Le Père André Coindre est mort

à 39 ans, en 1826.

:

Acte d’inhumation

André Coindre est né sous le règne de Louis XVI, en 1787.

Il a fait sa scolarité fondamentale, un peu en catimini, sous la Révolution.

Sous l’Empire, André poursuit ses études au nouveau collège de Lyon, puis dans les

séminaires grâce aux connivences politiques de Napoléon avec son oncle, le cardinal Fesch.

Napoléon Cardinal Fesch

Le père Coindre déploie son zèle sous les monarchies de Louis XVIII et de Charles X.

Le jeune prêtre, très tôt nommé vicaire à la Croix-Rousse de Lyon, s’est entendu murmurer:

“À nous

deux,

Lyon !”

Il déploie son zèle pour la re-christianisation de la France, malmenée par 10 ans de Révolution, particulièrement de la France lyonnaise, en donnant des Missions.

Mais un événement fondateur allait réveiller l’éducateur caché chez le jeune abbé. Il trouve deux orphelines abandonnées au porche de l’église Saint-Nizier.

Il les emmène

chez des Associées

de la paroisse.

On lit cet événement comme un signe des temps. Ce qui était projet dans la tête du jeune abbé devint réalité sous le vocable d’Association de la Pieuse Union.

Et l’objet de l’apostolat de la Pieuse Union sera la Providence Saint-Bruno que le père Coindre fonde en 1816.

Cette Providence est chargée de conduire de jeunes orphelines à l’âge adulte avec une bonne formation.

Ce qu’il avait fait au féminin, le père Coindre le fait au masculin avec le Pieux-Secours fondé en 1817, destiné aux sortants de prison: “Ne fallait-il pas les environner” de telle sorte que leur intégration soit réussie ?

Rapidement, le père Coindre se rend compte qu’il est embarqué dans une oeuvre de développement qu’il veut durable. Avec Claudine Thévenet, il fonde les Religieuses de Jésus-Marie en 1818, puis les Frères du Sacré-Coeur en 1821…

…dont vous êtes les continuateurs,

actualisant au quotidien le charisme de

fondation dans sa triple dimension de

compassion, de solidarité et du faire confiance.

Frères du Sacré-CoeurConception, textes et images: Frère Guy Brunelle

avec la collaboration du Frère Alain Labrie