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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - 6259 DU JEUDI 15 VENDREDI 16 SAMEDI 17 MAI 2014 - PRIX : 100 UM La Mauritanie participe au Forum économique de Riyad Lire page 4 La Mauritanie élue au poste de président du conseil exécutif de L'OADA Lire page 5 Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a visité, mercredi, la Centrale d'Achats des Médi- caments Essentiels et des Consommables Médicaux (CAMEC) à Nouakchott. Le Chef d e l’Etat s'est rendu, à cette occasion, dans tous les services de la société et s'est informé sur le stock des médica- ments dont elle dispose et sa capacité de couvrir les besoins des populations. Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a, par la suite, pré- sidé une réunion au cours de laquelle, il a suivi des explications sur les conditions de travail et les conditions de stockage des médicaments pour garantir qu'ils parviennent aux consomma- teurs dans un bon état. Le Président de la République a donné, à cette occasion, des instructions aux services concernés pour qu'ils veillent à l'ap- provisionnement du marché en médicaments et en équipe- ments. Le Président de la République, s’est également rendu hier, au Centre Hospitalier National où il s'est informé sur le degré d'avancement des travaux de réhabilitation engagés actuelle- ment dans certains services de cette structure. Le Président de République s'est rendu, en compagnie des mi- nistres de la Santé et de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Amé- nagement du territoire, dans tous les services où a lieu cette ré- fection, s'informant, pour la circonstance, sur l'avancement des travaux. Le Président de la République a, en outre, visité, au premier étage, le pavillon de la chirurgie et ceux de l'urologie et de la réanimation avant de se rendre aux salles d'opérations chirur- gicales. Le Président de la République a instruit les responsables des travaux de réfection sur la nécessité de respecter les normes de qualité et d'accélérer l'exécution des travaux. Lire page 3 Le Président de la République visite la CAMEC et s’informe sur l’état d’avancement de la réhabilitation du CHN Sénat: Dépôt d'un projet de loi sur la coopération économique entre la Mauritanie et la Chine Le Sénat a tenu mercredi une plé- nière sous la présidence de M. El Hadj Abdoul, son vice- président. La séance a été consacrée au dépôt d'un projet de loi autorisant la ratifi- cation de l'accord de coopération économique et technique signé le 12 décembre 2013 entre la Mauritanie et la République Populaire de Chine destiné au financement des projets de coopération économique et tech- nique entre les deux pays. L'enveloppe globale de cet accord est de l'ordre de 10 milliards d'ou- guiya sans intérêts payables sur 20 ans dont 10 ans de grâce. L'accord actuel va permettre le fi- nancement de projets de développe- ment qui seront fixés d'un commun accord entre les parties maurita- nienne et chinoise. La conférence des présidents au Sénat s'était auparavant réunie sous la présidence de M. Mohamed El Hacen Ould El Hadj, son président et avait transmis le projet de loi à la commission des affaires étrangères pour étude. Validation d’une stratégie de mise en œuvre de la composante mauritanienne de la Grande muraille verte Les travaux de l'atelier national de validation d'une stratégie de mise en œuvre de la composante mauritanienne de la Grande muraille verte, orga- nisé par le ministère de l'Environnement et du Développement durable avec la collaboration de la FAO, de l'UE et du CILSS ont démarré, hier, à Nouakchott. Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, M. Amedi Camara a rappelé, à cette occasion, que la Mauritanie est l'un des pays du Sahel les plus touchés par les épisodes de la sécheresse et autres aléas ce qui a profondément affecté les écosystèmes et les revenus des mé- nages ruraux qui dépendant de l'exploitation de ces ressources. Lire page 4 Le Président de la République adresse un message de condoléances au Président turc Lire page 3 Revue des composantes du projet Appui pour le développement du secteur des pêches Le ministre des Pêches et de l'Economie maritime, M. Nany Ould Chrougha, a présidé, mercredi à Nouakchott, en compagnie du Représentant résident de la Banque Mondiale en Mauritanie, M. Moctar Thiam, une réunion au cours de laquelle les composantes du projet Appui au secteur des pêches, financé par la Banque Mondiale, ont été passées en revue. Le projet en question avait débuté par le financement d'un certain nombre d'études destinées à déterminer les domaines vitaux qui devraient bénéficier de cette coo- pération. Lire page 4 HORIZONS

Le Président de la République visite la CAMEC et s’informe ...filefr.ami.mr/pdf/6259.pdfLe Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a visité, mercredi,

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Page 1: Le Président de la République visite la CAMEC et s’informe ...filefr.ami.mr/pdf/6259.pdfLe Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a visité, mercredi,

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6259 DU JEUDI 15 VENDREDI 16 SAMEDI 17 MAI 2014 - PRIX : 100 UM

La Mauritanie

participe

au Forum

économique

de Riyad Lire page 4

La Mauritanie

élue au poste

de président

du conseil

exécutif de

L'OADA Lire page 5

Le Président de la République, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz a visité, mercredi, la Centrale d'Achats des Médi-caments Essentiels et des Consommables Médicaux (CAMEC)à Nouakchott.Le Chef d e l’Etat s'est rendu, à cette occasion, dans tous lesservices de la société et s'est informé sur le stock des médica-ments dont elle dispose et sa capacité de couvrir les besoinsdes populations.Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a, par la suite, pré-sidé une réunion au cours de laquelle, il a suivi des explicationssur les conditions de travail et les conditions de stockage des

médicaments pour garantir qu'ils parviennent aux consomma-teurs dans un bon état.Le Président de la République a donné, à cette occasion, desinstructions aux services concernés pour qu'ils veillent à l'ap-provisionnement du marché en médicaments et en équipe-ments.Le Président de la République, s’est également rendu hier, auCentre Hospitalier National où il s'est informé sur le degréd'avancement des travaux de réhabilitation engagés actuelle-ment dans certains services de cette structure.Le Président de République s'est rendu, en compagnie des mi-

nistres de la Santé et de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Amé-nagement du territoire, dans tous les services où a lieu cette ré-fection, s'informant, pour la circonstance, sur l'avancement destravaux.Le Président de la République a, en outre, visité, au premierétage, le pavillon de la chirurgie et ceux de l'urologie et de laréanimation avant de se rendre aux salles d'opérations chirur-gicales.Le Président de la République a instruit les responsables destravaux de réfection sur la nécessité de respecter les normes dequalité et d'accélérer l'exécution des travaux. Lire page 3

Le Président de la République visite la CAMEC

et s’informe sur l’état d’avancement

de la réhabilitation du CHN

Sénat: Dépôt d'un projet de loi sur la coopération

économique entre la Mauritanie et la Chine Le Sénat a tenu mercredi une plé-nière sous la présidence de M. ElHadj Abdoul, son vice- président.La séance a été consacrée au dépôtd'un projet de loi autorisant la ratifi-cation de l'accord de coopérationéconomique et technique signé le 12décembre 2013 entre la Mauritanieet la République Populaire de Chinedestiné au financement des projetsde coopération économique et tech-nique entre les deux pays.L'enveloppe globale de cet accordest de l'ordre de 10 milliards d'ou-guiya sans intérêts payables sur 20ans dont 10 ans de grâce.L'accord actuel va permettre le fi-nancement de projets de développe-ment qui seront fixés d'un communaccord entre les parties maurita-nienne et chinoise.

La conférence des présidents auSénat s'était auparavant réunie sousla présidence de M. Mohamed ElHacen Ould El Hadj, son président

et avait transmis le projet de loi à lacommission des affaires étrangèrespour étude.

Validation d’une stratégie de mise en

œuvre de la composante mauritanienne

de la Grande muraille verte

Les travaux de l'atelier national de validation d'une stratégie de mise enœuvre de la composante mauritanienne de la Grande muraille verte, orga-nisé par le ministère de l'Environnement et du Développement durable avecla collaboration de la FAO, de l'UE et du CILSS ont démarré, hier, àNouakchott. Le ministre de l'Environnement et du Développement durable,M. Amedi Camara a rappelé, à cette occasion, que la Mauritanie est l'un despays du Sahel les plus touchés par les épisodes de la sécheresse et autresaléas ce qui a profondément affecté les écosystèmes et les revenus des mé-nages ruraux qui dépendant de l'exploitation de ces ressources. Lire page 4

Le Président de la République

adresse un message de condoléances

au Président turcLire page 3

Revue des composantes du projet Appui pour

le développement du secteur des pêchesLe ministre des Pêches et de l'Economie maritime, M.Nany Ould Chrougha, a présidé, mercredi à Nouakchott,en compagnie du Représentant résident de la BanqueMondiale en Mauritanie, M. Moctar Thiam, une réunionau cours de laquelle les composantes du projet Appui ausecteur des pêches, financé par la Banque Mondiale, ont

été passées en revue.Le projet en question avait débuté par le financementd'un certain nombre d'études destinées à déterminer lesdomaines vitaux qui devraient bénéficier de cette coo-pération.

Lire page 4

HORIZONS

Page 2: Le Président de la République visite la CAMEC et s’informe ...filefr.ami.mr/pdf/6259.pdfLe Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a visité, mercredi,

Page 2HORIZONS N°6259 DU JEUDI 15 VENDREDI 16 SAMEDI 17 MAI 2014

ANNONCES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighali

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Tijani Diop dit Sidi Mohamed

MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 525 39 90Brigade Mixte 525 25 18SOMELEC (Dépannage) 525 23 08SNDE 529 84 88Météo 525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 525 23 10Commissariat TZ - 2 524 29 52Commissariat Ksar 1 525 21 66Commissariat Ksar 2 525 27 38Commissariat El Mina 1 525 12 97Commissariat El Mina 2 524 25 24Commissariat Sebkha 1 525 38 21Commissariat Sebkha 2 524 29 82Commissariat Riadh 1 524 29 35Commissariat Riadh 2 524 29 50Commissariat Arafat 1 525 10 13Commissariat Toujounine 1 525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 524 29 53Commissariat Teyarett 1 525 24 71Commissariat Teyarett 2 524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 525 21 83Commissariat Voie publique 525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 525 21 59Police Judiciaire 525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 529 84 98Polyclinique 525 12 12PMI Pilote 525 22 16PMI Ksar 525 20 19PMI Teyarett 525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 525 13 41Clinique Najar 525 49 42Clinique Kissi 45 29 27 27Clinique Dr. Moumine 525 10 02Clinique Makam Ibrahim 525 57 60Clinique Ben Sina 525 08 88Clinique Tisram 525 87 66Clinique 2000 529 33 33Clinique El Qods 525 82 61Clinique Adama Diani 525 59 34Clinique Bien-être 525 13 35Clinique Chiva 525 80 80

BANQUES

BAMIS 525 14 24BADH 525 59 53BMCI 525 24 69BNM 525 26 02BCI 529 28 76BACIM BANK 529 19 00CHINGUETTI BANK 525 21 73GBM 525 12 62SOCIETE GENERALE MAURITANIE 529 70 00ATTIJARIBANK MAURITANIE 45 29 63 74

HÔTELSNovetel Tfeïla 525 74 00Mercure 529 50 50Halima 525 79 20Monotel Dar El Barka 525 35 26Park 525 14 44El Houda 525 91 90Oasis 525 20 11Amane 525 21 78Chinguetti 525 35 37Sabah 525 15 52Koumbi Saleh 529 50 12Casablanca 525 59 65El Khater 529 11 12AL KHAIMA - APPART-HOTELS 524 22 22

COURRIER EXPRESSDHL 525 47 06EMS 525 37 70Saga Express 529 20 08Universal Express 525 33 18UPS 529 28 29T.N.T. 525 44 59

ADRESSES UTILES

Mattel vers le 1622

COMMUNIQUE

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale informe l'ensem-ble des employeurs qu'ils peuvent, dès à présent, transmettre à la Direction du re-couvrement et du contrôle leurs déclarations trimestrielles à l'adresse électro-niquesuivante:

[email protected]

Le Directeur Général

Mohamed Ali OULD DEDEW

Page 3: Le Président de la République visite la CAMEC et s’informe ...filefr.ami.mr/pdf/6259.pdfLe Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a visité, mercredi,

La ministre de la Culture, de la Jeu-nesse et des sports, Mme. FatmaVall Mint Soueinae a reçu en au-dience, mercredi à Nouakchott,SEM. Antonio Torres, ambassadeurdu Royaume d'Espagne en Maurita-nie.La rencontre a porté sur les relationsde coopération existant entre laMauritanie et l'Espagne et lesmoyens susceptibles de les renfor-cer, notamment dans les domainesde la culture et des sports.

