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Les limites fonctionnelles de la Terre Musulmans de France, tous coupables ? À quoi sommes-nous le plus attachés ? Musulmans de France, tous coupables ? L'ACTUALITÉ AUTREMENT VUE JEUDI 22 OCTOBRE 2020 - 05 RABIE EL AOUEL 1442 - N° 7884 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166 P. 5 à 15 AkramBelkaïd AkramBelkaïd AkramBelkaïd AkramBelkaïd AkramBelkaïd Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI Communication et impérialisme Kamel Garoui Kamel Garoui Kamel Garoui Kamel Garoui Kamel Garoui Livres : les chemins épineux Belkacem Ahcene-Djaballah La prévision de recette pétrolière 2020 revue à la baisse de près de 25% REGHIS Ra REGHIS Ra REGHIS Ra REGHIS Ra REGHIS Rabah bah bah bah bah A. Hafdi A. Hafdi A. Hafdi A. Hafdi A. Hafdi La déclaration de patrimoine enfin constitutionnalisée ? CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali Le projet révision de la Constitution, le CNDH et les principes de Paris Ahmed ZERROUK Ahmed ZERROUK Ahmed ZERROUK Ahmed ZERROUK Ahmed ZERROUK Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information

Le Quotidien Musulmans Edition Nationale d'Information D ...pro.medias-dz.com/pdf/43/2020/10/lequotidien...le plus attachés ? Musulmans coupables ? L'ACTUALITÉ AUTREMENT VUE JEUDI

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Les limites

fonctionnelles

de la Terre

Musulmansde France, tous

coupables ?

À quoisommes-nousle plus attachés ?

Musulmansde France, tous

coupables ?

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JEUDI 22 OCTOBRE 2020 - 05 RABIE EL AOUEL 1442 - N° 7884 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

P. 5 à 15

AkramBelkaïdAkramBelkaïdAkramBelkaïdAkramBelkaïdAkramBelkaïd

Arezki DERGUINIArezki DERGUINIArezki DERGUINIArezki DERGUINIArezki DERGUINI

Communicationet impérialismeKamel GarouiKamel GarouiKamel GarouiKamel GarouiKamel Garoui

Livres :les cheminsépineuxBelkacemAhcene-Djaballah

La prévisionde recettepétrolière2020 revueà la baissede près de 25%REGHIS RaREGHIS RaREGHIS RaREGHIS RaREGHIS Rabahbahbahbahbah

A. HafdiA. HafdiA. HafdiA. HafdiA. Hafdi

La déclaration de patrimoineenfin constitutionnalisée ?CHERIF AliCHERIF AliCHERIF AliCHERIF AliCHERIF Ali

Le projet révisionde la Constitution, le CNDHet les principes de ParisAhmed ZERROUKAhmed ZERROUKAhmed ZERROUKAhmed ZERROUKAhmed ZERROUK

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

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PrésidentDirecteur Général

Directeurde la PublicationMohamed Abdou

BENABBOU

INTERNET: http://www.lequotidien-oran.comE-mail : [email protected]

[email protected]@[email protected]

Diffusion : Ouest et Centre : SDPO - Est: SO.DI. PRESSE

Imp. : Oran : imprimerie"Le Quotidien d'Oran"

Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A.

Rédaction ConstantinoiseTél. : 031.92.12.11Fax : 031.92.12.22

Rédaction AlgéroiseTél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57

Pub Tél.: 021. 64.96.44

Fax Pub: 041.23.25.21Fax et Rédaction: 041.23.25.20

Direction - Administration

Rédaction centrale63, Ave de l'ANP - Oran

B.P.N°110 - OranTél. 041.23.25.22

23.25.23 / 23.25.2423.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15

Le QuotidienD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE

au Capital de 195.923.000,00 DA

EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020

A chaque fois qu’un actecriminel perpétré est re-lié de près ou de loin àdes motivations religieuses pour ne pas

dire islamiques surtout quand l’horreur le disputeà la consternation comme ce fut le cas pour la con-damnable décapitation de l’enseignant Samuel Patypar un refugié tchétchène, toute la communautémusulmane de France se retrouve dans de beauxdraps, contrainte de vivre avec la peur au ventredurant tout le temps que le crime en question oc-cupe les esprits et les médias surtout. Alors, toutce qui a un lien avec la religion musulmane devient(ir)réellement le point de mire de la nation éplo-rée, musulman pratiquant ou pas, barbu ou raséde près, vêtu de qamis ou col blanc, burkini oubikini, intello ou simple ouvrier d’usine, natura-lisé ou simple résident, nouveau débarqué ou beurde l’ultime génération, utile à la France ou pas,baptisé ou arborant son prénom musulman com-me un stigmate en l’occurrence, laïc, agoniste,déiste ou athée, tous sont coupables d’apparte-nir à la confession musulmane même s’ils s’égo-sillent à longueur d’année à apporter de l’eau aumoulin de la République. Tous se recroquevillent durant tout le temps quela tension est maintenue au summum, ils rasentles murs, se font tout petits, pestent contre lecoreligionnaire qui a réveillé les démons patentsdu racisme et de l’islamophobie. On veut se re-nier, se convertir momentanément au christianis-me, au judaïsme ou encore au bouddhisme pourêtre fréquentable, innocent et intégrable. La peur

Hatem Youcef

La peur au ventreau ventre ne laisse point de pla-ce aux délices de la nourriture,aux lumières de Paris ; on étouf-

fe dans ce décor tout à coup redevenu gothiqueet l’on voit partout des policiers prêts à bondirsur vous pour vous inculper d’homicide de Fran-çais. On s’impose un couvre-feu, on s’autocen-sure et se confine à loisir. Les victimes de Char-lie Hebdo refont surface et leur journal redevientprisé, très vendable et les sinistres caricaturespar qui l’islamophobie croit triompher sont(re)prises d’assaut et exhibées lors des rassem-blements et les hommages subséquents. La peur au ventre fait oublier la démocratie etles droits de l’homme, vous donne envie de réé-crire l’histoire, replonger dans le passé avant l’af-faire de l’éventail et envisager une vie en terrenatale sans déchirement ni reniement. Tant quela tension est à son paroxysme, on s’en veut d’êtrelà, on se trouve lâche de s’être expatrié, d’êtreproie aux caprices du destin. La nostalgie voushappe et en rajoute à la peur au ventre qui estl’unique lot de tous ceux qui sont liés de près oude loin à l’islam là-bas. Il ne faut surtout pas semontrer dans les rassemblements où l’on rendhommage au défunt, il ne faut pas non plus sejoindre aux pétitionnaires et signer ‘je suis prof ’car le nom aux consonances musulmanes est plau-siblement rejeté, car en pareilles circonstancesil ne fait bon être musulman dans l’hexagone.Même les nouveaux convertis adoptent un profilbas et vivent eux aussi avec la peur au ventre endépit du bleu qu’ils ont dans les yeux.

M. Aziza

Après plusieurs mois de confinement, plus de 5 millionsd’élèves ont rejoint les bancs

de l’école dans des conditions sa-nitaires exceptionnelles, liées à lapandémie du Covid-19. Le coupd’envoi de cette nouvelle annéescolaire 2020-2021 a été donné,depuis l’école primaire «Abderrah-mane Lakhdari» à Batna, par lePremier ministre Abdelaziz Djerad.Le chef du gouvernement a insistésur la nécessité d’observer scrupu-leusement les mesures de préven-tion contre le coronavirus, appelantnotamment les parents à veiller àpréserver la santé de leurs enfants. La rentrée scolaire a eu lieu exclu-sivement pour les élèves du cycleprimaire répartis sur 19.000 établis-sements scolaires sur l’ensemble duterritoire national. Eu égard à la si-tuation épidémique, cette rentréescolaire qualifiée «d’inédite» a eulieu dans «des conditions accepta-bles» grâce «à la famille éducativeet des parents d’élèves». C’est cequ’a affirmé au Quotidien d’Oranle porte-parole de l’UNPEF, Ab-delwahab Lamri Zegar, dénonçantl’absence quasi totale des autoritéscommunales et des représentantsdes collectivités locales. Il a précisé que certaines écolesn’ont pas été désinfectées et sontdépourvues de moyens de d’entre-tien et d’hygiène. «C’est grâce auxefforts personnels des agents del’administration, des directeursd’écoles et des enseignants quecertains établissements ont puouvrir leurs portes aux élèves dansdes conditions d’hygiène accepta-bles», a affirmé notre interlocuteur. Même son de cloche chez Mes-saoud Boudiba, porte-parole duCnapest, affirmant que des établis-sements se sont retrouvés livrés àeux-mêmes. Et de souligner quecertaines écoles sont dépourvues

Les membres de la Commission desfinances et du budget de l’Assem-

blée populaire nationale (APN) ontappelé lors de leur débat des disposi-tions fiscales contenues dans le Pro-jet de loi de finances (PLF) 2021, àalléger la pression fiscale sur le citoyenet les sociétés, compte tenu de la con-joncture particulière que traversel’économie nationale. Les députés membres ont estimémardi, lors de l’audition du représen-tant de la Direction générale des im-pôts (DGI), Arezki Ghanemi, que lerecours dans la nouvelle loi de finan-ces aux augmentations de taxes etimpôts, à l’institution d’autres et à lalimitation de certaines exonérationsaccordées précédemment, «ne con-corde pas avec la nature de la situa-tion économique difficile induite parla récession enregistrée depuis desmois, en raison de la pandémie dunouveau Coronavirus». Dans ce ca-dre, les membres intervenants ont faitpart de leur rejet de la disposition pro-posée dans le projet de loi, portantsur le plafonnement, à hauteur de40%, de l’affranchissement de l’im-pôt sur le revenu global (IRG) dessalaires, au titre des indemnités dezone géographique. Pour M. Arezki,beaucoup de sociétés octroient, à

R. N.

En visite hier dans la wilaya de Batna où il adonné le coup d’envoi de l’année scolaire

2020-2021, le Premier ministre, Abdelaziz Dje-rad, a insisté sur la nécessité de la généralisationde l’utilisation des tablettes tactiles dans les éco-les. «L’utilisation de tablettes tactiles sera généra-lisée progressivement, à travers les établissementsscolaires du cycle primaire», a indiqué Djerad quiinspectait une classe pilote où les élèves utilisentces tablettes, à l’école primaire ‘AbderrahmaneEl Akhdari’ du chef-lieu de wilaya. Et de souligner que le recours aux tablettes viseà «alléger le poids du cartable, conformémentaux directives du président de la République, Ab-delmadjid Tebboune». Et de souligner l’impor-tance de la généralisation de technologies nu-mériques dans les écoles. Le Premier ministre ainsisté également sur le respecter des mesures

de prévention contre le coronavirus conformé-ment au protocole sanitaire adopté.

«LA SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUEDEMEURE CRITIQUE»

Par ailleurs, Djerad a affirmé que l’Etat est «dé-terminé à réhabiliter les métiers de la santé» pouraméliorer le rendement du secteur. «L’Etat estdéterminé à réhabiliter les métiers de la santé,du simple agent au professeur», a indiqué Dje-rad lors de la baptisation du Centre régional delutte contre le cancer, du nom du défunt Dr Bel-kacem Hamdiken. Le Premier ministre a salué les efforts déployésdans la lutte contre le coronavirus relevant que«la situation épidémiologique demeure critiqueet il est impératif de déployer davantage d’ef-forts pour éradiquer l’épidémie». Il a ajouté que«grâce aux efforts fournis, nous avons pu main-

tenir un niveau raisonnable de contaminationspar le coronavirus en dépit de quelques lacu-nes», indiquant que les insuffisances ne sont pasliées au manque de moyens, mais plutôt à «l’ac-cumulation de problèmes dans le secteur de laSanté». Djerad a indiqué que «le coronavirus etses répercussions, a donné lieu à une leçon desolidarité entre le peuple algérien».

«L’AVENIR EST DANS L’INDUSTRIEDE TRANSFORMATION»

Sur un autre plan, le Premier ministre a indiquéque «l’avenir est dans l’industrie de transforma-tion et nous œuvrons à assainir le domaine del’investissement des intrus pour permettre auxcompétences d’émerger». C’était en marge del’inauguration, à la zone industrielle Kechida,dans la ville de Batna, d’une raffinerie des hui-les usagées de l’entreprise ‘Sam Industrie’, un

investissement privé. Saluant l’initiative de l’in-vestisseur, il a affirmé que ce projet était «im-portant et s’inscrit dans le cadre du programmedu président de la République qui a ordonnéd’octroyer tous les moyens et les facilités auxinvestisseurs dans le domaine de l’industrie detransformation notamment». Le Premier ministre a instruit le wali de Batnaainsi que les cadres centraux du ministère del’Industrie à l’effet d’apporter «toute l’aide etl’accompagnement» à cet investisseur dans sonprojet d’exportation des huiles régénérées. L’ac-tivité dans la raffinerie des huiles usagées del’entreprise ‘Sam Industrie’ a été relancée, en2016, après une pause de quelques années,selon les explications fournies sur place. Actuel-lement, la raffinerie récupère 25% des huilesusagées à l’échelle nationale depuis les 48 wi-layas et ambitionne d’atteindre 50% de taux derécupération ‘dans 6 mois».

Batna

Djerad veut généraliser les tablettes dans les écoles

Commission des finances de l’APN

Appel à l’allègement de la pression fiscaleoutrance, ces indemnités qui peuventaller parfois jusqu’à trois fois le salai-re de base. Les membres ont affirmé,à ce propos, que la disposition «im-pactera le salaire final», d’autant que«c’est les travailleurs qui feront lesfrais de l’incurie de certains em-ployeurs». Cette disposition est sus-ceptible également de créer des sen-sibilités à caractère régional, ont af-firmé les membres qui estimentqu’elle est en contradiction avec lapolitique de l’Etat dans l’incitationaux investissements et leur orienta-tion vers les régions de l’intérieur etdu Sud, d’autant plus que les recettesfinancières qui en découleront seront«minimes», ont-ils expliqué. D’autre part, certains députés ontmis en garde contre les répercussionsdes dispositions inhérentes au marchéimmobilier, notamment les revenusrecouvrés de la location des biens nonconstruits avec une moyenne de 15%,et l’élargissement du champ d’appli-cation du revenu global pour englo-ber les plus-values résultant de la ces-sion des véritables droits immobilierset l’augmentation du taux moyen del’impôt sur le revenu global (IRG) ap-pliqué aux plus-values résultant de lacession, en contrepartie des biensimmobiliers construits ou non cons-

truits de 5% à 15%. Ces dispositionspeuvent avoir «un effet négatif» sur lemarché immobilier qui connaît unerécession depuis des années, de parqu’elles s’opposent aux objectifs tra-cés visant à relancer le marché de lalocation et à inciter les propriétaires àexploiter leurs biens immobiliers et àaméliorer la gestion du parc immobi-lier national, de l’avis de certains dé-putés. Concernant la proposition duprojet de loi de finances 2021 portantsoumission des produits finis et semi-finis de métallurgie et sidérurgie à lamoyenne ordinaire au taux ordinairede la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA),soit 90% au lieu de 9%, les interve-nants redoutent «des conséquencesdésastreuses» sur les opérateurs éco-nomiques activant dans ce domaineet les prix finaux proposés au consom-mateur. Cependant, les membres del’APN ont valorisé les dispositions duPLF 2021 portant augmentation dela Taxe intérieure de consommation(TIC) appliquée à la bière, laquellesera définie en fonction du taux d’al-cool contenu dans ce produit, ainsiqu’au tabac et aux produits tabagi-ques soumis désormais à un tauxmoyen de 15 % au lieu de 10%, et cecompte tenu de l’effet néfaste de cesproduits sur la santé publique.

de moyens de désinfection. «Desdirecteurs d’écoles, des enseignantset certains parents d’élèves ontpuisé dans leurs poches pour ache-ter l’eau de javel et d’autres pro-duits pour la désinfection des lieux.Où sont passés les agents et les res-ponsables des communes ?», s’in-terroge-t-il. Notre interlocuteur a af-firmé qu’il y a eu des absents par-mi les élèves, certains parents d’élè-ves ont refusé peut-être d’envoyerleurs enfants en classe en raison decraintes liées au Covid-19. Et depréciser que généralement le pre-mier jour de la rentrée est consa-cré à la prise de contact seulement. Messaoud Boudiba a affirmé queson syndicat est inquiet pour lesjours à venir. «La famille éducativea pu relever le défi, des directeursd’écoles, des membres du person-nel, des enseignants se sont enga-gés à titre personnel à la désinfec-tion des lieux avec leurs propresmoyens, ils l’ont fait pour le pre-mier jour. Mais comment allons-nous faire dans quelques jours ?»,s’est-il interrogé. C’est d’ailleurs ce qu’a été aussirelevé par le coordinateur du Syn-dicat des directeurs des écoles pri-maires (Snadep) de la wilayad’Oran, Abdelaziz Battecha, qui aaffirmé que certains établissementsà Oran n’ont pu avoir leur produitd’entretien et de désinfectionqu’après 10h30 et ce, grâce à l’en-gagement personnel des directeursd’écoles et du personnel. En poin-tant du doigt l’absence des servicesdes communes. Il a demandé aunom de son syndicat le retrait de lagestion des écoles primaires auxcommunes pour les rattacher auxdirections de l’éducation de wilaya.«Les communes ne peuvent plusassurer le minimum des besoins denos écoles, nous avons acheté nous-mêmes l’eau de javel et le reste desproduits d’entretien et d’hygiène»,souligne-t-il avec regret.

Rentrée scolaire

Quelques couacs

et des interrogations

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EVEN EMENT 03Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020

El-Houari Dilmi

Qui veut juger

Aboubakr

Benbouzid ?

Ainsi, Aboubakr Benbou-

zid, ministre de l’Educa-

tion durant deux décen-

nies, - record national de

longévité -, serait, à lui tout seul,

ce concentré de tous les échecs,

trop longtemps ruminés, de tout le

pays. Pourtant, la «très particulière» pratique de

la politique sous nos latitudes «très spéciales»,

nous a appris que les perdants d’hier peuvent, très

bien, être les gagnants de demain ? Et puis quoi

sur Benbouzid, sinon qu’il n’est que la tête qui

dépasse la «meute» qui a longtemps fourré ses

mains dans la gigantesque mangeoire qu’était de-

venue la République. Même si tous nos échecs,

longtemps ruminés, se focalisent sur quelques

noms de la grande faune «dinausauresque» du per-

sonnel politique du pays, un peu comme un arbre

rachitique qui cache une jungle immense, pour-

quoi Benbouzid devrait-il être jugé quand nous

échouons presque tous, partout, dans tous les

domaines, et à tous les niveaux ? Les Algériens

seraient-ils dans leur bon droit de s’offusquer de

la gigantesque incurie qui se déroulait, vingt ans

durant, sous le sceptre de la République, que le

nœud gordien réside bien dans : qui doit deman-

der quoi à qui ?! Sinon, à quoi servirait-il de ré-

clamer la tête d’untel ou d’untel, fussent-ils les

fossoyeurs de l’avenir de nos enfants, quand le mi-

racle, en politique, comme en

d’autres domaines de la vie natio-

nale, n’est plus de ce monde, et

depuis très longtemps déjà ! Si-

non, que peut représenter, «com-

me danger», le retour aux affaires

de X ou Y, ou même le retour, par

la grande porte, de Benbouzid ou Ben-bidule, com-

paré au désastre consommé de l’école algérienne,

devenue le réceptacle de tous les avatars et tares

d’un pays où la méritocratie n’a jamais eu droit

au chapitre ? La preuve que le changement salu-

taire n’est pas pour demain : en quoi ceux qui

veulent juger cet artisan d’un cataclysme d’un

autre genre et «son» école algérienne, sont-ils

différents ou meilleurs que ce «beau-fils» ou

«beau-frère» de Poutine, ou «la grosse énigme

du pouvoir algérien» déchu, selon d’autres ?

D’aucuns feignent d’oublier qu’après vingt ans

de «benbouzidation» ou plutôt de lobotomisa-

tion, Benbouzid a failli devenir le boss de la

deuxième formation politique du pays. Assuré-

ment, l’Algérie ne veut et ne peut plus rester ce

cimetière (à ciel ouvert) des espérances. D’abord

pour ses propres enfants. Avant et après le so-

leil de la Liberté. En attendant, Benbouzid, et

tous les autres comme lui, peuvent très bien

couler des jours heureux, ils ne sont pas les plus

mauvais d’entre-nous !

Deux cent cinquante-deux (252)nouveaux cas confirmés de Co-

ronavirus, 136 guérisons et 7 décèsont été enregistrés durant les derniè-res 24 heures en Algérie, a indiquéhier à Alger le porte-parole du Co-mité scientifique de suivi de l'évolu-tion de la pandémie du Coronavi-rus, Dr Djamel Fourar. Le total des cas confirmés s'élèveainsi à 55.081 dont 252 nouveaux

La cour d'Alger rendra le 3 novembre prochain le verdict dans

le procès de l'homme d'affaires AliHaddad, poursuivi avec les deux an-ciens Premiers ministres AhmedOuyahia et Abdelmalek Sellal, etd'anciens ministres pour des chefsd'inculpation de corruption, a an-noncé mardi soir le président de laséance. Le procès s'est poursuivipour le huitième et dernier jour,avec les plaidoiries de la défensede l'accusé principal Ali Haddad,des membres de sa famille et desanciens directeurs des ports d'Al-ger, Jijel, Mostaganem et Bejaia,outre l'ancien directeur général dela jeunesse et des sports de la wi-laya de Tizi Ouzou. Lors des plai-doiries, le collectif de la défense d'Ali

La Cour d’Alger a décidé hier lereport au 28 octobre en cours du

procès en appel de l’homme d’affai-res Mahieddine Tahkout et d’unnombre de ministres et d’anciens res-ponsables poursuivis pour corruptionet abus de fonction. Le report a étédécidé à la demande du collectif dedéfense pour la consultation des do-

La Cour d’Alger a condamné hierl’homme d’affaires et président

du groupe Sovac pour le montageet l’importation de véhicules, Mou-rad Oulmi, à une peine de 10 ansde prison ferme. Il a été jugé en deuxième instancepour «blanchiment d’argent et inci-tation d’agents publics à exploiter

Z. Mehdaoui

Le secteur de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche

scientifique et celui de l’In-dustrie pharmaceutique œuvrent

de concert à la concrétisationd’une vision commune visant àcréer, en Algérie, un Hub de bio-

technologie, ont indiqué les minis-tres en charge des deux secteurs. Ce Hub aura pour mission de

soutenir la promotion de la for-mation des compétences algé-riennes dans les domaines de l’in-

dustrie pharmaceutique et de labiotechnologie, à travers un par-

tenariat et une coopération en-tre l’université, les producteurs etles secteurs concernés. «L’Algérie

dispose d’un marché pharmaceu-tique des plus importants en Afri-que, d’une valeur de plus de 4

milliards de dollars pour une po-pulation de 44 millions d’habi-tants», a indiqué le ministre de

l’Enseignement supérieur, M. Ab-delbaki Benziane, dans son allo-

cution à l’occasion de la signatu-re d’une convention de coopéra-tion et de partenariat entre le

ministère de l’Enseignement su-périeur et le laboratoire PfizerPharm Algérie, sous la supervision

du ministère de l’Industrie pharma-ceutique pour le lancement de l’ini-tiative «B-Imtiyaz».

Le secteur de l’Industrie pharma-ceutique est le 6e plus grand sec-

teur économique dans le monde,ayant connu en 2020 un progrèsde plus de 5% par rapport à 2019,

a-t-il fait savoir, ajoutant que lasanté et l’industrie pharmaceuti-que, biotechnologie comprise, fi-

gurent parmi les priorités du gou-vernement, eu égard à leur impactpositif sur le bien-être et la protec-

tion de la population, d’où la né-cessité d’instaurer un partenariat

fort et solidaire avec les entrepri-ses qui soit adapté au savoir-faireque requiert le développement des

métiers et la recherche, ainsi qu’àla dynamique technologique et lesexigences du développement de

l’économie nationale. Dans cette optique, il s’agira de

mettre en place un écosystèmeintégré sous-tendu par l’univer-sité et offrant des incubateurs

pour le développement de la for-mation et des nouvelles techno-logies, a-t-il souligné.

Le secteur de l’Enseignement su-périeur s’emploie à assurer l’ouver-ture de l’université sur l’environ-

nement national et international,en concrétisation de la nouvelle vi-

sion des pouvoirs publics et en ap-plication du plan d’action stratégi-que du secteur, a-t-il signalé.

Fondé sur le principe «gagnant-gagnant», ce mémorandum d’en-tente regroupera des enseignants

chercheurs universitaires et deschercheurs au sein des plus gran-des compagnies, de même qu’il

permettra d’établir des partenariatsau niveau de toutes les étapes de

la chaîne de production de l’inno-vation, à compter des intrants co-gnitifs fondamentaux, a expliqué

le ministre. Une telle démarche, a-t-il affirmé, mettra en valeur le vo-let de la formation et la recherche

scientifique dans notre pays. Les derniers développements sur-venus aux niveaux mondial, régio-

nal et local imposent aujourd’huide relever les défis inhérents à la

Partenariat université-industrie

pharmaceutique

Vers la création d’un«Hub biotechnologie»

qualité, à la promotion de l’inno-vation et au progrès technologi-que qui requièrent l’acquisitiondes connaissances et la maîtrisedes technologies et moyens d’in-novation, à travers les activitésd’échange et de coopération ba-sées sur la règle d’équité dans lepartage de l’accès aux revenusqui en découlent, constituant ain-si la force exigée pour relever lesdéfis communs. Pour sa part, le ministre de l’In-dustrie pharmaceutique, Lotfi Ben-bahmad, a affirmé que cette ini-tiative intervient en temps oppor-tun, à travers la création de forma-tions de futurs dirigeants en ma-tière de recherche scientifique ettechnologique, en partenariat avecles universités, les producteurs etles ministères concernés. Le ministre a salué le projet del’université consistant en l’ouver-ture sur son environnement éco-nomique, à même de lui permet-tre de développer de nouvellescompétences productives au dia-pason des exigences du marchélocal et international. Concernant ce domaine, le mi-nistre estime que «le développe-ment de la biotechnologie est labase de l’avenir de l’industriepharmaceutique et qu’il est indis-pensable qu’il soit réalisé à tra-vers des circuits pédagogiques dis-ponibles à travers les universités etles établissements locaux de pro-duction». Selon M. Benbahmad,la biotechnologie représente 30%des niveaux de consommationdes médicaments à travers lemonde, d’où l’importance de cetaccord qui se veut le début de lacréation d’un environnementpour l’industrie pharmaceutiquequi prenne en charge la biotech-nologie en Algérie. Il existe en Algérie 2 unités spé-cialisées en biotechnologie par-mi 95 unités spécialisées en in-dustrie pharmaceutique, cou-vrant actuellement 50% des be-soins nationaux. Dans ce cadre,le ministre a fait part de la déter-mination de son secteur à adhé-rer à cette démarche, d’autres la-boratoires et unités de produc-tion, à travers des accords decoopération et un partenariat in-dustriel, visant à développer laressource humaine destinée à laprise en charge de ces industries. Selon le même responsable, leplafond de production sera rele-vé «à travers le transfert de latechnologie, la qualification de laressource humaine et l’échangedes connaissances entre l’univer-sité qui compte 11 spécialités enpharmacie et l’environnementéconomique». Un mémorandum d’entente et decoopération a été signé, mardi àAlger, entre le ministère de l’Ensei-gnement supérieur et de la Recher-che scientifique et le laboratoirePfizer Pharm Algérie, en partena-riat avec le ministère de l’Industriepharmaceutique, pour la forma-tion des compétences algériennesdans l’industrie pharmaceutiqueet les biotechnologies. Le mémo-randum prévoit le lancement duprogramme «B-Imtiyaz», une ini-tiative visant à soutenir et à pro-mouvoir la formation des com-pétences nationales dans les do-maines de l’industrie pharmaceu-tique et des biotechnologies.

leur influence». La Cour d’Alger agardé la même peine du jugementen première instance à l’encontre deMourad Oulmi. Impliqué dans lamême affaire, l’ancien Premier mi-nistre, Ahmed Ouyahia a été con-damné à 10 années de prison fer-me. L’ancien ministre de l’Industrie,Youcef Yousfi a, quant à lui, été con-

damné à deux années de prisondont une avec sursis. Le frère cadet du principal accu-sé, Khidher Oulmi a écopé de 5ans de prison. L’ancien PDG duCrédit populaire algérien (CPA),Omar Boudiab, a été condamnéà deux années de prison fermedont une avec sursis.

Affaire Sovac

Oulmi et Ouyahia condamnésà 10 ans de prison, Yousfi à 2 ans

Haddad a plaidé l'acquittement deleur client des charges retenues con-tre lui, arguant que "les affaires etinvestissements de ce dernier ont étéréalisés conformément aux lois envigueur" et réfutant qu'Ali Haddad"soit impliqué dans le financementde partis politiques ou de campa-gnes électorales". La défense a demandé l'acquitte-ment de l'accusé Rebouh Haddaddes accusations retenues contre lui,d'autant qu'il "présidait le club del'USMA d'Alger et qu'il n'a pris lagestion du groupe Haddad qu'à par-tir de mars 2019, suite à l'arresta-tion de son frère Ali". Aussi, la dé-fense des anciens directeurs géné-raux des ports d'Alger, Bejaia, Mos-taganem et Jijel ont demandé que

leurs clients soient acquittés car lesfaits qu'ils leur sont reprochés nesont pas soumis au code des mar-chés publics", précisant que "l'auto-rité portuaire ne relève de leurs pré-rogatives mais de celles de la tutel-le". La séance du matin a été con-sacrée aux plaidoiries de l'ancienministre de l'Industrie, MahdjoubBedda, dont la défense a insisté surle fait que son client en sa qualitéde ministre de l'Industrie "n'est pasresponsable de la commissiond'évaluation technique concernantle dossier de montage automobi-le", ajoutant que la décision tech-nique, objet d'accusation, "a étévalidée par tous les services com-pétents avant de la soumettre aubureau du ministre".

