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v Opéra national de Paris – L’Opéra Bastille mai : 16, 19, 22, 25, 28 juin : 2, 5, 8, 11, 14 2015 REVUE DE PRESSE Ernest Chausson Le Roi Arthus

Le Roi Arthus d'Ernest Chausson

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Page 1: Le Roi Arthus d'Ernest Chausson

v

Opéra national de Paris – L’Opéra Bastille mai : 16, 19, 22, 25, 28

juin : 2, 5, 8, 11, 14

2015

REVUE DE PRESSE

Ernest Chausson

Le Roi Arthus

Page 2: Le Roi Arthus d'Ernest Chausson

« La dignité et la tenue viennent toutes de l’interprétation musicale, totalement

convaincante. […] La direction de Philippe Jordan est nette, construite, soutient bien les

chanteurs. […] On a là un travail solide, qui rend justice à l’œuvre. »

Le blog du Wanderer, juin 2015

« Chausson, pour son premier et unique opéra, manifeste une originalité toute

personnelle dans la transparence impressionniste de l’orchestration et le raffinement d’un

langage harmonique se rapportant davantage à César Franck qu’à Wagner. »

France Musique, juin 2015

Musique : Ernest Chausson Livret : Ernest Chausson

Direction musicale : Philippe Jordan Mise en scène : Graham Vick

Décors et costumes : Paul Brown Lumières : Adam Silverman

Chef des chœurs : José Luis Basso Geneviève : Sophie Koch

Arthus : Thomas Hampson Lancelot : Roberto Alagna / Zoran Todorovitch

Mordred : Alexandre Duhamel Lyonnel : Stanislas de Barbeyrac

Allan : François Lis Merlin : Peter Sidhom

Un Laboureur : Cyrille Dubois Un Chevalier : Tiago Matos

Un Ecuyer : Ugo Rabec Orchestre et Chœur de l’Opéra National de Paris

« Un orchestre éclatant sous la baguette de Philippe Jordan et une superbe distribution. »

La Lettre du Musicien, mai 2015

Page 3: Le Roi Arthus d'Ernest Chausson

« La musique d’Ernest Chausson […] pour son entrée au répertoire de

l’Opéra de Paris, est admirablement servie. Par Philippe Jordan et ses musiciens, en premier lieu.

Investis et nuancés, ils triomphent en soulignant tous les sortilèges. La distribution n’est pas en

reste. Les chœurs, très sollicités, en sont une partie intégrante, et pas la moins glorieuse. Il nous

faudrait également faire, dans l’idéal, un paragraphe sur chaque second rôle, puisqu’aucun ne

démérite, et que tout le monde chante un français méticuleux. »

« Thomas Hampson ne fait pas non plus profil bas, [et] apporte à son Roi Arthus les fruits d’une

capacité d’introspection et d’une intelligence musicale que très peu de chanteurs peuvent porter

à ce niveau de subtilité. La voix, qui plie sans rompre aux extrémités de la tessiture, contribue à

dessiner un protagoniste puissant et éruptif jusque dans le renoncement. »

« C’est une remarquable (re)découverte. On en saura gré à celui qui a pris

l’initiative de l’introduire enfin au répertoire de l’Opéra de Paris, 112 ans après sa création au

Théâtre royal de la Monnaie, à Bruxelles. Mais surtout à Philippe Jordan, dont la magnifique

direction musicale confère à la partition des beautés jusque-là insoupçonnées […] et [qui]

accomplit lumineusement sa démarche. Plutôt que de faire de Chausson un pâle épigone de

l’auteur de "Tristan und Isolde", il confère à la musique du compositeur français une beauté

singulière, un mystère, une poésie exceptionnelle. »

« Plus [on] avance dans cette œuvre, plus [on est] frappé par la parfaite compréhension qu’a eue

Chausson de la musique française de son temps. »

« Si [on voulait] filer la métaphore, [on dirait] que dans la forêt du 'Roi Arthus', [on] cherche

plutôt la clairière : la transparence, le phrasé francophone, cette prosodie fluide et lumineuse de

la langue. »

« Sur la scène de l’Opéra Bastille, pour servir deux des trois rôles principaux, ceux d’Arthus et de

Lancelot, Thomas Hampson et Roberto Alagna […] font merveille. »

« Avec les chœurs qui sont remarquables, les seconds rôles le sont tout autant, à l’image du

Lyonnel de Stanislas de Barbeyrac ou du laboureur de Cyrille Dubois. »

