LE QUOTIDIEN DE L’ADMINISTRATEUR DE BASES …i.dell.com/sites/doccontent/shared-content/data-sheets/fr/... · que les données structurées dans les bases de données relationnelles

LE QUOTIDIEN DE L’ADMINISTRATEUR DE BASES DE DONNÉES Par le Dr Elliot King, analyste-chercheur

Réalisé par Unisphere Research, une division d’Information Today, Inc. Mars 2015

Sponsorisé par Réalisé par

LE QUOTIDIEN DE L’ADMINISTRATEUR DE BASES DE DONNÉES a été réalisé par Unisphere Research et commandité par Dell Software. Unisphere Research est le service d’étude de marché d’Unisphere Media, une division d’Information Today, Inc., éditeur du magazine Database Trends and Applications et des bulletins d’informations 5 Minute Briefing. Pour lire des extraits de nos derniers rapports, consultez le site www.dbta.com/About_Us#Unisphere. Unisphere Media, 121 Chanlon Road, New Providence, NJ 07974 ; 908-795-3702.

2

TABLE DES MATIÈRES

Introduction et principales découvertes ..............................................................................................3

L’infrastructure de base de données ....................................................................................................4

Données gérées ..................................................................................................................................10

Responsabilités des administrateurs de bases de données .............................................................14

L’avenir ...............................................................................................................................................21

Conclusion ..........................................................................................................................................25

Annexe A ............................................................................................................................................26

www.dbta.com/About_Us#Unisphere.


INTRODUCTION ET PRINCIPALES DÉCOUVERTES

Dans le secteur de l’informatique, il n’y a probablement rien de plus exaltant que l’introduction de nouvelles technologies révolutionnaires. Et le secteur de la gestion de l’information est peut-être sur le point de connaître l’un de ces moments. Ces 10 dernières années ont été un âge d’or pour la génération et la capture d’une avalanche virtuelle de types et de volumes de données inédits. L’émergence du Cloud Computing et des technologies de stockage, des médias sociaux, de la vidéo à bas coût et d’autres innovations technologiques associées a permis aux entreprises d’accéder à une profusion de nouveaux types de données.

Ces progrès ont entraîné de nouvelles façons d’appréhender les données. Des approches telles que celles offertes par les technologies Hadoop et NoSQL semblent montrer la voie à suivre vers un environnement de données post-structurées. Et des concepts tels que les lacs de données brossent le tableau d’un assemblage de vastes pools de données extrêmement variées accessibles et analysables à la demande. L’objectif est d’obtenir une analyse de données plus fine, plus rapide et moins coûteuse en utilisant des ensembles de données beaucoup plus volumineux afin de gagner en efficacité dans tous les domaines, de la détection des fraudes à l’analyse prédictive.

L’utilisation de nouvelles méthodes pour collecter, stocker, extraire, analyser et enregistrer des données pourrait offrir des perspectives inédites et révolutionner les pratiques commerciales. Si, comme l’affirme un vieil adage, savoir, c’est pouvoir, alors plus de savoir peut conférer plus de pouvoir. Les informations pertinentes peuvent mener les entreprises à une réussite commerciale plus éclatante.

Toutefois, l’attention portée aux dernières avancées dans le domaine de la gestion de l’information ne doit pas occulter le fait que les données structurées dans les bases de données relationnelles constituent encore la fondation de l’infrastructure de l’information dans de nombreuses, voire dans toutes les entreprises, et le resteront dans la plupart d’entre elles dans un avenir prévisible. Les entreprises sont encore loin d’avoir exploré toutes les façons d’exploiter les données structurées. De plus, dans la plupart des entreprises, les administrateurs de bases de données sont encore en première ligne de la gestion des données.

Pour comprendre le rôle actuel des administrateurs de bases de données, ainsi que l’évolution de ce rôle, Dell a demandé à Unisphere Research, une division d’Information Today, Inc., de réaliser une enquête auprès des administrateurs de bases de données et d’autres professionnels chargés de la gestion des données d’entreprise. Les 300 personnes interrogées proviennent d’entreprises extrêmement variées en termes de taille et de secteur d’activité. Près des deux tiers d’entre elles travaillent dans des entreprises de plus de 1 000 salariés et plus d’une dizaine de secteurs d’activité sont représentés. Un quart des entreprises des personnes interrogées

3

exécutent plus de 500 bases de données. De plus amples détails sur le panel de personnes interrogées sont disponibles en annexe.

Les principales découvertes sont les suivantes :

■ Hadoop et NoSQL sont certes de nouvelles technologies intéressantes, mais leur utilisation est principalement confinée aux grandes entreprises. Le système traditionnel de gestion des bases de données fournit toujours la fondation de l’infrastructure de gestion de l’information dans la plupart des entreprises. Oracle et Microsoft SQL Server sont les plateformes les plus courantes pour prendre en charge les données stratégiques.

■ La plupart des entreprises estiment que les « nouvelles » technologies les plus familières, telles que la virtualisation et le Cloud Computing, auront plus d’impact sur leur organisation au cours de ces prochaines années que les « dernières » technologies émergentes, telles que Hadoop. En fait, de nombreuses entreprises ne prennent pas en compte Hadoop et NoSQL dans leurs projets pour les quelques années à venir.

■ Les infrastructures de l’information ne sont pas statiques. La plupart des entreprises exécutent plusieurs bases de données et seraient prêtes à ajouter de nouvelles plateformes de bases de données si elles devaient le faire. Le motif le plus souvent évoqué pour justifier l’ajout d’un nouveau système de gestion de bases de données est la nécessité de prendre en charge de nouvelles applications analytiques.

