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ISSN 0247-7068 JOURNAL DE LA VILLE DU PORT - DÉCEMBRE 2012 - N° 170 / NOUVELLE SÉRIE Mail de l’Océan : à la reconquête des espaces portuaires

Le Port sa mém mém n°170

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Journal de la ville du Port de La Réunion. Edition de décembre 2012 - n°170 / Nouvelle Série

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ISSN 0247-7068

JOURNAL DE LA VILLE DU PORT - DÉCEMBRE 2012 - N° 170 / NOUVELLE SÉRIE

Mail de l’Océan :à la reconquête des espaces portuaires

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NOUVELLE ANNÉE,NOUVELLE MAIRIELes Portois, depuis quelques semaines, prennentpossession de la « Maison commune ». Espaceset locaux aux dimensions désormais adaptées àune population plus nombreuse, circulationslarges et fluidifiées notamment grâce à un sys-tème de communication intérieure qui relie entreeux les différents bâtiments, organisation géné-rale plus pertinente. Au fur et à mesure, l’instal-lation des services dans les murs neufs constitueraun ensemble administratif plus agréable.

Les services à la population sont désormais regrou-pés au sein d’un pôle administratif renforcé quiconstitue un ensemble cohérent, plus efficace,plus pratique, avec une gestion optimisée de l’ac-cueil et de l’orientation des administrés. Meil-leures conditions d’accueil et conditions de tra-vail améliorées aussi pour le personnel communal.La nouvelle mairie est désormais composée detrois bâtiments sur quatre niveaux orientés versla mer – dont l’édifice d’origine qui a bénéficiéd’une rénovation. Les trois bâtiments aux volumesharmonieux respectent un équilibre architectu-ral et sont reliés par un système de passerellesqui permet de faciliter les circulations.

Soucieuse de s’inscrire dans une démarche dedéveloppement durable, la municipalité portoisea fait le choix, dans la conception des bâtiments,de respecter les normes répondant aux critèresenvironnementaux. Par exemple, lumière et ven-tilation naturelles ont ainsi été privilégiées notam-ment par un système de naccos permettant uneaération traversante. De même, les façades sontprotégées de l’ardeur du soleil par un revêtementextérieur.

À l’heure où cette « nouvelle » mairie entre enfonction, il faut se rappeler qu’à l’origine, le bâti-ment historique a été réceptionné le 8 mars 1913.La commune ne comptait alors que 18 annéesd’existence et la population était estimée à 3500habitants. L’hôtel de ville comprenait un rez-de-chaussée et un premier étage. Couvert de bar-deaux, l’édifice accueillait, outre les services muni-cipaux, le commissariat de police et la perception.Le maire de l’époque s’appelait Saint-Ange Doxile(fils). C’était il y a 100 ans… La mairie n’a pascessé d’évoluer au cours de ce siècle d’existence.Ainsi, en 1954, elle bénéficie d’une rénovationcomplète. En 1977, un étage est ajouté à l’édi-fice tandis qu’une première mairie annexe estcréée à la Rivière des Galets en 1981. Enfin, en1986, un nouvel étage est construit et porte ainsile bâtiment à quatre niveaux…

En un siècle, la population a été multipliée qua-siment par douze. La nouvelle mairie nous donneainsi rendez-vous avec l’histoire. C’est donc dansune dynamique neuve que la municipalité por-toise aborde, avec ses administrés, la nouvelleannée.

Nous vous souhaitons à tous une belle année 2013.

Jean-Yves LangenierMaire du Port

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S’inscrivant dans la lignée du plan d’urbanisme directeur mis enplace sous la municipalité de Paul Vergès en 1971, la réalisation dumail de l’Océan est l’un des projets phares de la ville du Port. Consis-tant à relier l’entrée de ville au vieux port grâce à une avenue par-tant du rond-point de la Rose des vents et traversant la ville d’est enouest, le mail de l’Océan a pour objectifs principaux d’ouvrir la villesur son port, de proposer un parc de logements diversifiés, et deredynamiser le centre-ville.

En 1971, sous la muni-cipalité de Paul Vergès,un plan d’urbanisme

directeur est mis en place. Ildéfinit cinq grandes orienta-tions à mettre en œuvre pourle développement de la villedu Port : changer le climatpar la végétalisation ; redon-ner aux Portois l’accès à lamer ; bâtir une ville dans sonensemble de manière réflé-chie et cohérente ; définir unschéma de circulation simpleet efficace ; et développer deszones d’activités en harmo-nie avec le milieu urbain.

Le projet du mail de l’Océanrépond à ces orientations. Iti-néraire reliant la ville à lamer, cette voie urbaine s’étiredu rond-point de la Rose desVents, à l’entrée de la ville,jusqu’au vieux port sur la

place de la Pointe des Galets.Cet axe devrait permettre dereconquérir les espaces por-tuaires, de retrouver la cohé-rence spatiale et la vitalitéperdues après la fermeture duchemin de fer et la clôture duport de la Pointe des Galets.

Les objectifs du mail del’Océan sont nombreux: « ren-dre lisible l’accès à la mer,redynamiser le quartier com-merçant, diversifier l’offre delogements, fluidifier la circu-lation », explique en substancePrisca Aure, de la direction desprogrammes relatifs au cen-tre-ville à la mairie du Port.

Le projet, et plus particuliè-rement sa séquence « avenuedes Chagos », se situe au cœurde la ville sur 3,6 hectares. Ilest prévu que cet axe soit

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Habitat et aménagement urbain

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ponctué de services et d’équi-pements publics (écoles,crèches), de commerces et delogements. La circulationdevrait être limitée à30 km/heure dans le secteur,afin de sécuriser piétons etcyclistes. « Il y a une volonté

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RÉSIDENCES FLORÈS ET MALACCAEXEMPLAIRES EN TERMES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Dans le cadre de la ZAC mail de l’Océan, uneréflexion a été menée afin d’intégrer les nou-velles constructions dans le contexte actueldu développement urbain du Port et du déve-loppement durable à La Réunion. Les rési-dences Florès et Malacca, premières opéra-tions réalisées sur l’avenue des Chagos, ontainsi été conçues dans le respect de l’envi-ronnement.

