LE PRIME TIME - download.pro.arte.tvdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2004bul37.pdf · p s y c h o l o g i q u e ,mais chez ... astronomie, les Mayas ont atteint un niveau de

DIMANCHE 5/9 THEMA Des écoles pascomme les autresLieu primordial d’ap p r e n t i s s ag eet de socialisat i o n , l’école est-elle adaptée aux besoins des élèves ? (suite page 9)

LUNDI 6/9 CINÉMA Chère MarthaUne chef cuisinière obsédée par son métier voit sa vie basculer à l’arrivée de sa nièce orpheline… (suite page 12)

LE PRIME TIMESAMEDI 4/9L’AVENTURE HUMAINE Le déclin des MayasLa civilisation maya , e x t r ê m e m e n tav a n c é e , fascine les chercheurs…(suite page 5)

Le cercle des poètes disparusde Peter We i rDimanche 5 septembre à 20.45

Charadede Stanley DonenDimanche 5 septembre à 01.00

Innocencede Paul CoxLundi 6 septembre à 15.10

Chère Marthade Sandra NettelbeckLundi 6 septembre à 20.45 et jeudi 9 septembre à 00.55

Fenêtre sur courd’Alfred HitchcockLundi 6 septembre à 00.20 et mardi 7 septembre à 15.15

La plage noirede Michel PiccoliMercredi 8 septembre à 22.50

Boesman et Lenade John BerryJeudi 9 septembre à 15.15

Vertigod’Alfred HitchcockJeudi 9 septembre à 20.45

Aventure malgached’Alfred HitchcockVendredi 3 septembre vers 16.15

Jamais le dimanchede Jules DassinVendredi 3 septembre à 23.45

LES FILMS LES GRANDSRENDEZ-VOUS

4 SEPTEMBRE | 10 SEPTEMBRE 2004

3arte magazine n° 37 du 4|09|04 au 10/09|04

MARDI 7/9THEMA À l’école ? Non merci !Qu’est-ce qui pousse certainsélèves à sécher l’école ? (suite page 15)

MERCREDI 8/9 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Les escadrons de la mortExpérimentée en A l g é r i e ,la guerre subversive fut ensuiteenseignée au monde entier…(suite page 19)

JEUDI 9/9CINÉMAVertigoLa peur du vide estp s y c h o l o g i q u e , mais chez S c o t t i e , le vertige est meurtrier… (suite page 23)

VENDREDI 10/9 FICTIONLe paradis du macEn pleine panade,un proxénète se prend à croire à l’amour… (suite page 27)

LA PLAGE NOIREUn écrivain militant au

bord de l’exil échouesur une plage avec sa

fille et ses souvenirs…Michel Piccoli filme

avec une grande poésiel’érosion des idéaux.

Page 20“Cinéma”, mercredi

8 septembre à 22.50

LE PARADIS DU MACQuand un proxénète se prend

à croire au grand amour… Un peu de légèreté dans unmonde de brutes, avec une

fiction atypique tournée en numérique. Page 27

“Fiction”, vendredi 10 septembre à 20.45

ET L’ÉCOLE,COMMENT ÇA VA ?Échec scolaire, école buissonnière, nouvelles manières d’enseigner… ARTE fait sa rentrée avec,dans son cartable,des documentaires et deux “Thema”. Pages 9, 10, 15, 16 et 24“Thema”, dimanche 5 et mardi 7 septembre à 20.45“La vie en face”,jeudi 9 septembre à 22.45

20.15 | ART ET CULTURE

PalettesLa vague (vers 1826-1833)De Katsushita Hokusaï (1760-1849)Documentaire d’Alain Jaubert (France, 1 9 9 9 , 3 0 m m )Coproduction : A RTE France, Palette Production, R M NA RTE FRANCE( R e d i ffusion du 10 février 2001)

14.00BiographieHeinz Berggruen

14.45Créations(Rediffusion du 12 janvier 2003)

15.15Comedia Oncle Vania(Rediffusion du 30 août)

17.15Dis-moi ce que tu possèdes…Le Cambodge

17.45Tracks(Rediffusion du 2 septembre)

18.45ARTE Info19.00 Le forum des Européens19.45 ARTE Info20.00 Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15 ART ET CULTUREPalettesLa vague

20.45L’AVENTURE HUMAINELe déclin des MayasDocumentaire de Michael Gregor

21.40 (PDC : 21.35)

360° Le reportage GÉO22.35 (PDC : 22.30)

MUSICAMaïa Plissetskaïa assolutaDocumentaire d’Élisabeth Kapnist

23.35 (PDC : 23.30)

Metropolis00.30 (PDC : 00.20)

LA LUCARNESurplusDocumentaire d’Erik Gandini

01.25 (PDC : 01.15)

Les refrains du nazisme(Rediffusion du 30 août)

s a m e d i4/9

arte magazine n° 37 du 4|09|04 au 10/09|044

14.00BiographieHeinz BerggruenDocumentaire de Karin Rieppel( A l l e m ag n e , 2 0 0 3 , 4 3 m n )Z D F

L’Allemand Hans Berg g r u e n ,9 0 a n s, grand collectionneur d’artc o n t e m p o rain, raconte ses débutscomme galeriste à Paris puis laconstitution de sa collection, l’unedes plus riches d’Euro p e. Entre t i e ndans son appartement parisienprès du Luxe m b o u rg et dans lemusée créé à Berlin pour accueillirles œuvres qu’il a amassées.

17.15Dis-moi ce quetu possèdes…Le CambodgeDocumentaire de Gerlinde Böhm( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 2 6 m n )Z D F

D é c o u v re z l e m o d e d e v i e d efamilles des quatre coins du monde,tous les samedis à 17.15 jusqu’au4 d é c e m b re.Ngob Ngèt, pro f e s s e u r, vit dansun petit village au sud de PhnomPenh, au Cambodge, avec saf e m m e, leurs cinq enfants, leurpetit-fils et le père de son épouse.Ils gagnent difficilement leur vie,mais ils arrivent à nourrir laf a m i l l e, à acheter quelques médi-caments et à envoyer les enfantsà l’école. Et ils n’imaginent pasv i v re ailleurs.Rediffusion le 11 septembre à 02.25

Quitter l’Europe, so what ?Anne-Sophie Mercier et MatthiasB e e rmann reçoivent Robert Kilroy -S i l k , député européen, f i g u re de prouedu parti britannique eurosceptiqueUKIP.L o rs des dernières élections euro-p é e n n e s, les partis euro s c e p t i q u e sont fait des scores re m a rqués dans

tous les pays de l’Union. AuRoyaume-Uni, l’UKIP, qui militepour que le pays sorte de l’UE, aobtenu 16 % des suffra g e s.Q u ’ a d v i e n d rait-il si les Britanniquesquittaient l’Union ? Po u r ra i e n t - i l sp re n d re exemple sur la Norvège,qui appartient à l’Europe écono-mique sans participer aux décisionsp o l i t i q u e s ? Comment les députésUKIP sont-ils perçus au Pa r l e m e n te u ro p é e n ?Rediffusion le 6 septembre à 17.00

Câble et satellitede 14.00 à 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermann animent un débat à trois voix avec l’invitéd u Forum des Européens.

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiff e r, Astrid Emerit-Le FicherR é a l i s ation : Guy Saguez (France, 2 0 0 4 , 4 3 m n )Coproduction : A RTE France, C o m p agnie des Phares et BalisesA RTE FRANCE

Estampe japonaise, p e i n t u re ch i n o i s e,f resques de Pompéi et portraits duFayoum : des ch e f s - d ’ œ u v re analy-sés par Alain Jaubert, chaque samedià 20.15 jusqu’au 25 septembre dans“Palettes”. Ce soir : La va g u e d eHokusaï.Une vague géante s’apprêtant àengloutir de fragiles barques : l’image a fait le tour du monde

sous forme de carte postale, d ’ a f f i c h e, de publicité, etc.Po u rquoi un tel succès ? Commentune image aussi liée à une culturep a r t i c u l i è re – celle des estampesjaponaises imprimées – a-t-elleatteint une telle unive rsalité ?Rediffusion le 6 septembre à 02.10La collection “ Pa l e t t e s ” est éditéepar ARTE Vi d é o .

La classe de Ngob Ngèt, dans un village au sud de Phnom Penh.

Hokusaï donne à voir le destin

s u s p e n d u .


s a m e d i4/9

Documentaire de Michael GregorDans la collection “ S p h i n x ” ( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 5 1 m n )Z D F

La civilisation maya, qui connut son plein épanouis-sement entre 250 et 950 après J.-C., se montre fasci-nante à tous points de vue. En mathématiques et enastronomie, les Mayas ont atteint un niveau deconnaissances réellement étonnant, auquel les

E u ropéens ne parviendront que bien plus tard .Leur écriture était extrêmement complexe,

tout comme leurs méthodes de calcul. Fo r té t e n d u e s, les villes mayas abritaient jus-

qu’à 200 000 habitants. L’ a g r i c u l t u reétait très développée et plus de tro i s

mille sites stratégiques étaienta p p rovisionnés grâce à un

i n g é n i e u x système d’irrigation et de

t ra n s p o r t s. M a i s

toute cette richesse et ce développement ont brus-quement disparu après 950. Le déclin des Mayas est-il dû à une rivalité entre dynasties princières ? À desg u e r res intestines mal gérées par une caste re l i g i e u s et y rannique ? Ou bien à une catastrophe naturelle ? C’estcette dernière théorie que privilégie le géophys i c i e nallemand Gerald Haug. Des forages sous-marins réali-sés dans la mer des Caraïbes montrent en effet deschangements climatiques radicaux dont la date coïn-cide avec celle du déclin de l’empire maya. La régiona u rait connu un millénaire de grandes séchere s s e squi se seraient soldées en peu de temps par desmillions de morts. D’autres résultats de re c h e rches scien-tifiques étayent cette hy p o t h è s e. À l’aide d’analys e smenées en labora t o i re, de maquettes et de clichés dup h o t o g raphe allemand Teobert Maler qui, au XIXe

s i è c l e, a mis au jour de nombreuses ruines maya s, led o c u m e n t a i re recense les dernières avancées de lascience au sujet de cette civilisation.Rediffusion le 5 septembre à 14.00

20.45 | L’AVENTURE HUMAINE

Le déclin des MayasLa civilisation maya , extrêmement ava n c é e , fascine les chercheurs.Mais quelle est la raison de son déclin ? Rivalité entre dynasties ?Guerres intestines ? Ou un millénaire de grandes sécheresses ?

COLLECTION “SPHINX”> Prisonnier du shogun,le samedi 4 août> M a r i e - A n t o i n e t t e , de Versailles à l’échafa u d, le samedi 21 août> Louis II de Bavière, la mort du roi,le samedi 28 août > Le déclin des Maya s,le samedi 4 septembre > Le procès des templiers,le samedi 11 septembre


s a m e d i4/9

Depuis quinze ans, Editha Jay ko vend du poissonsur la voie du Philippine National Ra i l ro a d .L o rsqu’un train arrive, elle remballe précipitammentsa marc h a n d i s e. L’arrivée d’un convoi provoque uned i s p e rsion généra l e, et chacun re p rend sa place dèsqu’il est passé. Le scénario se répète au fil de la jour-née à chaque passage de train. Quelques centimèt-res seulement séparent les wagons des habitations,des étals de légumes, des laveries et de la chaise ducoiffeur ! César Capena, qui trave rse tous les jourscet espace anarchique aux commandes de sa loco-m o t i ve, n’a qu’une cra i n t e, celle d’écraser quelqu’un.Les habitants de la voie ferrée occupent des terra i n squi appartiennent à l’État. La loi interdit qu’on les

en chasse : ils sont protégés par led roit coutumier. Or, la ligne dechemin de fer, aujourd’hui enpiteux état, doit pro c h a i n e m e n tê t re rénov é e. Certains habitantsont déjà été re l o g é s. Mais, à laveille des élections, les autorités sem o n t rent très prudentes. Ellese n voient des militants arpenter la voie avec pour mission dec o n va i n c re les gens de l’intérêt que présente pour euxle projet gouvernemental. Car les squatters sont aussides électeurs …Rediffusion le 5 septembre à 14.50

21.40

360° Le reportage GÉO

Le gagne-pain d’Editha Jayko : un étal de poissons à même les rails.