■ La plupart des administrateurs de bases de données sont responsables de plusieurs instances de bases de données de différents fournisseurs.

■ Dans la plupart des entreprises, les données structurées restent le socle de l’infrastructure de l’information.

■ Bien que la plupart des administrateurs de bases de données soient principalement chargés de la maintenance et des performances, leurs responsabilités s’étendent de plus en plus à la sécurité. Toutefois, ils consacrent actuellement moins de temps aux questions de sécurité qu’au développement des bases de données.

■ Le principal défi des administrateurs de bases de données est de se former aux nouvelles technologies.

Introduction et principales découvertes



L’INFRASTRUCTURE DE BASE DE DONNÉES

Bien que les nouvelles technologies émergentes de gestion de l’information aient, à juste titre, fait l’objet d’une grande attention, les systèmes de gestion de bases de données sont toujours les piliers de l’infrastructure de l’information. Comme le montre la Figure 1, les systèmes de gestion de bases de données Microsoft SQL Server et Oracle sont présents dans une écrasante majorité d’entreprises, suivis par les systèmes MySQL, IBM DB2 et MongoDB. L’apparition de MongoDB dans cette liste témoigne d’une acceptation croissante de la technologie NoSQL, particulièrement dans les grandes entreprises. Environ 70 % des utilisateurs de MongoDB exécutent plus de 100 bases de données et 30 % d’entre eux en exécutent plus de 500. Enfin, près de 60 % des utilisateurs de MongoDB travaillent dans des entreprises de plus de 5 000 salariés.

Malgré la relative diversité des plateformes de bases de données utilisées (les personnes interrogées ont cité plus de 20 marques différentes), Oracle, Microsoft SQL Server, IBM DB2 LUW et SAP Sybase ASE sont les principaux systèmes de gestion de bases de données relationnelles à exécuter des données stratégiques, Oracle et Microsoft SQL Server arrivant largement en tête. Environ 78 % des personnes interrogées exécutent des données stratégiques sur Oracle et 72 % d’entre elles utilisent Microsoft SQL Server comme plateforme pour leurs données stratégiques. Près d’un quart des personnes interrogées ont adopté IBM DB2 LUW pour leurs activités stratégiques et presque 12 % d’entre elles ont opté pour SAP Sybase ASE.

Par contre, environ 6 % des personnes interrogées utilisent MongoDB, la technologie de base de données NoSQL la plus populaire dans ce panel, pour leurs données stratégiques. Globalement, les résultats de l’enquête fournissent un excellent baromètre de l’état actuel de l’adoption de NoSQL. Cette technologie commence à entrer dans les grandes entreprises, mais pas encore en tant que plateforme de base pour les données stratégiques. En outre, comme le montre la Figure 2, de nombreuses entreprises n’ont pas encore pris en compte NoSQL dans leurs projets pour les quelques années à venir.

Dans le même ordre d’idées, bien qu’ayant légitimement retenu l’attention en tant que technologie de gestion de l’information de nouvelle génération, Hadoop est toujours largement confiné aux grandes entreprises. En fait, 60 % des personnes interrogées qui utilisent actuellement Hadoop exécutent plus de 100 bases de données et 45 % d’entre elles en exécutent plus de 500. En outre, près des deux tiers des personnes interrogées qui utilisent Hadoop sont employées par des entreprises de plus de 1 000 salariés.

Par ailleurs, comme le montre la Figure 3, la plupart des entreprises ne prennent pas encore en compte Hadoop dans leurs projets. Actuellement, seulement 15 % des personnes interrogées utilisent la technologie Hadoop (environ 5 % sont en train de la déployer) et près de 60 % d’entre elles ne projettent pas de l’utiliser à l’avenir.

À l’évidence, dans la plupart des entreprises, les systèmes de gestion de bases de données relationnelles traditionnels se taillent la

4

part du lion de la gestion des données. Et le fait que plus de 85 % des personnes interrogées exécutent Microsoft SQL Server et qu’environ 80 % d’entre elles utilisent Oracle prouve clairement que la plupart des entreprises prennent en charge au moins deux marques de systèmes de gestion de bases de données. Comme le montre la Figure 4, la nécessité de prendre en charge différentes applications constitue, de très loin, la principale raison pour laquelle les entreprises utilisent plusieurs plateformes de bases de données, la deuxième raison la plus courante étant le besoin de gérer plusieurs groupes d’utilisateurs. La prise en charge d’un volume croissant de données n’est que la cinquième raison d’ajouter une nouvelle plateforme de systèmes de gestion de bases de données.

Lorsque les circonstances sont favorables, les entreprises sont disposées à ajouter de nouvelles plateformes de systèmes de gestion de bases de données. L’émergence d’un nouveau cas d’utilisation analytique est la raison la plus fréquemment citée pour ajouter une nouvelle marque. Toutefois, d’autres facteurs peuvent également inciter une entreprise à ajouter un nouveau système de gestion de bases de données, tels que la nécessité d’améliorer les performances et la flexibilité ou de mieux gérer les coûts. (Voir la Figure 5.)

Ces résultats fournissent plusieurs renseignements importants. Premièrement, la plupart des entreprises exécutent plusieurs bases de données et seraient prêtes à ajouter de nouvelles plateformes de bases de données si elles estimaient devoir le faire. Le motif le plus souvent évoqué pour justifier l’ajout d’un nouveau système de gestion de bases de données est la nécessité de prendre en charge de nouvelles applications analytiques. Ce scénario est de bon augure pour Hadoop si cette technologie peut tenir sa promesse, à savoir améliorer la flexibilité et réduire les coûts des analyses. Pour l’instant, l’utilisation des technologies Hadoop et NoSQL est largement confinée aux grandes entreprises. De nombreuses entreprises ne prévoient pas du tout d’explorer ces nouvelles technologies.

