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Directeur de la publication : Olivier TISSOT Centre d’information du Cuivre 17, rue de l’Amiral Hamelin 75116 PARIS Association française sans but lucratif N°3758 Tél. : 01 42 25 25 67 - Fax : 01 49 53 03 82 Dépôt légal : septembre 93 - ISSN : 1763 - 5438 www.cuivre.org ............................................................................................................................. En France on construit solide ! Le marché de la construction neuve semble effectivement résister abso- lument à tout. C’est du moins ce que montrent les statistiques de l’année 2011 avec une augmentation de près de 14 % des permis de construire, accompagnée d’une augmentation du nombre de mises en chantier de plus de 18 %. Ce bel élan est un signe que l’on espère durable tout comme le cuivre à qui l’on souhaite d’accompagner nombre de ces chantiers sous forme de réseaux d’eau chaude ou froide, PCBT, énergies renouvelables… Olivier TISSOT Directeur du Centre du Cuivre NOTRE DOSSIER : Remplacement des canalisations en plomb ACTUALITÉ : Brasure gaz : une nouvelle codification À SAVOIR : Les tubes de cuivre leader pour les installations eau chaude en Europe édito 97 Mars 2012 Le marché des tubes de cuivre en Europe : «MESSIEURS LES ANGLAIS TIREZ LES PREMIERS ! » 1 Avec près de 100 millions de mètres installés en 2011, le Royaume-Uni est le champion d’Europe des canalisations cuivre ! L’Allemagne occupe la seconde place avec environ 70 millions de mètres et la France et l’Italie se partagent le podium de la troisième place avec un résultat assez proche de celui de nos cousins germaniques. 2 Comment expliquer le succès britannique pour le métal rouge ? Nos voisins d’outre-Manche sont, bien sûr, conservateurs, ce qui peut expliquer leur amour pour les matériaux traditionnels tels que le cuivre, qu’ils ont été parmi les premiers à utiliser au début du XX e siècle. Mais au-delà de la tradition et selon une étude menée par le Centre du Cuivre local (CDA UK), ce que les installateurs aiment par-dessus tout avec les tubes de cuivre, c’est la fiabilité du produit (encadré par le processus de certification Kitemark). position. Mais il est un autre facteur d’influence que l’étude a dégagé et qui concerne directement le client. Ce dernier détient en effet un rôle important car, selon les installateurs interrogés, c’est lui qui prescrit le cuivre dans 42 % des cas. Et les raisons de ce choix sont relativement simples : le cuivre est un matériau qui a fait ses preuves et dans lequel on a toute confiance. 1) Citation de Voltaire au sujet de la bataille de Fontenoy dans son Précis du règne de Louis XV 2) Sources : KWD-globalpipe «Heating & Plumbing Pipes 2011» Ce qui est vrai outre-Manche se retrouve de manière générale en France. Fiabilité, universalité et qualité technique sont sans aucun doute, chez nous également, des références essentielles. Reste le client final qui demeure peut-être moins prescripteur, mais les efforts de communication réalisés actuellement en la matière (www.ma-maison-merite-du- cuivre.fr, voir Lettre n° 96) feront sans doute évoluer les tendances. ÉDITÉE PAR LE CENTRE D’INFORMATION DU CUIVRE, LAITONS ET ALLIAGES - 17, RUE DE L’AMIRAL HAMELIN 75116 PARIS - TÉL: 01 42 25 25 67 Qualité placée systématiquement en avant par les installateurs interrogés, ils soulignent aussi « une technologie éprouvée », « un matériau technique qui conduit à de belles réalisations ». Au second rang des critères de choix figure la disponibilité des produits. Si les dimensions des tubes sont quelque peu diffé- rentes de celles que l’on connaît dans nos contrées (15x0,7 ; 22x0,9 ; 28x0,9 ; 35x1,2 mm sont les références les plus courantes, utilisées en grande majorité en longueur droite), l’universalité des systèmes est un point clé souligné par les installateurs. C’est en effet un atout essentiel que de pouvoir compter, en toutes circonstances, sur la compatibilité des tubes et des raccords entre eux. C’est l’as- surance de la disponibilité et du choix, la liberté de ne pas être pri- sonnier d’un système spécifique. Parmi les autres critères cités, la facilité d’installation, la durabilité, les qualités sanitaires ou encore le potentiel de recyclage figurent en bonne © Auguste Lange

