BRONMagazine

LE MENSUEL D’INFORMALE MENSUEL D’INFORMATION DE LA VILLETION DE LA VILLE

N°310 / MARS 2020

MUNICIPALES / MÉTROPOLITAINESLES 15 ET 22 MARS,2 SCRUTINS LE MÊME JOUR !

DOSSIER CAF’ÉGALITÉ “LA FACE CACHÉE DU MONDEÀ TRAVERS LES FEMMES”

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BRONMagazineN°310MARS 2020

Sommaire

UN ŒIL SUR BRON 4-5

FÊTE DU LIVRE : DÉLI-CIEUX !• La natation dans le grand bain • Nouveaux arrivants, comme à la maison • Bron encore reçue 5 sur 5@ • Aux urnes jeunes citoyens !

LA VILLE EN ACTIONS 6-11

ÉLECTIONS : MODE D’EMPLOI• Le budget 2020 en chiffres• Entrez dans la danse• “Job étudiants”, à vos CV ! • Seniors, le plein d’activités !• Le Bron réflexe : jeter son mégot par terre, c’est zéro !

REGARD 12

PRIX SUMMER 2020 : COUP DE SOLEIL POUR ANNE PAULY

À LA UNE 13-17

Caf’Égalité Nous les femmes... - Interview : François Le Guennec, invité fil rouge du Caf’Égalité - 2 questions à Sophie Degano, artiste plasticienne - Rencontre avec Julia Kerninon - “Woman”, paroles de femmes porteuses d’espoirs - Les Taillis : un mois pour faire progresser l’égalité entre les sexes

N’OUBLIEZ PAS VOTRE CV !

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JOB ÉTUDIANTS

Espace Roger Pestourie Mercredi 1er avril

10h-17h

Rencontrez des professionnels qui recrutent pour l’été !

LA VILLE BOUGE 18-22

• Linda Gombauld : la voix brondillante au destin américain• Maryam El Guizani et Martine Luquet : le rallye auto au féminin • Médiation scolaire : la citoyenneté par la pratique• Bron Boxing Academy : une journée de gala • Concours d’écriture : à la rencontre des lauréats 2020• Pôle en Scènes : un mois florissant

HISTOIRE 23

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UNE FIGURE D’AUTREFOIS : LE GARDE CHAMPÊTRE

ET AUSSI...

TRIBUNES POLITIQUES 24-25SORTIR 26INFOS PRATIQUES 27

BRON Magazine - N°310 - MARS 2020LE MENSUEL D’INFORMATION DE LA VILLE DE BRONDirecteur de publication : Jean-Michel Longueval / Rédactrice en chef : Sylvie Sarkissian / Rédaction : Aurélia Rigot-Müller Llaury, Blandine Bourdin, Joris Cochet / Pigistes : Céline Collot , Caroline Guérin, Théo Chapuis / Photos : Mathias Ridde (sauf mentions) / Secrétariat de rédaction : Joris Cochet / Conception graphique : Atelier Grève-Viallon / Impression : Riccobono imprimeur / Distribution : Codice

N° ISSN : 1153-3102 - Bron en ligne : www.ville-bron.fr

BRON Magazine interactif !Sur www.ville-bron.fr, vous pouvez aussi vous abonner aux publications de la Ville et les recevoir directement par mail ! Retrouvez-les aussi en versions vocalisée et interactive sur le site. Les pages sont feuilletables comme en version papier et les liens se font automatiquement sur les sites web et courriels indiqués, permettant ainsi une meilleure accessibilité aux personnes malvoyantes. Une fonctionnalité qui s’inscrit dans une démarche de Développement durable. Enfin, lorsque le lien ci-contre accompagne un article, cliquez dessus, une vidéo apparaît dans votre navigateur pour aller plus loin.

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BRONMagazine - LE MENSUEL D’INFORMATION DE LA VILLE DE BRON - N°310 - MARS 20202

JEAN-MICHEL LONGUEVAL

MAIRE DE BRONCONSEILLER DÉLÉGUÉ DE LA MÉTROPOLE

L’ÉDITO DU MAIRE

VOTER, C’EST DÉCIDER !

Les dimanches 15 et 22 mars auront lieu le premier et le deuxième tour des élections municipales dans toutes les villes de France. Vous êtes donc appelés

à choisir celles et ceux qui vous représenteront au Conseil municipal pour les 6 prochaines années et qui auront pour première mission d’élire le prochain Maire de Bron.

Particularité locale de notre agglomération lyonnaise, le même jour, les électeurs des 59 communes qui la composent — dont Bron — sont appelés à voter, pour la première fois au suffrage universel direct, pour les élections métropolitaines. Ainsi vous choisirez également vos représentantes et représentants au Conseil de la Métropole qui éliront le prochain Président de la Métropole de Lyon.

Bron Magazine vous présente en pages 10 et 11 les modalités pratiques de ces élections et de ce rendez-vous démocratique très important auquel vous êtes toutes et tous conviés.

Voter, c’est décider !

Alors, ne laissez personne décider à votre place.

Les 15 et 22 mars prochains, votez !

L’AGENDA DU MAIRE

DIMANCHE 1ER MARS9H30 - Départ des 10 km de Bron organisés par l’ASUL Bron, stade Pierre Duboeuf 12H30 - 7e exposition/concours de maquettes du Club de l’Air Lyon-Bron, Espace Albert Camus

LUNDI 2 MARS18H30 - Assemblée générale d’Espoir Cancer, Espace Roger Pestourie

SAMEDI 7 MARS9H - 13e édition du Caf’Égalité “La face cachée du monde à travers les femmes”, Espace Roger Pestourie 12H - Vente de charcuteries de l’association du Réveil des Classes, place de la Liberté

MERCREDI 11 MARSJournée internationale des Droits des Femmes 18H30 - Rencontre avec Julia Kerninon en écho au Caf’Égalité, Médiathèque Jean Prévost20H30 - Projection-débat de “Woman” réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova, cinéma Les Alizés

SAMEDI 14 MARS11H30 - Level’Up Challenge organisé par la Bron Boxing Academy, gymnase Félix Charron15H - Conférence de l’association Bron Grimma “Jardinages allemands et français ou la nature aux prismes de nos deux cultures par Hans Herth”, Médiathèque Jean Prévost

DIMANCHE 15 MARS1er tour des élections municipales et métropolitaines

MERCREDI 18 MARS19H - Conférence gesticulée, “La môme catch catch au pays du patriarcat” dans le cadre du festival “Agitons nos idées”, Jack Jack

JEUDI 19 MARSCérémonie à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, 9H30 - Mémorial AFN18H - Monument aux Morts, cimetière communal

VENDREDI 20 MARS19H - Concerts gratuits et Afterwork, MJC Louis Aragon

SAMEDI 21 MARS15H - Récital Bach et Scarlatti au clavecin par Franck Marcon, chef du Chœur Crescendo, Médiathèque Jean Prévost

DIMANCHE 22 MARS2e tour des élections municipales et métropolitaines

MERCREDI 25 MARS16H30 - Carnaval de la crèche “Les Diablerets”, Espace Roger Pestourie

JEUDI 26 MARS17H - Assemblée Générale de la Société Nationale d’Entraide de la Médaille Militaire, Espace Roger Pestourie

VENDREDI 27 MARS20H - Projection-débat “Les invisibles” séance organisée par l’Association française pour le développement de la recherche en travail social (AFFUTS), cinéma Les Alizés

SAMEDI 28 MARS9H30 - Concours d’éloquence organisé par le Lions Club, Espace Roger Pestourie

DIMANCHE 29 MARSInstallation du nouveau Conseil municipal(date et horaire à confirmer)

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Un œil sur Bron

FÊTE DU LIVRE

DÉLI-CIEUX ! Ils avaient soif d’idéal… Les amoureux du livre ont baigné dans un océan de littérature contemporaine, du 12 au 16 février, à l’hippodrome de Parilly et dans les lieux culturels de Bron, à l’occasion de la Fête du livre, 34e du nom. Rafraîchissement pour les petits, avec une programmation jeunesse tournée vers le plaisir, la création et la découverte. Et pour les adultes, avec les traditionnels grands entretiens, tables rondes, lectures musicales, expos et projections, proposés par les auteurs invités, écrivains français ou étrangers, historiens, spécialistes de sciences humaines et sociales, scénaristes, artistes, poètes, musiciens… Autant de rencontres pour boire, un peu, et se nourrir, beaucoup, de paroles, de dialogues, de cogitations. Un vrai régal !

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EMPLOI

Pour recruter… pas besoin de CV ! Motivés pour rejoindre les équipes de Castorama dès le printemps, les postulants étaient présents à l’Espace Roger

Pestourie le 14 février. Un recrutement “sans CV” et avec des ateliers. Une journée organisée par l’enseigne, en lien avec Pôle emploi, la régie de quartier RIB, la Mission locale et la Ville. À la clé, 50 postes d’équipiers logistique, de conseillers ou d’hôtes de caisse pour les magasins de Bron, Dardilly, Givors et Rillieux-la-Pape.

SPORTS

La natation dans le grand bain Ambiance des grands jours dans les tribunes du Centre nautique André Sousi du 21 au 23 février pour le 13e Meeting national de natation, qualificatif pour les championnats de France. Une belle réussite pour cette première édition organisée depuis la fusion entre le club local et celui de Décines. Coup de chapeau aux bénévoles, aux officiels et au club pour l’organisation réussie de cette réunion qui, une fois encore, a résonné comme une grande fête de la natation avec 3 jours de compétition, toutes distances et nages confondues, des relais, de nombreux compétiteurs de haut niveau et des performances… De quoi donner envie de replonger !

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NOUVEAUX ARRIVDANSEANTS

Comme à la maison... En quête des bons plans et des bonnes adresses, les nouveaux Brondillants — plus de 200 personnes — sont venus, samedi 7 février, découvrir les services municipaux et les activités proposées à Bron, lors de la Cérémonie d’accueil qui leur est, chaque année réservée, début février. Scolarité, citoyenneté, sport, culture, cadre de vie, transports en commun…, les voilà désormais outillés pour s’approprier leur nouvelle ville.

LABEL

Bron, encore reçue 5 sur 5@ Pour la dixième année consécutive, Bron décroche le label 5@ récompensant les villes qui s’engagent pour un internet public et citoyen. Parmi les arguments qui ont fait mouche : des lieux comme la Cyber-base ou l’@robase à la médiathèque qui permettent aux usagers d’accéder aux technologies numériques, de les connaître, de les décrypter avec une compréhension critique de leurs usages. Mais aussi la Biennale des Arts numériques RVBn, le numérique dans les écoles (tableaux numériques interactifs...) et le site de la Ville qui permet d’effectuer de nombreuses démarches en ligne.

CONFÉRENCE

Rencontre des Savoirs, la der du cycle 8

Mardi 4 février a eu lieu, à la Médiathèque Jean Prévost, la dernière Rencontre des Savoirs du cycle 8 — “Ville durable, sociale et citoyenne — autour des questions de pollution et de santé. Plus de 80 personnes ont pu échanger avec Claire Labartette, référente “Air” d’Atmo Auvergne Rhône-Alpes, et Xavier Olny, responsable de l’unité environnement et santé au Cerema. Un débat animé par Laurent Meyer, délégué au développement de la culture scientifique à l’Université Gustave-Eiffel, qui a permis au public de comprendre comment sont effectuées et décryptées les mesures terrain afin de trouver des solutions visant à réduire la pollution et ses effets sur la santé.

CITOYENNETÉ

Aux urnes jeunes citoyens !Jeudi 20 février, les jeunes brondillants majeurs depuis peu, ont reçu leur première carte d’électeur, le “Livret du citoyen”, ainsi que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen à l’occasion de la cérémonie de la citoyenneté organisée dans le Salon d’Honneur de l’Hôtel de Ville. De quoi être prêt à exercer sa citoyenneté dès les élections municipales et métropolitaines les 15 et 22 mars prochains !

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La ville en actions

BUDGET

LE BUDGET 2020 EN CHIFFRES Le budget primitif 2020 a été adopté par le Conseil municipal du 3 février. Parmi les orientations, pas d’augmentation des taux communaux des impôts locaux, conservation d’une épargne pour financer l’investissement et recours modéré à l’emprunt tout en respectant les grands équilibres financiers et en veillant à maintenir la capacité de désendettement en deçà de 10 ans.

• Recettes réelles de fonctionnement : 45,7 M€• Dépenses réelles de fonctionnement : près de 42 M€ • Recettes réelles d’investissement : 6,1 M€• Dépenses réelles d’investissement : 10 M€ dont 8,5 M€ de dépenses d’équipement • La dette municipale s’élève à 361 €/habitant au 1er/01/2020, soit un niveau inférieur à la moyenne nationale de la strate (1 036 € par habitant en 2018).

>> RECETTES DE FONCTIONNEMENT

Impôts locaux

compensatIon taxe professIonnelle et dotatIon de solIdarIté de la métropole

dotatIons et subventIons

produIts des servIces (recettes centre nautIque, restauratIon scolaIre...)

autres produIts dIvers

>> DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

accueIl/état cIvIl/ tranquIllIté publIque/ conseIls de quartIer/ servIces ressources (ressources humaInes, fInances, InformatIque, servIces technIques…)

éducatIon

sport et Jeunesse

culture

socIal

envIronnement/ espaces verts/ éclaIrage

aménagement urbaIn/logement/ économIe/InsertIon

>> Quelques exemples d’investissements prévus au budget primitif• l’achat du bâtiment de la CPAM (910 000 €)• le remplacement de la pelouse synthétique du stade Léo Lagrange (420 000 €)• des travaux d’agrandissement dans les écoles (400 000 €) et lancement des études pour l’extension du groupe scolaire des Genêts (250 000 €)• le développement de la vidéoprotection (402 500 €)• l’aménagement du terrain Martin/Métral (375 000 €)• le déménagement de la crèche “Les Diablerets” (300 000 €)• l’optimisation et la rénovation du parc de véhicules du fait de l’application de la

Zone à Faibles Émissions (250 000 €)• la transformation du vestiaire de l’Espace Albert Camus (210 000 €)• la rénovation des toitures du Gymnase André Boulloche (180 000 €)• lancement des études et de la maîtrise d’œuvre pour l’extension de l’Espace Jacques Duret (150 000 €)• expérimentation pour l’adaptation des bâtiments des écoles à la canicule (80 000 €)• poursuite des travaux d’accessibilité dans les bâtiments municipaux (Agenda d’Accessibilité Programmée – Ad’AP) (128 000 €)

RATIOS PAR HABITANT EN € BRON MOYENNE(1)

Dépenses réelles de fonctionnement : 998 1234Produit des impositions directes : 576 633Recettes réelles de fonctionnement : 1089 1415Dépenses d’équipement brut : 202 302Encours de la dette : 361 1076Dotation Globale de Fonctionnement : 113 198

RATIOS EN % BRON MOYENNE(1) • Dépenses de personnel / Dépenses réelles de fonctionnement 54,88 % 61,1%• Dépenses réelles de fonctionnement+ Remboursement annuel de la dette en capital /recettes réelles de fonctionnement 94,83 % 94,5 %• Dépenses d’équipement brut / Dépenses réelles de fonctionnement 18,56 % 21,4 %• Encours de la dette / Dépenses réelles de fonctionnement 33,11 % 76 %(1) Source : www.collectivites-locales-gouv.fr : “Les collectivités locales en chiffre 2019” / les finances des collectivités locales. Principaux ratios financiers des communes par strate de population en 2017 / De 20 000 à moins de 50 000 hab. Source : DGFIP, comptes de gestion, budgets principaux - opérations réelles ; Insee (population totale en 2017 - année de référence 2014) ; calculs DGCL. Les montants sont calculés hors gestion active de la dette. Champ : France métropolitaine

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N’OUBLIEZ PAS VOTRE CV !

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JOB ÉTUDIANTS

Espace Roger Pestourie Mercredi 1er avril

10h-17h

Rencontrez des professionnels qui recrutent pour l’été !

DÉFILÉ DE LA BIENNALE

ENTREZ DANS LA DANSE Pour bien comprendre ce qui attend les participants du Défilé de la Biennale de la danse, qu’il s’agisse de danse, de musique, de costumes ou de scénographie, faisons un arrêt sur images… ou plutôt sur des clichés pris sur le vif lors de la soirée de lancement.

