PATIENTLE SEUL MAGAZINE DU MDECIN ET DU PHARMACIEN

LE

Socit canadienne des postes. Envoi de publications canadiennes. Contrat de vente no 40011180.

5,95

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LE PRIX HIPPOCRATE

2012

LQUIPE GAGNANTE__________LINTERDISCIPLINARIT

Notre raison dtre

Nous croyons quil est de notre devoir de sassurer que nos produits puissent tre disponibles pour ceux qui en ont besoin, peu importe o ils se trouvent. Vous pouvez en apprendre plus propos de nos produits et de notre fusion rcente avec Schering-Plough qui a accru et renforc notre capacit veiller la sant des gens partout travers le monde sur le site Web www.merck.ca. Nos objectifs sont bien tablis et notre engagement est indfectible. Nous consacrons tous nos efforts la rsolution de problmes et la qute de nouvelles solutions.

Chez Merck, nous travaillons fort pour que le monde se porte bien. Comment? En fournissant aux gens, partout travers le monde, des mdicaments dordonnance novateurs, des vaccins, des produits grand public et des produits de sant animale. Nous offrons galement des solutions de premier plan en matire de sant qui font une diffrence. Nous accomplissons cela tout en coutant les patients, les mdecins et nos autres partenaires, en plus de devancer leurs besoins.

www.merck.ca

2011 Merck Sharp & Dohme Corp., une fi liale part entire de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, New Jersey, .-U. Tous droits rservs.

4 MESSAGE DU MINISTRE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX

5 MESSAGE DU PRSIDENT ET DIRECTEUR GNRAL DE

MERCK CANADA INC.

6 LE PRIX HIPPOCRATE

7 LES MEMBRES DU JURY DU PRIX HIPPOCRATE

8 LUNION FAIT LA FORCE... LQUIPE GAGNANTE

12 LE PATIENT ET SES PROCHES AU COEUR DES PRATIQUES COLLABORATIVES:

UN VIRAGE MAJEUR LA FACULT DE MDECINE DE LUNIVERSIT DE MONTRAL

14 LA COLLABORATION INTERPROFESSION-NELLE LA FACULT DE PHARMACIE

DE LUNIVERSIT DE MONTRAL

17 MERCI AUX PARTENAIRES PLATINE DU PRIX HIPPOCRATE 2012

23 MERCI AUX PARTENAIRES OR DU PRIX HIPPOCRATE 2012

28 LE PRIX HIPPOCRATE : UN AN DJ!

31 MERCI AUX PARTENAIRES ARGENT DU PRIX HIPPOCRATE 2012

34 MERCI AUX PARTENAIRES BRONZE DU PRIX HIPPOCRATE 2012

48 HIPPOCRATE : LE PRE DE LA MDECINE OCCIDENTALE

50 LE MAGAZINE LE PATIENT POURSUIT SA LANCE

SOMMAIRE

diteurRonald Lapierre

Directrice de la publicationDominique Raymond

Comit aviseurFranois Lamoureux, M.D., M.Sc, prsidentNormand Cadieux, B.Pharm., M.Sc.Jacques Turgeon, B.Pharm, Ph.D.Catherine Lalonde, M.D.Hussein Fadlallah M.D.

Collaborateurs Jean-Paul Marsan, B. PH., L. PH.Directeur commercial

Franois Lamoureux, M.D., M. Sc.Directeur scientifique

Kathleen Michaud, journaliste

Prix HippocrateDirecteur gnralJean-Paul Marsan

Correction-rvisionMarie-Pierre Gazaille

Direction artistique, infographie et impressionLe Groupe Communimdia inc.Tl. : (450) 665-3660communimedia@videotron.ca

Dveloppement des affairesNormand Desjardins, vice-prsident

PublicitJean Paul MarsanTl. : (514) 737-9979jpmarsan@sympatico.ca

Les auteurs sont choisis selon ltendue deleur expertise dans une spcialit donne.Le Patient ne se porte pas garant de lexper-tise de ses collaborateurs et ne peut tretenu responsable de leurs dclarations. Lestextes publis dans Le Patient nengagentque leurs auteurs.

Abonnement6 numros (1 an)Canada : 30 $ par anneInternational : 46 $ (cdn) par anne

Pour vous abonnerPar correspondance :132, De La RocqueSt-Hilaire QC J3H 4C6

Par tlphone (sans frais) :1-800-561-2215

Le Patient est publi six fois par anne par les ditions Multi-Concept inc.1600, boul. Henri-Bourassa Ouest, Bureau 425Montral (Qubec) H3M 3E2

Secrtariat :Tl. : (514) 331-0661Fax : (514) 331-8821multiconcept@sympatico.ca

Toutes les annonces de produits pharma-ceutiques sur ordonnance ont t approu-ves par le Conseil consultatif de publicitpharmaceutique.

Dpt lgal : Bibliothque du Qubec Bibliothque du Canada

Convention de la poste-publication No 40011180

Pensons environnement!Le Patient maintenant disponible sur internetVous dsirez consulter votre magazine en ligne? Rien de plus simple!Rendez-vous au :

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NE PAS MANQUER DANS LE PROCHAIN NUMRO :

CAHIER SPCIAL CANCER DU SEIN

LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 3

Dans notre qute damlioration conti-nue, linterdisciplinarit joue un rleprpondrant. En effet, une meilleureperformance et une plus grande qualit dessoins et des services de sant passent invita-blement par une optimisation des comp-tences particulires de chaque groupe deprofessionnels.

Cest pourquoi jai accept avec joie dagir titre de co-prsident dhonneur au gala deremise du Prix Hippocrate 2012, qui vise honorer linterdisciplinarit entre les mde-cins et les pharmaciens. Leur collaborationest plus quimportante, car elle cre unesynergie qui permet dassurer une meilleurecohrence, continuit et complmentarit deloffre de soins de sant, favorisant ainsi desservices intgrs la fois plus efficients etmieux coordonns.

Toutes mes flicitations au tandem laurat duPrix Hippocrate 2012 et tous ceux qui ontuvr pour adopter ou promouvoir de nou-velles dynamiques de travail bases sur lin-terdisciplinarit dans la dernire anne.Comme vous, je suis convaincu que cest entravaillant ensemble que nous atteindronsnos objectifs en matire damlioration dessoins et des services de sant au Qubec, auprofit des patients et de lensemble de la col-lectivit qubcoise.

Yves Bolduc

LE DOCTEUR YVES BOLDUCMINISTRE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUXDU QUBEC, CO-PRSIDENT DE LA SOIRE DE GALA DU PRIX HIPPOCRATE 2012

Originaire du Lac St-Jean, le docteur YvesBolduc a complt sa formation en mdecine,avec un doctorat en 1981. Il dtient galement

une matrise en administration publique delcole nationale dadministration publique

(NAP) et un diplme en biothique delUniversit du Qubec Chicoutimi.

Le docteur Bolduc a connu une carrire commemdecin omnipraticien dans diffrentes rgions

ainsi que comme urgentologue et coroner.

Rput pour son efficacit, le docteur Bolduc afait de laccessibilit aux services son cheval de

bataille. Son exprience comme directeur desservices professionnels, professeur et prsident

de lAssociation des conseils des mdecins, den-tistes et pharmaciens du Qubec la conduit au

poste de ministre de la Sant et des Servicessociaux du Qubec, et ce, depuis le 25 juin 2008.

