Le Progressiste n° 2122

1 euro

Le Progressiste

Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire

Le Progressiste

“La chance de la Martiniquec’est le travail des Martiniquais”

- Aimé CESAIRE

Mercredi 10 mars 2010 - N° 2122

AU SOMMAIRE- RÉGIONALES : LÈ-A RIVÉ (p.3)

- CAMPAGNE : « Une collectivité qui s’endette... »(pp.7, 8)

« LES MEILLEURS SPÉCIALISTES DES AFFAIRES MARTINIQUAISES SONT LESMARTINIQUAIS EUX-MÊMES » (DR ALIKER)

« AN LA PLI BILTIN LE 14 MARS BA SERGIO » !!!

Les élections régionales sontlʼoccasion dʼun vaste débatdémocratique au cours du-

quel les Martiniquais doivent choisirceux qui vont, au soir du 14 ou du21 mars prochain, diriger la RégionMartinique.

La liste « Ensemble pour une Mar-tinique nouvelle », conduite parSerge LETCHIMY, poursuit sa ren-contre avec les Martiniquais à tra-vers ses porte-à-porte, « tracting »,prises de parole, conférences etmeetings. Il faut bien le dire : LʼAC-CUEIL EST TRES BON ET TRESENCOURAGEANT, partout en Mar-tinique et ce, malgré la tentative decertains de dresser les Martiniquaisles uns contre les autres en présen-tant cette liste comme oeuvrant uni-quement au bénéfice de laCapitale ! Tactique de division dupeuple déjà utilisée lors des consul-tations de janvier en séparant lespolitiques en deux : les défenseursdu Peuple dʼun côté, ses ennemisde lʼautre ! La réponse des urnes aété sans appel et la défaite des au-toproclamés défenseurs du peuplemartiniquais… sans appel : rejetésà 80%.

Les mêmes, manipulateurs et illu-

sionnistes, poursuivent leur cam-pagne tous azimuts de dénigre-ment, sʼévertuant à essayer dediscréditer la gestion de Serge Let-chimy en répétant à lʼenvi sur tousles supports possibles leur fan-tasme dʼun déficit à Fort-de-France.Certains vont même jusquʼà faireentrer dans leurs calculs le montantdes emprunts pour arriver à un chif-fre négatif, seul objectif de leur dé-marche ! Cʼest intellectuellementmalhonnête, honteux et indigne !Leur stratégie = Mentez, mentez ! Ilen restera toujours quelquechose !!! Mais ils nʼont guère dʼautresolution face à la cruelle réalité deschiffres des résultats de Fort-de-France, qui sont équilibrés.

Cette stratégie de campagne sʼex-plique en fait par la pauvreté dubilan de lʼéquipe sortante qui-mal-gré les quelques réalisations- nʼestpas à la hauteur des attentes desMartiniquais, surtout au regard dela situation catastrophique qui tra-verse le pays. Un bilan qui met enévidence lʼabsence de programma-tion et donc une gestion comptableau coup par coup, sans envergureni ambition, avec pour seul objectifde décrocher un diplôme de « bongestionnaire » censé crédibiliserleur idéologie indépendantiste !!

Mais, que lʼéquipe sortante et sesaffidés défendent leur bilan, cʼestnormal. Quʼelle ne puisse le compa-rer au programme présenté lors dela campagne de 2004 où elle a bri-gué les suffrages des Martiniquais,cʼest aussi normal puisquʼil nʼy enavait pas ! Donc, pas de possibilitépour les électeurs dʼévaluer leditbilan !

Et pour lʼélection actuelle, on estdans la même situation : en guisede programme de cette équipe sor-tante, on retrouve le bilan ! Cʼestnormal quand on est dans lʼincapa-cité de se projeter dans lʼavenir etde construire un programme pourmettre en œuvre sa vision !! Alors,pour masquer cette carence fonda-mentale, on détourne lʼattentionvers autre chose qui, pense-t-on,retiendra lʼattention de lʼauditoire etlui évitera ainsi de se poser la vraiequestion : Que nous proposentceux qui nous ont répété depuisjuin 2009 quʼils avaient utilisé à fondles possibilités du « 73 » et quʼil nʼyavait plus rien à en tirer ! Cʼétait lajustification de la proposition « sal-vatrice » qui nous était faite de pas-ser au « 74 » le 10 janvier dernier !

Le peuple ne sʼest pas laissé abu-ser comme il ne se laissera pasabuser par ces illusionnistes désor-mais démasqués et qui nʼont quʼunobjectif : le pouvoir et les petitsavantages matériels dont ils jouis-sent.

Il est vraiment temps de tournercette page et de sʼengager vers uneMartinique Nouvelle, tournée verslʼavenir et débarrassée de ces ran-coeurs et de ces pratiques dʼunautre temps !!!

Didier LAGUERRESecrétaire Général du PPM

E D I T O R I A L

Le Progressiste - Page 2 - Mercredi 10 mars 2010

LES ILLUSIONNISTES DEMASQUÉS !

Didier LAGUERRE

REGIONALES


LÈ-A RIVÉOU L’HEURE DE NOUS-MEMES A SONNÉ !