Elles répondent aux critères PERENE (perfor-mance énergétique des bâtiments), qui fixentles orientations réglementaires en matièrethermique et acoustique pour les logementsneufs. L’ensemble est protégé du rayonne-ment solaire et s’inscrit dans un écrin de ver-dure. La végétation est en effet omniprésenteet les toitures protègent des terrasses, ce quiassure une isolation thermique et phonique.

Par ailleurs, les deux bâtiments sont entièrement équipés en eau chaude solaireet la ville a porté une attention particulière à la ventilation naturelle des loge-ments, afin d’éviter le recours à la climatisation. À noter également: les résidencesaccueillent des équipements photovoltaïques qui produisent de l’électricité reven-due à EDF.

Enfin, l’eau de pluie est récupérée afin d’arroser les espaces verts et lesparkings ont été bâtis en sous-sol pour économiser l’espace.

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de favoriser les modes de cir-culation doux et de faciliterl’accessibilité aux services etaux structures à la popula-tion », note Prisca Aure.

400 nouveauxlogements en perspective

Sur 3,6 hectares, ce sont 400nouveaux logements quiseront proposés à terme.« C’est un projet d’offre diver-sifiée qui a été retenu »,indique Prisca Aure. « La villedu Port abritant l’école d’ar-chitecture, l’école des Beaux-Arts ou encore l’institut del’image de l’océan Indien, ily a eu une demande spéci-fique pour les logements étu-diants dans le secteur dumail de l’océan. Mais le pro-gramme comprend égale-ment des logements sociaux,de l’habitat intermédiaire, ouencore une résidence pour lespersonnes âgées », soulignePrisca Aure.

Étape-clé dans la réalisationdu mail de l’Océan, les rési-dences Florès et Malacca,marquant l’entrée de l’ave-nue des Chagos et réaliséespar la SIDR, ont été inaugu-rées fin 2011. La premièrepropose 77 appartements enlocatif, dont 53 logementsétudiants, la seconde 61 loge-ments locatifs intermé-diaires. Les aspects environ-nementaux ont notammentété pris en compte dans la construction de ces bâti-ments (voir encadré).

Outre la construction denouveaux logements, plu-sieurs équipements publicsdoivent s’installer au cœurdu mail de l’Océan, à l’imagede la nouvelle agence pos-tale, qui a été inaugurée le15 novembre dernier.

Entré en phase opération-nelle en 2008, le chantier dela ZAC mail de l’Océan doits’achever en 2015.

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La réalisation du mail de l’Océan est l’un des projets phares dela ville du Port.

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Éducation nationale – Classement des lycées

JEAN HINGLO, MEILLEUR LYCÉE DE LA RÉUNION

Au début du moisd’avril 2012, le clas-sement des lycées

français était dévoilé. Basésur les données de l’Éduca-tion nationale, le palmarèsest établi grâce à trois indi-cateurs : le taux de réussiteau baccalauréat, le taux d’ac-cès au baccalauréat, et laproportion de bacheliersparmi les sortants.

Au niveau départemental,c’est le lycée polyvalentJean Hinglo, situé au Port,qui est arrivé en tête duclassement (voir encadré).Il devance le lycée LouisPayen de Saint-Paul et lelycée Levavasseur de Saint-Denis. L’établissement por-tois se place ainsi dans lacatégorie A du classement.Un très bon lycée ensomme. « Cette catégorisa-tion permet notammentaux élèves d’entrer plusfacilement dans les classespréparatoires ou dans lesgrandes écoles d’ingé-

nieurs » , indique YvesCombes, proviseur du lycéeJean Hinglo.

De 13e lycée de La Réunionen 2009, l’établissement aconnu une belle ascensionpour atteindre la premièreplace. Pour Yves Combes,« c’est le résultat du travailde tout le monde, l’ancienneéquipe et de la nouvelle ».Lui qui est proviseur depuisquatre ans, note que « lesprofesseurs sont très impli-qués dans la vie des élèves »,estime que le lycée est unétablissement « confortable »où « les élèves sont contentsde venir ».« On essaie d’insuffler del’envie chez les élèves, de lespréparer au mieux au bac-calauréat. Outre les courshabituels, on propose aussides stages de vacances etégalement des sorties dèsqu’il y a une opportunité »,explique Yves Combes. « Onessaie aussi de projeter lesélèves sur la vie après le

lycée. Pour cela, on organiserégulièrement des forumsavec les professionnels, ettous les élèves de premièrefont une journée de stagedans l’enseignement supé-rieur », ajoute le proviseur.

Études et sport

Le lycée Jean Hinglo dis-pense les enseignements rela-tifs aux baccalauréats géné-raux (littéraire ; économiqueet social ; scientifique) et auxbaccalauréats technologiquesSTMG (sciences et techno-logies du management et dela gestion) et STI2D(sciences et technologies del’industrie et du développe-ment durable). Cinq bacca-lauréats professionnels sontégalement proposés, ainsique quatre CAP (certificatd’aptitude professionnelle) ettrois BTS (brevet de techni-cien supérieur).

L’établissement portoisaccueille par ailleurs un pôleespoir du handball féminin,une section sportive optionfootball et une section euro-

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péenne en allemand. Plu-sieurs ateliers sont égalementproposés aux élèves, dont unmodule de préparation auconcours de Sciences Po,auquel une dizaine de lycéensparticipe. Les cours de pré-paration sont dispensés levendredi après-midi, à raisond’une heure par semaine.

Chloé Lala-Gayard, élève determinale L au lycée JeanHinglo, fait partie des élèvesqui participent aux ateliersSciences Po. « C’est unechance inespérée d’avoirune préparation commecelle-là », estime la jeunelycéenne. « L’an dernier,deux élèves du lycée ont étéacceptés à Sciences PoParis. J’espère que j’en feraipartie cette année », confieChloé, qui envisage une car-rière dans les relations inter-nationales.

Irfaane Ouasseny, élève determinale S, participe lui àun autre atelier proposé aulycée Jean Hinglo, intituléMath. en. jeans. Ce dispositifpropose aux élèves de faire

Dans le dernier classement des lycées de La Réunion, paru en avril 2012 et établi chaque année en fonction desdonnées du ministère de l’Éducation nationale, c’est le lycée Jean Hinglo du Port qui s’est hissé à la première place,devant Louis Payen (Saint-Paul) et Levavasseur (Saint-Denis). Une distinction qui résulte « du travail de tous », commel’explique Yves Combes, proviseur de l’établissement portois.