Page 3HORIZONS N°6259 DU JEUDI 15 VENDREDI 16 SAMEDI 17 MAI 2014

ACTUALITE

Le Président de la République,Monsieur Mohamed Ould

Abdel Aziz, a visité, mercredi, laCentrale d'Achats des MédicamentsEssentiels et des ConsommablesMédicaux (CAMEC) à Nouakchott.Le Président de la République s'estrendu, à cette occasion, dans tous lesservices de la société et s'est informésur le stock des médicaments dontelle dispose et sa capacité de couvrirles besoins des populations.Le Président de la République a, parla suite, présidé une réunion à la-quelle ont assisté le ministre de laSanté, M. Ahmedou Ould HademineOuld Jelvoune, le Directeur généralde la CAMEC, M. Abdi Salem OuldCheikh Saad Bouh, et les responsa-bles de la société.

Au cours de la réunion, le Présidentde la République asuivi des explica-tions sur les conditions de travail etde stockage des médicaments pourgarantir qu'ils parviennent auxconsommateurs en bon état.Le Président de la République adonné, à cette occasion, des instruc-tions aux services concernés pourqu'ils veillent à l'approvisionnementdu marché en médicaments et enéquipements et suivent les condi-tions d'évolution des maladiesquelles qu'elles soient pour pouvoiry faire face à temps grâce à la dis-ponibilisation des médicaments lesplus demandés par les malades.Il est à noter que la CAMEC disposed'un stock important de médica-ments et que les services qu'elle dis-

pense couvrent toutes les localitésdu pays.La CAMEC est une société natio-nale chargée de l'approvisionnementdu marché en médicaments et enconsommables médicaux. Elle a étéchargée récemment de la missiond'assurer les équipements des cen-tres médicaux et des hôpitaux defaçon urgente.Elle est aussi l'importateur exclusifdes antibiotiques, de l'insuline et desmédicaments destinés aux maladesmentaux.Le Président de la République étaitaccompagné, au cours de cette vi-site, par son Directeur de cabinet etdes responsables à la Présidence dela République.

Le Président de la République visite la CAMEC

Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Azizs'est informé, mercredi en débutd'après-midi, sur le degré d'avance-ment des travaux de réhabilitationengagés actuellement dans certainsservices du Centre Hospitalier Na-tional, sous la supervision du minis-tère de l'Habitat, de l'Urbanisme etde l'Aménagement du Territoire.Le Président de République s'estrendu, en compagnie des ministresde la Santé et de l'Habitat, de l'Ur-banisme et de l'Aménagement duTerritoire, dans tous les services où alieu cette réfection, s'informant, pourla circonstance, sur l'avancement destravaux.Le Président de la République a, enoutre, visité, au premier étage, le pa-villon de la chirurgie et ceux del'urologie et de la réanimation avantde se rendre aux salles d'opérationschirurgicales.A l'étage inférieur, le Président de laRépublique a visité le service d'oph-talmologie et celui de l'autopsieavant de se rendre dans le pavillon

des urgences.Le Président de la République a tenuà s'informer, auprès des responsablesdes travaux de réfection, du degréd'avancement de ces travaux et surle respect des normes de qualité etdes délais de fin des travaux, confor-mément au cahier des charges signéavec la tutelle.Le Président de la République a in-sisté, dans ce cadre, sur la nécessité

de respecter les normes de qualité etd'accélérer l'exécution des travauxpour permettre aux citoyens de bé-néficier des prestations fournies parces services dans les plus brefs dé-lais.Au cours de cette visite, le Présidentde la République était accompagnéde son Directeur de cabinet et d'au-tres responsables à la Présidence dela République.

Le Président de la République s'informe

sur l’avancement de la réhabilitation du CHN

Le ministre de la Communication etdes Relations avec le Parlement, MeSidi Mohamed Ould Maham, a reçuen audience, mercredi à Nouakchott,SEM. Ahmed Mohamed Fadel Ya-coub, ambassadeur de la République

Arabe d'Egypte en Mauritanie.La rencontre a porté sur les relationsde coopération existant entre laMauritanie et l'Egypte et les moyenssusceptibles de les renforcer danstous les domaines.

Le président du Sénat

reçoit l’ambassadeur de Chine

Le président du Sénat, M. MohamedEl Hacen Ould El Hadj, a reçu enaudience, hier, à Nouakchott, l’am-bassadeur de la République Popu-laire de Chine en Mauritanie, SEM.

Chen Gonglai.L’entrevue a porté sur les différentsaspects de la coopération existantentre la Mauritanie et la Chine et lesmoyens de les renforcer.

Le ministre du Pétrole reçoit une

délégation de la société "PETRONAS"

Le ministre du Pétrole, de l'Energieet des Mines, M. Mohamed OuldKhouna a reçu en audience, mer-credi à Nouakchott, une mission dehaut niveau de la société PETRO-NAS opérant en Mauritanie, notam-

ment au niveau du champ de Chin-guitty.La rencontre a porté sur la situationde l'activité de la société en Mauri-tanie

La ministre de la Culture reçoit

l'ambassadeur d'Espagne

Le ministre de la Communication

reçoit l'ambassadeur d'Egypte

Le Président de la République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a adressé le message de condo-léances qui suit à Son Excellence Monsieur AbdullahGull, Président de la République de Turquie:

"Excellence et cher frère,

Nous avons appris avec une très grande tristesse la nou-

velle de la douloureuse tragédie qui s'est produite dans

la province de Manisa et qui a fait des dizaines de vic-

times.

En cette douloureuse circonstance, je voudrais exprimer

à Votre Excellence nos sincères condoléances et notre

profonde compassion, implorant Allah de couvrir toutes

les victimes de Son Immense Miséricorde, de les ac-

cueillir en son Saint Paradis et de donner courage à

leurs proches.

Wa Inna Lillahi Wa Inna Ileyhi Rajioune.

Veuillez agréer, Excellence et cher frère, l'expression de

ma très haute et fraternelle considération.

Mohamed Ould Abdel Aziz".

Le Président de la République adresse

un message de condoléances au Président turc

Page 4: Le Président de la République visite la CAMEC et s’informe ...filefr.ami.mr/pdf/6259.pdfLe Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a visité, mercredi,

Page 4HORIZONS N°6259 DU JEUDI 15 VENDREDI 16 SAMEDI 17 MAI 2014

ACTUALITE

* Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation del'Administration, M. Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna, a regagné Nouak-chott, mardi soir, en provenance du Royaume du Maroc, après avoir parti-cipé à des activités organisées par le Centre africain de Formation et deRecherches administratives pour le Développement (CAFRAD) dont un sé-minaire sur les réformes administratives, leurs contraintes et leurs perspec-tives de développement.Le ministre a aussi participé aux activités commémoratives organisées àTanger (MAROC) du 11 au 14 mai courant par le CAFRAD à l'occasion deson 50eme anniversaire et la réunion de son conseil d'administration.Ces activités se sont déroulées en présence d'un certain nombre de paysmembres du centre.En marge de ces différentes activités, le ministre a rencontré plusieurs de seshomologues ayant participé à ce forum pour examiner avec eux les moyenssusceptibles de renforcer la coopération entre la Mauritanie et chacun deces pays.Le ministre était accompagné au cours de ce voyage par le directeur de laprogrammation et de la coopération et celui des travaux publics au sein dudépartement.

* La ministre des Affaires sociales, de l'Enfance et de la Famille, Mme Le-mina Mint El Kotob Ould Momme, a regagné Nouakchott, mardi soir, enprovenance du Royaume de Jordanie après avoir participé à Amman, le 12mai courant, à la 4eme session du conseil des ministres arabes des Affairessociales et à la session extraordinaire du même conseil préparant le som-met arabe économique et social prévu au début de l'an prochain à Tunis.Auparavant, la Ministre avait participé à Amman à la conférence des prio-rités du développement durable dans la région arabe pour l'après 2015 quis'est tenue les 9 et 10 Mai.Au cours de ce voyage, la Ministre était accompagnée de M. Sidi OuldSid'Ahmed El Bekaye, conseiller chargé de la communication et de M. Mo-hamed Fadel Ould Mohamed Lemine, inspecteur général du ministère.

* Le Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), M. Sid'Ah-med Ould Raïss, a regagné Nouakchott, mercredi, en provenance du Séné-gal après avoir participé à la 35eme conférence des banques centralesfrancophones dont les travaux, entamés le 13 du mois courant se poursui-vront jusqu'au 16 du même mois.Auparavant, le Gouverneur de la BCM avait participé à Amman, en Jorda-nie, à un séminaire de haut niveau consacré aux politiques d'appui des hy-drocarbures et des produits alimentaires et aux moyens de financement dudéveloppement.Cette rencontre a été organisée par le Fonds Monétaire International (FMI)et le Fonds Arabe de Développement Economique et Social (FADES) entreles 11 et 13 mai courant.

CARNET DE L’AEROPORT

La ministre des Affaires sociales

reçoit une mission médicale

La ministre des Affaires sociales, de l'Enfance et de la Famille, Mme Le-mina Mint Momme, a reçu en audience, mercredi, à Nouakchott une mis-sion médicale du Forum islamique dont le siège se trouve à Londres.Les entretiens ont porté sur les activités de cette mission qui a entrepris aucours de son séjour en Mauritanie quelque 30 opérations aux enfants at-teints de malformations cardiaques.

Environnement:

Validation d’une stratégie de mise en

œuvre de la composante mauritanienne de

la Grande muraille verteLes travaux de l'atelier national devalidation d'une stratégie de mise enœuvre de la composante maurita-nienne de la Grande muraille verte,organisé par le ministère de l'Envi-ronnement et du Développement du-rable avec la collaboration de laFAO, de l'UE et du CILSS ont dé-marré, hier, à Nouakchott.Le ministre de l'Environnement etdu Développement durable, M.Amedi Camara a rappelé, à cette oc-casion, que la Mauritanie est l'un despays du Sahel les plus touchés parles épisodes de la sécheresse et au-tres aléas, " ce qui a profondémentaffecté les écosystèmes et les reve-nus des ménages ruraux qui dépen-dant de l'exploitation de cesressources", a-t-il dit.Et le ministre d'ajouter: " pour faireface à ces défis environnementaux,notre pays a décidé de réagir à tra-vers la solidarité internationale enratifiant la plupart des conventionsinternationales, en particulier cellesrelatives à la gestion et à la gouver-nance environnementale, et en redy-namisant les voies et moyens àmême optimiser l'apport de la coo-pération technique et financière bi-latérale et multilatérale".M. Amédi Camara a précisé quec'est dans ce cadre que la Mauritaniea adopté sa stratégie nationale dé-cennale de développement durableen octobre 2006 et son deuxièmePlan d'Action National pour l'Envi-ronnement en avril 2012.Evoquant la Grande muraille verte,le ministre a rappelé que suite auxrésultats mitigés des divers plans etprogrammes nationaux de luttecontre les effets pervers des phéno-mènes naturels mis en œuvre isole-ment par les pays africains desdécennies durant, le sommet desChefs d'Etat et de gouvernement del'Union Africaine a adopté en 2009,le plan d'action pour la mise enœuvre de l'initiative de la GrandeMuraille verte du Sahara et duSahel."Dans ce cadre, le Président de laRépublique, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a confirmé sonadhésion à ce programme panafri-cain en signant le 17 juin 2010, avecdix de ses homologues africains, laconvention portant création del'Agence Panafricaine de la GrandeMuraille verte à N'Djamena auTchad, pour concrétiser la volonté

politique et la solidarité des Etatsafricains impliqués de gérer lesconditions semblables pour l'amé-lioration du cadre de vie des popula-tions à travers la gestion durable desressources naturelles", a-t-il dit.Prenant à son tour la parole, le se-crétaire Exécutif de l'Agence pana-fricaine de la Grande Muraille verte,le Pr. Abdoulaye Dia, a indiqué qu'iln'est nul besoin de démontrer quedésertification et changement ainsique leurs corollaires constituent unenjeu vital pour les populations afri-caines, particulièrement pour labande saharo-sahélienne.Nos Chefs d'Etat et de gouverne-ment ont le souci d'asseoir une paix,une stabilité et un développementsocio-économique durable". Le Pr. Abdoulaye Dia a ajouté que "cet objectif ne pourra se réaliser sansla prise en compte de chaque hectarede terre pour assurer le développe-ment des zones arides pour y instal-ler les signaux d'un espoir d'une viemeilleure".Le porte-parole de l'Union euro-péenne à Nouakchott a indiqué quela désertification et l'avancée des sa-bles menacent plusieurs zones desEtats d'Afrique sahélo-sahélienne,détruisent les ressources naturelles,déciment le cheptel et épuisent leseaux tout en affectant de manière gé-nérale l'écosystème.Il a souligné également que l'Unioneuropéenne a accordé, en coordina-tion avec le groupe des partenaires,1,4 million d'euros pour l'exécutionde l'initiative de l'Agence panafri-caine de la Grande Muraille verte, àfaire de l'environnement et des chan-gements climatiques l'un des voletsprincipaux d'appui des programmeset des projets de développementdans les Etats sahélo-sahéliens, ex-

