20
La direction générale des Finances publiques au service des collectivités et établissements publics locaux

Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

La direction généraledes Finances publiquesau service des collectivités et établissements publics locaux

Page 2: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

Sommaire

Le comptable public, interlocuteur privilégié de votre collectivité ou établissement ............................. 04– Le comptable public, un interlocuteur présent dans tous les aspects

de la vie financière de votre collectivité ou établissement

– Le comptable public, un interlocuteur de référence s’appuyant

sur un réseau structuré couvrant l’ensemble du territoire national

– La DGFiP se mobilise pour une plus grande transparence en matière comptable et financière

Vous offrir un accès facilité à l’information et aux publications financières .......................................... 06– Toute l’information dédiée aux collectivités locales : le site Internet BERCY COLLOC

– Une offre éditoriale sur les finances locales

– Une information ciblée pour les acheteurs publics : la cellule d’information juridique

Vous informer et vous conseiller dans la préparation de la décision ...................................................... 08– Vous apporter un appui en matière budgétaire, comptable et financière

– Vous offrir une expertise étendue à tous les aspects des finances locales

– Vous accompagner dans la mise en œuvre de votre politique patrimoniale

Simplifier vos dépenses et améliorer vos recouvrements ....................................................................... 12– Des moyens adaptés pour améliorer l’encaissement de vos recettes

– Des solutions de paiement pour simplifier vos dépenses

S’engager conjointement pour l’amélioration du fonctionnement des services .................................... 14– Les chartes de partenariat

– Les conventions de services comptable et financier

Vous accompagner dans la dématérialisation des flux comptables et financiers ................................. 16– Un objectif ambitieux au service de tous les partenaires

– Un plan d’actions volontariste conduit en partenariat

Vous proposer des services modernes et innovants avec Hélios ............................................................ 18 – Une offre de services étendue

– Une application favorisant le partage des informations et la prise en compte

des évolutions techniques et réglementaires

– La mise en place progressive d’un nouveau format d’échanges pour bénéficier de l’apport complet d’Hélios

••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••

Page 3: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

www.colloc.bercy.gouv.fr .............................................................................................................

3•

Éditorial DGFiP et gouvernance des finances localesUn partenariat solide au service de nouveaux enjeux

•••••••••••••••••••

L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités

territoriales s’administrent librement par des conseils élus, en vertu

des articles 1er et 72 de la Constitution du 4 octobre 1958. Les

actes I (loi n° 82-213 du 2 mars 1982) et II (loi n° 2004-809 du

13 août 2004) de la décentralisation ont entraîné d’importants

transferts de compétences de l’État à leur profit.

Les collectivités territoriales sont ainsi devenues des acteurs

majeurs de l’action publique et la responsabilité principale, dans

des matières telles que l’urbanisme, l’action sociale ou l’action

économique, leur incombe désormais. Par voie de conséquence,

la gouvernance des finances locales prend aussi de plus en plus

d’importance.

« L’exercice 2006 est celui du premier budget de l’État conçu et

exécuté selon les modalités de la loi organique relative aux lois de

finances du 1er août 2001 (LOLF). L’élan que l’État a voulu créer

avec la LOLF pour progresser dans la performance de sa gestion et

la transparence des finances publiques ne doit pas faire ignorer que

beaucoup de collectivités, notamment parmi les plus importantes,

sont déjà en pointe sur le sujet. L’objectif ne doit donc pas être

d’imposer la LOLF aux collectivités mais plutôt de s’inspirer de ses

principes : lisibilité et transparence des informations budgétaires et

comptables, logique de performance appliquée à l’action publique,

contrôle démocratique (par les assemblées élues comme les

citoyens) renforcé via l’enrichissement des débats budgétaires et

le développement de l’évaluation » (extrait du rapport “Solidarité et

performance : Les enjeux de la maîtrise des dépenses publiques

locales” de M. Pierre RICHARD, décembre 2006).

Dans ce contexte nouveau, le réseau de la direction générale

des Finances publiques (DGFiP) souhaite approfondir le pacte de

confiance qui lie ses comptables et les collectivités territoriales ou

leurs établissements publics en offrant sa capacité à mobiliser la

comptabilité comme outil utile au gestionnaire. Si le comptable

public contrôle les opérations initiées par l’ordonnateur, il se

positionne surtout comme partenaire de ce dernier. Dans sa

recherche d’efficacité de la gestion publique, le réseau de la DGFiP

s’est notamment fixé deux objectifs stratégiques dans le cadre de

son contrat pluriannuel de performance : garantir la qualité des

comptes publics locaux et renforcer la qualité du service rendu tant

à l’usager qu’aux gestionnaires.

En mutualisant les moyens nécessaires à cette fin, la formalisation

du partenariat est proposée aux organismes publics locaux sous

la forme d’une convention fixant des objectifs précis, partagés et

évaluables dans la durée. La DGFiP souhaite ainsi contribuer à la

nouvelle gouvernance des finances locales sur la base d’une offre

de services performante et adaptée aux besoins différenciés des

collectivités et établissements publics locaux.

Soucieux d’apprécier la qualité du service rendu, des instituts

de sondage indépendants sont régulièrement mandatés afin

de procéder à des enquêtes de satisfaction auprès des élus et

fonctionnaires territoriaux : 90 % d’entre eux se sont ainsi déclarés

satisfaits de ses prestations lors de la dernière enquête, menée

en 2007.

Page 4: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

Il assure six missions principales pour le compte de l’État, du secteur

public local, des entreprises et des particuliers :

– le recouvrement des recettes publiques ;

– le contrôle et le paiement des dépenses publiques ;

– la production de l’information budgétaire et comptable publique ;

– l’expertise et le conseil financier ;

– la gestion des dépôts de fonds d’intérêt général ;

– l’exercice des missions domaniales.

Spécialiste de la gestion publique, la DGFiP possède une

connaissance approfondie du tissu économique et financier local,

mise au service de l’État, de l’ensemble des décideurs publics

locaux et des entreprises.

Acteur majeur du secteur public local, son réseau est notamment

présent au quotidien dans la vie financière de près de 110 000

collectivités territoriales et établissements publics.

Les comptables publics assurent ainsi la gestion financière et

comptable de l’ensemble des collectivités locales (communes,

départements, régions), des établissements publics locaux

(organismes de coopération, centres communaux d’action sociale...),

des établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux, du

secteur de l’habitat social.

Le comptable public, un interlocuteur présent dans tous les aspects de la vie financière de votre collectivité ou établissement

Le comptable public tient les comptes des organismes publics

locaux : il est seul chargé du recouvrement des créances et du

paiement des dépenses.

Son indépendance garantit la sécurité financière et l’efficacité de

ses contrôles.