Affaire Ali Haddad : verdict le 3 novembre

Affaire Tahkout

Le procès reportécuments de l’affaire. Le tribunal depremière instance de Sidi M’hamedavait condamné, l’homme d’affairesMahieddine Tahkout à une peine de16 ans de prison ferme, assortied’une amende de 8.000.000 DA.Rachid, Hamid et Billal Tahkout ontété condamnés à une peine de 7 ansde prison ferme assortie d’une amen-

de de 8.000.000 DA. Nacer Tahkouta été condamné, quant à lui, à 3 ansde prison et 8.000.000 DA d’amen-de. Le tribunal a également ordon-né le gel de tous les comptes bancai-res des sociétés de Tahkout, la con-fiscation de leurs biens et leur exclu-sion de la participation aux marchéspublics pour une durée de 5 ans.

cas, soit 0,6 cas pour 100.000 habi-tants lors des dernières 24 heures,celui des décès à 1881 cas, alors quele nombre de patients guéris est pas-sé à 38.482, a précisé Dr Fourar lorsdu point de presse quotidien consa-cré à l'évolution de la pandémie deCovid-19. En outre, 19 wilayas ontrecensé durant les dernières 24 heu-res moins de cas, 20 n'ayant enre-gistré aucun cas, alors que 9 autres

ont enregistré plus de 10 cas. Parailleurs, 37 patients sont actuelle-ment en soins intensifs, a-t-il égale-ment fait savoir. Le même responsable a soulignéque la situation épidémiologiqueactuelle exige de tout citoyen vigi-lance et respect des règles d'hygiè-ne et de distanciation physique, rap-pelant l'obligation du respect du con-finement et du port du masque.

Coronavirus

252 nouveaux cas et 7 décès

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EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 202004

Les paramètres de détermina-tion de la valeur vénale dans

le cadre de la cession des biens im-mobiliers appartenant à l'Etat etdes biens gérés par les offices depromotion et de gestion immobi-lière (OPGI) ont été fixé par unarrêté interministériel publié auJournal officiel (N59). Cet arrêté vient en application dudécret exécutif de juin 2018 fixantles conditions et les modalités decession des biens immobiliers ap-partenant à l'Etat et des biens gé-rés par l'OPGI. Ainsi, les biens immobiliers sontcédés à leurs occupants légaux surla base de leur valeur vénale dontles paramètres de déterminationont été fixés par arrêté conjointdes ministres chargés des Collec-tivités locales, des Finances et del’Habitat. Selon l'arrêté, le prix decession d'un local à usage d'habi-tation partie d'un immeuble col-lectif est obtenu par application,à sa surface utile, d'un prix de basecorrigé, éventuellement,par uncoefficient de vétusté. Le prix de base résulte de l'ap-plication au prix moyen de réfé-rence du m2 de coefficients dezone, de sous-zone et de catégo-rie, selon les périodes suivantes :12.000 DA le m2 pour les loge-ments mis en exploitation, avant le1er janvier 2004, 20.000 DA le m2pour les logements mis en exploita-tion, entre 2004 et 2009, 25.000 DAle m2 pour les logements mis en ex-ploitation, entre 2010 et 2014 et30.000 DA le m2 pour les logementsmis en exploitation, de 2015 à cejour. L'article 6 du décret stipule

Le procès de 12 accusés dansl’affaire de l’explosion de gaz à El-Bayadh, survenue la se-

maine dernière faisant six morts et17 blessés, s’est ouvert hier au tribu-nal correctionnel d’El Bayadh. Ils’agit de l’entrepreneur chargé duprojet d’éradication des points noirsdu réseau d’assainissement de lacommune d’El-Bayadh, accuséd’homicide et de blessures involon-taires, négligence et non respect desrèglements, incendie détruisant desbiens d’autrui, faux dans des do-cuments établis par l’administrationpublique et usage de faux, ainsi quela réalisation de travaux sur la voie

M. M.

Le tribunal de Sidi M’hamed aprononcé hier son verdict dans

le procès des manifestants arrêtésle 5 octobre à Alger. Selon le Co-mité national pour la libération desdétenus (CNLD), sur les 16 concer-nés, huit ont été condamnés à 6mois avec sursis. Il s’agit de : «Lou-nes Dali, Hamza Ben Ghouba, Hi-cham Atlaoui, Menouar Ouazene,Bennouna Mustapha Abdeldjabbar,Zohir Achouche, Hakim Mouhou-bi et Mounir Ferragh», accusés dansle cadre du «1er dossier» pour leschefs d’inculpation «d’attroupe-ment non armé, incitation aux trou-bles de l’ordre public». Ces accu-sés ont quitté la prison hier. La «re-laxe» a été prononcée en faveur des«personnes non détenues : SeddikTouaoula, Tarek Hamoudi, KamelMerouani, Fatehi Diyaoui, AmineOugour, Merouani Oualouche, Bi-lal Kebir, Nasredine Behram, Mo-hamed El Hadi Kab», selon la pageFacebook du CNLD. A été égale-ment condamné à «1 an dont 6mois avec sursis», le détenu «Mo-hamed Amine Belmokhtar (2e dos-sier : atteinte à la personne du pré-

R. L.

L’ambassadeur de France M.François Gouyette accompagné

du Consul général de France àOran, M. Christophe Jean et de l’at-taché économique M. Mathieu Bru-chon, ont profité de leur séjourdans la wilaya, pour effectuer unevisite à la Chambre de Commerceet d’Industrie de l’Oranie. Cetterencontre a permis à l’ambassadeurde se rendre compte des potentia-lités et de la dimension de la régionen termes de dynamisme économi-que, industriel et commercial. Le président de la Chambre decommerce, M. Karim Cherif, a sou-ligné les atouts de la wilaya pourrenforcer encore davantage les fluxd’investissements productifs et despossibilités de partenariat entre lesopérateurs économiques français etles homologues algériens pour po-ser les passerelles d’une vraie coo-pération dans un véritable esprit«win-win».

Vingt-et-un (21) narcotrafi-quants ont été arrêtés et plus

de 10 quintaux de kif traité et de16 kg de cocaïne saisis par desunités et des détachements de l’Ar-mée nationale populaire durant lapériode du 14 au 20 octobre, in-dique un bilan rendu public hierpar le ministère de la Défense na-tionale (MDN). «Dans le cadre dela lutte contre la contrebande et lacriminalité organisée et en conti-nuité des efforts intenses visant àcontrecarrer le phénomène dunarcotrafic dans notre pays, desdétachements combinés de l’Ar-mée nationale populaire ont arrê-té, lors d’opérations distinctes, 21narcotrafiquants et saisi de gran-des quantités de kif traité s’élevantà 10 quintaux et 65 kilogrammeset 16,044 kilogrammes de cocaï-ne», précise la même source. Ain-si, un détachement combiné del’ANP «a intercepté, à Tindouf,deux (02) narcotrafiquants en leurpossession 16,044 kilogrammesde cocaïne et 183.377 compriméspsychotropes», tandis que les ser-vices de la Gendarmerie nationa-le et les Garde-frontières «ont ar-

Les services de la Gendarmerienationale «ont arrêté 48 indi-

vidus et saisi 9 fusils de chasse,1.511 cartouches, 134.033 unitésd’articles pyrotechniques, 2.268unités de différentes boissons, etce lors d’opérations menées à Sé-tif, Khenchla, Batna, Mila, M’sila,Biskra, El Oued, Oran et Djanet.De même, des tentatives de con-trebande de grandes quantités decarburants s’élevant à 38.066 li-tres ont été déjouées à Bordj Ba-dji Mokhtar, Tébessa, El-Tar f,Souk-Ahras, et Tindouf», selon unbilan durant la période du 14 au20 octobre rendu public hier par

Le parquet algérien a réclamémardi une peine d’un an de pri-

son ferme contre le directeur de pu-blication du média électronique «Toutsur l’Algérie» (TSA), a appris l’AFPauprès de TSA. La Direction des grandes entrepri-ses (DGE), relevant du ministère desFinances, accuse TSA d’avoir publié,dans un article paru en 2016, «undocument secret» portant sur la né-

Cession des biens immobiliers publics

Les paramètresde détermination

de la valeur vénale fixésque " lorsqu'il s'agit d'un immeu-ble de conception individuelle, leprix de cession du local, tel qu'ob-tenu à l'article 2, ci-dessus, estmajoré de la valeur vénale du ter-rain en dépendant". Le prix de cession fixé selon lesmodalités prévues, ci-dessus, estmajoré, lorsque le bien est à usa-ge commercial, artisanal ou pro-fessionnel, selon l'emplacementdu local, des taux ci-après: 30 %pour les locaux situés en sous-solou en étage ou n'ayant pas unaccès direct sur la voie publi-que,50 % lorsqu'ils disposent d'unaccès direct sur la voie publiqueet sur des artères secondaires et100 % lorsqu'ils disposent d'unaccès direct sur la voie publiqueet sur des artères principales. Le coefficient d'emplacement est,en outre, corrigé par un coefficientfiscal allant de 1,2 à 2 par tranchede 0,1 fixé par les services fiscaux,territorialement compétents. Il estégalement précisé que le prix decession est déterminé, selon lesmodalités prévues dans le présentarrêté, par les services des domai-nes, territorialement compétents,sur demande de la commission dedaïra et/ou la commission de l’OP-GI. A noter qu'avec ce nouveauarrêté interministériel, les disposi-tions de l’arrêté interministériel du27 janvier 2004 fixant les paramè-tres de détermination de la valeurvénale dans le cadre de la cessiondes biens immobiliers appartenantà l'Etat et aux offices de promo-tion et de gestion immobilière misen exploitation avant le 1er jan-vier 2004 sont abrogées.

Tindouf

Plus de 16 kg de cocaïne saisisrêté, à Nâama, six (06) narcotra-fiquants et saisi une grande quan-tité de kif traité s’élevant à 636 ki-logrammes». Dans le même silla-ge, des détachements de l’ANP«ont appréhendé, en coordinationavec les services de la Gendarme-rie nationale, les Garde-frontièreset les Garde-côtes treize (13) nar-cotrafiquants et saisi 429 kilo-grammes de kif traité et 3.064comprimés psychotropes lorsd’opérations distinctes menées àMostaganem, Tlemcen, Oran, AïnTémouchent, Bejaïa, Biskra, InAmenas Béchar et Batna». D’autre part, des détachementsde l’ANP «ont intercepté, à Taman-rasset, In-Guezzam, Bordj BadjiMokhtar, Tindouf et Djanet, 80 in-dividus et saisi 9 camions, 29 vé-hicules tout-terrain, 90 groupesélectrogènes, 78 mar teauxpiqueurs, 5 détecteurs de métaux,268 sacs de mélange de pierres etd’or brut, des outils de détonationet d’autres équipements utilisésdans des opérations d’orpaillageillégal, ainsi que 124 tonnes dedenrées alimentaires destinées à lacontrebande».

En une semaine

560 harraga interceptésle ministère de la Défense natio-nale (MDN). Dans un autre contexte, les Gar-de-côtes et les services de la Gen-darmerie nationale «ont réussi àmettre en échec des tentativesd’émigration clandestine et ontprocédé au sauvetage de 560 in-dividus à bord d’embarcationspneumatiques et ar tisanales àOran, Tlemcen, Mostaganem, AïnTémouchent, Boumerdès, Chlef,Alger, Tipasa, Annaba, Skikda etEl Tarf, alors que 43 immigrantsclandestins de différentes nationa-lités ont été arrêtés à Tlemcen,Tébessa et Illizi».

Explosion de gaz à El-Bayadh

12 accusés devant le jugepublique sans autorisation, en plusde la non déclaration des travailleursaux services de la Caisse nationaled’assurance sociale des travailleurssalariés (CNAS). Le conducteur des travaux et le con-ducteur d’engin qui a provoqué l’ac-cident, en plus d’un cadre de Sonel-gaz et un autre de l’instance natio-nale de contrôle des travaux d’hy-draulique, deux cadres de la Direc-tion des ressources en eau d’ElBayadh sont également poursuivisdans cette affaire pour homicide etblessures involontaires, de mêmequ’un élu de l’APC d’El Bayadh ac-cusé de menaces et d’intimidations

pour contrecarrer les investigationset d’avoir fourni des documents ad-ministratifs à une personne qui n’enont pas droit. Notons que quatre (4)autres personnes sont poursuiviesdans ce procès, qui se poursuivaitavec l’interrogatoire des accusés et lesplaidoiries des avocats. Le juge d’ins-truction près le même tribunal avaitordonné de placer les huit (8) pre-miers accusés sous mandat de dépôtet les quatre (4) autres sous contrôlejudiciaire, en l’occurrence un élu del’APC d’El Bayadh, un fonctionnai-re de Sonelgaz et deux employés del’unité de l’Algérienne des eaux(ADE) et d’Algérie Télécom.

sident de la République)», précisele CNLD. Le Comité rappelle quedans cette affaire, «le procureuravait requis 1 an de prison fermepour les 18 accusés, 100.000 DAd’amende pour les personnes dé-tenues et 50.000 DA pour les autresnon détenus». «Pour rappel, le pro-cès des manifestants arrêtés le 5octobre à Alger a été renvoyé (com-parution immédiate) à l’audiencedu 14 octobre 2020», ajoute leCNLD qui précise que dans le casdu détenu Mohamed Amine Bel-mokhtar, «le procureur avait requis3 ans de prison ferme et une amen-de de 500.000 DA». Par ailleurs, leCNLD informe qu’au tribunal d’ElBayadh, «le parquet a requis (hier)500.000 DA d’amende à l’encon-tre de : Ahmed Hicham Ghandi,Abdellah Guermit, Abidine Moula-houm, Djamel Bouras», pour«outrage à corps constitués». Leverdict est attendu pour le 28 octo-bre prochain. Egalement renvoyé àla même date, «le procès de SalimRahal», alors que le verdict a étéprononcé hier dans le «procès enappel de l’ex-détenu Khalil Rahalet 6 autres activistes» qui ont étécondamnés à «6 mois de prison

avec sursis». «Ils sont accusés de«manipuler et encourager les élec-teurs à boycotter les élections enutilisant des rumeurs»», lit-on dansune autre publication du CNLD. AMascara, «le parquet a requis 2mois de prison ferme à l’encontrede Ali Djamel Toubal, Salah Ze-mouri et Madani Benfetta» pour«diffamation». «Le verdict est pré-vu pour le 4 novembre prochain».Toujours à Mascara, au tribunal deMohammadia, «le procès de Mah-moud Boussaïd» a été renvoyé hier«à l’audience du 2 décembre pro-chain». Selon le CNLD, le renvoi aété prononcé «pour cause d’absen-ce des plaignants». «Mahmoud Bous-saïd est accusé de diffamation. Une plainte a été déposée contrelui par l’équipe de campagne électo-rale d’Abdelmadjid Tebboune lorsdes élections présidentielles du 12décembre 2019», ajoute la mêmesource. A la cour de Biskra, «le par-quet a requis, lors du procès en ap-pel, la confirmation du verdict pro-noncé en première instance, à l’en-contre des 14 manifestants arrêtésvendredi 21 août dernier». Le ver-dict est pour le 28 octobre prochain,affirme la page Facebook du CNLD.

Procès de manifestants

Des libérations, des condamnationset des reports

L’ambassadeur de France à la Chambre

de Commerce et d’Industrie de l’Oranie

Les intérêts réciproques réaffirmés L’ambassadeur en marge du dé-bat qui s’en est suivi avec les diffé-rents présidents de commissionstechniques et sectorielles a réaffir-mé la volonté de son pays de noueret développer, encore davantage,les relations économiques et entre-preneuriales vers l’Algérie. La sup-pression de la règle des « 51/49» etdes nouvelles dispositions visant àfaciliter l’investissement ont étéévoquées, pendant le débat avec laréaffirmation par l’attaché écono-mique, auprès de l’ambassade deFrance, M. Mathieu Bruchon de ladisponibilité de Business Franceinstitution en charge de l’accompa-gnement économique des entrepri-ses françaises de participer et d’ac-compagner tous ceux qui souhai-tent se lancer dans le partenariat etl’investissement en Algérie. Cettevisite à la Chambre de commerceet d’industrie de l’Oranie a permisde souligner l’intérêt des représen-tations diplomatiques commercia-les et chancellerie étrangères pour

les potentialités et les perspectivesd’Investissements et d’affaires de larégion de l’Oranie. Cette rencontre s’est terminéeavec une sympathique collationofferte à la délégation qui a appré-cié la beauté du siège de la Cham-bre de commerce et de l’Oranie.Laparticipation des opérateurs écono-miques et adhérents a été toutefoislimitée par la contrainte liée auxrespects du protocole sanitaire.

Un an de prison requiscontre le directeur de TSA

cessité de réinvestir 30% du montantdes exonérations fiscales dont béné-ficient les investisseurs, a expliqué àl’AFP Abdelhamid Guemache, direc-teur de publication de TSA. Pour le directeur et fondateur dumédia, «le document en questionn’est ni confidentiel, ni top secret».«Il ne porte aucune mention particu-lière. C’est un document public quiconcerne des milliers d’entreprises.

Nous avons au contraire rendu ser-vice à la DGE en diffusant les dispo-sitions de l’arrêté», a souligné Abdel-hamid Guemache. Il insiste sur le faitque ce genre de documents est enaccès libre et circule sur les réseauxsociaux, et précise n’avoir «jamaisreçu de demande ou de mise aupoint de la part de la DGE». Le ver-dict dans cette affaire doit être rendule 3 novembre à Alger.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020 05

Le projet révisionde la Constitution,le CNDH etles Principes de Paris

Paris : Akram Belkaïd

Musulmans de France,tous coupables ?

L’horrible décapitation de SamuelPaty, un enseignant en France par unjeune de dix-huit ans d’origine tchétchène, qui lui reprochait d’avoirmontré des caricatures du Prophèteà ses élèves dans un collège de Con-

flans-Sainte-Honorine, a provoqué une grave cri-se aux conséquences incertaines. Il ne s’agit pasici uniquement de l’immense, et légitime, émo-tion qu’un tel acte barbare a provoqué au seinde la société française. Il ne s’agit pas non plusde l’agitation suspecte d’un gouvernement, et no-tamment du ministre de l’intérieur Gérald Dar-manin, déjà préoccupé par la campagne électo-rale de la présidentielle de 2022 et soucieux defaire oublier ses responsabilités dans cette tristeaffaire. Une frénésie de propos destinés à mas-quer aussi le délabrement d’un secteur éducatifoù il n’est pas rare que des parents d’élèvent co-gnent un enseignant surmené pour une mauvai-se note ou un téléphone portable confisqué du-rant les heures de cours.

Il est évident que ce drame révèle des lignes defractures qui se sont aggravées depuis le dé-

but des années 2010. De manière régulière, desattentats ou des actes isolés de violence se reven-diquant de l’islam reposent de manière brutale lerapport entre la société française et les communau-tés de cultures musulmanes. Cette fois-ci, l’onde dechoc est plus forte, ne serait-ce que parce que c’estl’école qui est concernée mais aussi parce que lecrime a aggravé un climat déjà délétère en rai-son, notamment, de la crise sanitaire.

Il n’y a rien d’étonnant à voir l’extrême-droiteet ses relais médiatiques s’engouffrer dans la

récupération de cette sordide atteinte à la vie.Tout y passe. L’immigration, les politiques d’ac-cueil et d’asile, certains droits individuels, lesmécanismes de lutte contre le racisme et les dis-criminations, la gauche populaire, tout cela estvisé. Marine Le Pen le dit clairement quand elleévoque « une guerre qui exige une législation deguerre ». Dans tout ce vacarme amplifié par lespolitiques et les chaînes d’information en conti-nu, l’islam en France est de nouveau mis en ac-cusation comme si toutes les personnes concer-nées de près ou de loin par cette religion étaientcomplices du tueur.

A l’inverse, ce qui est inquiétant, c’est la proportion sans cesse croissante de la société

française qui se dit convaincue par tout ou par-tie de ce discours accusateur. L’idée que « les mu-sulmans » n’en font pas assez pour lutter contrele terrorisme intégriste est en train de s’installerde manière définitive et celles et ceux qui la com-battent en dénonçant les amalgames sont mis àl’index. « Islamo-gauchistes » ou naïfs, ils se-raient les complices, ou, pourquoi pas, les insti-gateurs de cette violence. Quoi que l’on dise, quoique l’on fasse, il est de plus en plus difficile defaire entendre la nuance. Et de poser les termesdu problème.

Il y a six ans, voici ce que je répondais au journaliste Gille Heuré de Télérama lorsqu’il m’in-

terrogeait à propos des suites de l’assassinatd’Hervé Gourdel en Algérie (1). Les appels de-mandant à la communauté musulmane de réa-gir, disais-je, « traduisent une contradiction fon-damentale : d’un côté, on met en garde les mu-sulmans contre toute forme de communautaris-me ; de l’autre, on les intime, en tant que musul-mans, à condamner officiellement cet acte igno-

Les articles 211 et 212 constituentune régression par rapports auxarticles 198 et 199 de l’actuelle

Constitution. Le premier alinéa l’article 211 pré-voit que : « Le Conseil National desDroits de l’Homme est un organe con-sultatif placé auprès du Président dela République». L’article 198/1er alinéa en vigueur dela Constitution actuelle énonce : « Il estinstitué un Conseil National des Droitsde l’Homme, ci-dessous dénommé « leConseil », placé auprès du Président de laRépublique garant de la Constitution ». Ainsi, on remarque que le ConseilNational des Droits de l ’Homme(CNDH) devient un organe consultatifqui relève du Président de la Républi-que, qui est le chef du pouvoir exécu-tif, alors que dans l’actuelle formula-tion de la Constitution, le CNDH estplacé auprès du Président de la Répu-blique, en sa qualité de garant de laConstitution, c’est- à-dire des droits etlibertés. La différence est de taille.Dans cette version, il n’existe aucunerelation hiérarchique avec le Présidentde la République. Le CNDH n’est aucunement placédans une position de dépendance defaire ou de ne pas faire dans l’exercicede son mandat et de ses attributionsfixées par la Constitution (article 199)et explicités par la loi 16-13 du 3 no-vembre 2016 fixant la composition et lesmodalités de désignation des membresdu Conseil National Des Droits del’Homme ainsi que les règles relativesà son organisation et à son fonctionne-ment, publiée au Journal Officiel 65 du06 novembre 2016. En outre, la formulation introduitedans le projet de révision de la Consti-tution est en complète contradictionavec la résolution de l’Assemblée gé-nérale des Nations Unies 48/134, adop-tée le 20 décembre 1993, communémentappelée « Principes de Paris », car éla-borés dans la capitale de la France. Cer-tes, cette résolution n’a pas de caractè-re contraignant. Mais, lorsqu’un Etatdécide, de sa propre volonté, de créerune Institution Nationale des Droits del’Homme, à l’instar du CNDH, il esttenu de se conformer au contenu de larésolution suscitée de l’Assemblée Gé-nérale des Nations Unies. Cette résolution consacre les prin-cipes relatifs au statut des Institu-tions Nationales des Droits de l’Hom-me (INDH). Il est à signaler que les InstitutionsNationales des Droits de l’Homme nesont pas des associations régies par laloi interne, en l’occurrence la loi 12-06du 12 janvier 2012 relative aux associa-tions. En conséquence, le CNDH n’estpas une association nationale. Parmi les exigences essentielles desPrincipes de Paris qui ont été explici-tés par le Sous Comité d’Accréditationde l’Alliance mondiale des institutionsnationales des droits de l ’homme(GANHRI1) basée à Genève/Suisse, àlaquelle est affilié le CNDH, il y a lieude citer ce qui suit :� Une INDH doit être établie dans untexte constitutionnel ou législatif defaçon suffisamment détaillée pour s’as-surer que l’INDH a une indépendanceet un mandat clairs.� Une INDH doit être indépendantedu gouvernement dans sa structure, sacomposition, ses prises de décision etsa méthode de fonctionnement. Elledoit être constituée et habilitée à exa-miner et à décider de ses priorités stra-tégiques et de ses activités sans ingé-rence politique, en se fondant unique-ment sur ce qu’elle juge prioritaire pourles droits de l’homme dans le pays.� Une INDH doit obtenir un niveau definancement pour garantir son indé-

pendance et sa capacité à déterminerlibrement ses priorités et ses activités.Elle doit également avoir le pouvoird’affecter les fonds selon ses priorités.Cependant, elle est obligée d’observerles règles en matière de responsabilitéfinancière qui s’appliquent aux autresorganismes indépendants de l’Etat.� Les rapports annuels, spéciaux et thé-matiques servent à mettre en relief lesprincipaux développements liés à lasituation des droits de l’homme dupays et fournissent un compte rendu et,par conséquent une capacité d’examendu public de l’efficacité d’une INDH.� L’INDH devrait détenir un pouvoirexplicité l’habilitant à déposer des rap-ports directement au sein de la législatu-re, plutôt que par l’entremise du pouvoirexécutif et, ce faisant à promouvoir lesmesures de suivi de ceux-ci.� Les INDH devraient être habilitées àdéterminer la structure de l’effectif etles compétences requises pour quel’institution puisse s’acquitter de sonmandat. Le personnel de l’INDH ne de-vrait pas être détaché ou réaffecté d’autressecteurs de la fonction publique. En résumé et pour être pragmatique,il serait opportun et conforme à la ré-solution de l’Assemblée générale desNations Unies suscitée de préciser lecontenu des articles 211 et 212 du pro-jet de révision de la Constitution com-me suit :Article 211 : « Le Conseil National desDroits est un organe indépendant pla-cé auprès du Président de la Républi-que, garant de la Constitution ». Article 212/5ème alinéa : « Le Conseilélabore un rapport annuel qu’il adres-se au Président de la République, auParlement et au Premier ministre ouChef du Gouvernement, selon le cas.Ce rapport est publié par le présidentdu Conseil ». Il est utile de connaitre que la finalitéde la remise du rapport au Présidentdu Conseil de la Nation, au Présidentde l’Assemblée Populaire Nationale etau Premier ministre ou Chef du Gou-vernement, selon le cas, est motivée parle fait que ces autorités disposent del’initiative des lois et certaines sont dé-tentrices du pouvoir réglementaire, etainsi elles peuvent initier des projets deloi ou des textes réglementaires (dé-crets) pour donner forme aux différen-tes propositions et recommandationscontenues dans le rapport annuel duCNDH sur la situation des droits del’homme en Algérie. De plus, la conformité aux Principesde Paris permet à l’Institution Nationa-le des Droits de l’Homme, en l’occur-rence et s’agissant de notre pays, leConseil National des Droits de l’Hom-me d’être classé au statut (A), par leSous Comité d’Accréditation du GAN-HRI. Ce Statut (A) consacre la confor-mité aux Principes de Paris et de mem-bre votant. Ce qui va permettre auCNDH de prendre la parole devant leConseil des Droits de l’Homme (Exa-men Périodique Universel et forums) etles organes de traités2, comme le comi-té des droits de l’homme, le comité desdroits économiques, sociaux et cultu-rels, le comité pour l’élimination de ladiscrimination raciale, le comité desdroits de l’enfant…etc. Il n’est point tard pour bien faire.L’Algérie nouvelle, la République nou-velle, doit consacrer les principes del’Etat de droit, de bonne gouvernanceet de primauté de la loi, et en assurerune pleine application et s’y inscrire ef-fectivement et résolument.

*ex-magistrat militaire

Notes :1 Global Alliance of National HumanRights Institutions.2 Comités d’experts indépendants qui surveillent l’application des principaux traités in-ternationaux relatifs aux droits de l’homme.

Par Ahmed Zerrouk

ble. C’est une manière d’affirmer que les musul-mans restent une exception dans le modèle ré-publicain. N’importe quel être humain réprou-ve ces crimes épouvantables. On n’a pas besoinde demander aux gens de s’en désolidariser oud’exprimer leur dégoût : ça coule de source (…)Pour certains milieux en France, les musulmans,s’ils ne sont pas coupables par nature, peuventfaire preuve de duplicité. Ils doivent fournir lapreuve de leur normalité et de leur insertion dansla société française. »

En réalité, ajoutai-je, « ces appels laissent entendre que l’islam pratique un double dis-

cours : les musulmans intégrés participeraient àla vie de la société française, payeraient bien leursimpôts, etc., mais seraient susceptibles à tout mo-ment de commettre des meurtres à l’encontre de ci-toyens français, musulmans et non musulmans.C’est une peur palpable et entretenue. »

Rien de tout cela n’a changé. C’est même devenu pire. Cela pose de vrais problèmes pour

l’avenir. Apeurée, affolée par les vitupérationsd’éditorialistes connus, sans cesse conditionnéepar les outrances des réseaux sociaux, la sociétéfrançaise semble exiger aujourd’hui des preuvesde loyauté de la part des musulmans. C’est celaqui se dessine tranquillement, sans que le per-sonnel politique ne prenne la mesure de l’enjeu.En réalité, dans un pays où l’on rejette, à justetitre le communautarisme, les questions « maisoù sont les musulmans ? » ou « mais que font lesmusulmans ? » sontdes assignations à résidencequi ne veulent pas disparaître. Elles logent dansl’inconscient collectif et il sera difficile de les ex-tirper. Mr Omar ou Mme Latifa, quelles quesoient leurs opinions et leurs croyances, sont ain-si sommés de s’exprimer en tant que musulmans.Il ne vient à l’idée de personne qu’ils n’ont pasenvie d’être définis de la sorte. Il ne vient à l’idéede personne que leur seule manière de lutter con-tre l’intégrisme et les actes de violence, est justed’être eux-mêmes, des citoyens sans histoires quiont les mêmes préoccupations et attentes que leurscompatriotes français.Mieux, des citoyens qui haus-sent les épaules ou se détournent quand un collectifintégriste tente de les convaincre ou de les enrôler.