Le rôle de l’administrateur de bases de données Avec l’évolution de l’infrastructure de l’information,

due à l’augmentation des volumes de données gérées et à l’introduction de nouvelles technologies, notamment le Cloud Computing, on pouvait s’attendre à ce que le rôle de l’administrateur de bases de données, qui a longtemps été en première ligne de la gestion des données, changerait également. 75 % des entreprises des personnes interrogées pour les besoins de cette enquête emploient de 1 à 25 salariés à un poste d’administrateur de bases de données et 15 % d’entre elles en emploient plus de 25 (bien que dans de nombreuses entreprises, des individus occupant d’autres postes accomplissent des tâches associées à l’administration des bases de données). Comme on peut s’y attendre, la plupart des administrateurs de bases de données sont responsables

L’infrastructure de base de données



Figure 1 : Quelles marques de base de données exécutez-vous dans votre entreprise ?

Microsoft SQL Server 87,37 %

Oracle 79,86 %

MySQL 41,3 %

IBM DB2 LUW 28,33 %

Mongo DB 14,33 %

0 20 40 60 80 100

de plusieurs instances de bases de données. Comme le montre la Figure 6, près de la moitié des administrateurs de bases de données gèrent plus de 25 instances de bases de données chacun et environ 10 % d’entre eux en administrent plus de 100 chacun.

Sans surprise, le nombre d’instances de bases de données dont chaque administrateur de bases de données est responsable augmente. (Voir la Figure 7.) Le nombre de bases de données dont chaque administrateur de bases de données est responsable est en baisse dans seulement 5 % des entreprises des personnes interrogées.

Non seulement les administrateurs de bases de données doivent gérer plusieurs instances de bases de données, mais ils administrent également des systèmes de gestion de bases de données de différents fournisseurs. Comme indiqué dans la Figure 8, environ 70 % des personnes interrogées affirment que dans leur entreprise, les administrateurs de bases de données gèrent des bases de données d’au moins deux fournisseurs et 7 % d’entre elles déclarent qu’ils administrent des bases de données d’au moins cinq fournisseurs.

L’émergence réelle ou potentielle des technologies de gestion de données non relationnelles, telles que NoSQL et Hadoop, soulève une question intéressante. Les administrateurs de bases de données seront-ils responsables des technologies de gestion des informations non relationnelles ? Ou alors, une autre classification de poste revendiquera-t-elle la gérance de ces technologies ? La question reste en suspens, mais il semble qu’à long terme, les administrateurs de bases de données seront également responsables des plateformes de

5

gestion des informations non relationnelles. La Figure 9 montre qu’environ deux personnes interrogées sur trois ayant déployé Hadoop ou NoSQL affirment que les administrateurs de bases de données sont responsables de la gestion de ces technologies.

Un examen plus approfondi révèle que dans 62 % des entreprises qui ont déjà déployé une plateforme NoSQL (mais pas Hadoop), ce sont les administrateurs de bases de données qui sont responsables de la technologie NoSQL. Parmi les entreprises qui ont déployé Hadoop (mais pas NoSQL), seules 52 % d’entre elles ont des administrateurs de bases de données qui gèrent Hadoop. Enfin, dans les entreprises qui ont installé Hadoop et NoSQL, les administrateurs de bases de données consacrent 72 % de leur temps à gérer les technologies non relationnelles.

À l’évidence, les tendances à long terme auxquelles les administrateurs de base de données ont été confrontés sont toujours valables. Ils sont en première ligne de la gestion des données. Chaque administrateur de bases de données est responsable de plusieurs instances de bases de données de différents fournisseurs et doit gérer un nombre croissant de bases de données. Mais il y a du nouveau. Au cours des années à venir, lorsque les technologies Hadoop et NoSQL deviendront plus courantes dans l’entreprise, les administrateurs de bases de données devraient également être responsables de l’administration des technologies d’infrastructure de données non relationnelles.



Figure 2 : Votre entreprise projette-t-elle actuellement d’adopter la technologie de base de données NoSQL ?

Utilise déjà une base de données NoSQL 9,66 %

Déploiement en cours 11,72 %

Déploiement prévu dans 1 à 2 ans 17,59 %


Déploiement prévu dans plus de 3 ans 3,45 %

Aucun projet 56,21 %

0 20 40 60 80 100

Figure 3 : Votre entreprise utilise-t-elle ou prévoit-elle d’utiliser Hadoop ?

Utilise déjà Hadoop 15,15 %

Déploiement en cours 5,3 %



Déploiement prévu dans plus de 3 ans 3,79 %

Aucun projet 57,58 %

0 20 40 60 80 100

6



Figure 4 : Quelle est la principale raison d’utiliser plusieurs plateformes de bases de données dans votre entreprise ?

Prise en charge de plusieurs applications 80,29 %

Prise en charge de plusieurs groupes 45,88 % d’utilisateurs Prise en charge de plusieurs charges de travail 31,18 %

Gestion des coûts des licences et 29,03 % du support technique des bases de données

Prise en charge de volumes de données croissants 17,56 %

0 20 40 60 80 100

Figure 5 : Quelles sont les principales raisons d’adopter un nouveau système de gestion de bases de données dans votre entreprise ?

