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Le Palais Garnier 1) Généralités : - genre : salle de spectacle. Cette construction a longtemps été appelée l'« Opéra de Paris », mais depuis l'ouverture de l'Opéra Bastille en 1989, on la désigne « Le palais Garnier ». - date de construction : En 1860, un concours est lancé par Napoléon III pour la construction d'un nouvel opéra à Paris. Le projet de Charles Garnier, jeune architecte, est retenu à l'unanimité de par son mélange exubérant de faste, de baroque et d'éclectisme. Aujourd'hui, le Palais Garnier est sans aucun doute l'une des architectures les plus représentatives de l'art du Second Empire, symbole du luxe et des plaisirs de la capitale. 73 sculpteurs et 14 peintres y travaillèrent jusqu'à son inauguration en 1875. - architecte : Charles Garnier - dimension : Longueur : 172 m, largeur : 101 m, superficie : 1100 m² -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 2) La façade : Véritable temple de l’art lyrique, la façade a été conçue comme un décor de théâtre. Elle est entourée de différents éléments de décoration et d’éclairage extérieurs (lampadaires, candélabres, cariatides, colonnes rostrales, impériales et pyramidales). La façade principale : Groupes et statues : Le Drame, de Falguière ; Le Chant, de Dubois et Watrinelle ; L’Idylle, d’Aizelin ; La Cantate, de Chapu ; La Musique, de Guillaume ; La Poésie lyrique, de Jouffroy ; Le Drame lyrique, de Perraud ; La Danse, de Carpeaux. Le rez-de-chaussée : surélevé et percé de 7 arcades. L’étage : loggia avec 16 colonnes de pierre monolithes, reliées par des balcons et 18 colonnes de marbre. Bustes de compositeurs (Rossini, Auber, Beethoven, Mozart, Spontini, Meyerbeer et Halévy). La partie supérieure : Un attique polychrome, orné de statues et surmonté de sculptures. Les deux angles des avant-corps sont quant à eux surmontés de groupes dorés représentant la Musique et la Poésie avec les muses, par Watrinelle. Le dôme qui s’élève au centre de l’édifice est orné d’un Apollon de Millet. Les façades latérales : où se trouvent les pavillons, sont ornées de bustes de musiciens et de figures symboliques. Leur décor est plus sobre que celui de la façade principale. Bustes de compositeurs, hommages à la comédie, au drame, à la danse, au chant, à la poésie, aux sciences, aux arts et à l’industrie. Un pavillon : destiné aux abonnés. Le pavillon de l’empereur : grands aigles de bronze, cariatides, une rotonde pour les voitures qui devait permettre aux souverains de descendre de voiture à l’abri du public, le buste de Garnier édifié à sa mémoire en 1903, le plan du bâtiment, des peintures de Degas. Aujourd’hui, l’entrée des visiteurs. 3) Les toits : ont toujours fasciné les cinéastes et photographes (feuilleton L’Âge heureux, film La Grande Vadrouille). Aujourd’hui, accès interdits aux visiteurs. Seuls quelques privilégiés accèdent encore à ces toits pour veiller à la sécurité. Parfois les pompiers y croisent un ancien accessoiriste, Jean Paucton, qui installa au début des années 1980 une ruche … puis d’autres, qui permettent d’enchaîner les récoltes depuis près de 30 ans. L’absence de pesticides, la variété des fleurs présentes dans la capitale, son climat et la multiplication des arbres bordant les avenues offrent environ 50 kg de miel par ruche. L’intérieur : 4) La bibliothèque-musée : conserve près de 600 000 documents de diverse nature : documents musicaux (partitions de piano-chant, matériels d’orchestre manuscrits et imprimés, partitions autographes), documents iconographiques (maquettes et esquisses de costumes et de décors, planes ou en trois dimensions, photographies, dessins, etc.), manuscrits littéraires, documentation artistique et administrative, affiches, programmes, dossiers de presse et archives. Elle conserve les témoignages de l’histoire de l’opéra de paris depuis la création de l’académie royale de musique par Louis XIV en 1669. Aujourd’hui, les collections continuent de s’accroître au fil des dons et des legsest rattachée à la bibliothèque nationale de France depuis 1935. 5) Le grand escalier : au pied, 2 statues-torchères en bronze de Carrier-Belleuse représentant des figurines féminines tenant des éclairages au gaz puis électriques. Plafond : Peintures sur toile Marches : marbre blanc, une seule est droite. Balustrade : en onyx avec socle en marbre vert 128 balustres en marbre rouge antique.

