LE MIRACLE DU SYSTEME IMMUNITAIRE

8/14/2019 LE MIRACLE DU SYSTEME IMMUNITAIRE

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A PROPOS DE L'AUTEUR

L 'auteur, qui crit sous le pseudonyme HARUN YAHYA, est n

Ankara en 1956. Il a effectu des tudes artistiques

l'Universit Mimar Sinan d'Istanbul, et a tudi la philosophie

l'Universit d'Istanbul. Depuis les annes 80, il a publi de

nombreux ouvrages sur des sujets politiques, scientifiques etlis la foi. Certains de ses livres ont t traduits en plus de 20

langues et publis dans leurs pays respectifs. Les ouvrages de

Harun Yahya font appel aux musulmans comme aux non-musulmans, quel que soit

leur ge, leur race ou leur nation, indpendamment de leurs divergences idales

malvenues qu'ils partagent. Ces livres sont centrs sur un seul objectif: communiquer

aux lecteurs le message du Coran et par consquent les inciter rflchir aux certains

thmes importants tels que l'existence de Dieu, Son unicit et l'Au-del, et dmonter

les arguments des tenants des idologies athes.

N

ous tombons malades un grand nombre de fois au cours de

notre vie. Nous nous sentons faibles, nous allons au lit, nous

devenons fivreux, mais nous nous rtablissons en quelquesjours. Que se passe-t-il dans notre corps au cours de la maladie?

Quand les vnements de la "maladie" et du "rtablissement" ont

lieu, notre corps se transforme en champ de bataille dans lequel a lieu un

combat froce. La cause de notre maladie est, la plupart du temps, la pntration de

certains "organismes" trangers dans notre corps. Ces monstres minuscules sont assez

efficaces pour provoquer la mort en une semaine si notre corps n'avait pas de

mcanisme pour lever une dfense contre cette invasion.

Cependant, le corps possde un mcanisme qui les combat. Connu sous le nom de

"systme immunitaire", ce mcanisme est l'arme la plus discipline, la plus complexeet la plus victorieuse au monde. Notre systme immunitaire, qui est constitu

d'infanterie, de cuirasss, d'units de renseignements et mme d'un centre

"informatique" qui enregistre des rapports sur les ennemis, combat les microbes tout

au long de notre vie.

Ce systme prouve que le corps humain est le fruit d'une conception unique qui a t

planifie avec une grande sagesse et une grande habilet. En d'autres mots, le corps

humain est la preuve d'une cration parfaite, qui est la cration sans pareil de Dieu. D'un

autre ct, la thorie de l'volution qui cherche expliquer la vie avec des concidences

est dsespre en face de cette cration extraordinaire visible dans le systme

immunitaire.


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Au nom de Dieu, le Tout Misricordieux, le Trs Misricordieux


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www.harunyahya.com/fr e-mail:[email protected]

ISBN: 2-914949-30-8

SANA, PARIS 2003

LIBRAIRIE SANA

116, Rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris FRANCE

Tl: 33 1 48 05 29 28 Fax: 33 1 48 05 29 27

E-mail: [email protected]

Tous droits de traduction, dadaptation et de reproduction par tous procds,

rservs pour tous pays. La loi du 11 mars 1957 nautorisant, aux termes des ali-

nas 2 et 3 de larticle 4l, dune part, que les copies ou reproductions stricte-

ment rserves lusage priv du copiste et non destines une utilisation col-

lective, et dautre part, que les analyses et les courtes citations dans un but

dexemple et dillustration, toute reprsentation ou reproduction intgrale ou

partielle, faite sans le consentement de lauteur ou de ses ayants droit ou ayants

cause, est illicite (alina 1er de larticle 40). Cette reprsentation ou reproduc-tion, par quelque procd que ce soit, constituerait donc une contrefaon sanc-

tionne par les articles 425 et suivants du Code pnal.

KELEBEK MATBAACILIK

ISTANBUL 2003

Tel: 90 212 612 48 35


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LE MIRACLE

DU

SYSTEME IMMUNITAIRE

HARUN YAHYA

SANA


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AA propos de l'auteur et de ses uvrespropos de l'auteur et de ses uvres

L'auteur, qui crit sous le pseudonyme HARUN YAHYA, est n Ankara en 1956. Il a

effectu des tudes artistiques l'Universit Mimar Sinan d'Istanbul, et a tudi la philoso-

phie l'Universit d'Istanbul. Depuis les annes 80, il a publi de nombreux ouvrages sur

des sujets politiques, scientifiques et lis la foi. Harun Yahya est devenu clbre pour avoir

remis en cause la thorie de l'volution et dnonc l'imposture des volutionnistes. Il a ga-

lement mis en vidence les liens occultes qui existent entre le darwinisme et les idologies

sanglantes du vingtime sicle.

Son pseudonyme est constitu des noms "Harun" (Aaron) et "Yahya" (Jean), en mmoi-

re de ces deux prophtes estims qui ont tous deux lutt contre la "mcrance". Le sceau du

Prophte (que la bndiction et la paix de Dieu soient sur lui) qui figure sur la couverture

des livres de l'auteur, revt un caractre symbolique li leur contenu. Ce sceau signifie que

le Coran est le dernier Livre de Dieu, Son ultime Parole, et que notre Prophte (que la bn-

diction et la paix de Dieu soient sur lui) est le dernier maillon de la chane prophtique. Ense rfrant au Coran et la Sounna, l'auteur s'est fix comme objectif d'anantir les argu-

ments des tenants des idologies athes, pour rduire au silence les objections souleves

contre la religion. Le Prophte (que la bndiction et la paix de Dieu soient sur lui) a atteint

les plus hauts niveaux de la sagesse et de la perfection morale, c'est pourquoi son sceau est

utilis avec l'intention de rapporter des informations essentielles.

Tous les travaux de l'auteur sont centrs sur un seul objectif: communiquer aux autres

le message du Coran, les inciter rflchir des questions lies la foi, telles que l'existen-

ce de Dieu, Son unicit, l'Au-del, et leur remettre en mmoire certains thmes importants.

L'uvre de Harun Yahya est connue travers de nombreux pays, tels que l'Inde, lesEtats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Indonsie, la Pologne, la Bosnie, l'Espagne et le Brsil.

Certains de ses livres sont maintenant disponibles dans les langues suivantes: l'anglais, le

franais, l'allemand, l'italien, le portugais, l'urdu, l'arabe, l'albanais, le russe, le serbo-croate

(bosniaque), l'ougour de Turquie, et l'indonsien, et de nombreux lecteurs du monde entier

les apprcient.

Ces ouvrages ont permis de nombreuses personnes d'attester de leur croyance en

Dieu, et d'autres d'approfondir leur foi. La sagesse et le style sincre et fluide de ces livres

confrent ces derniers une touche distinctive qui ne peut manquer de frapper ceux qui les

lisent ou qui sont amens les consulter. Les explications fournies sont claires et laissent peude place au doute, permettant ainsi d'enrichir la culture du lecteur de donnes solides.

L'auteur ne tire aucune fiert personnelle de son travail; il espre seulement tre un

support pour ceux qui cherchent cheminer vers Dieu. De plus, il ne tire aucun bnfice

matriel de ses livres. Ni lui ni ceux qui contribuent publier ces ouvrages accessibles tous

ne ralisent de gains matriels. Tous dsirent uniquement obtenir la satisfaction de Dieu.

Si nous tenons compte de ces faits, nous pensons que c'est rendre un service inesti-

mable la cause de Dieu que d'encourager le plus grand nombre lire ces livres. Il ne fait

aucun doute, qu'ils permettent leurs lecteurs d'ouvrir les "yeux du cur" et par la mme

de devenir de meilleurs serviteurs de Dieu.

Par contre, encourager des livres qui crent la confusion dans l'esprit des gens, qui

mnent au chaos idologique et qui, manifestement, ne servent pas ter des curs le

doute, s'avre tre une grande perte de temps et d'nergie. Nous pensons que de nombreux

ouvrages sont crits dans le seul but de mettre en valeur la puissance littraire de leurs

auteurs, plutt que de servir le noble objectif d'apporter aux lecteurs la connaissance et de

les loigner ainsi de l'garement. Ceux qui douteraient de ceci se rendront vite compte que


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Harun Yahya ne cherche travers ses livres qu' diffuser les valeurs morales du Coran. Le

succs, l'impact et la sincrit de cet engagement sont vidents.

Il convient de garder l'esprit un point essentiel. La raison des cruauts incessantes,

des conflits et des souffrances dont les musulmans sont les perptuelles victimes, est la pr-

dominance de l'incroyance sur cette terre. Nous ne pourrons mettre fin cette triste ralit

qu'en btissant la dfaite de l'incrdulit et en sensibilisant le plus grand nombre aux mer-

veilles de la cration ainsi qu' la morale coranique, pour que chacun puisse vivre en accord

avec elle. En observant l'tat actuel du monde qui ne cesse d'aspirer les gens dans la spirale

de la violence, de la corruption et des conflits, il apparat vital que ce service rendu l'hu-

manit le soit encore plus rapidement et efficacement. Sinon, il se pourrait bien que les dgts

causs soient irrversibles.

Voici quelques-uns de ses ouvrages: La "main secrte" en Bosnie; L'aspect cach de l'ho-

locauste; L'aspect cach du terrorisme; La carte kurde d'Isral; Une stratgie nationale pour

la Turquie; Solution: les valeurs morales du Coran; Les dsastres causs l'humanit par le

darwinisme; L'antagonisme de Darwin contre les Turcs; Le mensonge de lvolution; Lesnations disparues; L'ge d'or; L'art de la couleur par Dieu; La gloire est omniprsente; Les

confessions des volutionnistes; Les illusions des volutionnistes; La magie noire du darwi-

nisme; La religion du darwinisme; Le Coran montre la voie la science; L'origine de la vie;

Les miracles du Coran; La nature: les caractristiques de sa conception; Sacrifice de soi et

modles de comportements intelligents chez les animaux; L'ternit a dj commenc; Les

enfants: Darwin tait un menteur!; La fin du darwinisme; L'intemporalit et la ralit du des-

tin; Ne feignez jamais d'ignorer; Pour les gens dous d'intelligence; Le miracle de l'atome; Le

miracle de la cellule; Le miracle de l'il; Le miracle de la cration vu dans les plantes; Le

miracle de l'araigne; Le miracle du moustique; Le miracle de la fourmi; Le miracle del'abeille miel.