primant la mise en place d'un pland'action de la muraille garantissantle début effectué de l'exécution deses composantes.Notons que la Grande Muraille verteporte sur la construction d'une bar-rière formée de couverts végétauxpermettant de stopper l'avancée dessables et la désertification traversantles Etats au Sud du Sahara et à tra-vers le reboisement de ceinturesvertes aux espèces diversifiéess'étendant du Sénégal à Djibouti.Elle est longue de 7000 km et largede 15 km dans les zones d'unemoyenne pluviométrique situéeentre 100 et 400 mm par an, sisedans la zone sahélo saharienne.Cette muraille traverse 11 Etats afri-cains qui sont en plus de la Maurita-nie, le Sénégal, le Mali, le Niger, leNigéria, le Soudan, Djibouti,l’Ethiopie, le Burkina Faso, l’Ery-thrée et le Tchad. Elle est basée surl'intégration d'espèces végétales lo-cales et autres artificielles.L'idée de création de la Grande Mu-raille verte revient au Président ni-gérian, Obasanjo au cours dusommet sahélo-sahélien organisé auBurkina Faso en 2005.Elle a été adoptée au cours de la se-conde session de l'Union Africainetenue en janvier 2007 à Addis Abebaqui a chargé la commission del'Union à coordonner et à assurer unsuivi pour la mise en place d'unestratégie principale de mise enœuvre de ce rêve.La cérémonie de cet atelier s'est dé-roulée en présence du ministre del'Hydraulique et de l'Assainissementainsi que du secrétaire général duministère de l'Environnement et duDéveloppement durable et de plu-sieurs autres personnalités.

La Mauritanie participe au Forum

économique de Riyad La première édition du Forum éco-nomique arabe avec les pays d'Asiecentrale et la République d'Azer-baïdjan a clôturé ses travaux, hier, àRiyad. Notre pays était représenté par uneimportante délégation comprenantnotamment les ministres des Af-faires étrangères et de la Coopéra-tion, M. Ahmed Ould Teguedi et desAffaires économiques et du Déve-loppement, M. Sidi Ould Tah.

Les participants au Forum ont insistésur la profondeur des liens culturelset religieux unissant les deux com-munautés. Ils ont également misl'accent sur les perspectives de lacoopération et les avantages compa-ratifs dont bénéficient ces pays surtous les plans. En marge de cetterencontre, des accords de coopéra-tion ont été signés entre les deuxparties. Le ministre des Affairesétrangères et de la Coopération a eu,

avec ses homologues d'Azerbaïdjan,d'Ouzbékistan, de Kazakhstan etd'Egypte, des entretiens qui ontporté sur les relations bilatéralesentre ces pays et la Mauritanie.Signalons que la délégation de notrepays qui a participé à ce Forum com-prenait, en plus des ministres préci-tés, l'ambassadeur de Mauritanie enArabie Saoudite et plusieurs autresresponsables.

Revue des composantes du projet

Appui pour le développement

du secteur des pêchesLe ministre des Pêches et de l'Eco-nomie maritime, M. Nany OuldChrougha, a présidé, mercredi àNouakchott, en compagnie du Re-présentant résident de la BanqueMondiale en Mauritanie, M. MoctarThiam, une réunion au cours de la-quelle les composantes du projetAppui au secteur des pêches, fi-nancé par la Banque Mondiale, ontété passées en revue.Le projet en question avait débutépar le financement d'un certain nom-bre d'études destinées à déterminerles domaines vitaux qui devraient

bénéficier de cette coopération.La première phase du projet quis'étend sur 5 ans est d'un coût de 42millions de dollars qui seront utili-sés dans différents domaines jugésessentiels pour le secteur de lapêche, comme les infrastructures etle développement des méthodes debonne gouvernance.La réunion s'est déroulée en pré-sence du secrétaire général du mi-nistère des Pêches et de l'Economiemaritime, M. Mohamed MahmoudOuld Bouasriyé et des responsablescentraux du département.

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ACTUALITE

Atelier sur l'appui à la planification participative

pour le développement local au GorgolUn atelier sur l'appui à l'identifica-tion et à la planification participativepour le développement local dans lecadre de l'intervention prolongée desecours et de redressement (IPSR200640) du Programme AlimentaireMondial (PAM) s’est ouvert mardimatin à Kaédi. Le nouveau programme, qui seraexécuté entre juillet 2014 et décem-bre 2016, a pour objectif de répon-dre aux besoins nutritionnels etalimentaires des ménages très pau-vres et d'appuyer le développementdu capital humain par des activitésvisant à réduire la malnutrition et àrenforcer l'accès à l'éducation. Il per-mettra aussi de renforcer les actifsproductifs dans les communautés vi-vant dans des zones à écosystèmesfragiles en vue d'améliorer leuraccès à la nourriture. Pendant 2jours, les participants à cette ren-contre vont discuter plusieurs sujetsportant, entre autres, sur l'identifica-tion des zones de moyens d'exis-tence et des chocs, la définition desgroupes vulnérables face aux chocsainsi que l'état des lieux de l'inter-vention du PAM et des autres parte-naires au Gorgol et l'identificationdes besoins de la wilaya. Dans son mot d'ouverture de l'ate-lier, le wali du Gorgol, M. MohamedEl Moustapha Ould Mohamed Vall,a indiqué que le nouveau pro-gramme d'intervention prolongée duPAM vise à mieux répondre aux be-soins des ménages touchés par lesdifférents chocs dus aux effets né-fastes de la malnutrition et de l'insé-curité alimentaire. Il a, par la suite,souligné que le PAM est un parte-naire privilégié de l'Etat avantd'ajouter que cette institution onu-sienne soutient l'action du gouver-nement dans plusieurs domaines,notamment ceux des cantines so-laires, des banques de céréales, des

centres de nutrition, des vivrescontre travail, de la formation etmême le cash transfert pour atténuerles souffrances des populations pau-vres.Le wali a enfin salué la nouvelle vi-sion du PAM basée sur la concerta-tion et l'approche participative pourdégager les besoins des populationsen vue d'élaborer des plans de déve-loppement locaux qui bénéficierontde l'adhésion des bailleurs et de leurfinancement. La chef du sous bureau du PAM àKaédi, Mme Mariem Sakho, a pré-cisé, de son coté, que le nouveauprogramme (IPSR 200640) est leprolongement des activités anté-rieures du Programme AlimentaireMondial à travers une approche plusintégrée et cohérente avec la spécifi-cité d'identifier les besoins en fonc-tion de la planification locale. Elle aajouté que pour atteindre cet objec-tif, le PAM a organisé des rencontrespour dégager des propositions quicadrent avec l'objectif global du pro-gramme qui est la lutte contre lamalnutrition et l'insécurité alimen-taire des ménages vulnérables. Mme Mariem Sakho a enfin souli-

gné que l’institution ne ménageraaucun effort pour renforcer la rési-lience des ménages pauvres et vul-nérables face aux différents chocs enMauritanie en général et au Gorgolen particulier. Le PAM a déjà organisé, dimanchedernier, un premier atelier à Djéwolet un second, lundi à Kaédi, au coursdesquels, les participants ont solli-cité l'intervention du PAM dans lesdomaines de l'agriculture, de l'éle-vage, de l'environnement, de l'hy-draulique, de la santé, de l'éducationet de la réhabilitation des pistes pourdésenclaver les communes de la wi-laya. Notons que l'exécution du pro-gramme (IPSR 200474) du PAM apermis de réaliser plusieurs activitésau Gorgol dont, notamment le cashtransfert de 158.040.000 UM à 2634personnes, l'appui de 107 centres denutrition qui profitent à 7.725 indi-vidus ainsi que la construction de 21digues pour les besoins du maraî-chage et de l'irrigué. Il a égalementpris en charge 20.003 élèves dans246 écoles et mahadras de la wilayadans le cadre de son volet Cantinesscolaires.

La Mauritanie élue au poste de président

du conseil exécutif de L'OADALa Mauritanie pays a été élue, pourla première fois, au poste de prési-dent du conseil exécutif de l'Organi-sation Arabe du DéveloppementAgricole (OADA) lors de la 33èmeassemblée générale de cette organi-sation tenue du 12 au 14 Mai cou-rant au Koweït.Le ministre du Développementrural, M. Brahim Ould M'BareckOuld Mohamed El Moctar, qui re-présentait la Mauritanie à cette as-semblée générale, a déclaré à l'AMI,mercredi, que le congrès a choisiégalement notre pays comme mem-bre de la structure de contrôle rele-vant de l'organisation en guise dereconnaissance aux efforts qu'il aconsenti dans le domaine du déve-loppement agricole et à l' efficacitéde son programme national en ma-tière de sécurité alimentaire.Le ministre a ajouté que cette ins-tance qui a choisi le Royaume del'Arabie Saoudite et la Tunisie

comme adjoints, compte en plus denotre pays, le Royaume de Jordanie,l'Etat du Qatar, le Soudan etl'Egypte.Il est à noter que le conseil exécutifde l'Organisation arabe pour le Dé-veloppement agricole regroupe 9pays : la Mauritanie, les Royaumesd'Arabie Saoudite, du Bahreïn et duMaroc, l'Irak, le Sultanat d'Oman, laPalestine, le Liban et les Îles Co-mores.

Atelier régional de formation et d'échange d'expertises

dans le domaine de la justice locale à AlegLe secrétaire général du ministère dela Justice, Dr. Mohamed LemineOuld Sidi Baba, a supervisé mer-credi à Aleg en compagnie du walidu Brakna, M. Ahmedou Ould Ab-dallah Les travaux d’'un atelier ré-gional de formation et d'échanged'expertises dans le domaine de lajustice locale, ont démarré mercredià Aleg.Prennent part à cette rencontre dedeux jours placée sous le thème dela conciliation et la prévention desconflits organisée avec la collabora-tion du PNUD et de l'Etat japonais,une cinquantaine de participants deswilayas des deux Hodh, de l'Assaba,du Tagant et du Brakna.

Dans une allocution prononcée pourla circonstance, le secrétaire généraldu ministère de la Justice, Dr. Mo-hamed Lemine Ould Sidi Baba, asouligné l'importance de la concilia-tion et de la prévention des conflitsainsi que la nécessité d'armer les ac-teurs du secteur d'une culture deconciliation pour servir la justice,l'unité nationale et la paix sociale.Il a précisé que ces axes se trouventau cœur des préoccupations du Pré-sident de la République, MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz qui, a-t-il poursuivi, a déclaré une guerresans merci à la pauvreté et à sescauses, a œuvré à créer le cadre ins-titutionnel du retour et de l'insertion

des réfugiés et à régler le passif hu-manitaire et ses répercussions.Dr. Ould Sidi Baba a relevé que leministère a mis en application l'idéedes conciliateurs régionaux danstoutes les wilayas, moughataas etcommunes pour faciliter la concilia-tion.Le secrétaire général a enfin su gré ànos partenaires au développement,en particulier le Japon et le PNUDpour leur appui.Notons que la cérémonie d'ouverturede l'atelier s'est déroulée en présencedu directeur des ressources hu-maines au ministère de la Justice etde certaines autorités administra-tives et sécuritaires de la wilaya.

Adrar:Réunion de la commission régionale chargée

de la sélection des projets financés par la CDD Le wali du Brakna, M. AhmedouOuld Abdallah, a présidé, mardi àAleg, une réunion de la commissionrégionale chargée de la sélection desprojets bénéficiant des financementsde la Caisse des dépôts et de déve-loppement (CDD).Plus de 250 projets profitent de cettetroisième phase des financements dela Caisse pour un montant de plus de238 millions d'ouguiyas. Ces projetssont initiés notamment par les sor-

tants des Centres de formation pro-fessionnelle et les coopératives fé-minines. Ils concernent aussi lemaraîchage, les services, les restau-rants et les transports, en plus despetites entreprises intervenant dansles domaines de la soudure, de lacouture et du commerce.La réunion a été l'occasion pour lewali du Brakna d'insister sur l'im-portance du rôle de la commissionrégionale et de la transparence dans

le choix des projets sélectionnés.Notons que les trois phases de fi-nancement ont permis l'injection deprès de 500 millions d'ouguiyas dontont profité de nombreux citoyens né-cessiteux. La réunion s'est dérouléeen présence du conseiller du walichargé des Affaires économiques etdu Développement local, du direc-teur régional de la Caisse des Dépôtset de Développement et des chefsdes services régionaux.