Manille, la vie le long du trainDans les faubourgs de Manille, soixante-dix mille personnes se sontinstallées sur la voie ferrée et vivent au rythme des passages du ManilaE x p r e s s . Mais la rénovation de la ligne va bientôt les déloger.

Présenté par

S a n d r i n eM ö r c h

R é a l i s ation :Svea A n d e r s s o n( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 ,5 2 m n )Coproduction :A RT E , M e d i e n K o n t o rA RTE G.E.I.E.


s a m e d i4/9

22.35 | MUSICA

MaïaPlissetskaïaassolutaDocumentaire d’Élisabeth Kap n i s tÉcrit par Christian Dumais-Lvowski( F r a n c e , 2 0 0 2 , 5 8 m n )C o p r o d u c t i o n : A RTE France, M i c h e lR o t m a n , KUIV Productions A RTE FRANCE( R e d i ffusion du 2 avril 2004)

Hommage à une ballerina assoluta,indissociable de l’histoire du ballets oviétique et du Bolchoï et qui a mar-qué la danse au XXe siècle.Elle a été l’ambassadrice de ladanse soviétique pendant laseconde moitié du XXe s i è c l e. MaïaP l i s s e t s kaïa a imposé un style horsdu commun, soutenu par uneg rande technique et un don d’in-terprétation exceptionnel. “La”Plissetskaïa a endossé tous lesgrands rôles du répertoire et,d u rant la seconde partie de sa car-r i è re, elle s’est dirigée ve rs la cho-régraphie contemporaine. Elle aimposé des chorégraphes occiden-taux au Bolchoï. À la re c h e rche den o u veaux rôles, elle est amenée àc h o r é g raphier des pièces inspiréesde la littérature russe (AnnaKa re n i n e, La mouette et La dame aupetit chien). Sa réussite artistique eutson reve rs : les obstacles que lesautorités soviétiques mirent sur saroute pendant quelques années.Elle vit aujourd’hui entrel ’A l l e m a g n e, où elle réside avec sonépoux, le compositeur RodionC h t c h é d r i n e, et la Lituanie d’où safamille maternelle est originaire.

23.35MetropolisM agazine culturel européen( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 5 2 m n )H R

Écrivains publics à BeyrouthS i l ke S c h e u e r m a n n , é c r i vain public,a p a s s é q u a t re s e m a i n e s àB ey routh dans le cadre d’un p ro g ra m m e d ’ é c h a n g e s e n t rel ’Allemagne et les pays ara b e s.

IncaOrLe musée Larco, au Pérou, abritel’or des Incas (coiffes, diadèmes,c o u ronnes…) dans la plus bellecollection privée d’art précolombienau monde. Une partie de la col-lection est exposée en ce momentà la Völklinger Hütte, près deS a r re b r u c k .

Jonathan LethemL’auteur de best-sellers JonathanLethem vient de publier son cin-quième roman, The fortress of soli-t u d e, un des livres les plus poi-gnants jamais écrits sur ladiscrimination ra c i a l e.

Günter PfannmüllerÀ la re c h e rche des origines del ’ h o m m e, Günter Pfannmüllerp h o t o g raphie des pers o n n e sv i vant en Afrique et en Asie, lesdeux possibles berceaux de l’hu-manité.

La magie du divanD a n s Magie der Couch, ClaudiaGuderian a répertorié soixa n t e - d i xi n t é r i e u rs de psy, tous différe n t s.

Péter EsterházyLe romancier est le lauréat du Prixde la paix 2004 des libra i res alle-m a n d s, qui lui sera décerné le 10 octobre en l’église Saint-Pa u lde Fra n c f o r t .

Rediffusion le 5 septembre à 17.45

Considéré comme le gourou del’antimondialisation, John Zerzandénonce depuis des années lac o e rcition médiatique et publicitaire,la course insensée au profit et legâchis produit par la société deconsommation. Et préconise leretour à l’âge de pierre. Ses p a ro l e s c ro i s e n t i c i c e l l e s d eB e r l u s c o n i , B u s h , C h i ra c, Po u t i n e,Bill Gates et Fidel Castro, sur desimages des manifestations deGênes ou des dérives consumé-ristes (détritus, management,publicité…). Où l’on re n c o n t reun vendeur de poupées gonfla-b l e s h i g h - t e c h , u n e jeune Cubainequi raconte sa découverte del ’ E u rope libéra l e, un jeune loupsuédois de l’Internet, des tra-vailleurs indiens…

Le mal libéralC o l l a g e, manipulation des sons et des synchro n i-s a t i o n s, répétitions suggestives, montage incisif,musique dub et électro, slogans martelés… S u r p l u sutilise les mêmes techniques que la publicité et lesshows télévisés. Ironique à souhait, notammentl o rsqu’il détaille les poupées gonflables suspen-dues par le cou à une chaîne, le documentairei n t e r roge plus qu’il ne dénonce. La méthode Castroconsistant à distribuer aux fidèles des tickets derationnement est-elle la solution ? Les bruits debottes qui accompagnent les séquences cubainess u g g è rent que non. La violence, le retour au pri-mitivisme peuvent-ils sauver le monde ? Si le docu-m e n t a i re ne donne pas de réponse, il est un admi-rable moyen de nous faire pre n d re conscience dumal libéral, une démonstration virtuose de la dés-humanisation et des inégalités.

“Maïa Plissetskaïa est la dern i è relégende vivante de la danse.”(Maurice Béjart)

00.30 | LA LUCARNE

SurplusIronique et sans concessions, cet essai en forme de collage réalisé autour du gourou del’antimondialisation John Zerzan dénonce les dérives du libéralisme.

“Nous cherchons à encourager le questionnement et non la violence. La violence pour moi,c’est de faire de la merde et regarder la télévision…”(John Zerzan)

Documentaire d’Erik Gandini (Suède, 2 0 0 3 , 5 2 m n )A RTE FRANCES I LVER WOLF AWA R D, F E S T I VAL INTERNATIONAL DE DOCUMENTAIRES D’AMSTERDAM

14.00Le déclin des Mayas(Rediffusion du 4 septembre)

14.50360° Le reportage GÉO(Rediffusion du 4 septembre)

15.50Les meilleurs amis(Rediffusion du 3 septembre)

17.20Vins à la carteLe rioja

17.45Metropolis(Rediffusion du 4 septembre)

18.45ARTE Info19.00MAESTROFestival de Lucerne 2004Claudio Abbado et Maurizio Pollini

19.45ARTE Info20.00Karambolage20.10ARTE Météo20.15DANSEDanse là-bas (1)

20.45>01.00THEMADes écoles pas comme les autres20.45 FilmLe cercle des poètes disparusFilm de Peter Weir

22.50Enfance sans écoleDocumentaire de Michael Gärtner

23.35Mon école et moiDocumentaire de Birgitta Bäck et Holger Preuße

00.05Des jeunes filles dans l’armée russeDocumentaire de Jerzy Sladkowski

01.00Charade(Rediffusion du 3 septembre)

d i m a n c h e5/9


17.20Vins à la carteLe riojaDocumentaire d’Alix François Meier( A l l e m ag n e , 2 0 0 3 , 2 6 m n )Z D F

L o n g t e m p s, le rioja a été le plusc é l è b re des vins espagnols.Au j o u rd’hui, son arôme boisé nec o r respond plus au goût desc o n s o m m a t e u rs. Certains viticul-t e u rs de la région tentent de luidonner un nouvel élan…Rediffusion le 8 septembre à 17.20

Le Concerto pour piano et orch e s t re n° 4de Beethov e n , dirigé par ClaudioAbbado à la tête de l’Orch e s t re duFestival de Lucerne, avec le pianisteMaurizio Pollini.Depuis l’été 20 03, le Fe s t i val deLucerne dispose à nouveau d’uno rc h e s t re symphonique maison,créé sous l’impulsion du chefd ’ o rc h e s t re Claudio Abbado et dud i recteur du festival, Michael

H a e f l i g e r. La deuxième saison del ’ O rc h e s t re démarre cet été, etA RTE enre g i s t re à Lucerne deuxdes trois concerts donnés parClaudio Abbado à la tête de lap restigieuse formation. Ce soir,l ’ O rc h e s t re du Fe s t i val de Lucerneinterprète le Concerto pour pianoet orc h e s t re n° 4 en sol majeur op. 58 de Beethoven, avec le pianiste Maurizio Po l l i n i .

20.00KarambolageM agazine franco-allemand de Claire Doutriaux( F r a n c e , 2 0 0 4 , 1 1 m n )Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceA RTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,K a ra m b o l a g e d é c rypte les sociétésf rançaise et allemande de façonludique et impertinente.Cette semaine : le moulin à légumesMoulinex ; l’origine des termesp é j o ratifs français pour désignerles Allemands ; la fête allemande duPo l t e ra b e n d .

20.15 | DANSE

Danse là-bas (1)Série conçue et réalisée par Leslie F. Grunberg et Julie Charrier( F r a n c e , 2 0 0 3 , 2 x 2 6 m n )Coproduction : A RTE France,Les Films PénélopeA RTE FRANCE

De l’Afrique à l’Asie en passant parl ’ A m é r i q u e, un tour du monde en deuxvolets de la chorégraphie contempo-ra i n e, hors des frontières de l’Europe.Qu’en est-il de l’ex p ression cho-r é g raphique actuelle dans desp ays où les codes sociaux, amou-reux, éthiques et esthétiques nesont pas les nôtre s ? Partez pourun tour du monde de la dansec o n t e m p o raine ave c, dans ce pre-mier volet : Dil se de Fa rah Khan(Inde), Harmonica bre a k d a n c e d eJane Dudley (États-Unis), T h ewritten face de Kazuo Ohno(Japon), D a d d y, I’ve seen… d eRo byn Orlin (Afrique du Sud),Re q u i e m d’Ea Sola (Viêt-nam),Bajo tango de Victoria Viey ra etMariano Frumboli (Arg e n t i n e ) .En partenariat avec

La seconde partie de Danse là-basest diffusée le dimanche 12 septembre à 20.15.



19.00 | MAESTRO

Festival de Lucerne 2004Claudio Abbado et Maurizio PolliniAvec : l’Orchestre du Festival de LucerneR é a l i s ation : Michael Beyer (Suisse, 2 0 0 4 , 4 2 m n )Coproduction : E u r o A r t s , Z D F, A RT EZ D F

legende a venir legende avenirlegende a venirlegende avenirlegende a venirlegende

Claudio Abbado dirige l’Orc h e s t re du Festival de Lucerne (ici en 2003).