Il est ainsi l’interlocuteur quotidien et privilégié des décideurs locaux

pour toutes les facettes de la vie financière locale :

– La tenue quotidienne de la comptabilité : elle aboutit à l’élaboration du compte de gestion (ou financier) qui

retrace l’ensemble des opérations conduites par les ordonnateurs

locaux (maires, présidents d’organismes de coopération

intercommunale, de conseils généraux ou régionaux, directeurs

d’hôpitaux, d’offices publics de l’habitat...).

– Le recouvrement de toutes les recettes et le paiement de toutes les dépenses du secteur public local : en sa qualité de comptable public, le comptable du Trésor est la

seule personne habilitée à manier les fonds de ces organismes,

activité qu’il exerce après avoir procédé aux contrôles prévus par

les lois et règlements et qui engage sa responsabilité personnelle

et pécuniaire.

– La maîtrise des délais de paiement : le comptable public est à même de fournir les conseils permettant

de prévenir les difficultés au moment du paiement des mandats

et favoriser ainsi le règlement des fournisseurs dans les meilleurs

délais. L’amélioration du délai de paiement est d’ailleurs un souci

permanent pour la DGFiP.

– L’exécution des opérations de trésorerie : le comptable public est seul chargé du maniement des fonds et

des mouvements des comptes de disponibilités des collectivités et

établissements publics locaux.

– L’expertise et l’aide à la décision en matière financière, fiscale, juridique et technique : le comptable public peut notamment faciliter la décision financière

ou budgétaire par la production d’analyses financières et d’analyses

des risques, la communication des données de références locales

Le comptable public,interlocuteur privilégié de votre collectivité ou établissement

Le réseau de la direction générale des Finances publiques est placé sous l’autorité du ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique

•••••••••••••••••••

Page 5: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

www.colloc.bercy.gouv.fr .............................................................................................................

5•

ou nationales, l’analyse de la structure locale de la dette. Il peut

également apporter des informations et des conseils utiles dans des

domaines tels que la fiscalité directe locale, la commande publique,

la gestion active de la trésorerie, le patrimoine immobilier…

Il dispose pour cela de bases de données et d’outils informatiques

adaptés et peut mobiliser en complément d’autres acteurs du

réseau de la DGFiP.

Le comptable public, un interlocuteur de référence s’appuyant sur un réseau structuré couvrant l’ensemble du territoire national

Le réseau de la DGFiP bénéficie d’un maillage de plus de 3 000

trésoreries dont l’organisation évolue afin d’améliorer l’efficacité du

service rendu et de s’adapter aux évolutions locales, notamment à

l’intercommunalité.

Dans l’exercice de ses missions quotidiennes auprès des collectivités

et établissements publics locaux, le comptable public peut recourir

en tant que de besoin aux capacités d’expertise approfondies

d’autres acteurs du réseau.

Ainsi, outre le soutien de proximité de la trésorerie générale

(département ou division du secteur public local), le comptable peut

également bénéficier de celui des pôles spécialisés de soutien au

réseau : pôle de Lyon sur la commande publique, pôle de Bordeaux

sur la comptabilité, la fiscalité et l’intercommunalité, pôle de Rennes

sur les fonctions publiques territoriale et hospitalière, pôle de

Montpellier sur l’analyse financière et l’analyse des risques, pôle

national de dématérialisation de Noisy-Le-Grand, pôle d’assistance

au recouvrement contentieux de Châtellerault.

La DGFiP se mobilise pour une plus grande transparence en matière comptable et financière

Les lois de décentralisation de 1982 et les réformes constitutionnelles

de 2003 et 2004 ont consacré l’élargissement des compétences

des collectivités locales, leur autonomie financière et leur montée

en puissance économique. Autant d’évolutions qui impliquent que

les élus doivent disposer d’informations et d’indicateurs fiables et

précis sur l’impact financier de leur action. Ce souci de transparence

vis-à-vis des citoyens et des partenaires, notamment financiers,

conduit à l’adoption de cadres comptables proches du plan

comptable général (PCG) qui permettent de mieux appréhender leur

situation financière tout en prenant en compte les spécificités de

la gestion locale, et en particulier les règles d’équilibre budgétaire.

Les différentes instructions comptables applicables aux entités du

secteur public local font l’objet d’une actualisation régulière afin

de préserver un fort degré de convergence avec le plan comptable

général. Ainsi, les évolutions récentes du PCG s’agissant notamment

des actifs immobilisés sont-elles progressivement transposées dans

les instructions comptables des collectivités locales.

Ces évolutions ont également pour objectif de rendre plus lisibles

les documents budgétaires pour les élus et les citoyens. Elles visent

également à favoriser la transparence et la qualité de l’information

budgétaire et comptable du secteur public local, tout en recherchant

une plus grande cohérence entre les règles applicables aux

différents niveaux de collectivités.

Depuis 2006, le réseau de la DGFiP se mobilise, en liaison avec

les décideurs du secteur public local, pour améliorer la qualité des

comptes. Ces préoccupations partagées se matérialisent par la

réalisation d’audits communs et la signature d’accords engageant

les deux partenaires dans une démarche de fiabilisation des

comptes (opérations de « haut de bilan », modalités d’arrêté des

comptes, chaînes d’opérations de dépenses et recettes…).

Page 6: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

Toute l’information dédiée aux collectivités locales : le site Internet BERCY COLLOC www.colloc.bercy.gouv.fr

Où trouver une documentation sur la TVA applicable à la

restauration scolaire ? Comment ouvrir un compte “bancaire” au

nom du régisseur ? Quelles sont les dépenses éligibles au fonds

de compensation de la TVA ? Quels élus peuvent bénéficier de

l’allocation différentielle de fin de mandat ? Quels sont les seuils

applicables à la passation des marchés publics ?

Pour vous permettre de trouver rapidement les réponses à de

telles questions, le ministère du Budget, des Comptes publics et

de la Fonction publique et le ministère de l’Économie, des Finances

et de l’Emploi ont fait le choix d’offrir un point d’accès unique à

l’information et aux différents services qu’ils proposent.

L’internaute qui se connecte à BERCY COLLOC découvre un accueil

thématique conçu pour répondre à ses préoccupations spécifiques

de gestion (fiscalité directe, sécurité des équipements publics, fonds

structurels européens, textes d’application du code des marchés

publics, etc.).

Quatre grandes rubriques au cœur de l’action localeLes quatre rubriques proposées au lecteur sont les suivantes :

– Finances locales : des comptes individuels de l’ensemble des

communes de France au guide pratique de la TVA, est rassemblé

dans cette rubrique l’ensemble des informations budgétaires,

comptables et fiscales qui intéresse quotidiennement les collectivités

locales.

