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Le métier de machiniste en 2010 Présenté lors du colloque annuel de l'APEMIQ 21 octobre 2010, Sorel-Tracy

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Le métier de machiniste en 2010

Présenté lors du colloque annuel de l'APEMIQ21 octobre 2010, Sorel-Tracy

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Agenda

• Le CSMOFMI

• État de situation du métier de machiniste

• Analyse de métier réalisée en juillet 2009

• Norme professionnelle en développement

• Planification du MÉLS sur le DEP en usinage

• Situation économique actuelle

• Campagne provinciale de valorisation

• Discussion et questions

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Le CSMOFMI

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Réseau des partenaires du marché du travail

4

Ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale (Julie Boulet)

Ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale (Julie Boulet)

Groupes de travail (4)

Groupes de travail (4)

Comités sectoriels

(30)

Comités sectoriels

(30)

Conseils régionaux (17) et Table métro Mtl

Conseils régionaux (17) et Table métro Mtl

Comités consultatifs(4)

Comités consultatifs(4)

CIME (2)

CIME (2)

Emploi-Québec & MESS

Emploi-Québec & MESSDirection générale du

développement de la main-d'œuvre

Direction générale du développement de la

main-d'œuvre

CPMT (24 membres)CPMT (24 membres)

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Qui sommes nous?

Le Comité sectoriel de la main-d’œuvre dans la fabrication métallique industrielle (CSMOFMI) est un organisme provincial incorporé sans but lucratif.

Il est un comité paritaire composé de représentants de l’industrie (employeurs et travailleurs) qui décident ensemble, par consensus, de son orientation et de ses actions.

Il est administré par un conseil d’administration nommé par l’industrie.

Son financement est assumé par la CPMT.

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État de situation du métier de machiniste

Quelques statistiques

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Nombre de personnes en emploi

Selon le recensement 2006 de Statistique Canada, le Québec comptait

AnnéeToutes

industries

Industrie dela construction

Secteurmanufacturier

Autres industries manufacturières

FMI% du FMI /

manufacturier

2006 16 170 175 13 535 5 475 8 060 59,5

2001 15 075 180 13 085 5 305 7 780 59,5

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Secteurs d’activité dans la FMIC’est l’un des deux métiers les plus importants de la fabrication métallique industrielle en termes d’effectif, avec celui de soudeur.

Groupe industriel Effectif (%)

Ateliers d'usinage, fabrication de produits tournés, de vis, d'écrous et de boulons (SCIAN 3327) 3 305 41,0

Fabrication de machines-outils pour le travail du métal (SCIAN 3335) 880 10,9

Fabrication d'autres produits métalliques (SCIAN 3329) 595 7,4

Fabrication de pièces de véhicules automobiles (SCIAN 3363) 575 7,1

Fabrication d'autres machines d'usage général (SCIAN 3339) 540 6,7

Fabrication de machines industrielles (SCIAN 3332) 395 4,9

Fabrication de produits d'architecture et d'éléments de charpentes métalliques (SCIAN 3323) 260 3,2

Fabrication de machines pour l'agriculture, la construction et l'extraction minière (SCIAN 3331) 255 3,2

Forgeage et estampage (SCIAN 3321) 245 3,0

Fabrication de moteurs, de turbines et de matériel de transmission de puissance (SCIAN 3336) 235 2,9

Fabrication de coutellerie et d'outils à main (SCIAN 3322) 210 2,6

Fabrication de machines pour le commerce et les industries de services (SCIAN 3333) 115 1,4

Fabrication de matériel ferroviaire roulant (SCIAN 3365) 85 1,1

Fabrication de carrosseries et de remorques de véhicules automobiles (SCIAN 3362) 75 0,9

Autres secteurs 290 3,7

FMI – Ensemble des groupes industriels 8 060 100,0

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La proportion de machinistes âgés entre 15 et 24 ans est plus élevée de 5,5 % dans la FMI que dans les autres industries manufacturières. Par contre, du côté des 55 ans et plus, la part de la FMI est comparable au secteur manufacturier. L’âge moyen de l’ensemble des machinistes toutes industries se situe autour de 39,1 ans.