ABBADO ET LE FESTIVAL DE LUCERNE 2004Dans “ M a e s t r o ” , trois concerts enregistrés cet été à Lucerne

l le 5 septembre : le Concerto pour piano et orchestre n° 4 de Beethov e n ,avec Maurizio Po l l i n i

l le 12 septembre : Vier letzte Lieder de Richard Strauss,avec Renée Flemming

l le 19 septembre : l’acte II de Tristan und Isolde de Wa g n e r


d i m a n c h e5/9

Z D F

20.45 FilmLe cercle des poètesdisparus(Dead poets society)Film de Peter Weir (État s - U n i s , 1 9 8 9 , 2 h 0 3 m n , V F )Scénario : Tom SchulmanAvec : Robin Williams (John Keat i n g ) , Robert Sean Leonard (Neil Perry ) , Ethan Hawke (Todd A n d e r s o n ) , Josh Charles (Knox Overstreet), Gale Hansen (Charlie Dalton), Dylan Kussman(Richard Cameron), Allelon Ruggiero (Steven Meeks),James Waterston (Gerard Pitts), Norman Lloyd (M. N o l a n ) ,Kurtwood Smith (M. P e r ry ) , Carla Belver (Mme Perry )I m age : John SealeM o n t age : William M. A n d e r s o nMusique : Maurice JarreProduction : Touchstone Pictures, Silverscreen Partners IVCÉSAR DU MEILLEUR FILM ÉTRANGER 1990OSCAR DU MEILLEUR SCÉNARIO 1990MEILLEUR FILM ET MEILLEURE MUSIQUE, B A F TA AWARDS 1990

En 1959, dans un collège américain ultra c o n s e rva t e u r,sept adolescents voient leur vie tra n s f o rmée par leur pro-fesseur de littéra t u re. Un immense succès populaire, av e cRobin Williams.L’Académie Welton est l’un des meilleurs collègesdes États-Unis. Lors de la rentrée 1959, Neil Pe r r yre t ro u ve ses camara d e s : Géra rd l’exc e n t r i q u e,S t even le fort en thème, Knox le ro m a n t i q u e, Charlesla tête brûlée et Richard l’opportuniste. Un nouve a uvenu se joint à eux : le timide Todd Anderson. To u sse préparent à une année de labeur sans joie. C’estsans compter avec leur nouveau professeur de l i t t é ra t u re, John Keating. Intelligent, libéral et pleinde fantaisie, il séduit d’emblée ses élève s. Avec lui,la poésie devient vivante et l’enseignement n’estplus coupé de la vie. À son instigation, Neil et sesamis recréent le “c e rcle des poètes disparus” : la nuitils se réunissent dans une grotte pour lire des ve rset échanger des idées…

Lieu primordial d’apprentissage et de socialisation, l’école est-elle adaptée aux besoins des élèves ? À l’heure où l’on cherche à encourager les talents et à enrayer l’échec scolaire, “ T h e m a ” s’intéresse aux expériences éducativesa t y p i q u e s . Avec en ouverture le célèbre C e r cle des poètes disparus de Peter We i r.

C’EST LA RENTRÉE SUR ART EProgrammation spéciale école

20.45>01.00 | THEMA

Des écoles pas comme les autres

“Carpe diem”, explique Robin Williams à ses élèves.

arte magazine n° 37 du 4|09|04 au 10/09|041 0

d i m a n c h e5/9

O l i ver Mihok, 10 ans, ne va pasà l’école : il est champion enherbe d’échecs et ses compéti-tions en Europe ne lui laissentg u è re le temps de fréquenter un éta-b l i s s e m e n t s c o l a i re. Anna Schnabl,8 ans (en photo), a passé six moisseulement sur les bancs de l’é-c o l e. C’était en Nouve l l e - Z é l a n d e,

l o rs d’une escale dans le tour dumonde à la voile entrepris par sesp a re n t s. Ce sont eux qui se char-gent de son instruction, entredeux manœuvres sur le bateau.D a n s l e B a d e - Wu r t e m b e rg ,Maxime et Jan-Moritz Uhl, 8 et10 ans, ont choisi leur mèrecomme pro f e s s e u r. Ailleurs, dansle nord-est de l’A l l e m a g n e, uneferme expérimentale pra t i q u eune nouvelle forme d’enseigne-ment, autogérée par les pare n t se t q u i m e t l ’ a c c e n t sur l’épa-n o u i s s e m e n t d e l ’ e n f a n t …Michael Gärtner a suivi le quoti-dien de ces jeunes dispensés d’école et recueilli le témoignaged’adultes qui ont reçu le mêmegenre d’éducation atypique. Sondocumentaire permet de faire lepoint sur cette vie en dehors dessystèmes scolaire s, ses ava n t a g e set ses inconvénients.

À l’Osbecksgymnasiet de Laholm,les élèves apprennent un métiermanuel parallèlement aux coursde matières générales classiques.Ils peuvent ainsi, à la fin de leurscolarité, entrer directement dansla vie active, même si leurs résul-tats dans les matières théoriqueslaissent à désire r... Le sys t è m es c o l a i re suédois ignore les notesjusqu’en quatrième. Il privilégie

l ’ a p p rentissage par auto-éva l u a-tion, le re p é rage des difficultés etla re c h e rche de solutions ave cl’enseignant : le dialogue et l’au-tonomie sont au centre des pré-o c c u p a t i o n s.

À voir également : douze épisodesde Mon école et moi, le jeudi à 14.45du 2 septembre au 18 novembre (câble et satellite).

23.35Mon école et moiL’Osbecksgymnasiet à Laholm, SuèdeDocumentaire de Birgitta Bäck et Holger Preuße (Suède/Allemag n e , 2 0 0 3 , 2 6 m n )( R e d i ffusion du 3 décembre 2003)

Enquête sur le système scolaire suédois, classé par l’OCDE parmi les meilleurs d’Europe, avec l’exemple de l’Osbecksgymnasiet de Laholm.

20.45>01.00 |THEMA

Des écoles pas comme les autres

22.50Enfance sans écoleApprendre autrementDocumentaire de Michael Gärtner (Allemag n e , 2 0 0 4 , 4 8 m n )

Être dispensé d’école ? C’est le rêve de bien des enfants… et le quotidiende certains d’entre eux. Michael Gärtner a suivi quelques petits chanceux et interrogé des adultes qui ont vécu la même expérience.

En 1998, le général AlexandreLebed crée à l’école militaire deK ra s n o ï a rsk une section spécialedestinée à former une nouvelleélite féminine. Dans cette école quipasse pour un établissementm o d e r n e, les méthodes d’éduca-tion s’inscrivent dans le “mouve m e n tdes vierges”, qui se développe enréaction à une présumée déca-dence de la jeunesse russe. Enfants

et adolescents sont élevés dans unesprit fondamentaliste religieux etn a t i o n a l i s t e. Les filles appre n n e n tà devenir des mères modèles,capables au besoin de défendreleur patrie par les armes… Led o c u m e n t a i re montre la vie quo-tidienne au collège militaire et ra p-pelle les mythes et les va l e u rs surlesquels se fonde cette idée d’une“ n o u velle Ru s s i e ”.

00.05Des jeunes filles dans l’armée russeDocumentaire de Jerzy Sladkowski (Finlande, 2 0 0 2 , 5 2 m n )( R e d i ffusion du 13 octobre 2002)

À Krasnoïarsk, en Russie, des adolescentes apprennent à devenir desépouses modèles, dans la plus pure tradition du “mouvement des vierges”.


l Des écoles pas comme les autres,“ T h e m a ” , le 5 septembre à 20.45l À l’école ? Non merci !, “ T h e m a ” ,le 7 septembre à 20.45l Un cas d’école, “La vie en fa c e ” ,le 9 septembre à 22.45l Mon école et moi, le jeudi à 14.45du 2 septembre au 18 nov e m b r e(câble et satellite)

Sur arte-tv. c o m : des pages conçuesautour de l’école avec des élèvesfrançais et allemands.Sur ARTE Radio : les neuf épisodesdu journal d’une jeune prof de banlieue (rubrique “ d o s s i e r s ” ) .

En Suède : Christian, lycéen et apprenti mécano.

En Russie : éducation traditionnelle à l’école militaire .

1 1arte magazine n° 37 du 4|09|04 au 10/09|04

14.00Si les bêtes pouvaient parler (1)(Rediffusion du 30 août)

14.45LolaLes aventurières

15.10 Innocence(Rediffusion du 23 août)

17.00Le forum des Européens(Rediffusion du 4 septembre)

17.45Agrippine (15)(Rediffusion du 30 août)

18.15Lola(Rediffusion du 6 septembre)

18.45ARTE Info19.00ARTE DÉCOUVERTEIl était une ville (1)

19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.20Agrippine (20)

20.45CINÉMAChère MarthaFilm de Sandra Nettelbeck

22.25GRAND FORMATLes enfants du bitumeDocumentaire d’Edet Belzberg

00.10ARTE Info00.20Fenêtre sur cour(Rediffusion du 2 septembre )

02.10PalettesLa vague(Rediffusion du 4 septembre)

l u n d i6/9Câble et satellitede 14.00 à 19.00


14.45LolaLes aventurièresRédaction en chef : C atherine Heuzé( F r a n c e , 2 0 0 4 , 2 6 m n )A RTE G.E.I.E.

À partir de la re n t r é e, c’est IsabelleG i o rdano qui présente le magazineféminin d’ARTE ! Au programme :vingt-six minutes de reportages et detémoignages sur la société, l ’ e n g a-gement, la mode, la sexualité…Cette semaine dans L o l a, des fem-mes en quête d’ave n t u res et d’ab-solu : Priscilla Telmon, quienchaîne les missions humanitai-res et les voyages ave n t u reux ;l’alpiniste et médecin ChristineJ a n i n , p re m i è re Française à avo i ratteint le sommet de l’Eve rest, quiguide désormais sur les sentiersde jeunes enfants frappés par le cancer ou la leucémie ;Dominique Agniel, partie deuxans en mer avec ses trois enfants ;et Corinne Hoffman, qui s’estinstallée au Ke nya avec son mari,un guerrier massaï…

Comment New York, petit portfondé par des colons hollandaise t q u i s ’ a p p e l a i t N i e u weA m s t e rdam, est-elle devenue lam é t ropole la plus puissante dum o n d e ? Voyage dans le temps,Il était une ville nous entra î n edans les coulisses de l’histoire en compagnie d’historiens et d ’ a rc h é o l o g u e s. On découvre lestechniques révo l u t i o n n a i res quiont permis à l’île de Manhattan

d ’ avoir la tête hors de l’eau, less e c rets des ingénieurs qui ontfabriqué un parc “naturel” dem a n i è re totalement artificielle…Et on admire les urbanistes vision-n a i res qui ont fait de New York la ville futuriste qu’avait rêvéeFritz Lang.Rediffusion le 13 septembre à 14.00À suivre : Paris le mardi 7s e p t e m b r e , Londres le mercredi 8septembre à 19.00.

20.20Agrippine (20)Série d’animation R é a l i s ation : Frank V i b e r tD ’ après la BD éponyme de Claire Bretécher( F r a n c e , 2 0 0 1 , 2 2 m n )Musique : Les portugaises ensab l é e sCoproduction : E l l i p s a n i m e , Canal +, A RT E ,Channel 5A RTE G.E.I.E.

L’ i n f e rnale A grippine prend vapeur surA RTE du lundi au vendredi à 20.20,jusqu’au 10 septembre. Ce soir :Agrippine se prend pour un médium.

20. SpiritismeScénario : B é atrice et Chantal Colombier

Agrippine et Berg è re se décou-v rent un talent de médium, ent i rent certains avantages et par-tent à la re c h e rche du pèreinconnu de Berg è re.Rediffusion le 13 septembre à 17.50

P r é s e n t ép a rI s a b e l l eG i o r d a n o

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Il était une ville (1)New YorkDocumentaire d’Alexander Marengo (État s - U n i s , 2 0 0 3 , 4 3 m n )Production : D i s c o v e ry ChannelA RTE FRANCE

À quoi ressemblaient New York, Paris et Londres il y a quelques centainesd’années ? Quels furent les grands tournants dans l’urbanisme de ces villesmythiques ? Réponse dans “ARTE Découverte” jusqu’à mercredi.

