Le Parisien + Journal de Paris du mardi 24 novembre 2015

SÉCURITÉRassurés ou sceptiques, les Parisiensdivisés sur les renforts de police (Cahier central)

Mardi 24 novembre 2015 - N° 22149 - www.leparisien.fr 1,20 €75

Avant l’hommage nationalde vendredi aux Invalides,les familles enterrentleurs proches et les Françaiscontinuent de se recueillir. (Page 6)

(LP/Frédéric

Dugit.)

Le temps des hommages

EN IMMERSION

Notre journalistea aidél’équipedeJohnny(Pages 32 à 34) (B

estimage/CyrilMoreau.)

LIGUE DESCHAMPIONSMalmö attendle roi Zlatan(Page 20)

SOCIÉTÉIl est désormais possiblede contester ses PVsur Internet (Page 16)

RÉGIONALES François Hollanderemobilise la gauche(Page 8)

Quel impact dansles quartiers meurtrispar les attentats(Pages 10 et 11)

(IconSport/JoëlMarklund.)

Frontières :la faille de l’EuropeDans une interview exclusive, le patron de Frontex, l’agence européenne qui gère les frontièresextérieures, confie son impuissance. Les armes juridiques lui font encore défaut. (Pages 2 et 3)

milibris_before_rename

02 SPÉCIAL ATTENTATS *Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015

« CETTE AFFAIRE, c’est de la nitro-glycérine. » Aux premiers jours del’enquête sur les attentats du vendre-di 13 novembre à Paris, une sourcediplomatique prédisait des lende-mains qui déchantent pour l’Europede la sécurité. Et des conséquences encascade sur la politique d’accueil desréfugiés.L’un des kamikazes du Stade de

France, soufflé par l’explosion de songilet, a laissé derrière lui un passeportquasi intact, à même le bitume, com-me une ultime provocation. Ce quel’on craignait est arrivé. Ce qui rele-vait d’un scénario de politique-fictions’est réalisé. Le groupe Etat islamiquea bien infiltré ces cohortes ininter-rompues de dizaines de milliers demigrants contraints à l’exil, comme ill’avait annoncé. Il est désormais éta-bli que deux terroristes au moins ontemprunté cette route de l’espoir, pas-sant par la Grèce. Pendant que desmilliers d’hommes, de femmes etd’enfants tentaient de fuir la guerre,ces deux-là cherchaient à l’importer.

Stratégie du chaosLes investigations se concentrent surun énième débarquement mouve-menté le 3 octobre. Octobre : unmoisqui concentre unnombre record d’ar-rivées de migrants en Grèce, soit untotal de 620000 depuis janvier. Ce

L’espace Schengendevrait êtresynonyme de

liberté et de protection.Il est aujourd’huisynonyme de passoire.Cette improvisationeuropéenne autour de lasécurité laisse sans voix.Les contrôles qui sontfaits auprès des migrantsqui cherchentlégitimement un abri enEurope ne sont reliés àaucun fichier de police.Or, on sait avec certitudequ’au moins deux desterroristes du13 novembre sont passéspar l’île de Léros enGrèce. En n’ayant pascette exigence basique decontrôle aux frontières,ce sont les migrants eux-mêmes que l’on met enpéril et c’est à un jeudangereux que l’on joueavec les opinionspubliques. Il faut agirvite. Des vies sont en jeu,mais aussi une certaineidée de l’Europe quipromettait, aulendemain de la SecondeGuerre mondiale : plusjamais ça !

DONAT VIDAL [email protected]

@dvidalrevel

n L'ÉDITO

Faitesvite LaGrèce, chevaldeTroie

jour-là donc, un bateau battu par lesflots, avec 109 personnes à son bord,s’échoue sur le rivage de Léros, petiteîle orientale de la mer Egée. Les se-cours doivent aider les réfugiés à ga-gner la plage pour éviter qu’ils senoient, la Méditerranée étant deve-

nue un immense cimetière à ciel ou-vert. Scène presque quotidienne de-puis que la Syrie et l’Irak sont à feu età sang.Cette fois, tout s’enchaîne selon les

règles édictées par l’Union européen-ne (UE). Les autorités grecques « si-

gnalisent » lesmigrants, prennent desclichés de chacun et relèvent leursempreintes digitales, à défaut de pou-voir vérifier si les documents d’identi-té syriens sont vrais. Sur la basede cesempreintes et de ces photos, la justicefrançaise a pu diffuser deux avis derecherche. Mais trop tard.Daech poursuit sa stratégie du

chaos. Ses terroristes n’ont pas tous,loin s’en faut, emprunté la route desmigrants. La plupart sont nés en Eu-rope. Enmontrant qu’elle est capablede s’infiltrer parmi les réfugiés, elleouvre des brèches dans les opinionspubliques. Entre gouvernements aus-si, tant la position d’ouverture d’An-gela Merkel, la chancelière alleman-de, est aujourd’hui contestée au seinde l’Union et dans son propre camp.Le 15novembre, Jean-ClaudeJunc-

ker, le président de la Commissioneuropéenne, a tenu à rappeler uneévidence : « Ceux qui ont perpétré lesattentats sont exactement ceux queles réfugiés fuient, et non pas l’inver-se. » Daech a violé la valeur cardinalede l’Europe : son humanisme. Sauf àrenoncer à ce qu’elle est, l’Union nerejettera pas les réfugiés à la mer.Mais, pour rester ce qu’elle est, c’est-à-dire un espace de libre circulation,elle devra resserrer lesmailles du filetsécuritaire à ses frontières.

ÉRIC PELLETIER

LE FRANÇAIS Fabrice Leggeri, hautfonctionnaire auparavant en poste auministère de l’Intérieur, a pris en jan-vier la direction de Frontex, l’agenceeuropéenne pour la gestion des fron-tières extérieures, créée en 2004.Deux des kamikazes qui se sontfait exploser au Stade de Francesont passés par la Grèce via le fluxde migrants. Frontex a-t-elle faillidans ses missions ?FABRICE LEGGERI. Frontex n’esten rien responsable de cette situation,car nous n’avons aucun mandat entermes de contrôles de sécurité. Cetype de missions reste du ressort desEtatsmembres de l’Union. Il y a quel-ques années, le Parlement européenavait refusé que nous puissions lesmettre en œuvre. C’est une questionsensible, et les par-l e m e n t a i r e sn’avaient pas sou-haité que Frontexait accès aux basesde données personnelles, dont cellesdes différents services de police ou derenseignement des Etats. Nouspayons aujourd’hui d’une certainemanière le manque de confiance, du-rant la décennie écoulée, de ces mê-mes Etats et des députés européensdans les agences européennes.Quel est le rôle des agentsde Frontex présents en Grèce ?Aider à la surveillance des frontières,à la détection des franchissements ir-réguliers et à la gestion du fluxmigra-toire, notamment via l’enregistre-ment desmigrants dans le fichier Eu-rodac. Un « screening » est fait, afind’identifier leur nationalité, ainsiqu’uneprise de photo et des emprein-tes digitales. Ce type d’enregistre-

ment est nécessaire pour deux rai-sons, d’abord afin d’éviter sur placeune gestion chaotique de ces mi-grants, ensuite car c’est la base d’unerépartition ultérieure de ces réfugiésau sein de l’Union européenne, déci-dée après l’été 2015.Comment imaginer que la Grècepuisse contrôler seule le profildes 620 000 migrants passéspar son sol depuis janvier ?En l’état dudroit actuel, l’Union euro-péenne devait partir du principe im-plicite que les pays jouaient leur rôledans ce domaine. Peut-être cette sup-position a-t-elle été un peu optimiste,quand on constate que récemment,jusqu’à 15 000 personnes sont arri-vées en une seule journée sur le solgrec. Frontex avait souligné ceproblè-

me avant les at-tentats de Parisdans un docu-ment non publicadressé à tous les

Etats membres de l’UE et de l’espaceSchengen.Comment combler ces lacunes ?Vendredi, le conseil Justice etAffairesintérieures, composé desministres dela Justice et de l’Intérieur de tous lesEtats membres de l’UE, s’est pronon-cé pour que Frontex contribue auxfrontières extérieures, à la lutte contrele crime organisé et le terrorisme.C’est positif. Nous aurons donc bien-tôt un cadre juridique pour consulterces bases. Je pense par exemple auxfichiers d’information dits Schengenmais aussi aux bases de donnéesd’Europol ouencore au fichier desdo-cuments de voyage volés ou perdus.Dans quel délai ?Il faudra au mieux un an, peut-être

plus, pour que ce règlement européenpuisse être adopté. Ensuite, il seraitlogique que ces contrôles de sécuritésoient effectués aumoment de l’enre-gistrement des migrants. Il y auraitainsi « un paquet global », mêlantl’administratif et le sécuritaire. Maisle préalable, c’est que l’informationsoit partagée entre tous les acteursconcernés pour que l’on n’en restepas uniquement à un cadre juridiquethéorique.N’est-il pas illusoire de croireà l’étanchéité des frontières ?Vous trouverez toujours des gens quiessaieront de passer ces frontières

d’une manière ou d’une autre. Maisnous devons collectivement faire toutce qui est en notre possible pourgarantir le niveau le plus élevé desécurité.Infiltrer des terroristesparmi les migrants estune stratégiepolitique délibéréede Daech ?Aucun élément tan-gible ne nous per-met de répondre àcette question.

Propos recueillis par

NICOLAS JACQUARD

FabriceLeggeri,patrondeFrontex, l’agence européennede surveillance aux frontières

« Nous payons aujourd’huid’une certaine manière

le manque de confiance »

ITALIE

GEORGIE

IRANMALTEMALTE

IRAK

JORDANIE

SERBIE

LIBYE ÉGYPTE

TURQUIE

CHYPRE

GRÈCE

ÉGYPTE

TURQUIE

CHYPRE

Rhodes

Bodrum

Didim

Léros

Farmakonisi

25 km

TURQUIE

La route desmigrantsvers la Grèce

LP/Infographie.

Source : Frontex

368959 Syriens

40546 Iraquiens129854 Afghans

620000 arrivées depuisle 1er janvier, dont :

DidDidimDidDidDidkonisikk

Une partie desmigrants partentde Didim, en Turquie, rejoignentl’île de Farmakonisi, puis sonttransférés sur l’île de Léros en Grèce.

D’autresmigrants partentde Bodrum et rejoignentl’île de Kos en Grèce.

Mer Egée

Mer Méditerranée

«Nousn’avonsaucunmandaten termesdecontrôlesdesécurité »

FabriceLeggeri.

(LP/Philippe de

Poulpiquet.)

TERRORISME.Laprésencededeux«migrants»parmi leskamikazesduStadedeFrancerévèle la fragilitéde lasurveillanceà l’entréede l’Unioneuropéenne.Notre reportageenGrèce.


Le Parisien*

Mardi 24 novembre 2015 SPÉCIAL ATTENTATS 03

a — légèrement — changé. Les habi-tués constatent ainsi que les passeursont modifié leurs routes et que plusunmigrant n’est arrivé à Farmakonisi

puis Léros depuisvendredi. Pour au-tant, les procédu-res d’entrée res-tent identiques.« Non, ils ne m’ontposé aucune ques-tion », constate Ah-

mad, un Pakistanais brandissant fiè-rement le laisser-passer de tren-te jours qui vient de lui être remis àKos, et avec lequel il va s’empresserde quitter la Grèce où aucun des620000migrants qui l’ont ralliée cet-te année n’a envisagé son avenir.Tous n’ont qu’un objectif : « Repar-

tir le plus vite possible », constate ledocteur Ludovic Delabie, de Méde-cins sans frontières. Au pire, ils pa-tienteront deux jours, trois au maxi-mum, avant de monter sur un ferryen direction d’Athènes, comme l’ontfait les 2 terroristes. Pour autant, Lé-ros n’entend pas assumer seul cet im-pair. « L’île aux fous »doit son surnomà un historique asile psychiatrique, etsa mauvaise réputation aux prison-niers politiques que le régime des Co-lonels bannissait ici. De quoi refusercette nouvelle étiquette d'« île des ter-roristes. » « On ne mesure pas cettepassoire qu’a été laGrècependant desmois, relève Christian. On voyait bienque, dans le lot des visages lumineuxdes réfugiés, certains regards étaientplus noirs. Mais, pendant que l’Euro-pe accablait la Grèce pour sa dette,elle avait oublié que cette frontièregrecque était aussi la sienne… »

NICOLAS JACQUARD

ment affecté par les attentats de Paris.Et pour cause, car l’EI se fournit dansles stocks volés à l’administration sy-rienne… » Dans ce cas, « commentvoulez-vous savoirque ces gens sontdes terroristes ? ar-gumente l’officier.Ce n’est pas mar-qué sur leur visa-ge… » Christianabonde et dédoua-ne les autorités locales. « Elles ont faitce qu’elles pouvaient avec ce qu’ellesavaient… » Depuis dix jours, la donne

des deux étant muni d’un vrai-fauxpasseport, celui d’un soldat syrien surlequel était apposée sa photo.« Aujourd’hui, cet enregistrement

est un peu plus rigoureux, constateChristian, un Français résidant à Lé-ros. Mais il y a encore peu, on voyaitles prises d’empreintes se faire dans larue, sur le capot d’une voiture. » C’estque, depuis le début de l’année, SakisBiliris et ses 40 gardes-côtes ont dûfaire face à un afflux de 14 000 mi-grants sur leur île, dont les 2 terroris-tes. « Leurs passeports semblaientvrais, souffle le garde-côte, sincère-

attendre, peste cet Iranien qui ditavoir fui le régime des mollahs. Onnous dit que les Pakistanais sont prio-ritaires. Depuis ce matin, j’ai rien buni mangé. »Quelques minutes suffiront pour

une prise d’empreintes et une photoqui iront nourrir le fichier Eurodac,lequel sert uniquement àmatérialiserle passagede la frontière,mais nepré-sumeen riende la potentiellemenacereprésentée par un individu. A Léros,le 3 octobre, les 2 terroristes du Stadede France ont eux aussi trempé lebout de leur doigt dans l’encre, l’un

Kos, Léros (Grèce)

De nos envoyés spéciaux

FARMAKONISI. Un minuscule cail-lou occupé par une poignée de mili-taires grecs, à moins d’une heure enbateau de Didim, en Turquie. D’aprèsPlutarque, c’est sur cet îlot rocheuxque le jeune César a été retenu enotage trente-huit jours par des pirates.Mohammad al-Mahmod et Ahmadal-Mohammad, les noms avancéspar deux des kamikazes du Stade deFrance, y ont, eux, passé moins dequarante-huit heures. C’était débutoctobre. « On les a sauvés des eaux,parmi un groupe de 109 personnes »,reconnaît Sakis Biliris, le chef des gar-des-côtes de l’île voisine de Léros.Depuis des mois, la stratégie des

passeurs était identique : envoyer de-puis les côtes turques les embarca-tions jusqu’à Farmakonisi. « Une foisà proximité, régulièrement, les mi-grants se sabordaient, assure un îlien.Pour obtenir un statut de naufragé oujustifier de l’absence de papiers. »Dans tous les cas, depuis Farmakoni-si, les survivants étaient ensuite éva-cués vers Léros, à raison de plusieursrotations par jour.Commeunpeuplus loin sur l’île de

Kos, que les migrants atteignent di-rectement depuis la ville turque deBodrum, ils donnent leur nom, et unnuméro leur est attribué, qu’ils pré-sentent ensuite aux autorités au mo-mentde l’enregistrement, parfois plu-sieurs jours après, en fonction de l’en-gorgement de l’administration locale.Toute la journée d’hier, plusieurs di-zaines de migrants patientaient ainsiface au poste de police de Kos. « Troisjours que je suis là, et je dois encore

ie malgréelledes jihadistes

«L’île aux fous»neveutpasdevenir l’île aux terroristes

Ile de Léros (Grèce), dimanche.Des centaines de personnes embarquent sur un ferry directionAthènesaprès avoir passé deux ou trois jours dans le camp tenu parMédecins sans frontières. (LP/Arnaud Dumontier.)

« Les autorités localesont fait ce qu’ellespouvaient avec

ce qu’elles avaient… »Christian, un Français résidant à Léros

Ile de Léros (Grèce)

De nos envoyés spéciaux

nUn dessin figurant une tour Eiffelentourée de colombes, des

drapeaux français et quelquesbougies, hommage scintillant auxvictimes des attentats : cette scènene s’est pas jouée sur un trottoirparisien mais dans un camp deréfugiés grec. « We are sad ! (NDLR :nous sommes tristes) about whathappened in France ! (à propos de cequi s’est passé en France) », scandeun migrant dans une vidéo que nousavons pu consulter, repris en chœurpar l’assemblée au soir même desattentats. « Ils ont organisé ça demanière très spontanée », assure ledocteur Ludovic Delabie, de Médecinssans frontières, en charge de lagestion sanitaire de ce camp de

transit de migrants situé sur l’île deLéros. Au quotidien, cet humanitaireconstate les séquelles laissées sur lescorps et les âmes par la guerre, lestortures et la périlleuse traversée versla Grèce. « Ils voulaient montrer àtravers un symbole fort qu’ils fuyaientles mêmes personnes, la mêmeidéologie que celle qui était derrièreles attaques de Paris. »« Quand j’ai vu à la télévision ce qu’ilsavaient fait, j’ai été touché au cœur »,assure ainsi Bachir. Ce membre de laminorité chrétienne yézidie a fuiMossoul en Irak avec sa femme et sesquatre enfants. « Ce sont2 500 familles de notre communautéqui ont été kidnappées par cesmécréants de Daech, s’enflamme-t-il.A chaque fois, ce sont des innocentsqui sont visés. » Croisés dans le petitport de Lakki, sur l’île de Léros, tous

les migrants interrogés n’ont qu’uneseule crainte : l’amalgame. « S’il vousplaît, ne nous mettez pas dans lemême sac ! », exhorte Hassan, unjeune Irakien de Bagdad qui veut rallierl’Allemagne pour y « rejoindre monfrère et continuer mes études. »« Regardez ceux qui sont là, lâcheBachir. Tous fuient ces extrémistes deDaech. » Certains des partisans de l’EIpourraient-ils toutefois se cacher dansleurs rangs ? « Je n’y crois pas uninstant, plaide Ahmad, un Iranien entransit par l’île de Kos. Ce que je voisparmi ceux que j’ai croisés, c’est unmême malheur, et les mêmes larmesde ceux qui ont dû tout quitter etabandonner le pays de leur cœur. »« C’est impossible à dire, relève poursa part Hassan. Moi, le visage deDaech et de ses soutiens, je ne leconnais pas… » N.J.

«Nenousmettezpasdans lemêmesac ! »Hassan,un jeune Irakienqui veut rallier l’Allemagne

Léros,dimanche. L’île adû faire face depuisle début de l’année aun affllux de 14 000migrants, dont lesdeux terroristes duStade de France.(LP/Arnaud Dumontier.)

Léros, dimanche.Lesmigrants arrivés

enGrèce n’ontqu’un seul objectif :

en repartir pour gagnerl’Europe de l’Ouest.(LP/Arnaud Dumontier.)


04 SPÉCIAL ATTENTATS Le Parisien


L’ENQUÊTE sur la série d’attentatsqui a endeuillé la France, au soir du13 novembre, a connu un nouveaurebondissement hier. Un équipe-ment pouvant « s’apparenter à uneceinture d’explosifs », avec une« configuration » semblable à celleutilisée par les kamikazes des atten-tats de Paris, a été retrouvé hier, « enfin d’après-midi dans une poubelle »de la commune de Montrouge(Hauts-de-Seine). En revanche, cetteceinture artisanale n’était pas équi-pée d’un système de mise à feu.« Des analyses sont en cours pour

confirmer qu’il s’agit bien d’explosifsde type TATP comme celui utilisépar les kamikazes au Stade de Fran-ce, auBataclan et boulevardVoltaire,explique un enquêteur. Il pourraits’agir de la ceinture attribuée à SalahAbdeslam. » Ce Français de 26 ans,domicilié en Belgique, est toujoursactivement recherché alors que,quelquesminutes seulement après lasérie d’attentats, son portable avaitété localisé dans les environs deMontrouge.Hier soir, dans la rue Chopin, lieu

de découverte du dispositif, rouverteaprès le départ de la police, certainsriverains s’attardent, inquiets. De-vant le pavillon où a été retrouvée laceinture, Suzanne se confie. « Je suisrevenue chez moi vers 18 heures, ex-plique cette retraitée de 85 ans. J’aiappris qu’on avait retrouvé ça devantmon domicile, alors quand j’ai purentrer, je suis allée vérifiermes pou-belles, au cas où. » Et la même deprévenir, avant de refermer sa porte :« Je vais me barricader ! »

Mystérieuse maisonabandonnéeJuste en face, Philippe, un jeune étu-diant allemand, vient de regagner sarésidence qui avait été évacuée toutl’après-midi : « J’étais au Stade deFrance le 13 novembre pour lematchFrance - Allemagne, j’avais déjà eutrès peur, et en janvier, quand Couli-baly avait tué la policière àMontrou-ge, j’habitais déjà là… Je suis sous lechoc, poursuit le jeune homme. Çafait beaucoup. Je me dis que j’ai unebonne étoile ! »

L’attaque de janvier, Jocelyne aus-si s’en souvient : « Je n’en dormaisplus la nuit, je faisais des cauche-mars, ça ne va pas s’arranger. Enplus, j’apprends qu’on avait localiséle téléphone d’un terroriste à Châtil-lon le soir des attentats, tout près… »Alexandre, le gardien de la rési-

dence étudiante, renchérit : « Avectout ça, on se demande s’il n’y avaitpas une planque dans le coin… »Cesoir, les regards seportentvers la

maison de brique rouge, aumilieu dela rue, que les policiers ont fouilléeune partie de l’après-midi. Une mai-son abandonnée et, au dire des rive-rains, squattée depuis des années :« On s’interrogeait. Les volets étaienttoujours fermés, il y a même une pla-que métallique qui occulte la baie vi-trée, au rez-de-chaussée, mais onvoyait des gens passer, parfois le jar-din était débroussaillé. Cet été, je mesouviens avoir salué deux hommes

qui en sortaient, mais je n’avais rienremarqué de bizarre. Mais ce week-end, il y avait une fenêtre ouverte, çam’a étonnée », témoigne Roxane, unejeune habitante de la rue. « On enparlait avec les voisins, on se disaitqu’il y avait des fréquentations bizar-res », indiqueaussiDomitille, unevoi-sine. La jeune fille s’apprête à rentrerchez elle : « Je sens que ça vam’obsé-der. On n’est à l’abri nulle part… »

PASCALE AUTRAN ET ST.S.

Uneceintured’explosifs retrouvéeenpleinerueprèsdeParisENQUÊTE. L’engin, découvert fortuitement àMontrouge (Hauts-de-Seine), pourrait être celui que portaitSalah Abdeslam, qui a pris la fuite après les attentats et qui est toujours recherché.

Abaaoud n’était passeul dans lemétro

nJusqu’au bout, AbdelhamidAbaaoud aura fait montre

d’une totale assurance. Hier, le« périple » parisien de ce jihadistebelgo-marocain, présenté comme lecoordonnateur des attentats quiont ensanglanté Paris et Saint-Denisle 13 novembre, avant d’être abattucinq jours plus tard par le Raid, acommencé à se préciser.Selon nos informations, après avoirabandonné à Montreuil (Seine-Saint-Denis) une Seat Leon ayantservi à véhiculer le commando deterroristes sur les terrasses de caféset restaurants à Paris, Abaaoud aemprunté la ligne 9 du métro à lastation Croix-de-Chavaux avant deressortir à Nation. « Il estclairement filmé en train de quitterla rame dans laquelle il se trouve àla station Nation avant de regagnerla surface », assure une sourceproche de l’affaire. PourquoiNation ? « En se retrouvant là, iln’était qu’à quelques dizaines demètres du Comptoir Voltaire, danslequel Brahim Abdeslam a déclenchésa ceinture d’explosifs, poursuit lamême source. Ce que l’on sait aussiavec certitude, c’est qu’il n’était passeul dans le métro. » Abaaoud étaitdiscrètement accompagné par unhomme, monté en même temps quelui à Croix-de-Chavaux, avant de luiemboîter le pas à Nation. Les deuxhommes ont pris le soin de laisserquelques mètres de distance entreeux pour ne pas attirer l’attention.Malgré l’exploitation des caméras devidéosurveillance de la RATP, cemystérieux accompagnateur n’a paspu être identifié. « Des analysessont en cours pour savoir s’il peuts’agir de l’homme qui s’est faitsauter dans l’appartement de Saint-Denis mercredi matin, précise unhaut fonctionnaire. Si ce n’est paslui, nous avons donc un deuxièmeterroriste, avec Salah Abdeslam,dans la nature. »

STÉPHANE SELLAMI AVEC E.P.

LES VISAGES sont graves. Hier, enfin d’après-midi, le ministre de l’Inté-rieur, Bernard Cazeneuve, s’est renduau commissariat du XIe arrondisse-ment, dont les policiers ont été parti-culièrement impliqués au cours despremières interventions sur les terras-ses des cafés et restaurants pris pourcible et devant le Bataclan. « Je suisvenu ici pour vous direma reconnais-sance et ma gratitude, a-t-il déclaré.Je voulais vousdiremerci et vousdireque je suis très prochede vous dans lecombat que vous menez quotidien-nement. » Près de 80 policiers, sur les300 que compte ce commissariat, ontétémobilisés le soir des attentats.« Nous nous sommes sentis extrê-

mement démunis et nous aurions

aimé sauver plus de monde… » souf-fle un premier gardien de la paix,d’une voix encore émue. « Il nousétait impossible de prêter assistanceaux blessés, reconnaît un deuxième.On ne savait pas par où commen-cer. » Un troisième, intervenu au Ba-taclan, témoigne encore : « Nousétions désemparés face à la puissan-ce de feu de ces terroristes. S’ilsétaient sortis, nous serions morts. »

Faire blocLes confidences poignantes de cesfonctionnaires encore très marquéspar les derniers événements — alorsqu’un d’entre eux, Ahmed Merabet,avait été tué lors de l’attaque menéepar les frèresKouachi à «CharlieHeb-

do »— font aussitôt réagir leministre.« J’ai déjà demandé le renouvelle-

ment des matériels et équipementsau sein des brigades anticriminalité(BAC) avant la fin de l’année, annon-ce le ministre. J’ai pris des engage-ments. Ils seront tenus et je viendraivous en rendre compte. »Quelques instants plus tard, en

aparté, Bernard Cazeneuve réaffirmeauprès de deux policiers qu’il va se« battre comme un chien pour obte-nir les moyens » dont ils ont besoin.Avant de quitter le XIe arrondisse-ment, le ministre de l’Intérieur leuradresse un dernier message : « Notrecombat va durer longtemps et il fautqu’on fasse bloc si l’on veut gagnercette guerre. » ST.S.

«Nousaurionsaimésauverplusdemonde…»Unpolicierducommissariat duXIe arrondissementdeParis

Paris (XIe), hier. Leministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a rencontré les policiersarrivés parmi les premiers sur les lieux des attentats. (LP/Philippe Lavieille.)

Montrouge (Hauts-de-Seine), hier.Cettemaisonde brique rougeabandonnée,squattée selon lesriverains, a étélonguement fouilléepar la police. C’està proximité de celle-cique des éboueurs ontdécouvert ce quipourrait être uneceinture d'explosifsdans une poubelleen fin d’après-midi.(LP/Jean-Baptiste Quentin.)


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Le Parisien


Bruxelles (Belgique)De nos envoyés spéciaux

DRÔLE D’AMBIANCE. Plombéedepuis samedi par l’alerte attentatportée à sonniveaumaximal, la capi-tale belge plonge dans une torpeurinédite. La crainte et l’angoisse sai-sissent ses habitants qui, malgrétout, semblent s’habituer à la ten-sion. Pas sûr qu’ils l’acceptent long-temps tant la ville est paralysée. Ellele restera aujourd’hui encore, aprèsle maintien du niveau 4 annoncéhier soir par le Pre-mier ministre .Toujours cette me-nace « sérieuse etimminente d’at-tentats » dans cetteville où résidait Sa-lah Abdeslam, le terroriste présuméle plus recherchéd’Europedepuis lesattentats de Paris.La ville est en état d’alerte. Sur la

Grand-Place, les camions blindésstationnés devant l’hôtel de ville,édifice gothique surplombé d’unhaut beffroi, dénotent. Le bâtimentest inaccessible. Tout comme laMai-son du roi qui abrite le musée deBruxelles. Il n’y a pas foule dans cecentre-ville. Fusil d’assaut en ban-doulière, pistolet à la ceinture et pro-tégés de gilets pare-balles, lesmilitai-res en patrouille et les policiers sontaussi nombreux que les passants.Juché sur sa bicyclette, Alex, pro-

fesseur d’arts martiaux, a tenu à pé-daler jusqu’ici pour prendre le poulsde la cité à l’arrêt. « C’est une atmos-phère très bizarre. Jamais je n’ai vuune situation pareille », confie cequadragénaire, emmitouflé pour af-fronter le froid polaire. Comme laplupart des Bruxellois, il n’a pas puse rendre au travail, faute de métrodont les stations sont toujours fer-mées. « C’est impossible d’aller autravail », précise Alex, égalementpassionné de photos. Pour immorta-liser sa ville engourdie, il sillonne lesrues et immortalise les lieux déser-tés, les places vides, les touristesétonnés. David et sa compagne, deuxjeunes Irlandais venus découvrirBruxelles, sont un peu sidérés mais

pas effrayés. « C’est très calme. C’estcela qui est bizarre », commente lejeune homme, surpris de ne pas voirle marché de Noël. Contrairement àce qu’il supposait, l’état d’alerte n’yest pour rien. Lemarché doit accueil-lir ses premiers visiteurs à partir devendredi. « S’il est maintenu », s’in-quiète la responsable d’un restaurantproche de la Grand-Place. Habituel-lement fréquenté par les touristesanglais, son établissement est vide. Ildevait fermer le soir, comme lesdeux jours précédents. « Nous avons

eu du mal à trou-ver un restaurantouvert », relatentAline et Roger, ve-nus du Luxem-bourg pour une es-capade. « Quatre-

vingt-dix pour cent des bars étaientfermés hier (NDLR : dimanche). Onétait seuls dans les rues… Tout celanous paraît surdimensionné. »Dans la rue Neuve, l’artère com-

merçante où s’alignent les grandesenseignes tels Zara, Esprit, H&M, lesrideauxde fer sont baissés.Venusdesquartiers périphériques à pied, lesjeunes déambulent, certains jouentau ballon en croisantmilitaires et po-liciers. Le nez collé sur la vitrine de laboutique Primark,Sanae est per-plexe. La jeunefemme, 21 ans, amarché depuisMolenbeek, cettepetite communede l’agglomérationbruxelloise désor-mais sous le feudes projecteursmon-diaux, puisque c’est là que résidaitSalah Abdeslam. « J’avais rendez-vous pour un entretien d’embauche,raconte-t-elle, dépitée. Je suis restéeenferméependant deux jours et, là, jesuis sortie pour cet entretien, mais iln’y a personne, grimace-t-elle. Celame choque de voir tout fermé. Di-manche, c’était fou à Molenbeek, il y

avait la police partout, l’hélico toutela soirée ! »Eneffet, l’étrange climat bruxellois

règne aussi à Molenbeek, où les visa-ges sont fermés. Où la lassitude etl’inquiétude se lisent dans les regardsfatigués. Autant que l’incompréhen-sion. « Ces attaques, ces morts, la po-lice, des terroristes ici ! Mais qu’est-ce que c’est ? On ne comprend rien,nous », s’emporte un commerçant dela rue Prado, toute proche de l’appar-tement où vit la famille Abdeslam,dorénavant barricadée. « Laissez-lestranquilles », s’énerve un groupe defemmes, voisines de la mère du fugi-tif, endeuillée par la mort de son au-tre fils, Brahim, qui s’est fait sautervendredi 13 à Paris.Certains insistent pour qu’on arrê-

te les amalgames. « Il faut compren-dre que, nous les musulmans, on nepeut pas accepter les attentats », ré-pète un vieil habitant. « On est enco-re plus touchés, détaille Sarah,19 ans, voilée de noir de la tête auxpieds. On est attaqués des deux cô-tés, par Daech qui nous traite demé-créants et par les islamophobes. »Hier soir, la ville s’attendait à de

nouvelles interventions policières.Celles de dimanche ont mené à l’in-culpation d’un suspect pour partici-

pation aux atten-tats de Paris. Cethomme faisait par-tie des quinze per-sonnes interpelléesà Bruxelles et àCharleroi. Les qua-torze autres ont étérelâchées. Par ail-

leurs, sur les cinq personnes arrêtéeshier matin, deux ont été relâchéesdans la journée. Des «vérificationssupplémentaires» sont faites à pro-pos des trois autres. Une décision estattendue aujourd’hui. L’inculpationd’hier est la quatrième prononcéepar la justice belge en lien avec lesattentats.

VALÉRIE MAHAUT

Bruxelles (Belgique), hier. Sur la Grand-Place de la capitale, desmilitaires lourdement armés postés devant des camions blindésmontent la garde. (LP/Philippe de Poulpiquet.)

Bruxellesville fantôme

« Ces attaques,ces morts, la police,des terroristes ici !

Mais qu’est-ce que c’est ?On ne comprend rien »

Un commerçant de Molenbeek

« On était seuls dansles rues… Tout cela nousparaît surdimensionné »Aline et Roger, touristes luxembourgeois

VIDÉOS leparisien.fr

Bruxelles toujours en état de siègeMenace terroriste en Belgique : des photos de chats pour aider la police

s i e u r s a rme s . A u c un d e sintervenants n’a indiqué avoiraperçu de kalachnikov. » « Les pre-miers sur place décrivent le bruitde deux armes », assure une sourcepolicière. Les équipes d’interven-tion ont ensuite été la cible des gre-nades offensives : les bras et lespieds d’au moins deux policiers engardent les stigmates.Au Raid, on fait remarquer que

des 5 000 munitions tirées, seules300 douilles ont été retrouvées. Lesenquêteurs vont donc fouiller ànouveau les bennes de gravats à larecherche d’une deuxième arme depoing ou de fragments de fusil d’as-saut. Le chien du Raid, Diesel, mortdurant l’intervention, va être au-topsié pour tenter d’y voir plusclair.« Ces questionnements sans ré-

ponse constituent la limite d’unehistoire qui s’écrit au fur et à mesu-re où elle se déroule. On a envoyéles intervenants au front médiati-que sans se donner le temps d’undébriefing poussé en interne », re-grette un policier de haut rang.Une première interrogation était

apparue dès mercredi quant à l’ori-gine de l’explosion. En aparté,Jean-Michel Fauvergue appelait àla prudence après les premières in-formations de presse faisant état dela présence d’une femme kamika-ze. « Une femme a bien été tuéemais elle peut avoir été soufflée parl’explosion du gilet porté par un au-tre kamikaze », rappelait le chef duRaid. La suite lui a donné raison.

ÉRIC PELLETIER ET STÉPHANE SELLAMI

L’OMBRE d’un doute. Près d’unesemaine après l’assaut de l’apparte-ment où était retranché Abdelha-mid Abaaoud, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la situation demeureconfuse. Car les constatations de lapolice judiciaire réalisées dans l’im-meuble vétuste dévasté par les tirset éventré par une explosion posentplus de questions qu’elles n’appor-tent de réponses.Comme l’a révélé RTL, seul un

pistolet 9 mm a été retrouvé dansles décombres quand les policiersdu Raid ont fait état de tirs intensesde la part des terroristes, au moinspendant les trente premièresminu-tes de leur intervention, plus spora-diques ensuite. « Nous étions sou-mis à un feu nourri, avec de vraisprofessionnels face à nous. Ils ti-raient par rafales ou en coup parcoup, à tour de rôle, pour que le feune s’arrête pas », expliquait le jourmême à notre journal Jean-MichelFauverge, le patron du Raid. La po-lice, de son côté, a tiré près de« 5 000 munitions ». D’où cettequestion : le Raid a-t-il utilisé desmoyens disproportionnés ?

Les gravats vont êtreà nouveau fouillésLes principaux responsables del’unité sont revenus, hier, sur lachronologie des événements lorsd’un « retour d’expérience » à laDirection générale de la police.L’une des charges déposées contrela porte, mercredi 18 novembre peuaprès 4 heures dumatin, a dysfonc-tionné, ce qui a alerté les suspects.« Le Raid a été visé par des tirsnourris ayant toutes les caractéris-tiques de munitions de guerre, ré-sume une source proche du dos-sier. Leur fréquence et leur intensi-té plaident pour la présence de plu-

Dans lesdécombresdeSaint-Denis,

ununiquepistolet…

Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).Ces images de l’intérieur de l’immeuble de la rueduCorbillon, filmées par une chaîne britannique, témoignent de l’intensité de l’assaut.

VIDÉO leparisien.fr

Saint-Denis : polémiquesur le relogement des sinistrésde l’immeuble des terroristes

(AFP/ITVNew

s.)




balles tirée par les terroristes. L’amiequi était avec elle a rapporté qu’elleétaitmorte en lui souriant, sans réali-ser ce qui était en train de se passer.Ses proches se raccrochent aujour-d’hui à cedétail qui leur laisse espérerqu’elle n’a pas eu peur ni souffert.Le cardinal Barbarin, qui présidait

la cérémonie religieuse, a engagéune prière « pour tous les autresmorts tragiques disparus le soir du13 novembre ».

CATHERINE LAGRANGE

Caroline, diplômée de l’école deCondé à Lyon, spécialisée dans lesarts graphiques et les métiers d’art,venait tout juste de s’installer dans lacapitale avec son compagnon, Hugo.En attendant de décrocher un postede graphiste, elle gagnait sa vie com-meemployéedu cinémaPathéBeau-grenelle, dans le XVe arrondisse-ment. Elle était issue d’une familled’industriels connue à Lyon.AuBataclan,Carolineaété touchée

dans le dos par la première rafale de

D’IMMENSES BULLES s’envolentvers le ciel. « Disperser un peu dejoie en ces temps si durs, c’est mafaçon à moi de rendre hommage »,lance Gunnar Jauch. Depuis ven-dredi, cet architecte suisse vientchaque jour sur la place de la Répu-blique manier inlassablement sesfils d’eau savonneuse. Hier, alorsque la France commençait à enter-rer ses morts (lire ci-dessous), lesanonymes continuaient, commelui, à affluer pour déposer une fleur,une bougie, unmot en souvenir des130 victimes des attentats.Les jours ont eu beau passer, ils

n’ont eu raison ni de l’émotion desFrançais ni de leurs larmes. « J’aitoujours une attraction inexplicable

pour ce lieu de recueillement. C’estcomme si passer par là, s’arrêterdeux minutes me replaçait dans leprésent, dans cette réalité qui estdésormais la nôtre », explique Isa-belle, une comédienne de 32 ans quifait un détour par République à cha-que fois qu’elle vafaire une coursedans le quartier.L’absence de mar-che républicaine,à l’image de celleorganisée après les attentats de« Charlie Hebdo » et de l’Hyper Ca-cher, n’aide pas la jeune femme à« tourner la page ». « C’est comme siça n’était pas fini », résume-t-elle.Aurore, elle, est une sorte de veil-

leuse. Déjà parce qu’avec un vieuxbout de bougie elle s’applique à ral-lumer méticuleusement chaqueflamme qui s’éteint au pied de lastatue. Et surtout parce qu’elle s’estfait un devoir de venir ici chaquejour, ou presque. « Rendre homma-

ge dans la duréeest pour moi unacte citoyen, mar-tèle cette psycho-logue spécialistede l’aliénation

sectaire. Cela prend cinq minutes,mais ça veut dire beaucoup, ça veutdire qu’on reste combatifs », expli-que-t-elle, un drapeau autour ducou lui servant d’écharpe. « La Fran-ce, elle doit être liberté, égalité, fra-

ternité, mais aussi solidarité », re-prend-elle avant d’être interrompuepar le bruit de deux jeunes fem-mes… entonnant spontanément « laMarseillaise ».Dans le flot d’hommages, certains

ont quand même flairé la bonne af-faire à réaliser. Comme cette femmequi essaie de vendre du thé chaudaux passants venus commémorermalgré le froid.Jacqueline n’était jusqu’à présent

pas prête. Mais hier, avec sa fille,Sarah, cette quinquagénaire a effec-tué une sorte de pèlerinage qui s’estterminé devant le Bataclan. « On estvenuesmettre des bougies pour cet-te innocence qui a été tuée », dit-elledevant le bâtiment endeuillé.

Plus loin, Oriane scotche sur lesbarrières des dessins d’élèves deCM 1. C’est son amie institutrice àOrange (Vaucluse) qui les lui a en-voyés par la poste. « Ces enfantsnon plus, dix jours après, ils n’ontpas oublié », insiste-t-elle, les larmesaux yeux. Devant la salle de concert,ils sont nombreux à se masser, dé-bordant dangereusement sur leboulevard. Seuls les coups deklaxons des scooters viennent briserle silence propre au recueillement.

FLORENCE MÉRÉO

Place de la République, Paris (IIIe, Xe et XIe), hier. « Disperser un peu de joie en ces temps si durs, c’est ma façon àmoi de rendrehommage », lance Gunnar Jauch, enmême temps que ses immenses bulles de savon. (LP/Frédéric Dugit.)

«Rendrehommage,unactecitoyen»CommeAurore,qui vientchaque jouroupresquedéposerunebougieàParis, lesFrançaiscontinuentde rendrehommageauxvictimesdesattentatsdont lespremiersenterrementsonteu lieuhier.

BoulevardVoltaire, Paris

(XIe), hier.Devant leBataclan,

Oriane scotchesur une

barrière desdessins

d’élèves deCM 1.

(LP/Frédéric Dugit.)

Lyon (Rhône)De notre correspondante

« TU ÉTAIS SI BELLE, si pleined’humanité, de sensibilité, tu avais lesens de l’amitié et des relations hu-maines. Il n’y a qu’à regarder tousceux qui sont là aujourd’hui. » Flo-rence, en mère courage, a trouvé lesmots hier pour évoquer sa petite der-nière dans une basilique d’Ainaycomble. Plus d’un millier de person-nes ont assisté à Lyon aux obsèquesde Caroline Prenat, jeune victime de24 ans des attentats de Paris, à l’inté-rieur de l’édifice comme sur son par-vis où était retransmis l’émouvanthommage. Un portrait la montraitdans un grand sourire devant l’autelentouré de lys blancs. «Tu es partieheureuse en faisant ce que tu aimaisle mieux, à savoir le partage de lafête», a poursuivi la maman.

Morte en souriantAutour de ses parents et de ses qua-tre frères et sœurs, il y avait sa famil-le et ses amis, de nombreux élus, etaussi une foule d’anonymes, commeJacqueline, 70 ans. « Nous sommestous touchés en plein cœur. Je vou-lais venir témoigner ma solidarité. »

L’émouvantadieuàCaroline

Lyon (Rhône), hier. Le cercueil de Caroline Prenat, 24 ans, fauchée au Bataclan,est porté hors de la basilique d’Ainay. Unmillier de personnes sont venues assisteraux obsèques de la jeune femme. (PhotoPQR/« le Progrès »/Joël Philippon.)

nLa cérémonie devrait durer uneheure, ponctuée par le discours

du président de la République et lechant de « la Marseillaise ». Cevendredi, à 10 h 30, la nation rendhommage aux victimes des attentatsdans la cour d’honneur des Invalides.

nPourquoi un tel lieu ?« C’est le cadre le plus prestigieux,le plus solennel pour rendre unhommage », rappelle-t-on dansl’entourage de François Hollande.Et pour cause, les Invalides, où setrouvent le tombeau de Napoléon etle musée de l’Armée, sont le lieu où laFrance célèbre ses anciens dirigeantsou ses militaires morts en opération.« Les victimes sont le symbole dupays qui a été touché. Le présidentvoulait faire de cet hommageun moment important », reprendce proche.

nPourquoi maintenant ?L’hommage national résonnera deuxsemaines exactement après les

attentats terroristes. Si le momentpeut paraître tardif, l’Elysée a vouluattendre que l’identification de toutesles victimes soit faite et queles obsèques aient pu avoir eu lieuen famille.

nQui peut y assister ?Beaucoup de Français se demandents’ils peuvent assister à la cérémonie.La réponse est non. A l’intérieurdes Invalides seront présentsles familles des victimes, les blessésdes attentats et les autorités.Malgré une rumeur insistante,la garde républicaine ne portera pasde photos de victimes.« Il n’y aura pas d’écrans pourretransmettre à l’extérieur, toutsimplement parce que lesrassemblements sont interdits »,explique-t-on à l’Elysée. L’événementsera en revanche retransmis à latélévision et est déjà au programmenotamment de France 2et de BFMTV.

FL.M.

Comment se préparela cérémonie aux Invalides

EN IMAGES leparisien.fr

Attentats à Paris : un millierde personnes pour Anna et Marion

Place de la République, hier. Aurore, un drapeau tricolore en guised’écharpe, vient chaque jour rallumer les bougies au pied de la statue.

« Ça veut dire qu’on restecombatifs »

Aurore, 32 ans

(LP/FrédéricDugit.)





teractive ce week-end — peut inquié-ter la droite. Coincée entre une gau-che qui semble retrouver des cou-leurs et un FN porté par les thémati-ques sécuritaires du moment, ellejoue l’offensive en cognant sur l’exé-cutif. Objectif : ne pas laisser s’échap-per la victoire qui lui semblait acqui-se avant le 13 novembre. C.D.S.

DEPUIS HIER et sonlancement officiel, lacampagne pour les ré-gionales des 6 et 13 dé-cembre a repris sesdroits… mais pas com-me avant. Car, depuisles attentats du 13 no-vembre, les partis et leurs candidatssont contraints de revoir leur feuillede route pour ce scrutin — le premierorganisé sous l’état d’urgence. Lesprint final qui s’annonce se disputedonc avec des cartes totalement re-battues. Et en ordre dispersé.

Le PS ne reprendra sa campagneque samedi, après l’hommage natio-nal aux victimes. Comme s’il jouait lamontre en s’en remettant à l’activis-me de François Hollande, que lesFrançais, assez unanimement, ju-gent à la hauteur depuis la tragédie.Ce sursaut possible — hypothèseconfortée par un sondage Harris In-

Il va falloirpenserauxélectionsRÉGIONALES.Après dix jours de quasi-silence radio pour la plupart des candidats, on aurait presque oublié quel’on vote les 6 et 13 décembre.Mais les attentats ont bouleversé la donne et obligé les partis à revoir leurs plans.

« SOIT ON REPORTAIT, soit onmaintenait. Mais, si on maintient, ilfaut faire campagne ! » peste GéraldDarmanin, bras droit de Xavier Ber-trand en Nord-Pas-de-Calais - Picar-die, alors que les socialistes n’onttoujours pas — du moins officielle-ment — repris la campagne des élec-tions régionales. Depuis quelquesjours chez les Républicains, le tonmonte sérieusement pour dénoncer« le double jeu de la gauche » depuisles tueries du 13 novembre. « On voitbien cette tentation de faire durer letemps de l’émotion en se disant quesi ça peut profiter au pouvoir… Çapeut aussi profiter aux candidats »,

tacle le député de l’Oise Eric Woerth,tout en raillant l’absence du PS sur leterrain : « Au fond, ça ne change pasgrand-chose, on ne les voyait déjàpas beaucoup avant, moque-t-il. Cequi est plus étonnant, c’est qu’ils serangent désormais tous derrièreFrançois Hollande,comme s’il étaitleur meilleur argu-ment de campa-gne. Alors qu’il y aencore quelquessemaines… c’étaitplutôt un boulet pour eux. »

« Les socialistes ont tort d’esquiverle débat démocratique. Il doit avoir

lieu », regrette de son côté le députédu Val-d’Oise Jérôme Chartier, por-te-parole de campagne de Valérie Pé-cresse en Ile-de-France. « Nous som-mes plus que jamais à un moment où

les Français ontbesoin de discuteret qu’on leur ap-porte des solutionspour surmonterleurs craintes. Lescandidats ne doi-

vent donc pas agir comme si de rienn’était », enfonce-t-il, alors que le PSClaude Bartolone préfère pour le mo-

ment rester dans ses habits de prési-dent de l’Assemblée nationale quedans ceux de tête de liste PS dans larégion-capitale. « Le pire des cynis-mes serait de faire campagne sans ledire », ajoute un ancien ministre duquinquennat Sarkozy, suspectant« l’exécutif de jouer sur deux ta-bleaux : espérer une montée duFront national pour grignoter lesvoix de la droite et parier sur unemobilisation des électeurs de gau-che ». « M. Cambadélis (NDLR : lepremier secrétaire du PS) était enperdition avant les attentats. Il aime-

rait bien une élection sans campa-gne », enfonce un autre ténor de ladroite.

Rue de Vaugirard, au siège du par-ti, on préfère néanmoins relativiser.« Si nos adversaires sont absents duterrain comme du débat, tant pispour eux. C’est leur calcul. Mais lefait de ne pas faire campagne est déjàen soit un acte politique. Et rien nedit que cette stratégie sera payante àl’arrivée », décrypte-t-on dans l’en-tourage de Nicolas Sarkozy.

OLIVIER BEAUMONT ET V.H.@olivierbeaumont

La droite horripilée parle « double jeu » du PS

Nicolas Sarkozy, président des Républicains, Valérie Pécresse, tête de liste en Ile-de-France, et Xavier Bertrand,candidat en Nord-Pas-de-Calais - Picardie, accusent les socialistes de jouer la carte de l’émotion post-attentats.

COMME UNE « drôle de campa-gne ». Les activités électorales du PSsont suspendues jusqu’à samedi, len-demain de l’hommage national aux130 victimes des attentats. Ne resteraalors qu’une semaine avant le pre-mier tour. Ses modalités doivent êtrearrêtées cet après-midi par le Pre-mier ministre, Manuel Valls, lorsd’une réunion avec les têtes de listesocialistes rue de Solferino. Néan-moins, il est d’ores et déjà acquis quele PS s’en tiendra à l’unité nationale.« La fin de la campagne sera axée surle fait que la démocratie et le votesont des armes contre la barbarie »,confie Christophe Borgel, le Mon-sieur Election du parti, qui jure « defaire barrage aux propos qui nuisentà la cohésion nationale ».

Sans caméras ni tractsExit les polémiques sur la fusionavec les listes de droite. « C’était déjàhors sujet. Ça l’est encore plus », sefélicite François Lamy, porte-parolede Pierre de Saintignon en Nord-Pas-de-Calais - Picardie, qui remplace sacampagne par « mille rencontres ci-toyennes pour dialoguer sur ce quis’est passé, sur la demande de pro-tection et le vivre-ensemble ». Oubliéaussi les critiques contre le duo Hol-lande-Valls. Les candidats PS saluent

et mettent en avant l’action de l’exé-cutif. Fini (du moins pour un temps)les bisbilles avec les partenaires degauche. « Toutes les disputes devien-nent secondaires », estime Borgel,tandis que, chez EELV, on recon-naît : « Ce n’est pas le moment decogner Hollande. » Pas le moment decogner tout court ? Le PS laisseradans les cartons un tract torpillant ladroite, rédigé avant le 13 novembreet tiré à 1,5 million d’exemplaires.

L’esprit de rassemblement est aus-si un credo décliné par les chefs defile régionaux, qui ont renoué dès ceweek-end avec le terrain par petitestouches impressionnistes. Au menu :des rencontres informelles avec lesélecteurs, sans caméras ni tracts. « Ilfaut rassurer les gens », expliqueChristophe Castaner, chef de file enPaca. Hier soir, comme Carole Delga(Languedoc-Roussillon - Midi-Pyré-nées) ou Marie-Guite Dufay (Bour-gogne - Franche-Comté), il a retrouvéle chemin des estrades. Pas pour ha-ranguer les foules, mais pour appelerà la participation électorale et au ras-semblement. Confidence de Casta-ner : « J’avais une blague sur Chris-tian Estrosi (NDLR : son rival LR), iln’est plus question que je l’utilise. »

PAULINE THÉVENIAUD@Pauline_Th

Les socialistesen campagne… sans le dire

J-12 LES 13 SUPERRÉGIONS

(LP/O

livierCorsan/ArnaudDumontier.)

Amiens (Somme)De notre envoyée spéciale

nQu’elle semblait loin hier soir àAmiens la campagne des

régionales… Pour son premier meetingdepuis les attentats, Marine Le Pens’est largement inspirée de l’actualitépour galvaniser ses troupes. Quelque583 militants un peu au large dans lagrande salle Mégacité — d’unecapacité de 900 places — enpériphérie de la capitale picarde. « Il ya moins de monde que prévu. Les gensont peur, beaucoup sont restés chezeux », constate, un brin dépité,Sylvain, militant chargé del’organisation. Les rangs sontclairsemés, mais le moral desfrontistes est au beau fixe. « Pour lapremière fois, nous assistons à unmeeting avec la conviction d’unevictoire prochaine », se félicite RomainDumand, candidat sur la liste FN del’Aisne. « Ces attentats sont la preuvequ’elle avait raison sur tout ce qu’elledit depuis des années. Elle est

visionnaire » renchérit Daniel Boizartmilitant à Amiens.Marine Le Pen fait son entrée surscène sous les « Marine, Marine,Marine » et les drapeaux bleu-blanc-rouge agités frénétiquement. Ellecommence par une minute de silenceen mémoire des 130 victimes.« Il y aura un avant et unaprès-13 novembre » lâche-t-elle. Etd’appeler à « l’esprit d’unité de tousnos compatriotes »… avant de selancer dans un long réquisitoire contreles politiques menées par lesgouvernements successifs depuisquarante ans et contre l’action deHollande et Valls. « Comment ne pasfaire part d’un sentiment de chagrinquand on voit l’empilement des failles,

des défaillances. » La présidente duFN revient sur un de ses sujets deprédilection : l’afflux des migrants. « Aquoi ça sert de neutraliser huitterroristes quand il en arrive desdizaines tous les jours. Cetteimmigration est bien une filièred’infiltration de Daech. » Et de segausser du gouvernement et de « sesmesures directement inspirées duprogramme du FN ». Les quinzedernières minutes sont consacrées àson programme pour la région Nord-Pas-de-Calais - Picardie qu’elle aprésenté quelques heures plus tôt.Marine Le Pen en est convaincue : « Jene pourrais plus faire campagnecomme avant. » VALÉRIE HACOT

@vhacot1

« La convictiond’une victoireprochaine »RomainDumand,

candidatFNdans l’Aisne

Amiens (Somme), hier.Marine Le Pen a tenumeeting quelques heures aprèsavoir présenté son programme pour la région Nord-Pas-de-Calais - Picardie.

(Reuters/PascalRossignol.)

«Les socialistes ont tortd’esquiver le débatdémocratique»

Jérôme Chartier, porte-parole de campagnede Valérie Pécresse en Ile-de-France

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Le Parisien


DIX JOURS APRÈS les attentats deParis et Saint-Denis, François Hol-lande démarre un intense marathondiplomatico-militaire pour tenter derallier le plus grand nombre de paysà la lutte contre Daech.

Le chef de l’Etat qui a rencontré,hier, le Premier ministre britanniqueDavid Cameron et le président duConseil européen Donald Tusk s’en-vole aujourd’hui pour Washingtonoù il s’entretien-dra avec BarackObama. Et ce n’estqu’un début. De-main, FrançoisHollande dînera avec la chancelièreallemande Angela Merkel. Jeudi, ildiscutera avec le chef du gouverne-ment italien Matteo Renzi avant departir pour un rendez-vous avec Vla-dimir Poutine à Moscou. Enfin, aprèsavoir participé au sommet du Com-monwealth (les anciennes coloniesbritanniques) vendredi à Malte, leprésident terminera sa folle semaine

par un entretien avec le secrétairegénéral de l’ONU Ban Ki-moon, di-manche, suivi d’un dîner avec le pré-sident chinois Xi Jinping. Ouf !

« A l’issue de cette longue séquen-ce, on espère qu’on aura progressédans la constitution de cette grandecoalition internationale nécessairepour détruire le groupe Etat islami-que (EI) » décrypte un diplomate.

Très remonté, selon ses proches,Hollande veut de-mander à Obamaque les Etats-Uniss’impliquent da-vantage et inten-

sifient leurs raids contre Raqqa et descibles de l’EI en Syrie et en Irak. AvecPoutine le dialogue s’annonce plusardu. La Russie cherche avant tout àsauver le régime de Bachar al-Assaden bombardant des groupes de l’op-position. Or, Paris aimerait que lesSukhoi concentrent exclusivementleurs tirs contre Daech. « On va fairepasser le message » dit-on à l’Elysée.

