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ISSN 0247-7068 JOURNAL DE LA VILLE DU PORT - MAI 2013 - N° 171 / NOUVELLE SÉRIE URBANISME UN HABITAT DIVERSIFIÉ

Le Port sa mém mém n°171

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Journal de la ville du Port de La Réunion. Edition de mai 2013 - n°171 / Nouvelle Série

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ISSN 0247-7068

JOURNAL DE LA VILLE DU PORT - MAI 2013 - N° 171 / NOUVELLE SÉRIE

URBANISMEUN HABITAT DIVERSIFIÉ

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LETTRE AUX PORTOISES ET AUX PORTOIS

Le 6 mars 1983, j’étais élu au Port, sur la liste présen-tée par le Parti Communiste Réunionnais et menée parPaul Vergès. Cela fait 30 ans.6 ans plus tard, j’étais 1er adjoint de Pierre Vergès, avantde devenir maire en 1994. Depuis lors, en 1995, puis en2001 et à nouveau en 2008, les Portoises et les Portoisont bien voulu m’exprimer largement leur confiance. Jeleur en suis reconnaissant et les liens que nous avons tis-sés ensemble au cours de toutes ces années sont durables.Tout au long de ces trois décennies, mon souci perma-nent a été à la fois de m’inscrire dans la continuité d’undéveloppement urbain, économique et social défini parPaul Vergès dès 1971 et de prendre en compte les be-soins de la population, dans le cadre de nouvelles com-pétences accordées par la loi aux communes.J’ai été particulièrement heureux d’avoir pu, avec monéquipe, assurer l’achèvement du grand chantier de l’en-diguement de la rivière des Galets. Heureux d’avoir su,malgré des difficultés, trouver des modes de concerta-tion efficaces avec la population dans les différentes opé-rations de RHI. Heureux d’avoir à mon tour apporté macontribution à un service de qualité pour l’alimentationde la population en eau potable. Heureux de voir com-ment le littoral Nord aménagé accueille les sportifs detous âges et les pique-niques des familles. Heureux deconstater le dynamisme associatif, culturel et sportif dela ville. Heureux que notre cité maritime, fidèle à sa vo-cation d’ouverture, ait développé des liens réguliers, entreautres avec Tamatave, Durban, Port-Louis, Quélimane etles Chagossiens chassés de leur terre.En même temps, si un maire, par sa proximité avec sapopulation, a la volonté d’assurer au mieux l’épanouisse-ment de celle-ci, il fait aussi l’expérience des contraintesfinancières et des limites de son action. À l’écoute de la po-pulation autant que je l’ai pu, j’ai dû constater l’insuffi-sance de moyens nécessaires pour assurer le respect ef-fectif de droits fondamentaux tels le travail et le logementqui relèvent principalement de l’État. La grande pauvretéqui touche une part importante de la population nourrit lafrustration et parfois la colère comme en février dernier.Mais jusqu’ici aucune réforme de fond n’a permis d’en-gager La Réunion sur la voie du développement créateurd’emplois. D’un mandat à l’autre, l’équipe municipale afait converger ses efforts pour assurer la poursuite du Pro-jet de Ville. Aujourd’hui, d’autres chantiers sont à ouvrir,parce que la population augmente, parce que sa compo-sition et ses aspirations évoluent. À l’image de ces chan-gements constants, les femmes et les hommes prêts àmettre leur temps et leur énergie au service des autresdoivent se renouveler. En fait, il s’agit de trouver un équi-libre entre une génération et celle qui suit, de marier l’ex-périence acquise et l’inventivité féconde. Ainsi la conti-nuité sera préservée de la routine et sera même vivifiée.En mars 2014, je ne solliciterai donc pas un nouveaumandat, mais je n’ai pas l’intention d’abandonner la po-pulation portoise. Je reste attaché à cette ville où j’aigrandi avec mes frères et sœurs, où j’ai reçu de ma mèreet de mon père cheminot des valeurs essentielles, oùj’ai été initié aux luttes sociales et politiques. Je serai làpour accompagner la nouvelle équipe. Au cours de mesmandats de maire, j’ai toujours eu à cœur de travailleren étroite liaison avec l’ensemble des conseillères et desconseillers de ma liste. Ainsi les élus ont pu se formerpar l’action sur le terrain et se familiariser avec les dos-siers importants de la ville. (…)Nous aimons notre ville, nous voulons que Portoises etPortois, de tous âges, aient plaisir à vivre dans cette citéjeune et dynamique. Je suis confiant dans notre avenir,car je sais qu’il dépend de vous. Je vous remercie detout ce que nous avons fait et vécu ensemble.

Jean-Yves LangenierMaire du Port EDITO… EDIT

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Au début de l’année 2013, après une accalmie de six ans, deux cyclonessont passés à proximité de La Réunion, causant des dégâts sur lesroutes, et générant des coupures d’eau dans bon nombre de communesde l’île. Au Port, la distribution de l’eau n’a pas été interrompue, et laqualité de l’eau n’a pas été non plus dégradée. Cela grâce aux inves-tissements réalisés par la commune depuis les années 1970 pour per-mettre aux Portois d’avoir de l’eau au robinet 24 heures sur 24.