L’âge des machinistes

 

Groupes d’âge

 FMI

(N = 8 060)

%

Autres industries manufacturières

(N = 5 475)

%

15 à 24 ans14,1 8,6

25 à 44 ans55,5 50,3

45 à 54 ans18,6 29,2

55 ans et plus11,8 11,9

Total100,0 100,0

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Les ateliers d’usinage constituent un milieu industriel exigeant sur le plan de la pratique professionnelle.

•L’effectif est composé très majoritairement d’employés ayant atteint un niveau de qualification élevé. •Ces travailleurs sont également parmi les plus scolarisés du secteur manufacturier. •Moins de 10% des machinistes n’ont pas de diplômes dans la FMI ce qui est très inférieur à ce qu’il est possible d’observer pour d’autres métiers spécialisés de la fabrication métallique.

La scolarité des machinistes

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La scolarité des machinistes

Niveau de scolaritéFMI

(n) (%)

Aucun grade, certificat ou diplôme 770 9,6

Certificat d'études secondaires 860 10,7

Certificat ou diplôme de métiers 4 825 60,0

Certificat ou diplôme d’études collégiales 1 295 16,1

Certificat ou diplôme universitaire 295 3,7

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(Source : Carte des emplois pour les ateliers d’usinage, CSMOFMI, 2004.)

L’influence de la scolarité sur la progression professionnelle

Scolarité et niveau de qualification des travailleurs de la filière de l’usinage

  Sans formationFormation

professionnelleFormation technique

 (%) (%) (%)

N7 9 5 16

N6 - experts 9 29 36

N5 - expérimentés

13 29 20

N4 - apprentis 24 20 15

N3 - opérateurs 36 17 13

N2 - journaliers 9 0 0

Total N = 45 N = 343 N = 55

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Analyse de métier réalisée en juillet 2009

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Entreprises participantes (17)

APN inc.

Atelier d’usinage Lebro inc. GL & V Fabrication Groupe J.L. Leclerc inc. Groupe Meloche inc. Industries G.E. Gilbert inc.

L. & G. Cloutier inc. Marmen inc. Mesotec inc.

Outillages K & K Ltée

Outils Diacarb inc. Placage au chrome de Ste-Foy

Predimarch inc. RMH Industries inc. Usinage de précision Vimax

Usinage Deux Rives inc. Usinatech inc.  

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Machines-outilsPlusieurs types de machines-outils sont utilisés dans les entreprises québécoises pour usiner les pièces:

•les machines-outils conventionnelles; •à commande numérique (MOCN), •les machines hybrides, à la fois conventionnelles et à commande numérique.

L’environnement de travail des machinistes a évolué au cours des vingt dernières années avec la généralisation des machines-outils à commande numérique et de l’informatique dans les ateliers.

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Machines-outilsPour certaines applications, l’utilisation de machines-outils conventionnelles demeure la meilleure solution.

•Pour la fabrication de pièces à l’unité ou en petits lots, il est plus rentable d’utiliser une machine conventionnelle, pour éviter la programmation, à moins qu’il ne s’agisse d’une pièce complexe exigeant des niveaux de tolérance très élevés.

•Pour la réparation, on utilise des machines-outils conventionnelles, parce qu’elles offrent une bien plus grande flexibilité.

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Machines-outils• L’expansion des machines-outils à commande numérique est sans doute

terminée.

• Les entreprises, dont les activités justifiaient le recours à cette technologie, se sont déjà dotées de telles machines depuis longtemps.

• La prochaine étape est le remplacement progressif de l’actuel parc de machines par une nouvelle génération de machines-outils à commande numérique permettant l’usinage à haute vitesse (high speed machining).

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Organisation du travail• Dans un atelier d’usinage ou une entreprise qui fabrique des machines ou

du matériel de transport, le métier de machiniste demeure le même. Le travail est généralement plus complexe dans les ateliers d’usinage.

• Les entreprises de fabrication de machines ou de matériel de transport fabriquent leurs propres produits.