Dans un autre registre, le prési-dent français attend de ses partenai-res européens une aide concrètedans des domaines aussi variés quel’échange de renseignements, l’ap-pui logistique, voire une participa-tion active dans la guerre contre l’EI.David Cameron va soumettre à sonParlement un plan autorisant lesavions britanniques à participer auxfrappes en Syrie. De son côté, l’Alle-magne est d’accord pour apporterune aide matérielle à Paris. Il reste àen définir les modalités. D’autres na-tions comme l’Espagne ont proposéde remplacer une partie des soldatsfrançais engagés dans l’opérationBarkhane, au Sahel, pour leur per-mettre d’être éventuellement redé-ployés ailleurs.

En attendant, la France a engagé,hier, pour la première fois, son porte-avions contre Daech. Quatre Rafalebasés sur le « Charles-de-Gaulle » ontdétruit des cibles en Irak, à Mossoulet à Ramadi. L’état-major prévoit de

frapper l’organisation terroriste enSyrie dans les heures ou les jours quiviennent. FRÉDÉRIC GERSCHEL

@fgerschel

La folle semaine de Hollande

Paris (XIe), hier. François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameronont déposé chacun une rose devant le Bataclan. (Document Elysée.)

ON SERRE LES RANGS derrière LeDrian. C’est le mot d’ordre des socia-listes bretons depuis que le patron dela Défense, tête de liste dans leur ré-gion et favori des sondages, a indi-qué ce week-end qu’il resterait à sonposte ministériel « tant que le prési-dent jugera ma présence nécessai-re ». Jean-Yves Le Drian fait le parique ses électeurs, comme ses amis,accepteront un cumul des fonctionsinimaginable il y a encore un mois.« On a un excellent ministre de laDéfense et on ne peut plus rien chan-ger, puisque les listes sont déposéeset qu’il est candidat tête de liste »,justifie un membre du gouverne-ment. « Les Français ne compren-draient pas dans cette période qu’onmette nos meilleurs ministres horsjeu, plaide une élue.Jean-Yves n’estpeut-être pas dans la campagne,mais il booste ses colistiers. »

Levée de bouclierschez ses concurrentsCandidate sur la liste du PS dans leFinistère et présente à la réunion descolistiers convoquée dimanche parLe Drian, Marylise Lebranchu assureque la question de savoir qui dirigeraeffectivement la région en cas de vic-toire du PS n’a même pas été discu-tée. Pour la ministre de la Fonctionpublique, ces contingences ne sontplus d’actualité : « Désormais, plusrien n’est comme avant.Les gens ontbien compris qu’on est obligés dechanger ce qui était prévu. »

De Marc Le Fur (les Républicains)à Christian Le Troadec, à la têted’une liste régionaliste, les concur-rents de Le Drian ont exprimé leurdésaccord avec cette possibilité decumul. Le ministre de la Défense neles a pas entendus : il était déjà rentréà Paris pour superviser les frappescontre Daech. PHILIPPE MARTINAT

Le Drian parépour le cumul

Rennes (Ille-et-Vilaine), dimanche.Jean-Yves Le Drian.

EN IMAGES leparisien.fr

Cameron témoigne à Hollandede la solidarité des Britanniques

Il va demander aux Russesde ne frapper que Daech etnon les opposants à Assad

(PhotoPQR/«

Ouest-France

»/JoëlLe

Gall.)




pas le droit de vote mais encourageses deux fils à participer au scrutin.Moustafa est dans le même cas. Etlui aussi insiste auprès de ses troisenfants pour qu’ils votent. Lesclients se pressent devant son étalde fruits et légumes, la balancechauffe… « J’aime la France et jevoudrais qu’on m’accorde le droitde vote », souligne lemaraîcher, ins-tallé dans l’Hexagone depuis 1967.De l’autre côté de l’allée, Franck

vend des œufs, tout en prenant des

SUR LE BOULEVARD Richard-Lenoir, le rituel du marché Popin-court redonne le goût du quotidienface aux blessures béantes du Bata-clan éventré à deux pas de là. Leshabitués bravent le froid et la pluie.Aucun candidat en campagne n’estdans les environs. La silhouette frê-le d’une petite dame dépasse à pei-ne de son large parapluie. « Il faut seserrer les coudes », dit cette Espa-gnole à l’accent chantant, arrivée enFrance dans les années 1960, qui n’a

Contre lesballes,

C’EST UN JOUR SOMBRE, froidet pluvieux de novembre. La rue deCharonne dégouline. Au 92, la BelleEquipe s’est tue. La terrasse où19 victimes tombèrent sous les bal-les des kalachnikovs est fermée. Aquelquesmètres, au bar l’Armagnac,le sourire de Jimmy réchauffe lesclients. « C’est pas mon genre, maislundi j’ai fait la gueule toute la jour-née », dit-il presque en s’excusant.« A l’entrée de l’école, les enfants

ne parlaient pas. Ce silence, partout,ça m’a marqué », souffle Jean,61 ans. Avec son copain Hervé, ilboit son café avant d’aller bosser.«Mavisionpolitiquen’a pas changé.J’avais déjà l’intention d’aller voter.C’est toujours important de le faire. »Jimmy, lui, « [se fout] des régiona-

les », il pense à l’après. A 2017. «Ça vachanger la donne » pour la présiden-tielle, affirme-t-il. Les journaux s’éta-

lent sur le comptoir. Dimitri, 47 ans,les lit attentivement. « On a énormé-ment de chance de vivre dans unpays libre. On ne fait que râler… Onest des enfants gâtés », martèle cedesigneur pour qui c’est aussi auxmusulmans de s’impliquer : « Ilssont plus àmême de faire bouger leschoses. L’attentisme ne suffit plus. »Il applaudit les vidéos postées par dejeunes musulmans, et surtout LatifaIbn Ziaten, cette mère d’une victimede Mohamed Merah, fondatrice del’association Imad pour la jeunes-se et la paix. Dimitri ira voter « pourempêcher la montée des extrêmes »,mais, selon lui, « en cet état d’urgen-ce, droite et gauche se rejoignent ».Dimitri, aux idées plutôt à droite surl’économie, apprécie que Hollande,dans son discours à Versailles, « aitenfin pris des décisions : il nous atous scotchés ».

Dimitrivotera« contrelesextrémismes »

Franck : «Droite, gauche,

TRAFIC PERTURBÉ sur la ligne 9(Mairie-de-Montreuil - Pont-de-Sè-vres) pour cause de colis piégé. Sta-tion Charonne, les rames se sont vi-dées de leurs voyageurs et le métro

est reparti dans l’autre sens. Sophieattend. « Oui, carrément, je vais allervoter, plus que jamais », lâche-t-elled’un trait. Les cernes creusés, le re-gard lourd trahissent les tourments

sur le visage de la jeune femme. « Jeme suis abstenue par le passé, maisc’est fini tout ça, scande-t-elle, déci-dée à agir. Il faut qu’on prenne leschoses en main, on doit tous se mo-biliser. » Un sursaut, un éveil.Sophie Lacoste travaille dans le ci-

néma, elle a 28 ans… et elle s’en veutbeaucoup. « Je regrette d’avoir ou-blié Charlie si rapidement… confie-t-elle. Cette fois, ça nous touche di-rectement, ça s’infiltre en nous. »Alors, elle veut comprendre, s’infor-me pour se forger sa propre opinion.« Les politiciensmènent leur combatplutôt que de s’occuper de nous.C’est l’enfer, ils s’envoient tous despiques. Je suis fermée à tout ce qu’ilsnous racontent, je ne veux plus lesécouter. » Originaire du Sud— « Mais là-bas, il n’y a plus grand-chose à faire »—, la jeune femme nesait pas encore pour qui elle votera :« Peut-être un vote d’union PS, peut-être plus à gauche… Ce sera un voteréfléchi. »Une chose est sûre : « Jeneveux plus oublier. »

Sophieveutprendre leschosesenmains

« Les musulmanssont plus à mêmede faire bougerles choses»

« Je regretted’avoir oublié“Charlie”

si rapidement »

J-12

LAPOLITIQUESURLETERRAIN

XIe

Xe

BoulevardVoltaire

Le Bataclan

(marché Popincourt)

Rue de la Fontaine-au-Roi

La Bonne Bière et Casa Nostra

Rue deCharonne

La Belle Equipe

RueBichat

Le Petit Cambodgeet le Carillon

Saint-Denis

Stade de France

Place de la République

LP/Infographie.

Vendredi 13, les terroristes frap-paient Paris : 130 morts, 349 blessés.Onze journées de tristesse etd’angoisse se sont depuis écoulées,marquées par le deuil, la traque desterroristes et l’assaut à Saint-Denis.La vie tente de reprendre son cours.Les appels à la solidarité, à célébrerdans les restaurants la liberté qued’aucuns voulaient assassiner sesont multipliés. Pendant ce temps-là,la campagne des régionales a repris.Les Parisiens ont-ils la têteaux élections ? A l’heure où le motd’ordre est «résistance», iront-ilsdéposer un bulletin dans l’urne les6 et 13 décembre ? Pour le savoir,nous sommes allés à la rencontrede passants et de commerçants,du Bataclan au Stade de France,dans les rues meurtries des Xe

et XIe arrondissements de Paris.

TEXTES : CAROLINE BRAUD

PHOTOS : OLIVIER ARANDEL

« Quand on les voitse manger le bec

alors qu’on est tousmeurtris,

c’est indécent »Marie tente de se motiver pour voter

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Le Parisien


quand on les voit se manger le becalors qu’on est tous meurtris, c’estindécent. » Cette jeune maman dequatre bambins en a conscience :« C’est un luxe de se dire qu’on peuts’abstenir alors que, dans tant depays, les gens rêveraient d’aller vo-ter. » Alors Marie va se forcer :« J’étais déjà très tiède, mais je vaisessayer de me motiver, s’encourage-t-elle. Je vais choisir au premiertour et, au second, on essaiera d’évi-ter le pire. »

nouvelles auprès des clients. Sesœufs viennent de partout, du Poi-tou, de Normandie, des gros, despetits. « Droite, gauche, centre, ex-trême droite, extrême gauche… ilsse valent tous », tacle Franck. Lui-même est rarement allé voter et neveut qu’une chose : « Que les politi-ques nous laissent travailler commeon veut et embaucher à des salairesdécents sans plier sous les charges. »

« C’est très bien qu’on puisse vo-ter, intervient Marie, 46 ans. Mais,

lesbulletinsdevote ?

AU CARREFOUR de la rue de la Fontaine-au-Roi(Paris XIe), les fleurs débordent des trottoirs. Il s’estarrêté de pleuvoir, mais l’air paraît chargé des larmesque les passants retiennent. La Bonne Bière, la CasaNostra : deux mémoriaux qui se touchent, des ruesmarquées par l’horreur. « Il y a des élections ? Je savaispas… s’étonne la fleuriste du coin. Depuis une semai-ne, on est ailleurs… Je tourne en boucle. »

Chez Momo, l’autre fleuriste, les passants choisis-sent soigneusement leurs bouquets. Béatrice Borwinsort une délicate rose blanche à la main. « Voter, c’estcitoyen. C’est un droit, d’autant plus pour les fem-mes », souligne-t-elle en référence aux jihadistes deDaech. A mesure que la colère gagne, la voix s’étrangle,les lèvres de cette belle femme chic, drapée dans unimper noir, tremblent : « J’ai toujours voté et c’est pasces bâtards qui vont m’emmerder ! »

Patrick, lui, a choisi une énorme composition bleu-blanc-rouge. « Je ne me suis jamais senti aussi françaisque cette année, souligne-t-il. J’avais l’intention d’allervoter, et là, si la participation est élevée, ce sera encoreplus le moyen de les envoyer se faire f… ! »

Long manteau, chapeau, écharpe rouge, un hommeglisse d’un coin à l’autre du triangle ensanglanté.« D’accord, il faut que la démocratie l’emporte », ad-met-il. Pourtant, comme épuisé par ces quelques mots,il semble tout à coup perdu. « Je comptais aller voter,mais là, ça me paraît dérisoire… laisse-t-il tomber. Jesuis détruit. »

La rage de Béatrice,Patrick et les autres

e, centre… ils se valent tous »

BOULEVARD VOLTAIRE, devantle Bataclan, un homme titube, enlarmes. Deux proches le soutien-nent à bout de bras. Les passants,dans un flot continu, foulent le bitu-me sous lequel le canal Saint-Martinsuit son cours. La grille du squareface à la salle de concerts est recou-verte de fleurs, de mots, un vélo estsuspendu là. Le regard de Mickaël

s’y pose avant d’aller se perdre auloin. De passage à Paris, il lui fallaitvenir se recueillir.

« Ces attentats auront forcémentun impact politique et j’ai peur de larécupération », confie ce Nantais de43 ans. Il déplore que l’enjeu de cescrutin soit si méconnu et votera,lui, selon les programmes des can-didats pour sa région des Pays de la

Loire. « C’est le travers des politi-ques, à chaque élection, de nationa-liser le débat. » L’abstention, mêmes’il peut parfois comprendre que lesFrançais se détournent de la politi-que, lui donne « le sentiment d’unrenoncement », plus que d’un dé-sintérêt. Mickaël vote à chaque élec-tion. « C’est nous qui décidons, in-siste-t-il. Notre parole a du poids. »

Mickaël craint la récupération

ARRÊT PLAINE-SAINT-DENIS -STADE-DE-FRANCE,en Seine-Saint-Denis. Battue par le vent et la pluie, l’es-planade devant la gare RER est déserte. Morne plaine. Undésert de béton, où les immeubles qui renferment lesbureaux de grandes firmes se renvoient l’écho du videqui les sépare. Le silence de l’abandon. « Mon rêve, c’estde revenir dans Paris », lâche Christian, le patron d’unebrasserie sur la dalle. Il est en colère, Christian. Ecœuré,dégoûté.

Les mots ne sont pas assez forts pour décrire ce qu’ilressent face à une classe politique qu’il rejette en bloc.« Je ne vote plus », assène-t-il. « On n’est que des vaches àlait face à une oligarchie. Les politiques sont à des an-nées-lumière de ce qui se passe. » A ses yeux, pas un pourrattraper l’autre : « C’est blanc bonnet et bonnet blanc.Tous les gouvernements sont responsables de l’injusticesociale. On ne règle aucun problème, on n’a plus devaleurs, plus de fondamentaux, plus de respect. »

Mais lui-même n’assume pas son choix de l’abstention.« Je suis un vrai républicain, j’aime mon pays, j’aime sesinstitutions. » Alors, Christian l’a décidé : en 2017, ilrevotera. Mais pour qui ? « J’étais heureux quand Sarkozyest revenu, mais j’ai vite déchanté. Il m’a déçu : j’atten-dais qu’il revienne en chef d’Etat, pas en candidat. » C’estça qui le révolte aussi, Christian : l’électoralisme despolitiques. « Je rêve que le vote blanc soit vraiment re-connu et pris en compte », lâche-t-il. Ou alors, « peut-êtrequ’il refaudrait un Mai 68 »…

Christian :«Onn’aplusdevaleurs,

plusderespect»,

DEVANT LE CARILLON etl e P e t i t C a m b o d g e , l e sconversations ne sont que desmurmures. Des jeunes filles,des jeunes hommes fixenttour à tour les fleurs, les dra-peaux, les mots. Ils se brûlentles yeux à tant les écarquiller,mais ils ne voient rien.Franck, en formation profes-sionnelle dans le quartier, estvenu se recueillir. « Le vote…Encore faudrait-il qu’il ait unimpact, dit-il. Le suffrage uni-versel, je n’y crois plus. »

Pour les régionales, cet ha-bitant du Val-de-Marne setâte encore : « C’est vrai que,pour le premier tour, les can-didats sont un peu plus li-bres, il y a beaucoup de lis-tes… » Cependant, le jeunehomme de 38 ans, qui travail-le dans la sécurité, a uneconviction : « La révolutionne passe pas par les urnes. Ledroit de vote, c’était bien… audébut. »

Franck : «Je n’ycrois plus»

« J’aimeraisqu’on m’accorde

le droitde vote»Moustafa,

en France depuis 1967

« Si la participationest élevée, ce sera encore

plus le moyende les envoyer se faire f… »

Patrick, citoyen en colère

« Le droitde vote,

c’était bien…au début »

DEVANT LE BATACLAN

RUEDE LA FONTAINE-AU-ROI RER D, STADE-DE-FRANCE

RUE BICHAT


12 ÉCONOMIE Le Parisien


nors des Républicains se sont eneffet prononcés contre l’ISF. « C’estun impôt illogique, anti-économi-que. Pourquoi imposer une se-conde fois une épargne alors queles revenus qui en sont à l’originel’ont déjà été ? » déplore EricWoerth, député LR et chargé duprogramme du parti les Républi-cains pour 2017. Et de préciser :« L’ISF crée une image nuisible depunition, c’est un repoussoir quiappauvrit le pays en faisant partirdes Français à l’étranger. »Selon le ministère des Finances,

seuls 714 contribuables soumis àl’ISF — soit 0,2 % du total des rede-vables — auraient quitté le pays en2013. Citant un sondage Ipsos, Ber-cy assure que seules « 7 % des per-sonnes interrogées étaient partiespour bénéficier d’un régime fiscalplus favorable (contre 38 % pourprogresser dans leur vie profes-sionnelle) ».« Cet amendement sénatorial est

indécent et cela n’a strictement au-cune chance d’aboutir », trancheDominique Lefebvre, député PS duVal-d’Oise et vice-président de lacommission des Finances. Pour lui,alléger ou supprimer l’ISF revient àse couper de plus de 5 Mds€ deressources fiscales chaque année etsurtout à faire de « la redistributionà rebours », des pauvres vers lesriches. « Pour être imposé à l’ISF, ilfaut 1,3 million de patrimoine, celacorrespond aux 1 % des Françaisayant les revenus les plus élevés »,estime ce député du PS. Cet ancienmaire de Cergy-Pontoise conclutsur une situation qu’il connaîtbien : « Le propriétaire d’une mai-son à Cergy et d’un appartement àParis n’est pas soumis à l’ISF. »

BORIS CASSEL

L’IMPÔT DE SOLIDARITÉ sur lafortune (ISF), que paient les contri-buables dont le patrimoine dépasse1,3 M€, est à nouveau dans le colli-mateur de la droite. Samedi, au Sé-nat, en plein débat sur la loi definances 2016, les parlementairesde droite ont voté des allègementsfiscaux pour ces contribuables ai-sés. Pour le calcul de cet impôt, larésidence principale ne serait pluscomptabilisée que pour 50% de savaleur (contre 70 % aujourd’hui).Exonérant, mécaniquement, denombreux contribuables de l’impo-sition… A condition, bien sûr, quele texte soit voté en l’état, ce qui estpeu probable puisque l’Assembléenationale — majoritairement àgauche — aura le dernier mot.

Pourquoi vouloir changer les rè-gles de l’ISF ? « La hausse des prixde l’immobilier a, en Ile-de-France,fait entrer des contribuables quipossèdent un appartement à Parisdans l’imposition », explique Phi-lippe Dominati, sénateur LR de Pa-ris et auteur de l’amendement enquestion. Mais c’est aussi un pre-mier pas, selon lui, pour « préparerla suite », c’est-à-dire la suppres-sion pure et simple de cet impôt sila droite revient au pouvoir en2017. « Les quatre principaux can-didats aux primaires à droite s’ac-cordent sur l’idée de supprimer cetimpôt », explique Philippe Domi-nati. Qu’il s’agisse de Nicolas Sar-kozy, de François Fillon, de BrunoLe Maire ou d’Alain Juppé, les té-

Pour être imposé à l’ISF, il faut détenir aumoins 1,3 million d’euros de patrimoine,cela correspond aux 1% des Français ayant les revenus les plus élevés.

LeSénatveutdétricoterl’impôtsur la fortuneFISCALITÉ. Le Sénat a voté, ceweek-end, un allègement de l’impôt de solidaritésur la fortune. Un premier pas, selon la droite, avant sa suppression totale… après 2017.

Seuls 0,2 % descontribuables soumisà l’ISF auraient quitté

la France en 2013

FannyRiehl29 ans, infirmièreMoissy-Cramayel (77)

« Non, je veux qu’il soitmaintenu. Ceux qui ont lesmoyens peuvent aider unpeu plus le reste de lapopulation. Si j’avais lesmoyens, je le paierais sanshésitation ! Mes grands-parents le paient et ne s’enplaignent pas. A la limite,on pourrait le réajuster à lamarge pour certains, mais ilne faut pas le supprimer. Etceux qui disent partir deFrance à cause de l’ISF, c’estune petite minorité, qu’ilsaillent ailleurs ! »

SylvieNoyer52 ans, enseignanteParis

« Oui, je trouve çaantiéconomique de fairepayer des impôts sur dessommes que l’onéconomise. Ceux que jeconsidère commemoyensriches paient déjà beaucoupd’impôts, notamment sur lepatrimoine qu’ils seconstituent, ils dépensent,ils font tourner l’économie.Qui fait vivre la hautecouture par exemple ? Et cesecteur fait vivre à son tourplein de gens. Il faut arrêterde cracher sur les riches. »

Jean-PierreDrai72 ans, retraitéChelles (77)

« Moi, je le doublerais ! Plussérieusement, on fait déjàassez payer les gens auxrevenus moyens. Nous, onest retraités, on n’a pas degros revenus et on al’impression de payer unmaximum. On a fait deséconomies pour s’acheterun petit appartement et onest taxés dessus. Alors queles très riches créent des SCI(NDLR : sociétés civilesimmobilières), ils achètentplein de biens et, grâce à ça,ne paient pas grand-chose. »

Maximilian LeRoux24 ans, étudiant architecteNancy (54)

« Non, je suis pour laredistribution des richesses,j’espère juste que c’est bienredistribué. C’est unequestion de citoyenneté : lespersonnes assujetties à l’ISFpeuvent se passer desservices de l’Etat. Elles ontles moyens de se payer descliniques privées et desmédicaments sans êtreremboursées. Mais c’est unequestion de vivre-ensemble,de faire le choix de vivreavec les 99% de lapopulation restante. »

TiphaineKervella24 ans, ingénieurChâteauroux (36)

« Cela dépend de quellefortune on parle. Il faut quele seuil pour le payer restehaut. Je connais des gensqui l’atteignent alors qu’ilsne sont pas immensémentriches. Par exemple,quelqu’un se retrouve avecun appartement à Parisparce que ses parentsdécèdent et doit le payer.Pour ces cas-là, il faudrait lesupprimer. Par contre, ça neme choque pas que lesmilliardaires le versent. Ilsne sont pas à ça près. »

n VOIX EXPRESS Propos recueillis par ELSAMARNETTE

Faut-il supprimer l’impôt sur la fortuneenFrance ?

(LP/Jean-BaptisteQuentin.)

EN OCTOBRE, les Français ont,une fois encore, retiré plusd’argent de leur livret A qu’ils n’enont déposé. Selon la Caisse desdépôts, le produit d’épargne le pluspopulaire enregistre le septièmemois consécutif de décollectesupérieure aux dépôts : 2,93 Mds€,contre 2,29 Mds€. Commeseptembre, octobre estgénéralement un mauvais moispour le livret A, les Français ayantpris l’habitude de puiser dedanspour payer leurs impôts. Cettedécollecte est probablement due,par ailleurs, au faible taux derémunération du livret A, abaissé à0,75 % depuis l’été dernier. Unniveau historiquement bas quin’empêche pas ce produitd’épargne d’amasser quelque254,5 Mds€. Une somme qui serten grande partie à financer laconstruction de logements sociaux.

Le livretAencoredans le rouge

LE PRIX DES TIMBRES enhausse de près de 40% depuis2008, celui des prestations duservice universel (envois postauxd’un poids maximum de 2 kg, colispostaux jusqu’à 20 kg, envoisrecommandés, etc.) de 33 %entre 2005 et 2016… L’associationUFC-Que choisir a dénoncé hierles augmentations de tarifs de laPoste, qu’elle considère nonseulement comme supérieures àl’inflation, mais injustifiées. « Avecune telle augmentation des prix,les usagers pourraient s’attendre àune amélioration de la qualité.Mais cette attente est vaine », asouligné le président de l’UFC,Alain Bazot. L’entreprise postalerelève que « seulement 9 % » descolis testés par l’UFC n’ont pas étélivrés à J + 2 en 2014. L’associationdemande cependant à l’Etat « derelever le niveau d’exigence vis-à-vis de la Poste ».

L’UFC-Quechoisir tacle lestarifsde laPoste

UN ENCADREMENT « plus strict »des cartes de paiement prépayéesest en préparation à Bercy.Aujourd’hui, il est possible d’utiliserces cartes sans vérificationd’identité jusqu’à unmontant de250 € pour les cartes nonrechargeables, et jusqu’à 2 500 € surun an pour les cartes rechargeables.Selon Bercy, des mesures vont êtreprises, par décret début 2016, pourlimiter le montant total pouvantêtre crédité sur les cartes et pourmieux encadrer l’anonymat desclients. Le gouvernement entendnotamment améliorer la traque desfinancements du terrorisme. « Lessommes en jeu sont souventmodestes », les terroristes cherchantà « échapper à toute traçabilité », aexpliqué hier le ministre desFinances, Michel Sapin. Il faut donc« resserrer les mailles du filet, pourrendre plus difficile et plusrepérable » l’argent du terrorisme,a-t-il ajouté. Des cartes prépayéesauraient été utilisées pour régler leshôtels où ont dormi les terroristes lanuit précédant les attentats de Paris.

Descartesprépayéesmieuxcontrôlées

(LP/JeanChristopheKahn.)


Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 ÉCONOMIE 13

AVEC près de 22 millions d’opéra-tions enregistrées en septembre der-nier en France, leur nombre a tripléen un an. Et pourtant, les paiementspar carte bancaire sans contact —c’est-à-dire sans taper un code—pei-nent à séduire les Français, selonuneétudedu cabinetGalitt. En effet, sou-ligne cette étude, les opérations réali-sées de cette façon ne représententque 3 % des paiements par carte.Alorsmêmequ’il existe pasmoins de40 millions de cartes équipées decette fonctionnalité.« Le paiement sans contact com-

mence à s’inscrire un peu dans leshabitudes, mais il concerne encoreun nombre très réduit de transac-tions, pour des petits montants,

concède Rémi Gitzinger, directeurd’études chezGalitt. Si la carte de cré-dit a toujours de beaux jours devantelle, ajoute-t-il, il ne va pas y avoirvraiment de révolution pour les utili-sateurs de paiement au quotidien. »

Manque de confianceIl faut dire que ce type d’opérationreste plafonné à 20 € par achat et àune centaine d’euros par mois. Ré-sultat, le montant moyen d’un paie-ment sans contact ne dépasse pas les10,50 €, contre 45 € en moyennepour un achat par carte classique.Autre frein à l’expansion rapide du« sans contact », le niveau d’équipe-ment encore modeste des commer-çants. Seuls 20% d’entre eux sont

munis de terminaux dédiés. Le gou-vernement, avec le secteur bancaire,semble en revanche vouloir accélérerle mouvement. Tous les nouveauxterminaux mis sur le marché sontéquipés de la fonction sans contact.Objectif : que tous les commerces ensoient munis en 2020.Reste un autre handicap à sur-

monter, et de taille celui-là puisqu’ilest de nature psychologique : le sen-timent d’insécurité. Selon un récentsondage CSA pour le ministère desFinances, 7 personnes sur 10 payantavec leur carte classique ne veulentpas de la fonction sans contact pourcette raison. Ils sont même 8 sur 10 àla refuser chez les porteurs de télé-phone mobile ! BRUNO MAZURIER

Lepaiementsanscontactà la traîneCONSOMMATION. Les achats réalisés avec une cartebancaire sans taper de code ont triplé en un an. Mais cesopérations ne représentent que 3 %des paiements par carte.

LA SNCF a indiqué hier soir faireappel de sa condamnation par lesprud’hommes à 170 M€ pourdiscrimination envers 822 salariésmarocains embauchés commecontractuels dans les années 1970.Ces chibanis (mot qui signifie« cheveux gris », en arabe), quiavaient dénoncé l’absenced’évolution de carrière et lesconséquences sur leur retraite,avaient obtenu gain de cause enpremière instance le 21 septembre.Cet appel, suspensif, a été accueilliavec consternation par le syndicatSUD-Rail, qui écrit dans uncommuniqué : « La SNCF estécœurante. » Pour l’avocate Cléliede Lesquen, défenseur deschibanis, l’appel de la compagnieferroviaire est « un suicidemoral,politique et financier », car, selonelle, « le préjudice de retraite a étésous-évalué. La SNCF risque unecondamnation plus lourde ».

Chibanismarocains :laSNCFfait appel

nLES BOURSES EUROPÉENNESont terminé dans le rouge hier,partagées entre la baisse dessecteurs des ressources de base etde l’énergie d’une part, la haussedes valeurs de défense d’autre part.A Paris, le CAC40 a terminé enrepli de 0,44% (- 21,85 points) à4 889,12 points. Le Footsiebritannique a abandonné 0,46%et le DAX allemand 0,25%, tandisque l’indice Euro Stoxx perdait0,21% et que le FTSEurofirst300 reculait de 0,19%.

nUN ERASMUS DESAPPRENTIS a été lancé hier parMyriam El Khomri, ministre duTravail, et Harlem Désir, secrétaired’Etat aux Affaires européennes. Ceprojet pilote franco-allemand est unprogramme d’échanges entre unecinquantaine de jeunes enapprentissage dans onze grandesentreprises implantées de part etd’autre du Rhin : Allianz, Michelin,Danone, Bash, BASF, L’Oréal,Siemens, BNP Paribas, Engie,Airbus et Safran. Chaque jeunepartira pour deux à trois mois. Il severra proposer une bourse demobilité et des cours de langues.

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40millions

de cartes bancaireséquipées sans contact

(60%du total)

22millionsde paiementsefectués sanscontact en

septembre 2015

restacact 3%

du totaldes transactions

par cartebancaire

10,50€montantmoyen

d’un achatsans contact

45€montantmoyend’un achat parcarte bancaire

(LP/OlivierLejeune.)

Source : GalittLP/Infographie.

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ET ENCORE PLUS DE DESTINATIONS :


14 ÉCONOMIE Le Parisien


LES MAUVAIS payeurs, y comprispublics, vont devoir rentrer dans lerang. Depuis la loi de modernisa-tion de l’économie de 2010, les dé-lais de paiement aux fournisseursont été réduits à soixante joursmaximum pour les commandes en-tre acteurs du secteur privé, et tren-te jours pour le secteur public (Etat,collectivités locales…). Cinq ansplus tard, rien n’aa v a n c é . S e l o nl’étude de l’institutAltares, évoquéehier par le ministrede l’Economie,Emmanuel Macron, entre 2014et 2015, les paiements hors délai sesont aggravés de deux journéespour atteindre 13,6 jours. « La piresituation depuis dix ans », selonBercy. Le plus mauvais payeur estl’administration de l’Etat avec16,6 jours de retard en moyenne.

Conséquence directe de ces prati-ques qui immobilisent 15 Mds€ etfragilisent les entreprises nonpayées : 15 000 d’entre elles vontfermer leurs portes en 2015.

Au terme de 2 249 contrôles d’en-treprises réalisés en 2015 par laDGCCRF (Direction de la concur-rence et de la répression des frau-des), 110 sanctions ont été pronon-

c é e s p o u r u nm o n t a n t d e3,5 M€, a révéléhier EmmanuelMacron qui a cité— c o m m e i l

l’avait promis — les noms des cinqplus mauvais payeurs privés : SFR,Numericable, Paul Prédault, AirbusHelicopters et enfin Comasud (voirinfographie). Pour l’opérateur detéléphonie SFR, racheté en 2014 parPatrick Drahi, ce retard sembleavant tout un moyen de faire pres-

sion sur les fournisseurs pour obte-nir des remises conséquentes, com-me l’a montré en janvier le diffé-rend avec son fournisseur d’électri-cité Dalkia, filiale d’EDF.

Mais Emmanuel Macron s’est at-taqué aussi hier, et c’est nouveau,aux pratiques des administrationsqui ne montrent absolument pasl’exemple, pointant du doigt lesquatre ministères hors des clous :« La Culture, les Affaires sociales etla Santé, la Justice et enfin l’Envi-ronnement. » Souvent en difficultéfinancière, l’hôpital public demeu-re la lanterne rouge. Au nom duMedef, Thibault Lanxade, vice-président de l’organisation patro-nale, s’interrogeait hier : « Pour-quoi ne pas citer aussi la Caissedes dépôts qui, à la livraison d’unbien immobilier, ne règle que 5 %du prix ? », ou encore « les collec-tivités locales de Guadeloupe qui

cumulent 260 M€ d’impayés » à dessociétés de nettoyage… Pour remet-tre le secteur public sur les rails dela loi, plusieurs dispositions sontannoncées, au premier rang des-quelles l’objectif de descendre, d’icià 2017, à vingt jours maximum pourrégler les factures. Les commandi-taires publics seront dorénavantsurveillés par l’Observatoire des dé-lais de paiement et pourront, à ce

titre, être sanc-tionnés. Les

ministè-res, eux,

devront afficher leurs délais de rè-glement. Un label va être créé pouréclairer les entreprises sur les bonset mauvais payeurs publics. Enfin,pour simplifier les recours (gratuits)au médiateur, la médiation inter-entreprise et la médiation des mar-chés publics vont fusionner. Son fu-tur responsable, Pierre Pelouzet,apprécie les mesures annoncéeshier : « Pour faire changer les com-portements, il faut parfois un élec-trochoc ! »

DANIEL ROSENWEG

AVEC BORIS CASSEL

Harosur lesmauvaispayeursENTREPRISES. Bercy a durci hier les sanctions contre les sociétés ne respectant pas les délais de paiement.Le secteur public, qui règle ses factures avec encore davantage de retard, est placé sous surveillance.

Paris (XIIe), hier. Leministrede l’Economie, EmmanuelMacron,n’a épargnéni le secteurpublicni le privé.

Objectif : descendreà vingt jours maximumpour régler les factures

BOURSE Séance du lundi 23 novembre 2015

CAC404889,12 points -0,44%

4850

4900

4950

5000

4800

4750

4700

4650

4600

Lun 16 Mar 17 Mer 18 Jeu 19 Ven 20 Lun 23

Dans lemondeNewYorkDowJones17845,66 points

+0,12%

Londres Footsie6305,49 points

-0,46%

FrancfortDax11092,31 points

-0,25%

TokyoNikkeiFermé

CHANGESLibellé dern.€ préc.€

Etats-Unis USD

OROnce Lingot 1kg Napoléon

1071,50 $

PÉTROLELebarildebrent (163,66 l)

Retrouvez tous les jours les cours de la Bourse duwww.leparisien.fr

Libellé dern. %Var. %an Libellé dern. %Var. %an Libellé dern. %Var. %an

Accor 40,57 -1,02 +8,65Adocia 73,39 +0,27 +52,10ADP 108,00 -0,50 +7,73Air France - KLM 6,54 -2,41 -17,93Air Liquide 116,10 -0,13 +12,88Airbus Group 66,53 +0,16 +60,89Alcatel-Lucent 3,78 -0,21 +27,13Alstom 29,01 -0,01 +7,98Alten 48,55 +0,42 +37,34Altran Technologies 11,70 +3,68 +51,35Aperam 31,91 -1,92 +29,79ArcelorMittal 4,60 -4,66 -49,38Arkema 67,06 +1,01 +21,77Atos 76,66 +0,17 +15,62AXA 24,93 +0,40 +29,78Bic 150,50 +0,36 +37,00BioMérieux 108,20 +1,02 +26,19BNPParibas 55,36 -0,14 +12,38Bollore 4,30 +0,46 +14,13Bouygues 35,27 +0,05 +17,62Bureau Veritas 19,15 +0,73 +4,58Cap Gemini 84,03 +0,34 +41,27Carrefour 28,52 -2,68 +12,70Casino Guichard 55,11 -2,39 -27,92CGG 3,11 +1,60 -37,53CNPAssurances 13,05 +0,30 -11,37Coface 8,93 +0,31 -18,67Credit Agricole 11,30 0,00 +5,01Danone 64,62 -0,57 +18,67Dassault Systèmes 74,62 +0,37 +47,64DBVTechnologies 65,85 +1,66 +49,72Edenred 19,24 +0,20 -16,18EDF 14,24 -2,03 -37,61Eifage 56,76 +0,10 +34,75Elior 17,58 +0,71 +42,92Elis 14,62 -4,13 +18,40Engie 16,41 -1,29 -15,56Essilor Intl. 122,25 +0,24 +31,90Euler Hermes Group 84,45 +1,18 -1,39Eurazeo 62,55 -0,65 +12,82

Euroins Scientif. 316,30 +0,41 +49,16Euronext 46,25 -0,67 +72,60Eutelsat Comm. 28,75 -1,03 +7,29Faurecia 35,45 -0,31 +14,65Foncière Régions 82,94 -1,57 +9,91Gecina 113,60 -1,04 +9,75Gemalto 57,66 +0,44 -15,12Genit 38,58 +0,57 +2,38Groupe Eurotunnel 12,13 -1,34 +13,31GTT 42,70 +0,74 -12,69Havas 7,85 0,00 +16,17Hermes Intern. 332,65 +0,40 +12,84Icade 65,81 -0,63 -0,88Iliad 209,50 +0,33 +5,43Imerys 63,49 -0,20 +4,06Ingenico 111,30 +0,58 +27,52Innate Pharma 13,97 +0,21 +76,83Ipsen 60,25 +0,40 +40,11Ipsos 19,34 -0,28 -18,47JC Decaux SA 35,01 -1,22 +22,56Kering (Ex PPR) 165,95 -0,86 +4,04Klepierre 41,83 -2,65 +17,07Korian-Medica 31,84 -0,51 +5,43L'Oreal 168,45 -0,17 +20,92LafargeHolcim 50,65 -0,30 -18,54Lagardere S.C.A. 27,63 -0,71 +27,89Legrand 53,51 -0,16 +23,29LVMH 161,90 -0,21 +22,42M6-Metropole TV 17,57 -0,65 +12,77Maurel Et Prom 3,03 -1,20 -60,94Mercialys 20,29 +0,79 +10,03Michelin 93,84 -0,10 +24,67Montupet 71,35 +0,07 +7,37Natixis 5,62 +0,28 +2,38Neopost 23,91 -0,99 -49,28Nexans 34,93 -0,86 +37,49Nexity 40,60 +0,07 +29,37Numericable-SFR 41,18 -0,78 +0,57Orange 16,34 -1,21 +15,47Orpea 72,85 +0,51 +40,42

Pernod Ricard 107,20 -0,64 +16,19Peugeot 15,98 -0,56 +56,36Plastic Omnium 26,65 +1,00 +17,82Publicis Groupe SA 57,02 -1,24 -4,39Rémy Cointreau 67,21 -0,35 +21,40Renault 93,29 +0,29 +54,12Rexel 12,95 -1,18 -12,82Rubis 73,53 -0,10 +58,32Safran 68,00 +1,14 +32,68Sat 26,65 -1,07 +5,96Saint Gobain 40,67 -0,81 +15,45Sanoi 82,97 -0,14 +9,66Sartorius Sted Bio 337,00 +0,34 +108,92Schneider Electric 58,05 -0,44 -2,21Scor Reg 36,78 +0,06 +46,00Seb 92,72 -0,40 +50,59SES Global FDR 26,90 -0,64 -9,47Societe Generale 43,99 -0,08 +25,72Sodexo 90,74 +1,65 +11,65Solocal 7,56 +0,76 -56,71Solvay 104,10 -0,33 -7,38Sopra Steria Group 107,45 -0,51 +69,21Stmicroelectronics 6,75 +0,64 +8,87Suez Environnement 17,69 -1,03 +22,55Technicolor 6,99 -0,04 +56,59Technip 47,72 -0,14 -3,43Teleperformance 76,31 +0,27 +35,23TF1 11,59 -0,77 -8,88Thales 69,72 +0,53 +54,95Total 45,77 -1,06 +7,63Ubisot Entert 26,81 +0,16 +76,75Unibail-Rodamco 249,40 -2,12 +17,17Valeo 143,50 -0,27 +38,51Vallourec 9,40 -1,22 -58,68Veolia Environ. 22,22 -0,49 +50,56Vicat 56,72 +0,24 -4,83Vinci 61,22 -0,44 +34,52Vivendi 20,11 -0,98 +0,58Wendel Invest. 109,65 -0,40 +17,98Zodiac Aerospace 24,41 +0,24 -12,54

LESVALEURSÀSUIVRE

Sodexo (+1,65%à 90,74 €)

Le titre du géant mondial de la restaura-tion collective et des services aux entre-prises poursuit sa dynamiquehaussière. Ilest soutenu ce lundi par le relèvement del’objectif de cours de la banque CréditSuisse, de 90 euros à 98 euros. L’opinionde l’analyste resteà“Surperformance”carles résultats annuels 2015, clos le 31 août,publiés jeudi dernier, ont été satisfaisants.

Orange (-1,21% à 16,34 €)

Ininera et EBlink ont annoncé s'être as-socié en vue de fournir une nouvelle géné-ration d'architecture associant ibre etsans-il à Orange. Dans l'ouest de laFrance, Orange a déployé un réseau pilotemobile 4Gàpartir des solutions d'Inineraet d'EBlink, réalisant une interconnexion'fronthaul' de plusieurs fournisseursRAN.

Montupet (+0,07%à 71,35 €)

DeutscheBanketNatixis, agissant pour lecomptede LinamarGmbHet LinamarFor-gingHoldingGmbH,ont déposé auprès del'AMF un projet d'ofre publique d'achatvisant les actionsMontupet.

192,80€32590,00€

0,9425 0,9361

45,34 $ +2,07%

LADETTEC’est la dette aujour-

d’hui, soit 97,60%du PIB.2105,40Md€

0491270116

Principales amendes inligées à des entreprises françaisespour des retards de paiement envers leurs fournisseurs.

375000€

375000€

375000€

Comasud

(bois et matériaux de construction)

(agroalimentaire)

100000€

87900€

LP/Infographie. Source : DGCCRF.

PaulPrédault

La CGPMEpartagée

nLes retards de paiement faisantchaque année près de

15 000 victimes parmi les entreprises,notamment celles du BTP, fragilisées parles délais de paiement des collectivitéslocales, la CGPME (Confédération généraledes petites et moyennes entreprises) a

écouté attentivement hier lesannonces d’EmmanuelMacron. Chargé de cedossier à laconfédération, FrédéricGrivot applaudit audurcissement dessanctions contre lesmauvais payeurs de toutpoil : « Face à une amendede 375 000 €, certainsdirigeants estiment qu’ilvaut mieux payer sesfactures en retard. » Il sedit aussi favorable à lacréation d’un label pourdistinguer les ministèresvertueux. En revanche, lapublication des noms dessociétés fautives (prévue parla loi Hamon) est, selon lui,contestable. D.R.

LE TOP5DESPLUSGROSSESAMENDES

(MaxPPP/IP3Press/VincentIsore.)


s

Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 SOCIÉTÉ 15

TOUS LES ENFANTS promettentqu’ils ont été des petits anges pourmieux réclamer le joujou de leur rêve au

Père Noël. Selon lebaromètre de la Gran-

de Récré* sur les souhaits despetits, cette année, les basiques

sont de retour. Sur le podium des jouetspréférés, les sabres laser de « Star Wars »,les figurines Ninja de Lego et la poupée

Elsa de « la Reine des neiges ». Si lesattentats de Paris ont retardé les achats,les parents continueront de glisser descadeaux sous le sapin et les industrielsscrutent les désirs de nos petits : « Aprèsquatre ans où les tablettes étaient au

top, elles n’arrivent plus cette fois qu’enseptième position. Les jeux traditionnelsreviennent sur le devant de la scène etd’abord les licences comme Star Wars etla Reine des neiges », résume FranckMathais, de la Grande Récré.

Barbie à la cinquième placeAvec la sortie du septième film de lasaga intergalactique le 18 décembre, lesjouets Star Wars squattent le haut duclassement parce que l’univers séduittoutes les générations. Le sabre du Jedi,le jouet le plus réclamé, existe pour tousles goûts et tous les budgets, depuis leplus lambda à partir de 15 € jusqu’à la

série en verre avec support pour les féti-chistes à 200 € pièce. « Même les filles yjouent », souligne Franck Mathais.

Les anciens ont aussi leur mot à dire.L’octogénaire Lego avec ses Ninja est eneffet sur la deuxième marche du po-dium ; la quinqua Barbie, dans sa ver-sion « Hop à cheval », bondit, elle, à lacinquième place. « Rien d’étonnant, lesparents achètent en fait les jouets qu’ilsont aimés quand ils étaient eux-mêmesenfants. Toute l’industrie du jeu joue àun jeu à deux ou trois bandes en s’adres-sant aux parents ou aux grands-pa-rents », explique Brigitte Jobbé-Duval,historienne et ludologue.

Du côté des jeux de société, Pie Facearrive à la huitième place. Cette inven-tion américaine permet d’envoyer unetarte à la crème au visage de ses concur-rents et permet de s’amuser sur les ré-seaux sociaux. « C’est parfait pour parta-

ger une photo rigolote avec tousses amis », explique Franck Ma-thais. Les jeux de plateaux, Mono-

poly, Bonne Paye, etc., font leurretour en force, « mais surtout au-près des trentenaires », signale Bri-

gitte Jobbé-Duval. De jeunes adultesrestés très jeunes.

ÉMILIE TORGEMEN* Enquête réalisée parun questionnaire en ligne auprèsde 2 032 clients de l’enseignela Grande Récré entre le 22et le 27 octobre.

Des jouetsdéjà starsNOËL.Un baromètre révèle les cadeaux dont rêvent vos enfants.Cette année, les tablettes sont beaucoupmoins plébiscitées.

Le sabre laserde la saga«StarWars »,les figurinesNinja deLego et la poupée Elsade« la Reine desneiges » trustent lestrois premières placesdu baromètredes jouets les plusdemandés. (DR.)

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16 SOCIÉTÉ Le Parisien


LES FÊTES du solstice d’été dansles Pyrénées, le café arabe(présenté par les Emirats arabesunis, l’Arabie saoudite, Oman et leQatar) ou encore le kimchi, metsnord-coréen, ont été retenus cetteannée pour une inscription sur laliste représentative du Patrimoineculturel immatériel de l’Unesco.Ces candidatures, dix-neuf autotal, seront entérinées lors de laréunion du Comitéintergouvernemental desauvegarde du patrimoine culturelimmatériel qui se déroulera du30 novembre au 4 décembre enNamibie. La France — de mêmeque ses voisins espagnol etandorran — a donc mis en avantles fêtes du feu, avec leursflambeaux, leurs bûchers et leursdanses folkloriques, qui sedéroulent traditionnellementchaque mois de juin. Le fest-noz,rassemblement festif breton, lafauconnerie, l’équitationtraditionnelle ou, bien sûr, le repasgastronomique des Français sontdéjà inscrits au Patrimoineimmatériel de l’humanité.

Les fêtesdufeuentrentauPatrimoineculturel

nUN NOUVEAU LOUP a étéabattu dimanche dans les Alpes-Maritimes. C’est un chasseur qui atué le mâle de 28 kg. Ce qui porteà 26 le nombre de spécimensdisparus depuis fin juin. Dans lecadre de la protection desélevages, un arrêté ministériel afixé le quota national à 36 loupspouvant être chassés pardérogation au statut d’espèceprotégée.

nUN CHIEN A TIRÉ SUR SONMAÎTRE hier à Mesplède dans lesPyrénées-Atlantiques. Tous deuxchassaient la bécasse quandl’accident est survenu. Le chasseuravait posé son fusil contre unarbre, mais le chien l’a fait tomberet a malencontreusement actionnéla gâchette en marchant dessus. Leretraité a été touché à la main et àl’avant-bras. Il a été hospitaliséainsi que son fils, âgé d’unevingtaine d’années, légèrementblessé par des éclats de plomb.

nPHOBOS, UNE DES DEUXLUNES DE MARS, pourrait sedésintégrer et ses débris former unanneau autour de la planète rouge,selon une étude publiée hier dansla revue « Nature Geosciences ».Mais il faudra pour cela attendre…20 à 40 millions d’années. Cettehypothèse a pu être émise par leschercheurs grâce aux observationsde la sonde européenne MarsExpress qui ont révélé que Phobosétait en partie vide et finirait pars’écraser sur Mars.

nUN RHINOCÉROS BLANC DUNORD est mort dimanche au zoode San Diego, en Californie (Etats-Unis). Cette femelle était l’un desquatre derniers survivants de cettesous-espèce en danger critiqued’extinction. Victime d’uneinfection, Nola, 41 ans, a dû êtreeuthanasiée. Il reste deux femelleset un mâle qui vivent dans uncentre au Kenya, mais ils sont trèsâgés. Le dernier mâle capable dese reproduire est mort en 2014.

Enbref

tribunal, mais comment récupére-ront-ils leur argent s’ils l’ont avancéen carte bancaire ? » s’interrogel’avocat. « Dans 99 % des cas, iln’est pas nécessaire d’envoyer unchèque de consignation, rappelleEmmanuel Barbe. Sinon, on a tou-jours la possibilité de le faire sanspasser par Internet. »Le délégué général de l’associa-

tion 40 Millions d’automobilistes,Pierre Chasseray, estime que cetteprocédure simplifiée va globale-ment dans le bon sens. « Lorsquevous contestez un PV, c’est la plu-part du temps parce que vousconsidérez n’être pas coupable del’infraction, souligne-t-il. C’estdonc une très bonne chose quel’administration facilite la procédu-re de contestation de ceux qui s’es-timent victimes. »

FRÉDÉRIC MOUCHON

de gagner du temps et de l’argentcar ils n’auront plus à envoyer delettre recommandée et l’adminis-tration sera de son côté moins sur-chargée de courriers », vante le dé-légué interministériel à la Sécuritéroutière, Emmanuel Barbe.

Avocat spécia-liste du droit rou-tier, Jean-BaptisteIosca s’interrogetoutefois sur lesmodalités de rem-boursement parvoie électroniquedes 135 € de consi-

gnation aujourd’hui envoyés parles automobilistes en même tempsque leur formulaire de contesta-tion. « A l’heure actuelle, lesconducteurs joignent un chèquequi leur est renvoyé s’ils obtiennentgain de cause et sont relaxés par le

PV en se connectant sur le site In-ternet de l’Agence nationale detraitement automatisé des infrac-tions (www.antai.fr) à la rubrique« Comment contester ».Cette procédure simplifiée est va-

lable dans trois types de cas. 1. Si levéhicule mis encause a été vendu,cédé, volé ou a faitl’objet d’une usur-pation de plaqued’immatricula-tion. 2. Si le pro-priétaire du véhi-cule n’était pas leconducteur au moment du flash.3. Si le propriétaire du véhiculepeut justifier d’un autre motif decontestation, par exemple la réalitémême de l’infraction.« Cette procédure électronique

gratuite permettra aux conducteurs

SUR QUATORZE MILLIONSd’avis de contravention envoyésl’an dernier à des conducteurs,deux millions et demi de PV ontfait l’objet d’une contestation. Il n’yavait qu’une seule façon de s’yprendre jusqu’à maintenant :adresser dans les 45 jours par laposte, à ses frais et en recomman-dé, un formulaire complet au Cen-tre national de traitement de Ren-nes. Mais depuis hier, il est désor-mais possible d’effectuer ces dé-marches en ligne en seulementquelques clics.Dans le cadre du plan de moder-

nisation de l’administration et de lavolonté du gouvernement de« simplifier les démarches des usa-gers », les conducteurs flashés parun radar automatique ou un radarfeu rouge qui estiment être dansleur bon droit pourront contester le

Flashé, contestezen ligneROUTES. Les conducteurs verbalisésmais qui estiment être dans leur bon droitpourront désormais contester les PV en ligne grâce à une procédure simplifiée.

DEUX CACHETS d’antirétroviralavant et deux autres après un rap-port sexuel à risque permettent deréduire le risque de contaminationau VIH de 83 % : ce traitement pré-ventif baptisé Truvada, qui associedeuxmolécules et marque une inno-vation majeure dans la préventioncontre le sida, va pouvoir être propo-sé en France, comme il l’est déjà auxEtats-Unis et en Grande-Bretagne.C’est ce qu’a annoncé hier la minis-tre de la Santé, Marisol Touraine, de-vant l’Assemblée nationale, dans lecadre de l’examen du projet de bud-get de la Sécurité sociale pour 2016.La ministre répond ainsi à l’im-

mense attente des associations et desmédecins infectiologues sur le sujet.

«Enfin ! » se réjouissent les militantsde la lutte contre le sida, à l’image deBruno Spire, chez Aides. Si le Truva-da ne remplacera jamais le préserva-tif, première et meilleure armecontre la transmission du VIH, cespetits cachets bleus sont un outil deplus dont on ne peut se passer, vu la« convergence des résultats » scienti-fiques, estime Marisol Touraine. Lalutte contre le sida butte en effet tou-jours sur cette faille : le nombre deséropositifs qui s’ignorent, faute dese soumettre au dépistage, est tou-jours estimé à 30 000 en France, oùl’on continue à compter environ6 500 nouvelles contaminations cha-que année.Le Truvada a passé avec succès le

cap de deux études scientifiquesma-jeures. La première aux Etats-Unis.La seconde, baptisée Ipergay, a étémenée en France à partir de 2011,coordonnée par le professeur Jean-Michel Molina, chef du service demaladies infectieuses de l’hôpitalSaint-Louis (AP-HP), sous l’égide del’ANRS (Agence nationale de recher-che contre le sida) et avec le soutiende l’association Aides.

Une utilisation très encadréeLes résultats, attestant de son hyper-efficacité mesurée sur plus de400 homosexuels aux pratiques ju-gées à risque, ont fait grand bruit lorsde leur présentation en février à laconférence mondiale sur le sida.

L’idée est désormais de pouvoir lemettre à la disposition des personnesà risque majeur de contamination.Le 29 octobre, l’Agencedumédica-

ment s’est déclarée à l’unanimité fa-vorable à une recommandation tem-poraire d’utilisation (RTU) de ce trai-tement. Cela implique qu’il ne pour-ra être délivré que de façon trèsencadrée, au sein de consultationsspécialisées en hôpitaux.La ministre, qui approuve à son

tour officiellement cette arrivée duTruvada sous une quinzaine dejours, va plus loin : le traitement— cher, mais beaucoupmoins qu’unmédicament curatif administré àvie — sera remboursé à 100 %.

CLAUDINE PROUST

SANTÉ. Il sera remboursé à 100%

Sida : feuvertàuntraitementpréventif

LAPROCÉDURE ENCINQÉTAPES

sur le site Internetde l’Antai

(Agence nationale detraitement automatisé

des infractionswww.antai.fr.

Connexion

LP/Infographie.

(LP/O. Boitet.)

Indiquez :

numéro et date del’avis de contravention

nomde famillenuméro

d’immatriculation

Identiication Contestation

Certiicat de volou de cession*Nomdu véritable

conducteur et numérode son permis

Récit descirconstances**

Transmissiondespièces justiicatives Après envoi,

vous recevrezun accusé

d’enregistrementtéléchargeable et

un courrielde conirmation.

Justiicatif

Choisir la raison :« Ce n’est pas (ou

plus)mon véhicule »

« J’ai prêté ou louémon véhicule »

« Je conteste la réalitéde l’infraction »

* Au format numérique.** Dans le cadre d’unedemande d’indulgence.

1 2 3 4 5

« Les conducteursn’auront plus

à envoyer de lettrerecommandée »

Emmanuel Barbe, délégué interministérielà la Sécurité routière


Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 FAITS DIVERS 17

Echirolles (Isère)

De notre correspondant

« PLUS JAMAIS ÇA », chantait Ca-logero après la mort de Kévin et So-fiane, deux jeunes de 21 ans lynchéspar une bande en 2012 dans un parcd’Echirolles (Isère) pour une histoirede mauvais regard. Mais dans cetteville de la banlieue de Grenoble,alors que le procès des douze meur-triers présumés de Kévin et Sofianese déroule devant la cour d’assises del’Isère, un nouveau drame provoqueincompréhension et colère.