La grande mosquée de Paris, de nombreuximams, ont clairement condamné le crime. Ils

sont dans leur rôle et parlent au nom de nom-breux croyants. D’autres, « musulmans de cul-ture » ont, quant à eux, exprimé leur révulsionvia les réseaux sociaux. Que leur faut-il faired’autre ? Qu’ils singent l’imam Chalghoumi enbaragouinant, en pleurnichant, un pardon pourdes actes qu’ils condamnent et avec lesquels,faut-il le répéter, ils n’ont rien à voir ?Veut-onqu’il fassent le coup de poing contre les extré-mistes ? Qu’ils se substituent à la police et qu’ilss’en prennent directement à des associationsd’incendiaires que les autorités ont tolérées, voireencouragées, parce qu’elles imposaient la paixdans des quartiers populaires gangrénés par letrafic de drogue ? Qu’est-ce que tout cela veutdire ? Veut-on organiser une guerre civile chezles cinq millions de musulmans vivant en Fran-ce afin qu’un camp (celui qui incarne la majoritérespectueuse de la République) puisse enfin ga-gner ses galons de citoyenneté reconnue ? Fautede réponse politique clairvoyante, c’est la paixcivile qui est désormais menacée.

(1) « Les musulmans français victimes d’amalga-mes », Télérama, 12 octobre 2014.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 202006

À quoi sommes-nous le plus attachés ?Par Arezki Derguini

On peut dire que ce à quoi l’individu moderne s’attache leplus est son autonomie individuelle. Cependant il ne prêtepas suffisamment attention àce qui la suppose, à son auto-

nomie de ce point de vue. Notre préférence pourle présent qui réduit le cadrage en est en grandepartie la cause. Le culte du changement qu’en-tretient la croyance dans le progrès infini ainsique le désir de nous élever les uns aux dessusdes autres, cela fait confondre attaches durableset attaches temporaires, attaches bienfaisantes etattaches malfaisantes. L’Algérien est attaché à unprix du pétrole, son absence d’autonomie quantà lui, rend celle-ci vulnérable et malfaisante. Ne pas penser à l’autonomie quant à ce qui lasuppose implique des conceptions erronées dela production et de l’autonomie. Tout est pro-duction, mais non pas production humaine, loinde là. Nous restons très dépendants de la natu-re, mais la croyance selon laquelle l’individupeut dominer la nature nous donne le sentimentque l’on peut en décoller. Nous prenons ce quiest temporaire pour du durable. Les modernesont séparé nature et culture, ils seraient au-des-sus de la nature. Ils ont soumis la nature au rè-gne de la nécessité et la culture au règne de laliberté. Ils oublient l’amont et l’aval de leur pro-duction, le fait que l’industrie n’est que trans-formation de la vie matérielle, en grande partietransformation de la nature par elle-même (ma-tières premières par l’énergie fossile) où le tra-vail humain ne fait qu’intermédier. Le travailhumain est travail dans celui de la nature. Lesmodernes sont entièrement absorbés par leurdispute des biens. Ils ne se soucient que de semonter les uns sur les autres, de se disputer quicommandera le plus au travail des autres, hu-mains et non-humains. Ils n’accordent plus rai-sonnablement leur production à celle de la na-ture, ils consomment plus vite la matière que lanature ne la produit ; de leur consommation ilsrejettent plus que la nature ne peut assimiler.Ils se coupent d’une nature qui de généreusedevient parcimonieuse et hostile, comme s’ilsse préparaient à abandonner la Terre pour uneautre planète. Ils n’accordent plus raisonnable-ment leur production à celle de leur consom-mation, peu consomment beaucoup trop etbeaucoup insuffisamment. Nous dépendons des matières premières quenous transformons. Elles portent bien leur nom,elles sont premières. Elles le portent mal aussi,elles sont « matières ». Notre industrie n’est quetransformation de la vie matérielle. La consis-tance de la valeur ajoutée par notre productionindustrielle est négligeable rapportée à la pro-duction de la nature, il suffit de songer à ce quenous lui prenons et ne pouvons ni produire, nilui rendre, de penser à toute la production quin’aurait pas lieu sans pétrole, matière et éner-gie. C’est notre focalisation sur ce que nous pou-vons nous approprier de la production en gé-néral qui réduit notre cadrage. N’a de valeur quece que nous pouvons nous approprier, nous dis-puter, pour nous différencier, nous élever lesuns au-dessus des autres. La vie au fond, et con-trairement à nous, n’a pas vraiment besoin denous. L’énergie fossile nous permet de transfor-mer davantage de matière, de mettre en actiondavantage de machines, cette espèce moderned’esclaves, de pénétrer plus avant dans la trans-formation de la nature, mais en lui prenant sanslui rendre, en la déséquilibrant, en la détraquant.Nos théories de la valeur, nos fonctions de pro-duction n’évaluent la production qu’à ce qu’el-les nous coutent pour les obtenir et non pas pourles produire. Nous évaluons notre productionindépendamment de la production de la naturecomme si celle-ci nous était redevable ou éter-nelle. Si nous remettons la production humaine dansla production de la nature, on caractérisera notreéconomie comme une économie extractive. Cette éco-nomie extractive est à ciel ouvert dans les péri-phéries du système mondial capitaliste. Si nousavions à évaluer les matières premières et l’éner-gie par ce qu’elles couteraient à être produites,si elles pouvaient être l’objet d’un échanged’équivalents, si un producteur pouvait en ré-clamer le prix pour l’apporter au marché, si l’onpouvait mettre face à face la nature et l’huma-nité, quels termes s’établiraient entre le produc-teur qui transforme la production de la natureet celui qui la produit, quel poids aurait cha-cun ? On a fait du travail la valeur des marchan-dises, en ne prenant en compte que le travailhumain, oubliant qu’au cœur des marchandi-ses logeaient des « dons » arrachés à la nature.Mais que produirait-on aujourd’hui sans éner-gie fossile ? Quelles hiérarchies socialesauraient pu être possibles sans toutes ces éner-

gies non humaines, de l’animal jusqu’au pétro-le et à l’atome ? Il s’ensuit de notre conception moderne dichoto-mique (nature/culture), une conception erronée del’autonomie et de la production. Une conceptiondécontextualisée, hors société et hors nature.Nous voulons nous affranchir les uns des autres,aussi avons-nous dressé des cultes au Marchéet à l’Etat providentiels. Nous ne frappons plusnos femmes, nous nous en séparons. Nous nefrappons plus nos enfants, nous n’en faisonsplus. Que sommes-nous devenus ? Des consom-mateurs et des marchands d’esclaves humainset non humains. Les modernes ont rendu la li-berté aux esclaves et aux domestiques person-nels qu’ils entretenaient. Ils devenaient trop cou-teux, on pouvait en multiplier le nombre autre-ment. Avoir ses domestiques et ses esclaves per-sonnels signifiait s’enfermer dans le passé, re-noncer à en multiplier le nombre que le Marchémaintenant autorisait. Ne pleurons pas le tra-vail des enfants de tels pays arriérés, c’est lesystème qui est esclavagiste. En haut de la py-ramide, on a l’air bien loin du travail de ses en-fants, travail que ne peuvent encore faire lesmachines, et pourtant le suppose.

LIBERTÉ ET ASSUJETTISSEMENT

Nous ne voyons pas que nos liens, sont tout à lafois nos forces et nos faiblesses, nos capacitésde pâtir et d’agir, qu’il nous faut distinguer nosbons liens, nos forces, de nos mauvais liens, nosfaiblesses. Que nos attachements sont à la foisce qui nous attache et ce à quoi nous nous atta-chons, ce à quoi nous acceptons de dépendre etce sur quoi nous acceptons de nous appuyer.Nous rêvons d’agir sans pâtir, de connaitre lebonheur sans connaitre le malheur, de ne passouffrir sans connaitre la souffrance. Nousavons séparé nature et culture comme nousavons séparé nécessité (lois objectives) et liber-té (choix individuel), pour faire de la liberténotre attribut et de la nécessité l’attribut d’unenature esclave. Nous avons fait de la nature etde nos créations des esclaves. L’individu moder-ne a assimilé sa liberté au nombre de servants hu-mains et non humains (naturels et mécaniques)qu’il peut mettre en service. L’Américain ne veutpas renoncer à son énergie bon marché, il neveut pas renoncer à sa suprématie, à son modede vie. Le voilà très attaché à son american wayof life. Et pourtant cette énergie qui lui permetde disposer de tant de machines et de serviteursne dépend pas de lui. Ah ! C’est vrai, il a uneconfiance aveugle dans la Science, dans le Pro-grès. Pourtant son histoire n’est pas qu’une his-toire du Progrès. Les hommes modernes n’ontplus besoin d’enfants pour travailler pour eux,plus besoin de femmes qui veulent être leurségales. Ils voudraient juste des servantes et desservants, le plus grand nombre sur la plus largeéchelle du monde possible. Car comment dominer des êtres non humains,leur commander, sans dominer, commanderaux humains ? Pour la plupart de ces chefs, lerêve va se transformer en cauchemar. La classemoyenne qui aspirait à s’élever est en train defondre. Les riches n’ont plus besoin des pauvres,ils veulent réinventer la vie, ils se payent desîles, rêvent d’une nouvelle planète avec des ser-

vants qui ne rêvent pas, mais sont toujoursobéissants. Mais tous ces servants auxquels ilscommandent sont-ils vraiment inertes et aussidéterminés à obéir ? La pyramide humaine nerisque-t-elle pas de s’effondrer et de ne laisser quedes vestiges de pyramides ? Avec l’industrie, pardon l’énergie non humai-ne, l’individu moderne a trôné sur des centai-nes voire des milliers de servants humains etmécaniques [1]. De se disputer un nombre tou-jours plus grand d’esclaves mécaniques, de vou-loir s’élever toujours plus haut les uns par rap-port aux autres, d’avoir oublié la générosité dela nature sur laquelle il repose, voilà que sontrône vacille, que son navire tangue, son art voitses prises sur la vie matérielle de moins en moinsassurées. Quelles croyances et quels savoirspourront le sauver du naufrage d’une nature quin’obéit plus ? La liberté qu’il a conquise en mul-tipliant le nombre d’esclaves mécaniques de-vient sa chaîne qui l’empêche de revoir ses cons-tructions. La possibilité de les multiplier se ré-duit, la chaîne nature se tend, et le besoin s’ac-croit, les hommes sont plus nombreux à se dis-puter le nombre d’esclaves. Du sujet de l’atta-chement, il est devenu l’objet. Il avait fait de l’at-tachement, une relation asymétrique de sujet à ob-jet, il ne s’est pas rendu compte du processusd’inversion du sujet en objet, car il n’en avaitpas pensé l’unité. Il n’y a pas de dichotomie entreliberté et nécessité, entre sujet et objet, mais diffé-renciation. Et l’humain ne se trouve pas au som-met de la création dans toutes les cultures. Celaa constitué l’hypothèse d’une culture qui nousa conduits au point où nous en sommes[2]. L’hu-main n’a pas le rang de sujet dans toutes les lan-gues, tout ne lui est pas rapporté. Il est un vivantparmi d’autres, une espèce parmi d’autres, quine peut vivre sans les autres.

ÉNERGIE ET AUTONOMIE

Pour ce qui nous concerne, on peut dire que cequi nous donne notre autonomie est encore plussaillant que dans les nations industrielles. Pas be-soin d’industrie pour voir que c’est de l’énergie,des hydrocarbures (et du culte à l’État providen-tiel) que nous tenons nos autonomies individuel-les. Elle tient plus de la nature, de la nature ex-tractive de notre économie, que de nos savoirs. Les exportations des hydrocarbures nous per-mettent d’importer et nos productions de trans-former nos importations. Nous vivons de nosimportations, elles ont écrasé nos archaïquesproductions et producteurs locaux. Avec nos hy-drocarbures, nous n’avons pas besoin de fabri-quer nos servants, nous les achetons. Pourquoitravailler pour obtenir ce que nous pouvonsavoir sans peine ? Et puis nous sortons d’unenuit coloniale, nos besoins ne sont pas si impor-tants que les vôtres, anciens maîtres coloniaux,même s’ils sont allés bien plus vite que les vô-tres. Vous nous traitez de fainéants, mais regar-dez-vous, pourquoi vous échinez-vous tant ? N’est-ce pas pour faire travailler les autres àvotre place, pour vous décharger sur le reste dumonde et en attirer les bienfaits ? Votre confortn’a d’égal que le nombre de servants qui tra-vaillent pour vous ! Vous n’êtes pas très regar-dants, humains ou non humains, c’est pareil,juste une question de proportion. Nous n’en

demandons pas tant. Notre vie est plus simple,nous n’avons pas besoin d’autant de serviteursni ne sommes obligés de choisir entre servirl’Etat ou le Marché. Un seul culte nous suffit. Les gouvernants de nos pays pétroliers ont lecœur accroché au prix du pétrole. Gouverner estbien plus facile avec un prix du pétrole élevé.Leur attention est rivée à sa courbe. Quand leprix baisse, ils attendent toujours que sa courberemonte. Ils ne peuvent se résoudre à l’idéequ’elle ne remontera pas. Elle remontera certai-nement, si les riches ne prêtent pas trop vite at-tention à d’autres formes d’énergie. Mais làencore cela ne dépend pas d’eux. Gouvernerautrement n’est dans les habitudes de personne.Comment faire face dans notre cas aux rupturesdans les importations, aux baisses du pouvoird’achat ? C’est que trop de monde est attaché auximportations. Comment transformer une écono-mie basée sur l’exportation des matières premiè-res et la transformation des importations en uneéconomie de transformation de la production quisoit moins extractive ? Qui compte moins sur desrelations asymétriques entre les êtres, humainset non-humains ? Il faudrait remettre la produc-tion au centre de l’économie et la productionhumaine au sein de la production naturelle. Il faudrait rompre l’alliance actuelle du consom-mateur et de l’importateur, établir une nouvelle al-liance de la culture et de la nature, une productionqui soit une culture de la nature.

NOUVELLES ALLIANCES

Sans stratégie de long terme, avec de nouvel-les alliances du producteur et du consomma-teur, de la culture et de la nature, une telleinversion du rapport de la production et desimportations serait hors de question. Des stra-tégies de court-terme ne peuvent pas traiternotre addiction au pétrole. Elles ne peuventqu’accompagner la baisse du pouvoir d’achatsans susciter de nouvelles capacités de pro-duction. De plus, la croissance de nos besoinsen énergie ne peut pas s’interrompre, en ex-tension et en intensité. Le minimum souhai-table n’est pas atteint. Je signale en passantque nous avons fermé des usines hydroélec-triques sous prétexte que leur production étaitnégligeable et pour transformer la vie des hau-tes plaines. S’est-on intéressé aux conséquen-ces de ces actions ? Comme si on avait del’énergie en trop, comme si le gaz pouvait cou-vrir tous nos besoins, comme si les exportationsn’allaient pas le disputer à la consommation na-tionale. Comme si transformer le climat, les con-ditions de vie des hautes plaines était une min-ce affaire. Mais nos gouvernants ne désespè-rent pas de trouver de nouvelles ressources àépuiser, nous ne pouvons imaginer qu’il puisseen être autrement. Nous sommes immergés uneéconomie extractive et une transformation de lanature que nous méprisons. Et pourtant, il fau-dra bien nous débarrasser de notre addiction augaz et au pétrole, il nous faudra bien plus d’éner-gie que nous en avons et vivre dans les milieuxque nous détruisons. Car la production qui de-vra prendre la place de nos importations et lalutte contre la pauvreté auront besoin de cet-te énergie et de ces milieux.

Suite en page 7

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Jeudi 22 octobre 2020 07

À quoi sommes-nous le plus attachés ?

Suite de la page 6

Pour détacher notre consommationdu pétrole, il faut lui donner denouvelles attaches. Et cela n’est passimplement l’affaire de la production. S’il nous fallait garder nos préférences actuelles en matière de

consommation, on peut déjà affirmer que l’in-version du rapport des importations et de laproduction ne peut pas avoir lieu. Ce sont denouveaux rapports sociaux, des rapports rééqui-librés entre producteurs et consommateurs, en-tre nature et production, que nous avons besoin.Il nous faut apprendre une autre coopérationentre êtres vivants, humains et non-humains. Nous avons besoin de nouvelles préférencesen matière de consommation. Nous devonsnous attacher à certaines consommations que laproduction est en mesure de satisfaire. A desproductions dont la difficulté de production estla moins grande et dont pourra bénéficier lemonde ou la majorité de la population. Nousdevons refuser le dictat du présent, aimer à nou-veau nos enfants, la famille au lieu de les fuir.Nous pourrons alors compter favorablement surle progrès mondial en matière de connaissanceet sur l’émergence de capitaux, d’un capital so-cial et humain. Si nous ne différencions pas nospréférences nationales ou régionales (maghré-bines et africaines) en matière de consommation,il serait illusoire de croire que nous pourrionsdonner à la production la place dont nous avonsbesoin. Il s’agit de mettre en place un protec-tionnisme social et non étatique. Le citoyen doitrenoncer à séparer production et consommation.Nous devons poser au contraire qu’elles doiventse codéterminer non pas seulement en général,mais ici et maintenant, à l’Est, à l’Ouest, au Cen-tre, en Algérie, en Afrique du Nord et en Afri-que de préférence. Plus larges seront nos mar-chés, plus large sera notre gamme de productionet de consommation. À condition qu’ils soientcohérents et inclusifs. Cela commence dans noscomptes individuels, ceux des villages, des quar-tiers, des villes et des régions, puis au-delà. Le monde veut nous imposer ses normes de pro-duction et de consommation pour écouler et dis-tribuer sa production. Nous ne pouvons pas luidisputer la production selon ses normes. Nousne pourrons pas produire ses voitures, maisnous pouvons penser notre mobilité, nosmoyens de transport, ceux qui améliorent notreproductivité globale. Notre bien-être social, s’ilveut cesser d’être attaché à des ressources na-turelles qu’il dissipe et donc desquelles il devrase détacher un jour ou l’autre, que d’autres va-lorisent et donc sur le prix desquelles il n’a sou-vent pas de prise, doit s’amarrer à la producti-vité globale. Inverser le rapport de la produc-tion et des importations signifie attacher nosrevenus à notre production, à une productivitéà laquelle chacun pourrait prendre part. Est-ilsi difficile de comprendre que notre autonomie

doit s’attacher à nos productions, à celles de nosmilieux plutôt qu’à des matières que d’autresvalorisent ? Non cela n’est pas le plus difficile.Le plus difficile est de renoncer à vouloir nousélever les uns au-dessus des autres, à comman-der aux autres, à vouloir bien vivre ensembledans nos milieux. Les normes mondiales de production et de consom-mation et autres qui les accompagnent imposent uneoffre qui excède nos capacités. Inverser le rapportde la production et des importations signifiedonc aussi inverser jusqu’à un certain point lerapport de l’offre et de la demande. Nousn’avons pas à prendre l’offre mondiale (et la de-mande qui l’accompagne) telle qu’elle se pré-sente. Notre demande doit correspondre à nos ca-pacités de production présentes et futures. Si nousavons finalement substitué nos importationsà nos productions, c’est parce qu’il nous re-venait moins cher d’importer que de produi-re, l’argent n’étant pas le nôtre. De l’importa-tion des usines clés en main nous sommes pas-sés à l’importation de leurs produits. Maisdans quel espace faisions-nous cette compa-raison ? Nous voulions consommer et produi-re comme les autres sans avoir défini le che-min au sein du marché mondial qui nous enaurait rendu capables, nous aurait permisd’intégrer le marché mondial. Nous avonsexporté nos richesses naturelles plutôt que nosproduits manufacturés et nous sommes res-tés soumis à une division internationale dutravail néocoloniale. Parce que l’argent denotre pétrole est allé à la consommation loca-le plutôt qu’à la production pour une consom-mation mondiale. Nous ne pouvons consommercomme les autres que si nous pouvons produirecomme les autres. Si le monde nous achète desvoitures, ou si nous pouvons fabriquer (nonpas monter seulement) des voitures, mais yrenonçons pour fabriquer plus avantageux,nous pouvons acheter des voitures. Nousavons besoin d’un tel esprit qui tout à la foisnous rassemble et nous porte à la hauteur dumonde. Sans lui, nous ne pouvons pas nous« agglomérer », nous associer, faire société. L’Afrique doit apprendre des expériences d’indus-trialisation postcoloniales. Et donc de l’Asie orien-tale et de la Chine en particulier. Les petits paysse sont industrialisés en profitant de la guerrefroide. Les marchés occidentaux leur étaientouverts. Ils ont pu bénéficier de l’investissementdirect étranger, d’un transfert de savoir-faire,en comptant sur leurs propres valeurs qui ontlimité leur mimétisme à l’égard de l’Occident etdonc la soumission aux normes mondiales [3].La Chine mérite une attention particulière. Sansun marché d’une telle taille, comment remettreen cause les rapports d’asymétrie mondiaux ins-taurés par la domination occidentale, faire faceà des États-Unis très conscients des bénéficesqu’ils retirent de leur suprématie ? La sécuritéde l’approvisionnement en matières premièreset la capacité de production et d’innovation sont

les deux mamelles de la puissance. L’Afrique àla différence de la Chine n’a pas besoin de four-nir autant d’efforts pour sécuriser son approvi-sionnement en matières premières, elle en estriche. Elle peut même s’en servir pour modifierles rapports de forces internationaux. Peut-êtredoit-elle commencer par là. Valoriser ses ressour-ces naturelles, c’est mieux peser sur les marchésmondiaux et mieux vivre dans ses milieux. C’estrefuser de vendre dans certaines conditions,celles qui nous maintiennent dans la conditionde producteurs de matières premières et d’éner-gie. Pour cela, il faut certainement s’attacher à con-sommer autrement pour moins dépendre de la pro-duction industrielle des autres. Car nous som-mes victimes de nos besoins à l’égard desquels noussommes passifs. Des besoins qui au lieu d’aug-menter nos forces les diminuent. Oui l’indépen-dance de l’Afrique et des pays qui la composent dé-pend d’un certain renoncement des élites dans les-quelles la société s’identifie, à vivre, à consommer,selon les normes occidentales. C’est la conditiond’une transformation des rapports de forces surle marché mondial : on ne vend pas ses ressour-ces naturelles, on ne s’aliène pas son capitalnaturel pour de la consommation improducti-ve, pour construire une société qui détruit soncapital social et exporte son capital humain. Onne dissipe pas son capital naturel, on ne détruitpas son capital social, on n’expatrie pas son ca-pital humain, pour accroitre le capital argent etfinancier d’une minorité, relais du capital finan-cier international. Nous sommes sortis trop vite detraditions que nous avons trahies parce que nousavons opposé à la suite de l’Occident moderni-té et tradition. Alors qu’il n’est toujours ques-tion que de changer de traditions, d’automatis-mes régulateurs. Nous sommes restés des déra-cinés [4]. Nous avons dressé un culte au change-ment sur notre déracinement. Nous avons faitde la tradition un obstacle alors qu’elle est aus-si une alliée. C’est elle que le changement trans-forme, une tradition prend la place d’une autre.Plutôt que de figer la tradition dans une Tradi-tion hors de l’histoire, il faut l’y replonger. Ilfaut associer la notion de tradition à celles decroyances et d’habitudes sociales. Résultat, nousnous retrouvons sans automatismes régulateurs,producteurs de cohérence. Cela tombe bien, la modération de nos besoinsnous permet de réajuster nos normes de con-sommation à des capacités de production acces-sibles. Nulle part dans le monde, les besoins nese sont développés aussi vite qu’en Afrique.Quel continent a-t-il connu le rythme d’urbani-sation qu’il a connu ? Le mimétisme et la compéti-tion sociale aidant, le rythme de développement dela production ne pouvait que décrocher face à un telrythme de croissance de la consommation. Nous de-vons établir une règle : nous devons consom-mer pour produire, pour élargir nos capacitésde production et de consommation. C’est doncen matière de capacités de production qu’il nousfaudra le plus d’efforts pour produire une base

matérielle d’existence relativement autonome.Mais le monde d’aujourd’hui n’est pas celuid’hier. Les puissances d’hier en termes de pou-voir ne sont plus ce qu’elles étaient (la démo-graphie par exemple), en termes d’avenir ellesne peuvent plus être ce qu’elles étaient (l’em-ploi, l’industrie par exemple). L’avantage d’hierse transforme en son contraire, la force finit tou-jours par devenir faiblesse … avant qu’elle nese renouvèle. Par contre, les marges peuvent êtreconsidérables pour l’Afrique, pourvu qu’elleaccepte de moins subir le monde, de mieux va-loriser ce qu’elle a en propre. Mais pour cela, il faut certainement regarderd’une autre manière nos capacités de produc-tion. Non plus du haut des capacités de produc-tion mondiales, autrement dit en référence àcelles-ci, mais en référence à notre capital so-cial et humain. Le pétrole nous avait donné lafinance, mais nous n’avons pas compté sur lajoie de vivre et donc sur notre capital social,nos capacités de coopération, et notre savoir-faire, notre capital humain pour industriali-ser, mais sur le gain personnel. Ce ne sontdonc pas ces capacités que nous avons tra-vaillées. Pour pouvoir construire une base ma-térielle africaine dotée d’une autonomie rela-tive, il faut recentrer nos attachements autourde nos capacités de coopération et de compé-tition dans nos milieux. Des individus, des col-lectifs ne tiennent ensemble que par ce qu’ils s’at-tachent à faire ensemble.

Arezki Derguini

Notes :[1] Voir les travaux de J. Jancovici, son siteJancovici.com.[2] [1] « … On pourrait nommer philosophie auto-cratique des techniques celle qui prend l’ensem-ble technique comme un lieu où l’on utilise lesmachines pour obtenir de la puissance. La ma-chine est seulement un moyen ; la fin est la con-quête de la nature, la domestication des forcesnaturelles au moyen d’un premier asservisse-ment : la machine est un esclave qui sert à faired’autres esclaves. Une pareille inspiration do-minatrice et esclavagiste peut se rencontrer avecune requête de liberté pour l’homme. Mais il estdifficile de se libérer en transférant l’esclavagesur d’autres êtres, hommes, animaux ou machi-nes ; régner sur un peuple de machines asser-vissant le monde entier, c’est encore régner, ettout règne suppose l’acceptation des schèmesd’asservissement. » Gilbert Simondon. Du moded’existence des objets techniques. Éd. Aubier-Montaigne. Paris. 1958[3] La Science économique dont nous avons ditailleurs qu’elle avait pour objectif de formaterles comportements et non pas de rendre comp-te de la réalité économique mais du résultat duformatage pour le réajuster.[4] Pierre Bourdieu avec Abdelmalek Sayad.Bourdieu parle aussi d’individus étatisés, à quoil’on peut ajouter un État privatisé.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 202008

La déclaration de patrimoineenfin constitutionnalisée ?

On retient, bien évidemment, le fameux «tous pourris» qui a prospéré au fil du temps, no tamment avec les présumées«affaires Panama papers, Sonatrach, autoroute Est-Ouest-

Khalifa et leurs aussi présumés auteurs». Avec les interpellations-auditions-incarcérationsen cascade ces dernières semaines, de ministres,premiers ministres, walis ainsi que de personna-lités du monde de la politique et des affaires, il aété donné aux Algériens de constater que dansles domaines de la corruption, plus que nulle partailleurs, plus on est puissant, plus nos excès sonttolérés et que la lutte contre ce fléau ravageur atoujours été orientée vers le plus grand nombreet non vers ceux qui réalisent illicitement les plusgros profits. Le sentiment général révèle qu’il faut,nécessairement, lutter contre la corruption et lafraude et que, s’il y a encore des hommes politi-ques honnêtes, qu’ils se mettent au travail surces sujets. En tous les cas, sans un minimum deconfiance, ils ne pourront pas exercer, à tous lesniveaux, encore moins de postuler à la magistra-ture suprême pour un certain nombre d’entre eux. On a même avancé un chiffre, pour dire que80% des responsables qui se sont succédé toutesces dernières années ne déclarent pas leur patri-moine et, conséquemment, celui-ci n’a pas faitl’objet d’une publication. A cause, justement, de l’enrichissement sanscauses de certains responsables, la transparenceet la moralisation de la vie publique, se sont invi-tées au cœur de la campagne électorale, grâceau candidat Abdelmadjid Tebboune.

MAINTENANT QU’IL EST PRÉSIDENTDE LA RÉPUBLIQUE, IL EN A FAIT

SON 4ÈME ENGAGEMENT !

Avec l’adoption de la constitution, il sera pro-cédé à la mise en conformité des lois, notam-ment celle relative à la déclaration de patrimoinequi soumet «...Toute personne nommée à unefonction supérieure de l’Etat, élue ou désignéeau sein du Parlement, ainsi que dans une institu-tion nationale ou assemblée locale, est tenue defaire une déclaration de patrimoine au début età la fin de sa fonction ou de son mandat...» (art.24de la nouvelle Constitution).

EST-CE À DIRE QUE, PAR LE PASSÉ,LA LOI N’OBLIGEAIT AUCUN

RESPONSABLE À FAIRE ÉTAT DESES BIENS AVANT SA PRISE DE

FONCTIONS OU DE SON MANDAT,S’IL S’AGISSAIT D’UN ÉLU ?