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LES CHIFFRES-CLÉS DU LYCÉE JEAN HINGLO

En 2011, 82 % des 238 élèves du lycée Jean Hingloqui ont passé le baccalauréat ont obtenu leurdiplôme. Un taux de réussite au baccalauréat infé-rieur de 1 point au taux attendu en référence aca-démique, mais supérieur de 7 points au tauxattendu en référence nationale.

Concernant la probabilité qu’un élève obtienne lebaccalauréat au lycée Jean Hinglo s’il y est entréen seconde, elle était de 47 % en 2011. Au coursde cette même année scolaire, un élève entré enpremière au lycée Jean Hinglo avait 85 % dechances d’obtenir le baccalauréat dans l’établis-sement.

Dernier indicateur : la proportion de bacheliersparmi les sortants. En 2011, ils étaient 58 % desélèves, tous niveaux confondus, à avoir quitté lelycée Jean Hinglo avec le baccalauréat, dont 90 %des élèves de terminale.

de la recherche en mathé-matiques, sous l’impulsiond’un chercheur de l’univer-sité de La Réunion. « Cetteannée, on est jumelé avec lelycée de Bellepierre, on tra-vaille à résoudre un pro-blème mathématique com-plexe et on ira présenter nostravaux lors du congrèsnational Math. en. jeans àParis », explique Irfaane, quiprévoit de faire des études demédecine après le bac.

Ces deux élèves quitteront lelycée Jean Hinglo dansquelques mois pour se lan-cer dans les études supé-rieures. Ils disent qu’ils gar-deront « un bon souvenir »de leur établissement.« Contrairement aux idéesreçues, le lycée Jean Hingloest un bon lycée, il y a unebonne ambiance et on a lachance d’avoir un person-nel compétent pour nousencadrer », explique Chloé.« Il y a une bonne équipepédagogique, et des profes-seurs qui s’investissent, ona tout pour réussir »,conclut Irfaane.

Le lycée Jean Hinglo devance le lycée Louis Payen de Saint-Paul et le lycée Levavasseur de Saint-Denis.

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phie d’un quartier, s’il fautcréer de nouvelles salles… »

« L’année suivante, on met-tait en place un programmepluriannuel des travaux surles écoles », dit-il. « Des tra-vaux orientés sur la mise auxnormes hygiène et sécuritédes établissements scolaires:réfection des sanitaires desoffices et salles de restaura-tions, des clôtures… », pré-cise Alain Caparin.

Pour cette année 2012, unevingtaine d’écoles a bénéficiéde travaux. Il a notammentété effectué un ravalement defaçades sur l’école primaireFrançoise Dolto et sur l’écolematernelle Henri Wallon, un revêtement en sol souple dans les salles de classes des

écoles Paule Legros et HenriLapierre. L’école André Hoa-rau a de son côté bénéficiéd’une réfection du carrelagesous le préau, compte tenu desa vétusté, et de la construc-tion d’un mur de clôture pourdes raisons de sécurité.

De nouveaux besoinsen perspective

Par ailleurs, trois salles declasses ont été aménagées àl’école maternelle FrançoiseDolto afin qu’elle puisseaccueillir les élèves de l’écoleRico Carpaye, qui a été fer-mée compte tenu d’unmanque d’effectif. L’écolematernelle Françoise Dolto aégalement connu la réfectionde l’enrobé de sa cour pourune meilleure sécurité.

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«E n 1995, on avaiténormément dedemandes de la

part des écoles », se souvientAlain Caparin, responsable duservice patrimoine et travauxbâtis à la mairie du Port.« Pour mieux répondre auxbesoins de chacun, on alancé une étude auprès desdirecteurs d’écoles et desparents d’élèves notam-ment », explique-t-il. « On afait un état des lieux desécoles et une analyse quali-tative des locaux entre autresafin de mieux organiser lestravaux à mener et en mêmetemps une étude de la cartescolaire », ajoute Alain Capa-rin. « C’est à partir de celaque l’on sait s’il fautconstruire de nouvelles écolesen fonction de la démogra-

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Au total, pour l’année 2012,le montant des travauxentrepris sur les écoles élé-mentaires et maternellesdépasse les 850 000 euros.Alain Caparin précise queson service envisage de relan-cer un nouveau projet globalsur les écoles en tenantcomptes des problématiquesnouvelles comme l’accessi-bilité des bâtiments recevantdu public, les aménagementsnécessaires à la prise encompte des économiesd’énergie et du confort desusagers. « Le premier diag-nostic a été établi il y a plusde 15 ans. Aujourd’hui, onpense à mettre en place unnouveau diagnostic. »

« À La Réunion, la com-mune du Port est l’une des

premières à avoir établison diagnostic sur l’acces-sibilité dans les bâtimentsscolaires, mais il resteencore du travail à faire.On doit en effet prendretout en considération pourcela : l’éclairage, la mise enplace de rampes, le réamé-nagement des salles pouren faciliter l ’accès… » ,indique Alain Caparin.

Autre composante essentielleà prendre en compte dans lediagnostic : les normes envi-ronnementales. « La ville àdéjà établi un diagnosticthermique et énergétique surl’ensemble de son patrimoine,et il faudrait dans les annéesqui viennent établir les pro-grammations nécessaires, »estime Alain Caparin.

Travaux sur le patrimoine et les bâtiments

DU CHANGEMENT DANS LES ÉCOLESEn 1995, sur demande des élus, les services chargés du patrimoine et des travaux bâtis à la mairie du Port lançaientune étude sur les écoles, afin d’en dresser un état des lieux pour mieux répondre aux besoins. Depuis, un programmepluriannuel des travaux à été réalisé dans les écoles de la ville. Du ravalement de façades au revêtement de sol, enpassant par l’aménagement de salles de classes et la réfection des carrelages, pour cette année 2012, c’est une ving-taine d’écoles qui a bénéficié de travaux.