Grégory Baharizadeh, un étudianten éducation physique qui allait fê-ter ses 19 ans, a été tué à coups decouteau par un adolescent. A l’origi-ne de ce geste fatal, une nouvellefois, un mauvais regard selon l’agres-seur. Le meurtrier présumé vientd’être arrêté. Il est âgé de seulement15 ans et demi.

Le meurtrier avait fuiLe 5 novembre, Grégory est arrêté àun feu, au volant de sa voiture. Unealtercation va alors éclater avec unpassant qu’il ne connaît pas. L’étu-diant descend de son véhicule. Sonagresseur lui porte quatre coups decouteau, dont deux à la gorge. La vic-time décédera sur place, sous lesyeux horrifiés de nombreux témoins.Peu après les faits, le meurtrier pré-sumé, un jeune Franco-Algérien,

prend un avion pour l’Algérie. Maisles enquêteurs l’identifient grâce àune trace ADN. Il était déjà fichépour vols et port d’arme. Samedisoir, les policiers grenoblois l’ont in-terpellé à l’aéroport de Lyon, à sonretour d’Algérie. Il a expliqué aux en-quêteurs que la victime l’avait mal

regardé et que, comme il était déjàénervé, il avait frappé Grégory àcoups de couteau. Devant les poli-ciers, ce jeune garçon, déscolarisé etviolent avec sa mère, n’a pas émis deremords. Il a été mis en examen pourmeurtre et incarcéré.

Pour la famille de Grégory Bahari-

zadeh, le choc est immense. Christi-ne, sa mère, témoigne, en sanglots :« Je suis soulagée par cette arresta-tion, mais cela ne me ramènera pasmon fils. C’est une douleur indescrip-tible. C’est une horreur, un cauche-mar. On m’a arraché ce que j’avais deplus cher. Grégory a fait de moi la

maman la plus heureuse. Il ne méri-tait pas ça. Son meurtrier n’a que15 ans et demi. Mais je n’ai pas dehaine contre cet enfant. C’est lui quiest à plaindre. Il va souffrir encoreplus que nous. Il va devoir vivre avecça toute sa vie. J’avais beaucoup decroyance en l’humain. Je vais revoirmes croyances. Qu’est-ce que ses pa-rents ont pu lui inculquer pour qu’ilen arrive là ? Il faut que tout celachange. Il faut de la prévention pouréviter une telle violence, que cela s’ar-rête. » Bahram, son père, lui, laisseéclater sa colère : « On ne peut pastuer quelqu’un à cause d’un regard.Et puis, maintenant, les gamins sontarmés. Il faut que les autorités fassentquelque chose. On ne peut pas laisserpasser ça. »

Lisa Capuozzo, 19 ans, la petiteamie de la victime, est elle aussi in-consolable : « Grégory était quel-qu’un de formidable. Il était discret,ne cherchait jamais des embrouilles.Il travaillait dur pour réussir sa vie.Pour gagner un peu d’argent, la nuit,il travaillait comme magasinier dansune grande surface. Le matin, il par-tait à l’université. Ce qui s’est passéest injuste. Il y a trop de drames iden-tiques. On fait chaque fois des mar-ches blanches, et puis ça recommen-ce. On a l’impression que cela ne vajamais s’arrêter. Ce n’est plus suppor-table. Trop de familles souffrent. »

SERGE PUEYO

Le Pont-de-Claix (Isère), hier. Lisa, sa petite amie, Bahram et Christine, ses parents, Alexis, son petit frère, entourent le portraitde Grégory, tué lors d’une altercation avec un passant. (LP/Serge Pueyo.)

«Onnepeutpas tuerquelqu’unàcaused’unregard»VIOLENCES. Lepère et la famille deGrégory, 18 ans, poignardé àmort le 5 novembre, expriment leur colèreaprès l’arrestationdumeurtrier présuméâgéde 15 ans, qui explique songestepar unmauvais regard.

C’EST UN ÉNIÈME ÉPISODE de lasaga Air Cocaïne. La justice de la Ré-publique dominicaine, où l’équipaged’un avion de location chargé de va-lises enfermant 680 kg de cocaïneavait été arrêté en mars 2013, a émisun mandat d’arrêt contre trois Fran-çais : le député européen AymericChauprade, qui a claqué récemmentla porte du Front national, Christo-phe Naudin, criminologue et spécia-liste de la sûreté aérienne, et PierreMalinowsky, assistant parlementaireà Strasbourg de Jean-Marie Le Pen.Le trio se voit reprocher sa participa-tion à l’évasion rocambolesque dePascal Fauret et Bruno Odos, exfil-trés fin octobre de République domi-nicaine où ces deux pilotes se trou-vaient en liberté conditionnelle dansl’attente de leur procès en appel. Enpremière instance, ils avaient écopéde vingt ans de prison pour trafic dedrogue, malgré leurs dénégations fa-rouches depuis le début.

«Loufoque et délirant»selon l’un des mis en causeLe procureur général Francisco Do-minguez Brito a annoncé la diffusionpar Interpol, l’organisation interna-tionale de police criminelle, d’unedemande internationale d’arresta-tion, appelée notice rouge. « Cela im-plique que, si l’un ou plusieurs d’en-tre eux venaient à quitter le territoire

français pour se rendre dans un autrepays, ils seraient arrêtés pour répon-dre devant la justice dominicaine deviolation de la loi 137-03 sur le traficillégal de migrants et la traite de per-sonnes », a précisé le procureur.

« Ce motif est loufoque, délirant », aréagi l’eurodéputé Aymeric Chaupra-de, pour qui le mandat délivré à sonencontre « est dans la continuité de lajustice dominicaine », ce qui le renfor-ce dans sa conviction d’avoir bien faitd’aider les deux pilotes, dont l’arrivéeen France a été fortement médiatisée.Depuis, Pascal Fauret et Bruno Odosont été mis en examen puis placés endétention provisoire dans la procédu-re française sur Air Cocaïne.

I.G.

AIR COCAÏNE. Ils ont aidé les pilotes à s’évader

Mandatsd’arrêtcontre lesexfiltreurs

Le député européenAymeric Chaupradeest visé par lemandat d’arrêt.

(LP/O

livierLejeune.)

PRÉFET

DE LA RÉGION

D’ILE-DE-FRANCE

Direction régionale des entreprises,de la concurrence, de la consommation,

du travail et de l’emploi

www.idf.direccte.gouv.fr

Pour les TPE & PME

#C’EST PLUS

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Embauched’un premier salarié :

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18 FAITS DIVERSLe Parisien


C’EST, selon la brigade des stups,la plus grosse saisie de drogueréalisée en Ile-de-France cetteannée. Les policiers de la PJparisienne qui ont interpellé, cedimanche à Rosny (Seine-Saint-denis), des trafiquants marseillaisen pleine transaction avec leursfournisseurs, ont mis la main surun stock de 18 kg de cocaïne. 17 kgde cannabis, des armes, undétonateur et 300 000€ en liquideont également été retrouvés chezle grossiste. L’aboutissement d’unelongue enquête démarrée il y aplus d’un an dans les quartiersNord de Marseille où la PJ avaitidentifié une filière « familiale » decocaïne qui s’approvisionnaitrégulièrement en Seine-Saint-Denis. Informée d’un nouveauvoyage de « ravitaillement » leweek-end dernier, la brigade desstups a filé les trafiquants et les aarrêtés en flagrant délit en mêmetemps que leurs fournisseurs. Sixpersonnes ont été placées en gardeà vue. B.H.

18kgdecocaïnesaisisdansl’estdeParis

nDIX MEMBRES de lacommunauté des gens du voyageont été placés en garde à vue hierdans des gendarmeries dePicardie, Ile-de-France etBourgogne, trois mois après leblocage spectaculaire del’autoroute A 1 pour obtenir quel’un d’entre eux, incarcéré àAmiens, puisse assister auxobsèques de son père. Celui-ciavait été tué dans une fusillade àRoye (Somme), qui avait faitquatre morts, dont un gendarmede 44 ans.

n54 ENFANTS scolarisés dansune école privée de Lyon (Rhône)ont été hospitalisés hier matin etplacés en caissons hyperbares,sous oxygène, pendant six heures,après une intoxication aumonoxyde de carbone. L’école, oùsont scolarisés 240 enfants, a étéfermée en début d’après-midi. Lesémanations de dioxyde de carboneétaient dues à un tuyau dechauffage défectueux dans les fauxplafonds, a précisé dans la journéela préfecture.

nLE CONDUCTEUR DE17 ANS qui, sous l’emprise destupéfiants, a fauchémortellement, sur un passagepiéton, une fillette de 8 ans,samedi, à Saint-Pol-sur-Mer(Nord), a été placé hier soir endétention provisoire. Trois de sespassagers, mineurs eux aussi, quiavaient pris la fuite, ont été mis enexamen pour non-assistance àpersonne en danger. Le quatrièmepassager, majeur et propriétaire

du véhicule, a été mis enexamen pour mise en danger

de la vie d’autrui.

nUNE FEMME ET SONENFANT DE 5 ANS ont étéhappés et tués par un train de

marchandises hier vers 5 heuresdu matin sur un passage à niveauà Hornaing, entre Valenciennes etDouai (Bord). Selon les sapeurs-pompiers, une voiture a étédécouverte à proximité du drame.Une enquête a été ouverte pournotamment déterminer s’il s’agitd’un accident ou d’un suicide.

Enbref

Poitiers (Vienne)

De notre correspondant

« J’Y PENSE tout le temps, je pleureparfois. La tempête m’a laissé KOdebout », assure René Marratier, l’an-cien maire de La Faute-sur-Mer.Condamné à quatre ans de prisonferme lors du premier procès aux Sa-bles-d’Olonne (Vendée) l’an dernier,il avait fait appel du jugement. De-puis une semaine, il est rejugé avecdeux autres prévenus au tribunal dePoitiers (Vienne).

Dans la nuit du 27 février 2010, lepetit paradis vendéen est submergépar la tempête Xynthia. La mer passeau-dessus de la digue protégeant leslotissements. Les maisons de plain-pied se transforment en piège mor-tel : vingt-neuf personnes périssentnoyées. René Marratier est rejugépour homicides involontaires etmise en danger de la populationpour n’avoir pas pris les mesures deprévention et d’information néces-saires dans sa commune afin d’éviterune catastrophe.

Hier, René Marratier a été passésur le gril. Un après-midi difficilepour l’ancien garagiste de 62 ans de-venu maire de cette commune sur lapression de ses colistiers. Confiant etimmobile à la fois, René Marratier seretranche derrière les digues qui pro-tègent la ville. C’est son bouclier judi-ciaire. « Vous savez, 80 % de la com-mune est en zone inondable. J’y ha-bite depuis quarante ans, je n’ai pasconnu d’inondations. Tout a été prissur la mer depuis le XVIIIe siècle,c’est comme ça sur toute la côte ven-déenne. Alors, on a les digues. Ellessont là pour nous protéger. »

ImmobilismeEt quand l’Etat le prévient que la di-gue pourrait être submergée, l’avertitqu’elle est fragile, lui préconise deprendre des mesures de précaution,de prévoir un plan de secours, deplanifier des réunions d’informa-tion… René Marratier ne bouge pas.

« Aujourd’hui, je me rends comptequ’il aurait fallu faire mieux, j’ai eudes failles. Je ne peux que m’excuser

de n’avoir pas compris ce qui sepassait. Je n’aurais jamais cruque la digue serait submer-gée. » Le scénario avait déjàété envisagé par un cabinetd’études en 2006. Pas par lemaire. La digue, il habitederrière, il ne craint rien,tout juste « dix à quinzecentimètres d’eau ».

Alors, le soir de la tem-pête, il dîne au restaurant.Il ne prendra pas connais-sance des mails préfecto-raux l’alertant d’une sur-cote d’un mètre. « Je nesavais pas faire fonction-ner l’ordinateur », rétor-que-t-il. « Tous les signauxsont au rouge ce soir-là etvous ne bougez pas », s’in-quiète la présidente. « Ja-mais je n’aurais cru à unesubmersion de la digue », ré-pète encore l’ancien maire cam-pé sur ses certitudes. Le procès doits’achever le 4 décembre.

EMMANUEL COUPAYE

JUSTICE. Le drame de la tempête Xynthia est examiné en appel à Poitiers

« Il aurait fallu fairemieux»RenéMarratier,ex-mairedeLaFaute-sur-Mer,aexprimédesregretsà l’audience

RenéMarratier.

les ministres Michel Sapin et Chris-tian Eckert « [ont] salué le courage etl’engagement des fonctionnaires desdouanes ». Le syndicat Unsa-Doua-nes évoquait de son côté « la déshé-rence de moyens de cette adminis-tration », estimant que « seul le prixdu sang semble pouvoir générer unréveil des consciences ».

JEAN-MARC DUCOS

gue avant de filer dans le quartierSaint-Jean de la cité navale. Unecourse-poursuite a alors commencéavec une patrouille de police avantque le fugitif soit intercepté et placéen garde à vue. Le parquet de Toulona confié que cette affaire « n’avaitaucun lien avec un acte terroriste ».

François Hollande a fait « part de[sa] profonde émotion » tandis que

« personne ne s’attendait à un telniveau de dangerosité » du suspect.Les agents des douanes étaient encivil et portaient leur gilet pare-bal-les. Mais le suspect a visiblement dé-masqué les agents du ministère desFinances sur lesquels il a fait feu aus-sitôt descendu. L’homme est ensuiteremonté à son appartement cher-cher des munitions et une arme lon-

LE CONTRÔLEUR principal desdouanes Pascal Robinson a pris laballe en pleine tête. Cet agent de laDirection nationale du renseigne-ment et des enquêtes douanières(DNRED) de l’antenne de Marseillefaisait une « livraison surveillée »lorsqu’il a été abattu lundi matin àToulon (Var) au pied d’un immeublede la rue Alfred-de-Musset.

Avec un autre contrôleur, lui aussiblessé au bras, ce père de famille de42 ans devait démanteler une filièrede trafic d’armes par voie postalepour piéger un trafiquant. Le tireur,un homme de 33 ans, a tenté des’échapper avec un fusil d’assautM-16 à la main, avant d’être maîtrisépar la police dans la rue où il a ànouveau fait feu atteignant là encoreun fonctionnaire au bras.

Ce devait être une descente com-me tant d’autres, le quotidien desdouaniers lorsque ces derniers sesubstituent, comme ils le font régu-lièrement, aux postiers ou aux li-vreurs avant de procéder à une visitedomiciliaire, en clair une perquisi-tion. C’est après la découverte d’uneculasse d’arme automatique dans uncolis au centre de fret d’un transpor-teur de la région que les douaniersont décidé de se rendre à l’adresse dudestinataire. Ils ont sonné à l’inter-phone pour prévenir de la livraisondu paquet, et leur interlocuteur a in-diqué qu’il descendait aussitôt.

Mais l’homme était armé et « a faitfeu d’emblée », selon la Direction gé-nérale des douanes qui assure que

Toulon (Var), hier. Les enquêteurs se sont rendus rue Alfred-de-Musset où un homme de 33 ans a fait feu sur un douanier avantde tenter de s’échapper avec un fusil d’assaut M-16 à la main. (AFP/Franck Pennant.)

UndouanierabattuparuntrafiquantDRAME. L’hommeétait en interventionàToulon (Var) pourdémanteler un trafic d’armespar voiepostale. Deuxautrespersonnesont étéblesséesavantque le tireur ne soit interpellé.

Les agents auraientété démasqués

(AFP/Guillaum

eSouvant.)


Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 JEUX 19

Solutions du numéro précédent

A B C D E F G H I J

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Sudoku

mots croisés

En partant des chif fres déjà inscrits, re m plissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne, et chaque carré de 3 x 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9.

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Le mot à trouver est : pLinthe.

Horizontalement:1.Tourmenter. 2.Elle était triste sans Tristan. Jeune ille très populaire. 3.Passions. 4.Relatifs au ciel. 5.Linguiste et romancier italien. Indique la manière comme la matière. Emportement démodé. 6.Cordon dans une manif. Entre l’est et le sud. 7. Titre princier. Précède un verbe pronominal. 8.Il sort après le repas. Rivière arrosant Évreux. 9.Sa clairette se laisse boire. Fait bâiller. 10.La place des oficiers supérieurs. Capitalisée.

Verticalement :A.Ouvrière du textile. B.Qui est sur les genoux. Effet de travail manuel. Préixe privatif. C. Le rendez-vous du hasard. D.Colmaté avec un joint. Cours d’école. E.Dont les services sont reconnus. Virage en pente neigeuse. F.Diriges. Quand l’âge tendre veut paraître dur. G. Héroïne de la Reine morte. Ils ont besoin de soutien. H.Pleine de richesses. Gardés en bouche. I.Changer la nature de l’arbre. Production de vers.J.Rassurée, calmée.

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BIGARRÉE

ATTACHE PROFONDE

GRAND TOUR CITERNE

DÉCOUPÉ

AIR DE DIVA

HALTE AU PORT !

ON Y ENTRE

À SIX ANS

AMOU- REUSE DES POÈMES DE RONSARD

DISGRA- CIEUSE

JUSTE AVANT NOUS

DIGNITÉ PAR

INTÉRIM

DAME AUX DOIGTS

MAGIQUES

SALAIRE

AGILITÉ ET SOUPLESSE

DÉSARMER

UN TYPE

VALOIR LA PEINE

RÉTRIBUER

LETTRE GRECQUE

FER-BLANC

TITRE PAPAL (SA)

PRÉNOM D’HOMME

BEL OISEAU

BARRE DE RENFORT

PAGINERAI

INTÉGRA- TION

BOUCHE À L’ENDUIT

DENT POINTUE

MOIS D’ÉTÉ

AVERTIS D’UN

DANGER

ÉPICÉ

C’EST LE MOT DE LA FIN

DE CÔTÉ

CIRCULE À ALGER

COCHON BIEN GARNI

CONSA- CRER

PROUE DE NAVIRE

HABITANT DE SEIN

APRÈS LE MAÎTRE

HOMME DE CHAMBRE

LINCEULS

BON À DÉTACHER

ENTRE L’EST ET LE SUD

COLÈRE

IL GONFLE AU

PORTANT

HABITUDE

NICHANT

ANGLAIS TITRÉ

CRACHEUR ANDIN

ÉTUI DE COUSETTE

C p D F C RS h A h e M e C h e e

e C R A B O U i L L eS R A p O D e O U D

R U S t R e A R it Y p e D A V e n t

A S p e R G e A AV O S L h e U R t

p C O C O G O U tB e C O t D e L i R e

R A t p A n e e tR e F e R e n C e R A

t e R n i e A D nS t A S S e n e i i

e p S e n S U i t e

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A t O M i S e U R SB A n A L C R e tA C C R O C h A G en L S t R i e MD e R S e n t e SO S e R n e e Sn L A S e R S tn O U V e L B O Ae U i C e B e R Ge R n e e R R A S

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20 000 couronnes (2 150 €) pours’offrir une place au marché noir,Zlatan a pensé à tout. Il a mis lamain au portefeuille pour dresserun écran géant sur la place centra-le. A la mairie de Malmö, on confir-mait hier la tenue de la manifesta-tion avec une augmentation des

mesures de sécuri-té. Entre 5 000 et10 000 personnessont attendues etpourront mêmeacheter un tee-

shirt spécialement floqué pour cepremier retour d’Ibra depuis sondépart, en 2001. « C’est un matchentre Paris et Malmö FF, pas contreIbra, poursuit Ola Gällstad. Maisc’est évidemment particulier pourZlatan. Il a des amis ici, de la famil-le, il jouera contre des coéquipiersen sélection comme Rosenberg.C’est un peu plus qu’un matchpour lui. » Interrogé par le site deson ancien club, l’intéressé ne ca-che pas la saveur particulière decette rencontre.« J’ai eu une vision, ça faisait

longtemps que je savais que je re-viendrais affronter le Malmö FF,sourit le capitaine de la sélectionsuédoise. Même si j’ai joué pour lePSG ou la Juventus, Malmö FF estencore mon équipe. Je crois ferme-ment que mes enfants en sont dessupporteurs. J’essaie de leur expli-quer que c’est de là qu’ils viennentmême s’ils ont grandi à Barcelone,Milan ou Paris. »Ibrahimovic, qui a vendu son im-

mense maison proche de la plagedeMalmö au printemps dernier, nesera pas totalement dépaysé pourautant. A l’hôtel Clarion où logentles Parisiens ce soir se trouve unesuite… Zlatan Ibrahimovic. Ce quine lui assure pas une nuit très cal-me. Il en est certain : « Ça va être lafolie devant l’hôtel. »

BERTRAND MÉTAYER (AVEC F.G.)

d’ailleurs tombé en panne sous l’ef-fet de dizaines de milliers deconnexions simultanées… « Tout lemonde espérait tomber sur Paris.On avait une toute petite chance etc’est comme si c’était Noël, surtoutavec le Real Madrid en plus dansnotre groupe, raconte Ola Gällstad,ancien entraîneurd’Ibrahimovic enéquipes de jeuneset désormais res-ponsable de l’évé-nement i e l duclub suédois. Dès le tirage, j’ai reçudes centaines d’appels pour me de-mander des places. C’est là que jeme suis dit que ce n’était peut-êtrepas une bonne chose. (Rires.) Pourcematch, on aurait pu remplir troisfois le stade. »Demain soir, ils seront à peine

plus de 21 000 à assister à la ren-contre. Mais, pour ceux qui n’ontpas les moyens de sortir près de

LA DATE DU 25 NOVEMBRE estcochée depuis longtemps dans lesagendas des habitants de Malmö.C’est celle du retour de l’enfant

prodigue, de la star de la ville, safierté, son idole. Dans la cité por-tuaire du sud de la Suède, ZlatanIbrahimovic est un symbole.Celui de la réussite d’un enfant

de Rosengard, un quartier cosmo-polite où ses frasques alimententencore sa légende. Après avoirfait ses classes dans deux clubsde son quartier, Ibra a signé à15 ans au Malmö FF où il afait ses débuts profession-nels trois ans plus tard.Il n’y jouera que 40matchspour 16 buts inscritsmais ylaissera une trace indélébi-le. Son retour est d’autantplus un coup de tonnerre.Quelques minutes aprèsle tirage au sort, le siteInternet du club était

Zlatan Ibrahimovic a pensé à tout. Sur sa page Facebook, Il a publié une photode la place Stortorget au cœur de Malmö où sera installé un écran géantà la demande de l’attaquant suédois. Et ce, sur ses propres deniers. (DR.)

ToutMalmöattendZlatanPhase de groupes.Malmö - Paris. La star du PSG ZlatanIbrahimovic revient là où il a grandi pour disputer demainunmatch qui sera un événement pour toute la ville suédoise.

Début août, « l’EquipeMagazine » an-nonce, sondage à l’appui, « la fin de lazlatanmania ». Le Suédois, acclamésans contestation dans son propre

pays, ne digère pasce qui ressemble àses yeux à un crimede lèse-majesté. Lesfamiliers de la starne sont pas surpris.

« Zlatan peut avoir la rancune tenace.Il a refusé de parler au journal Afton-bladet (NDLR : le plus gros tirage deSuède) pendant cinq ans, de 2003et 2008, à caused’un article qui ne luiavait pas plu », se souvient la journa-liste JenniferWegerup. La France n’asans doute pas fini d’attendre lesbonsmots d’Ibra. RONAN FOLGOAS

française remonte ainsi à début avril.« Jem’attends à ne pas être sanction-né », déclarait-il le 8 avril. Le lende-main, la commission de discipline delaLiguede footballdécidait une sus-pension de quatrematchs (réduiteensuite à trois).Depuis cet épi-

sode, rideau et silence radio. « Zlatana été surpris et écœuré par l’ampleurprise par cette affaire, témoigne unproche du joueur. Il sait qu’il a com-mis une erreur en lâchant ce paysde merde, mais il ne pensait pasque cela irait aussi loin… » Enréaction, il choisit alors de sedraper dans le silence. Pourne rien arranger, certainsjournaux déboulonnent en-

suite la statue du roi Ibrahimo-vic. « Dégage », titreainsi à son encontre« France Foot-ball », en juin.

la présence de compatriotes de l’au-tre côté de la barrière.Quelles sont donc les raisons de ce

boycott antifrançais qui dure depuisdesmois ? « Zlatan s’estime sansdou-te injustement attaqué à certainsmo-ments et on ne peut pas lui donnerentièrement tort » explique-t-on auPSG. Impossible donc de ne pas fairele lien avec le scandale national pro-voqué par son insulte « pays de mer-de ». Lâchée à la fin d’unmatch dansles couloirs du stade Cha-ban-Delmas à Bor-deaux mi-mars,une sema ineavant les élec-tions départe-mentales, elleavait saturé ledébat publicpendant plu-sieurs jours. Sadernière prisede parolefranco-

SI ZLATAN IBRAHIMOVIC a réa-lisé des progrès en français, ils pas-sent pour l’instant inaperçus. Depuisdes mois, Ibra dribble en effet avecdétermination tous les représentantsde la presse hexagonale.Seule entorse à ce régime, les

conférences de presse d’avant-matchavec sa sélection nationale ou avec lePSG, comme cela doit être le cas cetaprès-midi à Malmö. Fin octobre,quelques heureux élus avaient toute-fois eu l’honneur de réaliser des in-terviews chronométrées de la star.Mais ce jour-là, Zlatan avait quelquechose à vendre. C’était à l’occasiondu lancement de son parfum épony-me et il était alors interdit de l’inter-roger sur le football et sur sa vie per-sonnelle. Le reste du temps, le géantsuédois n’accorde aucun entretienindividuel ou collectif aux médiasfrançais et préfère réserver les phra-ses chocs dont il a le secret aux Sué-dois, aux Italiens ou aux Américains.Les soirs de match en Ligue 1, il tra-verse ainsi les zones mixtes sur unmode mutique ne s’arrêtant quepour faire des photos avec les ste-wards ou des enfants. En fait, uneseule chose peut lui délier la langue :

Pourquoi il zappe lesmédias françaisUnmaillot spécial« Je suis Paris»

nLe message s’affichera en grandsur le maillot noir du PSG à Malmö

demain et contre Troyes samedi enLigue 1, avec un maillot bleu cette fois.La mention « Je suis Paris » prendrala place dévolue habituellement ausponsor Fly Emirates. « Un hommageaux victimes des attentats qui ontmeurtri Paris le 13 novembre », expliquele PSG. Le président du club, NasserAl-Khelaïfi, a tenu à « remercierchaleureusement son partenaireEmirates, ainsi qu’Ooredoo et QNB, quiont libéré leur emplacement habituelsur la tenue des joueurs ». R.F.

«Malmö FF est encoremon équipe»

Zlatan Ibrahimovic, attaquant du PSG

Parc des Princes (Paris),le 19 septembre. Zlatan Ibrahimovica signé à l’âge de 15 ans àMalmö FF.C’est la première fois qu’il y retourneenmatch officiel depuisson départ en 2001.

VIDÉO leparisien.fr

PSG, ça se discute : Siriguet Lavezzi sur le départ ?

(LP/IconSport/NolwennLe

Gouic.)

« Zlatan peut avoirla rancune tenace »

Jennifer Wegerup, journaliste suédoise

(PSG.)

(PhotoPQR/«Ouest France»/David Ademas.)

Hier. Travail physique et toros.Aujourd’hui. Départ dans lamatinée pour Malmö. Entraînementà 18 h 30 au Malmö New Stadium.Infirmerie. Verratti (cheville).Suspendu. David Luiz.Rendez-vous.Malmö - PSG,5e journée de la phase de groupesde la Ligue des champions,demain à 20 h 45 (Canal +).

nMÉMO PSG

ZlatanIbrahimovic

20 SPORTS Ligue des champions *Le Parisien



BEIN SPORTS 1, 20 H 45À QUOI ONT SERVI les 34 M€ dé-pensés par Lyon cet été ? A pasgrand-chose, si l’on en juge sa posi-tion en Ligue des champions. Alorsque son premier recrutement dis-pendieux depuis six ans devait por-ter l’OL vers les huitièmes de finale,le tableau est inquiétant avant lematch de ce soir contre la Gantoise.Avec un seul point en quatre jour-nées, Lyon se trouve dans une situa-tion dont aucun club ne s’est sortijusqu’ici. Au coup d’envoi, à 20 h 45,il pourra encore espérer une qualifi-cation pour les huitièmes de finale siValence ne gagne pas à Saint-Péters-bourg (coup d’envoi à 18 heures).Dans tous les cas, l’OL devra s’impo-ser face aux Belges, sous peine determiner dernier du groupe et de nemême pas être reversé en Ligue Eu-ropa. « Avec lamême équipe que l’andernier, on ferait mieux », résumeune source interne, dans une formu-le qui illustre le malaise lié au recru-tement. Seul le latéral droit Rafael,arrivé de Manchester United pour3 M€, se montre plutôt convaincant.Mathieu Valbuena, débarqué du Dy-namo Kiev pour 7 M€, est dans uneposition particulière, du fait de sesproblèmes extrasportifs. Son com-

portement hyper professionnelà l’entraînement nuance des perfor-mances globalement en retrait desattentes. Pour les trois autres titulai-res supposés, Mapou Yanga-Mbiwa,Sergi Darder et Claudio Beauvue,le bilan est plus sévère.

Beauvue ne s’adapte pasYanga-Mbiwa, plan B activé après levain forcingpour arracherNkoulou àMarseille, a coûté 8M€ (hors bonus).Entre son départ quasi forcé del’ASRome, sonmal-être avoué publi-quement et sa dernière prestationdésastreuse àNice (3-0) assortie d’unbut contre son camp, la coupe estpleine. « J’ai confiance dans le faitqu’il retrouve plus de sérénité, qu’ilfasse preuve de caractère dans unepériode difficile pour lui, assure sonentraîneur, Hubert Fournier. On estlà pour le soutenir. » Le défenseurdevrait être aligné ce soir, par défautplutôt que par choix. Samuel Umtiti,qui souffre d’un genou, ratera cematch et très probablement les deuxsuivants (contre Montpellier et Nan-tes). Les décisions concernant le mi-lieu Sergi Darder et l’attaquant Clau-dio Beauvue pourraient être plus ra-dicales et passer par le banc de tou-che ce soir. L’Espagnol est plein de

bonnevolontémais peine à s’adaptertactiquement et physiquement à laLigue 1. Dès son arrivée, plusieursrecruteurs français de renom s’éton-naient des 12M€déboursés par Lyonsur ce dossier. Quant à Beauvue, au-teur de 17 buts l’an dernier, il nes’adapte pas au jeu construit de sanouvelle équipe. Ses quatre butsmarqués ne masquent plus ses ca-rences techniques. En matière de re-crutement, les premières évaluationsévoluent rapidement. Le rendez-vous de ce soir est une bonne occa-sion de faire bouger les lignes.

YVES LEROY

GroupeH.OL - la Gantoise

Lyonespèreplus

deses recrues

Allianz Riviera (Nice), vendredi. Les temps sont durs pour Mathieu Valbuena (à g.)et Claudio Beauvue (à dr.), notamment, défaits par l’OGC Nice (3-0) en championnat.

Lyon

La GantoiseCe soir, 20 h 45, au stade de Gerland.Arbitre : Sergei Karasev (Rus).Lyon : A. Lopes - Rafael, Yanga-Mbiwa, Morel, Bedimo - Ferri, Tolisso,Malbranque (ou Darder)- Valbuena-Lacazette (cap.), Cornet.Entr. : Fournier.La Gantoise : Sels - L. Nielsen,Mitrovic, Asare - Foket, Kums (cap.),Renato Neto, Saief - Milicevic,Depoitre, Dejaeghere.Entr. : Vanhaezebrouck.

(PhotoPQR/«NiceMatin»/Sébastien

Botella.)

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Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 SPORTS Ligue des champions 21


22 SPORTSLe Parisien


Croates, ils doivent espérer quel’Olympiakos s’incline sur la pe-louse du Bayern Munich pour en-suite disputer une « finale »contre les Grecs dans deux semai-nes.

« Nous donnerons absolumenttout pour rester en Ligue deschampions, promet le manageurArsène Wenger. Je crois qu’ilnous reste encore une forte chan-ce de nous qualifier, mais ce seratrès serré. »

LE RECORD D’ARSENAL va-t-ils’effondrer ? Depuis quinze ans,le club londonien d’Arsène Wen-ger est toujours sorti de la premiè-re phase de poules de Ligue deschampions. Un record européenpour le moins menacé.

Avant de recevoir le DinamoZagreb, ce soir, les Gunners sont àla troisième place du groupe F etne comptent que trois points. Ilsne sont plus maîtres de leur des-tin. En effet, en plus de battre les

Ligue des champions. Phase de groupes

Arsenalveutcroireaumiracle

Ce soir

Groupe E

18 heuresBate Borisov (Blr) - Bayer Leverkusen (All)20 h 45FC Barcelone (Esp) - AS Rome (Ita)

La dernière journée, mercredi9 décembre : Bayer Leverkusen - FCBarcelone ; AS Rome - Bate Borisov.

CLASSEMENTPts J. G. N. P. p. c. Diff.

1 FC Barcelone 10 4 3 1 0 8 2 6

2 AS Rome 5 4 1 2 1 10 10 0

3 Leverkusen 4 4 1 1 2 11 10 1

4 Bate Borisov 3 4 1 0 3 4 11 -7

Demain

Groupe F

20 h 45Arsenal (Ang) - Dinamo Zagreb (Cro)Bayern Munich (All) - Olympiakos (Grè)

La dernière journée, mercredi9 décembre : Dinamo Zagreb - BayernMunich ; Olympiakos - Arsenal.

Groupe G

20 h 45FC Porto (Por) - Dynamo Kiev (Ukr)Maccabi Tel-Aviv (Isr) - Chelsea (Ang)

La dernière journée, mercredi9 décembre : Dynamo Kiev - MaccabiTel-Aviv ; Chelsea - FC Porto.

Groupe H

18 heuresZénith St-Pétersbourg (Rus) - Valence (Esp)20 h 45Lyon - La Gantoise (Bel)

La dernière journée, mercredi 9 décembre :Valence - Lyon ; La Gantoise - Zénith Saint-Pétersbourg.

Groupe A

20 h 45Malmö (Suè) - PSGShakhtar Donetsk (Ukr) - Real Madrid (Esp)

La dernière journée, mardi 8 décembre :PSG - Shakhtar Donetsk ; Real Madrid -Malmö.

Groupe B

18 heuresCSKA Moscou (Rus) - Wolfsburg (All)20 h 45Manchester Utd (Ang) - PSV Eindhoven (PB)

La dernière journée, mardi 8 décembre :Wolfsburg - Manchester United ; PSVEindhoven - CSKA Moscou.

Groupe C

16 heuresAstana (Kaz) - Benfica (Por)20 h 45Atlético Madrid (Esp) - Galatasaray (Tur)

La dernière journée, mardi 8 décembre :Galatasaray - Astana ; Benfica - AtléticoMadrid.

Groupe D

20 h 45Juventus (Ita) - Manchester City (Ang)Mönchengladbach (All) - FC Séville (Esp)

La dernière journée, mardi 8 décembre :Manchester City - Mönchengladbach - FCSéville - Juventus Turin.


1 Manchester City 9 4 3 0 1 8 5 3

2 Juventus Turin 8 4 2 2 0 5 2 3

3 FC Séville 3 4 1 0 3 5 7 -2

4 Mönchengladbach 2 4 0 2 2 2 6 -4


1 Benfica 9 4 3 0 1 7 4 3

2 Atlético 7 4 2 1 1 7 2 5

3 Galatasaray 4 4 1 1 2 5 7 -2

4 Astana 2 4 0 2 2 2 8 -6


1 Man. United 7 4 2 1 1 5 4 1

2 PSV Eindhoven 6 4 2 0 2 6 6 0

3 Wolfsburg 6 4 2 0 2 4 4 0

4 CSKA Moscou 4 4 1 1 2 4 5 -1


1 Real Madrid 10 4 3 1 0 7 0 7

2 PSG 7 4 2 1 1 5 1 4

3 Shakhtar Donetsk 3 4 1 0 3 4 8 -4

4 Malmö 3 4 1 0 3 1 8 -7


1 Bayern Munich 9 4 3 0 1 13 3 10

2 Olympiakos 9 4 3 0 1 6 6 0

3 Arsenal 3 4 1 0 3 6 10 -4

4 Dinamo Zagreb 3 4 1 0 3 3 9 -6


1 FC Porto 10 4 3 1 0 9 4 5

2 Chelsea 7 4 2 1 1 7 3 4

3 Dynamo Kiev 5 4 1 2 1 5 4 1

4 M. Tel-Aviv 0 4 0 0 4 1 11 -10


1 Zénith 12 4 4 0 0 10 4 6

2 Valence 6 4 2 0 2 5 5 0

3 La Gantoise 4 4 1 1 2 4 5 -1

4 Lyon 1 4 0 1 3 2 7 -5

La 5e journée

Il investit dans unstaff technique fortEn quelques mois, Volpe a changéle conseil d’administration du cluboù siègent son épouse Christine,un Néerlandais, un Américain etun Vénézuélien. « J’ai pris des garsde confiance, puisque ce sont desanciens chefs financier, marketinget juridique de Dresser Rand. » Il ya quelques jours, il a choisi commeentraîneur Bob Bradley, l’ex-sélec-tionneur des Etats-Unis (2007-2011) et élu deux fois meilleurcoach du championnat américain.Pour Volpe, Bradley est le premierétage d’une fusée. « L’idée, c’estd’injecter l’argent d’abord dans unstaff technique fort afin de viser lamontée cette année ou la suivante.Et surtout avoir la structure pour semaintenir en L 1. »

Un meneurd’hommes sans filtreVolpe partage sa vie entre sa rési-

dence de Houston et la France. Il a

embauché comme bras droit Ar-naud Tanguy, l’ex-directeur géné-ral de Lorient. « Les décisions cléssur les embauches, les salaires oules augmentations, c’est moi. Maisle quotidien, c’est Arnaud. On s’ap-pelle 4 ou 5 fois par jour quand jesuis à Houston. Une fois en France,je passe deux jours par semaine àsigner des documents ou voir lesjoueurs. » Arnaud Tanguy, qui acôtoyé beaucoup de chefs d’entre-prise quand il travaillait à Londres,apprécie. « Il a un management àl’américaine : direct, franc et sansfiltre. C’est un meneur d’hom-mes. » Pour son épouse Christine, iln’a qu’un défaut : « Son impatien-ce. Tout doit aller vite pour aller aubout de son rêve. » Volpe, lui, secontente de sourire quand les em-ployés du club l’appellent prési-dent, comme c’est l’usage dans lefoot. « J’ai dirigé 12 000 personneset on m’appelait seulement Vince.Encore une drôle de tradition fran-çaise ! »

CHRISTOPHE BÉRARD

Le Havre (Seine-Maritime)De notre envoyé spécial

AU HAVRE, Vincent Volpe, lenouveau patron du club, paie laplace de sa fille et de sa belle-mèrequand elles vont au stade, commehier soir pour le match nul face àBrest (0-0). « Ça s’appelle le busi-ness. Les invitations par centaines,c’est une tradition étrange non ? »Depuis le mois de juin, cet Améri-cain d’origine italienne de 55 ans,aux faux airs de François Hollande,amoureux de la Normandie et par-fait francophone, a déjà dépoussié-ré le doyen des clubs profession-nels français. Encore méconnudans le monde du ballon rond, leparcours et les ambitions de ce li-béral convaincu, mais qui ne seplaint pas de la loi sur les 35 heu-res, dénotent parmi les patrons dufoot français.

Un salaire annuelde 8 M$ en 2014

Ingénieur de formation, VincentVolpe entre chez Dresser, une so-ciété fabriquant des équipementsrotatifs dans le secteur du pétroleen 1981. Muté au fil des années, ildécouvre Caracas, Tokyo, NewYork, Le Havre en 1990 où il ren-contre son épouse Christine, uneNormande, Londres puis Houston.Au Texas, en 2000, il est nomméPDG de la société, devenue DresserRand, qui emploie 12 000 person-nes avec un chiffre d’affaires de3,5 Mds$. « Fin août 2015, aprèsavoir finalisé la vente à Siemens,j’ai quitté la société. » Avec un sa-laire annuel fixe de 8 M$ en 2014 etdes parts dans Dresser, Volpe a puse constituer un solide patrimoinepersonnel. Aujourd’hui, hormis90 % des actions du HAC (HavreAthletic Club), il possède une so-ciété allemande de logiciels pouréoliennes.

Un rachatimprévuLa saison dernière, Vincent Volpe asuivi la pseudo-reprise du club parChristophe Maillol, incapable d’ho-norer ses promesses. « J’ai observécette catastrophe, raconte-t-il. Len-tement, l’idée d’acheter ce club agermé. Cela fait vingt-cinq ans quej’ai des attaches familiales ici. » Enavril, il désigne un expert-compta-ble, qui a interdiction de révélerl’identité de son mandataire, pourvérifier les comptes du club. Le10 juin, il se démasque et rencontrele président du club Jean-PierreLouvel. En dix jours, l’accord estscellé. « J’ai injecté 3,5 M€ avec lapromesse de monter jusqu’à 10 s’ille fallait », précise-t-il. Il réussit àentraîner la communauté d’agglo-mération havraise qui a accepté desuspendre pendant trois ans leloyer (1,2 M€ annuel) du stadeOcéane.

FOOTBALL.Ligue 2.Leprésidentduclubdoyenestun libéral convaincu

L’Américainquicraquepour leHAC

LeHavre (Seine-Maritime), le 12 novembre.Vincent Volpe, nouveau président du club,est déterminé : «Onplanifie déjà l’avenir après lamontée. » (LP/Arnaud Journois.)

DeBonneville - Orlandini

20HLARQUÉ FOOTJean-Michel LarquéJean-Louis TourreRoland CourbisJano Rességuié

18HLUIS ATTAQUELuis FernandezGilbert Brisbois Frank LeboeufÉric Di MecoJérome Rothen

22HAFTER FOOTDaniel RioloFlorent Gautreau

18H-MINUIT : RMC 100% FOOT

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

En partant des chif fres déjà inscrits, re m plissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne, et chaque carré de 3 x 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9.

1 2 3 4 5 6 7

jeux proposés par

Mo

tsC

ro

Isés

su

Do

ku

Mo

tsF

léCH

és

Avec les sept cases numérotées, reconstituez le mot répondant à la déinition : inventeurduilàcouperlebeurre...

MoyEn

Le mot à trouver est : pLinthe.

Horizontalement:1.Tourmenter. 2.Elle était triste sans Tristan. Jeune ille très populaire. 3.Passions. 4.Relatifs au ciel. 5.Linguiste et romancier italien. Indique la manière comme la matière. Emportement démodé. 6.Cordon dans une manif. Entre l’est et le sud. 7. Titre princier. Précède un verbe pronominal. 8.Il sort après le repas. Rivière arrosant Évreux. 9.Sa clairette se laisse boire. Fait bâiller. 10.La place des oficiers supérieurs. Capitalisée.

Verticalement :A.Ouvrière du textile. B.Qui est sur les genoux. Effet de travail manuel. Préixe privatif. C. Le rendez-vous du hasard. D.Colmaté avec un joint. Cours d’école. E.Dont les services sont reconnus. Virage en pente neigeuse. F.Diriges. Quand l’âge tendre veut paraître dur. G. Héroïne de la Reine morte. Ils ont besoin de soutien. H.Pleine de richesses. Gardés en bouche. I.Changer la nature de l’arbre. Production de vers.J.Rassurée, calmée.

C p D F C RS h A h e M e C h e e

e C R A B O U i L L eS R A p O D e O U D

R U S t R e A R it Y p e D A V e n t

A S p e R G e A AV O S L h e U R t

p C O C O G O U tB e C O t D e L i R e

R A t p A n e e tR e F e R e n C e R A

t e R n i e A D nS t A S S e n e i i

e p S e n S U i t e

7 8 2 6

1 9 3 7 2

5 8 4 9 7

5 3 1 2 4

9 6 8 5 2

6 7 3 1 5

3 1 4 8 7

5 2 4 1 6

6 7 3 9

4 5 9 3 1

6 4 5 8

2 3 1 6

7 9 8 6

4 1 7 3

8 2 4 9

9 6 5 2

9 7 3 8

8 2 5 1 4

A t O M i S e U R SB A n A L C R e tA C C R O C h A G en L S t R i e MD e R S e n t e SO S e R n e e Sn L A S e R S tn O U V e L B O Ae U i C e B e R Ge R n e e R R A S

1 6 3 5

8 3 5

4 2

6 3 1 4

7 6 8

9 8 5 6

3 5

1 2 9

6 2 4 7


Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 SPORTS 23

Les dix municipalités accueillant desrencontres devront en assurer lamise en œuvre et la sécurité, commele prévoit le cahier des charges del’UEFA. Et c’est là que le bât blesse.

Paris et Bordeauxen auront les moyensDepuis la semaine dernière, certai-nes villes considèrent qu’elles n’ontplus les moyens d’assurer la sécuri-sation de ces zones qui pourront ras-sembler plusieurs centaines, voiredes milliers de fans. « Je penche pourne pas en installer », nous confiaitd’ailleurs Jean-Luc Moudenc, le mai-re (LR) de Toulouse, la semaine der-nière. Et on le comprend : au mêmemoment, les grandes entreprises desécurité, par le biais de leurs organi-sations syndicales, ont annoncéqu’elles ne seraient pas présentesdans les fan-zones. Le Conseil natio-nal des activités privées de sécurité

(Cnaps) a, lui, recommandé « ferme-ment la suppression des fan-zones »dès lors que la sécurité n’y serait pasassurée. Une manière de tirer le si-gnal d’alarme.

Alain Juppé devrait porter ce ma-tin la voix de ces édiles qui ne veu-lent plus de fan-zones sur leur terri-toire (dont il ne fait pas partie). Pourautant, les pouvoirs publics n’ont pasprévu la disparition pure et simplede ces espaces mais plutôt un dispo-sitif à la carte. Les villes qui en au-ront les moyens (Paris et Bordeaux,notamment) devront se mettre enconformité avec les règles de l’UEFAet nouer des contacts avec un opéra-teur privé pour assurer la sécuritédes fan-zones. Des vigiles et desagents de police municipale serontainsi mandatés. Les autres munici-palités pourront y renoncer.

FRÉDÉRIC GOUAILLARDET SANDRINE LEFÈVRE (AVEC S.D.M.)

ONZE JOURS après les attentats quiont endeuillé Paris et Saint-Denis, lasécurité est au menu de la réunionsur l’Euro 2016 qui se tient, ce matin,au ministère de l’Intérieur, sous l’égi-de de Bernard Cazeneuve. Les diffé-rents protagonistes (Patrick Kanner,ministre de la Ville, de la Jeunesse etdes Sports, Thierry Braillard, secré-taire d’Etat aux Sports, Alain Juppé,maire de Bordeaux, président duClub des sites d’accueil, et JacquesLambert, président de la société Euro2016 SAS) vont plancher en prioritésur la sécurisation des lieux stratégi-ques de la compétition. Un renforce-ment des mesures, pour les dix sta-des, sera acté lors de ce rendez-vous.

L’autre priorité des pouvoirs pu-blics concerne les fan-zones. Ceslieux situés dans les villes hôtes de lacompétition accueilleront les sup-porteurs qui pourront s’y divertir etregarder les matchs sur grand écran.

Euro 2016. Une réunion est prévue cematin sur la sécurité

Des fan-zonesà lacarte

La Défense (Hauts-de-Seine). Les fan-zones, qui permettent aux amateursde se retrouver dans une ambiance festive, sont difficiles à sécuriser.

nLA FRANCE est sous la menacede la Russie pour l’indice UEFA.Avant les matchs de Coupe d’Europede la semaine, la France, 6e, necompte plus que 0,567 pointd’avance dans ce classement quidétermine le nombre de clubsqualifiés. Si la France terminait lasaison au 7e rang, elle ne disposeraitplus que d’une place directementqualificative pour la Ligue deschampions en 2017-2018.

nCHELSEA a enregistré 32,9 M€ depertes en 2014-2015, contre desbénéfices de 26,2 M€ lors del’exercice précédent. Le club dumilliardaire russe RomanAbramovitch a souffert de sonélimination contre le PSG en 8es definale de la Ligue des champions.

Enbref

(LP/M

atthieudeMartignac.)

DEUX JOURS après la gifle reçuecontre le Barça (0-4, à Santiago Ber-nabeu), le verdict était très attendu.Hier, Florentino Perez, le présidentdu Real Madrid, a confirmé dansses fonctions son entraîneur, RafaelBenitez (photo), recruté cet été à laplace de Carlo Ancelotti. « Il vientjuste d’arriver à son poste, il a toutenotre confiance, insiste Perez. Jecomprends que les supporteurssoient en colère, mais je leur de-mande de continuer à nous soute-nir. » Zinedine Zidane, l’entraîneurde la réserve du Real Madrid, forte-ment pressenti, devra donc patien-ter. Florentino Perez a égalementdémenti tout problème entre sonentraîneur et sa star, Cristiano Ro-naldo, ou toute intervention dansses choix : « Benitez est l’entraîneur,il peut faire jouer qui il veut. » Mal-gré toutes ces considérations, le pa-tron du Real admet que la situationpourrait évoluer en fonction des ré-sultats : « Ce qu’il adviendra danssix mois, personne ne peut le dire. »

Real Madrid

Benitezconfirmé

(LP/M

atthieudeMartignac.)


24 SPORTS Le Parisien


JEUXOLYMPIQUESnLA LANGUE FRANÇAISE sera àl’honneur aux JO de Rio. Lesreprésentants de la francophonie etle Comité d’organisation olympiqueRio 2016 ont signé un partenariat ence sens, hier. Les organisateursbrésiliens s’assureront que lesservices linguistiques offerts auxathlètes, délégations, journalistes etgrand public, seront effectivementdisponibles en français, qui est, avecl’anglais, l’une des deux languesofficielles des JO modernes.

RUGBYnFRANÇOIS TRINH-DUC, le demid’ouverture de Montpellier, pourraitêtre indisponible deux mois. Touchévendredi dernier, en Challengeeuropéen, il souffre d’une fissure autibia de la jambe droite qu’il s’étaitfracturé il y a un an.

nJONAH LOMU a probablementsuccombé à un caillot de sang formédans son poumon au cours d’un vollong-courrier, selon le docteur JohnMeyer. La veille de son décès à40ans, Lomu est rentré de Grande-Bretagne en Nouvelle-Zélande sansse plaindre de problèmes. « Il étaitdavantage vulnérable du fait de sesproblèmes rénaux », précise lemédecin proche du All Black à laBBC. Un hommage public serarendu lundi prochain à Jonah Lomuà Auckland, à l’Eden Park, avant desfunérailles privées le mardi.

BASKETnLES GOLDEN STATEWARRIORS peuvent battre lerecord du meilleur départ en NBA, lanuit prochaine face aux Los AngelesLakers. L’équipe californienne aremporté son 15e succès de rang,dimanche à Denver (118-105), etégalé le record détenu depuis vingt-deux ans par les Houston Rockets.

pompiers de service, on sentait qu’ilavait en tête un projet cohérent, ra-conte l’ancien Stéphanois OlivierBaudry. Comme tout nouvel arri-vant, il a multiplié les entretiens pourjauger de la motivation de chacun. »

Recadrer le vestiaireC’est sans doute par là que FrédéricAntonetti va commencer. Et cer-tains Lillois peuvent déjà se faire dusouci, car le choix de MichelSeydoux est tout sauf hasardeux.Après avoir lui-même constaté l’am-pleur des dégâts dans le vestiaire, il aopté pour un entraîneur à poigne,connu pour sa rigueur et sa franchi-se. Si les dirigeants nordistes avaientespéré que l’intérim de Patrick Col-lot puisse au moins changer certainscomportements, ils ont vite déchan-té à Troyes.

L’attitude d’une majorité desjoueurs a poussé Michel Seydoux àapporter de la fermeté, en la person-ne de Frédéric Antonetti, au sein dece vestiaire où les retards, les oublisd’équipement et l’insolence font

partie du quotidien. « Pour le reste, ilest fidèle à son image de grandegueule. Il se sert de cela pour sonmanagement », prévient Baudry.L’ancien Bastiais aura donc pourmission de recadrer tout le monde :ceux qui, recrutés ou imposés parHervé Renard, n’ont jamais pris lapeine de se remettre en question etceux qui, convaincus de leur légiti-mité, se sont endormis sur leurs lau-riers. « C’est un type droit pour qui lapoignée de mains et la parole valentplus que tout », confie encore Janot.

A cela devra s’ajouter une ré-flexion sur le mercato hivernal. Lesdirigeants nordistes, conscients deslacunes offensives de leur effectif(8 buts en 14 matchs), ont prévu detenter de recruter un attaquant.« L’effectif est de qualité mais certai-nes choses doivent être améliorées »,glisse Jean-Michel Vandamme, brasdroit de Seydoux. Le secteur offensifest évidemment visé, mais Lille nedevra pas se tromper. Déjà trop d’er-reurs ont été commises cette saison.

GAËLLE LAURENT (AVEC CH.B.)

Lille (Nord)De notre correspondante

FRÉDÉRIC ANTONETTI, qui s’estengagé hier pour un an et demi,connaît l’ampleur de la tâche quil’attend à la tête de Lille. Un coupd’œil au classement, où le Losc esttout proche de la zone rouge (17e),suffit pour comprendre l’urgence.L’ex-entraîneur de Rennes a cinqmatchs de championnat d’ici la trê-ve pour sortir le club nordiste, censéviser le top 10, d’une situation trèscompliquée. Connaissant le person-nage, on peut s’attendre à une mis-sion commando. « Juste après sonarrivée, il avait organisé un mini-sta-ge de trois jours à l’Etrat, se souvientJérémie Janot. Il avait aussi pro-grammé pas mal de tests physiquesà base de nombreuses courses detrois minutes et d’oppositions. »

La dernière fois que le techniciencorse a été appelé en cours de saison,c’était en octobre 2001 à Saint-Etien-ne, après le licenciement d’Alain Mi-chel. « Il n’a pas forcément joué les

FOOTBALL. Ligue 1. Lille occupe la 17e place

Antonettidoit

remettrede l’ordreLe nouveau coach lillois a été chargé

de rediscipliner les troupes.Et le Corse Frédéric Antonetti, 54 ans,

est réputé pour sa poigne...

SQUASH. Seattle (Etats-Unis),dimanche. La cinquième a été labonne ! Grégory Gaultier a remporté letitre de champion du monde de squashaprès quatre finales perdues (2006,2007, 2011 et 2013). Le natif desVosges, 32 ans, a battu l’Egyptien OmarMosaad 3 jeux à 0 (11-6, 11-7, 12-10) encinquante-huit minutes. C’est ladeuxième fois qu’un Français décrochela couronne mondiale dans cettediscipline, après le sacre de ThierryLincou en 2004. « Depuis que je suisenfant, je rêve de ce titre, peut-êtreque je me suis mis trop de pression parle passé, avoue avec recul l’actuel no 3mondial de la discipline. C’est unsoulagement ! » Marié à VeronikaKoukalova, une ancienne joueuse protchèque, Grégory Gaultier vit ets’entraîne à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). L’absence d’exposition dusquash en France ne le perturbe pastrop, comme il le confiait l’an dernier :« J’aime bien vivre peinard. »

Gaultier enfin champion dumonden L’INFO EN IMAGE

(Fédérationfrançaisedesquash.)

man, 41 ans, l’ancien champion an-glais, père de trois filles. Mais entre letrain et le trajet jusque là-bas, je mesuis demandé si ça valait vraiment lapeine… Nous regarderons à la mai-son. » Pas de défection dans le clanMurray, en revanche : « Molenbeekn’est pas loin de Gand, mais ça nedevrait pas nous arrêter, a déclaréJudy Murray, la mère, au quotidienla Dernière Heure. Nous avonsconfiance en la sécurité. »

A guichets fermésSécurité sera bien le maître mot. Au-cun billet ne sera vendu sur place.Des contrôles supplémentaires se-ront opérés à l’entrée, nécessitantl’ouverture des portes deux heuresavant. Les sacs ne seront pas admisdans l’enceinte, ni nourriture ni bois-son. « Je ne veux pas vivre dans lapeur chaque fois que j’entre sur uncourt de tennis, disait Andy Murrayla semaine dernière. Le mieux quenous puissions faire, c’est de conti-nuer à vivre normalement, ne rienchanger. » LIONEL CHAMI

EST-IL RAISONNABLEMENTpossible de jouer à Gand à partir devendredi, sachant qu’à 55 km de là,Bruxelles, désert, vit au niveau maxi-mal d’alerte terroriste depuis same-di ? « Nous sommes conscients de lasituation, mais nous continuonspour l’heure les préparatifs de la fi-nale, a fait savoir hier le président dela Fédération internationale (ITF),David Haggerty. La sécurité desjoueurs, des supporteurs, des médiaset des personnels reste notre priori-té. » Par précaution, les Britanniquesavaient différé leur arrivée de vingt-quatre heures et ont atterri hier peuavant 14 heures. « Cela aura lieu,avance Gifs Kooken, le directeur dela Fédération flamande, chargé del’organisation. Compte tenu de l’ex-position internationale, des 13 000spectateurs (NDLR : dont un millierd’Anglais), il s’agit d’un événement àrisques dans le contexte actuel, maisj’ai entière confiance en notre gou-vernement. Je serais très surpris qu’ilsoit annulé. » « Je m’apprêtais à yaller en famille, a expliqué Tim Hen-

TENNIS.Coupe Davis. A Gand

Unefinale soussurveillance

En bref

l’endroit idéal pour jouer au rugby.Le club a une très bonne réputationen Nouvelle-Zélande, tout comme leprésident, Mourad Boudjellal. C’estma nouvelle maison, et je vais don-ner le meilleur pour le club. » C.C.