Les 14 et 21 mars 2010, lesMartiniquais et les Martini-quaises, la Martinique tout en-

tière, dans lʼesprit de leur décisionéclairée des 10 et 24 janvier, de-vront, en responsabilité, acter leurchoix dʼune société qui réponde auxdéfis de notre époque et sceller dé-finitivement leur volonté dʼexplorerles champs de tous les possiblespar la mise en œuvre de nouvellespolitiques publiques et écono-miques, plus audacieuses.

Ce scrutin leur permettra de choisiret de retenir, dans le cadre du re-nouvellement de lʼAssemblée Ré-gionale, leurs représentants quiprépareront la mise en place de lacollectivité unique qui, devra être« un véritable outil, plus efficace,plus cohérent, au service dʼuneMartinique nouvelle ».

A toutes les phases, à toutes lesétapes de ce « bond historique », leParti Progressiste Martiniquais,dans sa juste appréhension de lavision globale de la construction denotre pays, lucidement mais avechumilité – mais surtout grâce à sonécoute des pulsations du peuplemartiniquais dans ses manifesta-tions les plus profondes- a prônédepuis toujours la méthode retenueaujourdʼhui, qui ne passe pas « parune rupture du cadre républicainfrançais, mais par la constructiondʼun idéal commun, dans le respectet la dignité ».

Pour ces élections, « Ensemblepour une Martinique nouvelle »- qui est avant tout une réuniondʼhommes et de femmes animésdu désir non feint de participer à laconstruction de notre pays, avec à

leur tête Serge LETCHIMY- brigueles suffrages des Martiniquais.Hommes et femmesdʼexpérience(s), rompus à lʼexer-cice de la gestion publique, ils sym-bolisent dans leurs diversitésplurielles cet enrichissement salu-taire seul capable dʼapporter ànotre société les gages de lende-mains sereins et apaisés.

« Ensemble pour une Martiniquenouvelle » se veut avant tout uneforce de propositions. A la diffé-rence de certains dont le seul pro-gramme est la présentation dʼunbilan-alibi trompe- lʼœil, notre listeinnove et propose : tout dʼabord,pour ne plus subir la fatalité du chô-mage et de la casse sociale, pourne plus diviser et rejeter mais pourunir, motiver et impulser, son AXE1 : le Plan de relance de lʼemploi etde lʼactivité avec pour objectif deretrouver 500 emplois. La mise enplace dʼun Plan Habitat avec laconstruction de 1.500 à 2.000 loge-ments par an. La redynamisationdu Tourisme, la relance des Tra-vaux Publics, le soutien aux entre-prises, lʼappui à la vie associative età lʼéconomie solidaire au traversdʼemplois aidés et en apportant desservices quotidiens aux citoyens.

Après les élections, dès avril, tousles acteurs politiques, écono-miques, syndicaux et socioculturelsseront réunis pour définir et mettreen place un Plan Régional de Re-lance de lʼEmploi et de lʼActivité.-AXE 2 : Un nouveau modèle et denouvelles pratiques de gouver-nance.- AXE 3 : Une Collectivité

Unique bien préparée.- AXE 4 : Am-bition et audace avec de véritablesmoteurs du développement : relan-cer lʼéconomie par lʼinvestissementpublic en créant 2 pôles de com-pétitivité et 10 zones dʼactivités ;conserver et protéger 40.000 hec-tares de surface agricole.- AXE 5 :La culture, lʼidentité, le sport et lepatrimoine, fondements de laconstruction du lien social et delʼouverture au monde.- AXE 6 : Unterritoire solidaire dʼhabitat, dʼinno-vation sociale et de réussite éduca-tive.- AXE 7 : Epouser les réalitésde notre nature, de notre géogra-phie et de notre environnementdans la Caraïbe.

Un programme ! Un véritable pro-gramme structuré, réaliste et réali-sable. Alors ? Il nʼy a quʼà voir cesfoules immenses qui nous accueil-lent et nous sollicitent et nous fontcomprendre que nous sommes surla voir que les Martiniquais nous ontindiquée. Ils nous disent sans am-bages que cette fois-ci, lʼheure denous-mêmes a sonné ! Lè-a rivé !Alors ? Le 14 mars, votez et faitesvoter pour notre liste, pourVOTRE liste, pour la Martinique quiespère : ENSEMBLE POUR UNEMARTINIQUE NOUVELLE !

Serge SOUFFLEUR

TETE


REFLEXION DE MILITANT

Au moment où les élus qui, depuis 12 ans, dirigent la Région, doivent rendre des comptes aux électeursmartiniquais, seuls juges de leurs résultats et non au magazine français « Capital », nouvelle bible de nos« patriotes », on en entend de belles sur les tréteaux électoraux !