Prix Hippocrate 2012Merck est heureuse de sassocier nouveau au Prix Hippocrate 2012, et cest avec beaucoup denthousiasme que jai accept de coprsider la deuxime dition de cette grande distinction de concert avec le ministre de la Sant et des Services sociaux du Qubec, le docteur Yves Bolduc.

Notre entreprise partage la vision vhicule par le Prix Hippocrate. Il sagit essentiellement dassurer un avenir plus sain pour les Qubcois et Qubcoises par lentremise dune approche interdisciplinaire fonde sur la communication et lexpertise.

Chez Merck, nous sommes convaincus que lapproche collaborative offre un cadre idal linnovation pour lui permettre de crotre tout en offrant des soins de premire qualit aux patients.

Cest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre autres lanc cette anne le Fonds de biosciences Merck Lumira, un fonds qui repose sur la recherche collaborative et interdisciplinaire en mettant en prsence le gouvernement, le milieu scientifique et lindustrie.

Le lancement de ce Fonds, dans lequel notre entreprise investira 35millionsde dollars, reprsente la plus rcente contribution de Merck dans le cadre de son engagement annonc en 2010 dinvestir 100millionsdedollars au cours des cinq prochaines annes dans la recherche et le dveloppement biopharmaceutique au Qubec.

Au nom de tous mes collgues chez Merck Canada, je transmets nos plus sincres flicitations lquipe laurate 2012 qui a mis sur la collaboration pour atteindre un objectif commun, celui du bien-tre du patient, tout en servant dinspiration la relve mdicale de demain.

Cyril Schiever, Merck Canada inc.

Cyril SchieverPrsident et directeur gnral Merck Canada inc.

Depuis 2011, M. Cyril Schiever est prsident et directeur gnral de Merck Canada, lune des entreprises de soins de sant les plus importantes au Canada. Base Kirkland, au Qubec, la socit compte environ 1 250 employs et commercialise plus de 530 produits pharmaceutiques, grand public et de sant animale au Canada.

Au cours de ses vingt annes de carrire dans le domaine pharmaceutique, M.Schiever a acquis une vaste exprience internationale dans diffrents pays et milieux culturels. Aprs avoir travaill en France, au Maroc et au Royaume-Uni, il sest joint Schering-Plough o il a entre autres occup le poste de directeur gnral dans le Golfe, en Afrique de lEst, en Rpublique tchque, en Slovaquie et en Grce.

Rcemment, M. Schiever tait directeur gnral pour la rgion de la Grce, Chypre et Malte, o il a dirig la fusion de Schering-Plough et de Merck Sharp & Dohme (MSD) en 2009.

De plus, M. Schiever est membre du conseil dadministration de Les compagnies de recherche pharmaceutique du Canada (Rx&D) et prsident du Comit permanent biologiques de Rx&D. Il est galement membre du Forum permanent dchanges qui regroupe les acteurs du secteur de la recherche pharmaceutique au Qubec, le ministre du Dveloppement conomique, de lInnovation et de lExportation (MDEIE) et celui de la Sant et des Services sociaux (MSSS). Enfin, il a rcemment t nomm au conseil dadministration de Montral InVivo.

Prix Hippocrate 2012

Prix Hippocrate 2012

Prix Hippocrate 2012

Cest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre

crotre tout en offrant des soins de premire qualit aux patients.Chez Merck, nous sommes convaincus que lapproche collaborative offre un cadre idal linnovation pour lui permettre de

les Qubcois et Qubcoises par lentremise dune approche interdisciplinaire fonde sur la communication et lexpertise.Notre entreprise partage la vision vhicule par le Prix Hippocrate. Il sagit essentiellement dassurer un avenir plus sain po

Services sociaux du Qubec, le docteur Yaccept de coprsider la deuxime dition de cette grande distinction de concert avec le ministre de la Sant et desMerck est heureuse de sassocier nouveau au Prix Hippocrate 2012, et cest avec beaucoup denthousiasme que jai

Cest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre

crotre tout en offrant des soins de premire qualit aux patients.Chez Merck, nous sommes convaincus que lapproche collaborative offre un cadre idal linnovation pour lui permettre de

les Qubcois et Qubcoises par lentremise dune approche interdisciplinaire fonde sur la communication et lexpertise.Notre entreprise partage la vision vhicule par le Prix Hippocrate. Il sagit essentiellement dassurer un avenir plus sain po

Services sociaux du Qubec, le docteur Yaccept de coprsider la deuxime dition de cette grande distinction de concert avec le ministre de la Sant et desMerck est heureuse de sassocier nouveau au Prix Hippocrate 2012, et cest avec beaucoup denthousiasme que jai

Cest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre

crotre tout en offrant des soins de premire qualit aux patients.Chez Merck, nous sommes convaincus que lapproche collaborative offre un cadre idal linnovation pour lui permettre de

les Qubcois et Qubcoises par lentremise dune approche interdisciplinaire fonde sur la communication et lexpertise.Notre entreprise partage la vision vhicule par le Prix Hippocrate. Il sagit essentiellement dassurer un avenir plus sain po

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Cest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre

Chez Merck, nous sommes convaincus que lapproche collaborative offre un cadre idal linnovation pour lui permettre de

les Qubcois et Qubcoises par lentremise dune approche interdisciplinaire fonde sur la communication et lexpertise.Notre entreprise partage la vision vhicule par le Prix Hippocrate. Il sagit essentiellement dassurer un avenir plus sain po

accept de coprsider la deuxime dition de cette grande distinction de concert avec le ministre de la Sant et desMerck est heureuse de sassocier nouveau au Prix Hippocrate 2012, et cest avec beaucoup denthousiasme que jai

Cest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre

Chez Merck, nous sommes convaincus que lapproche collaborative offre un cadre idal linnovation pour lui permettre de

les Qubcois et Qubcoises par lentremise dune approche interdisciplinaire fonde sur la communication et lexpertise.urNotre entreprise partage la vision vhicule par le Prix Hippocrate. Il sagit essentiellement dassurer un avenir plus sain po

accept de coprsider la deuxime dition de cette grande distinction de concert avec le ministre de la Sant et desMerck est heureuse de sassocier nouveau au Prix Hippocrate 2012, et cest avec beaucoup denthousiasme que jai

relve mdicale de demain.a mis sur la collaboration pour atteindre un objectif commun, celui du bien-tre du patient, tout en servant dinspiration lAu nom de tous mes collgues chez Merck Canada, je transmets nos plus sincres flicitations lquipe laurate 2012 qui

prochaines annes dans la recherche et le dveloppement biopharmaceutique au Qubec.contribution de Merck dans le cadre de son engagement annonc en 2010 dinvestir 100millionsdedollars au cours des cinqLe lancement de ce Fonds, dans lequel notre entreprise investira 35millionsde dollars, reprsente la plus rcente

interdisciplinaire en mettant en prsence le gouvernement, le milieu scientifique et lindustrie.autres lanc cette anne le Fonds de biosciences Merck Lumira, un fonds qui repose sur la recherche collaborative etCest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre

relve mdicale de demain.a mis sur la collaboration pour atteindre un objectif commun, celui du bien-tre du patient, tout en servant dinspiration lAu nom de tous mes collgues chez Merck Canada, je transmets nos plus sincres flicitations lquipe laurate 2012 qui

prochaines annes dans la recherche et le dveloppement biopharmaceutique au Qubec.contribution de Merck dans le cadre de son engagement annonc en 2010 dinvestir 100millionsdedollars au cours des cinqLe lancement de ce Fonds, dans lequel notre entreprise investira 35millionsde dollars, reprsente la plus rcente

interdisciplinaire en mettant en prsence le gouvernement, le milieu scientifique et lindustrie.autres lanc cette anne le Fonds de biosciences Merck Lumira, un fonds qui repose sur la recherche collaborative etCest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre

a mis sur la collaboration pour atteindre un objectif commun, celui du bien-tre du patient, tout en servant dinspiration lAu nom de tous mes collgues chez Merck Canada, je transmets nos plus sincres flicitations lquipe laurate 2012 qui

prochaines annes dans la recherche et le dveloppement biopharmaceutique au Qubec.contribution de Merck dans le cadre de son engagement annonc en 2010 dinvestir 100millionsdedollars au cours des cinqLe lancement de ce Fonds, dans lequel notre entreprise investira 35millionsde dollars, reprsente la plus rcente

interdisciplinaire en mettant en prsence le gouvernement, le milieu scientifique et lindustrie.autres lanc cette anne le Fonds de biosciences Merck Lumira, un fonds qui repose sur la recherche collaborative etCest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre

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interdisciplinaire en mettant en prsence le gouvernement, le milieu scientifique et lindustrie.autres lanc cette anne le Fonds de biosciences Merck Lumira, un fonds qui repose sur la recherche collaborative etCest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre

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contribution de Merck dans le cadre de son engagement annonc en 2010 dinvestir 100millionsdedollars au cours des cinqLe lancement de ce Fonds, dans lequel notre entreprise investira 35millionsde dollars, reprsente la plus rcente

autres lanc cette anne le Fonds de biosciences Merck Lumira, un fonds qui repose sur la recherche collaborative etCest cette fin que Merck Canada a chang sa faon daborder la recherche et le dveloppement. Nous avons entre

Cyril Schiever

, Merck Canada inc.Cyril Schiever

au Qubec, la socit compte environ

des entreprises de soins de sant les pluset directeur gnral de Merck Canada, lune

1 250 employs et commercialise plus deau Qubec, la socit compte environimportantes au Canada. Base Kirkland,des entreprises de soins de sant les pluset directeur gnral de Merck Canada, lune

uis 2011, M. Cyril Schiever est prsidentDep

(MSD) en 2009.Schering-Plough et de Merck Sharp & Dohmeet Malte, o il a dirig la fusion degnral pour la rgion de la Grce, ChypreRcemment, M. Schiever tait directeur

1 250 employs et commercialise plus de

importantes au Canada. Base Kirkland,des entreprises de soins de sant les pluset directeur gnral de Merck Canada, lune

uis 2011, M. Cyril Schiever est prsident

Schering-Plough et de Merck Sharp & Dohmeet Malte, o il a dirig la fusion degnral pour la rgion de la Grce, ChypreRcemment, M. Schiever tait directeur

Cyril Schiever

Cyril Schiever

Schering-Plough o il a entre autres occupet au Royaume-Uni, il sest joint Aprs avoir travaill en France, au Marocdans diffrents pays et milieux culturels.a acquis une vaste exprience internationaledans le domaine pharmaceutique, M.SchieverAu cours de ses vingt annes de carrire

et de sant animale au Canada.530 produits pharmaceutiques, grand public

en Afrique de lEst, en Rpublique tchque,le poste de directeur gnral dans le Golfe,Schering-Plough o il a entre autres occupet au Royaume-Uni, il sest joint Aprs avoir travaill en France, au Marocdans diffrents pays et milieux culturels.a acquis une vaste exprience internationaledans le domaine pharmaceutique, M.SchieverAu cours de ses vingt annes de carrire

et de sant animale au Canada.530 produits pharmaceutiques, grand public1 250 employs et commercialise plus de

Enfin, il a rcemment t nomm au conseilSant et des Services sociaux (MSSS).et de lExportation (MDEIE) et celui de laDveloppement conomique, de lInnovationpharmaceutique au Qubec, le ministre dules acteurs du secteur de la rechercheForum permanent dchanges qui regroupede Rx&D. Il est galement membre duet prsident du Comit permanent biologiquesrecherche pharmaceutique du Canada (Rx&D)dadministration de Les compagnies deDe plus, M. Schiever est membre du conseil

le poste de directeur gnral dans le Golfe,Schering-Plough o il a entre autres occup

Aprs avoir travaill en France, au Marocdans diffrents pays et milieux culturels.a acquis une vaste exprience internationaledans le domaine pharmaceutique, M.SchieverAu cours de ses vingt annes de carrire

530 produits pharmaceutiques, grand public1 250 employs et commercialise plus de

Enfin, il a rcemment t nomm au conseilSant et des Services sociaux (MSSS).et de lExportation (MDEIE) et celui de laDveloppement conomique, de lInnovationpharmaceutique au Qubec, le ministre dules acteurs du secteur de la rechercheForum permanent dchanges qui regroupede Rx&D. Il est galement membre duet prsident du Comit permanent biologiquesrecherche pharmaceutique du Canada (Rx&D)dadministration de Les compagnies deDe plus, M. Schiever est membre du conseil

Merck Canada inc.Prsident et directeur gnral

Merck Canada inc.Prsident et directeur gnral

en Slovaquie et en Grce.en Afrique de lEst, en Rpublique tchque,

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dadministration de Montral InVivo.Enfin, il a rcemment t nomm au conseil

4 PRIX HIPPOCRATE 2012 - LE PATIENT VOL. 6, N 4

LE PRIX HIPPOCRATE

Le prix Hippocrate est une cration du magazine Le Patient, leseul magazine a etre distribu gracieusement aux mdecins etpharmaciens du Qubec.Le Prix Hippocrate a t cre dans le but de rendre hommage etdhonorer une quipe de mdecins / pharmaciens qui pratiquentavec succes linterdisciplinarit pour le plus grand bien de leurspatients.

En 2011, a la premiere anne du Prix Hippocrate, nous avons honorla pharmacienne Isabelle Tremblay et le docteur Sylvain Gagnon,tous deux de Chicoutimi, pour leur complicit dans la rdaction dor-donnances collectives pour les patientes en dbut de grossesse.

Cette anne, nous rendons hommage au pharmacien Simon Lessardau au docteur Guy Brisson de Laval pour avoir mis sur pied une orga-nisation de soins pour les patients atteints dasthme et de MPOC.Deplus,ils ont institu un plan dordonnances collectives pour une th-rapie de cessation tabagique.

Permettez nous de remercier madame Diane Lamarre,prsidente delOrdre des Pharmaciens du Qubec et le docteur Charles Bernard,prsident du Collge de Mdecins du Qubec, les deux co-prsidentsdu jury. Merci galement a madame Danielle Fagnan, directrice pro-fessionnelle a lOrdre des pharmaciens du Qubec et au docteurAndr Jacques, directeur de lamlioration de lexercice au Collgedes mdecins du Qubec , galement membres du Jury.

Nous sommes galement reconnaissants envers les nombreux parte-naires du Prix Hippocrate, sans qui il nous serait impossible de tenirune pareille organisation.

Merci aussi aux quipes mdecins / pharmaciens qui nous ont sou-mis leur candidature . Les dossiers taient dune excellente qualit etle choix des membres du jury fut difficile a prendre.

Finalement , nous remercions le docteur Yves Bolduc,ministre de lasant et des services sociaux du Qubec ainsi que monsieur CyrilSchiever,prsident de Merck Canada inc.pour avoir accept la co-pr-sidence dhonneur de la soire de gala du Prix Hippocrate 2012.