Toulon (Var)De notre correspondant

À PEINE DESCENDU de la voituredu club, il est allé fouler la pelouse deMayol. Hier, le centre néo-zélandaisMa’a Nonu, double champion dumonde, est arrivé à Toulon pourdeux saisons. A 33 ans, le All Black aexpliqué être venu en France pourgagner des titres, évidemment, maisaussi pour vivre de nouvelles aventu-res. Dans un club qu’on lui a déjàlonguement décrit. « J’ai parlé deToulon avec Sonny Bill Williams,Tana Umaga, Chris Masoe, dont jesuis proche, mais aussi avec Matt Gi-teau après la finale de la Coupe dumonde, glisse Nonu, maillot rougesur le dos. Ils ont tous évoqué les fanspassionnés, et m’ont dit que c’est

RUGBY

Ma’aNonudanssa«nouvellemaison»

CHAÎNE HEURE

FOOTBALLLigue des champions(5e journée),Lyon - LaGantoise

FCBarcelone -ASRome

Golden State -LosAngeles Lakers

BASKETEurocoupe,Ljubljana -Nanterre

Multiplex

20 h 45

20 h 45

20 h 45

20 h 30

4 h 30

. NOTRE SÉLECTION TÉLÉ

3

Toulon (Var), hier.Ma’a Nonu.

(AP/ClaudeParis.)

(LP/FrédéricDugit.)


Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 SPORTS Ile-de-France 25

comme lui. » Son gabarit (1,83 m,78 kg) est un gage d’assurance dansles duels et un atout sur les coupsde pied arrêtés, puisque le défen-seur a déjà marqué deux fois (Nî-mes et Clermont).Lancé dans le grand bain

de la Ligue 1 à 20 ans parNancy, il n’a ensuite ja-mais eu sa chance à Lille.« Quand je suis arrivé,Rudi Garcia était encoreen place ; quelques semaines plustard, il signait à l’AS Rome, précisecelui qui a découvert la L 1 lorsd’un Nancy - Lille (2-2). Il a étéremplacé par René Girard qui, lui,ne comptait pas sur moi… Maisc’est derrière moi. »Au Red Star, il n’a pas mis long-

temps pour ga-gner son statut detitulaire. Pour serelancer ensuite àLille ou s’installerdans la durée auRed Star ? « Pourl’instant je n’y

pense pas, j’y réfléchirai ultérieure-ment, confie le joueur prêté jusqu’àla fin de saison. Mon objectif estd’aider le club à se maintenir. A ti-tre personnel, c’est d’enchaîner lesmatchs, les bonnes prestations. Çafait longtemps que cela ne m’estpas arrivé. je veux gagner en matu-rité car j’ai encore assez peu d’ex-périence. » En connaisseur du footparisien, il apprécie la 5e place sur-prise de son équipe. « Mon rêve,c’est de monter en Ligue 1 avec leRed Star mais, aujourd’hui, on gar-de la tête sur les épaules… »Suspendu il y a dix jours en Cou-

pe de France, Jeanvier revient cesoir avec « un mental de gagnant ».Et l’envie de se changer les idéesaprès une période sombre pour Pa-ris et la France.Le Francilien a vécu de près les

attentats du vendredi 13. Le soirdes attaques, alors que son équipeétait à Saint-Malo pour le 7e tour dela coupe (1-2), il arpentait les ruesde la capitale. « Ça fait vraimentpeur. Paris, c’est ma ville et, mêmesi c’est difficile à dire et à faire, ilfaut que la vie continue… »

STÉPHANE CORBY

APRÈS DIX ANS passés loin dechez lui, Julian Jeanvier vit de nou-veau au domicile familial de Cli-chy-la-Garenne. Peu banal dans lefoot pro, bien que le défenseur deLille (L 1), prêté au Red Star, n’aitque 23 ans. « Ma mère est décédéeen mars, et j’avais besoin d’être au-près de mon père et de mes frèreset sœurs », confie pudiquement lenatif de Clichy. La proposition au-donienne lui a donc permis de re-trouver les siens.Depuis son départ à l’âge de

13 ans, Jeanvier a connu Clairefon-taine et l’INF, Nancy, son centre deformation, et la L 1 (6 matchs), puisLille et enfin un court intermède àMouscron, en Belgique. « Venir auRed Star, c’était la meilleure oppor-tunité, confie leFrancilien. Pourmoi, ça a toujoursété un clubmythi-que. Quand j’étaispetit et que jejouais à l’USA Cli-chy, il passaitmême avant le PSG… Ici, j’ai toutpour m’épanouir. »Son arrivée à la toute fin du mer-

cato estival coïncide avec le renou-veau du promu. En huit appari-tions, Jeanvier n’a même perduqu’une fois. Mais le hasard veutque ce soit face à Nancy (0-1), sonclub formateur, contre qui il a été…expulsé. « Mon premier carton rou-ge chez les pros », précise-t-il.En seulement deux mois, le Pari-

sien s’est installé en défense cen-trale au côté du Marseillais Four-nier, de neuf ans son aîné. « Rémiest un joueur d’expérience, ajoute-t-il. Il me parle beaucoup, j’ai be-soin d’évoluer au côté d’un joueur

ACCUSÉ d’avoir frappé au visage lemilieu nordiste Mustapha Aït-Bou-hou (10 jours d’ITT) à l’issue dumatch de CFA 2 Feignies - Ivry (0-1),le 3 octobre, Etienne Pailler vientd’être lourdement sanctionné par lacommission de discipline de la FFF.Le milieu d’Ivry a écopé d’un an desuspension. Mais preuve de la com-plexité de ce dossier, « l’agressé » alui aussi été épinglé. Aït-Bouhou(passé parAubervilliers en 2011-2012)a en effet été suspendu pour sixmois. « On ne comprend pas et onréfléchit pour faire appel », indique-t-on du côté de Feignies. Les diri-geants d’Ivry, qui n’ont pas souhaités’exprimer, devraient faire appel. L.P.

CFA 2Ivry :Pailler

suspenduunan

FOOTBALL. Ligue 2. Red Star - AC Ajaccio

Labonnesurprise

JulianJeanvier

Saint-Leu-la-Fôret(Val-d’Oise),le 4 septembre.Formé à Nancy, passépar Lille où il nerentrait plus dans lesplans de René Girard,Julian Jeanvier a retrouvéses galons de titulaireau Red Star, club qu’ilchérit depuis tout petit.

problématique mentalement »,concède Renaud. Maintenu à sonposte il y a quinze jours au lende-main du revers (0-1) contre le RedStar, l’entraîneur assure ne pas seprendre la tête avec son cas person-nel. « La question de savoir si je suistoujours en danger ne me préoccu-pe pas, ajoute-t-il. Ce qui m’intéres-se, c’est de chercher des solutionspour que le club avance. Après, biensûr que je suis conscient qu’il existeune logique mathématique… »Avec trois matchs en dix jours

(Bourg-en-Bresse, Dijon, Créteil),tout pourrait en effet aller très vite.Dans un sens ou un autre, pour lePFC comme pour son coach. Si les

dirigeants espèrent que le mercatode janvier permettra de réduire ungroupe trop conséquent, Renaud afixé un tableau de marche avant latrêve. « Il nous faut au moins deuxvictoires », espère-t-il. Ce soir, Pier-re, blessé aux adducteurs en sélec-tion d’Haïti, est absent. CommeFauvergue, toujours en travail indi-vidualisé. LAURENT PRUNETABOURG-EN-BRESSE - PARIS FC, ce soir(20 heures), stade Marcel-Verchère. Arbi-tre : M. Aubin.Paris FC : Thébaux - Glombard, Jean Ta-hrat, Lybohy (cap.), Pellenard, Keita - Ga-miette, Traoré, Grange - Mogni, Socrier.Rempl. : Demarconnay (g.), Ca, Cantini,Poujol, Kinkela, Bahamboula. Entr. : Renaud.

TRÈS COURT (50 minutes), l’ulti-me entraînement du Paris FC, hiersoir, vient de s’achever. Plusieursjoueurs restent discuter sur le ter-rain. Puis, certains viennent s’entre-tenir avec Denis Renaud. Grandsgestes à l’appui, ça parle tactique etreplacement. « C’est la preuve quele groupe vit et ne lâche pas, estimele coach. Si ce n’était pas le cas, onaurait certainement perdu en pro-longation ou lors des tirs au but àOissel. » Dans un contexte déjà mo-rose, la qualification au forceps sa-medi (5-4 aux t.a.b.) chez un reléga-ble de CFA 2 n’est pas rassurantepour le 18e de Ligue 2. « Mais si onavait été éliminés, là, cela aurait été

Bourg-en-Bresse - Paris FC

Il serait tempsdese rassurer…

VendrediDijon - Clemont............................4-1Tours - Evian TG..........................2-1 CRÉTEIL - Nancy....................0-3SamediMetz - Auxerre.............................0-1HierLe Havre - Brest..........................0-0Ce soir, 20 heures Bourg-en-Bresse - PARIS FCSochaux - LavalLens - NIort RED STAR - AC AjaccioValenciennes - Nîmes


1. Nancy 29 15 8 5 2 23 9 142. Dijon 29 15 9 2 4 28 15 133. Metz 27 15 7 6 2 17 11 6

4. Le Havre 24 15 7 3 5 16 13 35. Red Star 22 14 6 4 4 13 13 06. Clermont 21 15 5 6 4 19 20 -17. Auxerre 21 15 6 3 6 14 17 -38. Evian TG 20 15 5 5 5 21 13 89. Brest 20 15 5 5 5 16 16 010. Bourg-en-Bresse 20 14 6 2 6 22 23 -111. Tours 19 15 4 7 4 12 13 -112. Créteil 19 15 6 1 8 18 23 -513. Lens 18 14 4 6 4 13 17 -414. Laval 17 14 4 5 5 13 16 -315. Valenciennes 16 14 4 4 6 11 15 -416. Niort 14 14 2 8 4 12 15 -317. Sochaux 14 14 3 5 6 8 12 -4

18. Paris FC 13 14 1 10 3 11 12 -119. AC Ajaccio 11 14 2 5 7 7 14 -720. Nîmes 4 14 2 6 6 11 18 -7

La 15e journée

Red StarAC AjaccioCe soir (20 heures), stadePierre-Brisson à Beauvais.Arbitre : M. Letexier.Red Star : Balijon - Palun, Jeanvier,Fournier, Amieux - Da Cruz (cap.),Makhedjouf - Plumain ou Diaz, Sliti,Bouazza - Ngamukol. Rempl. : Allain(g.), Cros, Boe-Kane, Diaz ou Plumain,Kaabouni.Entr. : Almeida.AC Ajaccio : Scribe - Lippini, Diallo,Cissé, Diabaté - Gonçalves -Abergel, J. Cavalli (cap.), Nouri,Madri - Panyukov. Rempl. :Sollacaro (g.), Marchetti, Borodine,Safsaf, Toudic.Entr. : Pantaloni.

nUne étape de plus a été franchie,hier, au sujet de la possible

rénovation du stade Bauer. Uneréunion technique organisée auministère des Sports s’est tenue enprésence des principaux acteurs decet épineux dossier. A la demande duministre Patrick Kanner, absent maisreprésenté par l’un de sescollaborateurs, le maire (UDI) deSaint-Ouen, William Delannoy, adévoilé son dossier (étude defaisabilité, échéancier des travaux,plan de subventions…) devant des

représentants du département, dePlaine Commune, de la LFP, de la FFFet les dirigeants du Red Star.L’enjeu est le même depuis de longsmois : rénover au plus vite un stademunicipal qui, faute d’être aux normesde la Ligue 2, oblige le Red Star às’exiler à Beauvais (Oise) depuis lemois d’août. Une nouvelle réunion, enprésence cette fois du ministre et dela région, a été programmé en janvier.L’objectif est de rouvrir le stadeau plus vite (à l’été 2017 ?).

S.C. (AVEC S.L.)

Stade Bauer : on en parle auministère

NANTERRE DISPUTE ce soir enSlovénie le 41e match européen deson histoire et visite son 13e pays.Vainqueurs à l’aller (85-72), lesNanterriens effectueront en cas desuccès un grand pas vers la qualifi-cation (les 4 premiers de la poulequalifiés) pour le tour suivant del’Eurocoupe. « J’ai très envie qu’onpasse car les matchs européenssont des moments dont on ne selasse pas. Nous sommes à l’équili-bre (3 V, 3 D) et toujours en course,donc on va jouer le coup à fond »,prévient Pascal Donnadieu. Il restequatrematchs à jouer avant Noël etNanterre doit en gagner deux pourpoursuivre l’aventure. E.M.LES MATCHS DU GROUPE A (7e journée). Cesoir, 20 h 30 : Ljubljana (Slo) - NANTERRE.Demain, 20 heures : Oldenburg (All) - Trente(Ita) ; 20 h 30 : Bilbao (Esp) - Bonn (All).LE CLASSEMENT : 1. Bilbao, Trente, 75 %de victoires ; 3. NANTERRE, Oldenburg,50 % ; 5. Ljubljana, Bonn, 25 %.

BASKET

Nanterrepeut

prendreuneoption

C’EST UN SACRÉ COUP DUR.Meilleur Parisien depuis le début desaison, le Canadien Nicholas Hoag,victime d’une fissure du tendon ro-tulien, ne sera pas du déplacementce soir (20heures) àMontpellier pourle 8e de finale de la Coupe de France.Il pourrait être absent jusqu’en jan-vier. Le club n’envisage pas de recru-ter de joker pour le moment. « Sonabsence donne un autre visage àl’équipe, confie l’entraîneur. Maiscela doit donner l’opportunité auxautres de montrer leurs qualités etcela permettra à Nicholas d’être à100% pour le reste de la saison. » J.L.

nLe Plessis-Robinson (Ligue B)accueille demain (20 heures, espaceomnisports) Sète (Ligue A) pour son8e de finale de Coupe de France.

VOLLEY

Paris sansHoag

HANDBALLnIVRY (10e de D 1) joue ce soir(20 h 15) à Chambéry (7e) pour la11e journée. Demain, le PSG recevraCréteil et Tremblay ira à Chartres.

TENNIS DE TABLEnPONTOISE-CERGY, leadeurde Pro A, se rend ce soir (19 h 30)à La Romagne (5e) lors de la6e journée. Son dauphin l’ACBBjoue à Chartres, 2e ex aequo.

Enbref

«Mon rêve, c’estde monter en Ligue 1avec le Red Star»

Julian Jeanvier, défenseur audonien

(LP/IconSport/AndréFerreira.)


26 SPORT HIPPIQUE Le ParisienMardi 24 novembre 2015

L’ARGUS

1. Viano Turbo, 180 ; 2. Vanychof, 178 ;3.Maffioso Face, 184 ; 4. Voyage d’Affaire,175 ; 5. Vasco de Viette, 187 ; 6. VikingDream, 185 ; 7. Victoire de Lèvres, 186 ;8. Monas Invercote, 185 ; 9. Pioneer Gar,188 ; 10. Vindaloo, 184 ; 11. Vertige de Che-nu, 182 ;12.Tell Me No Lies, 189 ;13.PerfectPower, 186 ; 14.Va et Vient, 186 ; 15.Pleasu-re Kronos, 179 ; 16.Vramdao, 178 ; 17.Victo-ria Empress, 177 ; 18.Vanderlov, 188.Son classement interprété :9. Pioneer Gar - 12. Tell Me No Lies -18. Vanderlov - 5. Vasco de Viette - 3. Maf-fioso Face - 13. Perfect Power - 14. Va etVient - 8. Monas Invercote.

Bilto 12 9 18 13 8 3 15 Paris-Turf Live 18 3 9 12 8 7 13

Tiercé Magazine 18 13 9 12 3 8 16 Week-end 12 9 18 3 11 13 5

Europe 1 (J. Covès) 12 18 3 5 13 9 15 Le Favori 12 8 18 9 13 3 7

Ouest-France (Gimcrack) 12 13 18 5 3 9 15 Spécial Dernière 3 9 18 8 12 7 13

Agence TIP 3 18 5 9 8 12 13 Le Dauphiné libéré 18 5 8 3 14 9 12

Tropiques FM (A. Yrius) 12 9 5 8 15 14 13 Stato Turf Magazine 3 5 8 12 18 13 9

Geny.com (la synthèse) 12 18 9 5 8 3 7 Paris Courses 12 13 9 3 18 7 5

La Gazette 12 13 9 3 18 7 5 RTL (B. Glass) 12 8 18 9 7 16 13

Radio Balances (G. Covès) 13 12 3 5 18 9 8 Paris Turf.com 18 9 5 13 12 3 8

LES PRIORITÉS

LE S PRONOST IC S DE LA PRES SE

18 fois : Pioneer Gar (9), Tell Me No lies (12) ; 17 fois :Vanderlov (18) ; 16 fois : Maffioso Face (3), Perfect Po-wer (13) ; 13 fois :Monas Invercote (8) ; 12 fois :VascodeViette (5) ; 7 fois :Victoire de Lèvres (7) ; 4 fois : Pleasu-

re Kronos (15) ; 2 fois : Va et Vient (14), Vramdao (16) ;1 fois :Vertige de Chenu (11). Abandonnés :Viano Turbo(1), Vanychof (2), Voyage d’Affaire (4), Viking Dream (6),Vindaloo (10), Victoria Empress (17).

Quintéplus -Quartéplus -Tiercé - 2sur4 -Couplé -Trio -Coupléordre

RÉUNION1 -2eCOURSE-Prixde laCamargueAttelé - Course européenne - Course C - 62 000 € - 2 700 m - Grande piste - Départvers 13h50

N° CHEVAUX S.R. ÂGE DIST. DRIVERS ENTRAÎNEURS PROPRIÉTAIRES GAINS ORIGINES TEMPS RECORDS Cotes

1 VIANO TURBO - Q Hb. 6 2700 G.-A. Pou Pou G.-A. Pou Pou Ecurie Turbo 119 800 Orsy Dream - Guimauve des Sarts PR - 2.200 - 1'14" 23/1

2 VANYCHOF Mb. 6 2700 M. Lenoir M. Lenoir G. Simon 162 280 Offshore Dream - Manychaille VI - 2.100 - 1'12"8 45/1

3 MAFFIOSO FACE - Q Hb.f. 6 2700 M. Abrivard Lutfi Kolgjini FolketFä HB 162 323 Revenue - Nouchka PR - 1.640 - 1'10"9 11/1

4 VOYAGE D’AFFAIRE - P Hb. 6 2700 D. Bonne B. Bourgoin J. Desharbes 174 850 And Arifant - Granny d'Hilly VI - 2.850 - 1'13"9 70/1

5 VASCO DE VIETTE - Q Hb. 6 2700 E. Raffin F. Lercier B. Chaudemanche 177 450 Capriccio - Nonette Tivoli VI - 2.100 - 1'11"8 7/1

6 VIKING DREAM - P Hb. 6 2700 A.-G. Maillard A.-G. Maillard Ecurie A.G.Maillard 179 800 Isério - Helfie PR - 2.450 - 1'13"9 16/1

7 VICTOIRE DE LÈVRES Fb. 6 2700 A. Barrier F. Provost Ecurie de Neret 180 450 Lontzac - Eve Lina VI - 2.875 - 1'13"6 12/1

8 MONAS INVERCOTE - Q Fb. 6 2700 G. Gelormini S. Bäth Stall Timotej AB etBerglin 180 740 Viking Kronos - Monas Speranza PR - 2.100 - 1'12"1 9/1

9 PIONEER GAR - P Mb.f. 6 2700 F. Ouvrie J. Lindqvist Scuderia Super Chico 181 791 Varenne - Follia VI - 2.100 - 1'12"3 6/1

10 VINDALOO - Q Mb. 6 2700 J.-F. Senet J.-F. Senet A. Gambart 183 300 Prodigious - L'Euphorie EN - 2.150 - 1'14" 20/1

11 VERTIGE DE CHENU - A Hb. 6 2700 P. Pellerot F. Pellerot Ecurie Franck Pellerot 183 390 Lynx de Bellouet - Neige de Chenu VI - 2.850 - 1'14"8 18/1

12 TELL ME NO LIES - Q Hb. 6 2700 F. Nivard F. Souloy KLV Holding AB 183 844 Offshore Dream - B.Glorious PR - 1.640 - 1'11"6 4/1

13 PERFECT POWER - Q Hb.cl. 6 2700 J.-M. Bazire V. Martens C. Ouzzan 190 867 Ken Warkentin - Enjoy My Face PR - 1.640 - 1'10"5 11/1

14 VA ET VIENT - Q Hb. 6 2700 D. Thomain C. Nicole J. Coupez 191 880 Ouragan de Celland - Maya de la Vronde VI - 2.100 - 1'13"5 21/1

15 PLEASURE KRONOS - Q Fb. 6 2700 R. Andreghetti F. Souloy Scuderia Cristian Sas 192 661 Varenne - Speaks Volume VI - 2.100 - 1'11"6 33/1

16 VRAMDAO Mb.f. 6 2700 P. Vercruysse A.-J. Mollema P.M. Klaveren 193 390 Quido du Goutier - Kiss Me Coulonces VI - 2.700 - 1'13"3 34/1

17 VICTORIA EMPRESS Fb. 6 2700 U. Nordin U. Nordin Ecurie Ulf Nordin 194 380 Magnificent Rodney - Pay the Bill VI - 2.875 - 1'13"2 26/1

18 VANDERLOV - P Hb. 6 2700 A. Thomas A. Thomas Ecurie Cerdeval 194 690 Orlando Vici - Maestria de Fligny VI - 2.700 - 1'13"8 5/1

Pour 6 ans n’ayant pas gagné 195 000 €. A : déferré des antérieurs. P : déferré des postérieurs. Q : déferré des quatre pieds.

RÉSULTAT S ET RAPPORT S EN D IRECT SUR LE 0. 8 9 2 .6 8 3 .6 7 5 (EPA - 0,60 €/min)

LES AMATEURS DE TROT pourront s’en don-ner à cœur joie à partir de ce mercredi, puisqueVincennes accueillera quatre quintés d’affilée. Etles trotteurs étrangers pourraient ouvrir victorieu-sement cette série. Ainsi TELL ME NO LIES, che-val d’origine suédoise, détient une chance théori-que évidente. Certes, le protégé de Fabrice Souloyeffectue son retour en piste après trois mois d’ab-sence, mais il a souvent bien couru sur sa fraî-cheur. Surtout, il retrouve les 2 700 m de la grandepiste sur lesquels il compte une victoire et troisplaces en cinq tentatives. Avec l’aide de FranckNivard, son partenaire privilégié, TELL ME NOLIES tentera de prendre sa revanche sur PIONEERGAR, qui l’avait nettement dominé en dernier lieu.

nVANDERLOV, meilleure chance tricolore.La présence des concurrents étrangers compliquela tâche du représentant d’Aymeric Thomas, maissa forme est telle que l’exploit est possible. Aprèsavoir laissé d’énormes regrets le 5 novembre, où ila compromis ses chances sur faute avant de termi-ner plaisamment en retrait, il vient de se réhabili-ter en s’imposant en province. Idéalement situé auplafond des gains, il est capable de lutter pour lavictoire.

nGare à PIONEER. Hormis un échec dans uneépreuve plus relevée le 5 septembre, le pension-naire de Johanna Lindqvist n’a pas déçu depuis leprintemps dernier. Et personne n’a oublié sa dé-monstration de force du 19 août sur ce parcours.Même si son habituel driver, Eric Raffin, a préféréêtre associé à VASCO DE VIETTE, PIONEER GARdevrait encore jouer un rôle actif à l’arrivée decette épreuve.

nVASCO ou la forme Lercier.A l’image de soncompagnon d’entraînement UNERO MONTA-

VAL, qui a remporté un troisième quinté consécu-tif hier, VASCO DE VIETTE traverse une belle pé-riode de forme. Battu avec les honneurs sur pluscourt en dernier lieu, il a les moyens de monter surle podium.

nMONAS INVERCOTE de retour. Très perfor-mante l’hiver dernier, avec notamment un succèssur ce parcours, MONAS INVERCOTE vient d’ef-fectuer un retour intéressant sur notre sol en seclassant deuxième à Graignes. De nouveau défer-rée des quatre pieds, elle mérite un certain créditpour les accessits.

nMAFFIOSO et quelques outsiders. Bien quedominé par VASCO DE VIETTE en dernier lieu,MAFFIOSO FACE réalisait alors une très bonneperformance, car il devait partir en seconde lignederrière l’autostart. Doué, il peut se mettre en évi-dence pour ses débuts sur ce parcours de tenue dela grande piste. Quand elle se montre sage, VIC-TOIRE DE LÈVRES répond présent. Très confir-mée sur cette piste, elle ne doit pas être sous-esti-mée pour les places. Pas revu depuis sa troisièmeplace du 6 juin sur ce tracé, PERFECT POWER serapieds nus dès sa rentrée. La méfiance est de mise.

JULIEN SELLIER

Reims, le 17 juin. TELL ME NO LIES remporte le Prix duChampagne de Castelanu. (Scoopdyga/Jean-Philippe Martini.)

LavéritépeutvenirdeTellMeNoLiesMERCREDIÀVINCENNES. Très à son affaire sur le parcours de tenue de la grandepiste, TELLMENO LIES s’annonce redoutable dès son retour.

AVEC UNE QUARANTAINE depensionnaires, Aymeric Thomas asigné 36 victoires cette année. Ilprésente VANDERLOV. « En der-nier lieu, il est parti au galop et aensuite fait le tour de ses adversai-res pour s’imposer. Le parcours valui convenir. Je ne connais pas trèsbien l’opposition étrangère, mais lemien n’aura qu’à s’élancer au trotpour espérer jouer un bon rôle. »

KÉVIN ROMAINSON CHOIX : 12 - 18 - 3 - 9 - 5 - 7 -11 - 16.

n L’ENTRAÎNEUR À SUIVRE

Aymeric Thomas

Le Gentleman sur les pistes5 VASCO DE VIETTE8 MONAS INVERCOTE12 TELL ME NO LIES3 MAFFIOSO FACE9 PIONEER GAR18 VANDERLOV7 VICTOIRE DE LÈVRES13 PERFECT POWER

Les préférés de S. Flourent13 PERFECT POWER12 TELL ME NO LIES18 VANDERLOV8 MONAS INVERCOTE9 PIONEER GAR7 VICTOIRE DE LÈVRES3 MAFFIOSO FACE6 VIKING DREAM

L’opinion de G. Maarek18 VANDERLOV5 VASCO DE VIETTE9 PIONEER GAR12 TELL ME NO LIES3 MAFFIOSO FACE8 MONAS INVERCOTE14 VA ET VIENT7 VICTOIRE DE LÈVRES

Le papier de L. Stieven12 TELL ME NO LIES3 MAFFIOSO FACE13 PERFECT POWER18 VANDERLOV5 VASCO DE VIETTE9 PIONEER GAR10 VINDALOO8 MONAS INVERCOTE

Le ticket de J. Sellier12 TELL ME NO LIES9 PIONEER GAR5 VASCO DE VIETTE18 VANDERLOV8 MONAS INVERCOTE16 VRAMDAO11 VERTIGE DE CHENU7 VICTOIRE DE LÈVRES

Les confidences de K. Romain18 VANDERLOV12 TELL ME NO LIES5 VASCO DE VIETTE9 PIONEER GAR8 MONAS INVERCOTE7 VICTOIRE DE LÈVRES6 VIKING DREAM3 MAFFIOSO FACE

Leur synthèse12 TELL ME NO LIES18 VANDERLOV9 PIONEER GAR5 VASCO DE VIETTE8 MONAS INVERCOTE3 MAFFIOSO FACE7 VICTOIRE DE LÈVRES13 PERFECT POWER

Nombre de chevaux cités : 13.

nNOS PRONOSTICS


Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 SPORT HIPPIQUE 27

1VIANO TURBO 2 700G.-A. Pou Pou6Da Da 1a 1a 1a 4a

Il connaît parfois des problèmes d’alluresmais possède de la qualité. S’il est dans labonne cadence, il est capable de surprendreà ce niveau.Vincennes, 30 octobre 2015. Prix Galléa. Bon ter-rain. Attelé. 46000 €. 2850m. 1. Véritable Crack2850. 2. Variuso du Bouffey 2850. 3. Viking du Pilet2850. 4. Vésuve d'Enfer 2850. 5. Voyou du Cherisay2850. 6. Vez des Voirons 2850. 6¬ dai. VIANOTURBO - Q 2850 (G.-A. Pou Pou 13/1). 16 part.Graignes, 24 octobre 2015. Prix Raymond Rigault.Bon terrain. Attelé. 36000 €. 2700m. 1. Uno PontVautier 2700. 2. Twigg 2725. 3. Ultra des Landes2725. 4. Tosca du Châtelet 2725. 5. Tamarine 2700.6. Véga d'Urzy 2700. dai. VIANO TURBO 2700(G.-A. Pou Pou 27/4). 18 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCELaval, 4 septembre 2015. Prix de Louverne. Bonterrain. Attelé. 20000 €. 2875m. 1. VIANO TURBO- Q 2875 1'14"6 (G.-A. Pou Pou 64/10). 2. ValuedLove 2875. 3. Versachet 2875. 4. Vida du Vivier 2875.5. Victoire Speed 2875. 6. Viseeu Jéloca 2875.16 part.

S. Meunier G. Gelormini E. Raffin F. Anne P.-Y. Verva A. Lindqvist S. Peltier B. Marie F. Blandin J.-P. Marmion4 690 points 4 475 points 6 745 points 5 220 points 5 285 points 5 370 points 6 305 points 4 915 points 4 990 points 5 025 points

3 MAFFIOSO FACE 3 MAFFIOSO FACE 3 MAFFIOSO FACE 12 TELL ME NO LIES 9 PIONEER GAR 18 VANDERLOV 13 PERFECT POWER 3 MAFFIOSO FACE 3 MAFFIOSO FACE 18 VANDERLOV

8 MONAS INVERCOTE 8 MONAS INVERCOTE 5 VASCO DE VIETTE 8 MONAS INVERCOTE 18 VANDERLOV 5 VASCO DE VIETTE 18 VANDERLOV 11 VERTIGE DE CHENU 12 TELL ME NO LIES 9 PIONEER GAR

5 VASCO DE VIETTE 13 PERFECT POWER 12 TELL ME NO LIES 13 PERFECT POWER 13 PERFECT POWER 12 TELL ME NO LIES 12 TELL ME NO LIES 12 TELL ME NO LIES 18 VANDERLOV 3 MAFFIOSO FACE

9 PIONEER GAR 9 PIONEER GAR 13 PERFECT POWER 18 VANDERLOV 3 MAFFIOSO FACE 3 MAFFIOSO FACE 5 VASCO DE VIETTE 13 PERFECT POWER 13 PERFECT POWER 7 VICTOIRE DE LÈVRES

13 PERFECT POWER 12 TELL ME NO LIES 18 VANDERLOV 5 VASCO DE VIETTE 5 VASCO DE VIETTE 9 PIONEER GAR 9 PIONEER GAR 14 VA ET VIENT 9 PIONEER GAR 5 VASCO DE VIETTE

18 VANDERLOV 18 VANDERLOV 9 PIONEER GAR 15 PLEASURE KRONOS 12 TELL ME NO LIES 6 VIKING DREAM 3 MAFFIOSO FACE 5 VASCO DE VIETTE 5 VASCO DE VIETTE 12 TELL ME NO LIES

12 TELL ME NO LIES 14 VA ET VIENT 8 MONAS INVERCOTE 6 VIKING DREAM 16 VRAMDAO 7 VICTOIRE DE LÈVRES 7 VICTOIRE DE LÈVRES 8 MONAS INVERCOTE 8 MONAS INVERCOTE 11 VERTIGE DE CHENU

11 VERTIGE DE CHENU 15 PLEASURE KRONOS 7 VICTOIRE DE LÈVRES 9 PIONEER GAR 8 MONAS INVERCOTE 8 MONAS INVERCOTE 8 MONAS INVERCOTE 9 PIONEER GAR 11 VERTIGE DE CHENU 8 MONAS INVERCOTE

LE CLASSEMENT12 TELL ME NO LIES ................................... 10 fois 13 PERFECT POWER ......................................... 8 fois 14 VA ET VIENT ............................................... 2 fois ABANDONNÉS :3 MAFFIOSO FACE ....................................... 9 fois 7 VICTOIRE DE LÈVRES .................................. 4 fois 15 PLEASURE KRONOS ..................................... 2 fois 1 VIANO TURBO

8 MONAS INVERCOTE ................................ 10 fois 5 VASCO DE VIETTE ................................... 9 fois 11 VERTIGE DE CHENU .................................... 4 fois 16 VRAMDAO .................................................... 1 fois 2 VANYCHOF - 4 VOYAGE D’AFFAIRE

9 PIONEER GAR .......................................... 10 fois 18 VANDERLOV .............................................. 9 fois 6 VIKING DREAM ............................................ 2 fois 10 VINDALOO - 17 VICTORIA EMPRESS

LA SÉLECT ION DES DR IVERS LE CHO IX DES ENTRA ÎNEURS

2VANYCHOF 2 700M. Lenoir10a 9a 7a 9a 3a 8a

Il ne semble plus posséder une grosse margede manœuvre dans cette catégorie. De plus,il restera ferré pour l’occasion. Gros outsider.Vincennes, 13 novembre 2015. Prix Mizar. Bonterrain. Attelé. 52000 €. 2100m. 1. Vacate Money2100. 2. Vasco de Viette 2100. 3. Maffioso Face2100. 4. Vicky Hérold 2100. 5. Venquero Phédo 2100.6. Valse d'Avignère 2100. 10. VANYCHOF - Q 21001'14"7 (M. Lenoir 68/1). 17 part.La Capelle, 1er novembre 2015. Prix de la Ville deGuise. Bon terrain. Attelé. 24000 €. 2750m. 1. Versode Made 2750. 2. Tsar d'Andain 2775. 3. Tsar Turgot2750. 4. Una Fix 2775. 5. Very Mossa 2750. 6. TétrisLittoral 2750. 9. VANYCHOF - Q 2775 1'15"2 (M.Lenoir 15/1). 16 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCE

Vincennes, 31 mai 2013. Prix Minerva. Bon terrain.Attelé. 42000 €. 2850m. 1. Vulcain de Vandel 2850.2. VANYCHOF - Q 2850 1'14" (M. Lenoir 13/2).3. Vanneur de Vrie 2850. 4. Victorious Lord 2850.5. Valvolo Mess 2850. 6. Vergadell 2850. 13 part.

3MAFFIOSO FACE 2 700M. Abrivard3a 1a Dm 2a 3a 4a

Il reste sur de très bonnes tentatives enFrance et la distance ne semble pas être unproblème pour lui. A l’issue d’un bon par-cours, il a son mot à dire.Vincennes, 13 novembre 2015. Prix Mizar. Bonterrain. Attelé. 52000 €. 2100m. 1. Vacate Money2100. 2. Vasco de Viette 2100. 3. MAFFIOSO FACE- Q 2100 1'13"4 (M. Abrivard 9/2). 4. Vicky Hérold2100. 5. Venquero Phédo 2100. 6. Valse d'Avignère2100. 17 part.Le Croisé-Laroche, 30 octobre 2015. Prix de laFédération des Courses du Nord. Bon terrain. Atte-lé. 28000 €. 2700m. 1. MAFFIOSO FACE - Q 27001'14"1 (M. Abrivard 6/4). 2. Pingus Vang 2700.3. Staro Foot Loose 2700. 4. Bibi Barosso 2700.5. Okay Dei Ronchi 2700. 6. Top Speed 2700. 16part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 17 septembre 2015. Prix de Mehun-sur-Yèvre. Bon terrain. Attelé. 50000 €. 2100m. 1. Vascode Viette 2100. 2. MAFFIOSO FACE - Q 21001'11"8 (M. Abrivard 21/4). 3. Ah Quel Micha 2100.4. Red Team Rex 2100. 5. Astre Nouveau 2100.6. Bearhawaii 2100. 17 part.

4VOYAGE D’AFFAIRE 2 700D. Bonne9a 9a 5a Aa 10a 5a

Il a réalisé sa carrière dans le sud de la France etvient de rejoindre les box de Bruno Bourgoin. Sesdernières sorties n’ont rien d’extraordinaire. Ilfaudra qu’il montre un autre visage.Marseille-Vivaux, 4 novembre 2015. Prix du Comi-té Régional du Trot. Bon terrain. Attelé. 32000 €.2650m. 1. Speedy Horse 2675. 2. Truman Dairpet2675. 3. Un Roi d'Atout 2675. 4. Unlove de Beylev2650. 5. Rose de Briouze 2650. 6. Up Julry 2650.9. VOYAGE D'AFFAIRE - Q 2650 1'17"5 (Y.-A.Briand 22/1). 14 part.Divonne-les-Bains, 23 août 2015. Gd Prix du Trot-ting. Bon terr. Attelé. 32000 €. 2675m. 1. Tropic duHêtre 2700. 2. Ariane de Caponet 2675. 3. Sam desJacquots 2675. 4. Toi de Clerlande 2675. 5. Utiwit2675. 6. Ugo des Jacquots 2675. 9. VOYAGE D'AF-FAIRE - Q 2675 1'16"7 (Y.-A. Briand 10/1). 13 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEMarseille-Borély, 20 novembre 2013. Prix de l'Iledu Planier. Bon terrain. Attelé. 40000 €. 3000m.1. VOYAGE D'AFFAIRE - Q 3025 1'17"1 (Y. La-combe 58/10). 2. Vol Au Vent Flash 3025. 3. Vascode Viette 3025. 4. Vison Doré 3000. 5. VedetteAméricaine 3000. 6. Vésubie 3000. 11 part.

5VASCO DE VIETTE 2 700E. Raffin2a 0a Da 1a 5a 3a

Après un long passage à vide, il a retrouvé labonne carburation, notamment depuis qu’ilest pieds nus. Aussi à l’aise sur les parcoursde tenue, il est capable de finir sur le podium.Vincennes, 13 novembre 2015. Prix Mizar. Bonterrain. Attelé. 52000 €. 2100m. 1. Vacate Money2100. 2. VASCO DE VIETTE - Q 2100 1'13"2 (E.Raffin 6/1). 3. Maffioso Face 2100. 4. Vicky Hérold2100. 5. Venquero Phédo 2100. 6. Valse d'Avignère2100. 17 part.Vincennes, 16 octobre 2015. Prix Thémis. Bonterrain. Attelé. 65000 €. 2850m. 1. Viking Blue 2850.2. Quick Fix 2850. 3. Tropic du Hêtre 2875. 4. Ser-gent du Rib 2875. 5. Head Line 2850. 6. Tip TopNellière 2875. np. VASCO DE VIETTE 2850 (G.Gelormini 27/1). 18 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 17 septembre 2015. Prix de Mehun-sur-Yèvre. Bon terrain. Attelé. 50000 €. 2100m.1. VASCO DE VIETTE - Q 2100 1'11"8 (G. Gelormi-ni 28/1). 2. Maffioso Face 2100. 3. Ah Quel Micha2100. 4. Red Team Rex 2100. 5. Astre Nouveau 2100.6. Bearhawaii 2100. 17 part.

6VIKING DREAM 2 700A.-G. MaillardDa 1m 2a 3a 7a 4m

Il est assez régulier dans l’ensemble mais n’estpas à l’abri d’une petite faute de temps entemps. S’il est bien, notre coup de folie est capa-ble d’intégrer la bonne combinaison du quinté.Graignes, 2 novembre 2015. Prix des Etablisse-ments Rault. Bon terrain. Attelé. 30000 €. 2700m.1. Valjean du Rib 2725. 2. Monas Invercote 2725.3. You Talking To Me 2725. 4. Vic du Puits 2700.5. Golden Feline 2700. 6. Vedette des Landes 2725.dai. VIKING DREAM 2725 (A.-G. Maillard 26/1).18 part.Enghien, 15 octobre 2015. Prix du Pont-Neuf. Bonterrain. Monté. 52000 €. 2875m. 1. VIKING DREAM- P 2875 1'16" (T. Dromigny 28/10). 2. Vittorio deCarly 2875. 3. Verveine du Mont 2875. 4. Very Class2875. 5. Valeureuse d'Inès 2875. 6. Vidocq de Calen-des 2875. 11 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEEnghien, 13 août 2014. Prix des Grandes Carrières.Bon terrain. Attelé. 46000 €. 2875m. 1. VIKINGDREAM - P 2875 1'15"9 (F. Anne 3/1). 2. Variusodu Bouffey 2875. 3. Va Vite Michel 2875. 4. Valnicodu Cruchet 2875. 5. Valvins 2875. 6. Vanderlov 2875.12 part.

7VICTOIRE DE LÈVRES 2 700A. Barrier4a Da Da 4a 2a Da

Elle vient de se faire remarquer par sa bellefin de course, le 12 novembre sur ce parcours.Même si elle affronte les mâles, il faut luifaire confiance. Chance régulière.Vincennes, 12 novembre 2015. Prix Atlantic. Bonterrain. Attelé. 55000 €. 2700m. 1. Viva Lover 2700.2. Vinochka 2700. 3. Uraba du Pont 2700. 4. VIC-TOIRE DE LÈVRES - A 2700 1'14"2 (A. Barrier35/4). 5. Venise Girl 2700. 6. Up Nanie 2700. 17 part.Graignes, 2 novembre 2015. Prix des Etablisse-ments Rault. Bon terrain. Attelé. 30000 €. 2700m.1. Valjean du Rib 2725. 2. Monas Invercote 2725.3. You Talking To Me 2725. 4. Vic du Puits 2700.5. Golden Feline 2700. 6. Vedette des Landes 2725.dai. VICTOIRE DE LÈVRES 2725 (S. Ernault22/1). 18 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 6 septembre 2014. Prix de Berck-sur-Mer. Bon terrain. Attelé. 42000 €. 2700m. 1. VIC-TOIRE DE LÈVRES - A 2700 1'14"1 (F. Nivard18/10). 2. Vénus du Voide 2700. 3. Vacate Money2700. 4. Valentina Jiel 2700. 5. Pleasure Kronos2700. 6. Primula Brazza 2700. 16 part.

8MONAS INVERCOTE 2 700G. Gelormini2a 5a 6a 6a 5a 1a

Elle a réalisé de belles choses l’hiver dernier àVincennes et vient de bien se comporter àGraignes, le 2 novembre. Jugée sur ses meil-leurs titres, elle fait partie des bonnes possi-bilités.Graignes, 2 novembre 2015. Prix des Etablisse-ments Rault. Bon terrain. Attelé. 30000 €. 2700m.1. Valjean du Rib 2725. 2. MONAS INVERCOTE - Q2725 1'15" (T. Levesque 9/1). 3. You Talking To Me2725. 4. Vic du Puits 2700. 5. Golden Feline 2700.6. Vedette des Landes 2725. 18 part.Bergsaker, 17 octobre 2015. Mittmedia Stolopp.Bon terrain. Attelé. 60000 €. 2140m. 1. MonasRagazza 2140. 2. Ariel Boko 2180. 3. Staro Grapevine2140. 4. Cash'em Online 2140. 5. MONAS INVER-COTE - Q 2180 1'12"8 (Mme H. Johansson). 6. El-les W.Linnea 2140. 14 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEOrebro, 2 mai 2015. P K's Mekaniskas lopp-EnochKarlssons Minne. Bon terrain. Attelé. 200000 €.2100m. 1. MONAS INVERCOTE - Q 2100 1'12"1(E. Adielsson ). 2. Your Highness 2100. 3. EketorpetsTess 2100. 4. M.T.Harmony 2100. 5. Stylish Hanover2100. 6. Aloe Vera 2100. 10 part.

9PIONEER GAR 2 700F. Ouvrie2a 3a 9a 1a 4a 5a

Il a réalisé une très belle année 2015, avecnotamment une victoire sur ce parcours, le19 août. S’il répète cette tentative, il peuts’imposer.Enghien, 7 octobre 2015. Prix du Pont des Arts.Bon terrain. Attelé. 44000 €. 2150m. 1. Oliver Kro-nos 2150. 2. PIONEER GAR - P 2150 1'13"4 (E.Raffin 15/4). 3. Namale Kronos 2150. 4. You TalkingTo Me 2150. 5. Pingus Vang 2150. 6. Vasco du Gîte2150. 16 part.Argentan, 23 septembre 2015. Prix du Chemin desAbreuvoirs. Bon terrain. Attelé. 25000 €. 2875m.1. Viatka 2875. 2. Donttellmeanymore 2875. 3. PIO-NEER GAR 2900 1'15"8 (E. Raffin 3/1). 4. ViolineMourotaise 2900. 5. Tu Viens de Bouère 2900.6. Uhendo Rivellière 2900. 18 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 15 juin 2013. Prix Raymond Fouard. Bonterrain. Attelé. 85000 €. 2700m. 1. Clint W Boko2700. 2. PIONEER GAR - P 2700 1'13"9 (F. Ouvrie82/1). 3. Vegas des Oliviers 2700. 4. Per Amore Gual2700. 5. Vagabondu Mag 2700. 6. Valentin du Gîte2700. 11 part.

10VINDALOO 2 700J.-F. SenetDa 1a 4a 1a 1a 1a

Auteur d’un très bel été, il a ensuite connu unpetit break. Pour sa rentrée, le 1er novembre àNîmes, il a été disqualifié. Pieds nus, il viseraune petite place.Nîmes, 1er novembre 2015. Prix des Haras d'Uzès.Bon terrain. Attelé. 25000 €. 2750m. 1. Trust Speed2775. 2. Ultimate Love 2750. 3. Vormensito 2750.4. Thoméric du Vif 2750. 5. Vérano du Reynard 2775.6. Volte de Beylev 2775. dai. VINDALOO - Q 2775(J.-F. Senet 15/2). 14 part.Montier-en-Der, 23 août 2015. Grand Prix de laSociété des Courses de Montier-en-Der. Terraincollant. Attelé. 22000 €. 3000m. 1. VINDALOO - Q3025 (J.-F. Senet 43/10). 2. Théatral 3025. 3. Spike3025. 4. Vergadell 3025. 5. Vento 3000. 6. VivalThieric 3000. 10 part.


Vincennes, 12 juin 2012. Prix Siri. Bon terrain.Attelé. 34000 €. 2850m. 1. VINDALOO - P 28501'19" (J.-F. Senet 26/10). 2. Volfgang 2850. 3. VeryCute Boy 2850. 4. Valorious 2850. 5. Verre de Trot2850. 6. Valmy de Bruyère 2850. 12 part.

11VERTIGE DE CHENU 2 700P. Pellerot1a Da 1a 3a 3a 1a

Ses dernières bonnes tentatives ont eu lieuen province et souvent corde à droite. Pourson retour à Vincennes, il peut venir brouillerles cartes. Pourquoi pas ?Bordeaux-Bousc., 15 novembre 2015. Grand PrixBaron d'Ardeuil AOC Buzet. Bon terrain. Attelé.24000 €. 2650m. 1. VERTIGE DE CHENU - A 26751'15"5 (P. Pellerot 17/10). 2. Verzee Carisaie 2675.3. Avenir d'Or 2650. 4. Victorieuse 2650. 5. Vermeildu Loisir 2675. 6. Victoria de Marzy 2675. 17 part.Bordeaux-Bousc., 10 novembre 2015. Prix YvesBournazel. Bon terrain. Attelé. 32000 €. 2650m.1. Visconti 2650. 2. Un Eclat de l'Ante 2650. 3. Vio-lette de Mone 2650. 4. Voluntary Dream 2675.5. Toscane Rose 2650. 6. Tika de Chardet 2675. dai.VERTIGE DE CHENU 2675 (P. Pellerot 6/1).17 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVichy, 19 septembre 2015. Prix Uranie. Bon terrain.Attelé. 44000 €. 2850m. 1. VERTIGE DE CHENU -A 2850 1'16"4 (P. Pellerot 28/1). 2. Sem Jafet2850. 3. Louisville As 2875. 4. S.H.T's Playmate2875. 5. Vostania de Viette 2875. 6. Sonia desBordes 2875. 11 part.

12TELL ME NO LIES 2 700F. Nivard2a 6a 3a 1a 4a 2a

Il a dévoilé de belles choses depuis son arrivéesur notre sol. En revanche, il n’a plus été revu enpiste depuis le 19 août. Associé à Franck Nivard,ce sera tout de même notre favori.Vincennes, 19 août 2015. Prix de Noailles. Bonterrain. Attelé. 46000 €. 2700m. 1. Pioneer Gar2700. 2. TELL ME NO LIES - Q 2700 1'14"1 (J.-M.Bazire 5/2). 3. Paparazzi 2700. 4. Vénus de Bailly2700. 5. Vermeil de l'Iton 2700. 6. Ulpia des Jipes2700. 15 part.Enghien, 18 juillet 2015. Prix de la Porte Montmar-tre. Bon terrain. Attelé. 55000 €. 2150m. 1. Prince DiPoggio 2150. 2. Going For Gold Zaz 2150. 3. Nantuc-ket 2150. 4. Georgina Corner 2150. 5. Conway Fortu-na 2150. 6. TELL ME NO LIES - Q 2150 1'13"8 (F.Nivard 13/1). 15 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 29 janvier 2015. Prix de Chambéry. Bonterrain. Attelé. 50000 €. 2700m. 1. TELL ME NOLIES - Q 2700 1'15" (F. Nivard 9/1). 2. Viking duPilet 2700. 3. Venquero Phédo 2700. 4. Vittorio deCarly 2700. 5. Valmayor 2700. 6. Vénicio Pomme-reux 2700. 17 part.

13PERFECT POWER 2 700J.-M. Bazire3a Da Da 2a 2a (14) 4a

Il a réalisé de très belles performances de-puis son arrivée sur notre sol. Toutefois, il n’apas été revu en piste depuis le 6 juin etrisque de manquer de rythme. Pas impossi-ble toutefois.Vincennes, 6 juin 2015. Prix de Villeneuve-sur-Lot.Bon terrain. Attelé. 48000 €. 2700m. 1. Venosc deMinel 2700. 2. Palomar Lb 2700. 3. PERFECTPOWER - Q 2700 1'12"8 (C. Martens 13/1). 4. TellMe No Lies 2700. 5. Staro Foot Loose 2700.6. Orient Horse 2700. 15 part.Toulouse, 27 mars 2015. Prix Jean Caussade. Bonterrain. Attelé. 30000 €. 2150m. 1. Vaisman 2150.2. Racer Prior 2150. 3. Ut Win 2150. 4. SamouraiQuick 2150. 5. Vico du Petit Odon 2150. 6. Positanod'Ete 2150. dai. PERFECT POWER - Q 2150 (C.Martens 11/4). 12 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 4 janvier 2015. Prix de Vic-sur-Cère.Bon terrain. Attelé. 66000 €. 2700m. 1. Very LoveBlue 2700. 2. PERFECT POWER - Q 2700 1'14"3(C. Martens 10/1). 3. Paparazzi 2700. 4. Volcan duLupin 2700. 5. Viking Fromentro 2700. 6. VoluntaryDream 2700. 14 part.

14VA ET VIENT 2 700D. Thomain6a 1a 1a 2a 1a 1a

Plus connu dans les courses à réclamer, il n’a pasdémérité en dernier lieu à Vincennes, le 28 octo-bre, dans une épreuve bien composée. Cela dit, ilsemble y avoir d’autres priorités.Vincennes, 28 octobre 2015. Prix du Dorat. Bonterrain. Attelé. 85000 €. 2700m. 1. Vénus de Bailly2700. 2. Volare de Lou 2700. 3. Vinochka 2700.4. Venise Girl 2700. 5. Volga du Châtelet 2700.6. VA ET VIENT - Q 2700 1'14"6 (E. Raffin 17/2).14 part.Vincennes, 13 octobre 2015. Prix Massalia. Bonterrain. Attelé. 22000 €. 2850m. 1. VA ET VIENT -Q 2850 1'16"1 (C. Duvaldestin 7/10). 2. Vanuatu2850. 3. Voici Faverol 2850. 4. Vincent de Jade2850. 5. Vemax 2850. 6. Viso Védaquais 2850.14 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 22 août 2015. Prix de Barbizon. Bonterrain. Attelé. 22000 €. 2100m. 1. VA ET VIENT -Q 2100 1'13"5 (C. Duvaldestin 9/10). 2. Air deMarne 2100. 3. Vivaldi d'Amboise 2100. 4. Vormensi-to 2100. 5. Adams 2100. 6. Viking du Pommeau2100. 15 part.

15PLEASURE KRONOS 2 700R. Andreghetti8a 0a Da 9a 3a 6a

Elle n’a pas été revue en piste depuis le moisd’août, à Enghien, et vient de rejoindre lesbox de Fabrice Souloy. Mieux vaut attendrede la voir courir en progrès pour la conseiller.Enghien, 12 août 2015. Prix de la Porte de Versail-les. Bon terrain. Attelé. 80000 €. 2150m. 1. Adélia deMélodie 2150. 2. Tiger Woods As 2150. 3. Red RoseAmerica 2150. 4. Akido 2150. 5. Princess Kronos2150. 6. Plutonio 2150. 8. PLEASURE KRONOS - Q2150 1'13"3 (A. Barrier 65/1). 11 part.Cagnes-sur-Mer, 3 août 2015. Prix de Rome - TorDi Valle - Memorial Carlo Biffi. Bon terrain. Attelé.36000 €. 2150m. 1. Remo Gas 2150. 2. Osiride Grif2150. 3. Volare de Lou 2150. 4. Une de Bannes 2150.5. Rififi Nonantais 2150. 6. Samba Dorée 2150. np.PLEASURE KRONOS - A 2150 (S. Cingland 61/1).14 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 25 janvier 2015. Prix Helen Johansson.Bon terrain. Attelé. 105000 €. 2100m. 1. Moving On2100. 2. Global Midnight 2100. 3. Union du Rib 2100.4. PLEASURE KRONOS - Q 2100 1'11"6 (P.Gubellini 61/1). 5. Vive Majyc 2100. 6. Tripolia 2100.16 part.

16VRAMDAO 2 700P. VercruysseDa Da 10a Da 8a 8a

Il a joué de malchance lors de sa dernièresortie, le 19 octobre à Enghien. Légèrementmoins performant sur la grande piste, il ten-tera d’accrocher une place.Enghien, 19 octobre 2015. Prix de Pomarez. Bonterrain. Attelé. 52000 €. 2875m. 1. Un de Mai 2900.2. Vermeil Somolli 2875. 3. Vintage 2875. 4. Un CherAmi 2875. 5. Voilà Péo 2875. 6. Urbain Jet 2900.dai. VRAMDAO 2900 (André Bakker 148/1).18 part.Carpentras, 2 août 2015. Prix de la Ville de Car-pentras. Bon terrain. Attelé. 30000 €. 2650m.1. Unique d'Huon 2650. 2. Ramsès de Vaudon 2675.3. Tombouctou 2650. 4. Ultimo du Douet 2650.5. Ut de Dompierre 2675. 6. Sportif 2675. dai.VRAMDAO 2675 (Loris Garcia 16/1). 14 part.