Non, bien sûr, dès lors qu’il y a tout un corpusde prévu, avec notamment : 1. l’article 4 de l’ordonnance 97,04 de janvier1997 relative à la déclaration de patrimoine quistipule : « les personnes exerçant un mandat élec-toral national ou local sont tenus de souscrire unedéclaration de patrimoine dans le mois qui suitleur investiture» 2. et l’article 4 de la loi 06,01 de février 2006,relative à la prévention et à la lutte contre la cor-ruption : «il est fait obligation de déclaration depatrimoine aux agents publics en vue de garan-tir la transparence de la vie politique et adminis-trative ainsi que la protection du patrimoine pu-blic et la préservation de la dignité des person-nes chargées d’une mission d’intérêt public». Notons toutefois que la Constitution de 2016,toujours en vigueur, contient l’obligation de dé-claration de patrimoine, avec cette nuance: Il eststipulé que le haut fonctionnaire «doit faire» sadéclaration de patrimoine ce qui pour lui, «relè-ve du devoir». Par contre, la nouvelle Constitu-tion, d’après ce qui a été dit et écrit ça et là, sti-pule que ce haut fonctionnaire «est tenu de fai-re» sa déclaration de patrimoine. C’est une obli-gation à laquelle seront soumis dorénavant leshauts fonctionnaires et les élus. Dans le même ordre d’idées, il semblerait qu’unnouvel alinéa (du même article 24) renforcerait

davantage la moralisation de la vie publique etpolitique telle que souhaitée par le président Teb-boune et dont la rédaction ne laisse place à aucu-ne équivoque : «Dans l’exercice de ses fonctions,tout agent public doit éviter toute situation deconflit d’intérêts». Notons qu’ici il s’agit d’agentpublic et non plus seulement de haut fonction-naire, pour dire que tous ceux qui seraient enresponsabilité sont concernés !

MAIS SINON, QUELLE ÉTAIT LASITUATION AVANT L’AVÈNEMENT

DU PRÉSIDENT TEBBOUNE ?

Je suis pour la déclaration de patrimoine à con-dition qu’elle soit vraie, mais il faut savoirqu’aucun des responsables en Algérie n’a de for-tune en son nom ; tous leurs biens sont enregis-trés sous des noms d’emprunts ! La déclaration, qui a fait grand bruit à l’épo-que, émane de l’ex-président du MSP, Abou Djer-ra Soltani, qui a reconnu implicitement, sur lesondes de la chaîne 2, que ni lui, ni aucun minis-tre de sa formation ne se sont soumis à cetteobligation quand ils étaient au gouvernement. Prenant un ton ironique, il a aussi dit à proposde certaines déclarations de patrimoine des mi-nistres d’alors : «le peuple algérien se réjouit desavoir que ses ministres sont pauvres ! ».

DE CE QUI PRÉCÈDE,SOMMES-NOUS TENTÉS DE

SOUTENIR, EN DÉFINITIVE, QUE LADÉCLARATION DE PATRIMOINE N’ESTQU’UNE SIMPLE FORMALITÉ ET QUE

TRÈS PEU DE RESPONSABLES S’YSOUMETTENT, EN OMETTANT AU

PASSAGE, DE DÉCLARER L’ENSEMBLEDE LEURS BIENS ?

Il est intéressant de noter que dans ces cas là,dans certains pays, européens notamment, c’estla cour des comptes qui prend sur elle de publier,sur son site internet, la liste des personnes n’ayantpas remis de déclaration de patrimoine initiale,après leur entrée au service, ainsi qu’une listedes personnes n’ayant pas remis de déclarationde patrimoine lors de leur cessation de fonction. La déclaration de patrimoine permet, donc, defaire la comparaison entre le montant de la for-tune d’un responsable public au moment où ilentre en charge, et le moment où il en sort. Celapermettrait, ainsi, de répondre à la question : «a-t-il profité de ses fonctions pour s’enrichir ?».

Mais, faute de cette comparaison, tout le mon-de reste sur sa faim et le fossé gouvernants-gou-vernés se creuse davantage ! De plus, la publication de la déclaration depatrimoine, outre la transparence qu’elle induit,permet aux tiers, citoyens ou autres, de saisir lajustice en cas de soupçon de déclarations men-songères. Mais attention tout de même à ne pastomber dans le déballage qui ne serait pas sainpour la démocratie et qui, surtout, donnerait lesentiment qu’il y a des choses à régler ! La déclaration prend en compte tous les élé-ments composant le patrimoine, quelles quesoient leur nature, leur importance ou leurs si-tuations géographiques. L’ensemble des biens doitêtre déclaré y compris ceux détenus à l’étranger.L’agent public, souscrit la déclaration de patri-moine dans le mois qui suit la date de son instal-lation ou celle de l’exercice de son mandat élec-tif. En cas de modifications substantielles de sonpatrimoine, il procède immédiatement, et dansles mêmes formes, au renouvellement de la dé-claration initiale. A ce propos, ouvrons une pa-renthèse pour préciser que le formulaire estcomposé de sept pages à renseigner en arabe eten français ; la publication de toutes les déclara-tions de patrimoine, de l’ensemble des respon-sables en poste, aurait nécessité une ou plusieurséditions de journaux officiels : faut-il, dans cescas précis, recourir à des résumés, au risque d’am-puter ces déclarations de leur contenu ?

LA PUBLICATION AU JOURNALOFFICIEL, PEUT AUSSI, DÉCLENCHER

DES RÉACTIONS EN CHAÎNE :

1. Les déclarants peuvent être amenés à fairedes démentis ou d’apporter des éclaircissements,suite à des dénonciations par des tiers,2. Les banques, les notaires, les servicesdes domaines auront ainsi leur mot à dire,grâce à leurs fichiers,3. Il en est de même des services de sécurité quipeuvent déclencher des enquêtes sur des riches-ses ou des biens non déclarés.

LA FOCALISATION SURLA TRANSPARENCE DU PATRIMOINE

PEUT ÊTRE, AUSSI, ASSIMILÉE ÀUNE GESTICULATION QUI RISQUE

DE PRODUIRE DES EFFETS INVERSESDE CEUX ESCOMPTÉS.

Si personne ne conteste qu’un ministre, élu ou

autre wali, doive être totalement transparent, c’estd’abord dans son action et dans l’exercice de sonmandat ou de sa fonction que cette transparen-ce doit être radicale. Toutefois, il ne faudrait pasconfondre publication du patrimoine, ce qui estobligatoire, et publicité autour du patrimoinece qui au regard des concernés, est considérécomme une atteinte à leur vie privée : déclarer,contrôler, sanctionner, c’est de la transparence,alors que rendre public, participerait du «voyeu-risme», selon certains. Ceci étant dit, tous ceuxqui viendraient à critiquer le procédé réglemen-taire en vigueur, celui qui oblige les responsa-bles à déclarer leur patrimoine, auraient été lespremiers à s’émouvoir, voire même à s’indigner,s’il n’y avait pas de mesures réglementaires àmême de cadrer cela.

L’OPINION PUBLIQUE, QUANT À ELLE,EST FAVORABLE À LA DÉCLARATION

DE PATRIMOINE

Même si celle-ci risque de gêner ceux qui crai-gnent ce grand déballage et qui permettrait, àune certaine presse, d’établir, par exemple, lespalmarès des ministres ou des walis les plus for-tunés. Si tous nos gouvernants, ministres, walis,chefs de daïras et autres ambassadeurs et con-suls décidaient d’activer leur publication de pa-trimoine, maintenant que cette obligation va êtrede nouveau «constitutionalisée » cela leur per-mettrait, pour le moins, de tourner une page dou-loureuse, celle des ex premiers ministres et pré-sentement pensionnaires de la prison d’El Har-rach qui ont « omis », pour l’un de déclarer uneLand Rover et des maisons, pour l’autre descomptes bancaires pleins à craquer !

SINON, BEAUCOUP PENSENT ÉGALE-MENT QUE CETTE OBLIGATION EST

INEFFICACE, DANS L’ABSOLU:

1. elle n’empêchera pas de soustraire des biens,voire des fonds douteux aux déclarations officielles, 2. les responsables issus du secteur privé ou dela société civile, seront, encore un peu plus, dis-suadés d’entrer dans un champ politique qui leurpromettra, ainsi, la suspicion, en plus de la pré-carité financière, s’ils ne devaient se contenterque de leur salaire officiel, 3. cette mesure lance une course à la transpa-rence, dont il est difficile d’imaginer les limites. Quant à la perpétuation du refus de déclara-tion de patrimoine, elle ne peut être assimiléequ’à un mépris de la loi et une volonté de main-tenir, coûte que coûte, l’opacité par tous ceuxqui continuent à s’enrichir de façon illicite et scan-daleuse au détriment de la population.

AILLEURS, DANS LE MONDE,ON RÉFLÉCHIT À LA MISE EN PLACED’UNE « HAUTE AUTORITÉ CHARGÉE

DE CONTRÔLER LE PATRIMOINEDES MINISTRES ET D’UNPARQUET FINANCIER ».

Ce qui apparaît comme une urgence, après desannées d’atermoiement et d’une ferme volontéde moraliser la vie politique entachée par desscandales à répétition dont le dernier en date,portait le nom de Cahuzac. Pour revenir sur les propos prêtés à Solta-ni, il faut dire qu’ils n’ont pas laissé la classepolitique indifférente ; l’ancien ministre Ab-delaziz Rahabi par exemple, a tenu à lui ré-pondre du tac au tac et en ces termes : «l’ap-préciation de monsieur Soltani sur la déclara-tion du patrimoine est d’une gravité qui inter-pelle les consciences des serviteurs et com-mis de l’Etat, quels qu’en soient la responsa-bilité ou le grade ; elle présente la corruptioncomme une fatalité et sa généralisation à ceuxqui ont exercé ou exercent, encore, une res-ponsabilité, comme une évidente réalité». La moralisation de la vie politique et publiqueet le renforcement de la bonne gouvernance quisont autant de demandes du hirak, sont inscritesdans les 54 engagements du président Abdelma-djid Tebboune et elles figurent en bonne placedans la constitution qui sera proposée au réfé-rendum populaire le 1er novembre prochain. Auxélecteurs d’apprécier !

Cela fait quelque temps déjà qu’il y a régulièrement desscandales financiers et de corruptions présumées qui sont révélés;

en tous les cas la triche et la fraude semblent avoir fait partie dusport national, à tous les niveaux.

Par Cherif Ali

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Ces jours-ci je relis, avec beaucoup de plaisir comme toujours, «Culture et impérialisme» d’Edouard Saïd. Legrand texte du professeur palestinien de littérature com-

parée à la Columbia university m’a inspiréet le présent article et son titre – En fait il s’agitd’un article que j’ai publié en 2013 dans El-Djazair.Com que je remets au gout du jour.Edward Saïd a décrit le monde câblé danslequel nous vivons comme en mesure de por-ter l’impérialisme là où aucune armée nepourrait le porter. Il soutient, dans ce cadre,que les Occidentaux, qui ont quitté physique-ment leurs colonies d’Afrique et d’Asie, fonttout pour les garder comme marchés et com-me sites stratégiques sur leur carte idéologi-que pour continuer à les dominer morale-ment et intellectuellement.

Les principales sources d’information, à lafois pour la consommation publique et

officielle, comprennent les médias grand pu-blic, les médias alternatifs, les universités, etles groupes et centres de réflexion. Mais alorsque les médias en ligne se développent pourremplacer les formes traditionnelles par les-quelles le public forme sa compréhension dumonde, beaucoup commencent maintenantà constater de première main la pertinencedes propos de Saïd, soutenant que le contrô-le de la pensée moderne dépend de la com-munication subliminale, ou les messages quiinfluencent nos perceptions sont diffusés demanière invisible, inaperçue, avec une com-préhension ou plutôt une sensibilisation mi-nimale à ce qui se passe et pourquoi. A ceteffet, Internet est devenu le moyen ultime decontrôle social parce qu’il est volontaire, ad-dictif, et enveloppé de l’illusion personnellede la modernité et de la liberté.

Arrêtons-nous un instant sur des exemples concrets. Convenons d’abord que

toutes les guerres de l’histoire ont étés dé-clenchées suite au préalable à des actes dedésinformation délibérés. C’est ainsi quedurant la période qui a précédé la guerred’agression contre l’Irak (2 août 1990 au 28février 1991) les médias américains ont tris-tement pris la tête en encadrant le débat surles prétendus armes de destruction massivedu gouvernement irakien non pas commeune question de savoir si elles existaient ounon, mais comme une question de savoir oùelles été cachés et que faire pour les détruire.

Chez nous beaucoup de gens semblentperdre le sens de ce qui est bien et de ce

qui est mal, et de ce que cela signifie que dese comporter avec respect et dignité enversles autres. Nous voyons la malice, l’apathieet la brutalité monter à des niveaux très dan-gereux, surtout parmi nos jeunes. Loin d’êtredes acteurs impartiaux de ces développe-ments, le Net et les chaines TV satellitairesétrangères ont, en fait, joué un rôle centralpour accroître ces tensions et préparer le pu-blic à s’attendre au pire. Beaucoup de nos jeu-nes ne semblent pas pouvoir briser leur tran-se, briser leur programmation, et ils croientsincèrement à tout ce que les médias moder-nes leur dictent sans aucune analyse critique.Pire, ils agissent en conséquence. Bien sûr cesmédias, redevables à l’agenda du « New co-lonialisme », semblent préoccupés non seu-lement par des considérations d’ordre géoé-conomiques, mais aussi et surtout par quel-que chose qui affecte la fabrique ou le façon-nage même de notre société elle-même. Ain-

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020 09

Communication et impérialisme

Par Kamel Garoui*

«Il vous appartient à vous, acteurs de la Révolutionalgérienne, de vous impliquer directement dans

l’écriture de l’histoire. Si vous ne le faites pas, d’autres leferont à votre place. Alors ne vous plaignez pas s’ils la

détournent et la déforment.»Mao Tse Toung à Djamila Bouhired.

si l’assertion selon lequel le journalisme cher-che simplement à informer sur le monde -non à le changer - s’avère une grandiose su-percherie ou plutôt un mythe démystifié parle mythologue lui-même. Pour lutter contre cette violence par le Nettout un arsenal répressif a été mis en placedans notre pays, notamment la loi n° 20-05du 28 avril 2020. Aussi un décret régissantl’exercice de la presse électronique a été adop-té récemment par notre Gouvernement. C’estpour cela, pour reprendre une formule de M.Benmehidi, que « La réaction des amateursdu désordre ne s’est pas fait attendre. Dèsl’annonce de l’adoption par le gouvernementd’un décret régissant désormais l’exercice dela presse électronique en Algérie, des « en-sembles flous » tirant profit, des années du-rant, de la clandestinité procurée par un videjuridique, ont scandé leur mécontentement. »Mais attention en dépit de sa nécessité la loiest, à elle seule, inefficace pour juguler ce phé-nomène. En dépit de leur nécessité les lois etrèglements prouvent chaque jour leur limi-te, et compter naïvement sur ces seuls méca-nismes pour protéger les Etats-nations con-tre les nouvelles formes d’agression dans leCyberspace c’est exactement la même choseque de dire que ces Etats n’ont pas besoin d’en-tretenir des Armées du moment que les lois etconventions internationales les protègent !

NOUS VIVONS DANS UN MONDEGLOBALISÉ

Dans le monde globalisé d’aujourd’hui où leniveau d’échanges immatériels n’a jamais étéégalé et où les informations circulent à la vi-tesse de la lumière, un combat global au ni-veau des idées entre les nations s’est imper-ceptiblement installé. Ainsi, Il est clair que lacapacité de nos instances gouvernementalesà communiquer de manière crédible avec lesdifférentes opinions, locales et étrangères, estindispensable à la réalisation des objectifs etprojets nationaux. La maîtrise des techniquesde communication, dont il est question ici,par les autorités publiques porte sur la per-ception par l’opinion des informations com-muniquées et son utilisation pour modifierle contexte de l’action.

La principale idée qui ressort ici est quenos responsables ne peuvent pas conve-

nablement diriger sans bien communiquer.En temps de crise ou tension, et même en pé-riode normale, l’absence - ou la mauvaise -de communication crée un vide que d’autresacteurs étrangers s’empressent de comblerpour diffuser leurs propres interprétations,qui de toute évidence servir leurs intérêts pro-pres. La généralisation d’emploi des techno-logies de l’information et de la communica-tion (TIC) a, d’une part accentué la situationprécédemment mentionnée, et d’autre partdonné plus d’impacts à l’interprétation au dé-triment des faits réels. L’effet de communica-tion devient lui-même une source importanted’action. On peut relever que la réalité, quandbien même elle nous est acquise ou favorable,n’est souvent pas ce qui compte le plus aupoint de vue opérationnel ou pratique. Ce quicompte, c’est plutôt la perception que se fontles différents publics de cette réalité.

De manière générale, en tant qu’institution ou organisation, la qualité de nos re-

lations avec les différents publics, domestiqueset étrangers, dépend de la qualité de notre ma-nière de communiquer par le biais des médias.Au vingt et unième siècle le public s’informe7j/7j-24h/24h à partir d’une très large gam-me de sources, nationales et étrangères. Danscet environnement hyper chargé d’informa-

tions savoir communiquer est devenu plus quefondamental pour les gouvernements – tireravantage des moyens de communication auxfins de capter l’attention des publics, de les sen-sibiliser et même de les orienter.

Parmi les grands objectifs en rapport avecla communication stratégique on peut ci-

ter : Accroître la légitimité et la crédibilité desstratégies, politiques ou actions nationales ;amoindrir la légitimité et la crédibilité desstratégies, politiques ou actions des adversai-res et compétiteurs ; convaincre des audien-ces sélectionnées de prendre des actions spé-cifiques en appui à des objectifs nationaux ;amener des adversaires et des compétiteursà prendre des actions spécifiques ; fortifiernos alliances avec les partenaires, etc.

LA GUERRE DES IDÉESA TOUJOURS EXISTÉ

Soyons clair, la guerre des idées ou guerrecognitive existe depuis la nuit des temps, cequi est par contre nouveau ce sont les moyensqui y sont utilisés, i.e. l’emploi massif desnouvelles technologies de l’information et dela communication. Ces moyens ont donnéune impulsion défiant toute réalité à la com-munication de masse.

L ’Algérie est, malgré elle, engagéeaujourd’hui dans la grande guerre des

idées, opposant dans un jeu complexe et mul-tiforme l’ensemble des acteurs ayant un poidsdans les relations internationales. En effet, desopérations cognitives ont constamment ciblénotre nation en raison de son identité politi-que, ses valeurs et ses potentialités économi-ques – on entend par « opération de commu-nication, un processus incluant le dévelop-pement, l’implémentation et l’évaluationd’actions et de messages publiques en vuede l’appui à des politiques, intérêts, et objec-tifs de long terme. »

Je voudrais ici revenir sur l’agression de janvier 2013 de l’Impérialisme occidental par

l’entremise du Terrorisme internationale con-tre notre pays à In Amenas. Il faut noter quel’intervention éclaire des unités de l’ANP -caractérisée par une appréciation juste ducontexte géopolitique, une minutieuse pré-paration ainsi qu’une audacieuse exécution- a été amplement suivie et commentée entemps réel à travers le monde. Jusqu’au jourd’aujourd’hui on continue à étudier ce casd’école dans les grandes académies militai-res à travers le monde. En plus de son carac-tère d’opération militaire classique menéeavec brio, l’intervention elle-même a été con-çue au préalable comme une « opération decommunication » d’envergure servant sur-tout à dissuader toute tentative d’agressionétrangère future contre notre pays. Il est utile de rappeler, aussi, que c’est du-rant notre Glorieuse guerre de libération quela communication stratégique a été appréciéeà sa juste valeur et utilisée par les dirigeants

algériens comme un instrument vital de leurstratégie de combat contre l’occupant. A cettepériode critique de notre histoire nos respon-sables se sont convaincus de l’extrême utilitéde la dimension psychologique de la guerrequant à l’issue de cette dernière.

Paradoxalement, au moment où les techniques et technologies de la communica-

tion de masse offrent d’énormes possibilités,les actions nationales en la matière ne sontpas à la hauteur des potentialités et possibi-lités de notre grand pays. L’identificationconceptuelle et opérationnelle de la guerrecognitive à une mission réservée, avec unecertaine connotation «d’activité noire» aaboutit à sa déconnection et à son isolementpar rapport aux autres activités gouverne-mentales classiques. Le résultat est que laguerre cognitive n’est pas traitée comme unepriorité en termes de personnel, de budget,de formation, d’équipement, d’organisationet de doctrine. Une autre raison qui fait quecette discipline est négligée par nos gouver-nants est qu’ils croient à tort que les effets oules gains des affrontements au niveau desidées et des concepts sont au mieux margi-naux. Une planification et une conduite ef-fectives d’opérations de communication parnos gouvernants sont obstruées aussi par lesbiais organisationnels au sein de la bureau-cratie nationale elle même.

En conséquence, la détermination des causes profondes de résistance à un emploi

efficient des instruments propres à la guerrecognitive au sein de nos institutions doit êtreconsidérée comme une priorité. Il existe com-me une sorte d’inhibition culturelle à l’encon-tre de tout ce qui a trait au domaine des af-frontements politiques et psychologiques. Uneffort soutenu doit être déployé afin d’abou-tir à une prise de conscience collective quantà la nécessaire participation avec intelligen-ce à ce genre de conflits.

Il est utile de préciser que l’article traite laquestion de la communication essentielle-

ment du point de vue de la polémologie. Tra-ditionnellement la guerre politique désigneles opérations, couvertes ou ouvertes, con-çues pour supporter les politiques, les pro-jets ou les objectifs nationaux. Elle a lieu entemps de paix, de crise et de guerre. Elle cons-titue un savoir faire acquis et pratiqué parles Etats et les organisations. Aujourd’huiencore, la pénétration et la subversion poli-tico-psychologique contre d’autres pays ain-si que contre des organisations et des mou-vements internationaux demeurent une ca-ractéristique majeure de l’environnementstratégique internationale. Les opérations po-litiques et psychologiques ne sont pas seule-ment dirigées contre les adversaires.

Suite en page 10

*Ancien cadre du Ministère de la Défense Nationaleet de l’ex. Ministre de la Prospective et des

Statistiques, Actuellement consultant-formateur enmanagement.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 202010

Communication et impérialismeSuite de la page 9

Non seulementles nationsneutres, maisaussi les nations amies etalliées consti-

tuent des cibles très importantes.Elles peuvent êtres ouvertes oucouvertes, mais dans les deux caselles doivent fournir au publicciblé des raisons plausibles etconvaincantes pour l’amener às’identifier à des objectifs pré-déterminés.

La « guerre politique » est unecatégorie générale d’activités

englobant trois fonctions : « l’ac-tion politique », « la diplomatiecoercitive » et « la guerre politiquecouverte ». En général, la premiè-re de ces fonctions est exécutée parle personnel diplomatique, la se-conde par les personnels militaireet diplomatique, la troisième parle personnel des services secrets.L’action politique a trait à certai-nes activités incluant la diplomatie multila-térale, le support à des forces et parties poli-tiques étrangers, et le support à ou le travailavec des associations internationales. La di-plomatie coercitive fait référence à la diplo-matie et présuppose l’emploi - ou la menaced’emploi - de la force armée pour l’achève-ment d’objectifs politiques. La guerre politi-que couverte correspond aux opérations desoutien aux révoltes et insurrections, contreles alliances ennemies, d’influence, et de pro-pagande noire.

Les «opérations psychologiques – PSYOP»sont les activités classiques d’actions psy-

chologiques ouvertes ou couvertes réservéesen principe aux militaires. Elles peuvent avoirlieu en temps de paix ou de guerre/conflitau niveau tactique, opérationnel ou straté-gique. Les «PSYOP de consolidation» oules «actions civiles – CA» servent à sé-curiser la loyauté et la coopération despopulations civiles dans les zones de com-bat. Les «affaires publiques - PA» sont desactivités d’information et de formation destroupes en vue de les protéger contre les ac-tions psychologiques ennemies.

La «communication internationale» concerne l’information ainsi que la formation

et la culture au niveau international à traversnotamment les chaînes TV, Internet et la pres-se imprimée ainsi que les programmes d’Etatà Etat, culturels et de formation. Elle concer-ne aussi les affaires humanitaires et l’aide in-ternationale – l’aide économique et au déve-loppement, l’assistance humanitaire lors dedésastres et de famines, l’assistance tech-nique, etc. Une question reste controver-sée - celle de savoir dans quelle mesureles activités culturelles et de formationsserviront-t-elles réellement les buts po-litiques assignés au niveau stratégique?Il en est de même de la question del’autonomie des opérations d’informa-tion par rapport aux autres instrumentsde la stratégie nationale. Malgré que cesopérations aient principalement un as-pect humanitaire, elles ont aussi un as-pect politique et psychologique. Ellesservent, sur le long terme, d’instrumentsà la diplomatie et à la stratégie.

L’aspect psychologico-politique est à labase de tout emploi des instruments po-

litiques, économiques et militaires de la puis-sance nationale. L’issue des négociations po-litiques de toutes sortes dépendent pourbeaucoup d’une profonde compréhension dela psychologie individuelle et de groupe dela partie adverse. De même, l’exercice ducommandement militaire implique l’évalua-tion du niveau psychologique et de la vulné-rabilité du commandement ennemi et de ses

forces - la déception est au cœur de l’art mili-taire. La puissance militaire et économiquedonne du poids à la puissance politique, quipeut être exploitée de diverses manières pourfaire avancer les objectifs nationaux.

LA COMMUNICATION EST À LA BASEDE TOUTE ACTION STRATÉGIQUE

La communication stratégique contribue à lafabrication d’une bonne image de notre paysauprès des opinions nationales et internatio-nales, et ainsi à la capacité de persuasion etd’influence de nos gouvernants auprès de cesopinions. Mais attention la création d’une bon-ne image du pays n’est pas une fin en soi, elledoit servir à l’atteinte des objectifs culturels,diplomatiques, économiques, sociaux ou sé-curitaires tracés par nos hauts responsables.

A tout acteur - un individu, une organisation, ou un pays - est associée malgré

lui, pour le meilleur ou pour le pire, une ima-ge. Le meilleur est atteint quand l’acteur s’ac-tive à élaborer une bonne image de lui-mêmepour la projeter aux différents publics ciblés.Le pire est subi quand l’acteur laisse au grédu hasard et des circonstances la constructionde son image, ou pis encore quand ce sont lescompétiteurs et les adversaires qui l’élaborentpour lui. Exprimé autrement, on peut dire qu’iln’existe pas d’événements économiques, so-ciaux, politiques ou sécuritaires dont les effetssur la réalité soient indépendants de l’inter-prétation qui en est faite. En conséquence,donner du sens aux faits réels est indéniable-ment l’une des formes de la guerre moderne.En d’autres termes, le management des per-ceptions vis-à-vis des événements réels cons-titue une dimension fondamentale des nou-veaux affrontements mondiaux.

La communication, elle-même, dépend denos manières d’emploi des médias tra-

ditionnels (chaînes TV, stations radios, pres-se imprimée) et des nouveaux, i.e. les nou-velles technologies de l’information et de lacommunication (Internet, sites Web, réseauxsociaux, Chaînes TV sur Internet, téléphoniemobile, etc.). L’Algérie sera toujours confron-tée à une multitude de défis au niveau inté-rieur, régional et international. Aussi, il luiest nécessaire de disposer de médias nou-veaux et traditionnels puissants. Or il ne peutexister de médias puissants sans l’existenceau minimum de sites web et de chaînes detélévisions, publiques et privées, puissantes.En l’absence de ces dernières, les sites et chaî-nes satellitaires étrangers, surtout celles hos-tiles à notre pays, pénètrent les foyers algé-riens en vue de dénaturer notre image et demenacer nos intérêts. A ce propos, un son-dage Immar d’avril 2019 répartissait les po-pulations algériennes quotidiennement expo-

sées aux médias, comme suit : téléspectateurs: 18 millions ; internautes : 17 millions ; mé-dias sociaux : 15,5 millions ; auditeurs : 3 mil-lions ; lecteurs : 2,6 millions.

Mais, comme déjà relevé, les actions decommunication sont à double tran-

chant – elles peuvent servir à l’atteinte despolitiques et projets nationaux, mais ellespeuvent aussi servir les desseins d’acteursennemis ou concurrents mal intentionnés.Plus globalement, des pays tiers sont tentésau moyen de la communication de : Primo,mener des actions d’influence culturelles etpolitiques pour entamer la stabilité et la cohé-sion sociales de notre pays ; Secundo, menerdes actions d’influence économique ou d’in-telligence économique pour imposer à notrepays leurs produits et services, et ainsi nousmaintenir dans une situation de dépendanceéconomique et de sous-développement.

L’arrivée à maturité des technologies del’information et de la communication

pose un problème de choix stratégique à nosresponsables. Le rôle des médias, publics etprivés, dans les affrontements présents et àvenir est tel, qu’aucun Etat ne songera sérieu-sement à s’engager dans un quelconque con-flit sans leur apport et appui. Il faut souli-gner, ici, le rôle des chaînes de télévision sa-tellitaires lors des affrontements armées - enAfghanistan, Irak, , Yémen, Syrie , Libye - dudébut de ce siècle, où les publics n’ont pas euvent de la réalité des agressions guerrières im-périalistes, mais une version des faits fabri-quée par les spin doctors des pays agresseurs.