Parmi ses brochures, citons: Le mystre de l'atome; L'effondrement de la thorie de

l'volution: La ralit de la cration; L'effondrement du matrialisme; La fin du matrialisme;

Les bvues des volutionnistes I; Les bvues des volutionnistes II; L'effondrement micro-

biologique de l'volution; La ralit de la cration; L'effondrement de la thorie de l'volu-

tion en 20 questions; La plus grande tromperie de l'histoire de la biologie: Le darwinisme.

Les autres ouvrages de l'auteur sur des sujets lis au Coran incluent: Avez-vous dj

rflchi la vrit?; Au service de Dieu; Avant que vous ne regrettiez; Abandonner la soci-

t de l'ignorance; Le Paradis; La thorie de l'volution; Les valeurs morales dans le Coran; Laconnaissance du Coran; Un index coranique; L'migration dans la voie de Dieu; Les caract-

ristiques de l'hypocrite dans le Coran; Les secrets des hypocrites; Les attributs de Dieu;

Dbattre et communiquer le message selon le Coran; Les concepts fondamentaux du Coran;

Les rponses du Coran; La mort, la rsurrection et l'Enfer; La lutte des messagers; L'ennemi

jur de l'homme: Satan; L'idoltrie; La religion des ignorants; L'arrogance de Satan; La pri-

re dans le Coran; La conscience dans le Coran; Le Jour de la Rsurrection; N'oubliez jamais;

Les caractres humains dans la socit d'ignorance; L'importance de la patience dans le

Coran; Information gnrale du Coran; Comprhension rapide de la foi 1-2-3; Le raisonne-

ment primitif de la non-croyance; La foi mre; Nos messagers disent; La misricorde des

croyants; La crainte de Dieu; Le cauchemar de la non-croyance; Le Prophte Jsus reviendra;

Les beauts prsentes par le Coran pour la vie; L'iniquit appele "moquerie"; Le mystre

de l'preuve; La vritable sagesse selon le Coran; La lutte contre la religion de l'irrligion;

L'cole de Youssof; Les calomnies rpandues au sujet des musulmans travers l'histoire;

L'importance de suivre la bonne parole; Pourquoi se leurrer?; Bouquet de beauts venant de

Dieu 1-2-3-4.


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AA l'attention du lecteurl 'attention du lecteur

La raison pour laquelle un chapitre supplmentaire est ddi l'effon-

drement de la thorie de l'volution est qu'elle constitue la base mme de

toutes les philosophies anti-spirituelles. Comme le darwinisme rejette l'ide

de la cration, et de ce fait l'existence de Dieu, il a t l'origine, ces 140 der-

nires annes, de l'abandon de la religion par beaucoup de gens ou d'en avoir

entran beaucoup d'autres en douter. De ce fait, il est un devoir trs impor-

tant, intimement li la religion, de montrer que cette thorie est un chec. Il

est impratif que ce service important soit rendu tout le monde. Certains de

nos lecteurs n'auront peut-tre l'occasion de ne lire qu'un seul de nos livres.Dans ce sens, nous estimons qu'il est important de consacrer un chapitre qui

rsume le sujet.

Dans tous les livres de l'auteur, les questions lies la foi sont expli-

ques la lumire des versets coraniques et les gens sont invits connatre

la parole de Dieu et vivre selon Ses prceptes. Tous les sujets qui concernent

les versets de Dieu sont expliqus de telle faon ne laisser planer ni doute,

ni questionnement dans l'esprit du lecteur. Par ailleurs, le style sincre,

simple et fluide employ permet chacun, quel que soit l'ge ou l'apparte-

nance sociale, d'en comprendre facilement la lecture. Ces crits efficaces et

lucides permettent galement leur lecture d'une seule traite. Mme ceux qui

rejettent vigoureusement la spiritualit resteront sensibles aux faits rapports

dans ces livres et ne peuvent rfuter la vracit de leur contenu.

Ce livre et tous les autres travaux de l'auteur peuvent tre lus indivi-

duellement ou tre abords lors de conversations en groupes. Les lecteurs qui

dsirent tirer le plus grand profit des livres trouveront le dbat trs utile dans

le sens o ils seront en mesure de comparer leurs propres rflexions et exp-

riences celles des autres.Par ailleurs, ce sera un grand service rendu la religion que de contri-

buer faire connatre et faire lire ces livres, qui ne sont crits que dans le seul

but de plaire Dieu. Tous les livres de l'auteur sont extrmement convain-

cants. De ce fait, pour ceux qui souhaitent faire connatre la religion d'autres

personnes, une des mthodes les plus efficaces est de les encourager les lire.

Dans ces livres, vous ne trouverez pas, comme dans d'autres livres, les

ides personnelles de l'auteur ou des explications fondes sur des sources

douteuses. Vous ne trouverez pas non plus des attitudes qui sont irrespec-

tueuses ou irrvrencieuses du fait des sujets sacrs qui sont abords. Enfin,

vous n'aurez pas trouver galement de comptes-rendus dsesprs, pessi-

mistes ou suscitant le doute qui peut affecter et troubler le cur.


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P r f a c e

I n t r o d u c t i o n

Le sys tme immunitaire

L e ch t e a u a s s i g : l e cor p s h u m a i n

D e s a r m e s in t e ll ig e n t e s : l es a n t i cor p s

D e s or g a n e s a u s e r v i ce d e l a d f en s e

D es ce llu les l uvr e da ns l e sys t me

Le cheminement progress i f ver s

l a g u er r e t o t a l e

Les enn emis du sys t me

Le sys tme immunitaire n e p eu t t r e

le produi t de l volu t ion

C o n c l u s i o n

L a s u p er c h er i e d e la t h or i e d e

l vo lu t ion

SOMMAIRESOMMAIRE

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18

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LE MIRACLE DU SYSTEME IMMUNITAIRE8

un des facteurs les plus importants pour quun pays puisse continuer

dexister est sa capacit se dfendre. En tant que nation, il doit treconstamment prt faire face tous types de menaces et de dangers

dorigine externe et interne. Il importe peu que le pays soit dvelopp et

volu, sil na pas la capacit se dfendre, il peut scrouler ds quil su-

bit la moindre offensive militaire mme mineure, ou alors un acte terroris-

te cibl et non anticip. Face de telles menaces, ni ses ressources naturel-

les, ni ses exploits technologiques, ni mme son conomie ne sauraient t-

re daucun secours. Si le pays en question nest pas capable de se dfend-re, il peut carrment cesser dexister.

Cest lune des raisons pour lesquelles un montant significatif du reve-

nu national est rgulirement allou la dfense; de nos jours, les forces

armes doivent possder un armement des plus volus, un quipement et

des outils pourvus des derniers dveloppements technologiques et un ent-

ranement mticuleux doit tre dispens aux soldats afin que les systmes

de dfense restent totalement oprationnels.Tout comme pour les pays, les gens doivent aussi soccuper de leur

dfense, sils veulent mener une vie paisible et en bonne sant. Ils doivent

invitablement se protger eux-mmes, ainsi que protger leurs possessi-

ons, contre les actes criminels, tels que le vol ou le meurtre, et contre les

dsastres naturels, comme les accidents, les incendies, les tremblements de

terre ou les inondations.

Mais ce nest pas tout. Les tres humains ont dautres ennemis, qui sontinvisibles pour eux et sont, ainsi, souvent ignors. En fait, ces ennemis sont

plus coriaces que les autres. Par consquent, des mesures srieuses doivent


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tre prises afin de se protger deux.

Qui, ou que sont ces ennemis qui menacent constamment les tres vi-

vants?

Ce sont les bactries, les virus et les organismes microscopiques simi-

laires, qui peuvent se trouver dans leau que lon boit, la nourriture que lon

mange, la maison que lon habite et le bureau o lon travaille. Par essen-

ce, ils sont partout.

Encore plus intressant, et bien que cerns par une menace aussi sri-

euse, nous ne faisons aucun effort pour nous en protger. Cest parce quil

existe un mcanisme dans nos corps, qui se charge de cette tche pour no-

us. Il nous fournit la protection adquate sans nous causer le moindre prob-lme. Il sagit du systme immunitaire.

Cest lun des systmes les plus importants et des plus tonnants qui

oprent dans nos corps, se chargeant dune des plus vitales missions de la

vie. Nous pouvons ne pas en tre conscients, mais tous les lments du

systme immunitaire protgent notre corps comme les soldats dune immen-

se arme. Les cellules immunitaires qui protgent le corps humain contre

les envahisseurs, comme les bactries, les virus et les micro-organismes si-milaires, sont pourvues de capacits extraordinaires. Lintelligence, leffort et

le sacrifice que montrent ces cellules lors de la guerre quelles mnent dans

le corps tonnent quiconque les tudie.

Les gens veulent gnralement savoir ce qui les rend malades, com-

ment les maladies semparent de leurs corps, provoquant de la fivre, de la

fatigue, de la douleur dans les os et les articulations, et veulent galement

connatre les processus en cours dans leurs corps pendant leurs maladies.Le principal but de ce livre est de comprendre comment ce systme,

qui protge le corps humain comme une arme discipline et organise, est

apparu et comment il fonctionne.

Ces deux aspects nous conduiront des conclusions trs importantes.

Dabord, nous tmoignerons de la perfection et de lunicit de la cration

de Dieu. Ensuite, nous aurons observer quelles contradictions la thorie

de lvolution, une croyance superstitieuse qui na absolument aucune r-

alit concrte, introduit dans son propre raisonnement et sur quels fonde-

ments incohrents elle a t rige.