Enghien, 21 octobre 2013. Prix du Palais Royal. Bonterrain. Attelé. 65000 €. 2875m. 1. VRAMDAO2875 1'16"1 (F. Ouvrie 17/1). 2. Vasco Jet 2875.3. Viso Védaquais 2875. 4. Verrine d'Occagnes 2875.5. Véloce d'Occagnes 2875. 6. Vialys 2875. 13 part.

17VICTORIA EMPRESS 2 700U. Nordin7a 4a 7a 3a 9a 2a

Elle est dans sa catégorie et reste sur d’ho-norables performances. Une nouvelle fois,elle va défendre ses chances et peut êtreenvisagée pour une place dans le quinté.Vincennes, 12 novembre 2015. Prix Atlantic. Bonterrain. Attelé. 55000 €. 2700m. 1. Viva Lover 2700.2. Vinochka 2700. 3. Uraba du Pont 2700. 4. Victoirede Lèvres 2700. 5. Venise Girl 2700. 6. Up Nanie2700. 7. VICTORIA EMPRESS - Q 2700 1'14"2(U. Nordin 42/1). 17 part.Lyon-Parilly, 11 octobre 2015. Prix des Landes. Bonterrain. Attelé. 30000 €. 2850m. 1. Viking Madrik2850. 2. Vinochka 2875. 3. Sam des Jacquots 2875.4. VICTORIA EMPRESS - Q 2875 1'15"7 (U.Nordin 13/4). 5. Ubanji 2875. 6. Ulk du Hauty 2850.16 part.


La Capelle, 26 juillet 2015. Prix D. B. Energies. Bonterrain. Attelé. 30000 €. 2750m. 1. VICTORIA EM-PRESS 2775 1'15"4 (U. Nordin 54/10). 2. Vizir desJacquets 2775. 3. Vénéon 2750. 4. Tobasco 2750.5. Very Mossa 2750. 6. Arthur Maza 2750. 11 part.

18VANDERLOV 2 700A. Thomas1a 8a 4a 4a Da 2a

Il vient de se faire remarquer lors de sadernière sortie, le 11 novembre à Angers.Découvrant un bel engagement, il fait partiedes bonnes possibilités de ce quinté.Angers, 11 novembre 2015. Prix Amazone B. Bonterrain. Attelé. 26000 €. 3125m. 1. VANDERLOV -P 3150 1'16"1 (A. Thomas 16/10). 2. Vegas Turham3125. 3. Venise 3150. 4. Velino d'Auvrecy 3150. 5. VroLéon 3125. 6. Vezio Piya 3125. 17 part.Vincennes, 5 novembre 2015. Prix de Cognac. Bonterrain. Attelé. 55000 €. 2700m. 1. Viking Blue 2700.2. Ultra de Vindecy 2700. 3. Urasi de la Vallée 2700.4. Uno Dancer 2700. 5. Sweet Ever 2700. 6. TooMuch Blue 2700. 8. VANDERLOV - P 2700 1'13"8(A. Thomas 16/1). 18 part.


Enghien, 13 octobre 2014. Prix de la Porte d'Issy.Bon terrain. Attelé. 49000 €. 2875m. 1. VANDER-LOV 2875 1'15"5 (A. Thomas 74/10). 2. Vemax2875. 3. Vic Félin 2875. 4. Vermouth des Prés 2875.5. Versus 2875. 6. Viking Fromentro 2875. 16 part.

nMAFFIOSO FACE. M. Abri-vard (son driver) : « Il a effec-tué une belle course en dernierlieu. La distance et la grande pis-te ne me posent pas de problè-me. C’est une bonne chance. »

n VOYAGE D’AFFAIRE.B. Bourgoin : « Le cheval tra-vaille très bien le matin. Je neserais pas surpris de le voir réali-ser une belle performance. »

n V IK I NG DREAM . A .G. Maillard : « Ce n’est pas unecourse visée. Je n’ai pas eu debonnes sensations après sa dis-qualification en dernier lieu. Ilva défendre ses chances, mais cene sera pas évident. »

nVICTOIRE DE LÈVRES.F. Provost : « Elle m’a un peuétonné en dernier lieu car elle aterminé vite alors que, d’habitu-de, il faut la lancer de loin. Elleest en bonne forme et devraitfinir dans le quinté. »

nMONAS INVERCOTE.G. Gelormini : « Elle reste surune bonne tentative et détientde sérieux titres en Suède com-me en France. Je la pense capa-ble de finir sur le podium. »

nTELL ME NO LIES. F. Ni-vard (son driver) : « Il a réaliséde belles choses en France etson entraîneur m’a indiqué qu’iltravaillait bien le matin. Il peutjouer un bon rôle. »

PROPOS RECUEILLIS PAR K.R.

n BRUITS DE SABOTS

DERNIERS TUYAUX

TELL ME NO LIES : en forme.VANDERLOV : doué.

DES OUTSIDERS

MONAS INVERCOTE : méfiance.MAFFIOSO FACE : au mieux.

DERNIÈRE MINUTE

PIONEER GAR : sérieux.VASCO DE VIETTE : avec Raffin.

LE COUP DE FOLIE

6 VIKING DREAMnNUMÉROS EN FORME : 11 - 15 - 13 - 17 - 12

nENTR. EN FORME : F. Souloy - A. Thomas

nDRIVERS EN FORME :

P. Vercruysse - E. Raffin

n À SAVOIR


28 SPORT HIPPIQUE Le ParisienMardi 24 novembre 2015

1 Prix de la Croix Marquet..................................12 h 15Plat - Réservé FEE - Mâles - Course F - 2 ans25 000 € - 1 400 m - Piste en sable fibré

TRIO - COUPLÉS - COUPLÉ ORDRE - 2SUR4

A. Mouknass Rod. Collet 1 KLONDIKER M2 58 5 S. Pasquier Ch. B 8 58 12/1A. Al Maddah A et G. Botti 2 HATEM - A M2 58 4 C. Demuro Pro. C 4 58 4/1A.B.Kha Al Thani H.-A. Pantall 3 MALIK M2 58 2 O. Peslier Com. C 3 58 19/4Succ.Dubois Sylvie C. Plisson 4 CRACKER'STAR M2 58 7 A. Fouassier Pro. B 4 56 11/1Godolphin S.N.C. A. Fabre 5 PRADESH M2 58 8 M. BarzalonaCh. B 3 56 5/4A. Kräuliger D. Prod'homme 6 RAPPELLE MOI M2 58 10 Alexis Badel Com. C 5 58 11/1N. Lemaire J. Bertran de Balanda 7 GRATIANO H2 58 6 T. Bachelot M.L. B 8 53 27/1M. Palussière M. Palussière 8 ROSS CASTLE M2 58 12 T. Piccone Ch. B 4 58 7/1G. Sandor P. Brandt 9 MATEY M2 58 9 M. Guyon Ch. B 2 58 13/4F. Sauque N. Clément 10 DIVINISSIME M2 58 13 S. Maillot Dea. B 11 58 29/4Taxi 4 horses.com Y. Almenräder 11 JAMBALAYO H2 58 11 A. Coutier Pro. B 5 58 29/4Moh. Al Thani A. Fabre 12 ON THE FRONT LINE M2 56,5 1 P.-C. BoudotWar Front - Aristocratic LadyMAB Blood Stock G. Bietolini 13 KEKKO M2 56,5 3 U. Rispoli Lilbourne Lad - Perils of Joy

J. Sellier : 9 - 5 - 3 - 12 - 8 - 2 Gentleman : 5 - 3 - 8 - 9 - 12 - 13K. Romain : 5 - 12 - 3 - 2 - 9 - 13

2Prix Hérod........................................................ 12 h 45Plat - L. - 2 ans55 000 € - 1 400 m - Nouvelle piste

TRIO ORDRE - COUPLÉ ORDRE

G. Augustin-Normand B. Montzey 1 ROUGEOYANT M2 58 7 T. Jarnet Dea. C 6 58,5 7/1I. Corbani S. Wattel 2 POST VAR M2 56,5 6 T. Bachelot Dea. C 1 57 47/10Ec. Antonio Caro J.-C. Rouget 3 LA CRESSONNIÈRE F2 56,5 2 C. Demuro Dea. C 1 56 11/10Ec.Normandie Pur Sang K. Borgel 4 FOURIOSO M2 56,5 4 P.-C. Boudot M.L. C 1 56 54/10J. Cygler H.-A. Pantall 5 PASTRIDA F2 55 5 M. Guyon Pro. B 3 56,5 31/1A. Keatley A. Keatley 6 JET SETTING - A F2 55 1 I. Mendizabal Ang. B 8 59,5Werrett Bloodst. A. Keatley 7 ATHAS AN BHEAN O F2 55 3 M. Barzalona Irl. B 6 61,5

J. Sellier : 2 - 3 - 5 Gentleman : 3 - 2 - 4K. Romain : 3 - 2 - 5

3Prix de la Croix Saint-Rieul.............................13 h 15Plat - Réservé FEE - Femelles - Course F - 2 ans25 000 € - 1 400 m - Piste en sable fibré


H.H. Aga Khan A. Royer Dupré 1 GARALIYA F2 58 2 Alexis Badel Ch. B 8 57 2/1Al Shaqab Rac. J.-C. Rouget 2 AL WATHNA F2 58 3 I. Mendizabal Dea. C 2 57 6/1A.B.Kha Al Thani H.-A. Pantall 3 ACCORD D'ARGENT F2 58 11 O. Peslier Pro. C 2 58 3/1Aleyrion Bloodst. F. Chappet 4 MANASAROVA F2 58 9 M. Guyon Ch. B 3 57 13/1J.-P. Ducellier T. Clout 5 VIRGINIE F2 58 7 M. Barzalona S.C. B 2 55,5 13/2A. Fabre A. Fabre 6 FIROUZEH F2 58 12 P.-C. Boudot Ch. B 3 58 6/4H. du Quesnay Ch. Head-Maarek 7 CALINA F2 58 5 T. Jarnet Dea. C 2 56,5 19/4Leram s.r.o. V. Luka 8 DAME VAN WINKLE F2 58 14 T. Bachelot Etr. B 12 57K. Belluteau T. Lemer 9 FRIPONE F2 58 10 T. Piccone Pro. B 3 54,5 21/1G. Pariente F. Chappet 10 SPES UNICA F2 58 15 S. Pasquier Dea. C 4 56,5 18/1Princes De Conde Rac. R. Chotard 11 VALENTINE CONDÉ F2 58 1 E. Hardouin Dea. C 10 57 78/1St. Allez les Bleus J. Mayer 12 ACTION PURE F2 58 6 Filip Minarik All. B 3 55,5J. Abdullah E-J. O'Neill 13 DREAM BEAUTY F2 56,5 8 C. Demuro Lope de Vega - BawaakeerV. Haigh V. Haigh 14 DAM AVENNTURE F2 56,5 4 D. Breux Iron Mask - AuenwogeStall Antanando Mario Hofer 15 PRINCESS ASTA F2 56,5 13 U. Rispoli Canford Cliffs - Lune Rouge

J. Sellier : 2 - 7 - 12 - 6 - 3 - 5 - 4 Gentleman : 10 - 9 - 1 - 6 - 2 - 4 - 7K. Romain : 2 - 7 - 1 - 4 - 5 - 6 - 10

4Prix Tantième.................................................. 13 h 50Plat - L. - 3 ans et plus52 000 € - 1 600 m - Piste ronde

TIERCÉ - QUARTÉ+ - QUINTÉ+ - 2SUR4 - TRIO - COUPLÉS - COUPLÉ ORDRE

N° CHEVAUX S.R. ÂGE POIDS JOCKEYS CDE COTES

1 STILLMAN - O Mb. 4 59,5 N. Perret 2 5/1

2 MÉNARDAIS Hb. 6 59,5 S. Pasquier 17 8/1

3 CORNWALLVILLE Mal. 3 58,5 U. Rispoli 5 45/1

4 IMPORTANT TIME (E1) Fb. 4 58 P.-C. Boudot 15 23/1

5 MOMAYYAZ (E1) Fb. 4 58 M. Barzalona 1 9/1

6 DA PAOLINO Hb. 8 57,5 P. Prod'homme 12 33/1

7 KING AIR Hb. 8 57,5 A. Fouassier 10 27/1

8 YOU’RE FIRED Mb. 4 57,5 D. Costello 13 8/1

9 WINDSEA - A Hal. 5 57,5 O. Peslier 9 38/1

10 SUSSUDIO Mal. 5 57,5 Filip Minarik 8 11/1

11 LEADER WRITER Mb. 3 56,5 F. Veron 14 13/1

12 WAIKIKA Fb. 4 56 I. Mendizabal 16 20/1

13 COCO SUN Fb. 5 56 E. Hardouin 4 7/1

14 CAOINTIORN Fb. 4 56 T. Bachelot 3 9/1

15 GRACIOUSLY Fb. 4 56 M. Berto 6 19/1

16 NETSUKE Fb. 4 56 O. Plaçais 11 30/1

17 TIZIANA Fb. 3 55 Alexis Badel 7 14/1

Gentleman : 2 - 1 - 5 - 11 - 10 - 14 - 17 - 6S. Flourent : 2 - 13 - 14 - 8 - 5 - 4 - 12 - 1G. Maarek : 1 - 8 - 13 - 14 - 5 - 17 - 10 - 11L. Stieven : 13 - 1 - 10 - 8 - 5 - 4 - 2 - 11J. Sellier : 5 - 2 - 8 - 10 - 14 - 17 - 13 - 16K. Romain : 14 - 1 - 13 - 8 - 10 - 11 - 17 - 4Synthèse : 1 - 13 - 8 - 14 - 5 - 10 - 2 - 11

5Prix de la Route Chaperon.............................14 h 20Plat - A réclamer - Jeunes jockeys et jockeys - Course F19 000 € - 1 600 m - Piste en sable fibré


M. Larivière P. Adda 1 EQUILADY F2 59,5 3 Z. Pfeil S.C. C 1 52,5 79/10J.-J. Namani N. Clément 2 STORMY DANCE M2 59 13 L. Grosso Ch. B 10 58 32/1Sunday Horses M. Delcher-Sanchez 3 MASTER ROOKIE M2 59 7 A. Caramanolis L. B 15 56 16/1S.-L. Hoffmeister T. Castanheira 4 ALLSINGINGNDANCING F2 58 8 F. Spanu Pro. B 2 56 15/1J. Daublain J. Phelippon 5 ARABIAN PENINSULA M2 58 11 C. Passerat Pro. B 1 59,5 17/10G. Bouquil W. Walton 6 MUFFIN MAN F2 57,5 1 N. Barzalona Pro. B 6 58 3/1Ec. Leveau Jacques-J. P.et F. Monfort 7 BELLA NOCHE - O F2 57,5 14 J. Crocquevieille S.C. B 6 56,5 21/1B. Lynam D. Prod'homme 8 MAGIC MACA F2 57,5 6 P. Prod'homme Ch. B 7 57,5 33/4T. Tailleur P.et F. Monfort 9 PINKY PROMISE - A F2 56,5 5 M. T. Da Silva Ang. B 7 60Its Racing J. Reynier 10 INSOLENT - A M2 56 12 E. Lacaille Pro. B 3 56 19/4M. Watrigant C. Ferland 11 DIVA BÉRÉ F2 56 4 N. Coutreau L. B 9 54,5 25/4F. Charbit M. Le Forestier 12 KIMBE - O F2 54,5 9 F. Panicucci Pro. B 5 54,5 31/4E. Saint Pierre Gab. Leenders 13 SABRETACHE - O F2 54,5 10 J. Marcialis Pro. B 10 56,5 22/1S. Vidal Rob. Collet 14 KELKECHOZDETÉNESSI F2 54,5 2 M. Pelletan Ch. B 11 55 36/1


6Prix Highest Honor..........................................14 h 50Plat - Handicap divisé - 1re épr. - Cse D - 3 ans et +60 000 € - 1 600 m - Piste en sable fibré


Y. Nicolay Y. Nicolay 1 PONT NEUILLY M5 60 1 P.-C. Boudot L. B 15 59 46/1G. Augustin-Normand D. Smaga 2 SAPHIRSIDE (E1) H6 60 11 C. Demuro S.C. B 3 61 10/1U. Ammann C.et Y. Lerner 3 YUME - O M4 59,5 15 A. Hamelin L. B 14 58 27/4Scuderia Raber S. Smrczek 4 ARTPLACE - O H5 58,5 3 D. Santiago M.L. C 9 62 18/1S. Goldmann C. Fey 5 GRAND VINTAGE M6 58,5 10 O. Peslier Dea. B 7 57 23/4C. Philippe C. Cardenne 6 MINISTRE D'ETAT H8 58 5 D. Breux M.L. C 6 61 11/1Ecurie Jean-Louis Tepper S. Brogi 7 ZLATAN IN PARIS - A M4 57,5 16 M. BarzalonaCh. B 3 58,5 31/4P. Normand N. Caullery 8 BAARIZ H5 57 13 A. Lemaitre M.L. C 13 60 19/1B. Chalmel Rod. Collet 9 BEYOND THE CLOUDS M3 56,5 9 V. Vion Pro. B 4 60 11/2J. Julian X. Nakkachdji 10 POKERSLY M5 56 6 E. Hardouin S.C. B 14 58 10/1Ecurie Bleu Outre-Mer Y. Gourraud 11 HOUTEVILLE F3 55,5 14 S. Pasquier Fon. C 11 60 12/1J.-C. Houyvet S.-V. Tarrou 12 KRISPEN H5 55,5 2 T. Jarnet S.C. B 4 56,5 6/1Bs Racing Sarl P. Brandt 13 PARAGGI - A H6 55,5 17 M. Guyon Ch. B 3 61 6/1Magnolia RacingJ.-P. Gallorini 14 LYKASTOS H5 55,5 4 T. Messina Ch. B 4 57 19/1Ecurie Camacho Courses F. Vermeulen 15 NINGAL M4 55 8 T. Piccone Pro. B 2 56 14/1G. Augustin-Normand E. Lellouche 16 TARNAG (E1) F4 55 7 A. Crastus S.C. B 8 56 22/1ML Racing V. Luka 17 GLORIOSO M5 55 12 T. Bachelot Dea. B 3 60 8/1

J. Sellier : 2 - 12 - 9 - 5 - 15 - 13 - 14 - 3 Gentleman : 13 - 12 - 2 - 14 - 5 - 15 - 17 - 6K. Romain : 3 - 7 - 12 - 5 - 13 - 8 - 2 - 14

7 Prix Baillamont................................................15 h 20Plat - Handicap divisé - 2e épreuve - Course D - 3 ans et +30 000 € - 1 600 m - Piste en sable fibré


M. Wilde R. Chotard 1 COME AND FIND ME F4 60 6 A. Hamelin S.C. B 13 55,5 35/4B. Giraudon D. Prod'homme 2 ALDABRA F4 60 13 Alexis Badel Cl. B 9 57,5 31/1P. Joubert E. Vagne 3 ORPHIC H6 60 14 T. Piccone Ch. B 11 57,5 25/1M.-A. Letchimy P.et F. Monfort 4 EZPELETAKO H5 59,5 4 S. Pasquier S.C. B 5 55 14/1T. Raber C. Fey 5 HELLO MY LOVE (E1) H4 59 10 E. Hardouin Dea. B 4 65 15/2G. Linsolas A. Lyon 6 CRÉPUSCULEDESDIEUX - A H4 59 17 U. Rispoli Dea. B 4 67 4/1L. Nyffels L. Nyffels 7 DYLAR - O H8 59 15 V. Vion Pro. B 2 60 19/4C. Joomun Y. Barberot 8 FOR EVER M4 58,5 8 C. Demuro Dea. B 4 59 27/4Ch. Rossi Ch. Rossi 9 VIROBLANC F3 58,5 9 J. Victoire Ch. B 6 56 7/2T. Raber C. Fey 10 I FIGHT FOR KISSES (E1) H7 58,5 12 D. Santiago Ch. B 4 57 58/1J.-Y. Aubaud C. Lotoux 11 RACENESS F4 58 11 Alex. Roussel Pro. B 1 55,5 99/10R. Bouckhuyt N. Caullery 12 SEE YOU SOON M4 58 3 C. Passerat Dea. B 10 57 87/1H. des Sablonnets E. Libaud 13 STORMY RIDE - O H4 58 16 P.-C. Boudot S.C. B 16 59 17/2L. Bongen M.et S. Nigge 14 LEHAIM - A M3 58 7 O. Peslier Ch. B 6 58,5 47/1C. Wingtans N. Caullery 15 FOREST KING H4 55,5 5 A. Moreau Ch. B 13 56 107/1G. Bellocq W. Walton 16 AMIGA INTIMA F5 57,5 1 M. Guyon S.C. B 3 58,5 22/1P. Rechsteiner H.-A. Pantall 17 MI VIDA - O M4 57 2 F. Veron Pro. B 2 58,5 13/4


8Prix Mélyno...................................................... 15 h 50Plat - Handicap divisé - 3e épreuve - Course D - 3 ans et plus23 000 € - 1 600 m - Piste en sable fibré


R. Josset C. Lotoux 1 MUHTA LA HUTTE M5 60 7 O. Peslier S.C. B 6 57,5 14/1A.-M. Haddad D. Smaga 2 PRIMUS INCITATUS M4 60 9 A. Crastus S.C. B 8 64 18/1C. Holschbach H. Grewe 3 CHAPMAN H6 60 15 T. Bachelot Pro. C 1 59 17/1Ec. Pigoni MetM B. Dutruel 4 DER GRAUE M4 59,5 3 A. Hamelin Com. B 7 60 17/4Ec. des Monceaux P. Brandt 5 SERVANTES M4 59,5 17 M. Barzalona Ch. B 2 56 14/1R. Yousri C.et Y. Lerner 6 NANCY DREW F3 59 5 T. Thulliez Ch. B 4 56 31/1J.-A. David H.-A. Pantall 7 EASTERBURG H4 59 1 T. Jarnet Pro. B 9 57,5 4/1H. du Quesnay Ch. Head-Maarek 8 REALISATOR H3 59 11 J. Claudic Dea. C 8 59 6/1K. Izumi T. Clout 9 HANABI F3 58,5 4 E. Hardouin Ch. B 2 55,5 9/1Spanish Rac. M. Delcher-Sanchez 10 ZUBEROA M3 58,5 16 M. Guyon Dea. B 4 58,5 19/1M.-E. Uzan P. Lenogue 11 BONNOPTION F4 58 6 T. Piccone Ch. B 1 60 53/10F.-X. Belvisi F.-X. Belvisi 12 CATUSHABA - A F5 57,5 2 S. Pasquier S.C. B 8 55,5 30/1M. Vidal Rob. Collet 13 SHIP ROCK - A M5 57 12 I. Mendizabal S.C. B 2 59,5 4/1G. Linsolas A. Lyon 14 CAPE LION - A H3 57 14 U. Rispoli Ch. B 9 59,5 21/4C. Boutin A et G. Botti 15 BOOGY MAN M4 56,5 10 D. Breux Pro. B 10 57,5 7/1C. Colin A. Spanu 16 TOSTAKY BLUE - A H6 56,5 8 F. Spanu Ch. B 9 61 9/1Ecurie Jaeckin P. Adda 17 PRIVATE - A H4 56,5 13 Alexis Badel Com. B 9 57,5 23/1


9Prix Pharly........................................................16 h 25Plat - Handicap divisé - 4e épreuve - Course E - 3 ans et plus18 000 € - 1 600 m - Piste en sable fibré


G. Samama Joël Boisnard 1 HOT HOT VERY HOT F3 60 12 O. Peslier Ch. B 3 58 15/1T. Lallié T. Lallié 2 GAZON MAUDIT H4 59,5 9 A. Hamelin Ch. B 3 60 29/4Ec. Avant Garde Ec. Avant Garde 3 NUMBERS TALK M7 59,5 17 A. Crastus L. B 12 54,5 10/1A. Bonin A. Bonin 4 PRINCE DU RAZ H5 59,5 3 U. Rispoli Dea. B 14 55,5 118/1J.-C. Daoudal B. Legros 5 PEINTRE FRANÇAIS H5 59 13 V. Seguy Pro. B 1 60 24/10M. Hovelacque V. Dissaux 6 JIOSCO H6 59 11 Alexis Badel S.C. B 8 58,5 17/1Ecurie du Sud J. Rossi 7 LIEU MARCHAND - A H5 59 2 V. Debruyne Pro. B 9 62 4/1M. Bryant A. Royer Dupré 8 SANDY'S CHOICE - A F4 59 16 T. Jarnet Ch. B 7 59 31/4V. Dissaux V. Dissaux 9 BORÉA BÉRÉ - O F4 58,5 4 M. BarzalonaCh. B 13 60 19/1C. Lauffer N. Caullery 10 HUANG HO H5 55 10 A. Moreau Dea. B 10 52,5 27/1S. Kinast P. Sogorb 11 TITANO - A H5 57 14 P.-C. Boudot Pro. B 12 53 8/1L. Bongen M.et S. Nigge 12 VICOSOPRANO - O H4 56,5 6 T. Bachelot Ch. B 17 59 15/1E. Collinson E. Collinson 13 CHEVELEY - O H7 56 5 W. Saraiva Pro. B 12 53,5 29/1G. Heald H.-A. Pantall 14 SPLIT STEP - A M4 55,5 8 F. Veron Pro. B 5 54,5 17/4Ch. Head-Maarek Ch. Head-Maarek 15 GREENSTREET - O H4 55,5 7 T. Thulliez Ch. B 4 60 14/1S. Perrier J. Reynier 16 AGUSHAYA F5 53 1 C. Demuro Pro. B 1 57,5 67/10L. Barreaud L. Barreaud 17 LIBRE TEMPS H7 51 15 E. Hardouin Pro. B 3 53 38/1


TIRELIRE :3 250 000€

à 13 h 30

Bruyère (3), D. Thomain, P. 3,50 ; 4. Azaléede Bomo (5), A. Abrivard. Coup. gag. 64,40.Coup. pl. (10-8) : 17,50 (10-3) 32,30 (8-3)12,20. Trio (10-8-3) : 249,20.

8e COURSE 1. Badine Charmeuse(6), F. Lagadeuc, G. 5,90 P. 2,70 ; 2. BusyMoney Ringeat (14), G. Roig-Balaguer, P.2,30 ; 3. Banana Wild (1), C. Dreux, P. 2,60 ;4. Braga Soyer (15), P. Masschaele. Coup.gag. 24,40. Coup. pl. (6-14) : 10 (6-1) 11,70(14-1) 14,70. Trio (6-14-1) : 117,60.

9e COURSE 1. Balade de Mars (10), G.Martin, G. 2,50 P. 1,40 ; 2. Biche Bot Eur Moël(7), M. Mottier, P. 1,60 ; 3. Ballerine du Rib(2), A. Collette, P. 1,90 ; 4. Barbie Perrine (5),M. Abrivard. Cp. gg. 8,20. Cp. pl. (10-7) : 3,20(10-2) 3,50 (7-2) 5,30. Trio (10-7-2) : 13,80.

1re COURSE 1. Cassandre d'Em (10),Y. Lebourgeois, G. 2,60 P. 1,40 ; 2. Chiricahua(8), A. Kloess, P. 1,40 ; 3. Candie d'Atout(6), D. Bonne, P. 1,80 ; 4. Courageuse (3),M. Mottier. Coup. gag. 4,10. Coup. pl. (10-8) :2,70 (10-6) 4,60 (8-6) 6,10. Trio (10-8-6) :12,80. Non partant 13 Cassate.

2e COURSE 1. Unero Montaval (16),D. Thomain, G. 5,30 P. 2 ; 2. Uvinito (14), C.Boisnard, P. 2,10 ; 3. Urasi de la Vallée (12),S. Ernault, P. 2,10 ; 4. Urus (6), G. Gelormini.5. Uno Dancer (7), F. Nivard. Coup. gag.10,50. Coup. pl. (16-14) : 4,80 (16-12) 5,70(14-12) 5,40. Trio (16-14-12) : 17,50.

3e COURSE 1. Best du Hauty (12), O.Bizoux, G. 14,10 P. 2,60 ; 2. Bambi de Bry(8), A. Laurent, P. 2,80 ; 3. Beautiful Elde(11), M. Mottier, P. 1,90 ; 4. Bel Auteur (2),J. Dubois. Cp. gg. 37,60. Coup. pl. (12-8) : 11,10(12-11) 6,80 (8-11) 7,40. Trio (12-8-11) : 50,90.

4e COURSE 1. Black d'Arjeanc (9), D.Bonne, G. 12,20 P. 3,40 ; 2. Bandit Charen-tais (2), J.-M. Bazire, P. 2,20 ; 3. Be One deNappes (1), G. Lannoo, P. 2,90 ; 4. Bamboude Calvi (10), P.-Y. Verva. 5. Bravo Quirky(12), M. Abrivard. Cp. gg. 32,10. Cp. pl. (9-2) :12,20 (9-1) 15,80 (2-1) 10,50. Trio (9-2-1) :77,40. PICK 5 (9-2-1-10-12) : 172,60.5e COURSE 1. Américaine (2), A.

Wiels, G. 6 P. 1,70 ; 2. Moving On (8), F.Nivard, P. 1,40 ; 3. Rue du Bac (1), D.Thomain, P. 1,80 ; 4. Astor du Quenne (9),A. Lamy. Coup. gag. 6,30. Coup. pl. (2-8) :3,40 (2-1) 5,90 (8-1) 5,80. Trio (2-8-1) : 20,10.

6e COURSE 1. Bauloise Haufor (12),Charles Bigeon, G. 2,40 P. 1,40; 2. Banquised'Eole (9), J.-M. Bazire, P. 1,70; 3. Barbue (13),K. Champenois, P. 1,50; 4. Brune des Forges(11), D. Thomain. Cp. gg. 8,50. Cp. pl. (12-9) : 4,30(12-13) 3,60 (9-13) 4,80. Trio (12-9-13) : 14,60.

7e COURSE 1. Aquitaine d'Aron (10),G. Martin, G. 26,70 P. 5,70 ; 2. Aurore deMaël (8), N. Hardy, P. 1,90 ; 3. Amie A la

HIER À V INCENNES (QU INTÉ , P I CK 5 ) . . .

(2), A. Chitray, P. 1,80 ; 3. Victoire des Borde(6), E. Chazelle ; 4. Prince Philippe (1), T.Beaurain. Coup. ord. 12,80. Trio ord. 71,50.

7e COURSE 1. Jazz de Briandais (2),J. Rey, G. 3,50 P. 2 ; 2. Forestièra (13), R.Mayeur, P. 15,40 ; 3. Hidden (3), E. Chazelle,P. 2,40 ; 4. Le Puy de Sancy (12), D. Brassil.Coup. gag. 242,50. Coup. pl. (2-13) : 62,70(2-3) 5,10 (13-3) 69,80. Trio (2-13-3) : 277,20.Non partant 7 Positano Sud.

8e COURSE 1. Vahiné du Berlais (9),M. Carroux, G. 6 P. 2,50 ; 2. Bella DonnaBorget (7), M.-A. Billard, P. 1,90 ; 3. MyGreatprima (11), J. Nattiez, P. 3,90 ; 4.Formula Speed (12), L. Philipperon. 5. Red-family (4), J.-C. Gagnon. Cp. gg. 15,70. Cp. pl.(9-7) : 6,60 (9-11) 15,80 (7-11) 12,40. Trio(9-7-11) : 100,20. PICK 5 (9-7-11-12-4): 716,70.9e COURSE 1. Belle et Riche (10),

J.-B. Breton, G. 59 P. 7,30 ; 2. Cardline (1), K.Dubourg, P. 1,80 ; 3. Milita Has (8), M.Regairaz, P. 2 ; 4. Norse Wave (3), S. Bour-gois. Coup. gag. 99,30. Coup. pl. (10-1) : 23,30(10-8) 45,40 (1-8) 5,30. Trio (10-1-8) : 210.Non partant 4 Bien Placée.

10e COURSE 1. Comas Sola (5), T.Messina, G. 3,80 P. 1,60 ; 2. Billy Jess (3), S.Colas, P. 2,10 ; 3. Bushido (2), A. Chitray, P.2 ; 4. Anneot (6), S. Bourgois. Coup. gag.10,90. Coup. pl. (5-3) : 4,60 (5-2) 4,50 (3-2)6. Trio (5-3-2) : 16,50. Tous Couru 4'30"50 .

1re COURSE 1. Azrou d'Ex (5), D.Cottin, G. 5 P. 1,60 ; 2. Ainsique de l'Isle (1),J. Reveley, P. 1,20 ; 3. Askabane (2), D.Gallon ; 4. Art And Co (3), P. Lucas. Coup.ord. 10,80. Trio ord. 18,20.

2e COURSE 1. Option Be (2), J. Rey,G. 14,50 P. 2,60 ; 2. Capucine du Chênet(5), J.-C. Gagnon, P. 1,70 ; 3. Bertie (1), D.Gallon, P. 1,40 ; 4. Capvern (8), D. Cottin.Cp. gag. 36,70. Cp. pl. (2-5) : 10,20 (2-1) 6,10(5-1) 4,50. Trio (2-5-1) : 40. NP 7 Avingon.

3e COURSE 1. Norman Queen (6), M.Farcinade, G. 11,30 P. 2,80 ; 2. Dwinabad (5),J. Rey, P. 1,90 ; 3. Viva Brasilia (10), R.Morgan Murphy, P. 2,10 ; 4. Lunaya (2), J.-C.Gagnon. Cp. gag. 23,80. Coup. pl. (6-5) : 8,60(6-10) 9,20 (5-10) 4,50. Trio (6-5-10) : 58,20.

4e COURSE 1. Callia d'Oudairies (7),K. Nabet, G. 7,80 P. 2 ; 2. Saint GoustanBlue (1), J. Reveley, P. 1,10 ; 3. Prince ofFields (3), M.-A. Billard ; 4. Fresca Has (5),T. Messina. Coup. ord. 19. Trio ord. 142,40.

5e COURSE 1. Device (1), J. Reveley,G. 1,60 P. 1,10 ; 2. Bulkov (5), T. Messina, P.1,80 ; 3. Mocalacato Has (2), D. Cottin, P.1,40 ; 4. Perfect Impulse (8), M. Carroux.Coup. gag. 12,20. Coup. pl. (1-5) : 3,90 (1-2)2,30 (5-2) 6,40. Trio (1-5-2) : 20,30.

6e COURSE 1. Miss de Champdoux(4), D. Cottin, G. 3,50 P. 1,90 ; 2. The Stomp

. . . E T À ENGH IEN ( P I CK 5 )

Entraîneurs à suivreH.-A. Pantall - P. Brandt

Jockeys à suivreS. Pasquier - M. Guyon

Nos sélectionsGagnante : (706) CrépusculedesdieuxPlacée : (814) Cape Lion

Etat probable du terrainCollant - PSF

Dernière heureMalik - Fourioso - Fripone -Sussudio - Equilady -Saphirside - Raceness -Chapman - Gazon Maudit

EN DIRECT SURL’ENTRAÎNEUR Henri-A-lex Pantall est triplementreprésenté dans le quinté(4e course), qui pourraitbien tomber dans l’escarcel-le de l’écurie Godolphin.IMPORTANT TIME porteles couleurs bleues de la cé-lèbre casaque de Dubaïmais c’est sans doute surMOMAYYAZ qu’il faudra

compter. En effet, récenteexcellente deuxième d’unGroupe III à Saint-Cloud, illui suffira de répéter cetteperformance pour jouer untout premier rôle. Elle vientde prouver sa forme et sur-tout son aptitude au terrainlourd, deux atouts non né-gligeables en cette fin desaison.

GENTLEMAN

RÉUNION 1 (11 H 45) Aujourd’hui à Chantilly (quinté, Pick 5)

Momayyaz, labonnecarte

Maisons-Laffitte, le 24 septembre.MOMAYYAZ va se classerquatrième du Prix Bertrand de Tarragon. (Scoopdyga.com.)

TIERCÉ : 16 - 14 - 12Rapporte pour 1 €Ordre : 52,50 €Désordre : 10,50 €

QUARTÉ + : 16 - 14 - 12 - 6Rapporte pour 1,30 €Ordre : 206,96 €Désordre : 25,87 €Bonus : 3,77 €

QUINTÉ + : 16 - 14 - 12 - 6 - 7Rapporte pour 2 €Ordre : 740 €Désordre : 14,80 €Bonus 4 : 6,20 €Bonus 4/5 : 2,60 €Bonus 3 : 2,60 €Numéro plus : 1747

MULTI : 16 - 14 - 12 - 6Rapporte pour 1 €En 4 : 52,50 €En 5 : 10,50 €En 6 : 3,50 €En 7 : 1,50 €

2SUR4 : 3 €


Le ParisienMardi 24 novembre 2015 SPORT HIPPIQUE 29

8Prix Ottilia......................................23 h 7Monté - Femelles - Course E35 000 € - 2 200 m


P.-J. Huet F. Leblanc 1 CADENCE F3 2200 F. NivardC. Mégissier C. Mégissier 2 CIRKA JOSSELYN F3 2200 M. AbrivardC. Darlay V. Jarry 3 COCCIA DE JANNAIS F3 2200 L. DarlayEc. Saint-Martin R.-C. Larue 4 CANTATE DU GOUTIER F3 2200 K. GondetA. Marie C. Chéradame 5 CHERRY LOVE JAM F3 2200 C. ChéradameEc. V. Raimbault V. Raimbault 6 CÂLINE D'OKLA F3 2200 M. VielT. Aline T. Aline 7 CÉLESTE DE SAGE F3 2200 A. BarthélemyP. Delamarre P. Delamarre 8 CENDRÉE DE PIPAN F3 2200 M. LemonnierA. Angéliaume A. Angéliaume 9 CASSANDRE SPEED F3 2200 N. PachaJ.-L. Colombier T. Duvaldestin 10 CHARMEUSE DU CORTA F3 2200 A. BarrierB. Robin B. Robin 11 CORSE ALDO F3 2200 D. Bonne


1Pix Soc. des Cses de Gournay-en-Bray...12 heuresMonté - Course E21 000 € - 2 850 m


H.Ph. Gautier H.Ph. Gautier 1 BURDIGALA - Q F4 2850 A. DabouisL. Guillotte J.-M. Guillotte 2 BONHEUR DU FOSSÉ - P H4 2850 P.-Y. VervaEcurie du Maza C. Douillet 3 BORSALINO MAZA H4 2850 A. GarandeauP. Desprez W. Fin 4 BRISE D'AWAGNE F4 2850 C. LefebvreP. Viel P. Viel 5 BELLO QUÉRIDO M4 2850 Y. LebourgeoisEcurie Luck J.-L. Dersoir 6 BOLIDE JIEL - P (E1) M4 2850 M. AbrivardEcurie BKM B. Marie 7 BRUNO BLOND H4 2850 A. LamyJ. Cottel F. Leblanc 8 BOLT DE SANDRE - Q H4 2850 F. NivardD. Goyer G. Masschaele 9 BANDIT ORAGEUX H4 2850 P. MasschaeleD. Lemarchand D. Lemarchand 10 BEAUTÉ DES RACQUES - P F4 2850 P. HouelEcurie Luck J.-L. Dersoir 11 BIG BANG JIEL - Q (E1) H4 2850 F. DesmigneuxE. Devenne E. Devenne 12 BICHON DU QUINZE M4 2850 G. Martin


2Prix Alain Hanssens.................... 12 h 30Attelé - Mâles - Course F21 000 € - 2 850 m


Ec. des Moreaux P. Godey 1 BEAU GAILLARD H4 2850 D. BoudetEc. de la Verderie A. Brouel 2 BILLMICK VERDERIE H4 2850 B. GroultEc. Arlette Proust B. Marie 3 BRUNY MEL PASS H4 2850 A. LamyH. Depypere Y. Teerlinck 4 BAILEY DE WATOU M4 2850 F. NivardEc. Herma A. Garandeau 5 BANCO CASTELETS H4 2850 A. GarandeauM. Gallier S. Ernault 6 BONBON BLEU H4 2850 S. ErnaultEc. Péloski C. Petrement 7 BOLIDE DE LA BASLE H4 2850 C. PetrementJ.-L. Guérin G. Masschaele 8 BRETON D'ANKAR - A H4 2850 P. MasschaeleEc. Pan X. Decaudin 9 BINGO PAN H4 2850 X. DecaudinA. Turquet-Lepreux J.-M. Legros 10 BAKCHICH - P H4 2875 T. Le BellerM. Lemercier M. Lemercier 11 BOSS I AM H4 2875 V. RoyerT. Wazières J.-F. Senet 12 BYPOLIS - Q H4 2875 J.-F. SenetEc. Trotting France S. Ferchaud 13 BLEU DE FRANCE M4 2875 J.-P. MonclinG. Stickel Alain Roussel 14 BESAME MUCHO H4 2875 A. WielsD. Manfredi G. Verva 15 BORN THIS WAY M4 2875 P.-Y. VervaS. Lamare T. Lamare 16 BARYTON DU TRIO H4 2875 D. De Jésus Reis


3Prix de la Forêt de Bray..........13 heuresAttelé - Course E - Groupe A20 000 € - 2 850 m


R. Corbin R. Corbin 1 COQUIN DE LA RIVE H3 2850 R. CorbinEc. P. Toutain P. Toutain 2 CALLISTO MARJACK F3 2850 P. ToutainEc. Quick Star Cees.J. Leeuw 3 COLOR QUICK (E1) F3 2850 S. ClaesG. Demoulin G. Demoulin 4 CHARLY MAZA M3 2850 G. DemoulinP. Gramond J. Vanmeerbeck 5 CÂLIN DE FOURCHES H3 2850 J. VanmeerbeckEc. Quick Star Cees.J. Leeuw 6 CAN YOU LOVE QUICK (E1) F3 2850 Cees.J. LeeuwE. Amoussou S. Meunier 7 COCAAN DE GUÉGUÉ M3 2850 S. MeunierEc. de Neret F. Provost 8 CYTISE DE NERET H3 2850 F. ProvostA. Melosi G. Moinon 9 CAKOU DES PISTES M3 2850 D. BonneEc. Danover S. Provoost 10 CAÏUS (E2) M3 2875 C. LebissonnaisEc. Danover S. Provoost 11 CARODOR (E2) M3 2875 J.-P. MonclinEc. Saint-Martin T. Duvaldestin 12 CHIMÈRE DU GOUTIER F3 2875 N. Bazin


4Prix de la Forêt de Bray..............13 h 30Attelé - Course E - Groupe B20 000 € - 2 850 m


Stall Courant R. Bergh 1 CHEMSAK VÉDAQUAIS M3 2850 D. LocqueneuxB. Vibes P.-Y. Verva 2 CYBÈLE DE BRÉVOL F3 2850 P.-Y. VervaM. Halbout P.-Y. Lemoine 3 CANNONBALL M3 2850 P.-Y. LemoineEc. Cte P de Montesson E. Ruault 4 COSMOS (E1) M3 2850 E. RuaultH. Riesen G. Thorel 5 CLASSICAL CHARM H3 2850 A. MénagerEc. Panoramic U. Nordin 6 COCO LOOK M3 2850 S. ErnaultM. Auger P. Bengala 7 CLIFFHANGER H3 2850 F. AnneG.-M. Brami A. Rogier 8 CIMMINO M3 2850 F. NivardA. Gambart J.-F. Senet 9 CÉSAR DES LUCAS M3 2875 J.-F. SenetEc. Cte P de Montesson E. Ruault 10 CALIMÉRO (E1) M3 2875 E. CanuArn. Gougeon Arn. Gougeon 11 CACHOU DE MALAC M3 2875 Arn. GougeonP.-Y. Rochard P.-Y. Rochard 12 CONGA DU BURET F3 2875 P.-Y. Rochard


5Prix H. Sasle...................................14 h 5Attelé - Apprentis et lads-jockeys - Course F21 000 € - 2 850 m


A. Triomphe B. Le Beller 1 VET IN THE NIGHT H6 2850 E. Le BellerP. Radouan M.-P. Lemarchand 2 VARUM DES RACQUES - Q H6 2850 T. CaloG. Demoulin G. Demoulin 3 VAZIRISTAN - Q H6 2850 T. DevouassouxR. Gintzburger L. Simon 4 VALDI DE CARA H6 2850 E. HerbeauE. Beauvais E. Beauvais 5 VALSE DE LA DOUCE F6 2850 P.-C. JeanEc. Jean-F.Popot J.-F. Popot 6 VENT DU SCION H6 2850 S. MetayerEc. Attaque F. Pelmoine 7 VEDETTE D'ATTAQUE F6 2850 C. CriadoE. Raveneau E. Raveneau 8 VAILLANT SACHA H6 2850 D. LizéeG. Beganton L.-C. Abrivard 9 VERMILLON - Q H6 2875 P. AbrivardA. Holmgren A. Lindqvist 10 VICKY DU MIREL F6 2875 C. Le CozP. Coignard P. Coignard 11 VALDEZ TURGOT H6 2875 M. CoignardEc. S. Hardy S. Hardy 12 VOGUE DES LANDES F6 2875 P. SoraisS. Chatelain V. Chatelain 13 VALTO H6 2875 O. DagnicourtY. Benaim P. Vercruysse 14 VLADIMIR DE GINAI - A H6 2875 B. CoppensEc. Luck J.-L. Dersoir 15 VALENTINA JIEL - P F6 2875 P. HouelE. Herbeau E. Herbeau 16 VOLCAN DE JAUDRAIS H6 2875 J.-M. Marie


6Prix Jean Bauchet ....................... 14 h 35Monté - Course F20 000 € - 2 850 m


Y. Desmet A. Lannoo 1 AMOUR DU CHATAULT - Q H5 2850 C. LefebvreB. Lefebvre B. Lefebvre 2 AGATHE ROYALE F5 2850 A. LamyF. Moritz M. Bouchez 3 ARTIST KÉLAU - Q H5 2850 C. LeclercqM. Vartiainen M. Vartiainen 4 AMARATA F5 2850 A. WielsEc. Mabler F. Leblanc 5 ANITA DE VIETTE - Q F5 2850 F. NivardEc. Jean-Pierre Viel J.-P. Viel 6 ARÈNE EN LIVE F5 2850 G. GervaisL. Groussard L. Groussard 7 AMBRE DE SÉNOVILLE H5 2850 K. PetitjeanEc. J.Pierre Micholet J. Raffestin 8 ARKAVA DU BOCAGE F5 2850 J. RaffestinM. Lecourt M. Lecourt 9 ACANTHE JARL F5 2850 D. BonneEc. Payday Bas.J. Crebas 10 ANYWAY THOURJAN H5 2850 F. DesmigneuxEc. Laurent Viricel A. Dollion 11 ACTIF FRAZÉEN H5 2850 J. GuerraC. Lahoche E. Castelleta 12 AGO DES JACQUETS - Q H5 2850 C. Le CozJ.-L. Bulteau J.-L. Bulteau 13 APOLLO DU HANOY H5 2850 A. DabouisF. Dubaillay B. Kernivinen 14 AMI - P H5 2850 M. AbrivardF. Provost F. Provost 15 AUXANNE F5 2850 C. ChéradameA. Desmottes A. Desmottes 16 ASCOT DE CHENU - Q H5 2850 G. Martin


7Px Ferme du Bois Normand Ch. Lelieur..........15 h 5Attelé - Course européenne - Course E26 000 € - 2 850 m


Ph. Beurel Ph. Beurel 1 UNDER YOUR EYES - Q H7 2850 S. ErnaultL. Chevalier A. Lelodet 2 UN PEU PLUS H7 2850 P.-Y. VervaJoël Guillemin Joël Guillemin 3 TWIST D'AVRIL - P H8 2850 L. GuilleminP. Desprez P. Desprez 4 SPIDER CLUB H9 2850 J. VanmeerbeckA. Lecacheux A. Lecacheux 5 UNE DES ONDES - Q F7 2850 B. CoppensO. Lecharpentier O. Lecharpentier 6 TSAR DE JUZOLELO - P H8 2850 T. Le BellerL. Groussard L. Groussard 7 URKO DES BROUSSES - P H7 2850 L. GroussardN. Krouchi A. Randon 8 ULYSSE DE FÉ - Q H7 2850 A. RandonD. Cherbonnel D. Cherbonnel 9 UBU DU METZ H7 2850 J.-P. MonclinC. Benkheira F. Souloy 10 PINGUS VANG H8 2875 R. AndreghettiEc. Danover S. Provoost 11 SAPHIR DES ELFES M9 2875 C. LebissonnaisF. Collin F. Collin 12 TWENTY TWO H8 2875 D. BonneT. Forkerud T. Forkerud 13 FARMER'S JULIA F8 2875 C. TerryH. Enée S. Hardy 14 SPEEDY BOY D'ISBA H9 2875 P. SoraisG. Brion S. Hardy 15 UNO DE GUINETTE - Q H7 2875 S. HardyEc. Mélodie S. Hardy 16 TONIC DRY H8 2875 F. AnneNewmen Breed B. Goop 17 JAGUAR BROLINE - AH9 2875 P. VercruysseStall Arvidssons T. Duvaldestin 18 YOU TALKING TO ME - Q H7 2875 F. Nivard


8Prix de l’Abbaye de Beaubec la Rosière .. 15 h 35Attelé - Femelles - Course F21 000 € - 2 850 m


R.-R. Boucault R.-R. Boucault 1 BRISE DE MELLERAY - Q F4 2850 M. AbrivardG. Cao V. Trang J. Vanmeerbeck 2 BELLE DE LA VITARD - P F4 2850 J. VanmeerbeckT. Matias H. Daougabel 3 BURJ KHALIFA F4 2850 F. NivardEc. S. Hardy S. Hardy 4 BRUME DES HAMEAUX F4 2850 S. HardyJ.-M. Souici J.-M. Souici 5 BETTY DES MONTS - Q F4 2850 T. Le BellerP. Calot P.-Y. Verva 6 BAILA D'OURVILLE - A F4 2850 P.-Y. VervaG. Pierkot Ph. Verva 7 BONNIE DU JAGUY F4 2850 J.-F. SenetR. Hémery R. Hémery 8 BÉLINA ROYALE F4 2850 R. HémeryJ. Lindqvist J. Lindqvist 9 BAYALA DU BOULAY F4 2850 J. LindqvistM. Lepage M. Lepage 10 BRUME D'ETÉ F4 2850 M. LepageEc. Cte P de Montesson E. Ruault 11 BARTAVELLE - Q F4 2875 E. RuaultTh. Devouassoux Th. Devouassoux 12 BEAUTIFUL FORTUNA - Q F4 2875 Th. DevouassouxEc. Jean-Pierre Viel J.-P. Viel 13 BALLADE IRLANDAISE F4 2875 V. VielEc. Franck Anne F. Anne 14 BORA BUISSONAY - Q F4 2875 F. AnneEc. Danover S. Provoost 15 BALADE DANOVER F4 2875 C. Lebissonnais

J. Sellier : 15 - 14 - 5 - 10 - 2 - 11 - 8 - 13 Gentleman : 10 - 5 - 15 - 14 - 11 - 13 - 8 - 9K. Romain : 14 - 15 - 5 - 8 - 10 - 2 - 1 - 12

9Prix Robert Debray...................... 16 h 10Attelé - Amateurs - Course G6 000 € - 2 850 m


R. Lhomme M. Dupuis 1 UN KAISER STORM H7 2850 R. LhommeT. Bloquet P. Godey 2 URSULA D'YVEL - Q F7 2850 P. DesprezF. Gréaux F. Criado 3 UDINE DES ROUCHES F7 2850 M. Seoane-GilR. Coueffin R. Coueffin 4 URON NONANTAIS H7 2850 C. ThomainD. Dutheil D. Dutheil 5 ULF HAIE NEUVE (E1) H7 2850 A. RenaudinJ.-M. Vivant J.-M. Vivant 6 URIFANT DE DUSSAC - Q H7 2850 J.-P. BazireJ.J.X. Barre J.J.X. Barre 7 TSARDIEM - Q H8 2850 D. BarreP. Guinard F. Chartier 8 TRÉSOR BUROIS - Q H8 2850 P. GuinardEc. de la Verderie P. Toutain 9 UKITO VERDERIE H7 2875 S. CampainG. Crespel J. Vanmeerbeck 10 ULM DE FOURCHES H7 2875 D. CrespelEc. Danover Th. Devouassoux 11 TORCEDOR H8 2875 P.-L. DevouassouxD. Doré D. Doré 12 TÉNOR ORANGE H8 2875 P. DivaréS. Fournier S. Fournier 13 SURVIENT DE BOUÈRE H9 2875 S. FournierD. Dutheil D. Dutheil 14 SPOT DE BELLANDE (E1) H9 2875 S. LeclercF. Balu F. Balu 15 SÉRAPHIN DU LOGIS - P H9 2875 F. BaluEc. Z S. Campolo 16 TÉNOR DE BASSIÈRE - Q M8 2875 J.-C. Piton


Pingus Vang - BaladeDanover - Urifantde Dussac

Entraîn. à suivreS. Provoost - P.-Y. Verva

Drivers à suivreF. Nivard - J.-P. Monclin

Nos sélectionsGagn. : (709) Ubu du MetzPlacée : (509) Vermillon

Etat probable duterrainCorde à gauche

Dernière heureBolide Jiel - Bleu deFrance - CallistoMarjack - ChemsakVédaquais - Valdi deCara - Apollo du Hanoy -

1Prix Lachesis................................19 h 55Attelé - Femelles - Course C58 000 € - 2 200 m


Y. Faucheux D. Cherbonnel 1 AGORA DU GOUTIER F5 2200 A. BarrierG. Braquet F. Blandin 2 ANZA DU CARBONEL - Q F5 2200 A. BlandinJ. Deshayes A. Lebrun 3 ARIANE GYR F5 2200 F. LagadeucJ. Ferte P. Vercruysse 4 ALITE DE LA CÔTE - A F5 2200 P. VercruysseC. Cavanna F. Rebèche 5 ARPÈGE DE BULIÈRE - Q F5 2200 G. GelorminiEc. J.-P. Barjon L.-C. Abrivard 6 ADRIENNE DU CITRUS F5 2200 A. AbrivardEc. La Pettevinière S. Roger 7 ANÉMONE MIKA - Q F5 2200 S. RogerD. Belloche P. Belloche 8 AGRIPPA MESLOISE F5 2200 P. BellocheH. Gilles H. Gilles 9 AIGRETTE - Q F5 2200 F. NivardEc. J.R. J. Bruneau 10 ANDALOUSIE - Q F5 2200 M. AbrivardEc. Elev. du Gade J.-F. Senet 11 ARLÉSIENNE - Q F5 2200 J.-F. SenetY.-L. Pierre B. Lefèvre 12 AMERICA ONE F5 2200 C.-M. DelacourS. Guiheneuf F. Leblanc 13 ALAYA BOT EUR MOËL - QF5 2200 J.-M. BazireN. Roussel Alain Roussel 14 AKAYAMA F5 2200 D. ThomainD. Gozlan M. Lenders 15 ACTION PARTAGE - P F5 2200 P. Levesque


2Prix Polaris..................................20 h 25Attelé - Mâles - Course B44 000 € - 2 100 m


A. Kristoffersson A. Kristoffersson 1 CEDAR KERYVON M3 2100 A. KristofferssonC. Perret D. Mottier 2 CHÉRI CHÉRI M3 2100 M. MottierEc. V. Dreams Ph. Moulin 3 CLASSIC WAY M3 2100 J-Ph. DuboisEc. C. Gallier C. Gallier 4 COUP DE POKER M3 2100 C. GallierE. Sandbaek V. Martens 5 CASH FOR EVER M3 2100 C. MartensF. Marty G. Marty 6 CAVALIER D'AVRIL H3 2100 F. MartyEc. Griff S. Guarato 7 CHÉRIF GRIFF M3 2100 G. GelorminiL. Michel B. Marie 8 CASDAR D'AUVILLIER H3 2100 A. LamyEc. J.-Yves Lécuyer S. Guarato 9 CUPIDON DU VIVIER M3 2100 D. ThomainEc. Ulf Nordin U. Nordin 10 CAPTAIN SPARROW M3 2100 U. NordinA. De Sousa N. Raimbeaux 11 CIPANGO M3 2100 P. VercruysseP. Boff N. Raimbeaux 12 CELTIC COMMANDER M3 2100 M. AbrivardElevage Smiling G. Thorel 13 CUIZZY SMILING M3 2100 A. MénagerEc. Masus P. Derycke 14 CARLTON DE VIETTE M3 2100 F. NivardM. Lenoir M. Lenoir 15 CHIVAS DU PLESSIS H3 2100 M. LenoirH. Gilles H. Gilles 16 CYPRÈS DU MONT M3 2100 H. Gilles