L’emploi par certaines puissances étrangères des technologies de communica-

tion dans le cadre d’attaques informationnel-les contre nos intérêts politico-économiquesconstitue un nouveau défi pour l’Algérie, quiappelle une vigoureuse réponse, somme tou-te nécessaire et légitime, de la part de notregouvernement. En fait, l’Algérie peut se bat-tre avec succès dans la guerre des idées, néan-moins elle doit pour cela, se fixer des objec-tifs clairs et s’appliquer à les concrétiser avecdétermination et courage. Elle doit consentirun effort constant de long terme sur la voiedu développement de son arsenal commu-nicationnel en faisant appel à toutes les com-pétences. La construction de la puissance po-litique et culturelle de notre nation impliquela conjugaison de toutes les forces.

ANALYSE ET RECOMMANDATIONS

L’article, ne prétendant pas épuiser la pro-blématique, suscitera sûrement quelquesquestions de fond : Comment l’Algériepeut intelligemment répondre aux challen-ges et défis de la communication stratégi-

que? Quelles opportunités existentpour l’Algérie dans ce domaine luipermettant de faire prévaloir sespropres intérêts? Quelles sont lesleçons à tirer du passé? Quelle estla situation actuelle? Quels sont lesobstacles conceptuels, politiques,culturels et bureaucratiques à uneplanification et à un emploi effica-ce de nos potentialités humaines ettechnologiques en matière de com-munication stratégique? Mais à cestade, il est permis d’avancer quel-ques recommandations :

1/ Afin d’assurer une planifica-tion et une conduite organisées enmatière de communication stratégi-que, il est impératif de consolider leleadership national en la matière. Eneffet, la direction, la planification, etla coordination des opérations decommunication doit être en touttemps de la responsabilité des plushautes instances gouvernementales. 2/ L’intérêt national serait mieuxsauvegardé en impulsant les recher-ches et les études en matière decommunication stratégique : Elabo-

rer régulièrement des études et analysesen rapport avec la sécurité nationale auprofit des décideurs, portant sur les opi-nions publiques globaux, les idées et ten-dances, les tendances des médias impor-tants locaux, régionaux et internationauxainsi que leurs influences sur les opinions,les développements en technologies desinformations et communication, etc. 3/ L’institution d’une formation en«communication stratégique» au profit desdécideurs de haut rang dont les postes deresponsabilité ou l’activité réclament desconnaissances en la matière. Cette forma-tion procurera à nos hauts fonctionnai-res des connaissances sur les ressorts desnouveaux médias, la guerre cognitive,les opérations psychologiques et la com-munication stratégique ainsi que desconnaissances aux fins de l’atteinte desobjectifs nationaux. 4/ Renforcer les missions du Ministèredes affaires étrangères dans le domaine dela diplomatie publique – construction derelations réceptives à notre culture et ànos valeurs avec les publiques d’autresnations à travers l’échange de person-nes, d’expériences et d’idées. La diplo-matie publique cherche aussi à influen-cer les attitudes de ces publics pour lesamener à supporter les objectifs et les in-térêts de notre pays. 5/ Renforcer les capacités nationalesdans le domaine des communications pro-pre à l’intelligence et aux affrontementséconomiques par, notamment, le renforce-ment des actions de nos représentations àl’étranger dans leurs activités de promo-tion de la production nationale, des actionsoffensives en direction de nos populationsles incitant à privilégier l’achat de produitsnationaux, l’accroissement de la présenta-tion de nos produits et services dans lesfoires et les manifestations économiquesinternationales, etc. 6/ Développer davantage les capacitésnationales en matière d’industrie spatialepar, d’une part la mise en orbite de nou-veaux satellites algériens de communica-tion, et d’autre part l’accroissement descompétences et expertises en matière detechnologies spatiales. 7/ Accroître les capacités nationales enmatière de production d’informations etde statistiques économiques en termes dequalité et de quantité, ainsi qu’en matièrede management de l’information et de laconnaissance. 8/ Accroître substantiellement l’aide fi-nancière et l’accompagnement au profitdes journaux électroniques, des sites webet des chaines TV privés nationaux.

Kamel Garoui

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020 11

ANEP N° 2016017132 Le Quotidien d’Oran 22/10/2020

ANEP N° 2031006952 Le Quotidien d’Oran 22/10/2020 ANEP N° 2031006895 Le Quotidien d’Oran 22/10/2020

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 202012

La prévision de recette pétrolière 2020revue à la baisse de près de 25%

Il ne s’agit pas de comparer les recettesà l’année dernière mais par rapport auxpréversions de loi finances complémentaire. Rappelons tout d’abord que faisantsuite aux conséquences inattendues dela crise pandémique du Covid-19 qui a

vu au mois d’avril le prix du baril frôler la barrenégative, le gouvernement Djerad devait réajus-ter le budget en cours de l’année par revoir leprix de base budgétaire du baril de pétrole de50 dollars à 40 dollars par baril. Il a aussi optérappelons- le en complément des mesures pri-ses lors du conseil des ministres du 22 mars2020, le 3 mai 2020 une réduction des dépensesde fonctionnement pour l’année en cours de 50%par rapport aux prévisions initiales contenuesdans la loi de finance 2020. Il s’agit d’une accé-lération dans la rigueur budgétaire après celled’avoir contracté les dépenses courantes de 30%.La loi de finances complémentaire a pris en char-ge toutes ces décisions. Les pouvoirs publics ontépargné les salaires et les transferts sociaux. Endépit de cette intransigeance budgétaire, il a étédécidé d’augmenter le salaire national mini-mum garant( SNMG) pour le porter de 18 000à 20 000 dinars, d’exonérer de l’indemnité de re-venu global (IRG) tout revenu inferieur à 30 000dinars. Il a en outre allégé la fiscalité des libéra-les par carrément la suppression de la déclara-tion contrôlée pour les introduire dans le régi-me forfaitaire pour les épargner de payer cetteIRG sur les bénéfices non commerciaux de 26%,une taxe sur l’activité professionnelle (TAP) de2% ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)de 9 à 19%. Plus tard le projet de loi de financescomplémentaire de 2020 projetait quant à lui unerégression des recettes des hydrocarbures de20,6 milliards de dollars contre 37,4 milliardsde dollars prévues dans la loi de finances pourla même année. Pour le conseil des ministres,cette situation indépendante de la volonté desuns et des autres va certainement contracter lesréserves de change de 51,6 milliards de dollars44,5 milliards de dollars. Lors de sa rencontresur ce sujet avec la presse, le président de la ré-publique, Abdelmadjid Tebboune devait préci-ser l’hypothèse retenue pour justifier de telles

décisions « audacieuses » en phase d’une fortecontrainte : « la crise actuelle est conjoncturelleet non structurelle.» Plus tard, la quatrième se-maine du mois de juin après un léger remanie-ment ministériel, le ministre de l’énergie,Abdelmadjid Attar, prés d’un mois aprèsson installation et après un redressement duprix du baril, il a déclaré dans un entretienà la chaine nationale de radio 3 que « lesrecettes pétrolières attendues ne seront plus de23 milliards de dollars. »(01) Plus tard, le gou-vernement avançait plus, voire même 25 mil-liards de dollars.

1- LA SITUATION FINANCIÈREEXAMINÉE À SONATRACH, SEMBLE

INQUIÉTANTE ET INATTENDUE

Dans un « draft » qui servait de préparation àla réunion du conseil exécutif du mastodonte,dit –on, édité le 11 et le 12 octobre 2020 et quidonne les détails des exportations et des recet-tes du mois de septembre on y lit que le cumuldes recettes à fin aout sont 13,650 milliards dedollars, on a récolté durant le mois de septem-bre 1,342 milliards de dollars seulement ce quiporte le total du premier janvier au 30 septem-bre 2020 à 14,992milliards de dollars. Ensuitetoute chose égale par ailleurs et dans le scena-rio le plus optimiste, les prévisions de recettesdes 3 mois restant de l’année 2020 soit octobrenovembre et décembre sont estimées dans leslimite 1,31 milliards de dollars. Sauf une aug-mentation substantielle des prix qui dépasseraitde loin la fourchette actuelle de 40 -45 dollars,le total des recettes des hydrocarbures attenduespour l’année 2020 ne dépasserait pas 18,922milliards de dollars soit très loin du chiffreavancé par le ministre en charge de l’éner-gie qui les a situées entre 23 et 25 milliardsde dollars. Tout compte fait pour un telmontant de recettes de ce niveau, la fiscali-té tirée ne sera que de 9 milliards de dol-lars, l’investissement 8 milliards de dollarset l’exploitation 6 milliards de dollars. Le grou-pe supportera prés de 1,5 milliards de dollarsd’importation de carburant, plus d’un mil-liards de dollars pour le compte d’Augus-ta, cette raffinerie controversée pour laquel-le la filiale SPC de Sonatrach avait contractéun prêt sans compter le paiement des servicesde consulting commandé par Ould Kaddourdans le cadre du mégaprojet SH2030.

2- CETTE PERFORMANCE DÉCEVANTEN’A RIEN À VOIR AVEC LE COVID-19

Il faut reconnaitre que le président de la répu-blique, Abdelmadjid Tebboune, n’a pas manquéd’orienter son staff de gouvernance, notammentses ministres depuis la confirmation de la pro-pagation de virus corona dans notre pays. Achaque fois, il fustige (02) « les voix défaitistes »,incite les départements ministériels non seule-ment de dire la vérité mais « lutter quotidien-nement contre les campagnes de désinforma-tion, par la diffusion de données scientifiquesde manière intégrale sur l’évolution de la pro-pagation de la pandémie, en y associant desspécialistes et des experts dans l’opération desensibilisation, afin de rassurer les citoyens etde les inciter à respecter les mesures de préven-tion ». Il faut relever toutefois que son ancienministre de l’énergie semble lui dans ses sortiesdéroger à cette règle de conduite. Ainsi repor-tent plusieurs journaux dont l’APS (03). En ef-fet, il avait déclaré qu’a l’instar de tous les paysqui avaient été impactés par la pandémie coro-navirus (COVIS-19), l’Algérie en citant les rap-ports qu’ils lui sont parvenus, a perdu un mil-liard de dollars par rapport aux prévisions desrecettes générées par les hydrocarbures. Il pré-cise, qu’outre les répercussions du Covid-19 surl’économie mondiale et la contraction de la de-mande sur le pétrole qui en est suivie, accom-pagnées d’une chute des prix du brut Brent prèsde 25 dollars le baril, les recettes de l’Algériedes hydrocarbures ont également reculé, a sou-tenu le ministre, en raison de la baisse de la de-mande européenne sur le gaz naturel algérien.Dans un autre journal on y lit carrément (04) « les recettes de l’Algérie, générées par les hydro-carbures, ont atteint jusqu’à fin février 5 milliardsde dollars contrairement aux prévisions proje-taient soit 6 milliards de dollars on en déduit unmanque à gagner de 1 milliard de dollars dansles caisses de l’Etat ».

3- POURQUOI IMPUTER CE MANQUEÀ GAGNER À LA PANDÉMIE,

EST FALLACIEUX

La courbe historique de l’évolution des prix dubaril de pétrole de la catégorie du Brent, prochedu brut algérien donne(05) un prix moyen de40,44 dollars le baril durant la période allant du

premier janvier à octobre 2020 avec un pointhaut atteint le 8 janvier à 71,75 dollars le baril etle plus bas en avril 2020 à 15,98 dollars le barilsur une courte durée. L’OPEP, dans ses deuxrapports du mois de janvier et février, établi surla base d’une communication directe, ont côtéle brut algérien, le Sahara Blend au mois de jan-vier 65,28 dollars le baril et celui de février 57,91dollars le baril, il est en moyenne sur cette pé-riode de 43 dollars le baril donc il ne s’est pasécarté de la référence budgétaire Bien qu’il sub-siste une légère confusion entré la destinationde ce manque à gagner comme chiffre d’affairede Sonatrach ou une recette fiscale qui devrarentrer au trésor public pour laquelle la prévi-sion a été projetée sur la base d’un baril à 50dollars, puis 40 dollars, or il en a largement dé-passer ce niveau. La cause est donc ailleurs quecette pandémie dans laquelle, on tente de l’uti-liser comme alibi, probablement pour éviter deparler des motifs sérieux d’un manque de volu-me qui pourrait être un problème tout à faittechnique qui se poserait aujourd’hui ou aprèsla propagation du coronavirus ? Surtout que lesItaliens, avec tout ce qui se passent chez euxcomme ravages de cette pandémie, continuentde créer à l’effondrement du gaz Algérien dansleurs privions du mois de mars 2020 (06).A suivre : LES VRAIE CAUSES

* Consultant, économiste pétrolier

Renvois(01)-https://www.aliqtisadia.com/fr/2020/07/22/abdelmadjid-attar-a-propos-des-recet-tes-petrolieres-pas-plus-de-23-milliards-de-dol-lars-en-2020/?fbclid=IwAR2jouhDkevtXwf-D50fIQEA3Ap 5e7GNMVYkoAra19PekM2p-ICd_mTmmI0(02)-http://www.aps.dz/algerie/103248-co-vid-19-le-president-tebboune-prend-une-serie-de-mesures-complementaires(03)-http://www.aps.dz/economie/103250-hydrocarbures-5-mds-usd-de-recettes-pour-l-algerie-jusqu-a-fin-fevrier(04)-https://www.dzairdaily.com/algerie-bais-se-petrole-recettes-hydrocarbures-5-milliards-dollars-2020/(05)- https://fr.investing.com/commodities/brent-oil-historical-data(06)-https://www.mees.com/2020/3/13/news-in-brief/algeria-to-italy-gas-slump/40b8c910-653e-11ea-8d33-05d77048930a

Par Reghis Rabah *

(Première partie)

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surtout des «états d’âme»… et en les li-sant, «nous sommes tous kabyles». Cer-tes, beaucoup de longueurs, mais ne passe décourager… pour mieux com-prendre la suite… dans le Tome II.

Citations : «Entre nos jeunes qui pianotentsur les ordinateurs et le temps de mon enfan-ce, il y a deux mille ans d’histoire» (p32), «Néedans une société paysanne patriarcale, la fillekabyle se savait davantage tolérée que vrai-ment désirée. Ce statut d’enfant subi était en-core plus vrai pour celle qui arrivait dans lefoyer avant les garçons» (p 74), «La guerreest toujours une voleuse d’enfance ; qu’elle latraumatise dans un bombardement, qu’elle laviole dans son innocence par sa cruauté ouqu’elle la prive de la progressivité de sa matu-ration. Mais dans un certain sens, on pouvaittirer quelques bénéfices de ces secousses. Lesscènes de violences psychologiques provoquentun engourdissement des esprits et préparentà l’endurance et à la faim, comme la peur aideà repousser ses limites. Mais on sort rarementindemne de ces agressions quand elles ins-tillent dans les âmes l’indifférence qui, à ter-me, peut muter en une forme d’insensibilitéabolissant l’affectivité» (pp134-135), «Tamgut(le mont) ne s’interroge pas. On le vit et l’ap-précie dans sa rassurante protection… Le sitea survécu à tous les fléaux de la terre et del’enfer. L’âme généreuse et éternelle de la mon-tagne accueille toujours les fidèles avec leurfoi inébranlable, leur ferveur crédule et leursouveraine reconnaissance» (p 306), «Intoxi-quées par des slogans tôt ou tard démentis parma réalité, les communautés asservies par desdictatures parviennent rarement à s’émanci-per de leur aliénation» (p 371), «(Le football)est une belle et agréable illustration de ce quepeut être une vie de libre intuition et de soli-darité collective» (p 397)

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 202013

Par BelkacemAhcene-Djaballah

Livres

MÉMOIRES.La guerre comme berceau,

1947-1967. Tome I. Ouvragede Said Sadi, Editions Frantz

Fanon,400 pages, 1200 dinars.

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Vingt ans de vie ! C’est long et c’estcourt. C’est court lorsqu’on les

«écrit» à plus de 70 ans… mais c’estlong lorsqu’on s’en souvient. De ce fait,tous les détails, petits et grands, devien-nent importants. Pour nous… Pas pour tousceux qui nous lisent… car, et ceci est bienconnu, les années d’enfance et de jeunessesont toujours les plus belles, même parse-mées d’épines et de difficultés.

En tout cas, c’est ce que l’on peut tirer com-me conclusion après avoir lu les «mémoi-res» de Said Sadi. Et pourtant, le parcoursn’a pas été des plus faciles. Premier hasard, le nom de son villageAcrib veut dire exilé en berbère… Deuxiè-me hasard, le village se situe sur une crê-te… où il suffisait de faire quelques paspour atteindre le sommet forestier et décou-vrir la Méditerranée. Des signes annoncia-teurs d’un destin singulier. Tout d’abord, «la guerre comme berceau»,heureusement au sein d’une famille nom-breuse, unie et chaleureuse… et d’une com-munauté aux traditions de solidarité affir-mées. Il y avait aussi et surtout - en dépitd’une situation sociale particulièrementtendue - une volonté bien ancrée desparents à voir la descendance s’instruire ets’émanciper intellectuellement. D’où lesmultiples sacrifices. Ensuite, l’après-guerre avec l’indépendan-ce du pays et la découverte des autres (aucollège), mais aussi, hélas, de réalitéspolitiques souvent décevantes, parfois tra-giques et douloureuses. Les adolescents dé-couvrent que des hommes idéalisés peu-vent infliger, à leurs frères, les abus qu’ilsont combattus… Il y aura, peu de tempsaprès, l’insurrection du Ffs… Répression,punitions collectives… et tortures. Enfin, au lycée, le temps des amours etdes fantasmes (Ah ! la «bombe» Ludmi-la» l’Ukrainienne prof’ de physique), dufootball, des réflexions collectives sur desséquences politiques taboues ou obscuresde l’avant-Novembre 54 et de la prise deconscience des «fils du pauvre» et de l’ac-tion militante pour affirmer son identitéet la pratique démocratique. La recherchedes origines berbères et d’abord kabyles.Déjà ! Il y avait aussi la présence de l’équi-

pe de foot du Brésil… et Boumediene quirenverse Ben Bella…

L’Auteur : Né le 26 août 1947, médecinpsychiatre… Militant, déjà très jeune,pour la langue et la culture berbères, lesDroits de l’homme et les libertés démo-cratiques. Il fonde, en février 1989, le Rcd,parti social-démocrate laïc qu’il préside-ra jusqu’en mars 2012. Il a été député(Apn) et, aussi, candidat à l’élection pré-sidentielle. Auteur de plusieurs ouvrages.

Sommaire : Vingt chapitres… de 0 à vingtans… de 1947 à décembre 1967!Extraits : «Marginalisée et paupérisée par lesexpropriations de la colonisation, notre pay-sannerie s’est repliée sur ses propres tradi-tions. C’est l’émigration (….) qui a ouvertles premières brèches dans ce monde clos. Etpuis, il y a eu l’école pour les plus chanceux»(p 33), «Le chaudron social et culturel danslequel a grandi ma génération était à la foisperturbant et formateur. Notre esprit était se-coué par des valeurs et discours qui laissaientpeu de place à la linéarité de la réflexion logi-que, le sempiternel balancier politique nouspoursuivant de ses contradictions» (p 165),«Le début du règne de Ben Bella fut, en effet,à la fois folklorique et violent. Aux sloganspopulistes, caricaturaux et sommaires brocar-dés par la vox populi au bout de quelques moisd’exercice du pouvoir, faisaient écho des pra-tiques plus sombres» (p 261).

Quelle mémoire ! Que de détails !Une démarche qui restitue tout cequi fait la vie d’un être humain,

de sa famille, de sa société, de ses rêves,de ses espoirs. Bref, pour beaucoup, ilNous raconte. Un ouvrage qui a couchésur papier des situations et un vécu mais

LA FÊTE DES KABYTCHOUS (Préface de Mahmoud Sami-Ali.Postface de Khalida Toumi). Une

œuvre mémorielle de Nadia Mohia.Editions Achab, Alger 2009 .

219 pages, 440 dinars. Chroniquedéjà publiée. Pour rappel Un livre

étonnant, détonnant même.

Etonnant en ce sens qu’une jeunefemme raconte la vie intérieure

d’une famille, sa famille, ainsi que les der-niers instants d’un «Grand-frère» célèbre,un exilé, un écorché vif, un rebelle «to-tal». Voilà qui va à l’encontre de tout cequi s’est fait jusqu’ici, les auteurs s’arrê-tant toujours au seuil de la maison fami-liale. Chez les Berbères en général et lesKabyles en particulier, c’est encore plusstrict. Croire le contraire, c’est verserdans la réflexion facile. Détonnant, parce que le travail présen-té fait œuvre de psychothérapie (l’auteu-re est de formation ethno-anthropologueet elle a beaucoup travaillé dans sa Ka-bylie natale… et chez les Indiens de laGuyane française et de l’Ontario, c’estvous dire !) à l’endroit des Kabyles, ce queAbdellah Mohia (poète, écrivain et dra-maturge algérien décédé à 54 ans, un belâge chez les intellectuels) appelait, affec-tueusement, faut-il le dire, les «Kabyt-chous», en dénonçant, en bien de ses pas-sages, le berbérisme et ses «brobros» («laculture, ce n’est pas la fourche», disait-il). Cela n’a d’ailleurs pas été du tout ap-

précié par certains intellectuels kabyles,qui y ont vu là «un malin plaisir à cruci-fier encore du kabyle»… et la presse n’apas beaucoup «parlé» du livre. Il est vrai qu’on ne sait plus, à partird ’un cer ta in moment , l ’auteuren’arrivant pas, en vérité, à surmonter sadouleur et ses… ressentiments, à démê-ler les vrai-dits du héros de la conclu-sion personnelle de la «psy» (qui a l’aird’en vouloir beaucoup aux «ornièrescoutumières»). N’empêche, c’est dit etc’est écrit ! Voilà qui peinera (un peu,car à Mohia, si grand, si simple, si em-porté, si universel, si anti-ghetto, onpardonne tout : les quatre, les cinq etles six vérités… toujours fraternelles etbien intentionnées) bien des militants«amazighistes»… et qui, certainement,«fera plaisir» à ceux qui ne les aimentpas. Heureusement que ces derniers nesont pas portés sur la lecture des ouvra-ges en français ! Si le préfacier a bien saisi le contenu, «quisemble avoir été écrit dans l’urgence, sousle coup d’un ébranlement émotionnel ex-trême», la postfacière, une ministre, donc

une «officielle», affirme, pour sa part, pres-que le contraire : Ce livre n’est pas, pourelle, «un concentré d’émotions livré com-me une affaire purement personnelle…il nous place au cœur du tourment vécu parun peuple tout entier, auquel l’histoire n’apas fait de cadeaux…». C’est dire la com-plexité et la force de l’œuvre, la complexitéet la force de l’homme.

A lire, bien sûr. Par les «Kabyt-chous» comme par les «Arabes».

Même si nous sommes tentés, de temps entemps, d’arrêter la lecture en raison des ju-gements bien souvent (trop) tranchants etexagérés. Il faut aller jusqu’au bout de salecture pour bien comprendre l’humanis-me radical de Mohia… et la colère, ladouleur et le talent de l’auteure.

Extraits : «Rigide, roide, droit comme unpieu en acier trempé (physiquement et mora-lement), obstiné, opiniâtre, buté, immuable,sans concessions… et, il voulait que le mon-de autour de lui fût également droit, parfait,limpide, sans mensonges ni trahisons.C’était son monde» (p 83)

Avis

Avis

NOTE : Le paragraphe (des citations) ci-dessous présenté avait été omis jeudi 15 octobre. Les belles histoires de Bahia. Recueil de Bahia Rachedi et Othmane Aoudjit, Casbah Editions,Alger 2019, 102 pages, 500 dinars. Citations : «Un sourire est tout simplement un joyeux cadeau que tu peux offrir à qui tu veux et en échange ton cœur s’épanouira» (p 28), «La vérité finittoujours par éclater un jour. Si la vérité est amère, ses fruits sont doux» (p 81)

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LES CHEMINS

ÉPINEUX

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et dans le temps. » (Rocktröm et al., 2009) Selon certaines projections, optimistes,d’ici à l’an 2100 nous aurons une acidifica-tion supplémentaire de 0,06 à 0,07 unité depH. Donc, ce faisant, il faut prevoir des mil-liers d’années pour que les océans retrouventleur niveau d’acidité préindustriel. (Anctil.Diaz. Gagnon 2015). Dans ces conditions,beaucoup d’organismes ne pourront pluscalcifier leurs coquilles et seront des proiesfaciles pour leurs prédateurs. Aussi, les ré-cifs coralliens sont en train de subir des dom-mages qui se répercuteront sur les industriesde la pêche et le tourisme.(Anctil. Diaz. Ga-gnon 2015). Enfin, L’acidification des océansconstituerait une perturbation majeure desécosystèmes marins, dont les impacts sonttrès incertains. (Rocktröm et al., 2009)

C - Interférence avec les cycles mondiauxdu phosphore et de l’azote

Bien que, l’objectif principal de l’utilisationde l’azote est d’améliorer les rendementsagricoles, une grande proportion de cetagent finit par se retrouver dans l’environ-nement et par conséquent, elle pollue leschamps, les voies navigables et les zonescôtières et par là même, elle augmente lapollution atmosphérique. Sachant que l’apport excessif des élémentsnutritifs dans les eaux, entraîne une prolifé-ration végétale, un appauvrissement en oxy-gène et un déséquilibre de l’écosystème. Ain-si, par l’usage désordonné de l’azote et duphosphore, l’homme ne cesse de dégraderles écosystèmes. Cet apport des nutrimentsgénérera à coup sûr des changements nondésirés dans les milieux lacustres et dans lesécosystèmes marins. L’afflux de l’azote et du phosphore, cou-plé à la surpêche, et à la dégradation deszones côtières induiront des changementsbrusques et non linéaires qui influenceront

induisent souvent des réactions, mais sansplus, ce qui laisse supposer que le systèmeterrestre dans son ensemble est résilient.(Anctil. Diaz. Gagnon, 2015). « Cependant,qu’en réalité il existe des seuils à partir des-quels ces petites modifications induisent defortes réponses. ». (Anctil. Diaz. Gagnon2015). Et c’est là, que nous nous trouvons ir-rémédiablement face à ces limites fonction-nelles. Donc, pour un développement dura-ble, il est impératif de prendre conscience deces limites fonctionnelles d’autant plus qu’ilsnous renseignent si nous disposons d’unemarge d’action ou pas! pour que, la civilisa-tion humaine, nos vies soient à l’abri du dan-ger. (Anctil. Diaz. Gagnon 2015) «Ces limites planétaires identifiées cou-vrent les cycles biogéochimiques mondiauxde l’azote, du phosphore, du carbone et del’eau; les principaux systèmes de circulationphysique de la planète (climat, stratosphè-re, systèmes océaniques); les caractéristiquesbiophysiques de la Terre qui contribuent àla résilience sous-jacente de sa capacitéd’autorégulation (biodiversité marine et ter-restre, systèmes terrestres); et deux caracté-ristiques critiques associées au changementglobal anthropique (charge d’aérosol et pol-lution chimique). » (Rocktröm et al., 2009). Les limites fonctionnelles de Notre planète

A - les Changements climatiques« Il y a une convergence croissante vers uneapproche de garde-corps à 2 ° C», c’est-à-dire contenant les augmentations de la tem-pérature moyenne mondiale à 2 ° C au-des-sus du niveau préindustriel » (Rocktröm etal., 2009). L’objectif est de se placer au-dessous d’unehausse de 2 degrés C, jugée juste supporta-ble (jacquemot 2015).De ce point de vue, ilest prévu, qu’une hausse de 1 degré par rap-port à la moyenne de 1990 ferait subir d’im-portants dégâts aux coraux, alors qu’unehausse de 2 degrés désagrégerait probable-ment la couverture de glace de l’Antarctique Ouest, suivie par une élévation de 4 à 6mètres du niveau de la mer. Si cette progres-sion franchit les 3 degrés, la circulation ther-mohaline profonde des océans, responsabledu Gulf Stream, un courant qui redistribuela chaleur des tropiques vers l’Arctique, seraaffectée. (Anctil. Diaz. Gagnon 2015). Afin de parer au réchauffement climati-que, il faut limiter les dégagements des gazà effet de serre et particulièrement les emis-sions de CO2 d’une part, et d’une part il estprimordiale de maintenir le bilan énergéti-que dans un seuil viable. Les concentrationsprélevées sur des minuscules poches de gazenfermées depuis de longues dates dans desglaciers établissent des accumulations deCO2 à l’ère préindustrielle à 280 ppm. En2012, la concentration de CO2 était estiméeà 392 ppm soit 140% la valeur précitée et deloin supérieure à la limite fonctionnelle éta-blie à 350 ppm. (Anctil. Diaz. Gagnon2015).En 2020,on observe une concentrationnettement supérieure à ce chiffre.

B - L’acidification des océansL’absorption du CO2 par les océans accen-tue leur acidité. Au rythme actuel, d’accrois-sement du CO2 dans l’atmosphère, l’acidi-fication ne fait qu’augmenter, (Anctil. Diaz.Gagnon 2015). Dans ces conditions la capa-cité des océans à fonctionner comme despuits de carbone sera fort limitée. Les océans éliminent actuellement envi-ron 25% des émiss ion humaines(Rocktröm et al., 2009). « Le processusd’élimination atmosphérique comprend àla fois la dissolution du CO2 dans l’eaude mer et l’absorption du carbone par lesorganismes marins. L’absorption océanique du CO2 anthropiquen’est pas répartie uniformément dans l’espace

Or, comme tout le monde lesait, cet essor s’est effectuéau dépend de l’environnement souvent mis à rudeépreuve.