Prface 9


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Avant daborder le sujet principal, il est utile de mentionner un autre

aspect important. Dans les livres tudiant le systme immunitaire, vous lirez

souvent des phrases du genre:

Nous ne savons pas encore comment cela sest form

La cause est toujours inconnue

Des recherches sur le sujet sont en cours

Selon une thorie

Ces dclarations sont en fait dimportantes confessions. Ce sont les

expressions de limpuissance ressentie par les gens au commencement du

21me sicle mme avec les technologies les plus rcentes et toutes les

connaissances mises leur disposition face au travail miraculeux que ces

cellules minuscules accomplissent. Les tches accomplies par ces micro-or-

ganismes comportent des oprations si complexes que lesprit humain peut

peine comprendre les dtails de ce systme idalement construit. Il est

vident quune sagesse secrte gt dans le systme immunitaire qui chap-

pe la comprhension de lhomme.

Quand vous lirez ce livre, vous tmoignerez de la supriorit de cette

sagesse, enfouie la fois dans vos cellules et dans dautres lments de vot-re corps. La conclusion ultime est que cela ne peut tre que la sagesse dun

Crateur suprme.

La science arrivera peut-tre un jour percer tous les secrets du syst-

me immunitaire et produire un systme artificiel similaire en imitant les

actions de ces cellules. Il ne fait aucun doute que cette tche ncessitera des

experts de trs haut niveau utilisant la technologie et les outils les plus per-

formants, et travaillant dans des laboratoires de pointe. Il est important denoter qu ce stade laccomplissement dune telle tche invalidera une fois

de plus la thorie de lvolution, en dmontrant quun tel systme ne peut

tre le produit de simples concidences.

La probabilit du dveloppement spontan dun mcanisme tel que le

systme immunitaire apparat actuellement bien trop faible. Au fur et me-

sure que les scientifiques dcouvrent les secrets de ce systme, ils sont fas-

cins par la conception quils rencontrent. Ce qui est rvl mne denombreuses autres questions, ce qui rend la sagesse et la conscience dans

la cellule plus apparentes. Ainsi, il devient trs clair que le systme immu-



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nitaire, comme tous les autres systmes du corps, ne sest pas dvelopp

progressivement, juste par hasard, comme le suggre la thorie de lvolu-

tion.

Le but principal de ce livre est de vous prsenter ces braves guerri-

ers qui sont en vous, tout en vous dmontrant que ce systme inimaginab-

le est un signe particulier de la cration. En relation avec cela, nous verrons

comment les scnarios formuls par la thorie de lvolution sont dmolis

et vides de sens devant les faits. Le sujet qui sera spcialement mis en vi-

dence ici ne concernera pas les dtails du systme immunitaire, qui sont ac-

cessibles facilement dans nimporte quel livre de biologie ou de mdecine,

mais laspect miraculeux du systme. Nous avons tout particulirement vi-

t lemploi superflu de termes biologiques et physiologiques afin de rendre

ce livre aisment comprhensible aux lecteurs de tous ges et de toutes pro-

fessions.

Enfin, nous souhaitons vous rappeler que mme maintenant, vous tes

entirement redevables votre systme immunitaire que vous soyez en me-

sure de lire paisiblement ce livre, sans tre infects par les microbes qui vo-

us entourent. Sans le systme immunitaire, vous nauriez probablement ja-

mais t capables de lire ce livre, ayant quitt ce monde bien avant davo-

ir pu apprendre lire et crire.

Prface 11


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vant de nous plonger dans les dtails incroyables de la guerre dfen-

sive mene dans le moindre recoin de nos corps, nous devons avoir

une vision densemble du systme immunitaire et de ses lments.

Brivement, le systme immunitaire peut tre dfini comme une arme ext-

rmement discipline, travailleuse et organise, protgeant le corps des grif-

fes des ennemis extrieurs. Dans cette guerre visages multiples, le prin-

cipal devoir des lments combattant en premire ligne est dempcher les

cellules ennemies, comme les bactries ou les virus, dentrer dans le corps.

Bien quil soit difficile pour les organismes ennemis de pntrer dans

le corps, ils sefforcent au maximum datteindre leur but ultime qui est lin-

vasion du corps. Lorsquils entrent dans le corps, aprs avoir surmont di-

vers obstacles comme la peau et les appareils respiratoire et digestif, ils sont

alors confronts des guerriers rsistants qui les attendent de pied ferme.

Ces guerriers inflexibles sont produits et entrans dans des centres spci-

aliss comme la moelle osseuse, la rate, le thymus et les glandes lymphati-

ques. Ces guerriers sont les cellules immunitaires appeles macrophages

et lymphocytes.

Tout dabord, diffrents types de phagocytes, appels cellules mange-

uses, passent laction. Ensuite, les macrophages, un autre type spcifique

de phagocytes, prennent la relve. Ils dtruisent entirement lennemi en

lengloutissant. Les macrophages accomplissent galement dautres tches

comme faire appel dautres cellules immunitaires sur le champ de batail-le, et llvation du niveau de la temprature du corps. Llvation de la

temprature au dbut dune maladie est trs importante, car la personne at-



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teinte se sent fatigue et se repose, rservant ainsi son nergie au combat

contre lennemi.

Si ces lments du systme immunitaire savrent insuffisants contre les

ennemis pntrant le corps, les lymphocytes, les dfenseurs du systme,

entrent alors en jeu. Les lymphocytes sont de deux types: les cellules B et

les cellules T. Ces dernires sont elles-mmes divises en sous-groupes.

Les cellules T auxiliaires sont les prochaines rejoindre le champ de

bataille aprs les macrophages. Elles peuvent tre considres comme tant

les agents administratifs du systme. Une fois que les cellules T auxiliaires

identifient lennemi, elles prviennent dautres cellules afin de lui dclarer

la guerre.

Ainsi alertes, les cellules T tueuses arrivent pour dtruire lennemi as-

sig.

Les cellules B sont les usines darmement du corps humain. Aprs le-

ur stimulation par les cellules T auxiliaires, elles commencent aussitt pro-

duire une sorte darme appele anticorps.

Une fois lalerte termine, des cellules T rgulatrices stoppent lactivit

de toutes les cellules immunitaires, et empchent ainsi que la guerre ne se

prolonge plus longtemps que ncessaire.

Cependant, la mission de larme dfensive nest pas termine. Les cel-

lules guerrires, appeles cellules mmoires, emmagasinent linformation

ncessaire au sujet de lennemi dans leur mmoire et la conservent des an-

nes. Cela permet au systme immunitaire de lever rapidement une dfen-

se contre le mme ennemi lors de futures rencontres avec lui.

Il existe de nombreux autres aspects incroyables enfouis dans les dta-

ils du systme immunitaire que nous avons trs brivement survol dans ce

chapitre. Et comme nous lavons prcdemment mentionn dans ce livre, ces

vnements extraordinaires sont relats de manire trs comprhensible.

Introduction 13


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oil environ 250 ans, les scientifiques ont dcouvert, suite linven-

tion du microscope, que nous vivons en compagnie de minuscules

cratures, invisibles lil nu. Ces cratures sont prsentes partout:

depuis lair que nous respirons ou leau que nous buvons, aux objets qui

sont en contact avec la surface de notre corps. Il a galement t dcouvert

que ces cratures pntrent le corps humain.

Bien que lexistence de cet ennemi ait t dcouverte voil 250 ans, la

plupart des secrets du "systme de dfense" qui laffronte vigoureusement

nont pas encore t dvoils. Ce systme molculaire est activ dans not-

re corps automatiquement selon un plan trs prcis, la minute o un t-

ranger vient y pntrer, lui dclarant une guerre sans merci. Lorsque lon

jette un coup dil sur le fonctionnement de ce systme, on saperoit que

chaque phase se droule suivant un plan mticuleux.

Le systme qui ne dort jamais

Que lon en soit conscient ou pas, des millions doprations et de r-

actions ont lieu lintrieur de nos corps chaque seconde qui passe. Et

cela continue mme quand nous dormons.

Cette activit intense se produit des priodes de temps qui, de notre

point de vue, sont trs courtes. Il y a une diffrence significative entre la no-

tion de temps dans nos vies de tous les jours et le temps biologique de not-re corps. Lcoulement dune seconde qui reprsente une priode de temps

trs courte dans notre vie de tous les jours, reprsentera une trs longue du-


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re pour les organes et les systmes de notre corps. Si toutes les activits ac-

complies par tous les organes, tissus et cellules de notre corps, en une se-

conde, taient crites, le rsultat serait inconcevable pour un esprit humain.

Un systme vital, qui est en constante activit, ne se drobant jamais

son devoir, est le systme immunitaire. Il protge le corps contre toute for-

me dintrusion, de jour et de nuit, et travaille avec une grande assiduit po-

ur le corps hte quil sert, comme une arme entirement quipe.

Chaque systme, organe ou groupe de cellules dans le corps reprsen-

te une parfaite distribution du travail. Le moindre dfaut dans le systme ru-

ine lordre tabli. Or, le systme immunitaire est indispensable.

Pourrions-nous survivre en labsence de systme immunitaire? Ou qu-

elle sorte de vie aurions-nous si ce systme ne remplissait pas certaines de

ses fonctions?

Il nest pas difficile de le deviner. Diffrents exemples dans le monde

de la mdecine montrent quel point le systme immunitaire est vital. Lhis-

toire dun patient, cite par plusieurs sources, montre combien la vie serait

difficile en cas de dfaut dans le systme immunitaire.

Ce patient fut plac, immdiatement aprs sa naissance, dans une ten-te en plastique strilise et dans laquelle rien ntait autoris pntrer. Au-

cun contact ne lui tait permis. Comme il grandissait, il a t mis dans une

tente en plastique plus vaste. Mais pour sortir de sa tente, il devait enfiler

un quipement spcialement conu, similaire celui dun dastronaute.

Qu'est-ce qui empchait ce patient davoir une vie normale comme les aut-

res gens?

Aprs sa naissance, son systme immunitaire ne stait pas dveloppnormalement. Il ny avait pas darme dans son corps pour le protger des

ennemis.