En effet, à écouter le discours des élus MIM – CNCP du Conseil régional sortant, les fonds de la collectivité sontleur « propriété personnelle ». Mieux, ils semblent sʼêtre donnés pour mission de les amasser, des les conserver,mais par-dessus tout de ne pas les dépenser pour développer le pays, répondre aux besoins de la population,sauvegarder lʼemploi et permettre la création dʼactivités en injectant ces moyens financiers dans le circuit éco-nomique, en faisant par exemple en sorte que lʼalimentation en eau potable soit assurée à tous les martiniquais,que lʼactivité économique se développe, que les élèves soit scolarisés dans de bonnes conditions et que la for-mation professionnelle et lʼapprentissage puissent permettre aux jeunes comme aux adultes dʼacquérir des qua-lifications pour une insertion sociale et professionnelle réussie.

Le comportement du président sortant du Conseil régional rappelle étrangement celui dʼun personnage dʼune co-médie de Molière, « Harpagon » lequel passait son temps à dire : « ma cassette, où est ma cassette, je veuxma cassette, on veut voler ma cassette » en parlant dʼun coffre rempli dʼor lui appartenant !

Mais soyons justes, il y a des exceptions !!! La première concerne la construction dʼune luxueuse école primairedans lʼîle de la Dominique, équipée à faire pâlir dʼenvie nʼimporte quel élève de Martinique. Mais quand, on aime,on ne compte pas !

Au delà de cette générosité grandiose, on chercherait en vain quelles sont les écoles primaires dévastées parle cyclone Dean et reconstruites à 100% par la Région Martinique ! Il nʼy en a aucune.

La seconde exception fait la une de lʼactualité ces temps-ci : Il sʼagit de ce bel ensemble immobilier, abritant uneécole des arts et des sciences ainsi quʼun centre de formation professionnelle détruits par un cyclone et recons-truits dans lʼîle de la Grenade!!!!! Rien à dire !!! Encore bravo !

Quelle est la réalité ?

En premier lieu, il faut que chaque martiniquais sache que cʼest de sa poche que sort « lʼargent de la Région »et que lorsque lʼon est généreux, cʼest lui qui paye en fin de compte !

En effet, 70% du budget régional est alimenté par des impôts et taxes payés par la population martiniquaise.Quʼen disent les comptes administratifs de la collectivité ?

Les choses sont donc claires :

• lʼargent de la Région nʼest la propriété ni dʼune personne ni dʼun clan ! Il appartient au peuple martiniquais ;

• cʼest parce que cet argent lui appartient que le peuple martiniquais est en droit dʼexiger que cet argentsoit utilisé pour apporter des solutions à ses problèmes, pour améliorer son cadre de vie et développer son pays.

En second lieu, les sommes prélevées sur chaque Martiniquais par le Conseil régional depuis 10 ans sont en aug-mentation sensible contrairement à ce que prétend le président sortant de la collectivité.

A QUI APPARTIENT L’ARGENT DUCONSEIL REGIONAL ?

Année 2006 2008Total des recettes régionales 256 937 112,30€ 352 040 107,20€

Impôts et taxes 203 662 128,40€ 240 960 365,30€% 79% 68%

REFLEXION DE MILITANT


De 130 millions à 144 millions dʼeuros, lʼaugmentation est nette : en 10 ans, cʼest presque 13,3 millionsdʼeuros soit plus de 87 millions de francs, (8,7 milliards de centimes) qui sont sortis de la poche de tous lesmartiniquais pour enrichir la cassette du Conseil régional !

Fort bien ! Mais quʼen a-t-on fait quand le président sortant de la Région se vante dʼavoir plus de 28 millions dʼeu-ros dʼexcédent en 2008 ? La conclusion estque cette augmentation de la fiscalité régio-nale était parfaitement inutile puisquʼelle nʼaservi à RIEN puisque les sommes collec-tées nʼont JAMAIS ETE UTILISEES ! YO PATE BISOIN LAGEN TA LA !!!!

Et ce nʼest pas fini !

En 2008, nous dit le compte administratif dela collectivité, les impôts locaux ont rapporté18,9 millions dʼeuros au Conseil régional.

Eh bien, ami lecteur, sachez quʼau budget pri-mitif 2010 qui vient dʼêtre voté, M. Marie-Jeanne et les siens ont décidé de mettre leurmain dans votre poche en prélevant 20,4 mil-lions dʼeuros dʼimpôts locaux, soit 1,4millions dʼeuros de plus – presque 10millions de francs -, juste de quoi sans doutefinancer une nouvelle école en Dominique ouailleurs !

Près de 8% dʼaugmentation des impôts lo-caux régionaux entre 2008 et 2010, alorsque la Martinique est en pleine crise et que lechômage explose, cʼest ce que le présidentsortant du Conseil régional appelle une« bonne gestion » !!!

Electeurs, à vous de juger !