Le président de l'Autorité de la Zone franche

de Nouadhibou s'informe sur le déroulement

de la campagne d'assainissement Le président de l'Autorité de la ZoneFranche de Nouadhibou, M. Moha-med Ould Daf, a visité, mardi soir,certains quartiers de la ville deNouadhibou où se déroule actuelle-ment une vaste campagne d'assai-nissement, organisée en vertu d'uncontrat passé entre l'Autorité de laZone Franche et 5 sociétés natio-nales privées.Dans toutes les étapes de sa visite,le président de l'Autorité de la ZoneFranche a suivi des explications dé-taillées sur les conditions dans les-quelles se déroule la campagne et ledegré d'avancement de cette der-nière. Il s'est aussi informé desmoyens et les méthodes d'assainis-sement utilisés pour le nettoyage desplaces publiques et des rues de laville.

Dans une déclaration à l'AMI, le Di-recteur général des études, de l'amé-nagement et des infrastructures dansla Zone Franche, M. Sidi MohamedOuld Maadh, a indiqué que la cam-pagne vise à dégager entièrement lesordures de la ville.Pour ce faire, a-t-il ajouté, la ville aété divisée en 5 zones dont l'assai-nissement a été confié à 5 sociéténationales disposant d'une expé-rience en la matière. Cette mesureest de nature à créer un climatd'émulation devant se répercuter po-sitivement sur la ville, a-t-il noté. Il a enfin appelé les citoyens à col-laborer avec les responsables de lacampagne pour créer un climat pro-pice au développement et aux inves-tissements.

Signature d'un accord de coopération entre

le Centre national de transfusion sanguine

et la Société française du sang

Le Pr. Mohamed Abdallahi Ould Boul-lahi, Directeur du Centre national detransfusion sanguine et le Directeur desrelations internationales à la Sociétéfrançaise du sang, M. Alain Boubly, ontsigné, hier à Nouakchott, un accord decoopération bilatéral.Au terme de cet accord le Centre natio-nal de transfusion sanguine pourrait bé-néficier d'opportunités de formationpour son staff médical en plus d'une coo-pération dans les domaines de la recher-cher scientifique à travers des projetscommuns de recherche dans le domainedu don de sang.Le directeur du Centre, le Pr. MohamedAbdallahi Ould Boullahi, a indiqué àcette occasion que l'accord renforcera lacoopération entre les deux institutions àtravers l'accès à des horizons plus éten-dus.Il a souligné que la coopération lancée

en 2006 a porté sur la formation dans lesdomaines de promotion du don de sang,son examen, sa préparation et sa sauve-garde ainsi que la qualité. Il a préciséque l'actuel accord se focalisera sur lesdomaines de la formation et de la re-cherche scientifiques en matière de donde sang.Le directeur des relations internationalesde la Société française du don de sang aqualifié le partenariat entre les deuxstructures de réussite ayant abouti à plu-sieurs volets de coopération et de pro-motion du don de sang en Mauritanie enplus de contrôle de sa qualité.La cérémonie de signature s'est dérouléeen présence du chargé de mission prèsdu ministre de la Santé, M. Ahmed OuldZeïne, du Directeur de la mission fran-çaise à la Coopération et à la Culture, M.Sylvain Forcassé, et de plusieurs acteursdu secteur de la Santé.

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NATION

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Le secteur de la santé

Un défi à relever en matière de gouvernance

LLe processus d’analyse desituation de la santé enMauritanie a été mis en

œuvre par une approche partici-pative et multisectorielle impli-quant toutes les partiesprenantes (Services du Minis-tère de la santé à différents ni-veaux, PTF du secteur, secteursconnexes, société civile, secteurprivé…). Il a bénéficié d’unappui financier et technique desPartenaires du secteur, plus par-ticulièrement de l’IHP+/OMS,de la Banque Mondiale et del’UNICEF.Sur le plan organisationnel.Pour la mise en place du dispo-sitif institutionnel chargé duprocessus d’élaboration duPNDS, dès son lancement, leGouvernement a mis en placeun Comité de pilotage (CP)comprenant des représentantsde toutes les parties prenantes(partenaires techniques et finan-ciers, Ministères concernés et lasociété civile…), un Comitétechnique reflétant, au niveautechnique, la composition duComité de pilotage. Il assure lesvalidations techniques, prépareet facilite les adoptions par leComité de pilotage, un Comité

d’appui essentiellement com-posé de représentants des Di-rections centrales du Ministèrede la santé et un représentantdes PTF (Partenaires Tech-niques et Financiers). Cettestructure travaille avec l’appui,quasi permanent, du consultantpour la réalisation des tâchesconvenues dans la feuille deroute. Le comité de pilotage acommencé par adopter unefeuille de route s’étalant surplusieurs mois et ayant pour ob-jectifs d’adopter un Plan Natio-nal de développement sanitaireet un cadre de dépenses àmoyen terme, puis de préparerla signature du compact Natio-nal.

Formation des membres du noyau dur.

Sur la méthodologie et surL’utilisation du MBB2 : l’utili-sation du MBB (Marginal Bud-geting for Bottlenecks) commeoutil d’analyse, de planificationet de costing des interventions àhaut impact sur les OMD a né-cessité l’organisation d’une for-mation du ND-CT (Noyau durdu comité technique) sur cetoutil et sur la méthodologie à

suivre. L’approche adoptée vise,entre autres résultats, le renfor-cement des capacités nationalesen planification stratégique et lavéritable appropriation des do-cuments stratégiques qui serontélaborés et adoptés. Le lance-ment du processus par le Minis-tère de la Santé lors d’un ateliernational auquel ont pris part lesresponsables du Département,des responsables des ministèresdes Finances, des Affaires éco-nomiques et du Développement,des représentants des PTF bila-téraux et multilatéraux, ainsique des représentants de la so-ciété civile y compris le secteurmédical privé. Cette rencontre apermis d’informer et de sensibi-liser sur le processus « PNDS »(Plan national de développe-ment sanitaire), d’apporter lesclarifications nécessaires sur laméthodologie et la feuille deroute et de prendre en compteles attentes.L’atelier national de consolida-tion et de validation des don-nées, tenu en janvier 2011,regroupant les membres du Co-mité technique et élargi aux dif-férents responsables de la santé(directeurs centraux, coordina-teurs de programmes, chefs deservices, …) puis les représen-tants des PTF, a permis des dis-cussions franches autour desdonnées proposées. Répartitiondu Comité d’appui (CA) en qua-tre sous-comités chargés del’analyse causale des théma-tiques : interventions à haut im-pact sur les OMD, maladies nontransmissibles et maladies né-gligées, secteur hospitalier ettertiaire, et pilotage, gestion, fi-nancement et suivi-évaluation.Les produits du travail de cessous-comités ont été repris etconsolidés lors de la retraite or-

ganisée en fin février 2011. Lesanalyses causales furent com-plétées et améliorées en mêmetemps que l’adoption du cane-vas de rédaction du présent rap-port d’analyse de situation.

Revue des dépenses publiques de santé

Une revue des dépenses pu-bliques de santé (RDPS) futmenée par le CA avec une assis-tance technique nationale et in-ternationale pour analyser lasituation du financement du sec-teur. Les principaux tableaux fi-nanciers ont permis d’analyserl’efficacité de la dépense etd’estimer le coût actuel ou coûtde base qui servira dans l’esti-mation des projections finan-cières du CDMT du secteur. LaRDPS en Mauritanie se fondesur l’analyse parallèle et le croi-sement de plusieurs sourcesd’information, à savoir, lescomptes publics, les bases dedonnées financières, les sys-tèmes d’information sanitairesexistants ainsi que les donnéesprimaires provenant de ques-tionnaires auprès des presta-taires publics, de la CNAM, desPartenaires Techniques et Fi-nanciers.

Historique de la PolitiqueNationale de santé.

Depuis son indépendance, laMauritanie a toujours intégrél’action sanitaire dans le cadrede sa politique gouvernemen-tale. Mais, il a fallu attendre lesannées 80 pour assister àl’orientation de la politique sa-nitaire vers la satisfaction desbesoins du plus grand nombrede la population dans le cadredes soins de santé primaires(SSP). Au départ, on assiste à laformation d’agents de santé

communautaires (ASC) auTrarza (PRSSR) de 1979 à 1983et à l’organisation des journéesde vaccination entre 1980 et1987. Les soins préventifs do-minent sur le curatif. Cependant, les choses vontchanger avec l’adoption del’Initiative de Bamako (IB) en1987 pour renforcer les SSP ; eneffet, le concept de SSP va sefocaliser sur les aspects de re-couvrement de coûts. L’expéri-mentation avec succès de l’IBdans deux districts (Ouad Nagaau Trarza et Kankossa en As-saba) a entraîné sa généralisa-tion prématurée en une année(1992 - 1993) à tout le pays àcause des pressions politiques.En 1994 la Direction de la Phar-macies et du Médicament(DPM) ne pouvant plus satis-faire les demandes, les rupturesde stocks de médicaments fu-rent de plus en plus fréquenteset eurent raison de cette initia-tive. En effet, l’offre limitée parrapport à une demande galo-pante, les faibles capacités detransport et de stockage des mé-dicaments essentiels (ME) lemanque de disponibilité de de-vises, contrastant avec desavoirs en trésor substantiels, en-traînèrent des ruptures de stockde médicaments de plus en plusfréquentes. Cette situation, tantdécriée par les usagers des ser-vices de santé, engendra laconstitution d’un marché « dumédicament »informel et desystèmes parallèles d’approvi-sionnement tels les « Pharma-cies sous les arbres » et autresdépôts de médicaments privés,parfois clandestins, échappant àtout contrôle et, de surcroît, par-fois alimenté à partir du secteurpublic. L’anarchie et le manquede régulation du secteur phar-

La Mauritanie a adhéré en signant le Compact Global, àl’initiative du Partenariat International pour la Santé(IHP+), le 17 mai 2010 à Genève, en marge de la 63èmeAssemblée Mondiale de la Santé. Suite à cette adhésion, leGouvernement et ses Partenaires ont convenu, en mi-2010,d’élaborer un Plan National de Développement Sanitaire(PNDS) couvrant le moyen terme et servant de base à touteaction de santé dans le Pays. Ce PNDS servira de base àl’élaboration du Compact National, traduction nationaledu Compact Global. Ainsi, une feuille de route fut adoptée en octobre 2010 dé-crivant le processus d’élaboration de ce PNDS avec quatrephases principales: une analyse de la situation y comprisune revue des dépenses publiques de santé, des choix stra-tégiques pertinents en parfaite cohérence avec les prioritésdu secteur et avec les engagements internationaux de laMauritanie pour la santé, la rédaction et l’adoption du do-cument de PNDS et l’élaboration et la signature d’un Com-pact National.

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Un défi à relever en matière de gouvernancemaceutique privé viendront as-sombrir ce tableau, mettant encause la qualité et le prix de toutmédicament consommé par unpatient.Il faut mentionner que, succes-sivement, la priorité dans l’ac-tion de santé fut donnée auniveau hospitalier (années 60 à80) puis au niveau primaire (lesannées 90) puis, concomitam-ment, aux deux (au début desannées 2000) et enfin, retour àune priorité au niveau hospita-lier (en 2009).