3Prix Klio .......................................20 h 52Monté - Mâles - Course C52 000 € - 2 850 m


S. Bazire S. Bazire 1 BAROUDEUR D'ANJOU - Q H4 2850 A. WielsB. Carpentier B. Carpentier 2 BOYONNAX DE L'INAM H4 2850 C. FrecelleEc. Damien Bonne D. Bonne 3 BUSTER DE BEAUFOUR - Q (E1) H4 2850 D. ThomainP. Legret P.-J. Cordeau 4 BONHEUR DU LOT - Q H4 2850 L. AbrivardEc. Damien Bonne D. Bonne 5 BEAU DE MORGANE (E1) H4 2850 D. BonneP.Edou. Mary P.Edou. Mary 6 BIFIDUS - P H4 2850 P.Edou. MaryEc. La Pettevinière S. Roger 7 BIJOU PETTEVINIÈRE - Q H4 2850 C. LevesqueB. Angot B. Angot 8 BAD BOY TERRIE - PH4 2850 P.-P. PloquinEc. D.M.Mottier D. Mottier 9 BOTIDO H4 2850 M. MottierE. Lamy E. Lamy 10 BEST DU GAVREGUET - Q H4 2850 A. LamyEc. Rib Joël Hallais 11 BRACO DU CAÏEU - Q H4 2850 A. ColletteG. Ledoux L. Leduc 12 BANDONÉON H4 2850 A. AbrivardD. Lacote G. Curens 13 BIENTÔT JENILOU - Q H4 2850 P.-Y. VervaN. Gonin N. Gonin 14 BRABUS H4 2850 M. AbrivardF. Leblanc F. Leblanc 15 BACCARAT DU LÉARD - P H4 2850 A. Barrier


4Prix Arsinoé .................................. 21 h 19Attelé - Femelles - Course E35 000 € - 2 850 m


A.-F. Bigeon Christ. Bigeon 1 CAROLYN BARBÉS F3 2850 C. BigeonEc. V. Dreams Ph. Moulin 2 CHIC AVENTURE F3 2850 J-Ph. DuboisM. Hulak B. Bourgoin 3 CAMILLE DE BAILLY F3 2850 F. OuvrieEc. Vautors J.-M. Bazire 4 CANNISSE DE GUEZ F3 2850 J.-M. BazireEc. L.B.Bourgoin B. Bourgoin 5 CONINE DE BAILLY F3 2850 B. BourgoinM. Gallier P.-Y. Verva 6 CARLA DU CHÂTELET F3 2850 P.-Y. VervaEc. L.D-M.Abrivard M. Abrivard 7 CADENCE DE BRION F3 2850 M. AbrivardB. Robin B. Robin 8 CISULIE DE GUEZ F3 2850 B. RobinJ. Bescher J. Bescher 9 CYBÈLE DE CLOPEAU F3 2850 F. NivardV. Olivier F. Gaillard 10 CAMILLE MIKA F3 2850 B. PitonT. Cattan M. Abrivard 11 CLEF DE FA F3 2850 A. AbrivardEc. Franck Anne F. Anne 12 CULTURE DU CLOSET F3 2850 F. AnneEc. Brindor C. Ecalard 13 CANNELLEDOR F3 2850 D. ThomainA. De Sousa F. Leblanc 14 CANTATE F3 2850 L. GuinoiseauS. Moureaux J.-M. Bazire 15 CARLA LOVE F3 2850 T. Compas


5Prix Mercator...............................21 h 46Monté - Mâles - Course E34 000 € - 2 850 m


P. Rouer P. Rouer 1 CAM DE BEAULIEU H3 2850 A. DupercheG. Aliber F. Giard 2 CYRUS DE LA PRADE H3 2850 F. DesmigneuxR.-W. Denéchère P.-Y. Verva 3 CAPRICE D'OR H3 2850 P.-Y. VervaEc. D.M.Mottier D. Mottier 4 CRACK DE FEULAVOIR H3 2850 M. MottierC. Thierry A. Buisson 5 CASSENTINO H3 2850 A. LamyJ.-L. Guérin J.-M. Monclin 6 CIMOKO D'ANKAR H3 2850 G. GillotEc. V. Raimbault V. Raimbault 7 CAVALINO PHÉDO H3 2850 A. BarrierEc. C. Bigeon Christ. Bigeon 8 CARAT D'HAUFOR M3 2850 Charles BigeonEc. Rib B. Lefèvre 9 COW BOY DE MIEUX M3 2850 V. CapitaineL. Laudren L. Laudren 10 CAPITAINE D'EOLE H3 2850 H. GuérotEc. L.C.Abrivard L.-C. Abrivard 11 COCKTAIL WINNER H3 2850 A. AbrivardM. Millet P.-J. Cordeau 12 CYR DE BRETAGNE H3 2850 L. AbrivardA.-F. Bigeon D. Bonne 13 COMME DAB H3 2850 D. BonneF. Leblanc F. Leblanc 14 COACH FRANBLEU M3 2850 F. Nivard


6Prix Fortuna.................................22 h 13Attelé - Mâles - Course C - Groupe A35 000 € - 2 200 m


Ec. d'Héripré G. Thorel 1 DIAMANT D'ISQUES M2 2200 M. AbrivardD. Manfredi G. Verva 2 DJIMMY DE VIVE M2 2200 P.-Y. VervaAxel Wend G. Thorel 3 DROP ATOUT M2 2200 A. BarrierY. Dreux Y. Dreux 4 DALTON BOY M2 2200 Y. DreuxEc. Masus P. Derycke 5 DARZUN D'HERTALS M2 2200 F. NivardEc. Bois Doufray P. Belloche 6 DROP MESLOIS M2 2200 P. BellocheC. Lenoir M. Lenoir 7 DIABOLO STAR H2 2200 M. LenoirH. Gilles H. Gilles 8 DÉFI DE MÉMARTIN M2 2200 H. GillesEc. M. Géléoc S. Roger 9 DESTIN DE LARRÉ M2 2200 S. RogerJ. Cottel L.-C. Abrivard 10 DRAGON DU FRESNE M2 2200 A. AbrivardS. Coutelier C. Delamare 11 DIVIN DE BOUGY M2 2200 F. OuvrieEc. J-M. Tavernier V. Lecroq 12 DAUPHIN DU MONT M2 2200 G. GelorminiEc. des Charmes J.-M. Bazire 13 DOSTOIEVSKI M2 2200 J.-M. BazireH.-G. Stihl M. Stihl 14 DIPLOMATIC DEAL M2 2200 C. Martens


7Prix Fortuna................................22 h 40Attelé - Mâles - Course C - Groupe B35 000 € - 2 200 m


G. Michelon A. Ripoll Rigo 1 DISCO DE TOUCHYVON M2 2200 G.-A. Pou PouEc. Saint-Léonard V. Jarry 2 DOURAKINE M2 2200 V. JarryY.-L. Pierre B. Lefèvre 3 DUC GIBUS M2 2200 C.-M. DelacourEc. Initial B. Marie 4 DJANGO DE MONGOCHY M2 2200 A. LamyM. Agostini B. Bourgoin 5 DELITTU MAG M2 2200 J.-M. BazireL. Leduc L. Leduc 6 DAMIER ROUGE PHI M2 2200 B. RobinD. Mottier M. Mottier 7 DRAGUEUR M2 2200 M. MottierM. Piedferre B. Marie 8 DINO DU RILER M2 2200 G. JunodEc. Darche A.-P. Schmitt 9 DRAGON DARCHE M2 2200 P. VercruysseEc. de Grimoult V. Coligny 10 DUC DE GRIMOULT M2 2200 M. AbrivardEc. Ulf Nordin U. Nordin 11 DAN PATCH M2 2200 U. NordinJ. Cottel F. Leblanc 12 DINO DU GOUTIER M2 2200 L. GuinoiseauJ.-F. Senet J.-F. Senet 13 DALTON PICARD H2 2200 J.-F. Senet


Entraîn. à suivreL.-C. Abrivard - F. Leblanc

Drivers à suivreA. Barrier - M. Abrivard

Nos sélectionsGagn. : (406) Carla du ChâteletPlacée : (510) Capitained’Eole

Dernière heureArlésienne - Chéri Chéri -Baccarat du Léard -Carla Love - Cow Boy deMieux - Dalton Boy -Django de Mongochy -Cirka Josselyn

Verva. Cp. g. 3,80. Cp. pl. (4-2) : 2,30 (4-3)4,80 (2-3) 4,20. Trio (4-2-3) : 8,90.4e COURSE 1. Altesse Eclatante (7),

J. Vanmeerbeck, G. 20,90 P. 4,90 ; 2. Ange duBonheur (4), M. Joly, P. 3,70 ; 3. Aloa deBéno (5), P.-C. Jean, P. 11 ; 4. And Justicier(3), C. Le Coz. Cp. g. 61. Cp. pl. (7-4) : 16,20(7-5) 64,10 (4-5) 47. Trio (7-4-5) : 810,90.5e COURSE 1. Ceylan Dairpet (5), T.

Le Beller, G. 3,80 P. 1,50 ; 2. Chicago Bello(6), A. Barrier, P. 1,20 ; 3. Cyrus de Bailly(10), D. Lefèvre, P. 1,90 ; 4. Charly de l'Aunay(4), L.-M. David. Cp. g. 3,20. Cp. pl. (5-6) : 2,30(5-10) 6 (6-10) 4,20. Trio (5-6-10) : 14,30.6e COURSE 1. Carly (1), A. Barrier, G.

3,30 P. 1,80 ; 2. Centaure Dairpet (17), P.Ollitrault, P. 1,50 ; 3. Caesar Céhère (12), X.

Bonnefoux, P. 1,80 ; 4. Célia de la Fonte (6),J. Vanmeerbeck. Cp. g. 9,40. Cp. pl. (1-17) : 5,10(1-12) 7 (17-12) 5. Trio (1-17-12) : 18,70. NP 2César du Caïeu, 3'35"59 (1'15"6).7e COURSE 1. Annibal d'Ourville (5),

Y. Salaun, G. 17,10 P. 4,20 ; 2. Alzano Verderie(10), E. Le Beller, P. 1,70 ; 3. Abeille de Thabe(8), J.-M. Maillard, P. 3,40 ; 4. And Zero Dix(14), Emil. Raulline. Coup. gag. 37,10. Coup. pl.(5-10) : 14,80 (5-8) 35,50 (10-8) 5,80. Trio(5-10-8) : 96,70.8e COURSE 1. Cévérino d'Echal (2), R.

Joly, G. 22,40 P. 6,20 ; 2. Capelle (16), C.Leclercq, P. 2,50 ; 3. Calie de la Vronde (8),A. Brouel, P. 17,30 ; 4. Colisée (3), C. Frecelle.Coup. gag. 88,90. Coup. pl. (2-16) : 41 (2-8)161,30 (16-8) 59,10. Trio (2-16-8) : 1.452,10.

1re COURSE 1. Vahiné de Fellière (15),A. Barrier, G. 3,50 P. 2 ; 2. Vénus du Rosay(12), L. Verva, P. 6 ; 3. Ukamina (10), Y.Gérard, P. 2 ; 4. Via Mala (6), B. Folleville. Cp.g. 65,20. Cp. pl. (15-12) : 19,10 (15-10) 6,50(12-10) 23,50. Trio (15-12-10) : 145,20.2e COURSE 1. Banco Dry (12), T. Le

Beller, G. 10,50 P. 3 ; 2. Baron de Fleur (10), J.Lindqvist, P. 6,90 ; 3. Bémol de Bertrange(3), J. Chavatte, P. 2,30 ; 4. Best of Pierji (7),T. Duvaldestin. Cp. g. 101,30. Cp. pl. (12-10) :25,80 (12-3) 9,60 (10-3) 29,60. Trio (12-10-3) :185,80.3e COURSE 1. Breizh d'Oliverie (4), L.

Guinoiseau, G. 3,20 P. 1,50 ; 2. Bina desVauchaux (2), S. Ernault, P. 1,30 ; 3. Banca(3), J. Chavatte, P. 2 ; 4. Brénilyse (11), M.

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Braco (3e) tente le tripléle 15 novembre dernier, elle revient aumieuxet semble capable de profiter de ce bel enga-gement. BETTY DES MONTS, déferrée, aégalement des moyens. GE.


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Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 31


32 EN IMMERSIONLe Parisien


Amnéville (Moselle)De nos envoyés spéciaux

VOUS LES VOYEZ furtivement surscène tester les micros avant unconcert, vous êtes impressionné parla rapidité avec laquelle ils démon-tent les décors dès que les lumièresse rallument. Pas de spectacle, pas detournée, et donc pas d’artiste sansroadies. Comme ce terme anglais dé-rivé du mot road — la route — l’indi-que, le roadie suit les artistes sur laroute et œuvre dans leur ombre pourque la magie opère.

Nous étions convenus depuis long-temps de prendre les gants, le casque,les chaussures de sécurité et

le salaire — 170 € brut pour une ses-sion de huit heures — d’un roadie surla tournée de Johnny Hallyday, laplus grosse du moment en France,tant en nombre de dates — 70 jusqu’àl’été prochain — que de personnes surla route : 104 ! Après les attentats, lechanteur a maintenu ses deuxconcerts d’Amnéville (Moselle), mardiet mercredi dernier. Il n’y avait doncaucune raison que je ne me retroussepas les manches. Au contraire.

L’expérience s’annonçait forte,l’émotion suivant le drame du Bata-clan l’a rendu inoubliable. Car tousles membres de l’équipe du « grand »,comme ils l’appellent, avaient desamis et des confrères dans la salle

parisienne. Pendant deux jours ettrois nuits, nous avons partagé bienplus que des courbatures, des caissesà pousser, des guitares à régler, descarottes à éplucher… Ce reportage,qui s’est invité jusque dans les cuisi-nes et les loges, est un hommage autravail, au talent et à l’esprit d’équipede tous les techniciens de ce specta-cle que l’on dit vivant. « Show mustgo on », plus que jamais.

TEXTES : ÉRIC BUREAUPHOTOS : CYRIL MOREAU (BESTIMAGE)

En concert vendredi, samedi etdimanche (complet), puis les 2 et3 février à l’AccorHotels Arena, entournée dans toute la France jusqu’enavril et dans les festivals d’été…

J’ai été techniciensurCONCERT.Notre reporter s’est glissé dans l’équipe qui travaillesur l’énorme show de la star pendant 48 heures.

LOU AVAIT RAISON. A 5 h 30mardi, le réveil à Amnéville piqueles yeux. D’autant que je n’ai dormique d’un œil. Le moteur du bus m’abercé, mais les ralentisseurs despéages autoroutiers depuis Parism’ont réveillé. Le bus est garé der-rière le Galaxie, sorte de Zénithd’Amnéville. Je me dirige au radar

vers la salle qui a été aménagéepour les repas : un grand café, uncroissant, et je rejoins Sébastien Ra-kotozafy, le régisseur général, quime briefe. On me donne un passeautocollant « technique » — qui mepermet d’aller partout — et un cas-que de chantier. Surprise, la grandescène est prête et attend au pied des

gradins. « Le travail de montage acommencé hier, me signale Momo,qui s’occupe du plateau. C’est l’unedes rares tournées à avoir une scènesur roulettes. C’est indispensablepour installer en même temps leslumières et les écrans. »

A 6 heures, je rejoins les premierstechniciens recrutés localementpour décharger le camion des lu-mières. Nous serons cinquante aumaximum pour le montage. Jean-Marie, alias Loser, dirige les opéra-tions de sa voix de stentor. La mati-née passe vite. Il faut assembler « laferraille » — les barres métalliquesqui tiennent les éclairages —, dépla-cer la tête de mort de 500 kg quidoit être réparée, scotcher un tapisantidérapant sur le plateau et le net-toyer pour qu’il soit impeccable…

Rassurez-vous, les tâches com-plexes et sensibles, comme le mon-tage des centaines d’écrans vidéoou l’installation des régies son etlumière, sont confiées aux vrais spé-cialistes. Pas de temps à perdre.Tout est très hiérarchisé, chaquesecteur a ses référents, chacun à saplace, chacun à sa tâche. Résultat : à14 heures, tout est monté.

Une tête de mort de 500 kg

Pour le montage de la scène, le travail est divisé, optimisé : chacun s’active à sonposte, dans une organisation parfaitement huilée. (Cyril Moreau/Bestimage.)

nLa responsable de la logistique dela tournée, Marie-Pierre Bussac,

m’a fixé rendez-vous près de la gare deLyon. C’est là que stationnent lundi àminuit les bus des tournées de Johnny,mais aussi du duo Souchon-Voulzy etde Maître Gims. Marie-Pierre me dirigevers un des quatre bus quitransportent l’équipe,à l’exception des musiciens quiarriveront le lendemain.Je voyage vers Amnéville avec lesquatorze membres des équipes deslumières et du catering, larestauration. Ils arrivent d’Hossegor,Paris, Clermont-Ferrand… Entre lesconcerts de Strasbourg et Amnéville,ils ont passé deux jours en famille maisreviennent le cœur lourd. Soixante-douze heures après, le Bataclan estdans tous les esprits, toutes lesconversations. « Je ne m’en remetspas, avoue Christian, alias Lou, le roi dela poursuite. Nous avions tous despotes au Bataclan. C’est ma famille. »Le tour-bus est aménagé sur deuxétages. En bas, quatre tables et seize

places assises, deux frigos, untéléviseur que personne n’allume, lestoilettes… « Juste pour le pipi,m’indique-t-on. Si t’as envie d’autrechose, Clive, le chauffeur, s’arrêtera. »En haut, seize couchettesconfortables mais spartiates.Claustrophobes et géants s’abstenir.L’équipe du catering monte se coucher

en premier, car elle se lève dès5 heures pour préparer les petitsdéjeuners. A 2 heures du matin, onplaisante autour d’une bière. « Sij’étais toi, je monterais me coucher,me suggère Lou. Je te réveille à5 h 30. » J’obtempère. On m’a donnéla couchette du fond, au-dessus dumoteur. Ça sent le bizutage.

« Les toilettes, c’est juste pour le pipi »Unmembrede l’équipedeJohnnyHallyday

Ambiance colo dans le bus de tournée où l’on veille tard autour d’une bière.

nOn ne croise qu’une poignée defemmes dans l’univers très

masculin des roadies, les techniciensdes concerts. A Amnéville, Sophie,43 ans, deux enfants, et Soizic,30 ans, interviennent au montage etau démontage. Sur leur fiche depaye, il est écrit « technicien deplateau ». Mais de la pose du tapisantidérapant au millimètre près surla scène à la dépose des écransvidéo, elles savent tout faire. Cesdeux intermittentes du spectacle deMetz, recrutées sur place juste pourles concerts d’Amnéville, sontroadies depuis dix ans. « Sur unegrosse tournée, le rythme est

intense, mais chacun a une tâcheprécise, explique Sophie. C’est trèsdifférent de mes autres boulotsdans des théâtres, des cirques, oùj’ai plus de temps mais où je doistout gérer en même temps. »« Pour obtenir le statutd’intermittent, c’est-à-dire cumuler507 heures de travail sur dix mois,mieux vaut ne pas être malade,ajoute Soizic. Mais c’est physique.Les mains, le dos, on trinque. » Leurami Babeuch, présent avec elles, ensait quelque chose. Roadie depuisun quart de siècle, il a dûs’interrompre pendant quatre ansaprès un tassement de vertèbres.

Soizic et Sophie,petitesmais costaudes

Soizic (à g.) etSophie (à d.) so

nt roadies , soit techniciennes

de concerts,

depuis dix ans.

(LP/EricBureau.)


s

Le ParisienMardi 24 novembre 2015 EN IMMERSION 33

r la tournéedeJohnny

SUR LAROUTE toute la sainte jour-née, un bon roadie est un roadie biennourri. Mais, à ma grande surprise, leGalaxie d’Amnéville, comme la plu-part des salles de spectacle, a unecuisine… vide. L’équipe du «cate-ring», qui s’occupe des repas, empor-te donc tout avec elle, frigos, fours,bains-marie, plans de travail, et lesinstalle…

Sur cette tournée, c’est la sociétéEgg Cetera, de Grenoble, qui est auxfourneaux de 6 heures à minuit. Soitsix personnes — dont trois commisrecrutés sur place —, sous la houlettede Thierry. Le cuistot part chaquematin à 7 h 30 à la boutique de venteen gros Metro de Metz chercher assezde viande, de légumes et de fruitspour servir 90 couverts à midi et130 le soir. Le montage fini, je luidonne un coup de main pour éplu-cher les carottes et les navets longs

qui accompagneront le confit de ca-nard du soir. « Tout est frais et prépa-ré sur place, y compris les desserts »,m’explique ce Lillois de 52 ans, qui adéjà œuvré sur les tournées de Gold-man, Sardou, Maé, Higelin, maisaussi préparé les repas des RollingStones et de Muse au Stade de Fran-ce. « Les Anglo-Saxons sont compli-qués, notamment parce qu’ils man-gent toute la journée », ajoute-t-il.

Avec Johnny, c’est simple. « Il estcomme la plupart des chanteurs, ilmange peu avant le concert. Unesoupe, du chou rouge, une macédoi-ne de légumes, des pâtes très pimen-tées, c’est tout. » Le soir du premierconcert à Amnéville, Johnny, quin’est pas accompagné par Laeticia,son épouse, dîne avec nous. Légère-ment souffrant, il n’ira pas mangerau resto après le concert, comme leveut la tradition.

Confit de canard,carottes et navets

Corvée de carottes pour notre reporter. Objectif : préparer de 90 à 130 couverts.

LE PLATEAU INSTALLÉ, le« backliner » entre en scène. Ce nombarbare désigne les technicienschargés des instruments, les angesgardiens des musiciens. Sur cettetournée, ils sont quatre pour treizeartistes sur scène, quarante guitares,une dizaine de claviers, une batterie,des cuivres… Ils installent d’abordles retours de scène (NDLR : les en-ceintes qui permettent aux musi-ciens de s’entendre pendant leshow), les amplis, puis préparent lesinstruments. « Avec amour », souritChristophe Merlaud. Ce Franciliende 44 ans s’occupe des harmonicasde Greg Zlap et des guitares de YarolPoupaud, l’un des trois guitaristes deJohnny sur scène, qui est aussi sondirecteur artistique.

Des guitares bichonnéesDans l’atelier de Christophe, blottisous la scène, les huit guitares deYarol Poupaud sont rangées dansdes armoires molletonnées. « Avectoute la route qu’elles font dans lescamions, c’est la meilleure façon deles protéger, estime Christophe. No-tre travail commence bien avant latournée, avec le choix des guitares,des amplis en compagnie du musi-

cien. Après, on veille à ce que lesguitares soient parfaitement régléesquand les musiciens arrivent. »

Spécificité de cette tournée, il y aau moins deux concerts de suite danschaque ville. Les répétitions et la ba-lance — le réglage du son — ont lieule premier jour, vers 17 heures. « Il

faut être d’autant plus rapide et pré-cis, résume Christophe, qu’on travail-le ici sur deux scènes — la grande etune petite au milieu du public — etqu’on gère aussi les instruments deYodelice, qui assure la première par-tie à Amnéville et Paris. Pendant leconcert, on change les guitares tous

les deux-trois titres. De notre atelier,on regarde tout le show, au cas où unmicro HF — qui relie les guitares auxamplis — tombe en panne, qu’unecorde casse. »

La balance dure une heure. Sous ladirection de Yarol Poupaud, les mu-siciens et les quatre choristes se rè-

glent avec l’ingénieur du son — lecolosse Mike Marsh, qui a travailléavec Springsteen — sur l’acoustiquede la salle. Christophe me fait unefleur. Il me laisse récupérer sur scèneune guitare acoustique et accorderune guitare électrique de Yarol Pou-paud. « Vas-y. Ça fait plaisir en cettepériode tragique qu’on mette en lu-mière nos métiers de l’ombre », meglisse-t-il.

La balance finie, second privilège.Yarol Poupaud m’entraîne dans laloge des musiciens. Au milieu deleurs drapeaux — écossais, anglais,français, breton, polonais —, on par-tage une bière. Il me chambre quandson compère guitariste Philippe Al-mosnino arrive : « Mais qu’est-ce quetu fais là, le roadie ? Tu peux aller merégler ma guitare, s’il te plaît ? » Ya-rol est si passionné qu’il trimballedans sa loge une platine disques, oùil passe d’antiques 45 tours des Sto-nes et de… Johnny, achetés chez lesdisquaires des villes où il joue.

« Tu peux aller me régler ma guitare ? »YarolPoupaud,guitariste et directeur artistiquedeJohnnyHallyday

Yarol Poupaud (à g.) dirigeles balances. Notre apprenti roadie

a eu le privilège de récupéreret d’accorder sa guitare.

en cuisineen cuisine

Nelly l’habilledepuis 25 ansn

Les producteurs des tournéespassent, les maisons de

disques changent. Eux restent. Cesont les fidèles de Johnny, quioccupent les postes clés de sestournées. « Car, dit-il, j’ai touteconfiance eux. » De Roger Abriol,qui a commencé à ses côtéscomme ingénieur du son en 1974et est aujourd’hui directeur deproduction, à Mathieu André, soncoiffeur, et Nelly Giraud, sonhabilleuse. Dans les précieusesminutes qui précèdent le concert,seuls Nelly et Mathieu restentdans sa loge. La pièce n’a d’ailleursrien de bling-bling. Juste uneguitare, une chaîne hi-fi, un coinmaquillage avec une chaise offertepar un fan, quelques tenues descène… « La télé est la seuleexigence de Johnny, précise Nelly,qui a aussi travaillé pour SylvieVartan, Barbara, Mylène Farmer…Johnny m’est fidèle et je lui suis enretour. Je partage son intimitédepuis vingt-cinq ans. Il faut êtrediscret, sinon cela fait longtempsque j’aurais été éjectée. »

Nelly est l’une des rares à êtreautorisée dans la loge de la staravant un concert.

Amnéville (Moselle), mardi. Préparer un show digne de Johnny, c’est le jobdes roadies sur cette tournéemonumentale. Des pros capables demonteret démonter une scène à la perfection. Balai compris. Eric Bureau leur a prêtémain-forte pendant deux jours. Un travail de titan dans une équipe soudée.

Le concert et le démontage

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34 EN IMMERSION Le Parisien


Girac — suit toujours celle de John-ny. « J’y tiens car c’est un an et demide travail en amont avec une scéno-graphe. Tout ce que l’on voit sur scè-ne est évidemment programmé,mais on le déclenche et l’anime à lamain. » « C’est du spectacle vivant,lance Philou, qui assiste Dimitri. Leshow évolue tout le temps. »A troisminutes du show, ils jouent

à…SimCity sur leurs tablettes. « C’estpour faire redes-cendre la pres-sion », sourit Sté-phane. Mais unefois le concert lan-cé, c’est de la mé-canique de haute

précision. Il note les points à amélio-rer et soucis rencontrés. Une poignéede détails invisibles à notre œil néo-phyte. Le premier soir, par exemple,un Johnnymalade choisit d’écourterle concert de trois chansons. Tous lestechniciens s’adaptent et le publicn’y voit que du feu.

PENDANT LE CONCERT, c’est re-lâche. J’en profite pour observermescamarades du bus qui travaillent surla partie visuelle du show, l’un de sespoints forts. Derrière la scène, il y aChris, le jeune Néerlandais qui gèrede sa console les mouvements dessix immenses écrans vidéo et de latête de mort. A quelques minutes duconcert, il est tendu. « Le plafond estplus bas que les autres salles d’unmètre cinquante,explique-t-il. Il afallu changer tousles réglages. C’estcomme si c’était lepremier show. »Chris est en liai-

son par casque avec l’équipe de Di-mitri Vassiliu (le fils du chanteurPierre Vassiliu) . Le maître d’œuvredes visuels de la tournée est installéau cœur de la salle, derrière la régievidéo. La star des designeurs lumiè-res — il fait toutes les plus grossestournées, deMylène Farmer à Kendji

AvecDimitri, le roides lumières

Durant le spectacle, même si tout est programmé à l’avance, Dimitri Vassiliu gardela main sur tous les jeux de lumière, s’adaptantau chanteur.

nDans l’équipe, c’est le meilleurimitateur de Johnny. « Normal,

ça fait quarante ans que je suis dansson ombre », rigole Patrick Jakob. CeNordiste de 56 ans occupe un posteéminemment stratégique puisqu’ilgère le prompteur du chanteur qui luipermet d’avoir toujours les parolessous les yeux pendant le show. « Dansles années 1970, j’étais dans son fan-club, raconte-t-il. Je me suis retrouvéà vendre des photos aux concertspour me faire de l’argent de poche. »Johnny s’est mis au prompteur en1979. Et Patrick en 1981. « J’étaistoujours assis à côté du mec auprompteur, dit-il. Et un soir, il s’est tiréune heure avant le show. J’étais leseul à savoir le faire marcher, alors onm’a laissé faire. Ça s’est bien passé etJohnny m’a demandé de continuer.Depuis, je ne me suis fait remplacerqu’une fois, quand ma maman estdécédée. »

Installé sur le côté de la scène, Patricksuit au doigt — posé sur la souris del’ordinateur — et à l’œil tout ce quefait Johnny, pour se caler sur lui. Il aface à lui deux ordinateurs, en cas depanne du premier. Il fait défiler lesparoles qui seront diffusées dans lestéléviseurs incrustés dans la scène.« Avant, on tapait les paroles à la

machine et on les faisait défilersous l’objectif d’une caméra. Uneseule fois, en Corse, dans les années1980, on nous avait volé l’objectif.Johnny venait me voir pendant lessolos des musiciens : Qu’est-ce que jechante après ? Mais j’vous rassure, ilconnaît aussi bien les paroles que moi,ahahaha… »

Patrick,le souffleurde Johnny

Membre du fan-club de Johnny dans les années 1970, Patrick s’est trouvé

en charge du prompteur par hasard. Et ça dure depuis quarante ans.

AU DEUXIÈME SOIR à Amnéville,mercredi, comme tous les soirs dedépart, le démontage commencependant le concert. Avec le charge-ment des cuisines et de la restaura-tion dans un camion.Dès la dernière chanson, les roa-

dies sont postés derrière le rideau,casqués et gantés. Quand le chanteuret son groupe regagnent leurs loges etles spectateurs leurs voitures, euxprennent la scène d’assaut. Johnnyrejoint son jet sous escorte policière.Ses musiciens, eux, dorment à l’hôtelavant de repartir en train le lende-main.

Un record de rapiditéPendant ce temps, en une heure lascène est déjà vide. Sous les ordres deRonan, j’aide à monter et ranger lesinstruments dans leur camion, un jeude construction extrêmement minu-tieux. Puis je file un coup de main àAurélien, qui supervise avec Vincentle démontage de la scène. C’est phy-

sique et rapide. Le plus dur ? « Non cesont les gars qui démontent les accro-chages vidéo et lumières », répondSébastien, le régisseur général, enmontrant les roadies encordés au pla-fond. Pourme remettre, je passe dansle bus des lumières et du cateringfaire mes adieux. L’ambiance estconviviale, on joue, on trinque. Maisgare à l’abandon de poste ! A 2 heu-res, j’y retourne. Les semi-remorquessont entrés dans la salle pour chargerle matériel le plus lourd. Les Fenwicksont à la manœuvre, « Loser » melaisse en conduire un. Lorsqu’il des-cend du sien après un dernier char-gement, Sébastien a le sourire. « Il est3 heures du matin. Record battu, ledémontage a pris quatre heures. Lapremière date, à Nice, nous avionsmis 8 h 30 ! » Une douche et je vaisme coucher à l’hôtel. Sébastien,Christophe, Lou, Thierry, tous repar-tent dans leur bus en direction deBruxelles. Le montage recommencedemain à 10 h 30…

Enquatreheures, c’estplié !

Après le clap de fin, les roadies sont prêts à l’action. Derrière le rideau,ils attendent de pouvoir démonter les tonnes dematériel. (Cyril Moreau/Bestimage.)

Sur scène, notre rockstar nationale assure le showavec sesmusiciens et Yodelice (à d.), entourés de leur équipe de choc.

« C’est du spectaclevivant, le show évolue

tout le temps »Philou, assistant de Dimitri Vassiliu,

designeur lumières

(BESTIMAGE/Andred.)

La tournée « Rester vivant »de Johnny Hallyday, c’est :

1 chanteur, 12 musiciens,4 choristes 104 personnes sur laroute 8 nationalités : français,belges, australien,néerlandais, américains,suisse, anglais, écossais 50 roadies locaux pour lemontage et 74 roadieslocaux, pour le démontage 8 heures de prémontagela veille 8 heures demontage, le matin duconcert et 4 heures dedémontage 20 semi-remorques,4 tour-bus 420 machines pouranimer la partie visuelle dushow 46 t de matériel accrochéau dessus de la scène 834 écrans vidéo

n REPÈRES


»

Le ParisienMardi 24 novembre 2015 TÉLÉVISION ET MÉDIAS 35

ET VOILÀ, C’EST FINI. Ce soir,« Mentalist » tire sa révérence avecun ultime épisode, le treizième decette 7e saison, presque six ans aprèsses débuts sur TF 1, le 10 janvier2010. Malgré son format très classi-que, cette production américaines’est immédiatement imposée aveccertains épisodes dépassant les10 millions de téléspectateurs. Elleva nous manquer.nUn dandy qui roule en Citroën.Le « Mentalist », c’est d’abord un hé-ros, Patrick Jane, au charme indénia-ble. Interprété par l’Australien Si-monBaker, inconnu au bataillon jus-qu’alors — sauf des fans de la sérieadolescente « Hartley, cœurs àvif »—, le personnage est impeccabledans son costume trois pièces. Il jouesur son côté dandy british, toujoursune tasse de thé à lamain, mais c’estune corde sensible dupublic françaisqu’il touche grâce à sa Citroën DS,véhicule mythique chez nous.nAttachant… et énervant.Des sé-ries policières bâties autour d’unconsultant original, il en existait plé-thore avant « Mentalist » et le filoncontinue d’être exploité à chaquerentrée télé. Oui, mais rarement unpersonnage n’aura été aussi bien ba-lancé. Patrick Jane est séduisantmais arrogant, attachant mais éner-vant, lumineux en apparence maissombre à l’intérieur. Et s’il aide les

enquêteurs à démasquer des meur-triers, il devient lui-même tueurdans sa croisade pour venger sa fem-me et sa fille, assassinées par le serialkiller John le Rouge.nUn fil rouge haletant. La traquede John le Rouge a duré 124 épisodessur les 151 que compte la série. C’estbeaucoup, certes, mais pendant lespremières saisons elle ne revenaitque par petites touches. Cette intri-gue en filigrane a ensuite été uséejusqu’à la corde avant de trouver sondénouement dans la 6e saison. C’estpar la suite que tout se gâte…nUn final raté. L’après-John leRouge fut une catastrophe. Pour cou-ronner le tout, les scénaristes ont dé-cidé de mettre en couple PatrickJane et l’enquêtrice Teresa Lisbon,prenant presque la direction de lacomédie romantique pour ses der-niers épisodes. On aurait pu y croiresi les acteurs y avaient mis du leur.Mais aucune alchimie amoureuse àl’écran, encoremoins de passion. Il ya tellement de guimauve dans l’épi-sode de ce soir qu’on pourraits’étouffer, mais les fidèles le restentenvers et contre tout : cette septièmesaison a réuni 7,3 millions de télés-pectateurs enmoyenne. TF 1 va avoirbien du mal à trouver un successeurà cette poule aux œufs d’or.

STÉPHANIE GUERRINAprès sept ans de succès, «Mentalist», porté par l’acteur australien Simon Baker, s’achève ce soir sur une note romantique.

Nousavons tantaimé leMentalistSÉRIE. La septième et dernière saison de la série se termine ce soir sur TF 1 (20 h 55).Un succès jamais démenti qui va laisser un grand vide sur la première chaîne.

(Warner

Bros.)


36 TÉLÉVISION ET MÉDIAS Le Parisien


SEPTEMBRE 1944 : à Villeneuve,ce bourg fictif au cœur de la sériehistorique «Un Village français», lafin de l’Occupation brouille les car-tes. Les forts de jadis sont pourchas-sés. Gaullistes et communistes doi-vent composer. Lesmiliciens sont ju-gés. La peur a changé de camp maischacun affronte ses démons. « C’estla libération du pays mais aussi celledes pulsions et des passions, noteFrédéric Krivine, cocréateur et direc-teur d’écriture de la série. Les cou-ples ont été agités par l’Occupationqui a fait exploser les codes. »Le docteur Larcher (Robin Renuc-

ci) s’en sortira-t-il indemne ?Horten-se (Audrey Fleurot), sa femme, ris-que de payer cher sa relation amou-reuse avec Heinrich, l’officier SS. Dequoi pimenter cette deuxièmepartie,plus sombre que jamais, dont voiciquelques secrets de fabrication.nOù a été tournée la saison 6 ?Pour l’essentiel, dans des bâtimentsdésaffectés de l’hôpital Maison-Blan-che, à Neuilly-sur-Marne (Seine-

Saint-Denis), où les décors sont mo-dulables. Outre l’école de Villeneuve,le commissariat et des apparte-ments, une fausse rue a été fabri-quée. « On l’a agrandie pour la sai-son 6 avec de nouveaux bâtiments,notamment pour la scène d’affronte-ment entre les résistants et les mili-ciens », explique Emmanuel Daucé,cocréateur et producteur du « Villagefrançais ».nComment garder tous les ac-teurs ? Aucun des 17 acteurs princi-paux n’a demandé à quitter sponta-nément la saga, qui garde aussi lesmêmes techniciens depuis ses dé-buts. Presque un exploit ! « C’est unesérie chorale compatible avec d’au-tres engagements au cinéma, authéâtre, insiste Emmanuel Daucé.On ne veut pas empêcher les acteursde faire d’autres choses. On anticipedès l’écriture pour s’adapter à leuremploi du temps. »Ainsi, le directeur de l’école et ré-

sistant Jules Bériot était absent audébut de la saison 6 car le comédien

François Loriquet, qui l’incarne, étaiten tournée au théâtre. « On a imagi-né que Bériot était parti dans un ré-seau, mais il revient », révèle le pro-ducteur.nA quand l’épilogue ? Les auteursplanchent sur la septième et ultimesaison dont le tournage débutera enmars 2016. « Cet épilogue ira de no-vembre à Noël 1945 et abordera laconstruction des mémoires sousl’Occupation avec des flash-back.Nos personnages vont devoir porterun regard sur cette période et expli-quer pourquoi ils en sont là », dévoileFrédéric Krivine.

nUn village planétaire ? Si « UnVillage français » réunit 3,5 millionsde téléspectateurs français, la fictiona aussi conquis une trentaine depays. Elle a été vendue aux Etats-Unis, en Allemagne, en Corée duSud, en Géorgie…Un projet de rema-ke est à l’étude à l’étranger.nPourquoi une pub qui inter-pelle ? « Il va falloir être résistant » :placardé depuis le 17 novembre àl’arrière des bus ou sur les panneauxd’affichage, le slogan de la nouvellecampagne publicitaire du « Villagefrançais » résonne étrangement de-puis les attentats du 13 novembre.

« La campagne a été préparée depuisplusieurs mois et ce message étaitarrêté bien avant les attentats, indi-que-t-on à France 3. Nous avons dé-cidé de le maintenir : il prend unécho particulier aujourd’huimais n’arien de dérangeant dans la mesureoù notre série évoque la Résistancependant la Seconde Guerre mondia-le. » Mais la chaîne a préféré « retirerd’autres slogans prévus » ainsi queles spots en radio où « la perceptionn’est pas la même, contrairementaux affiches où l’on voit tout de suitela référence au Village français ».

CARINE DIDIER

La fin de l’Occupation brouille les cartes pour Jeannine Schwartz (Emmanuelle Bach), veuve dumaire collaborateur,et son ex-époux Raymond (Thierry Godard) qui a rejoint la Résistance. (Tetra Media Fictions/Terengo/FTV/Laurent Denis.)

InterrogatoireauVillageFRANCE3, 20 H 50.Un an aprèsle début de la saison 6, la suitedu « Village français » arrive enfin ce soir.Petits secrets de fabrication.

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Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 TÉLÉVISION ET MÉDIAS 37

Aujourd’hui,on regarde

quoi ?

« ENVOYÉS TRÈS SPÉCIAUX », comédie d’aventu-re de Pascal Aubertin (2008), avec Gérard Lanvin, Gérard Jugnot,Omar Sy, Anne Marivin… Durée : 2 h 10.FRANCE 4, 20 H 50. La radio parisienne R2i envoiedeux reporters couvrir la guerre d’Irak, le journalisteFrank Bonneville et l’ingénieur du son Albert Poussin.Mais, à la suite d’une gaffe de Poussin, les billetsd’avion et les 20 000 € du voyage disparaissent dansune poubelle. Les envoyés spéciaux sont alorscontraints de simuler un reportage alors qu’ils n’ontjamais quitté Paris… Cette comédie parodique sortieen 2009 repose sur le caractère antinomique du tan-dem Jugnot-Lanvin, et les situations cocasses qui s’ac-cumulent. Avec Omar Sy en cerise sur le gâteau, lescénario — assez invraisemblable mais plutôt bien fi-celé—prendunedimension vraiment comique. On ritbeaucoup, d’autant que le film ne ménage pas le mi-lieu journalistique et ses dérives. HUBERT LIZÉ

POUR RIRE

Reporterstrèsbidon

Gérard Jugnot et Gérard Lanvin interprètent deux journalistes qui simulent un kidnapping en Irakdepuis une cave du XVIIIe arrondissement de Paris… Les deux acteurs s’en donnent à cœur joie.

« EMBARQUÉ : OPÉRATION GUÉPARD »,documentaire de Pascal Richter et Thomas Misrachi.Durée : 60 minutes.RMC DÉCOUVERTE, 20 H 45. Après la cha-leur en Guyane et en République centrafricai-ne, le journaliste Thomas Misrachi se frotte aufroid. Pour sa série documentaire « Embar-qué », il intègre un groupe commando demon-tagnedu 13e bataillonde chasseurs alpins, aussiappelés les Diables bleus. Pendant cinq jours etcinq nuits, il vit leur quotidien, de la course enmontagne à l’entraînement au tir à balles réel-les, en passant par l’exercice nocturne par- 18 °C. Les épreuves se succèdent pour le jour-naliste qui fait bonne figuremalgré la fatigue etles doutes. « J’espère juste ne pas être tropridicule », confie-t-il à la caméra, se considé-rant objectivement comme « une difficultégrandeur nature à gérer » pour ses camarades.Cette immersion inédite permet de découvrirle quotidien et le fonctionnement de cette uni-té d’élite dont l’existence a été dévoilée en2007. Captivant. SYLVAIN MERLE

POUR SE DÉPASSER

Cinq joursdans la peaud’un chasseur alpin

Pendant cinq jours, ThomasMisrachi a vécule quotidien des Diables bleus. (RMC Découverte.)

Divertissement présenté par Alex Goude.Durée : 2 h 15.M 6, 20 H 55. Au début de cette 10e saison, ilsétaient 150. A présent, ils ne sont plus que 20,dont 10 se produisent ce soir, en direct, pour lapremière demi-finale de « La France a un in-croyable talent ». Et, vu le niveau, ça promet !Nos favoris ? Cécile et Romain, couple à la villecomme sur scène qui avait proposé un numéroaérien ébouriffant de danse acrobatique. Onadore aussi Nabil, alias Naestro, qui avait dé-boulé en tenue de street fighter et avait tombéla panoplie de combat pour le smoking, et of-fert au public une vibrante prestation de chan-teur d’opéra. Deux demi-finalistes seront sau-vés par le public, deux par le jury, et un cin-quième accédera directement à la finale du8 décembre grâce au golden buzzer (qualifica-tion immédiate) de la comédienne et humoris-te Claudia Tagbo, invitée spéciale. HÉLÈNE BRY

POUR ÊTRE BLUFFÉ

« Incroyable Talent » :demi-finale en direct

Pour le troisième dimanche consécutif, James Bond permet à France 2 deprendre la première place des audiences : hier, c’est « Quantum of Solace »qui a doublé « LOL ». La Une est très légèrement leadeuse en termes depart d’audience, car la comédie de Lisa Azuelos a duré plus longtemps que le« James Bond ». Sur France 3, « les Enquêtes de Murdoch » effectuent ànouveau un bon score. Malgré une émission spécialement dédiée auxattentats, « Zone interdite » reste dans sa moyenne.

« AU NOM DES FEMMES », documen-taire de Xavier Deleu. Durée : 60 minutes.FRANCE 5, 20 H 40. Les témoignages sontpoignants, certains détails glaçants. Dans ledocumentaire que consacre France 5 aux vio-lences conjugales, il y a cette jeune fille queson compagnon a commencé à gifler parcequ’elle rangeait mal les assiettes, cette fem-me qui s’est fait agresser pour la premièrefois alors qu’elle était enceinte de huit mois,cette autre qui, selon son avocate, « aimeterriblement son mari alors qu’elle a étémassacrée ». Et cette mère de famille qui, unjour, a tué d’un tir de carabine le compagnonqui la martyrisait depuis trente ans. « Elle estentre quatremurs,mais elle est libre », confiesa sœur. Ces femmes racontent l’emprise,l’« envoûtement » qu’elles subissent dela part d’hommes qui deviennent leur« gourou ». La description des viols, descoups de ceinture ou des dents qui se dé-chaussent est parfois insoutenable, mais cereportage— suivi d’un débat— est indispen-sable en cette veille de la Journée internatio-nale pour l’élimination de la violence àl’égard des femmes. CATHERINE BALLE

POUROUVRIR LES YEUX

Dans l’enfer desviolences conjugales

Cette femme a porté plainte contre son ex pour viol.

« LES SENTINELLES DU CLIMAT », documentairede Pierre-François Glaymann. Durée : 1 h 30.FRANCE 2, 20 H 55. Pour aborder les effets du ré-chauffement climatique, France 2mise surune soiréespéciale pilotée par Julian Bugier. Nourri d’imagesd’archives et de témoignages émouvants, le docu-mentaire « les Sentinelles du climat » ouvre le débat.Cap à Soulac-sur-Mer, sur la côte Aquitaine. Face à lamer, Nicolas, Carole et Jacqueline ont grandi et accu-mulé les souvenirs dans l’immeuble le Signal, bâtipendant les Trente Glorieuses. En 2014, pourtant, ceshabitants ont dûabandonner le bâtimentmenacéparl’érosion de la dune… Ils évoquent l’insouciance dejadis et la tempête de 1999 qui a fait prendre cons-cience de la vulnérabilité face à la montée des eaux.Le film part aussi à la rencontre d’agriculteurs, dugardien d’un refuge dans le massif des Ecrins, deJosette dont la maison a été dévastée par la crued’une rivière dans le Var, de Jérôme, un photographede Lacanau… Tous ont subi ou observé les catastro-phes et tentent aujourd’hui de trouver des solutions.

CARINE DIDIER

POUR S’INFORMER

Ces Français déjà touchéspar le réchauffement climatique

Le Signal, menacé par la montée des eaux,a été évacué en 2014. (FTV/Baptiste Glorion.)

(EclecticPresse.)

(EuropaC

orp.)

D 8, 18 h 50. Après, ou plutôt avant« TPMP », « TPMS ». Pour la premièrede « Touche pas à mon sport » endirect, hier, Estelle Denis avait besoinde faire le buzz. Alors, 100 % foot et50 % Benzema. Le joueur du RealMadrid et des Bleus a-t-il crachévolontairement par terre juste après« la Marseillaise » jouée en hommageaux victimes des attentats, samedi enouverture du clasico Real - Barça ? Onvous épargnera les multiplesinterprétations d’un glaviot volontaireou involontaire, comme un homicide,ou la philosophie du footeux quimolarde sans même sans rendrecompte, comme l’expliqua MattPokora, l’invité people et fils de joueurpro. L’amusant, ce fut quand

Francesca Antoniotti, l’une deschroniqueuses, prit la défense dujoueur et qu’Estelle Denis lui fit untacle à la Domenech avec sortie surcivière : « Mais enfin, vous venez deme dire hors antenne qu’il fallait virerBenzema de l’équipe de France ! »

Dans ce café du commerce où tout lemonde — Henri Leconte et desjournalistes comme Daniel Riolo etl’ancien Dominique Grimault, chambrécomme il se doit pour sa coupe decheveux — parlait en même temps,Estelle Denis s’en est plutôt biensortie, avec son décolleté paillettesnoir et blanc, elle qui s’est fait un nomdans les émissions foot sur TPS etM 6 avant de percer. L’élégance n’estpas de mise — « La Ligue 1, c’est unegrosse merde », dixit Grimault —,l’équipe n’est pas encore en place,mais le ballon circule vite et pour cepremier match, on ne va pas« cracher » sur un(e) capitaine qui adu potentiel.

YVES JAEGLÉ

n VU HIER SOIR. « Touche pas àmon sport »

«Benzema a-t-il craché sur laMarseillaise ?»

Estelle Denis et ses chroniqueurs sur leplateau très coloré de « TPMS ». (DR.)

PARTD’AUDIENCE

MILLIONS DETÉLÉSPECTATEURS

DIMANCHE SOIR

11,7%

«Les Enquêtes deMurdoch»

3,3

. LE TOP DES AUDIENCES

5,4 20,4%

«QuantumofSolace»

20,5%

«LOL»

5,2

PARTD’AUDIENCE

MILLIONS DETÉLÉSPECTATEURS

SOURCE : MÉDIAMAT-MÉDIAMÉTRIE.TOUS DROITS RÉSERVÉSMÉDIAMÉTRIE.

11,1%

«Zone interdite»

2,8

3,9%

«La Forêt d’émeraude»

1


38 VOTRE SOIRÉE TÉLÉVISION Le Parisien


20.55Série

Mentalist«Jusqu’à la in»Avec SimonBakerL’analyse des corps retro-uvés dans le sous-sol de lamaison de Lazare a permisde découvrir que le tueur ensérie n’était pasmort dansl’explosion provoquée parJane pour s’échapper.«Point de rencontre»22.40Mentalist«Près du but»Avec SimonBaker, RobinTunney, TimKangSuite à une violente explosionsurvenue chez lui alors qu’ilavait réuni toutes les person-nes soupçonnées d’être JohnLe Rouge, Jane se retrouvedans le coma.

20.50Div.

Alone : lessurvivants«La faim - Le ventglaciale de l’hiver»5hommes, isolés les uns desautres, vont s’aventurer aunord de l’île sauvage deVan-couver, en pleine nature, avecpour seul bagage un sac à dos.22.40Alone : lessurvivants

20.55Doc.

Climat : et laFrance?SoiréespécialeavecJulianBugier«Le signal - Les senti-nelles du climat»Le changement climatique :comment parler d’un phé-nomène encore abstrait, tel-lement vaste et complexe,et pourtant déjà si mena-çant ?22.30 Infrarouge«Oncommencequand?»Changer de vie…. Beaucoupen rêvent ! On nous dit qu’ilest urgent de changer poursauver notre planète… Et s’ilsuisait simplement deman-germieux pour protégernotre santé, de partager nostrajets quotidiens…

20.50Télé9lm

Unvillage français«Une explosion»DePatriceMartineauAvec Robin Renucci,Au-drey Fleurot, Thierry Go-dardLes Allemands ont quittéVilleneuve,mais un groupedemiliciens retient encoredes otages dans l’école.«Le procès»22.45GrandSoir 3Présenté par PatriciaLoison35minutes d’information endirect. Toute l’actualité na-tionale et internationale.Economie, politique, événe-ments, culture…Patricia Loi-son et la rédaction analysentl’actualité.

20.55Film

The SearchDeMichel Hazanavicius2014.Avec Bérénice Béjo,Annette Bening,MaximEmelianovPendant la seconde guerrede Tchetchénie, en 1999,quatre destins vont êtreamenés à se croiser.

23.10 Terrain dechasseDeKirbyDickDans les universités améri-caines, le viol est un véritableléau. Les chifres sont gla-çants : on estime qu’une étu-diante sur cinq est concernéeau cours de sa scolarité.0.55 Leviathan , ?lm

20.55Doc.

Climat, pourquelques degrés demoinsDepuis le sommet de la Terreà Rio, il y a plus de vingt ans,les conférences de l’ONU surle changement climatiquese sont enchaînées sanssuccès.22.25 Entretien

22.40 Les apprentissorciers du climat, doc.Stimuler le plancton, repein-dre les toits en blanc, envoyerdesmiroirs dans l'espace… :des lubies ? Non, la géo-ingé-nierie. Ces techniques, visentàmodiier le climat ain d'en-rayer le réchaufement de laplanète.

20.40Doc.

Soirée spéciale«Aunomdes femmes»A l’issue de la difusion dudocumentaire, la journalisteMarina d’Encausse ouvre ledébat "Au nomdes femmes :en inir avec la violence", encompagnie de personnali-tés, témoins,médecins,juristes et professionnels dumonde associatif.

20.55Div.

La France a unincroyable talent«1re demi-inaleen direct»Présenté parAlexGoudeIls étaient 150 candidats aulancement de cette 10èmesaison, ils ne sont désormaisplus que 20 ! 20 demi-inalistes sélectionnéspar le jury.23.10 La France a unincroyable talent, çacontinuePrésenté par JérômeAnthonyRencontre avec les candidatset le jury, images inédites…Parcourrez avec JérômeAnthony les coulisses de cetincroyable show.

20.55Film

LaDernière legionDeDoug Leler - 2006Avec Colin Firth, BenKingsley,Aishwarya RaiRome,476. Le jeuneRomulusest sacré alors que les ar-mées barbaresmenacentl’Empire.Avec ses frères d’ar-mes, le jeune empereur, arméde la légendaire épée deCésar, part enAngleterre...22.50The ExpatriateDePhilipp Stölzl - 2012AvecAaron EckhartAncienmembre de la CIApendant plus de dix ans etveuf depuis peu, Ben Loganaccepte un poste d’expert ensystèmes de sécurité dansunemultinationale àBruxelles.

1

17

20.50Film

FourmizAnimation deTimJohn-son Eric Darnell - 1998Simple fourmi ouvrière, Z-4195 sollicite l’aide de sonamiWeaver pour franchir lebarrage des castes et appro-cher l’élue de son cœur : laprincesse Bala.22.20SixchienssinonrienAvec Jason Brooks

18

20.45Série

La grande soiréeH -«Histoires devoyages»«5 épisodes»Avec Jamel Debbouze,Éric Judor, RamzyBediaCe rendez-vous permet deredécouvrir, au travers dethématiques, cette sérieculte.22.50 Folin hebdo

19

20.30Doc.

Droit de suite«Russie, au cœur dugoulagmoderne»Disciplinemilitaire, humilia-tion, toute puissance del’administration : les prisonsrusses n’ont pas beaucoupchangé depuis l’époque dugoulag.21.30Débat22.00Onva plus loin

13

21.00Mag.

News et compagniePrésenté parNathalieLevyNathalie Lévy accueille uninvité. Ensemble ils se pen-chent sur son actualité etabordent les infos du jour demanière originale.22.00Grand anglePrésenté par Jean-Baptiste Boursier

15

21.00Mag.

Onne va pas sementirPrésenté parAudreyPulvarAudrey Pulvar et ses quatreinvités débattent sansconcession des sujetschauds qui font l’actualité.22.00Galzi, jusqu’àmi-nuitPrésenté parOlivier Galzi

16

20.45Doc.

Embarqué :OpérationGuépardThomasMisrachi s’apprête àêtre embarqué au sein d’ungroupe de Commandos deMontagne, une unité d’élitecomposée d’une centaine desoldats surentrainés.21.50Megafactories«USSVirginia»«Unhéli-coptèreà touteépreuve»

24

20.55Film

Quelque chose à tedireDeCécile Telerman - 2008AvecMathilde Seigner,OlivierMarchalTous lesmembres qui com-posent la famille Celliers sontcomplètement timbrés.22.55 Le PigeonDeGabrielle LorenzoAvec Thierry Lhermitte

25

8 9 10 11 12 14 20

2 3 4 75 6

22.40Cdans l’airPrésenté parYves CalviDans cemagazine, Yves Calvianalyse, développe et com-mente l’actualité.23.45 Entrée libre,mag.0.05 Le canard, une volaillequi vaut de l’or, doc.1.00Amish, une vie secrète,doc.

