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LA LETTRE Association à but non lucratif Premier trimestre 2013 Instruire une petite fille ne peut se limiter à ne prendre en charge que l’enfant. Dès la création de Happy Chandara, nous avons choisi de soutenir également les familles, pour les inciter à scolariser leurs filles plutôt que de les faire travailler. La distribution des paniers alimentaires va dans ce sens : compenser le manque à gagner des parents. Puis on est allés plus loin, car il en allait de l’équilibre des élèves : aide aux mères endettées, soutien social ou psychologique quand notre équipe sociale dia- gnostique un problème d’alcoolisme ou de violence… Chaque jour, nous aidons ainsi ces familles en détresse, mais l’ampleur de la tâche (plus de 500 familles pour 740 élèves) nous impose aujourd’hui de structurer notre travail. Une sage-femme diplômée de psychologie est donc venue prêter main forte à notre équipe sociale. Première mission : prendre la mesure des violences domestiques dans cette région où aucune enquête n’a jamais été menée. Rédigeant un mémoire d’anthropo- logie, Clémence Schantz anime des groupes de parole avec les parents d’élèves de Happy Chandara. Oui, dans ce pays où le non- dit est roi, où le sourire masque pudiquement tant de souffrances passées, cette pas- sionnée de l’humain a choisi de faire parler sur l’intime des hommes et des femmes réunis ensemble, par petits groupes de 16. Se déplaçant chaque semaine avec nos assistantes sociales dans les villages, elle place des chaises sous un grand arbre et attend que les parents ayant reçu une invitation (une pour la mère, une pour le père) se présentent. Première surprise : toutes les femmes et beaucoup d’hommes répondent présents. Mais le plus surprenant, c’est que chaque groupe révèle un besoin irrépressible de parler, de se confier, de mettre des mots sur les maux. Bien sûr, la grande confiance portée par tous en Happy Chandara y aide (et nous touche au cœur). Car ce ne sont pas des banalités qui s’échangent au cours de ces séances de trois heures, ou pendant les entretiens privés que Clémence mène ensuite avec les mères. Près d’une femme sur trois vi- vant en couple dit subir des relations sexuelles forcées de la part de son mari, ou être battue. Ce constat terrifiant tombe au moment de la publication d’une vaste étude menée par l’ONU (voir encadré), qui nous apprend que dans neuf régions d’Asie et du Pacifique (dont le Cambodge), un homme sur deux TAE illustration ouvrage khmer Le mal des mères TAE

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LA LETTRE Association à but non lucratifPremier trimestre 2013

Instruire une petite fille ne peut se limiter à ne prendre en charge que l’enfant.

Dès la création de Happy Chandara, nous avons choisi de soutenir également les familles, pour les inciter à scolariser leurs filles plutôt que de les faire travailler. La distribution des paniers alimentaires va dans ce sens : compenser le manque à gagner des parents. Puis on est allés plus loin, car il en allait de l’équilibre des élèves : aide aux mères endettées, soutien social ou psychologique quand notre équipe sociale dia-gnostique un problème d’alcoolisme ou de violence… Chaque jour, nous aidons ainsi ces familles en détresse, mais l’ampleur de la tâche (plus de 500 familles pour 740 élèves) nous impose aujourd’hui de structurer notre travail. Une sage-femme diplômée de psychologie est donc venue prêter main forte à notre équipe sociale. Première mission : prendre la mesure des violences domestiques dans cette région où aucune enquête n’a jamais été menée. Rédigeant un mémoire d’anthropo-logie, Clémence Schantz anime des groupes de parole avec les parents d’élèves de Happy Chandara. Oui,

dans ce pays où le non-dit est roi, où le sourire masque pudiquement tant de souffrances passées, cette pas-sionnée de l’humain a choisi de faire parler sur l’intime des hommes et des femmes réunis ensemble, par petits groupes de 16.