Agrippine et Berg è re en pleine séance de spiritisme.


l u n d i6/9

(Bella Martha)Film de Sandra Nettelbeck( A l l e m ag n e / A u t r i c h e / S u i s s e , 2 0 0 1 ,1 h 3 9 m n , V F )Avec : Martina Gedeck (Martha),S e r gio Castellitto (Mario), Maxime Foerste( L i n a ) , S i bylle Canonica (Frida), K atja Studt( L e a ) , Idil Üner (Bernadette), August Zirner (le thérap e u t e ) , Ulrich Thomsen (Sam),Antonio Wannek (Carlos),Oliver Broumis (Jan)I m age : Michael BertlSon : Luc Ye r s i nM o n t age : Mona BräuerMusique : Keith Jarrett, A rvo Pärt, D avid DarlingCoproduction : Pandora Film, T&C Film,Prisma Film, Palomar S.R.L., K i n o w e l t ,S W R , A RT ES W RGRAND PRIX, F E S T I VAL DU FILM DE FEMMES DE CRÉTEIL 2002 l PRIX DU MEILLEUR A C T E U R(SERGIO CASTELLITTO ) , EUROPEAN FILM AWA R D S2002 l PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE( M A RTINA GEDECK), DEUTSCHER FILMPREIS 2002

Chef au Lido, re s t a u rant raffiné de Hambourg ,Martha Klein passe sa vie derrière les fourneaux.Monomaniaque et perfectionniste, elle n’accepteaucune critique et ne profite pas de la vie. Po u r t a n t ,rien n’entame sa belle assura n c e, pas même lesséances de psyc h o t h é rapie conseillées par Fr i d a ,sa patronne. Jusqu’au jour où sa sœur meurt dansun accident de voiture, laissant une fille de 8 ans,Lina, dont la garde lui est confiée. Elle décide alorsde se mettre à la re c h e rche du père de la fillette,qui vit en Italie et ne soupçonne même pas l’exis-tence de Lina. La vie de Martha est également bous-culée par l’arrivée du nouveau chef, Mario, auquelelle n’est pas indifférente…

La recette de l’amourH i s t o i re touchante d’une chef cuisinière de talent quine parvient pas à goûter la vie, C h è re Martha est uneromance tout en délicatesse, à la recette impeccable :une bonne pincée d’humour, un soupçon d’émotion,de l’humanité sans modération et surtout une actriceé m o u v a n t e, Martina Gedeck. C’est avec beaucoup dejustesse qu’elle exprime le profond malaise deMartha, dure à cuire indépendante et affirmée, maisincapable de communiquer, qui découvre peu à peula recette du bonheur… Une savoureuse initiation àla vie qui, malgré les disputes et les moments de ten-sion, se termine toujours ici par un sourire.Rediffusion le 9 septembre à 00.55 et le 17 septembre à 01.05

20.45 | CINÉMA

Chère MarthaUne chef cuisinière obsédée par son métier voit sa vie basculer à l’arrivée de sa nièce orpheline et d’un nouveau chef italien… Une comédie culinaire mélancolique et drôle, autour de l’initiationà la vie et à l’amour.

Martina Gedeck (à gauche) et Sergio Castellitto (à dro i t e ) .


l u n d i6/9

Enfance sacrifiéePendant trois ans, Edet Belzberg as u i v i c e g ro u p e d e jeunes Ro u m a i n slivrés à l’enfer des rues de Bucare s t .La violence est montrée de manièrec r u e, à la limite du supportable :g i f l e s, coups de pied, matra q u a g e sreviennent sans cesse, que ce soitpour jouer, se disputer un morc e a ude pain ou imposer son autorité.Une sauvagerie quasi animale, der-r i è re laquelle la réalisatrice laissee n t revoir des visages d’enfants end é t re s s e. Se protégeant derrière desa i rs de caïd, ils n’en sont pas moins“en demande d’attention et d’af-f e c t i o n ”, comme le souligne unet ravailleuse sociale. Chacun a souf-fert au sein de familles qui, devantla caméra, avouent leur impuis-sance ou leur re c o u rs à la violence.Enfermés dans le refus ou la folie,ces jeunes rêvent malgré tout d’unevie meilleure et se laissent parfois alleraux jeux de l’enfance. Peu nom-breuses, les mains tendues desassistants sociaux ne parviennentpourtant pas à les sortir du

c a u c h e m a r. L’emprise de la rue estdevenue trop forte. Cette visionréaliste et pessimiste d’enfantssacrifiés dans un pays en proie àla misère est adoucie par le destinde quelques-uns d’entre eux : Ana,retournée chez ses pare n t s, Marian,placé dans un centre d’accueil et,d a n s u n e m o i n d re m e s u re, Cristina, qui a demandé à êtreinternée pour se protéger d’elle-même et des autre s.

22.25 | GRAND FORMAT

Les enfants du bitume

Documentaire d’Edet Belzberg( É t at s - U n i s , 2 0 0 1 , 1 h 4 3 m n )Production : Belzberg Films, C h i l d h o p eI n t e r n at i o n a l , Red Horse Productions,Cinemax Reel LifeA RTE FRANCE( R e d i ffusion du 29 avril 2002)

B u c a rest. Dans les couloirs de lastation de métro Piata Victoriei,des enfants abandonnés, orphe-lins ou fugueurs tentent de survi-v re. Sous la houlette de la chef deb a n d e, Cristina, 16 ans, crâne ra s éet allures de casseur, ces jeunes sed i s p e rsent le jour dans les ruespour mendier, voler ou acheter dela peinture Au rolac qu’ils “snif-fent”, et se re g roupent la nuit dansl’abîme du métro. Entre les vio-l e n c e s, les pleurs et les cris, les ten-t a t i ves de sauvetage par des tra-va i l l e u rs sociaux et les placementsdans des foye rs d’accueil, cinqd ’ e n t re e u x s e d i s t i n g u e n t : Cristina,chef de bande ; Macarena, orphe-line de 14 ans sans identité et sousl’effet de la drogue en perma-n e n c e ; Mihai, un garçon de 12ans qui a fui la violence de sonp è re ; Ana, 10 ans, qui s’est éva d é ede la misère d’un foyer ave cMarian, son petit frère de 8 ans.

“J’ai toujours été une sorte de diable.Je me sens seule,m a u va i s e .Je ne sais pas pourquoi je suis malade dans ma tête.”( C r i s t i n a )

Fugueurs ou orphelinsâgés de 8 à 16 ans,ils survivent dans les rues et le métro de Bucarest.Pendant trois ans,Edet Belzberg a suivi ces enfants acculés à la mendicité, la violenceet la drogue.Un film dérangeant.

14.00Si les bêtes pouvaient parler (2)(Rediffusion du 31 août)

14.45Hippocrate15.15Fenêtre sur cour(Rediffusion du 2 septembre)

17.05Les sirènes de Saint-Pétersbourg(Rediffusion du 10 août)

17.50Agrippine (16)(Rediffusion du 31 août)

18.15Hippocrate(Rediffusion du 7 septembre)



20.45>22.50THEMAÀ l’école ? Non merci !20.45À l’école buissonnièreDocumentaire de Daniela Schmidt et Eva Schmitz

21.45 Quand les enfants décrochentDocumentaire de Bernard Martino

22.50FICTIONColère tardiveTéléfilm de Matti Geschonneck

00.20ARTE Info00.30Au cœur de la nuitNina Hagen et Katharina Thalbach

01.35Audrey Hepburn, une star en quête d’elle-même(Rediffusion du 3 septembre)

02.35Home road movies(Rediffusion du 25 août)

m a rd i7/9


14.45Hippocrate( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 2 6 m n )Z D F

À la re n t r é e, retrouvez le magazinesanté et bien-être d’ART E , tous lesmardis à 14.45.Cette semaine : l’épineuse ques-tion de la nécessité des va c c i n sdans la lutte contre les maladiesi n f a n t i l e s, qui sera examinée en20 05 par l’Office européen de lasanté ; le sy n d rome Gilles de LaTo u re t t e, ses causes et ses thé-rapies ; le point sur les tech-n i q u e s, les avantages et les dan-g e rs du b o d y l i f t i n g, opéra t i o nqui permet de re t e n d re la peau ducorps après une importanteperte de poids.

Ce deuxième volet raconte l’évo-lution de Pa r i s, ville de l’élégancepar exc e l l e n c e, en ex p l o rant… sonsous-sol ! Au fil des siècles, desi n g é n i e u rs visionnaires ont éla-boré un réseau complexe de tun-n e l s, de galeries et de canaux pourf a i re face aux aléas de la nature.Comment a-t-on mis fin aux inon-dations cycliques de la ville autemps des Ro m a i n s ? Commenta-t-on plus tard remédié à labaisse régulière des eaux de laS e i n e ? Grâce à des images desy n t h è s e, tout un passé enfouirefait surface et nous ex p l o rons leParis souterrain, des thermes deC l u ny aux gratte-ciel de la Défenseet aux catacombes.Rediffusion le 14 septembre à 14.00


L’ i n f e rnale A grippine prend vapeur surA RTE du lundi au vendredi à 20.20,jusqu’au 10 septembre. Ce soir :A grippine doit protéger son territoire.

21. TerritoireScénario : Laurent Goldring

L’oncle Scott a séduit Ro u g e - G o rg e,une copine de classe d’Ag r i p p i n e,et lui raconte la vie privée de san i è c e. Agrippine se sent menacéedans son intimité…Rediffusion le 14 septembre à 17.50




Il était une ville (2)ParisDocumentaire de Jeremy Llewellyn-Jones (État s - U n i s , 2 0 0 3 , 4 3 m n )Production : D i s c o v e ry ChannelA RTE FRANCE

À quoi ressemblaient Paris, New York et Londres il y a quelques centainesd’années ? Ce soir : l’histoire de Paris racontée par son sous-sol.

R o u g e - G o rge sort avec l’oncleScott. Attention, danger !


m a r d i7/9

Z D F

20.45À l’école buissonnièreDocumentaire de Daniela Schmidt et Eva Schmitz( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 58mn)

P o u rquoi certains jeunes quittent-ils l’école prématuré-ment ? Enquête au sein d’associations allemandes quitentent de “ re p ê ch e r ” les adolescents décrocheurs en leurproposant des projets de réinsertion.En Allemagne, près de 400 000 élève s, pour la plu-part âgés de 13 à 16 ans, manquent les cours pen-dant des semaines, des mois, ou ne vont plus dutout à l’école. Tous les ans, 86 000 élèves sortentd é f i n i t i vement du système scolaire. Jusqu’à présent,les pouvo i rs publics ne proposaient que des mesu-res ponctuelles, au cas par cas, en offrant à certainsla possibilité d’autres formes d’appre n t i s s a g e.Au j o u rd’hui, une cinquantaine d’associations ten-tent d’aller plus loin en proposant à ces adolescentssortis du système scolaire des projets de réinsertion.

Leur but : que les jeunes re t ro u vent pour de bon lechemin de l’école, qu’ils soient issus de famillesa i s é e s, comme Mandy et Hannah, 15 ans, ou d’unmilieu plus modeste, comme d’autres enfants – carle milieu social n’est pas forcément un facteur déter-minant dans la scolarité. Po u rquoi les adolescentscomme Mandy et Hannah sèchent-ils les cours ?Fa i re l’école buissonnière est souvent une façon d’ex-primer d’autres pro b l è m e s …Daniela Schmidt et Eva Schmitz ont suivi cinq jeu-nes qui participent à différents projets de réinser-tion, et les ont fait participer au film en leur confiantune caméra numérique. En contrepoint, leursp a re n t s, leurs enseignants et leurs anciens camara-des de classe apportent leurs témoignages.

20.45>22.50 |THEMA

À l’école ? Non merci !Qu’est-ce qui pousse certains élèves à sécher l’école ? Doit-on forcer la main aux jeunes en supprimant les allocations familiales de leurs parents – une mesure à l’étude en France et en Allemagne ? Ou inciter les jeunes décrocheurs à suivre des formations mieux adaptées ? “ T h e m a ” enquête des deux côtés du Rhin.