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COLLÈGE TITAN UNE FORMATION POUR LES DÉLÉGUÉS DE CLASSE

Afin d’assurer l’interface entre les élèves et les adultes chargés dela scolarité, les 52 délégués de classe du collège Titan au Port ontparticipé le mardi 13 novembre à une journée de formation au seinde la mairie, avec en préambule une rencontre avec le maire de laville, Jean-Yves Langenier. L’occasion pour l’équipe pédagogique ducollège Titan de familiariser les jeunes collégiens avec leurs mis-sions de délégués, mais également de responsabiliser les citoyensde demain. Le 13 novembre dernier, les délégués de classe du col-lège Titan ont participé à une journée de formation. « C’est unevolonté du collège de travailler en phase avec la politique de la ville.Les délégués de classe sont élus par leurs camarades de classe etsont chargés de les représenter au quotidien. Il nous semblait unebonne idée d’organiser une rencontre avec les élus de la municipa-lité pour donner un caractère solennel à leur rôle », explique Jean-Hugues Arthémise, principal du collège Titan. « La municipalité arépondu favorablement à notre demande et nous remercions d’ail-leurs le maire de son hospitalité », poursuit Jean-Hugues Arthémise.« Les 52 délégués de classe ont été reçus dans la salle du conseilmunicipal, qui est un lieu symbolique. La formation a commencé parune rencontre avec le maire, qui leur a notamment présenté l’his-toire de la ville du Port et les projets structurels de la ville à l’aidede supports didactiques », indique Jocelyne Ligdamis, directrice dela vie éducative à la mairie du Port. « Les élèves ont été très atten-tifs à l’exposé du maire. C’était un véritable cours sur l’évolutiondémographique, urbaine et géographique de la ville. Les enjeux dedemain ont également été abordés, tout comme les notions de res-ponsabilisation et de vivre-ensemble. C’était un discours humanisteà la portée des enfants, un discours très intéressant », estime leprincipal du collège Titan.

COLLÉGIENS AUJOURD’HUI, CITOYENS DEMAIN

À la suite de la rencontre avec lemaire, les 52 délégués de classeont participé à une séance de tra-vail, axée notamment sur la res-ponsabilisation. « Il s’agissait debien les préparer à leurs missions.Le rôle de l’école, c’est trans-mettre les savoirs, mais égale-ment construire une société,puisque les élèves d’aujourd’huiseront les citoyens de demain »,note Jean-Hugues Arthémise.

« Les délégués étant les représentants de leurs camarades declasse, il est extrêmement important qu’ils comprennent les règlesde la citoyenneté et de la démocratie, qu’ils sachent quel compor-tement adopter, et comment défendre leurs camarades en conseilde classe. C’est à cela que servait cette journée de formation aucours de laquelle on a notamment organisé des ateliers et des jeuxde rôle » , explique le principal du collège Titan. Une deuxième jour-née de formation est prévue lors du mois de février ou mars. Elles’inscrira cette fois dans une « démarche d’évaluation », souligneJean-Hugues Arthémise. Il précise : « Il s’agira de voir ce qui a bienfonctionné, et ce qu’il faudrait changer pour mieux conforter lesélèves dans leur fonction de délégué de classe ». À noter que les52 délégués de classe du collège Titan sont repartis de la mairieavec des ouvrages offerts par la commune. Jocelyne Ligdamis, deson côté, estime qu’il s’agissait d’une « démarche intéressante » dela part du collège Titan et précise que « la mairie est ouverte àdes demandes du même genre émanant des trois autres collègesde la ville, tant que cela est possible ».

Les 52 délégués de classe du collègeont participé en mairie à une séancede travail axée notamment sur laresponsabilisation.

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COOPÉRATION RÉGIONALE

Jumelées depuis 2005, laville du Port et celle deDurban en Afrique du

Sud engagent régulièrementdes actions d’échanges et decoopération dans différentsdomaines : sportif, culturel,

économique, scientifique, por-tuaire. Le champ de la santévient désormais s’ajouter àces domaines dans le cadrede la coopération régionale.

En effet, après une missionexploratoire en Afrique du Sudà la fin du mois d’octo-bre 2012, le CHU de La Réu-

Santé

LE CHU SIGNE UN PARTENARIATAVEC LE PORT ET DURBAN

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nion, la ville du Port et la villede Durban ont souligné leurvolonté de mettre en place unprogramme de partenariat etde coopération dans ledomaine de la santé. « Lasanté est un axe majeur.Nous pouvons apprendre lesuns des autres concernant laprévention, la formation etla recherche », indique Jean-Yves Langenier, maire du Port.

Le CHU, de son côté, nouaitdéjà des liens serrés avec plu-sieurs pays de la zone océanIndien, et pensait à l’Afriquedu Sud depuis quelquestemps, explique son directeurgénéral, David Gruson. « Lejumelage entre le Port et Dur-ban nous a permis d’avoirdes contacts rapides avec lesautorités », explique-t-il.

Les principaux axes de tra-vail ont déjà été définis. Deséchanges devraient naître àcourt terme. D’abord enmatière de prévention et deformation. « Nos amis Sud-Africains sont demandeursde formation pour leurscadres de santé et pour lamise en place de pro-grammes de télémédecine »,note David Gruson. Il s’agitde domaines dans lesquels LaRéunion est en avance parrapport à l’Afrique du Sud.

« En revanche, nous avonsà apprendre d’eux enmatière de soins primaireset de prévention », ajoute ledirecteur général du CHU.

« Lors de la visite en Afriquedu Sud, nous nous sommespar exemple rendu comptequ’il n’y avait pas de délaid’attente au service desurgences. Ils ont une organi-sation qui leur permet derépondre plus rapidement àl’urgence vitale. Les Sud-Afri-cains pourraient nous appor-ter leur expertise à ce niveau-là. Par contre, leur hall desconsultations était plein.Nous pourrions échanger surce sujet aussi afin de mieuxréguler le flux des patients »,explique le docteur TawfiqHenni, président de la com-mission médicale d’établis-sement du CHU. « L’objectifest de faire se rencontrer leséquipes médicales, d’avan-cer dans la recherche, defaire progresser la prise encharge des patients et d’amé-liorer la qualité des soins »,indique David Gruson.