Se déplaçant chaque semaine avec nos assistantes sociales dans les villages, elle place des chaises sous un grand arbre et attend que les parents ayant reçu une invitation (une pour la mère, une pour le père) se présentent. Première surprise : toutes les femmes et beaucoup d’hommes répondent présents. Mais le plus surprenant, c’est que chaque groupe révèle un besoin irrépressible de parler, de se confier, de mettre des mots sur les maux. Bien sûr, la grande confiance portée par tous en Happy Chandara y aide (et nous touche au cœur). Car ce ne sont pas des banalités qui s’échangent au cours de ces séances de trois heures, ou pendant les entretiens privés que Clémence mène ensuite avec les mères. Près d’une femme sur trois vi-vant en couple dit subir des relations sexuelles forcées de la part de son mari, ou être battue. Ce constat terrifiant tombe au moment de la publication d’une vaste étude menée par l’ONU (voir encadré), qui nous apprend que dans neuf régions d’Asie et du Pacifique (dont le Cambodge), un homme sur deux ▶

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est violent à l’égard des femmes. Cette violence, bien évidemment, se répercute sur les enfants, souvent témoins, parfois victimes eux aussi. A Happy Chanda-ra, les cas relevés de mauvais traitements sur enfant étaient exceptionnels, mais comment croire, depuis ces révélations, que les coups, ou le pire, atteignent seulement les mères ? Ces groupes de parole nous conduisent bien évidemment à réfléchir. Une campagne de prévention va donc être lancée auprès de nos familles, qu’aucune autre ONG n’avait encore approchées. Un travail de sensibilisation doit aussi être mené auprès des pères, qui ont parfois une curieuse façon de justifier, lors des groupes de parole, les actes de leurs congénères. Beaucoup conseillent aux femmes de baisser la tête quand l’homme boit ou est violent, ou bien de se laisser faire quand il se montre empressant. Comme si cette violence, pour eux d’une gravité relative, résultait d’abord du comporte-ment de la femme, trop affirmé ou insoumis (à l’instar de la théorie de l’aguicheuse qui a si longtemps excusé le viol, en Occident…). Bref, on se rend compte que les mentalités stagnantes font encore beaucoup de mal, et que l’urgence de l’éducation n’est pas limitée aux enfants. Le deuxième volet de ces groupes de parole concerne la contraception, car comment rester insensible quand une mère enceinte de son huitième enfant vient nous supplier de scolariser sa petite dernière ? Là encore,

on découvre chez les femmes un immense besoin d’être aidées. La plupart n’ont jamais vu une pla-quette de pilules, et certains maris sont persuadés que l’huile (le lubrifiant) pré-sente sur les préservatifs transmet le sida. Celles qui ont déjà consulté à l’hôpital se voient le plus souvent conseiller la méthode Ogino (méthode dite des

températures, qui a participé au repeuplement de la France à la fin de la seconde guerre mondiale!). Quand on voit les fratries de six enfants errer dans le village voisin, quand on sait que tous les experts soulignent l’incidence du contrôle des naissances sur la baisse de la mortalité infantile et l’indice de pauvreté, on ne peut continuer à instruire sans réagir. Faute de planning familial dans la région, nous envisageons donc d’appor-ter à ces mères cette liberté de choisir pour laquelle se sont tant battues les nôtres. Car après tout, ce que nous disent ces femmes n’est qu’un écho aux souffrances que vivaient les Françaises autrefois. L’instruction sauvera leurs filles, mais doit aussi les aider, elles. Quand on leur demande de dessiner au tableau un fœtus dans le ventre maternel, toutes, y compris les mères de famille nombreuse, représentent une vague forme. Quand on demande le même dessin à leurs filles, élèves en classe de 7ème à Happy Chandara, elles dessinent un vrai fœtus dans sa poche de placenta. Le signe qu’au Cambodge, le savoir ne passe pas encore par la transmission. Mais seule-ment par l’école.