Prise en charge de nouveaux cas d’utilisation 46,42 %

Amélioration de la flexibilité des bases de données 35,47 %Amélioration des performances des bases de données 35,09 % Prise en charge de volumes de données croissants 32,45 % Gestion des coûts croissants des licences et du support technique des bases de données 32,45 %

Prise en charge de l’augmentation des volumes de données non structurées 27,55 %

Consolidation de l’infrastructure de données 25,28 %

0 20 40 60 80 100

7



Figure 7 : Le nombre de bases de données dont chaque administrateur de bases de données est responsable augmente-t-il, diminue-t-il ou reste-t-il le même ?

Augmente 72,31 %

Diminue 5 %

Reste le même 22,69 %

Figure 6 : Approximativement combien d’instances de bases de données sont gérées par chaque administrateur de bases de données ?

Une 1,14 %

2 à 10 27 %

11 à 25 21,29 %

26 à 100 28,52 %

101 à 500 8,75 %

> 500 2,66 %

Ne sait pas 10,65 %

0 20 40 60 80 100

8



Figure 8 : Combien de plateformes de bases de données (plateformes de différents fournisseurs) chaque administrateur de bases de données doit-il gérer dans votre entreprise ?

Deux 41,47 %

Une 30,62 %

Plus de cinq 7,36 %

Trois à cinq 20,54 %

Figure 9 : Les administrateurs de bases de données responsables de la gestion des systèmes de gestion des bases de données relationnelles sont-ils également responsables de la gestion des systèmes non relationnels (tels que NoSQL et Hadoop) ?

(Uniquement pour les personnes interrogées qui ont déployé la technologie Hadoop ou NoSQL)

Oui 68 % Non 32 %

9



DONNÉES GÉRÉES

Ce qui semble être une prolifération des données est en fait, et depuis longtemps, une caractéristique constante des technologies et de la gestion de l’information. Le volume considérable de données gérées paraît vertigineux, mais rétrospectivement, ce qui était autrefois considéré comme une grande quantité de données semble aujourd’hui trivial. Les personnes interrogées dans le cadre de cette enquête gèrent un important volume de données. Près de 30 % d’entre elles gèrent plus de 500 To. Toutefois, au cours de ces cinq dernières années, la croissance brute des volumes de données n’a été qu’une partie de l’équation. L’augmentation du nombre de types différents de données capturées, stockées et mises à disposition à des fins d’analyse a été toute aussi importante. En outre, les entreprises ont accès à une plus grande quantité de données qu’elles n’ont pas créées. Ces deux facteurs (nouveaux types et nouvelles sources de données) expliquent l’intérêt pour les Big Data.

Dans la plupart des entreprises, malgré l’intérêt suscité par la capture et la gestion des données non structurées et semi-structurées, les données structurées restent le socle de l’infrastructure de l’information. Comme le montre la Figure 10, deux personnes interrogées sur trois indiquent que les données structurées représentent au moins 75 % des données gérées. Près d’un tiers d’entre elles affirment que leur entreprise ne gère pas activement les données non structurées.

Il est intéressant de noter que le taux de croissance indiqué de la quantité totale de données gérées est nettement inférieur à celui généralement déclaré. Un peu moins de la moitié des personnes interrogées indiquent que la quantité totale de données gérées (structurées et non structurées) croît à un taux de 25 % ou moins par an. Toutefois, vu sous un autre angle, environ deux personnes interrogées sur trois déclarent que leurs volumes totaux de données croissent de 10 à 50 % par an. (Voir la Figure 11.)

Le taux de croissance du volume de données structurées reflète généralement celui de la quantité totale de données. Comme le montre la Figure 12, deux personnes interrogées sur trois indiquent que les données structurées représentent entre 10 % et 50 % des données gérées par an.

10

Comme certaines entreprises ne gèrent pas encore de grandes quantités de données non structurées, le taux de croissance du volume global de ces données, tel qu’il est indiqué dans les résultats de cette enquête, n’est pas aussi élevé qu’on aurait pu l’imaginer. Comme le montre la Figure 13, moins de 12 % des personnes interrogées estiment que le taux de croissance des volumes de données non structurées gérées dans leur entreprise est supérieur à 50 % par an. Toutefois, ce diagramme révèle également un autre point important. Environ un tiers des personnes interrogées ignorent tout simplement le taux de croissance des volumes de données non structurées gérées. Cette ignorance peut être interprétée comme une preuve que, dans de nombreuses entreprises, les données non structurées ne font pas encore partie des processus normaux de gestion des données.

Les Figures 14 et 15 présentent les facteurs favorisant l’augmentation des volumes de données. La Figure 14 interroge les participants sur les principaux facteurs favorisant la croissance des volumes de données structurées et la Figure 15 pose la même question concernant la croissance des volumes de données non structurées. Ces deux questions ont renvoyé des résultats intéressants. Les données transactionnelles, notamment les données du e-commerce, sont le principal facteur favorisant l’augmentation des volumes de données structurées, suivies par les données des progiciels de gestion intégrée et les données financières. Les données structurées provenant d’Internet, hormis celles générées par le e-commerce, telles que les données de parcours, représentent un facteur de croissance nettement moins important.

Quant aux données non structurées, malgré toute l’attention portée aux médias sociaux en tant que nouvelle source potentielle de données pour l’analyse, les documents générés en interne sont le principal facteur de croissance, suivis par les courriers électroniques. À l’évidence, concernant les données non structurées, les défis posés par la gestion des données générées en interne doivent être relevés en priorité.

Données gérées


Moins de 10 % 3,49 %

Au moins 10 %, mais moins de 25 % 6,98 %




100 % (nous ne gérons pas activement 28,29 % des données non structurées)

Ne sait pas 9,3 %

Figure 10 : Quel pourcentage de ces données est structuré (données stockées dans des systèmes de gestion de bases de données relationnelles traditionnels) ?