Parfois par mégarde, le plussouvent dans une course effrénée pour en-granger des gains substantiels, l’humain n’acessé de dilapider les ressources naturellessans retenue, et ce des siècles durant. L’Homme pourrait-il continuer à agir decette manière? La planète, la Terre, est aubord du gouffre! car, « [elle est] une petiteboule toute fragile. » (CMED,1987) Elle nesupporterait pas, pour longtemps, ces acti-vités intenses et polluantes. Donnons-nousun instant de répit et essayons de trouverun compromis pour préserver notre environ-nement. Les conséquences désastreuses denos agissements se font ressentir, tant àl’échelle régionale qu’à l’échelle mondiale.L’indifférence liée au réchauffement de laTerre, la détérioration de la couche d’ozoneet la désertification, à ne citer que ceux-là,menacent la biosphère et pèsent sur la sur-vie des écosystèmes. Cette dégradation del’environnement, considérée d’abord, com-me un problème des pays riches est deve-nue au fil des ans une question de surviepour tous les pays sans exception. « Nous n’avons qu’une seule et uniquebiosphère pour nous faire vivre. Et pourtantchaque communauté, chaque pays continueson bonhomme de chemin, soucieux de sur-vivre et de prospérer, sans tenir compte deséventuelles conséquences de ses actes surautrui. D’aucuns consomment les ressourcesde la planète à un rythme qui entame l’héri-tage des générations à venir. » (CMED 1987)Toute chose a une limite, notre environne-ment aussi. La capacité de la terre à encais-ser les nuisances engendrées par les activi-tés anthropiques est proche des seuils à nepas franchir, pour préserver le « fonction-nement du système terrestre ». (Rocktröm etal., 2009). En maintenant beaucoup de leurscomportements irrespectueux envers la na-ture, les humains, par la multiplication deleurs activités portent préjudice à l’environ-nement, et risquent ainsi de « déstabiliser lessystèmes biophysiques critiques et de dé-clencher des changements environnemen-taux brusques ou irréversibles ». (Rocktröm et al., 2009). Si ces humains netiennent pas compte des limites au-delà des-quels des bouleversements peuvent surve-nir, ils compromettraient la survie d’unemultitude d’écosystèmes qui seraient inca-pables de s’adapter aux nouvelles conditionset courraient inéluctablement vers l’extinc-tion. (Rocktröm et al., 2009). Nous assistons depuis l’avènement del’ère industriel à un développement immo-déré des industries accompagné par uneabondance des activités humaines; extrac-tion excessive des gisements fossiles, trans-ports, surexploitation des ressources halieu-tiques, etc. Ces activités accentuent la pres-sion sur notre planète et ses écosystèmes enfragilisant les équilibres écologiques. En ef-fet, cette façon d’agir peut déboucher sur deschangements environnementaux irréversi-bles et par conséquent, elle met en périll ’existence même de l ’être humain.(Rocktröm et al., 2009) Suite à l’énormité de cette pression anthropi-que n’est -il pas justifié de se demander quellessont: « les limites fonctionnelles du système ter-restre ». (Anctil. Diaz. Gagnon, 2015) La terre étant un système biogéochimiquecomplexe où interagissent de nombreux pro-cessus, y compris l’action humaine. Ce sys-tème est réglé de telle façon que les petitschangements sur certains paramètres clefs

Les limites fonctionnelles de la Terre

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 202014

le changement climatique. (Rocktröm etal., 2009) « Il est difficile de quantifier avec précision unelimite planétaire de l’apport de phosphore dansles océans qui place l’humanité à une distancesûre de déclencher une anoxie océanique délé-tère et répandue. » (Rocktröm et al., 2009). D’autre part, le phosphore, joue un rôledans l’apparition des zones océaniques dé-ficitaire en oxygène. Cet effet tue par as-phyxie des animaux fixés comme les corauxet d’autres organismes tels que les crusta-cés. (Anctil. Diaz. Gagnon 2015).

D - Appauvrissementde l’ozone stratosphérique

L’ozone(O3) est présent dans l’atmosphèreen faibles quantités dont 90 % au-delà de10km d’altitude. (Anctil. Diaz. Gagnon2015). L’ozone stratosphérique filtre lerayonnement ultraviolet du soleil. Ce méca-nisme s’avère efficace pour bloquer l’effet lesrayons ultraviolets (Rocktröm et al., 2009).Car, ces derniers endommagent l’ADN desplantes et des animaux au point d’être létal.(Anctil. Diaz. Gagnon 2015). Les activités humaines engendrent l’aug-mentation des concentrations des substan-ces anthropiques tels que les chlorofluoro-carbures (CFC). (Anctil. Diaz. Gagnon 2015).Ces substances anthropiques en quantité réa-gissent dans l’ozonosphère et appauvrissentla couche d’ozone. C’est dans l’année 1985,que l’appauvrissement massif de l’ozonos-phère au-dessus de l’Antarctique est rappor-té. (Anctil. Diaz. Gagnon 2015). En outre, ila été révélé que l’amenuisement de la cou-che d’ozone stratosphérique a des impactsnégatifs sur les organismes marins et pré-sente des dangers pour la santé humaine.(Anctil. Diaz. Gagnon 2015).

Suite en page 15*Enseignant retraité

Par A. Hafdi*

Depuis l’avènement de la révolution industrielle au 18 siècle, l’être humain s’est doté d’uneindustrie qui lui permit de vivre dans une aisance matérielle sans précédent.

La machine l’a remplacée dans son labeur, ses conditions sanitaires ce sont améliorées,son bien être aussi même, s’il subsiste beaucoup de retards à rattraper, surtout,

dans les pays en développement.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020 15

Les limites

fonctionnelles

de la Terre

L’apparition du trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique est unexemple de franchissement d’unseuil dans le système terrestre, demanière totalement inattendue.(Rocktröm et al., 2009. « Heureu-

sement, en raison des mesures prises à la suitedu Protocole de Montréal (et de ses amende-ments ultérieurs), nous semblons être sur unevoie qui évite la transgression de cette frontiè-re » (Rocktröm et al., 2009). On projette un re-tour aux concentrations de 1980 entre 2020 et2035. (Anctil. Diaz. Gagnon 2015)

E-Taux de perte de biodiversitéMalgré qu’une partie des plantes, des mammi-fères et des insectes a été répertoriée et docu-mentée, il en existe beaucoup, qui ne l’ont pasété. (Anctil. Diaz. Gagnon 2015) «il y en auraitentre cinq millions et trente millions au total.On conçoit que beaucoup d’espèces disparai-tront avant même d’avoir été répertorié et nom-més » (Anctil. Diaz. Gagnon 2015). Des études, mentionnent que le taux d’ex-tinction des espèces au cours du XXème sièclea dépassé de 50 à 500 fois celui qui a été consta-té à partir des études des fossiles. Les principa-les causes de l’extinction de ces espèces sontla dégradation et la perte de leur habitat,l’introduction des espèces compétitrices,la surexploitation, les maladies et les chan-gements climatiques. (Anctil. Diaz. Ga-gnon 2015). L’extinctions des espèces estgrave, étant donné l’importance de la bio-diversité pour maintenir le fonctionne-ment des écosystèmes et les empêcher debasculer dans des états irréversibles ou in-désirables. D’autant plus que les écosystèmesavec de faibles niveaux de diversité sont vul-nérables aux perturbations (telles que les ma-ladies) et courent le risque de subir des chan-gements de régime. (Anctil. Diaz. Gagnon 2015)Enfin, Il est hasardeux de définir une limitepour le taux de perte de biodiversité qui,s’il est franchi, pourrait occasionner deschangements indésirables et non linéairesdu système terrestre à l’échelle régionale ou àl’échelle mondiale.

F- L’utilisation mondiale de l’eau douce. De l’avis de l’équipe de Rocktröm, la capaci-té d’autoépuration constitue une limite au sys-tème fonctionnel terrestre puisque la pollutiona pour effet de perturber l’équilibre entre lescommunautés aquatiques. D’autre part, les changements climatiques ontperturbé le régime et la fréquence des précipi-tations, et par conséquent ont influencé notrerelation avec l’eau. (Anctil. Diaz. Gagnon 2015)Les manipulations sur les flux de l’eau agissentnégativement sur la biodiversité, la sécurité ali-mentaire et sanitaire ainsi que le fonctionne-ment écologique, et minent dangereusement larésilience des écosystèmes terrestres et aquati-ques. (Anctil. Diaz. Gagnon 2015) Une limite planétaire pour les ressources eneau douce doit donc être établie pour mainte-nir en toute sécurité le flux d’eau verte pour larétroaction de l’humidité et permettre la four-niture du fonctionnement et des services del’écosystème terrestre. (Rocktröm et al., 2009).

G- L’occupation des sols.Les conversions des terres pour l’agriculturepeuvent perturber le fonctionnement biogéo-chimique (Anctil. Diaz. Gagnon 2015). En ef-fet, le changement dans l’exploitation fon-cière suite à l’expansion et l’intensificationde l’agriculture a contribué au change-ment environnemental mondial, avec lerisque accru de porter préjudice au bien-être humain. (Rocktröm et al., 2009). Durant le dernier demi-siècle, la conversiondes forêts et d’autres écosystèmes s’est pour-suivie à raison d’un taux moyen de 0,8% paran, ce qui représente le principal facteur de laperte du fonctionnement et des services des éco-

systèmes. (Rocktröm et al., 2009). Les experts de l’équipe de Rockstrõm con-seillent une superficie de 15% du territoire com-me limite à ne pas enfreindre pour le bon fonc-tionnement biogéochimique de la terre, mal-heureusement au rythme actuel de croissancede conversion de l’ordre de 1% par année, cet-te proportion de terre passera de 12% à15% enquelques décennies seulement. (Anctil. Diaz.Gagnon 2015). Bien que les effets du change-ment de système foncier agissent comme unevariable lente qui impacte d’autres systèmes,telles que la biodiversité, l’eau et le climat, ilspeuvent également déclencher des change-ments rapides à l’échelle continentale lorsqueles seuils de couverture terrestre sont franchis.(Rocktröm et al., 2009).

H- Chargement en aérosol Depuis l’ère préindustrielle, les activités an-thropiques ont doublé la concentration mon-diale de la plupart des aérosols. Ces derniersinfluencent « l’équilibre du rayonnement de laTerre directement en diffusant le rayonnemententrant dans l’espace ou indirectement en in-fluençant la réflectivité et la persistance des nua-ges » (Rockstrõm et al., 2009). Les aérosols peu-vent également agir grandement sur le cyclehydrologique en modifiant les mécanismes quiforment les précipitations dans les nuages .(Rocktröm et al., 2009). Considérant son effet sur la santé humaine,«la pollution atmosphérique par les particulesfines est responsable d’environ 3% de la mor-talité due aux maladies cardio-pulmonai-res chez l’adulte, d’environ 5% de la mor-talité par cancer trachéal, bronchique etpulmonaire, et d’environ 1% de mortalitépar infection respiratoire aiguë chez les enfantsdes zones urbaines du monde entier »(Rocktröm et al., 2009). Par leurs impacts sur le système climatiqueet leurs effets néfastes sur la santé humaine, lesaérosols constituent une limite fonctionnelleplanétaire à ne pas transgresser (Anctil. Diaz.Gagnon 2015)

I-Pollution chimiqueLes composés radioactifs, les métaux lourds etbeaucoup de composés organiques provenantde l’activité humaine constituent les principauxtypes de pollution chimique, qui affectent lasanté humaine et les écosystèmes. La pollution chimique peut influencer les li-mites de la biodiversité en réduisant l’abondan-ce des espèces et en augmentant la vulnéra-bilité des organismes à des stress tels que;le changement climatique. (Rocktröm etal., 2009). La limite fonctionnelle pour lapollution, cible les particules fines puis-qu’elles peuvent agir sur le climat en plus d’êtredommageable pour la santé. (Anctil. Diaz. Ga-gnon 2015)

A. HafdiBibliographie-Anctil, F., L. Diaz, A. Gagnon-Légaré, 2015. Dé-veloppement durable : enjeux ettrajectoires. Presses de l’Université Laval,Québec, 160 p.-Commission mondiale des Nations unies pourl’environnement et le développement (2005).« Notre avenir à tous » 5e édition, Montréal,Éditions LAMBDA, Montréal (Québec)-Jacquemot, P. (2015) Le dictionnaire duDéveloppement durable. La petite Bibliothèque desSciences Humaines. Diffusion : Seuil. Auxerre-Rockström, J., Steffen, W., Noone, K., Persson,A., Stuart III Chapin,F., Lambin, E.,Lenton,T.M,, Scheffer, M., Folke,C., Schellnhuber, H.J., Björn Nykvist, B., de Wit,C.A., Terry Hughes, T., van der Leeuw,S., Henning Rodhe,H., Sverker Sörlin,S., Snyder,P.K., Robert Costanza, R., Svedin, U., Falkenmark, M., Fabry,V.J., Hansen,J., Walker,B., Liverman, D., Richardson ,K., PaulCrutzen, P., and Foley,J., (2009). Planetaryboundaries : exploring the safe operating space forhumanity. Ecology and Society 14,32.

Suite de la page 14

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COMMUNICATION

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ORANLe Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 202016

05 rabie el aouel 1442

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr05h51

Dohr12h48

Assar15h55

Maghreb18h22

Icha19h40

ILS NOUS ONT QUITTES HIER

LABAH Khadir, 95 ans, L’HippodromeTOUIL Bentaiba, 75 ans, Es-SeddikiaGUABA Med El Habib, 76 ans, Oran

SLIMANI Djillali, 49 ans, Hassi Bounif

Rachid Boutlelis

Une tentative de constructionsillicites, sur les abords d’un

oued asséché dans la localité de StRoch, a été avortée par les servi-ces de police, a-t-on appris auprèsde la commune de Aïn El Turck.Les services de l’APC sont inter-venus pour démolir les premièresfondations et remettre le site à sonétat initial. En effet, et selon nossources, des contrevenants ontmorcelé et clôturé une superficiede terrain dans l’intention manifes-te d’exploiter le couvre-feu du con-finement partiel sanitaire pour en-treprendre illicitement la construc-tion d’un îlot d’habitations au beaumilieu du ru asséché qui traversela localité de St Roch. Les premiè-res fondations ont fait l’objet dedémolition empêchant ainsi la réa-lisation de nouvelles constructionssur ce site. Alertée par des rive-rains, la police est promptementintervenue pour avorter cette ab-surde tentative de constructions il-licites. Les responsables locaux ontété saisis à travers des copies duprocès-verbal de constat établi àl’issue de cette intervention. Il importe de noter que le phéno-mène de la bidonvilisation des pla-ges de la contrée d’Aïn El Turckprend une ampleur presque incon-trôlable, au vu du constat établi sur

J. Boukraa

Le Centre anticancéreux(CAC) d’Oran prend encharge des cancéreux des

différentes wilayas de l’Ouest. Du1e janvier au 30 septembre de l’an-née en cours, le CAC a enregistré5.004 hospitalisations. Ces cas sontrépartis comme suit : 2.630 ont étépris en charge par le service de chi-miothérapie pédiatrique, 398 parle service de chimiothérapie desadultes et 1.976 malades ont étépris en charge par le service deradiothérapie. Le CAC a aussienregistré 13.746 hospitalisationsdu jour. Le service d’oncologie pé-diatrique s’occupe des enfants âgésentre 0 et 15 ans. Les enfants souf-frent souvent du cancer du cerveauqui est le plus fréquent, des leucé-mies et des lymphomes. En 2019,

D. B.

Des habitants du quartier de SidiEl Houari ont lancé, hier, un

appel aux responsables concernéspour la démolition des immeublesdésaffectés qui menacent de s’effon-drer à tout moment. Selon des re-présentants des habitants du quar-tier qui se sont déplacés au siège denotre rédaction, un premier appelavait été lancé à l’ex-wali d’Oran, ily a plus de trois mois, pour interve-nir avant qu’une catastrophe ne sur-vienne. Selon nos interlocuteurs,certains immeubles ont même étésquattés par des familles au péril deleur vie. Les habitants du quartieraffirment que plus d’une dizained’immeubles évacués de leurs occu-pants depuis plus de deux annéesn’ont toujours pas été démolis. Cesbâtisses situées sur les grandes artè-res du quartier font l’objet d’effon-drements partiels et menacent des’effondrer à tout moment. «Noussommes contraints d’éviter de pas-ser sous ces habitations de risque dese retrouver sous les décombres. Mal-heureusement, nos enfants emprun-tent ces artères chaque jour et nouscraignons vraiment pour leur vie»,assure un des habitants. Ce dernier indique que le dangerne concerne pas uniquement les pas-sants mais aussi les habitants des im-meubles mitoyens qui sont toujoursoccupés par des familles en attented’un relogement. «La situation s’ag-grave davantage à la moindre préci-pitation», affirme notre interlocuteur.Pour éviter la réoccupation des im-meubles évacués par d’autres fa-milles, les services de la wilaya ontmuré et détruit partiellement certai-nes habitations dans la perspective

J. Boukraa

Malgré leur interdiction à causedes désagréments, voire des

dégâts, les produits pyrotechniquesont refait leur appariation. Cette an-née, grâce notamment au travaild’interception effectué par les servi-ces concernés, services de sécuritéet commerce, les étals ne sont pastrès nombreux comme les annéesprécédentes, mais ils sont toujoursprésents, sur les trottoirs, au niveaudes marchés. Cette année, la protec-tion civile a décidé de privilégier lasensibilisation dans sa campagnecontre ces produits qui sont chaqueannée, à l’occasion de la fête duMawlid Nabaoui, la cause de centai-nes d’accidents parfois très dange-reux, notamment chez les enfants.Dans ce cadre, une large campagnede sensibilisation a été lancée la se-maine passée par la protection civi-le en coordination avec la directiondu commerce et l’organisation algé-rienne de la protection du consom-mateur au niveau des grandes sur-faces commerciales et quelques mar-chés. La campagne va se poursui-vre pour toucher la semaine prochai-ne les écoles primaires. En effet, les

d’une proche démolition. Mais cetype de procédé n’est malheureuse-ment pas suffisant, car à défaut qu’ilssoient de nouveau investis par desindus occupants, les immeubles me-naçant ruine évacués sont en étatd’abandon et certains tiennent mira-culeusement debout. Certains se sonttransformés en refuge pour délin-quants. D’autres et en dépit des pré-cautions des autorités locales, et mal-gré le danger que cela présente, ontété réinvestis par des familles qui veu-lent à tout prix bénéficier de loge-ments sociaux en échange de quitterles lieux. Selon nos interlocuteurs, lorsdes dernières fortes pluies l’annéedernière, des familles habitant lesimmeubles mitoyens ont évacué leurshabitations de peur de l’effondrementd’un des immeubles désaffectés quirisque d’entraîner dans sa chuted’autres immeubles. Ces édifices pré-sentent actuellement un risque ma-jeur pour la sécurité des riverains etdes passagers. «Nous vivons sous lamenace permanente du péril de seretrouver sous les décombres de cesimmeubles en état d’abandon», diraun habitant du quartier qui habitetout près d’un immeuble évacué de-puis 2016. Concernant l’occupationillégale de ces immeubles, la wilayaavait mis en garde, l’année dernière,les squatteurs. Ainsi et dans un com-muniqué, elle avait affirmé que tou-te personne squattant des habitationsmenaçant ruine qui ont été ferméesaprès avoir été évacuées et leurs oc-cupants relogés, fera l’objet de pour-suites judiciaires et sera traduite de-vant les services compétents. De leurcôté, les propriétaires privés de cesimmeubles sont tenus d’assurer la sur-veillance de leurs biens et éviter tou-te occupation de ces lieux dangereux.

Ils menacent la vie des habitants à Sidi El Houari

Des immeubles désaffectésen attente de démolitiondepuis plus de deux ans

A quelques jours du Mawlid Nabaoui

Campagne de sensibilisationcontre les produits

pyrotechniquesproduits pyrotechniques sont pré-sents timidement au niveau de quel-ques quartiers et marchés populai-res. Les petits affluent pour les ache-ter afin de les faire exploser bienavant la fête du Mawlid. Le dangerguette notamment les enfants, quisont les plus attirés par ces produitspyrotechniques. Les personnes quiles manipulent risquent des blessu-res (auto-traumatismes) et «des dé-gâts peuvent être occasionnés auxtiers». La protection civile a prodi-gué des conseils à l’adresse des ci-toyens, précisant que chaque annéedurant cet évènement, des accidentssurviennent mettant en danger la viedes individus. Les parents doiventexpliquer à leurs enfants les dangersde ces produits prohibés, et ils sontnombreux : risque d’explosion dansla main, brûlure des yeux, perte dé-finitive de l’audition, blessures gra-ves et lésions définitives, amputation,inflammation des vêtements, débutd’incendie dans une pièce close,mais aussi risque de feu en extérieur,etc. Toutefois, il est strictement dé-conseillé de les projeter sur les per-sonnes, sur les voitures, les stationsd’essence, et les habitations notam-ment près des hôpitaux et cliniques.

Centre anti-cancer Emir Abdelkader

Plus de 5.000 hospitalisations

en huit moispas moins de 366 nouveaux casde cancer de l’enfant ont été enre-gistrés au niveau du service d’on-cologie pédiatrique du Centre an-ticancéreux (CAC) d’Oran. On n’en parle pas suffisamment,pourtant près de 1.000 enfantssont touchés par différents can-cers annuellement en Algérie.D’autre part, en 2019, les deuxservices de chimiothérapie et deradiothérapie pour adultes duCentre de lutte contre le cancer«Emir Abd El Kader» d’Oran, ontenregistré 1.186 nouveaux cas decancer. Le CAC a enregistré du-rant la même année 6.715 hos-pitalisations et près de 29.000prises en charge dans le cadre del’hôpital du jour. Notons que lesdépistages ont une très grandeimportance dans la prévention decertains cancers. Ils permettent

un diagnostic plus précoce de latumeur et, par conséquent, lamortalité, les douleurs, et les trai-tements parfois lourds, tels queles chimiothérapies qui peuventparfois ainsi être évitées ou rédui-tes. Le plus souvent, ce n’est pasla douleur qui permet de décelerun cancer : une tumeur n’est enelle-même pas douloureuse. Les principaux facteurs d’aug-mentation de la charge cancéreu-se comprennent l’exposition ac-crue aux facteurs de risque con-nus tels que le tabagisme, la sé-dentarité, la mauvaise alimenta-tion, l’usage nocif de l’alcool etla pollution environnementale.Les mutations épidémiologiqueset démographiques en cours fontpartie des autres facteurs qui con-tribuent à l’alourdissement du far-deau du cancer.

Réalisées sur les abords d’un oued asséché

Démolition de constructionsillicites à Aïn El Turck

le terrain et, comble de l’ironie, nesemble à priori plus émouvoir qui-conque. Il importe de noter quedes habitants ont pris attache avecles services de police pour dénon-cer ce sordide état de fiat. Notonsaussi dans la foulée que des rive-rains de la localité de St Germain,sur le territoire de la municipalitéd’Aïn El Turck, se sont rapprochésdu Quotidien d’Oran pour expri-mer leur vive désapprobation con-tre l’insidieuse invasion qui va cres-cendo de la bidonvilisation sur laplage de leur lieu de résidence. Nosinterlocuteurs ont dénoncé «l’ap-parition du jour au lendemain deplusieurs masures, qui auraient étéconstruites à la hâte nuitamment»,avant de renchérir avec une poin-te de dépit : «Nous avons signalécette transgression aux responsa-bles concernés mais malheureuse-ment aucune opération n’a été me-née pour y mettre un terme. Evi-dement, cela encourage les contre-venants à participer à ce massacreà ciel ouvert, qui est à l’origine dela dégradation de notre cadre devie et par ricochet, celui du séjourpour les vacanciers». Il y a lieu designaler que deux années aupara-vant, une opération de démolitionde masures érigées sur cette plagea été menée par les services del’APC, mais d’autres baraques, fai-sant office d’habitations, proposées

à la location ou à la vente, et/oude local commercial, ont été cons-truites illicitement depuis. Il fautdire aussi que le laxisme avéré desuns et des autres a accouché decette désuétude, dans laquelle vé-gète la plage de St Germain à l’ins-tar de presque toutes les plages decette contrée. «Nous sommes dis-posés à apporter aide et assistan-ce si le wali désigne une commis-sion de la wilaya d’Oran pour unconstat des lieux, qui sera suivi demesures répressives contre lesauteurs de cette infraction afin dedonner l’exemple et de découra-ger tout éventuel contrevenant»,ont encore fait remarquer des ri-verains de la localité de St Ger-main. L’absurde ironie du sort veutque ce soit la zone d’extension tou-ristique, ZET, englobant le villagede Cap Falcon et la localité de laMadrague, qui est la plus touchéepar la bidonvilisation et ce, avecl’installation de plusieurs regroupe-ments de masures hideuses, qui en-laidissent le paysage. Dans les pres-tigieuses localités de Paradis-Plageet de Clairefontaine, qui sont con-sidérablement loin de refléter l’ima-ge du nom pour lequel elles ont étébaptisées, les baraques érigées enparpaing et de la tôle ondulée,constituant un immense bidonvil-le, ont entamé insidieusement legrignotement du sable.

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ORANIELe Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020 17

Le tribunal correctionnel de Tia-

ret a prononcé une peine de 5

ans de prison ferme et 100.000 DA

d’amende à l’encontre d’un char-

latan pour escroquerie aggravée,

charlatanisme et utilisation de pro-

duits dangereux pour la santé pu-

blique, apprend-on de source sécu-

ritaire. En effet, agissant sur infor-

mation, les éléments de la huitiè-

me sûreté urbaine, munis d’un

mandat de perquisition délivré par

le procureur de la République près

El-Houari Dilmi

Fermé depuis juin 2018 pour

travaux, le marché couvert

du centre-ville de Tiaret «sera

rouvert dans deux mois» a annon-

cé le wali de la wilaya, M. Moha-

med Amine Dramchi, lors d’une

tournée qui l’a mené dans différents

quartiers de la ville. En effet, fermé

depuis plus de deux ans, le marché

couvert, érigé du temps de la colo-

nisation à la fin du 18ème siècle au

cœur de la ville de Tiaret, commen-

Le ministre des Ressources en

eau, Arezki Berraki a annon-

cé mardi depuis la wilaya de Tis-

semsilt le lancement prochain

d’une opération d’exploration

des capacités hydriques de la ré-

gion. S’exprimant lors d’un point

de presse en marge de sa visite

de travail à la wilaya, le ministre

a fait savoir que des spécialistes

de l’Agence nationale des res-

sources hydrauliques (ANRH)

seront dépêchés la semaine pro-

chaine à Tissemsilt pour y effec-

tuer une exploration minutieuse

des capacités hydriques de la ré-

gion (eaux souterraines et de sur-

face). Cette opération permettra

d’élaborer un programme pour

explorer des eaux souterraines

sur une profondeur allant jusqu’à

1000 mètres, a indiqué le minis-

tre, relevant que son département

ambitionnait par ces explorations

de diversifier les ressources hydri-

ques dans cette wilaya, et sécuri-

ser les besoins de la population.

Par ailleurs, le ministre a annon-

cé une visite d’experts de l’Offi-

ce national de l’assainissement

(ONA) qui examineront les mo-

dalités de valorisation des eaux

usées traitées par les stations de

la région, en vue de leur utilisa-

tion dans l’irrigation complémen-

taire. Il a rappelé, dans ce cadre,

que ces structures garantissent

plus de 7 millions M3 d’eaux trai-

tées non exploitées, et que moins

de 5millions M3 d’eaux conven-

tionnelles étaient utilisées pour

l’irrigation dans la région.

Faisant état du lancement, dans

les tous prochains jours, d’une

étude de réhabilitation du barra-

ge «Bouzeghza» qui alimente

quatre communes de la wilaya en

eau potable, M. Berraki a relevé

que cette étude, devant être réa-

lisé par des experts cubains en

collaboration avec l’Agence na-

tionale des barrages et des trans-

ferts (ANBT), permettra d’accroi-

tre les capacités du barrage, très

envasé de surcroit, et satisfaire les

besoins de la région en eau po-

table. Par ailleurs, le ministre a

fait savoir que la wilaya de Tis-

semsilt avait bénéficié, dans le ca-

TIARET

Le marché couvert

rouvert dans deux moisçait à s’effondrer avec risques d’af-

faissement induits par l’érosion et

la remontée des eaux, quand les

autorités locales ont décidé de sa

fermeture. Les travaux de consoli-

dation, qui ont pris un peu de re-

tard sur les délais prévus, seront

donc achevés d’ici à la fin de l’an-

née, selon le premier responsable

de la wilaya. Constitué d’une

soixantaine d’étals pour marchands

de fruits et légumes à l’intérieur,

d’une poissonnerie et de gargotes

à l’extérieur, certains commerçants

ont refusé de reprendre leurs étals,

selon le wali qui a rencontré leurs

représentants. «Une solution défi-

nitive doit être rapidement trou-

vée», a tranché le wali, pour don-

ner une seconde vie à ce lieu my-

thique vers où convergeaient de-

puis des lustres les habitants de l’an-

cienne Tiaret. Selon le maire de la

ville, M. Bouteldja Rabah, l’option

du maintien de l’ancienne armatu-

re du marché couvert a finalement

été retenue pour garder l’aspect ar-

chitectural d’origine de la bâtisse.

Un charlatan condamné à 5 ans de prison

Khaled Boumediene

La Journée nationale de la li-

berté de la presse, célébrée

chaque année le 22 octobre,

prend cette année un relief parti-

culier à la veille du référendum

constitutionnel du 1er novembre.