• Ils ont leur propre bureau d’ingénierie qui conçoit, dessine et détermine les méthodes de fabrication en plus de programmer les machines-outils.

• Les ateliers d’usinage offrent un service de fabrication. La filière des études et méthodes y est peu développée car ils fabriquent des pièces à partir des plans et devis des clients.

• Ce sont les machinistes eux-mêmes sur le plancher d’usine qui portent l’expertise technique (interprétation des plans et devis, détermination des méthodes de fabrication, programmation des machines-outils) plutôt que des techniciens dans un bureau d’ingénierie.

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Organisation du travail• Un machiniste qui travaille dans une entreprise de fabrication de machines

ou de matériel de transport fabrique des pièces qui entrent spécifiquement dans la composition des produits de cette entreprise.

• À force de fabriquer les mêmes pièces pour les mêmes produits, les

ouvriers en viennent à connaître parfaitement ce qu’ils ont à faire. Il s’agit de produits standard : les manières de procéder sont connues et documentées, le travail devient alors davantage répétitif.

• Dans les ateliers d’usinage, par contre, les machinistes fabriquent une grande variété de pièces, souvent à l’unité, pour des industries les plus diverses. Les machinistes doivent sans cesse s’interroger sur la manière de procéder et développent ainsi une grande expertise de leur métier.

• La filière de l’usinage est au cœur des activités des ateliers d’usinage, alors que dans les entreprises de fabrication de machines ou de matériel de transport, il s’agit d’une filière parmi d’autres.

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• Dans certaines entreprises, les machinistes sont susceptibles de travailler sur toutes les machines-outils ; c’est la polyvalence qui prime sur toute autre considération.

• Dans d’autres entreprises il y a les machinistes qui utilisent des machines conventionnelles et ceux qui utilisent des machines-outils à commande numérique.

• Il y a des entreprises où chaque machiniste travaille toujours sur une machine-outil en particulier. Certaines machines-outils (les rectifieuses par exemple) peuvent être utilisées par des machinistes qui se sont spécialisés dans l’utilisation de ce type d’équipement.

Modes d’organisation du travail

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• Les entreprises embauchent des machinistes qui ont le diplôme d’études professionnelles (DEP) en techniques d’usinage et l’attestation de spécialisation (ASP) en usinage sur machines-outils à commande numérique.

• Le diplôme d’études collégiales (DEC) en techniques de génie mécanique est un bassin intéressant de main-d’œuvre qualifiée, surtout pour la programmation des machines-outils à commande numérique.

Conditions d’entrée et qualités recherchées

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• Il n’existe pas de niveaux d’exercice de la profession universellement reconnus dans l’ensemble des entreprises mais certaines entreprises distinguent des classes de machinistes telles que opérateur, opérateur-régleur, monteur-régleur, etc.

• Dans la plupart des entreprises les nouveaux machinistes travaillent tout d’abord sur des pièces simples ou répétitives. Leur apprentissage se fait sur un type d’équipement ; à partir du moment où un machiniste sait comment utiliser correctement une machine, il peut ensuite apprendre à opérer une autre machine (plus complexe ou différente).

• On confie habituellement à des machinistes plus expérimentés les travaux qui exigent davantage de précision, l’usinage de matériaux spéciaux, la finition, le montage des outils et la programmation.

Niveau d’exercice du métier

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• Selon les spécialistes de la profession :

• Les machines-outils conventionnelles vont demeurer en usage au cours des prochaines années parce qu’elles sont indispensables à la réalisation de certains travaux d’usinage (pour la réparation notamment).

• Tout le monde reconnaît toutefois qu’il existe un problème de rareté de main-d’œuvre qui peut favoriser la diminution de l’utilisation des machines-outils conventionnelles surtout que les jeunes machinistes préfèrent travailler avec des machines-outils à commande numérique.

Évolution prévisible du contexte d’exécution de la profession

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• Les nouvelles technologies ont des répercussions sur divers aspects du travail d’usinage :

• On fabrique de nouveaux outils de coupe plus performants, plus résistants, davantage adaptés aux matériaux, de façon à optimiser le travail de coupe.