24janvier , 19h, Espace Albert Camus. L’ambiance est bouillonnante ! Certains se (re)connaissent, salutations, bises… Le sourire est sur

toutes les lèvres. Mais que Mourad Merzouki va-t-il leur réserver ? Le voici qui monte sur scène. Applaudissements et cris de joie dans la salle. Ses premiers mots vont à la présentation des membres mobilisés dans l’aventure : danseurs, costumières, slameurs, scénographe, musiciens… sans oublier l’équipe administrative de Pôle en Scènes. Ils sont tous là ou presque, radieux. Chacun a son temps de parole, de démonstration… et de gloire. Le slameur Fafapunk surprend l’assistance en improvisant un slam à partir de mots lancés par le public : énergie, soleil, couleur, bottes, sourires… La poésie opère. Les mots claquent les uns contre les autres, chacun reste scotché. Même ovation pour Benjamin Lebreton, qui présente, comme une invitation au voyage, son concept de char, « un camion chargé d’un milliard de bagages qui traverserait l’Afrique… La cantatrice Célia Kameni émergera du char qui se transformera en une immense robe… ». Re-applaudissements ! Quelle folie, ce char transformable ! Mêmes acclamations pour la costumière Myriam Remoissenet, qui présente sur esquisses, en plus des bottes en caoutchouc

(gumboots), le pantalon jaune et le petit gilet noir et blanc qui vont bien. Autre grand moment, la diffusion d’une vidéo du danseur Vuyani Feni, “LE” spécialiste de la danse gumboots, artiste invité. Silence. Sur écran, il danse le gumboots, harmonica en bouche, puis s’adresse, essouflé, aux danseurs de Bron, en anglais. Traduction : « Je suis heureux et impatient de vous rencontrer ». Le public, conquis, n’y tient plus. Applaudissements, re-cris de joie. Il piaffe, lui aussi, de faire la connaissance de ce grand artiste sud-africain. Enfin, l’ambiance est à son comble quand quatre danseurs se lancent dans une démonstration endiablée de gumboots, en direct. Le public est… “au bout de sa vie” : il veut vite s’inscrire et apprendre cette danse rythmique !

Si vous aussi, vous souhaitez faire partie de l’aventure du Défilé de la Biennale de la Danse 2020, n’attendez plus : clôtures des inscriptions le 6 mars sur pole-en-scenes.comEn savoir + : 04 72 14 63 40

>> RAPIDE...PORTES OUVERTES• Lycée professionnel des Métiers du bâtiment Tony Garnier : vendredi 27 mars de 16 à 19h et samedi 28 mars de 9 à 13h • Lycée Jean-Paul Sartre : samedi 4 avril de 9 à 12h

DU NOUVEAU EN LIGNE...En février, le site web de l’Université Lumière Lyon 2 a fait peau neuve ! La dernière “refonte web” datait d’il y a 10 ans, indique l’université. Au plus près des pratiques numériques actuelles,

plus fonctionnel, plus évolutif et ergonomique, plus adapté aux nouveaux usages de lecture, il offre de nouvelles fonctionnalités et un graphisme renouvelé. Bonne navigation sur univ-lyon2.fr !

COLLOQUE TRANSPORT ET LOGISTIQUEMontrer la diversité et la modernité des métiers, les opportunités d’emploi et de carrière et aller au-delà des idées reçues… ce sont les enjeux des acteurs du Transport et de la Logistique lors de la semaine “La route de votre avenir” organisée en Auvergne Rhône-Alpes du 16 au 21 mars. À cette occasion, l’AFT* propose la conférence “Anticiper les métiers du futur” à l’IUT Lumière Lyon 2, mardi 17 mars de 13h45 à 16h30. Inscription conseillée avant le 10 mars sur aft-dev.com*Association pour le développement de la formation professionnelle Transport et Logistique

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“JOB ÉTUDIANTS”, À VOS CV ! Besoin de décrocher un job pour cet été, ou en horaires décalés pendant l’année ? Rendez-vous

à la journée “Job étudiants”, mercredi 1er avril à l’Espace Roger Pestourie. Un forum proposé par la Ville aux jeunes de 18 à 25 ans, diplômés ou non, étudiants ou lycéens. Ce sont des rencontres et des échanges avec des enseignes locales (Auchan, Burger King, Castorama, Galeries Lafayette, Ikea), avec des organismes du secteur de l’animation (Temps Jeunes, UFCV, Centres sociaux et Maisons de quartier), des structures d’aide à la personne (Vivre et domicile), ou dédiées à la garde d’enfants (Babychou services). Sur place également des agents de l’emploi (Pôle emploi, Réussir l’Insertion à Bron, Mission Locale, Maison Métropolitaine d’Insertion pour l’Emploi) conseilleront les candidats dans leur recherche. Propositions de postes, meilleure connaissance des entreprises et des contrats, dépôt de candidatures, coups de pouce à la rédaction d’un CV, à la préparation d’un entretien, bref, à la recherche d’un emploi... Avec “Job étudiants”, on va de l’avant. N’oubliez pas votre CV !

“Job étudiants”, mercredi 1er avril de 10 à 17h, Espace Roger Pestourie, 25 place du 11 novembre 1918. Entrée libre, accès : bus lignes 24 et 79, tram T2 et T5. + d’infos : ville-bron.fr

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La ville en actions

ANIMATION

SENIORS : LE PLEIN D’ACTIVITÉS !En mars, les seniors ont l’embarras du choix pour bouger, partager, jouer, chanter, réfléchir… avec tout un panel d’animations proposées au Lieu Intergénérationnel. À vos agendas !

On actionne ses méninges et son esprit critique avec le “Café Philo” ouvert à tous (sans inscription). En

compagnie d’un professeur de philosophie du Collège supérieur de Lyon, on libère sa parole, on échange ! Rendez-vous mercredi 11 mars à 19h autour du thème “Que perd-on quand on perd la mémoire ?” et

mercredi 8 avril, toujours à 19h, pour réfléchir à la question “Que signifie “Se faire l’ami de l’autre” ?”. Être à l’aise avec l’univers du numérique, c’est le but des ateliers mis en place avec la Cyber-base. Transférer ses photos, organiser ses fichiers, mettre en page un texte, réaliser ses démarches en ligne… laissez-vous guider en petits groupes, vers une meilleure pratique de l’internet (sur inscription) les lundis 23 et 30 mars et jeudi 26 mars, de 10 à 12h. Envie de travailler votre mémoire, d’affirmer votre équilibre ? Direction l’atelier “Mémoire équilibrée” animé par Alexandre, ingénieur actiphysicien d’ABC Prévention Santé (inscription obligatoire et engagement pour 10 séances). Osez le mouvement et renforcez votre autonomie au quotidien ! Rendez-vous les lundis 9, 16, 23 et 30 mars, 6 avril, 4, 11, 18, 25 mai et 8 juin, de 14h à 15h30. Si vous préférez jouer, direction l’espace ludothèque. Un moment intergénérationnel encadré par une ludothécaire de “Quai des Ludes” à vivre mercredi 25 mars de 9h à 11h30 (sans inscription). Une rencontre en chansons ? Écouter, chanter, partager des jeux musicaux avec les animateurs du CCAS et Béatrice, chanteuse bénévole, vendredi 20 mars de 14h15 à 16h30 (sans inscription). On reste en scène avec l’atelier “expression théâtrale” animé par la comédienne et metteur en scène Rose Giovannini. Une opportunité pour s’amuser, faire travailler sa mémoire, explorer sa créativité et son imaginaire (sur inscription). Rendez-vous les vendredis 20 mars et 3 avril de 10 à 12h. Enfin, mercredi 8 avril, de 9 à 12h, partez pour une balade en triporteur à la découverte du Parc de Parilly (sur inscription) avec l’association Janus France.

+ d’infos : Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de Bron, Espace Roger Pestourie, 21 place du 11 novembre 1918, 04 72 36 13 71 et ville-bron.fr

VOYAGE AU CHILI... L’association de jumelage Bron-Talavera organise, vendredi 3 avril à 20h, à l’Espace Roger Pestourie, un concert “voix et danses du Chili” en compagnie de l’ensemble Vodachi. L’occasion de découvrir les instruments et les costumes traditionnels. « Chaque année nous proposons un temps fort avec toujours le même objectif : faire connaître la culture espagnole au sens le plus large », note Paul Verney, président de l’association de jumelage créée en 1991. Parmi ses actions : des conversations en espagnol deux fois par mois à la Maison des Sociétés. « Depuis 2 ans, une étudiante mexicaine en Master cinéma à Lyon 2 intervient » ; la Fête de la musique 2019 avec la présence d’un groupe folklorique de Talavera ; l’organisation, en commun avec les autres associations de jumelage, de l’Europe en VO aux Alizés ; ou encore un travail avec le lycée Jean-Paul Sartre et l’auteur Carine Fernandez autour de la guerre d’Espagne… Envie d’en savoir plus ? Profitez du concert du 3 avril, pour rencontrer les membres de l’association lors d’une soirée musicale… qui promet d’être dépaysante !

>> Concert vendredi 3 avril à 20h, Espace Roger Pestourie. Entrée 10€. Réservation conseillée : bron.talavera@laposte.net

Jeter son mégot par terre, c’est zéro !Pollution visuelle, chimique et organique… Sans en avoir l’air, le mégot de cigarette est un redoutable pollueur. Petit par sa taille, mais énorme par ses dégâts ! Pour l’empêcher de nuire, une solution : le jeter correctement.

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Pourquoi ne faut-il pas jeter son mégot par terre ?Plus de 40 milliards de mégots juchent le sol chaque année en France. Un mégot peut mettre jusqu’à 12 ans pour se dégrader. De plus, il faut savoir qu’il contient plusieurs milliers de composants chimiques (plastiques, plomb, arsenic, mercure…). Un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau ! C’est le 3e déchet le plus présent dans les océans (40% des déchets retrouvés dans la Méditerranée). N’oublions pas non plus qu’il est également à l’origine de 16% des départs d’incendie.

Que dit la loi ?Depuis 2015, déposer, abandonner, jeter un déchet (mouchoirs, canette, emballage quelconque…) sur un emplacement non autorisé constitue une contravention de 3e classe (Code pénal, art. R.633-6). En d’autres termes, si vous êtes pris en flagrant délit d’abandon de mégot, vous risquez une amende forfaitaire de 68 €. La note grimpe à 180 € si vous ne payez pas dans les 45 jours, et peut aller jusqu’à 450 € en cas de contestation.Autre cas de figure, les automobilistes surpris à jeter leur mégot sur la voie publique, peuvent être verbalisés d’une amende de 135 € par des agents assermentés (gendarmerie,

police, Office national de la chasse et de la faune sauvage…) sur simple relevé de l’immatriculation du véhicule.

Quel réflexe adopter ? Utiliser par exemple l’une des nombreuses poubelles classiques présentes dans l’espace public, après, bien sûr, avoir éteint sa cigarette, ou les poubelles munies de cendriers qui se multiplient dans la métropole. Quand aucune de ces options n’est disponible, il est toujours possible de se munir de son propre cendrier de poche. Facile à trouver sur Internet ou en magasin, à la plage, en forêt ou en voiture, il permet de ne plus ternir l’environnement. Certains sont même recyclables ou biodégradables.

Le mégot se recycle-t-il ?Oui. Depuis quelques années, des entreprises et associations s’attardent sur le recyclage de ces déchets et installent notamment des bornes cendriers afin de collecter les mégots qui sont ensuite recyclés en mobilier urbain ou en matières plastiques pour la construction. La partie organique de la cigarette (papier, cendres, tabac) peut être, elle, transformée en compost.

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NÉCROLOGIE Jacques Moulin nous a quittés

Jacques Moulin s’est éteint à l’âge de 83 ans. Brondillant, il a grandi aux Essarts, puis a intégré l’école des Métiers à Lyon

avant d’exercer la profession d’électricien à Villeurbanne, chez Entrelec, où il a mené sa carrière professionnelle. En 1960, il a rencontré Monique, qu’il épouse l’année suivante. En 2011, Jacques et Monique avaient célébré leurs noces d’or à l’Hôtel de Ville de Bron, entourés de leurs deux enfants et de leurs trois petits-fils, ainsi que de nombreux amis. Ancien Combattant d’Algérie, Jacques Moulin était vice-président du Comité local de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, et secrétaire pendant de nombreuses années du Comité de Liaison des Anciens Combattants de Bron. Conseiller municipal entre 1977 et 1989 et fervent défenseur de l’école laïque, il était très impliqué au sein de la Commission de l’Enseignement et des Conseils d’école. Plus tard, il avait été désigné Délégué Départemental de l’Éducation Nationale à

Bron, l’occasion pour lui de continuer à défendre les valeurs de l’école publique. Il était par ailleurs passionné par l’aéronautique, auteur d’articles et d’ouvrages sur les machines volantes, Président du Club de l’Air Lyon-Bron et Secrétaire Général de la Société Lyonnaise d’Histoire de l’Aviation et de Documentation Aéronautique. Il s’était également mobilisé en son temps pour préserver le site du Fort et a été longtemps membre du CA de l’Association du Fort de Bron. Jacques Moulin restera dans les mémoires comme un « grand homme », « discret et efficace », « généreux » et « rassembleur ».

>> RAPIDE...HUMOUR MUSICALVendredi 13 mars à 20h15, le Lions Club de Bron propose le spectacle musical “In vino Délyr” par Les Allumés, duo vocal décalé composé de la soprano Sylvie Marin et du chanteur et musicien Bruno Duchâteau. Une soirée au profit du service neurochirurgie pédiatrique de l’HFME à vivre au Novotel (260 av. Jean-Monnet). Spectacle + repas : 30 €, spectacle seul : 15€. Réservation : 06 85 43 57 23 ou lionsclublyonaeroport@gmail.com

DES RENDEZ-VOUS… CRESCENDO !Vendredi 20 à 12h30 et samedi 21 mars à 15h à la Médiathèque Jean Prévost, Franck Marcon, chef du Chœur Crescendo, propose un récital de clavecinreprenant les œuvresde jeunesse de Bach et Scarlatti (entrée libre). Par ailleurs, le chœurd’enfants de Crescendo,

qui prépare cette année l’opéra de poche “La révolte du chocolat” spécialement composé par Antoine Galvani, organise un stage musical ouvert à tous les 4, 5 et 6 mars de 13h30 à 16h30 à la Maison des Arts. Infos et inscription : 06 85 98 67 92 et/ou enfant@choeurcrescendo.fr et

REPAS DANSANT ENTRE COPAINSL’association les Bron Copains organise un repas dansant (costumé… ou pas !), samedi 28 mars à 20h à l’Espace Albert Camus. Une soirée ambiancée et animée par DJ Pascal Ettori. Entrée 35 €, inscription au 06 87 88 22 90

ENTREZ DANS LA CABANE À JEUX...L’équipe de la cabane à jeux du Centre social du Grand Taillis vous accueille samedi 21 mars de 14h à 16h30 pour un moment convivial autour de jeux de société variés ou de jeux que vous avez envie de faire découvrir. Tarif : 1€/personne (non adhérent). Soirées jeux de société adultes tous les 1ers et 3e mardis du mois de 19h30 à 22h30 (permanence les mardis de 17h30 à 19h30, sauf vacances). + d’infos : cabaneajeux.fr

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CL

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Notes de programmeQui était le jeune Bach ?

Un garçon rebelle et provocateur ? Un novateur, aussi doué que prolifique ? Un virtuose des instru-ments à clavier ? Sûrement tout cela à la fois.

Le tout jeune Bach a commencé à composer vers l’âge de 15 ans des pièces d’orgue de clavecin. Le Ca-price sur le départ de son frère bien-aimé, composé à 19 ans est une de ses premières pièces de clavecin qui nous soit parvenue.

Entre virtuosité, poésie, Stilus phantasticus et esprit de synthèse de sa grande culture musicale, ce programme tentera de dresser un portrait du jeune compositeur avec en contrepoints des œuvres de son contemporain Scarlatti.