Afin de concrétiser leséchanges, une déclaration d’intention a été signée lemardi 27 novembre entre laville du Port, la ville de Dur-ban et le CHU. Trois pistes de

coopération sont d’ores et déjàpressenties, à savoir un parte-nariat avec la faculté de méde-cine Nelson Mandela de l’uni-versité du KwaZulu-Natal(Durban) pour des échangessur le plan universitaire ; unautre avec le nouvel hôpitalcentral Albert Luthuli pour deséchanges scientifiques, médi-caux et managériaux; et enfinun volet « santé communau-taire » pourrait être développéentre les deux villes.

Ce partenariat sera égale-ment orienté autour des troisthématiques de recherchesprioritaires du CHU de LaRéunion, à savoir les mala-dies métaboliques, les mala-dies infectieuses et la péri-natalité, « qui correspondentà des préoccupations régio-nales », souligne le Dr Taw-fiq Henni. Il explique en effetque la province du KwaZulu-Natal connaît les mêmes pro-blèmes que La Réunion,notamment en matière dediabète et d’obésité, avec uneprévalence du VIH plus forteen Afrique du Sud.

Sur le long terme, ce parte-nariat vise à développerl’échange d’étudiants pourrenforcer l’attractivité duCHU et multiplier les pro-grammes de recherche.

À la suite d’une mis-sion en Afrique du Sudorganisée par la Villedu Port, jumelée avecla Ville de Durban, leCHU (Centre hospita-lier universitaire) deLa Réunion et les deuxvilles jumelles s’enga-gent dans un pro-gramme d’échanges etde partenariat dans ledomaine de la santé.Une déclaration d’in-tention en ce sens a été signée ce mardi27 novembre. L’objec-tif est de développerdes échanges enmatière de soins, deprévention, de forma-tion et de recherche.

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David Gruson, directeur général du CHU, et Jean-Yves Langenier, maire du Port, lors de la signature du programme d’échangeset de partenariat.

DURBAN - LE PORT, VILLES JUMELLES DEPUIS 2005

Les villes de Durban (Afrique du Sud) et du Port (LaRéunion) sont jumelées depuis le 4 novembre 2005,par la signature d’une charte d’amitié qui contientplusieurs axes de coopération : les échanges deréflexion sur la problématique des villes portuaires;la promotion des deux régions ; le projet de coo-pération en matière de logement social ; le déve-loppement économique des deux villes ; un parte-nariat culturel ; un partenariat sportif. Pour cetteannée 2012, plusieurs projets entre les deux villesont été confortés, dont le projet de recherche surle gisement solaire « Géo Sun – Mesure du gise-ment solaire », ou le projet « Green Corridor »,dont l’objectif est de développer des actions envi-ronnementales et des activités sportives et tou-ristiques en Afrique du Sud. Par ailleurs, en cul-ture, le festival de poésie « Poetry Africa » faitpartie des projets de coopération entre Durban etLe Port, et en sport, des échanges réguliers ontlieu entre les deux villes.

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ENVIRONNEMENT

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Un rucher à la pépinière municipale

LE PORT VEILLE SUR SES ABEILLES

L’apiculture est enplein développementau Port. La ville est

en effet devenue la premièrecollectivité d’outre-mer,signataire de la charte« Abeille, sentinelle de l’en-vironnement », aux côtés del’Unaf (Union nationale del’apiculture française). Unprogramme qui a pour objec-tif la sauvegarde des abeilleset la préservation de la bio-diversité.

« Les abeilles jouent un rôlemajeur dans l’environne-ment. C’est un grand plaisirde procéder à la signaturede cette charte », a indiquéJean-Yves Langenier, mairedu Port. Le 5 août 2011, lamunicipalité du Port avaitdéjà signé, avec le SAR (Syn-dicat des apiculteurs de LaRéunion), le conservatoirenational de Mascarin, et lecentre permanent d’initia-tives pour l’environnementde Mascarin, une déclarationd’intention pour la sauve-garde et le développement dela population d’abeilles sur leterritoire communal.

« Aujourd’hui, avec lerucher, nous franchissonsune nouvelle étape », noteJean-Yves Langenier. Sixruches de 40 à 60000 abeillescapables de butiner jusqu’à3 km aux alentours, ont eneffet été installées au sein dela pépinière municipale. L’ob-

jectif est de sensibiliser lapopulation à l’urgence de par-ticiper au maintien et à lapréservation de la biodiver-sité de l’île. « Le rucher seranotamment un outil péda-gogique à disposition desenfants », souligne le maire.Le rucher a d’ailleurs étéinauguré en présence desenfants de l’école maternelleBenjamin Hoarau. Dans lemême temps, la charte« Abeille, sentinelle de l’en-vironnement » était signéepar Jean-Yves Langenier,Henri Clément, porte-parolede l’Unaf, et François Payet,président du SAR.

« La population

d’abeilles en déclin »

« C’est une grande joiepour le syndicat des api-culteurs de signer cettecharte », a déclaré de soncôté François Payet, « carl’abeille, par son actionpollinisatrice, contribue àla biodiversité ». Plus de80 % de notre environne-ment végétal est fécondépar les abeilles. Près de20 000 espèces végétalesmenacées sont encore sau-vegardées grâce à l’actionpollinisatrice des mouchesà miel. À noter également,plus d’un tiers de notre ali-mentation (fruits, légumes,oléagineux…) dépend exclu-sivement de l’action fécon-datrice des abeilles.

Mais, déplore François Payet,« la population d’abeilles esten déclin depuis une cin-quantaine d’années ». Lesabeilles sont menacées en rai-son de mutations profondesde l’environnement, duesnotamment à des pratiquesagricoles inadaptées, (emploiabusif de produits phytosani-taires de plus en plustoxiques, monoculture…).