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Le Palais Garnier

1) Généralités :

- genre : salle de spectacle. Cette construction a longtemps été appelée l'« Opéra de Paris », mais

depuis l'ouverture de l'Opéra Bastille en 1989, on la désigne « Le palais Garnier ».

- date de construction : En 1860, un concours est lancé par Napoléon III pour la construction d'un

nouvel opéra à Paris. Le projet de Charles Garnier, jeune architecte, est retenu à l'unanimité de par

son mélange exubérant de faste, de baroque et d'éclectisme. Aujourd'hui, le Palais Garnier est sans

aucun doute l'une des architectures les plus représentatives de l'art du Second Empire, symbole du

luxe et des plaisirs de la capitale. 73 sculpteurs et 14 peintres y travaillèrent jusqu'à son

inauguration en 1875.

- architecte : Charles Garnier

- dimension : Longueur : 172 m, largeur : 101 m, superficie : 1100 m²

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -------

2) La façade :

Véritable temple de l’art lyrique, la façade a été conçue comme un décor de théâtre. Elle est

entourée de différents éléments de décoration et d’éclairage extérieurs (lampadaires, candélabres,

cariatides, colonnes rostrales, impériales et pyramidales).

La façade principale :

Groupes et statues : Le Drame, de Falguière ; Le Chant, de Dubois et Watrinelle ; L’Idylle, d’Aizelin ;

La Cantate, de Chapu ; La Musique, de Guillaume ; La Poésie lyrique, de Jouffroy ; Le Drame lyrique,

de Perraud ; La Danse, de Carpeaux.

Le rez-de-chaussée : surélevé et percé de 7 arcades.

L’étage : loggia avec 16 colonnes de pierre monolithes, reliées par des balcons et 18 colonnes de

marbre. Bustes de compositeurs (Rossini, Auber, Beethoven, Mozart, Spontini, Meyerbeer et

Halévy).

La partie supérieure : Un attique polychrome, orné de statues et surmonté de sculptures. Les deux

angles des avant-corps sont quant à eux surmontés de groupes dorés représentant la Musique et la

Poésie avec les muses, par Watrinelle. Le dôme qui s’élève au centre de l’édifice est orné d’un

Apollon de Millet.

Les façades latérales : où se trouvent les pavillons, sont ornées de bustes de musiciens et de figures

symboliques. Leur décor est plus sobre que celui de la façade principale. Bustes de compositeurs,

hommages à la comédie, au drame, à la danse, au chant, à la poésie, aux sciences, aux arts et à

l’industrie.

Un pavillon : destiné aux abonnés.

Le pavillon de l’empereur : grands aigles de bronze, cariatides,

une rotonde pour les voitures qui devait permettre aux

souverains de descendre de voiture à l’abri du public, le buste

de Garnier édifié à sa mémoire en 1903, le plan du bâtiment,

des peintures de Degas. Aujourd’hui, l’entrée des visiteurs.

3) Les toits : ont toujours fasciné les cinéastes et photographes (feuilleton L’Âge heureux, film La Grande Vadrouille). Aujourd’hui, accès interdits aux visiteurs. Seuls quelques privilégiés accèdent encore à ces toits pour veiller à la sécurité. Parfois les pompiers y croisent un ancien accessoiriste, Jean Paucton, qui installa au début des années 1980 une ruche … puis d’autres, qui permettent d’enchaîner les récoltes depuis près de 30 ans. L’absence de pesticides, la variété des fleurs présentes dans la capitale, son climat et la multiplication des arbres bordant les avenues offrent environ 50 kg de miel par ruche.