Le marché des tubes de cuivre en Europe : «MESSIEURS LES ... · réseau d’alimentation d’eau potable lorsque ce dernier est composé ... Cette pratique est à éviter car, quel

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Directeur de la publication : Olivier TISSOTCentre d’information du Cuivre17, rue de l’Amiral Hamelin 75116 PARISAssociation française sans but lucratif N°3758Tél. : 01 42 25 25 67 - Fax : 01 49 53 03 82Dépôt légal : septembre 93 - ISSN : 1763 - 5438

www.cuivre.org

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En France on construit solide ! Le marché de la construction neuve semble effectivement résister abso-lument à tout. C’est du moins ce que montrent les statistiques de l’année 2011 avec une augmentation de près de 14 % des permis de construire, accompagnée d’une augmentation du nombre de mises en chantier de plus de 18 %.

Ce bel élan est un signe que l’on espère durable tout comme le cuivre à qui l’on souhaite d’accompagner nombre de ces chantiers sous forme de réseaux d’eau chaude ou froide, PCBT, énergies renouvelables…

Olivier TISSOT

Directeur du Centre du Cuivre

NOTRE DOSSIER :Remplacement des canalisations en plomb

ACTUALITÉ :Brasure gaz : une nouvelle codification

À SAVOIR :Les tubes de cuivre leader pour les installations eau chaude en Europe

édito

n° 97Mars 2012

Le marché des tubes de cuivre en Europe :

«MESSIEURS LES ANGLAIS TIREZ LES PREMIERS ! »1

Avec près de 100 millions de mètres installés en 2011, le Royaume-Uni est le champion d’Europe des canalisations cuivre ! L’Allemagne occupe la seconde place avec environ 70 millions de mètres et la France et l’Italie se partagent le podium de la troisième place avec un résultat assez proche de celui de nos cousins germaniques.2

Comment expliquer le succès britannique pour le métal rouge ? Nos voisins d’outre-Manche sont, bien sûr, conservateurs, ce qui peut expliquer leur amour pour les matériaux traditionnels tels que le cuivre, qu’ils ont été parmi les premiers à utiliser au début du XXe siècle. Mais au-delà de la tradition et selon une étude menée par le Centre du Cuivre local (CDA UK), ce que les installateurs aiment par-dessus tout avec les tubes de cuivre, c’est la fiabilité du produit (encadré par le processus de certification Kitemark).

position. Mais il est un autre facteur d’influence que l’étude a dégagé et qui concerne directement le client. Ce dernier détient en effet un rôle important car, selon les installateurs interrogés, c’est lui qui prescrit le cuivre dans 42 % des cas. Et les raisons de ce choix sont relativement simples : le cuivre est un matériau qui a fait ses preuves et dans lequel on a toute confiance.

1) Citation de Voltaire au sujet de la bataille de Fontenoy dans son Précis du règne de Louis XV

2) Sources : KWD-globalpipe «Heating & Plumbing Pipes 2011»

Ce qui est vrai outre-Manche se retrouve de manière générale en France. Fiabilité, universalité et qualité technique sont sans aucun doute, chez nous également, des références essentielles. Reste le client final qui demeure peut-être moins prescripteur, mais les efforts de communication réalisés actuellement en la matière (www.ma-maison-merite-du-cuivre.fr, voir Lettre n° 96) feront sans doute évoluer les tendances.

ÉDITÉE PAR LE CENTRE D’INFORMATION DU CUIVRE, LAITONS ET ALLIAGES - 17, RUE DE L’AMIRAL HAMELIN 75116 PARIS - TÉL: 01 42 25 25 67

Qualité placée systématiquement en avant par les installateurs interrogés, ils soulignent aussi « une technologie éprouvée », « un matériau technique qui conduit à de belles réalisations ».

Au second rang des critères de choix figure la disponibilité des produits. Si les dimensions des tubes sont quelque peu diffé-rentes de celles que l’on connaît dans nos contrées (15x0,7 ; 22x0,9 ; 28x0,9 ; 35x1,2 mm sont les références les plus courantes, utilisées en grande majorité en longueur droite), l’universalité des systèmes est un point clé souligné par les installateurs. C’est en effet un atout essentiel que de pouvoir compter, en toutes circonstances, sur la compatibilité des tubes et des raccords entre eux. C’est l’as-surance de la disponibilité et du choix, la liberté de ne pas être pri-sonnier d’un système spécifique.

