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Le PELICAN Bulletin de liaison de l’Amicale de l’Offshore Pétrolier N° 44 Automne 2006

Le PELICAN - AOPforge. Les conducteurs étaient en fil de fer, par souci d’économie, mais les poteaux étaient parfaitement verticaux ; Basile, qui était soigneux, s’en assurait

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Le PELICAN

Bulletin de liaison de l’Amicale de l’Offshore Pétrolier

N° 44 Automne 2006

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Table des Matières

Editorial du Président Philippe JOSSE Page 2 Rubrique Offshore EXPLORATION MARINE DES LANDES ATLANTIQUES André LAMARQUE 3 (cet article fait suite à celui publié dans le précédent numéro) LE CHAMP OFFSHORE DE SNOHVIT OFFSHORE 8 CALAMITY JANE ET L’OFFSHORE C.P.COMPAIN 10 Rubrique historique FIDELE JUSQU'A LA MORT L.PIGEON 11 Rubrique vie rurale LE BERGER AMOUREUX DE LA FEE C.P.COMPAIN 13 Rubrique biologie MAIS OU PASSENT LES BOUSES DE VACHES ? J.L.DESBORDES 15 Rubrique sport SECURITE DE LA PLONGEE LOISIR S.N.S.M. 17 HISTOIRE DE GOLF S.JOHNSON 21 Rubrique gastronomique POURQUOI FAIRE COMPLIQUE QUAND ON PEUT FAIRE SIMPLE ? C.COMPAIN 22 MENUS DE FETE EN AFRIQUE NOIRE PAULETTE POULLENEC 23 Rubrique tourisme LES BULBES ARGENTES DE KIJI POGOST H.KERFANT 25 Rubrique formation professionnelle L’APPRENTI JOAILLIER C.P.COMPAIN 28 Rubrique sociologique LES SANS-DOMICILE PARISIENS d’après l’INED 30 Rubrique cinéma L’ILLUSTRE KIKI C.P.COMPAIN 33

En couverture : OISEAUX DANS UN PARC, 1686 Musée de l’Ermitage, Saint -Pétersbourg

de Melchior HONDEKOETER Ce peintre hollandais (1636-1695) s’est attaché à peindre des animaux, et particulièrement des oiseaux, d’une touche large. Ses toiles se trouvent à Paris (Louvre), à Vienne, à Rotterdam et à Saint-Pétersbourg (Ermitage).

La photo est de notre ami Jacques MAIROT, de l’AOP.

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Editorial

La conférence Senior / Junior sur « la pose des pipelines de 1994 à nos jours » organisée le 15 juin 2006 chez ACERGY par Antoine BORELLI, fut un succès ; les conférenciers ont su développer le sujet de façon vivante grâce à des exemples vécus ; qu’ils en soient ici remerciés. Merci également à ACERGY de nous avoir hébergés pour cette conférence. Ce résultat nous encourage, et nous recommencerons sur d’autres thèmes chez ACERGY, mais aussi dans d’autres sociétés au cours de cette année 2006/2007. Il est important que les juniors et les seniors « offshoriens » puissent échanger leurs expériences sur des sujets techniques. Autre possibilité offerte à nos membres pour nous ouvrir sur les nouveautés du monde de l’offshore, nous pouvons maintenant venir assister aux conférences de la section française de la « Society of Petroleum Engineers » (SPE). Le programme de ces conférences sera annoncé dans notre Flash, ainsi que sur notre site. Notre site Internet est prêt « www.a-o-p.eu »: vous allez y trouver de nombreuses informations qui vous sont données par le « FLASH » et « Le PELICAN », entre autres, mais qui continueront à être transmises à vous tous, sous format « papier » par envoi postal. Avec l’informatique nous espérons toucher plus de personnes ;de plus nous pourrons dialoguer entre nous sur la partie privée du site, transmission d’annonces personnelles, etc…. Nous avons très certainement fait des omissions, des erreurs…..malgré nos relectures, nous vous demandons donc d’être indulgent. Merci de nous faire toutes les remarques constructives nécessaires à l’amélioration du site…

Enfin l’année prochaine, nous irons à la rencontre des provinciaux : Marseille sera notre destination du 16 mars 2007 au 18 mars 2007. Les « Parisiens » qui le souhaitent, peuvent accompagner les membres du Bureau à Marseille, ils seront les bienvenus. Le programme n’est pas définitif, mais nous visiterons l’école d’ingénieurs Centrale Marseille, et la société Cybernétix…entre autres. Nous nous associerons aussi aux amis de COMEX à cette organisation. Que tous les marseillais et ceux de la région du midi retiennent ces dates ; ces journées leur sont particulièrement consacrées.

