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MONDf. D/ANI<-HA

UN MARDIMAlIN 4'20ALORSlU CROYAISQUOI ? 3'05R£NAUD 2'40J'V£UX PAS 3'U..L£nR£ AM£S PAA£NrS 2'37L£S PLAYM08IL 3'21

~~~~~;~~~tf ~:~L£S 6RAFFI"tISD'AN1AN 3'30£NrR£R DANS101'1J£ 4'04A C-HAQUE.JOlR su=FIt SA PEIN£ 4'07A L'tlROll 3'44

UN MARDIMAnN -VUSION ACOUSTIQU£ - 3'05POUR FAIRo£. PL.AlSIR A MOMO :)))JUri Po£.tROY A LA 6U1tAAo£.A L'£ lROll -VasION tu:.Cffi> - 1'58AAAA••••6£M£NtS FR.£DaIC LACHENAUD

ALORS ru CRO~AlS QUOl?J'ai bien vu dans tes yeux,Ie reve qui se briseJ'ai bien vu dans ton coeur,Ie doute qui t' attiseJ'ai senti l'etat d'fune,la question qui te tanneJ' ai senti Ie vacarme,quand diminue la flammeJ'ai bien senti tout s;a

Qui, d'homme je suis fait,de nature imparfaiteDes peines et vieilles peurs,s'immiscent entre mes fetesDes doutes et douleurssont encore dans ma teteJe suis fait de tout s;a

Que j'etais un surhomme,quelque chose comme s;aUn heros de game boy,au secours d'un NinjaQue derriere mes paroles,Ie doute n'existait pasJ'suis Ie contraire de tout s;a

C' est pas que tu I' as pas vu,mais tu n' etais pas preteA franchir I'absolude tes reves de fi lIetteNe reste pas des;ueet te prends pas la teteJe te souhaite bienvenuedans la vie qui est chouetteMaintenant c'est a toi

Que je resterais play boy,que je vieillirais pasQue je resterais dr01e,quelque soient mes etatsQue j'etais un symbole,qui ne ternirait pasJ'suis Ie contraire de tout s;a

A/ors tu croyais quaiJe suis fait de tout faEt c 'est tant mieux comme faMaintenant c 'est a toi

J£ V£UX PASC' est en collant une afficheLa quatorzieme de la journeeCelie d'une bombe et son canicheAssis devant une tele

Hauts talons, jambes fuseleesJupe courte et peau bronzeeDans mon manteau de janvierJe me suis mis a murmurer

Je veux pas d'un poids plumeAu cerveau allegeQui pense que les legumesPoussent tout empaquetes

Je veux pas d'une calibnJeTaillee au millimetreJe veux pas d'une nevroseeAvec son mal de tete

Je veux pas une tete d'afficheDont tous Ie monde s'enticheAcero de la balanceQu 'elle trimballe en vacances

C'est en rentrant de ma journeeQuand Ie soir je t' ai retrouveeC' est dans tes parfums epicesQue je me suis laisser ailer

Et si je colle toute la joumeeDes sex-symbol papier glaceC'est pres de toi que je reve encorePas d'un stereotype en or

Quand je vois ces tailles de guepeJe me dit qu'on est loinDe changer de casquetteD'ideaux masculins

J'en veux une a croquerSans peur de la froisser

J'en veux qu'une et c'est toiJe deviendrai ton roi

Arrete de te prendre la tetePour ton 38 serrel'en connais des nenettes

Qui voudraient te ressembler

Arrete de te prendre la teteDe vouloir imiterUne de ces nymphettesAux seins standardises

Le stylo hesitant depuis un long momentNe trouve pas les mots et j'attends patiemmentPar ou donc commencer avec delicatesseComment poser mes mots sans que je ne vousblesse

e plus m' ont ete necessairesd6e je puisse me defaire

rt voulu que je sois perem' ecarter de ces pensees ameres

A force de chercher un pourquoi, un commentJ'avais juste oublie que j'etais votre enfantJe vous dois donc la vie, et vous en remerciePour Ie reste on verra, mais la je ne sais pas

Cette vie qui s'allume, commence a 18 ansQue s'est-i1 donc passe pendant ce lapsJ'ai cherche, j'ai fouille, me suis pete I.A vouloir a tous prix coller mes etiq .