L’intérieur :

4) La bibliothèque-musée : conserve près de 600 000 documents de diverse nature : documents

musicaux (partitions de piano-chant, matériels d’orchestre

manuscrits et imprimés, partitions autographes), documents

iconographiques (maquettes et esquisses de costumes et de décors,

planes ou en trois dimensions, photographies, dessins, etc.),

manuscrits littéraires, documentation artistique et administrative,

affiches, programmes, dossiers de presse et archives. Elle conserve

les témoignages de l’histoire de l’opéra de paris depuis la création de

l’académie royale de musique par Louis XIV en 1669. Aujourd’hui, les

collections continuent de s’accroître au fil des dons et des legsest

rattachée à la bibliothèque nationale de France depuis 1935.

5) Le grand escalier : au pied, 2 statues-torchères en bronze de Carrier-Belleuse représentant des figurines féminines tenant des éclairages au gaz puis électriques. Plafond : Peintures sur toile Marches : marbre blanc, une seule est droite. Balustrade : en onyx avec socle en marbre vert 128 balustres en marbre rouge antique.

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La couleur domine ; des marbres précieux sont employés pour séduire le regard, tels l’onyx et la fluorine. Pour la première fois en France, Garnier utilise aussi le jaspe du mont Blanc, reconnaissable à sa teinte rouge, jaune ou verte. La lumière a été particulièrement soignée, le grand

escalier ayant été conçu comme un théâtre. Ainsi, depuis les balcons disséminés à chaque étage, les spectateurs pouvaient s’admirer et jouir d’un divertissement avant la représentation : l’ascension du Tout-Paris, en habits et en robes à crinoline, vers l’amphithéâtre, les baignoires et l’orchestre, que dessert la première partie de l’escalier. Une fois à l’intérieur du théâtre, le visiteur est donc tout naturellement captivé par ce grand escalier d’honneur, entouré de ses 30 colonnes monolithes en marbre qui guident le regard vers les fresques du plafond, peintes par Isidore Pils.

6) La rotonde des abonnés : se situe sous la salle. Son portique de 16 colonnes cannelées en marbre rouge et en marbre d’Italie lui confère une véritable majesté. La voûte, parée d’un zodiaque sculpté par Louis-Félix Chabaud (1824-1902), est ornée d’arabesques. Le sol est fait de mosaïques de marbre et le plafond de miroirs. On y découvre la signature de l’architecte, qui marqua l’édifice de son nom à une époque où cela n’était pas l’usage. L’élite sociale du Tout-Paris recevait, dans des loges qu’elle louait à l’année et occupait plusieurs jours par semaine. Ceux que l’on appelait alors « les abonnés » n’accédaient pas à l’Opéra par la même entrée que les autres spectateurs.

7) La rotonde du glacier et ses tapisseries

8) Le bassin de la Pythie

9) Le foyer de la danse : peintures de Boulanger.

Salon où les abonnés venaient regarder les danseuses

s’échauffer. Aujourd’hui, salle de répétition.

10) Le foyer du chant

11) Le restaurant

12) Le grand foyer : mesure 154 m de long, 13 m

de large et 18 m de haut. Afin d’en réaliser la

décoration, Charles Garnier collabora plus

particulièrement avec le peintre Paul Baudry

(1828-1886), grand prix de Rome qui exécuta

des copies de la chapelle Sixtine (Rome). D’une

tonalité vieil or, ce vaste espace a été installé à

l’étage le plus noble du théâtre, à proximité des

premières loges. Il était dédié au repos, à la

flânerie et aux mondanités. 2 cheminées monumentales, portées par des cariatides réalisées par Charles

Cordier et Albert Carrier-Belleuse sont surmontées d’un grand vase de Sèvres réalisé par Joseph Chéret.

