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5OptionBio | Mardi 15 avril 2014 | n° 506

suivi thérapeutique

Le pharmacien, partenaire du suivi des AVK

Le laboratoire Sandoz (division génériques du groupe Novartis) est partenaire d’une solution innovante d’accompagnement des patients sous anticoagulants oraux par les pharmaciens d’of-ficine, dans le sens d’éducation thérapeutique et d’information sur les médicaments.

Sandoz s’est associé à la société Observia pour permettre aux phar-maciens de préparer les entretiens pharmaceutiques. Spécialisé dans les programmes d’accompagne-

ment du patient pour favoriser l’ob-servance, Observia a développé avec Sandoz le logiciel

Observia, alliant information, inte-ractivité et pédagogie, renforçant ainsi la proximité du pharmacien et du patient, solution didactique et dynamique qui évolue avec le patient.Cet outil pédagogique interactif est mis gratuitement à disposition des officines, plus de 1 000 pharmacies ont déjà manifesté leur intérêt.Dans la continuité de la loi HPST de 2009, rappelle Sandoz, la conven-tion nationale des pharmaciens du 4/5/2012 et son avenant n°1 du 24/6/2013 ont mis en place des

entretiens pharmaceutiques pour accompagner les patients chro-niques sous AVK afin de prévenir la iatrogenèse, encourager l’obser-vance et consolider la relation avec le patient sur sa pathologie, la prise en charge (médicale, biologique) et l’aménagement de la vie quotidienne. Ils s’insèrent dans la coordination des soins avec le médecin traitant.Le pharmacien est guidé à chaque étape du suivi et peut préparer les entretiens avec des supports d’in-formation sur la prise en charge et des conseils favorisant le dialogue. L’entretien est présenté de manière ludique et interactive en utilisant les mots du patient, en évaluant ses connaissances pour y adapter l’édu-cation thérapeutique. Un contenu

adapté facilite l’éducation : vidéo, pilulier virtuel, conseils nutritionnels, entretiens chronométrés. Les outils de l’entretien sont imprimables. La mise en place des entretiens pharmaceutiques implique l’évolu-tion de l’organisation de l’officine et de la relation avec le patient, note Frédéric Collet, président de San-doz France. D’où le développement en partenariat du logiciel Observia pour aider le pharmacien à prépa-rer et mener ces entretiens avec des fonctionnalités pédagogiques inte-ractives. Un prochain logiciel envi-sagera le suivi officinal du patient asthmatique. |

Y.-M. D.

sourceSandoz : www.sandoz.com

Le Journal officiel du 9/3/2014 a publié un arrêté du 5 mars 2014 modifiant la liste des actes et prestations. Signé par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, il fait entrer à la nomenclature des actes de biologie médicale (NABM) la détection de la dengue et du chikungunya.

Le ministère précise avoir tenu compte notamment de l’avis de la HAS du 30 janvier 2013 relatif aux diagnostics biolo-giques directs précoces du chikungunya et de la dengue par détection génomique du virus en RT-PCR, tout en consi-dérant d’une part la nécessité de mesures d’urgence pour prise en charge adaptée et accès aux tests de diagnostic des LBM pour les populations concernées, d’autre part les nouvelles techniques diagnostiques disponibles, Ainsi au chapitre 19 « Microbiologie médicale par pathologie » de la NABM est ajoutée une rubrique Infection par le virus de la dengue et/ou du chikun-gunya, rédigée comme suit.

chikungunya. Des renseignements cliniques et chronologiques (date de début des signes cli-niques, date du prélèvement) sont indispensables pour la réalisation et l’interprétation des résultats. Détection de l’ARN des virus de la dengue et du chikungunya par RT-PCR B 250.

Prélèvement, jusqu’à J7 après le début des signes cliniques. Une seule cotation de

l’acte 5261 par patient.

que dans les situations cliniques suivantes :– symptomatologie évocatrice chez

un patient revenant d’une zone tou-chée par le virus de la dengue et/ou du

chikungunya ;– symptomatologie évocatrice chez un patient

se trouvant dans une zone d’activité du vecteur pendant une période d’activité du vecteur - en phase épidémique, les indications de la confir-mation biologique sont limitées notamment aux cas graves, aux cas hospitalisés, aux patients atteints de comorbidités, aux formes atypiques, aux femmes enceintes et aux nouveau-nés ». | Y.-M. D.

LBM

Dengue et chikungunya font évoluer la NABM

© FOTOLIA

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