Les docteurs du garon taient tout fait au courant de ce qui se pro-

duirait sil entrait au contact dun environnement normal. Il aurait aussitt

attrap un rhume, provoquant des maladies dans sa gorge; il aurait souffert

dinfections les unes la suite des autres en dpit de labsorption dantibi-

otiques ou de tout autre traitement mdical administr. Peu de temps aprs,les traitements mdicaux auraient perdu de leur efficacit, et la mort du gar-

on aurait t inluctable.

Le systme immunitaire 15


18/146

Au mieux, il aurait pu vivre sans danger quelques mois ou quelquesannes en dehors de cet environnement protg. Ainsi, le monde du gar-

on a toujours t limit par les murs de sa tente en plastique.

Quelques temps plus tard, les docteurs et sa famille placrent le gar-

on dans une pice exempte de tout germe, qui avait t spcialement am-

nage chez lui. Cependant, tous ces efforts se sont avrs vains quand,

ladolescence, une transplantation de moelle osseuse choua.1

La famille du garon, les docteurs, le personnel de lhpital dans lequ-el il avait sjourn auparavant, et les compagnies pharmaceutiques firent de

leur mieux pour le maintenir en vie. Bien quabsolument tout ait t tent,



19/146

et que le lieu de rsidence du garon ft sans arrt dsinfect, sa mort napu tre empche.

Cette fin tragique montre quil est impossible un tre humain de sur-

vivre sans un systme immunitaire le protgeant des microbes. Cest la pre-

uve que le systme immunitaire a d exister de manire accomplie et intac-

te depuis le premier homme. Par consquent, il est hors de question de con-

sidrer que ce systme aurait pu se dvelopper graduellement sur une lon-

gue priode, comme la thorie de lvolution le prtend. Un tre humainsans systme immunitaire, ou avec un systme dfectueux, ne tarderait pas

mourir comme on la vu dans cet exemple.

Le systme immunitaire 17

A l'intrieur d'un ganglion lymphatique, une

bataille fait rage entre les agresseurs du corps

humain et ses dfenseurs. Quand des bactries

sintroduisent dans un vaisseau lymphatique (1),

un macrophage engloutit certains des envahis-

seurs (2), les digre et affiche leurs marquesdidentification sur sa propre surface. Ce messa-

ge chimique est prsent un type de cellule

sanguine blanche connu sous le nom de cellule

T auxiliaire (3), qui y rpond en se multipliant (4)

et en dlivrant des messages chimiques qui

appellent d'autres dfenseurs s'armer (5).

D'autres cellules T prviennent des cellules B

pour qu'elles rejoignent la bataille (6). Certaines

cellules B commencent se reproduire (7), et

ces nouvelles cellules stockent l'information

ncessaire pour aider le corps combattre le

mme envahisseur un autre jour (8). D'autres

cellules B librent des centaines d'anticorps la

seconde (9), forant les bactries se regrouper

(10). Les macrophages peuvent alors sengager,

avalant les bactries regroupes, tandis que des

protines spciales et des anticorps rendent les

bactries palpables pour les macrophages (11).

Quelques fois, les protines tuent directementles bactries en crevant leur membrane cellulai-

re (12). Les macrophages "boueurs" nettoient

ensuite entirement le ganglion des restes de la

bataille, engloutissant les anticorps dissmins,

les bactries mortes ainsi que les autres dbris

jusqu' ce que l'infection disparaisse.

LES SOLDATS DU CORPS


20/146

l est avr que mme si lon essayait de vivre dans des environne-

ments sains, nous les partagerions avec de nombreux micro-organis-

mes. Si vous aviez la possibilit de voir la pice dans laquelle vous

tes actuellement assis travers un microscope, vous verriez aussitt les mil-

lions dorganismes avec lesquels vous cohabitez.

Dans cette situation, lindividu ressemble un chteau assig. Il est

inutile de dire quun tel chteau, entour dinnombrables ennemis, doit t-

re totalement protg de manire organise. Les tres humains sont crs

munis de la protection adquate dont ils ont besoin, et ne sont donc pas to-

talement sans dfense contre ces ennemis. Les micro-gardes de nos corps

ne nous abandonnent jamais et se battent pour nous sur plusieurs fronts.

Les cellules envahisseurs qui souhaitent prendre le contrle du corps

humain doivent dabord lutter pour essayer de pntrer ses premires lig-

nes de dfense. Mme si, parfois, ces lignes ont des faiblesses, lennemi


Des bactries sur une dent

qui vient d'tre brosseUne masse de bactries influenza

sur un pithlium nasal


21/146

nest pratiquement jamais autoris passer au travers. Le premier front que

lennemi doit pntrer est notre peau.

Larmure protectrice de notre corps: la peau

La peau, qui couvre tout le corps dun tre humain comme une gaine,possde un grand nombre de caractristiques stupfiantes. Sa capacit se

rparer et se rgnrer delle-mme, son impermabilit leau, malgr

lexistence de pores minuscules sa surface chargs de librer de leau so-

us forme de transpiration, sa structure extrmement flexible autorisant une

libert de mouvement, au contraire de son paisseur idale pour viter des

ruptures trop faciles, sa capacit protger le corps de la chaleur, du froid

et des rayons de soleil nocifs sont quelques-unes des caractristiques de lapeau. Dans ce chapitre, nous tudierons une caractristique particulire de

cet extraordinaire papier demballage: sa capacit protger le corps cont-

Le chteau assig: le corps humain 19

La "mite de poussire", lacarien (

gauche) n'est qu'un organisme parmi des

millions d'autres avec lesquels les tres

humains vivent mais quils ne peuvent

voir. Une larve de parasite ouvrant une

brche dans la peau humaine (ci-des-

sous). Cet organisme se frayera un che-

min travers la peau jus-

qu' la circulation sanguine,

et s'installera dans les vais-seaux sanguins pour se

multiplier. Il utilise des tac-

tiques incroyables pour

chapper l'arme de

dfense du corps humain,

comme par exemple le

camouflage avec les mat-

riaux qu'il arrache des cel-

lules htes.

DES MONSTRESMICROSCOPIQUES


22/146

re les micro-organismes lorigine des maladies. Si lon considre le corps

comme tant un chteau assig par des ennemis, on peut ds lors consi-

drer la peau comme tant la muraille de ce chteau.

La fonction protectrice principale de la peau est obtenue par le dpt

des cellules mortes constituant la couche extrieure de la peau. Chaque no-

uvelle cellule produite par division cellulaire se dplace de la couche interne

de la peau vers la surface. Dans le mme temps, llment liquide (le cytop-

lasme) lintrieur de la cellule, se transforme en une protine rsistante, la

kratine. Au cours de ce processus, la cellule meurt. La nouvelle substance

forme, la kratine, possde une structure trs rsistante, et nest donc pas su-

jet la dcomposition par les enzymes digestives, ce qui est un signe de r-sistance. Ainsi, les envahisseurs comme les bactries et les champignons se-

ront incapables de trouver quoi dchirer sur la couche externe de la peau.


La premire rponse de dfense de l'organisme contre les dangereux envahisseurs est

l'autorparation rapide de la peau suite une blessure. Lorsquune blessure dchire la

peau, des cellules immunitaires se dplacent immdiatement vers la zone blesse pour

combattre les cellules trangres et pour enlever les restes du tissu affect. Par la suite,

d'autres cellules immunitaires augmentent la production de fibrine, une protine quirecouvre rapidement la blessure d'un rseau fibreux. L'image ci-dessus montre de la

fibrine qui a recouvert des cellules sanguines rouges.


23/146

UNE VUE EN PROFONDEUR

DE LA PEAU

Ci-dessus est reprsente une coupe de

peau. Les gouttes de sueur scrtes par la

peau jouent diffrents rles dans le corps.

En plus de refroidir la temprature corporel-le, elles fournissent des aliments cer-

taines bactries et champignons qui vivent

la surface de la peau et produisent des

substances acides comme de l'acide lac-

tique qui aide diminuer le PH de la peau.

Cet acide la surface de la peau cre un

environnement hostile toute bactrie nui-

sible recherchant un lieu pour vivre.

Sur la gauche est reprsent un gros plande l'entre d'une glande sudoripare. Nous y

trouvons galement des bactries comme

partout ailleurs sur la peau.

Transpiration

Bactries

Muscle

Artre

Nerf

Veine

Couche de cellules mortes

Couche de cel-

lules vivantes

Epiderme

Sebum

Mlanine

Follicule

pileux

Pore de

transpiration

Canal de

transpiration

Glande

sudoripareGraissesous-cutane

Derme

Mlanocyte

Canal



24/146

De plus, les cellules mortes externes, contenant la kratine, sont cons-

tamment enleves de la surface de la peau. Les nouvelles cellules qui arri-

vent den dessous pour les remplacer forment une barrire impntrable

dans cette zone.

Les organismes sur la peau remplissent une autre fonction de protecti-

on de la peau. Un groupe de microbes inoffensifs vit sur la peau, lesquels

se sont adapts son acidit. Se nourrissant des restes colls la kratine

de la peau, ces microbes attaquent tout type de corps trangers pour pro-

tger leur terrain dalimentation. La peau, en tant quhte de ces microbes,

est comme une force supplmentaire qui fournit un support extrieur lar-

me se trouvant lintrieur du corps humain.

La protection dans la respiration

Une des voies utilises par nos ennemis pour entrer dans notre corps

est lappareil respiratoire. Des centaines de microbes diffrents, qui sont

prsents dans lair que nous inhalons, essaient dentrer dans le corps tra-

vers ces passages. Mais ils ne sont pas conscients de la barrire mise en pla-

ce contre eux dans le nez.

Une scrtion spciale dans le mucus nasal retient et arrte environ 80

90% des micro-organismes qui essayent de pntrer dans lappareil respi-


Cette image, agran-

die 5.900 fois,

montre les cellules

de la trache (en

bleu). Elles utili-

sent leurs glandes

(en jaune) pour

scrter une sub-

stance qui pigeles particules de

l'air.


25/146

ratoire directement ou par lintermdiaire de particules de poussire oudautres substances.