Parmi les autres critères cités, la facilité d’installation, la durabilité, les qualités sanitaires ou encore le potentiel de recyclage figurent en bonne ©

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dossier

Depuis 2001, la réglementation sur les teneurs maximales admissibles en plomb dans l’eau potable ne cesse de se durcir. Elle conduit à la disparition des réseaux d’adduction en plomb planifiée sur 12 ans ... 12 ans c’est long, seulement voilà, l’échéance est maintenant proche : le 25 décembre 2013, l’entrée en vigueur de l’ultime prescription sur les teneurs en plomb au point de puisage rend quasi indispensable la mise en place de mesures correctives. Il reste donc maintenant moins de deux ans pour mettre en conformité un nombre encore considérable de logements.

• La polymérisation des paroisCe procédé vise à éviter le contact direct entre l’eau et le plomb par interposition d’un film époxy. Mais, du fait de l’irrégularité de la surface interne des canalisations en plomb (tartre, oxydation, biofilm…), il est très difficile voire impossible d’obtenir une bonne préparation des tubes et d’avoir un dépôt régulier et durable sur toute la surface des parois.

• Le robinet anti-plombLe principe est ici de filtrer les composés de plomb dissous dans l’eau. Ce dispositif doit être changé régulièrement et correctement entretenu afin d’éviter non seulement des relargages intempestifs de plomb mais aussi la prolifération bactérienne. À ce titre, ce système ne peut être considéré que provisoire.

• Le traitement de l’eauEn distribution sanitaire privée, le traitement de l’eau est très exigeant sur les plans du suivi et de l’entretien. Les coûts peuvent rapidement représenter une contrainte lourde pour les habitants.

Canalisations en plomb :

LE REMPLACEMENT INTÉGRAL S’IMPOSE

LA RÉGLEMENTATION

Le décret ministériel du 20 décembre 20011 sur l’eau destinée à la consommation humaine a fixé les échéances à long terme concernant la limitation des teneurs en plomb admissibles dans l’eau potable. Ainsi, de 50 µg/l (microgrammes par litre), le seuil passera à 10 µg/l au 25 décembre 2013.

Échéances Teneur maximale en plomb admissible au point de puisage

Avant décret 50 µg/l

25 décembre 2003 25 µg/l

25 décembre 2013 10 µg/l

Cette limite ultime rend quasiment inéluctable le besoin d’agir sur le réseau d’alimentation d’eau potable lorsque ce dernier est composé de canalisations en plomb. Si aujourd’hui une grande partie des efforts s’est portée sur le réseau public, le chantier reste encore conséquent dans les parties privatives des habitations. De nombreuses opportunités de chantiers de rénovation sont donc en perspective, mais reste encore à connaître les options techniques qui seront privilégiées.

QUELLES SOLUTIONS ?

Pour pallier au phénomène de diffusion du plomb dans l’eau, plusieurs solutions alternatives existent mais la plupart donnent des résultats aléatoires ou sont difficilement applicables :

• Le chemisageCette méthode consiste à introduire un tube plastique à l’intérieur des tubes en plomb. Elle a pour inconvénient de réduire la section de passage de l’eau et surtout d’être très difficilement applicable à l’intérieur des habitations du fait de la faible taille des tubes et de la complexité des réseaux.

Part de branchement en plomb par régionSource : SOeS-SSP, Enquête Eau 2008.

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communication • Le remplacement partielIl peut être tentant, pour de multiples raisons, de ne remplacer qu’une partie du réseau en plomb existant. Cette pratique est à éviter car, quel que soit le matériau de remplacement envisagé, des réactions mécaniques et électrochimiques des produits de surface, entre les différentes parties du réseau, vont se produire. Elles vont entraîner une dissolution du plomb dans les tronçons résiduels aboutissant à une augmentation sensible de la teneur en plomb dans l’eau !