– Gestion locale : implantations commerciales, fonds structurels

européens, décentralisation, gestion des services publics locaux,

aménagement du territoire, la diversité des thèmes couverts par

cette rubrique extrêmement vivante reflète celle des responsabilités

assumées aujourd’hui par les collectivités locales.

– Intercommunalité : pour tout connaître de l’intercommunalité,

actualité, réglementation, chiffres clés et études de cas concrets.

Vous offrir un accès facilitéà l’information et aux publications financières

•••••••••••••••••••

– Marchés publics : du code des marchés publics au

téléchargement des formulaires, l’internaute trouve ici toute

l’information sur le droit de la commande publique, ainsi que la

possibilité de saisir en ligne la “cellule d’information juridique

aux acheteurs publics” qui répond aux questions concrètes des

collectivités sur la passation des marchés.

Des mises à jour quotidiennesChaque jour, l’équipe éditoriale de BERCY COLLOC exerce une veille

juridique et documentaire sur les grandes réformes législatives en

cours, les évolutions réglementaires (réformes de la fiscalité locale,

contrats de partenariat entre le secteur public et les entreprises

privées, dématérialisation, chantier de modernisation des

comptabilités locales, éligibilité aux fonds structurels européens…),

sur les derniers rapports et études (statistiques commentées sur les

finances locales, rapports d’information de l’Assemblée nationale et

du Sénat…) et sur les questions parlementaires, écrites et orales,

relatives à la gestion des collectivités locales.

La possibilité d’interroger directement des spécialistes des ministèresPour les gestionnaires locaux qui souhaitent soumettre une question

pratique aux experts des différentes directions des deux ministères,

une réponse personnalisée est apportée sous 24 heures lorsque la

question posée ne nécessite pas d’étude approfondie, et sous huit

jours lorsque le dossier à traiter est complexe.

Le suivi de l’actualité grâce à la “Lettre d’information”La lettre d’information électronique BERCY COLLOC, outil

complémentaire du portail offert gratuitement aux internautes,

informe régulièrement ses abonnés sur l’actualité des finances

et du développement local et signale les principales nouveautés

mises en ligne sur le site. Quand l’actualité l’exige, les abonnés sont

informés par des numéros exceptionnels.

Page 7: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

www.colloc.bercy.gouv.fr .............................................................................................................

7•

L’organisation de sessions de “chat” ouvertes à tousDes sessions de “chat” ouvertes à tous sont régulièrement

organisées sur BERCY COLLOC. Lors de chaque session, les

internautes peuvent dialoguer avec un expert des finances et de la

gestion locales qui répond en direct à leurs questions. Les comptes

rendus de chaque session sont archivés sur le site de façon à les

rendre accessibles au plus grand nombre. Ont ainsi été organisés,

notamment, des débats sur les thèmes suivants : la réforme du

code des marchés publics de 2006 (septembre 2006), les contrats

de partenariat (novembre 2005), ou encore Hélios, le projet

informatique dédié au secteur local (septembre 2004).

Un site reconnuLe site BERCY COLLOC constitue aujourd’hui un outil de travail

quotidien pour de nombreux gestionnaires locaux grâce à la qualité,

publiquement reconnue, de son contenu, de son ergonomie et de la

logique d’organisation de ses rubriques.

Une offre éditoriale sur les finances locales

Pour faciliter l’accès aux données synthétiques, fiables et

rapidement disponibles sur les comptes des collectivités locales

et de leurs établissements publics, la DGFiP, observatrice privi-

légiée des finances locales, rénove et enrichit en permanence son

offre éditoriale de publications financières sur le site Internet

BERCY COLLOC.

Vous pouvez ainsi trouver sur ce site :

– des publications consacrées aux finances des collectivités

territoriales et des groupements à fiscalité propre avec chaque

année, en mai, les premiers résultats des finances locales de

l’exercice précédent et, en novembre, les premières tendances des

finances locales de l’exercice courant.

– des publications spécifiques qui détaillent, pour chaque catégorie

de collectivités, l’évolution des agrégats financiers du dernier

exercice clos. Sont ainsi disponibles : les comptes des communes,

les comptes des départements, les comptes des régions, les

comptes de l’intercommunalité et des établissements publics

locaux.

Une information ciblée pour les acheteurs publics : la cellule d’information juridique

En plus de l’information délivrée par le comptable public, les

acheteurs publics locaux (collectivités territoriales, établissements

publics et services déconcentrés de l’État) peuvent contacter la

cellule d’information juridique aux acheteurs publics pour toute

question concernant la passation des marchés publics.

Ce service de la DGFiP répond ainsi, en amont de la procédure

d’achat public, aux questions les plus courantes dans un délai

maximum de 48 heures sur des thèmes tels que : les procédures

de passation des marchés, les documents constitutifs des

marchés, les délais, la composition et le mode de fonctionnement

des commissions d’appel d’offres et des jurys de concours, les

marchés de maîtrise d’œuvre…

Trois possibilités sont ouvertes pour contacter la cellule d’information juridique aux acheteurs publics :

Par téléphone : 04 72 56 10 10 (du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30)

Par télécopie : 04 72 40 83 04 (indiquer les coordonnées de la personne à rappeler)

Directement en ligne sur l’espace marchés publics du site Internet BERCY COLLOC

Page 8: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

Vous apporter un appui en matière budgétaire, comptable et financière

Le comptable public apporte un soutien technique aux collectivités

et établissements qui le souhaitent dans des domaines aussi

variés que l’aide à la préparation et à la confection des documents

budgétaires, le suivi de la gestion de la trésorerie de la collectivité,

l’offre de produits de placement, l’expertise économique et

financière pour certains investissements, ou encore le suivi de la

gestion de la dette.

Afin d’optimiser la gestion de la trésorerie, le comptable public

est ainsi notamment en mesure d’assurer un suivi quotidien et de

vous informer régulièrement sur la situation de votre collectivité

ou établissement. Il dispose pour cela du logiciel de gestion active

de trésorerie AGATHE, qui permet d’informer l’ordonnateur sur

l’évolution du compte au Trésor de sa collectivité dans une optique

de gestion optimale de la trésorerie via des plans à 6 jours.

Dans le domaine de la dette, le comptable peut également analyser

l’endettement de la collectivité, étudier, en toute neutralité, l’intérêt

d’une renégociation de la dette et mettre en évidence les solutions

les mieux adaptées.

Vous offrir une expertise étendue à tous les aspects des finances locales

Le comptable public met quotidiennement au service de votre

collectivité ou établissement sa capacité d’expertise étendue à tous

les domaines de la vie financière locale.