En plus, les structures minuscules ressemblant des cheveux (les cils),

la surface des cellules de lappareil respiratoire, ont un mouvement de bat-

tement qui cre un courant qui transporte les particules trangres vers la

gorge o elles sont avales et dtruites par lacide de lestomac. Le rflexe

de la toux et de lternuement facilite cette fonction.

Les microbes qui arrivent surmonter ces barrires et atteignent les al-

voles (poumon, bronches et gencive) seront ingrs par les phagocytes.

Aprs cette phase, les phagocytes deviennent mobiles et drivent avec les

microbes quils ont engloutis pour tre finalement vacus du corps selon

diffrents moyens.

A chaque fois que vous respirez, comme vous le faites actuellement,

une guerre est mene aux frontires de votre corps, ce dont vous ntes ab-solument pas conscients. Les gardes ces frontires combattent lennemi

mort pour protger votre sant.


Sur cette image,

vous pouvez

apercevoir les

macrophages

situs dans les

tissus pulmona-

ires. Ils limi-

nent les particu-

les de poussi-

re de l'air que

nous inhalons.


26/146

La protection dans lappareil digestif

Un autre moyen utilis par les microbes pour pntrer dans notre corps

est la nourriture. Cependant, les gardes de notre corps, au courant de cette

mthode utilise par les microbes, les attendent dans la rgion o la nourri-

ture aboutit, cest--dire lestomac. Ils ont aussi une surprise pour les micro-

bes qui arrivent: lacide gastrique. Cet acide est une surprise plutt dsagr-

able pour les microbes qui ont surmont tous les obstacles et atteint lesto-

mac. La majorit, si ce nest tous, des microbes est vaincue par cet acide.

Certains microbes peuvent surmonter cet obstacle du fait quils ne sont

pas rentrs en contact avec lacide gastrique, ou quils y sont rsistants. Mais

ces microbes sont encore soumis dautres luttes avec des gardes situs sur

leur chemin. Une autre surprise les attend: les enzymes digestives produites

par lintestin grle. Cette fois, ils ne peuvent en rchapper aussi facilement.

Comme on vient de le voir, le corps humain possde des gardes sp-

cialement conus pour protger le corps humain toutes les tapes des as-

sauts microbiens.

Cet examen soulve maintenant un certain nombre de questions im-portantes.

LE MIRACLE DU SYSTEME IMMUNITAIRE

Cette image, agrandie

865 fois, montre le

trou d'une glande gas-

trique (l'entre) dans

la paroi muqueuse.

24


27/146

Qui a dcid que les microbes vivant lextrieur essaieraient de p-

ntrer notre corps travers les aliments, le chemin que la nourriture allait

suivre, comment les microbes seraient dtruits une fois arrivs destinati-

on, o ils iraient sils surmontaient les obstacles, et comment, dans ce cas,

ils seraient exposs des mesures encore plus rigoureuses? Est-ce que ce

sont les cellules du corps, qui nont jamais t en dehors, et par consqu-

ent, nont eu aucune chance dtudier la composition chimique des micro-

bes lextrieur, et qui, de plus, nont jamais reu de formation dans le do-

maine de la chimie?

Absolument impossible. Seul Dieu, qui a cr la fois le monde exter-

ne, la nourriture de ce monde, les corps qui ont besoin de cette nourriture

ainsi que les systmes permettant de digrer ces aliments, est capable de

crer un tel systme de dfense.

Une autre mthode: dtruire lennemi par

un autre ennemi

Il existe un grand nombre dautres micro-organismes qui vivent dans

le corps humain et qui ne lui causent aucun mal. Quels sont ces organis-mes qui vivent leur propre vie sans nous causer le moindre tort, et quel est

leur but en vivant dans notre corps?

Ces groupes de micro-organismes, qui sont regroups dans certaines

parties du corps, sont appels la flore microbienne du corps. Ils ne pro-

voquent aucun dommage et apportent mme des avantages pour le corps

humain.

Ces micro-organismes fournissent un support externe larme de d-fense contre les microbes. Ils font du bien au corps en empchant les mic-

robes trangers de sy tablir, car lentre de nimporte quel microbe dans

le corps est une menace envers leur propre habitat. Puisquils ne veulent

pas en tre chasss par des envahisseurs, ils leur livrent une bataille froce.

On peut imaginer ces micro-organismes comme des soldats professionnels

se battant pour le corps. Ils essayent de protger lendroit o ils habitent po-

ur leur propre bnfice. En agissant ainsi, ils compltent larme entire-ment quipe de notre corps.

Comment ces soldats professionnels stablissent-ils dans nos corps?



28/146

Lembryon humain ne rencontre aucun ennemi durant la priode de

gestation dans lutrus de la mre. Aprs sa naissance, il entre en contact

avec lenvironnement extrieur, et de nombreux microbes sintroduisent

dans lenfant lorsquil se nourrit et travers lappareil respiratoire. Certains

microbes meurent sur-le-champ, tandis que dautres sont jects avant

davoir eu la possibilit de sinstaller dans le corps. Cependant, quelques-uns

sinstallent dans diverses parties du corps comme dans la peau et ses replis,

la bouche, le nez, les yeux, lappareil respiratoire suprieur, lappareil diges-

tif et les organes gnitaux. Ces microbes forment des colonies permanentes

ces endroits et constituent la flore microbienne du corps humain.

Qui sont nos micro-ennemis?

Nos micro-ennemis, dun autre ct, sont des micro-organismes qui ne

font pas partie de nos corps, mais qui lont dune manire ou dune autre

pntr, en stimulant de ce fait larme de dfense.

Chaque cellule trangre qui pntre le corps nest pas forcment tra-

ite comme un ennemi. De la matire trangre entre constamment dans

nos corps lorsque nous mangeons, nous buvons de leau ou que nous pre-nons un mdicament. Et pourtant notre corps ne dclare pas la guerre dans

ces cas-l. Pour que les cellules immunitaires peroivent une substance t-

rangre comme un ennemi, certaines conditions sont prises en considrati-

on comme la taille de la molcule, son taux dlimination du corps et sa ma-

nire dy entrer.

- Les bactries

Parmi nos innombrables micro-ennemis,

les bactries ont une rputation bien tablie.

Les bactries, qui entrent dans le corps

humain par de multiples moyens, sont lori-

gine dune guerre froce. Ces guerres, qui se

terminent certaines fois par des maladies as-

sez srieuses, rvlent la puissance et les ca-pacits que reclent ces organismes dune ta-

ille de quelques microns (un micron est gal


La vue agrandie de bactries

sur la pointe d'une aiguille


29/146

un millime de millimtre). Des tudes rcentes ont montr que les bact-

ries ont une rsistance extraordinaire aux plus dures et plus rigoureuses con-

ditions. En particulier, les bactries appeles spores sont rsistantes sur de

trs longues priodes la fois des tempratures extrmement leves et

la scheresse. Cest pourquoi il est si difficile de dtruire certains microbes.

- Les virus

Le corps humain ressemble un diamant prcieux conserv en lieu

sr, recevant une protection et des soins intensifs. Plusieurs des organismes

qui essayent denvahir le corps agissent comme des voleurs expriments.Un des voleurs les plus connus et les plus importants est le virus.

Cet organisme, dont lexistence fut dcouverte grce au microscope

lectronique, est dune structure trop simple et de trop petite taille mme

pour tre considr comme une cellule. Les virus, dont la taille varie de 0,1

0,280 microns, sont exclus du monde des tres vivants pour cette raison.2

Bien que considrs comme ne faisant pas partie du monde des tres

vivants, les virus possdent indubitablement des capacits au moins aussiexceptionnelles que celles des autres tres vivants. Un examen plus attentif

de la vie des virus rendra ce fait plus vident. Les virus sont les parasites ob-


Il existe des centaines de bactries dans le monde. Dans ces images, vous nen

voyez que quelques-unes d'entre elles.


30/146

ligatoires des tres vivants. Cela signifie

quils ne peuvent survivre sils ne sins-

tallent pas dans une cellule de plante,

danimal ou dhumain, en consommant

sa nourriture et son nergie. Les virus ne

possdent pas de systme leur permet-

tant de survivre par eux-mmes. Et com-

me sils taient conscients de cela, ils

sintroduisent adroitement dans une cel-

lule, et aprs lavoir envahie avec la m-

me habilet, poussent la cellule deve-

nir une usine de production de virus

qui produit ses propres copies.

Ce plan conu par le virus afin

denvahir la cellule est extrmement

sophistiqu et intelligent. Tout dabord,

le virus doit dterminer si la cellule lui

convient ou non. Il doit tre trs prudent

et trs mticuleux dans sa dcision, car la

moindre erreur peut le mener sa perte. Pour viter cela, il utilise des rcep-

teurs spciaux pour dterminer si la cellule lui convient ou non. Il se positi-

onne ensuite soigneusement lintrieur de la cellule.

Le virus embrouille la cellule grce aux stratgies quil emploie et vi-

te ainsi la surveillance.

Et voici la suite des vnements: la cellule transporte le nouvel ADNdu virus dans son noyau. Pensant quil produit des protines, la cellule com-

mence reproduire ce nouvel ADN. LADN du virus se dissimule si furtive-

ment que la cellule devient involontairement lusine de production de son

propre ennemi et produit les virus mmes qui finiront par la dtruire. Il est

en fait trs difficile la cellule didentifier le matriel gntique du virus

comme tant celui dun envahisseur.

Le virus se cache si bien dans la cellule quil en devient presque unepartie. Une fois le processus de multiplication termin, le virus et tous les

nouveaux virus partent de la cellule pour rpter le mme processus dans


Un virus modifiant sa structure

afin qu'il ne soit pas identifi

par le systme immunitaire. (Le

rhinovirus 14)


31/146

dautres cellules. Au cours de ce dveloppement, en fonction du type de vi-

rus et de cellule, le virus peut tuer la cellule hte, lui causer des domma-

ges, la modifier ou simplement ne rien lui faire.