20.55Série

Empire«Takeem»AvecTerrenceHowardLucious pense qu’Hakeemn’est pas encore prêt et luidemande de retourner enstudio. En attendant, il sou-haite dénicher un rappeurqui emmènerait Empire ausommet.«Boogie down»22.40 Empire«Monte le son»AvecTerrenceHowardLucious annonce à sa famillequ’il va épouser Anika. Unefois le single de Jamal ter-miné, Cookie décide de le dif-fuser dans une boîte de nuitcotée où il fait rapidement lebuzz.

20.55Mag.

90’ Enquêtes«Familles très nom-breuses :mais commentfont-elles ?»Présenté par CaroleRousseauTMCvousproposedeplongerdans lequotidiende famillesfrançaises,mais pasden’importe lesquelles.Celuides familles nombreuses.22.05 90’ Enquêtes«Grand rush des coursesdeNoël : l’envers dudécor»Lemois de décembre estsans doute la période de l’an-née la plus stressante. Encause : les achats de Noël.«Noël : business,arnaques et bons plans»

20.55Film

Unlicà lamaternelleDe Ivan Reitman - 1990AvecArnold Schwarze-negger, Pamela ReedLe policier John Kimbletente, depuis cinq ans,d’appréhender Cullen Crisp,un traiquant de drogue.L’enquête le contraint bien-tôt à gérer une classe dematernelle.23.05 LeGrand bazarDeClaude Zidi - 1973AvecGérard Rinaldi, JeanSarrus, Gérard FilipelliQuatre copains, habitant lemême immeuble, se font ren-voyer de l’usine où ils tra-vaillaient. Lemot est un peufort : ils bricolaient plutôt…0.50Confessions intimes

20.50Série

Section de recherches«Les chasseurs»AvecXavier Deluc,Virgi-nie CaliariDans la forêt des Landes,une femme terrorisée courtà perdre haleine. La gendar-merie reçoit son appel dedétressemais la communi-cation est coupée…«Prise d’otage»22.50Section derecherches«Ciel de plomb»AvecXavier Deluc,Virginie Caliari, KamelBelghaziNicole Sanders se fait abattrepar un tireur isolé sur le par-vis d’une église alors qu’ellevenait de se confesser.

20.55Film

Age ofHeroesDeAdrianVitoria - 2011Avec Sean BeanDurant la Seconde Guerremondiale, Ian Flemingmetsur pied une troupe d’éliteappelée le "30AssaultUnit". Le commando doit serendre en Norvège pour yiniltrer et neutraliser unestation radar allemande.

20.30Sport

Basket : OlimpijaLjubljana /Nanterre«Eurocoupe-7e journée»Après avoir démarré la com-pétition sur les chapeaux deroues, en s'imposant notam-ment à Bilbao, les hommes deDonnadieu ont depuis perdudes plumes en route enconcédant une défaite sur-prise àOldenbourg.22.30 L’Équipe du soirPrésenté parOlivierMénardDes commentaires ? Desquestions ? Des reproches ?Dans l’Équipe du Soir, l’inte-ractivité est permanente :noter les joueurs, participeraux sondages, répondre à laquestion du jour…

21 22 23

20.55Film

Astérix etCléopâtreAnimation de RenéGoscinny,Albert Uderzo,Lee Payant - 1968Astérix, en compagnie deson idèle ami Obélix, quitteson village d’irréductiblesGaulois pour le pays despyramides...

22.20Astérix le gauloisAnimation de RayGoos-sens - 1967En 50 avant Jésus-Christ, LaGaule est occupée par les Ro-mains. Vercingétorix a dé-posé les armes aux pieds deCésarmais un petit villagegaulois résiste toujours àl’envahisseur…

20.40Film

LaVie d’une autreDeSylvie Testud - 2011Avec Juliette Binoche,Mathieu Kassovitz,AureAtikaMarie, 40 ans, se réveille enpensant qu’elle en a 25. Ellea oublié 15 ans de sa vie. Ellese réveille au début d’unehistoire d’amour qui en faitse termine.22.25MademoiselleDePhilippe Lioret - 2000Avec Sandrine Bonnaire,JacquesGamblin, IsabelleCandelierClaire Canselier,mariée, deuxenfants, est visiteusemédi-cale. Pierre Cassini animeavec deux comparses desséminaires d’entreprise.

20.50Film

Envoyés trèsspéciauxDe Frédéric Auburtin2007.Avec Gérard Lan-vin, Gérard JugnotReporter vedette à R2I,Frank est envoyé en Irakpour couvrir les conlits, ac-compagné de l’ingénieur duson Albert Poussin, dont ilvient de piquer la femme…22.20 LaCité de la peurDeAlain Berbérian - 1993AvecAlain Chabat, Domi-nique FarrugiaAttachée de presse, OdileDeray vient présenter à Can-nes un ilm d’horreur, "Red isdead", un navet de série Z.23.50On n’est plus despigeons !,mag.

22.35 Face à FrancePrésenté par Jean-MarcMorandiniTour à tour, 4 invités célèbresou anonymes qui font l’ac-tualité vont être confrontés àun panel de Français repré-sentatifs de la populationfrançaise.0.20Crimes en direct

«Le Parisien libéré»

25, avenue Michelet93408 Saint-Ouen CedexTél. 01.40.10.30.30Société par actions simplifiée

Ligne turf : 0.892.683.675(EPA 0,60 € /min)

Président : Francis MOREL

Principal associé : UFIPAR (LVMH)

Jean HORNAIN, Directeur de la publication

Eric HERTELOUP, DGA

Stéphane ALBOUY, Directeurdes rédactions du «Parisien»et «d’Aujourd’hui en France»

Commission paritaire n°0120 C 85979

Publicité : Amaury Médias738, rue Yves-Kermen92658 Boulogne-Billancourt

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Emploi : 01.40.10.52.70

Diffusion controlée par O.J.D.

Abonnements. AM Diffusion, 69-73, bd Victor-Hugo 93585 Saint-Ouen CedexServices clients: [email protected] (coût d’un appel local) - Lundi au vendredi : 7h30 à 19h - Samedi : 8h à 12h

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Ventes diffuseurs : 0.800.940.940 (appel gratuit depuis un poste fixe)Imprimeries : CINP (Mitry-Mory) et POP (La Courneuve) - ISSN 0767-3558

Tiragedu«Parisien»duLundi23novembre2015:248849exemplaires

Chaquevendredi tous les programmesdans votrehebdoTV. Tous les programmesde toutes les chaînes existantes surwww.leparisien.fr

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TURQUIE

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328eSainte Flora Sainte Catherine

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17h02 05h55

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CHRONOLOGIEAttentats de Paris : la semainequi a bouleversé la France

Su r www. l e p a r i s i e n . f r

Mardi 24 novembre

Ça se gâte. Dans la matinée, il pleut de laBretagne au Nord-Pas-de-Calais et lesondées progressent vers le Poitou et l’Aisne,tandis qu’elles faiblissent dans le Finistère.Brouillards givrants dans l’Est et autour dela Garonne. Seul le Sud-Est reste ensoleillé.Dans l’après-midi, les pluies se décalententre l’Aquitaine et la Champagne-Ardenneoù la neige prend le relais. Froid un peupartout.ÎLE-DE-FRANCE ET OISE. A Paris, atten-tion au vent violent ! Le ciel est nuageux etdes précipitations sont attendues dès la finde matinée. Les températures restentfraîches : de 1 à 2 oC dans la matinée et de4 à 6 oC dans l’après-midi.

Cœur. Vos craintes et vos doutes nesont pas fondés. Réussite. Vous aurez du mal àsupporter les personnes trop désinvoltes. Forme.

Vous manquez d'endurance, faites de l'exercice.

Alain Chabat, 57 ans (acteur/réalisateur). Emir Kusturica, 61 ans (réalisateur).

BELIER 21 mars - 20 avril

Votre avenir?Des experts vous répondent au 01 58 57 25 72

VOTREHOROSCOPE

par ALEXANDRA MARTY

Cœur. L'animation sera au rendez-vous dans votre vie conjugale. Réussite. C'estle moment idéal pour prendre de nouveauxcontacts. Forme. Bonne vitalité.

TAUREAU 21 avril - 20 mai

Cœur. La passion enlammera votreciel amoureux. Réussite. Ne vous laissez pasdépasser par les préoccupations quotidiennes.Forme. Bonne résistance nerveuse.

GEMEAUX 21 mai - 21 juin

Cœur. Vous apprécierez les attentionsdont vous entoure votre partenaire. Réussite.

Votre créativité se renouvellera grâce à de nou-veaux contacts. Forme. Bon moral.

CANCER 22 juin - 22 juillet

Cœur. La passion risque de vous aveu-gler. Réussite. Vous serez souvent dérangé, bous-culé, mais vous parviendrez à faire face à ce genrede situation. Forme. Tonus en dents de scie.

LION 23 juillet - 22 août

Cœur. Vous aurez de grandes facilitésà convaincre votre partenaire. Réussite. Vosarguments feront mouche... Forme. Bonnehygiène de vie.

VIERGE 23 août - 22 septembre

Cœur. Votre vie sentimentale sembledevoir subir quelques perturbations. Réussite.

C'est avec une farouche détermination que vousvous mettrez au travail. Forme. Mangez léger.

BALANCE 23 sep. - 22 oct.

Cœur. Vos sentiments amoureux voustransporteront sur un petit nuage. Réussite.

Votre travail vous demandera une bonne dose deconcentration. Forme. Vitalité.

SCORPION 23 oct. - 21 nov.

Cœur. La jalousie pourrait ronger votrecœur. Réussite. Ce sera le moment de mettrevos derniers projets sur les rails. Forme. Bonnehygiène de vie.

SAGITTAIRE 22 nov. - 20 décem.

Cœur. Il n'y aura guère de place pourles sentiments tièdes. Réussite. Ne vous lais-sez pas emporter par une frénésie de dépenses.Forme. Votre dynamisme vous pousse aux excès.

CAPRICORNE 21 décem. - 19 jan.

Cœur. Vous devrez choisir entre amouret amitié. Réussite. Votre intuition va vous per-mettre de prendre des décisions judicieuses.Forme. Bonne résistance nerveuse.

VERSEAU 20 janvier - 18 février

Cœur. Ne laissez pas votre amour-pro-pre vous guider. Réussite. Adaptez-vous auxchangements qui arrivent. Forme. Votre éner-gie sera en hausse.

POISSONS 19 février - 20 mars

Le baromètre de l’amourBélier : Ne vous laissez pas déstabiliser par cer-taines pensées négatives. Cancer : Vivez votre relation sans vous poser trop de questions.

Bon anniversaire

La météo, c’esttoutes les ½ heuresentre 4h30 et 9h30

APPLI MÉTÉOEN FRANCE

Pluie, neigeet froid

LAQUESTIONDU JOUR

Irez-vous voter aux électionsrégionales ?

RÉPONSEÀ LAQUESTIOND’HIER

Syrie : les frappes aériennessuffiront-elles pour vaincreDaech ?

OUI : 6,2%

NON : 93,8%

12 505 internautes ont votéMenace terroriste : Bruxellestoujours en état de siège

(AFP/E.D

unand.)

EN IMAGESAttentats à Paris : unmillierde personnes pour AnnaetMarion

(AFP/G.Souvant.)

Mercredi 25 novembre Jeudi 26 novembre Vendredi 27 novembre


La météo et l’horoscope se trouvent en page 39milibris_before_rename

Supplément partenaire

LES ENJEUXDE LA COP 21> p. 2

ATTÉNUERET S’ADAPTER> p. 3

LES imPACTSDU ChANgEmENTCLimATiqUE> p. 4

A ChAqUE RÉgiONSES iNiTiATivES> p. 6-7

Parlons

COP21

UNE BANQUE QUI APPARTIENT À SES CLIENTSVOIT NATURELLEMENT À LONG TERME.


LES ENJEUXDE LA COP21

CALENDRIERLes principaux enjeux de la conférence COP21 qui se tient sur le site

de Paris-Le Bourget du 30 novembre au 11 décembre sont clairs. Avant tout,

il s’agit d’obliger chacune des 196 «parties» (195 pays plus l’Union européenne)

à éviter une catastrophe planétaire. A cet efet, il faudra s’accorder pour que,

chacune de leur côté, elles réduisent leurs émissions de gaz à efet de serre

et, dans le même temps, impulsent ou accélèrent la transition vers des sociétés

et des économies sobres en carbone. Le challenge n’est pas encore gagné.

aboutir à un accord universel et

contraignant pour lutter eica-

cement contre le dérèglement

climatique : l’enjeu de la COP21 est de

taille. Cet accord, qui devra être appli-

qué à partir de 2020, contiendra deux

types d’engagement : d’une part, faire

baisser les émissions de gaz à efet de

serre (GES) de manière à contenir, d’ici

à 2100, l’accroissement de la tempéra-

ture du globe à 2°C; d’autre part, prendre

toutes les mesures nécessaires pour

s’adapter aux dérèglements climatiques

déjà constatés. Et ce, en tenant compte

des besoins comme des capacités,

techniques et inancières, de chaque

pays. C’est pourquoi les plus pauvres

bénéicieront d’une aide substantielle

de la part des plus riches.

Une hausse limitée à 2°C

L’objectif de limiter à 2°C la hausse

moyenne des températures du globe

entre la in du 19ème siècle et 2100 a

été proposé par le Giec (Groupe d’ex-

perts intergouvernemental sur l’évolu-

tion du climat). Après avoir étudié dif-

férents scénarios, les scientifiques

composant cet organisme ont en efet

conclu qu’avec une augmentation de

2°C, l’humanité serait capable de s’adap-

ter à temps aux phénomènes météo-

rologiques qui en découleraient (fonte

des glaces, montée des eaux, sécheresse,

etc.). A 4°C, en revanche, les dégâts

seraient colossaux et irréversibles.

La nécessité d’un accord signé à l’issue

de la COP21 est d’autant plus impérative

que, déjà, en 1997, à l’occasion de la

COP3 qui se tenait à Kyoto, les partici-

pants s’étaient engagés à réduire leurs

émissions de GES. Mais sans la moindre

contrainte. Conséquence : de nombreux

pays s’en étaient afranchis, à commen-

cer par les deux plus grands pollueurs

de la planète, les Etats-Unis et la Chine,

dont les émissions de GES ont repré-

senté, en 2010, 40 % du total. Néan-

moins, les Etats-Unis ont déjà annoncé

vouloir les réduire de 80 % d’ici à 2050.

Un enjeu spéciique pour la France

Pour la France, la COP21 implique un

autre enjeu : accueillir près de

40 000 personnes (17 000 délégués

dont de nombreux chefs d’Etat,

3 000 journalistes et 20 000 observa-

teurs parmi lesquels des représentants

des associations et des syndicats) en

respectant l’environnement. A cet efet,

18 hectares ont été spécialement amé-

nagés au parc des expositions du

Bourget, au nord de Paris, avec bureau

de poste, banque et restaurants. Ces

derniers privilégieront, dans les 450 000

repas qu’ils serviront, les produits

locaux et de saison. Au total, une

cinquantaine de prestataires spécia-

listes de l’aménagement, des trans-

ports, du gardiennage, de la restau-

ration, des télécommunications et

de l’énergie sont mobilisés. En outre,

une carte Navigo, le badge électro-

nique utilisable dans les transports

franciliens, sera distribuée à l’en-

semble des délégués afin de ne pas

bloquer le trafic automobile au nord

de la capitale.

Enfin, globalement, avec les hôtels,

les restaurants et les circuits touris-

tiques que fréquenteront les parti-

cipants à la COP21, des retombées

économiques de près de 100 millions

d’euros sont attendues.

Les paysles plus pauvres

bénéicieront d’uneaide substantielle

de la partdes plus riches.

Avec uneaugmentation de 2°C,

l’humanité seraitcapable de s’adapter.

iCOP pour, en anglais, «Conference of the Parties», «Parties» étant les 195 pays plus l’Union européenne ayant signé la Convention-

Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et 21 pour indiquer qu’il s’agit de la 21ème conférence de ce type.

23 ans d’accordsinternationaux

1992adoptionde laCCNUCC

(Convention-CadredesNations

Unies sur lesChangements

Climatiques) auSommetde la

Terre àRio.

1994Entrée en vigueur

de la CCNUCC.

1997Signature du protocole

de Kyoto, premier accord

climatique mondial

juridiquement contraignant.

2005Entrée en vigueur du

protocole de Kyoto.

2009Validation d’un objectif

commun visant à contenir le

réchaufement climatique

à 2 °C entre l’ère

préindustrielle et 2100.

2010Création d’institutions dédiées

comme le Fonds vert pour le

climat au proit des pays les

plus pauvres.

2014Première capitalisation du

Fonds vert: 10,2 milliards de

dollars (9 milliards d’euros).

2015COP21 à Paris: les signataires

de la CCNUCC doivent arriver

à un accord international sur

le climat applicable à tous à

partir de 2020.

2016COP22 au Maroc.


peugeot.fr

(1) Exemple pour la location longue durée d’une Peugeot iOn Active neuve, option peinture métallisée, pour une durée de 48 mois et pour 40000 km. Montants exprimés hors prestations facultatives. (2) Sousréserve d’éligibilité au bonus écologique de 6300 € et au superbonus gouvernemental de 3700 €, sous condition de reprise d’un véhicule diesel immatriculé avant le 01/01/2001. (3) Vélo à assistance électriqueHYbrid-bike Peugeot eC03.200 offert à particuliers, pour l’achat ou la location d’une Peugeot iOn neuve entre le 01/09/2015 et le 31/12/2015 dans le réseau Peugeot. Offre non cumulable, réservée auxparticuliers, valable du 01/09/2015 au 31/12/2015 pour toute location longue durée d’une Peugeot iOn neuve dans le réseau Peugeot participant et sous réserve d’acceptation du dossier par Peugeot Finance– Loueur : CRÉDIPAR, SA au capital de 138517008 €, RCS Nanterre n° 317 425 981, 12, avenue André-Malraux, 92300 Levallois-Perret. (4) Batterie de traction, propriété du client garantie 8 ans ou 100000 km,au premier des deux termes atteints. (5) Voir conditions sur apv.peugeot.fr

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ATTéNUERET S’ADAPTER

Face à l’inexorable accroissement de la température, il existe deux grands moyens

d’action: d’une part, atténuer ses efets; de l’autre, s’y adapter. En d’autres termes,

il s’agit de limiter le réchaufement et, parallèlement, de s’en protéger.

Quelques exemples démontrent que l’un n’exclut pas l’autre.

Pour limiter la hausse des tem-pératures, il est indispensabled’intervenir sur ses principales

causes. Autrement dit, de réduireles émissions de gaz à effet de serre(GES) produites par les différentesactivités humaines dans le monde.C’est en particulier le cas du secteurde l’énergie qui en représente 35%.D’où l’intérêt, ici , de réduire lesconsommations d’énergies fossiles(charbon, pétrole, gaz), maîtriser laconsommation (efficacité énergé-tique des produits et sobriété) etdévelopper le recours aux énergiesrenouvelables. De même, en matièrede transports (14 % des émissionsde GES), il convient d’encouragerl’utilisation de véhicules sobres oude mutualiser les moyens de dé-placement, par exemple par le biaisdu covoiturage. Ou encore, en agri-culture (10% des émissions de GES),il apparaît tout à fait possible d’agir

en limitant l’usage des engrais azo-tés et en valorisant la méthanisation.Simultanément, il s’avère nécessairede se protéger des risques que faitcourir le réchauffement. D’où, enFrance, la mise en place en 2011d’un plan national d’adaptation auchangement climatique. Il concerne

en particulier les infrastructures detransport (routes et voies ferrées).A cet égard, on peut noter la pre-mière gare ferroviaire bioclimatiqueaménagée à Bellegarde-sur-Valserine,dans l’Ain. Eté comme hiver, elleest naturellement ventilée grâce àune double coupole.

Soutien inancieraux pays endéveloppement

L’un des objectifs de la COP21

est d’aider au maximum les

pays en développement à lut-

ter contre le dérèglement cli-

matique sans, pour autant,

brimer la progression de leur

économie. A cet efet, il sera

demandé de conirmer l’enga-

gement pris par les pays in-

dustrialisés en 2009 à la

conférence sur le climat de

Copenhague: mobiliser chaque

année, à partir de 2020, 100

milliards de dollars, soit envi-

ron 78 milliards d’euros, à leur

proit. Une mobilisation aussi

bien assurée par les Etats que

par les organisations interna-

tionales et le secteur privé.

Par ailleurs, à la suite de cette

COP de Copenhague, un Fonds

vert a été créé pour aller dans

ce sens. Se ixant l’objectif

d’allouer ses ressources à éga-

lité entre mesures d’atténua-

tion et d’adaptation, il avait

déjà recueilli en 2014 les pro-

messes de 32 pays pour un

montant de 10,2 milliards de

dollars dont 1 milliard en pro-

venance de France.


Baisse des productions

agricoles

D’une manière générale, des

températures plus élevées diminuent

les rendements des cultures utiles

tout en entraînant une prolifération

des mauvaises herbes et des para-

sites. En outre, la modification des

régimes de précipitations augmente

la probabilité de mauvaises récoltes

à court terme et d’une baisse de la

production à long terme. Le chan-

gement climatique aura donc des

impacts négatifs sur l’agriculture et

menacera la sécurité alimentaire

au niveau mondial.

Risques sanitaires accrus

Selon l’OMS (Organisation mondiale

de la santé), le changement clima-

tique entraînera, entre 2030 et 2050,

près de 250 000 décès supplémen-

taires par an dus à la malnutrition,

au paludisme, à la diarrhée et au

stress lié à la chaleur. Et ce, princi-

palement dans les zones qui ne

disposent pas de bonnes infrastruc-

tures de santé. Quant au coût des

dommages directs en matière de

santé, il se situerait entre 2 et 4

milliards de dollars par an d’ici à

2030.

Montée des eaux

Entre 1870 et 2000, le niveau de la

mer s’est élevé de 18 cm, dont 6 cm

au cours des 20 dernières années.

Et, à l’horizon 2100, il pourrait se

situer 26 à 82 cm plus haut. Selon

l’institut de recherche américain

Climate Central, le niveau de la mer

pourrait alors recouvrir des terri-

toires aujourd’hui peuplés de 280

millions d’habitants. Conséquence :

un impact désastreux sur les îles,

les deltas et les zones côtières

très basses, comme au Bangladesh, aux

Pays-Bas ou en Languedoc-Roussillon.

Parallèlement, l’eau de mer s’aci-

difie, ce qui représente un risque

majeur pour les récifs coralliens

et certains types de plancton. Donc

une menace pour l ’équilibre de

nombreux écosystèmes.

Augmentation du nombre

de catastrophes naturelles

Le réchauffement climatique pro-

voque un plus grand nombre d’évé-

n eme n t s m é t é o r o l o g i q u e s

extrêmes : inondations, ouragans,

vagues de chaleur, submersions

mar ines , sécheresse des sols ,

incendies de forêts, etc. Ainsi, se-

lon le GIEC (Groupe d’experts in-

tergouvernemental sur l’évolution

du climat), les précipitations pour-

raient augmenter de 55 % d’ici à

2100. Par ailleurs, selon l’Obser-

vatoi re permanent des catas-

trophes naturelles et des risques

naturels, 1 382 événements ont

été recensés en France (1 1 131

à l ’ét ranger ) entre 2001 et le

5 novembre 2015. Elles ont fait

25 192 victimes et ont coûté 28,4

millions de dollars.

Atteintes à la biodiversité

Entre 20 et 30 % des espèces ani-

males et végétales sont menacées

d’extinction. Par ailleurs, sensibles

à la hausse des températures et

probablement à la raréfaction de

certains insectes, les passereaux,

comme le pouillot siffleur ou la

mésange boréale, remontent vers

le nord de l’Europe. En France, au

cours des 20 dernières années,

leur nombre a déjà diminué, selon

les espèces, de 20 à 80 %. L’oie

cendrée, qui n’était, au début du

20ème siècle, qu’une simple migra-

trice traversant la France deux fois

par an pour aller hiverner sur les

bords de la Méditerranée, le fait

désormais dans l’Hexagone. Ainsi,

en 2011 , 28 342 d’entre elles y

avaient hiverné contre seulement

10 en 1968.

Patrimoine culturel menacé

Les bâtiments historiques peuvent

être également victimes du ré-

chauffement. Ainsi , l ’abbaye de

Westminster, à Londres, pourrait

pâtir d’une élévation du niveau de

la mer et d’un changement du ré-

gime des tempêtes. A Tombouctou,

au Mali , les grandes mosquées

risquent d’être endommagées par

la désertification et l’ensablement.

Tout comme, au Pérou, les bâti-

ments en terre du complexe ar-

chéologique de Chan Chan qui sont

particulièrement sensibles à l’in-

tensification des précipitations

extrêmes.

Qu’il s’agisse de la baisse des productions agricoles, de la montée des eaux, de l’accroissement

du nombre et de l’intensité des catastrophes naturelles, des menaces sur la santé des populations,

des atteintes à la biodiversité et même du patrimoine culturel mondial, le réchaufement

climatique risque d’être dramatique. Si ses impacts peuvent être très diférents d’une région

à une autre, ils concerneront toute la planète. En France comme dans le monde.

En voici quelques exemples.

LES IMPACTSdu changement climatique



Sensibiliseret former

A côté des innovations néesun peu partout en Franceafin de réduire les effetsdu réchauffement clima-tique, de nombreuses ini-tiatives de sensibilisationet de formation ont écloscette année à l’échellerégionale ou locale à l’oc-casion de l’organisation dela COP21. En témoigne, parexemple, la manifestationculturelle ArtCOP21 qui sedéroulera à Paris du 30novembre au 10 décembreprochains. A Marseille, l’IRD(Institut de recherche pourle développement) proposeau grand public et aux sco-laires une plateforme webinteractive, des films d’ani-mations humoristiques, ungrand jeu impliquant unequinzaine de classes decollégiens et de lycéensdans le monde et des ani-mations lors d’événementsgrand public. Dans les Paysde la Loire, des étudiantsbénévoles, formés par larégion et l’université, ontété nommés « ambassa-deurs de la COP21 » poursensibiliser apprentis etlycéens aux enjeux du chan-gement climatique. Autrelieu, autre exemple : enBretagne, une conférenceet un forum sur la transitionénergétique ont été orga-n i sés , tou t comme , àSaint-Malo, un séminairesur l’eau et le climat.

A CHAQUE RÉGIONSES INITIATIVES

Des toitsvégétaliséset connectés

A près son bac végétal isépr imé en 2005 au Salonmondial du Bât iment , la

soc iété Le Pr ieuré , basée dansle Lo i r -e t -Che r e t la D rôme ,v ient d ’obten i r en septembredern ier , tou jours dans ce salon ,la médai l le d ’or au concours del ’ i nnovat ion dans la catégor ieSolut ions Smart pour son sys-tème de to i t u re végé ta l i s éeconnectée . Ce d ispos i t i f v i se àannu le r les p i c s de p lu ie , d i -minuer le volume d ’eau re je té ,le réu t i l i se r pou r a r rose r lesp lantes , ra f ra î ch i r le bât imentet son env i ronnement , favor iserla b iod ivers i té en v i l le et su iv rese s pe r fo rmances en tempsrée l . I l e s t le f ru i t de qua t reans de recherche en partenar iata ve c l ’ I n s t i t u t Na t i ona l de sSc iences Appl iquées ( INSA) deLyon et le Centre d ’Étude Tech-n ique de l ’ Équ ipement (CETE )d ’ Î le -de-F rance .

D ans le cadre de la campagne« Initiatives régionales pourl’environnement » organisée

par la région Picardie du 30 mai au15 octobre derniers, plusieurs prixont été décernés. Parmi eux, celuiattribué à la société Novhisol. Cettee n t r e p r i s e , b a s é e à S a i n t -Quentin-La-Motte-Croix-au-Bailly,dans la Somme, a en effet lancéune étude sur le cycle de vie dubéton agrosourcé, autrement ditcelui fabriqué avec des matièresvégétales telles que des anas delin, c’est-à-dire la partie fibreuse decette plante. Objectif : mettre enplace une démarche d’écoconceptionsur les trois variantes du systèmeconstructif qu’elle commercialiseactuellement. La société a fait lechoix d’utiliser massivement desressources d’or ig ine végétale ,renouvelables et écologiques audétriment des matériaux d’origineminérale traditionnellement utilisésdans la construction.

B iov iva est une entrepr isemontpell iéra ine d’édit ionde jeux de société ent iè-

rement conçus et fabr iqués enF rance . E l le es t d ’ a i l leu r s laseule de son secteur à être la-bell isée Origine France Garantie .Ses dir igeants expliquent : « Nouschois issons avec soin nos ma-t ières premières ains i que leurprovenance en excluant au maxi-mum l ’ut i l isat ion de matér iauxissus de la pétroch imie et enréduisant nos impacts envi ron-nementaux tout au long des dif-férentes phases de notre act i-v i té (concept ion , p roduct ion ,u t i l i s a t i on e t f i n de v i e desjeux ) » . Pa r a i l leu r s , le s j euxde la société sont di rectementcorrélés à la découverte de lanature comme celui consacré àla gest ion des déchets ou celui ,dest iné aux pet i ts , dont le butest de leur fa i re connaî t re lesfru i ts et légumes des saisons .

FOCUS

Si la COP21 se tient à Paris (ou plus exactement au Bourget, en Seine-Saint-Denis),

les manifestations et les initiatives qui l’accompagnent leurissent un peu partout

en France. Dans de nombreuses régions, elles se sont multipliées ces derniers mois

en démocratisant auprès de l’ensemble de la population la nécessité de lutter

contre le réchaufement climatique. Dans le même temps, elles ont mis en valeur

les innovations techniques qui y contribuent. En voici quelques exemples.

Du bétond’originevégétale

Des jeuxdesociété trèsécologiques


Chauffer et brasser du lisier

dans une cuve pour permettre

sa dégradation par les bacté-

ries et, ainsi, dégager du méthane. Le

procédé, particulièrement innovant,

a été conçu par la société civile d’ex-

ploitation agricole (SCEA) du Mont

aux Roux à Cléville, en Seine-Maritime.

Spécialisée dans l’élevage porcin,

cette entreprise utilise en effet la

chaleur dégagée par la combustion

du biogaz généré pour, d’une part,

sécher des plaquettes bois et des

céréales, d’autre part, chauffer ses

bâtiments. Quant au digestat, c’est-

à-dire le reliquat de la fermentation,

il est transféré dans une fosse de

stockage afin d’être réutilisé ulté-

rieurement comme fertilisant. D’où

le double intérêt : préserver l’envi-

ronnement et valoriser les déchets

que constituait jusqu’alors le lisier.

L’ugni blanc, le colombard, la

folle blanche et le montils sont

quatre cépages cultivés en Poi-

tou-Charentes. Avec le réchauffement

climatique, ils peuvent être menacés.

C’est pourquoi, depuis 2004, le lycée

de l’Oisellerie, à Angoulême, a été

chargé d’un projet à long terme : sé-

lectionner, en France et à l’étranger,

des clones de ces cépages et expé-

rimenter ceux qui seront les mieux

adaptés au climat régional. Au bout

de dix ans, des résultats significatifs

ont été obtenus avec près de 1 500

clones cultivés sur plus de 2 hectares

de vignes. Désormais, il s’agira, d’ici

à 2020, de choisir les 4 ou 5 clones

les plus intéressants afin de les mul-

tiplier à grande échelle sur des par-

celles plus importantes.

Trois vélos du parc de la région

Alsace équipés de chargeurs

USB fonctionnant sur dynamo

pour recharger, en pédalant, les bat-

teries des appareils mobiles (télé-

phones portables, GPS, lecteurs MP3,

etc.). Telle est l’initiative prise par le

groupe de travail « Grand public

jeune » du Parlement Alsacien des

Jeunes (PAJ). A terme, c’est l’en-

semble du parc, soit 20 vélos, qui est

visé. Parallèlement, la même dé-

marche va être proposée aux com-

munes qui disposent de services de

location de vélos. Première illustra-

tion concrète des contributions du

PAJ à la préparation de la COP 21, le

projet fait partie des propositions,

ambitieuses mais réalisables, desti-

nées à sensibiliser chacun à la portée

de ses actes et faire naître une véri-

table attitude citoyenne en Alsace.

Du lisiertransforméen méthane

Du clonagepour préserverla biodiversitédes cépages

Pédaler pourrecharger lesbatteries

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immeuble:©

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musées de la Ville. Enfin, des sas desécurité oudes portes à gâche électri-que seront aménagés dans les cen-tres sportifs les plus isolés.Ces mesures s’ajoutent à celles

déjà mises en place après les atten-tats de janvier. La Ville de Paris a parailleurs annoncé qu’elle maintien-drait le niveau de la subvention ver-sée à la préfecturedepolice (285M€),renonçant à la baisse envisagée. Entout, 361 M€ auront été consacréscette année par l’Hôtel de Ville aufinancement d’actions de sécurité etde prévention. CHRISTINE HENRY

nLes crèches et les écolesmieux protégées. Les travauxd’installation de visiophones, de sasde sécurité et de clôtures dans lescrèches et les établissements scolai-res vont également être accélérés.Par ailleurs, les parents qui ont unenfant en crèche seront informés entemps réel, par SMS, lors des pério-des de crise. Quelque 22 000 numé-ros ont déjà été collectés.nDes boutons d’alerte agres-sion. Ces systèmes équiperont lesconservatoires et les bibliothèques, àl’instar de ceuxmis en place dans les

tentats contre « Charlie Hebdo » etHyper Cacher, le port du gilet pare-balles avait déjà été généralisé auxfonctionnaires municipaux menantdes actions de sécurité. Il sera bien-tôt étendu à tous ceux qui vont surle terrain, même de manière ponc-tuelle.nLa vidéosurveillance renfor-cée. Anne Hidalgo a aussi annoncéle déploiement de 165 nouvelles ca-méras dès 2016, anticipant ainsi d’unan le plan initialement prévu. Cesappareils viendront en complémentdes 1 044 déjà en service.

EN PLUS de l’important dispositifpolicier et militaire déployé depuisles attentats, Anne Hidalgo, la maire(PS) de Paris, a annoncé hier une sé-rie de 14 mesures pour renforcer lasécurité dans la capitale.nDes inspecteurs de sécuritéplus nombreux. Une trentaine se-ront recrutés dès l’an prochain. Cesagents municipaux — Paris encompte actuellement 600 — sontchargés de surveiller et de protégerl’espace public et les bâtiments de laVille. Plus nombreux, ils seront éga-lement mieux équipés. Après les at-

DEPUIS les attentats du 13 novem-bre, policiers et militaires quadril-lent la capitale. Hier matin, auConseil de Paris, Michel Cadot, lepréfet de police, a détaillé le disposi-tif post-attentats : en tout,16 600hommes sontmobilisés sur leterrain en région parisienne, dont6 500 rien qu’à Paris. Le haut fonc-tionnaire a précisé que ces renforts— réquisitionnés jusqu’à la fin del’année — ont pour mission priori-taire la surveillance des gares, desaéroports, des lieux de grande fré-quentation, des bâtiments officiels,des lieux culturels et des sièges demédias ainsi que de certains hôpi-taux.Hier après-midi à la gare du Nord

(Xe), impossible de les rater. Policierset gendarmes avec armes en ban-doulière, parfois accompagnésd’agents de sécurité de la SNCF avecchien, sont particulièrement visi-bles. Ils circulent par groupe de troissous la grande verrière ou ils semon-trent au début des quais. « C’est ras-surant. Ce n’est peut-être que psy-chologique, mais, au moins, on sentqu’ils sont là pour nous protéger »,réagit Gwenaëlle, 27 ans, qui fait letrajet tous les jours entre sondomici-le dans l’Oise et le cabinet médicaloù elle travaille dans le VIIIe.

« Ils sont plus nombreux qu’àLondres », constatent en chœur Ma-ryse, 67 ans, et Daniel, 72 ans, quiattendent leur train pour Soissons(Aisne) après un voyage en Grande-Bretagne. « En même temps, si unterroriste veut se faire exploser… »glisse Daniel, fataliste. Olivier,42 ans, qui fait l’aller-retour tous lesjours entre Amiens (Somme) et Pa-ris, est plus critique. « A l’heure depointe, ils sont en force. Mais à7 heures, il n’y en a pas un. »Dans les grands magasins, même

effet rassurant. Stessy, 21 ans, ven-

deuse de prêt-à-porter féminin auPrintemps, assure se sentir en sécu-rité au travail : « Non seulement lesvigiles contrôlent les sacs à l’entréeavec leurs détecteurs de métaux,mais il y a aussi beaucoup de poli-ciers en civil dans les allées. »Selon Michel Cadot, « l’état de la

menace reste élevé ». Le préfet depolice compte aussi sur la vigilancedes simples citoyens. « J’ai donnédes consignes à la police pour quesoit levé le doute dès qu’une inquié-tude est exprimée », a-t-il expliquéhier.Dans le quartier Oberkampf (XIe),

non loin des lieux qui ont subi les

assauts meurtriers, on essaie de nepas céder à la peur. Danielle, 68 ans,et Marie-Henriette, 72 ans, conti-nuent de sortir tous les jours. « Lesrenforts de police, ils sont dans lesbeauxquartiers, là où il y a les touris-tes. Mais pas ici. Dommage, ce seraitdissuasif », lancent-elles. A la terras-se du bar la Place Verte, rue Ober-kampf, Emmanuelle, photographe,se demande au contraire s’il fautvraiment en faire plus. « Davantagede policiers devant les écoles, est-ceque c’est vraiment rassurant pour lesenfants ? »Plus loin, rue du Moulin-Joly, à la

sortie de l’école Ozar-Hatorah, Dalia,

55 ans, salue la présence des militai-res et des policiers devant cet éta-blissement confessionnel juif depuisle drame de « Charlie ». « On est bienentourés », se réjouit-elle. Mais de-puis une semaine, elle conduit toutde même tous les jours sa fille de14 ans au collège. « Je préfère êtreavec elle. »

J.-D., C.H. ET É.L.M.

Gare duNord (Xe), hier. Les renforts déployés sont très visibles dans les gares, les aéroports, les lieux culturels… (LP/Eric LeMitouard.)

Rassurer : ladélicatemissiondes forcesde l’ordreLes lieux de grande fréquentation sont surveillés par 6 500 policiers etmilitaires.Si les renforts tranquillisent certains Parisiens, d’autres restent très fatalistes.

nAu lendemain de la tuerie de« Charlie Hebdo », la danseuseNadia Vadori-Gauthier s’est lancéedans un pari fou : se filmer chaquejour une minute en train de danserdans un lieu différent, la plupart dutemps à Paris. Depuis le 14 janvier etpendant un an, elle pose donc sacaméra devant unmonument ou uncamion de livraison et improviseune chorégraphie. « Je dansecomme onmanifeste […] pour agirpar le sensible contre la violence decertains aspects du monde », confie-t-elle sur son site*. La semainedernière, on a pu la voir devant LeCarillon (Xe), devant Notre-Damesonnant le glas (IVe) ou au pied de lafresque « Fluctuat nec mergitur »,sur le canal Saint-Martin (Xe).* uneminutededanseparjour.com.

Nadiadanseuneminutepar jourdepuis janvier

nDix jours après les attentats quiont ensanglanté Paris et Saint-Denis(Seine-Saint-Denis), 172 blessés sonttoujours hospitalisés, selon le bilanprésenté hier matin par le préfet depolice, Michel Cadot. Le hautfonctionnaire a par ailleurs donnéquelques précisions sur le bilan : surles 130 personnes tuées, figurent24 étrangers et binationaux. Laquasi-totalité des permis d’inhumera été délivrée. Un seul est encore enattente. Il concerne une victimechilienne, a indiqué Michel Cadotdevant le Conseil de Paris, où ils’exprimait. Autre chiffre : la celluled’aide interministérielle auxvictimes a reçu 10 371 appels depuisle 13 novembre.

ATTENTATS

172blesséssont toujourshospitalisés

nC’est un petit dossier distribué à20 000 exemplaires dans 332 écolesélémentaires et centres de loisirs,113 collèges et 18 centresd’animation de la capitale depuishier. La fédération de Paris de laLigue de l’enseignement et MilanPresse éditent un numéro spécial« 1 jour - 1 actu » pour parler desattentats du 13 novembre auxenfants. Un accent particulier estmis sur les Xe et XIe

arrondissements. Objectif de ce petitguide qui utilise des mots simples etaccessibles : répondre aux questionsque peuvent se poser les enfantsaprès les attaques, expliquer etcontextualiser les images auxquellesils ont pu être soumis mais aussi lesrassurer.Le dossier est aussi téléchargeablesur le site ligueparis.org/education/1-jour-1-actu.

Commentparlerdesattaquesauxenfants

Quatorzemesurespour renforcerla sécuritédans lacapitale

(DR.)

La suite de notre dossierPAGE II

Lire aussi

« A l’heure de pointe,ils sont en force.Mais à 7 heures,

il n’y en a pas un »Olivier, 42 ans, à la gare du Nord

Le Journal de ParisLe Journal de Pariswww. lepar i s i en . f r /75 Le Par i s i en / Mard i 24 novembre 2015


II PARIS Le Parisien


EN OUVRANT le débat sur « lasituationpost-attentats », hier de-vant le Conseil de Paris, la maire(PS) de la capitale, Anne Hidalgo,a énuméré les différentes mesuresdestinées à rassurer ses adminis-trés. Des décisions « dans le pro-longement de notre action depuisles attentats de janvier », a précisél’élue. « Nous ne partons pas derien », a-t-elle insisté comme pourparer aux critiques de l’opposi-tion.Aux yeux de la droite cepen-

dant, ces annonces restent insuffi-santes. Depuis de nombreux mois,Les Républicains et les centristesréclament la création d’une policemunicipale. Hier matin, les élusLR ont réitéré leur demande, accu-sant à demi-mot la maire de nepas prendre la mesure de la situa-tion. Sans toutefois verser dans lesinvectives, comme cela a été le casla semaine dernière à l’Assembléenationale.

« Il est illusoire de penser qu’onassurera la sécurité des Parisiensen 2016 de la même façon qu’en2014 », a déclaré la chef de file del’opposition, Nathalie Kosciusko-Morizet. NKM a proposé que lebudget participatif de 2016 soit dé-dié à « la seule question de lasécurité ». Le député-maire duXVe, Philippe Goujon, a, lui, rede-mandé l’armement des inspec-teurs de sécurité de la Ville deParis et un nouveau plan de vidéo-surveillance de 1 000 caméras.

Des critiques au sein mêmede la majoritéSi les attaques de la droite étaientattendues, des critiques à fleuretsmouchetés ont aussi été expri-mées sur les bancs de la gauche.Le coprésident du groupe EELV,David Belliard, n’a pas hésité àremettre en cause les partenariatsde la mairie de Paris. « La respon-sabilité de certains pays dans le

financement de l’Etat islamiqueétant désormais avérée, commentaccepter que ces mêmes pays in-vestissent dans les clubs sportifsles plus prestigieux de la capitale ?Nous devons nous opposer à toutinvestisseur dont nous savons queles financements peuvent par ail-leurs entretenir de près ou de loinle terrorisme », a insisté David Bel-liard. Son groupe déposera unvœu en ce sens au prochainConseil de Paris.Quant au débat sur la création

d’une police municipale, la mairede Paris a rappelé aux Républi-cains que des groupes de travailsur la réforme du statut de Parisengagée par la Ville abordaient cesujet. Jusqu’ici, les élus LR ontboycotté ces réunions qui, seloneux, portent essentiellement sur le« redécoupage des arrondisse-ments » et relèvent du « tripa-touillage électoral ».

M.-A.G.

POLITIQUE

Pas d’union sacrée au Conseil de Paris

Conseil de Paris, hier. Nathalie Kosciusko-Morizet, la chef de file de l’opposition, juge insuffisantes les mesures prisespar la maire (PS) de Paris après les attentats. (LP/Matthieu de Martignac.)

L’HÔTEL DE VILLE de Paris abri-te-t-il dans ses rangs des fonctionnai-res faisant l’objet d’une fiche S, c’est-à-dire soupçonnés de visées terroris-tes ou d’atteinte à la sûreté de l’Etat ?La question refait surface dans lescouloirs de la mairie.Elle avait déjà été évoquée après

l’attentat contre « CharlieHebdo » enjanvier. « Le Parisien » avait révéléque l’un des terroristes avait travaillépour la direction de la propreté. AuConseil de Paris de février, la droiteavait interrogé l’exécutif sur les me-sures prises pour connaître les anté-cédents des agents recrutés et « re-pérer » les fonctionnaires soupçon-nés de radicalisation.Question « fielleuse » et « indé-

cente », s’était offusquée la gauche.

Emmanuel Grégoire, adjoint (PS)chargé des ressources humaines,avait néanmoins répondu que toutrecrutement était soumis à uncontrôle du casier judiciaire et que3 194 agents étaient formés à la luttecontre les discriminations et la ges-tion du « fait religieux ».

Aujourd’hui cependant, dans l’en-tourage de la maire (PS) de Paris, onreconnaît à mot couvert que ce dis-positif n’est pas suffisant. « Nousn’avons aucun moyen légal pour sa-voir si des agents municipaux fontl’objet d’une fiche S », rappelle l’Hô-

tel de Ville. « Il serait intéressantd’avoir accès à ces informationsavant embauche », suggère-t-on aucabinet de lamaire. Aujourd’hui, cer-tains agents sont « habilités » par leministère de l’Intérieur : ceux encharge de la sécurité des sites d’eaude Paris ou encore à l’Hôtel de Villeauprès d’Anne Hidalgo.En clair, au-delà de l’extrait du ca-

sier judiciaire et de l’enquête admi-nistrative, ces catégories de person-nel font l’objet d’une validation de lapart de la place Beauvau. « Il faudraitpeut-être que le législateur songe àétendre cette habilitation aux agentsmunicipaux dédiés à desmissions desécurité ou en contact avec la jeu-nesse », avance l’entourage d’AnneHidalgo. MARIE-ANNE GAIRAUD

SÉCURITÉ

FicheS:lamairieveutuncontrôleaccrudesesrecrues

nLe géant américain Coca-Cola a décidé de tenir exceptionnellement à Parisson premier conseil d’administration de 2016 par « solidarité » avec lesvictimes des attentats qui ont endeuillé la capitale il y a dix jours. Cetteréunion se tiendra en février. Coca-Cola, qui compte parmi ses actionnairesle milliardaire américain Warren Buffett, réunit traditionnellement lesquinze membres de son conseil d’administration dans la ville d’Atlanta,où est installé son siège. La marque s’est déjà autorisée, à de rares occasions,par le passé, à délocaliser ces rencontres importantes. Il avait ainsi tenu unconseil d’administration à Paris il y a 24 ans. Le groupe de boissons gazeuses(Fanta, Sprite, Coca Light, Coca Zero…) est très présent sur le marchéfrançais où il est notamment partenaire de grands événements sportifs.

ÀNOTER

Par solidarité, Coca-Cola réunirases administrateurs à Paris

nAprès les attentats du 13 novembre, le gouvernement a décidé d’interdirela Marche pour le climat qui devait réunir 200 000manifestants à Paris enmarge de la conférence pour le climat (COP21). Pour contourner cetteinterdiction de marcher, les cyberactivistes d’Avaaz veulent recouvrir laplace de la République (Xe) de chaussures. Depuis ce week-end et jusqu’àsamedi, les militants recueillent les paires usagées des Parisiens à lasortie 4 dumétro. « Cette action hautement symbolique saura transmettrele message que les Franciliens et les Franciliennes sont unis pour défendretout ce qu’ils aiment », explique l’organisation. Les chaussures peuventaussi être envoyées à Avaaz, 19, rue Garibaldi, 93110 Montreuil.

Xe

Une pyramide de chaussures à laplace de la marche pour le climat

PRÉSENT ET ASSOCIÉ aux hom-mages de la Ville de Paris lors del’attentat contre « CharlieHebdo » enjanvier, Bertrand Delanoë, l’ancienmaire (PS), était curieusement restésilencieux depuis les attaques terro-ristes du vendredi 13 novembre. Hiermatin, alors que lesélus de la capitaledébattaient desmesures à prendreaprès ces attentats,il s’est finalementmanifesté en en-voyant unmessagesur les réseaux sociaux : « Plus quejamais, fier des Parisiens. Dignes, gé-néreux, solidaires, ils font honneuraux valeurs de la République », a-t-ilposté sur Facebook et Twitter.« J’avais été invité à la séance du

Conseil de Paris rendant hommageaux victimes, lundi dernier, mais jene pouvais pas être présent », nousexplique-t-il. « Et puis, je ne souhai-tais pas prendre la parole au lende-main des événements. Mes mots au-raient paru de toute façon dérisoirespar rapport à ce que vivaient les Pa-risiens », poursuit Bertrand Delanoë.

L’ancien maire de Paris s’est notam-ment entretenu avec lemaire (PS) duXe, Rémi Féraud.« Tout ce qu’il m’a raconté, c’est

terrible. Alors je n’avais vraiment pasenvie de tenir un discours politiquedans ces circonstances », explique

l’ancien édile.Cedernier n’a perduaucun prochedans le dramemais « comme bonnombre de Pari-siens, j’ai beau-coup de personnes

autour demoi qui ont été touchées »,ajoute-t-il.Ces derniers jours, l’ancien maire

redevenu simple citoyen a aussi ren-contré beaucoup de Parisiens au dé-tour de ses pérégrinations dans lesrues de la capitale. « Ce qui m’a frap-pé, c’est la qualité de leurs réac-tions… Quand même : chapeau lesParisiens ! Ils font preuved’une gran-de dignité, d’une vraie solidarité et semontrent tellement généreux…Vrai-ment, chapeau ! » insiste BertrandDelanoë.

M.-A.G.

ATTENTATS

Le message de Delanoë :« Chapeau les Parisiens ! »

Paris, le 13mars. L’ex-maire, Bertrand Delanoë, ici avec Anne Hidalgo, s’est adresséà ses anciens administrés via Facebook et Twitter. (LP/Delphine Goldsztejn.)

« Je n’avais pas enviede tenir un discours

politique dansces circonstances »

Certains agents sont« habilités » par

le ministère de l’Intérieur


Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 PARIS III

« UNE MAUVAISE NOUVELLE »

pour la direction. « Un très bon si-gnal » pour laCGT.C’est peudire queles résultats du référendum des sala-riés du BHVMarais sur la généralisa-tion du travail dominical — une pre-mière dans un grand magasin pari-sien — ont surpris. A l’issue du scru-tin organisé de vendredi à dimanche,auquel 72% des inscrits ont partici-pé, le non au projet d’accord présen-té par l’entreprise l’a emporté d’uncheveu par 640 voix contre 627.

nMême les syndicatsne s’y attendaient pasLe texte visait l’ouverture tous les di-manches du grand magasin situédans leMarais, l’unedesdouze zonestouristiques internationales (ZTI) pa-risiennes créées par la loi Macron. Ilprévoyait un maximum de 15 di-manches travaillés par an pour cha-que salarié en CDI volontaire, l’em-bauche de 150 recrues dédiées auxweek-ends et unemajoration dégres-sive des dimanches travaillés*.« On prend acte du résultat, mais

ce n’est pas une bonnenouvelle pourle BHV Marais, dont la situation fi-nancière reste fragile, regrette uneporte-parole du groupe Galeries La-fayette, propriétaire du magasin.L’ouverture du dimanche est un le-vier indispensable pour générer unchiffre d’affaires additionnel. » Et legroupe de rappeler qu’il a investi35 M€ ces dernières années dans destravaux de modernisation du paque-bot de Rivoli avec pour objectif derevenir à l’équilibre fin 2015.Du côté de la CGT-Commerce Pa-

ris, majoritaire au BHV et farouche-ment opposée au travail dominical,Karl Ghazi se réjouit d’un « petit mi-racle ». « Il est rarissimequ’unedirec-tion perde un référendum car c’estelle qui organise la campagne etchoisit les votants, en incluant no-tamment les cadres et les employésde bureaux. Au BHV, selon nos cal-culs, 80% des personnels de venteont voté contre le projet. »

nPeu de chance de trouverun compromisLe BHV Marais devra donc secontenter de l’ouverture des 12 di-

manches dits « dumaire » (même si àParis c’est le préfet qui décide) pré-vus dès 2016 par la loi Macron. Pouraller plus loin, il devra attendre unhypothétique accord de branche.Mais celui-ci semble mal parti. Uneréunion de négociations qui devaitse tenir aujourd’hui a été repoussée àla mi-décembre.

nLa direction campesur ses positions« Ce report va permettre de réécrireunepartie de l’accord et de sedonnertoutes les chances de trouver uncompromis, avance la porte-paroledu groupe Galeries Lafayette. Mais,en ce qui nous concerne, on ne re-viendra pas sur le volontariat, la ré-munération double et les 15 diman-ches maximum par collaborateur. »

A l’inverse Karl Ghazi, de la CGT-Commerce, estime qu’« il n’y aurapas d’accord de branche dans unavenir proche : cinq syndicats ont ditqu’ils ne signeraient pas et les pa-trons eux-mêmes sont assez divi-sés. » Quant aux autres grandsmaga-sins parisiens, ils réfléchiront à deuxfois avant d’organiser un référen-dum, prédit le syndicaliste. « Ce votemontre que même quand la direc-tion met le paquet, les salariés ne selaissent pas intimider. »

JULIEN DUFFÉ* 100 % du premier au cinquiè-me dimanche avec repos compensa-teur, 100 % du sixième au quinziè-me dimanche sans repos compensa-teur, et 50 % de majoration pour lereste des dimanches sans reposcompensateur.

TRAVAIL DOMINICAL

Lesurprenant refusdessalariésduBHV

Rue de Rivoli (IVe), hier. Le non au projet d’accord du BHVMarais qui prévoyait unmaximum de 15 dimanches travaillés par salarié volontaire, une rémunération doubleet l’embauche de 150 salariés, l’a emporté de treize petites voix. (LP/J.D.)

n Il utilisait toujours la même technique (attendre la fermeture des portesdu RER pour arracher le collier de sa victime et s’enfuir) et sévissait toujourssur la ligne B (entre Saint-Denis et Paris). Ce jeune homme de 19 ans,interpellé en fin de semaine dernière pour au moins sept vols à l’arrachédans les trains et jugé en comparution immédiate, a été condamné à18 mois de prison ferme. Il avait été identifié grâce à la plainte d’unevoyageuse agressée fin août à la Gare du Nord (Xe). La victime, qui étaitmontée dans le train à La Plaine - Stade de France, avait donné unedescription précise de son agresseur. Les images vidéo que les policiers destransports ont présentées à leurs collègues de Saint-Denis ont fait le reste.

JUSTICE

Prisonfermepour l’arracheurdecolliersduRERB

PLUS DE 18 kg de cocaïne presquepure, mais aussi 17 kg de résine decannabis, des revolvers, des bras-sards de police, un détonateur,400 g de TNT et 300 000€ en liqui-de… Voila l’inventaire (non exhaus-tif) de l’impressionnante saisie quia été réalisée par la brigade desstups de Paris, ce week-end à Ros-ny-sous-Bois (Seine-saint-Denis) etGoussainville (Val-d’Oise).Elle intervient au terme d’un pa-

tient travail de filature et d’une lon-gue enquête lancée depuis plusd’un an par la PJ de Marseille (Bou-ches-du-Rhône). « Nos collèguestravaillaient sur une équipe familia-le de gros trafiquants qui dealaientdans les quartiers nord de Marseil-le… mais qui s’approvisionnaienten Ile-de-France », explique Chris-tophe Descoms, patron de la briga-de des stups de la PJ parisienne.Informés que les dealeurs mar-

seillais prévoyaient un nouveauvoyage de « ravitaillement » ceweek-end, les policiers ont discrète-ment filé le groupe depuis le centrede la France jusqu’à la banlieue pa-risienne où ils ont été interpellés encompagnie de leurs grossistes. Lestrafiquants qui avaient déjà effec-tué une transaction (2 kg de cocaï-ne) à Goussainville sous les yeuxdes policiers, ont été arrêtés lorsd’un second échange.

« C’était dimanche après-midi,sur la voie publique, dans une peti-te rue de Noisy-le-Sec (Seine-saint-Denis) derrière un centre commer-cial », détaille le patron de la briga-de des stups. Cette fois, 6 kg dedrogue s’apprêtaient à changer demains. Le reste de la saisie a étéopéré au domicile du principalgrossiste, dans une cité de Rosny.