S o i r é ep r é s e n t é e

par Simone

von Stoch

Certains ont du mal avec l’école… (Quand les enfants décrochent, à 21.45)


m a r d i7/9

Pour quelles raisons de plus enplus de jeunes rejettent-ils l’école ?Est-ce parce qu’ils sont mal édu-qués et ne supportent pas la dis-cipline ? Ou parce que l’ex i g e n c ede performance est trop lourde à por-ter pour eux ? Y a-t-il des facteursa g g ravant la peur de l’école ?C o n f l i t s, influence du milieu fami-lial, fossé grandissant entre laréalité du marché de l’emploi etdes exigences de résultats toujoursplus élevées… les raisons sontn o m b reuses et jamais simples àd é m ê l e r. Le réalisateur BernardMartino s’est rendu dans une écolep r i m a i re à Bagnolet, en régionp a r i s i e n n e, et dans une classe-re l a i s à C h a r l ev i l l e - M é z i è re s, dansles Ard e n n e s. À Bagnolet, il a obs-ervé combien les situations diffè-rent d’un enfant à l’autre, chacunétant plus ou moins bien armépour s’adapter à ce que l’école attend de lui. Dans lesA rd e n n e s, il a rencontré les élève sd’une classe-relais : des jeunesdéjà sortis du système scolaire àqui l’Éducation nationale donneune seconde chance, au sein d’une

s t r u c t u re ex t é r i e u re à l’école clas-s i q u e. Ces adolescents connaissentde très grandes difficultés d’ap-p re n t i s s a g e. Tous autant qu’ilssont, ils ont commencé à décro-cher dès le primaire – ainsi que leconstate leur enseignante…

L’ensemble de la “ T h e m a ” e s trediffusé le 8 septembre à 15.15.

(Späte Rache)Téléfilm de Matti Geschonneck (Allemag n e , 2 0 0 1 , 1 h 2 9 m n , V F )Scénario : Hannah HollingerAvec : Peer Jäger (Michael Klenz), Maja Maranow (Heide Klenz),Christian Redl (Klaus Klempow), Birge Schade (Karin Wo l f )I m age : Rudolf BlahacekSon : Hank Tr e d e , Heiko BirkenstockM o n t age : Inge BehrensMusique : Ulrich ReuterCoproduction : Network Movie, Z D F, A RT EZ D F( R e d i ffusion du 23 novembre 2001)

En RDA, Klaus, Michael, Heide et Thomas étaienti n s é p a ra b l e s. Jusqu’au jour où, peu de temps ava n tla chute du Mur, Thomas meurt dans des circ o n s-tances mal élucidées. Accusé du meurtre, Klaus estcondamné à douze ans de prison. Michael et Heidepartent pour l’Ouest où Michael, médecin, fait unec a r r i è re fulgurante dans le privé. Il profite désormaisd’une vie confortable. Son mariage avec Heide bat del ’ a i l e, mais il se console avec sa maître s s e. La réapparitionde Klaus vient troubler sa paisible ex i s t e n c e …

20.45>22.50 |THEMA

À l’école ? Non merci !

21.45Quand les enfants décrochentDocumentaire de Bernard Martino (Allemag n e / F r a n c e , 2 0 0 4 , 1 h )

Pourquoi certains enfants redoutent-ils l’école au point de la fuir ? Quelles solutions adopter face à l’échec scolaire ? Enquête dans une écoleprimaire à Bagnolet et dans une classe-relais à Charleville-Mézières.

22.50 | FICTION Colère tMichael a tout pour lui : un bon bouArrive son vieil ami Klaus, qui sort histoire d’amitié, de vengeance et d


l Des écoles pas comme les autres,“ T h e m a ” , le 5 septembre à 20.45l À l’école ? Non merci !, “ T h e m a ” ,le 7 septembre à 20.45l Un cas d’école, “La vie en fa c e ” ,le 9 septembre à 22.45l Mon école et moi, le jeudi à 14.45du 2 septembre au 18 nov e m b r e(câble et satellite)

Sur arte-tv. c o m : des pages conçuesautour de l’école avec des élèvesfrançais et allemands.Sur ARTE Radio : les neuf épisodesdu journal intime d’une jeune prof debanlieue (rubrique “ d o s s i e r s ” ) .

Il revient… et il n’est pas content(Klaus/Christian Redl).


m a r d i7/9

Geschonneck juniorMatti Geschonneck a un faible pour les histoires d’amour compliquées et pour les polars. Pas étonnantque les aventures qu’il fait vivre à ses trois pers o n n a g e stournent au suspense le plus haletant. Le réalisateurfait preuve d’une grande finesse dans l’appro c h epsychologique des personnages – c’est également lecas dans Une lueur d’espoir (diffusé par ARTE end é c e m b re 1999) ou dans C œ u rs cro i s é s (diffusé le30 juillet dernier). Matti Geschonneck est le fils du gra n dacteur est-allemand Erwin Geschonneck, qui a notam-ment interprété les pièces de Bertolt Brecht (M a î t rePuntila et son valet Matti). De 1974 à 1978, MattiGeschonneck a suivi les cours de l’Institut Eisensteinde Moscou. Il est ensuite devenu assistant réalisa-teur et a signé ses pre m i e rs téléfilms : Le meurtrieret son enfant (1994) et La peur a la main fro i d e(1995), qui lui a valu le Prix de réalisation del ’Académie des arts du spectacle. En 1995, il a tournéMatulla et Busch avec son père Erwin.

Katharina Thalbach re n c o n t reNina Hagen à Ibiza, sa villégia-t u re estiva l e. Tandis que Ninam o n t re à Katharina les coins del’île qu’elle préfère, elles parlentde leur passé en RDA, de lam a n i è re dont elles ont réalisél e u rs désirs, de leurs ambitionsa r t i s t i q u e s. Elles se joignent à ung roupe de musiciens hippies surla plage, achètent des souve n i rsdans une boutique d’objets é s o t é r i q u e s, rendent visite à Sve nVäth dans son légendaire CocoonC l u b e t t e r m i n e n t l a soirée d evant la revue de danseusesM a n u m i s s i o n …

e tardiveo u l o t , une existence confortable, une maîtresse.t de prison et veut régler ses comptes… Une de trahison sur fond de réunification allemande.

00.30Au cœur de la nuitNina Hagen et Katharina ThalbachDocumentaire de Cordula Kab l i t z - P o s t( A l l e m ag n e , 2 0 0 3 , 1 h 1 5 m n )Z D F( R e d i ffusion du 24 octobre 2003)

Nina Hagen, icône du rock punk allemand, passe une soirée à Ibiza en compagnie de Katharina Thalbach,actrice et metteure en scène de théâtre.

m e rc re d i8/9


Le destin de Londre s, dont les fon-dations remontent à l’époquero m a i n e, est lié à la Ta m i s e. Maissi le fleuve a permis un rayo n n e-ment mondial, il fut égalements o u rce de désastre s. Pour que laville se développe et se dote deponts et de ports, il fallut la pro-téger contre la force déva s t a t r i c edes flots, donc maîtriser les débor-

dements du fleuve. Par ailleurs,les urbanistes durent égalementf a i re pre u ve d’imagination pourr é p a rer sur la terre ferme lesdégâts de catastrophes succes-s i ve s : é p i d é m i e s, i n c e n d i e s, r é vo l u t i o n s, bombard e m e n t s …L o n d re s, o u c o m m e n t c ro î t ree n ve rs et contre tout.Rediffusion le 15 septembre à 14.00

20.20Agrippine (22)Série d’animat i o nR é a l i s ation : Frank V i b e r tD ’ après la BD éponyme de Claire Bretécher( F r a n c e , 2 0 0 1 , 2 2 m n )Musique : Les portugaises ensab l é e sCoproduction : E l l i p s a n i m e , Canal +, A RT E ,Channel 5A RTE G.E.I.E.

L’ i n f e rnale A grippine prend va p e u rsur A RTE du lundi au vendredi à2 0 . 2 0 , jusqu’au 10 septembre. Ces o i r : A grippine s’invente une nou-velle identité.

22. PeurhScénario : Pascale Breton

Merlan devient une star du We b …Agrippine doit s’adapter ra p i d e-ment à cette nouvelle situation.Rediffusion le 15 septembre à 17.50

19.45ARTE Info ( 2 0 0 4 , 1 5 m n )A RTE G.E.I.E.

Le journal de la rédaction, dirigépar Géra rd Saint-Paul, est pré-senté en alternance par Jürg e nB i e h l e, Nathalie Georg e s, WilliamI r i g oyen et Simone von Stosch.

Trois éditions quotidiennes Tous les soirs à 18.45 (sur le câbleet le satellite) puis à 19.45, lejournal de la rédaction pro p o s eune vision européenne de l’es-sentiel de l’actualité internatio-n a l e. Ve rs 00.15, une édition denuit tout en images résume lesprincipaux événements de la jour-née. ARTE Info traite en prioritédes sujets qui dépassent les fron-t i è res nationales et accorde la plusg rande attention à la pluralité despoints de vue.



14.45Capté !( F r a n c e , 2 0 0 4 , 2 6 m n )A RTE FRANCE

Cette semaine dans Capté ! : enB e l g i q u e, le festival de musiqueE s p e ranzah veut réintro d u i re lalutte politique dans la fête ; ISM,un mouvement palestinien nonviolent, mène campagne contre lemur de séparation entre Israël etles territoires occupés ; enA l l e m a g n e, quinze jeunes fillesréhabilitent une aile du camp dec o n c e n t ration de Rave n s b r ü c kpour contribuer au devoir dem é m o i re.

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14.00Si les bêtes pouvaient parler (3)(Rediffusion du 1er septembre)

14.45Capté !15.15>17.20THEMAÀ l’école ? Non merci !(Rediffusion du 7 septembre)

17.20Vins à la carteLe rioja(Rediffusion du 5 septembre)

17.50Agrippine (17)(Rediffusion du 1er septembre)

18.15Capté !(Rediffusion du 8 septembre)



20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIRELes escadrons de la mortDocumentaire de Marie-Monique Robin

21.40 (PDC : 21.45)ARTE Reportage22.35Le dessous des cartes22.50 (PDC : 22.45)

CINÉMALa plage noireFilm de Michel Piccoli

00.40 (PDC : 00.35)

ARTE Info00.50Court-circuit (le magazine) n° 18901.40 (PDC : 01.35)

Watergate (1)(Rediffusion du 11 août)

02.30 (PDC : 02.25)

Les liens du sang(Rediffusion du 18 août)

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OS o u s - t i t r age pour sourds et malentendants


Il était une ville (3)LondresDocumentaire de Paul Burgess (État s - U n i s , 2 0 0 3 , 4 3 m n )Production : D i s c o v e ry ChannelA RTE FRANCE

À quoi ressemblaient Paris, New York et Londres il y a quelques centaines d’années ? Dernier volet de la série : Londres, sauvée de toutesles catastrophes par ses urbanistes.

Le succès de Merlan, le peurhd’Agrippine, met la famille danstous ses états.

G é r a rd Saint-Paul (à gauche) et la rédaction d’A RTE Info.


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Documentaire de Marie-Monique Robin (France, 2 0 0 3 , 5 9 m n )Production : Idéale A u d i e n c eA RTE FRANCE

Ce fut une pre m i è re dans l’histoire de l’humanité :en 1975, les gouvernements dictatoriaux du cônesud de l’Amérique créent une organisation crimi-nelle supra n a t i o n a l e, l’Opération Condor, dont lamission est d’éliminer leurs opposants politiques,dans leurs pays mais aussi à l’étra n g e r. Que la CIAait soutenu l’Opération Condor est un secret dePo l i c h i n e l l e. Ce que l’on sait moins, c’est que certainsm i l i t a i res français ont joué un rôle dans la genèsede cette campagne meurtrière de grande enve rg u re.