Franois Lamoureux,M.D., M. Sc.Directeur scientifiquePrsident du comit aviseur Le magazine Le Patient

Jean-Paul Marsan, B. PH., L. PH., pharmacienDirecteur GnralLe Prix Hippocrate

6 PRIX HIPPOCRATE 2012 - LE PATIENT VOL. 6, N 4

LES MEMBRES DU JURY LES MEMBRES DU JURY DU PRIX HIPPOCRATEDU PRIX HIPPOCRATE

COPRSIDENTS

Docteur Charles BernardPrsidentCollge des Mdecins du Qubec

Diane LamarrePrsidenteOrdre des Pharmaciens du Qubec

MEMBRES

Danielle FagnanDirectrice Professionnelle

Ordre des Pharmaciens du Qubec

Docteur Andr JacquesDirecteur de lAmlioration de lExercice

Collge des Mdecins du Qubec

LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 7

NOUSTENONS

REMERCIERTOUS CEUX

ET CELLES QUI ONT

PARTICIPS AU PRIX

HIPPOCRATE 2012

Diplm de lUniversit Laval en 1998, SimonLessard est pharmacien-propritaire au coursdes annes 2002 2007. Comme bien desspcialistes de la sant, il travaille avec passion sanscompter ses heures. En 2007, il dcide de prendreune pause afin de rflchir sa carrire, dans le butde dfinir ce quil aime de sa profession et ce qui luiplat moins. Une fois que jai eu dtermin lesplus et les moins de mon mtier, il me restait considrer ce que je pouvais faire de manire pra-tiquer ce qui me plait davantage, raconte SimonLessard. En 2008, nouveau pharmacien propri-taire, jai eu lide douvrir une clinique qui traite-rait les patients souffrant dasthme et de MPOC(maladie pulmonaire obstructive chronique). Jen aiparl au Dr Brisson qui a cru au projet ds le dbut.Malgr son emploi du temps charg, il na pashsit embarquer dans le projet.

Pourquoi une clinique spcialise en maladies res-piratoires prcisment? Jai deux de mes enfantsqui sont asthmatiques. Cest donc une pathologiequi me touche personnellement. De plus, deuxpersonnes de ma famille proches sont dcdes deconsquences de MPOC. Au cours de ma rflexionen 2007, jai dcouvert que jaime enseigner etque je voulais minvestir dans lducation. Jaimeque mes patients comprennent le pourquoi deleur mdication. Je crois que cest un rle impor-tant du pharmacien , prcise-t-il.

On sait quil y a deux pathologies trs connues olducation figure parmi les plus importantesrecommandations des lignes directrices canadiennes: le diabte et les maladies respiratoires (lasthme etle MPOC). Je me suis questionn savoir ce que lespharmaciens pouvaient faire pour amliorer lasant des gens atteints de maladies respiratoires etcomment ils pouvaient aider les mdecins de familledans loptimisation des traitements. Cest de l quemest venue lide de plans de traitements. Jaibeaucoup rflchi pour trouver comment nous pou-vons faire un lien avec le pneumologue, le gnra-liste et le patient. Cest donc la suite de cesrflexions que jai souhait offrir mes services auxgens atteints de maladies respiratoires.

DEUX TTES VALENT MIEUX QUUNESimon Lessard a donc parl de son projet au DrGuy Brisson, mdecin gnraliste aussi passionnque lui et qui au cours de ses 33 ans dexprience,a vu passer plus dun patient atteint de MPOC oudasthme sans que leur condition ne samlioreautant quelle aurait due avec le traitement pres-crit. Mon bureau tait situ prs de la pharmaciede M. Lessard et la grande majorit de mespatients y faisait affaires. M. Lessard ma rvlavoir un intrt marqu pour les maladies pulmo-naires et quand il ma annonc quil ouvrait uneclinique pour venir en aide aux gens atteints demaladies respiratoires Laval, jai eu envie de mejoindre lui. Dautant plus quobtenir des tests

pour mes patients est assez difficile. On les rfraitau CARL (Centre administratif rgional de Laval) etles dlais taient longs. Offrir des services rapidesqui pouvaient changer la condition de sant desgens me plaisait beaucoup, rvle Dr Brisson.

La Clinique des maladies respiratoires de Laval(CMR) ouvre donc ses portes en 2008 avec pourmission de promouvoir laccs rapide un diagnos-tic et de favoriser lenseignement aux patientsatteints dasthme ou de MPOC. Cette cliniquedenseignement interdisciplinaire (pharmacien,mdecin et inhalothrapeute) est un organismesans but lucratif qui est parvenu mener bienson objectif, soit amliorer la sant de ses patients.Comment? Par un suivi mticuleux. Selon M.Lessard, un grand nombre de patients asthma-tiques ne suivent pas adquatement le traitementqui leur est prescrit et ils sadaptent leur condi-tion de sant. Ils ont tendance modeler leurmode de vie leur condition plutt qu se soigneradquatement. Par exemple, certains patientsatteints de MPOC qui ne peuvent se dplacer enraison de leurs troubles respiratoires vont choisirde faire livrer leurs mdicaments. Lducation auxpatients peut changer cette situation.

DIAGNOSTIQUER, SOIGNER ET DUQUERSi on parle aisment et abondamment de cholest-rol, dhypertension quand il sagit de prise en charge,il en va autrement des troubles respiratoires, affirmeM. Lessard. Ce nest pas le sujet numro un enpharmacie. Pourtant, un grand nombre de nospatients en sont atteints. De plus, je constate quetrs souvent, lasthme ne fait pas partie demble dela prise en charge dans les cliniques.

la clinique de M. Lessard, la spiromtrie fait partiedemble des tests offerts pour tablir un diagnosticprcis du patient atteint de MPOC ou dasthme. Enrgion, il y a souvent des dlais importants pourobtenir un test de spiromtrie. Comme notre cli-nique est spcialise en maladies respiratoires, lespatients bnficient dun diagnostic rapide. On vri-fie ensuite lenvironnement de chaque patient :quel est le type de chauffage? A-t-il des allergies? Ya-t-il prsence danimaux? Y a-t-il dautres fumeursau domicile? Prend-il ses mdicaments de faonrgulire? Etc. Et une fois le portrait fait, nousenvoyons les rsultats au mdecin traitant.

La rapidit et la prcision des tests ne sont pas pourdplaire au Dr Brisson qui peut prescrire une mdi-cation prcise ses patients, lesquels voient leursant samliorer rapidement. En effet contraire-ment au temps dattente courant qui est de plu-sieurs mois en milieu hospitalier pour passer unespiromtrie, la Clinique des maladies respiratoiresde Laval, il ne faut que quelques semaines pour que

le patient passe le test, reoive le rsultat et dbuteson traitement. Ce qui est surtout remarquable,dit Dr Brisson, cest le suivi. Nous les mdecinssavons trs bien quune fois que nous avons prescritune mdication un patient, il en fait un usage

LES LAURATS DU PRIX HIPPOCRATE 2012LUNION FAIT LA FORCE

EN 2008, LE PHARMACIEN SIMON LESSARD DCIDE DOUVRIR LA CLINIQUEDES MALADIES RESPIRATOIRES (CMR) DE LAVAL. SON SOUHAIT? PROMOU-VOIR LACCS RAPIDE UN DIAGNOSTIC ET UN TRAITEMENT DES PATIENTSATTEINTS DASTHME OU DE MPOC. LE SUCCS DE SA CLINIQUE INTRESSE DEPLUS EN PLUS LA COMMUNAUT MDICALE QUI Y VOIT UN MODLE REPRO-DUIRE. LE SECRET DUN TEL SUCCS : LA COLLABORATION TROITE DUN PHAR-MACIEN ET DUN MDECIN

8 PRIX HIPPOCRATE 2012 - LE PATIENT VOL. 6, N 4 LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 9

QUELQUES STATISTIQUES

Selon les recensements effectus par StatistiqueCanada, voici le nombre de personnes atteintesdasthme au cours des dernires annes :

Canada2009 2010 20112 308 941 2 446 467 2 511 890

Qubec2009 2010 2011H : 228 187 H : 221 824 H : 280 677F : 261 757 F : 358 032 F : 364 394

Et le pourcentage de personnes atteintes deMPOC au Canada et au Qubec :

2009 2010 2011Canada 4.1 4.1 3.8Qubec 4.7 4.0 4.3

Source : Statistique Canada. 2012. Tendances de la sant.