La question de savoir comment la cellule, qui opre sous un mcanis-

me de contrle strictement surveill, peut tre trompe au point de devenir

une usine virus reste toujours sans rponse. Il est vraiment tonnant que

les virus, qui ont une structure hautement spcialise, mais ne sont mme

pas classs dans la catgorie des tres vivants, peuvent agir aussi intelligem-

ment, penser, et planifier pareilles stratgies. Le secret de ce phnomne est

li lexistence dun Crateur, qui a cr ces organismes avec toutes les ca-

pacits quils possdent.Les caractristiques du virus sont parfaitement conues afin de lui per-

mettre dutiliser le systme oprant dans la cellule. Il est vident que la pu-

issance qui a cr le virus est aussi bien informe des principes extrmement

compliqus de la cellule. Cette puissance appartient Dieu, qui a cr le vi-

rus et la cellule dans laquelle il stablira, comme Il a cr lUnivers entier.

Le virus qui, malgr sa structure minuscule, peut infliger et parfois m-

me causer la mort du corps humain, lequel est des millions de fois plus grosque lui en taille, est un tre que Dieu a spcialement cr pour rappeler aux

gens leur faiblesse.

Le virus Ebola (en haut gauche). Le virus

Influenza (en bas gauche). Le virus com-mun du rhume (ci-dessus).



32/146

es anticorps sont des armes base de protine fabriques pour luttercontre les cellules trangres qui entrent dans le corps humain. Ces ar-

mes sont produites par les cellules B, une classe de guerriers du syst-

me immunitaire.

Les anticorps dtruisent les envahisseurs. Ils ont deux fonctions princi-

pales: la premire est de se lier la cellule envahisseur, appele antig-

ne. La seconde est de dcomposer la structure biologique de lantigne et

de la dtruire.Nageant dans le sang et les fluides non-cellulaires, les anticorps se li-

ent aux bactries et aux virus causeurs de maladies. Ils marquent les mol-

cules trangres auxquelles ils saccrochent de telle sorte que les cellules

guerrires puissent les distinguer. Ils les dsactivent galement de cette ma-

nire. Cela ressemble un tank devenant inutile et incapable de bouger ou

de tirer des obus ds quil a t touch par un missile guid sur le champ

de bataille. Un anticorps convient parfaitement lennemi (lantigne), exac-

tement comme une cl et une serrure sassemblent en une structure trois

dimensions.

Le corps humain peut produire un anticorps compatible pour pratiqu-

ement tous les ennemis quil rencontre. Les anticorps ne sont pas dun seul

type. Selon la structure de lennemi, un anticorps spcifique suffisamment

puissant est produit. Car un anticorps produit pour une maladie peut ne pas

tre efficace pour une autre.

La fabrication dun anticorps spcifique pour chaque ennemi est unprocessus plutt inhabituel, qui mrite une plus grande attention. Ce pro-

cessus peut tre ralis seulement si les cellules B connaissent trs bien le-



33/146

urs ennemis et leurs structures. Il y a cependant des millions dennemis (an-

tignes) dans la nature.

Cest comme fabriquer une cl compatible avec chacune des millions

de serrures existantes. Mais ce qui est important est le fait que lagent de

fabrication ralise cela sans examiner la serrure ou sans utiliser de moule.

Il connat la formule par cur.

Il est assez difficile un esprit humain de mmoriser ne serait-ce que

la forme dune seule cl. Ainsi, est-il possible quun tre humain puisse gar-

der lesprit les formes en trois dimensions de millions de cls qui doivent

ouvrir des millions de serrures?

Cest absolument impossible. Cependant, une cellule B si petite quel-

le est invisible lil nu, conserve dans sa mmoire des millions dinforma-tions, et les utilise correctement de manire consciente.

La conservation de millions de formules dans une cellule minuscule est

un grand miracle propos lhomme. Pas moins miraculeuse n'est lutilisa-

tion quen fait la cellule pour protger la sant de lhomme.

Il est vident que le secret du succs fantastique de ces minuscules cel-

lules est au-del des limites de la comprhension humaine. Aujourdhui, le

pouvoir de lesprit humain associ aux technologies les plus avances faitple figure face lintelligence affiche par ces cellules. En fait, mme les

scientifiques volutionnistes ne peuvent se voiler la face devant tous ces sig-

nes dintelligence, qui sont des preuves videntes de lexistence dun Cr-

ateur conscient. Un des plus grands partisans de lvolution en Turquie, le

professeur Ali Demirsoy, reconnat dans son livre Kaltm ve Evrim(Hrdi-

t et Evolution):

Comment et sous quelle forme les cellules du plasma obtiennent-elles

cette information et produisent-elles lanticorps conu exclusivement ce-

la? Cette question na pas t, jusqu maintenant, rsolue.3

Comme lavouera aussi ce scientifique volutionniste, la manire dont

les anticorps sont produits est une question qui nest pas encore lucide.

La technologie du 20me sicle sest avre impuissante jusque pour comp-

rendre les mthodes de cette production parfaite. Dans les annes venir,

lorsque lon dcouvrira les mthodes utilises par ces cellules minuscules

qui sont cres pour servir lhumanit et que lon saura comment elles

sont utilises, la perfection et la beaut artistique dans la cration de ces cel-

lules seront mieux comprises.

Des armes intelligentes: les anticorps 31


34/146

Une cellule B indivi-

duelle produit des

copies de son propre

anticorps spcifique

et les attache la sur-

face externe de sa

membrane cellulaire.Les anticorps se pro-

longent vers l'ext-

rieur comme de

minuscules antennes

parfaitement accor-

des, attendant le

contact de la squen-

ce spcifique de pro-

tine qu'ils peuventreconnatre. Un anti-

Fragment d'antigne liCellule B

Groupe carbohydrate

La structure des anticorps

Nous avons nonc prcdemment que les anticorps sont un type de

protine. Examinons maintenant la structure de ces protines.

Les protines sont constitues dacides amins. Vingt diffrents types

dacides amins sont organiss en diffrentes squences pour former les

protines. Cest comme lors de la fabrication de colliers diffrents par luti-

lisation de perles de vingt couleurs diffrentes. La principale diffrence par

rapport aux protines est due la squence de ces acides amins.

Mais il y a un lment important garder en mmoire: la moindre erre-

ur dans la squence des acides amins rend la protine inutilisable, mme dan-

gereuse. Ainsi, il ny a pas de place pour la plus petite erreur qui soit.

Rgion variable de

la chane lgre

Rgion constante

de la chane lourde

Anticorps

Rgion variable

de la chane

lourde

Rgion constante de

la chane lgre


35/146

Quand des millions de copies ont

t ralises, la plupart des cellules

B arrtent de se diviser et devien-

nent des cellules du plasma, un

type de cellule dont l'intrieur

contient les appareils ncessaires

pour fabriquer un produit les anti-

corps. Certaines cellules B conti-

nuent de se diviser indfiniment et

deviennent des cellules mmoires.

Des anticorps libres fabriqus parles cellules du plasma parcourent le

sang et le liquide lymphatique.

Quand un anticorps se lie son

antigne cible, il change de forme.

C'est ce changement de forme de

l'anticorps qui lui permet de "col-

ler" l'extrieur de l'antigne.

Antigne

Cellules B actives

Cellules du plasmaAnticorps libres

Cellules mmoires

Comment les usines de protines dans la cellule connaissent-elles donc

la squence dans laquelle ordonner ces acides amins, et quelles protines

produire? Les instructions de chacune des centaines de types diffrents de

protines sont encodes dans les gnes que lon trouve dans la banque de

donnes gntique du noyau cellulaire.

Par consquent, ces gnes sont requis pour la production des anti-

corps, qui sont eux-mmes un type de protine.

Il sagit l dun vritable miracle. Il nexiste quune centaine de milliers


36/146

de gnes dans le corps humain, compar aux 1.920.000 anticorps qui y sont

produits. Cela signifie que plus dun million de gnes sont absents.

Alors comment est-il possible quun si petit nombre de gnes puisse

produire prs de dix fois plus danticorps? Le miracle est ici rvl. La cel-

lule allie la centaine de milliers de gnes quelle contient en diffrentes

combinaisons pour former de nouveaux anticorps. Elle enregistre les don-

nes de plusieurs gnes et les combine aux donnes dautres gnes avant

de dclencher la production requise selon le rsultat de cette combinaison.

1.920.000 anticorps diffrents sont forms par le rsultat de 5.200 com-

binaisons diffrentes.4 Ce processus reprsente une sagesse et une planifi-

cation qui vont au-del de ce que peut comprendre lesprit humain.

Un nombre illimit de combinaisons peut tre ralis avec lutilisationdune centaine de milliers de gnes. Cependant, la cellule nutilise que 5.200

combinaisons de base pour produire, avec grande intelligence, 1.920.000 anti-

corps spcifiques. Comment la cellule a-t-elle appris raliser les bonnes com-

binaisons parmi ces possibilits illimites pour former les anticorps requis?

En mettant de ct la ralisation de ces associations adquates parmi

un nombre infini de possibilits, comment la cellule a-t-elle eu lide de fa-

ire de telles combinaisons?De plus, les rsultats de ces associations produites suivent un certain

but, et visent produire un anticorps qui liminerait lantigne qui est ent-

r dans le corps. De ce fait, la cellule connat aussi les proprits des milli-

ons dantignes qui entrent dans le corps.

Aucun intellect humain dans ce monde ne peut produire une concep-

tion dune perfection aussi incomparable. Mais les cellules dune taille dun

centime de millimtre le peuvent.

Comment donc les cellules ont-elles appris un systme aussi particulier?

La vrit est quaucune cellule na lopportunit dapprendre une

fonction biologique proprement parler. Car la cellule ne possde pas la

capacit daccomplir un tel acte sa naissance, ni na la chance de dvelop-

per lhabilet requise le reste de sa vie. Dans ces cas-l, cest une condition

pralable que le systme dans la cellule doit tre prt et entirement ac-

compli au commencement de la vie. La cellule ne possde ni la capacit

dapprendre de telles combinaisons, ni le temps de les connatre, car cela

provoquerait son chec dans sa lutte contre les antignes entrant dans le

corps qui, de ce fait, perdrait la guerre.