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Vendredi 20 mars 2020 ▪ 12h30Samedi 21 mars 2020 ▪ 15h

Entrée libreRenseignements et réservation :04 78 26 53 50infoconcerts@choeurcrescendo.frwww.choeurcrescendo.fr

© ARCHIVES VILLE DE BRON / D PERRON

L’INSTA DU MOISUN REMÈDE DE CHEVAL !« Ah, tu es revenu me voir ! », s’exclame avec un beau sourire Mohamed

Anis, 8 ans lorsque Peyo arrive par l’ascenseur dans le service de cardiopédiatrie de l’hôpital Louis Pradel. La veille, il avait déjà fait une apparition dans la chambre du petit garçon. Parents et soignants ont des yeux ébahis devant ce cheval pas comme les autres, doté de capacités d’empathie extraordinaires envers les personnes malades et affaiblies physiquement ou moralement. Son dresseur, Hassen Bouchakour, qui a créé l’association “Les sabots du cœur” il y a 6 ans, parcourt la France avec lui pour apporter sérénité et douceur à ceux qui en ont besoin. Si le but initial est d’accompagner et d’apaiser, en particulier les personnes en fin de vie, en février dernier, cette halte inédite auprès d’enfants hospitalisés, a permis de voir évoluer Peyo dans un nouveau milieu. Une manière pour son propriétaire d’étayer son travail de recherche sur ses capacités. Un face-à-face intime, chargé en émotion, qui s’inscrit dans le cadre d’un projet porté par le Pr Sylvie Di Filippo. Objectif, évaluer une approche originale et réconfortante d’accompagnement des patients et des familles confrontées à des pathologies complexes et durables. À la vue des premiers retours positifs des équipes soignantes, des patients et des parents, on peut l’affirmer : Peyo s’apparente vraiment à un remède de cheval !

Suivez-nous sur @villedebron, et partagez vos plus beaux clichés avec #villedebron !

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15 ET 22 MARS, ÉLECTIONS MUNICIPALES ET MÉTROPOLITAINES

DOUBLE ÉLECTION : MODE D’EMPLOI Les dimanches 15 et 22 mars, les Brondillants, comme les habitants des 59 communes de la métropole lyonnaise participeront, pour la première fois, à deux élections le même jour, et au même endroit : ils sont en effet appelés aux urnes pour désigner les membres du conseil municipal, et, particularité locale, pour élire les membres du Conseil de la Métropole de Lyon. Mode de scrutin, nombre d’élus, horaires des bureaux de vote, procuration… Tout ce qu’il faut savoir avec Bron Magazine.

2 ÉLECTIONS EN MARS15 MARS – 1ER TOUR 22 MARS – 2E TOUR

MUNICIPALES / MÉTROPOLITAINES

Comment voter ?

2 scrutins / seul lieu1

1 parcours élections municipales

1 parcours élections métropolitaines

>> RETROUVEZ LES RÉSULTATS LES LUNDIS 16 ET 23 MARS, DÈS 8H SUR VILLE-BRON.FR

Quel mode de scrutin ?Élections municipales ou métropolitaines, le mode de scrutin est le même. On ne vote pas pour une personne, mais pour une liste qui doit être paritaire, c’est-à-dire, afficher une alternance femme/homme. Ces élections sont des scrutins de liste majoritaires à 2 tours.

Qui peut voter ?>> Pour les municipales : les Français âgés d’au moins 18 ans, inscrits sur les listes électorales, les citoyens de l’Union européenne résidant en France depuis au moins 6 ans et inscrits sur les listes complémentaires>> Pour les métropolitaines : seuls les Français âgés d’au moins 18 ans, inscrits sur les listes électorales

Où voter à Bron ?Dans le bureau de vote indiqué sur votre carte d’électeur. Vous voterez deux fois dans le même lieu. Il y aura donc 2 bureaux de vote différents dans chaque lieu, soit 52 bureaux de vote au lieu des 26 bureaux habituels. Retrouvez-les sur la carte interactive du site ville-bron.fr

On vote quand ?Tous les bureaux de vote de Bron ouvrent à 8h et ferment à 19h.

Quels documents pour voter ?Vous devez vous munir d’une pièce d’identité avec photo : carte nationale d’identité, passeport ou permis de conduire. Si vous avez votre carte d’électeur, c’est mieux, mais elle n’est pas obligatoire le jour J.

EN SAVOIR + EN VIDÉO

SUR VILLE-BRON.FR OU EN CLIQUANT ICI !

BRONMagazine - LE MENSUEL D’INFORMATION DE LA VILLE DE BRON - N°310 - MARS 2020101010

Élections municipales ou métropolitaines, le mode de scrutin est le même. On ne vote pas pour une personne, mais pour une liste qui doit être paritaire, c’est-à-dire, afficher une alternance femme/homme. Ces élections sont des scrutins de liste majoritaires à 2 tours.

Élections municipales43 élus composeront le Conseil Municipal, mais les listes pourront présenter 45 noms car la Loi permet d’ajouter de façon facultative 2 suppléants. Ce sont ensuite les 43 conseillers municipaux nouvellement élus qui éliront le Maire et les adjoints lors du premier conseil municipal.

élus pour 6 ans

Ville, quelles compétences Collectivité la plus proche des habitants, la Commune dispose d’une “clause de compétence générale”. Elle est compétente, notamment dans les domaines très liés à la vie quotidienne. Focus sur ses principaux domaines d’intervention :

• Action sociale• Écoles maternelles et élémentaires• Petite enfance • Culture• Sports et associations • État civil

• Espaces verts et patrimoine communal • Urbanisme• Économie• Police municipale et tranquillité publique...

Élections métropolitaines12 conseillers métropolitains

Depuis le 1er janvier 2015, le Conseil de la Métropole de Lyon s’est substitué au conseil de la Communauté urbaine de Lyon (Grand Lyon). La Métropole est

découpée en 14 circonscriptions regroupant chacune environ 100 000 habitants. Bron fait partie de la circonscription “Porte des Alpes” (Bron, Chassieu, Mions et Saint-Priest) qui

doit élire 12 conseillers. Cependant, les listes comporteront obligatoirement 14 noms car la Loi impose d’ajouter 2 suppléants. Les 12 élus de

notre circonscription intégreront le Conseil de la Métropole qui compte 150 conseillers issus des 14

circonscriptions. Ces nouveaux conseillers éliront le Président et les Vice-Présidents lors du premier Conseil de la Métropole.

élus pour 6 ans

Métropole, quelles compétences ?La Métropole de Lyon, née le 1er février 2015, est une nouvelle collectivité territoriale qui a absorbé les compétences de l’ancienne Communauté urbaine de Lyon et du Conseil général du Rhône. Ses principales compétences :

• Action sociale • Collèges • Logement • Urbanisme • Développement économique • V oirie

• Déplacements • Eau potable • Énergies • Gestion des déchets ...

>> ABSENT,VOTEZ PAR PROCURATION !Le vote par procuration est possible en France pour tous les scrutins. Il permet de se faire représenter par un électeur de son choix qui votera selon vos consignes. Ce dernier doit être inscrit sur les listes électorales de la même commune, mais pas obligatoirement voter dans le même bureau de vote.Une seule procuration peut être établie pour les 2 élections et les 2 tours.

Comment ?En vous présentant dans un commissariat de police (195, avenue Franklin Roosevelt à Bron), une gendarmerie ou le tribunal dont dépend votre domicile ou lieu de travail, muni : • d’un justificatif d’identité (carte nationale

d’identité, passeport ou permis de conduire)• du formulaire “Vote par procuration”,

Cerfa n° 14952*01 disponible sur service-public.fr. Vous pouvez le remplir en ligne puis l’imprimer sur 2 feuilles (pas de recto verso), ou le demander sur place et le remplir à la main.

Le jour du scrutin, le mandataire doit se présenter muni de sa pièce d’identité, dans le bureau de vote du mandant afin de voter en son nom.Attention : pensez à effectuer vos démarches le plus tôt possible afin de tenir compte des délais d’acheminement de la procuration à la mairie et de son traitement.

>> DEVENEZ ASSESSEUR CIVILSi vous souhaitez participer à la tenue des bureaux de vote, vous pouvez devenir assesseur civil. Tout citoyen peut devenir assesseur (art. R44 alinéa 2 du Code Électoral). Les 15 et 22 mars, les bureaux de vote seront doublés : municipales d’un côté, métropolitaines de l’autre. D’une façon générale, les assesseurs sont fournis en nombre suffisant par chacune des listes en présence. Compte tenu du nombre de bureaux de vote, il est possible que les assesseurs de liste viennent à manquer. Le Maire peut alors désigner des assesseurs “civils” ou “citoyens”.

Assesseur civil, quelles conditions ?• avoir 18 ans• être inscrit sur les listes électorales à Bron

Quelles obligations ?• être présent impérativement à l’ouverture des bureaux à 8h et à la fermeture à 19h• assurer les opérations de dépouillement le soir après la fermeture• signer les procès-verbaux à la fin du dépouillement• être présent dans la journée, sachant qu’un assesseur n’a pas l’obligation d’être présent toute la journée. Il peut faire des pauses.

Vous pouvez être assesseur dans votre propre bureau de vote ou dans un autre bureau de la commune.Vous souhaitez participer ou en savoir plus ? Merci de contacter le 04 72 36 13 54, ou de vous présenter à l’accueil de l’Hôtel de Ville.

Qui peut voter ?>> Pour les municipales : les Français âgés d’au moins 18 ans, inscrits sur les listes électorales, les citoyens de l’Union européenne résidant en France depuis au moins 6 ans et inscrits sur les listes complémentaires>> Pour les métropolitaines : seuls les Français âgés d’au moins 18 ans, inscrits sur les listes électorales

Où voter à Bron ?Dans le bureau de vote indiqué sur votre carte d’électeur. Vous voterez deux fois dans le même lieu. Il y aura donc 2 bureaux de vote différents dans chaque lieu, soit 52 bureaux de vote au lieu des 26 bureaux habituels. Retrouvez-les sur la carte interactive du site ville-bron.fr

Tous les bureaux de vote de Bron ouvrent à 8h et ferment à 19h.

Quels documents pour voter ?Vous devez vous munir d’une pièce d’identité avec photo : carte nationale d’identité, passeport ou permis de conduire. Si vous avez votre carte d’électeur, c’est mieux, mais elle n’est pas obligatoire le jour J.

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BRONMagazine - LE MENSUEL D’INFORMATION DE LA VILLE DE BRON - N°310 - MARS 2020 11

Chaque 8 mars, les femmes du monde entier ont leur journée. L’occasion pour elles de défendre leurs droits, de faire reculer les sexisme et les violences, partout où elles persistent, dans la famille, au travail, mais aussi dans le sport, la culture, l’espace public… Et de réaffirmer une demande : l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. À Bron, de nombreuses associations locales sont engagées dans la marche vers l’Égalité femmes/hommes, à travers des actions concrètes et des évènements parsemés tout au long du mois de mars. Femmes et hommes, filles et garçons, et si vous aussi, vous vous mobilisiez ? “Time’s up” (“Il est temps”), comme le proclame le mouvement anti-harcèlement sexuel lancé à Hollywood !

Regard

Prix Summer 2020 : coup de soleil pour Anne PaulyAprès Monica Sabolo (lauréate 2018) et Tiffany Tavernier (lauréate 2019), Anne Pauly est la troisième femme consacrée au palmarès du Prix Summer. Depuis 3 ans, l’association

“Lire à Bron” et la Fête du livre proposent aux lecteurs des médiathèques et bibliothèques de la Métropole de participer au Prix Summer. Pour l’édition

2020, ce sont 627 lecteurs/jurés inscrits dans 41 médiathèques du territoire métropolitain qui ont relevé le défi ! Un prix remis vendredi

14 février, lors d’une table ronde en présence de Julia Deck, Hélène Gaudy, Vincent Message et Sylvain Prudhomme, les quatre autres

auteurs en lice, et devant une salle comble. Une belle rencontre d’ouverture pour la 34e Fête du Livre de Bron ! C’est un

premier roman, “Avant que j’oublie” (éd.Verdier),qui a été salué. « Un livre qui nous a enthousiasmés par la

qualité de son écriture, la singularité de son univers, de son regard porté sur un sujet pourtant très grave,

la figure du père et sa disparition. Un récit de deuil très particulier », notait Yann Nicol, directeur de l’événement. Dans “Avant que j’oublie”, Anne Pauly se saisit du deuil pour réhabiliter la mémoire de son père avec un humour rare et une écriture éclatante.

BRONMagazine - LE MENSUEL D’INFORMATION DE LA VILLE DE BRON - N°310 - MARS 202012

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CAF’ÉGALITÉ / JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

NOUS, LES FEMMES…Chaque 8 mars, les femmes du monde entier ont leur journée. L’occasion pour elles de défendre leurs droits, de faire reculer les sexisme et les violences, partout où elles persistent, dans la famille, au travail, mais aussi dans le sport, la culture, l’espace public… Et de réaffirmer une demande : l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. À Bron, de nombreuses associations locales sont engagées dans la marche vers l’Égalité femmes/hommes, à travers des actions concrètes et des évènements parsemés tout au long du mois de mars. Femmes et hommes, filles et garçons, et si vous aussi, vous vous mobilisiez ? “Time’s up” (“Il est temps”), comme le proclame le mouvement anti-harcèlement sexuel lancé à Hollywood !

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VOUS LES FEMMES !

“La face cachée du monde à travers les femmes”. C’est le thème retenu pour le traditionnel Caf’Égalité, programmé samedi 7 mars dès 9 heures à l’Espace Roger

Pestourie. Pour cette 13e édition, François le Guennec, spécialiste de la littérature féminine et fil rouge du rendez-vous 2020, reviendra sur ces femmes de l’ombre, ni vues, ni connues, de tous horizons, dont les actions ont été minimisées, oubliées ou simplement effacées de la mémoire littéraire collective. De nombreuses interventions rythmeront la matinée. Morgane, Lorène et Léonie de l’association Egal’In, interviendront sur le thème “Le cinéma : les femmes contre-attaquent”. “Elles ne l’ont pas volé”, c’est l’intitulé de l’intervention des participants aux ateliers sociolinguistiques du Centre social Gérard Philipe et de l’Étape qui reviendront sur ces pionnières de l’aviation qui donne aujourd’hui leurs noms à des rues de Terraillon. Avec “L’armée de l’ombre”, quatre personnes hébergées au CADA* raconteront de grandes figures féminines de leur pays d’origine. La Brondillante Paulette Broussas, vice-présidente de la fédération régionale du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (FR-CIDFF), présentera la lyonnaise Renée Dufourt,philosophe engagée dans l’action politique et personnalitémarquante du combat féministe. Des lectrices participant à la “Carte blanche à Julia Kerninon”, prendront également la parole. La chanteuse Linda Gombauld (lire portrait page 18) interprétera

quelques grandes voix féminines marquantes de l’histoire de la chanson. On écoutera aussi les témoignages de participants de la balade urbaine “Parcours de femmes” organisée par le Centre social Les Taillis... En résumé, le Caf’Égalité regorgera de prises de paroles, de surprises, de clin d’œil et de jeux, sans oublier le spectacle proposé par les danseuses du collège Théodore Monod championnes de France UNSS de Battle hip-hop qui entreront en piste aux côtés de Pôle en Scènes. Envie de prolonger la réflexion ? Bienvenue à la rencontre “Femmes, femmes, femmes” animée par l’auteure Julia Kerninon, mercredi 11 mars à 18h30 à la Médiathèque Jean Prévost, autour d’un thème qui résonne comme une affirmation : “La littérature et le monde manquent de femmes autonomes !”. Dans la foulée, cap sur la projection de “Woman” de Yann Arthus Bertrand et Anastasia Mikova, aux Alizés à 20h. Enfin, à la Médiathèque Jean-Prévost et à la Bibliothèque Terraillon, du 6 au 21 mars, prenez le temps de visiter l’exposition “Grâce à elles”, de l’artiste Sophie Degano. Une quarantaine de portraits gravés de femmes plutôt méconnues ou oubliées, ayant infléchi le cours de l’Histoire. Femmes et hommes… à vos agendas !