Surtout pas de reprocJe ne peux pas bidToute notion defiPourquoi me SI

moi

e souviens pasisjuste un constat

UI' nloi n 'existant pas'forge qu'c'etait mafaute a

Lf.S PLA~ MOBILJ'ai mis un coup d'pieddans ta coHee de p.lay mobilIu les avais tous bi.enrangestu leur apprenais a chanterJ'voulais juste traverser .I'saJonpour ouvrir les voletsQuaod j'suis tombe sur tes sujetsinstaHes sur 20 metres carr6s

A/ors tu vois, je n 'aipas pu m 'en emp€cherJe les ai taus fais valdinguerJe fes aurais bien tous etrangltisMais quand j te vois avec tes grands yetlX etonnesJe me dis qu 'ya n 'vaut pas fa peine et que j 'aisuper de fa veine

J'venais d'echapper a une horde de crocodilesQue ton frere avait implante dans I'cou.loir pournous devorerJ'm'etais casse I'nez sur la porte de la salle de bainQue tes grandes sours avaient squatte Iii j'teraconte man quotidien

Alors tu vois,je n'ai pas pu m 'en emp€cherJe fes ai tous fais valdinguerJe les aurais bien tous etranglesMais quand jte vois avec tes grands yeux etonnesJe me dis qu 'ya n 'vaut pas fa peine et que j 'aisuper de fa veine

Alors tu vois, yo m Jous en I 'air tous les malinsD'attendre mon tour au quotidienDe m 'coftiner tout ce train trainMais quand j te voisAlors je fais moins Ie malin je me recentre surI'essentielJ'apprends fa couleur du solei!

Si ~ m'fous en I'air tout ce train train ce quoti·dienJe sais que derriere notre porte, Ie monde qui vamal tend ses mainsJe confierais bien Ie triste sort de la planeteA tes pensees, tes marionnettesA tout ce qui meuble 13 p'tite tete

Alors tu vois juste tout ya pour t 'expliquerQue mon geste n 'estpas mesureEt encore moins premediteLa goutte d'eau qui s'matin m 'afail basculeC'est qu'j'ai pos pu boire mon cafe 10machineavait explose.Comme quoi lu voisLa cause ne depend d 'l'eJfrtEt derriere mon mauvais coup d'pied

"MAlr~£ D£ L/UNIV£RS

, ,PR£SQU£ us€., FAtI6U€.Presque use, fatigueDe toutes ces histoiresQue ~ n 'aille jamaisUse comme un tiroirQui se fenne tous les soirsDans un silence feutreSur un rail usePresque use, fatigue

Moi je veux bien essayerPrendre Ie temps de m'asseoirM'asseoir pour en parlerMettre, a nu nos espoirsToute la difficulteQuand on ne comprend pasComment c'est arriveMais je veux bien essayer

Par au donc commencerQuand derriere chaque motUn grief embusqueSe trouve 10meme ideeJuste une question de margeFO/;onde presenterComment donc en parlerPar au donc commencer

Je sais que tu vas me direQu'c'est la meme chose pour toiJe voudrais repartirSur celte base la

Alors mettons a platPour la enieme foisTout te pese a mourirCommenl nous en sortirMoi tu vois ~a va pasJ'ai du plomb dans les brasJusle com me un fardeauQue je laisserais Ia

Si au moins j'etais surQu'on y revienne pasQu'on reparte sur du durEt du tendre a la fois

Par au donc commencerQuand derriere chaque motUn grief embusqueSe trouve fa meme ideeJuste une question de margeFar;on de presenterComment donc en parlerPar au donc commencer

Assis un soir derriere une tableFace it un cortege d'enseignantslis rejettent tous, c'est lamentableLa faute sur nos enfants absents

Bienvenue dans la morositeDe professeurs mal maquillesBienvenue dans la sphere hypocriteDes alarmistesje m'en foutistes

Dans les couloirs de cette ecoleCe labyrinthe immaculePar des couleurs aux formes foliesLe danger peut se mesurer

On y croise de nombreux regardsDans toutes ces ecoles placardslis vont dans la meme directionPortent tous cette interrogation

Ou sont les graffitis d' antanA quoi ressemblent nos corridorsUne ecole a contre courantDe tout ce qui se passe dehorsOit sont les graffitis d'antanA quoi ressemblent nos corridorsLes stigmates de notre tempsNe s'expriment plus dans les Markers

Comment mettre du cour itl'ouvrageFace a ce manque de courageComment travailler pour ces lachesSans respect pour leur propre tache

Je me souviens de mes dessinsUn Marker noir dans chaque mainDe mes lectures dans les toilettesDe I'odeur de mes cigarettes

N'importe quel bac pour satisfaireLes chiftres d'un gouvernementCom bien d'enfants vont rien en faire100 pour 100 de tous les gagnants