PK

Impôts et taxes perçus par le Conseil régional

(Sources : comptes administratifs)

1999 2008

Impôts locaux 130 853 651, 37 € 144 149 358,59 €

Taxes sur les permis de conduire

Taxe sur les certificats d'immatriculation desvéhicules

Taxe sur les rhums

Taxes sur les carburants

Taxe additionnelle à l'octroi de mer + FRDE

Taxes d'embarquement transport aérien etmaritime

Taxe additionnelle aux droits de mutation

REGIONALES


CALENDRIER DES REUNIONS ET PRISES DE PAROLES(DU 10 AU 13 MARS 2010)

MORNE ROUGEMERCREDI 10 MARS 2010 à 18heures

Réunion à Fond Abattoir chez MadameAdèle JEAN LOUIS (Maison DOME-TILE)

Prises de paroles : Savane Hubert –Val Joli – Lourdes – Bourg

JEUDI 11 MARS 2010 à 18 heures

Réunion à Savane Petit chez Monsieuret Madame Julien BANCE

Prises de paroles : Rue Lucie – FondRose – Savane Petit

VENDREDI 12 MARS 2010 à 18heures

Réunion à Cité Clerc chez MadameSuzy SAINTE THERESE

Prises de paroles : Savane Hubert –Val Joli – Lourdes – Bourg

SAMEDI 13 MARS 2010

CARAVANE au MORNE ROUGE et àSAINT PIERRE

DUCOSMERCREDI 10 MARS

La Débat- Fond Panier- Lazaret- Ro-chelle

JEUDI 11 MARS

Génipa-Baringthon- Durivage (les Lo-tissements)- La Cannaie-

VENDREDI 12 MARS

Bourg- Lot La Marie- Lot La Sérénité-Rivière Pierre (en journée) et GRANDMEETING Place des fêtes à 18H30.

SAMEDI 13 MARS

Marché du Bourg- Centre commer-ciaux- et autres quartiers

Rendez-vous tous les soirs : Relais dela Yole à 17H00 ou avant pour leséquipes qui le peuvent.

**************************

MERCREDI 10 MARS :

DIAMANT – BOURG – PLACE DELʼEGLISEANSES DʼARLET – PETITE ANSE

MARIN – CANTINE SCOLAIRE DU BOURG

JEUDI 11 MARS :

SAINTE-ANNE – PLACE DU 22 MAI –QUARTIER CREVE CŒUR – COMMELIMERYVAUCLIN – BOURG – BORD DE MER

VENDREDI 12 MARS :

DUCOS – PLACE DES FETESSAINT-ESPRIT – BOURG – ESPACECONTIGUE A SALLE FITT DUVAL

SAMEDI 13 MARS :

Journée : TOURNEE CARAVANESUDSoirée 18 H30 : SAINT-JOSEPH –CROIX MISSIONFinal : Soirée à partir de 20 heures :FORT DE FRANCE – PLACE ABBEGREGOIRE

Tous les meetings commencent à 18heures 30 - Lʼordre de prise de parolenʼest pas prédéfini et dépend de lʼarri-vée des orateurs et de leurs engage-ments sur dʼautres points.

POEME : « SERS-JE CESAIRE ? AIMER LETCHIMY ? »Sers-je Césaire ?Aimer Letchimy ?

Mes Amis Progressistes (MAP), cé Pou Péyi-a Matinik (PPM) !

Le 14 février, pour les amoureux en est la fête, occasion d'une réflexion sur les projets en tête.

LʼAmour...?-amour de soi, sans narcissisme, cʼest se respecter,

évoluer et se préserver !-amour de l'autre, comme un frère, ou la " sister ",

le respecter et le préserver!-amour de la Martinique,"ti paradi an-nou", la respecter,

la faire évoluer et la préserver !Aimer, cʼest déjà ne plus penser à soi tout seul, et,à travers l'autre,s'investir dans la collectivité,pour le pays , maintenant et la postérité!Être responsable d'une collectivité, c'est penser "NOUS",au nom du peuple, et vouloir le Bonheur de TOUS .Aimé ... Césaire, le bien nommé !Serge ...par la Martinique est réclamé !

Letchimy est l'homme politique actuel,le plus inspiré par CE" père spirituel "!une Martinique autonome pour Césaire était le dessein,la construire désormais est pour Letchimy le destin !Urbaniste, économiste, écologiste, concepteur,calme,mesuré,conciliateur,il en sera le réalisateur!Une Martinique en paix, cultivant sa diversité,comme richesse,et non comme une fatalité...Une Martinique dont il fait valoir la biodiversité,d'une richesse telle que fortement convoitée!Martiniquais, certains hommes sont happés par leur destinée,celle de Césaire en 1946 était de nous gagner l'égalité,des droits,de considération , la fraternité !Qu'en est-il maintenant dans cette France ruinée?Le destin de Serge Letchimy n'est pas personnel,c'est un parcours guidé par les aspirations autonomistes,en faveur de l'essor du pays, quoi de plus naturel ?Au sens le plus large et humaniste, c'est un socialiste !

Je te souhaite "bon vent" cher Ami,pour la gouvernance de notre cher pays !

Alain Philipbert


REGIONALES

Depuis que la campagne élec-torale pour les régionales acommencé, le principal argu-

ment des élus et candidats du MIM- CNCP - PALIMA est de dire que leConseil régional nʼa pas un centimedʼemprunt auprès des banques,quʼil nʼa aucune dette ! Ils sʼen van-tent et sʼen félicitent comme sʼ ilsavaient découvert la pierre philoso-phale ou la formule permettant detransformer le plomb en or !