13e Café’Égalité, samedi 7 mars à partir de 9h à l’Espace Roger Pestourie. Ouvert à toutes et à tous. Programme complet sur ville-bron.fr * Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile de Forum Réfugiés

EXPOSITION LA GALERIE DE PORTRAITS “GRÂCE À ELLES” S’EXPOSE À BRON

Soixante portraits de femmes fortes ayant vécu entre le 12e et le 20e siècle, gravés en noir et blanc, encadrés et accrochés : voilà en quelques mots tout ce que “Grâce à elles” donne à voir, sans artifice, ni faux-semblant. Adrienne Bolland, Simone de Beauvoir, Marie Curie, Barbe-Nicole Clicquot, Louise Michel, Suzanne Lenglen etc. Certaines sont illustres, d’autres littéralement

tombées dans l’oubli : ces dames ont en commun de s’être battues pour leurs idées malgré leur condition de femmes. « Il s’agissait de mettre en avant leur détermination, elles sont des exemples auxquels tout le monde doit pouvoir se référer », confie la plasticienne bretonne Sophie Degano. Montrée dans plus d’une trentaine de villes depuis son inauguration en 2016, l’exposition de portraits au format 50 cm x 50 cm est également devenue un livre, préfacé par Élisabeth Badinter. Elle est de passage à Bron, à la Médiathèque Jean Prévost et à la Bibliothèque Terraillon, du 6 au 21 mars.

>> 2 QUESTIONS À... SOPHIE DEGANO, ARTISTE PLASTICIENNE

Comment est venue l’idée de cette galerie de portraits de femmes françaises ?Après un travail sur le viol comme arme de guerre à partir de 2011, notamment au cours de la guerre en Syrie, j’ai découvert l’étendue des violences que subissent les femmes. J’ai vite constaté que la quasi-intégralité de nos références sont masculines. J’ai donc commencé à chercher des femmes importantes de l’histoire, et là, surprise : beaucoup d’entre elles m’étaient inconnues ! J’ai alors décidé de réaliser le portrait de soixante d’entre elles, pour rendre hommage à leur diversité et à la force de

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leur engagement. J’ai utilisé la technique de la gravure sur linoléum qui met en avant l’essentiel, c’est-à-dire force, détermination mais aussi douceur grâce à cette matière.

Quels ont été les plus grands défis à relever J’ai travaillé sur “Grâce à elles” entre 2013 et 2015 et quand j’en parlais autour de moi, on me rétorquait que c’était un sujet qui n’intéresserait pas grand monde et que je devrais y renoncer. En quelques années, la situation a bien changé et la place, le statut et la condition des femmes sont des conversations quotidiennes dans l’actualité. Pendant très longtemps, dans l’art, les femmes n’étaient pas représentées, voilà pourquoi mon travail s’étend du 12e au 20e siècle : plus tôt dans l’histoire, il m’aurait fallu les imaginer et j’aurais perdu une partie de la valeur historique. Aujourd’hui, je suis fière que “Grâce à elles” attire un public aussi divers : au-delà des générations qui se mêlent, beaucoup d’hommes s’y rendent. Après tout, cette exposition est aussi pour eux : en occultant les femmes, c’est une partie de leur histoire qu’on leur a cachée.

Caf’Égalité

FRANÇOIS LE GUENNEC« AUJOURD’HUI, IL N’Y A ENCORE QU’UNE DOUZAINE DE FEMMES DE LETTRES DE RÉFÉRENCE EN FRANCE ! »Pour sa 13e édition samedi 7 mars, le Caf’Égalité reçoit, comme invité “fil rouge”, François Le Guennec, spécialiste de la littérature féministe, auteur d’ouvrages sur l’absence des femmes dans l’histoire des lettres en France. Entretien.

Quel est votre domaine de recherche ? Professeur de Lettres retraité du secondaire, je suis désormais enseignant en littérature à l’Université du Temps Libre d’Orléans (UTLO) ; depuis 2005, je travaille sur la place des femmes dans l’histoire de la littérature en France et j’anime des interventions dans toute la France et au Canada. En 2013, j’ai publié un ouvrage intitulé “Le Livre des femmes de lettres oubliées”.

Pourquoi vous intéresser à un tel sujet ?Un peu par hasard, je me suis rendu compte qu’encore aujourd’hui, lorsqu’on brosse 800 ans d’histoire de France, on ne trouve qu’une douzaine de femmes de lettres dans les textes de référence et les manuels, contre facilement 200 à 300 figures masculines. J’ai donc établi un premier recensement pour les sortir de l’oubli où elles étaient tombées et j’en ai découvert environ 65. Par la suite, j’ai continué à creuser et aujourd’hui j’ai constitué une base de données de 600 femmes : du Moyen Âge à nos jours, avec par exemple Marie Ndiaye ou Marie Darrieussecq.

Si ces femmes de lettres ont existé, pourquoi ont-elles été “invisibilisées” ?Il y a en fait de nombreuses raisons à cela. D’abord parce que ceux qui écrivent l’histoire littéraire sont des hommes, ils ont minimisé le rôle de leurs consœurs parfois inconsciemment ; mais aussi parfois à dessein : on a considéré jusqu’au milieu du 20e siècle que les écrits féminins relevaient d’une littérature facile, que c’était de la sensiblerie, par opposition à l’esprit masculin qui lui était naturellement supérieur : seul un homme serait capable

d’entendre l’abstraction ou de construire un véritable cheminement intellectuel... Au 19e siècle, les hommes désignent ces femmes qui “osent” avoir des prétentions littéraires “les bas-bleus”.Ensuite par autocensure : au 17e et 18e siècles, des dames haut placées tenaient salon, fréquentaient des écrivains et écrivaient elles-mêmes : on peut d’ailleurs dire que la vie littéraire s’articulait en grande partie grâce à elles. Or l’aspect commercial de la littérature n’était pas digne d’une femme de cour : un noble ne doit surtout pas travailler ! Elles écrivaient, mais leurs œuvres étaient destinées à rester privées. C’est sans compter sur les écrivaines qui publiaient alors sous un nom masculin, par choix personnel ou encore à cause de leur éditeur, soucieux de s’assurer que le livre se vendra sans scandale.

Quand la bascule s’est opérée ?À partir du 19e siècle, d’abord parce que les journaux et les feuilletons ont permis à de plus en plus de gens de gagner leur vie avec leur plume. Prenons l’exemple de Virginie Ancelot, qui écrivait des pièces dans les années 1840 et s’est taillé une confortable situation, ainsi qu’une belle réputation : son salon était la véritable antichambre de l’Académie française ! Il faut également rappeler que c’est lors de ce siècle que l’éducation a commencé à être véritablement accessible aux jeunes filles. Or les femmes qui ont du succès de leur vivant disparaissent plus vite de la mémoire que les hommes ! En ce moment je prépare un colloque sur Danielle Le Sueur : une femme qui dans les années 1900-1920 avait l’aura intellectuelle de Simone de Beauvoir, avec les tirages d’Anna Gavalda... Et personne ne sait plus qui elle est !

“Le livre des femmes de lettres oubliées”, de François Le Guennec (2013, éd. Mon petit éditeur)

EN BREF...>> Violences faites aux femmes, on en parle le 13 mars au Centre social Gérard Philipe Le Centre social Gérard Philipe propose vendredi 13 mars à 18h30, une rencontre autour des violences faites aux femmes. Un rendez-vous qui est le fruit d’un partenariat entre FilActions — association spécialisée depuis 2004 dans la lutte contre les violences sexistes, notamment conjugales, et qui mène des actions publiques sur le thème de l’égalité entre les sexes — et un groupe d’élèves de terminale ST2S (santé et social) du lycée la Martinière Duchère dans le cadre de leur projet d’étude. Elles présenteront le “violentomètre”, outil qui prend la forme d’un baromètre à gradation colorée, rappelant ce qui relève ou non des violences, et oriente, le cas échéant vers des dispositifs d’aide comme le 3919 ou le “chat” de l’association “En Avant Toute(s)” par exemple. Après un court métrage, place à l’échange et aux débats. Une soirée, un projet et une démarche qu’elles présenteront lors du Caf’Égalité.> Gratuit, sur inscription au 04 72 14 97 60

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RENCONTRE

JULIA KERNINON : « CELA CHANGE TOUT, D’ÊTRE UNE FEMME ! »

L’auteure Julia Kerninon rencontrera le public mercredi 11 mars, dans le cadre de sa “Carte blanche” proposée par la Médiathèque Jean Prévost. Pour ce rendez-vous, 3 jours après la Journée internationale des Droits des Femmes, elle a choisi pour thème “La littérature et le monde manquent de femmes autonomes” ! Direction ensuite le cinéma Les Alizés pour la projection de “Woman” de Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova (lire encadré). Deux rendez-vous pour un parcours vers l’égalité…

“La littérature et le monde manquent de femmes autonomes”. Qu’avez-vous envie de dire sur ce thème ?Il sera question de la représentation et de la non-représentation de la femme dans lalittérature. Dans “Ma vie sur la route”, Gloria Steinem explique qu’elle a mis un moment à se rendre compte qu’il n’était jamais question des femmes dans la littérature, mais pas seulement. Quand elles font des études, elles étudient leur propre absence. Des femmes ont fait de grandes choses, mais on les efface de l’histoire. Tout le monde connaît le MOMA, mais personne ne sait qu’il a été fondé par 3 femmes. L’auteur Kate Millet a analysé, dans “La politique du mâle”, sorti dans les années 80, la représentation des femmes dans les ouvrages d’Arthur Miller. Elles

ont l’air d’être toutes nymphomanes et disponibles… Je peux difficilementêtre écrivain et penser que la littérature n’a aucun impact sur nos vies. L’image des femmes dans la littérature est lereflet de la société. Mais la littérature crée aussi ce qu’il y a dans la tête des hommes quand ils pensent auxfemmes… Il y aura beaucoup dechoses à dire !

Quelle place ont aujourd’hui les femmes dans la littérature ?Il y a une dizaine d’années dans “La condition littéraire”, Bernard Lahire a recensé les auteurs au sens très large. Qu’ils soient publiés par de grandes maisons d’édition ou qu’ils se publient eux-mêmes. Il y a plus de femmes auteures que d’hommes. Mais plus on monte dans lessphères du pouvoir, moins elles sont nombreuses.

Avez-vous ressenti cela en tant qu’auteure ?J’ai été publiée jeune, cela a bien marché. Mais même si je n’en ai pas la preuve, je suis assez convaincue que ce serait différent si j’étais un homme. Cela change tout, d’être une femme,partout, tout le temps. Être une jeune femme est un danger. Mais à certains endroits, cela penche

en notre faveur. Il y a beaucoup de prix littéraires féminins. Et ma venue à Bron est liée au fait que je suis une femme, les deux auteurs précédents étaient des hommes…

Quelles auteures vous inspirent ?Lionel Shriver, qui a écrit, “Il faut qu’on parle de Kevin”. Il fait 500 pages, je l’ai lu en une journée, sans bouger. J’ai trouvé que c’était un tour de force ! Il y a des choses incroyables chez Marguerite Duras. Jessamyn West, auteure américaine. Il y a encore Emmanuelle Richard, que je trouve étonnante. Certains des livres de Christine Angot, ceux de Mona Chollet…

Comment se déroulera cette rencontre ?Je vais faire une sorte d’exposé, puis il y aura un échange. En rencontrant les lecteurs après la parution de mon dernier roman, j’ai vu que ces sujets soulevaient beaucoup de questions. Il y a souvent beaucoup de réactions, des témoignages.

“La littérature et le monde manquent de femmes autonomes”, rencontre avec Julia Kerninon mercredi 11 mars, à 18h 30. Tout public, gratuit sur inscription : 04 72 36 13 80, mediathequebron.fr

“Woman”, paroles de femmes porteuses d’espoirs…“Woman” c’est une fresque humaine, poignante, bouleversante et vibrante. Un film documentaire dans lequel 2 000 femmes de plusieurs parties du monde parlent d’elles à d’autres femmes. À l’image du succès planétaire du film “Human”, on retrouve cet esthétisme cher à Yann Arthus-Bertrand qui coréalise ce long métrage bouleversant de vérité avec la journaliste d’origine ukrainienne, Anastasia Mikova. « “Human”, est un film qui peut, peut-être quelque part, faire changer un peu la perception des autres. Mais il manquait quelque chose dans ce film, la voix des femmes », commente le réalisateur. Ces femmes, qui sont-elles ? À quoi aspirent-elles ? Pourquoi s’interrogent-elles sur leur vie, leur destin ? Sur leur rapport aux hommes, à l’amour, à la sexualité aussi… Bref, à la vie au quotidien. “Woman” parle aussi de pauvreté, souvent de courage et de sensibilité, de rêves, de combats, de changements... Un long métrage vrai, dans lequel on découvre l’autre face du monde de ces femmes issues de 50 pays. Face caméra, ce sont autant d’histoires de vies, collées les unes aux autres, qui au final ne délivrent qu’un message unique : celui de l’amour et de l’espoir de mieux vivre ensemble. Des instants de vie partagés au cours d’intenses et longues heures d’images insolites, éclatantes de réalité, filmées minutieusement et magistralement par Yann Arthus-Bertrand. Des visages et des mots puissants qui vont marquer à jamais les esprits et faire battre le cœur de chaque être humain passionné de liberté.

> “Woman”, de Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova, mercredi 11 mars, à 20h30, cinéma Les Alizés. Tarif unique : 5 € / Horaires des autres séances : cinemalesalizes.com

BRONMagazine - LE MENSUEL D’INFORMATION DE LA VILLE DE BRON - N°310 - MARS 202016

Caf’Égalité

CENTRE SOCIAL LES TAILLIS

UN MOIS POUR FAIRE PROGRESSER L’ÉGALITÉ ENTRE LES SEXES

Du 7 février au 7 mars, le Centre social Les Taillis met un point d’honneur à sensibiliser son public à l’égalité entre hommes et femmes. Tout au long de ce mois

d’engagement né à l’initiative de l’équipe du rendez-vous hebdomadaire “Aire de femmes”, la structure organise des événements sportifs, artistiques, culturels autour de cette thématique qui n’a jamais été autant d’actualité mais qui, dans les faits, est encore loin de tomber sous le sens. « Du fait de notre double implantation et de nos actions dans le quartier de Parilly, c’est dans la vocation des Taillis d’accueillir des publics mixtes », explique Chloé Bacconnier, référente égalité et animatrice adultes. Des ateliers très différents sont proposés, comme des initiations à la capoeira, art martial brésilien « souvent vu comme une activité d’hommes » ; de la médiation par l’artistique, avec un temps de création de cartes postales pour libérer la parole autant que la créativité ; du cinéma avec la projection du film égyptien “Les Femmes du bus 768”, de Mohamed Diab, qui aborde frontalement le harcèlement sexuel subi par la gent féminine dans l’espace public ; de la pure convivialité avec une soupe du cœur organisée par les “Elles de Parilly” le 14 février... Ces activités sont variées, mais elles revêtent bel et bien un but commun : « Aborder sous différents angles l’organisation d’un dialogue sur l’égalité, et avant tout sur la condition féminine : le statut de la femme, que ce soit en France ou à l’étranger, d’hier, d’aujourd’hui ou de demain, décrypte Chloé Bacconier, au fond, ces activités sont presque un prétexte pour articuler un débat global autour de ce sujet ».

LA PLACE DES FEMMES DANS LA CITÉ Le 21 février a eu lieu la balade urbaine “Où sont les femmes ?”, organisée aux côtés de l’association FilActions : il s’agit d’un parcours dans le 1er arrondissement lyonnais, qui passe par les (rares) rues baptisées d’un nom de femme. « C’est l’occasion d’aborder leur place dans l’histoire, mais aussi dans la cité », ajoute-t-elle. D’après le collectif “Nous Toutes”, seules 2 % des rues du territoire français portent le nom d’une femme.Dans le but d’articuler ce débat au long cours, conserver une trace et tisser le fil rouge du dispositif, les témoignages des participantes et participants sont recueillis tout au long du mois. Ils feront l’objet d’une restitution publique samedi 7 mars, lors du Caf’Égalité, organisé en marge de la Journée internationale des Droits des Femmes. Un événement qui fait la part belle aux rencontres et aux échanges autour de ce thème et véritable point d’orgue du mois de l’égalité.