La Réunion est pour l’ins-tant épargnée par cette crisequi touche l ’apiculture.« Ici, on ne connaît pas lesyndrome d’effondrementdes colonies qui est observéailleurs dans le monde,parce que nous n’avonspas de grandes cultures àpesticide et parce que nousne sommes pas touchés parles principales maladiesgraves qui attaquent les

RONNEMENT… ENVIRONNEMENT… ENVIRONNEMENT… ENVIRONNEMENT…N ENVIRONNEMENT… ENVIRONNEMENT… ENVIRONNEMENT…M VIRONNE NT… ENVIRONNEMENT… ENVIRONNEMENT…… ENVIRONNEMENT… ENVIRONNEMENT… ENVIRONNEMENT… ENVIRONNEMENT… ENVIRONNEMENT…E ENVIRONNEMENT… M

En signant la charte « Abeille, sentinelle del’environnement » le jeudi 22 novembre der-nier, la ville du Port est devenue la premièrecommune d’outre-mer à s’engager pour la sau-vegarde des mouches à miel. Par la mêmeoccasion, le rucher installé au sein de la pépi-nière municipale a été inauguré.

Plus de 80 % de notre environnement végétal est fécondé par les abeilles.

abeilles », explique FrançoisPayet, « mais nous nesommes pas à l’abri ».

En signant la charte« Abeille sentinelle de l’en-vironnement », la ville duPort s’engage donc commegardien de la biodiversité.

Le porte-parole de l’Unaf,Henri Clément, a salué lamobilisation de la municipa-lité portoise autour de cetteaction, rappelant qu’en France« 300000 ruches meurentchaque année. En moins de50 ans, les taux de mortalitésont passés de 3 % à 30 % ».

Frédérique Giraudet, apiculteur du rucher de la pépinièremunicipale.

L’apiculture est en plein développement au Port.

Six ruches de 40 à 60000 abeilles ont en effet été installées au sein de la pépinière municipale.

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AMÉNAGEMENTS

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Est qui circuleront au traversdu bâtiment par un ensem-ble de jalousies vitrées à l’in-térieur et en façade.

Les toitures et auvents dubâtiment ont eux été posi-tionnés et prédimensionnésde manière à protéger lesouvertures du rayonnementsolaire direct et assurer ainsiun certain confort thermique.Le programme comprendégalement l’aménagementd’ouvertures sous les pansinclinés des toitures pour unemeilleure ventilation.

Concernant les aménage-ments extérieurs, un jardinpaysager doit prendre placeau sud du bâtiment. Il s’agiranotamment de choisir desespèces végétales adaptées

au climat de l’Ouest, et quine consomment pas tropd’eau. Il est également pré-conisé de choisir, pour ce jar-din paysager, des espècesdont le feuillage et l’enver-gure contribueront à la pro-tection de l’édifice vis-à-visdu soleil et des poussières.

Enfin, l’offre de stationne-ment comprendra 30 placesde stationnement incluantdeux places pour les per-sonnes à mobilité réduite. Leprojet prévoit également10 m2 de stationnementréservé aux cycles.

Le nouveau Pôle Emploi s’in-tègre ainsi dans le contexteurbain et climatique du Port.Il prend en considération lesfuturs aménagements urbainsde la ville.

Travaux de réhabilitation

UN NOUVEAU BÂTIMENT POUR LE PÔLE EMPLOI

Le bâtiment occupé parla plateforme de ser-vices qui accueille

entre autres le Pôle Emploi,la MIO (Mission intercom-munale de l’Ouest), l’ADI(Agence départementale d’insertion) et le PLIE (Planlocal pour l’insertion et l’em-ploi), va connaître des chan-gements. Datant de 1998,l’édifice situé en bordure durond-point de l’oasis n’est eneffet plus adapté aux besoinsde ses occupants.

C’est pourquoi la ville duPort a entrepris des travauxd’extension et de réhabilita-tion du bâtiment. Il s’agit deconstruire un nouveau bâti-ment de deux niveaux pourle Pôle Emploi sur un espaceen friche servant actuelle-

ment de parking d’appoint.Le rez-de-chaussée, d’unesuperficie de 530 m2, seradestiné à la réception desdemandeurs d’emploi. Lesbureaux administratifs, eux,seront situés à l’étage ets’étendront sur une superfi-cie de 388 m2. Le coût de cestravaux est estimé à plus de2,4 millions d’euros.

Le projet s’intègre à la régle-mentation issue du plan locald’urbanisme de la ville duPort ainsi qu’aux prescrip-tions urbaines, architectu-rales, et urbanistiques liéesau futur secteur de la ZACTechnoport. Le programmeprévoit ainsi un niveau élevéen terme de confort hygro-métrique, acoustique, visuelet en gestion de l’énergie.

À l’instar de ce qui a été réa-lisé dans le cadre de la réha-bilitation de la mairie duPort, les solutions de venti-lation naturelle et de bras-seurs d’air ont notammentété recommandées pour évi-ter le recours à une solutionclimatisée trop énergivore.Un système de climatisationsera tout de même installémais ne fonctionnera qu’encas de forte chaleur.

Un bâtimentrespectueux de l’environnement

La circulation de l’air a étéprise en compte dans laconception du bâtiment.L’édifice sera ainsi rafraîchipendant la nuit par les brisesnocturnes provenant du Sud-

Afin de renforcer son service à la population, la ville du Port entreprend des travaux d’extension de la plateforme del’Oasis. Un nouveau bâtiment est prévu pour l’accueil des usagers de Pôle Emploi. L’édifice, qui abritera égalementdes bureaux administratifs, a été pensé de façon à s’intégrer dans le contexte urbain et climatique de la ville.

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Datant de 1998, l’édifice n’est plus adapté aux besoins de la population. La ville du Port a entrepris des travaux d’extension et de réhabilitation.

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ACTUALITÉS

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Convention avec le centre national de la fonction publique territoriale

LA MAIRIE AMÉLIORE SA GESTIONDES RESSOURCES HUMAINES

Le CNFPT et la mairiedu Port ont signé uneconvention de forma-

tion le jeudi 11 octobre.« Cette convention a pourbut d’améliorer la gestiondes ressources humaines àtravers un plan de forma-tion qui permettra unemeilleure approche prévi-sionnelle de l’emploi et descompétences », expliqueFlorence Agathe, du serviceressources humaines à lamairie du Port.

« Il s’agira également d’ac-compagner au mieuxl’agent dans le déroulementde sa carrière, lorsqu’il

s ’apprête à passer unconcours, ou quand ilarrive à l ’âge de laretraite », note FlorenceAgathe. « Il s’agit aussid’adapter les compétencesaux besoins pour une meil-leure condition des agents,se mettre à jour dans lestextes réglementaires ».