• On recherche de nouveaux alliages à faible indice d’usinabilité pour une durabilité accrue des pièces usinées.

• On fait appel à de nouveaux matériaux comme les composites et l’usinage à haute vitesse est de plus en plus répandu.

• Les pièces à usiner peuvent être de plus en plus complexes et on doit se préoccuper davantage des exigences relatives au traitement des surfaces.

Évolution prévisible du contexte d’exécution de la profession

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Opérations recensées (1)

1. Effectuer des travaux d’usinage à l’aide de machines-outils conventionnelles

1.1 Lire et interpréter des dessins

1 2 Organiser le travail

1.3 Élaborer la gamme d’usinage

1.4 Effectuer le traçage sur la pièce, s’il y a lieu

1.5 Préparer la pièce à usiner

1.6 Monter la pièce sur la machine-outil

1.7 Installer les outils :

– outils de coupe ;

– meules.

1.8 Régler la machine-outil

1.9 Usiner la pièce

11.10 Contrôler la qualité de la pièce usinée

1.11 Ranger et nettoyer l’aire de travail

1.12 Maintenir la machine-outil, les outils et les accessoires dans un bon état

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Opérations recensées (2)

2. Conduire et régler un tour à commande numérique

2.1 Lire et interpréter des dessins

2.2 Organiser le travail

2.3 Élaborer la gamme d’usinage

2.4 Effectuer le traçage sur la pièce, s’il y a lieu

2.5 Effectuer une programmation à proximité de la machine

2.6 Installer les outils de coupe

2.7 Monter la pièce sur la machine-outil

2.8 Régler la machine-outil

2.9 Valider et corriger le programme

2.10 Usiner la pièce

2.11 Contrôler la qualité de la pièce usinée

2.12 Ranger et nettoyer l’aire de travail

2.13 Maintenir la machine-outil, les outils et les accessoires dans un bon état

     

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Opérations recensées (3)

3. Conduire et régler un centre d’usinage

3.1 Lire et interpréter des dessins

3.2 Organiser le travail

3.3 Élaborer la gamme d’usinage

3.4 Effectuer le traçage sur la pièce, s’il y a lieu

3.5 Effectuer une programmation à proximité de la machine

3.6 Installer les outils de coupe

3.7 Monter la pièce sur la machine-outil

3.8 Régler la machine-outil

3.9 Valider et corriger le programme

3.10 Usiner la pièce

3.11 Contrôler la qualité de la pièce usinée

3.12 Ranger et nettoyer l’aire de travail

3.13 Maintenir la machine-outil, les outils et les accessoires dans un bon état

     

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Information complémentaires relatives aux tâches

• Compte tenu de la très grande diversité des modes d’organisation du travail et de la production, il est difficile de déterminer de façon significative l’occurrence des tâches et le temps de travail consacré à chacune d’entre elles.

• Les machinistes effectuent toutes les opérations énumérées dans la description de tâches sans nécessairement opérer toutes les machines présentes dans l’atelier.

• Concernant le degré de complexité de chacune des tâches, il n’y a pas de différences entre les trois tâches, la complexité étant plutôt liée au type de pièce usinée et à la machine-outil utilisée qu’elle soit conventionnelle ou à commande numérique.

• On peut dire que l’élaboration de la gamme d’usinage et le montage des pièces sont des opérations plus complexes que d’autres.

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Norme en développement :machiniste sur machines-outils

conventionnelles

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• Le programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT) en usinage conventionnel, au même titre que celui en usinage sur machines-outils à commande numérique, ont connu beaucoup de popularité.

• Avec un total de 3 807 ententes, le carnet de machiniste est d’ailleurs l’un de ceux qui a suscité le plus d’ententes depuis l’instauration du Régime de qualification et du Programme d’apprentissage en milieu de travail.

• En usinage sur MOCN, 1 781 ententes ont été signées.

Le PAMT

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Le PAMT• L’actuel carnet en usinage conventionnel fonctionne relativement bien mais il

été rédigé en 1995 et n’a jamais été révisé depuis. Certains contenus du carnet sont à revoir de même que la structure des compétences et la formulation des éléments et des critères de performance.