MAIS AUSSI...>> Conférence gesticuléeLe Jack Jack accueille, mercredi 18 mars, “La Môme catch catch au pays du patriarcat”, dans le cadre du festival “Agitons nos idées” (festival de conférences gesticulées) du 10 au 26 mars dans une douzaine de MJC et médiathèques de la région. Armée de son orgue de barbarie, la comédienne, metteur en scène et chanteuse Coralie Pradet, propose une conférence gesticulée sur la nécessité d’être une militante féministe notamment lorsque l’on appartient au monde du spectacle ! Au fait, c’est quoi une conférence gesticulée ? Il s’agit d’un objet hybride entre spectacle et conférence qui mêle récit d’éléments vécus et théorie, le tout avec une bonne dose d’humour et beaucoup d’autodérision. Une démarche qui donne des clés de compréhension de la société, produit du savoir politique, et développe l’esprit critique... « J’aborde notamment les thèmes suivants : le fait d’être née dans une famille proféministe mais d’avoir été rattrapée par tous les

dictats de la société patriarcale, la misogynie et le sexisme dans le monde du spectacle, les inégalités qui s’accentuent quand une femme devient mère, la nécessité absolue d’une réflexion sur la masculinité et la virilité ou encore l’alliance entre patriarcat et capitalisme et l’obligation d’abattre le premier pour mettre à bas le deuxième… », explique l’artiste. Le tout émaillé de chansons à l’orgue de barbarie.> Mercredi 18 mars à 19h30 au Jack Jack. Prix libre. + d’infos : jackjack.fr

>> Expo à l’Université… Lucile Gavoret, étudiante en Arts du spectacle, et Ambre Tirado, étudiante en Droit, proposent une expo de peintures et de textes traitant des violences : “Mon cœur dans le pinceau : être femme, une vie de violence”. À découvrir, de 10 à 17h, du 10 au 12 mars à la Maison de l’Étudiant, et du 16 au 20 mars, salle d’exposition du bâtiment C, campus Porte des Alpes. Objectif des jeunes femmes : sensibiliser grâce à leurs tableaux et leurs histoires personnelles.> + d’infos : univ-lyon2.fr

>> Rencontres et savoir-faireLes associations “Ici on vit ensemble” et l’Association des femmes africaines de Bron et de tous horizons (AFABH) s’unissent pour fêter le mois de la femme. Rendez-vous samedi 28 mars à partir de 14h à la Maison des Sociétés pour un temps de rencontres, d’échanges et de partage de savoir-faire ouvert à toutes et à tous !

BRONMagazine - LE MENSUEL D’INFORMATION DE LA VILLE DE BRON - N°310 - MARS 2020 17

La ville bouge

PORTRAITS DE FEMMES

LINDA GOMBAULD

LA VOIX BRONDILLANTE AU DESTIN AMÉRICAINAvec 1 500 candidats et une soixantaine de pays qui s’affrontent sous

l’œil aiguisé d’un parterre de pros, le Championnat du monde des arts du spectacle (WCOPA) a un petit air de « Jeux Olympiques des talents », comme résume Linda Gombauld. Brondillante de 36 ans, elle a été sélectionnée grâce aux prouesses de sa voix et représentera la France aux côtés d’une vingtaine d’artistes, cet été, à Hollywood. Originaire de Guadeloupe, élevée aux Minguettes, cette comptable générale à Vaulx-en-Velin a toujours chanté, d’aussi loin qu’elle se souvienne : « Le véritable déclic s’est opéré quand, au collège, une amie m’a donné une cassette avec Mariah Carey, Céline Dion, Lara Fabian... et surtout Whitney Houston », confie-t-elle. Dès lors, elle s’exerce à reprendre ses chanteuses à voix favorites. Ceux qui sont assez chanceux pour l’entendre sont catégoriques : Linda n’a pas une voix ordinaire. Son seul problème ? Un terrible manque de confiance en elle qui la pétrifie et bloque toute tentative de chanter en public : « Je perdais tous mes moyens, c’était plus fort que tout le reste ».À 19 ans, elle entend parler d’un concert réunissant les chorales des lycées de Rhône-Alpes, en ouverture de la chanteuse de jazz Rhoda Scott. Tiraillée, elle finit par dompter son stress, s’inscrit aux répétitions et très vite, sort du lot : elle décroche plusieurs solos et parmi 500 choristes, c’est Linda que l’on remarque.

LA TOURNÉE DES CONCOURS DE CHANTAprès quelques projets rap et R’n’B, elle intègre en 2012 le Gospel Amazing Groupe de Bron dirigé par Mirabelle de Nuit, et gagne peu à peu la confiance qui lui fait défaut. En 2017, elle écume les tremplins et concours de chant et enchaîne les prix à force de travail : finaliste, coup de cœur du jury, premier prix... jusqu’à une sélection pour le WCOPA cet été. En parallèle de son emploi et de sa vie de tous les jours, Linda s’échine à récolter la somme qui lui permet de suivre un programme de formations et de masterclass pour la porter à son meilleur niveau – et qui financera tout simplement son aventure américaine. Son objectif ? « Revenir ici en sachant enfin s’il est réaliste de faire du chant mon métier, ose-t-elle en souriant, si c’est possible, ce serait un rêve qui se réalise... »

Pour soutenir Linda dans sa collecte de fonds : gofundme.com

MARYAM EL GUIZANI ET MARTINE LUQUET

LE RALLYE AUTO AU FÉMININMartine et Maryam vivent chaque fin d’année au rythme du rallye auto féminin international Alyssa en Tunisie. Une aventure grâce à laquelle mère et fille vivent leur passion auto, leur amour des rencontres, des découvertes, des paysages authentiques… Une histoire de femmes !

1300 km de périple. Un hébergement

dans les plus beaux hôtels. Des activités, des copines en mode “international”, des découvertes, des

paysages à couper le souffle. Bref des moments uniques… C’est en résumé ce que viennent chercher, chaque année, Maryam El Guizani et sa maman Martine avec le rallye auto “Alyssa en Tunisie”. « Il s’agit d’une course de régularité sur route ouverte, au volant de voitures de tourisme. Une aventure, je dirais “confortable” et abordable, qui se vit en toute sécurité. Une belle histoire de partage », explique Maryam, qui est par ailleurs en charge des inscriptions pour l’Europe. C’est sa maman, amatrice de courses autos sur les routes de l’Afrique du Nord, qui l’a embarquée dans l’aventure. « J’ai toujours eu des 4x4 », s’amuse celle qui s’est alignée à de nombreux rallyes, comme celui des Colombes, course qui inspira le créateur d’“Alyssa”, Taieb Bouhjar. « Aujourd’hui, ma fille me confisque le volant », sourit-elle. « Je gère le roadbook, le chrono pour que nous soyons régulières aux checkpoints… J’adore ». Une tâche qu’elle a pu partager cette année avec Lola, sa petite-fille de 13 ans, passagère de la voiture n°13. L’aventure féminine devient familiale et intergénérationnelle. « Elle tenait son chrono, et nous a même sauvé la mise sur une étape ». Classées deuxièmes cette année, la mère et

la fille ne rateraient pour rien au monde leur semaine tunisienne. « On découvre le pays autrement. On traverse des endroits où personne ne passe. Un tourisme authentique, des moments uniques, quelques péripéties aussi. Et puis on se fait de nombreuses copines, françaises bien sûr, mais aussi québécoises, belges, tunisiennes, marocaines, algériennes…C’est une fête, la semaine de la femme », sourit Maryam. « C’est notre cadeau de Noël ! On fait la transition avec la nouvelle année en douceur », ajoute Martine. Si l’ambiance est décontractée, les 42 équipages au départ de l’édition 2019 entendaient bien en découdre. « Les filles se prennent toutes très vite au jeu. Le respect des moyennes imposées, du code de la route, des délais n’empêchent pas les montées d’adrénaline. C’est un jeu, une compétition avec une saine concurrence », remarque Maryam. Si le plaisir reste l’objectif des Brondillantes, elles n’oublient pas d’être solidaires. Cette année, dans leur coffre, des sacs remplis de fournitures scolaires, de vêtements de sport, de bonbons… pour des écoliers du sud tunisien. Quand on peut lier l’utile à l’agréable…

DIGEST : Le rallye “Alyssa Trophée Shell Fuel Save”, soutenu par la Fédération tunisienne du sport auto et l’office national du tourisme tunisien, c’est 1 300 km, 5 étapes courtes (le matin), une voiture à disposition sur place. Si l’équipage peut-être mixte, le pilote doit être une femme. Inscription 650 €/concurrente (hors billet d’avion), avec prise en charge totale. + d’infos : melguizani@icloud.com, 06 12 42 12 16 et page Facebook du rallye

2e place pour Martine, Lola et Maryam lors de la 6e édition du rallye disputée du 28 décembre au 3 janvier. 4 podiums en 5 participations !

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ÉDUCATION

MÉDIATION SCOLAIRE

LA CITOYENNETÉ PAR LA PRATIQUEAu collège Théodore Monod, ce sont les élèves médiateurs qui s’efforcent de chercher une solution à l’amiable aux conflits du quotidien.

Les adultes ne sont pas toujours les mieux placés pour répondre aux problèmes des plus jeunes : question de langage, d’écoute, de rapport

d’autorité. Le collège Théodore Monod a mis en place depuis 2017 un programme de médiation par les pairs : autrement dit, des ados pour apaiser les tensions entre ados. Océane et Habib, 13 ans, font partie des 6 élèves chargés de désamorcer les petits conflits qui surviennent dans l’enceinte du collège – et qui peuvent vite dégénérer : frustrations, vexations, mauvais regards... Après avoir reçu une demande de médiation, un binôme de médiateurs reçoit les deux parties, recueille leurs paroles et tente de renouer le dialogue.

NON-JUGEMENT« On doit s’efforcer d’être neutres », explique Océane, qui a suivi des ateliers de médiation dès la primaire à l’école Jean-Jaurès, « Nous ne sommes ni juge, ni avocat, ni policier ». Résoudre les brouilles, ça ne s’improvise pas ! Une trentaine d’élèves de Théodore Monod a bénéficié de la formation proposée aux établissements de la Métropole par l’association Amely. Après une sensibilisation dans les classes, des élèves sont retenus par l’équipe pédagogique. « Leur motivation compte, mais ils doivent répondre à un certain profil : être impartiaux, patients, à l’écoute, savoir reformuler... La maturité joue beaucoup », confie Patrice Badard, CPE et référent des médiateurs. Violences physiques, lourdes menaces ou

harcèlement systématique échappent à la juridiction des médiateurs et sont réglés par les adultes du collège. Les apprentis médiateurs participent alors à 8 heures d’ateliers où ils acquièrent les techniques et le vocabulaire de la gestion de conflits : modes de communication non-violente, non-jugement, respect des personnes, confidentialité, questions ouvertes... « Nous leur confions un canevas, à eux ensuite de se l’approprier pour créer un climat serein », indique Christiane Durif-Varembon, intervenante d’Amely, dont les ateliers de médiation par les pairs sont proposés depuis 1993 et agréés par l’Éducation nationale depuis 2013. « Il est parfois plus efficace pour eux de se confier à d’autres élèves : ils partagent le même quotidien, ne risquent pas de punition et parlent le même langage », ajoute-t-elle. Une tâche qui n’est pas toujours aisée : « Pour raisonner deux parties en conflit, il faut d’abord qu’elles nous respectent », admet Habib, « C’est parfois difficile, mais je trouve ça génial d’aider deux personnes à redevenir amies ».En octobre dernier, le CPE a remis aux élèves sortants leur diplôme de médiateur, en même temps que celui du Brevet des collèges. « À mes yeux, cela fait partie de l’apprentissage de la citoyenneté, au même titre que le brevet de secouriste », conclut Patrice Badard.

+ d’infos : theodore-monod.etab.ac-lyon.fr ; amely.org

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ÉCOLE PIERRE COT

LA MAIN À LA PÂTE AVEC VRAC

Le 10 février, un atelier cuisine a été proposé aux élèves de grande section de l’école maternelle Pierre Cot et à leurs parents volontaires. L’occasion de “pâtisser” ensemble avec des ingrédients offerts par l’association VRAC (Vers un Réseau d’Achat en Commun).

C’est un lundi pas comme les autres à l’école Pierre Cot. Deux salles de classe ont été

réquisitionnées pour accueillir un atelier cuisine. Ici on pèse la farine, là on casse les œufs avec d’infinies précautions, un peu plus loin on mélange les ingrédients à tour de rôle… Le tout ponctué d’exclamations de joie des enfants : ce n’est pas tous les jours que l’on prépare des pâtisseries avec les maîtresses et les mamans ! Pain d’épices, mendiants, macarons auxamandes, roulé à la confiture, cookies : à chaque table une recette différente est élaborée en commun. Et, dans un coin de la salle, Élisa et Joachim de l’association VRAC aident les enfants à peser les ingrédients. Quelques heures plus tard, une fois toutes ces gourmandises sorties du

four, c’est toute l’école et les autres parents d’élèves qui sont invités à un grand goûter offert par les “apprentis pâtissiers”. Des bénévoles de VRAC sont égalementprésents pour faire découvrir aux habitants

du quartier toute l’étendue de leur offre. En effet, cet atelier inédit est le fruit du rapprochement des enseignantes de maternelle avec VRAC, qui comme son nom l’indique propose, “en vrac”, des produits alimentaires secs, d’hygiène et d’entretien. « Bien se nourrir sans se ruiner » est leur slogan : leur catalogue comprendexclusivement des produits bios, écologiques et de petits producteurs locaux, vendus en direct donc à prix très réduit. Et, dans une démarche de réduction des emballages, les acheteurs sont invités à venir récupérer leurs commandes avec leurs propres contenants !Déjà présente sur 14 quartiers de l’agglomération lyonnaise, VRAC a ouvert sa permanence à Bron Terraillon en 2017. « Le nombre d’adhérents est

stable, mais les commandes sont plus importantes et plus régulières ces derniers mois et nous avons aussi la chance de pouvoir nous appuyer sur un groupe de bénévoles très impliqués », note Joachim Robert, chargé de mission pour VRAC. Plusieurs fois par an, l’association organise aussi des sorties chez ses producteurs partenaires. Les adhérents peuvent ainsi partir à la rencontre d’un apiculteur, d’un fabricant de jus de pomme ou encore d’un producteur de fromages de chèvre.

+ d’infos : centresocialgerardphilipe.fr Prochaine permanence lundi 16 mars. Contact : commandes.vrac.bron@gmail.com

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La ville bouge

SPORTS

BRON BOXING ACADEMY

UNE JOURNÉE DE GALASamedi 14 mars, la Bron Boxing Academy propose une journée unique avec une matinée de challenges sportifs dédiés à un public isolé, un après-midi interclubs “savate” et une soirée de boxe anglaise de gala avec 10 combats amateurs et un pro. Programme.

Ce n’est pas une valse à mille temps, mais une journée en trois temps que propose la Bron Boxing Academy samedi 14 mars au gymnase Félix Charron. De 10h à midi

d’abord, le club, avec plusieurs associations et institutions partenaires (Union nationale sportive Léo Lagrange, Aider son prochain, T21 et Level’Up) organise un challenge sport adapté. « Deux éducateurs du club interviennent auprès de publics en situation de handicap. Il nous semblait intéressant de profiter de cette journée de gala pour nous mobiliser et ouvrir la réflexion », explique Laurent Faubel, responsable technique et sportif du club. Diverses structures accueillant des publics en situation de handicap physique ou mental participeront à cette rencontre sportive et ludique par équipes (boxe, tir à l’arc, goal ball…). « L’idée est d’offrir une aventure humaine autour des valeurs véhiculées par le sport. Un rendez-vous sur fond d’inclusion ». De 13 à 17h, place aux combats avec des interclubs “savate”. « C’est l’occasion pour nos nombreux compétiteurs de monter sur le ring à domicile, devant leur public ». Enfin, à partir de 19h, soirée de gala avec 10 combats amateurs (boxe anglaise) dans lesquels les locaux n’entendent pas faire de la figuration. Venez encourager Stanley Pioche, Andréa Badin, Narek Barseghyan, Éléonore Paternotte, Issaka Faroukou, Hugo Rauhling, Amine Sisbane et Fanny Croset. Place ensuite au deuxième combat pro de l’un des plus beaux espoirs de la Bron Boxing Academy, Léonardo Mosquéa. Il sera opposé au clermontois Christopher Brugiroux. Originaire de Guyane, Léonardo affiche, du haut de ses 25 ans, un sérieux palmarès amateur : 55 combats (48 victoires), 2 titres de champion du Nord de la Caraïbe, un de vice-champion de France, 3 de demi-finaliste, et de nombreuses médailles lors de tournois internationaux avec l’équipe de France. En décembre, il a disputé, chez lui, en Guyane, son premier combat professionnel remporté par décision unanime, après avoir gagné tous les rounds. Le mi-lourd, qui boxe depuis ses 11 ans, est aujourd’hui entraîné par Laurent Faubel. Son objectif : le titre national. « Son gros palmarès amateur et son bagage technique font qu’il est dès cette année, éligible à un championnat de France », explique le coach. À découvrir le 14 mars sur le ring du gymnase Félix Charron...