L’information et l’expertise en matière de fiscalité directe localeLes comptables publics, appuyés par les pôles de fiscalité directe

Vous informer et vous conseillerdans la préparation de la décision

Au-delà de l’exécution des budgets et de la tenue des comptes, le comptable public est un expert de proximité au service de votre collectivité ou établissement qui peut être librement et facilement sollicité pour apporter son expertise et son appui en matière juridique, budgétaire, financière, fiscale ou domaniale.

•••••••••••••••••••

locale implantés dans chaque département, accompagnent les

collectivités locales à chaque étape du cycle fiscal.

– La définition d’une politique fiscale mise en œuvre à travers les abattements et exonérations : la législation fiscale

relative aux abattements et exonérations (soutien à certaines

activités, modulation de la fiscalité des ménages) est présentée

annuellement pour permettre l’adoption des délibérations, selon le

cas, avant le 1er octobre, 15 octobre ou 31 décembre pour prise en

compte sur les impositions de l’année suivante.

Les abattements de taxe d’habitation peuvent ainsi faire l’objet

de simulations pour vous éclairer sur les différents impacts des

mesures envisagées.

– L’optimisation des taux d’imposition : le comptable

communique, dès que les données sont disponibles, les bases

prévisionnelles d’imposition qui sont des informations essentielles :

bases prévisionnelles de taxes professionnelles des établissements

dominants de la collectivité en novembre, états 1259 comportant

les informations nécessaires au calcul des recettes fiscales (bases

prévisionnelles des quatre taxes, le montant des allocations versées

par l’État en compensation d’exonérations fiscales) en février.

A partir de ces informations, le comptable public peut réaliser

des simulations en matière de taux d’imposition afin d’assurer le

respect des règles complexes d’encadrement des taux d’imposition

et de prendre en compte le montant des plafonds de participation

calculés dans le cadre du plafonnement à la valeur ajoutée de la

taxe professionnelle.

– L’analyse d’ensemble de la fiscalité directe locale : en

fin d’année, le comptable public transmet aux collectivités locales

différents états fiscaux qui rendent compte de la campagne de

taxation.

Page 9: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

www.colloc.bercy.gouv.fr .............................................................................................................

9•

L’analyse de ces états sur une année ou dans le cadre d’une

analyse fiscale sur plusieurs exercices permet une compréhension

des conséquences budgétaires et des impacts socio-économiques

des dispositions en vigueur sur le territoire de la collectivité.

– Les conséquences fiscales de l’intercommunalité : les

comptables publics disposent d’outils de simulation permettant de

chiffrer les conséquences fiscales de créations d’établissements

publics de coopération intercommunale (EPCI), de l’intégration de

nouvelles communes à un EPCI et de la sortie de communes d’un

EPCI. Ces outils permettent de calculer les recettes fiscales d’un

EPCI, mais aussi les taux d’imposition qui en résultent dans chaque

commune.

L’analyse des comptesMise au service des décideurs locaux, l’analyse financière

a pour but de faire ressortir les forces et les faiblesses qui

caractérisent la structure financière des comptes des collectivités

et établissements.

S’appuyant sur la somme d’informations que recèle le compte de

gestion ou financier du trésorier, elle permet de relier la situation

budgétaire présentée par le compte administratif et la situation

patrimoniale d’ensemble décrite au compte de gestion (ou

financier).

L’analyse financière est une prestation individualisée et objective,

dont le destinataire final est l’ordonnateur de la collectivité. Elle est

restituée sous forme de rapports écrits.

– L’analyse rétrospectiveElle s’appuie sur une démarche en trois étapes : la formation de

l’autofinancement, le financement des investissements et l’équilibre

financier global.

L’analyse de la formation de l’autofinancement permet de dresser

un diagnostic sur la situation financière actuelle de la collectivité.

Appréciée au travers de l’évolution des charges et produits

réels de fonctionnement, elle permet de calculer la capacité

d’autofinancement.

Cette dernière, diminuée du remboursement annuel des

emprunts, détermine le solde disponible pour le financement des

investissements. Par ailleurs, l’examen des dotations reçues et des

emprunts souscrits durant l’exercice permet de dégager le résultat

de l’exercice, dont le sens (débiteur, créditeur ou nul) conditionne

l’évolution de l’équilibre financier global de la collectivité. Enfin,

l’analyse est complétée par l’appréciation des marges de manœuvre

au regard du niveau de la fiscalité et de l’endettement.

L’analyse rétrospective peut être également enrichie par l’analyse

fiscale de la collectivité. Elle donne lieu à la transmission d’un

rapport d’analyse permettant d’établir un véritable état des lieux de

la richesse fiscale et de faire apparaître les fragilités et les atouts

de la collectivité.

A partir d’un descriptif détaillé des bases d’imposition, des taux

et des produits afférents à chaque taxe, l’analyse fiscale permet

ainsi d’expliquer l’exploitation de cette richesse par la collectivité,

les points faibles et les risques encourus, ainsi que les marges de

manœuvre disponibles.

– L’analyse consolidéeLorsque la collectivité dispose de budgets annexes, l’analyse peut

être réalisée à partir des données consolidées de l’ensemble des

budgets, en mettant en évidence les différents flux financiers entre

ceux-ci.

L’analyse consolidée est particulièrement nécessaire dans le cas

de groupements à fiscalité propre, dont une part importante des

opérations est suivie dans des budgets annexes.

– L’analyse prospectiveL’analyse prospective procède d’une démarche conjointe de

l’ordonnateur et de son comptable. •••••••••••••••••••

Page 10: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

À partir des hypothèses d’évolution et du programme

de réalisations que le responsable local souhaite voir tester, le

comptable procède à des simulations. Des scénarii de financement

sont élaborés en fonction de la capacité de financement dégagée,

de la ressource fiscale mobilisable dans le respect des règles et des

contraintes d’endettement.

Plusieurs ratios de sécurité sont observés durant les simulations,

notamment ceux qui rapportent l’encours de dette aux produits

réels de fonctionnement et à la capacité d’autofinancement.

– Un dispositif de détection des difficultés financièresLe réseau d’alerte sur les finances locales est en mesure de

déceler préventivement les difficultés financières des collectivités

territoriales, dès le printemps suivant la clôture de l’exercice. Fondé

sur un dispositif déconcentré et des critères définis en commun

avec la direction générale des collectivités locales (DGCL), il

permet aux Trésoriers-payeurs généraux et aux Préfets d’appeler

rapidement l’attention des élus concernés sur les risques inhérents

à la situation financière de leur collectivité afin de prendre, le plus

en amont possible, les dispositions nécessaires.

L’analyse des risquesL’analyse des risques est une prestation innovante proposée aux

collectivités territoriales, notamment les plus importantes.