• Le métier de machiniste est couvert par le programme du Sceau rouge.

• Seulement 10 machinistes ont obtenu leur certificat du Sceau rouge. • Il y a très certainement des efforts à faire pour promouvoir le

programme du Sceau rouge auprès des travailleurs et des employeurs mais aussi du réseau d’Emploi-Québec et pour faciliter le processus permettant d’accéder à l’examen.

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*** entreprises ayant participées à l’AST

Amec Usinage inc.

Atelier Onmec inc.

Automatech Industrielle inc.

Conceptromec inc.

Hyco Canada U.L.C.

Les moules Aragon inc.

Mesotec inc. ***

Moulexpert inc.

Outillage CNC Production inc.

Outillages Avitec inc.

Outillages K et K Ltée ***

Outiltech Rive-Nord inc.

Précision SM

Rotobec inc.

Usinage Express inc.

Vélan  

Entreprises participantes (16)

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Métier visé : Machiniste sur machines-outils conventionnelles (CNP 7231).

Principaux champs d'application : Ateliers d’usinage (3327). Fabrication de machines-outils pour le travail du métal (3335). Fabrication d’autres produits métalliques (3329). Fabrication de pièces de véhicules automobiles (3363). Fabrication d’autres machines d’usage général (3339).

Exclusions : Machiniste sur machines-outils à commande numérique (7231). Opérateur de machines d’usinage (9511). Outilleur-ajusteur (7232).

Présentation du projet

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Étapes de réalisation du projet :

✔ Analyse du métier.✔ Élaboration d’un profil de compétences.✔ Validation du profil par les experts du métier.✔ Formulation de la norme professionnelle.✔ Consensus sectoriel✔ Élaboration d’un carnet d’apprentissage.✔ Élaboration d’un guide du compagnon.Élaboration de matériel hors-production. Élaboration d’un outil d’évaluation.

Présentation du projet

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Approche privilégiée :

Contacts directs et nombreuses visites en entreprises.

Collecte de données sur :

les machines-outils utilisées,

les modes d’organisation du travail,

l’évolution prévisible de l’usinage sur machines-outils conventionnelles

les habiletés situées au cœur du métier.

Recherche d’un modèle correspondant à la manière dont le métier est transmis et appris en entreprise.

Choix de compétences souples et qualifiantes correspondant à l’exercice du métier dans diverses situations de travail.

Présentation du projet

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C1 – Travaux d’établi

C3 – Optionnel : Utilisation des machines-outils à commande numérique (MOCN)

C2 – Utilisation des machines-outils

C4 – Attitudes, habitudes et comportements professionnels

Structure de la norme 1995

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Un modèle souple de progression professionnelle.

C1 – Être capable de traiter l’information

C3 – Être capable d’usiner des pièces

C2 – Être capable d’effectuer des travaux de préparation et de finition des pièces.

C4 – Être capable de planifier l’usinage d’une pièce

Structure de la norme 2010

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Commentaires recueillis:

● Il serait important de faire état du souci de la qualité, de la minutie, de la propreté ainsi que des précautions à prendre lors de l’utilisation des outils et des équipements et de la manutention des pièces afin de ne rien endommager.

● Il faut que le machiniste s’assure qu’il sait quel type ou quelle catégorie de matériau il doit usiner afin d’en tenir compte dans les opérations d’usinage. 

● Dans la compétence 2, le traçage doit demeurer (élément 2.2) parce que cela fait partie des tâches du machiniste et qu’il est effectué dans plusieurs entreprises représentées à la séance de validation. Il faut cependant maintenir la mention « s’il y a lieu » parce que cela ne se fait pas partout.

Structure de la norme 2010

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Commentaires recueillis:

● Dans la compétence 2, il ne faut pas seulement choisir et utiliser les instruments de mesure (élément 2.1); il faut aussi valider la calibration des instruments en fonction des tolérances.

● Dans le contexte de réalisation de la compétence 3, l’exigence d’usiner les pièces à l’aide d’au moins deux types de machines-outils conventionnelles est tout à fait appropriée.