Parlons d'avenir a nos enfantsEt changeons de comportementPassons une licence en trois tempsAvec Ie meme questionnement

A J' ecole Fran~aise des perdantsLes blessures sont dans les deux campsNe formatez plus nos enfantsEt liberez nos enseignants

4-0805

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€.NtRf.R DANS tON Jf.Le soleil perce entre les planches,de mes volets mal assemblesSes rayons touchent mon visage,juste de quoi me reveillerDehors j'entends Ie bruit des vagues,qui se jettent sur les rochersDehorsj'entends Ie bruit du chien,qui te grogne apres pour jouer

Je me leve pousser les plancbes,sans bruit pour bien te regarderSous tes faux airs de pervenche,Ie chien tu l' as arnadoueUn baton de bois dans les mains,tu sembles cracher ton veninUn baton de bois dans les mains,tu ne recules devant rien

Entrer dans ton jeJuste un peu, juste pOllr goitterTon immense coin de ciel bleuEntrer dans ton jeJllste ii peine. juste regarderPOllssieres d'etoile oufee bleueEntrer dans ton je

Entrer dans ton jeSans rien derangerM'asseoir sans bougerPrendre un peu d'air fraisEntrer dans ton jeRetrouver Ie mienQuej'ai laisse dans un coin

Le carreau me saute au visage,quand j' essaie de me rapprocberJe n'avais plus vu de mirage,depuis plusieurs saisons passeesEt c'est la tete entre les mains,quand je m' appretais it jurerQuej'ai vu toutes les images,tes sorcieres et les cheval iers

N'ecoulant plus que mon courage,dans I' escalier je me jelaisAttrapant une epee au passage,it ton secours je volaisEt ceme par des dinosaures,des dragons el des chevaliersJe saute aux arbres el sur Ie chien,que je pris pour un destrier

Entrer dans ton jeJllste un peu, juste pour goitterTon immense coin de ciel bleuEntrer dans ton jeJuste ii peine, juste regarderPoussieres d'etoile oufee bleueEntrer dans ton je

Entrer dans ton jeSans rien deranger,M'asseoir sans bougerPrendre un peu d'air fraisEntrer dans ton jeRetrouver Ie mienQuej'ai laisse dans un coin

C'est un plus tard que ta mere,quand tout danger fut ecarteRamasse son parapluie par terre,que j' avais pris pour une epeeMais c'est ton air con sterne,qui m'aje crois Ie plus blessel' ai bien compris dans ton regard,que je pourrais plus te rattraper

Entrer dans ton jeJuste un peu, juste pour gouterTon immense coin de ciel bleuEntrer dans tonjeJuste a peine, juste regarderPoussieres d'etoile oufee bleueEntrer dans ton je

EntreI' dans ton jeSans rien derangerM'asseoir sans bougerPrendre un peu d'air fraisEntreI' dans tonjeRetrouver Ie mienQue Fai laisse dans un coin

~A L'f.lROllSi la vie est douceLove dans ta mousseJe suis trop serreSi ma vie se passeSur ton toit terrasseJe voudrais danser

Sauter dans les vaguesL'ecume me nargueAu soleill'eteDe mes dents pourfendreVne chair tendreJuste pour y gouter

Juste ti !'etroit dans man rand, devant la teMJuste ti I'etroit dans /e fond, du boca/use

Sous mon oil tendreJ'ai vu pres des cendresTout Walt DisneyYes enfants me donnentSur mes eaux qui dormentDes miettes a manger

Et la vie defileQuand tu tires Ie fiIDe toutes nos anneesPassees tous ensembleOn lime les anglesPour se ressembler

Juste ti I'etroit dans man rond, pose devant /a teMJusle ti l'etJ'Oit dans Ie fond, du bocaluse

Comme Ja petite sireneEt Ie prince d' ArielJe voudrais nagerDans les eaux profondesSous la June blondeJe veux fretiller

Je faime bien surMon dessin est purViens vite ondulerViens sur mon azurEnJeve tes chaussuresPour m'accompagner

Juste ti l'elroit dans man rond, pose devant /a teteJuste ti !'elroit dans Ie fond, du boca/use

Si la vie est douceLove dalls ta mousseJe voudrais danser

3-6391

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Toutes les chansons de cet album sont ecrites etcomposees par Ankha (ill'exception de .<ill'etroi!»ecrite par Ankha et composft par Julien Sigalas dugroupe Jasiris). Elles sont arrangees par des artistesdivers renconlres bien souveat par hasard. Jeremereie tous ces artistes pour leur talent, leurecoute, leur disponibilite et leur patience.