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Environnement

DE L’EAU SANSINTERRUPTION AU PORT

Depuis la mandature dePaul Vergès en 1971,le service de distribu-

tion d’eau potable a étémodernisé, grâce aux inves-tissements de la communepour multiplier les res-sources : captages, réseauxde distribution, réseaux d’as-sainissement, forages, puits,réservoirs de stockage,

pompes de refoulement, sta-tion de potabilisation, etc.La commune du Port est ali-mentée par des ressourcessouterraines (3 puits et 8forages), par des ressourcesgravitaires (Sources Blancheet Denise) et par l’eau issuedu transfert Est-Ouest. Deuxunités de distribution exis-tent : l’unité Port-Rivière des

Galets qui alimente le villagede la Rivière des Galets etl’unité Port-Ville qui alimentele centre-ville et la zoneintermédiaire. « La popula-tion portoise bénéficie d’uneeau potable, de bonne qua-lité, de manière permanenteet l’une des moins chères del’île », souligne ChristianSéraphine, directeur des ser-

Si plusieurs communes de l’île ont dû faire face à des coupures d’eau à la suite des dernierscyclones, cela n’a pas été le cas au Port.

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LES GESTES POUR ÉCONOMISER L’EAU

L’eau est une ressource précieuse. Afin de l’éco-nomiser et d’éviter d’avoir à payer des facturestrop élevées, il est nécessaire de ne pas gaspillerl’eau et pour cela de maîtriser sa consommation.En adoptant au quotidien de simples petits gestes,il est possible d’économiser la ressource. Il est notamment conseillé de ne pas laisser lesrobinets ouverts sans raison, par exemple lorsquel’on se brosse les dents. Il n’est pas utile non plusde laisser le robinet ouvert continuellement pen-dant que l’on fait la vaisselle. Il est aussi recom-mandé d’éviter de faire tourner une machinelorsque la quantité de linge est insuffisante, et depréférer les douches aux bains. À ce sujet, onconsomme 60 à 80 litres pour une douche et 150à 200 litres pour un bain.Par ailleurs, avant de partir en vacances, pensezà fermer votre robinet d’arrivée d’eau afin d’évitertout gaspillage. Attention également au robinet quigoutte. La plupart du temps, il suffit de changer lejoint. Enfin, un régulateur de débit fixé sur cer-tains de vos robinets peut vous permettre de faired’importantes économies.

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vices techniques à la mairiedu Port, « et cela même pen-dant les périodes cyclo-niques et les périodes desécheresse ».

Une eau de bonnequalité du 1er janvierau 31 décembre

On a pu le constater derniè-rement, après le passage descyclones Dumile et Felleng àproximité de La Réunionpendant le mois de janvier

2013. En effet, si des com-munes de l’île, notammentdu Sud et de l’Est, ont dûfaire face à des coupuresd’eau ou à une dégradationde la qualité de la ressource,cela n’a pas été le cas au Port. Autre exemple récent : fin2011, alors que la sécheressefrappait La Réunion, 15 com-munes de l’île ont été concer-nées par des restrictionsd’usage de l’eau. La ville duPort n’en faisait pas partie. Ainsi, la distribution d’eau

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Au Port la distribution d’eau est garantie du 1er janvier au 31 décembre.

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La commune du Port est alimentée par des ressources souterraines, gravitaires et par l’eau issuedu transfert Est-Ouest.

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est garantie du 1er janvier au31 décembre, permettantaux Portois d’avoir de l’eauau robinet en permanence.Une ressource qu’il convientd’utiliser dans de bonnesconditions et dans des pro-portions raisonnables (voirencadré).

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FORMATION

Institut de l’image de l’Océan Indien

UNE FORMATION CONTINUEPOUR LES JOURNALISTES

Créé depuis près de 20ans par Alain Séra-phine, l’ILOI (insti-

tut de l’image de l’océanIndien) a lancé au mois d’oc-tobre 2012 une nouvelleoffre de formation continueen journalisme. L’institut« entend ainsi proposer auxjournalistes de l’île et de lazone un accompagnement àlong terme, un véritableaccompagnement tout aulong de leur vie profession-nelle ».Dans le cadre de cette for-mation en journalisme/crossmédia, l’ILOI propose unesoixantaine de modulesciblés à la carte, payants.« Aujourd’hui, on demandeaux journalistes d’être poly-valents, ils sont amenés àfaire plusieurs choses. Aveccette offre, nous proposonsd’accompagner la profes-sion dans cette mutation »,explique Lionel Fleury,ancien président de l’AFP(agence France Presse) etconseiller dans le cadre de laformation de l’ILOI.L’offre de l’ILOI couvre tousles domaines du journalisme,et s’intéresse particulière-ment au web et aux nou-veaux médias. Commentgagner en dextérité numé-rique, exploiter les informa-tions en univers numérique,rédiger pour le web, utiliserles réseaux sociaux, lesforums, l’information sur lemobile, tourner, monter etmettre en ligne une vidéopour le web…Voilà quelquesexemples de modules propo-sés.

Une soixantaine

de modules

à destination

des journalistes

Pour s’adapter auxcontraintes du métier et per-mettre aux journalistes unaccès souple à la formationcontinue, l’offre est décou-pée en modules courts (entre20 et 35 heures), bâtis pourêtre compatibles avec le dis-positif DIF (droit individuel àla formation).

La plupart des formationsont été validées par l’univer-sité Aix-Marseille en tant que« formations courtes quali-fiantes » (FCQ). Par ailleurs,plusieurs des modules peu-vent être capitalisés et per-mettre ainsi de valider undiplôme universitaire commele DU presse magazine pro-

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posé par l’école de journa-lisme et de communicationde Marseille, école reconnuepar la profession.L’équipe pédagogique del’ILOI est composée d’unréseau d’une centaine de for-mateurs, de La Réunioncomme de l’extérieur. L’ins-titut accueille en outre tout

Depuis le 9 octobre dernier, l’Institut del’image de l’océan Indien (ILOI) propose unenouvelle offre de formation continue en jour-nalisme. En partenariat avec l’école de jour-nalisme et de communication d’Aix-Marseille,l’ILOI a en effet mis en place une soixantainede formations courtes dans tous les domainesdu journalisme, de la presse écrite à l’audio-visuel, en passant par la radio, la photogra-phie et le web. Une offre à destination des pro-fessionnels de la presse qui aimeraientacquérir de nouvelles compétences à l’ère d’In-ternet et des nouvelles technologies.