Simon Lessard, pharmacien propritaire

Guy Brisson, mdecin gnraliste

Par Kathleen Michaud

Les statuettes de bronze du PRIX HIPPOCRATEsont loeuvre de lartiste Jean-Michel Simarddes boulements Charlevoix au Qubec.

parfait la premire semaine et son trouble respira-toire est bien contrl. Mais il ne faut pas beau-coup de temps, soit quelques semaines ou quelquesmois, pour quil diminue lusage de ses pompes, cequi entrane bien entendu une rcidive et il fautrecommencer le traitement du dbut. Avec un suiviconjoint avec le pharmacien, jai une meilleureobservance des prescriptions de la part des patientset je peux les maintenir en sant tout en vitant desconsultations lurgence.

Voil la force de cette clinique : le travaildquipe! Et la passion du mtier, une qualit quepartagent ces deux rcipiendaires. Car lorsque M.Lessard constate quun patient ne fait plus usagede ses corticostrodes inhals, soit parce quil nerenouvelle plus sa prescription ou parce quelinhalothrapeute de la clinique qui fait des suivisrguliers constate un laisser-aller, il contacte DrBrisson qui appelle personnellement le patientafin de le revoir pour lui expliquer limportance dechaque catgorie de mdicament. M. Lessard estun pharmacien exceptionnel, raconte Dr Brisson.Avant que je le connaisse, mes patients me rap-portaient quil faisait personnellement le suiviauprs deux pour vrifier si tout se passait bienavec leur mdication. Je navais jamais vu un phar-macien prendre son travail autant cur. Pourlui, la clinique ce nest pas juste un business, maisune manire dexprimer son amour du mtier. Ceserait bien de voir a plus grande chelle!

Dr Brisson croit fermement au bien-fond dunecollaboration troite entre pharmaciens et mde-cins. Longtemps, ces professions ont fonctionnsparment. Mais nous voulons tous la mmechose : le bien-tre de nos patients. Cest doncimportant de cooprer, de se parler pour eux.

Et cela porte fruit, car selon les donnes qualita-tives de lchelle de perception de la CMR, 56 %des patients ont vu une amlioration de leur tatde sant. Quant aux donnes quantitatives, 64 %des patients ont eu une amlioration au niveau duTest de 30 secondes sur lasthme. Cela est d aufait que 71 % des recommandations ont t miseseu uvre par les patients.

UN MODLE SUIVRE! la clinique de M. Lessard, lquipe est composede trois pharmaciens, dune inhalothrapeute etdune infirmire. Ils veillent aux bons traitementsdes quelque 200 patients qui y sont suivis annuel-lement. La condition de sant de ces dernierssamliorant grandement avec un suivi adquat,plusieurs pharmaciens, mdecins et infirmiresont montr de lintrt pour le programme et sou-haitent le voir simplanter ailleurs. Ce qui nest paspour dplaire linstigateur du projet!

Quels sont les souhaits du pharmacien pour lave-nir de sa clinique? Augmenter le dpistage, faire

connatre davantage la spiromtrie auprs desmdecins gnralistes, favoriser et augmenterlducation aux patients atteints de MPOC etdasthme. Jaimerais aussi offrir plus de services la clinique. Et cloner la clinique pour en ouvrirdautres travers la province? On me lademand, ce qui pourrait tre intressant. Mais ilfaut beaucoup de temps et de passion pour fairede lducation. Pour le moment, je rponds auxquestions des autres pharmaciens qui me consul-tent, je fais des confrences sur le sujet (optimisa-tion des traitements des patients atteints demaladies respiratoires). De plus, jinforme mescollgues des organismes existants et de leursrles pour aider les gens atteints. Les confrencesmettent aussi en lumire la perspective du phar-macien et ce quil peut faire pour aider sonpatient.

Le magazine Le Patient tient fliciter SimonLessard et Dr Guy Brisson, les rcipiendaires duPrix Hippocrate 2012!

10 PRIX HIPPOCRATE 2012 - LE PATIENT VOL. 6, N 4 LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 11

SELON DES DONNES OFFERTES PAR LASSOCIATION PULMONAIRE

DU QUBEC (APQ)

Plus de 750 000 personnes souffrent de laMPOC au Canada. La MPOC, parfois appeleBPCO (broncho-pneumopathie chronique obs-tructive), regroupe lemphysme et la bron-chite chronique. Elle est la 4e cause de dcs auCanada et une personne en dcde chaqueheure. Au Qubec,386 000 personnes en souf-frent. Cest au Qubec et dans les provinces delAtlantique que le taux de mortalit attribua-ble la MPOC est le plus lev.

Le tabagisme est la principale cause de laMPOC (90% des cas). Selon les tudes, de 15 25 % des fumeurs dvelopperont la MPOC. Etsi le taux de femmes atteintes de la MPOC aug-mente, cest quelles sont de plus en plus nom-breuses fumer.

Lasthme est la plus importante maladie respi-ratoire au pays. Le nombre dasthmatiques atripl depuis 1980. Aujourdhui, prs de 3 mil-lions de Canadiens en souffrent et au Qubec,on estime plus de 700 000 le nombre de per-sonnes qui en souffrent, dont 300 000 enfants.

Chaque anne, cette maladie occasionne plusde 760 000 visites chez le mdecin, environ 100000 visites lurgence, 56 000 jours dhospitali-sation, 325 000 journes de travail perdues, 4000 appels pour des services ambulanciers etmalheureusement, prs de 150 dcs.

Simon Lessard, pharmacien propritaire

Guy Brisson, mdecin gnraliste

Les futurs professionnels de la sant et dessciences psychosociales forms lUniversit de Montral sont initis auxpratiques collaboratives interprofessionnellesds la premire anne de leur programme, ettout au long de leur formation. Comme il estmentionn dans larticle du doyen PierreMoreau, les cours en collaboration en sciencesde la sant (CSS) permettent aux tudiants deplus de dix programmes de se ctoyer, dex-plorer le champ de pratique de leurs col-lgues, de questionner les strotypes asso-cis aux diffrentes professions et de dcou-vrir la plus value du travail en quipe inter-professionnelle lors de lanalyse et de la rso-lution de problmes cliniques complexes.Ouverture, respect, confiance, reconnaissancede ses limites et de lexpertise de lautre, hon-ntet et transparence sont quelques-unesdes attitudes ou valeurs quils dveloppentafin de devenir des collaborateurs efficaces etapprcis dans leur pratique future. Mais unacteur important est absent de cette qua-tion : le patient et ses proches.