• Le remplacement intégralL’ensemble de ces solutions alternatives ne peuvent donc constituer qu’une réponse à court terme face à la réglementation en vigueur. Au final, seul le remplacement intégral des canalisations intérieures peut constituer une réponse viable et durable au problème posé par les réseaux sanitaires en plomb. Le Conseil supérieur d’hygiène publique de France et l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments ont publié des avis2 qui confirment que « seule la suppression des canalisations en plomb en totalité » permettra de garantir le respect de la réglementation en 2013.

• La solution cuivreParmi les matériaux éligibles, le cuivre, leader du marché de la rénovation, possède des qualités inégalées dès qu’il s’agit de travailler à l’intérieur d’une habitation existante et donc, le plus souvent, en pose apparente : résistance mécanique, faible dilatation, grande malléabilité, insensibilité aux rayonnements lumineux, les tubes de cuivre assurent des finitions parfaites à la pose et dans le temps. Ils évitent de créer des caissons de dissimulation et leur mise en œuvre peut encore être facilitée par l’emploi de raccords à sertir qui prévient l’emploi d’une flamme dans un espace habité.

Face à l’échéance réglementaire, des milliers de kilomètres de canalisa-tions en plomb sont encore à remplacer dans les habitations, les propriétés du cuivre en font le matériau idéal pour le remplacement intégral des installations visées par la réglementation. L’échéance de 2013 laisse le temps d’organiser les chantiers dont il faut profiter sans plus tarder.

Une campagne du Centre du Cuivre pour le remplacement des canalisations en plomb

1) Décret ministériel 2001-1220 du 20 décembre 2001 paru au J.O. du 22 décembre 20012) CSHP : Avis du 09/11/2004 - AFSSA : Saisine n°2003-SA-0314 du 10/12/2003

En raison du caractère réglementaire et de la contrainte de temps relativement forte qui pèsent sur la question des canalisations en plomb dans les logements privés, le Centre du Cuivre a lancé en décembre 2011 une campagne de communication à destination des syndics d’immeubles particulièrement concernés par cette question.

Une plaquette de quatre pages dressant un état des lieux et la nécessité du remplacement intégral a été diffusée à 3 500 exemplaires auprès de cette cible privilégiée. Les avantages des tubes de cuivre y sont largement commentés, notamment en ce qui concerne les propriétés sanitaires. En effet, si le plomb doit disparaître à brève échéance pour des questions de santé publique, autant le substituer par un matériau qui présente toutes les garanties sur ce point de vue.

Comme la Lettre du Tube de Cuivre s’en est fait l’écho depuis de nombreuses années, le cuivre possède des propriétés bactéricides, algicides et fongicides qui permettent de maintenir, à l’eau potable, toutes ses qualités sanitaires. C’est notamment lors de tests comparatifs que l’on a observé les plus faibles concentrations en germes pathogènes dans les canalisations en cuivre. Outre ces avantages sur le plan de la qualité de l’eau, la plaquette évoque également toutes les propriétés techniques du matériau.

Cette plaquette n’est pas disponible au format papier mais peut être téléchargée via le lien : www.cuivre.org/tubes

Par ailleurs, des exemplaires de la brochure de 32 pages éditée en 2002 sont encore disponibles pour une information complète et détaillée. N’hésitez pas à la commander gratuitement, par fax au 01.49.53.03.82, par internet http://www.cuivre.org/contact

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actualité

à savoir

La liste des fabricants titulaires de la marque NF tubes cuivre, ainsi que des produits certifiés est disponible auprès d’AFNOR Certification, et sur le site www.marque-nf.com

La marque NF tube cuivre garantit, entre autres, la conformité aux normes européennes EN 1057 : « tubes ronds sans soudure en cuivre pour l’eau et le gaz, dans les applications sanitaires et de chauffage » et EN 13349 « tubes en cuivre gainés avec gaine compacte ».

Principales caractéristiques certifiées :La composition chimique• Les caractéristiques mécaniques• La pureté interne du tube• Les dimensions (diamètre, épaisseur)• La qualité de l’isolant pour les tubes gainés.•

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Tous types d’installations confondus (y compris les PCBT), les statistiques 2011, concernant les matériaux de transport d’eau chaude en Europe, montrent que les tubes de cuivre restent les premiers de la classe avec plus de 450 millions de mètres installés. Les projections réalisées pour 2014 (voir graphique) indiquent une progression à peu près similaire pour l’ensemble des matériaux de canalisation. Certes les prévisions sont faites pour être

déjouées, mais le cuivre devrait conserver son leadership pendant encore des années.

