LE MAQUILLAGE

DE L’ANTIQUITE A NOS JOURS

Le maquillage fut probablement déjà utilisé dès la préhistoire pour célébrer des rites mais il s’agissait plus de peinture corporelle composée de plantes, de terres broyées, mélangée avec de l’eau…

ANTIQUITE – 3000 à 476

LES EGYPTIENS

Ceux sont les premiers à l’avoir utilisé dans le but d’embellir le visage mais aussi pour ces vertus médicinales. La teinte la plus populaire était le vert profond à base de malachite broyée. Le principal ingrédient des maquillages de teinte noire est la galène naturelle broyée

Les fards appliqués sur les yeux contenaient des plantes médicinales permettant de soigner et d’éviter les maladies des yeux. Le khôl appliqué autour des yeux servait à les protéger des agressions du vent et du sable et permettait d’accentuer leurs formes en amande. Pour se blanchir le visage afin de lui donner plus d’éclat, ils utilisaient du plâtre et de la craie Les Fards à joue et les rouges à lèvres étaient fabriqués à base de coquelicot et d’ocre

LES GRECQUES ET LES ROMAINES

Chez les Grecques, le maquillage est interdit . Il est exclusivement réservé à celles qui veulent attirer les regards des hommes, c’est a dire aux courtisanes. La clarté du teint est essentielle pour les grecques comme pour les romaines, elles emploient des cosmétiques parfois extrêmement dangereux pour se blanchir artificiellement le teint : blanc de craie ou de plomb la fameuse céruse mortellement toxique et utilisée jusqu'au XX° siècle.

LE MOYEN AGE 476 à 1492 Le Moyen Âge, sous la dominance de l'ère chrétienne, voit le maquillage tomber dans l'oubli, en Europe. Celui-ci était considéré comme diabolique. Tout au long du Moyen-Age la religion eut une influence assez négative sur la beauté. Mais les Croisés rapportèrent toutefois des Croisades quelques cosmétiques comme les perles orientales, qui, broyées et mélangées à l'amidon de blé, permirent d'obtenir une poudre blanche et nacrée donnant un teint d'albâtre très prisé à l'époque. Durant cette période, la chimie du maquillage n’est pas quelque chose de développé. Les gens ne se contentent que de ce qu’ils trouvent.

LES TEMPS MODERNES 1492 à 1789

A la fin du Moyen-âge, les femmes continuent à opter pour un teint blanc car les critères de beauté n'évoluent pas, mais la nature des cosmétiques de l’époque évolue grâce au développement des techniques. Au XVIe siècle, les femmes se poudrent à la céruse, mélange de plomb et de mercure, et se colorient les lèvres avec un mélange de teinture de cochenille. Le maquillage est outrancier, le teint très blanc, les joues vermillon, de grands yeux soulignés, les sourcils légers et apparition de mouches en tissus collées sur la peau inventées pour masquer les marques de variole.

Dès le XVIIe siècle le maquillage est utilisé dans toutes les classes sociales. À la cour du roi Soleil, on se farde avec du safran ou des pollens de fleur, ce qui donne au visage une couleur intense. Bientôt, la France devient un phare dans l'art du maquillage, et est considérée comme le pays du génie cosmétique.

EPOQUE CONTEMPORAINE

1789 à nos jours

Après la Révolution Française, l'utilisation des produits cosmétiques diminua considérablement. En effet, le maquillage est mal vu et il est réservé aux actrices et aux prostituées. Vers 1850, les progrès techniques et l'apparition de la publicité ouvrirent une ère nouvelle dans l'histoire des cosmétiques. En 1856, on fait la découverte du premier colorant de synthèse. Jusqu'à cette époque, on utilisait des colorants naturels, d'origine végétale ou animale.

La découverte des colorants artificiels a donc de grandes répercussions économiques, car son coût de fabrication était très bas.

C’est le cinéma qui rendra le maquillage populaire en 1920. Il devient personnalisé, ne suit plus les codes et symbolise la liberté de la femme. Le

plomb est également supprimé des produits

Aujourd’hui, les recherches en cosmétologie permettent de développer des produits toujours

plus innovants et sans risque

The End