Trois périodes se dégagent Une première période allant del’indépendance à la fin des an-nées 70 Orientations nationalesde santé limitées dans un «Do-cument national du Ministère duPlan». Actions essentiellementcuratives et hospitalières, ex-ception faite de l’action mon-diale d’éradication de la Variole,Faible couverture sanitaire, es-sentiellement assurée parquelques dispensaires fournis-sant des soins ambulatoires etune mise en observation , res-sources limitées mais meilleuregouvernance. Une deuxième période allant dela fin des années 70 au débutdes années 90.Les premiers do-cuments sectoriels de planifica-tion apparaissent sous forme deplans sanitaires, Renforcementdes actions curatives avec unemise à échelle à travers lesstructures périphériques (cir-conscription sanitaire) et inter-médiaires (Directions ethôpitaux régionaux). Premièresactions préventives planifiées àtravers la mise en œuvre desprojets: PEV, PBEF, PRSSR,lancement de l’initiative de Ba-mako (Lancement de la Phasepilote), Le niveau de finance-ment national du secteur avoi-sine les 4 à 5% du budgetnational (Mise en ouvre des po-litiques d’ajustement structu-rel). . Une troisième période allantdu début des années 90 à cejour. Les premières politiquesde santé sont clairement affir-mées à travers des plans direc-teurs (1991-1994) et(1998-2002) puis à travers unePolitique nationale de santé(2006-2015). Tentative d’ins-tauration d’une complémenta-rité entre les actions préventiveset les actions curatives avec uneimportance accordée à l’accès età l’utilisation des services es-sentiels complets. Consensusinternational autour des OMDset augmentation des ressourcesmobilisables. Le niveau de fi-nancement national du secteur a

progressé pour approcher les10% recommandés par l’OMSavant de régresser à moins de6% .Apparition d’importantsproblèmes de gouvernance. In-troduction des mécanismes deplanification à travers des plansd’action triennaux à horizonglissant et des tentatives d’éla-boration du CDMT sectoriel.Adoption du plan triennal 2010-2012. Adhésion du Pays àl’IHP+ à travers la signature duCompact Global. Lancement duprocessus d’élaboration duPNDS 2012-2020.L’adoption par le Gouverne-ment, en avril 2010, de la «Dé-claration de Politique deDécentralisation et de Dévelop-pement Local» réaffirme la vo-lonté politique des pouvoirspublics de faire de la décentrali-sation un choix irréversible.Cette Déclaration fut concréti-sée à travers l’élaboration d’unprojet de Code des CollectivitésTerritoriales. Il convient, parailleurs, de mentionner l’exis-tence de Fonds Régionaux deDéveloppement (FRD) dans lecadre de l’amélioration du ni-veau des transferts financiersaux communes; dans ce mêmeordre d’idées, il faut signalerl’implication de plus en plusforte des communes. Dans leprocessus de développement, àtravers leur participation auchoix des investissements réali-sés sur leurs territoires, le ren-forcement de leurs rôles dans lesuivi de la mise en œuvre de cesinvestissements, en tant quemaîtres d’ouvrages ou bénéfi-ciaires.Relativement à la gestion desressources publiques et à lagouvernance économique defaçon générale, des améliora-tions notables y trouvent, forcé-ment, encore leur place enmatière de programmation desressources publiques, d’exécu-tion budgétaire, de contrôle desdépenses, de lutte contre la cor-ruption et dévaluation des poli-tiques publiques. Dans ce

domaine et tel que le mesurentles principaux indicateurs inter-nationaux, la Mauritanie appar-tient au groupe des pays dont leniveau est faible.En outre, dans le domaine del’environnement et du dévelop-pement durable, la dégradationcontinuelle de l’environnementsous l’effet des pressions liéesaux changements climatiques,au développement socio-écono-mique et à la croissance démo-graphique constitue une despriorités en matière de dévelop-pement durable. Le défi princi-pal en matière de gouvernanceréside dans la non prise encompte de l’environnement,comme capital naturel, dans lespolitiques sectorielles. Pour pal-lier à cette situation, le 3e pland’action du CSLP. Cadre Straté-gique de Lutte contre la Pau-vreté, (2011 – 2015) définit unevision d’ensemble qui reposesur quatre axes essentiels : ac-célération de la croissance etstabilisation du cadre macro-économique, ancrage de lacroissance dans la sphère éco-nomique des pauvres, dévelop-pement des ressourceshumaines et expansion des ser-vices de base, et amélioration de

la gouvernance et renforcementdes capacités. Le 3e axe – déve-loppement des ressources hu-maines et expansion desservices de base – dans sonvolet santé, met l’accent surl’accès universel à des presta-tions sanitaires de qualité, lalutte contre les maladies afin deréduire la morbidité et la morta-lité maternelle et infanto – juvé-nile et la poursuite des réformesdu système de santé.Le secteur de la santé qui est au-jourd’hui l'un des secteurs cléset pour lequel beaucoup d'ef-forts sont consentis par les pou-voirs publics. En matièred’infrastructures des efforts ontété consentis pour le renforce-ment des infrastructures sani-taires à tous les niveaux de lapyramide. Ces efforts ont porté sur laconstruction, l’extension et laréhabilitation de locaux desstructures de santé tel que :Construction de 4 centres desanté aux quartiers Tarhil deNouakchott et Nouadhibou et àBourat au Brakna, Constructionen cours du Centre de santé deChami, Construction d’un ser-vice des urgences à Nouakchottet de 2 centres hospitaliers deKaédi et Rosso, Construction encours des Ecoles de santé pu-blique de Nema, de Rosso etSelibaby, extension du CentreHospitalier Mère et Enfant etextension et réhabilitation descentres de santé de Sabkha,Teyaritt et KSAR.Conscient de la priorité des po-pulations en quête de santé, leGouvernement a réhabilité leCentre National d’Oncologie,réhabilitation et extension encours des Hôpitaux régionauxde Tidjikja, d’Aleg et des Cen-tres de Santé de Magta lehjar,

Toujounine, Dar Naim, etRiyad.

Un effort substantiel a étéfourni par l’Etat pour améliorerle plateau technique des diffé-rentes structures sanitaires. Lesprincipales acquisitions d’équi-pements sont : acquisition de 9fauteuils dentaires pour la Po-lyclinique de Nouakchott,Riyad, Teyarett et Dar Naim etau profit de certains centre desanté de l’intérieur (Djeole,Mbagne, Boghé, Magta lahjar,Timbedra, l’acquisition de deuxRespirateurs (de réanimation etd’anesthésie) destinés au CNCet d’équipements de réanima-tion destinés au CH de Noua-dhibou et d'un groupeélectrogène de 16 kva au profitdu centre de sante de tarhil deNouadhibou.D’autres progrès ont été consta-tés pour couvrir les besoins despopulations en domaine desanté dans l’ensemble du paystel que l’acquisition des équipe-ments de laboratoire destinés auCNO, des équipements de labodestinés à INRSP et équipe-ment d'Imagerie pour le CNC,des équipements d’imagerie, delaboratoire et d’anesthésie pourl’hôpital Cheikh Zayed, acqui-sition des équipements de labo-ratoire destinés au CNO et auxCS de Maghama et Timbedra,acquisition des équipementspour 15 CS (maternité et autres)et pour 15 PS et des équipe-ments médicaux destinés auxCS de Mbout, Magtaa Lahjar,HR d’ Aleg et PS de Mal, l’ac-quisition des générateurs pourles radiographies d’Aioun, Seli-baby, Tidjikja et Zouerate etd'un bloc opératoire pour l'Hô-pital Régional d'Aleg.

Samba Mamadou Guèye

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ENVIRONNEMENT

Grands enjeux environnementaux

Le réchauffement climatique est inéluctable (Suite)

A l’origine des grands enjeux envi-ronnementaux de demain se trouvela raréfaction des ressources natu-relles. Cette raréfaction sera syno-nyme d’un environnementéconomique plus contraint : le prixdes ressources non renouvelablesaugmentera (ou apparaîtra, si la res-source est aujourd’hui gratuite), lesrevenus disponibles pour l’acquisi-tion d’autres biens diminueront – cequi pourrait aboutir à un monde ca-ractérisé par une inflation supérieureet une croissance moindre.Ce raisonnement très général peutêtre illustré avec les études des im-pacts économiques du changementclimatique. A moyen terme (avant2050), les impacts macroécono-miques du changement climatique(sur la croissance et le régime d’in-flation) devraient rester encore limi-tés – les dommages ne devenantvraiment significatifs qu’à un hori-zon plus lointain (2050-2100). Enrevanche, les impacts microécono-miques (sur certaines zones, certainssecteurs ou certaines entreprises)sont déjà réels et devraient s’accen-tuer.Par ailleurs, l’épuisement des res-sources pétrolières devrait générerdes prix du pétrole plus élevés etplus volatils – avec un impact po-tentiel sur le régime d’inflation : àmesure que l’offre déclinera, la ten-sion sur les prix augmentera, et cesont les variations de la demande quiseront le principal facteur d’évolu-tion des prix, avec une probabilitéplus forte de chocs successifs.

Un environnement économiqueen mutation rapide

Les grands enjeux environnemen-taux se caractérisent par des modifi-cations de plus en plus rapides, etdont le rythme devrait encore s’ac-célérer à l’avenir. L’environnementéconomique devrait donc connaîtredes mutations plus rapides à l’ori-gine de nouvelles opportunitésqu’un investisseur de long termepeut essayer de saisir. Le développe-ment de technologies propres («clean technologies ») telles que lesénergies renouvelables (solaire, éo-lien, biomasse…), l’apparition deproduits respectueux de l’environ-nement (voitures électriques, parexemple), l’amélioration et le re-nouvellement des infrastructures(notamment dans le secteur de l’eau,du transport…) constituent autantd’opportunités d’investissement.

Impacts économiques des problé-matiques environnementales

Les modifications de l’environne-

ment économique induites par lesproblématiques environnementalesne sont pas connues avec précision.Néanmoins, de manière stylisée,quelques grands scénarios clima-tiques et économiques peuvent per-mettre de décrire les différentesévolutions plausibles à l’avenir.Cette approche globale doit êtrecomplétée avec la pris en compted’impacts géographiques et secto-riels différenciés.Il s’agit de scénarios de très longterme (l’équilibre se situant aux en-virons de 2100 ou au-delà selon lescas) dont la réalisation dépend desmesures prises aujourd’hui et aucours des prochaines décennies pourlutter contre le changement clima-tique.Ainsi, dans le scénario médian, desmesures sont prises pour limiter lesémissions de gaz à effet de serre,mais ces mesures demeurent insuffi-santes au regard des enjeux puisquela hausse de température attendueest comprise entre 2,5°C et 4°C ; cescénario, le plus probable, s’inscritdans la continuité des politiques ac-tuelles (« ni…ni… » : ni complèteinaction, ni action complète).Dans le scénario haut risque, l’ab-sence de mesures entraîne un ré-chauffement climatiquecatastrophique de plus de 4°C. Al’inverse, dans le scénario vert, lesmesures prises permettent de limiterefficacement le réchauffement cli-matique puisque la hausse de tem-pérature attendue est inférieure à2,5°C.

Deux grands types d’impacts économiques sont à prendre

en compte Les impacts économiques directs : ils’agit des dommages causés par lechangement climatique. De manièregénérale, ces dommages sont trèsvariables d’un scénario à l’autre àtrès long terme, mais ils apparaissentgénéralement négligeables à l’hori-zon 2050. Néanmoins, pour tenircompte des incertitudes qui entou-rent le phénomène du changementclimatique, nous proposons de rete-nir un scénario « haut risque aggravé» dans lequel les impacts directs né-gatifs sur la croissance équivalents àun choc d’offre se manifestent dès lemoyen terme, autrement dit plus ra-pidement que prévu.Les impacts économiques indirects :ces impacts sont liés aux mesureséventuellement prises dès au-jourd’hui pour faire face au change-ment climatique (adaptation etatténuation). Ces impacts sont géné-ralement également négatifs car ils

correspondent à un coût d’ajuste-ment. Mais, dans certains cas parti-culiers, ces impacts pourraients’avérer positifs – ce dont l’un desscénarios (« croissance verte ») tientcompte.