Dans le cadre d’un travail réalisé conjointement par les services de

la collectivité et ceux de la DGFiP, il s’agit d’identifier, d’analyser et

de prendre en compte les risques pouvant avoir des répercussions

financières. Ces risques peuvent émaner des principaux «satellites»

et/ou partenaires de la collectivité ou résulter de ses engagements :

caution, garanties d’emprunt…

L’analyse des risques consiste ainsi en l’évaluation de leur impact

sur la situation financière de la collectivité et sur ses marges de

manœuvre.

L’ensemble de ce travail est réalisé à partir du « guide méthodologique

d’analyse et de regroupement des risques » élaboré par la direction

générale des Finances publiques en partenariat avec plusieurs

collectivités territoriales. Il est disponible sur le portail Internet

BERCY COLLOC.

Vous informer et vous conseiller dans la préparation de la décision

L’agrégation des données comptables et financières (EPCI et communes membres)Disposer, sur un territoire donné où interviennent conjointement

communes et structures intercommunales, de données comptables

ou financières agrégées (sur la dette, les dépenses effectuées pour

le logement social…) améliore l’information financière et contribue

à éclairer les problématiques spécifiques à ce territoire.

Le guide méthodologique dédié à ce sujet et élaboré par la direction

générale des Finances publiques en partenariat avec plusieurs

collectivités territoriales est accessible sur BERCY COLLOC. Sa mise

en œuvre, qui induit un travail préparatoire spécifique, implique la

mobilisation des services des collectivités concernées et du réseau

de la DGFiP.

Vous accompagner dans la mise en œuvre de votre politique patrimoniale

France Domaine dispose dans chaque département, d’un

service spécifiquement dédié à l’accomplissement des missions

domaniales.

Parmi celles-ci, l’expertise en matière immobilière fait du service

France Domaine un véritable partenaire des collectivités en matière

de gestion de leur patrimoine immobilier :

– par l’analyse économique et financière des projets immobiliers

pour lesquels les collectivités sollicitent l’avis de France Domaine ;

– comme commissaire du gouvernement dans les opérations

d’expropriation menées par les collectivités territoriales.

Au service quotidien de votre collectivité, le comptable public est

également votre interlocuteur naturel dans ce domaine : il peut ainsi

notamment assurer le relais entre vos services et ceux de la DGFiP.

•••••••••••••••••••

Page 11: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

www.colloc.bercy.gouv.fr .............................................................................................................

11•

La gestion des biens vacantsLes biens sans maître appartiennent désormais aux communes et, en

cas de renonciation, à l’État. Il incombe toutefois aux communes qui

souhaitent exercer leur droit de propriété de s’assurer préalablement

que le statut juridique des biens considérés au regard du droit de

propriété permet de les qualifier de biens sans maître.

Des recoupements d’information en ce sens peuvent être recueillis

auprès de la trésorerie chargée du recouvrement des taxes

foncières.

Le rôle de conseiller du juge en matière d’expropriationDans le cadre des projets d’intérêt général et d’équipements

publics, les collectivités territoriales doivent parfois procéder à des

expropriations pour lesquelles la fixation d’indemnités, à défaut

d’accord amiable, relève du juge judiciaire.

Le Domaine, en tant que commissaire du gouvernement, est chargé

d’éclairer objectivement et de façon impartiale la juridiction de

l’expropriation sur toutes les questions relatives à l’évaluation du

bien et à la détermination des indemnités destinées à réparer les

préjudices subis par les personnes expropriées.

Les évaluations domanialesEn estimant la valeur des immeubles que les collectivités territoriales

souhaitent acheter ou vendre, France Domaine leur permet

de disposer, lors de l’élaboration de leur politique immobilière,

d’éléments d’appréciation objectifs de la valeur de ces biens.

L’urbanisme et la valorisation du patrimoineResponsable de la politique foncière et urbaine sur son territoire, la

commune doit protéger les espaces naturels tout en adaptant l’offre

foncière en vue de satisfaire les besoins d’urbanisation.

Propriétaire d’emprises importantes, l’État peut réfléchir avec les

collectivités au devenir de certaines zones à valoriser dans le cadre

de l’élaboration ou de la révision des documents d’urbanisme.

La loi a réformé le droit de priorité et le droit de préemption des

collectivités territoriales.

France Domaine, représentant de l’État-propriétaire, propose en

priorité aux collectivités publiques les immeubles qu’il souhaite

céder, permettant ainsi une meilleure maîtrise du foncier et du

développement urbain.

Page 12: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

Des moyens adaptés pour améliorer l’encaissement de vos recettes

Dans le cadre de sa mission d’encaissement des recettes publiques

les plus diverses, le réseau de la DGFiP est équipé d’outils industriels

de recouvrement de masse performants. Il partage avec de très

grands facturiers (EDF, France Télécom…) la plus longue expérience

en la matière en France, et s’adapte également à l’évolution des

comportements des usagers.

La carte bancaire : pour un paiement sur place mais aussi à distanceLes collectivités et établissements publics locaux peuvent offrir

à leurs usagers la possibilité de régler leurs créances par carte

bancaire soit auprès de la trésorerie, soit auprès d’un régisseur de

recettes. Les paiements s’effectuent sur place ou à distance (par

correspondance, par téléphone ou par Internet).

L’adhésion des collectivités locales au système d’encaissement par

carte bancaire s’effectue par l’intermédiaire du comptable public.

Le prélèvement : une solution qui libère des tâches matériellesPremier moyen de recouvrement automatisé, le prélèvement est un

moyen de paiement adapté aux créances des collectivités locales :

frais de cantine, de garderie, loyers, redevances d’eau…

Le prélèvement peut être utilisé soit en paiement d’une facture, soit

en paiement automatique et régulier sur la base d’un échéancier.

Pour l’usager, le prélèvement permet de se dégager des tâches

matérielles liées au règlement.

Pour la collectivité locale, le prélèvement assure des flux financiers

à des dates choisies et connues permettant ainsi une amélioration

de la gestion de sa trésorerie.

Simplifier vos dépenseset améliorer vos recouvrements

Spécialiste de l’exécution des recettes et des dépenses locales, la DGFiP dispose d’outils adaptés pour assurer ces missions et vous propose également des solutions de paiement permettant de faciliter la vie de vos usagers et de vos services.

•••••••••••••••••••

Le Titre Interbancaire de Paiement (TIP) : bien adapté aux recettes répétitivesLe TIP est un mode de recouvrement particulièrement adapté

pour des créances nombreuses et à caractère répétitif comme le

paiement des loyers et des redevances d’eau dans le secteur public

local.

Le TIP permet à la collectivité créancière de bénéficier de l’initiative

de la mise en recouvrement de ses créances, et au débiteur de

conserver la maîtrise de son règlement.