Avec tous les membres du Bureau, je vous souhaite une très bonne lecture de ce numéro du Pélican.

Philippe JOSSE Président de l’AOP

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CALAMITY JANE et l’OFFSHORE

Connaissez-vous CALAMITY Jane ? Pas très bien ? On va vous dire. Martha Jane CANNARY de son vrai nom, vécut au dix-neuvième siècle dans le far west américain. Orpheline jeune, elle se fît connaître très rapidement par son intrépidité, ses talents innés de cavalière et la précision de son tir. Circulant de l’Arizona au Dakota au cours de sa rude existence, elle devint, à moins de vingt ans,guide dans l’équipe de Buffalo Bill. Elle s’habillait en homme, parlait le langage grossier des cow boys, buvait sec et chiquait du tabac. Son courage et son esprit de camaraderie la rendirent célèbre. Elle sauva la vie de plusieurs de ses compagnons. Voilà, vous voyez que c’est par antiphrase qu’on l’a surnommée CALAMITY ; elle a bien mérité d’être considérée aujourd’hui comme l’héroïne de l’Ouest américain. Les Français ont Jeanne d’Arc, les Américains ont CALAMITY Jane.

Oui, bon, mais l’offshore dans tout cela ? Eh bien, on vient de donner le nom de « CALAMITY Jane » à un navire de 141 mètres de long qui assure le support d’enfouissement de sea -lines (jusqu’à 36 pouces ) appelé « Digging Donald ».

A temps perdu « CALAMITY Jane » reconnaît des tracés de conduites, installe des matériaux de protection aux croisements, repêche des débris, teste des conduites ou y fait passer des pistons racleurs. Cela nous permet de vous présenter une vraie photo en couleurs de « CALAMITY Jane ».

Christian COMPAIN

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LE BERGER AMOUREUX DE LA FEE

Il s’appelait Basile Gaude, et était né en 1873 à Treschenu, dans le Haut Diois. A l’âge de sept ans, après avoir à peine appris à lire et à écrire, il avait été loué comme berger dans plusieurs fermes successives. C’est dans celle de Ravel qu’il se p laisait le mieux, car là-haut, dans l’échancrure de la montagne, il pouvait apercevoir la fumée sur les toits du village où il était né. Il passa ainsi toute sa jeunesse à garder les moutons des autres, et puis il vint s’établir à Châtillon en Diois, où il épousa la fille du juge de paix. Là il installa une forge de maréchal-ferrant où il confectionnait, de façon très artisanale, des petites poutrelles de pont. Quand survint la guerre de 1914, il fut rappelé comme réserviste à la cartoucherie de Lyon, et y découvrit le monde des usines, avec leurs machines puissantes actionnées par des moteurs électriques ; son esprit curieux s ‘enthousiasma des possibilités qu’offre le progrès. De retour au village, il se dit qu’il pourrait peut être faire mouvoir son so ufflet de forge, épuisant à manœuvrer à bras, par un moteur électrique. Oui, mais voilà, où trouver de l’électricité ? Lorsqu’on a l’esprit d’entreprise, on se documente, on bâtit un projet, et puis on le réalise, du moins on essaie. Basile établit donc, tout seul, une prise d’eau sur le torrent de l’Archiane, dont le débit régulier est alimenté par les eaux souterraines du Vercors, et installa une « turbine à bâche » achetée d’occasion, dans le vieux moulin de Mensac, dont les meules ne tournaient plus depuis longtemps. Il lui fallut ensuite poser une ligne électrique de trois kilomètres pour desservir sa forge. Les conducteurs étaient en fil de fer, par souci d’économie, mais les poteaux étaient parfaitement verticaux ; Basile, qui était soigneux, s’en assurait avec sa montre de gousset à chaînette, qui lui donnait l’heure et lui servait aussi de fil à plomb. L’installation a commencé à fonctionner en 1922. Bientôt l’épouse de Basile eut une lampe électrique dans sa cuisine, ce qui suscita la jalousie de toutes les ménagères de la commune. On se souvenait d’ailleurs d’une installation électrique antérieure, posée au début du siècle par le maire, et dont la génératrice était mue par la roue du moulin dont il était propriétaire dans le village même. Dans sa grandeur d’âme d’élu, il avait installé quelques lampes dans la rue principales, qui s’allumaient seulement par les nuits sans lune. Oui, c’est comme cela. Hélas, les citoyens, parfaitement ingrats, n’avaient pas renouvelé son mandat d’élu municipal aux élections suivantes. L’éclairage public s’était donc éteint. Définitivement. Revenons à Basile. Dès 1923, il eut une inspiration qui relevait de ce qu’on n’appelait pas encore le marketing. Il installa autour du champ de foire des ampoules qui s’illuminèrent soudainement au début du bal nocturne qui clôturait la fête annuelle du village. Cela déclencha la stupéfaction générale, puis l’allégresse. Bientôt Basile fut accablé de demandes de raccordement à son réseau en fil de fer. Au fil des années, et aidé de son fils Louis, Basile développa ses installations. Il édifia une vraie petite usine avec deux turbines, une grosse de 12O kilowatts pour les périodes de grosses eaux de l’Archiane, et une petite de 80 kW pour les périodes de maigres. Il posa une vraie con duite forcée de un mètre de diamètre, et put dès lors distribuer l’électricité chez tous les châtillonais. Puis il embaucha des ouvriers et électrifia onze communes rurales du Haut Diois, les premières du département à disposer de lumière électrique. 13