Cinq autres scénarios importants

Aux trois scénarios climatiques delong terme, il y a proposition d’y as-socier cinq scénarios économiquessur le moyen terme (sur l’horizon2040) :- le scénario médian : défini à partirdu scénario climatique médian, ilconstitue le point de référence parrapport auxquels sont décrits lesquatre autres scénarios (scénarioéconomique central). Dans ce scé-nario de base, la croissance est sup-posée proche de son potentiel tandisque l’inflation est positive, mais mo-dérée.- le scénario fossile prolongé : defacto, ce scénario correspond à unscénario de chocs pétroliers. Eneffet, les effets directs du change-ment climatique sont négligeables àl’horizon 2040, les effets indirectségalement (puisque par hypothèseaucune mesure n’est prise) ; en re-vanche, faute de mesures de luttecontre le changement climatique,l’épuisement des ressources fossilesest plus rapide que dans le scénariomédian ce qui provoque un excèsd’inflation et un déficit de croissancedu fait de l’augmentation du prix desmatières premières énergétiques.- le scénario changement climatiqueplus rapide est une variante du scé-nario précédent qui permet de tenircompte des incertitudes qui entou-rent le changement climatique. Ils’agit encore d’un scénario de chocsd’offre négatifs – en raison des im-pacts directs significatifs du change-ment climatique dès le moyen terme(destruction de capital à la suite desévénements extrêmes, diminution dela productivité agricole liée à des sé-cheresses plus fréquentes, diminu-tion de la productivité du travail enraison de la multiplication des pan-démies…). Dans ce scénario, la croissance estplus faible que dans le scénario mé-dian – ce qui atténue l’effet lié àl’épuisement des ressources natu-relles (ralentissement de la demandede produits pétroliers liée à unemoindre croissance économique).L’inflation est seulement légèrementplus élevée que dans le scénario mé-dian (effet des chocs d’offre négatifsrépétés sur les prix relatifs et in finesur le niveau général des prix) carl’inflation d’origine pétrolière est li-mitée.- le scénario de contrainte verte cor-respond également à un scénario dechocs d’offre, mais très légèrementnégatifs – cependant contrairementau scénario précédent, le choc neprovient pas des dommages directsdu changement climatique (négli-geables à cet horizon) mais des im-pacts indirects liés aux mesuresprises pour s’adapter et lutter contrele changement climatique. Les efforts d’investissement qui pro-duiront des effets positifs en termesde réchauffement climatique au-delàde 2050 ont un effet très légèrementnégatif sur la croissance à moyenterme (effet d’éviction d’autres dé-penses plus productives à courtterme). Dans ce scénario, l’évolutiondu mix énergétique liée aux mesuresprises permet de résoudre la ques-

tion de l’épuisement des ressourcesfossiles – ce qui se traduit par unemodération des prix du pétrole etainsi par une inflation maîtrisée,comme dans le scénario central.- enfin, le scénario de croissanceverte, variante du précédent, permetde rendre compte du fait que les me-sures de lutte contre le changementclimatique pourraient s’avérer posi-tives pour la croissance (économiesliées à de moindres gaspillages, aug-mentation de la productivité consé-cutive à un effort accrud’investissement, impact positif surle progrès technique général d’uneaugmentation de la recherche-déve-loppement dans le domaine environ-nemental, avènement d’un mode derégulation plus efficace…). Il s’agitdans ce cas d’un choc d’offre positif.

Prise en compte d’impacts géo-graphiques et sectoriels

Au-delà des impacts macroécono-miques, les problématiques environ-nementales ont également desimpacts différenciés selon les zonesgéographiques et selon les secteurséconomiques.a) Impacts géographiquesDans le cas des scénarios défavora-bles, les pays en voie de développe-ment sont davantage exposés aurisque environnemental et disposentde moins de moyens pour y faireface : ainsi, pour le changement clima-tique, Stern estime que la perte dePIB par habitant peut être 4 fois plusimportante pour ces pays à l’horizon2050 ; en matière de biodiversité, lamajorité des « points chauds » setrouvent dans les pays en voie de dé-veloppement et l’impact de la dé-gradation des écosystèmes affectedavantage le « PIB des pauvres »(pêche, cueillette, sylviculture infor-melle…) qui y représente une partplus importante du PIB. De manièrecorollaire, dans le cas des scénariosfavorables, une politique efficace enmatière environnementale supposeune forte augmentation des investis-sements en particulier dans ces pays.Les impacts géographiques des en-jeux environnementaux sont toute-fois en pratique sans doute pluscomplexes : l’épuisement de cer-taines ressources naturelles favoriseles pays exportateurs ; les pénuriesd’eau et les pertes de biodiversité de-meurent des enjeux très localisés.b) Impacts sectorielsPour définir les impacts sectoriels,une approche en termes de risques etd’opportunité s’avère nécessaire.Sous l’angle des risques, KPMG, par

exemple, propose une classificationdes secteurs d’activité – de « sec-teurs refuges » (télécommunications,alimentaire et produits chimiques) à« secteurs à risque » (transport, tou-risme, industrie pétrolière) – suivantleur degré d’exposition et leur degréde préparation face à quatre grandstypes de risques liés au changementclimatique (risque physique, risqueréglementaire, risque de réputationaffectant le chiffre d’affaires etrisque juridique). Suivant une logique un peu diffé-rente, certains courtiers, par exem-ple, évalue l’exposition desdifférents secteurs à une augmenta-tion du coût du carbone lié au ren-forcement de la contrainte exercéesur les émissions.Sous l’angle des opportunités, il estpossible d’évaluer la répartitionentre les différents secteurs des mon-tants considérables d’investissementd’adaptation et d’atténuation néces-saires ou prévus dans le cadre desplans gouvernementaux.

Pistes pour une priseen compte dans la politique

d’investissementUne fois identifiés les impacts éco-nomiques possibles des principauxenjeux environnementaux, se pose laquestion de la manière de les pren-dre en compte : ces impacts doivent-ils modifier l’allocation entregrandes classes d’actifs, l’allocationau sein de ces classes ou encore lechoix des valeurs retenues ?Pour prendre en compte l’environ-nement au niveau de l’allocation delong terme entre grandes classesd’actifs, il est possible de raisonnerd’abord à types d’actifs donnés surles possibles déformations de l’allo-cation entre ces actifs, avant d’envi-sager l’introduction éventuelled’actifs environnementaux.a) Prise en compte à actifs donnésAux différents scénarios écono-miques présentés dans la partie 2-1peuvent être associés des scénariosfinanciers, qui eux-mêmes permet-tent de modifier les hypothèses derendement/risque des classes d’ac-tifs qui alimentent le modèle d’allo-cation stratégique. Le présentdocument de travail propose ainsi deprolonger de manière originale lesanalyses existantes aujourd’hui entermes de changement climatique enleur ajoutant une réelle dimension fi-nancière. (A SUIVRE).

Baba D. Traoré[email protected]

Sous l’effet conjoint de la croissance démographique et de lacroissance économique, l’activité humaine exerce une pressionde plus en plus forte sur le milieu naturel. Les prochaines décen-nies seront celles de la raréfaction de quatre éléments: l’air (ga-rant de températures stables), le feu (les énergies fossiles), la terre(les écosystèmes) et l’eau (potable ou propre aux usages agri-coles). Suivant cette grille de lecture, quatre enjeux environne-mentaux principaux devraient profondément modifierl’environnement économique de demain : le changement clima-tique (qui s’avère structurant de par l’ampleur des modificationsqu’il risque d’induire) ; l’épuisement des ressources fossiles ; laperte de biodiversité et les pénuries d’eau.Ces différents enjeux environnementaux ont déjà des impactsbien réels. Mais ces impacts devraient augmenter significative-ment au cours des prochaines décennies rendant l’environne-ment économique à moyen terme plus incertain, plus contraint etplus mouvant.

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MAGAZINE

Nutrition

Prenez-vous des vitamines B ?Les vitamines D et C sont l'ob-jet de toutes les attentions, aupoint qu'on en oublie la grandefamille des vitamines B. Or, lesvitamines B représentent 8 des13 vitamines.Pour rappel, les vitamines sontdes nutriments essentiels aubon fonctionnement de votrecorps. Sans elles, vous risquezde vieillir prématurément et desubir des problèmes de santéen tous genres : démence, can-cers, arrêt cardiaque…Les lecteurs nous demandentsouvent quels effets attendredes vitamines B. Il y en a telle-ment. Comment s'y retrouver ?Quelles sont les différences ?Comment profiter de leursbienfaits ?

Où sont passées nos vitaminesB?En principe les vitamines nousviennent de nos aliments. Cepen-dant, l'alimentation moderne s'estc o n s i d é r a b l e m e n tappauvrie.Bien sûr, la variété ac-tuelle est sans comparaison avecle passé. On a vu apparaître desmangues partout alors qu'ellesétaient rares il y a quelques an-nées encore. La mangue est au-jourd'hui le 6e fruit le plusproduit au monde !On peut acheter des tomatestoute l'année (parfum et saveurnon garantis), ce qui aurait étéimpensable auparavant.Malgré tout, les espèces de fruits

et légumes disponibles ne sontplus aussi riches en micronutri-ments essentiels. La qualité deslégumes de base n'est plus aurendez-vous. Nos populationssont donc souvent carencées envitamines B. C'est pourquoi unesupplémentation peut être néces-saire pour compenser.

Les vitamines B sont fragilesUne supplémentation est d'autantplus justifiée que les vitamines Bsont fragiles.Le corps stocke mal les vita-mines du groupe B (à l'exceptionde la B12). Si votre alimentationest malsaine, vos réserves vonts'épuiser rapidement. Vous n'êtesjamais longtemps à l’abri d'unecarence en vitamines B.Par ailleurs, les vitamines B sontfragiles et se dissolvent dansl'eau. Elles sont très vulnérables àla cuisson. Les céréales raffinéeset les transformations alimen-taires détruisent les vitamines B.Pour une santé optimale, il estimportant d'équilibrer vos tauxde vitamines B dans le cadred'une alimentation saine. Ellespeuvent apporter des nombreuxbénéfices à votre santé.

Ralentissez l'arrivée de la dé-mence (vitamines B6, B9, B12)Une fonction intéressante des vi-tamines B est d'empêcher votrecerveau de rétrécir. Avec l'âgevotre cerveau perd de sa masse –environ 0,5 % par an. Ce phéno-

mène est associé à la démence età la maladie d'Alzheimer.Compte tenu de l'épidémie d'Alz-heimer qui touche beaucoup, ilest important de prendre des me-sures pour s'en protéger.Bien que la maladie d'Alzheimersoit encore mal comprise, il ap-paraît clairement que l'alimenta-tion a son rôle à jouer. C'est làqu'interviennent les vitaminesB6, B9 et B12.Votre cerveau rétrécit lorsquevous avez trop d'homocystéine,un amino-acide. Pour se débar-rasser des excès d'homocystéine,il est nécessaire de prendre desvitamines B6, B9 et B12.Une étude a été menée sur 2 ans.Les sujets ayant reçu des vita-mines B6, B9 et B12 ont vu le

déclin de leur cerveau ralentir de90 %.

Réduisez votre risque d'AVC(vitamines B6, B9, B12)

En vous débarrassant de l'homo-cystéine grâce aux vitamines B,vous pouvez également diminuervotre risque d'Accident Vascu-laire Cérébral, y compris si vousavez déjà fait un AVC.Une méta-analyse a été réalisée àpartir de 19 études cliniques surdes périodes de 6 à 85 mois. Enmoyenne, la prise de vitamines Bcontre placebo permet de réduirede 12 % le risque d'AVC.En manque d'énergie ? Pensezaux vitamines B1, B2, B3, B5,B6, et B8 !Les vitamines B sont essentiellesà la croissance et au développe-ment du corps. Elles régulent lesenzymes et les protéines du corpspour changer la nourriture enénergie.La vitamine B3, par exemple,permet de fabriquer des messa-gers chimiques du cerveau et deshormones pour stimuler le fonc-tionnement de notre corps [4]. Lavitamine B1 transforme le glu-cose en énergie pour mieux fairefonctionner votre cerveau. La vi-tamine B2 améliore la vue et lapeau.D'autre part, les vitamines B per-mettent d'améliorer la concentra-tion mentale et d'entretenir lesystème nerveux. Une étudemenée sur 422 employés munici-paux japonais a montré qu'untaux élevé de vitamine B6 étaitassocié à une meilleure santémentale – moins de dépressions.

Femmes enceintes, n'oubliezpas la vitamine B9

Si vous planifiez une grossesseou que vous êtes déjà enceinte, ilest important de surveiller votretaux de vitamine B9.Cette vitamine permet le renou-vellement des cellules et inter-vient dans la fabrication desglobules rouges, mais, surtout,elle diminue votre risque defausse-couche, de malformationsgraves du fœtus (spina bifida) et

d’autisme.C’est pour ces raisons que la sup-plémentassions en vitamine B9est systématiquement recom-mandée par les professionnels desanté et les autorités sanitaires enEurope et en Amérique.Pour conserver un taux élevé devitamine B9, il est important demanger un maximum de légumesverts à feuilles ou de prendre uncomplément. Le manque de vita-mine B9 peut également se tra-duire par de l'anémie – manquede globules rouges dans le sang.