Une date importante marque lhistoire denotre Facult de mdecine. lautomne 2010est cr le Bureau facultaire de lexpertisepatient partenaire (BFEPP), dirig par unpatient, monsieur Vincent Dumez, 41 ans,hmophile et atteint dautres maladies chro-niques depuis plus de 30 ans. Son exprienceavec les consquences des maladies sur sonfonctionnement quotidien et ses aspirationspersonnelles et professionnelles, ainsi que les

contacts troits quil entretient ds lenfanceavec les professionnels de la sant, font de luiun interlocuteur privilgi pour questionnerla relation des intervenants de la sant avec lepatient et ses proches. Comment soutenir lepatient devenir de plus en plus comptent prendre soin de lui-mme et tre considr,par les professionnels de la sant, commemembre de son quipe de soins? Se pourrait-il, lorsque le patient prend part aux dcisionset aux actions le concernant, que les interve-nants se rallient plus rapidement aux vrita-bles besoins et attentes de ce dernier, que lesservices mobiliss soient mieux slectionns etcoordonns et, quen fin de compte, sa santsamliore? Voil le pari qua relev la Facultde mdecine de lUniversit de Montral.

Depuis 2010, enseignants et gestionnaires dela Facult de mdecine et des autres pro-grammes de la sant et des services sociauxunissent leurs efforts avec une vingtaine depatients ou proches pour imprgner, de laphilosophie du partenariat de soinsi, lecontenu des enseignements des pratiques col-laboratives. Ainsi, des patients formateurscoaniment avec des enseignants les atelierssur la collaboration interprofessionnelle desti-ns aux tudiants des trois premires annesde formation (cours CSS).

Dautres projets de formation interprofession-nelle sont en dveloppement la Facult dontle mentorat de petits groupes dtudiants dedivers programmes par des patients forms

cette fin et des stages cliniques interprofes-sionnels auprs de diverses communautsdont les Premires Nations.

Il est entendu que nous formons sur les bancsdcole nos tudiants au partenariat de soinsentre patients et intervenants de la sant.Mais quen sera-t-il lorsque ces mmes tu-diants deviendront stagiaires et rsidentsdans les tablissements de sant et de servicessociaux affilis lUniversit de Montral ?Vivront-ils une incohrence majeure entre cequi est enseign sur la colline et ce quil sepasse dans la vraie vie ? Les intervenantsde la sant des milieux cliniques sont-ilsactuellement des modles de rle de la colla-boration interprofessionnelle, du partenariatavec le patient et les proches? Force est deconstater quil existe une htrognitmajeure dans le fonctionnement des quipesde notre rseau de la sant. Des expriencesmalheureusement encore isoles tmoignentde la capacit des milieux de sorienter versune approche de partenariat. Il nous fautdonc hter le pas et acclrer le dveloppe-ment de telles pratiques.

Afin de rpondre cet autre dfi, la Facultde mdecine, en collaboration troite avec leRseau universitaire intgr de sant (RUIS)de lUniversit de Montral, qui rallie les ta-blissements de sant des six rgions duQubec, implante des activits de dveloppe-ment professionnel continu. Celles-ci permet-tront aux gestionnaires cliniques, aux interve-nants et aux patients ressources dquipes desoins de premire ligne et de soins spcialissde dvelopper ces habilets en partenariat de

soins. Ce programme est soutenu financire-ment par le Ministre de la Sant et desServices sociaux du Qubec en 2012-2014.

Par lentremise du vice-dcanat au dveloppe-ment continu des comptences profession-nelles de la Facult de mdecine et le BFEPP,des outils ont t dvelopps pour permettre chacune des quipes cliniques de faire un diag-nostic de son fonctionnement en partenariatde soins et dinitier des cycles damliorationcontinue qui lui permettront, pas pas, defaon personnalise, damliorer ses pratiques.

Comme le rseau du RUIS de lUniversit deMontral est vaste (43 tablissements), des Leaders collaboration tablissements (LCE)sont forms dans chaque tablissement pouraccompagner les quipes dans cettedmarche. Actuellement, le CHUM, lHMR, leCHUSJ, le CSSS Sud de Lanaudire et des unitsde mdecine familiale (UMF) du dpartementde mdecine de famille et de mdecine dur-gence de notre Facult constituent des milieux phares au sein desquels la dmarche estexprimente. Par la suite, alors que les ajuste-ments auront t faits, dautres tablissementspourront se joindre ces avances.

La Facult de mdecine a cur le dvelop-pement des pratiques collaboratives. Noussouhaitons que les gestes que nous avonsposs ces dernires annes et qui se multiplie-ront permettront aux professionnels de lasant et sa relve de travailler en collabora-tion et dassurer ainsi aux patients les meil-leurs soins possible adapts leurs besoins et leur ralit.

LE PATIENT ET SES PROCHES AU COEUR DES PRATIQUES

COLLABORATIVES: UN VIRAGEMAJEUR LA FACULT DE MDECINE

DE LUNIVERSIT DE MONTRAL

12 PRIX HIPPOCRATE 2012 - LE PATIENT VOL. 6, N 4 LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 13

Hlne Boisjoly, M.D., M.P.H.Doyenne de la Facult de mdecineUniversit de Montral

________________________i Il y a ici coopration entre lepatient, ses proches et les inter-venants de la sant (cliniciens ougestionnaires). Le partenariatde soins a pour principal objectifla ralisation du projet de vie dupatient en reconnaissant et enmobilisant les savoirs de toutes

les parties, y compris ceux despatients/proches considrs

comme membres delquipe clinique dans le

cadre de leurs soins.

La prise en charge des patients continue dese complexifier. Vieillissement de la popula-tion, pathologies multiples, nombreimpressionnant de mdicaments par patient.Dans mon esprit, il ne fait pas de doute que lesprofessionnels doivent associer leurs comp-tences pour tenter datteindre les objectifs th-rapeutiques laide des mdicaments tout enlimitant les effets secondaires. Les mdicamentssont, aprs tout, des poisons bien doss; justeassez pour obtenir lefficacit et pas trop pourprserver linnocuit.

Ces interactions positives et mme synergiquessouhaitables entre professionnels se vivent auquotidien dans le rseau hospitalier. En effet,depuis plusieurs annes, les mdecins, les phar-maciens, les infirmires et les autres profession-nels prennent en charge conjointement lespatients hospitaliss. La cohsion nest pas tou-jours optimale, structure et volontaire, mais ily a de nombreux exemples de succs. Ces succsont t acquis sur le tas par des individus quiont choisi de se faire confiance pour le mieux-tre des patients.

Dans le domaine communautaire, la situationest moins vidente, compte tenu de la distancephysique qui spare souvent certains profes-sionnels. En effet, chacun exerce dans un lieude travail souvent distinct et la collaborationinterprofessionnelle est parfois difficile. Celatant dit, il y a de beaux exemples de succs enterme de prise en charge interdisciplinaire despatients un peu partout au Qubec. Encore unefois, les professionnels impliqus ont choisi dese faire confiance pour le patient.

Comment faire pour que ces pratiques modlespuissent devenir la norme et se rpandre dans

notre systme de sant? Le succs dmontr parles pairs sur le terrain est une bonne faon defaire voluer cette culture par mulation. Pourma part, je crois pertinemment que ces interac-tions doivent aussi se vivre ds le premier cyclede formation pour semer les graines de larcolte qui est attendue. Heureusement, je nesuis pas le seul le penser et les doyens desFacults concernes lUniversit de Montralpartagent ce mme avis.