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Entre temps, l’ancienne installation du maire blackboulé avait été remise en état par des concurrents de Basile, qui construisirent leur propre réseau. C’est ainsi que certains commerçants et artisans avaient deux fournisseurs d’électric ité, deux compteurs et un inverseur pour passer de l’un à l’autre. On n’est jamais trop prémuni contre les pannes… Ah les pannes ! Par temps d’orage, les petits transfos accrochés aux poteaux claquaient souvent ; l’hiver, la neige cassait les fils ; ou bien la surconsommation faisait baisser la tension de 125 à 90 volts, voire 80 ! Il fallait localiser les défectuosités, réparer de jour comme de nuit. Louis gardait entrouverts les volets de sa chambre, pour s’assurer à tout moment que le réverbère situé en face était bien allumé. Basile et Louis ont mené avec bonheur leur affaire jusqu’un 1948. Cette année là, l’Etat nationalisa l’électricité et créa E.D.F. Basile en fut malade, c’était l’œuvre de sa vie qu’on lui volait. Son petit-fils René, qui avait eu, lui, l’occasion d’apprendre l’électricité à l’école, continua de faire marcher la petite usine, mais il était obligé de vendre l’électricité à E.D.F. Les villageois ne s’éclairaient plus désormais à « l’électricité de Gaude », mais étaient raccordés au réseau national. Enfin tout n’est pas vraiment perdu. La microcentrale du grand père Basile fonctionne encore aujourd’hui, et vous recevez chez vous, n’importe où en France, en permanence, via E.D.F., quelques microampères qui y ont été produits. Mais qui est donc la fée qui était annoncée dans le titre ? Celle dont le jeune berger Basile était amoureux ? Je suis sûr que vous avez deviné, c’est la fée électricité, qui avait donné à Basile l’audace pour entreprendre et la persévérance pour réussir.

Merci à René Gaude pour ses jolis souvenirs En toute amitié, C. Compain

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MAIS OU PASSENT LES BOUSES DE VACHE ?

La disparition de la bouse de vache avec le temps est une question qui a été très longtemps négligée par l’opinion, alors qu’elle est de première importance, ainsi que vous allez voir. Considérons par exemple un troupeau de dix vaches vivant en permanence sur une prairie normande de quinze hectares. Chaque vache produit une douzaine de bouses par jour, dont chacune pèse environ trois kilos et s’étale sur une surface grosso modo circulaire de trente centimètres de diamètre. Au bout d’une seule année, la superficie couverte de bouses devrait être de cinq mille cinq cent mètres carrés, équivalente à une centaine d’appartements moyens. Nous vous laissons imaginer la pollution et les nuisances… Eh bien non, la plupart des bouses ont disparu. Où sont passées les bouses ? Que la question ne

suscite pas l’intérêt des masses, on peut le déplorer, mais que le monde scientifique ne lui ait

accordé aucune attention jusqu’à une date récente est inexcusable. Heureusement, des chercheurs

méritants ont étudié le sujet et publié depuis quelques années les résultats de leurs travaux. Voici

un bref résumé des stades successifs et immuables par lesquels passent les bouses de vache (1) :