Figure 11 : Quel est le taux de croissance annuel du volume total de données gérées dans votre entreprise (structurées et non structurées) ?

Moins de 10 % 7,39 %





100 % ou plus (volume de données 2,33 % gérées doublant annuellement)

Ne sait pas 12,06 %

0 20 40 60 80 100

0 20 40 60 80 100

11



Figure 12 : Quel est le taux de croissance annuel du volume de données structurées ?

Moins de 10 % 8,66 %





100 % ou plus (volume de données gérées doublant annuellement) 2,36 %

Ne sait pas 11,81 %

0 20 40 60 80 100

Figure 13 : Quel est le taux de croissance annuel du volume de données non structurées ?

Moins de 10 % 17,39 %





100 % ou plus (volume de données 3,95 % gérées doublant annuellement)

Ne sait pas 32,81 %

0 20 40 60 80 100

12



Figure 14 : Quels sont les principaux facteurs favorisant la croissance des volumes de données structurées dans votre entreprise ?

Augmentation de la quantité de données transactionnelles (données d’e-commerce incluses) 83 %

Augmentation de la quantité de données (systèmes de progiciels de gestion intégrée) 51,78 %

Augmentation de la quantité de données 40,32 %

Augmentation des volumes de données 24,9 % structurées d’Internet (clics de visiteurs sur votre site Web)

Autre 3 %

0 20 40 60 80 100

Figure 15 : Quels sont les principaux facteurs favorisant la croissance des volumes de données non structurées dans votre entreprise ?

Augmentation du nombre de documents 50,41 % générés en interne

Augmentation du nombre de courriers 35,54 % électroniquesAutres sources de données Internet, 30,58 % telles que le Web

Données générées par des machines 31,4 %

Nouveaux types de données, tels 29,34 % que la vidéo et l’audio

Médias sociaux 25,62 %

Autre 4 %

0 20 40 60 80 100

13



Étant donné l’importance des données et des bases de données dans le fonctionnement global et la réussite de chaque entreprise, il est crucial que les bases de données soient administrées efficacement. Les administrateurs de bases de données accomplissent de nombreuses tâches. L’évolution des technologies de base de données et l’introduction de nouvelles fonctionnalités ont eu des répercussions sur leur emploi du temps. Certaines tâches, qui étaient auparavant exécutées manuellement, sont aujourd’hui automatisées. Et de nombreux outils d’administration de bases de données ont été introduits afin d’aider les administrateurs de bases de données à mener à bien leurs tâches essentielles.

La Figure 16 présente les tâches exécutées par les administrateurs de bases de données que les personnes interrogées considèrent comme les plus importantes. Les résultats ne sont pas surprenants. Les principales responsabilités des administrateurs de bases de données sont la maintenance, les performances et la configuration. En d’autres termes, les administrateurs de bases de données doivent s’assurer que les bases de données sont opérationnelles, performantes et configurées pour fonctionner correctement. Hormis cela, les administrateurs de bases de données doivent accomplir une grande variété de tâches allant de la planification de la capacité à la sécurité.

La façon dont les administrateurs de bases de données gèrent leurs journées de travail dépend largement de leur perception de leurs responsabilités les plus importantes. (Voir la Figure 17.) Il est toutefois intéressant de noter que les administrateurs de bases de données peuvent consacrer moins de temps aux problèmes de sécurité qu’à l’aide au développement, bien que la sécurité soit généralement plus prioritaire. Ils semblent également consacrer moins de temps à l’intégration des données et à la planification de la capacité que l’on pourrait s’y attendre.

Les administrateurs de bases de données considérant que le temps d’activité et les performances des systèmes sont leurs deux principales responsabilités, il est logique que ces deux indicateurs soient utilisés pour évaluer leur travail. La Figure 18 présente les cinq principaux critères qui entrent dans l’évaluation des performances des administrateurs de bases de données.

Bien que la manière dont les administrateurs de bases de données jugent leurs performances soit cohérente avec ce qu’ils estiment être leurs priorités, ils pensent que leurs supérieurs hiérarchiques les évaluent différemment. Comme le révèle la Figure 19, les personnes interrogées pensent que, dans l’évaluation des performances des administrateurs de bases de données, les responsables accordent plus d’importance à la vitesse de résolution des problèmes qu’aux performances des systèmes, qui sont davantage valorisées que le temps d’activité des systèmes.

Naturellement, les tâches des administrateurs de bases de données évoluent en raison de l’apparition de nouvelles responsabilités, mais aussi à cause de l’intégration d’une nouvelle technologie dans l’infrastructure, aux niveaux de la gestion des données et de

14

l’administration des données, et enfin en raison des changements de personnel et de l’évolution générale des entreprises. La Figure 20 présente certaines des tâches granulaires que les administrateurs de bases de données accomplissent. Elle évalue lesquelles de ces tâches nécessitent aujourd’hui plus de temps et lesquelles en requièrent moins.

Pour la plupart des administrateurs de bases de données, le temps consacré à certaines tâches change peu. Quelques exceptions notables existent cependant. Plus de 60 % des personnes interrogées déclarent qu’elles consacrent plus de temps au réglage des performances et plus de 53 % d’entre elles affirment que le clonage ou le provisioning des bases de données à des fins de tests et de développement requièrent une plus grande attention. Très peu de tâches semblent nécessiter moins d’attention. En fait, les seules tâches qui, pour plus de 20 % des personnes interrogées, requièrent plus d’attention sont la vérification que toutes les tâches programmées ont été exécutées (22,08 %) et la vérification que toutes les instances sont actives (20,6 %). Une approche pour améliorer l’efficacité des administrateurs de bases de données consiste à automatiser les tâches de routine. Il existe plusieurs approches pour automatiser les tâches, notamment l’utilisation d’outils tiers pour écrire des scripts personnalisés. La Figure 21 offre un aperçu des tâches automatisées des administrateurs de bases de données.