Dans ce cadre, le parc national

de Tlemcen a abrité mardi une

rencontre en guise de célébra-

tion de cette journée, regrou-

pant l’organisation algérienne

de l ’environnement et la c i -

toyenneté, l’association culturel-

le et du tourisme «El Wissal»,

l’académie nationale de la pro-

motion du mouvement associatif

ainsi que l’union nationale des

journalistes algériens de Tlemcen.

Pour mettre l’accent sur les dis-

positions de la liberté de la pres-

se consacrées dans la nouvelle

mouture de la Constitution, le di-

recteur de l’université de Magh-

nia, le Dr. Naoum Mourad, a ani-

mé une communication dans la-

quelle il a livré un aperçu sur les

droits fondamentaux et les liber-

tés publiques qui constituent l’un

des axes principaux autour des-

quels s’articule le projet de révi-

sion de la Constitution. Il faut no-

ter que c’est le seul débat organi-

sé à Tlemcen avant le référendum

sur la révision de la Constitution,

auquel ont pris part de nombreux

journalistes de la presse. Tout en

procédant à une analyse-rétros-

pective sur les différentes étapes

de révision de la Constitution

L’association «La grande maison»

a proclamé mardi soir la liste

des lauréats de la 7e session du Prix

littéraire Mohammed Dib 2020, in-

dique la page Facebook du Prix lit-

téraire. A décroché le Prix en lan-

gue arabe Abdelmonaim Bensayah

pour son roman «Li narkos Taran-

tila thouma namout», paru aux édi-

TLEMCEN

Les droits et libertés en questiondans notre pays, l’orateur a pro-

cédé à une analyse comparative

entre la liberté de la presse et la

liberté d’expression. «La liberté de

presse représente l’une des prin-

cipales libertés de l’homme. Elle

naît du droit d’expression et de

critique dont disposent tous les ci-

toyens. La liberté se fonde de l’ar-

ticle 19 de la Déclaration univer-

selle des droits de l’Homme de

1948. L’article affirme que tout

individu a droit à la liberté d’opi-

nion et d’expression, ce qui im-

plique le droit de ne pas être in-

quiété pour ses opinions et celui

de chercher, de recevoir et de ré-

pandre, sans considération de

frontières, les informations et les

idées par quelque moyen d’ex-

pression que ce soit. La liberté

d’expression est le droit pour tou-

te personne de penser comme elle

le souhaite et de pouvoir exprimer

ses opinions par tous les moyens

qu’elle juge opportuns.

La liberté d’expression a comme

corollaire la liberté de la presse,

la liberté d’association, la liberté

de la réunion, la liberté de mani-

festation mais aussi le respect

d’autrui», a-t-il expliqué. Le doc-

teur Naoum a passé ensuite sous

la loupe les articles 51, 53 et 54

introduits par le nouveau projet

de la Constitution, qui garantis-

sent ces droits et libertés. «Le pro-

jet de révision de la Constitution

stipule le caractère obligatoire du

respect des droits fondamentaux

et libertés publiques. Il élargit et

enrichit les espaces de liberté du

citoyen à la fois par la consécra-

tion de nouvelles libertés indivi-

duelles et collectives et consolide

les droits constitutionnels garan-

tis. L’article 51 stipule que la liber-

té d’exercice des cultes est garan-

tie. L’article 52 garantit et consa-

cre la liberté d’expression. L’arti-

cle 53 garantit la promotion de la

société et encourage les associa-

tions d’utilité publique.

Pour ce qui est de la liberté de la

presse, qu’elle soit écrite, audio-

visuelle ou électronique, elle est

garantie dans l’article 54. La liber-

té de la presse comprend notam-

ment la liberté d’expression et de

création des journalistes et des col-

laborateurs de presse, le droit des

journalistes d’accéder aux sources

d’information dans le respect de la

législation en vigueur, le droit à la

protection de leur indépendance et

du secret professionnel et le droit

de fonder des journaux et toute

autre publication sur simple décla-

ration», a-t-il ajouté.

A la fin de cette communication

très riche en enseignements, les

journalistes présents ont été tour

à tour honorés par MM. Cherki

Abdeldjil, président de l’organisa-

tion algérienne de l’environne-

ment et la citoyenneté, Aoued

Boumediene, président de l’asso-

ciation culturelle et du tourisme

«El Wissal», et Zeboudj Ahmed,

président de l’académie nationa-

le de la promotion du mouvement

associatif.

Prix Mohammed Dib :les lauréats connus

tions El Mahir, tandis qu’en langue

amazighe a brillé Mourad Zimu

pour son roman Kawitu, paru aux

éditions Casbah.

Rédigé en français, le roman Body

Writing de Mustapha Benfodil, et

publié par les éditions Barzakh, a

été distingué. Les résultats ont été

proclamés par l’académicien et cri-

tique Mohamed Sari, président du

Jury, sur une vidéo diffusée sur la

page Facebook du Prix. Organisé

par l’association «La grande mai-

son» de Tlemcen, le Prix littéraire

Mohammed Dib a pour objectif de

motiver la créativité littéraire chez

les jeunes dans les trois langues :

arabe, amazighe et française.

le tribunal local, ont découvert un

véritable arsenal de sorcellerie et de

magie noire à l’intérieur du domi-

cile du charlatan. Des fioles de dif-

férentes dimensions, des exemplai-

res du Saint Coran profanés, pho-

tographies d’hommes et de fem-

mes, des talismans ont été décou-

verts par les policiers. Déféré de-

vant le tribunal local, il a écopé de

5 ans de prison ferme.

Lors de plusieurs opérations de

nettoiement des anciens cimetières

fermés, divers objets servant à la

sorcellerie comme des photogra-

phies, des billets de banques déchi-

rés et autres talismans cachés sous

les tombes ont été découverts et

détruits. Toujours selon la sûreté de

wilaya, une bande de quatre (04)

individus, spécialisés dans le vol des

maisons et locaux commerciaux, a

été démantelée par les éléments de

la BRI. Présentés devant le tribunal

local, ils ont été écroués.

El-Houari Dilmi

TISSEMSILT

Des chercheurs d’eauattendus

dre de l’amélioration du service

public eau, de quatre à cinq pro-

jets avec des enveloppes allant de

6 à 80 millions DA. La wilaya a

également bénéficié d’un projet

important qui sera lancé «dans les

jours à venir», en l’occurrence le

transfert des eaux du barrage

«Meghila» (commune d’El Ayou-

ne) vers un périmètre agricole de

plus de 1000 hectares, a ajouté

M. Berraki. Rappelant que plus

de 30 projets en matière d’ali-

mentation en eau potable et d’as-

sainissement avait été alloués à

la wilaya, le ministre a précisé que

plusieurs de ces projets, inscrits

en 2016, 2017 et 2018, connais-

sent un retard de réalisation. «Les

entreprises défaillantes seront

mises en demeure à l’effet de

dynamiser ces projets sous pei-

ne de poursuite judiciaires», a-t-

il mis en garde.

Dans un autre registre, le minis-

tre a annoncé, lors d’une rencon-

tre avec des agriculteurs et des

exploitants de la wilaya, la publi-

cation d’une instruction intermi-

nistérielle devant faciliter la déli-

vrance des autorisations de fora-

ge des puits. Grâce à cette me-

sure, a-t-il expliqué, les cadres au

niveau local seront tenus d’exa-

miner les demandes des agricul-

teurs dans un délai n’excédant

pas 15 jours. Lors de sa visite

dans la wilaya, le ministre a inau-

guré la station de pompage nu-

méro 4 du barrage «Derder», ins-

pecté un projet de réalisation

d’un réservoir de 500 m3 à Sla-

mena (commune d’El Ayoune),

et supervisé les travaux de pro-

tection de la ville de Khemisti des

inondations. De même qu’il a

inspecté les projets de raccorde-

ment à l’eau potable de deux

groupements ruraux «Ouled Ben

Dahmane» (Commune d’Ouled

Bessam) et «Ouled Mimoun», et

présidé une cérémonie de signa-

ture de nombre de conventions

entre l’unité de wilaya de l’Algé-

rienne des eaux et des micro-en-

treprises spécialisées dans l’entre-

tien des canalisations, bénéficiai-

res d’un financement dans le ca-

dre de l’ANSEJ.

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 202018

ANEP N° 2031006960 Le Quotidien d’Oran 22/10/2020

ANEP N° 2025100530 Le Quotidien d’Oran 22/10/2020

ANEP N° 2031006919 Le Quotidien d’Oran 22/10/2020

ANEP N° 2031006922 Le Quotidien d’Oran 22/10/2020

CONDOLEANCES

Le Président-Directeur Général, le partenaire social et l’ensemble

du personnel de la Laiterie NUMIDIA SPA Constantine,

profondément touchés par le décès du frère de Monsieur

HARIM MOULOUD, président du Groupe Lait GIPLAIT

et lui présentent leurs sincères condoléances ainsi qu’à toute

sa famille et prient Dieu d’accepter le défunt en Son Vaste Paradis.

« A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons ».

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Il y a deux ans et plus exactement le 23 Octobre2018 nous a quittés le frère, Feu MustaphaDJAFOUR, le Professeur et l’ancien Recteurde l’Université de Tlemcen.

En cette douloureuse occasion, la famille du défuntet l’association scientifique « MustaphaDJAFOUR » remercient tous ceux et celles qui ontaccompagné la famille du regretté dans son deuil.

Qu’ALLAH puisse l’accueillir dans son Firdaous auprès des prophètes,des martyrs et des saints.

Une pensée et un recueillement sont prévus le Vendredi 23 Octobre àTlemcen au niveau du cimetière de Cheikh Essanoussi à 11 heures.

« À ALLAH nous appartenons, et c’est à LUI que nousreviendrons ».

PenséePenséePenséePenséePensée Office Public des Ventes aux Enchères & EvaluationMaître TAHRAOUI BAHOUS

Commissaire-priseur près le Tribunal d’ArzewRUE MOHAMED FERTAS N° 175 - Arzew - Wilaya d’Oran

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مديرية التنظيم و الشؤون العامة�مصلحة الشؤون العامة

مكتب الجمعيات ��رقم

وصل استلام التبليغ التنفيذيةبتغيير الهيئة

يناير �� �الموافق ل ��صفر ���المؤرخ في ��/��ون رقم القانمن ��المادة لأحكامطبقا

غير العادية محضر جمعية العامة استلام ���� أكتوبر � بالجمعيات تم هذا اليوم المتعلق ����

:ر تشكيلة الهيئة التنفيذية للجمعية الولائية المسماةيو المتعلق بتغي ����/��/��المؤرخ في "ة الدلفين الذهبييبيئجمعية الال"

� بتاريخ ��� رقم المسجلة تحت/��/���� .الصيد ميناء رصيف الاسكندرية �وهران �:المقيمة ب

.شوال أحمد :يترأسها السيد .من القانون السالف الذكر ��الفقرة ��المادة لأحكاموفقا الإشهار بإجراءاتيتعين القيام

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ANNIVERSAIRELe 23/10/

2020 notre

petit prince

BOUAYED

Ilyes

fêtera ses 02 ans.

On te souhaite un Joyeux

Anniversaire, une longue

et heureuse vie.

On t’embrasse fort.

Maman - Papa et Anès

PENSÉEAprès un décès, lessemaines, les mois etles années passentmais certaines datessont importantes.Pour nous lespersonnes prochesde la personnedécédée, il estsouvent précieux de voir que l’on pense à elledans ces moments douloureux. Il est difficile de croire que cela fait déjà 53jours que nous avons dit au revoir à notrechère et précieuse maman

Boudouaoui Moulet épouse Korimechequi était une mère, une sœur et plus d’uneamie à ses 5 filles ; nous ne pouvions paslaisser passer ce jour sans vous dire quenous pensons à vous. Le temps passe mais lapensée reste. En ce jour qui a marqué nosesprits, d’habitude nous fêtons votreanniversaire le 23 octobre de chaque année ;malheureusement ce n’est pas le cas de cetteannée ; tu es loin de nos yeux mais gravéedans nos cœurs à jamais. Repose en paix etque le paradis soit votre demeure éternelle.

PENSÉEA la mémoirede notre cheret regretté pèreMr BenaoudaDOUAÏDIMoudjahid del’ALN décédéle 23 octobre 2010.Cela fait dix ans depuis qu’ilnous a quittés pour un mondemeilleur en laissant derrière luiun immense vide irremplaçable.Toute la famille DOUAÏDIdemande à tous ceux qui l’ontconnu d’avoir une pieuse penséeen sa mémoire.Puisse Dieu Le Tout-Puissantl’accueillir en Son Vaste Paradis.

PENSÉEIl était 3 h 30 cevendredi 23octobre 2015quand tu es partiesans faire lemoindre bruit pourne pas inquiéterles personnes quiétaient juste à côté de toi. Ton départsilencieux te résume si bien toi quidonnais en dépassant tes limites justepour faire plaisir à tous ceux qui ont eula chance de faire partie de ta vie oujuste de la traverser.Cette femme extraordinaire est notretrès regrettée mère et amie

ABDELAZIZ Fatihadite Fadila épouse LABED

pour laquelle nous vous demandons debien vouloir prier Le Tout-Puissant pourqu’Il lui accorde une place de choix auparadis avec les élus.Ilhem, Radia, Yasmina et les petits.

40ÈME JOURCela fait 40 joursque notre chèremèreMIRI HASSIBAnous a quittéspour un mondemeilleur le 11/09/2020. On tient àremercier toutepersonne ayant partagé notre peineque ce soit de près ou de loin afinde surmonter cette dure épreuve.On demande à chaque personnel’ayant connue à avoir une pieusepensée en sa mémoire.Repose en paix chère maman.

Tes enfants qui t’aiment et qui net’oublieront jamais :

LINEDA - KHADIDJA - MALIK& NORA

FÉLICITATIONS

Félicitations à notre chère

petite-fille

MEDEGHRI Amina

pour l’obtention de son

diplôme de Doctorat en

Pharmacie et à tes prochains

succès IN CHA’ALLAH.

Tes grands-parents

La famille MEDEGHRI

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020 19

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ANEP N° 2031100585 Le Quotidien d’Oran 22/10/2020

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CENTRE & EST20Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020

El Fedjr05h36

Dohr12h33

Assar15h37

Maghreb18h05

Icha19h24

Horaires des prières pour Alger et ses environs

05 rabie el aouel 1442

La coordination syndicale desmusiciens d’Alger, constituée

le 3 octobre dernier, a tenu sa pre-mière réunion, mardi à Alger, ausiège de wilaya de la Centrale syn-dicale de l’Union générale desTravailleurs algériens (UGTA) àlaquelle elle s’est affiliée, consa-crant son ordre du jour à, la pré-sentation de ce nouveau collectif,un rappel sur la condition socio-professionnelle du musicien etaux objectifs à atteindre. Comp-tant déjà quelque 300 adhérents,cette coordination entend bien«aller de l’avant» pour «réhabili-ter la profession de musicien quia de tout temps, été de tous lescombats» pour que l’ «Algérie res-te debout», a tenu à rappeler levirtuose du violon, Secrétaire gé-néral de ce nouvel organisme,

Farid Haddouche

A partir de la ville de Bouira,le ministre du Commerce,Kamal Rezig, a donné avant-

hier, le feu vert, à tout commerçanttitulaire d’un registre du commerce,pour étendre ses activités et pouvoirde la sorte intégrer le marché de l’ex-portation à l’étranger, en ciblant en

premier lieu le marché africain, quise caractérise par la proximité con-trairement aux autres marchés euro-péens qui requièrent beaucoup derigueur. Le ministre a déclaré: «Toutce qui peut être exporté est le bien-

venu», en ajoutant «nous accompa-gnerons tous les commerçants dé-butants et même ceux qui ont uneexpérience sur les marchés africains,similaire à ce qui est disponible à

Tindouf et Tamanrasset.» Le ministre a révélé qu’il était auto-suffisant pour de nombreux produitslocaux ayant reçu des certificats deconformité et des labels éprouvés,

comme l’huile d’olive et la pom-me de terre. Ce qui ouvre, suivantson raisonnement, de grandesperspectives pour exporter ces

Le montant cumulé des facturesde l’électricité et du gaz im-

payées par les clients de la direc-tion de Distribution de Tizi-Ouzou (Filiale de la Société nationale del’électricité et du gaz (Sonelgaz) adépassé les 5 milliards de DA, aindiqué mardi, dans un communi-qué, cette Société. «Ces créances,qui restent en constante croissan-ce, ont atteint, à la fin du 1er semes-tre de l’année, des niveaux recordsavec plus de 5,296 milliards de DA,soit un taux d’évolution de 46,84%», a-t-on précisé dans le mêmedocument. Rappelant l’élan de so-lidarité de cette société envers sesclients durant la pandémie de laCovid-19, en procédant à la sus-pension des coupures pour factu-

A. Ouélaa

L’attribution des aides au loge-ment rural a déclenché un

vaste mouvement de contesta-tion parmi les postulants à ce typede logement. En effet, non con-tents et désapprouvant ces attri-butions, au nombre de 83, quiseraient entachées d’irrégularités,ces contestataires ont tout simple-ment demandé leur annulation.Sur place ou la RN 44 était blo-quée dès 09h 30' de la matinée

L’ultime tranche de la ligned’extension du tramway de

Constantine devant être récep-tionnée «avant fin 2020», seramis en service «dès la mobilisa-tion des moyens matériels néces-saires à son exploitation, soit dé-but 2021», a annoncé mardi lewali, Ahmed Abdelhafid Saci. S’exprimant au cours des tra-vaux de la 2ème session ordinaire2020 de l’Assemblée populairede wilaya (APW), le chef del’Exécutif local a affirmé que cet-te ligne d’extension, allant del’entrée de la circonscription ad-ministrative Ali Mendjeli à l’Uni-versité ‘Abdelhamid Mehri’(Constantine 2), dont les travauxde réalisation seront achevés«avant fin 2020», sera mise enexploitation après l’achèvementdes procédures d’organisationlogistiques et d’encadrement né-cessaire, soit «début 2021». L’en-treprise Métro d’Alger (EMA)chargée du suivi de la réalisationde ce projet s’est engagée à li-vrer les travaux «avant fin 2020»,

Une quantité de 82 qx de cui-vre a été saisie dans la daïra

d’Aïn Kercha (wilaya d’Oum El-Bouaghi), a-t-on appris, mardi,auprès des services de la Suretéde wilaya. L’opération a été effec-tuée par la police de la daïra d’Aïn

EL TARF

L’attribution des aidesau logement rural

fait des mécontents

BOUIRA

Le ministre met en gardeles commerçants spéculateurs

produits et bénéficier de leurs reve-nus. Le ministre a rassuré les agri-culteurs qui se plaignaient de l’ab-sence de points de stockage, en lesfournissant en ces besoins avant lafin de l’année en cours. En contrepartie, le ministre a ex-horté les agriculteurs à augmenterla production. Il ordonnera en outreà ses services de contrôle, à la fer-meture immédiate des locaux descommerçants qui spéculent sur lesprix des trousseaux scolaires. Leministre du Commerce, Kamal Re-zig, a également souligné la néces-sité de préserver les prix des diversproduits, en particulier ceux liés auxconditions d’entrée à l’école, souli-gnant l’abondance de produits lo-caux et même importés, au coursde la dernière saison. Il poursuivraqu’il avait donné des instructionsdirectes aux différentes directionsdes 48 wilayas, afin de mettre enœuvre la sanction de fermeture im-médiate des commerçants spécula-teurs sur les prix de détail. Ainsi quedes comités d’inspection et de suividoivent être créés dans toutes lesrégions. Il martèlera qu’ «il n’y a pas

besoin d’augmenter les prix et qu’iln’y a aucune justification raisonna-ble à cela», après notamment lesdeux dernières réunions qu’il a ef-fectuées avec les grands producteurslocaux et même les importateurs defournitures scolaires. Ces derniersl’ont rassuré sur la stabilité des prix.Ce qui l’a encouragé à rapporter lanouvelle aux parents que les prix neseront pas augmentés, contraire-ment à ce qu’il s’était produit lesannées passés. Le ministre du Com-merce n’a pas manqué, à l’occasion,de rappeler aux commerçants l’im-périeuse nécessité à suivre le proto-cole sanitaire, les appelant ainsi àinterdire aux enfants de moins de16 ans d’acheter eux-mêmes desprovisions dans les magasins. Par ailleurs et durant sa visite quia pris toute la journée, le ministredu Commerce s’est déplacé dansla commune de Sour El Ghozla-ne pour s’enquérir des conditionsde travail du Laboratoire de la ré-pression des fraudes, et dans lacommune d’El Hachimia pour vi-siter le grand complexe avicole dugroupe Bali.

Une voiture a dérapé et s’est renversée faisantplusieurs tonneaux, avant-hier, en fin de jour-

née, à proximité du village Ouled Bechali, situé dansla commune de Maâla, à une cinquantaine de kilo-mètres, au nord-ouest du chef-lieu de wilaya. L’ac-

TIZI-OUZOU

Electricité et gaz : plus de 5 milliardsde dinars de factures impayées

res impayées, la direction de distri-bution de Tizi-Ouzou a relevé quece geste «a augmenté considérable-ment le niveau des créances déte-nues auprès de ses abonnés, aussibien privés que du secteur public». Cette même direction a soulignéque «les difficultés financières, néesde cette situation, affectent d’unepart, la trésorerie de la société quiœuvre à la pérennité des revenussur toute la chaîne des intervenants,dans ses métiers, et d’autre part,freinent la concrétisation des diffé-rents projets inscrits dans les plansde développement des activités, desréseaux électriques et gaziers, ainsique des diverses prestations propo-sées à sa clientèle». Face à cette si-tuation, et afin de «garantir la pé-

rennité du service public auquel esttenue la société» et «éviter à sesclients l’accumulation de leurs fac-tures», cette même direction a ap-pelé au «sens de responsabilité etde citoyenneté» de ses clients en lesinvitant à s’acquitter de leurs créan-ces, les rassurant de la possibilitéd’élaboration de calendriers depaiement. «Nos clients peuvent ain-si se rapprocher le plutôt possiblede nos agences commerciales, afinde profiter de facilités offertes parnotre société et d’obtenir des calen-driers de paiement qui seront né-gociés et arrêtés en fonction dunombre de factures, du montantdes créances et de leur niveau desolvabilité», a-t-on précisé dans lemême communiqué.

ALGER

La coordination syndicale des musiciens est néeKheireddine Mekachiche. Cettecoordination syndicale, la premiè-re du genre, dédiée aux musi-ciens, «attend d’avoir un siège» oùelle élirait domicile, pour com-mencer à mettre à exécution sa«feuille de route», explique le pia-niste, Mohamed Arfi, chargé de lacommunication de la coordina-tion. Une feuille de route où figu-re le «statut du musicien», com-me revendication essentielle et quiviendrait, selon le secrétaire géné-ral, «compléter le travail inache-vé» entrepris pour assurer aux ar-tistes une couverture sociale, «jus-que-là inefficace» pour répondreà la détresse sociale des musi-ciens, durant la longue période dela pandémie de la Covid-19 qui a«brutalement interrompu» l’activi-té artistique, celle des musiciens

notamment. «Il est grand temps deréhabiliter le musicien et amélio-rer sa condition sociale», martèleencore Kheireddine Mekachiche,rappelant avec tristesse que cer-tains d’entre «ces semeurs de joie»ont quitté ce monde dans la «mi-sère sociale et l’anonymat». Une coordination syndicale néepour prendre «en charge de maniè-re effective», les problèmes des mu-siciens, durant leur carrière, en ac-compagnant ces derniers et en «fai-sant valoir l’importance de leur ap-port dans la société» ; autant de«revendications qui constituent lecombat à mener par les musiciens»,a estimé le Secrétaire général del’union de wilaya d’Alger de l’UG-TA, Idir Boukabous, qui a mis sonsiège à la disposition de cette nou-velle coordination syndicale.

de mercredi dernier, ainsi que lesiège de l’APC, les contestatairesont carrément accusé la commis-sion concernée. La Chef de la daïra de Bouthel-dja s’est déplacée sur les lieux dela contestation pour écouter lesrevendications des protestataires.Enfin, la circulation automobilea été déviée par Righia puis laRN 84. Contacté à plusieurs re-prises le maire n’a pas répondu ànos appels afin d’apporter sa ver-sion sur ces faits.

CONSTANTINE

Mise en exploitation«début 2021» de la ligned’extension du tramway

a souligné le même responsable,affirmant que l’administration lo-cale s’attèle à accompagner laréalisation et la mise en exploita-tion de ce moyen de transport ur-bain, de plus en plus prisé, par lapopulation constantinoise. Met-tant l’accent sur l’importance del’extension du tramway de Cons-tantine dans l’amélioration desconditions de déplacement des400.000 habitants de la ville AliMendjeli et les 100.000 étudiantsuniversitaires, le chef de l’Exécutiflocal a indiqué que la ligne déjàopérationnelle du stade Benab-delmalek Ramdane (centre-villede Constantine) à l’entrée d’AliMendjeli assure, actuellement, letransport d’environ 30.000 voya-geurs/jour. Un chiffre qui serarevu à la hausse pour attein-dre100.000 voyageurs/jour avecla mise en service de la secondeligne d’extension devant desser-vir tout le centre de la circonscrip-tion administrative Ali Mendjeli,selon les responsables locaux dusecteur des Transports .

Kercha, qui a procédé à la saisiede cette quantité de cuivre à bordd’un camion, a-t-on indiqué demême source. Une enquête appro-fondie a été ouverte sur cette af-faire de contrebande de cuivre, aconclu la même source.

OUM EL BOUAGHI

Saisie de 82 quintauxde cuivre

Une voiture se renverse : un mortcident a causé la mort, sur le coup, d’une personne âgéede 66 ans. Les éléments de la Protection civile de l’unitésecondaire de la daïra de Lakhdaria sont intervenus pourévacuer la dépouille à la morgue du Centre hospitalierAmar Ouamrane de Lakhdaria. F. H.

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S PORTSLe Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020 21

Fringant finaliste de Ligue deschampions en août, le Paris

SG fait aujourd’hui grise mine,après une embarrassante défai-te inaugurale contre ManchesterUnited mardi (2-1) qui a mis enlumière tous ses défauts, à com-mencer par les choix de l’entraî-neur Thomas Tuchel, fragilisé. Ilest loin le temps de l’immunité.Premier technicien à emmener lePSG en finale de la C1, Tucheln’a guère profité du totem gagnéà l’issue de cette épopée. Lespiques en public entre le techni-cien et le directeur sportif Leo-nardo au sujet du mercato ontrappelé qu’en interne, l’Alle-mand ne faisait pas l’unanimité,et qu’une mauvaise série pour-rait menacer son poste, alors queson contrat s’achève en juin pro-chain. Or, après deux mois, ilcompte déjà deux gros échecs:le «Clasico», perdu le 13 septem-bre contre Marseille (1-0) pour lapremière fois en neuf ans, et Man-chester United, pour la reprise enC1. Si ses joueurs avaient mon-tré un trop-plein d’agressivitécontre l’OM (trois exclusions),face aux Anglais, ils ont fait toutl’inverse, en livrant une copie«sans intensité, sans contre-pres-sing, sans +spirit+», a reconnuTuchel. Un match «assez nul et

La direction du MC Oran s’est

vu accorder un dernier délai de

deux semaines pour complé-

ter son dossier de demande de licen-

ce professionnelle auprès de la Direc-

tion de contrôle et de gestion des fi-

nances (DCGF) relevant de la Fédé-

ration algérienne de football (FAF),

a-t-on appris de ce club de Ligue 1.

N’ayant pas réussi à compléter le

dossier lors du rendez-vous de diman-

che après l’avoir déposé une premiè-

re fois le 8 octobre, le président du

MCO, Tayeb Mahiaoui, a obtenu l’ac-

cord de la DCGF, que dirige Réda

Abdouche, pour reporter à nouveau

l’échéance, a-t-on précisé de même

source. Depuis sa désignation à la tête

de la Société sportive par actions

(SSPA) du MCO en août dernier, un

poste resté vacant depuis la démis-

La Coupe arabe des clubs, à l’ar

rêt depuis plusieurs mois en rai-

son de la pandémie de Covid-19, re-

prendra le mercredi 2 décembre avec

la demi-finale aller entre les deux

clubs saoudiens, Al-Shabab et Al-It-

tihad à Riyadh, a annoncé l’Union

arabe de football (UAFA) sur son

compte Twitter. Le Comité d’orga-

Le club égyptien de Pyramids FC

a rejoint son homologue maro-

cain de la Renaissance de Berkane

(RSB) en finale de la Coupe de la

Confédération africaine de football,

grâce à sa victoire face aux Guinéens

de Horoya Conakry (2-0), lors d’une

demi-finale à élimination directe dis-

putée, mardi soir, au Complexe spor-

tif Mohammed V à Casablanca.

Après une première mi-temps sans

aucune réalisation, les égyptiens ont

ouvert la marque à la 74è minute

sur un but d’Ibrahim Hassan. Une

minute plus tard, Abdallah Said dou-

ble la mise pour le club égyptien qui

parvient à décrocher son billet pour

la finale de la compétition africaine.

Le Pyramids FC affrontera le 25 oc-

tobre à Rabat la RSB qui a validé,

lundi, son ticket pour la finale à la

faveur de sa victoire (2-1) face au

Hassania d’Agadir.

Le Slovène Primoz Roglic, vainqueur du Tour d’Espagne 2019

de cyclisme, s’est imposé lors de lapremière étape de la Vuelta 2020entre Irun et Arrate, s’emparant ain-si du maillot rouge de leader. Le coureur slovène de l’équipeJumbo-Visma, déchu du maillot jau-ne la veille de l’arrivée à Paris dansle Tour de France, a devancé RichardCarapaz et Dan Martin dans le Paysbasque. Un mois tout juste après sonamère deuxième place, Roglic quis’était imposé entretemps dans leMonument Liège-Bastogne-Liège,précède au classement général le lea-der équatorien d’Ineos de 5 secon-des, grâce aux bonifications, et l’Ir-landais Dan Martin de 7. Quant auFrançais Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), il peut déjà abandonner tou-te ambition au classement général.Avec près de dix minutes de dé-bours, il a presque lâché autant detemps que le revenant Chris Froo-me (11 minutes) pour sa dernièrecourse avec Ineos.