Le terrorisme s’est invitédans le dossierAu total, 6 personnes (3 Marseillaiset 3 Franciliens) ont été placées engarde à vue. Les fournisseurs — destrentenaires tous connus de la poli-ce — devront notamment s’expli-quer sur la présence de l’explosifdans l’appartement de l’un d’eux.« Onn’est sur des profils demem-

bres du grand banditisme et pas deterroristes », précisent les enquê-teurs en soulignant que le terroris-me s’est tout de même invité dansle dossier. Les policiers avaient eneffet prévu d’intervenir lors d’unprécédent voyage des dealeurs, unpeu plus tôt dans la semaine. C’étaitle 18 novembre, jour de l’assaut duRaid à Saint-Denis ! Les Marseillais,arrivés en Ile-de-France au milieud’un énorme dispositif policier,avaient pris peur. Ils étaient repar-tis à vide. Le ravitaillement suivanta été le bon. BENOIT HASSE

STUPÉFIANTS

18kgdecocaïnesaisis chezlesgrossistesdesMarseillais

36, quai des Orfèvres (Ier), hier. La valeur marchande de la saisie est évaluéeà plus de 500 000 € rien que pour la cocaïne. (LP/B.H.)

nPOUR

«Leclientiraailleurs»Pascale, libraire auBHVLES PARTISANS du oui au travail du dimanchene cachent pas leur dépit. A l’image de Pascale,61 ans, vendeuse en librairie. « Je pars en retraitedans un mois mais je pense à l’avenir du BHVqui m’a nourri pendant quarante ans et oùtravaille ma fille. Vu la conjoncture, il ne faut paslouper le train car les autres grands magasins vontle faire et si le client trouve porte close chez nous,il ira ailleurs. C’est une évolution inéluctable. »Une de ses collègues, qui souhaite garderl’anonymat, se désole. « L’accord que proposaitla direction était intéressant avec 15 dimanchesmaximum par salarié sur la base du volontariatpur, la majoration de 100 % avec reposcompensateur les cinq premiers dimanches et150 embauches à la clé. Là, on est obligé d’attendrel’accord de branche et il n’est pas du tout sûr qu’ilsoit aussi favorable. » Même sentiment chez Omar,35 ans, membre du syndicat Sud Solidaires,qui avait poussé à la négociation du texte.« Economiquement, c’était bien pour l’entreprise,et les salariés avaient de bonnes contreparties.Mais le non a gagné, alors on s’incline. »

nCONTRE

«Je finisdéjà tousles soirsà20heures»Lucie*,vendeuse au3e étageSUR LE TROTTOIR de la rue des Archives (IVe), lessalariés du BHV refont le vote à la pause cigarette.Lucie* a voté non au projet d’accord. « D’abord parcequ’il faut laisser vivre les commerçants du quartier àqui on pourrait piquer des clients. Ensuite parcequ’après les cinq premiers dimanches ouverts, passél’effet de mode, les clients se lasseront, c’est sûr. Etpuis, de manière personnelle, le dimanche, c’estsacré ! Il est réservé à la famille, aux enfants. Déjà queje finis tous les soirs à 20 heures… » Séverine* estdémonstratrice en maroquinerie depuis plus d’un anet a donc pu voter. Sans dévoiler sa préférence, elle sedit « mitigée ». « Je ne pense pas que ma boîte ait lebudget pour ouvrir le dimanche. Et puis, je pensequ’ouvrir toute l’année, c’est un mauvais calcul :certains dimanches, cela ne servira à rien : le contexteéconomique n’est déjà pas très favorable.Personnellement, même en étant payé double, jepréfère me reposer ce dimanche : le travail est déjàassez dur. »* Les prénoms ont été changés.

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IV PARIS Le Parisien


LA VILLE de Paris, qui s’était in-terdit d’augmenter les droits demutation à titre onéreux (DMTO),ces taxes perçues sur chaque tran-saction immobilière, vient de fran-chir le pas. A l’instar d’autres villesen France, la capitale a adopté hierle relèvement de la part départe-mentale à 4,5 % — le maximumlé-gal — contre 3,8 % aujourd’hui. Lahausse sera applicable dès le1er janvier.

Si cette mesure va faire grimperle coût des biens pour les acqué-reurs, à l’inverse, elle va apporterdes recettes supplémentaires à lamairie de Paris. En 2014, les droitsde mutation lui avaient rapportéplus d’un milliard d’euros en 2014.En 2016, elle table sur 140 M€ sup-plémentaires.

2 100 € de plus pour unappartement à 300 000 €C’est le groupe communiste-Frontde gauche qui est à l’origine de cet-te évolution. Réclamant ce dépla-fonnement des droits de mutationdepuis des mois pour faire face à labaisse des dotations de l’Etat, leprésident du groupe, Nicolas Bon-net, a indiqué que « la variation du

taux des droits de mutation propo-sée n’a pas d’influence sur les mon-tants et les volumes des ventes ».Selon la Ville, le montant des droitsde mutation pour l’achat d’un ap-partement de 300 000 € n’aug-menterait « que » de 2 100 €.

Cette décision a pourtant été for-tement critiquée dans les rangsde l’opposition. « Dans cette pério-de de pénurie de recettes, la tenta-tion était trop forte de traire à nou-veau la vache à lait… C’est-à-direle bon vieux marché immobilierparisien », a ironisé Eric Azière,le président du groupe UDI-Mo-Dem en prédisant l’entrée desdroits de mutation parisiens dansle livre des records de la fiscalitéimmobilière.

A l’annonce de cette hausse im-minente, les professionnels del’immobilier s’inquiètent. « Cettemesure va impacter les primo-ac-cédants qui seront contraintsd’avoir un apport personnel plusimportant pour financer les droitsde mutation », condamne BriceMoyse, le directeur des agencesImmopolis, qui redoute un coup defrein à la reprise de l’immobilier.

CHRISTINE HENRY

IMMOBILIER

Lataxesur lesachatsd’appartementvagrimper

La part départementale prélevée sur les transactions va passer de 3,8% à 4,5%dès le 1er janvier. Unemesure va faire grimper le coût des biens pour les acquéreurs.

n Il fait partie des cinq derniers élus parisiens récalcitrants. Jean-Jacques Giannesini, élu (LR) du XIXe arrondissement, n’a, à ce jour,pas transmis sa déclaration d’intérêts à la commission de déontologienommée par la maire (PS) de Paris. Le Conseil de Paris, dans son codede bonne conduite, avait pourtant voté cet engagement à l’unanimitépour faire preuve de « transparence » envers les électeurs. « C’est vrai,admet Jean-Jacques Giannesini. Mais pas question que je donne madéclaration à Bachelot, cette amuseuse publique (NDLR : ex-ministreUMP de la Santé dans le gouvernement Fillon). Elle est chroniqueuseà la télévision maintenant, je n’ai pas à lui faire lire ma déclaration !S’il n’y avait eu que des magistrats au sein de la commissionde déontologie, ça ne m’aurait pas posé de problème, mais Bachelot,non », explique l’élu sans détour, qui propose de transmettresa déclaration à notre journal.

XIXe

Giannesini(LR)refusededonnersadéclarationà«l’amuseuse»Bachelot

n « Veuillez penser à vider vos casiers. » Mao Peninou, adjoint (PS)à la maire de Paris chargé de l’organisation du Conseil de Paris, a lâchécette petite phrase, hier soir, en clôturant la séance. Une nouvelleconsigne de sécurité à la suite des attentats du 13 novembre ?Que nenni ! En fait, l’élu a fait ce petit rappel à l’attentiondes 163 conseillers de Paris pour leur éviter de perdre… des effetspersonnels. A l’occasion de la COP21, la conférence mondiale surle climat, qui doit débuter la semaine prochaine, l’hémicycle de l’Hôtelde Ville va servir de lieu de travail et de réunion à différentesdélégations de passage à Paris. D’où l’avertissement.

INSOLITE

Leséluspriésdevider leurscasiers

(LP/Humberto

deOliveira.)

STANISLAS LLURENS donne uncoup de pied dans la fourmilièredes auto-écoles et son entreprise,Auto-école.net — société lancée àParis en octobre 2014 —, suscite lagrogne des concurrents plus classi-ques (lire ci-dessous). Cet ancienprofesseur de droit de 38 ans, ex-pert de la formation en ligne, arepris en août l’auto-école de l’Ar-balète, en centre-ville de Meaux,en Seine-et-Mar-ne, pour la trans-former en auto-école sur Inter-net, avec des tarifs 40 % moinscher que le marché actuel.

Pour 800 €, vous pouvez passerv o t r e C o d e e t p e r m i s a v e cvingt heures de conduite, présen-tations aux examens compris. Ail-leurs à Meaux, les tarifs démarrentaux alentours de 1 200 €.

Stanislas Llurens s’est associé àOlivier Boutboul, moniteur d’auto-école de 40 ans, pour monter cettesociété présente dans toute l’Ile-de-France, dans l’Oise et à Mont-pellier (Hérault).

Pour répondre aux détracteursde cette formule à bas coût, lesfondateurs d’Auto-école.net met-tent en avant la création d’un logi-ciel spécifique et d’un Code de laroute en ligne élaboré durant unan et décliné en quinze thèmes.

L’apprentissage se déroule entrois phases : « Pour chaque thème,l’élève lit notre manuel en ligne et

visionne l’en-semble des vi-déos, détail leStanislas Llu-rens. Il accèdeensuite aux tests

d’apprentissage, pour vérifier lacompréhension du cours. Enfin,nous lui donnons accès aux testsen ligne d’un éditeur de référenceafin qu’il puisse évaluer son ni-veau. »

Sur l’écran, l’élève visualise sontaux de progression par rapportaux autres inscrits. A tout mo-ment, il peut poser une questionen ligne à un moniteur. Grâce àcette pédagogie, Auto-école.net setargue d’un « taux de réussite de93,3 % le mois dernier et de plus de

90 % sur l’ensemble de l’année ».Pour la conduite, l’auto-école pré-pare un manuel qui sera bientôt enligne, décliné en trente thémati-ques, avec dessins et photos.L’heure supplémentaire est à 42 €.Les élèves réservent sur Interneten choisissant leur moniteur, quiles récupère sur un point de ren-dez-vous. Il en existe dix-sept à Pa-ris*.

Grégory Hébert a quitté une au-to-école traditionnelle pour rejoin-dre cette société qu’il juge inno-vante. Il aime « la gestion en di-rect » de son planning qui lui per-met de « la flexibilité. J’ai unnombre d’heures par semaine et jele gère comme je veux. Et quand jerécupère un élève, je visualise toutde suite, avec notre système de fi-ches bilan, où pêche le candidat.Je ne perds pas de temps à savoirce que je dois retravailler avec lui.Je trouve ces outils d’évaluationplus rigoureux. »

VALENTINE ROUSSEAU* Les dix-sept points de rendez-vous à Paris et tous les rensei-gnements : www.auto-ecole.net.

ÎLE-DE-FRANCE

Auto-école.netdépoussièrela formationaupermis

Meaux (Seine-et-Marne). Stanislas Llurens a lancé Auto-école.net à Paris en octobre 2014. Cette année, sa société s’installedans toute l’Ile-de-France et dans l’Oise. (LP/V.R.)

L’OUVERTURE d’Auto-école.netagace la concurrence. Certains pro-fessionnels de la formation au per-mis de conduire ne croient pas à sapérennité, comme le gérant de l’au-to-école Le Richemont, à Meaux(Seine-et-Marne), Eric Menu. Aprèsdéduction du salaire du moniteur,« il reste 6 € par heure de conduite àAuto-école.net pour vivre, ce n’estpas suffisant et donc pas viable, criti-que-t-il. Il faut payer la voiture, l’as-surance, les charges, les taxes, l’es-sence, le loyer du local. »

Auto-école.net justifie ses prix40 % moins chers que le marché grâ-ce « au grand nombre d’élèves ins-crits en Ile-de-France. La marge de6 € est largement suffisante. Nousréduisons nos coûts aussi parce quenous n’avons qu’une agence par dé-

partement », explique Stanislas Llu-rens, qui préfère garder secret lenombre de ses clients.

Bernard Joyez, gérant de l’auto-école Andréa, à Meaux, estime quece concept surfesur « un effet demode » : « L’im-portant est aussique l’élève puissepasser son exa-men de conduitedans des délaisraisonnables, pour lui éviter depayer trop d’heures de conduite sup-plémentaires en cas de premieréchec. C’est un bon coup commer-cial, on verra si cette auto-école tientdans la durée. »

Les auto-écoles traditionnelles of-frent aussi la possibilité de s’entraî-

ner au Code de chez soi, sur Internet.Le syndicaliste Patrice Bessone, pré-sident de la branche métiers del’éducation routière du CNAP(Conseil national des professionnels

de l’automobile),se dit rassuré parl’agrément déli-vré par la préfec-ture. Et appréciela possibilité of-ferte par Auto-école.net à tout

élève d’interroger un moniteur viaInternet pendant l’apprentissage duCode. En revanche, il se « méfie despédagogies innovantes. Je reste trèsattaché aux fournisseurs profession-nels, historiques et reconnus, com-me Rousseau, Ediser et ENPC quisont un gage de qualité. » V.R.

La concurrence doutede la viabilité du low-cost

Un forfait Code et vingtheures de conduite

pour 800 €

« C’est un bon coupcommercial. On verra

si elle tient dans la durée »Bernard Joyez, gérant d’une auto-école

en Seine-et-Marne


Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 PARIS V

la vente aux enchères. Elle débuteraà 12 h 15 avec la mise aux enchèresde la Mercedes-Benz de Lino Ventu-ra, mise en circulation en 1982, etdont la carte grise est encore aunom de l’acteur des « Tontons flin-gueurs ». Elle sera suivie de 14 heu-res à 18 heures de la vente des bi-

joux, de l’orfèvrerie ou encore desbouteilles de vin.

JILA VAROQUIER

La vente continue aujourd’hui,à partir de 12 h 15, à l’hôteldes ventes de Drouot (IXe).Renseignements au 01.48.78.81.06.ou sur Lefloch-drouot.fr.

l’instant à ce qu’on s’attendait », as-sure Guillaume Le Floc’h, le com-missaire-priseur.

Parmi les nombreux marchandsd’art et collectionneurs, quelquesnostalgiques de Lino Ventura,curieux ou intéressés, ont aussi vou-lu tenter leur chance. Comme Anneet Jean-Fernand, habitants de Saint-Cloud, arrivés en avance pour s’as-surer d’une place : « Nous sommesallés voir l’exposition qui se tenait à

Saint-Cloud etvoulions voir si lesprix allaient vrai-ment s’envoler, ex-plique la première.Pour notre généra-tion, Lino Venturaest un monument,et nous aimerions

avoir une pièce. » A ses côtés, Jean-Fernand se souvient : « J’ai embau-ché le fils de Lino Ventura, Laurent.Et son père m’a fait bénéficier de sescontacts, sourit-il, avec tendresse. Ilhabitait juste en face de chez nous.On aura l’impression qu’il sera en-core un peu avec nous, même si voirces objets s’éparpiller fait mal aucœur. »

Jean-Fernand reviendra aujour-d’hui pour tenter d’acquérir unemontre lors de la seconde partie de

LA SALLE ÉTAIT COMBLE hier àl’hôtel des ventes Drouot (IXe) pourla première partie de la vente auxenchères du mobilier de Lino Ven-tura et de son épouse Odette. Desmeubles et des tableaux issus deleur dernière demeure à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

Et les prix ont fait le grand écart.Certains objets se sont littéralementenvolés. Ainsi, la sculpture réaliséepar l’artiste César pour l’acteur ; unecompression decouverts en métala r g e n t é s p o u rsymboliser songoût de la bonnechère a été cédée à45 000 €, un lotde deux tablesbasses au plateauincrusté de cristaux est parti à13 000 €, ou encore un improbablearrosoir en cuivre jaune est parti à200 €. D’autres objets ont, en revan-che, déchaîné moins de passion.Comme ce canapé d’angle vert-jau-ne, qui habillait le salon de LinoVentura et qui a été cédé pour seule-ment 30 €. « C’est assez étonnant,on ne comprend pas toujours la lo-gique », commente un coupled’amateurs de vente aux enchères.« Mais la vente correspond pour

Le Parisien est officiellement habilité pour l’année 2015 pour la publication des annonces judiciaires et légales par arrêté de chaque préfet concerné dans les départements :60 (4,45€) - 75 (5,49€) - 77 (5,12€) - 78 (5,24€) - 91 (5,12€) - 92 (5,49€) - 93 (5,49€) - 94 (5,49€) - 95 (5,24€) tarifsHT à la ligne définis par l’arrêté duministère de la Culture et la Communication de décembre 2014.

LESANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES 75

Constitution

de société

<J3><O>0001809201</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>KADOMI SERVICES</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 24 Août 2015,

il a été constitué une société présentant

les caractéristiques suivantes :

Dénomination sociale :

KADOMI SERVICESForme : SASU

Capital : 1 000 Euros

Siège Social : 26, rue des Rigoles,

75020 Paris

Durée : 99 ans

Objet social : Services à la personne.

Cession d'actions et agréments : Les

actions sont librement cessibles entre

actionnaires uniquement avec accord du

Président de la société.

Admission aux assemblées

générales et exercice du droit de

vote : Chaque actionnaire est convoqué

aux Assemblées. Chaque action donne

droit à une voix.

Président : Mme BENZAID Kahina,

demeurant 13, rue Ernest Lacoste

75012 Paris / chez M. BENZAID Alain.

Immatriculation au RCS de PARIS.

<J3><O>0001817545</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000427888<M>KHS SOLUTIONS</M><R>51164</R></J3>@

Suivant acte SSP en date du 31

Octobre 2015, constitution de la SAS :


KHS SOLUTIONSCapital : 1.000 euros.

Siège social : 14 Rue Charles V -

75004 PARIS

Objet social : Prestations de consulting

aux entreprises.

Président : Mme TOUHAMI HASNA,

55 Boulevard de Charonne 75 011

PARIS

Durée : 99 ans à compter de son

immatriculation au RCS de PARIS

<J3><O>0001817638</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000326762<M>CHADASTRID</M><R>CHADASTRID</R></J3>@

Suivant acte reçu le 12 novembre 2015,

par Maître Christophe CHEVAL, notaire

associé de la SCPTON « Gildas le

Gonidec de Kerhalic, Alain Koenig,

Chantal Gaudry, Christophe Cheval et

Gilles Bonnet » à Paris 2è, 20 rue de la

Paix, il a été constitué une société :

Dénomination :

CHADASTRIDForme : Société civile immobilière

Capital : 200 Euros

Siège social : 21 rue Michel Ange -

75016 PARIS

Durée : 99 ans

Objet social : acquisition par achat ou

apport, propriété, mise en valeur,

transformation, construction,

aménagement, administration, location,

à titre exceptionnel vente ou arbitrage,

de tous biens et droits immobiliers, ou de

titres de sociétés donnant vocation à

l'attribution en propriété ou en

jouissance, temporaire ou non de biens

et droits immobiliers, et toutes activités

de caractère civil s'y rattachant.

Gérance : M. Jacques

HEMMENDINGER et Mme Caroline

DETAILLE, épouse HEMMENDINGER,

demeurant 21 rue Michel Ange - 75016

PARIS

Les cessions de parts entre associés

sont libres, les cessions au profit d'un

tiers sont soumises à l'agrément des

gérants statutaires, à défaut à l'agrément

des associés dans les conditions fixées

par le code civil..

L'immatriculation sera faite au RCS de

Paris.

<J3><O>0001817741</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>Sarl TOMYAMKUNG</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 17 novembre

2015, il a été constitué une société

présentant les caractéristiques

suivantes:


SARL TOMYAMKUNGForme : SARL

Capital : 1000 euros

Siège Social : 77 rue de charonne,

75011 paris

Durée : 99 ans

Objet social : petite restauration-vente

à emporter

Gérant : mr Sarnfoo Saksorn

Immatriculation au RCS de PARIS

<J3><O>0001817764</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000427888<M>SCI 2D IMMO</M><R>51167</R></J3>@

Suivant acte SSP en date 5 novembre

2015, constitution de la SCI :


SOCIETE CIVILE

IMMOBILIERE 2D IMMO

SCI 2D IMMOCapital social : 5.000 Euros

Siège social : 18 rue des Roses 75018

PARIS

Objet : L'acquisition, l'administration et

la gestion par bail, location ou toute autre

forme de tous immeubles et biens

immobiliers.

Gérant : Mme DIAGNE Astou, 18 rue

des Roses 75018 PARIS

Durée : 99 ans à compter de son

immatriculation au RCS de PARIS

<J3><O>0001817853</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>IMMOBILIERE ELOTEX</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 23 09 2015, il

a été constitué une société présentant



IMMOBILIERE ELOTEXForme : SCI

Capital : 10000 euros

Siège Social : 19 rue Montgallet,

75012 paris

Durée : 99 ans

Objet social : administration,

acquisition, de biens immobiliers

Gérant : Mr ZHANG Kengxing, Gérant,

demeurant, 20, Avenue de Choisy,

75013 Paris


<J3><O>0001817860</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>SASU LUTSIV V.</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 12 octobre



suivantes:


LUTSIV V.Forme : SASU

Capital : 1 000 Euros.

Siège Social : 9 avenue Faidherbe,

92600 ASNIERES SUR SEINE

Durée : 99 ans

Objet social : Services aux entreprise,

sécurité incendie; apporteur d'affaires

Cession d'actions et agréments : Les

actions et les autres valeurs mobilières

sont transmissibles à l'égard de la

société et des tiers par virement de

compte à compte. La cession s'opère,

envers la société et les tiers, par un ordre

de mouvement signé du cédant ou de

son mandataire. Toute modification de la

clause d'agrément ou la création

d'actions de préférence assorties d'un

agrément particulier ne peut intervenir

qu'à l'unanimité des associés

Président : M. LUTSIV Vasyl,

demeurant 9 avenue Faidherbe 92600

Asnières sur Seine.

Immatriculation au RCS de NANTERRE.<J3><O>0001817862</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>DML</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 01 Septembre



suivantes:


DMLForme : SARL

Capital : 2700 Euros.

Siège Social : 16 Rue Cavendish

Chez Afecom, 75019 Paris

Durée : 99 ans

Objet social : Transport routier de

marchandises moins de 3.5 T,

déménagement, montage et livraison

Gérant : Mme BARBOUCHA Fatiha,

demeurant 28 rue de la croix Mathurine

78320 Le Mesnil saint denis

Immatriculation au RCS de PARIS

<J3><O>0001817884</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>SAS greetit</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 14/11/15, il a

été constitué une société présentant les

caractéristiques suivantes :


GREETITForme : SAS

Capital : 100 euros.

Siège Social : 33 rue de l'échaudé,

75006 Paris

Durée : 60 ans

Objet social : Le développement, la

conception, la production ainsi que la

commercialisation de biens et services

dans le domaine de la robotique, de

l'électronique, de l'informatique et de la

mécanique.

Cession d'actions et agréments :

Actions librement cessibles entre

associés uniquement.

Admission aux assemblées

générales et exercice du droit de

vote : Tout Actionnaire est convoqué

aux Assemblées. Chaque action donne

droit à une voix.

Président : Mr. Sayous Léopold 33 rue

de l'échaudé 75006 Paris


<J3><O>0001817887</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>EMGS CONSULTING</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 19/11/2015, il

a été constitué une société présentant



EMGS CONSULTINGNom Commercial : EMGS

CONSULTING

Forme : SAS


Siège Social : 74, place du Docteur

Félix Lobligeois, 75017 PARIS

Durée : 99 ans

Objet social : Consulting, formation,

recrutement et prestation de services en

informatique.

Cession d'actions et agréments :

Toute cession d'actions à titre gratuit ou

onéreux, à des tiers ou entre

actionnaires, doit préalablement être

agréée par les associés.

Président : Monsieur ALAOUI

MOHAMMED 1 rue jean Moulin 95100

Argenteuil


<J3><O>0001817941</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000349770<M>SPARTRET</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 23 octobre



suivantes:


SPARTRETForme : SAS

Capital : 50000 Euros

Siège Social : 154, Rue Oberkampf,

75011 PARIS

Durée : 99 ans

Objet social : Le développement

d'opérations immobilières de logement,

de résidence étudiante et de résidence

de tourisme. Le développement de

toutes activités non-réglementées en

qualité de conseil. La gestion et

l'administration de toutes valeurs

mobilières ou immobilières. La

réalisation de toutes opérations

connexes ou accessoires se rattachant

se rattachant à l'objet social.

Cession d'actions et agréments : La

transmission des actions émises par la

société s'opère de compte à compte sur

production d'un ordre de mouvement.

Président : VESTA PARTICIPATIONS,

représentée par son Président Alain

PEYCELON, demeurant au 7, boulevard

d'Andilly ; 95160 Montmorency


IXe

L’universdeLinoVentura«éparpillé façonpuzzle»

Hôtel Drouot (IXe), hier. Les prix ont fait le grand écart lors de la première partie de lavente : cet arrosoir en cuivre est parti à 200€, quand un canapé a été cédé pour… 30€.

nSi vous vous appelez Nicolas,Noël ou Noëlle, c’est le momentde vous programmer une visiteau musée Grévin. Pour vous,ce sera gratuit durant toutle mois de décembre ! Clin d’œilfestif de la plus « people »des galeries, où vous pourrezpar exemple rencontrer unSébastien Chabal et un ZlatanIbrahimovic plus vrais quenature, faire des vocalisesaux côtés de Line Renaud ouStromae (photo), un selfie avecMichael Jackson ou M. Pokora,entrer dans la cuisine de PaulBocuse ou de Pierre Hermé,ou encore vous prendre pourune fashion victim auprèsde Naomi Campbell, Jean PaulGaultier ou Christian Dior.Du 1er au 31 décembre, au10, boulevard Montmartre (IXe).M° Grands-Boulevards.Renseignements et horairessur www.grevin-paris.com.

IXe

Grévingratuitpour lesNicolas,NoëletNoëlle

(LP/YannForeix)

(LP/J.VA.)

« Il habitait juste en facede chez nous. On aural’impression qu’il sera

encore un peu avec nous »Jean-Fernand, habitant de Saint-Cloud

(Hauts-de-Seine)


Le Parisien est officiellement habilité pour l’année 2015 pour la publication des annonces judiciaires et légales par arrêté de chaque préfet concerné dans les départements :60 (4,45€) - 75 (5,49€) - 77 (5,12€) - 78 (5,24€) - 91 (5,12€) - 92 (5,49€) - 93 (5,49€) - 94 (5,49€) - 95 (5,24€) tarifsHT à la ligne définis par l’arrêté duministère de la Culture et la Communication de décembre 2014.

LESANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES 75

Constitution

de société

<J3><O>0001817635</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000705097<M>PAM</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 16 novembre



suivantes:


PAMForme : SAS


Siège Social : 11 rue Rousselet,75007 PARISDurée : 99 ANS

Objet social : Organisation

d'événements, de spectacles.

Cession d'actions et agréments : La

cession des actions des associés est

libre

Président : M.MENCHE DE LOISNE

Melchior demeurant 11 rue rousselet

75007 PARIS

Directeur Général : M.ROUSSET

Pierre Antoine 40 rue des Archives

75004 PARIS


Divers

société

<J3><O>0001813547</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000707261<M></M><R></R></J3>@

SCCV FAIRWAY MONTROUGESociété Civile de Construction Vente

au capital de 1000 euros

Siège social : 76 rue Beaubourg75003 PARIS

533 051 207 RCS Paris

En date du 13/11/2015, la société

ALSEI, SAS au capital de 3.517.500

euros, siège social sis 76 RUE

BEAUBOURG, 75003 - Paris, 433 414

786 RCS Paris, associé unique de la

société SCCV FAIRWAY MONTROUGE,

a décidé la dissolution sans liquidation

de cette société dans les conditions de

l'article 1844-5 alinéa 3 du Code civil.

Les Créanciers peuvent former

opposition devant le Tribunal de

commerce de Paris dans les 30 jours de

la présente publication.

Pour avis,

<J3><O>0001815542</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000707413<M></M><R></R></J3>@

SCCV INDUSTRIE SAINT-DENISSociété Civile de Construction Vente au

capital de 1000 euros

Siège social : 76 rue Beaubourg-75003 PARIS

523 700 839 RCS PARIS

En date du 13/11/2015, la société

ALSEI, SAS au capital de 3.517.500

euros, siège social sis 76 RUE

BEAUBOURG, 75003 - Paris, 433 414

786 RCS Paris, associé unique de la

société SCCV INDUSTRIE SAINT-

DENIS, a décidé la dissolution sans

liquidation de cette société dans les

conditions de l'article 1844-5 alinéa 3 du

Code civil.

Les Créanciers peuvent former

opposition devant le Tribunal de

commerce de Paris dans les 30 jours de

la présente publication.

Pour avis,

<J3><O>0001816545</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000348100<M>SCI CISSE 13</M><R>CISSE 13</R></J3>@

SCI CISSE 13SCI au capital de 100 Euros

3 Rue Duperré

75009 Paris

448 338 707 RCS PARIS

Par AGM en date du 22/10/2015, il a été

décidé de :

- transférer le siège social au 18 Rue

Théodore Deck 75015 Paris

- nommer Monsieur DIOP Moudiop Baly

demeurant 43 Boulevard Ney 75018

Paris en qualité de gérant en

remplacement de Monsieur André

APLOGAN

Les articles 4 et 16 des statuts ont été

modifiés.

<J3><O>0001816585</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000142170<M>AUDIEL</M><R>264748</R></J3>@

AUDIELSASU au capital de 1 000 euros

Siège social : 5, rue Catulle Mendes75017 PARIS

RCS PARIS 808 971 311

L'AGE du 12 novemvre 2015 a décidé

de transférer le siège de la société à

compter du même jour, au 25/27, placede la Madeleine, 75008 PARIS.Mention sera faite au RCS de PARIS.

<J3><O>0001816995</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000427888<M>A&E PRODUCTION</M><R>51135</R></J3>@

Rectificatif à l'annonce parue le 27

octobre 2015, relative à la création de la

SAS :

A&E PRODUCTIONIl y a lieu de lire : 1°) constitution suivant

acte SSP en date du 16 novembre 2015.

2°) Siège social : 4 rue Botzaris75019 PARIS

<J3><O>0001817349</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000140883<M>HUTIN-HENRI CHANG REGIME MATRI</M><R></R></J3>@

Changement de régime matrimonial

Suivant acte reçu par Maître Daniel

CARLIER, notaire à SENLIS (60300), le

13 novembre 2015,

Monsieur Jacques LéonEmilien HUTIN

Huissier de justice et

Madame AnnieMauricette HENRY

son épouse, retraitée, demeurant à

PARIS (75008) 5 Rue de Rigny, Mariés

sous le régime de la séparation de biens

pure et simple aux termes de leur contrat

de mariage reçu par Maître GILLET

notaire à MAUBEUGE (59600) le 20 juin

1972 préalable à leur union célébrée à la

Mairie de HAUTMONT (59330) le 24 juin

1972,

Ont adopté pour l'avenir le régime de la

communauté universelle.

Les oppositions pourront être faites dans

un délai de trois mois et devront être

notifiées, par lettre recommandée avec

demande d'avis de réception ou par

acte d'huissier de justice, à Maître Daniel

CARLIER, notaire associé à SENLIS

(60300), 14 Avenue Foch.

En cas d'opposition, les époux peuvent

demander l'homologation du

changement de régime matrimonial au

juge aux affaires familiales du tribunal de

grande instance compétent.

<J3><O>0001817540</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000142170<M>CONVICTION SARL</M><R>264772</R></J3>@

CONVICTION SARLSARL au capital de 8 000 euros

Siège social :8, place de la Madeleine

75 008 PARISRCS PARIS 488 652 520

Lors de l'AGE du 1er octobre 2015, les

associés ont décidé de transférer le

siège social au 31, place de la

Madeleine, 75008 Paris, à compter de

ce même jour et de modifier en

conséquence l'article 4 des statuts.

Mention sera faite au RCS de PARIS.

<J3><O>0001817571</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>TRAVAUX D'AMENAGEMENT</M><R></R></J3>@

TRAVAUX D'AMENAGEMENTINTERIEUR (T.A.I.)

SARL au capital de 8 000 Euros

Siège social : 138 rue Cardinet75017 PARIS

RCS N° : 507 750 701 de PARIS

L'AGE du 13 novembre 2015 a décidé

de transférer le siège social au 10 rueChardin, 75010 PARIS à compter du

13 novembre 2015.


<J3><O>0001817583</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>SCI T.H.I</M><R></R></J3>@

SCI T.H.ISCI au capital de 2000 Euros

Siège social :27 RUE HENRI DUVERNOIS

75020 PARISRCS N° : 492 450 333 de PARIS

L'AGE du 9 octobre 2015 a décidé de

transférer le siège social au 9-11 RUEJEAN JAURES, 93230 ROMAINVILLEà compter du 10 octobre 2015.

En conséquence, elle sera immatriculée

au RCS de BOBIGNY.


<J3><O>0001817594</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>SCI THI</M><R></R></J3>@

SCI THISCI au capital de 2000 euros

Siège social :27 RUE HENRI DUVERNOIS


L'AGE du 09/10/2015 a décidé de

nommer gérant BELABBAS Toufek, 23

rue de Tlemcen 75020 PARIS à compter

du 12/10/2015, en remplacement de

BELABBAS Hamza démissionnaire.


<J3><O>0001817602</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>EUROGEST SERVICES</M><R></R></J3>@

EUROGEST SERVICESSARL au capital de 7622.45 euros

Siège social :77 Boulevard Sébastopol


L'AGO du 29/09/2015 a décidé de

nommer gérant Madame DELCROIX

Patricia 5, rue de Palestro 75002 PARIS

à compter du 29/09/2015, en

remplacement de Monsieur DE ORTOLI

Marcel démissionnaire.


<J3><O>0001817623</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>220 - TWO TWENTY</M><R></R></J3>@

220 - TWO TWENTYSARL au capital de 5 000,00 Euros

Siège social : 82 avenue Daumesnil75012 Paris

RCS N° : 519 500 680 de PARIS


de transférer le siège social au 43 ruedes vinaigriers, 75010 Paris à

compter du 19 novembre 2015.

Gérant : Mme DEBAECKER Marie,

demeurant 82 avenue Daumesnil 75012

Paris


au RCS de PARIS.


<J3><O>0001817634</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>mb</M><R></R></J3>@

MBSARL au capital de 10.000 euros

Siège social : 12 RUE DE TRACY75002 PARIS

RCS N° : 750 630 584 de PARIS


de transférer le siège social au 5 RUEDU RATELIER, 95400 ARNOUVILLE à

compter du 16 novembre 2015.


au RCS de PONTOISE.


<J3><O>0001817642</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>Rookiz SAS</M><R></R></J3>@

ROOKIZ SASSAS au capital de 1000 Euros

Siège social :7, rue Alexandre Cabanel


L'AGE du 18 Novembre 2015 a décidé

la dissolution anticipée de la société à

compter du 18 Novembre 2015, a été

nommé liquidateur J. Ros-Jacquier, 7,

rue Alexandre Cabanel.

Le siège de liquidation a été fixé au 7, rue

Alexandre Cabanel 75015 Paris

Suivant la délibération de L'AGE en date

du 18 Novembre 2015 :

Les associés après avoir entendu le

rapport du liquidateur, ont approuvé les

comptes de liquidation, ont donné quitus

au liquidateur et l'ont déchargé de son

mandat, puis ont prononcé la clôture des

opérations de liquidation au 18

novembre 2015.


<J3><O>0001817732</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>DEGO import export SARL</M><R></R></J3>@

DEGO IMPORT EXPORTSARL au capital de 6000 Euros

Siège social : 21 rue Championnet75018 PARIS

RCS N° : 751 632 977 de PARIS


de modifier l'objet social à vente en ligne,

d'objets d'art, d'œuvres d'art

contemporains, d'artisanat d'art, bijoux,

sculptures, peintures, lithographies,

objets de collection ou de décoration..

Le reste sans changement.


<J3><O>0001817772</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000427888<M> SARL SERPA</M><R>51168</R></J3>@

SARL SERPASARL Au capital de 10. 000 Euros

Siège social :

125 Boulevard Diderot

75012 PARIS

525 357 760 RCS PARIS

Le 29 juillet 2015, l'AGE a décidé la

dissolution anticipée de la société à

compter de ce jour. M. LUSE Balubi, 3

rue Jean Perrin 94200 IVRY SUR SEINE,

a été nommé liquidateur. Le siège de

liquidation a été fixé au 125 boulevard

Diderot 75012 PARIS.

Mention faite au RCS de PARIS

<J3><O>0001817784</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000701009<M>AMERICO BENTO LIMOUSINE</M><R></R></J3>@

AMERICO BENTO LIMOUSINESEURL au capital de 50 000 Euros

Siège social : 4 Rue Fréderic Mistral75015 PARIS

RCS N° : 451 481 584 de PARIS

L'AGE du 30 Octobre 2015 a décidé de

transférer le siège social au 14 Rue desBois Rochefort,78500 SARTROUVILLE à compter du

1er Octobre 2015.


au RCS de VERSAILLES.


<J3><O>0001817787</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>CAP-SOL</M><R></R></J3>@

CAP-SOLSARL au capital de 100 000 euros

Siège social : 1-3 Rue d'Enghien75010 PARIS

RCS N° : 798 876 777 de PARIS


nommer gérant Mme MENDES

SPENCER Filomena, demeurant 16,

Avenue de la République 92500 RUEIL-

MALMAISON à compter du 06/11/2015,

en remplacement de M. MENDES

SOARES Olavo démissionnaire.


<J3><O>0001817854</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>KALEIDO</M><R></R></J3>@

KALEIDOEURL au capital de 7 200 Euros

Siège social : 13, rue Bouchardon75010 Paris

RCS N° : 524 848 397 de PARIS

L'AGE du 20 Novembre 2015 a décidé

de transférer le siège social au 8, rueSainte-Isaure, 75018 Paris à compter

du 20 Novembre 2015.

Gérant : Mlle DUPONT Clothilde,

gérante


au RCS de PARIS.


<J3><O>0001817879</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>SOCIETE EUROPEENNE DU MEUBLE</M><R></R></J3>@

SOCIETE EUROPEENNE DUMEUBLE

SARL au capital de 25000 euros

Siège social :12/14 Rond Point des Champs

Elysées75008 PARIS

RCS N° : 513 049 973 de PARIS

L'AGE du 31072015 a décidé d'étendre

l'objet social à la pose, l'installation de

cuisines équipées, salles de bains et de

dressings et ce à compter du 1ER Août

2015. En conséquence, l'article 2 des

statuts est complété.

Le reste sans changement.


<J3><O>0001817883</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>Soif d'ailleurs</M><R></R></J3>@

SOIF D'AILLEURSSAS au capital de variable au capital

minimum de 100 000 euros

Siège social :34 rue Notre-Dame de Lorette

75009 ParisRCS N° : 790 158 174 de PARIS

Par décision du Président du 20

novembre 2015 il a été décidé de

transférer le siège social au 38 ruePastourelle, 75003 Paris à compter du

20 novembre 2015.


au RCS de PARIS.


<J3><O>0001817888</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>COSMOS COMMUNICATION</M><R></R></J3>@

COSMOS COMMUNICATIONSARL au capital de 7 622.45 Euros

Siège social :17, square Edouard VII



transférer le siège social au 8, RueTronchet, 75008 PARIS à compter du

15/10/2015.

Gérant : M. Patrick BIA, Gérant,

demeurant 20 Rue de la Bienfaisance

75008 PARIS


au RCS de PARIS.


<J3><O>0001817897</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>MTP FRANCE</M><R></R></J3>@

MTP FRANCESARL au capital de 10 Euros

Siège social :52 BOULEVARD DE SÉBASTOPOL


L'AGE du 21 octobre 2015 a décidé de

nommer gérant Mme. POLOGOS

Danica, demeurant P. Morgensensvej 6 ;

3400 Hillerod ; Denmark à compter du

21 octobre 2015, en remplacement de

M. POPOVIC Silvan démissionnaire.


<J3><O>0001817913</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000142170<M>DAY OFF PRODUCTIONS</M><R>264791</R></J3>@

DAY OFF PRODUCTIONSSARL au capital de 7 000 euros

Siège social : 8, rue Lemercier75017 PARIS

RCS PARIS 452 493 760

Suivant délibération de l'AGE du 20

octobre 2015, les associés ont décidé

de prononcer la dissolution anticipée de

la société, à compter du 20 octobre

2015, de nommer en tant que liquidateur

: M. Antoine Vidal, demeurant 15, rue du

Grand Veneur, 75003 PARIS. De fixer le

siège de la liquidation au lieu du siège

social.

Suivant délibération de l'AGE du 31

octobre 2015, les associés, après avoir

entendu le rapport du liquidateur, ont

décidé d'approuver les comptes de

liquidation, de donner au liquidateur

quitus de sa gestion, de prononcer la

clôture de liquidation de la société. La

société sera radiée du RCS de PARIS.

<J3><O>0001817931</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>2</C>0000399663<M>FAP</M><R></R></J3>@

FAPSARL au capital de 1000 euros

Siège social :103 BLD MAC DONALD



transférer le siège social au 62 RUEVILLENEUVE, 92110 CLICHY à

compter du 01 OCTOBRE 2015.

Gérant : CAUSSIN PHULIPPE


au RCS de NANTERRE.


Insertions

diverses

<J3><O>0001817735</O><J>24/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000495200<M>XLA VOYAGES</M><R></R></J3>@

AVISCONCERNANT LA CESSATION DE

LA GARANTIE FINANCIERE(art. R 211-33 du Code du tourisme)

La Caisse d'Epargne et dePrévoyance Ile-de-France - Banque

coopérative régie par les articles L 512-

85 et suivants du Code monétaire et

financier - Société anonyme à Directoire

et à Conseil d'Orientation et de

Surveillance - Capital : 1 476 294 680

euros Siège social : 19, rue du Louvre

75001 Paris - 382 900 942 RCS Paris,

AVISE LE PUBLICQue la garantie qu'elle avait accordée,

en application des articles L 211-18 et R

211-30 du Code du tourisme, à :

L'Agence de Voyage

XLA VOYAGESSociété par Actions Simplifiée au capital

de 80.000,00 Euros, dont le siège social

est sis à BOULOGNE-BILLANCOURT(92100) 77 à 81 rue Marcel Dassault,immatriculée au RCS de Nanterre sous

le N° 388 478 364 (le « Bénéficiaire »),

numéro d'immatriculation au Registre

des opérateurs de voyages et de séjours

: IM092100057, en date du 27 mars

2015 au titre des engagements

contractés par ce dernier envers ses

clients, prendra fin dans le délai de trois

jours à compter de la publication du

présent avis.

Les créanciers éventuels de l'Agence de

Voyage XLA VOYAGES ont, à compter

de cette publication, un délai de trois

mois (3 mois) pour produire leurs

créances nées antérieurement à la date

de cessation de cette garantie, auprès

de la Caisse d'Epargne, conformément

à l'article R 211-33 du Code du

tourisme.

La Caisse d'Epargne précise qu'il s'agit

de créances éventuelles et que le

présent avis ne préjuge en rien du

paiement ou du non-paiement des

sommes qui seraient dues, et ne peut en

aucune façon mettre en cause la

solvabilité et l'honorabilité de. l'Agence

de Voyage XLA VOYAGES.

A Paris

Le 24/11/2015

La Caisse d'Epargne

Pour faire paraître vosANNONCESLEGALES dans

L’OFFICEDES FORMALITÉS

30-32bddeSébastopol, Paris 4e

Tél. 01 44545452

VILe Parisien



CARNET DU JOUR IDF

La reproduction

de nos petites annonces

est interdite

Décès d’un proche,informez et remerciez vos proches,

présentez vos condoléances ou honorez

leur mémoire pour leur anniversaire

Vos annonces par tél. 01 40 10 52 45 - e-mail : [email protected] ou sur leParisien.fr, rubrique Annonces

Avis de Messe

92 - mONTROUgE

Reconnaissant de l'aide apportée par

MLLe MArie VOrGere

le SECOURS CATHOLIQUE a fait célébrerune messe en sa mémoire.

SECOURS CATHOLIQUE,Service des Dons et Legs,BP 455, PARIS 7è.

Avis

de Décès

77 - mEAUx

Rémy MEZZETTA et ses enfants

vous font part du décès de leur épouse etmère

MMe MAdeLeine MeZZeTTAnée dUBAneT

survenu le 20 novembre 2015.

Le recueillement aura lieu au cimetièrede NANTEUIL LÈS MEAUX (Colombarium),à partir de 16H30.

Ni fleurs ni bouquets, mais une simplerose pour lui témoigner votre affection

La famille remercie d'avance toutes lespersonnes qui s'associent à son deuil.

77 - CANNES éCLUSE

Nous sommes chargés de vous faire partdu décès de

M. rOGer LeLieVre

survenu le 21 novembre 2015, à l'âgede 83 ans.

Tous ceux qui l'on connu, aimé ouapprécié pourront lui rendre un dernierhommage le jeudi 26 novembre 2015 à15H15, au cimetière de CANNES ÉCLUSE,où l'on se réunira, suivie de l'inhumation.Un registre du souvenir tiendra lieu decondoléance.

PFg mARBRERIE mONTEREAU FAULT YONNE01 60 96 25 90

77 - VARENNES SUR SEINE

Les familles LECAMUS, HOUY,DESCHEEMAEKERE, LECAILLEC et GROSS,ainsi que toute la famille

ont la tristesse de vous faire part dudécès de

MMe GineTTe LeCAMUS

née drOUArd

survenu le vendredi 20 novembre 2015, àl'âge de 94 ans.

La cérémonie religieuse sera célébrée levendredi 27 novembre 2015 à 9H15, enl'église de VARENNES SUR SEINE, où l'onse réunira.

Pas de Plaque.

Un registre du souvenir tiendra lieu decondoléances.

Selon ses volontés, la crémation sedéroulera dans l'intimité familiale.

L'inhumation de son urne aura lieu cemême jour à 15H30, au cimetièrenouveau '' Les Aulnettes '' de VARENNESSUR SEINE.

PFg mARBRERIE mONTEREAU FAULT YONNE01 60 96 25 90

Avis de

Remerciements

77 - LéCHELLE

Mme Stéphanie STANIK, son épouse,M. et Mme Pierre STANIK,M. et Mme Michel STANIK,ses enfants,Sibylle, sa petite-fille,ainsi que toute la famille,

très touchés des marques de sympathietémoignées lors des obsèques de

M. LOUiS STAniK

remercient tous ceux qui se sontassociés à leur peine, et prient lespersonnes qui n'auraient pas étéprévenues de bien vouloi les en excuser.

PF CANARd LE CHOIx FUNéRAIRE

77160 PROVINS - 01 60 58 01 01

77 - PROVINS

Votre amitié, votre présence,vos témoignages de sympathie,vos dons, nous ont été d'un précieuxréconfort lors du décès de

MiCHeL BrOdArd

Christiane BRODARD,et sa famille,

vous en remercient du fond du cœur.

P. F. PRAdOUx CHEVRIOT77160 PROVINS - 01 64 00 01 93

77 - PROVINS

Ses enfants, petits-enfants,ainsi que toute la famille,

très touchés des marques de sympathiequi leur ont été témoignées lors desobsèques de

MMe CéCiLe TOUrTOnde

remercient toutes les personnes qui sesont associées à leur peine et demandentaux personnes qui n'auraient pas étéprévenues de bien vouloir les en excuser.

PF CANARd LE CHOIx FUNéRAIRE77160 PROVINS - 01 60 58 01 01

77 - SAINTE COLOmBE

- SEPTVEILLES LE HAUT

Marie-José et Gérard LIENARD,Marie-Christine et Philippe WOLAN,Franck PICARD et Marilyne MERCIER,Christophe PICARD, ses enfants,ses petits-enfants,ses arrière-petites-filleset toute la famille,

très touchés des nombreuses marquesde sympathie qui leur ont ététémoignées lors des obsèques de

MMe SiMOne PiCArd

née MOnnereT

remercient toutes les personnes qui sesont associées à leur peine, et les prientde trouver, ici, l'expression de leur vivereconnaissance.

PF mARBRERIE BRIOIS NEgREVERgNE

gOUAIx & PROVINS - 01 64 00 03 92

92 - RUEIL mALmAISON

Mme Lucie COUDERC,ses enfants et petits-enfants,

profondément touchés des marques desympathie et d'amitié que vous leuravez témoignées lors du décès de

BernArd COUderC

remercient toutes les personnesqui se sont associées à leur peine.

77 - LA CHAPELLE-LA-REINE

René (†) et Nicole LESNÉ,Marie-France (†) et Paul MARGUERITE,ses enfants ;ses petits-enfants,ses arrière-petits-enfantset toute la famille.

Mercià vous qui avez su trouverles attentions, les gestes et les parolespour nous soutenir dans notre deuil,lors du décès de

MMe GerMAine VirOn

Cet avis tient lieu de remerciements.

P.F. ROgER mARIN - mALESHERBES02 38 34 80 25

77 - LA HOUSSAYE EN BRIE

Mme Jeanne CHALAULT,son épouse,Patrick et Sylvie CHALAULT,Pascal et Valérie CHALAULT,Valérie et Hugues GEOFFROY,Jérôme et Amandine CHALAULT,ses enfants,Emilie, Justine, Guillaume, Bastien,Solène, Lilian, Dorian, Yanis,ses petits-enfants,ses frères, sœurs,beaux-frères et belles-sœurs,ses neveux et nièces,ainsi que toute la famille,

très touchés des marques de sympathiequi leur ont été témoignées lors desobsèques de

M. André CHALAULT

remercient tous ceux qui, par leurprésence, leurs messages decondoléances et leurs envois de fleurs,se sont associés à leur peine.Ils prient les personnes qui n'auraientpas été prévenues de bien vouloir les enexcuser.

PF CANARd COULOmmIERS - 01 64 03 26 37

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Le Parisien

Mardi 24 novembre 2015 VII


VIII TRANSPORTS Le Parisien


SE GARER DANS LE CENTREde Paris un dimanche soir estmission impossible. Fatiguée detourner en rond, mon amie auvolant se décide à céderquelques euros pour une placede parking, le temps de faire noscourses. En s’engouffrant dansle dédale de tunnels, un employénous demande d’évaluer la duréede notre escapade afin de« pouvoir s’organiser ». Pensants’absenter deux heures, nousréglons les 9 € exigés et partonsfaire les boutiques. Mais face auclimat glacial qui a envahi lacapitale et ne trouvant rien ànotre goût, il ne nous faut quetrois quarts d’heure pour nousdécider à rentrer au chaud.Notre véhicule est bien là, maisimpossible de se fairerembourser l’heure à venir déjàréglée. Mon amie, déjà remontéepar les 110 € de frais de dossierque son bailleur a exigé pourune banale formalitéadministrative, refuse de partirsans ses 4,50 €. S’ensuit alorsune négociation à bâtonsrompus, alors que la file devoitures cherchant à sortirs’allonge à mesure que l’employés’acharne à garder son pécule.Face à l’impatience des usagerset l’énergie déployée par monchauffeur, le malheureux cède etnous filons avec nos 4,50 € enpoche, investis immédiatementdans une pâtisserie au douxparfum de victoire.

N.C.

n VOIX PUBLIQUE

45minutesfacturéesdeux heures !

FINIE, L’ATTENTE AUX FEUXpour les bus ? Le rêve de toutchauffeur est en passe de devenirréalité sur la ligne 107, du moinssur le tronçon situé dans le Vald’Orge, en Essonne. La route deCorbeil, qui relie Morsang-sur-Orgeà Sainte-Geneviève-des-Bois, faitl’objet d’un test depuis quelquesjours.Un système de GPS qui calcule la

distance entre les bus et les feuxtricolores permet de passer au vertà l’approche du véhicule. Ce dispo-sitif « intelligent » a coûté près de150 000 €, financés à 75 % par lesyndicat des transports d’Ile-de-France (Stif). C’est le premier dugenre en Essonne. Il sera testé pen-dant un an. « Notre objectif est dedonner la priorité aux transportscollectifs sur notre territoire », indi-que-t-on à l’agglomération du Vald’Orge.

Les véhicules de secoursprochains bénéficiaires ?Ces feux « télécommandés » ontdéjà été expérimentés à Toulouse(Haute-Garonne), dans le Val-d’Oise, à Chartres (Eure-et-Loir) età Chambéry (Savoie). « Nous allonsmesurer l’impact de ce système surles temps de parcours de la ligne107, ainsi que sur celui des autresvéhicules des particuliers sur cesmêmes axes, en heure creuse et enheure de pointe », reprend-on auVal d’Orge. Le but : vérifier les

gains réels en terme de temps deparcours. Selon les premiers re-tours, deux à trois minutes au-raient été gagnés.Si le test s’avère concluant, il

pourrait être étendu à d’autres sec-teurs de l’agglomération, voire àd’autres villes de l’Essonne. La li-gne 107 dessert notamment Massy

et les villes d’Europe-Essonne quidevraient engager aussi de leurcôté une étude visant à étendre cet-te expérimentation.Surtout, cette initiative devrait

aussi bénéficier, à terme, aux véhi-cules de secours (pompiers, poli-ce…). « Malgré leurs gyrophares, lescamions de pompiers ont du mal

parfois à se frayer un chemin sur laroute de Corbeil puisqu’on est dansune rue à une voie de chaque côtéseulement, détaille l’aggloméra-tion. Donc on va essayer de voir cequ’il est possible de faire pour leurimplanter à eux aussi ce dispositifafin que les feux fluidifient le traficroutier devant eux. » FLORIAN LOISY

n L’INFO DU JOUR

Les feux« intelligents»passentauvertpour lebus

Morsang-sur-Orge (Essonne), samedi. Grâce au GPS, les feux tricolores calculent la distance qui les sépare des bus. Ils passentau vert lorsque le véhicule arrive à proximité. Un bonmoyen de fluidifier le trafic. (LP/Julien Heyligen.)

PARIS

A1

A104

A 14

A 13

N 3

N2N

17

N1

N16

N 13

N7

N6

N19

N 4

N118

A4

A3

A 15

A12

A86

A10

A86

A6

A86A86

A86

A 115

A6

N104

Orly

Le Bourget

Clichy

Argenteuil

Vincennes

Ivry-sur-Seine

Boissy-Saint-Léger

Chilly-Mazarin

Meudon

Saclay

Sèvres

Montesson

Sartrouville

Sarcelles

Mitry-Mory

Torcy

Roissy-en-Brie

Andrésy

Draveil

Bobigny

CréteilVersailles

Antony

Les Ulis

Ermont

Villemomble

Villepinte

Nanterre

Saint-Denis

Roissy-Charles-de-Gaulle

PARIS

On fait la route ensembletous les 1/4 d’heure

de 5 heures à 21 heures sur

Hier à 8 h 58 :392kmd'embouteillages (In

fotrai

c)

Ile-de-France

Paris

1

1

2

2

A13 : viaduc de Saint-Cloud,dans les deux sens.

A86ext. : entre la D 914(Nanterre) et la D 913(Rueil-Malmaison).

A1 : entre La Courneuve(barreau de liaison) et la portede la Chapelle, vers Paris.

A86ext. : entre l’A 3 (Bobigny)et l’ex-N 2 (La Courneuve).

A103 : entre Villemomble(N 302) et Rosny-sous-Bois(A 3).

A86ext. : entre l’A 4(Nogent-sur-Marne) et la D 86(Fontenay-sous-Bois).

A6a : entre L’Haÿ-les-Roses etla porte d’Orléans, vers Paris.

N406 : entre Boissy-Saint-Léger et Créteil-Pompadour,vers Paris.

Périph intérieur : entre laporte des Lilas et la porteBrancion.

Fermetures de nuit(entre 21 h et 6 h)

Fermetures de jour(24 h sur 24) En travaux Manifestations

Risquesde bouchons

Pour bien circulerIndice de pollution

Aujourd’hui Faible

Indice européen Citeair présentant les concentrationsde dioxyde d'azote, demonoxyde de carbone, d'ozoneet de particules ines.

Pour plus de renseignements pour

vos déplacements, consultez le site :

www.bison-fute.gouv.fr

33

44

6

6 7

78

9

8

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55

Documents

Le Parisien + Journal de Paris du mardi 24 novembre 2015