Même si, à l’heure actuelle, il y a encore beaucoup de machinistes qui n’utilisent qu’une seule machine, il est souhaitable de rechercher la polyvalence en tenant compte des catégories de machines les plus répandues dans les entreprises. Cette polyvalence est d’autant plus souhaitable dans la perspective où les machines-outils conventionnelles sont de plus utilisées pour de la réparation ou pour la fabrication de pièces unitaires complexes.

Structure de la norme 2010

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Commentaires recueillis:

● À l’élément 3.2, il y aurait lieu d’ajouter l’affûtage des outils de coupe selon certains participants à la rencontre; dans d’autres entreprises représentées à la séance de validation, cela est effectué par un outilleur ou donné en sous-traitance à l’externe.

● Les spécialistes du métier estiment que le profil présenté contient toutes les compétences essentielles au métier et que ces compétences sont souples et bien dosées.

Structure de la norme 2010

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Déterminants des compétences :

Compétences polyvalentes applicables dans tous les milieux de travail.

Compétences correspondant aux connaissances et aux habiletés névralgiques qui doivent être acquises par le machiniste sur machines-outils conventionnelles.

Prise en compte

des règles de sécurité

des normes de qualité

des attitudes et comportements nécessaires à l’exercice du métier

Structure de la norme 2010

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Les spécialistes du métier estiment que le profil présenté contient toutes les compétences essentielles au métier et que ces compétences sont souples et bien dosées.

Conclusion générale

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Points additionnels déterminés lors de la rencontre :

Durée de l’apprentissage: 3 ans

Ratio compagnon/apprenti : maximum 1 compagnon pour 2 apprentis

Critères d’admissibilité et de certification :

Avoir 16 ans et être un employé.

Implantation du programme

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Document de consultation :

Consensus sectoriel

LE SECTEUR DE LA FABRICATION MÉTALLIQUE INDUSTRIELLE A BESOIN DE VOTRE OPINION

Pour chacune des 4 compétences mentionnéesci-dessous, veuillez répondre aux deux

questions suivantes 

(encerclez votre choix) 

Question 1 Question 2

La compétence peut-elle être acquise en milieu de travail ?

 La compétence est-elle

une cible valable de qualification

professionnelle ?

1. Être capable de traiter l’information. Oui non Oui non

2.Être capable d’effectuer des travaux de préparation et de finition des pièces.

Oui non Oui non

3. Être capable d’usiner des pièces. Oui non Oui non

4.Être capable de planifier l’usinage d’une pièce.

Oui non Oui non

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Un document de consultation contenant la dernière version du profil de compétences a enfin été acheminé à 100 entreprises susceptibles d’employer des machinistes sur machine-outil conventionnelle.

Les représentants de 63 entreprises se sont prononcés sur la pertinence des compétences du profil au regard des apprentissages à effectuer en entreprise et de la qualification professionnelle.

Le rapport du consensus sectoriel démontre une large adhésion de l’industrie dans le respect des principes énoncés dans le Guide du Cadre de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre.

Consensus sectoriel

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Lancement officiel aux bureaux régionaux d’Emploi-Québec en présence d’experts.

Informer les entreprises du secteur de la disponibilité du nouveau programme.

Implantation du programme

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Planification du MÉLS sur le DEP en usinage

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Le programme « Techniques d’usinage », élaboré en 1999, conduit au diplôme d’études professionnelles (DEP) et prépare à l’exercice du métier de machiniste. Le programme, dans sa version actuelle, est d’une durée de 1 800 heures et comporte 27 compétences à acquérir 

Les compétences 16 et 28 sont des stages (30 heures + 90 heures = 120 heures de stage).

Les centres de formation ont le choix d’offrir la compétence 25 ou la compétence 26.

Il y a cinq compétences liées aux machines-outils à commande numérique (18, 19, 20, 21 et 22) dans le programme pour un total de 330 heures.

Avis du CSMOFMI

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Le programme « Usinage sur machines-outils à commande numérique », élaboré en 1999, conduit à l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) et prépare à l’exercice du métier de machiniste. Le programme, dans sa version actuelle, est d’une durée de 885 heures et comporte 13 compétences à acquérir

La compétence 13 est un stage.