Pour le traitement des TIP, la DGFiP met à la disposition des

collectivités ses centres d’encaissement qui bénéficient d’une

automatisation poussée permettant d’accélérer la comptabilisation

des recettes locales.

Le porte-monnaie électronique MONEO : pour toutes les opérations de petits montantsMoneo est un moyen de paiement destiné aux opérations de petits

montants (jusqu’à 30 euros), utilisable tant auprès des commerçants

que des organismes publics sur l’ensemble du territoire national.

Pour les organismes publics locaux, Moneo peut faciliter les

encaissements de petits montants tels que les droits d’entrée dans

les piscines, les musées, les bibliothèques ou encore les droits de

stationnement via les horodateurs.

Moneo permet une diminution de l’encaisse et évite les risques de

vol et de pillage.

La collectivité locale adhère au système d’encaissement Moneo par

l’intermédiaire du prestataire technique de son choix, sur la base

d’un cahier des charges élaboré par la DGFiP.

Page 13: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

www.colloc.bercy.gouv.fr .............................................................................................................

13•

Des solutions de paiement pour simplifier vos dépenses

Le paiement de vos dépenses par prélèvementLe prélèvement est possible pour le règlement de certaines

dépenses des collectivités locales : péages, factures de téléphone,

de gaz, d’électricité, abonnements divers...

Il s’effectue soit sur le compte Banque de France du comptable

de la collectivité, soit sur le compte de dépôts de fonds au Trésor

d’une régie.

La collectivité locale reçoit du créancier une demande d’autorisation

de prélèvement qu’elle transmet, pour signature, au comptable ou

au régisseur selon que le prélèvement est domicilié sur le compte

Banque de France du comptable ou sur le compte de dépôts de

fonds au Trésor du régisseur. L’autorisation de prélèvement signée

est ensuite adressée au créancier.

Le choix de ce mode de paiement permet de se dégager des

formalités répétitives nécessaires pour les règlements par d’autres

moyens.

Les collectivités locales qui souhaitent expérimenter le prélèvement

comme mode de règlement de leurs dépenses doivent s’adresser à

leur comptable public.

Le paiement de vos dépenses par carte bancaireUn régisseur d’un organisme public local peut régler les dépenses de

la régie au moyen d’une carte bancaire, nationale ou internationale

VISA, délivrée par le Trésor public. Adossée au compte de dépôts

de fonds au Trésor de la régie, elle offre tous les avantages liés à

l’utilisation d’une carte bancaire : souplesse, sécurité, paiement à

distance.

Les formalités de délivrance d’une carte bancaire à un régisseur

s’effectuent par l’intermédiaire du comptable public.

Le paiement de vos menues dépenses par carte d’achatLe recours à une carte d’achat a pour objectif de simplifier la

chaîne de dépense, depuis la commande jusqu’au paiement, par

la dématérialisation des données de facturation et l’intégration d’un

dispositif de contrôle et de paiement.

La carte d’achat, émise par un opérateur bancaire, permet aux

porteurs de carte, auxquels l’ordonnateur délègue un droit de

commande, de passer des commandes de fournitures et de services

de petits montants (préfixés par la carte) auprès des fournisseurs

préalablement référencés.

Un système informatique bancaire implanté chez le fournisseur

contrôle pour chaque commande l’habilitation du porteur de carte

et ses droits d’utilisation (chaque carte est paramétrée).

Si la commande est autorisée, le fournisseur procède à la délivrance

du bien ou du service. L’opérateur bancaire lui avance alors les

fonds correspondant à la facture émise.

L’opérateur bancaire restitue périodiquement à l’ordonnateur des

relevés précis de commandes initiées par carte. Après validation

du service fait et mandatement, ces relevés sont transmis au

comptable pour paiement.

La carte d’achat permet ainsi de simplifier les procédures d’achat,

mais aussi d’optimiser les coûts et les délais.

Des informations complémentaires sur ces différents moyens de paiement, tant en recettes qu’en dépenses, sont disponibles sur le site Internet BERCY COLLOC.

Page 14: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

Dans un contexte en forte évolution, un nouveau cadre partenarial

est actuellement déployé par la DGFiP pour prendre en compte

les besoins de l’ensemble des collectivités.

À la différence des chartes de partenariat, apparues en 1998,

les conventions de services comptable et financier, lancées

en 2003, s’inscrivent dans un contexte d’approfondissement

de la décentralisation dont elles se veulent un instrument

d’accompagnement pour les plus grandes collectivités.

Les chartes de partenariat

Les chartes de partenariat sont la déclinaison locale d’une

« convention-cadre » née d’une réflexion menée par le réseau de la

DGFiP et l’Association des Maires de France, visant à matérialiser

la coopération entre l’ordonnateur et son comptable.

Le partenariat peut porter sur : - les échanges d’information entre les partenaires ;

- l’organisation du recouvrement des créances ;

- la maîtrise partagée des délais de paiement ;

- la gestion de trésorerie ;

- la valorisation des comptes.

S’engager conjointementpour l’amélioration du fonctionnement des services

S’engager contractuellement aux côtés de votre collectivité ou établissement en vue d’améliorer le fonctionnement des services : c’est ce que la DGFiP vous propose dans le cadre de sa démarche partenariale.Ce partenariat, qui repose aujourd’hui sur les chartes de partenariat d’une part, et les conventions de services comptable et financier d’autre part, a pour ambition d’aller au-delà de la séparation ordonnateur / comptable en apportant des réponses adaptées à la nature et aux besoins de chaque collectivité ou établissement, afin de satisfaire des objectifs communs.

•••••••••••••••••••

Les conventions de services comptable et financier

Dans le cadre de l’approfondissement de la décentralisation,

l’ensemble du réseau de la DGFiP a pris l’initiative de proposer

une offre de services partenariale adaptée aux attentes des plus

grandes collectivités ou établissements (régions, départements,

communes et communautés urbaines ou d’agglomérations de plus

de 100 000 habitants, centres hospitaliers gérant un budget de plus

de 150 millions d’euros de recettes, organismes de l’habitat social

à gestion publique de plus de 10 000 logements), dans le cadre de

conventions de services comptable et financier.

Des conventions engageant la DGFiP en tant que réseauLes conventions de services comptable et financier constituent avant

tout un engagement fort du réseau des Finances publiques, avec la

somme de ses compétences. Elles ont vocation à mettre en œuvre

des produits et prestations innovants toujours adaptés aux besoins

spécifiques des collectivités concernées.

Page 15: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

www.colloc.bercy.gouv.fr .............................................................................................................

15•

Même si le comptable de la collectivité demeure largement partie

prenante à la convention, c’est le Trésorier-payeur général qui est

responsable de son montage et veille au suivi de son exécution.