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au long de l’année des for-mateurs de l’école de jour-nalisme et de communica-tion de Marseille.Pour davantage de rensei-gnements sur les offres deformation, contacter l’ILOIpar mail sur [email protected] ou par téléphone au 0262 43 08 81.

L’école de journalisme et de communication d’Aix-Marseille est partenaire de l’ILOI.

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L’offre de l’ILOI couvre tous les domaines du journalisme.

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ritoriale globale. Dans desespaces aménagés en libre-service, aussi proches quepossible d’un magasin d’ali-mentation générale, les épi-ceries solidaires mettent àdisposition de leurs bénéfi-ciaires des produits variés etde qualité moyennant unefaible participation finan-cière. « Il s’agit d’une épice-rie qui permet aux plusdémunis d’acquérir des den-rées alimentaires et des pro-duits d’hygiène pour un prixéquivalent à 10 % de leurvaleur commerciale »,

explique Jean-Louis Angella. Parmi les bénéficiaires desépiceries solidaires, onretrouve des mères de familledevant assurer seules lacharge de leurs enfants, dejeunes étudiants, des retrai-tés, ainsi que des personnesvictimes d’accidents de la vieet touchées par la précarité.« Il s’agit d’apporter uneaide alimentaire, mais aussid’aider les personnes àmieux gérer leur budget »,indique Jean-Louis Angella.

Une aide alimentaire, mais aussi des conseils

Ainsi, l’offre alimentaire desépiceries n’est que le pré-texte d’une action solidaireplus vaste. Ce type de struc-ture se veut un lieu d’accueil,d’écoute et d’échanges,aidant les personnes àretrouver, ou à renforcer,l’estime d’elles-mêmes etl’envie de se tourner vers lemonde extérieur. Les épice-ries solidaires peuvent orga-niser de nombreuses activi-

SOLIDARITÉ

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Une épicerie solidaire avu le jour au Port.Située rue de la Gla-

cière (à proximité du com-missariat), elle a ouvert sesportes à la mi-janvier 2013,dans le cadre de la conven-tion territoriale globalesignée entre la communeportoise et la Caisse d’Allo-cations Familiales (CAF). « Les épiceries solidairesviennent en aide aux per-sonnes en situation degrande précarité », noteJean-Louis Angella, coordo-nateur de la convention ter-

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tés, afin de donner à chacunla conscience de sa valeur etde ses compétences : ateliersde cuisine, ateliers d’esthé-tique, ou encore ateliersenfants-parents, permettantaux bénéficiaires de recons-truire des liens et de prendreconscience de leur valeur.Le coup de pouce alimen-taire apporté par l’épiceriesolidaire est ainsi un moyend’aborder d’autres questions :la santé, l’éducation, le loge-ment, la culture, l’emploi, lagestion du quotidien...Chaque usager est amené àdéfinir, avec un travailleursocial ou un responsable dela structure, un projet qu’il

souhaite mener à bien pen-dant la durée d’accès à l’épi-cerie. Grâce au faible coûtdes produits de consomma-tion courante, une part plusimportante du budget peutêtre consacrée à un projet,une amélioration de la viequotidienne : réparer sa voi-ture pour pouvoir conti-nuer à travailler, offrir desvacances ou des sorties à sesenfants, améliorer la déco-ration de sa maison, ou sim-plement mieux manger.La durée d’accès à l’épicerieest définie en fonction de ceprojet. En général, elle est de3 mois, renouvelable. Elledépasse rarement 6 mois.

Aide aux plus démunis

UNE ÉPICERIE SOLIDAIRE OUVRE SES PORTES

COMMENT AVOIR ACCÈSÀ UNE ÉPICERIE SOLIDAIRE ?

L’accès des usagers est validé dans chaque épi-cerie solidaire en fonction de critères socio-éco-nomiques et familiaux. De manière générale, lerevenu des usagers se situe autour du seuil depauvreté, mais chaque structure définit ses pro-pres critères d’admission en fonction du contextelocal. Les personnes sont orientées vers les épi-ceries par les travailleurs sociaux de la fonctionpublique territoriale mais aussi des associationspartenaires. Concrètement, une commission d’ac-cès regroupant les intervenants sociaux de secteurimpliqués dans le fonctionnement de l’épicerie,valide les dossiers en y attribuant une durée d’ac-cès, un montant de courses réalisables et la vali-dation d’un projet personnel. Chaque épicerie soli-daire accueille en moyenne 100 foyers par an. EnFrance, en moyenne par an, 120 000 personnessont « clientes » des épiceries solidaires et sociales.

Dans le cadre de la convention territoriale globale signée en 2010 avecla CAF (Caisse d’allocations familiales), la ville du Port a ouvertune épicerie solidaire dans la rue de la Glacière. Ce type de struc-ture vise à apporter une aide, principalement alimentaire, à un publicen difficulté économique, fragilisé ou exclu. Il s’agit aussi d’aider cepublic en difficulté à mieux gérer son budget et à mieux s’alimenter.

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L’épicerie solidaire met à disposition de ses usagers des produitsvariés pour un prix équivalent à 10 % de leur valeur commerciale.

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L’épicerie solidaire a ouvert ses portes dans le cadre d’une convention entre la commune portoiseet la caisse d’allocations familiales.