À retenirCeci n'est qu'une fraction des bé-néfices qu'apportent les vita-mines B. Elles agissent sur denombreuses fonctions du corps.Les effets des vitamines B nesont jamais fulgurants, mais ad-ditionnés les uns aux autres, l'ef-fet global des vitamines B estconsidérable.Soigner vos taux de vitamines Best important, quel que soit votreâge, pour améliorer votre qualitéde vie au quotidien. Surtout sivous craignez le déclin cognitif,ou que vous êtes enceinte.Le plus simple est de prendre uncomplexe de vitamines B.Vous remarquerez que ce com-plexe ne contient pas de vitamineB8 ni de vitamine B12. La vita-mine B8 est fréquente dans l'ali-mentation (jaune d'œuf, avocat,banane, etc.), ce qui fait qu'elleest souvent redondante en com-plémentation. La vitamine B12peut poser des problèmes d'aller-gies, c'est pourquoi il vaut mieuxenvisager une complémentationadaptée à votre cas.Ce complexe de vitamines B al'avantage d'inclure du magné-sium. Le magnésium est tropsouvent délaissé au profit du cal-cium. Il est pourtant très impor-tant de surveiller vos apports enmagnésium, car il est essentiel aubon fonctionnement de l'orga-nisme.

Sidi Moustapha Ould BELLALI

[email protected]

Les 14 vertus essentielles de la banane

La banane est un fruit très bon pour la santé. Ce fruit estl’un des aliments les plus nutritifs, mais pas seulement.La banane, en effet, a de nombreuses vertus médici-nales. Elle est aussi utilisée comme remède naturel.La banane contient 3 sucres naturels qui sont le su-crose, le fructose et le glucose. Elle également riche enprotéines, en fibres, en phosphore, en fer et en vita-mines et minéraux. Energétique et très riche en eau, defaçon générale la banane est importante pour le bonfonctionnement de l’organisme.Voici une liste des quinze plus grands bienfaits de labanane.La dépression : la banane contient du tryptophane quiest une protéine que le corps convertit en sérotonine.La sérotonine est connue pour être un excellent re-laxant naturel. De ce fait, consommer de la banane aideà avoir un bon état émotionnel, à se sentir plus heureuxet donc diminuerai considérablement les dépressions.La concentration : ce fruit est fort en potassium, un mi-néral vital, ce qui aide la concentration et l’apprentis-sage car il rend les pupilles plus alertes.La nervosité : la banane est riche en vitamine B, ce quiaide à détendre le système nerveux.Le stress : le potassium présent dans la banane permetd’envoyer de l’oxygène au cerveau et de garder unpouls normal. Lors d’un moment de stress, le manqued’oxygène à tendance à augmenter, le pouls s’accéléreret le potassium diminuer. Une banane va vous aider àtout régulariser.L’anémie : la banane est très riche en fer ce qui aug-mente la production d’hémoglobine dans le sang, im-portant lors d’anémie.La constipation : riche en fibres, la banane évite lesconstipations. En manger quotidiennement peur régu-ler l’organisme.Les brûlures d’estomac : un anti-acide naturel est pré-sent dans la banane ce qui peut soulager les brûlures

intestinales. Lors de brûlures, manger de la banane peutcalmer les douleurs.Les nausées matinales : la banane régularise le taux desucre dans le sang. De ce fait, manger une banane encollation entre les repas stabilise ce taux de sucre etévite les nausées matinales.Les ulcères : la banane est très efficace contre les pro-blèmes intestinaux mais pas seulement. Elle protègel’estomac en stoppant l’hyperacidité et réduisant l’irri-tation.Les crises cardiaques : selon des recherches notam-

ment celle faite par « The new England Journal of Mé-dicine » consommer des bananes régulièrementdiminuerai d’environ 40 % le risque de crises car-diaques.Contrôle de la température : dans différentes cultures

la banane est vue comme un fruit rafraîchissant. EnThaïlande, par exemple, la banane permettrait de bais-ser la température physique et émotionnelle desfemmes enceintes. De ce fait, les femmes enceintesthaïlandaises mangent des bananes afin que leur bébénaisse avec une basse température.

Stop la cigarette : vous voulez arrêter de fumer maisrien n’y fait. La banane peut vous aider. Elle est richeen vitamine B, notamment B6 et B12. Ces deux vita-mines combinées au potassium et magnésium de la ba-nane, aide le corps à moins ressentir la sensation demanque de nicotine.Les piqûres : contre les piqûres d’insecte la peau de ba-nane peut vous soulager. En effet, frottez la zone tou-chée avec l’intérieur de la pelure de banane et legonflement ainsi que la démangeaison va diminuer.Les verrues : la banane peut également vous enlever

vos vilaines verrues. Prenez l’intérieur de la peau debanane et placez-le sur la verrue. Attachez-le avec unruban médical et attendez que cela agisse.

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ANNONCES

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REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

Direction des Projets Education & Formation

Commission de Passation des Marchés

Rue 42 - 037 T.Z. Nouakchott

Tél: 45 25 20 63 Fax: 45 25 15 13

Avis d'Attribution provisoire

Appel d'offres N° 122 BIS/DPEF/PNDSE/13

Marché pour la fourniture et l'installa-tion de matériel de laboratoire pour lafaculté des sciences e. techniques del'université des sciences, de technologieet de médecine (USTM) de Nouakchott.

1. Référence de publication: PublicationN° 5934 du 03 février 2013, du journalHorizons et dans le site web du pmd :www.pmd.mr.

2. Date de publication de l'avis d'appeld'offres: 15 décembre 2013, dans le jour-nal Horizons N° 6154 et Chaab, et dansle site web du pmd dans les mêmes dates.

Lot N° 3Matériels de laboratoire du départe-

ment de math-informatique

3. Montant de l'offre retenue en horstaxes: 13 824 000 MRO (Treize MillionsHuit Cent Vingt Quatre Mille Ouguiya).

4. Délai d'exécution: 02 mois

5. Nombre d'offres reçues et identité des

candidats: 02

Soumissionnaires:NOSOMACI - RIM, CDI- RIM.

6. Nom et adresse de l'attributaire:CDI- RIM BMD 46, Av. J.F. KennedyBP 30032,Tél: + 222 45291864Fax: + 222 45 25 6230E-mail: [email protected] RIM

La publication du présent avis ouvre ledélai de recours auprès de la Commissionde Règlement des Différends (CRD) pla-cée auprès de l'Autorité de Régulation desMarchés Publics (ARMP), en vertu des ar-ticles 41, 42 et 53 de la loi n° 2010 - 044du 22 juillet 2010 portant Code des Mar-chés Publics.

Nouakchott, le 13/05/2014 Le président

Mohamed Ould Sidi Mohamed

Union Nationale des coopératives

Agricoles de Crédit et d’Epargne

de Mauritanie

COMMUNIQUE

Consécutivement au Procès-verbal signé le

27/04/2014 spécifiant les modalités pratiques de

mise en œuvre de la décision prise en Conseil des

Ministres relative à annulation de l'endettement des

agriculteurs, le Crédit Agricole informe l'ensemble

des sociétaires des Coopératives Agricoles de Cré-

dit et d'Epargne du Trarza et du Haut Fleuve que

les bureaux de ces Coopératives à Rosso, Boghé et

Kaédi leurs sont ouverts à partir du 18/05/2014

pour le retrait des quitus et des dossiers fonciers.

LA DIRECTION GENERALE

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

Direction des Projets Education & Formation

Commission de Passation des Marchés

Rue 42 - 037 T.Z. Nouakchott

Tél: 45 25 20 63 Fax: 45 25 15 13

Avis d'Attribution provisoire

Appel d'offres N° 122 BIS/DPEF/PNDSE/13

Marché pour la fourniture et l'installa-tion de matériel de laboratoire pour lafaculté des sciences et techniques del'université des sciences, de technologieet de médecine (USTM) de Nouak-chott.

1. Référence de publication: PublicationN° 5934 du 03 février 2013, du journalHorizons et dans le site web du pmd:www.pmd.mr.

2. Date de publication de l'avis d'appeld'offres: 15 décembre 2013, dans le jour-nal Horizons N° 6154 et Chaab, et dans lesite web du pmd dans les mêmes dates.

Lot N° 1Matériels de laboratoire du départe-

ment de physique3. Montant de l'offre retenue en horstaxes: 97 872 702 MRO (Quatre VingtDix Sept Millions Huit Cent SoixanteDouze Mille Sept Cent Deux Ouguiya).

4. Délai d'exécution: 02 mois5. Nombre d'offres reçues et identité

des candidats: 06

Soumissionnaires:CDI-RIM, Electronica VANETA,ACIA France, NEO-TECH S.A. - Bel-gique, GRPT/SMAGEC/MEON,KING PHARMA S.A. - RIM

6. Nom et adresse de l'attributaire:KING PHARMA S.A. - RIMRoute de NouadhibouTél 00 222 45 25 06 48Email: [email protected]

La publication du présent avis ouvre ledélai de recours auprès de la Commissionde Règlement des Différends (CRD) pla-cée auprès de l'Autorité de Régulationdes Marchés Publics (ARMP), en vertudes articles 41,42 et 53 de la loi n° 2010-044 du 22 juillet 2010 portant Code desMarchés Publics.

Nouakchott, le 13/05/2014 Le président

Mohamed Ould Sidi Mohamed

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANI

Direction des Projets Education & Formation

Commission de Passation des Marchés

Rue 42 - 037 T.Z. Nouakchott

Tél: 45 25 20 63 Fax: 4525 15 13

Avis d'Attribution provisoire

Appel d'offres N° 122 BIS/DPEF/PNDSE/13

Marché pour la fourniture et l'instal-lation de matériel de laboratoire pourla faculté des sciences et techniques del'université des sciences, de technolo-gie et de médecine (USTM) de Nouak-chott.

1. Référence de publication: Publicationn° 5934 du 03 février 2013, du journalHorizons et dans le site web du pmd :www.pmd.mr.

2. Date de publication de l'avis d'appeld'offres: 15 décembre 2013, dans le jour-nal Horizons N° 6154 et Chaab, et dansle site web du pmd dans les mêmes dates.

Lot N° 2Matériels de laboratoire du départe-

ment de chimie3. Montant de l'offre retenue en horstaxes: 42 754 800 MRO (Quarante DeuxMillions Sept Cent Cinquante QuatreMille Huit Cent Ouguiya).

4. Délai d'exécution: 02 mois5. Nombre d'offres reçues et identitédes candidats: 08

Soumissionnaires:GEN FORGINGS, HTD InternationalDAS, NEO-TECH S.A. - Belgique,GRPT/SMAGEC/MEON, KINGPHARMA S.A. - RIM, NOSOMACI -RIM, NATIONAL MEDICA - RIM,CDI- RIM.

6. Nom et adresse de l'attributaire:GRPT/SMAGEC/MEOAN Route de Nouadhibou, lot N° 241 - BP6675 Nouakchott Mauritanie Tél 00 2224525 01 73 fax 00 222 45 29 71 34Email: smagec.tp@hotmai!.fr

La publication du présent avis ouvre ledélai de recours auprès de la Commissionde Règlement des Différends (CRD) pla-cée auprès de l'Autorité de Régulationdes Marchés Publics (ARMP), en vertudes articles 41, 42 et 53 de la loi n° 2010- 044 du 22 juillet 2010 portant Code desMarchés Publics

Nouakchott, le 13/05/2014 Le président

Mohamed Ould Sidi Mohamed

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ANNONCES

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Groupement d'Interêt Economique

Avitaillement Hydrocarbure Pêche

AHP-GIE: BP 43;Tel 45745089 ; FAX: 4574 5430

Email: [email protected]

NIf: 40200018

Nouadhibou - Mauritanie

Nouadhibou, le 13/05/2014

Objet: Assemblée Générale Ordinaire

Monsieur,

Nous avons l' honneur de vous inviter à assister à

l’Assemblée Générale Ordinaire d'AH-TP-GIE pré-

vue le lundi 02/06/2014 à la salle de réunion de

l’ENEMP à Nouadhibou :

L'ordre du jour comporte les points suivants:

- Approbation des comptes de l'exercice 2013

- Affichage des résultats

- Quitus aux admininistrateurs

Vu l' imponance de l'ordre du jour votre présence est

vivernent souhaitée.

Le Président Mohamed Ould Beybou

République Islamique de MauritanieL'Autorité Contractante: Ministère de la Santé

AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE

DE MARCHE

Numéro du DAO: N°05/EM/2013/MSDénomination du marché: Fourniture d'équipements médicaux

destinés au CentrePriorité de vue à TEYARETT

Nombre d'offres reçues: 2 OffresDate d'ouverture des offres: 11/12/2013Date de l'attribution provisoire: 22/01/2014Nom et adresse de l'attributaire provisoire: Centre Distribution

Informatique (CDI)BMD 46, Av J.F.Kennedy,

BP: 30.032, Tel: (222) 45291864Nouakchott-Mauritanie

Montant de l'offre retenue provisoirement: Cent Vingt Cinq MillionsSix Cent Soixante et un mille Trois Cent Quatre Vingt Huit OuguiyasQuatre Vingt Dix Centimes Toutes Taxes Comprises (125661 388,90 UM TTC)

Source de financement: Budget Etat

Délai d'exécution: 12 Semaines

Le Président de la Commission de Passation des Marchés

des Secteurs Sociaux

Mohamed Salem Ould Ahmedou Ould BILEL

Mauritanienne du GazSociété d'Economie Mixte

Au Capital de : 150.ooo.ooo UM

CONSEIL D'ADMINISTRATION PCA/010/2014

Nouakchott le 14 Mai 2014

CONVOCATION

Les actionnaires de la SOMAGAZ sont convoqués a une As-semblée Générale Ordinaire, le Jeudi 29 Mai 2014 a 10 heuresau siège de la sociéte a l'Ilot C.