Les compétences 1, 3, 4, 5, 6, 7 et 11 du programme sont jugées équivalentes aux compétences 1, 18, 19, 20, 21, 22 et 15 du DEP en « Techniques d’usinage » pour plus de 400 heures de formation.

Avis du CSMOFMI

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Il y a beaucoup de redondance entre le DEP en usinage et l’ASP en usinage sur MOCN. Les tableaux d’harmonisation des programmes révèlent qu’un élève qui chemine du DEP vers l’ASP en usinage sur MOCN peut se voir reconnaître des équivalences pour les compétences suivantes :

Se situer au regard du métier et de la démarche de formation  (15 heures)

S’adapter aux particularités des nouvelles organisations du travail (45 heures)

Résoudre des problèmes de mathématiques liés à l’usinage sur machines-outils à commande numérique  (45 heures)

Effectuer la programmation manuelle d’un tour à commande numérique (60 heures)

Effectuer la programmation manuelle d’un centre d’usinage (60 heures)

Usiner des pièces simples au tour à commande numérique (90 heures)

Usiner des pièces simples au centre d’usinage (90 heures)

S’intégrer au marché du travail (60 heures)

TOTAL = 465 heures

La personne qui détient un DEP n’a donc plus que 420 heures à faire dans l’ASP.

Cohérence de l’offre de formation

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Le programme actuel de DEP en usinage est très nettement relié à l’utilisation de machines-outils conventionnelles et la plupart des compétences particulières (reliées aux tâches des machinistes) doivent être acquises à l’aide de ce type de machines ; il n’y a que deux compétences particulières sur quatorze dans le programme qui sont reliées à l’utilisation de MOCN.

L’usinage sur MOCN, n’apparaît plus comme une spécialisation mais reflète plutôt un contexte de réalisation contemporain de l’exercice des tâches.

Au plan de la pertinence du programme d’études, le DEP devrait refléter davantage cette réalité contemporaine et on devrait y retrouver un nombre beaucoup plus important de compétences liées à l’utilisation des MOCN.

On peut également se questionner sur la pertinence de continuer à offrir l’ASP en usinage sur MOCN compte tenu qu’il ne s’agit plus d’une spécialisation.

Pertinence de l’offre de formation

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Compte tenu :

que le programme actuel de DEP en usinage n’est pas en adéquation avec la situation de travail contemporaine des machinistes,

que le nombre de diplômés a beaucoup diminué au cours de la dernière décennie dans ce programme d’études et que les besoins de main-d’œuvre sont grands,

qu’il y a beaucoup de redondances entre le DEP en usinage et l’ASP en usinage sur MOCN,

 

Nous recommandons de procéder au plus tôt à la révision du DEP en usinage.

 

Recommandation

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Situation économique actuelle

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FIGURE 1

Évolution du chiffre d'affaires manufacturier, FMI et secteur manufacturier, 1992-2009

75%

100%

125%

150%

175%

200%

225%

1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

1992

= 1

00%

Fabrication [31-33] FMI (332-333-336)

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Les perspectives d’emploi pour le métier de machiniste sont jugés favorables pour l’ensemble du Québec pour la période 2009-2013; elles sont jugées favorables dans 10 des 17 régions du Québec.

Source : Emploi-Québec, IMT en ligne

Perspectives d’emploi

PERSPECTIVES D’EMPLOI POUR LA PROFESSION DE MACHINISTE (7231)

RÉGION PERSPECTIVES 2008-2013

Abitibi-Témiscaminque Acceptables

Bas-Saint-Laurent Favorables

Capitale-Nationale Favorables

Centre-du-Québec Favorables

Chaudière-Appalaches Favorables

Côte-Nord Acceptables

Estrie Favorables

Gaspésie-Îles-de-la Madeleine Non publié

Lanaudière Favorables

Laurentides Favorables

Laval Favorables

Mauricie Favorables

Montérégie Favorables

Montréal Acceptables

Nord-du-Québec Acceptables

Outaouais Acceptables

Saguenay-Lac-Saint-Jean Acceptables

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Le développement de la main-d’œuvre : le futur rapproché…

Vieillissement de la

population.