La durée d’accès à l’épicerie est en général de 3 mois.P

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et offrir des logements diver-sifiés afin d’éviter l’exode dela population portoise versd’autres communes. « 55 % des résidences princi-pales du Port sont des loge-ments locatifs sociaux. Pen-dant longtemps, la Ville aconcentré ses efforts sur ceproduit qui répond à lamajorité de ses habitants.Mais, les classes moyenneset les classes aisées au Portont tendance à quitter la villepour s’installer ailleurs, à laPossession ou à Saint-Paulnotamment », explique PriscaAure, de la direction des pro-grammes relatifs au centre-ville à la mairie du Port. « Pour éviter l’exode de cespersonnes, il faut améliorerle parcours résidentiel »,explique-t-elle. « Cela passepar le développement d’uneoffre de logements diversi-fiée, pour répondre aumieux aux besoins de cha-cun », ajoute Prisca Aure.

Une centaine

de logements

intermédiaires créés

entre 2008 et 2010

Grâce à l’opération IGAH(intervention globale pourl’amélioration de l’habitat),visant à inciter les proprié-taires du centre-ville à réno-ver leur patrimoine ou àcréer du logement neuf loca-tif grâce à des subventions,

une centaine de logementsintermédiaires a été réaliséesur la période 2008-2010,dans le centre-ville. Le dis-positif a été mis en place parla ville du Port en 2002 surle secteur du centre-ville, enpartenariat avec l’État, laRégion, le Département, leTCO (territoire de la côteOuest) et l ’ADEME. Enparallèle, la Ville a incité etaccompagné des promoteursimmobiliers pour la réalisa-tion d’opérations de plusgrande envergure. Commeles résidences Cap Ouest,Butte Citronnelle, les mai-

Diversification de l’habitat

DES LOGEMENTSINTERMÉDIAIRES POUR UNE PLUS GRANDE MIXITÉ SOCIALE

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sons de l’océan, ou encoreFleur de Vanille, etc. Les der-nières opérations livrées sontFlorès et Malacca sur l’ave-nue des Chagos, réaliséesdans le cadre de la ZAC mailde l’Océan. Afin de valoriser au maxi-mum le foncier du centre-ville, sur trois autres îlots dumail de l’Océan, d’autreslogements en accession et enlocation intermédiairesdevraient voir le jour. Desconsultations sont en coursavec des promoteurs. En2014, 50 logements en loca-tion intermédiaire devraient

La ville du Port recense plus de 55 % de logements locatifs sociaux.Elle s’attache à répondre ainsi aux besoins de la population depuisplusieurs décennies. Plus récemment, la Ville a mis en place desactions et des projets pour diversifier l’offre de logements et ainsifavoriser la mixité sociale. Elle encourage notamment la construc-tion de logements intermédiaires.

Le Port développe une offre de logements diversifiée pour répondre au mieux aux besoins de chacun.

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Le programme d’amé-nagement et de déve-loppement de la Ville

du Port s’inscrit dans la lignéedu plan d’urbanisme mis en

place sous la municipalité dePaul Vergès en 1971. Parmiles principales orientationsen matière de logement :résorber l’habitat insalubre

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URBANISME

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aussi être livrés à l’angle desrues de Saint-Paul et Dupleix. « Dans les nouvelles opéra-tions de RHI (résorption del’habitat insalubre - ndlr),un certain nombre de loge-ments de moyen standingsont aussi prévus à côté deslogements sociaux néces-saires au relogement desfamilles en situation d’in-salubrité », explique PriscaAure. « Au-delà d’offrir auxhabitants de meilleuresconditions de vie, on sou-haite leur proposer unegamme de logements diver-sifiée », ajoute-t-elle.

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Diversifier l’offre de logements pour répondre auxbesoins de tous. Voilà la volonté de la ville duPort. Face à la demande des élèves des diffé-rentes structures d’enseignement supérieur situéessur le territoire de la commune, telles que lesécoles d’architecture et des Beaux-Arts, l’ILOI (ins-titut de l’image de l’océan Indien), la première rési-dence pour étudiants de la cité portuaire a étélivrée il y a peu. Il s’agit de la résidence Florèsqui comprend 53 logements spécialisés. Par ailleurs, une résidence pour les personnesâgées devrait également sortir de terre sur le mailde l’Océan. « Ce ne sera pas une résidence médi-calisée, mais elle sera adaptée aux personnesâgées et à mobilité réduite avec des services pro-pices à donner du lien social et de l’activité »,explique Prisca Aure.

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Le Port vu du ciel

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Lutte contre l’invasion des pigeons en milieu urbain

PREMIERS PIGEONNIERS CONTRACEPTIFS AU PORT

Face à la prolifération depigeons sur son terri-toire, la ville du Port a

décidé de mettre en place despigeonniers contraceptifs. Ils’agit d’un dispositif novateurà La Réunion. Ces pigeonnierssont présentés comme « deshôtels cinq étoiles » par Raïssa

Mounien, du service dévelop-pement durable de la mairiedu Port. « Il s’agit de réunirles pigeons dans un lieuunique, pour pouvoir ensuitecontrôler les naissances etréguler la population de cesoiseaux en ville en effectuantune stérilisation des œufs »,

explique Raïssa Mounien. « Lepigeonnier contraceptifrégule sans éradiquer lescolonies de pigeons, tout engardant une population sta-ble », ajoute-t-elle.

Semaine du développement durable

UN VILLAGE POUR SE FAMILIARISER AVEC LES GESTES ÉCOLOSLa semaine du développement durable, manifestation de grande enver-gure d’éducation à l’éco-citoyenneté s’est déroulée entre le 1er et le 7 avril. À cette occasion, la ville du Port a organisé la cinquième édi-tion du village du développement durable le jeudi 4 avril sur l’ave-nue des Chagos. Petits et grands ont ainsi pu se familiariser avec lesthématiques environnementales grâce aux actions mises en place pardifférents partenaires.