Il est évident que dans la plupart des entreprises, de nombreuses tâches administratives fondamentales sont automatisées. Plus de 80 % des personnes interrogées déclarent que la vérification que toutes les instances de bases de données sont actives a été automatisée. Et plus de 70 % d’entre elles indiquent que la vérification que toutes les tâches ont été exécutées, que les sauvegardes ont été réalisées avec succès et qu’il reste suffisamment d’espace disque est également automatisée. Les tâches les plus fréquemment exécutées manuellement sont le réglage des performances (78,85 %) et le provisioning ou le clonage des bases de données (67,98 %). Ce résultat est cohérent avec la découverte précédente : ces tâches requièrent une plus grande attention de la part des administrateurs de bases de données.

Enfin, de plus en plus de tâches étant automatisées, les administrateurs de bases de données se voient parfois également confier des tâches de développement de bases de données. La Figure 22 présente les tâches de développement qui, d’après les personnes interrogées, prennent le plus de temps, que le développement soit réalisé par un administrateur ou un développeur de bases de données.

Même si les nouvelles technologies non SQL commencent à attirer les administrateurs de bases de données, SQL reste la cible privilégiée de ces derniers et des développeurs de bases de données.

Responsabilités des administrateurs de bases de données

RESPONSABILITÉS DES ADMINISTRATEURS DE BASES DE DONNÉES



Figure 16 : Selon vous, quelles sont les principales responsabilités des administrateurs de bases de données ?

Maintenance (sauvegarde, alertes, 70,16 % vérifications d’intégrité, défragmentation, etc.)

Performances (disponibilité du système et 68,55 % des données, diagnostics, optimisation et réglage, etc.)

Configuration (ajout de fonctionnalités, 56,45 % application de correctifs, mise à niveau, etc.)

Gestion du changement (déploiement 44,35 % des changements de schéma, etc.)

Sécurité (audit, configuration, 41,13 % documentation, etc.)

Intégration de données (ETL, déplacement 33,06 % de données, fusion de données, etc.)

Planification de la capacité (prévision 33,06 % des charges de travail et des besoins en capacité système à venir, identification des nouvel les technologies, etc.)

Prise en charge des efforts de développement 33,06 % (création de bases de données de test et de développement et synchronisation avec la production, etc.)

15

0 20 40 60 80 100


0 20 40 60 80 100


Figure 17 : Selon vous, auxquelles des responsabilités suivantes les administrateurs de bases de données consacrent-ils généralement le plus de temps ?

Maintenance (sauvegarde, alertes, intégrité 63,11 % vérifications, défragmentation, etc.)

Performances (disponibilité du système 59,43 % et des données, diagnostics, optimisation et réglage, etc.)

Configuration (ajout de fonctionnalités, 46,31 % application de correctifs, mise à niveau, etc.)

Gestion du changement (déploiement 44,67 % des changements , de schéma, etc.)

Prise en charge des efforts de 31,56 % développement (création de bases de données de test et de développement et synchronisation avec la production)

Développement de bases de données 27,46 % (modélisation des données, programmation, déploiement de code dans l’environnement de production, etc.) Sécurité (audit, configuration, 22,95 % documentation)

Intégration de données (gestion des données, 22,95 % ETL, déplacement de données, fusion de données)

16



Figure 18 : Quels sont les principaux indicateurs que vous utilisez pour mesurer vos performances ?

Performances système 72,95 %

Temps d’activité système 67,62 %

Délais de livraison des projets 32,38 %

Efficacité de la résolution des problèmes 23,77 % de pré-production tels que l’identification et la résolution de bogues Efficacité de la résolution des problèmes 20,49 % de post-production tels que les problèmes de configuration 0 20 40 60 80 100

Figure 19 : Quels sont les principaux indicateurs que votre supérieur hiérarchique utilise pour mesurer vos performances ?

Vitesse de résolution des problèmes 59,84 %

Performances système 54,1 %

Temps d’activité système 52,05 %

Respect des plans de niveau de service 34,43 %

Gestion de la capacité 9,84 %

0 20 40 60 80 100

17



Figure 20 : Le temps que vous consacrez à chacune des responsabilités suivantes, généralement attribuées aux administrateurs de bases de données, augmente-t-il, diminue-t-il ou reste-t-il le même ?

Augmente Diminue Reste le même

Vérifier que toutes les instances sont actives 24,89 % 20,6 % 54,51 %

Inspecter les journaux d’erreurs pour identifier les événements inhabituels 29 % 17,32 % 53,68 %

Vérifier que toutes les tâches programmées ont été exécutées avec succès 16,88 % 22,08 % 61,04 %

Vérifier que les bases de données ont été sauvegardées avec succès 23,38 % 19,48 % 57,14 %

Surveiller l’espace disque 30,3 % 19,48 % 50,22 %

Passer en revue les paramètres de taille et de croissance des bases de données 37,83 % 12,61 % 49,57 %

Gérer le clonage ou le provisioning des bases de données à des fins de tests et de développement 53,68 % 10,39 % 35,93 %

Vérifier que les bases de données répliquées sont synchronisées 26,09 % 13,91 % 60 %

Régler les performances en fonction de la charge de travail des bases de données (réécriture des instructions SQL, ajout d’index, etc.) 61,21 % 4,31 % 34,48 %

18



Figure 21 : Parmi les tâches suivantes, que de nombreux administrateurs de bases de données accomplissent, quelles sont celles qui sont automatisées, réalisées manuellement ou généralement omises ?