Tina KiefferPrésidente-fondatrice de Toutes à l’école

Le 22 Février, les 105 élèves de niveau 6 (incluant la classe 5/6E) se sont rendues à l’école publique de Prek Thmey pour passer

l’examen national du premier semestre. Résultat : une moyenne générale de 9/10, qui a fait rosir de bonheur tous nos professeurs ! L’épreuve se composait de cinq matières : rédaction, sciences, dictée, mathématiques et morale. Bravo aux élèves de Happy Chandara pour ces résultats exceptionnels !

Bravo les grandes !

Juliette Audet, 27 ans, travaillait depuis deux ans chez McKinsey lorsqu’elle a rejoint Happy Chandara en tant que coordinatrice. Mais qu’a bien pu motiver cette diplômée d’un master en physique, déjà opérationnelle en stratégie de management aux quatre coins de la planète, à venir passer une année parmi nos petites protégées? « L’éduca-tion est pour moi, fille de prof, une clef essentielle pour aider les pays émergents. Et la parité, une nécessité bien loin d’être acquise : même McKinsey est un milieu essentiel-lement masculin, non pas parce que les femmes y sont refusées, mais parce qu’elles ne postulent qu’en très petit nombre. Il y a encore un grand manque de confiance en soi, y compris chez les plus diplômées.» A Happy Chandara, Juliette apporte sa réflexion et toute sa belle énergie sur de nombreux dossiers, dont celui de notre centre de formation profession-nelle, qui ouvrira en septembre prochain. Hélas, elle nous quittera cet été … McKinsey tient tellement à elle que la célèbre firme lui finance un MBA. Et Juliette vient d’être reçue à Harvard. Félicitations !

De Happy Chandara à Harvard

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Une étude menée en mars dans le cadre de la 57ème session de la Commission des Nations Unies sur le statut de la femme vient de révéler des chiffres cho-quants : dans neuf régions d’Asie et du Pacifique, un homme sur 2 a reconnu avoir fait un jour usage de violence, physique ou sexuelle, à l’encontre de sa par-tenaire. Un sur 4 avoue avoir violé une femme. Et un sur 25 avoir participé à un viol collectif. Ces don-nées sont les premières d’une étude menée auprès de 10 000 hommes, dans 6 pays dont le Cambodge. En février, selon une autre étude menée par ONU Femmes à Delhi, la moitié des 1 000 hommes interrogés recon-naissaient avoir perpétré une agression sexuelle.

ASIE/PACIFIQUE : UN HOMME SUR DEUX VIOLENT▶

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Marie-Laure Le Tacon (à droite) et Géraldine Bouyer (à gauche) sont professeures de français à Happy Chandara. Dès la 5ème année, elles initient nos petites à la langue de Colette. Leurs parcours et leurs impres-sions…Marie-Laure : J’avais travaillé à Madagascar pour l’Unicef et au Guatemala pour Ecoles sans frontières, mais j’avais très envie de découvrir l’Asie. J’imaginais les petites cambodgiennes timides et inhibées, leur volonté d’apprendre m’a sidérée. Leur gaité aussi, malgré ce que certaines vivent chez elles. Je dois être très douce avec elles, sinon elles se ferment. Elles sont très curieuses de notre langue, sans doute parce que leurs parrains sont francophones. Même si elles mettent des S partout, elles ont plutôt un bon accent.Géraldine : Depuis 20 ans, le Cambodge m’attire. Alors l’année dernière je suis venue, et j’ai carrément déposé mon CV à l’école. Ce qui m’étonne le plus

chez ces fillettes, c’est leur sérieux. Même pendant les récrés, elles sont dans leurs bouquins ! Elles ont une conscience aigüe de leur chance d’être scola-risée, c’est très motivant. Le français est une langue difficile, à cause de la grammaire, alors on adapte nos méthodes pour toujours les laisser dans une spirale de réussite. Je suis spécialisée auprès des enfants en difficulté, aussi je monte actuellement un projet pour mieux encadrer les petites en échec. Ici, les freins d’ordre intellectuel sont très rares. Elles souffrent plus souvent de problèmes de mémorisation. Il n’est pas toujours facile pour elle de faire la coupure entre leur situation familiale compliquée et l’univers protégé de l’école. Ce sont ces interférences qui les freinent.