Compostage, tri sélectifdes déchets, produc-tion d’électricité,

échouage des oiseaux marins,rôle de l’abeille dans le main-tien de la biodiversité, cycle

de l’eau, préservation de laforêt… Les thématiques envi-ronnementales abordées aucinquième village portois dudéveloppement durable ontété nombreuses. Cette année,

le village organisé par la mai-rie du Port, a pris place de 9 heures à 16 heures le jeudi4 avril sur l’avenue des Cha-gos, fermée pour l’occasion àla circulation. Le choix de cet

emplacement s’est fait en lienavec l’opération « 2013, l’an-née du mail de l’Océan, toutela ville descend vers la mer ». Axé essentiellement sur unpublic scolaire, le village por-tois du développement aaccueilli plus de 400 élèvesde primaire, collégiens etlycéens. Mais les plus grandsétaient également invités àse familiariser avec les éco-gestes.14 exposants étaient ainsiréunis pour sensibiliser petitset grands aux enjeux envi-ronnementaux. Parmi eux,Cycléa, le Parc national deLa Réunion, le syndicat api-cole de La Réunion, l’insec-tarium de La Réunion, ouencore la SEOR (sociétéd’études ornithologiques deLa Réunion). Ils ont proposédes animations et jeux divers

en rapport avec l’éco-citoyenneté tout au long dela journée, avec la volonté desusciter l’intérêt du plusgrand nombre à la protectionde l’environnement et auxprincipes du développementdurable. Durant cette journée, la mai-rie du Port a également pré-senté les grands projetsd’aménagement de la villeintégrant le développementdurable, avec l’exemple desopérations de logements Flo-rès et Malacca. Inauguréesfin 2011, ces résidencesconcilient développementdurable, logement social etmixité, ouvrant la voie à unenouvelle dimension pour laville, plus adaptée à son envi-ronnement social, urbain etéconomique, mais aussi cli-matique et écologique.

C’est une première à La Réunion. La ville duPort a installé cinq pigeonniers contraceptifspour lutter contre la prolifération de ces vola-tiles par une régulation des naissances. Ledispositif, déjà mis en place dans les grandesvilles européennes, est présenté comme « unhôtel cinq étoiles pour les pigeons ».

Le fonctionnement despigeonniers contraceptifs estsimple. La première couvéede chaque couple est préser-vée. Lors des pontes sui-vantes, on procède à une sté-rilisation des œufs de façonà stopper le dé veloppementdes petits. « L’objectif serade récupérer trois œufs surquatre, sans stresser les

pigeons », précise RaïssaMounien. Les nuisances dues auxpigeons en milieu urbain sontnombreuses. Les excrémentsde ces oiseaux peuventendommager significative-ment les équipements, lessurfaces peintes des édifices,le marbre ou encore lapierre. Ils créent égalementdes nuisances sonores enmarchant sur les toitures deshabitations, administrationset commerces.Par ailleurs, les fientes depigeons peuvent être vec-teurs de maladies et d’aller-gies pour la population.Quelque 40 germes patho-gènes (virus, bactéries,champignons microsco-piques) sont présents dansles accumulations de déjec-tions de pigeons des villes.

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L’objectif sera de récupérer trois œufs sur quatre, sans stresserles pigeons.

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Le pigeonnier contraceptif est un dispositif novateur à La Réunion.

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Le pigeonnier contraceptif régule sans éradiquer les coloniesde pigeons, tout en gardant une population stable.

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SANTÉ

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Santé publique - Traitement de l’obésité

À LA CLINIQUE OMÉGA, ON RÉAPPREND À MANGER

ÀLa Réunion, l’obésitéest un phénomène enconstante progres-

sion, dont les conséquencespeuvent représenter unevéritable préoccupation desanté publique. L’obésité peutentraîner de nombreusescomplications : maladies car-dio-vasculaires, diabète detype 2, cancers, complica-tions articulaires…Intimement liée au mode devie et conditionnée par unedémarche à la fois indivi-duelle et collective de pré-vention, l’obésité interrogele rapport du consommateurà son mode alimentaire, àson corps et à sa santé.

D’après les données de l’ORS(Observatoire régional desanté), à La Réunion, près de50 % des adultes et 16 à 26 %des jeunes de 5 à 15 ans sonten surcharge pondérale,c’est-à-dire en situat iond’obésité ou de surpoids. Plusprécisément, 15 % de lapopulation est obèse à LaRéunion contre 11 % enmétropole. Afin d’accompa-gner au mieux les personnessouffrant d’obésité ou de sur-poids dans la prise en chargede leur maladie, la cliniqueOméga, une clinique spécia-lisée dans le traitement del’obésité, voit le jour en 2007sur la commune du Port.

« Les patients ne mangent pas trop,ils mangent mal »

En six ans d’existence, l’éta-blissement a déjà accueilli« entre 4 000 et 4 500patients », indique NatachaBénard, chargée de commu-nication à la clinique Oméga.« Notre rôle, c’est de propo-ser au patient un pro-gramme coordonné avecl’ensemble de l’équipe plu-ridisciplinaire, afin qu’ilretrouve notamment unéquilibre alimentaire »,explique-t-elle.Pour cela, le patient est prisen charge au travers de dif-férents ateliers portant surla cuisine ou le sport. « Cer-tains ateliers sont animéspar des infirmiers qui abor-dent entre autres les mala-dies métaboliques. D’autressont animés par des diététi-ciens et des nutritionnistes.Il s’agit notamment de faire

Ouverte depuis 2007, la clinique Oméga, située au Port, a déjà accueillientre 4 000 et 4 500 patients souffrant d’obésité ou de surpoids dansla prise en charge de leur maladie. Depuis 2012, la clinique com-plète son activité avec l’autorisation de l’agence régionale de santécomme établissement de soins de suite pour la nutrition et les mala-dies métaboliques, comme par exemple le diabète. Grâce aux équipespluridisciplinaires, la clinique Oméga accompagne les patients, etles aide à retrouver un bon équilibre alimentaire.