Il signe, au nom de la DGFiP et aux côtés de l’ordonnateur, la

convention de services comptable et financier et associe très

étroitement toutes les compétences de la trésorerie générale au

niveau départemental, voire régional.

Des conventions permettant un renouvellement des relations traditionnelles entre ordonnateurs et comptablesL’objet de ces conventions est d’apporter aux plus grandes

collectivités et établissements un service de qualité adapté à leur

attente. Le réseau de la DGFiP leur propose ainsi d’expérimenter des

prestations qui, par leur nature, permettent de dépasser la relation

classique ordonnateur/comptable, notamment par la rationalisation

de certains processus.

Ce partenariat articulé autour de 3 axes décline des actions

précises :

– Favoriser le rapprochement des services gestionnaires et comptables, tant sur le plan immobilier qu’informatique (accès

direct et réciproque aux fichiers de chaque partenaire, échanges

d’informations enrichis).

– Reconfigurer les chaînes administratives de la dépense et du recouvrement (dématérialisation des supports d’information,

contrôle hiérarchisé et partenarial de la dépense, réexamen des

procédures de recouvrement, développement de la monétique

publique et des moyens automatisés de paiement…).

– Mettre en place des mécanismes spécifiques garantissant une meilleure qualité des comptes (diagnostics conjoints,

suivi commun de certaines opérations…) et offrir des prestations

d’expertise favorisant l’information et la prise de décision des

responsables locaux (analyses financières prospectives, approche

par les risques, consolidation, aide à la gestion de trésorerie, conseil

sur la fiscalité directe locale…).

La mise au point d’une convention de services comptable et

financier, dans le cadre d’une démarche participative, intègre de

plus la formalisation d’objectifs et d’actions communes assorties

d’indicateurs de suivi et de calendrier pour mesurer les progrès

accomplis dans leur réalisation.

Adaptation du partenariatPour tenir compte des besoins et des souhaits des villes moyennes

et des communes rurales, il est apparu nécessaire de leur proposer

un partenariat adapté privilégiant l’efficacité et l’amélioration du

service rendu.

La direction générale des Finances publiques développe actuellement

une nouvelle offre afin de répondre aux attentes de ses partenaires

pour concrétiser leurs volontés et leur collaboration.

Page 16: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

Un objectif ambitieux au service de tous les partenaires

La DGFiP a engagé mi-2004, en concertation avec les principaux

partenaires (associations nationales d’élus et d’ordonnateurs,

administrations concernées de l’État, Cour des comptes) un plan

d’actions pour favoriser la dématérialisation dans le secteur public

local, en liaison avec le programme informatique Hélios.

L’objectif est d’organiser une dématérialisation cohérente et

concertée des grands flux de documents “papier” qui transitent

chaque année entre les trois acteurs de la chaîne comptable et

financière des collectivités et établissements publics locaux : les

ordonnateurs, les comptables publics, les Chambres régionales des

comptes.

Créé en mai 2004, le Pôle national de dématérialisation, rattaché au

programme Hélios, est chargé de mettre en œuvre ce plan d’actions,

en concertation avec ses partenaires.

Des enjeux matériels et financiers majeursLes volumes en cause sont en effet considérables : chaque année,

ce sont ainsi plus d’un milliard de feuilles de papier qui sont produites

par les 110 000 collectivités et établissements publics locaux et

530 millions de feuilles qu’ils adressent à leurs comptables publics.

Ces 5 000 tonnes de papier par an, soit l’équivalent d’une forêt

de 280 hectares, représentent également des coûts importants

à de nombreux niveaux (papier, stockage, archivage, autres

consommables…) pour l’ensemble des acteurs.

Vous accompagner dans la dématérialisationdes flux comptables et financiers

La DGFiP est fortement impliquée dans la promotion de la dématérialisation des documents « papier » de la chaîne comptable et financière.

•••••••••••••••••••

Un plan d’actions volontariste conduit en partenariat

La DGFiP a fait le choix du partenariat en élaborant le plan d’actions

de la dématérialisation en étroite collaboration avec tous les

partenaires.

Cette démarche s’est traduite par la signature en décembre 2004

de la Charte nationale partenariale de dématérialisation.

Cet acte fondateur et fédérateur de la dématérialisation dans le

secteur public local propose les actions majeures de dématérialisation

à conduire. Il dicte les principales normes que la dématérialisation au

niveau local doit prendre en compte (indexation, sécurité, stockage,

format, supports…).

Page 17: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

www.colloc.bercy.gouv.fr .............................................................................................................

17•

Des actions concrètes et rapidesL’objectif est que les documents dématérialisés dans les services

ordonnateurs soient transmis jusqu’au bout de la chaîne (Chambres

régionales des comptes), en principe sans matérialisation.

Les premières actions portent sur l’élaboration par le Pôle

de conventions cadre nationales afin de promouvoir une

dématérialisation efficiente et concertée des principaux flux de

documents « papier ».

• La dématérialisation des pièces justificatives

1/ Les états de paye mensuels

Une convention cadre nationale sur la dématérialisation des

états mensuels de paye a ainsi été validée en 2005 par tous les

partenaires. Cette convention a été actualisée le 20 février 2008.

Pour faciliter le travail des services ordonnateurs, le Pôle a réalisé un

outil générique, XéMéLios, permettant des recherches multicritères

et la visualisation aisée des données de la paye.

2/ Les interventions sociales et diverses

Selon une logique identique, les interventions sociales et les

interventions diverses (Aide personnalisée pour l’autonomie,

bourses…) sont susceptibles d’être dématérialisées ; le dispositif

prévu en 2006 a été actualisé en 2008 (Convention nationale du

21 mai 2008). Il facilite les recherches multicritères grâce à l’outil

XéMéLios.

3/ Les délibérations et arrêtés

Les partenaires nationaux ont défini en 2006 un cadre de

dématérialisation pour les délibérations et arrêtés, produites comme

pièces justificatives au comptable public pour l’exécution budgétaire

et comptable. Cette convention cadre nationale a été actualisée

le 28 septembre 2007.

4/ Les pièces de passation et d’exécution des marchés publics

et accords cadre

Depuis 2007, deux conventions cadre nationales permettent la

dématérialisation des pièces de passation, des factures et des

pièces d’exécution des marchés publics entre les ordonnateurs, les

comptables publics et les Chambres régionales des comptes.