PHASE ZERO. Les vaches ont brouté l’herbe sur laquelle le vent et la pluie ont déposé les spores de nombreux champignons spécialisés, dont la particularité est de ne germer que dans un milieu chaud et humide, en l’occurrence le tube digestif des bovins. Ces champignons se développeront dans la bouse, soit très rapidement (2), soit rapidement (3), soit lentement (4). De même, l’armée innombrable des bactéries contenues dans le tube digestif des vaches, et en particulier celles capables de transformer en sucres simples la cellulose et même la lignine des fibres végétales , vont proliférer dans les bouses, en dégageant du méthane, mais aussi du sulfure d’hydrogène et divers mercaptans très odorants. Ainsi la bouse est richement ensemencée en champignons et bactéries avant même d’être émise. PHASE UNE. Les premiers insectes à coloniser la bouse sont des coléoptères de la famille des hydrophilidés, qui y mènent une vie quasi aquatique au cœur de leur garde-manger. Puis atterrissent des diptères, appartenant à six familles différentes (3), qui s’empressent de pondre. Leurs larves se régaleront des matières qui les entourent, mais seront elles -mêmes souvent consommées par leurs ennemis naturels arrivés entre temps, les coléoptères staphylins. PHASE DEUX . La bouse se dessèche, une croûte se forme en surface, ce qui empêche les diptères de pondre, mais les hydrophilidés, déjà cités, se déplacent pour varier leurs menus, créent des galeries qui aèrent le milieu et apportent de l’oxygène aux larves de diptères, qui poursuivent leur croissance. PHASE TROIS . Les hydrophilidés, infatigables, percent des trous dans la croûte, ce qui permet l’entrée de coléoptères croqueurs des asticots de diptères (6) ou croqueurs de champignons (7) et permet aussi aux diptères de revenir pondre à l’abri. PHASE QUATRE. Voilà les scarabées qui arrivent (8). Ils sont omnivores et mangent les champignons, les asticots, tout leur est bon. Certaines espèces (9) confectionnent des boulettes de bouse et vont les enterrer dans le voisinage après avoir déposé un œuf sur chacune. Et puis voilà les vers qui attaquent la bouse par dessous (10). Sous un mètre carré de prairie vivent 200 à 400 grammes de vers de terre. Les vers transforment ce qui reste de l’excrément de vache en excrément de ver. 15

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PHASE CINQ. De nombreuses espèces de petits papillons viennent pondre à leur tour. Les diptères survivants terminent leurs mues et vont bientôt s’envoler. Les vers poursuivent leur travail. PHASE SIX . Les oiseaux (corneilles et autres) viennent picorer des insectes et des vers dans la bouse désormais fragmentée.

PHASE SEPT. Les vers avalent ce qui reste et rejettent leurs excréments dans le sol. La bouse a disparu. La durée du processus dépend beaucoup du climat et des espèces d’insectes, de champignons et de bactéries existant sur place. On a noté par exemple 60 jours en Suisse et jusqu’à 1000 jours en Californie ; si vous allez dans cette dernière contrée, prenez des bottes. Le cas extrême est celui de l’Australie, où la vache n’a été introduite qu’à la fin du dix huitième siècle. Les insectes locaux, en particulier les scarabées, étaient accoutumés à se nourrir de crottes de kangourou, mais inaptes à traiter la bouse de vache, qui ne disparaissait qu’après plusieurs années, dégageant des odeurs insupportables et favorisant la multiplication des mouches piqueuses. En 1967, des scarabées sud-africains familiers des bouses de ruminants (11), ainsi que divers histéridés et gamasidés amateurs de larves de diptères furent introduits en Australie. Depuis, l’atmosphère s’est assainie et les mouches piqueuses se sont raréfiées. Ainsi vous constatez que la rapide disparition de la bouse de vache est essentielle au bonheur de l’humanité. Rédaction C. Compain Documentation : J. L. Desbordes,