comprendre aux patientsqu’ils ne mangent pas trop,mais qu’ils mangent mal etde responsabiliser chacunface à sa santé », indiqueNatacha Bénard.Le parcours du patient à laclinique Oméga se fait uni-quement en hospitalisationde jour, du lundi au vendredi,et le séjour varie en fonctionde la situation de chaque per-sonne.À noter que pour le patientsouffrant d’obésité, il n’existepas de solution ni de pilulemiracle pour maigrir. « Lespatients ne vont pas perdredu poids à proprement par-

ler. Ils vont perdre en graisseet gagner de la matière mus-culaire », souligne NatachaBénard. Elle précise que les régimesne sont pas non plus la solu-tion à l’obésité. « Il ne s’agitpas de se restreindre ou dese frustrer, mais plutôt demodifier son alimentationpour qu’elle soit plus saineet équilibrée. Ce que l’onveut faire comprendre auxpatients, c’est qu’ils doiventgérer leur alimentationselon quatre principes : qua-lité, quantité, fréquence etplaisir », conclut NatachaBénard.

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Ouverte depuis 2007, la clinique Oméga a déjà accueilli entre4 000 et 4 500 patients.

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En termes d’alimentation, il ne s’agit pas de se restreindre ou de se frustrer, mais de modifierson alimentation pour qu’elle soit plus saine et équilibrée.

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Les patients sont pris en charge au travers de différents ateliersportant sur la cuisine ou le sport.

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ÉDUCATION

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L’Agence pour l’éduca-tion par le sport aremis le 13 février

dernier les trophées natio-naux du concours « Fais-nousrêver ». Un concours quivient récompenser les projetsqui répondent le mieux auxenjeux de l’éducation par lesport dans les domaines de

l’éducation des jeunes, de l’in-sertion sociale et profession-nelle par les activités phy-siques, et le vivre ensemblesur les territoires.La finale du concours a ras-semblé les projets les plusinnovants portés par les asso-ciations de toutes les régionsmétropolitaines et d’Outre-

mer. Au total, 1 000 projetsont été repérés partout enFrance par l’Agence pourl’éducation par le sport. 144d’entre eux ont été lauréatsrégionaux et 65 ont fait par-tie des finalistes nationaux.14 projets ont été récom-pensés au cours de la finale,dont 7 qui ont été distingués

L’association sportive du collège Jean Le Toul-lec a été récompensée, le 13 février dernier,par le Grand prix national du concours « Fais-nous rêver » dans la catégorie « Sport et édu-cation des jeunes ». Cette distinction vientrécompenser une action « qui vise à motiverles élèves, à leur redonner de l’estime de soi,et à créer du lien social entre les quartiers »,explique Christian Fressignac, président del’UNSS (union nationale du sport scolaire)du collège Le Toullec et principal de l’établis-sement. Dans le cadre du concours « Fais-nousrêver », récompensant les plus belles initia-tives sportives solidaires, plusieurs centainesd’associations avaient été invitées à prépareret à présenter un projet pédagogique.

Concours national

LE COLLÈGE LE TOULLEC FAIT RÊVER PAR LE SPORT

par un Grand prix. Parmi lesfinalistes, l’association spor-tive du collège Jean Le Toul-lec, établissement situé auPort. Lauréate régionale aumois de décembre 2012, l’as-sociation propose aux collé-giens présentant des difficul-tés scolaires de reprendreconfiance en eux grâce audéveloppement des activitésphysiques de pleine nature.

« Redonner de l’estime de soi aux élèves »

Christian Fressignac, prési-dent de l’UNSS (union natio-nale du sport scolaire) du col-lège Le Toullec et principalde l’établissement, étant férude course de montagne, c’estvers cette discipline sportiveque l’équipe pédagogique aorienté les élèves. Une petitedizaine de sorties est organi-sée chaque année. « Il s’agit à travers cette ini-tiative de motiver les élèves,de les valoriser, de leurredonner de l’estime de soi,mais aussi de leur permet-tre de nouer des relations, etde les aider à améliorerleurs résultats scolaires »,explique Christian Fressi-gnac. « C’est quelque chosede très important, carl’école, ce n’est pas seule-ment l’acquisition deconnaissances, c’est aussitransmettre des valeurs

comme l’entraide et la soli-darité. Des valeurs que l’onretrouve dans la course demontagne », poursuit le prin-cipal du collège. Il précise parailleurs que depuis le déve-loppement de ces activités depleine nature, « l’absentéismea diminué de moitié » au seindu collège, et « le taux deréussite au brevet est passéde 66 % à 80 % ».Lauréate régionale duconcours « Fais-moi rêver »au mois de décembre, l’asso-ciation sportive du collège LeToullec a défendu son projetà l’Assemblée nationale lorsde la finale le 13 février et aété récompensée par unGrand Prix national dans lacatégorie « Sport et éduca-tion des jeunes ». Une dis-tinction synonyme de fiertépour le collège portois. À noter que la finale duconcours a mobilisé près de400 personnes, dont un bonnombre de personnalités poli-tiques et sportives, à l’hôtelde Lassay à Paris. Parmi elles,Claude Bartolone, présidentde l’Assemblée nationale,Valérie Fourneyron, ministredes sports, de la jeunesse, del’éducation populaire et de lavie associative, Victorin Lurel,ministre des Outre-mer, leboxeur Mahyar Monshipour,le footballeur Bernard Dio-mède, la judokate FrédériqueJossinet ou encore la nageuseRoxana Maracineanu.

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Lors de la remise des récompenses.

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Le collège Le Toullec a été recompensé dans la catégorie « Sport et éducation des jeunes ».