Au centre, une allégorie de la Musique, encadrée par 2 plafonds ovales représentant la Comédie et la

Tragédie. D’autres figures allégoriques, à la fois musicales, chorégraphiques et bibliques, ornent ce

plafond. L’ensemble de la fresque a été achevé en 1874.

13) l’avant foyer ou galerie : mosaïque décorative afin

d’orner les voûtes de cette galerie menant au grand foyer.

Des figures allégoriques y sont incrustées sur fond d’or

(Diane, Eurydice, Aurore et Psyché), et des médaillons en

émail représentent des instruments de musique venus de

France, d’Égypte, de Grèce et d’Italie. Les corps de métiers

ayant participé à la construction du théâtre sont représentés dans la galerie et les 2 salons attenants.

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14) Le salon du soleil : À l’origine, le salon du soleil devait servir de vestibule au fumoir. Garnier proposa le feu comme thème d’ornement à 2 décorateurs de théâtre, Auguste Rubé et Philippe Chaperon : ils devaient travailler vite et bien afin que les salons soient prêts lors de l’inauguration. Autour de la foudre, d’étoiles et de salamandres, ils firent ruisseler les ors pour former un soleil dont les rayons se reflétaient dans quatre miroirs étamés d’or. Leur décoration provisoire est passée à la postérité. 15) Le salon de la lune : C’est finalement le salon de la lune qui fait office de vestibule au fumoir imaginé par Garnier car dans la précipitation, les ornements des deux pièces circulaires ont été intervertis. « Et voilà pourquoi, si le fumoir était terminé, on passerait par la glace pour indiquer que c’est par là qu’on va allumer un cigare, et qu’on passe maintenant par le feu pour montrer que c’est de ce côté que l’on va prendre un sorbet ! » dit l’architecte, qui a confié aux décorateurs le thème de la nuit : la composition du plafond circulaire met en scène hiboux et chauves-souris volant dans une constellation d’étoiles que les miroirs étamés reflètent à l’infini. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- La salle de spectacle :

Faite à l’italienne. A sa construction,

C’était la plus grande scène au monde.

Largeur : 49m Profondeur : 26 m

Superficie : 1350 m² Hauteur : 72 m

16) Les loges : différentes selon les étages, 700 places.

17) Le rideau : est d’origine.

Il y figure les armes de Louis XIV et

l’année de fondation de l’Académie royale

de musique 1669.

18) Le plafond : de Marc Chagall inauguré en 1964

recouvre celui de Jules Eugène Lenepveu

(ci-dessous) conservé intact.

Façon de mettre à la mode le palais Garnier.

C’est une rupture dans l’harmonie de la salle de l’Opéra.

Marc Chagall refusa d’être rémunéré et l’État n’assuma que

les frais de réalisation matérielle. 220m² de surface peinte.

Constitué de douze panneaux et un panneau circulaire

central de toile montés sur une armature de plastique,

chaque partie rend hommage à un groupe de musiciens.

- Bleu : Moussorgski, Boris Godounov ; Mozart, La Flûte enchantée

- Vert : Wagner, Tristan et Isolde ; Berlioz, Roméo et Juliette.

- Blanc : Rameau ; Debussy, Pelléas et Mélisande.

- Rouge : Ravel, Daphnis et Chloé ; Stravinsky, L’Oiseau de feu.

- Jaune : Tchaïkovski, Le Lac des cygnes ; Adam, Giselle.

- Pour le petit plafond : Gluck, Orphée et Eurydice ; Verdi, La

Traviata ; Beethoven, Fidelio ; Bizet, Carmen.

19) Le lustre : immense chandelier de cristal de 6 tonnes

20) La scène : 60 m de haut sur 48,5 m de large et 27 m de profondeur.

La superficie de la scène est de 1 200 m2,

ce qui en fit longtemps l’une des plus vastes au monde

(le théâtre de la Comédie-Française tout entier tient dans la cage de

scène du palais Garnier).