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Le fait quun systme qui dfie lhumanit, mme den comprendre son

fonctionnement, et qui a t plac dans une cellule qui na aucune capacit de

penser ou de raisonner, a une signification particulire. Cest le reflet de luni-

cit de la cration de Dieu, lOmniscient, dans une cellule minuscule. Le Co-

ran nous enseigne que la sagesse suprieure de Dieu embrasse toute chose:

Et, de Sa science, ils nembrassent que ce quIl veut. Son Trne d-

borde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui cote aucune fatigue.

Et Il est le Trs Haut, le Trs Grand. (Sourate El-Baqara, 2: verset 255)

Si vous deviez concevoir un anticorps, comment feriez-vous? Vous dev-

riez en premier lieu mener des recherches avant de dcider de la forme de

la molcule. Vous ne pourriez assurment pas la faonner au hasard sans

une connaissance exacte de sa fonction. Puisque les anticorps que vous al-

lez produire entreront en contact avec des antignes, vous devrez tre aus-

si trs bien informs sur la structure et les spcificits de lantigne.

Finalement, lanticorps que vous produirez devra possder une forme

spciale et unique une extrmit. Alors, seul cet anticorps pourra se lier

un antigne. Lautre extrmit doit tre similaire aux autres anticorps. Cest

la seule manire dactiver le mcanisme de destruction de lantigne. En

conclusion, une extrmit doit tre standard, tandis que lautre doit tre dif-

frente de toutes les autres (qui sont dun million de types diffrents).

Les tres humains, cependant, ont t bien incapables de concevoir un

anticorps, en dpit de toute la technologie leur disposition. Les anticorps

produits dans lenvironnement dun laboratoire sont soit drivs danticorps

prlevs dans le corps humain, soit les anticorps dautres tres vivants.

Classes danticorps

Nous avons indiqu prcdemment que les anticorps sont un type de

protine. Ces protines, uvrant la dfense du corps au sein du systme

immunitaire, sont appeles immunoglobuline (une catgorie de protine)

et dsignes par labrviation Ig.

Les protines les plus caractristiques du systme immunitaire, les im-

munoglobulines, se lient aux antignes pour informer les autres cellules im-

munitaires de lexistence dun antigne, ou pour dmarrer les ractions

en chane destructrices de la guerre.



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IgG (Immunoglobuline G): LIgG est lanticorps le plus courant. Son

dveloppement ne prend que quelques jours, tandis que sa dure de vie va

de quelques semaines plusieurs annes. Les IgG circulent dans le corps et

sont prsentes principalement dans le sang, le systme lymphatique et les in-

testins. Elles circulent dans le flux sanguin, en visant directement lenvahisse-

ur, et saccroche lui aussitt quelles le dtectent. Elles ont un fort effet dest-

ructeur dantignes et anti-bactrien. Elles protgent le corps contre les bact-

ries et les virus, et neutralisent les proprits acides des toxines (poisons).

De plus, lIgG peut se faufiler entre les cellules, et liminer les bact-

ries et les envahisseurs micro-organiques qui se sont infiltrs dans les cellu-

les et la peau. Grce ces capacits et leur petite taille, elles peuvent ent-

rer dans le placenta dune femme enceinte et protger le ftus non dfen-

du contre de possibles infections.

Si les anticorps ntaient pas crs avec ces caractristiques leur per-

mettant de pntrer le placenta, lenfant natre dans lutrus de sa mre ne

serait pas protg contre les microbes. Il serait menac de mort avant m-

me quil ne naisse. Pour cette raison, les anticorps de la mre protgent

lembryon contre les ennemis ventuels jusqu sa naissance.IgA (Immunoglobuline A): Ces anticorps sont prsents dans les rgi-

ons sensibles o le corps combat des antignes, comme le liquide lacrymal,

la salive, le lait maternel, le sang, les alvoles pulmonaires, le mucus, les

scrtions gastriques et intestinales. La sensibilit de ces rgions est en rap-

port direct avec la tendance des bactries et des virus prfrer de tels mi-

lieux humides.

Les IgA, qui sont de structure assez similaire les unes des autres, sins-tallent dans ces rgions du corps o les microbes risquent le plus dentrer,

et les gardent sous contrle. Cest comme placer des soldats fiables sur le

pied de guerre, des endroits critiques sur un plan stratgique.

Les anticorps, qui protgent le ftus des maladies dans le ventre de sa

mre, nabandonnent pas le nouveau-n aprs sa naissance, et continuent

mener la garde. Tous les bbs nouveau-ns ont besoin de lassistance de

leur mre, car il ny a pas dIgA dans leur organisme. Durant cette priode,les IgA prsentes dans le lait que tte le bb, protgent son systme diges-

tif des effets de nombreux microbes. Tout comme les IgG, cette classe dan-



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ticorps disparat galement une fois le terme de leur service atteint, quand

le bb est vieux de quelques semaines.

Vous tes-vous dj demand qui vous envoie ces anticorps qui essa-

ient de vous protger des microbes, quand vous tes sous la forme dun

embryon et inconscient de quoi que ce soit? Est-ce votre mre ou votre p-

re? Ou ont-ils pris une dcision en commun et vous ont envoy ces anti-

corps ensemble? Cette question est certainement hors du contrle des deux

parents. La mre nest mme pas consciente quelle est dote dun tel plan

daide. Le pre est tout aussi inconscient de ce qui se passe.

Pourquoi alors, les cellules prsentes dans le sein de la mre, product-

rices de ces anticorps, fonctionnent-elles de cette manire? Quelle puissan-

ce a dit ces cellules que le nouveau-n besoin danticorps? Ce nest en

aucune faon une concidence si les cellules engages dans la production

danticorps pour le bb sont positionnes lendroit o le bb tte.

A ce niveau, il existe un autre miracle trs important. Les anticorps sont

des organismes structurellement base de protines. Les protines, dun

autre ct, sont digres dans lestomac humain. Par consquent, normale-

ment, le bb ttant le lait de sa mre devrait digrer ces anticorps dans sonestomac, et ne serait alors pas protg contre les microbes. Lestomac du

nouveau-n, cependant, est cr de telle sorte quil ne digre pas et ne dt-

ruise pas ces anticorps. La production denzymes digestives de protines est

trs faible cet ge. Ainsi, les anticorps vitaux pour la vie ne sont pas di-

grs et protgent le bb de ses ennemis.

Le miracle ne sarrte pas l. Les anticorps, qui ne sont pas broys par

lestomac, peuvent, cependant, tre absorbs en entier par lintestin. Les cel-lules intestinales du nouveau-n sont cres de manire permettre cela.

Indubitablement, ce nest pas le fruit du hasard si ces vnements mi-

raculeux sont organiss dans une telle squence. Le corps humain, un

exemple de cration mticuleusement planifie, passe de ltape embryon-

naire un systme immunitaire entirement fonctionnel. Car les vne-

ments qui sont supposs se drouler dans le corps chaque jour, chaque he-

ure et chaque minute, sont calculs dune manire extrmement pointue.Sans aucun doute, lauteur de ce calcul prcis est Dieu, qui a tout cr se-

lon un plan trs complexe.



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IgM (Immunoglobuline M): Ces anticorps sont prsents dans le sang,

le liquide lymphatique et la surface des cellules B. Quand lorganisme hu-

main rencontre un antigne, lIgM est le premier anticorps qui est produit

dans le corps en rponse cette attaque.

Un enfant qui nest pas encore n peut produire des IgM partir du

sixime mois de la gestation. Si jamais un ennemi attaquait le bb dans le

ventre de sa mre, sil est infect par exemple par une maladie microbien-

ne, la production dIgM chez le bb augmenterait. Et afin de dterminer si

un ftus a t infect par une maladie ou non, le niveau dIgM dans son

sang est mesur.

IgD (Immunoglobuline D): Les IgD sont aussi prsentes dans lesang, le liquide lymphatique et la surface des cellules B. Elles ne sont pas

capables dagir de faon indpendante. En sattachant la surface des cel-

lules T, elles les aident capturer les antignes.

IgE (Immunoglobuline E): Les IgE sont des anticorps circulant dans

le flux sanguin. Ces anticorps, responsables de lappel de guerriers et daut-

res cellules sanguines la guerre, causent galement des ractions allergi-

ques dans le corps. Pour cette raison, le niveau dIgE est lev chez les or-ganismes allergiques.

Les tentatives des volutionnistes de cacher les preuves

de la cration

Tout dabord revoyons les informations que nous avons examines jus-

quici:

- Les anticorps saccrochent aux antignes (les ennemis) qui entrent

dans le corps.

- Un type diffrent danticorps est produit pour chaque ennemi.

- La cellule est capable de produire des milliers danticorps diffrents

pour des milliers dantignes diffrents.

- La production commence ds lentre de lennemi dans le corps et

ds son identification.

- Il y a une harmonie totale entre lantigne et lanticorps tridimensi-

onnel, qui est produit pour cet antigne spcifique, comme une cl sadap-

te parfaitement une serrure.



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- La cellule, si besoin est, arrange linformation quelle possde dune

manire consciente et produit diffrents anticorps.

- En faisant tout cela, elle dmontre une sagesse et une planification

bien au-del des frontires de la comprhension de lesprit humain.

- Certains anticorps, spcialement produits dans le lait maternel, sont

conus pour les besoins du bb, lequel nest pas encore capable de dve-

lopper ces anticorps.

- Lestomac du bb ne digre pas les anticorps, il les pargne afin

de servir le corps du bb.

Nous voyons ici quun systme fonctionnant parfaitement est mis en

place. A lintrieur des cellules qui produisent les anticorps, Dieu a plac

linformation contenant les plans de construction de ces anticorps, informa-tion qui remplirait des centaines de pages dencyclopdies. De plus, Il a

donn ces cellules inconscientes la capacit de raliser des combinaisons,

lesquelles sont inaccessibles lesprit humain.

Comment, ceux qui croient aveuglment lvolution, expliquent-ils

lexistence dun systme aussi parfait? La rponse est simple: ils ne peuvent pas.

La seule chose quils font, cest davancer des hypothses illogiques s-

rieusement contradictoires. Il existe beaucoup de scnarios imaginaires sans

aucun fondement scientifique qui sont simplement avancs afin de fournir

une rponse la question: Comment pouvons-nous expliquer ce systme

en termes dvolution?