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PETITE ENFANCE

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ZAC 2000 - GARDE D’ENFANTS

LES TOUT-PETITS ONT UNE NOUVELLE MICRO-CRÈCHEPour aider habitants et salariés portois à concilier vie profession-nelle et vie familiale, une nouvelle micro-crèche a ouvert ses portessur le territoire du Port le 21 janvier dernier. Implantée dans le quar-tier de la ZAC 2000, elle peut accueillir jusqu’à dix enfants âgés de3 mois à 3 ans.

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Sur l’ensemble du terri-toire du Port, il y aactuellement 255 places

de crèches. Pour répondre aumieux aux besoins desparents qui habitent et tra-vaillent sur la commune, aumoins deux nouvelles struc-tures d’accueil pour les tout-petits devraient voir le jourd’ici 2014. « On souhaitecréer 40 places supplémen-taires pour aider les famillescar elles ont des besoinscroissants en matière degarde pour les enfants »,explique Jean-Louis Angella,coordonnateur de la petiteenfance à la mairie du Port.

Le 21 janvier dernier, unemicro-crèche a ouvert sesportes à la ZAC 2000 au Port.« C’est grâce au contratenfance jeunesse, qui est uncontrat d’objectifs et de cofi-nancement, passé entre laCaisse d’allocations fami-liales, la ville du Port et l’en-treprise Crèche and Go quecette micro-crèche a ouvert »,indique Jean-Louis Angello. Ce type de structure privée,qui n’accueille pas plus de dixenfants par jour, séduit deplus en plus les parents quin’ont pas obtenu de placesen crèche municipale oudépartementale, et qui tien-nent malgré tout à unapprentissage précoce de lavie en collectivité pour leursenfants. « Il s’agit d’aider lesménages à concilier vie pro-fessionnelle et vie familialeainsi de contribuer à l’éveildes tout-petits », poursuitJean-Louis Angella. Accueillis dans des micro-crèches, les enfants bénéfi-cient en effet du savoir-fairede professionnels de la petiteenfance dans un espace col-lectif adapté à leur épa-nouissement personnel. Desconseils sur l’éducation peu-vent également être prodi-gués aux parents.Pour faire garder son enfanten micro-crèche, il faut avanttout remplir une fiche depréinscription. S’il y aensuite une possibilité d’ac-cueil pour l’enfant, un ren-dez-vous est proposé avec leresponsable de la structure. Les tarifs pour entrer enmicro-crèches sont définis enconcertation avec la CAF(caisse d’allocations fami-liales) et différenciés en fonc-tion des revenus des familleset de la durée d’accueil del’enfant.

Les tarifs pour entrer en micro-crèche sont définis en concer-tation avec la Caisse d’allocations familiales et différenciés enfonction des revenus des familles.

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La micro-crèche de la ZAC 2000 peut accueillir jusqu’à dix enfants âgés de 3 mois à 3 ans.

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D’ici 2014, au moins deux nouvelles structures d’accueil pour les tout-petits devraient voir le jour.

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SPORT

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Handball féminin

UNE FORMATION POUR LES JEUNES JOUEUSESLe club de handball féminin FC Port, par l’in-termédiaire de son conseil d’administration etde ses cadres techniques a organisé ce mardi12 mars 2013 une journée de formation pourles joueuses de moins de 14 ans et de moins de16 ans. L’objectif : permettre aux jeunes hand-balleuses d’acquérir de l’expérience aux côtésde joueuses expérimentées et d’améliorer leurqualité technique. Pour cette première jour-née de formation, le club a accueilli l’une deses anciennes joueuses en la personne de LeïlaLejeune-Ducheman, championne du mondede handball en 2003.

Le FC Port, club dehandball féminin, aorganisé ce mardi

12 mars 2013 une journée deformation pour ses jeunesjoueuses, âgées de moins de14 ans et de moins de 16 ans,au complexe sportif munici-pal de la ville. « Notre objectif,c’est de mettre les jeunes Por-toises en contact avec desjoueuses expérimentées, pourqu’elles puissent améliorerleur jeu », explique EdithLucian, entraîneur des seniorsau FC Port et ancienne

joueuse du club. Elle ajouteque cette journée vise aussià « participer à la promotiondu sport au féminin ». « C’estune façon de montrer quesport et féminité ne sont pasincompatibles », souligne-t-elle. « Le handball, c’est toutpour moi. Ça représente80 % de ma vie », confie l’an-cienne joueuse du FC Port.« C’est un sport complet. Ilm’a permis de faire de nom-breuses rencontres, de voya-ger », indique avec sourireEdith Lucian. La journée de

formation pour les jeuneshandballeuses s’est dérouléeen deux parties. La premièrea consisté en une séanced’entraînement qui s’estdéroulée durant la matinée,en présence de Leïla Lejeune-Ducheman. L’occasion pourles jeunes joueuses de côtoyerl’une des talentueuses hand-balleuses de sa génération.Formée au FC Port, LeïlaLejeune-Ducheman a en effetun joli palmarès à son actif.Elle qui compte 183 sélec-tions en équipe de France, a

été sacrée en 2003 cham-pionne du monde. Elle a éga-lement remporté la couped’Europe EHF en 2004, et lechampionnat de France à septreprises. Leïla Lejeune-Ducheman a par ailleurs étésacrée meilleure arrièregauche du monde en 2001.La séance d’entraînement dela journée de formation aainsi été l’occasion pour lesjeunes joueuses du FC Portde discuter des spécificités duposte d’arrière en handball.Après la séance d’entraîne-

ment, la journée de formations’est poursuivie par desmatches. Le FC Port a notam-ment accueilli une équipe deLa Possession. « Notrevolonté, c’est de proposercette journée de formationune fois par trimestre, enaccueillant des joueusesdiplômées, qui ont eu uneexpérience dans une équipenationale, sur la ville duPort », conclut Edith Lucian.Une démarche qui vise àapporter une formation dequalité aux jeunes joueuses.