Je remereie tout pamculierement FredericLachenaud c\lez qui et avec qui fai tout enreglstreet qui a mixe Ie touL Toutes les notes d'barmonicasur les morceaux soot aussi de lui.

Je remereie egalement Vincent Roure qui a elabnreIa jaquette (Ie livret de ce CD) avec tout plein depetits bouts d'images et de tenes que je lui aienvoye. Je sais Vincent, je suis pas toujours clair: »D'autres ont participe de pres ou de loin aI'abnutissement de ce projet : Rene Richard (mespremiers enregistrements) , Jean Petrov (mespremieres notes ••• en deeembre 2006 deja).

Un mardi malin: (musique et texte: Ankbalarrangements: Jean Petrov, Pascal EIy, FredLachenaudlmixage : Fred Lachenaud)

Alors tu croyais quoi (musique et te.xte Ankbalarrangements: Julien Vega, FredLacbenaudlmixage : Fred Lacbenaud )

Renaud (musique et texte Ankhal arrangements :Claude Tomi, Fred Lacbenaudlmixage : FredLachenaud)

J'veox pas (musiqne et texte Ankhal arrangements :Jean Petrov, Franck Ribiere, Fred LachenaudImixage : Fred Lac1lenaud )

Lettre a mes parents (musique et texte Ankhalarrangements: Julien Vega, Fred LachenaudImixage : Fred Lachenaud)

Los play mobil (musique et texte Ankhalarrangemenlll : Julien Vega, Fred LachenaudImixage : Fred Lacbenaud)

Maitre de I'univers (musique et texte Ankhalarrangements: Damien, Franck Ribiere, FredLachenaud Imixage : Fred Lachenaud )

Presqu'use fatigue (musique et texte Ankhalarrangements: Julien Vega, Fred LachenaudImixage : Fred Lacbenaud )

Los graffitis d'anlan (musique et teste Ankhalarrangements: Jean Petrov, Franck Ribiere, FredLacbenaud Imixage : Fred Lac1leaaud )

Entrer dans ton je (musique et texte Ankhalarrangements Jean Petrov, Clem's, FredLacbenaud Imixage : Fred Lachenaud )

A chaque jour suffit sa peine (musique et texteAnkhal arrangements: Rene Richard, FredLachenaud Imixage : Fred Lachenaud )

A I'etrolt (musique : Julien Sigalasltexte Ankhalarrangemenlll : Etienne Champollion, AntbonyBicbe , Fred Lacbenaudlmixage : Fred Lacbenaud )

Bonus:Un Mardi matin : Jean Petrov ilia guitareA I'etroit : arrangec par Fred Lac1Ienaud

EnfiD merei a ma gueule d'avoir reussi II meaer IIterme ce projet •••• :»)

Lo£.MONDo£. D'ANl<f-IA\'-E.NlRo£.R DANS lON Jo£."

1)t)1)4)S)6)7)e)9)10)U)it)

UN MAf«)I MAtlNALORStv aOYAlS QUOI?R£NAUDJ'V£\J)(Pp.$L£ttR£ A M£S PAA£NtSL£S PLAYMO&lLI\.\AtrR£ [)E L'UNlV£RSPR£SQU'UsE FAtl6U£L£S 6RAFFlTlS D'ANTAN£NTRU DANS tON J£A C-HAQUEJOURSUFFlt SAP£IN£AL'£tROlt

BONUS:

13) UN MARDI MAtlN - VUSIONACOUStIQUI14) A L'£tROlt -vUSION~£crao-