Programme : de 10 à 12h (sur invitation), Level’up Challenge / de 13 à 17h, interclubs boxe française savate, entrée gratuite / à partir de 19h, soirée “boxe anglaise” avec 10 combats amateur et 1 combat pro, entrée 10€. + d’infos sur la page Facebook du club

3 QUESTIONS À... LÉONARDO MOSQUEA

Vous avez rejoint l’Insep avec les JO 2020 en ligne de mire. Après un solide palmarès amateur, qu’est-ce qui vous a décidé à passer pro ?Oui effectivement, j’ai rejoint l’Insep en 2016 avec comme objectif une participation au JO 2020. Mais après 2 ans, c’était compliqué pour moi de continuer loin de ma famille. Je venais d’être papa d’un petit garçon. Et puis, à 25 ans, j’ai pensé qu’il était aussi temps de passer dans les rangs professionnels et de tenter une nouvelle aventure.

En décembre vous avez gagné votre premier combat pro, chez vous en Guyane. Comment abordez-vous le 2e, cette fois dans votre club ?De manière toujours aussi déterminée avec une préparation sérieuse. Boxer une deuxième fois à domicile, à différents endroits, c’est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde (ndlr : sourire) ! Donc je vais me dépasser devant le public brondillant qui me découvrira ce soir-là. Je veux qu’il sache qu’il y a désormais un boxeur déterminé et volontaire à Bron.

Quel est aujourd’hui votre objectif sportif ?Avec mon coach, Laurent Faubel, nous avons comme objectif de faire un maximum de combats, et bien sûr d’engranger un maximum de victoires en 2020 afin de pouvoir disputer le titre national. J’espère que cela sera possible en fin d’année ou en début 2021.

NÉCROLOGIE Jean Fournet-Fayard nous a quittés

Jean Fournet-Fayard, président de la Fédération Française de Football de 1985 à 1993, est décédé le 9 février à l’âge de 88 ans. C’est sous la présidence de ce président moderne que la France obtenait l’organisation du Mondial 1998.

Avant de connaître un destin national, il avait dirigé la Ligue Rhône-Alpes. Les Brondillants qui ont eu la chance de le connaître, se souviendront de lui comme d’un grand monsieur du football, notamment à Bron. Il avait commencé sa carrière de joueur comme défenseur au club de Pont-de-Chéruy, avant de devenir champion d’Europe junior en 1949. Par la suite, il signait un contrat pro au SCO d’Angers, et poursuivait en parallèle ses études de pharmacien, domaine dans lequel il travaillait. Sa passion du cuir rond l’a amené à devenir entraîneur, puis dirigeant de son club des débuts, le SO Pont de Chéruy, puis de l’ASU Lyon et enfin de l’AS Bron. Les anciens joueurs brondillants lui rendaient l’an dernier un vibrant hommage dans leur ouvrage “L’histoire du football à Bron”. Dès la fin des années 50, fier de ses troupes, il conduisait des footballeurs de Bron au Trophée Gillette, prestigieux tournoi de jeunes. Pendant des années, il a entraîné une belle génération de jeunes espoirs. Enfin, Conseiller municipal à Bron entre 1995 et 2001, Jean Fournet-Fayard était également engagé pour sa Ville, à laquelle il était très attaché. Dans un communiqué, l’actuel président de la FFF, Noël Le Graët lui a rendu hommage : « Comme président de la FFF, il a œuvré avec passion pour le football, la formation française, avec notamment l’inauguration du centre de Clairefontaine, en 1988. C’était un homme de grande qualité, aux multiples talents, qui connut plusieurs vies de dirigeant, d’entraîneur et de joueur (…) Accessible, humain, très attaché à ses terres lyonnaises où il résidait, il fréquentait ces dernières années encore le stade Jean-Jaurès de Bron ».

Hommage à l’ancien président de la FFF au Groupama Stadium, le 12 février, avant le 1/4 de finale de Coupe de France entre l’OL et l’OM.

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BRONMagazine - LE MENSUEL D’INFORMATION DE LA VILLE DE BRON - N°310 - MARS 202020

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CONCOURS D’ÉCRITUREÀ LA RENCONTRE DES LAURÉATS 2020

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Retrouvezles textes des lauréats

2020, et celui de P

vainqueur 2019 (lire Bron

ablo Jakob, Magazine n°309),

sur ville-bron.fr

Le 8 février dernier, la masterclass de Julia Kerninon, l’auteur “Carte blanche à… 2020” a, entre autres, été l’occasion d’annoncer le gagnant du Concours d’écriture organisé par l’association “Lire à Bron” et la Médiathèque Jean Prévost. Surprise pour cette 2e édition, le jury a été séduit par des textes si différents qu’il a choisi de désigner 3 lauréats plutôt qu’un seul ! Bron Magazine les a rencontrés…

>> LUCIE PASSILY« Plus encore que l’écriture, la lecture occupe une grande place dans ma vie. Je viens de terminer mes études de lettres et de trouver un poste en bibliothèque, donc j’écris souvent, mais pas de la fiction ! J’ai vécu 5 ans à Lyon et souvent fréquenté la Fête du livre de Bron. Ce qui m’a donné envie de participer au concours d’écriture, c’est tout simplement le thème de cette année : “Une soif d’idéal”. J’aime beaucoup Baudelaire... et j’aime beaucoup Souchon, donc forcément ça m’interpelle ! J’ai trouvé amusant l’idée de s’imposer une contrainte*. En l’occurrence, j’ai choisi “Le dernier amour d’Attila Kiss”, mais j’ai préféré ne pas lire le livre avant d’écrire pour ne pas être influencée. J’ai d’abord fait quelques recherches sur Attila, pour voir ce que je pouvais exploiter comme élémentshistoriques autour de cette figure, puis j’ai finalement écrit mon texte d’une traite, à la main… ».

>> JACQUES-PHILIPPE STROBEL« J’ai toujours aimé écrire, mais ma vie professionnelle ne m’en laissait pas vraiment le temps. Maintenant que je suis retraité, c’est une activité que je pratique aussi souvent que possible, cela répond à un besoin quasi physiologique ! J’écris principalement de la poésie et ce que j’appelle mes “Carnets de croquis”, qui sont des moments rapportés de mes voyages : Inde, Iran, Arménie… Je fréquente chaque année la Fête du livre de Bron, c’est comme ça que j’ai entendu parler du concours. Le principal enjeu pour moi était de m’amuser, sans autre prétention, mais aussi de partager, de me confronter à d’autres “consoeurs” et “confrères” d’écriture, c’est vraiment ce que je recherche dans ce type de concours. »

>> GUILLAUME PÉPIN« J’avais déjà participé au concours d’écriture l’an passé et, quand j’ai vu l’annonce dans Bron Magazine, je me suis dit : pourquoi ne pas retenter l’expérience ? Je n’avais pas spécialement d’inspiration à la base... Et puis un jour je me suis lancé, en me raccrochant à une idée qui avait déjà germé dans ma tête pour un autre projet. Je ne connaissais pas les livres de Julia Kerninon, mais j’ai vraiment adoré la masterclass qu’elle a animée. Elle a décortiqué quelques-uns de ses“détails” littéraires qui n’en sont pasforcément, qui sont parfois des clins d’œil,

des références ou qui prennent uneexplication par la suite dans le récit. Son intervention était passionnante…

J’ai terminé mes études, il y a un peu plus d’un an, et j’ai pas mal de temps libre. J’en profite pour essayer d’écrire un roman en m’obligeant à deux ou trois heures d’écriture chaque jour. J’avance, mais c’est loin d’être terminé ! »

* Chaque création devait intégrer l’un des titres de l’œuvre de Julia Kerninon

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ET LA PRÉSIDENTE DU JURY, ELLE EN PENSE QUOI ?« Tout m’intéresse dans la littérature »

L’auteur Julia Kerninon a présidé le jury du Concours d’écriture. Elle était présente le 8 février pour la remise des prix.

En quoi a consisté votre rôle de présidente du jury ?À lire tous les textes, à énoncer un avis sur chacun d’entre eux. Et à citer ceux qui m’avaient l’air le plus remarquables. Nous en avons lu une trentaine et élu 3.

Qu’avez-vous pensé de ces textes ?La consigne était de ne pas dépasser un certain nombre de signes et d’intégrer le titre de l’un ou l’autre de mes romans. Pour certains il s’agissait plus d’expression libre. Nous avons distingué des textes qui avaient une ambition littéraire.

Que vous restera-t-il de cette expérience ?Tout m’intéresse dans la littérature, dans les livres, sous ses différentes formes. Je suis écrivain à plein temps mais suis aussi lectrice de manuscrits pour une maison d’édition. Lire des textes fait partie de mon travail… C’est toujours intéressant de voir un texte avant qu’il n’ait été poli par les éditeurs, de voir vers quoi les gens tendent.

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PÔLE EN SCÈNES

UN MOIS FLORISSANT !Danse, humour, théâtre, musique, exposition… c’est un vrai bouquet culturel que propose Pôle en Scènes en mars.

>> “SENS DESSUS DESSOUS”Les amoureux de danse seront comblés avec deux spectaclesprésentés par la Maison de la Danse, (festival “Sens DessusDessous”). On retrouvera la jeune et talentueuse chorégraphe nord-irlandaise Oona Doherty que le

public brondillant a découvert lors de la dernière Biennale de la danse avec “Hard to Be Soft”, pièce mettant en scène les rituels de la masculinité à Belfast. Lundi 9 et mardi 10 mars à 20h30, elle revient avec “Lady Magma”, spectacle dans lequel elle met son travail âpre et lucide au service d’une création qui magnifie, sur fond de musique funk, la femme.

Samedi 14 à 20h30, rendez-vous avec un jeune chorégraphe de la région, Pierre Pontvianne. Dans“MASS”, il s’empare de la matière texte écrite par le comédien David Mambouch, et tente de la frotter au geste.

>> DU STAND-UP, UNE PREMIÈRE ! Mardi 17 mars à 20h30, on découvrira la pétillante Élodie Arnould dans “Future grande”. Sous son air d’ado à peine sortie de la puberté, et du haut de son 1,52 m, la trentenaire se rend compte qu’elle n’est pas

encore complètement adulte, ni considérée comme une

femme, bref comme une grande.... Cette idéaliste, immature, feignante et gaffeuse, nous embarque avec

elle dans ses aventures désopilantes avec une joie

de vivre communicative.

>> VOYAGES CHORÉGRAPHIQUE...Autre première, la venue jeudi 19 mars à 20h30, du Ballet Junior de Genève qui interprétera avec énergie et talent de grands noms de la scène contemporaine internationale.

>>... ET PHOTOGRAPHIQUE !On voyage avec l’exposition “Give Youth a chance” ! Un parcours subjectif dans les rues de Bogota. Jarring Effects, maison musicaleindépendante lyonnaise et Romain Etienne, photographe du collectif Item, réalisent un travail d’immersion sonore et photographique qui montre un visage méconnu des “barrios”. Dans ces quartiers pauvres, des activistes culturels, fatigués de la guerre et de la violence

ordinaire, se battent pour inventer de nouveaux modèles. Du jeudi 26 mars au jeudi 30 avril à l’Espace Albert Camus.

>> EXPÉRIENCE MUSICALEJeudi 26 mars à 20h30, on retrouvera le Quatuor Debussy, fidèle compagnon de Pôle en Scènes , qui partage la lumière avec Keren Ann

(photos ci-dessus). De “Jardin d’Hiver” au récent “Bleue” ils revisitent ensemble le “songbook” de la chanteuse, illuminé par ses arrangements. En créant des passerelles avec divers domaines artistiques, le quatuor défend l’exigeante vision d’une musique “classique” ouverte, vivante et créative.

>> AU THÉÂTRE CE SOIR...Mardi 31 mars à 20h30, théâtre avec “Le Porteur d’histoire”, d’Alexis Michalik. Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Ardennes, Martin doit enterrer son père. Il est loin d’imaginer que la découverte d’un carnet manuscrit va l’entraîner dans une quête à travers l’Histoire et les continents. À 35 ans, Alexis Michalik, auteur, comédien, metteur en scène et réalisateur, collectionne les récompenses prestigieuses. Une pièce, récompensée par 2 Molières, qui invite à voyager, à un rythme virevoltant, dans le temps et l’espace, faisant appel au pouvoir illimité de l’imaginaire.

>> EN FAMILLE Enfin, samedi 4 avril à 11h, le Théâtre Bascule, qui a séduit petits et grands lors du festival Karavel 2017, revient avec “Est-ce que je peux sortir de table ?”, une pièce légère et céleste où l’imaginaire et le rêve viennent nourrir les prouesses circassiennes de l’héroïne. Acrobaties, mât chinois, danse verticale et horizontale… une invitation à combattre l’ennui et l’immobilité. Un voyage rempli de péripéties et de surprises pour le bonheur des jeunes spectateurs !

+ d’infos , tarifs et réservations sur pole-en-scenes.com

LA GLANEUSE A RENDEZ-VOUS AVEC “LE GRAND JACQUES”...Dimanche 29 mars à 17h, l’Harmonie La Glaneuse donne rendez-vous aux amoureux de la chanson française, et plus particulièrement de Jacques Brel, pour un concert unique sur la scène de l’Espace Albert Camus. « Tous les musiciens travaillent ce spectacle depuis janvier avec une grosse motivation », expliquent en chœur Michel Marotte et Roland Couturier, président et vice-président de la doyenne des associations de Bron, toujours soucieuse de varier ses propositions. Sur scène, ils seront une soixantaine pour accompagner Bernard Bruel, chanteur lyonnais qui se produit depuis plus de 20 ans à travers la France. Pas d’imitation, ni de caricature. Avec humilité et un immense respect, il fait sourire, rire, vibrer et parfois même pleurer le public en saluant “le grand Jacques” et l’un des plus beaux répertoires de la chanson française. De “Bruxelles”, à “Amsterdam”, en passant par “La valse à mille temps”, “Mathilde”, “La quête”, “Ne me quitte pas”, “Quand on n’a que l’amour”, “Jef”, ou “Madeleine”… sa voix, proche de celle du maître, sans pour autant abandonner sa personnalité et son humilité, offre un coup de cœur, vibrant, émouvant, étourdissant… Accompagné de ses fidèles musiciens Sébastien Jaudon (piano) et Jean-François Baez (accordéon), l’artiste surprend avec ce spectacle salué par France Brel, fille de Jacques Brel, et Jean Corti son accordéoniste themselves !

>> Entrée 14€, gratuit pour les moins de 12 ans. Réservation : glaneuse.bron@gmail.com (règlement le jour même sur place).Accueil musical et buvette dès 16h.

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Histoire de Bron

UNE FIGURE D’AUTREFOIS : LE GARDE CHAMPÊTRE

Principal employé communal avec l’instituteur, le garde champêtre était, au 19e siècle, connu et apprécié de presque tous les Brondillants.

« Aaavissssse à la pôôôpulasssion ! ». Après avoir battu son tambour à en briser les baguettes, le garde

champêtre Barthélémy Bally a lancé son fameux cri, qui fait tant rire les enfants et attire immanquablement les passants. Son public s’étant attroupé, il déploie le papier que lui a confié Monsieur le Maire, puis lit d’une voix de chanteur d’opéra les informations concernant la vie de la commune : les décisions du dernier conseil municipal, la date des prochaines foires, la condamnation d’un chenapan à trois francs six sous d’amende, ou le décès de tel ou tel habitant.