Portrait Marie-Laure et Géraldine, profs de français

En ce matin du 29 janvier, Happy Chandara a reçu les 251 familles les plus dému-nies et a remis à chacune 10 kg de riz et 1 litre d’huile. Cette distribution permet à ces parents de compenser le manque à gagner engendré par la scolarisation de leur fille et donc d’assurer leur assiduité en classe, mais aussi leur survie. Une autre distribution, pour toutes les familles cette fois, a eu lieu au mois d’avril pour célébrer le Nouvel An Khmer.

Des grains utiles

L’éducation, ce n’est pas uniquement un professeur qui écrit des mots ou des formules au tableau noir. En plus du cursus khmer, de l’anglais, du français et de l’informatique, nos petites ont accès à une médiathèque qui leur ouvre grand une fenêtre sur le monde. Au travers de diverses méthodes et supports pédagogiques (débats, lectures, recherches d’in-formation, documentaires, films,…), nos élèves développent leur culture générale, leur esprit critique et leur imagination. Ainsi, à l’occasion de la journée de la femme le 8 mars, les niveaux 6 et 7 ont visionné le film Billy Elliot et ont pu débattre autour du concept de genre, et du rôle social et culturel imposé ou attendu de la part des filles et des garçons. Les

niveaux 3 et 4 ont adoré le livre « Sky », qui raconte l’histoire de la seule femme chauffeur de tuk tuk à Phnom Penh. Puis elles sont parties à la découverte de New-York, au travers du conte de Roald Dahl «James et la pêche géante», mais aussi d’une visite virtuelle de la ville. L’aventure des premiers émigrés à New York les a passion-nées, tout comme le film Titanic. En version anglaise renforcée par des sous-titres anglais, le beau Leonardo s’est très bien fait comprendre…

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Ordis : la bonne occase !Un parrain qui travaille aux Nations Unies à Genève a généreusement pensé à nous lorsque toute une série d’ordinateurs ont dû être remplacés au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. Mais acheminer ces 200 ordinateurs jusqu’à Happy Chandara n’a pas été une mince affaire ! Le dédouanement a pris plusieurs mois puis la mise en route du matériel a mobilisé toute une équipe durant plusieurs jours. Mais ça y est, les ordis du primaire sont remplacés, bientôt toute l’administra-tion sera équipée de ce matériel plus performant, et d’autres ONG vont également profiter de ce don miraculeux. Merci Fabrice! Forte a été votre détermination... Merci aussi à vous Raoul.

La médiathèque : un visa pour le monde

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Déjà avril, le mois des inscriptions des petites nouvelles pour la prochaine rentrée scolaire. Avec la crise et les subventions coupées, le parrainage est la façon la plus fiable et la plus économique de financer cette école qui n’en finit pas de grandir (avec 4 classes de plus chaque année et des fillettes qui resteront en moyenne 12 années à Happy Chandara). Aussi, on compte vraiment sur vous : transmettez par mail cette newsletter à tous vos amis, avec un petit mot en les invitant à devenir parrain. Quelques clics suffisent ! Merci !

Priscilla et Frédéric Beaulieu, deux amis fidèles de Toutes à l’école, sont venus avec leurs filles découvrir Happy Chandara. Et quelle émotion pour eux de voir la

concrétisation de tout ce qu’ils ont apporté à nos élèves par leurs soutiens suc-cessifs. D’abord, le parrainage de la classe 3D par

la société où travaille Priscilla, le TFWA Care. Puis une soirée de charité à Londres

organisée par le DFNI, qui a permis de financer notre pôle médical. Et maintenant, le reversement à Toutes à l’école de 2 euros sur chaque flacon de parfum pour enfant vendu sur leur site. Une idée de cadeau généreuse pour les anniversaires et les naissances...(www.parfumsdenfant.com)