Automatisées Manuelles Généralement omises

Vérifier que toutes les instances sont actives 81,14 % 15,35 % 3,51 %

Inspecter les journaux d’erreurs pour identifier les événements inhabituels 46,49 % 45,61 % 7,89 %

Vérifier que toutes les tâches programmées ont été exécutées avec succès 70,93 % 23,35 % 15,73 %

Vérifier que les bases de données ont été sauvegardées avec succès 71,18 % 25,33 % 3,49 %

Surveiller l’espace disque 72,49 % 24,45 % 3,06 %

Passer en revue les paramètres de taille et de croissance des bases de données 40,79 % 50,88 % 8,33 %

Gérer le clonage ou le provisioning des bases de données à des fins de tests et de développement 23,68 % 67,98 % 8,33 %

Vérifier que les bases de données répliquées sont synchronisées 42,92 % 36,28 % 20,8 %

Régler les performances en fonction de la charge de travail des bases de données (réécriture des instructions SQL, ajout d’index, etc.) 15,42 % 78,85 % 5,73 %

19



Figure 22 : Quelle que soit la personne spécifiquement responsable du développement des bases de données, parmi les tâches de développement suivantes, quelles sont celles qui, selon vous, prennent le plus de temps ?

Réglage SQL 73,48 %

Écriture et débogage du code 39,57 %

Édition et modification du code 32,61 %

Interrogation 27,83 %

Tests de charge 24,35 %

Tests d’unité 11,74 %

Refactorisation 10,87 %

Autre 3 %

0 20 40 60 80 100

20



L’AVENIR

La base de données relationnelle est au cœur de la gestion de l’information à grande échelle depuis déjà plusieurs décennies et devrait y rester dans un avenir prévisible. Cela étant, d’intéressantes nouvelles technologies de gestion, de stockage et d’analyse de l’information arrivent aujourd’hui dans de nombreuses entreprises et les administrateurs de bases de données auront un rôle à jouer dans leur implémentation et leur utilisation. Parallèlement, la complexité et les risques croissent à mesure que les entreprises utilisent des types de données de plus en plus variés provenant de sources de plus en plus nombreuses. Ces deux faits nouveaux poseront des difficultés aux administrateurs de bases de données. La Figure 23 révèle ce que les personnes interrogées estiment être les plus grands défis que les administrateurs de bases de données devront relever au cours de ces trois prochaines années en termes d’évolution des données.

Gérer l’accroissement des volumes de données et renforcer la sécurité font partie des préoccupations de la plupart des personnes interrogées qui devront être abordées à l’avenir. Hormis cela, un profond désaccord règne quant aux domaines sur lesquels les administrateurs de bases de données devront se concentrer au cours des années à venir. Ces différents points de vue peuvent être interprétés comme une preuve que nous nous apprêtons à entrer dans une période de changements. Les contraintes que ces changements imposeront aux administrateurs de bases de données ne sont pas encore clairement établies. Une même divergence d’opinions existe concernant les changements clés dans l’infrastructure de gestion des données que les personnes interrogées prévoient pour les années à venir. Comme le suggère la Figure 24, aucune technologie ou aucun changement spécifique ne semble se dégager. Au moins 50 % des personnes interrogées n’anticipent l’émergence d’aucune technologie ou d’aucun changement spécifique.

21

Il est intéressant de noter qu’en termes de nouvelles technologies, les administrateurs de bases de données ne pensent pas que Hadoop et NoSQL auront le plus d’impact sur leur entreprise au cours de ces prochaines années. Ils se concentrent surtout sur la croissance continue du Cloud Computing et de la virtualisation. (Voir Figure 25.)

Manifestement, les changements qui interviennent dans les données et l’infrastructure de la gestion des données exercent une pression sur les administrateurs de bases de données et leurs équipes organisationnelles. Comme le montre la Figure 26, les administrateurs de bases de données se rendent compte qu’ils devront se former aux nouvelles technologies, et ce, à une ère de compressions budgétaires.

Le changement apporte certes des opportunités, mais aussi des menaces. Les administrateurs de bases de données joueront un rôle clé en permettant aux entreprises de saisir les opportunités et de limiter les menaces.

Toutefois, l’année prochaine, les sujets les plus urgents à l’ordre du jour des administrateurs de bases de données tiendront davantage de l’évolution que de la révolution. Le projet le plus important de la plupart des personnes interrogées pour l’année à venir sera la mise à niveau de leurs systèmes de base de données ou de leurs applications d’entreprise, suivie par la consolidation de leur infrastructure de l’information. Cette consolidation pourrait résulter d’une mise à niveau ou d’une migration vers le Cloud, ou être indépendante d’autres projets. La technologie du Cloud figure sur les écrans radars de nombreux administrateurs de bases de données. Nombre d’entre eux souhaiteraient automatiser plus de tâches associées à l’administration des bases de données. Aucun consensus ne s’est dégagé autour d’un projet ou d’un domaine spécifique dans cette enquête. Toutefois, l’un des aspects les plus complexes de l’administration des bases de données est que chaque environnement est unique.

L’avenir



Figure 23 : Concernant les données, au cours des trois années à venir, quels seront, selon vous, les principaux défis auxquels les administrateurs de bases de données se trouveront confrontés ?