21) La fosse d’orchestre

22) La remise à décors

23) L’espace pour les artistes : les coulisses, la salle de répétition,…

24) L’espace pour les spectateurs : 2013 places assises réparties sur 5 étages

- Fabrication : en fer et recouvert de marbre, stucs, or et velours. « Mettez donc vos diamants et vos

joyaux, décolletez vos épaules, entourez-vous de soie et de dentelles, vous serez toujours vues et

admirées ; je n’ai fait que l’écrin en cherchant à ne pas nuire aux bijoux. » Charles Garnier.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----

- à observer : sculptures, peintures, couleurs, matières, formes, grandeur, thèmes, utilisation,…

- photos autorisées : à prendre sans modération, vue d’ensemble et détails, des camarades à côté

pour prendre conscience des dimensions.

- interdit de boire ou manger

- visite libre de 10h à 12h

- Spectacle du soir : Orphée et Eurydice de Gluck à 19h30

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Orphée et Eurydice

Tragédie-opéra en trois actes

L’histoire : Il raconte le mythe grec.

Ouverture : enlevée et joyeuse, le rideau se lève.

Acte I : Orphée et le chœur se lamentent près du tombeau d'Eurydice. Orphée, resté seul, prend la résolution de mettre fin à ses jours lorsqu'il apprend de l'Amour qu'il pourra récupérer Eurydice s'il parvient à convaincre l'Enfer. Une seule et unique condition : qu'il ne regarde pas son épouse lors du trajet de retour à travers les Enfers.

Acte II : Un très impressionnant chœur infernal tente de barrer la route à Orphée mais, par son chant, ce dernier parvient à émouvoir les esprits qui lui cèdent le passage. Un ciel serein succède aux sombres bords du Cocyte (fleuve des Enfers), prétexte à un ravissant ballet des Ombres heureuses. Eurydice paraît et retrouve Orphée.

Acte III : Les deux époux remontent vers la Terre mais Eurydice s'inquiète de l'indifférence d'Orphée qui ne peut la regarder avant de retrouver le monde des vivants. À l'écoute de ses reproches, il ne peut s'empêcher de se retourner et elle expire dans ses bras. Orphée se lamente dans le célèbre Che farò senza Euridice (dans la version française : J'ai perdu mon Eurydice). L'Amour surgit pour l'empêcher de se suicider et lui rend Eurydice, l'œuvre s'achevant par un long ballet.

Le compositeur : Christoph Willibald Ritter von Gluck est allemand (1714-1787),

époque classique. Il a composé 43 opéras et 9 ballets.

Le chorégraphe : Pina Bausch

Livret : Ranieri de' Calzabigi / Pierre-Louis Moline

Décors, costumes et lumières : Rolf Borzik

Le chef d’orchestre : Manlio Benzi

Les chanteurs : Maria Riccarda Wesseling (Orphée)

Yun Jung Choi (Eurydice)

Jaël Azzaretti (L’Amour)

Durée : 2h10 avec un entracte

Première Représentation :

Version italienne : 5 Octobre 1762, Vienne (Hofburgtheater)

Version française : 2 Août 1774, Paris (Académie Royale)

Distribution : Orphée (Alto ou Ténor) Eurydice (Soprano) L'amour (Soprano)

Illustration de couverture : >>> pour la première édition imprimée (Paris, 1764) de la version originelle de Orfeo ed Euridice

Orchestre en fosse de Orfeo ed Euridice : L'œuvre originale créée à Vienne en 1762 en présence de l'impératrice Marie-Thérèse.

Cordes :

Premiers violons, seconds violons, violons altos, violoncelles, contrebasses,

Bois :

2 flûtes traversières, 2 hautbois, 1 chalumeau, 2 bassons,

Cuivres :

2 cors, 2 Cornets à bouquin, 2 trompettes, 3 trombones,

Percussions :

Timbales,

Autre :

Harpe, Clavecin.