(1) Bibliographie complète dans « Le sol vivant » de Gobat, Aragno et Matthey, Presses polytechniques et universitaires romandes. (2) Exemple : genre Pilobolus. (3) Ascobolus. (4) Coprinus. (5) Familles des Calliphoridés (ex : mouche bleue), Muscidés (ex : mouche domestique), Psychodidés, Sarcophagidés, Scatophagidés, Sepsidés. (6) Famille des Histéridés. (7) Ptilidés (8) Géotrupes (10 espèces) . (9) Exemple : le scarabée sacré du midi de la France. (10) Classe des Oligochètes , vers de terre proprement dits, porteurs de deux paires de testicules (19 espèces) , et Enchytrées avec une seule paire (120

espèces). (11) En particulier Onthophagus gazella et Heliocopris gigas

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LES BULBES ARGENTES DE KIJI POGOST

Flottant dans un paysage irréel fait d'eaux limpides et d'îlots nuageux, les églises de l'île Kiji, en Russie, ne cessent de gonfler leurs bulbes d'argent. Une apparition féerique.

Durant la croisière de Moscou à Saint Petersbourg, les voyageurs de l’AOP ont visité la Russie profonde et en haut du lac Onèga, ils ont découvert cette île de Kiji inscrite pour son Pogost au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO. Sous une méchante averse, ils ont bravé le mauvais temps pour découvrir ce Pogost unique.

Dans le nord de la Russie, en région de Carélie, sur le lac Onéga, se trouve le pogost : l'enclos paroissial de Kiji. Dans un paysage irréel où les îlots innombrables (plus de 5 000) parsèment les eaux limpides du lac Onega, l'île de Kijéi émerge sur une longueur de 7 km et une largeur de 500 mètres. Elle abrite deux joyaux du XVIIIème siècle : les églises de la Transfiguration et de l'Intercession. Etonnantes constructions en bois qui semblent bourgeonner sous la lumière, elles démontrent une science de charpentiers hardie et visionnaire.

Ces constructions perpétuent un modèle très ancien d'organisation de l'espace paroissial. Le district (pogost) de Kiji est en effet occupé de longue date par l'homme et comptait plus de 100 villages au XVIème siècle. Cimetières, églises et bâtiments nécessaires à la vie religieuse furent ainsi regroupés pour être accessibles à plusieurs communautés villageoises disséminées.

L'église de la Transfiguration et de l'Intercession Reflétant la lumière épurée de la région, les incroyables bulbes luisants de l'église de la Transfiguration forment une sorte de pyramide. Cet ouvrage de charpente coiffé de 22 coupoles fut assemblé sans vis ni pièces métalliques. Appelée aussi église d'été, étant utilisée durant la saison d'été, lorsque les fidèles affluaient, elle date des années 1713-1714. Sa coupole centrale culmine à 37 mètres de hauteur, et représente un des chef-d'oeuvres des compositions étagées à coupoles multiples. A l'intérieur, sous la superbe voûte en pyramide tronquée, une iconographie de bois doré enserre 102 icônes des XVIIème et XVIIIème siècles.

L'église de l'Intercession est de structure plus simp le, surmontée de 9 coupoles. Appelée aussi église d'hiver, elle a été édifiée aux environs de l'an 1764. Un clocher octogonal, également en bois, y fut assemblé en 1862.

A proximité de l'enclos, on peut aussi découvrir un moulin à vent, le plus vieux de Russie, et des maisons en bois. Un musée de l'architecture a été fondé en 1960 et des constructions provenant de Carélie, relevant de la même technique, y ont été rassemblées. Elles comprennent notamment la chapelle Saint -Lazare datant du XIVème siècle.

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• • 1990 : date d'inscription au

Patrimoine Mondial de l'Unesco

• Le lieu : dans le nord de la Russie, en région de carélie, sur le lac Onega.

Eglise de la Transfiguration.

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Votre trésorier H. Kerfant y était

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Le « PELICAN » est édité par

Amicale de l’Offshore Pétrolier [ AOP]

c/o ACERGY SA immeuble « Le Blériot » 1 quai Marcel Dassault

92156 SURESNES CEDEX

Association loi de 1901 Déclarée sous le N° 6148 le 15 juin 1984

Modifications des statuts le 11 avril 1996

déclarées le 15 avril 1996 JO du 8 mai 1996 Sous le N° 2042

Révisés le 9 Février 2006