La convention détermine unplan de formation pour lesquatre prochaines années,pour la collectivité et pourle CCAS (Centre communald’action sociale). Plusieursorientations prioritaires ontété définies : la formationdes jeunes cadres, la for-

mation à l’entretien profes-sionnel, la lutte contre l’il-lettrisme, la formation à ladématérialisation, la for-

Une convention de formation a été signéerécemment entre la mairie du Port et le CNFPT(Centre national de la fonction publique ter-ritoriale). Un partenariat qui vise à amélio-rer la gestion des ressources humaines parun plan de formation des employés et par uneadaptation des compétences aux besoins.

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TRANSPORTSLE PORT PRIVILÉGIE LES DÉPLACEMENTS DOUXET COLLECTIFS

Suite au courrier d’un lecteur anonyme parudans la presse et mettant en cause la poli-tique de la Ville du Port en matière de dépla-cements et d’aménagements urbains, lamunicipalité tient à porter les éléments sui-vants à l’attention des lecteurs. Le problèmesoulevé quant à la suppression de quelquesdos-d’âne est disproportionné par rapportà la teneur générale des propos.

1. La commune du Port, loin de privilégier le« tout automobile » comme le prétend l’au-teur de ce courrier mal intentionné, est aucontraire une pionnière en matière notam-ment de développement de la pratique duvélo, sur un territoire qui bénéficie d’unedéclivité en moyenne de 3 %. Depuis 1999,une charte vélo a été votée par le conseilmunicipal et permet de décliner de nom-breuses actions: aménagements (pistes etbandes cyclables, parkings vélos, signalé-tique adaptée, circuit vélo pédagogique, etc.),animations et actions de sensibilisation por-

tées notamment par l’OMS et l’association« Trans’Port vélo ville ». Cette démarchevolontariste s’appuie également sur unschéma directeur vélo adopté en 2004 etqui a abouti à la création de 20 kilomètresd’itinéraires cyclables et de plus de 250places de stationnement pour les vélos. Lamise en œuvre de ce schéma directeur vélocorrespond à un investissement de l’ordrede 150000 euros en moyenne par an depuisune dizaine d’années.

2. Les transports en commun sont égale-ment l’objet de toute l’attention des élus.Cette compétence relevant de l’inter-communalité qui est, de par la loi, l’auto-rité organisatrice des transports urbains,c’est donc le TCO qui est chargé de l’or-ganisation des transports publics (pourun coût de 6 millions d’euros/an) sur leterritoire portois qui est équipé de 115arrêts de bus. 13 lignes de Kar’ouest (prèsd’un million de kilomètres parcourus dansl’année) desservent ainsi la cité maritimeavec une amplitude horaire allant de 5h52à 19h20. Ce sont en moyenne 300 trajetsaller-retour qui sont effectués parsemaine. Par ailleurs, un projet ambitieuxd’itinéraires privilégiés est actuellementen phase avancée d’études. Il prévoit, surles axes très fréquentés de la ville, d’or-

ganiser des voies de circulation réser-vées aux bus afin de fluidifier le traficurbain et d’optimiser les transports encommun. Seront notamment concernées :l’ancienne RN1E, l’avenue du 20 décembre1848 et l’avenue Rico Carpaye.

Compte-tenu de ces éléments concrets, ilapparaît évident que l’auteur de ce courrierdes lecteurs, qui se cache derrière l’anony-mat, agit comme s’il était déjà en campagneélectorale, avec la volonté manifeste de por-ter atteinte à l’action de l’actuelle munici-palité. Le Port, pour sa part, reste fidèle auxorientations politiques qui consistent à pri-vilégier les déplacements doux et collectifs.

La municipalité portoise

La commune du Port est une pionnière en matièrenotamment de développement de la pratique du vélo.

La convention détermine un plan de formation pour les quatre prochaines années, pour la collectivitéet pour le CCAS.

mation à l’hygiène et à lasécurité, la formation à l’ac-cueil et à la prise en chargedu public, la formation au

dialogue social, ou encorela formation à la prépara-tion aux différents concoursde la fonction publique.

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CULTURE

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EXPOSITION « SAK NOU WA »LE QUARTIER SAY ET PISCINEVU PAR SES HABITANTS

À l’occasion des fêtes de la ville du Port, l’exposi-tion photo intitulée « Sak nou wa – 80 photographeshabitants » a pris ses quartiers depuis le samedi24 novembre 2012 dans le secteur Say et Piscine,à l’angle de l’avenue du 20 décembre 1848 et de larue William Blake. Dans ce projet, initié par LaurentZitte, la parole a été donnée aux habitants du Port.Ils s’expriment ainsi sur leur environnement social,urbain, quotidien, à travers l’art de la photographie.

« Sak nou wa » est une expérience photographiquequi donne la parole aux habitants du Port. Cetteaction ne nécessite pas la maîtrise de la techniquephotographique, ni de volonté d’apprentissage.Chacun peut ainsi s’exprimer comme il le désire.Avec son propre regard, sur son environnement. Ondécouvre ainsi un milieu avec l’œil de celui qui yhabite. Avec ce projet, chacun devient acteur etauteur dans sa ville. L’expérience « Sak nou wa » aeu lieu pour la première fois le 18 octobre 1997, aucoeur de la SIDR en ville du Port. Quinze ans après,quartier après quartier, des milliers de prises devues, de rencontres et de discussions ont eu lieu autravers de l’image. À partir de ce travail, une dyna-mique a été mise en place. À l’occasion des fêtesde la ville, c’est le secteur de Say et Piscine, à l’an-gle de l’avenue du 20 décembre 1848 et de la rueWilliam Blake, que nous a montré un groupe de 80habitants qui a participé à l’expérience photogra-phique « Sak nou wa ». Un millier de clichés du quar-tier Say et Piscine ont été pris par les 80 habitants.Une véritable mémoire visuelle, un patrimoine, laissépar ces Portois en héritage aux générations futures.

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Avec « Sak nou wa » chacun devient acteur et auteur danssa ville.

Un millier de clichés du quartier Say et Piscine ont été prispar les 80 habitants.