Diminution du bassin

de personnes dites

occupées (entre 25

et 64 ans).

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

2011 2016 2021 2026 2031

15-24 ans

25-44 ans

45-64 ans

65 ans et +

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Perspectives d’emploi

Baisse des inscriptions dans les programmes de formation

professionnelle.

D’ici 2012, 1 725 machinistes seront requis pour combler les

besoins de l’ensemble des industries, soit 575 par année. On en

forme à peu près 400.

D’ici 2012, 2 900 soudeurs seront requis pour combler les besoins

de l’ensemble des industries, soit 965 par année. On en forme à

peu près 800.

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Diminution constante du nombre de diplômés au fil des ans.

Source : Ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport

Nombre de diplômés

ÉVOLUTION DU NOMBRE DE DIPLÔMÉS, QUÉBEC 1999-2000 À 2007-2008

  99-00 00-01 01-02 02-03 03-04 04-05 05-06 06-07 07-08 Variation

Techniques d’usinage

1 133 843 985 732 553 404 371 421 381 − 66%

Usinage MOCN395 431 327 328 328 230 217 191 221 − 44%

Outillage37 28 21 20 17 0 0 0 0 −

Fabrication de moules

14 23 15 34 16 7 6 0 0 −

Matriçage14 15 0 20 22 0 0 0 9 −

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• Le manque de main-d’œuvre qualifiée, et la difficulté de recruter des machinistes, constitue un frein au développement de nombreuses entreprises, que ce soit dans le domaine de la fabrication métallique industrielle.

• L’assèchement du bassin de machinistes qui alimente la filière de l’outillage augure très mal pour cette industrie, déjà en manque grave de main-d’œuvre spécialisée.

• Les moyens pour accroître la productivité sont bien connus : une meilleure organisation du travail, des investissements en équipement et en machinerie, et la formation du personnel.

• Le métier de machiniste demande non seulement une solide formation de base mais aussi un long apprentissage en cours d’emploi. Il peut s’écouler deux ans et plus avant qu’un apprenti qui sort d’un centre de formation professionnelle ne soit en mesure de faire son travail de manière autonome.

Nombre de diplômés

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Campagne provinciale de valorisation – statut

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Une volonté de fer !

Des nerfs d’acier !

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Un site Web• Reportages sur les gens qui exercent ces

métiers (baladodiffusion / podcast)• Information sur les lieux d’inscription et

les programmes des commissions scolaires participantes

• Des nouvelles du secteur

Dans un cinéma près de chez vous• Une campagne publicitaire pour faire

connaître le site Web : totalementmetal.com

Mise en œuvre de la stratégie

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Le cinéma est un vecteur unique de diffusion

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Trois concepts de publicitésL’homme de fer

(Bâtir des géants) La communauté de l’acier

(Le monde des elfes)Métal hurlant

(Explorer l’univers métallique)

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total %

Publicité radio 3 1,2%

Journal 6 2,4%

Salon Éducation Emploi 19 7,5%

Portes Ouvertes 33 13,1%

Séance d'info. 15 6,0%

Élève d'un jour 14 5,6%

Visite du centre 21 8,3%

Ancien élève - ami 26 10,3%

Personnel du CFPN 5 2,0%

Carrefour jeunesse emploi (CJE) 6 2,4%

Centre local d'emploi (CLE) 17 6,7%

Site inforoutefpt.org 13 5,2%

Site web du CFPN 27 10,7%

Site web de la CSC 10 4,0%

Recherche personnelle (6) 6 2,4%

Famille / Ami (6) 6 2,4%

Conseiller d'orientation (5) 11 4,4%

Enseignant école secondaire ou CFP (3) 3 1,2%

Collègue de travail (2) 2 0,8%

Lieu de travail (1) 1 0,4%

Site internet : Jobboom 1 0,4%

Centre de foire (1) 1 0,4%

Autre 6 2,4%

Compilation (CFP de Neufchâtel)

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Discussion & Questions