Voila donc des partis politiques quise proclament « anticolonialistes,anti-impérialistes,… que sais-je en-core, mais qui nʼhésitent pas à re-prendre à leur compte, sans lamoindre réflexion, sans la moindrecritique, les positions les plus réac-tionnaires que les ultra libéraux,partisans du capitalisme pur et dur,ceux des fameux critères de Maas-tricht et ceux du Fonds MonétaireInternational, nʼosent même plussoutenir !!!

Avec de tels arguments aux cotésdesquels les ultralibéraux passentpour dʼaimables plaisantins, com-ment classer ces mouvements poli-tiques à gauche alors quʼilsconsidèrent tout à fait normal de sa-crifier le sort dʼune population et ledéveloppement de son pays à unpseudo dogme de gestion dont ilssont les seuls inventeurs et lesseuls promoteurs ?

En effet, quel pays au monde nʼestpas endetté ? Du Malawi à laSuisse en passant par le Canada etla Tunisie, presque tous les pays,riches ou pauvres, sont endettés, ycompris la France, 31ème au pal-marès avec une dette de plus de1000 milliards d'euros, soit 68,8%des ressources produites chaqueannée par le pays.

Eh bien sachez que les dirigeantsde ces pays sont, pour le MIM –CNCP – PALIMA, dʼincorrigiblesmauvais gestionnaires ! AUCUN nʼani lu, ni entendu, ni compris Mon-sieur Alfred Marie-Jeanne, seul pré-sident dʼune collectivité territoriale àne pas avoir le moindre centime dedettes ! M. OBAMA est donc un im-bécile aux yeux de M. Marie-Jeanne, lui qui a accrulʼendettement des Etats Unis. MM.POUTINE, LULA, CHAVEZ, bref,tous les chefs dʼEtat devraient serendre, non pas au Forum deDavos ou à Doha mais à lʼimmeu-ble de Plateau Roy pour venir écou-ter le nouveau Pic de la Mirandoledes finances publiques qui dirigenotre collectivité régionale depuis12 ans ! Et nous lʼignorions !!!!

Dʼabord, l'endettement, même mas-sif, de tous ces pays n'est pas sidramatique. En effet, contrairementà un individu, la collectivité a unedurée de vie infinie. Ensuite, lʼen-

dettement étant la condition sinequa non de lʼinvestissement, on nepeut parler dʼendettement sansévoquer en même temps des ri-chesses produites, créées grâce àcet endettement. Enfin, lʼendette-ment est une nécessité vitale et Ni-colas Sarkozy lui-même, élu à laprésidence de la République enpromettant de réduire lʼendettementde la France nʼa pu que lʼaccroître !Il aurait sans doute dû demanderdes conseils à notre futur prix Nobeldʼéconomie.

Cela prêterait à rire sʼil ne sʼagissaitde choses sérieuses aux consé-quences extrêmement graves pourdes milliers de martiniquais ! Réflé-chissons deux secondes !

Si lʼEtat français et son gouverne-ment décidaient dʼappliquer le prin-cipe quʼaffirme de manièretotalement absurde le président duConseil régional, à savoir « zérodette », on fermerait immédiate-ment écoles, collèges, lycées, uni-versités, hôpitaux, services publics,on arrêterait de payer les salairesdes agents publics, les retraites etles pensions, les conseils générauxet régionaux nʼauraient plus lesconcours de lʼEtat, bref, cʼest toutelʼéconomie qui serait par terre ! Quedirions-nous dʼune telle situation ?Que diraient les syndicats ensei-gnants si les postes venaient à être

UNE COLLECTIVITE QUI S’ENDETTE,

C’EST UNE COLLECTIVITE QUI INVESTIT

POUR SA POPULATION

AGORA DE LʼHÔTEL DE RÉGION

REGIONALES


supprimés par milliers, les salairesréduits de 30% au motif de réduirelʼendettement de la France, si lesprestations sociales étaient divi-sées par 2 afin de réduire le déficitde la Sécurité Sociale ? Un rêvecroyez-vous ? Cʼest exactement lapolitique prônée sans doute sans lesavoir par M. Marie-Jeanne !!!!

Si le théorème Marie-Jeanne, cʼest-à-dire celui de « lʼendettementzéro » était mis en œuvre par lesbanques et les organismes finan-ciers et que le robinet du crédit étaitbrutalement coupé en Martinique,lʼentreprise pourrait-elle vivre, lʼarti-san pourrait-il poursuivre son acti-vité, le salarié pourrait-il être payéen fin de mois, le client pourrait-ilacheter ? Bien sûr que non !

Quel martiniquais pourrait payer aucomptant, « cash », sa maison, savoiture, son téléviseur, ses meubleset sa gazinière ? MM. Marie-Jeanne, Marie-Sainte, Duville, Mi-chalon et consorts, touspropriétaires de leur maison, ne sesont-ils pas endettés pour lʼacqué-rir ?

Ainsi donc, ce qui serait bon pourlʼindividu Marie-Jeanne, Marie-Sainte, Duville, Michalon seraitmauvais pour la collectivité régio-nale de Martinique dont les inves-tissements servent pourtant lʼintérêtgénéral ? Il serait normal que tel éludu MIM connu pour son goût desBMW sʼendette pour acquérir undes derniers modèles mais il seraitcriminel que le Conseil régionalsʼendette pour financer la remiseen état du réseau dʼeau potable etdʼassainissement et lʼaugmentationdu nombre de réservoirs ? A qui va-t-on faire avaler une pareille bali-verne ?