• La dématérialisation des titres, des mandats et des bordereaux

de titres et de mandats

La convention cadre nationale du 16 décembre 2005 a prévu la

dématérialisation des titres de recettes, des mandats et de leurs

bordereaux signés électroniquement. Cette convention cadre

représente un enjeu important en terme de volumétrie : en effet,

les titres, mandats et bordereaux assortis de signature électronique

constituent plus de la moitié du volume de papier échangé

(530 millions de feuilles de papier par an) entre les trois acteurs

(ordonnateur, comptable et juge des comptes dans le cadre du

contrôle juridictionnel).

Elle est basée sur le Protocole d’Échanges Standard (PES) d’Hélios

qui permet aux collectivités et établissements publics locaux à la

fois de transmettre à la direction générale des Finances publiques

les données de prise en charge comptable en remplacement de

tous les protocoles existants, de les dématérialiser et de transmettre

les pièces justificatives dématérialisées (ou leur références).

D’autres actions portent sur la dématérialisation du compte de

gestion sur chiffres des comptables publics à partir de 2009, sur

la dématérialisation du compte de gestion sur pièces et à terme,

sur la possibilité d’accueillir dans Hélios le compte administratif

de l’ordonnateur pour automatiser la mise en conformité avec le

compte de gestion du comptable.

Le plan d’action porte aussi sur la dématérialisation des documents

budgétaires en intégrant les besoins de toutes les parties

concernées.

Pour en savoir plus sur la dématérialisation : site BERCY COLLOC www.colloc.bercy.gouv.fr/> rubrique dématérialisation

Page 18: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

Avec la mise en place d’Hélios, qui a vocation à remplacer la vingtaine

d’applications existantes, la DGFiP modernise en effet son système

de tenue des comptes des collectivités locales et établissements

publics locaux, en rénovant non seulement l’exécution de ses

missions comptables traditionnelles mais également en proposant

des services innovants à ses partenaires.

Une offre de services étendue

En modernisant son outil informatique, la DGFiP enrichit la gamme

des prestations de service qu’il offre à ses partenaires de la gestion

locale. Les avantages apportés par Hélios concernent notamment :

– Les opérations de gestion courante- Généralisation des moyens modernes de paiement pour le

recouvrement des recettes locales

- Paiement à juste date des dépenses

- Prélèvement des dépenses répétitives

- Suivi des délais de paiement

- Amélioration du suivi des débiteurs et gestion améliorée du

contentieux

- Accès à des outils spécifiques de gestion de trésorerie et d’analyse

financière

– Les nouveaux services- Centralisation de données comptables et statistiques permettant la

mise en place du suivi de la relation avec les collectivités locales et

les établissements publics locaux

Vous proposer des servicesmodernes et innovants avec Hélios

Avec Hélios, le réseau de la DGFiP dispose, au fur et à mesure de son déploiement, d’un nouvel outil informatique de gestion comptable et financière du secteur public local qui enrichit les services proposés à votre collectivité ou établissement.

•••••••••••••••••••

- Élaboration d’indicateurs de pilotage et de statistiques nécessaires

aux besoins de gestion des collectivités

- Amélioration des documents comptables de fin de gestion

(présentation croisée nature / fonction)

Une application favorisant le partage des informations et la prise en compte des évolutions techniques et réglementaires

Une application ouverte aux ordonnateursDestinée aux comptables publics, l’application Hélios est également

ouverte en consultation aux ordonnateurs du secteur public local

pour assurer leurs missions quotidiennes.

Un simple navigateur installé sur un micro-ordinateur donne accès

aux fonctionnalités d’Hélios et à la consultation, en temps réel et

en mode sécurisé, des informations budgétaires, financières et

comptables, sans autre coût que celui de la connexion Internet.

Hélios permet ainsi de suivre la consommation des crédits votés, le

traitement des mandats et des titres, l’état de l’actif, les opérations

en instance ainsi que la situation de trésorerie.

La sécurité des accès est garantie par l’attribution d’une habilitation

et, à terme, par le cryptage des communications.

Page 19: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

www.colloc.bercy.gouv.fr .............................................................................................................

19•

Hélios s’adapte aux évolutions réglementaires et à la dématérialisationHélios s’inscrit également dans le cadre des actions communes de

dématérialisation définies par la charte nationale partenariale.

Il facilitera aussi les nouvelles méthodes de gestion des disponibilités

des collectivités et établissements publics locaux.

La mise en place progressive d’un nouveau format d’échanges pour bénéficier de l’apport complet d’Hélios

Appelé à se substituer progressivement aux protocoles d’échanges

actuels (INDIGO, OCRE…), le Protocole d’Échanges Standard (PES)

unifie, pour toutes les collectivités, les données échangées à travers

un format unique.

L’adoption du PES permet de bénéficier des avantages et des

nouveaux services d’Hélios offerts aux ordonnateurs.

Un choix négocié avec les différents partenaires de la DGFiPLe nouveau protocole est le fruit d’une négociation avec les

partenaires de la DGFiP, les associations de représentants de

collectivités, les directions centrales concernées, la Cour des

comptes ainsi que les Chambres régionales des comptes.

Deux garanties ont été apportées :

- Hélios n’impose pas la gestion de nombreuses informations

nouvelles pour les besoins du comptable : la plupart des

enrichissements de données ont en effet un caractère facultatif,

l’emploi de ces données se faisant dans un cadre contractuel

négocié entre l’ordonnateur et son comptable.

- Le passage au PES n’est pas un préalable à la mise en œuvre

d’Hélios dans une trésorerie.

Le PES retour permet aux collectivités et établissements publics

locaux (CEPL) d’intégrer dans leur application de gestion les

données présentes dans Hélios (date de paiement des mandats, de

recouvrement des titres, situation de trésorerie…). Des travaux sont

actuellement en cours pour déterminer l’étendue de ce service.

Par ailleurs, les CEPL sont susceptibles de consulter les données

majeures de leurs budgets dans Hélios à travers le portail DGFiP

qui est ouvert à l’ensemble des CEPL sous Hélios ; il permettra

progressivement de déposer à compter de la fin du dernier trimestre

2008 les flux PES. Cette nouvelle offre s’inscrit dans la volonté de

modernisation et d’amélioration de l’offre de service de la DGFiP

aux collectivités locales.

Anticiper dès aujourd’hui le passage aux nouvelles normes d’échanges Le passage à Hélios se fait sans rupture avec les protocoles

informatiques existants : au moment de son déploiement,

l’application accepte en effet les protocoles en vigueur, dès lors

qu’ils sont à jour des dernières évolutions réglementaires.

Pour plus d’informations sur Hélios : http://www.colloc.bercy.gouv.fr

Page 20: Le portail de l'Etat au service des collectivités - La …...L’organisation de la République est décentralisée et les collectivités territoriales s’administrent librement

direction générale des finances publiques

novembre 2008

DESI

GN :

PHIL

IPPE

MOU

BECH

E -

IMPR

ESSI

ON :

SDNC