Exposition photos d’Alain Dreneau

CŒUR-SAIGNANT ET RIVIÈRE DES GALETS :VOYAGE DANS LE TEMPS

La médiathèque BenoîteBoulard a accueilli du 20 novembre au

15 décembre une expositiond’Alain Dreneau. Composéede 50 photos en noir etblanc, elle retrace le cadrede vie des habitants de deuxquartiers du Port au coursdes années 1979-1980. « 40 photos se concentrentsur le bidonville du Cœur-Saignant et 10 sur le villagede la Rivière des Galets »,explique Alain Dreneau.

Une mère de famille « char-roye » de l’eau par ci, une fil-lette s’amuse avec sa cordeà sauter par là… Au traversd’une série de portraits, lephotographe immortalise desinstants de vie. « Ces photosillustrent la nostalgie dutemps passé, mais évoquentaussi la métamorphose dela ville du Port. Il y a trenteans, les conditions et le pay-

sage n’étaient pas les mêmesque ce qu’on connaîtaujourd’hui », note AlainDreneau. « C’est aussi unefaçon de transmettre auxplus jeunes l’histoire de notrecommune », ajoute-t-il.

Des souvenirs

d’enfance

qui remontent

Cette exposition s’apparenteainsi à un travail de mémoiremené par Alain Dreneau, et apermis de créer des liensentre générations passées etprésentes. Des élèves de plu-sieurs écoles de la ville ontainsi pu découvrir les photoset se faire une idée des condi-tions de vie à cette époquedans ces deux quartiers.

Par ailleurs, des famillesvivant à l’époque dans lesbidonvilles de Cœur-Saignantet dans le village la Rivière

des Galets étaient présentes àl’inauguration de l’exposition,le 24 novembre dernier. « Ona revu des personnes quifiguraient sur les photos d’ily a trente ans. Les enfantsde l’époque sont devenus desparents aujourd’hui. Ils sesont remémoré leurs souve-nirs, et étaient très touchés.C’était un moment intense,chargé d’émotion », confieAlain Dreneau. « D’autantplus que c’est un lieu sym-bolique, la médiathèqueBenoîte Boulard, située là oùse trouvait l’ancien bidon-ville de Cœur-Saignant, qui a accueilli l’exposition »,termine-t-il.

L’exposition était composée de50 photos en noir et blancretraçant la vie des habitantsde deux quartiers du Port de1979 à 1980.

Le photographe a immortalisé des instants de vie au Cœur-Saignant et à la Rivière des Galets.

Du 20 novembre au 15 décembre, une cin-quantaine de photos d’Alain Dreneau étaitexposée à la médiathèque Benoîte Boulard duPort. Des clichés en noir et blanc, capturés àl’aube des années 80, qui mettent en lumièredes femmes et des enfants résidant au cœurde l’ancien bidonville de Cœur-Saignant etdans le village de la Rivière des Galets, ainsique leurs conditions de vie.

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CULTURE

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Littoral nord

SHEMIN LA MÉMOIR EK GALÉ GONIDepuis 2010, l’opération « Galé, goni, mémoir nout péi » rappelle lasymbolique attachée à ces deux matières-objets que sont le galet et legoni. Et cela pour la ville du Port et, au-delà, pour La Réunion. Galetsjaillis du fond de la mer, roulés dans les cirques puis étalés sur cettePointe des Galets. Gonis remplis de sucre ou de riz et bien d’autreschoses encore, chargés et déchargés sur les quais du port. Après desexpositions (photos, proverbes en créole, pilons de collection, créa-tions des collégiens), cette année le galet se souvient et nous aide à noussouvenir : sur le littoral nord, fréquenté par sportifs et pique-niqueurs,sept « galé marké » dessinent in shemin la mémoir, à travers septdates importantes de l’histoire du Port.

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18 FEVRIER 1886Inauguration du port de la Pointe des galets, unport conçu par Eugène Pallu de La Barrière etAlexis Lavalley.

22 AVRIL 1895Naissance de la ville du Port, détachée de la com-mune de La Possession et comptant alors environ2000 habitants. Le premier maire fut Derieul deRoland.

28 NOVEMBRE 1942Le contre-torpilleur Le Léopard libère la ville et…l’île du régime pétainiste.

2 DECEMBRE 1971Nouvellement élu, Paul Vergès fait voter par leconseil municipal un plan d’urbanisme directeurqui donne à la ville un nouveau visage pour plu-sieurs décennies.

24 JANVIER 1986100 ans après le port-ouest, un port-est est inau-guré en baie de Possession.Zordi na 2 por dan Le Port !

1er MARS 2000« Ville et port, la Ville est Port »Une ville qui doit son nom au port ne peut qu’af-firmer ses liens avec la mer de multiples façons.

26 SEPTEMBRE 2007Soley i mank anou? Le Port a tous les atoutspour devenir une « ville solaire ».

En tout, sept galets, auquels s’ajoute un galet rap-pelant l’inauguration de ce cheminement mémorielle 23 novembre 2012, dans le cadre de Fèt la Vil.

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FESTIVITÉS

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Concerts, danses, jeux, sports, feu d’artifice…

LA VIL LA FÉ LA FÈTLes traditionnelles fêtes de la ville ont eu lieu fin novembre dernier.Spectacles de musique et de danses, tournois sportifs, expositions,jeux nautiques, feu d’artifice… une fois encore la ville a mis les petitsplats dans les grands pour célébrer dignement l’approche des fêtes defin d’année. Images de fête.

FESTIVITÉS… FESTIVITÉS… FESTIVITÉS… FES VITÉS… FESTIVITÉS… FESTIVITÉS… FESTIVITÉS…

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FESTIVITÉS

NOUVELLE SERIE

Directeur de publication : Michel SÉRAPHINE

Coordination générale : Service Communication Ville du PortRédaction : Imaz Press Réunion (www.ipreunion.com), Service Communication Ville du Port

Réalisation et impression : GRAPHICA SAINT-ANDRÉ D.L. 5513 - DÉCEMBRE 2012 • ISSN 0247-7068

Crédits photos et illustrations : Imaz Press Réunion (www.ipreunion.com) • Nathalie Véchot

GRATUIT

PUBLICATIONS DE LA VILLE DU PORT

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Très bonne ann

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