Augmentation globale des volumes 66,23 % de données (structurées et non structurées)

Renforcement de la sécurité des données 55,26 %

Implémentation des bases de 37,28 % données s’exécutant sur le Cloud

Gestion de plusieurs plateformes 35,96 % de bases de données Prolifération de nouvelles sources de données 28,51 %

Nécessité de gérer de nouveaux 25,44 % types de données Amélioration de la qualité des données 24,12 % Augmentation globale des volumes de données non structurées 23,68 % Augmentation globale des volumes de données structurées 20,18 %

Autre (veuillez préciser) 3 %

0 20 40 60 80 100

22



Figure 24 : Concernant l’infrastructure de gestion des données, quels seront, selon vous, les principaux défis auxquels les administrateurs de bases de données se trouveront confrontés dans les prochaines années ?

Incorporation des technologies du Cloud 43,67 %

Amélioration des performances 39,3 % globales des systèmes

Automatisation d’un nombre plus élevé 38,86 % de tâches associéesà la gestion de bases de données

Augmentation de la complexité 38,43 % (hétérogénéité) Intégration des technologies de gestion 37,12 % des données non relationnelles

Augmentation de la capacité globale 34,06 % des systèmes Accès aux données par les 25,76 % parties prenantes

0 20 40 60 80 100

Figure 25 : Selon vous, quelles tendances technologiques auront le plus d’impact sur l’administration des bases de données au cours de ces trois prochaines années ?

Cloud 64,32 %

Virtualisation 48,02 %

Big Data 47,14 %

Haute disponibilité 33,48 %

NoSQL 33,04 %

Hadoop 29,96 %

Consolidation 23,35 %

IaaS (Infrastructure-as-a-Service) 21,15 %

Développement agile 19,38 %

0 20 40 60 80 100

23



Figure 26 : Concernant l’administration des bases de données au cours de ces trois prochaines années, quels seront, selon vous, les principaux défis auxquels les administrateurs de bases de données se trouveront confrontés ?

Nécessité de se former à de nouvelles 53,51 % technologies

Réduction des budgets informatiques 49,12 %

Nécessité de gérer plus de bases de données 46,05 % par administrateur de bases de données

Manque de personnel formé 37,72 %

Compression du personnel informatique 32,46 %

Indisponibilité des outils de gestion 17,54 % des bases de données

Nécessité de former plus d’utilisateurs 8,77 %

24

0 20 40 60 80 100



CONCLUSION

De nouvelles technologies de gestion de l’information prometteuses, telles que Hadoop et NoSQL, commencent à faire des percées dans les grandes entreprises. Toutefois, dans la plupart des entreprises, les systèmes traditionnels de gestion des bases de données représentent encore la fondation de la gestion de l’information. Placés en première ligne du maintien de cette fondation, les administrateurs de bases de données doivent s’assurer que les performances répondent aux besoins de l’entreprise. Cela étant, plusieurs tendances à long terme sont toujours valables. Les administrateurs de bases de données sont chargés de gérer plus d’instances de bases de données et de systèmes de gestion de bases de données sur différentes plateformes.

25

La quantité de données gérées continue à croître rapidement. Même si certaines tâches administratives routinières ont été automatisées, le réglage des performances et le provisioning sont souvent effectués manuellement.

Fait peut-être tout aussi important, avec l’utilisation croissante des nouvelles technologies, les administrateurs de bases de données seront chargés d’intégrer ces opportunités au sein de leur entreprise. Pour y parvenir, ils doivent continuer à se former aux nouvelles technologies et à rechercher des solutions pour faire plus avec moins.

Conclusion


0 20 40 60 80 100


Figure 27 : Quel est votre principal intitulé de poste ?

Administrateur de bases de données 48,03 %

Directeur ou responsable informatique 19,65 %

Développeur de bases de données 4,37 %

Analyste 3,49 %

Personnel informatique 2,62 %

Autre/PDG 2,18 %

Autre cadre dirigeant 1,75 %

Chef de projet 1,75 %

Directeur des systèmes d’information (DSI) 1,31 %

Ingénieur DevOps 1,31 %

Directeur ou responsable de ligne de produits 1,31 %

Directeur des données 0,44 %

Autre 11,79 %

ANNEXE A

Les figures suivantes présentent les caractéristiques du panel de personnes interrogées.

26

Annexe A


0 20 40 60 80 100


Figure 28 : Quelle est la principale classification sectorielle de votre entreprise ?

Services informatiques/conseil/ 18,86 % intégration de systèmes Services financiers 12,28 %

Administration (tous niveaux) 10,96 %

Services publics/télécommunications/transport 8,33 %

Développement logiciel/d’applications 7,89 %

Éducation (tous niveaux) 7,89 %

Fabrication 7,89 %

Vente au détail/grande distribution 6,14 %

Santé/médecine 5,7 %

Assurance 4,39 %

Services d’entreprise ou clientèle 2,19 %

Fabrication high-tech 1,75 %

Autre 5,7 %

Figure 29 : Approximativement combien de salariés (en incluant tous les sites, succursales et filiales) votre entreprise emploie-t-elle ?

1 à 100 salariés 11,35 %

101 à 500 salariés 13,97 %

501 à 1 000 salariés 10,48 %

1 001 à 5 000 salariés 24,45 %

5 001 à 10 000 salariés 13,1 %

> 10 000 salariés 24,02 %

Ne sait pas/n’est pas sûr 2,62 %

0 20 40 60 80 100

27


Documents

LE QUOTIDIEN DE L’ADMINISTRATEUR DE BASES …i.dell.com/sites/doccontent/shared-content/data-sheets/fr/... · que les données structurées dans les bases de données relationnelles