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Leïla Lejeune-Ducheman a animé la journée de formation. Elle a été sacrée meilleure arrièregauche du monde en 2001.

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Leïla Lejeune-Ducheman (à gauche). Une championne du mondelivre ses conseils.

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Les jeunes handballeuses qui ont participé à la journée de formation.

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SPORT

NOUVELLE SÉRIE

Directeur de publication : Michel SÉRAPHINE

Coordination générale : Service Communication Ville du PortRédaction : Imaz Press Réunion (www.ipreunion.com), Service Communication Ville du Port

Réalisation et impression : GRAPHICA SAINT-ANDRÉ D.L. 5602 - MAI 2013 • ISSN 0247-7068

Crédits photos et illustrations : Imaz Press Réunion (www.ipreunion.com) • Nathalie Véchot

GRATUIT

PUBLICATIONS DE LA VILLE DU PORT

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Football

L’ANNÉE DE LA RECONSTRUCTIONPOUR LA JEANNE D’ARCEn football, la saison 2012 a été « positive »pour la Jeanne d’Arc, selon l’expression deson entraîneur, Pascal Buteau. Le club por-tois, qui faisait son retour en première divi-sion l’an dernier, s’est en effet hissé en finalede la coupe régionale de France, en demi-finale de la coupe de La Réunion, et a décro-ché la cinquième place de la D1P. Pour autant,l’année 2013 s’annonce comme celle de « lareconstruction » puisque le club a perdu pasmoins de huit joueurs durant l’intersaison.

En 2012, la Jeanned’Arc, club phare defootball de la ville du

Port, a fait son retour en pre-mière division. Une cin-quième place en D1P, unedemi-finale en coupe de LaRéunion, et une finale encoupe régionale de France,le bilan de la saison passéeest bon. « Ça a été uneannée positive. Notre pre-mier objectif c’était le main-tien, et on y est arrivé avecune bonne équipe, desjeunes joueurs et un bonstaff technique », note Pas-cal Buteau, entraîneur duclub portois. Avec de telsrésultats, l’année 2013 sera-t-elle donc celle de la consé-cration pour la Jeanned’Arc ? «Ce sera plutôt celle

de la reconstruction »,répond Pascal Buteau.« Beaucoup de joueurs sontpartis. Plus de 50 % dugroupe a dû être renouvelé.Il ne faut pas se leurrer, çava être une année difficile,mais impossible n’est pasPortois », ajoute l’entraîneur. Parmi les départs, on peutciter celui de Jérémy Fétis-soi, qui était le maître à jouerde la Jeanne d’Arc, et qui adésormais rejoint la Saint-Pauloise FC. On peut aussiciter ceux des grands espoirsMenrick Tatel et de RicardoElcaman, partis au Tampon.Pour pallier ces départs, lesMauves pourront comptersur le retour de plusieursanciens du club : Rodric Kas-sime, Nicolas Soreya,

Pascal Buteau (à gauche), entraÎneur de la Jeanne d’Arc.

Romain Chelbon, MédéricLouise et Sully Cerveaux.« La Jeanne d’Arc est unegrande famille, c’est unretour au bercail poureux », note Pascal Buteau.L’entraîneur précise que l’ob-jectif de la Jeanne cette annéesera « le maintien » en pre-mière division. « On doitcomposer avec une nouvelleéquipe. On a de jeunesjoueurs qui sont motivés etqui travaillent pour fairehonneur aux supporters. Onva tout donner pour se main-tenir », conclut l’entraîneur.

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La Jeanne d’Arc à l’entraînement.

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CULTURE

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L’année 2013 est placée sous le signe de l’iti-nérance pour le Kabardock. La salle por-toise, haut lieu culturel de La Réunion,connaît en effet une série de grands travauxpour offrir aux spectateurs et aux artistesde meilleures conditions d’accueil. C’est ainsique la programmation du premier semestrese délocalise sur plusieurs sites : sur lesQuais du Port, au Théâtre sous les Arbres,au théâtre Luc Donat, au Teat Plein Air, auPalaxa et à La Ravine.

La saison 2013 duKabardock, toujoursaussi éclectique, a

démarré le 10 février avecen ouverture le maloyaenchanteur de NathalieNatiembé. Mais c’est leThéâtre sous les Arbres quia accueilli le concert. Eneffet, le Kabardock, actuel-lement en travaux, a délo-calisé sa programmation dupremier semestre dans d’au-tres salles de l’île. Au pro-gramme jusqu’en juin, le

Kabardock propose ainsi aupublic des concerts, mais enitinérance. En avril, lesQuais du Port ont accueilliles Electrodocks Plug 2, avecdeux artistes des plus remar-quables : le « sorcier » fran-çais de l’électro hip hop ParaOne et le groupe des SportoKantes aux commandes d’unélectro punk-rock. Autre scène portoise, leThéâtre sous les arbres aaccueilli le 5 mai, Saodaj,jeune groupe de world music

aux influences maloya, JimFortuné et son maloya élec-trique, et Ziia et ses touchessoul et folk. Le groupe GrènSémé est également auThéâtre sous les Arbres le 18mai. Parmi les autres dates de cepremier semestre 2013,notons également que leNigérian Seun Kuti était enconcert le 7 mai au Palaxaet que The Abyssinians etClinton Fearon seront à LaRavine Saint-Leu le 28 juin.

Musique

KABARDOCK: UNE SAISON SOUS LE SIGNE DE L’ITINÉRANCE

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L’artiste nigérian Seun Kuti.

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