Mais des doyens qui pensent de la mme faon,ce nest pas suffisant. Combien dUniversitssavent quils doivent introduire des activits deformation interprofessionnelle dans les pro-grammes de formation, sans que riennmerge ! Il y a un ingrdient secret pour quela potion fonctionne et nous avons la chance dele possder lUniversit de Montral. Cetingrdient ce sont des enseignants qui ont cur de raliser cet objectif. Chacune des 10disciplines actuellement impliques dans len-seignement interprofessionnel a ddi une res-source professorale pour que des activits pda-gogiques concrtes prennent forme. En fait,linitiative de dvelopper ces activits a mergdes enseignants eux-mmes et les doyens ontt mis devant le fait accompli, trs heureux dursultat. Les gens du terrain sont tellementproches des solutions quils dtiennent la cl dusuccs et je salue leur leadership dans ce dossier.

Ces enseignants ont cr un Comit interfacul-taire oprationnel qui voit la planification,limplantation et lvaluation des activits dap-prentissage. Ce Comit est actuellement prsidpar Marie-Claude Vanier, pharmacienne lUnit de mdecine familiale (UMF) de la Citde la Sant de Laval. Jen profite pour soulignerson engagement et son leadership, tout en

reconnaissant la contribution tout aussi excep-tionnelle des enseignants des autres pro-grammes participants cette aventure.

Cest ainsi que depuis maintenant 3 ans, les tu-diants en pharmacie bnficient dactivits deformation en prsence dune pliade de profes-sions : mdecine, sciences infirmires, psycholo-gie, travail social, ergothrapie, physiothrapie,nutrition, audiologie et orthophonie. Cela

reprsente tout de mme un volume denviron1100 tudiants, et bientt optomtrie et kin-siologie seront aussi au rendez-vous. Ce nestpas simple dimaginer des activits pdago-giques pour un si grand groupe, mais ce nestpas impossible. Cest par contre souvent ceniveau que le bas blesse, et aussi au niveau desmodifications apporter chacun des curricu-lums pour faire de la place pour ce type decours obligatoire, mais unorthodoxe. Pour

LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE

LA FACULT DE PHARMACIE DE LUNIVERSIT DE MONTRAL

14 PRIX HIPPOCRATE 2012 - LE PATIENT VOL. 6, N 4 LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 15

Pierre Moreau, B.Pharm., Ph.D.Doyen de la Facult de pharmacieUniversit de Montral

MA RETRAITEJY VOIS !

5 formations au programme

Fairmount Le Manoir Richelieu, CharlevoixLes 28, 29 et 30 septembre 2012

Le Grand Lodge, Mont TremblantLes 12, 13 et 14 octobre 2012

ou

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!SIOVVOY J

MERCI AU PARTENAIRE PLATINE

DU PRIX HIPPOCRATE 2012

MERCK CANADA INC.

LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 17

nous, ceci a ncessit le remaniement de coursdintgration qui avaient dj t prvus pouraccueillir ce type dactivits lors de la crationdu Pharm.D. en 2007. Donc une modificationmineure somme toute, qui est maintenant plei-nement intgre la formation.

En premire anne, les tudiants sont exposs la dcouverte des autres professions et auconcept de patient partenaire. Il sagit doncdune tape de dcouverte guide qui dure unequinzaine dheures. En deuxime anne, ltu-diant doit appliquer ces concepts par une clari-fication des rles et la rsolution dun cas cli-nique en quipe. Finalement, en troisimeanne et toujours sur une priode de 15 heures,

les tudiants exprimentent la pratiquecollaboration travers la cration dunplan dintervention interdisciplinaire. Ilsagit de la phase dintgration desconcepts appris.

Lors de la visite du Conseil canadiendagrment des programmes de pharma-cie (CCAPP) en octobre dernier, les valua-teurs ont salu cette belle russite et ontsouhait que dautres activits interprofes-sionnelles continuent de se dvelopper.CCAPP est revoir les normes dagrmentdes programmes en pharmacie et ces nou-velles normes incluront les recommanda-tions du Consortium pancanadien pourlinterprofessionnalisme en sant. Noussommes donc dj bien positionns pourlatteinte de normes qui seront bientt envigueur.

Nos enseignants ont actuellement lesstages dans leur mire pour la suite dudveloppement des activits interprofes-sionnelles. Il sagit dun dossier complexeconsidrant lhtrognit des activitsinterdisciplinaires ralises dans les milieuxet la coordination des stages entre diff-rents programmes pour permettre la rali-sation dactivits structures. Ce projetncessitera la collaboration des milieux depratique pour tenter de donner la relveune occasion de travailler en troite colla-boration avec des collgues dautres disci-plines. Si nous y consacrons autant def-fort, cest que nous croyons qu longterme, cest tout le systme de sant qui seportera mieux, au bnfice des patients.

16 PRIX HIPPOCRATE 2012 - LE PATIENT VOL. 6, N 4

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une approche de gestion qui nous a permis de raliser des performances se classant parmi les meilleures au pays ces dernires annes, et parce que notre mode de rmunration

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GESTION PRIVE

Vivre mieux

Produits dordonnance Merck investit des milliards de dollars dans la recherche pour mettre au point des mdicaments pouvant aider changer des vies. Aujourdhui, Merck possde plus de 40 mdicaments sur ordonnance dans des champs thrapeutiques cls, notamment les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires, loncologie, la neurologie, les maladies infectieuses et la sant de la femme.

Vaccins Nous faisons partie des rares entreprises qui demeurent dtermines faire avancer le secteur complexe de la recherche et de la production de vaccins. ce chapitre, notre contribution unique repose entre autres sur la prvention de maladies qui sont maintenant rares, comme la rougeole et les oreillons, et de maladies quon ne pensait jamais pouvoir prvenir, comme le zona et le cancer du col de lutrus.

Produits grand public Chaque jour, des millions de personnes font confiance lune ou plusieurs de nos marques rputes pour prvenir ou traiter diverses affections courantes. Au Canada, ces marques en vente libre comprennent des produits contre les allergies, des produits solaires et pour le soin des pieds, des produits contre la congestion nasale, la toux et le rhume, des produits contre les troubles digestifs et plus encore.

Sant animale Nos produits sont destins aux animaux domestiques et aux animaux dlevage, notamment aux chiens, aux chats, aux chevaux, aux bovins, aux moutons, aux porcs, la volaille et aux poissons. Nous offrons un vaste choix de vaccins, dagents anti-infectieux et dagents antiparasitaires ainsi quune gamme complte de produits de contrle de la fertilit, de technologies damlioration du rendement, de spcialits pharmaceutiques, de solutions dadministration novatrices et de programmes valeur ajoute.

Fabrication Notre usine de fabrication du Qubec a t dsigne centre dexcellence dans la production globale de liquides, donguents et de crmes par notre socit mre.

MCMihealth Global Systems Inc., utilise sous licence. Mihealth Global Systems inc., 2011. Tous droits rservs, utilise sous licence.

Merck est un chef de file mondial dans le domaine des soins de sant ...qui vise aider le monde vivre mieux.