Un parfum généreux

Cela arrive parfois. Un être généreux disparait et sa famille décide de laisser une petite trace de son passage sur terre dans notre école. Pour Jean-François Champigny, décédé tragiquement à l’âge de 35 ans, faire éclore les fleurs du bien sur le bitume de Happy Chandara aurait été une évidence. Parce qu’il aimait le Cambodge, et parce que tous ses proches savaient que ce garçon, aussi altruiste que brillant, avait de son vivant le projet de soutenir notre cause. Alors ses collègues de PWC ont organisé une formidable collecte pour l’école, et certains ont fait le voyage du Luxembourg pour venir planter un arbre dans la cour du primaire. Sur sa plaque, ces mots : « A la mémoire de Jean-François Champigny qui voulait forcer les rêves, les siens, les vôtres, à devenir réalité ». Ce bougainvillée fleurira longtemps, à l’image de tous les rêves que Jean-François offre ainsi à nos petites filles.

Souvenir : les fleurs du coeur

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Pour suivre les actualités de nos fillettes : www.toutesalecole.org

BULLETIN DE SOUTIEN POUR L’ASSOCIATION TOUTES À L’ÉCOLEà renvoyer à : Toutes à l’école, 19 rue du Calvaire, 92210 Saint Cloud

Nom............................................Prénom.............................................Adresse...............................................................................................................................................................................................................Code Postal ............................... Ville ..................................................Pays ........................................... Profession .......................................E-mail ...................................................................................................

Parrainer une élève(30 € par mois minimum)r 30 € par moisr 50 € par moisr .... € par mois

Parrainer l’école(15 € par mois minimum)r 15 € par moisr 30 € par moisr .... € par mois

Une cotisation de 20 € annuelle est obligatoire et payable par chèque la 1ère année avec possibilité de prélèvement à partir de la 2ème année.

Date et signature

Tous les dons ouvrent droit à une réduction d’impôts égale à 66% de leur montant dans la limite de 20% du revenu imposable.

(*) l’ensemble des parrainages est mutualisé afin de participer à la scolarisation de toutes les élèves. Vous recevrez chaque trimestre en tant que parrain/marraine les résultats scolaires de vos filleules.

AUTORISATION DE PRÉLÈVEMENTr J’autorise l’établissement bancaire teneur de mon compte à effectuer sur ce dernier un prélèvement mensuel de ............ € correspondant à mon engagement envers l’association Toutes à l’école (numéro national d’émetteur 508568) tel que précisé sur le bulletin d’adhésion.

Nom............................................Prénom.............................................Adresse...............................................................................................................................................................................................................Code Postal ............................... Ville ..................................................Pays ......................................................................................................Références bancaires (merci de joindre un RIB)

Code banque Code guichet Numéro du compte Clé

Etablissement bancaire ........................................................................Adresse (merci de préciser l’adresse complète) ..............................................................................................................................................Date et signature

Modalités de parrainage : Les parrainages sont prélevés mensuellement n Le parrainage implique une cotisation annuelle obligatoire de 20 €, qui sera prélevée automatiquement au mois de janvier à compter de la 2ème année de parrainage n Les donateurs, parrains et marraines non prélevés men-suellement règleront leur cotisation annuelle par chèque à l’ordre de «Toutes à l’école» au mois de janvier. n Pour tout règlement depuis l’étranger par virement international, merci de nous contacter. n Tout parrainage peut être interrompu sans motif par simple courrier. n Toutes à l’école a reçu l’agré-ment du Comité de la Charte qui implique un audit régulier de nos comptes, également contrôlés par un commissaire aux comptes. n Conformément à la loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978, vous pouvez vous adresser par écrit à notre siège pour avoir accès aux informations vous concernant contenues dans notre fichier et en demander la rectification ou vous opposer à l’utilisation de votre adresse par des tiers.

Faites parrainer une petite par vos amis !