Guerre moderne, guerre saleLes méthodes employées par les responsables del ’ O p é ration Condor sont précisément celles inventéespar les militaires français après la défaite de DiênBiên Phu. Testées en Algérie, les techniques de lag u e r re subversive fra p p è rent par leur cruauté, maisaussi par leur efficacité dans la répression. Après lag u e r re d’A l g é r i e, des vétérans comme le généra lAu s s a resses ou le colonel Servent mirent leur expérience

20.45 | LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Les escadrons de la mortL’école française

Expérimentée en Algérie, la guerresubversive futensuite enseignée au monde entier.Du Viêt-nam à l’Argentine enpassant par le Chili,enquête sur l’écolefrançaise et sesméthodes qui firentdes milliers de victimes.Un documentairebienvenu sur un sujet peu abordé.

au service de militaires arg e n t i n s, brésiliens, isra é-l i e n s, portugais… À l’École des Amériques de Pa n a m a ,pas moins de 60 000 officiers furent entraînés par les“experts” fra n ç a i s. On re t rouve même certains de cesi n s t r u c t e u rs à Fort Bragg, aux États-Unis, quelquesannées avant la guerre du Viêt-nam. Leur modèle : labataille d’A l g e r. Leur bible : La guerre moderne d ucolonel Tr i n q u i e r. Leurs méthodes : escadrons de lamort, torture et disparitions.Sur fond de témoignages aussi précieux que révol-tants (des officiers qui avouent mais ne re g re t t e n trien) et de preuves accablantes (des noms, des dates,des faits noir sur blanc), le documentaire nous a p p rend comment des Français ont enseigné la guerres u b v e rsive au reste du monde dès 1959. Les 30 0 0 0A rgentins disparus et les 20 000 civils tués au coursde l’opération Phoenix au Viêt-nam furent dire c t e-ment victimes de leurs méthodes. “C’est une réalité,ce fut peut-être une erre u r ”, admet le généra lE d u a rdo Albano Harg u i n d e g u y, premier ministre del’Intérieur pendant la dictature en Arg e n t i n e.Rediffusion le 10 septembre à 16.45Sous-titrage pour sourds et malentendantsO

I n t e r rogés dans le film : le général français M a rcel Bigeard ; le générala rgentin Ramon DiazBessone ; le bras droit de Pinochet ManuelC o n t reras, à la tête de l’Opération Condor ; le général françaisA u s s a resses (de gauche à droite et de haut en bas).


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21.40ARTE ReportageM agazine de l’actualité internat i o n a l e( 2 0 0 4 , 5 2 m n )A RTE G.E.I.E.

A RTE Re p o r t a g e fait sa re n t r é e,avec toutes les semaines deux out rois reportages sur des thèmes del’actualité internationale. Des ra p-pels historiques, des données géo-p o l i t i q u e s, géographiques ou éco-nomiques complètent les sujets –l’un de 26 minutes, les autres pluscourts – afin d’aider le téléspec-tateur à mieux décrypter lesg rands enjeux de la planète.Rediffusion le 9 septembre à 16.50

22.35Le dessous des cartesM agazine géopolitique de Jean-Christophe V i c t o rR é a l i s ation : Frédéric Ramade( F r a n c e , 2 0 0 3 , 1 0 m n )A RTE FRANCE ( R e d i ffusion du 19 mai 2004)

La Tchétchénie, pourquoi ? (2)Cartographie des guerresAprès avoir analysé les raisons duconflit, Le dessous des cartesrevient sur les deux guerres enTchétchénie et leurs enjeux.

En partenariat avec

Film de Michel Piccoli( F r a n c e / P o r t u g a l / P o l o g n e / S u i s s e ,2 0 0 1 , 1 h 4 9 m n )Scénario : Ludivine Clerc et Michel Piccoli d ’ après le récit de François MasperoAvec : Jerzy Radziwilowicz (A.), D o m i n i q u eBlanc (Sylvie), Jade Fortineau (Joyce, leur fille),Teresa Budzisz-Krzyzanowska (Emma),Ignacy Gogolewski (Sider), Roger Jendly (Gilles),Marco Calamandrei (le journaliste)I m age : S abine Lancelin M o n t age : C atherine QuesemandCoproduction : Gemini Films, A RTE FranceC i n é m a , M a d r ago Films, F i l m o gr aph SA,H e r i t age Films, Television Suisse RomandeA RTE FRANCE

Après avoir été soumis à un simulacre d’ex é c u t i o n ,A., écrivain militant partisan de la lutte contre la dic-t a t u re, prévoit de quitter son pays pour re j o i n d re laFra n c e. Déçu par la nouvelle démocratie qui a tra h ises partisans les plus intègres et installé une formede dictature plus insidieuse, il veut s’ex i l e r. Sy l v i e,sa femme, réussit à partir. A., lui, décide de s’instal-ler avec sa fille Jade dans une maison isolée près dela Plage noire, où il attend de re c evoir les visas…

La plage frontièreOù se situe la Plage noire et la capitale où vivait A. ?En Amérique latine, en Europe de l’Est ? On ne saitp a s. Tout comme on ne sait pas si c’est le jour ou lanuit, s’il fait beau ou mauvais. La réalité est ici,

Présenté en alternance par Vladimir Vasak et Andrea Fies

22.50 | CINÉMA

La plage noireAttendant de pouvoir s’ex i l e r, un écrivain partisan d’une révolution qui s’est corrompue échoue sur unep l a g e . Entre politique et poésie, un conte philosophiquesur la fin des utopies, signé Michel Piccoli.


m e r c r e d i8/9

Vide pour l’amourCourt métrage de Vimukthi Jay a s u n d a r a(Sri Lanka/France, 2 0 0 2 , 2 8 m n , V O S T F )Production : École du FresnoyN OVO MESTO INTERNATIONAL SHORT FILMF E S T I VAL l PRIX SILVER SCALES DU MEILLEURR É A L I S AT E U R , S L OVÉNIE 2003

Au Sri Lanka, bien que la guerrecivile soit suspendue, un senti-m e n t d ’ i n s é c u r i t é r è g n e.Pa rallèlement, en Fra n c e, deuxjeunes gens se déchire n t …

Philippe DécoufléD a n s e u r, chorégra p h e, réalisateurde quelques courts métra g e sre m a rqués (C a ra m b a, Le p’titb a l), Philippe Decouflé trava i l l eactuellement à un projet de longm é t ra g e. C o u r t - c i rcuit (le maga-z i n e ) l’a rencontré en juin dernierà Barc e l o n e, alors qu’il présentaitson dernier spectacle, I r i s, créé auJapon en 20 03 .Suivi de la diffusion du P’tit bal( 1 9 9 4 ) , où Philippe Decouflé etPascale Houbin interprètent enlangage des signes la chanson deB o u rvil “C’était bien”.

En partenariatavec

à dessein, insaisissable. En re v a n c h e, les symboles,les actes et les sentiments sont bien réels. En n’étantnulle part, l’action se situe partout. Elle vaut ainsipour toutes les histoires qui pourraient lui re s s e m-b l e r, partout où dictature et démocratie se distinguentmal. Car la tra j e c t o i re de A. repose sur des réalités uni-v e rselles : la solitude, la sensualité, la peur, le passé,les amis morts… Univers e l l e, également, la questionposée par ce récit : qui peut rester fidèle à l’idéal dela révolution ? Avec une profonde poésie de l’image,du verbe et du silence, Michel Piccoli dépeint l’éro-sion des idéaux à tra v e rs le parc o u rs d’un ancienmilitant qui n’a plus sa place nulle part. La patrie qu’ilavait imaginée, créée, et qu’il comptait tra d u i re en plu-s i e u rs langues, n’est plus. À lui seul, il exprime toutela panique de ceux qui ne peuvent plus combattre etdont les utopies, ces idées sans lieu, conduisentimmanquablement à l’exil.

Michel Piccoli a réalisé un court métrage et deux longs :Train de nuit ( 1 9 9 4 ) , déjà d’après un récit de FrançoisM a s p e r o , Alors voilà (1997) et La plage noire.

00.50Court-circuit (le magazine) n° 189Rédaction en chef : Luc Lagi e rDirection artistique : Philippe Tr u ffault (France, 2 0 0 4 , 4 5 m n ) , V O S T FCoproduction : A RTE France, MK2 T VA RTE FRANCE

En partenariat avec

Court-circuit (le magazine) est rediffusé le vendredi à1 5 . 1 5 . À découvrir également le vendredi 10 septembre :D e h o r s, court métrage d’Hélier Cisterne, Premier janvier,court métrage de Julien Cunillera, et Aventure malgache,moyen métrage d’Alfred Hitchcock.En liaison avec www. a r t e - t v. c o m

Michel Piccoli prépare un nouveauf i l m , C’est pas tout à fait la vie dontj’ai rêvé, coproduit par ARTE FranceCinéma et Gemini Films.

14.00Si les bêtes pouvaient parler (4)(Rediffusion du 2 septembre)

14.45Mon école et moiLe collège Georges-Méliès à Paris

15.15Boesman et Lena(Rediffusion du 25 août)

16.50ARTE Reportage(Rediffusion du 8 septembre)

17.45Agrippine (18)(Rediffusion du 2 septembre)

18.15Mon école et moi(Rediffusion du 9 septembre)

18.45ARTE Info19.00ARTE DÉCOUVERTEDe l’amour à la vie 19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.20Agrippine (23)

20.45CINÉMAVertigoFilm d’Alfred Hitchcock

22.45 (PDC : 22.50)

LA VIE EN FACEUn cas d’écoleDocumentaire de Leonardo Di Costanzo

23.50Tracks00.40ARTE Info00.55Chère Martha(Rediffusion du 6 septembre)

02.35 (PDC : 02.30)

L’invasion(Rediffusion du 1er septembre)

j e u d i9/9


14.45Mon école et moiLe collège Georges-Méliès à ParisDocumentaire de Holger Preuße( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 2 6 m n )Z D F

Nos écoles préparent-elles correcte-ment les élèves aux défis qui lesattendent ? Quels sont les atouts etles faiblesses des divers systèmeséducatifs européens ? A u j o u rd’hui :enquête dans un collège parisien.Ils vivent à la périphérie de Pa r i s,écoutent leur pro p re musique, ontleur pro p re culture et leur pro p reconception de la vie. Ces jeunesde la troisième génération d’im-migrés se heurtent au pro b l è m ede l’intégration. Quel rôle doitjouer l’école pour eux ? Enquête aucollège Georg e s - M e l i è s, dans leX I Xe a r rondissement de Pa r i s.Mon école et moi : douze épisodes,du 2 septembre au 18 nov e m b r e ,le jeudi à 14.45 (câble et satellite).

Depuis le stade où quelque50 0 millions de spermatozoïdessont en compétition pour la fécon-dation de l’œuf – un seul en sor-t i ra vainqueur – jusqu’à la nais-sance du bébé, toute une équipea été mobilisée pour filmer dans soni n t é g ralité la formation et la cro i s-sance intra-utérine d’un petith o m m e. Époustouflant.Rediffusion le 16 septembre à 14.00


L’ i n f e rnale A grippine prend va p e u rsur A RTE du lundi au vendredi à2 0 . 2 0 , jusqu’au 10 septembre. Cesoir : A grippine devient faussementc é l è b re.

23. VanitéScénario : Lou Inglebert et Laurent Goldring

À la grande surprise d’Ag r i p p i n e,Modern l’a vue à la télé et l’a tro u-vée super. Pas évident de se faireà cette soudaine célébrité… sur-tout quand on la sait usurpée.Rediffusion le 17 septembre à 17.50





De l’amour à la vieDocumentaire de Lennart Nilsson (Suède, 2 0 0 0 , 5 2 m n )Z D F( R e d i ffusion du 12 janvier 2001)

Le miracle de la vie agrandi à 2 000 % ! De la course des spermatozoïdesjusqu’à la naissance, des images époustouflantes de la croissance d’unpetit homme.