Il faut donc faire preuve dʼune totaleirresponsabilité quand on se félicitedʼun endettement zéro de la RégionMartinique alors que tant de pro-blèmes se posent au pays, à sesentreprises et à ses habitants.

Une collectivité qui sʼendette, cʼestdʼabord une collectivité qui investitpour améliorer le cadre et les condi-tions de vie de sa population etpour permettre, faciliter et impulserle développement de son territoire!En effet, sauf à couvrir des dé-penses inutiles ou éphémères, lesemprunts ne peuvent financer queles dépenses dʼinvestissement dont

le pays et la population ont le plusgrand besoin. Ne pas le faire alorsquʼon en a les moyens revient à pri-ver la population des services (lo-gements, transports,infrastructures) auxquels elle a droitet à restreindre le niveau dʼactivitédes entreprises et donc celui delʼemploi alors que tout devrait êtrefait pour le développer.

Une collectivité qui sʼendette, cʼestaussi une collectivité qui a lesmoyens de sʼendetter cʼest-à-direqui à la capacité de rembourser sesemprunts ! Et dans ce domaine, ilnʼy a pas de triche possible car lescomptes sont publics et subissentun triple contrôle : un contrôle de lé-galité réalisé par le préfet, uncontrôle sur la régularité des dé-penses engagées effectué par lecomptable public (fonctionnaire duTrésor) et enfin un contrôle de laChambre régionale des Comptes.De ce point de vue, les 28 millionsdʼeuros dʼexcédent dégagés par laRégion Martinique à la clôture delʼexercice 2008 correspondent àune capacité dʼemprunt de quelque300 millions dʼeuros.

Si la prudence recommande deconserver des marges de manœu-vre, ne pas utiliser le tiers de cettecapacité dʼemprunt pour obtenirdes banques 100 millions dʼeurosen bénéficiant de la baisse des tauxdʼintérêt afin de permettre au paysde passer un cap difficile en relan-çant la commande publique dansdes secteurs où cette action pour-rait avoir un effet multiplicateur, tanten termes de financement privéquʼen termes dʼactivité et dʼemploi,est totalement incompréhensible etdémontre un manque total de vi-sion prospective et une absencedʼimagination. Quand on considèreque le rendement de la fiscalité estdirectement lié au développementde lʼactivité et de création de ri-chesse, on ne peut que conclureque le Conseil régional marche surla tête en refusant dʼêtre ce quʼil doitêtre : le pilote du développementéconomique, social et culturel dupays.

Une collectivité qui sʼendette, cʼestenfin une question de confiance,confiance des préteurs dans la so-lidité des projets des élus maisaussi et surtout confiance des élusdans lʼavenir du pays quʼils ont àgérer, confiance des élus dans la

capacité dʼentreprendre et de créerde ses habitants.

Mais cʼest sans doute là que le bâtblesse ! Le seul projet du présidentsortant du Conseil régional était etest toujours dʼimposer lʼarticle 74. Ilnʼy en a pas dʼautre puisque lui-même considère- il lʼa assez répétélors de la consultation du 10 janvier-quʼon ne peut rien faire dans lecadre actuel de lʼarticle 73, « uséjusquʼà la corde ».

Le peuple martiniquais a répondumassivement « NON » à la volontéquʼil affichait de faire passer enforce lʼarticle 74. Quʼil le veuille ounon, en tant que principal chef des74zistes, M. Marie-Jeanne a reçuune « claque » de la part de 80%des électeurs martiniquais. Il sʼagitle 14 mars prochain de traduiredans les faits la volonté expriméeles 10 et 24 janvier en votant mas-sivement pour la liste « Pour uneMartinique nouvelle » afin de garan-tir ce que leur vote a affirmé :« NON au 74 » et « OUI » à la col-lectivité unique, élue sur la basedʼun scrutin mixte respectant la re-présentation des territoires. Car lesMartiniquais doivent y prendregarde : pour revenir sur lʼarticle 74,M. Marie-Jeanne et son équipenʼont dʼautre choix que de poursui-vre la politique du pire cʼest-à-dire,NE RIEN FAIRE pour mettre notrepays en mouvement !!! Et cʼest bienpourquoi ils nʼont aucun projet !

Karl PAOLO

Ensemble, pour une Martinique nouvelle

Les 14 et 21 mars prochains, se tiendront des élections régionales dont l’issue sera importante pour l’avenir de la Martinique.

Serge LETCHIMY, député-maire de Fort de France, a été sollicité par de nombreux martiniquais pour mener une liste à ces élections. Il a présenté une liste d’ouverture, n’excluant aucune sensibilité,rassemblant des martiniquais de toutes origines, mais surtout compétents dans leurs domaines d’activité et expérimentés. Nous connaissons la compétence de Serge LETCHIMY qu’il manifeste tant à l’Assemblée nationale qu’à la mairie de Fort de France.