Raphaël de Gubernatis dans L’Obs Culture, mai 2015

Clément Taillia dans ForumOpera.com, mai

2015

, mai 2015

Page 4: Le Roi Arthus d'Ernest Chausson

« Il y a un miracle Chausson que ses autres pièces étaient en mesure de

laisser présager. À Bastille ce soir de première (16 mai) […] c’est tout bonnement le discours

orchestral […] qui nous a particulièrement frappé. »

« Quand on connaît les qualités de la phalange de Bastille, et notamment de son chef confirmé

Philippe Jordan […] le miracle, pour revenir à lui, s’explique : l’on n’est pas dans la musique

française de cette époque mais encore moins chez Wagner. »

Claude Glayman dans Mediapart, mai 2015

« La musique suit le même cheminement. Calquée sur celle de Wagner

dans le duo du premier acte «Délicieux oubli des choses de la terre », elle s'affranchit ensuite de

son modèle pour atteindre au dernier acte, lors de la mort d'Arthus, une liberté d'écriture qui

fait de cette scène une des plus merveilleuses de tout le répertoire, français et au-delà. »

« Comment, séduit par l'alchimie sonore de l'écriture et l'équilibre mélodique entre voix et

orchestre, ne pas se laisser aller à imaginer quels autres opéras aurait pu composer Ernest

Chausson si la mort ne l'avait stupidement fauché. »

Christophe Rizoud dans ForumOpera.com, avril 2015

« Prélude formidablement conduit par Philippe Jordan - on reviendra plus loin sur

son travail, admirable -, le rideau se lève. »

« S’il est une influence de Wagner dans le Roi Arthus, avant les réminiscences de telle ou telle

œuvre, c’est bien la présence agissante de l’orchestre. Jordan l’assume avec un engagement de

chaque instant, d’une poésie raffinée ou d’une puissante plénitude. Il prévient l’emphase par son

souci d’alléger les textures - influence wagnérienne mais musique française. »

Alain Cochard dans Concertclassic.com, mai 2015

Page 5: Le Roi Arthus d'Ernest Chausson

« La partition, elle, fort heureusement, ne cesse de s'élever jusqu'à des sommets de beauté pure

qui font tout l'intérêt de l'opéra et où il trouve sa justification. »

« Si l'orchestration somptueuse, la déclamation lyrique et le fonds légendaire, ne peuvent

qu'évoquer [Wagner], pas ici d'utilisation du leitmotiv, pas de chromatisme excessif, ni de

métaphysique fumeuse. Il s'agit bien d'une œuvre épique, fortement teintée de lyrisme et non

d'un manifeste philosophique. »

« Une belle galerie de petits rôles où se distingue la crème du jeune chant français (Alexandre

Duhamel, Stanislas de Barbeyrac, François Lis et Cyrille Dubois) complète ce vaillant plateau qui

affronte sans ciller les 2 heures 45 que dure l'œuvre et un orchestre souvent survitaminé. »

« Marchant brillamment sur les traces de son père qui fut, il y a presque 30 ans, parmi les

premiers à redécouvrir cet opéra atypique, Philippe Jordan porte les forces de l'Opéra de Paris -

chœur et orchestre - jusqu'à des sommets de beauté sonore rarement entendus et réussit à nous

convaincre de la validité - au moins musicale - de ce « chef d'œuvre imparfait » mais ô combien

stimulant. »

Frédéric Norac dans Musicologie.org, mai 2015

« Une musique riche, magnifiquement orchestrée, contrastée […] parvenant à être authentique,

originale et bien entendu tellement française dans sa texture. Philippe Jordan, qui a découvert

cette musique grâce à son père Armin Jordan, la dirige avec l’enthousiasme, la précision et la

lisibilité qu’il a maintenant de plus en plus de facilité à insuffler à un Orchestre de l’Opéra de

Paris réactif et en très grande forme. »

« Héros de l’opéra comme de la soirée, […] Thomas Hampson est celui qui impressionne le plus.