Diana Niang, élève à Georg e s - M é l i è s .


j e u d i9/9

Film d’Alfred Hitchcock( É t at s - U n i s , 1 9 5 8 , 2 h , V O S T F )Scénario : Alec Coppel et Samuel Tay l o r,d ’ après le roman de Boileau et NarcejacAvec : James Stewart (John “ S c o t t i e ”F e r g u s o n ) , Kim Novak (Madeleine Elster/JudyB a r t o n ) , Barbara Bel Geddes (Midge Wo o d ) ,Tom Helmore (Gavin Elster), H e n ry Jones (le coroner), R aymond Bailey (le docteur de Scottie), Konstantin Shayne (Pop Leibel)I m age : Robert BurksM o n t age : George To m a s i n iMusique : Bernard HerrmannProduction : P a r a m o u n tZ D F

S c o t t i e, inspecteur de police, a été limogé parce qu’ilest sujet au ve r t i g e. Un de ses vieux amis le charg ede surveiller sa très belle femme, Madeleine, dontle comportement étrange lui fait cra i n d re qu’elle nese suicide. Scottie la prend en filature, la sauve d’unen oyade vo l o n t a i re puis s’éprend d’elle. Mais, en ra i-son de sa peur du vide, il ne parvient pas à l’empê-cher de se précipiter du haut d’un clocher. Se sen-tant responsable de sa mort, il est la proie d’uned é p ression nerve u s e, jusqu’au jour où il re n c o n t rele sosie de Madeleine…

D’entre les mortsTiré d’un roman de Boileau et Narcejac spécialementécrit pour Hitchcock, Ve r t i g o est un chef-d’œuvre tantpar la mise en scène que par le scénario, complète-ment déroutant. Le film baigne dans un SanFrancisco hanté par un malaise dimensionnel – alti-t u d e, pro f o n d e u r, spirales… – reflétant la tendance

au vertige de Scottie. L’ i n t r i g u e, qui s’apparente aussià une spira l e, se déroule avec une lenteur contem-plative et inquiétante, au rythme d’une histoire ra c o n-tée du point de vue d’un homme émotif, plongé dansune stupeur mentale, mû par une quête impossible.Il cherche la femme. Mais quelle femme ? Scottieh a b i l l e, maquille et coiffe Judy comme Madeleine. Ilc h e rche à recréer Madeleine. Et sous le néon vert del’hôtel, le visage de Judy prend le teint d’un mort-vivant. “C’est de la pure nécro p h i l i e ”, indique Alfre dHitchcock dans ses entretiens avec François Tr u f f a u t .Les efforts de Scottie pour recréer la femme qu’ilt raque restent ambigus : Judy est-elle Madeleine ouune autre ? Si le spectateur connaît la réponse, Scottie,lui, ne sait pas. “Comment réagira Scottie lors q u ’ i ld é c o u v r i ra qui est Judy ?” E n c o re une fois Hitchcockimpose au monde sa pro p re anxiété.Rediffusion le 13 septembre à 00.50 et le 19 septembre à 00.35En partenariat avec

À voir également : Aventure malgache,moyen métrage d’Hitchcock (1944)dans Court-circuit (le magazine), l evendredi 10 septembre vers 16.15, e tHitchcock et Ford d’André S. L a b a r t h e ,le lundi 13 septembre à 23.55.

CYCLE H I T C H C O C KSix films du maître du suspense> w w w. a r t e - t v. c o m

20.45 | CINÉMA

VertigoLa peur du vide estp s y c h o l o g i q u e , m a i schez Scottie, l evertige est meurtrieret l’entraîne loindans les ténèbres…Un psychodramevertigineux de laplus pure ex p r e s s i o nh i t c h c o c k i e n n e .


Documentaire de Leonardo Di CostanzoCoproduction : F a n d a n g o , Les Films d’ici,en association avec A RTE France (France, 2 0 0 3 , 1 h )A RTE FRANCEPRIX “REGARDS NEUFS”, N YON 2004 l MENTION DU JURY DES BIBLIOT H È Q U E SET DU PAT R I M O I N E , CINÉMA DU RÉEL 2004

“Je vous l’ai dit cent fois : je refuse de voler mons a l a i re ”, déclare une pro f e s s e u re à des élèves rica-nants et agités. Leonardo Di Costanzo, le réalisateur,a suivi pendant un an deux classes du collège publicNino Cortese, situé dans une banlieue de Naples.Ici, les enseignants tentent d’imposer leur autorité aumilieu des allées et venues des élève s, dans le bro u-haha. Résolue à ne pas fuir la difficulté, la dire c t r i c ea décidé d’en finir avec les exclusions tempora i re s.Mais que faire des perturbateurs, rétifs à toutes lesre m o n t rances ? De Maria qui frappe ses camara d e s ?De Sonia, décidée à quitter l’école alors que, commebeaucoup d’élève s, elle maîtrise mieux le dialectenapolitain que l’italien ?

“Ma seule arme, c’est le carnet”La caméra montre les “perturbateurs” en classe puisdans le bureau de la dire c t r i c e, lorsque le conflit aatteint des proportions insupportables pour le pro-f e s s e u r. Pa r f o i s, les parents sont convoqués mais, sou-vent, le dialogue tourne court. Désemparés, les pro-f e s s e u rs craquent, hurlent sur leur classe. “Ma seule

a r m e, c’est le carnet”, déclare à ses élèves une ensei-gnante à la voix enro u é e. Réunis pour évoquer le mal-a i s e, les pro f e s s e u rs incriminent les élèves, leursp a re n t s, et clament leur impuissance. La dire c t r i c eles encourage à se montrer plus fermes. Elle tented’expliquer que c’est le rôle de l’école publique entant qu’outil d’intégration sociale qui est en jeu. D’unbout à l’autre de la réunion (et du film), ça crie. Onest à Naples ! La force du documentaire est de mon-t rer cette crise, ce découragement des enseignantsqui, avec beaucoup de bra v o u re, ont accepté de selaisser filmer même dans les moments de flottement.“Comme ça, on pourra voir où on se tro m p e ”, ont-ils expliqué au réalisateur. “Au moment où le gou-vernement Berlusconi met fortement en cause le rôlec e n t ral de l’école publique, j’ai pensé qu’il étaitn é c e s s a i re de faire un travail là-dessus”, expliquepour sa part Leonardo Di Costanzo. Ni plaidoyer, nifilm à charg e, Un cas d’école pose essentiellement laquestion suivante : comment l’école républicaine doit-elle évoluer pour continuer à jouer son rôle ?Rediffusion le 18 septembre à 01.30

23.50TracksM agazine musical (Allemag n e , 2 0 0 4 , 5 2 m n )Z D F

L’enfer de la scène“paganiste” en PologneFace à une église écra s a n t e, lesg roupes antichrétiens polonais sedéchaînent. Leur musique : dublack metal e m p reint de sata-n i s m e. Leur dieu : un être à q u a t re visages qui re g a rde unmonde uniformément blanc. Ducoup, les skinheads affluent…

En exclusivité et en live : TV On The RadioTV On The Radio : la pro c h a i n eg rosse sensation rock ? Pas éton-nant quand on sait que le cerve a udu gro u p e, David Andrew Sitek,n’est autre que le producteur desYeah Yeah Yeahs et des Liars.

Les nouveaux héros du cinéma expérimentalAu Fe s t i va l N e m o , Tra c k s a rencontré les VJ ’s londoniensd ’Ad d i c t i ve TV, qui hachent menules grands classiques du cinéma,Eric Viennot, créateur d’un cy b e r -t h r i l l e r, et Morten Schjodt, inve n-teur du film interactif S w i t c h i n g.

Opération commando avecles Culture jammersL’automne dernier, des guérillero sse sont attaqués aux affiches dum é t ro parisien. En fait, tout acommencé en 1999 au Québec,quand des commandos se sontmis à détourner les publicités aunom du “c u l t u re jamming” ( l e“ b rouillage culture l ” ) …

Zoom sur Minimal compactMimimal Compact s’est imposédans les années 80 grâce à sonmélange de new wave et de sono-rités moye n - o r i e n t a l e s. Quinzeans après la séparation du gro u p e,son chanteur Samy Birnach,a u j o u rd’hui Dj Morpheus, rev i e n tsur son parc o u rs.Rediffusion le 11 septembre à 17.45

> w w w. a r t e - t v. c o m / t r a c k sEn partenariat avec

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22.45 | LA VIE EN FACE

Un cas d’écoleAvec beaucoup de courage, des professeurs italiens ont accepté de laisser filmer leurs moments de flottement face à des élèves en révolte. La crise de l’enseignement public version napolitaine.

j e u d i9/9


La directrice du collège Nino-Cortese, Conchita Battista, a décidé de ne jamais exclure d’élèves.

ve n d re d i10/9


DehorsCourt métrage d’Hélier Cisterne( F r a n c e , 2 0 0 3 , 2 7 m n )Production : G R E C

Michel, un paysan simple, vit pai-siblement avec sa femme et sonfils dans une maison isolée aumilieu de la forêt. Jusqu’au jouroù un étranger survient etdemande à être caché…

Premier janvierCourt métrage de Julien Cunillera( F r a n c e , 2 0 0 2 , 1 5 m n )Production : Les Films du Petit Poisson

V i n g t - q u a t re heures de la vied’une jeune femme, le pre m i e rjour de l’année, à Pa r i s.

Aventure malgacheMoyen métrage d’Alfred Hitchcock( R o y a u m e - U n i , 1 9 4 4 , 3 0 m n ,noir et blanc, V O S T F )Production : M i n i s t ry of info r m at i o n(ministère britannique de l’Info r m at i o n )

Un film de propagande habilementagencé par le futur grand maître dus u s p e n s e, jamais sorti en salles enFrance.L o n d re s, 1944. Des acteurs écou-tent le récit d’un comédien,Jacques Clarus, parlant de ses re n-c o n t res avec un dénommé Michel.En 1940, à Madagascar, ce dernierétait partisan du régime de Pétain,a l o rs que Clarus, se prétendantv i c hys t e, organisait la résistance…

Depuis quelques années, unebuse à queue rousse d’A m é r i q u edu Nord a élu domicile sur l’undes bâtiments de la pre s t i g i e u s e5e avenue à New York. Les pro-m e n e u rs de Central Park, témoinsdes allées et venues du ra p a c e,l’ont surnommé Pale Male – enraison de ses teintes claire s. Pa l eMale est devenu une mascotte desN ew - Yo r ka i s. Et chacun y va deson pronostic quant à la date dup remier vol des oisillons…Rediffusion le 17 septembre à 14.00


Ce soir, dernières vapeurs de l’infer-nale A grippine : l’effrontée se re -trouve en pleine crise d’hy p o c o n d r i e.

24. HospitalisationScénario : Marie-Anne Delors

Hypocondriaque par son père etégocentrique par sa gra n d - m è re,Agrippine affronte à sa façon lapeur de la maladie et de la mort.Rediffusion le 17 septembre à 17.50



14.00Duel en Terre de Feu (Rediffusion du 3 septembre)

14.45ARTE Europa15.15Court-circuit (le magazine) n° 18916.45Les escadrons de la mort(Rediffusion du 8 septembre)

17.45Agrippine (19)(Rediffusion du 3 septembre)

18.15ARTE Europa(Rediffusion du 10 septembre)

18.45ARTE Info19.00ARTE DÉCOUVERTEPale Male :un prédateur à New York19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.20Agrippine (24)

20.45FICTIONLe paradis du macTéléfilm de Dominik Graf

22.40>01.15THEMAMelina Mercouri22.40Melina Mercouri,la dame du PyréeDocumentaire de Laszlo Hartmann

23.45 FilmJamais le dimancheFilm de Jules Dassin

01.15 (PDC : 01.20)

ARTE Info01.30La digue(Rediffusion du 31 août)

OS o u s - t i t r age pour sourds et malentendants

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Pale Male : un prédateur à New YorkDocumentaire de Frederic Lilien (Allemag n e , 2 0 0 4 , 4 3 m n )S W R

New York accueille depuis quelques années un citadin pas comme les autres : une buse, installée sur la célèbre 5e avenue,et qui attire les foules.

15.15Court-circuit (le magazine) n° 189Rédaction en chef : Luc Lagi e rDirection artistique : Philippe Tr u ffault (France, 2 0 0 4 , 1 h 3 0 m n )Coproduction : A RTE France, MK2 T VA RTE FRANCE

Rediffusion de l’émission du mercredi 8 septembre enrichie de deux courts et d’un moyen métrage.

CYCLE H I T C H C O C KSix films du maître du suspense> w w w. a r t e - t v. c o m

Un film de pro p a g a n d einterprété par The Molière Players.