Il existe des différences notables entre les pays, notamment en ce qui concerne l’emploi des tubes multi-couches qui est très peu développé en France comparé à d’autres pays européens. Mais nous constatons que le cuivre résiste globalement très bien dans un marché concurrentiel.

Les tubes de cuivre :

MATÉRIAU LEADER POUR LES INSTALLATIONS EAU CHAUDE EN EUROPE

Brasure gaz :

UNE NOUVELLE CODIFICATION POUR LES ALLIAGES D’APPORT

L’arrêté du 15 Juillet 1980, qui a rendu obligatoire les spécifications techniques relatives à la réalisation et à la mise en œuvre des canalisations de gaz à l’intérieur des bâtiments, vient d’être modifié. Dans la vie de cet arrêté, ce type de modification intervient régulièrement avec des impacts plus ou moins importants sur le plan technique.

Le précédent amendement (voir Lettre du cuivre N°88) visait la disparition du cadmium dans les alliages d’apport et n’était pas sans influence sur la mise en œuvre. La nouvelle modification, spécifiée par l’arrêté du 6 Décembre 2011 (Journal Officiel du 15 Décembre 2011), s’attache plus simplement à l’entrée en vigueur d’une nouvelle codification de ces alliages d’apport.

Pour mémoire, dans les applications de brasage des réseaux de gaz en tubes cuivre, les couples alliages d’apport / flux décapant doivent être certifiés et marqués ATG avec un numéro de couple. Ces notifications sont publiées dans le recueil de spécifications B. 524 « Installations de gaz combustibles - Tubes de cuivre - Moyens d’assemblage - Alliages d’apport et flux ». En juin 2011, un additif aux spécifications B.524 a été modifié. Cet amendement, désigné sous la référence B.524-A1, prend désormais en compte l’évolution des normes européennes qui définissent les alliages et leur codification. Trois domaines d’application sont décrits :

L’arrêté du 6 décembre 2011 consiste donc à entériner ces nouvelles codifications, telles que spécifiées ci-dessus par l’ATG, et à en fixer les échéances. Ainsi, la date de départ de l’obligation de conformité à la nouvelle codification entrera en vigueur le 1er juillet 2013 dans le cas des matériels d’un modèle déjà commercialisé et non conforme à la nouvelle spécification et au 1er janvier 2012 pour les nouveaux matériels.

1) Métaux d’apport de brasage tendre, de brasage fort et de soudobrasage - Désignation, mai 19952) Brasage fort : métaux d’apport, juillet 19993) Métaux d’apport de brasage tendre, de brasage fort et de soudobrasage - Classification, codification, réception, oct. 20024) Brasage fort : métaux d’apport, juin 20105) Soudage, brasage, soudobrasage - Métaux d’apport de brasage tendre, de brasage fort et de soudobrasage - Classification, codification, réception, décembre 2010

Désignationselon NF EN ISO 3677(1)

Ancienne codification Nouvelle codification

Selon NF EN 1044(2)

Selon NF A 81-362(3)

Selon NF EN ISO 17672(4)

Selon NF A 81-362(5)

B-Cu87PAg(Ni) - 645/725 - 07 B 3 - CuP291

B-Cu75AgP(Ni) - 645/670 - 07 B 4 - CuP287

B-Cu36AgZnSn 630/730 AG106 - Ag134 -

B-Ag40CuZnSn 650/710 AG105 - Ag140 -

Désignationselon NF EN ISO 3677(1)

Ancienne codification Nouvelle codification

Selon NF A 81-362(3) Selon NF A 81-362(5)

S-Sn96Ag-221 96E1 Sn596

S-Pb55Sn-183/225 45E1 Sn255

S-Sn50Pb-183/216 50E1 Sn250

Désignationselon NF EN ISO 3677(1)

Ancienne codification Nouvelle codification

Selon NF A 81-362(3) Selon NF A 81-362(5)

B-Cu60ZnSi-870/910 60C1 Cu472

1) Brasage capillaire fort (ATG B.524-3)

2) Brasage capillaire tendre (ATG B.524-4)

3) Soudobrasage (ATG B.524-7)

Les matériaux les plus employés pour les installations d’eau chaude en Europe (en millions de mètres)

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