Serge LETCHIMY, un enfant de la commune, un homme d’ouverture, de dialogue, d’écoute, un homme de conviction, compétent, un homme qui propose avec l’équipe qu’il a choisie pour les régionales un projet fort de relance économique du pays bien pensé et bien structuré pour toutes les communes de la Martinique. En un mot c’est l’homme qu’il nous faut à la Région pour organiser en toute sérénité la collectivité unique que nous avons demandée : voilà mes motivations, voilà ce qui a conduit le Maire Albert JEAN ZEPHIRIN et une majorité de son Conseil municipal à porter leur choix sur la listeconduite par Serge LETCHIMI. Population gros-mornaise, pas une voix ne doit manquer le 14 mars. L’enjeu est capital. TOUS aux urnes pour la victoire.

Christiane MAGE

Très chers compatriotes, lors des consultations des 10 et 24 janvier derniers, j’ai menée une campagne ardue avec le Mouvement des Autonomistes et Progressistes (MAP) qui prônait le NON à l’article 74 et le OUI à la Collectivité Unique. Ceux qui déclaraient hierne pas pouvoir développer la Martinique dans le cadre de l’article 73 ne peuvent être reconduit. La Martinique est en récession historique et le plan de relance de l’activité économique que nous proposons dans notre programme permettra à un maximum de Martiniquais de retrouver une activité. L’immense majorité des Gros-Mornais avaitsuivi les recommandations du MAP, je vous demande par conséquent, dès le 14 mars, d’apporter un soutien aussi massif à cette liste.

Patrice DINTIMILLE

Si nous obtenons la majorité au conseil régional, nous saurons apporter notre dévouement et notre dynamisme dans la conduite des affaires martiniquaises. Pour notre part, au-delà de notre engagement pour la Martinique nous nous efforcerons de défendre les intérêts du Gros-Morne au conseil régional, auprès de Serge LETCHIMY qui n’oublie jamais une occasion de rappeler qu’il est né et avécu au Gros-Morne au quartier Dosithée.

Votons pour la liste conduite par Serge LETCHIMY

s


APPEL DU GROS-MORNE

B R E V E S DE D.C.*** B R E V E S DE D.C.*** B R E V E S


QUE DE CATASTROPHES

CREDITS EUROPEENS : LE « DEGAGEMENTDʼOFFICE ». Ce terme curieux désigne dans la ʻnov-langueʼ européenne le fait dʼêtre contraint de renvoyerà Bruxelles les crédits non utilisés à temps.

CREDITS EUROPEENS

Sous-consommation : un risque de dégagement d'of-fice ?

Les régions ne sont pas égales dans leur utilisation desfonds. La Réunion fait figure de bon élève (24,5% del'enveloppe programmés), aux côtés de Midi-Pyrénées(28% programmés, 5% payés) et de l'Auvergne (37%programmés, 7% payés).

Mais d'autres régions sont vraiment à la traîne : l'Ile-de-France (11,9% programmés, 0,4% payé), la Marti-nique (6,4% programmés, 0% payé) ou la région Paca(12,7% programmés, 0,3% payé). La région Paca esten train de vivre un scénario noir et va probablementdevoir "renvoyer" de l'argent non utilisé à Bruxelles,

conformément à la règle du dégagement d'office.

Cette règle du dégagement d'office prévoit que tout en-gagement budgétaire au titre d'une année "n" n'ayantpas fait l'objet de demande de paiement recevableavant la fin de la deuxième année suivante (n+2) estdégagé d'office par la Commission européenne. La si-tuation en Paca montre l'importance du partenariat ré-gional dans la conduite de la programmation.

Les rapports sont en effet particulièrement tendus entrepréfet de région et président du conseil régional à cesujet depuis octobre 2009.

Parmi les porteurs de projets, si l'égalité existe dansles textes, les obstacles sur le terrain sont nombreux,en particulier pour les acteurs privés : on notera en par-ticulier que les collectivités restent mieux rodées à larecherche d'informations que les acteurs privés, qui neconnaissent pas les sources d'informations et ont sou-vent une méconnaissance des fonds européens.

Pas un jour sans annonce de désastres “naturels”, malheureusement parfois aidés par le “génie” humain: laterre tremble en Turquie, en Asie, au Chili... en Haïti : des milliers de morts, des centaines de milliers de sansabri et sans ressources. Cʼest loin, il est vrai, sauf Haïti qui, géographie et peuplement obligent, nous est plusproche. Mais nous nʼaurons garde dʼoublier les sinistrés « métropolitains » de la tempête Xynthia ; la solidariténe se compte pas selon le nombre des victimes.