Le scnario le plus rpandu affirme que le systme immunitaire a vo-

lu partir dun seul anticorps. Voici le rsum de ce scnario qui na au-

cune base scientifique:

Au dbut, le systme immunitaire comprenait un seul gne qui produisait

un seul type dimmunoglobuline (un type de protine). Mais ce gne a ra-

pidement cr des copies de lui-mme (!) et a dvelopp ces copies

afin quelles forment une molcule diffrente dimmunoglobuline. Puis, les

mcanismes de contrle se sont dvelopps pour contrler la fabrication

des diffrents gnes qui possdent la capacit de se recombiner.

Cet exemple est important pour comprendre combien les bases de la

thorie de lvolution sont chancelantes, et comprendre le lavage de cerve-au et les mthodes employes frquemment par les volutionnistes. Exami-

nons maintenant cette fourberie phrase par phrase:



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Phrase 1: Au dbut, le systme immunitaire comprenait un seul g-

ne qui produisait un seul type dimmunoglobuline (un type de protine).

La premire question qui doit tre pose est: Par qui ce gne originel

a-t-il t cr?

Les volutionnistes essaient de prsenter cette tape comme un dtail

insignifiant et de la cacher. Cependant, il faut expliquer comment ce premi-

er gne est apparu. Il est scientifiquement impossible quun gne se soit for-

m de lui-mme. Limpossibilit dune formation par le biais de conciden-

ces dune squence gntique est un fait qui a t admis par les scientifiqu-

es volutionnistes un grand nombre de fois. Nous pouvons donner un

exemple du professeur Ali Demirsoy, un volutionniste turc, sur ce sujet:

Si la vie ncessite une certaine squence, on peut dire que cette proba-

bilit a t vraisemblablement ralise une fois dans lunivers entier. Aut-

rement, une force mtaphysique au-del de notre entendement a d agir

dans sa formation.5

Mais les volutionnistes voilent cet aspect et font une prsupposition ab-

surde comme quel que soit largument, il y avait srement un gne au com-

mencement. Il est vident que le scnario scroule ds la premire ligne.Phrase 2: Mais ce gne a rapidement cr des copies de lui-mme(!)

et a dvelopp ces copies afin quelles forment une molcule diffrente

dimmunoglobuline.

Mme si lhypothse est impossible, supposons quil y avait un gne

au commencement. Bien quil soit absolument impossible que ce premier

gne se soit form de lui-mme, les volutionnistes affirment, sans aucun

fondement logique, quil a cr des copies de lui-mme. De telles affirma-tions, qui nont aucune valeur scientifique, constituent lexemple mme de

la poudre jete aux yeux quils utilisent. Une hypothse supposant quun

gne a cr et a dvelopp diffrentes copies de lui-mme nest compatib-

le ni avec les rgles de la logique ni avec les faits scientifiques.

De plus, les anticorps produits par un tel gne imaginaire, qui est sup-

pos stre form tout seul, et ses copies, doivent possder les proprits et

la structure qui stopperont les antignes venant du monde externe. Cela sig-nifie que le mme Crateur, cest--dire Dieu, a cr la fois les antignes et

les gnes responsables de la production des anticorps pour ces antignes.



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Phrase 3: Puis, les mcanismes de contrle se dvelopprent pour

contrler la fabrication des diffrents gnes qui possdent la capacit de se

recombiner.

Incapables dexpliquer les principes de ces contrles et mcanismes

combinatoires, les volutionnistes vitent le problme en disant que cesystme est apparu de lui-mme chaque fois que cela sert leur dessein.

Ils nessayent pas de dcrire comment un systme si incroyable sest dve-

lopp tout seul sous le rsultat de concidences. Quand ils essayent dap-

porter une explication ces problmes, ils ne peuvent rien avancer part

des scnarios invents et ridicules. Ils exposent alors leur faiblesse et lab-

surdit de laffirmation quils font.

La sagesse affiche dans ces mcanismes de contrle est si magnifiquequenviron deux millions de produits structurellement diffrents sont fabri-

qus partir de milliers de combinaisons dunits dinformation. Cependant,

comme mentionn prcdemment, ni la cellule, ni aucun systme dans la

cellule na la capacit dapprendre et de se dvelopper. De plus, la cellule

ralise ces combinaisons dinformations en slectionnant uniquement les

bonnes parmi un nombre incroyable de possibilits. Cela ncessite donc un

mcanisme de slection bien plus conscient et raisonnable.Ceux qui font de telles affirmations pourraient aussi bien avancer les

thories suivantes, pour nimporte quel produit qui est fabriqu par la tech-

nologie ou par lesprit humain:

Les inscriptions tailles dans la pierre se sont formes delles-mmes

et se sont transformes par la suite en ordinateurs.

ou bien:

Les cerfs-volants qui se sont crs par eux-mmes se sont ensuitetransforms en avions.

Les phrases ci-dessus sont totalement absurdes pour nimporte quelle

personne rationnelle. Cependant, mme ces phrases sont plus logiques que

de dire que les lments du systme immunitaire, dont les principes nont

mme pas tous encore t dcouverts, sont apparus par concidences.

En plus, la prsence des seuls anticorps nest pas suffisante pour pro-

tger le corps humain. Pour que le systme immunitaire soit oprationnel

et que ltre humain survive, les macrophages, les cellules T auxiliaires, les

cellules T tueuses, les cellules T rgulatrices, les cellules mmoires, les cel-

lules B et beaucoup dautres facteurs doivent agir en collaboration.



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Le centre de production des guerriers: la moelle osseuse

uand les bombes atomiques furent lches sur Hiroshima et Naga-

saki, beaucoup de personnes exposes aux radiations provoques

par les explosions moururent 10 ou 15 jours plus tard dhmorragi-

es internes ou dinfections. Des expriences menes sur les animaux, afin

de comprendre ce qui stait pass, ont rvl que des radiations sur len-

semble du corps tuent les cellules gnratrices dans les organes lymphati-

ques et de formation du sang. Sans les cellules responsables de la coagula-

tion et du combat contre les envahisseurs, le corps meurt.6

Lusine de ces cellules vitales est la moelle osseuse. Ce qui est intres-

sant cest que des produits varis sont fabriqus dans cette usine. Plusieurs

des cellules produites ici jouent un rle dans la production des phagocytes,

Section d'os

Moelle osseuse



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dautres dans la coagulation du sang ou dans la

dcomposition de certaines substances. Ces

cellules diffrent dans leur fonction comme el-

les diffrent dans leur structure.

Il est remarquable quun systme de pro-

duction tout fait particulier ait t cr pour

diffrentes cellules agissant dans le mme but.

Il semble quune barrire imprenable soit

rige devant la thorie de lvolution. Car la

thorie de lvolution affirme que des organis-

mes pluricellulaires ont volu partir dorganismes unicellulaires.

Comment alors des cellules formes par concidences peuvent-elles

construire un systme capable de produire de nouvelles cellules possdant

la mme structure? Cela ressemble des centaines de briques ayant vol en

clat lexplosion dune usine de briques, retombant les unes sur les autres

par hasard pour construire, durant ce processus, un nouvel immeuble. De

plus, dans cet immeuble, se trouve aussi une autre usine de fabrication de

briques.

On doit se rappeler que la cration dun corps humain est des millions

de fois plus complexe que celle dun immeuble. La cellule, qui est le bloc

de construction du corps, possde une conception trop parfaite pour po-

uvoir tre compare nimporte quelle production humaine. Cette analogie

entre la cellule et la brique a t simplement propose pour montrer com-

bien lhypothse des volutionnistes est fallacieuse.

Luniversit en nous: le thymus

Aprs examen biologique, le thymus ressemble un organe ordinaire

sans fonction particulire. Le travail quil effectue, cependant, quand on

ltudie en dtail, est absolument incroyable.

Dans le thymus, les lymphocytes reoivent une sorte dentranement.

Non, vous navez pas mal lu: les cellules reoivent un entranement dans le

thymus.Une formation consiste en un transfert dinformation qui peut tre

exerc sur des tres possdant un certain niveau dintelligence. Il y a donc

Moelle osseuse

Des organes au service de la dfense 43


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Organes participant au systme immunitaire du corps

Thymus

Moelle osseuse

Ganglion lymphatique

Rate


47/146

un lment important

qui mrite dtre men-

tionn ici. Celui qui

dispense la formation

est un morceau de cha-

ir, le thymus, et celle

qui la reoit est une mi-

nuscule cellule. En der-

nire analyse, tous les

deux sont des tres in-

conscients.

A la fin de cette

formation, les lymphocy-

tes sont quips dinformations trs importantes. Ils apprennent identifier

les caractristiques particulires des cellules du corps. En un sens, les

lymphocytes apprennent les cartes didentits des cellules du corps. Enfin,

ces cellules quittent le thymus en ayant acquis cette information.

Ainsi, lorsque les lymphocytes fonctionnent dans le corps, ils nattaqu-

ent pas les cellules dont lidentit leur a t apprise. Toute autre cellule ou

matire trangre est attaque et dtruite.

Pendant des annes, le thymus tait considr comme tant un organe

vestigial par les scientifiques volutionnistes et tait utilis comme la pr-

tendue preuve de lvolution. Rcemment, pourtant, il a t dcouvert que

cet organe constituait la source de notre systme immunitaire. Une fois que

cela a t admis, les volutionnistes, qui proclamaient auparavant que le

thymus tait un organe vestigial, avancent maintenant une thorie compl-

tement oppose propos du mme organe. Ils affirment que le thymus

nexistait pas avant, et quil est apparu selon une volution graduelle. Ils ma-

intiennent toujours que le thymus sest form sur une priode de temps plus

longue que plusieurs autres organes. Cependant, sans thymus, ou avec un

thymus qui ne serait pas compltement form, les cellules T nauraient pas

pu apprendre identifier lennemi et le systme immunitaire naurait pas

Documents

LE MIRACLE DU SYSTEME IMMUNITAIRE