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(Hotte im Paradies)Téléfilm de Dominik Graf( A l l e m ag n e , 2 0 0 2 , 1 h 5 7 m n , V F )Scénario : Rolf BasedowAvec : Misel Maticevic (Hotte), N a d e s h d aBrennicke (Jenny ) , Birge Schade (Rosa),I s abell Gerschke (Elvira), S t e f a n i eS t appenbeck (Yvonne), Oliver Stritzel( D e t t a ) , Mark Zak (Gregor), Sven Martinek( P e t e r ) , Dirk Borchardt (Stulle), Anka LeaSarstedt (Lilo), Alexander Schubert (Te d d y ) ,S t e ffen Jakob (Steff e n )I m age : Hanno LentzSon : Frank HeidbrinkM o n t age : Hana MüllnerMusique : Sven Rossenbach,Florian von Vo i x e mCoproduction : Tr e b i t s c h , B R , W D R , A RT EB R

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H o t t e, petit souteneur berlinois, veut gagner desgalons dans le milieu. En plus de sa bonne amieYvonne et de sa “régulière” Rosa, qui travaillent déjàpour lui, il recrute une troisième fille, Jenny. Audébut, tout semble aller pour le mieux. Au vo l a n tde sa Jaguar décapotable, la musique à fond, ilt ro u ve que la vie est belle. Mais il s’empêtre dansses contradictions entre sentiments et affaire s.Yvonne arrête de trava i l l e r, Jenny se tire. Avec Elvira ,une coiffeuse, il tente de se sortir de ce mauvais pas.Rien à faire, il sombre, autant que son humeur, pen-sant que c’est peut-être parce qu’il ne croit plus àl ’ a m o u r. Jusqu’au jour où il revoit Jenny …

Un mac en quête d’amourOn ne présente plus Dominik Graf, un des meilleursr é a l i s a t e u rs d’outre-Rhin : connu en France notam-ment pour La falaise (présenté en compétition auFestival du film de Berlin en 20 02) et L’année du chat( G rand Prix du Festival du film policier de Cognac en1988), il a également réalisé Le plongeon de Véra e n1998 avec Martina Gedeck, Dr Knock en 1996 avecVe ronica Fe r re s, etc. Tourné en numérique, Le para d i sdu mac possède un style bien particulier pour un sujettout aussi atypique : un proxénète qui croit au gra n damour… Entre légèreté apparente et profonde amertume,le film dépeint avec réalisme le milieu de la pro s t i t u-tion, mais aussi le trouble d’un petit voyou confro n t éà des sentiments qu’il n’a jamais connus jusqu’alors.Rediffusion le 16 septembre à 00.20

20.45 | FICTION

Le paradis du macEn pleine panade, un proxénète se prend à croire à l’amour.Un film atypique et délicieux de réalisme, qui navigue entre légèretéet amertume, signé Dominik Graf (La fa l a i s e , L’année du chat) .


De l’enfance dorée de la petite-fille du maire d’Athènes à sa lutteacharnée contre la dictature desc o l o n e l s, en passant par sa colla-b o ration passionnée avec sonmari, le cinéaste Jules Dassin,Lazlo Hartmann re t race le destinde l’une des plus grandes actricesg re c q u e s. Images d’arc h i ves etex t raits de films jalonnent ce filmconstruit autour des témoignagesde ses proches : Jules Dassin biensûr mais aussi son frère Spiro s,G e o rges Moustaki, la chanteuseMaria Fa randouri, son ami ethomologue au ministère de laC u l t u re français Jack Lang…

Un fauve en libertéEn grec, Mélina veut dire “miel”.Une douceur de feu à laquelleJules Dassin, exilé en Fra n c epour cause de “chasse aux sor-c i è res” à Hollywood, n’a pasrésisté. Quand il la re n c o n t re auFestival de Cannes en 1955, elley présente Stella de MichelCacoyanis : un premier rôle aucinéma qui la révèle, après unec a r r i è re mitigée au théâtre. Unan plus tard, Jules et Melinatournent Celui qui doit mourir,p re m i è re d’une longue série dec o l l a b o rations cinématogra-p h i q u e s. Suivent Jamais le

a m o u rs, le théâtre et la poli-t i q u e ”, déclarait-elle en 1990,l o rs de sa candidature malheu-reuse à la mairie d’At h è n e s.L’ a f f a i re des frises du Pa r t h é n o n ,qu’elle ne cesse de réclamer auBritish Museum, fait d’elle unsymbole de la lutte pour la réha-bilitation de la culture de sonp a y s. Melina Mercouri, “lal u m i è re de l’Attique”, est décédéele 8 mars 1994. Ce jour-là, tou-tes les radios et les télévisionsg recques ont diffusé “Les enfantsdu Pirée”, la chanson de J a m a i sle dimanche.Rediffusion le 12 septembre à 01.40

22.40>01.15 | THEMA

MelinaMercouriHommage à la flamboyante MelinaM e r c o u r i , actrice phare du cinéma grec,star internationale et combattante politiquea c h a r n é e . Avec un documentaire en formede portrait et le film Jamais le dimanche,son premier succès mondial, réalisé par son futur mari le cinéaste Jules Dassin.

22.40Melina Mercouri, la dame du PiréeDocumentaire de Laszlo Hartmann (Allemag n e , 2 0 0 4 , 1 h )

Retour sur le destin d’une star du cinéma au tempérament volcanique,habitée par l’amour de la comédie et de la politique et décédée il y a dix ans.

CYCLE “AU FIRMAMENT DES STA R S ”Trois soirées pour (re)découvrir trois immenses actrices :

l Audrey Hepburn, le vendredi 3 septembre avec C h a r a d e, de Stanley Donenl Melina Mercouri, le vendredi 10 septembre avec Jamais le dimanche, de Jules Dassinl Sophia Loren, le vendredi 17 septembre avec La comtesse de Hong Kong, de Charlie Chaplin

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dimanche (1960), qui leur vautune renommée internationale,puis P h a e d ra (1962), To p ka p i( 1 9 6 4 ) , Dix heures et demi dusoir en été (1966), La pro m e s s ede l’aube ( 1 9 71) et Cri de femmes(1978). Entre - t e m p s, ils se sontmariés et se sont installés à NewYork. Peu à peu, l’actrice pharedu cinéma grec abandonne sac a r r i è re pour le combat politique.Elle milite contre la dictature desc o l o n e l s, est élue députée duPasok en 1977, puis nomméem i n i s t re de la Culture et desSciences dans le gouvernementPapandréou en 1981. “J’ai deux


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(Pote tin kyriaki)Film de Jules Dassin (Grèce/État s - U n i s ,1 9 6 0 , 1 h 3 2 m n , noir et blanc, V O S T F )Avec : Melina Mercouri (Ily a ) , Jules Dassin(Homère T h r a c e ) , George Foundas (To n i o ) ,Titos Vandis (Jorgo), Mitsos Liguisos (le cap i t a i n e ) , Despo Diamantidou (Despo),Dimitris Pap a m i c h a e l , Dimos Starenios( P o u b e l l e )I m age : Jacques Nat t e a uM o n t age : Roger DwyreMusique : Manos HadjidakisProduction : M e l i n a f i l m , L o p e r t( R e d i ffusion du 10 avril 1996)GRAND PRIX D’INTERPRÉTATION (MELINAM E R C O U R I ) , CANNES 1960 l OSCAR DE LAMEILLEURE MUSIQUE ET DE LA MEILLEURE

CHANSON (MANOS HADJIDAKIS), 1 9 6 1

Riche Américain passionné decivilisation hellénique, HomèreT h race débarque à Athènes poury chercher la vérité. Envoûté parl ’ a t m o s p h è re des lieux, il tombefollement amoureux d’Ilya, unep rostituée ex u b é rante qui exe rc esur le port du Pirée. Vivant selonsa fantaisie, elle ne travaille pasle dimanche et refuse les clientsqui ne lui plaisent pas. Biendécidé à la ramener dans le dro i tchemin, Homère décide de luiouvrir les portes du savo i r, aidépar un souteneur inquiet del ’ exemple d’indépendance qu’Ilyadonne aux autres filles…

Melina la volcaniqueDans une des scènes, Homèrere p roche à un joueur de bouzoukide ne pas savoir lire les notes.“ Re g a rde les oiseaux, eux nonplus ne savent pas la musique, etpourtant ils chantent”, expliquea l o rs Ilya au musicien dépité… Lescénario joue sur ce contra s t e,s o u rce éternelle de comique, entreun intellectuel rabat-joie et unep rostituée pleine de vie. Le pre m i e rc h e rche à imposer son idéal à unefemme qui symbolise à ses yeuxla décadence grecque (Jules Dassiné g ratigne au passage l’A m é r i q u et ro p s û re d e s e s v a l e u rs ) .

La seconde préfère mord re à plei-nes dents dans la vie que d’y tro pr é f l é c h i r, et son formidable instinctse révélera le plus fort. Comédiesans prétentions, Jamais le diman-c h e re s p i re et bouge avec l’explo-sive Melina Mercouri, voix ra u q u eet taille aguichante. Fo u g u e u s e,s a u v a g e, elle illumine un film audécor et à la musique “typiques” :le petit monde du Pirée où planeun parfum d’anis et de poissonf ra i s, illustré par la chanson “Lesenfants du Pirée” qui fit en sontemps un malheur.

Rediffusion le 14 septembre à 15.15

23.45 FilmJamais le dimancheRéalisé en hommage à Melina Mercouri par Jules Dassin, son futur époux,un divertissement joyeux et ensoleillé autour d’une bouillante créature, ivre de liberté et d’amour. Ce fut le premier grand succès de l’actrice.

F A XFestival Temps d’imagesInitié par la Ferme du Buisson et ARTE, Temps d’images est un festival thématique,expérimental et transdisciplinaire. Il a pourthème le croisement des arts de la scène et des arts de l’image, et favorise la re n c o n t re entre créateurs des arts vivants et des arts visuels.

À la Ferme du Buisson, du 5 au 10 octobre, la troisième édition de Temps d’images propose de découvrir :l d e s spectacles et installations c roisant les écritures et les techniques de la scène et de l’image (Motus, Martin Wuttke, Het MuziekLod & ro theater-Guy Cassiers, Benoît Bradel,G roupe Zur, Gregory Chatonsky, JudithD e p a u l e … ) ;l d e s films d’auteurs qui portent un re g a rdsingulier sur les autres formes d’art (Claire Denis,Thierry Knauff, Chantal Akerman, Andreï Ta r k o v s k i ,Steven Soderbergh, Pier Paolo Pasolini, RobertLepage, Edouard Lock, Jan Lauwers…) ;l d e s c h a n t i e r s, petites formes de spectaclesrésultant d’un travail entre un réalisateur et unmetteur en scène (Emmanuel Salinger et JanSpeckenbach, Olivier Smolders et Guy Alloucherie,Daniel Danis et Rachid Ouramdane…).

Manifestation résolument européenne, Te m p sd’images se déclinera cette année également au Portugal (à Lisbonne du 23 septembre au 4 octobre), en Allemagne (à Remscheid du 25 septembre au 5 novembre) et en Italie (à Rome du 20 octobre au 14 novembre ) .

Contact presse Martina Bangert01 55 00 72 [email protected]

PrécisionUne erreur s’est glissée dans la présentation du documentaire Rembrandt, le retour du fils prodigue, diffusé le 23 avril dernier (A RTE Magazine n° 17). Il s’agit d’une émission de Jean Frapat, réalisée par Marcel Teulade, dans la collection “Les enthousiastes”.

W E BSur arte-tv.com

Les deux guerres et la libération de ParisA r t e - t v.com se penche sur les deux guerre smondiales, 1914-1918 et 1939-1945, avec un dossier complet : programmes, interviews,b i b l i o g r a p h i e …

Alfred HitchcockUn tour d’horizon mondial du Web sur sir Alfre d .Surfez malin, documentez-vous et re g a rdez en toute quiétude les six films que pro g r a m m eA RTE en hommage au maître du suspense.

Le polarAprès le polar catalan de Pepe Carvalho( w w w. a r t e - t v.com/pepe), l’enquête se poursuitavec les reines du suspense, Agatha Christie en tête.

3 1arte magazine n° 26 du 19|06|04 au 25|06|04

A RTE G.E.I.E.4, quai du chanoine Wintere rBP 2003567080 Strasbourg CedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00

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