En cet automne 1846, la populationcommence à bien connaître ce nouveau garde champêtre. Bien qu’il soit natif de Châtonnay, près de Saint-Jean-de-Bournay, et n’ait donc pas le mérite d’être un Brondillant de souche, le Maire l’a choisi pour sa réputation « de bonne vie et mœurs », et parce qu’il a servi pendant onze ans en tant que soldat au 68e régiment d’infanterie. Le gaillard a donc du coffre, et saura s’imposer autant par son allure que par ses qualités humaines. Sa mission ? Effectuer la police au village. Parcourir à longueur de journée les champs et les chemins, en quête des pilleurs de moissons et des voleurs de poules, des braconniers, des piliers d’auberges prompts à chercher la bagarre, des vagabonds et des suspects de tous poils. Puis, une fois le délit constaté, dresser un procès-verbal, rapporter les faits au maire, au besoin prévenir les gendarmes dans les cas les plus graves, et faire pleuvoir les amendes sur les contrevenants. Sauf si on l’apitoie, et que l’affaire se conclut en buvant un coup. Mais que l’on ne s’y trompe pas. Si Barthélémy Bally sait se faire apprécier, son écusson gravé de l’inscription “LA LOI, garde champêtre de la commune de Bron”, et son sabre ou son fusil, rappellent à chacun où se trouve le droit chemin. Sa bonhomie ne l’empêchera pas d’endiguer l’anarchie.

Il était temps. Car depuis plus de dix ans, Bron avait connu une succession sans précédent de gardes champêtres aux compétences

douteuses. Faute de leur verser un salaire suffisant — mais 400 francs par an quand même, soit deux fois plus que l’instituteur —, les candidats au poste ne brillaient pas toujours par leurs aptitudes à faire régner l’ordre. Ainsi de Roch Vernier, pourtant ancien gendarme à cheval, qui ne tint pas un an avant d’être destitué par le préfet, en 1841. Le comble fut atteint en 1844, lorsque le garde Antoine Jacquemin fut révoqué à cause de la « dévastation des propriétés rurales » ; il est vrai que le maire lui faisait accomplir mille tâches sans rapport avec ses fonctions. On nomma donc un homme à poigne, André Debon, ancien militaire à Bron, « lequel jouit de l’estime générale des habitans et dont les bons antécédents sont un sûr garant pour l’avenir »… mais qui fut licencié illico presto, pour avoir injurié un gendarme et parce qu’il « est dans un état continuel d’ivresse » ! Puis arriva Barthélémy Bally. Avec lui, Bron trouva enfin chaussure à son pied. Il reçut même une médaille d’argent en 1849, pour avoir « sauvé, au péril de sa vie, une personne qui se noyait », sans doute dans un puits ou dans la mare de la Boutasse. Ce bon garde resta en place pendant dix ans, puis changea de profession pour devenir débitant de tabac « au hameau de la route impériale », notre avenue Franklin-Roosevelt. Son décès en 1875 fut déclaré par son voisin, Jean Commandeur, alors « garde champêtre âgé de soixante-quatre ans ».

Aline Vallais

Sources : Journal de Vienne et de l’Isère, 21/7/1849. Archives municipales de Bron, registres des délibérations municipales, 1790-1945.

Un siècle et demi de présenceLes gardes champêtres furent institués en 1791 par l’Assemblée Nationale, pour remplacer les gardes-moissons que les villages employaient sous l’Ancien Régime durant la belle saison. Attestés

à Bron depuis au moins 1817, ces gardes campagnards

connurent leur âge d’or au 19e siècle. Mais avec le début du 20e siècle, au fur et à mesure que notre ville se développa, gagna en habitants et vit son territoire agricole

diminuer comme peau de chagrin, leur rôle perdit

de l’importance. Dès 1932, le poste ne semble plus permanent

puisqu’une pétition d’agriculteurs demande son rétablissement, ce qui fut fait « provisoirement », « pour donner satisfaction immédiate aux intéressés ». La construction d’une gendarmerie dans notre ville en 1939 allait bientôt reléguer les gardes champêtres brondillants aux souvenirs du passé. Ils ont depuis, été remplacés par les agents de la police municipale.

Conférences SLHADA, à vos agendas !

Samedi 14 mars, au Fort de Bron, la Société lyonnaise d’histoire de l’aviation et de documentation aéronautique (SLHADA) présente une conférence de Bernard Regnier : “Réacteurs à Dijon : du Vampire au 2000-5” (photo du Vampire ci-

dessous). Un aperçu des appareils

qui ont volé sur la base aérienne (BA 102)

en Côte-d’Or. Autre

date, samedi 4 avril, avec Nicolas de Lemos qui proposera une plongée dans “L’Armée de l’Air après 1943”. Rendez-vous à partir de 14 heures à la grille située au pont d’accès au Fort (fermeture impérative de la grille à 14h20). Rappelons que les conférences de la SLHADA sont gratuites et ouvertes à tous.

+ d’infos : slhada.fr / Accès tramway T2 ou T5, arrêt les Alizés. Parking gratuit.

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TRIBUNESBRON MAGAZINE 310 > MARS 2020

OPPOSITION MUNICIPALE

Merci ! Nous avons été sur tous les terrains de Bron, pour accompagner, prévenir, dénoncer ou proposer, sans relâche.

Nous vous remercions pour votre confiance durant ces 6 années passées au service de chacune et chacun.

Ultime point politique : les élus La République en Marche de Bron restent dans la majorité et la soutiennent tout en soutenant un autre candidat. Incompréhensible, non ?

Pour illustrer notre engagement voici la liste non exhaustive de nos actions, au-delà de la simple présence à vos côtés lors des différents évènements qui rythment la vie de Bron. La chronologie n’est pas forcément respectée…

• Pétition demandant le démantèlement du camp de Roms de la Boutasse (1000 signatures).• Création d’une association apolitique, Bron Ville d’Avenir, pour maintenir le lien et imaginer la ville de demain.• Réunion d’information sur l’urbanisation du quartier 8 mai 45 (foyer ADOMA, notamment)• Mise en demeure du maire de suspendre le permis de construire de la salle de prière de la rue Philippe Goy, ce qui a été obtenu.• Sondage à la sortie des écoles sur les « rythmes scolaires » et le périscolaire (plusieurs centaines de réponse).• Proposition d’animer bénévolement les conseils de quartier en lieu et place de deux adjoints payés pour cela. Ce qui a été refusé.• Information sur les changements qu’implique le PLUH (plan local d’urbanisme et d’habitat) sur les réseaux sociaux.• Intervention médiatique pour régler, en deux mois, un problème de santé publique, vieux de 8 ans, lié à la prolifération des pigeons dans une résidence de Bron.• Enquête sur le stationnement à Bron• Opposition à l’évolution du carrefour de la Boutasse prévue par le maire et à laquelle il a finalement renoncé.• Opposition victorieuse à la fermeture, à l’insu des résidents, de la résidence pour personnes âgées des 4 saisons.• Enquête à caractère général sur l’état de la ville de Bron : vous êtes plusieurs centaines à avoir répondu et fait des propositions.• Sensibilisation à la prolifération du moustique tigre en 2018 et 2019 (plus de 10 000 vues de la vidéo)….• Nous sommes restés en contact avec vous en parcourant Bron en vélo en juin 2015 et 2019• Nous avons rencontré régulièrement les commerçants de Bron

Il y aura deux élections les 15 et 22 mars prochain :

• L’élection municipale, pour élire le maire de Bron et son conseil municipal• L’élection métropolitaine, pour élire directement (contrairement à 2014) vos représentants à la Métropole de Lyon. La ville a transféré de nombreuses compétences à la Métropole de Lyon depuis 2014.

Il faudra donc voter deux fois !

À très vite et merci encore pour votre confiance Évelyne Brunet, Marc Dubief, Valérie Boulard, Fred-Ann Labeeuw, Jacques ChampierGroupe “UN AVENIR POUR BRON”

Les choix du Maire……..Les conséquences !

La convention pluriannuelle de renouvellement urbain du quartier de Terraillon proposée par le Maire, lors du conseil municipal de décembredernier présente des aspects négatifs.

La résidence “les Sapins” va bénéficier d’une réflexion alors que celieu d’habitat social de + de 400 logements se dégrade. La mixité socialea disparu, les faits de délinquances sont multiples et exaspèrent lesrésidents. À quand une résidentialisation par lot et une réhabilitation deslogements avec la sobriété énergétique nécessaire !

La densification du quartier continue, de l’habitat social va venir renforcerl’existant alors que les deux quartiers prioritaires de la commune, Parilly et Terraillon rassemblent à eux seuls près de 40% des demandeursd’emploi. Ce choix va ajouter une couche supplémentaire à ces 40% !

Enfin, sur les franges du périmètre de l’ANRU, on voit depuis quelquesannées des copropriétés atteintes d’un « syndrome de glissement »,signe clinique de la paupérisation de ce grand quartier, conséquence decette politique de concentration de logements sociaux sous toutes sesformes sur un même périmètre. Chute des prix, mutation de population,nouveaux arrivants qui s’opposent à tout entretien et rénovation desrésidences faute de moyens, c’est ce qu’il ressort des entretiens quenous avons eu avec des conseils de gérance.

Dernière tribune, nous souhaitons remercier tous les Brondillants qui ontparticipé à la vie démocratique de la commune durant ce mandat et lespersonnels de la ville pour leur professionnalisme.

Bernard Justet, Isabelle Da Silva, Stéphane Genin Groupe “À BRON TOUT NOUS RASSEMBLE”

•••••••••••••••••

2020 > 2026 : un rendez-vous citoyen

Brondillants, vous êtes appelés les 15 et 22 mars prochains à vous prononcer sur la gouvernance communale mais aussi celle de la Métropole. C’est une séquence importante de notre démocratie. L’engagement de vos prochains élus sera de répondre aux préoccupations de votre vie quotidienne. Ces élections constituent un véritable enjeu local pour notre ville et de notre territoire. Aussi faites entendre votre voix, en toute indépendance !

Nicolas Cristin, “NON INSCRIT”

•••••••••••••••••

Une campagne municipale catastrophique

Je tiens à dénoncer fermement l’agression du 03/02/2020, de deux militantes du candidat Hervé Galland par le conseiller municipal socialiste Jean-Pierre Angosto qui soutient le maire PS sortant Jean-Michel Longueval.Ce conseiller a commis un acte odieux et anti-démocratique, il n’a plus sa place sur la liste conduite par Mr Jean-Michel Longueval.

David Amsellem, “NON INSCRIT”

Ces tribunes engagent la responsabilité de leurs auteurs

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TRIBUNESBRON MAGAZINE 310 > MARS 2020

Ces tribunes engagent la responsabilité de leurs auteurs

MAJORITÉ MUNICIPALE

Dans le cadre de la période dite de “réserve électorale”,

les groupes de la majorité municipale ont décidé de suspendre leur expression dans ces colonnes

jusqu’au prochain renouvellement du Conseil Municipal.

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SortirSortirSortir sur ville-bron.fr, c'est + d'idées de sorties !

Dimanche 8 mars Doc en stock… Dans le cadre du Festival Écrans Mixtes, projection d’“Océan”, suivie d’une rencontre avec le réalisateur. Autoportrait

intime d’un homme transgenre.> à 20h, Les Alizés

Mardi 10 mars Magnifique printemps “Paréidolies”, étape du festival Magnifique Printemps, Anne de Boissy et Fany Buy feront une lecture de “Trouver la source” de Charles Juliet et de “Retenir ce qui s’efface” de Geneviève Metge. Gratuit. Réservation conseillée : laferme@ch-le-vinatier.fr . > à 19h, Ferme du Vinatier

Du mercredi 11 mars au jeudi 30 avril

On expose La Ferme du Vinatier accueille 3 expositions — “Photovoice”, “Balade à Paradoxaland” et “Ici et maintenant” — dans le cadre des Semaines d’Informations sur la Santé Mentale, sur le thème “Santé mentale et discriminations”. Entrée libre. > du mardi au vendredi de 14 à 17h, Ferme du Vinatier

Mercredi 11 mars Ciné débatSéance organisée avec le Centre Hospitalier du Vinatier autour du film “Hors normes” d’Éric Toledano et Olivier Nakache, suivie d’un

débat animé par le Dr Stéphane Grisi du CH Le Vinatier. > à 18h, Les Alizés

Jeudi 12 mars Battle L’Université Lumière Lyon 2 accueille une Battle hip-hop. Étudiants amateurs

de danses urbaines improvisent sur les sons du DJ et sous le regard d’un jury et du public ! Breakdance, locking, new style, popping … laissez-les vous convaincre ! > à 12h30, Amphi culturel du Campus Porte des Alpes.

Ciné club chinois “Un été à Changsha” de Zu Feng. Séance suivie d’un verre de l’amitié offert. > à 20h30, Les Alizés

Samedi 14 mars Le marathon, un sport co ! Lyon Sport Métropole organise le 5e Ekiden de Lyon, marathon en relais de 6 coureurs + d’infos : lyon-ekiden.fr > à 10h, Parc de Parilly (stade du Rhône)

Ciné-Ma différence “Le voyage du Dr Dolittle” de Stephen Gaghan. Séance dédiée au public en situation de handicap

et à tous. 5 € et 4,5€ pour les – de 16 ans.> de 14h30, Les Alizés

ConférenceLe comité de jumelage Bron/Grimma propose une conférence “Jardinages allemands et français ou la nature vue aux prismes de nos deux cultures”, animée par Hans Herth, sociologue et ancien président de la Fédération des Associations Franco-Allemandes.> à 14h30, Médiathèque Jean Prévost

Alors on danseThé dansant avec DJ Loulou. Tarif : 3.95€.> de 14h30 à 18h, Centre social du Grand Taillis

Soirée antillaiseSol Antilles Event organise une soirée antillaise. Entrée libre. Contact : 06 60 13 57 81> à partir de 18h, Maison de quartier des Essarts

Du samedi 14 au vendredi 20 mars

L’instant Thé de la MJC La MJC Louis Aragon propose une semaine

de découvertes : ateliers de danse, de chants, de cuisine, de do-in, de massage, lecture pour les enfants, conférence, spectacle... Programme complet sur ville-bron.fr et mjcbron.fr

Lundi 16 mars Ciné collection Alain Delon, Romy Schneider dans un film de légende, “La piscine”, de Jacques Deray. > à 20h, Les Alizés

Jeudi 19 marsMade in Bangladesh Dans le cadre de Jai Jagat 2020 (mouvement pour la paix), “Made in Bangladesh” de Rubaiyat Hossain. Séance suivie d’un débat. Tarif unique, 5 €.> à 20h, Les Alizés

Vendredi 20 mars Midi théâtre “Des fleurs dans ta bouche”, de la Cie “La grande horloge”. Une pièce musicale sur l’adolescence, ses règles, sa

violence, ses petites joies... Tarifs de 9 à 12€. Réservation obligatoire au plus tard la veille : pole-en-scenes.com > à 12h30, Pôle Pik

Samedi 21 mars Tous à vélo Toutes les bonnes astuces pour entretenir et réparer son vélo soi-même avec l’association La P’tite Rustine. Entrée libre. > à 14h30, Médiathèque Jean Prévost

Lundi 23 mars Projection débat En partenariat avec le Centre hospitalier Le Vinatier, documentaire “Loulou” de Nathan Hofstetter, qui traite

de la schizophrénie, dans le cadre des Semaines d’information sur la santé mentale (SISM). Tarif unique 5€. > à 18h30, Les Alizés

Jeudi 26 mars Électro Concert Samba De La Muerte et Cavale en première partie. > à 20h, Jack Jack

Vendredi 27 mars “Les Invisibles”

“Les Invisibles” de Louis-Julien Petit avec l’Association française pour le développement de la recherche en travail social (AFFUTS) . Tarif unique 5€. > à 20h, Les Alizés

Du dimanche 29 au mardi 31 mars

Printemps du cinéma Pendant 3 jours, toutes les séances à 4 € au cinéma Les Alizés !