La tenniswoman algérienneInès Ibbou s’est qualifiée au

second tour d’un tournoi inter-national féminin qui se déroulesur les courts en surface rapidede Monastir (Tunisie), aprèsavoir battu l’Allemande LenaRuppert (6-2,6-1). Ce duel semblait largement àla portée de la championned’Afrique juniors de 2015, carclassée 153e mondiale au ran-king de la Fédération internatio-nale de tennis (ITF), alors queRuppert n’est que 1143e. Uneadversaire que l’Algérienne de 21ans devrait croiser une deuxième

Tennis - Tournoi ITF de Monastir

Ibbou qualifiéeau second tour

fois, en double, puisque c’estRuppert et sa compatriote SinaHerrmann qui seront au menud’Ibbou dans ce tableau. De soncôté, et comme ce fut le cas il y aune vingtaine de jours lors d’unprécédent tournoi professionnelà Monastir, l’Algérienne a choiside faire équipe avec la Tunisien-ne Chiraz Bechri. Dotée d’un pri-ze money de 15.000 USD, lacompétition a drainé la participa-tion de certaines joueuses relati-vement assez bien classées chezl’ITF, notamment la Bulgare AnnaKubareva, 105e mondiale et têtede série N.1.

Ligue des champions d’Europe

Paris SG, le grand bonden arrière

carrément raté (...) jusqu’à ren-dre la position de Thomas Tu-chel rapidement inconfortable»,écrit mercredi le quotidien Le Pa-risien. Face aux Mancuniens, sonprincipal fait d’armes tactique aété de passer du 4-3-3 au 4-2-3-1 à la mi-temps, ce qui a permisau PSG de réaliser une bonne en-tame de deuxième période etd’égaliser. En conférence de pres-se, Tuchel a justifié ce change-ment non par la nécessité, maisla contrainte liée à la blessure dumilieu Idrissa Gueye. Derrière cechoix se posent les questions duschéma de jeu, et plus largementcelle du collectif. «Cela fait deuxans qu’il est à la tête de l’équipeet quand ses individualités nesont pas décisives, le jeu collectifest inexistant pour compenser»,estime le journal sportif L’Equi-pe. Sa philosophie est claire:mettre Neymar, Kylian Mbappéet Angel Di Maria dans lesmeilleures conditions, et espérerun coup de génie de leur part.Or ces trois-là sont tous passés autravers mardi. «On va appren-dre beaucoup. Dans ce groupe,tu ne peux pas faire beaucoupd’erreurs. Il faut aller gagner enTurquie», a résumé Ander Her-rera. Sans quoi Thomas Tuchelrisque sans doute très gros.

MC Oran

Un nouveau délai accordépar la DCGFsion d’Ahmed Belhadj en juin 2019,

Mahiaoui a entamé une course con-

tre la montre pour se soumettre aux

nouvelles règles érigées par la FAF

pour l’obtention de la licence du club

professionnel. Le boss oranais bute

néanmoins sur l’indisponibilité des

bilans financiers des présidents qui se

sont succédé ces dernières années à

la tête de la SSPA du club phare de

la capitale de l’Ouest. L’organisation,

dans les plus brefs délais, d’une as-

semblée générale des actionnaires est

plus qu’indispensable pour approu-

ver les bilans en question qui sont en

phase de préparation, informe-t-on

encore. Outre cette mesure, le dos-

sier réclamé par la DCGF, qui com-

porte en tout 19 documents, exige de

la direction du MCO la signature

d’une convention avec son homolo-

gue du Club sportif amateur (CSA),

détenteur du sigle et des couleurs. Ce

dernier, que présidait Mahiaoui avant

sa désignation aux commandes de la

SSPA, est censé organiser à son tour

ses assemblées ordinaire et élective

pour permettre la signature de la con-

vention en question, souligne-t-on.

Sur un autre plan, l’équipe première

du MCO, sous la houlette de son nou-

vel entraîneur le Français Bernard

Casoni, a reporté à samedi prochain

l’entame de son stage d’intersaison à

Tlemcen. Mais avant de se rendre

dans la ville des «Zianides», les

«Hamraoua» disputeront vendredi

leur premier match amical dans le

cadre de leurs préparatifs pour la

nouvelle saison, face à la sélection

nationale de la police au stade Ah-

med-Zabana d’Oran.

UAFA - Coupe arabe des clubs

Reprise de la compétition en décembrenisation de la compétition avait an-

noncé début octobre être en contact

avec les quatre clubs qualifiés pour

arrêter un nouveau calendrier des

demi-finales et finale de cette com-

pétition. La manche retour entre Al-

Shabab et Al-Ittihad se déroulera le

lundi 4 janvier 2021 à Djeddah. Pour

rappel, dans l’autre demi-finale, Al-

Ismaïly avait battu le Raja de Casa-

blanca (1-0) en match aller disputé

dans la ville d’Ismaïlia, alors que la

rencontre retour, qui devait avoir lieu

à Casablanca, a été reportée à cau-

se de la pandémie de coronavirus.

L’instance arabe a indiqué que la

date de la manche retour sera com-

muniquée prochainement.

Coupe de la CAF

Le Pyramids FC rejoint la RS Berkane en finale

Cyclisme - Tour d’Espagne

Roglic vainqueur de la 1re étape

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TÉLÉVISIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020

JEUDI

VENDREDI

20.07 Two Weeks to Live

Série dramatique - Grande-BretagneSaison 1 - Episode 4/6

Avec Maisie Williams, Sian Clifford,Mawaan Rizwan, Taheen ModakAfin de protéger Nicky et Beth, Jay accep-te de collaborer avec la police qui tented'élucider l'affaire concernant le meurtre deJimmy. Avant repartir vivre avec sa mère,Kim veut réaliser un des souhaits inscritdans son journal intime et qui lui rappelleles bons moments passés avec son père.

20.05 9-1-1

Série dramatique - Etats-Unis - 2020Saison 3 - Episode 17/18

- A terreAvec Angela Bassett, Peter Krause,Jennifer Love Hewitt, Oliver StarkUne panne d'électricité paralyse toute la ville.Bloqué dans un ascenseur, Michael sympathi-se avec un médecin. L'enquête d'Athena surun agresseur en série met sa vie en danger.Les pompiers se lancent dans une coursecontre la montre pour sauver une petite filledans une montgolfière en difficulté.

20.05 Bull

Série dramatique - Etats-Unis - 2019Saison 4 - Episode 19/20

- Une grande idée de la justiceAvec Michael Weatherly, Jaime Lee,Freddy Rodriguez, Geneva CarrLa juge Duggan est mise en cause pourentrave à la justice après avoir aidé un té-moin à quitter le tribunal pour éviter unearrestation fédérale. L'équipe du TAC ladéfend, mais fait face au tempéramentimpétueux de cette juge idéaliste.

22

20.05 ORTF : ils ontinventé la télévision

- La télé du généralL'ORTF, une saga qui a duré 10 ans : de1964 à 1974. Dix années pendant lesquel-les une poignée de femmes et d'hommesvont inventer et vivre la grande aventurede la télévision : Pierre Sabbagh, PierreTchernia, Pierre Bellemare, Guy Lux,Léon Zitrone, Michel Drucker, JacquesMartin, Philippe Bouvard, Maritie et Gil-bert Carpentier, Denise Glaser...

20.05 Le retour du héros

Comédie - France - 2018Avec Jean Dujardin, Mélanie Laurent,Noémie Merlant, Féodor AtkineEn 1809, le capitaine Neuville part sur lefront alors qu'il était sur le point d'épouserPauline, la plus jeune des filles de la famillefortunée des Beaugrand. En l'absence de nou-velles de Neuville, Pauline dépérit peu à peu.Elisabeth, sa soeur aînée, décide alorsd'écrire des lettres à la place de Neuville,pour redonner le goût de vivre à sa soeur.

20.05 Les petits meurtresd'Agatha Christie

Série policière - France - 2018Saison 2 - Episode 23/27

- Mélodie mortelleAvec Samuel Labarthe, Cyril Guei,Blandine Bellavoir, Elodie FrenckLaurence enquête sur le meurtre de Mike,un jeune guitariste qui avait une relationhouleuse avec Nicky, une chanteuse Yé-Yé à succès. Il a reçu une injection impor-tante de morphine dans le dos dans leslocaux de sa maison de disques.

20.05 Envoyé spécial

Présenté par Élise LucetAu sommaire : Une vie en chantier. Faireconstruire sa maison ou son appartementest un rêve qui tourne parfois au cauche-mar. Etats-Unis : les mères en colère. Et sic'était elles qui détenaient la clé du vote le3 novembre prochain et l'avenir des Etats-Unis ? Ces mères ont de plus en plus demal à concilier vie de famille et travail.Donald Trump et Joe Biden courtisent cesmillions d'électrices décisives. Reportage enFloride. Messages d’espoir.

19.50 Haute voltige

Film de suspense - Etats-Unis -Allemagne - Grande-Bretagne - 1999Avec Sean Connery, Will Patton,Catherine Zeta-Jones, Ving RhamesA New York, dans la nuit du 15 décembre1999, un Rembrandt est dérobé chez uncollectionneur. Un seul homme est capabled'un tel exploit : Robert MacDougal, la bêtenoire des antiquaires et le cauchemar de lapolice. La compagnie d'assurances va devoirverser des millions de dollars à la victime.

20.06 Le jardin secret

Film fantastique - Grande-Bretagne- Etats-Unis - 2020

Avec Colin Firth, Dixie Egerikx,Julie Walters, Jemma PowellEn Inde, en 1947, la veille de la partitiondu pays avec le Pakistan, est une périodetroublée qui voit de nombreuses familles fuirles conflits et la maladie. C'est dans ce contexteque Mary Lennox, une britannique de 10 ans,se retrouve seule dans la vaste demeure habi-tée par ses parents, après que toute sa fa-mille est morte du choléra.

19.50 A Ghost Story

Film fantastique - Etats-Unis - 2017Avec Casey Affleck, Rooney Mara,McColm Cephas Jr, Grover CoulsonAlors qu'il évoque un possible déménage-ment, qui ne l'enthousiasme pas, avec sacompagne, un compositeur de musiqueentend un son étrange, suivi d'un rayon-nement lumineux sur le mur de leur salon.Quelque temps plus tard, le musicien esttué au cours d'un accident de la route.

19.50 Miss Karaté Kid

Film d'action - Etats-Unis - 1994Avec Pat Morita, Hilary Swank,Michael Ironside, Constance TowersJulie est une adolescente fortement pertur-bée par la mort de ses parents. Elle entreen permanence en conflit avec sa grand-mère, qui l'a recueillie. Miyagi, un maîtreen arts martiaux qui fut autrefois le com-pagnon de guerre de son grand-père, pro-pose à Julie de devenir son guide.

20.05 Alice Nevers

Série policière - France - 2020Saison 18 - Episode 1/10

- La rançonAvec Marine Delterme,Gary Mihaileanu, Loïc LegendreAprès avoir pris deux balles en pleine rue,le procureur Eric Solanas se retrouve entrela vie et la mort. Son fils Amaury, qui est lepetit ami d’Ada, semble croire être respon-sable du drame. L’agression de son pèrepourrait bien être liée au trafic florissant dephotos dénudées dans le lycée du garçon.

20.05 Koh-Lanta

Saison 20 - Episode 9Présenté par Denis BrogniartDepuis la réunification, les aventuriers en-core en compétition jouent désormais cha-cun pour son propre compte. Mais les rela-tions nouées quand ils étaient répartis endeux tribus ne s’oublient pas aussi vit ; etcertains ont bien du mal à choisir entreconserver les alliances et en constituer denouvelles, pourtant nécessaires pour espé-rer avancer dans la compétition.

19.50 Aquaman

Film fantastique - Etats-Unis - 2018Avec Jason Momoa, Amber Heard,Nicole Kidman, Willem DafoeEn 1985, par une nuit agitée dans la villecôtière d'Amnesty Bay dans le Maine, Tho-mas Curry, gardien de phare, sauve Atlan-na, qu'il découvre blessée sur une plage. Cel-le-ci, reine des atlantes, un peuple sous-marin,tombe sous le charme de Thomas.

19.50 Les veuves

Thriller - Grande-Bretagne- Etats-Unis - 2018

Avec Viola Davis, Colin Farrell,Elizabeth Debicki, Carrie CoonA Chicago, Harry, et sa bande, Florek,Carlos et Jimmy, s'enfuient en fourgonnetteaprès un braquage de banque qui a maltourné. Les hommes sont poursuivis parla police et meurent tous sous le feu desforces de l'ordre. Seulement, ils étaient enpossession d'une importante somme d'ar-gent, désormais détruite, qui appartenaitau truand Jamal Manning, sur le point dese reconvertir en politicien local.

19.50 Maléfique :le pouvoir du mal

Film fantastique - Etats-Unis - 2019Avec Angelina Jolie, Elle Fanning,Michelle Pfeiffer, Ed SkreinLa princesse Aurore est aux anges : le prin-ce Philippe vient de lui demander del'épouser. Maléfique, qui est devenue samarraine, voit d'un très mauvais oeil cetteunion et renâcle à se rendre au dîner orga-nisé par la future belle-famille de sa protégée.

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Jeux proposés par Chérifa Benghani

Verticalement:Horizontalement:

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41 51 61 71 81 91 02 12 22 32 42 52 62

AVENTURIER - BASE - BEAUTE - CAMPER -CHANSON - COUP - DIRECT - ENGAGEMENT -EPARPILLEMENT - EXPERIMENTATION - FOLIE -FOUR - GENEREUSEMENT - GOURDE - HAUTEUR -INONDATION - INTERET - MARGUERITE - MENTIR -OPERER - PARISIENNE - PENETRER - POTIN -REMERCIER - REMPLACER - RUSE - SEMBLER -SMALA - TERRASSE - TESTAMENT - TRACE - UNION- VOLANT -VOLONTAIREMENT - VRAI.

Les 6 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er est possessif.- Mon 2e fait distinguer.Mon tout c’est avoir des connaissances.

9 7

7 9 5 1 4

8 3 2 9 7

9

5 2 9 8 1

8 5

8 7 6 3

6 9

1 6 4 3 5 2

1. Coq des maîtres coqs !Cadre intime.2. Entendre et prendreà témoin.Borne.3. Réfléchi.Une aubaine pour le mec.4. Bourrés.Train de l’espace.5. Exprime tout son anour !6. Pogne.Malin avec un grand M !7. Mises au point. Curage.8. Mal propagé !Editions.9. Bon.Siège fort élevé.10. Est de rigueur ! Ballots.

A. Font des effets de scène.B. Se montrer chouette oupas du tout chouette !Fille de première !C. Bête et mou.Entrées dans le décor.D. C’est le comble !E. Franc en Afrique.En prime.F. Faisait du stop.G. Fugitifs.H. Possessif.H comme hellène.Bulles.I. Leurs contours sont vagues.Elément.J. Préposition.Places aux parasols.

FLECHES N°7883

SUDOKU N°883

CROISÉS N°7883LES SOLUTIONS

FOUILLIS N° 7883

SAVON (Sa - Vont)

CODÉS N° 78831 2 3 4 5 6

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13 14 15 16 17 18

19 20 21 22 23 24

25 26

A L M T S R

I O E L U N

P X V H G B

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8 3 6 1 5 4 2 7 9

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6 8 9 5 2 1 7 4 3

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4 9 7 3 6 8 1 5 2

3 6 8 2 1 5 4 9 7

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 22 octobre 2020

A B C D E F G H I J

1

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9

01

C A T A P U L T E R

H I R C I N E P A

A N O N E S T O M

R M E C L O U P

P E P E P A R S E

E M E S E I R E

N O T A B L E E T

T U T U U O R

E L E C T R I F I E

S U E L E G I E S

F A S T F O O D

A B O Y E R I R

R P A N T I

F I C E L L E D

E C S I S T E

M O T E U A S

E T A P E A R

L S L B R I E

L M A N I E P

E T N D A I

I L T O N N E

B R I S E N T R

T U R E L B M E S I A R V N R

T N E M A T S E T N R V O O I

N I E S S A R R E T A I L I T

E O S M A L A B C E O S A T N

M N E E E C A E D R P N N A E

E N N T E S R R U E I R T T M

R O N U E I U E N T E R N N E

I I E A D O T E O I N E E E L

A T I E G U T P R R O I M M L

T A S B A R E U U E S C E I I

N D I H E R T O S U N R G R P

O N R R E N F C E G A E A E R

L O A R E P M A C R H M G P A

O N P V E I L O F A C E N X P

V I A R E C A L P M E R E E E

2 1 8 6 01 8 8 9 4 7

01 71 7 01 9 6 8 4

8 1 9 51 11 1 9

5 61 91 4 1 11 4 8

4 7 7 1 3 4 8 6

2 4 71 7 4 1 4 7 4

21 1 6 6 4 8 6 9 31

6 2 9 4 6 5 31

9 3 01 6 5 4 4 7

51 1 5 4 11 2 3 01

4 81 9 8 7 61 1 8

5 9 4 11 4 1 9 4 8 6

4 7 7 1 6 21 41 4

01 7 01 8 6 9 71

1 5 5 6 4 7 8 21 41

NIAMALOVEEMRANUSNAD

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HOROSCOPE

Poissons19-02 au 20-03

Bélier 21-03 au 20-04

Taureau 21-04 au 21-05

Gémeaux22-05 au 21-06

Cancer 22-06 au 22-07

Lion 23-07 au 23-08

Vierge 24-08 au 23-09

Balance 24-09 au 23-10

Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire23-11 au 21-12

Capricorne22-12 au 20-01

Verseau 21-01 au 18-02

Vous avez envie de parti-ciper à un stage, à une ran-

donnée ou à une formation dansle cadre de votre entreprise ? Par-lez-en aux personnes concernées.

Vos activités devien-nent prioritaires car la pério-de est propice aux rentréesd'argent. Vous préférez gardercer taines choses pour vousafin d'éviter les histoires...

Aujourd'hui, vous êtesparticulièrement sensi-

ble au magnétisme et au char-me de votre partenaire, maisvous en oubliez parfois votreesprit critique. Ouvrez l'oeil !

D'un côté vous resteriezbien tranquillement chez

vous, et de l'autre le devoirvous appelle: tant de choses àfaire et cela vous rend maus-sade... patience !

N'ayez crainte de mettreen avant votre capacité à

communiquer, car les contacts etles rencontres sont favorisés.D'autant qu'aujourd'hui votrecréativité est au top !

Le moment est venu defaire valoir vos capacités

et de réclamer ce qui vous estdû. Mais n'oubliez pas de vousoccuper de votre famille ou devotre maison.

N'hésitez pas à faire valoirvos capacités, à défendre

votre point de vue et à vous dé-placer s'il le faut pour convaincreplus efficacement.

Bien que vous préfériezvous mettre en retrait afin demieux rebondir par la suite,vous éprouvez le besoin decompenser en vous jetant sur laboîte de chocolats.

En ce moment, les projetsne manquent pas ! De plus vosamis vous sollicitent, mais vousn'êtes guère de bonne humeuraujourd'hui. Demain sans doute...

Malgré tous vos effortspour gravir l'échelle so-

ciale ou arriver à vos fins, vousressentez une certaine fatigue.Prenez du recul et méditez, dansle silence si possible.

C'est une bonne pério-de pour réunir des amis

autour d'un projet de voyage,ou de mettre en place les struc-tures d'une nouvelle entreprise.

Vous ne pensez prati-quement qu'à l'argent et

aux moyens de gagner plus.Mais ne perdez pas de vue lesbuts que vous vous êtes fixés.Réglez les factures en retard.

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Jeudi 22 octobre 2020 - 05 rabie el aouel 1442 - N°7884

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

COMPLAISANCES

EDITORIAL

Généralement opposés à toute

atteinte au principe sacro-saint

de la liberté d’expression, de

nombreux pays considérés com-

me berceau de la démocratie et des libres

penseurs commencent à réaliser que le cha-

os n’est jamais bien loin quand on lâche la

bride au discours, notamment en cette ère

de généralisation de l’outil technologique

qui offre une tribune ouverte aux bons et

aux mauvais esprits. Ainsi, ces pays com-

mencent à le dire sans ambages, le tri de

l’information sur les réseaux sociaux, voi-

re la censure purement et simplement de

certains contenus jugés dangereux, hai-

neux, surtout, sont indispensables. Pas sans

faire de vagues, bien sûr, au sein d’une cer-

taine classe politique qui continuait à plai-

der mordicus pour une liberté d’expression

absolue avant que ses voix ne se font très

discrètes, pour ne pas dire s’éteindre tota-

lement, depuis qu’on parle uniquement de

la censure de contenus qui propagent la ra-

dicalisation islamiste, qui font l’apologie

du terrorisme ou propagent une haine tou-

jours drapée de l’islamisme radicale ou en-

core quand il s’agissait d’interdire les con-

tenus niant l’holocauste.

Malgré une certaine évolution, donc, dans

Par Abdelkrim Zerzouri

le sens d’un nécessaire balisage réglemen-

taire, le discours ou l’expression à bannir

obéit à un choix très sélectif, pratiquement

lié à celui développé par les islamistes ra-

dicaux et les réseaux qui font l’apologie du

terrorisme. Des pays musulmans, dont l’Al-

gérie, qui ont été les premiers à souffrir de

l’exploitation religieuse à des fins apoca-

lyptiques et engager une lutte sans répit,

sur tous les fronts, contre ce visage hai-

neux de l’islamisme radical et la barbarie

terroriste, n’ont pas échappé aux critiques

émanant de ces mêmes pays qui,

aujourd’hui, trouvent qu’il faut agir pour

neutraliser les islamistes radicaux.

Sans contrebalancer dans la même direc-

tion des donneurs de leçons, reconnaissant

sincèrement la souveraineté des Etats à éta-

blir leur propre législation, il serait quand

même plus équitable de faire preuve de plus

d’égard aux musulmans qui ne sont pas tous

des chantres de la radicalité ni des terroris-

tes en force. Car, comme le rappelle le der-

nier odieux attentat de l’enseignant décapi-

té en France, à chaque crime terroriste on

fait subir aux musulmans le calvaire, leur dé-

niant outrageusement jusques et y comprisla liberté du culte. La liberté d’expression,

comme toute liberté, s’arrête là où commen-ce la liberté de l’autre. Seule la liberté d’ex-

pression dans le respect mutuel des valeursreligieuses et culturelles des autres peut cons-

truire un monde libre et harmonieux. A quoi arrivera-t-on, au nom de la liberté

d’expression, si chaque groupe commenceà exposer des caricatures humiliantes sur

les croyances religieuses, culturelles ou his-toriques des peuples ? Tout acte terroris-

te étant injustifiable et condamnable soustoutes ses formes, la liberté de publier

des caricatures du prophète Mohamed(QSSL) pourrait dans l’esprit de cette li-

berté d’expression prônée autoriser la pu-blication de caricatures autant humilian-

tes de tous les autres prophètes, ainsi queBouddha, les vaches et la Shoah. En 2001,

la destruction (en Afghanistan) par les ta-libans d’un symbole religieux culturel, en

l’occurrence les statues géantes deBouddha, avait provoqué un tollé interna-

tional et a été unanimement condamnée.Liberté pour les uns d’humilier un sym-

bole religieux, interdiction pour les autresde détruire des statues qui n’ont pas lieu

d’exister dans leur croyance religieuse ?!

A

a ruée sur les masques à

travers la planète due au

coronavirus a donné lieu à des

innovations high-tech inédi-

tes: outre le filtrage, les mas-

ques peuvent aussi devenir

des outils de surveillance sa-

nitaire ou des traducteurs.

Au Japon, la start-up Donut

Robotics a créé un masque qui

aide les utilisateurs à respecter

la distanciation physique et sert

aussi d’outil de traduction. Le

C-Face mask fonctionne en

transmettant les paroles de ce-

lui qui le porte par bluetooth

vers une application de smart-

phone qui permet aux gens de

se parler jusqu’à dix mètres de

distance. Cet équipement lé-

ger, en silicone, pourrait être

utile pour les médecins qui

veulent communiquer avec les

patients en gardant une dis-

tance de sécurité, souligne la

société. Le masque peut aussi

traduire une conversation du

japonais dans d’autres langues

comme l’anglais, le coréen et

l’indonésien. Il devrait être mis

a Garde maritime tunisien-

ne a annoncé, mardi, avoir

déjoué huit tentatives de fran-

chissement illégal des frontières

maritimes et arrêté 111 mi-

grants clandestins, dont 28 Sub-

sahariens. Huit individus ont été

placés en garde à vue, alors que

deux bateaux de mer, un ba-

teau pneumatique et deux mo-

teurs marins, ont été saisis, a

déclaré à la presse, le porte-

parole officiel de la Garde ma-

ritime du Centre, Ali Ayari.

Parmi ces candidats qui ten-

taient de rejoindre l’Europe, 83

sont de nationalité tunisienne,

dont 2 femmes et 6 enfants ve-

es forces de sécurité irakiennes

ont découvert un charnier con-

tenant les dépouilles de plus de 50

personnes, probablement tuées par

les terroristes du groupe autoprocla-

mé «Etat islamique» (EI/Daech) dans

la province de Kirkouk dans le nord

de l’Irak, a rapporté mardi l’armée

irakienne. Une force de police fédé-

rale a retrouvé ces dépouilles dans

l’un des villages alors qu’elle traquait

les éléments de l’EI près de Kirkouk,

capitale de la province, à environ

250 km au nord de Baghdad, la ca-

pitale du pays, a rapporté Yehia Ras-

soul, porte-parole du commandant

en chef des forces irakiennes, dans

un communiqué.

«Ce charnier contient les dé-

pouilles de plus de 50 personnes

qui ont été exécutées par des gangs

de terroristes de l’EI lorsqu’ils con-

trôlaient la zone», a déclaré Mme

Rassoul. Cette fouille survient alors

que les éléments de l’EI ont inten-

sifié leurs attaques contre les for-

ces de sécurité, y compris les for-

ces paramilitaires irakiennes Hachd

al-Chaabi, et contre les civils des

provinces sunnites auparavant con-

trôlées par l’EI, tuant ou blessant

des dizaines de personnes.

u moins 25 membres des forces de

sécurité afghanes ont péri dans

une embuscade attribuée aux talibans

dans le nord-est de l’Afghanistan, ont

annoncé mercredi les autorités locales.

«Les combats se poursuivent et il y a

aussi beaucoup de victimes chez les ta-

libans», a déclaré à l’AFP Jawad Hejri,

porte-parole du gouverneur de la pro-

vince de Takhar.

Abdul Qayoum, directeur des services

de santé de la province, a confirmé l’at-

taque en faisant cependant état d’un

bilan de 34 membres des forces de sé-

curité tués, parmi lesquels figure selon

lui le chef adjoint de la police de la pro-

vince. «Ces forces de sécurité étaient

en route pour une opération dans le dis-

trict quand ils ont été attaqués par les

talibans», a déclaré M. Hejri. «Les tali-

bans avaient pris position dans les mai-

sons autour de la zone. Ils ont tendu

une embuscade à nos forces qui se trou-

vaient là dans le cadre d’une opération

contre l’ennemi.»

a France a effectué pour la pre-

mière fois mardi un tir de missi-

le de croisière depuis un sous-ma-

rin, a annoncé le ministère des Ar-

mées. Le Suffren - nouvelle généra-

tion de sous-marins nucléaires d’at-

taque (classe Barracuda) - a «réalisé

avec succès» ce tir d’essai de Missile

de croisière naval (MdCN) au large

de Biscarrosse (Sud-Ouest), a-t-il

précisé dans un communiqué. La

France rejoint ainsi le cercle fermé

des Etats dotés de missiles de croi-

sière navals, à l’image du Tomahawk

américain, «popularisé» par la guer-

re du Golfe en 1991.

Doté d’une portée de mille kilomè-

tres, le MdCN est destiné à frapper

des objectifs situés «dans la profon-

deur» du territoire adverse, tels des

centres politiques, des PC anti-aé-

riens ou des radars. Il est complé-

mentaire du missile de croisière aé-

roporté et équipait jusqu’alors les fré-

gates multimissions FREMM.

Au moins25 membres des

forces de sécuritéafghanes tués

dans uneembuscadedes talibans

Irak : 50 corpsdécouverts dans

un charnier

L

Premier tirde missile

de croisièredepuis un sous-marin français

L

Tunisie : huit tentatives d’immigration irrégulièredéjouées et 111 personnes arrêtées

Des masques high-techcapables de traduire,

filtrer et surveiller

en vente en février pour quel-

que 4.000 yens (32 euros).

Mais il doit être porté avec un

L

nant des gouvernorats de Sfax,

Mahdia, Sousse, Sidi Bouzid,

Kairouan et Gabès, selon la

même source.

Une source de la brigade de

la marine du district maritime

de Gabès (sud-est) a affirmé

mardi qu’un bateau transpor-

tant 10 personnes, candidats à

l’immigration clandestine, avait

fait naufrage au large de Zarat,

gouvernorat de Gabès.

Selon les chiffres du Haut-

commissariat des Nations unies

aux réfugiés (HCR), les tentati-

ves de traversée en Méditerra-

née au départ de la Tunisie ont

augmenté de 462%.

L

masque classique pour proté-

ger contre une contamination

au Covid-19.