La puissance de la voix, sa projection, la beauté et la richesse du timbre, son impeccable français

en font incontestablement le roi de la soirée. Car Thomas Hampson est bien plus qu’un chanteur,

c’est aussi un musicien et un immense artiste. »

« Les deux excellentes surprises de la soirée sont Stanislas de Barbeyrac qui chante le rôle

malheureusement trop court de Lyonnel avec une belle présence, un legato séduisant et une

magnifique projection. Idem pour Cyrille Dubois qui ne fait qu’une courte apparition au fond de

la scène […] mais dont le chant élégant et rayonnant inonde avec bonheur l’immense vaisseau de

Bastille. »

Gilles Lesur dans Bachtrack.com, mai 2015

Page 6: Le Roi Arthus d'Ernest Chausson

« Ici, tout dans le souffle, l’attention à la continuité, et qui est celle d’un tissu orchestral d’une

beauté brute de matière, mais aussi d’un travaillé, d’un nourri, d’une diversité et d’une

complexité (de timbres, de rappels, de renvois) qui laissent confondu. On le répète, dans cette

gigantesque symphonie avec voix […] quelle fluidité dans la complexité, quelle magistrale

tenue ! »

« Si une œuvre doit être montrée sur les écrans du monde entier comme exemple de ce que la

musique française a été capable d’inventer après Faust et Carmen, et de ce que l’Opéra de Paris

tel qu’il est aujourd’hui est capable de révéler à tous, c’est bien ce Roi Arthus. Espérons ! »

« S’agissant de trois rôles si chargés émotionnellement, si volontiers tendus et exigeants en

tessiture, il est à peine concevable que Thomas Hampson en Roi Arthus, Roberto Alagna en

Lancelot et Sophie Koch en Genièvre aient réussi un même soir de telles incarnations, laissant

d’ailleurs transparaître l’effort requis, mais avec la même insolente réussite. »

« Il n’y a pas une paille dans cette distribution où le plus petit rôle a à chanter quelque chose qui

s’entend bien, à découvert. On félicitera en bloc le Mordred d’Alexandre Duhamel, l’Allan de

François Lis et le Merlin de Peter Sidhom (au français non moins miraculeux). Mais on mettra

très à part les strophes miraculeuses (de timbre et d’intonation) que fait entendre le Laboureur

de Cyrille Dubois poussant sa charrue : coup de génie de caractérisation de la part de Chausson,

pas indigne d’Iopas et Hylas dans Les Troyens. Et aussi le Lyonnel de Stanislas de Barbeyrac, vrai

grand petit rôle, un Kurwenal sans plus rien de rustre ni rugueux, chanté avec des tendresses qui

ne sont qu’aux vrais preux. Pour eux tous, pour nous, quelle soirée. »

André Tubeuf dans Blogs.qobuz.com, mai 2015

« Chausson se distingue par sa modestie et son amour de la langue

française. »

« C’était un homme d’idéal et de discipline, au point de reprocher à Debussy les écarts de sa vie

personnelle. Pour moi, Chausson est relié à Massenet, l’un des plus grands compositeurs d’opéra

français. »

Jean-Claude Hulot dans ResMusica, mai 2015

Page 7: Le Roi Arthus d'Ernest Chausson

« À tout seigneur tout honneur : l’orchestre se couvre de gloire, sous la

baguette inspirée de Philippe Jordan, qui rend ainsi un digne et touchant hommage à son père

Armin à qui l’on doit un enregistrement inoubliable. Dans la structure très ordonnée d’une

partition dont chaque acte est divisé en deux tableaux, les six préludes et interludes sont des

chefs d’oeuvre où l’on retrouve non pas Wagner non pas Debussy mais bien Chausson, l’auteur

d’une des plus belles symphonies françaises. Puissante, héroïque ou tendre, la phalange de

l’opéra de Paris y déploie une palette de sonorités et de sentiments à se mettre à genoux. »

« Musicalement, le résultat dépasse nos espérances. »

« La distribution frôle elle aussi la perfection. »

« Des seconds rôles, on placera au pinacle le Lyonnel, écuyer de Lancelot, de Stanislas de

Barbeyrac, timbre éclatant, français châtié, une pure merveille. Tout aussi impeccable est le bref

emploi du laboureur, Cyrille Dubois. »

Jean-Claude Hulot dans ResMusica, mai 2015

« Il y a d'abord une distribution de rêve, avec de vrais personnages à la

clef : Roberto Alagna incarne à la perfection un Lancelot jeune et fougueux, dont le verbe ardent

s'assombrit sous le poids des remords, Thomas Hampson un souverain en gilet, formidable de

présence, drapé dans son idéalisme généreux (celui de la Table Ronde), avec juste ce qu'il faut de

fatigue dans la voix. »

« Philippe Jordan et les musiciens défendent amoureusement la partition […] fabuleux de

compassion et de tendresse à l'heure où Arthus, las et résigné, entre dans l'éternité. »

François Laurent dans Diapasonmag.fr, mai 2015