Mardi 31 mars Ciné latino “La vie invisible d’Euridice Gusmão” de Karim Aïnouz, dans le cadre du cinéma ibérique et latino-américain. > à 20h30, Les Alizés

Vendredi 3 avril Loto du BBC Le Bron Basket Club organise son loto. 5 parties jouées + 1 partie “jeunes“. De nombreux lots à gagner ! > à 19h, Gymnase Félix Charron

SALON

Saveurs et cœurLe 9e Salon des vins et des délices aura lieu samedi 4 et dimanche 5 avril à l’Espace Albert Camus. Gastronomique et convivial, ce rendez-vous est aussi solidaire puisqu’il est organisé par le Lions Club Lyon-aéroport au profit de la recherche en neurochirurgie pédiatrique au sein de l’Hôpital Femme-Mère-Enfant. Plus d’un millier de visiteurs sont attendus pour ce rendez-vous parrainé par le Brondillant Laurent Dehré, Meilleur Ouvrier de France Sommelier. Face à eux, une quarantaine d’exposants, soigneusement sélectionnés : des vignerons de toutes les régions viticoles de France et des artisans de bouche venus proposer leurs meilleurs produits et spécialités. Animations, tombola et espace de restauration sur place. > 9e Salon des vins et des délices, samedi 4 avril de 10 à 20h et dimanche 5 avril de 10 à 18h à l’Espace Albert Camus (parking gratuit) + d’infos : lions-lyon-aeroport.org

ÉVÈNEMENT

Lecture musicale avec Miossec au Jack JackSamedi 21 mars, le 14e festival de chanson actuelle “Les Champs de Mars”, fait étape au Jack Jack avec une création mettant en scène Michel Cloup Duo et Miossec. Ils interpréteront un texte fort et politique de Joseph Ponthus, extrait de son premier roman multiprimé, “À la ligne”. Le témoignage d’un ex-éducateur devenu ouvrier intérimaire dans les conserveries de poissons et les abattoirs suite à un déménagement, et qui découvre le monde de l’usine. L’adaptation scénique de ce livre, écrit sans ponctuation, telle une longue litanie, sera précisément une recherche orale de cette humanité à travers la mélodie, au-delà d’un rythme, souvent mécanique, imposé par le travail à la chaîne et la tentative de s’en échapper. À mi-chemin entre lecture et chanson, la musique orchestrant ce combat “humain contre homme-machine”, sera naturellement rock, et électronique.> à partir de 20h30, Jack Jack + d’infos et réservation : jackjack.fr

+ D’INFOS + DE PROGRAMMES SUR :

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LOULOUUN FILM DE NATHAN HOFSTETTER

AVEC NATHAN HOFSTETTER, ALICE RIONDEL, EMMANUEL BOSCHUNG, LAURENT HOFSTETTER, LISENN BÉCHIR, MARCEL ARBOGAST, SHAAMY URSCHELER, CAROLINE REBER, ELODIE FERTEL ET THÉA ARBOGAST

PRODUIT PAR ELENA TATTI, ELODIE BRUNNER, THIERRY SPICHER, NATHAN HOFSTETTER SCÉNARIO, IMAGE ET SON NATHAN HOFSTETTER MONTAGE KOSTAS MAKRINOS MONTAGE SON ET MIXAGE FRANÇOIS MUSY, RENAUD MUSY ÉTALONNAGE ROBIN ERARD GRAPHISME PIERRE BENOIT

BOX PRODUCTIONS ET NATAN AVEC LA PARTICIPATION DE L’OFFICE FÉDÉRAL DE LA CULTURE (OFC), SUCCÈS PASSAGE ANTENNE, SRG SSR

> Cinéma Les Alizés, 214 avenue Franklin-Roosevelt, 04 78 41 05 55, cinemalesalizes.com> Médiathèque Jean Prévost, 2 place Cumbernauld, 04 72 36 13 80, mediathequebron.fr > MJC Louis-Aragon / Jack Jack, place Gaillard-Romanet, 04 78 26 87 25, mjcbron.fr / jackjack.fr> Espace Albert Camus, 1 rue Maryse-Bastié, 04 72 14 63 40, pole-en-scenes.com> Université Lyon 2, 5 avenue Pierre-Mendès-France, univ-lyon2.fr > Pôle Pik, 52 rue Paul-Pic, 04 78 21 48 74, pole-en-scenes.com > Centre social et culturel Gérard Philipe, 11, rue Gérard-Philipe, 04 72 14 97 60, centresocialgerardphilipe.fr > Centre social et socioculturel des Taillis, 20 rue Villard, 04 78 26 72 63, cslestaillis-bron.fr> Maison de quartier des Essarts, 21, rue du Parc, 04 78 74 25 37, maisondesessarts.fr> Maison de quartier des Genêts, 10, rue Jacques-Daligand, 04 78 54 26 15, maisondesgenets.com > Ferme du Vinatier, 95 boulevard Pinel, 04 81 92 56 25, ch-le-vinatier.fr/ferme> Maison des Arts, 25 rue de l’Humanité> Cyber-base, 212 avenue Franklin-Roosevelt, 04 72 81 76 87, epn.mjcbron.fr

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VILLE

Infos praInfos pratiquestiques

!Mairie de Bron, place de Weingarten, CS n°30012, 69671 Bron cedex Tél. 04 72 36 13 13 / Fax 04 72 36 14 00 / www.ville-bron.frNon-stop le lundi de 8h à 17h 15, du mardi au vendredi de 8h à 12 heures et de 13h 30 à 17h 15.Pour prendre rendez-vous avec Monsieur le Maire et avec les élus du Conseil municipal. Tél. : 04 72 36 13 13

LA POSTE• Place de la Liberté : ouverture lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9h à 18h, jeudi de 9h à 12h et de 14h à 18h, samedi de 9h à 12h30

• Plateforme de distribution1, rue du 35e Régiment d’Aviation- contact “particuliers” : 36 31

(service conso) du lundi au vendredi de 8h30 à 19h et samedi de 8h30 à 13h (N° non surtaxé)

- contact “entreprises” : 36 34 (0,34 €TTC/min depuis un poste fixe)

- Carré “entreprises” ouvert de 8 à 17h du lundi au vendredi et de 8h30 à 12h le samedi

• Agence de Parilly : 5, rue Paul-Pic• Agence de Terraillon : 64, rue Marcel-Bramet• Agence des Genêts : 10, rue Jacques-Daligand

COMMISSARIAT POLICE NATIONALE195, av. Franklin-Roosevelt,04 72 14 97 40

POLICE MUNICIPALEHôtel de Ville (entrée place de la Liberté). 04 72 36 14 86

CENTRE D’INFORMATIONSUR LES DROITS DES FEMMESET DES FAMILLES4, rue Louis-Maggiorini, 04 72 75 38 40Informations et permanences :• juridique : les 2e et 3e mardis

du mois de 14 à 17h• accueil-femmes : sur RDV

MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT3/5, rue Carnot, 04 78 26 49 39Informations et orientation :• du lundi au jeudi de 9 à 12h

et de 13h30 à 17h• le vendredi de 9 à 12hPermanences sur rendez-vous :association Lyon Aide aux Victimes,avocat-conseil, conciliateur de justice,délégué défenseur des Droits PROXIMITÉQuestions sur la voirie ou les collectesContactez le 04 72 36 14 14 en mairie, le “GRECO” 04 78 63 40 00 (Métropole)

ALLÔ SERVICE PUBLICComposez le 3939

MARCHÉS FORAINSLundi et vendredi matin :place de la LibertéDimanche matin :square Laurent-BonnevayMardi et samedi matin :place Jean-MoulinMercredi et dimanche matin :place Curial Mercredi soir :rue Louis-Ailloud

ASSURANCE MALADIECPAM Lyon - 69907 Lyon cedex 20Infos : 3646 ou www.ameli.fr

• Maisons médicales de garde- Décines : 18, rue de la République,

04 72 33 00 33- Lyon 7e : 264, av. Berthelot,

04 72 33 00 33- Vénissieux : 7, place de la Paix,

04 72 50 04 05 Horaires : samedi 12h-24h, dimanches et jours fériés 8h-24h, autres soirs, 20h-24h

• Pharmacies de garde, week-end et jours fériés, Résogardes (0,34 €/mn) au 32 37 ou www.3237.fr et www.ville-bron.fr (Numéros d’urgence)

• Pharmacie de nuit : Centre commercial Porte des Alpes

• SAMU : 15• Pompiers : 18• Police secours : 17• N° d’urgence depuis un mobile : 112• Centre anti-poison : 04 72 11 69 11• Centre des brûlés : 04 72 11 75 98• SOS Lyon médecins : 04 78 83 51 51• 08VICTIMES : 08 842 846 37,

7j/7 de 9h à 21h (prix d’un appel local)• Violences Femmes info : 3919• SOS Femmes VIFF : 04 78 85 76 47• Drogues Info Service :

0 800 23 13 13 (n° vert)• Sida Info Service :

0 800 840 800 (n° vert)• Allô Enfance Maltraitée : 119

(gratuit 24h/24h)• Centre d’hébergement d’urgence :

04 78 42 24 28• Pertes ou vols- Chéquiers : 08 92 68 32 08- Cartes bancaires : 08 92 705 705- Objets perdus/trouvés

Police municipale : 04 72 36 14 86

>> COLLECTE D3E Mixeur, aspirateur, téléphone, ordinateur, imprimante, scanner, frigo, cuisinière, machine à laver, téléviseurs... ce sont tous des D3E, ou Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques. Hors d’usage, ou en état de marche, apportez-les samedi 28 mars de 9 à 13h, place Jean-Moulin. Récupérés par Ecosystem, dépollués ou recyclés, ils seront réemployés via les circuits de l’économie solidaire. C’est le moment de vider vos tiroirs, caves et greniers !

>> + d’infos : proximite.ecosystem.eco

DE BRON - MARS 2017VILLE DE BRON - MARS 2020

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°98Urbanisme

Abri de jardin, quelles sont les règles ? Le printemps pointe le bout du nez, et vous avez envie d’un abri pour ranger vos outils, votre mobilier de jardin? Avant de vous lancer, il y a des règles à respecter et, dans certains cas, des démarches à effectuer.

!

Quelles questions se poser ? Surface de plancher, emprise au sol, hauteur, vont déterminer les démarches d’urbanisme à réaliser avant l’installation de votre abri de jardin. Avant toute démarche, il est donc conseillé de consulter le service urbanisme de la Ville.

Quelle formalité dois-je effectuer ? • Je n’ai pas besoin d’autorisation si la surface de plancher et l’emprise au sol sont inférieures ou égales à 5 m².

• Je dois faire une demande de déclaration préalable si l’emprise au sol ou la surface de plancher de mon abri est comprise entre 5 et 20m².

• Je dois faire une demande de permis de construire si l’emprise au sol ou la surface de plancher est supérieure à 20m².

Comment constituer mon dossier de déclaration préalable ou de permis de construire ? Votre dossier doit être composé d’un formulaire cerfa (cerfa n° 13703*06 pour la déclaration préalable et cerfa 13406*06 pour le permis de construire) et de pièces complémentaires (plans, documents graphiques …) qui varient en fonction de la situation du projet. Ces pièces sont énumérées dans une page du formulaire intitulée “bordereau de dépôt de pièces

à joindre”. Les dossiers doivent être déposés en mairie ou envoyés par lettre recommandée avec accusé de réception en 3 exemplaires pour les déclarations préalables et 5 exemplaires pour les permis de construire.

Quelles sont les règles de construction à respecter ? Tout projet de construction, qu’il soit soumis ou non à formalité d’urbanisme, doit obligatoirement être conforme au règlement du Plan Local d’Urbanisme et de l’Habitat de la Métropole de Lyon. Pour savoir quelles sont les règles applicables sur votre terrain, il faut vous connecter sur le site du PLU-H : pluh.grandlyon.com.

Dois-je payer une taxe ? La taxe d’aménagement s’applique à toutes les constructions supérieures à 5 m2. Elle se calcule en fonction de la surface. La redevance d’archéologie préventive peut être exigée lorsque les constructions nécessitent des terrassements.

+ d’infos : service-public.fr, et Direction de la Cohésion et du Développement urbain, 152 bis, av. Franklin-Roosevelt, 04 72 36 14 60. Ouverture le lundi de 8h à 17h15 non-stop, et du mardi au vendredi de 8 à 12h et de 13h30VILLE DE BRON - MARS 2017VILLE DE BRON - MARS 2017 à 17h15 ou ville-bron.fr

VILLE DE BRON - MARS 2020

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°99Déménagement

Déménagement, emménagement…réservez votre stationnementParticulier ou professionnel, vous emménagez ou déménagez et souhaitez disposer d’un espace réservé devant votre maison ou votre immeuble ? Des démarches sont à effectuer avant le jour “J”.

Quels préparatifs ? Au préalable, localisez-la ou les places qui vous seront nécessaires en fonction de l’emprise du ou des véhicules sur l’espace public. N’oubliez pas de prendre en compte la place dont vous aurez besoin pour manipuler le chargement.

Comment réserver son stationnement ? La réservation doit être faite au minimum 15 jours avant la date du déménagement / emménagement en complétant le formulaire dédié disponible en ligne sur ville-bron.fr et/ou demarches-bron.toodego.com L’autorisation vous sera transmise par mail à l’adresse renseignée dans le formulaire.

Je dois signaler la réservation de mon emplacement Dès réception de l’autorisation (et au moins une semaine avant la date du déménagement), vous devrez mettre en place la signalisation nécessaire, à savoir poser sur le trottoir ou sur du mobilier urbain, devant les places qui vous sont réservées : • un ou des panneaux de stationnement “interdit de stationner” de type B6A1 indiquant la longueur ou le nombre de places concernées. Pour une grande longueur, il peut être utile de mettre un panneau tous les 10 m.

• un exemplaire de l’arrêté temporaire de stationnement qui vous aura été envoyé.

Si la réservation d’un emplacement est un service gratuit, la mairie n’assure pas la prestation de prêt/location de panneaux. Pour se les procurer, vous pouvez vous adresser à une société de location, les acheter dans un magasin spécialisé ou les fabriquer vous-même selon le modèle officiel. Attention : lorsque vous installez les panneaux, veillez à laisser un passage suffisamment large pour permettre la circulation en toute sécurité des piétons et des personnes à mobilité réduite.

Penser à prévenir la Police municipale Il convient également de prévenir la Police municipale au 04 72 36 14 86 (lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi de 6 à 20h, jeudi de 7 à 20h), afin de constater les panneaux d’interdiction de stationnement 7 jours avant l’opération. À défaut, aucune intervention ne pourra être effectuée pour l’enlèvement des véhicules en infraction.

+ d’infos : service Affaires Publiques,27 04 72 36 14 93

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BRONMagazine - LE MENSUEL D’INFORMATION DE LA VILLE DE BRON - N°310 - MARS 2020

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L’ANNÉE

21, 22 ET 23 FÉVRIER 2, 3, 5 ET 6 JUIN MEETING DE NATATION CHAMPIONNAT DU MONDE SCOLAIRE RCBD NATATION ISF FUTSAL LYON 2020CENTRE NAUTIQUE ANDRÉ SOUSI HALLE DES SPORTS

1ER MARS 13 JUIN10 KM DE BRON GRANDE NOCTURNE DE BRONASUL BRON HIPPODROME DE PARILLYSTADE PIERRE DUBOEUF

14 JUIN 14 MARS TOURNOI VOLLEY SUR HERBEGALA DE BOXE VB@LLBRON BOXING ACADEMY STADE PIERRE DUBOEUFGYMNASE FÉLIX CHARRON

4 ET 5 JUILLET16 MAI TOURNOI HENRI BAYADALA GALOCHE CBTPTOURNOI JEUNES DE RUGBY BOULODROME HENRI BAYADAEMS BRON XVSTADE PIERRE DUBOEUF 9 JUILLET

MEETING ATHLÉTISME17 MAI ASUL BRON COURIR POUR ELLES STADE PIERRE DUBOEUFPARC DE PARILLY

19 SEPTEMBRE2, 4 ET 5 JUIN 10 KM DU VINATIERJEUX DE BRON ASSOCIATION SPORTIVE DU VINATIERSTADE PIERRE DUBOEUF PARC DU VINATIER

ÉQUIPE FÉMININE SENIORS DU SPORTING CLUB BRON-TERRAILLON LA PERLE (SCBTP)