Haïti justement, dʼoù nous est venu ce témoignage de lʼépouse du Consul de Belgique : « Nous avons recueillidans une partie de la propriété quelques centaines de réfugiés (…) Beaucoup dʼentre eux, marchandes de lé-gumes, de fruits, sʼen vont tôt le matin, pour la journée. Dʼautres partent à la recherche de travail, laissant derrièreeux les enfants :

Garçons de 3 à 14 ans: 71Filles de 3 à 14 ans: 62Bébés de 0 à 2 ans: 29 (dont 3 nés ici)

Ils reviennent tous pour dormir le soir, entassés comme des sardines »

REGIONALES


Mon Peuple, je mʼaccusedʼavoir été, brillamment, éluMaire avec 83%. Cé ma

faute, cé ma très grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse dʼavoirété choisi par Camille Darsières,Pierre Aliker, et surtout Aimé Cé-saire. Cé ma faute, cé ma trèsgrande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse dʼêtre undocteur en urbanisme, dʼavoirpensé et organisé des plans et desprojets ambitieux, cé ma faute, céma très grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse denʼavoir pas laissé la place de Maireà ceux qui lorgnaient le poste…céma faute, cé ma très grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse dʼavoirbarré la route à Alfredo qui avaittant envie de « prendre » la Capi-tale en 2001. Cé ma faute, cé matrès grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse denʼavoir pas dénoncé Aimé Césaire,qui a supporté tout seul toute la mi-sère, toutes les souffrances que tuportais en toi. Cé ma faute, cé matrès grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse dʼêtreissu de ces familles de communesqui ont trouvé refuge dans la Capi-tale, recueillies par Aimé. Cé ma

faute, cé ma très grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse de nʼêtrequʼun petit nègre de Trénelle, re-connaissant envers sa mère dʼavoirlutté et trimé, pour mʼéduquer, moiet toute la famille. Cé ma faute, céma très grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse de nepas me désolidariser de CamilleDarsières, président de Région, quisʼest « décarcassé », jusquʼà per-dre ses forces, pour travailler et tra-vailler encore, de façondésintéressée, sans moyens finan-ciers. Cé ma faute, cé ma trèsgrande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse detoutes les faillites de la terre marti-niquaise, la Semair, Air Martinique,la Sem du Galion etc...etc.…Cé mafaute, cé ma très grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse de lamauvaise gestion de la Semaff, sonbon bilan nʼest quʼun rêve ! Cé mafaute, cé ma très grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse de laprétendue débâcle de la Cacem, etde tout ce quʼelle a réalisé. Cé mafaute, cé ma très grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse dʼavoiréchoué à la Ville de FF, et je re-grette tout le travail, toutes les infra-structures créées, tous lesembellissements réalisés, ce nesont que mirages…Cé ma faute, céma très grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse denʼavoir licencié personne du per-sonnel de la Mairie, dans le cadredu redressement. Cé ma faute, céma très grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse detʼavoir aidé à débouter ces dicta-teurs, au vote à la main levée, qui

te méprisent, et essayaient de tʼen-traîner dans un 74 douteux et malficelé. Cé ma faute, cé ma trèsgrande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse, loin desinjures et salissures indignes que jene sais pas faire, de susciter cesvagues dʼespérances qui se dé-chaînent partout dans le Pays, jʼaipeur de cette immenseConfiance…Cé ma faute, cé matrès grande faute !

Mon Peuple, je mʼaccuse…

Alors, le Peuple, étonné et vé-hément, courroucé tel un Jupitervengeur, rugit :

ASSEZ ! ASSEZ de ces accusa-tions ! , tu vis un CAUCHEMAR,mon fils…Réveille toi…Je ferai tairetes accusateurs, les Alfredo, Léo-tino, Claudio, Mado, Cayolo et au-tres Margaritos. ILS MENTENT. Et,dès le 14, je ferai pleuvoir, commedans une tornade, un « bidim » debulletins « Ensemble pour une Mar-tinique nouvelle », qui balaierontdéfinitivement ces « badjioleurs » etces voyous… », « dépotcholés »,Ils nʼauront plus la force, eux, devenir à la confesse pour mon par-don.

SERGIO, LA ROUTE ESTBELLE, et TU SEMERAS, DANSLA FERVEUR ET LʼENTHOU-SIASME, LES GRAINES DU RE-NOUVEAU.

ZIZITATA

CONTE À DORMIR DEBOUT, POUR LE PEUPLEMARTINIQUAIS…

SERGIO À LA « CONFESSE » !!!

S. LETCHIMY

pou nou viré ba péyi’a an

sens

imp.

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37


COMITÉ DE RÉDACTION :

Daniel COMPERE

Jeannie DARSIERES

Didier LAGUERRE

Laurence LEBEAU

Daniel RENAY

Serge SOUFFLEUR

Victor TISSERAND

Appel du « Progressiste » aux Militants, aux sympathisants, à tous les Démocrates qui luiont toujours fait confiance.

« Le Progressiste », organe du Parti Progressiste Martiniquais, a besoin de l’aide matérielle,intellectuelle de tous les militants, démocrates et sympathisants. Nous les remercions d’en-voyer leurs dons (à l’ordre du PPM), leurs articles et leurs suggestions au siège du PPM :

- Ancien Réservoir de Trénelle - Fort-de-France.

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RÉGIONALES

“ENSEMBLE ET SOLIDAIRESPOUR UNE MARTINIQUE NOUVELLEOù PERSONNE NE SERA LAISSÉ AUBORD DU CHEMIN”

Documents

Le Progressiste n° 2122