L'ordre du jour de la réunion est ainsi fixé:

1. Présentation du Rapport du Conseil d'Administration surl'exercice 2013.2. Presentation du Rapport des commissaires aux comptes.3. Examen et Approbation des comptes de l'exercice clos au31/12/2.013.4. Affectation du résultat de l'exercice 2013. 5. Examen des projets de résolutions.

Le Président du Conseil

Mohamed Ould Doussou dit Eby

Page 12: Le Président de la République visite la CAMEC et s’informe ...filefr.ami.mr/pdf/6259.pdfLe Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a visité, mercredi,

Page 12HORIZONS N°6259 DU JEUDI 15 VENDREDI 16 SAMEDI 17 MAI 2014

En match aller comptant pour le2ème tour des éliminatoires de laCoupe d’Afrique des Nations, Maroc2015, va opposer la sélection natio-nale, les Mourabitounes A, et la sé-lection nationale de la Guinée –Equatoriale, après demain, le sa-medi 17 mai 2014 à l’Office duComplexe Olympique de Nouak-chott, vers 16 heures.la direction dece match sera confiée à un quatorsoudanais composé de Mutaz Abda-lebassit Khairalla (directeur de par-tie), Aarif Hasab El Rasoul (premierassistant), Abdel Aziz Khalfalla(deuxième assistant) et El Fatih Wa-deed Khalil (arbitre de service), lecommissaire de match est Sidi Be-kaye Magassa.du Mali.Les Mourabitounes, qui comptentl’emporter lors de ce match aller,sont entrés en regroupement depuismardi dernier, même s’ils n’étaientpas tous arrivés à Nouakchott. Enprincipe, ils seront presque tous pré-sents tout en sachant que Karamo-kho Moussa Traoré ne sera pas àNouakchott, Son club l’aurait teneurpour un match Ce match intervient après publica-tion du dernier classement mondialde la Fédération internationale defootball (FIFA), le jeudi 8 mai 2014.Ce classement a révélé que la Mau-ritanie a réalisé la meilleure opéra-tion en faisant franchissant 13places. En effet, c’est notre pays, qui,grâce à deux victoires lors des bar-rages qualificatifs pour la Couped’Afrique des Nations de la CAF(contre Maurice, victoire 3-0 surl’ensemble des deux matches les 12et 20 avril), réalise un excellent suc-cès.

Le stage de préparation devait dé-buter a débuté depuis le lundi. Ànoter également que les joueurs neregagneront pas leurs clubs à l’issuedu premier match et resteront enstage jusqu’au match retour. La suitede la préparation en direction de laphase retour est prévue au Marocentre les deux rencontres. Sachezsimplement que la manche retour estprévue dans deux semaines à Ma-labo, capitale de la Guinée Equato-riale.Rappelons que les Mourabitounes Aont été qualifiés à ce tour après avoiréliminé la sélection de l’Ile-Maurice,battue à l’aller et au retour..

Liste des joueurs convoqués parPatrice Neveu

1. Ba Adama (Bastia)2. Guidileye Diallo (Brest)3. Ndiaye Oumar (Stade Mantois)4. Khassa Camara (Troyes)5. Demba Sow (Le Havre)6. Sangaaré Abdoulaye (Poissy)

7. Ba Abdoul (Lens)8. Bilal Sidibé (Redon)9. Diakite Ismaél (Haman Lif)10. Dominique Dasilva (Zamaleck)11. Karamoko Moussa Traoré (AsSalé-Maroc)12. Seydou Mbodj (US Laon)13. Ahmed Ould Ahmedou (Breton)14. Souleymane brahim Diallo (FCTevragh Zeina)15. SY Oumar Ibrahima (ASC Tid-jikja)16. Touré Boubacar (ASACConcorde)17. El Moctar Hacen El Ide (ASACConcorde)18. Moulay Ahmed Dit Bessam(ACS Ksar)19. Bakayoko Moussa (AsacConcorde)20. Samb Ahmed Djiby (FC Noua-dhibou)21. Wade Mamadou (FC Nouadhi-bou).

Sidy- Brahim

SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

CAN 2015 / 2ème Tour éliminatoire

Les Mourabitounes A - Nzalang Nacional,

ce samedi

Coupe du Monde 2014Bougherra : "Se donner à fond et prendre du plaisir"

Madjid Bougherra est un des piliersde l'Algérie après avoir joué un rôledécisif dans la qualification des Fen-necs pour la Coupe du Monde de laFIFA, Brésil 2014. Le solide défen-seur de 31 ans espère bien mener sonpays vers un exploit historique enfranchissant pour la première fois laphase de groupes.Mais les ambitions de Bougherra etde ses partenaires vont se heurter auxtrois autres équipes du Groupe H quesont la Russie, la République deCorée et la Belgique, contre laquelleils débuteront leur Coupe du Mondele 17 juin à Belo Horizonte.Après avoir remporté un troisièmetitre de champion du Qatar avecLekhwiya, Bougherra rêve de connaî-tre le même succès avec son payspour sa deuxième participation desuite à la Coupe du Monde. AvecFIFA.com, il revient sur sa vie auQatar, son expérience aux GlasgowRangers, et ses objectifs pour Brésil2014 et la responsabilité sociale dufootball.

Madjid Bougherra, après un beauparcours en France, en Angleterreet en Écosse, vous êtes parti auQatar. Pourquoi avoir choisi Lekh-wiya ?Sincèrement, ce qui m'a poussé à si-gner avec Lekhwiya, c'est le grandprojet des dirigeants, qui veulentconstruire un grand club au Qatar eten Asie. Durant les trois années quej'ai passées ici, nous avons remportédeux championnats et une Coupe duPrince héritier. Nous sommes deve-nus l'un des clubs les plus respectés

du Qatar et avons fait parler de nousau niveau continental.

Vous avez joué la Ligue des cham-pions de l'UEFA. Comment jugez-vous l'écart de niveau avec la Liguedes champions de l'AFC ? Quemanque-t-il à l'Asie pour se rap-procher de l'Europe ?On ne peut pas comparer ces deuxcompétitions. En Europe, le niveauest exceptionnel. Nous ne sommespas loin des plus grandes compéti-tions internationales: on trouve desjoueurs exceptionnels et les stadessont pleins. En Asie, l'audience et lestyle de jeu sont différents. On peutdire que le niveau augmente à partirdes quarts de finale.

Vous avez remporté le champion-nat écossais à trois reprises avec lesRangers. Suivez-vous encore cetteéquipe ?Oui, je sais qu'ils viennent de monteren deuxième division écossaise. Leclub a toujours de nombreux suppor-ters et 50 000 personnes environ as-sistent à chaque match. Je ne doutepas un seul instant que l'équipe re-trouvera l'élite.

Parlons un peu de l'Algérie. Quepensez-vous de ses performancesces quatre dernières années ?La Fédération fait beaucoup et, fran-chement, les choses se sont amélio-rées depuis six ou sept ans. Lesjoueurs sont choyés et un centre d'en-traînement a été construit spéciale-ment pour l'équipe nationale. De plus,nous disposons de nombreux profes-

sionnels évoluant en Europe, sans ou-blier que Vahid Halilhodzic a fait dubon boulot. Aux jeunes joueurs de lanouvelle génération de continuer surcette lancée durant les quatre pro-chaines années.

Vous avez brillé en Afrique du Sud,notamment contre l'Angleterre.Quels sont vos souvenirs de la com-pétition et de ce match ?C'était un match fantastique à gui-chets fermés. J'étais heureux de jouercontre les Anglais. La météo était fa-vorable et nous avons réalisé un bonmatch, face à une grande équipe. Per-sonne n'imaginait un tel résultat. Toutle monde nous voyait perdants. Nousavons montré le vrai visage du foot-ball algérien dans cette rencontre. Jeregrette simplement que nous n'ayonspas obtenu de meilleurs résultats dansle tournoi. La peur nous a freinésmais nous avons acquis une belle ex-périence, qui nous sera utile au Brésil.

À propos du Brésil, l'Algérie va dis-puter sa deuxième Coupe duMonde de suite dans un mois.Quelles sont vos chances dans leGroupe H ?Notre objectif est de franchir le pre-mier tour pour la première fois denotre histoire. Le peuple attend denous que nous démontrions les pro-grès du football algérien et que noussoyons fair-play. Certains joueursvont disputer leur première grandecompétition. C'est aux anciens de leurdire de se donner à fond et de pren-dre du plaisir.

Le 23 avril, la Ministre de la Culture a dé-cerné au poète Djibril Sall une attestation dereconnaissance pour l’ensemble de sonœuvre poétique. Horizons saisit cette occa-sion pour revisiter cette œuvre.

La Poésie de Djibril Sall (Suite)

On a beau critiquer le poète-président d’avoir trop insisté sur le caractèreémotif des Noirs, leurs goûts immodérés pour la danse au détriment du ra-tionalisme, force est néanmoins de constater qu’avec Djibril Sall, la vie duvillageois africain et du Foutanké en particulier se confond avec le rythme,avec le Wango, cette danse traditionnelle bien prisée chez les pulaar rive-rains du Fleuve Sénégal.Le poème « Fouta » développe cette harmonie, mieux encore cette com-

plicité entre les villageois et leur danse préférée sous le regard admirateurdes spectateurs et la bénédiction du clair de la lune si bien que tout aboutità une frénésie, à des transes…

« La lune brilleLe village est couleur

Le cercle se forme

WANGO !Elles se trépignentDansent, chantent

Elles sont Rythme !Rythme des pieds à la têteDe la tête aux pieds

(…)

WANGO

Tam-tams battez, battez ;Guitares, Vibrez, vibrez

(…)

FOUTA ! O ! FOUTA !Emporte-moi dans ton fleuve,

Ton fleuve de RYTHME. » (Les yeux Nus, p. 14)

Si Fouta désigne une région assez vaste où se sont établies différentes com-munautés noires de la sous-région : pulaar, soninké, wolofs… venant aussibien du Mali, de la Mauritanie, du Sénégal que de la Guinée, dans Boghé,Djibrill Sall se fait plus précis et en même temps intarissable sur le charmenaturel de cette ville du sud-mauritanien. Le poète va jusqu’à voir en Boghéune certaine prémonition où le signifiant et le signifié du vocable Boghé serejoignent faisant de cette localité un havre de quiétude et de la réalisationde l’humaine condition. Boghé est donc une ville élue, une ville au nom «prédestiné ». Mais, sa beauté et sa quiétude ne peuvent atteindre leur plé-nitude que sous l’impulsion des chants et des danses à jamais inhérents àl’âme de l’homme noir, et sans lesquels, nulles retrouvailles :

« Que c’est beau et gaiBOGHE ;

Beau le fleuve qui roule ses eauxSerpenteSe perd au loin.Gais les habitants :Que chants, dansesAu clair de lune rassemblent » (Les Yeux Nus, p. 11)

Si Sall cultive ainsi jusqu’à la perfection les vertus des chants, en les mag-nifiant, en les dotant presque d’un pouvoir surnaturel, c’est qu’il les asso-cie ou tout simplement, il les confond avec la vie. Les chants sont sansdoute l’expression de la vie, mais aussi de la liberté. Car « que devient unpeuple s’il n’arrivait plus à chanter ? ». Le poète semble bien comprendrela portée de cette interrogation d’où cette relation, cette équation qu’il éta-blit entre vie, liberté et chants. Le poème « Pluie » résume ainsi ce rapport:

« Les arbres asséchés,Portent sur leurs bras nusNids vides d’œufs,Vides de VIEIl a pluPour la vie- il y a Espoir.

(…)Les grenouilles coassent ;Les cigales chantent ;Tout revit, tout renaît ». (Soweto, p. 29)

Dr. M’bouh Seta DIAGANAMaitre de conférences, Université de Nouakchott

[email protected]

Le Jeudi Littéraire