Nos activits au Canada

Solutions de soins de sant

mihealthMC (www.mihealth.com) est un systme dinformation numrique scuris destin aux consommateurs, qui permet aux patients et aux membres de leur famille de mieux grer leurs soins de sant. Ce systme, qui prvoit la validation annuelle des donnes par un mdecin, permet aux patients de sassurer que linformation sur leur sant est jour (mdicaments, allergies, maladies chroniques, etc.) et constitue un moyen scuris de communication bilatral entre mdecin et patient. De plus, il facilite la transmission des renseignements aux membres de la famille du patient. MihealthMC est offert sous forme dapplication pour appareil mobile. Merck Canada Inc. joue le role dintermdiaire dans la promotion du service mihealthMC auprs des mdecins et des cliniques au Canada. Le service mihealthMC est fourni, soutenu et vendu directement par Mihealth Global Systems inc. mihealthMC

Merck lments de soins aide accrotre lefficacit et le rendement de la prise en charge des maladies chroniques grce la collaboration des intervenants et lamlioration continue. Merck lments de soinsTM permet aux quipes de soins primaires de dcouvrir comment palier les lacunes de soins et amliorer ltat de sant de leurs patients atteints de maladies chroniques en se fondant sur cinq principes fondamentaux:> Prise en charge des maladies chroniques> Mobilisation du patient> Information et communication lectroniques> Gestion de la population de patients > Soins axs sur la collaboration

Nous offrons des mdicaments, des vaccins, des traitements biologiques, des produits de sant grand public et des produits de sant animale novateurs pour aider amliorer la sant et le bien-tre.

Nous collaborons avec des clients dans plus de 140pays pour offrir des solutions grande chelle en matire de sant.

Notre engagement amliorer laccs aux soins de sant se traduit par des politiques, des programmes et des partenariats denvergure, pour aider les gens vivre mieux, partout dans le monde.

Au Canada comme ltranger, la recherche est une tradition dont nous pouvons tre fiers

Partenaire privilgi avec nos collectivits...chez nous et ailleurs

Merck Canada Inc. 16711, route Transcanadienne Kirkland (Qubec)H9H 3L1 www.merck.ca

Vivre mieux Promesse faite au monde... et tenue chaque jour

Au Canada, les investissements en recherche et dveloppement ont atteint 45,5M$ en 2011.

> Au cours des 20dernires annes, Merck a conserv sa position de chef de file parmi les principaux investisseurs en recherche et dveloppement au Canada, et elle continuera de respecter cet engagement dans les annes venir.

En plus de ses investissements en recherche et dveloppement, Merck a investi des sommes considrables dans la ralisation dessais cliniques au Canada.

> Le Canada est lun des pays o Merck fait le plus de recherche clinique, 5,25% des ressources tant attribues pour des patients canadiens.

> Merck a gr plus de 71programmes travers le Canada, dans plus de 766tablissements, et plus de 13000patients ont pris part ces programmes.

En raison de notre nouvelle conception de la recherche et du dveloppement, nous avons chang notre vise. En effet, nous sommes passs dune mthode de recherche intgre verticalement linterne la cration de partenariats avec des universits, des hpitaux et des entreprises de biotechnologie du Canada. Lobjectif de ce nouveau modle est de garantir le rendement de nos investissements et de nous assurer quils donnent lieu des innovations qui amlioreront ltat de sant des patients partout dans le monde.

> Merck sest engage investir 100M$ en 5ans dans la recherche et linnovation au Qubec, entre autres dans les fonds suivants:

Fonds de biosciences Merck Lumira Fonds de capital-risque AmorChem Consortium qubcois sur la dcouverte du mdicament (CQDM)

> Les autres partenariats canadiens de Merck comprennent: Alectos Enwave Xenon Zymeworks

En 2011, Merck a vers plus de 12 M$ en dons, en subventions ou des programmes daide aux patients au Canada.

Par lentremise de ses programmes de dons, Merck cherche rduire les rpercussions de la pauvret sur la sant humaine, en particulier chez les femmes et les enfants, dans les trois secteurs suivants:

> Sant: Augmenter lefficacit et la qualit des soins de sant; favoriser le mieux-tre et la prvention des maladies, tout en essayant dliminer les obstacles une meilleure sant.

> ducation: Favoriser laccs une ducation de qualit et la russite scolaire en mettant en uvre des programmes qui visent combler les carts sur le plan des rsultats.

> Investissement communautaire: Miser sur la capacit dinnovation et lexpertise de Merck pour trouver des solutions diffrents problmes sociaux et problmes de sant communautaire.

Nous travaillons amliorer laccs aux mdicaments et aux vaccins au moyen de politiques, de programmes et de partenariats denvergure, notamment les suivants:

> En 2011, Merck a lanc Merck pour les mres, programme dans le cadre duquel lentreprise sengage verser 500M$ au cours des 10prochaines annes pour lutter contre la mortalit maternelle en favorisant laccs des femmes aux solutions qui se sont rvles efficaces, en investissant dans linnovation et en sensibilisant le monde entier la cause.

> Partenariat pour la lutte contre le VIH/SIDA, projet conjoint de 10ans et de plusieurs millions de dollars (gouvernement du Botswana et Gates Foundation) visant la rduction de la morbidit et de la mortalit lies au VIH.

> En 1987, Merck a lanc la premire initiative de sant denvergure lchelle mondiale du genre, le programme de dons de MECTIZAN (ivermectin), pour remettre ce mdicament indiqu dans le traitement de lonchocercose, ou ccit des rivires, dans les pays o cette maladie est endmique. Aujourdhui, ce programme, qui continue davoir des rpercussions positives sur des dizaines de millions de personnes, est considr comme lune des collaborations les plus russies dans le domaine de la sant.

Lan dernier, Merck a investi 8,5milliards

de dollars en recherche et dveloppement lchelle mondiale.

Contributions philanthropiques

verses par Merck en 2011

lchelle mondiale: 1 270M$

MERCI AU PARTENAIRE OR

DU PRIX HIPPOCRATE 2012

LE GROUPE JEAN COUTU

LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 23

Mieux soigner, ensemble

Mieux soigner, ensembleDepuis louverture de notre premire pharmacie il y a plus de 40 ans, nous avons tou-jours soutenu et encourag les valeurs de service et dexcellence au sein de notreorganisation. Nous sommes donc trs fiers de clbrer avec vous lexcellence parminos professions respectives et souligner ainsi limportance dune saine collaborationpour Mieux soigner, ensemble .

Nous souhaitons profiter des pages qui suivent pour vous prsenter nos initiativesles plus prometteuses. Comme vous pourrez le constater, nous privilgions des outils qui aident les patients se prendre en charge et nous mettons contributionles nouvelles technologies pour soutenir les professionnels de la sant en leslibrant de certaines tches afin quils puissent se consacrer celles qui apportentle plus de valeur ajoute, toujours dans une optique de collaboration entre professionnels de la sant.

Enfin, par lentremise de lAcadmie Jean Coutu, nous investissons dans la forma-tion continue des pharmaciens. Nous orientons nos efforts afin daider les phar-maciens mieux intervenir. cet gard, nous croyons que la seule acquisition deconnaissances a peu davantages pour la clientle si elle ne saccompagne pasdun passage lacte concret et pertinent de la part du pharmacien.

Chez Jean Coutu, nous travaillons avec les milliers de professionnels de la santqui, quotidiennement, font reculer les frontires de la maladie et pour qui Mieux soigner, ensemble constitue un mode de vie .

Franois J. CoutuPrsident et chef de la direction

Ensemble nous pouvons combattre le tueur silencieux

Tension Attention marque un nouveau virage dans les programmes de promotionde la sant. De nouveaux appareils automatiss de mesure de la tension artrielle,rpondant aux normes ANSI/AAMI et BHS, permettent aux patients de visualisergrce lInternet, leurs lectures et les graphiques sy rapportant.

Ce programme innovateur permet aux patients de partager leurs donnes depression artrielle avec leur pharmacien et leur mdecin . Il est donc main-tenant possible de surveiller la tension artrielle de vos patients entre deuxvisites votre cabinet.

Le programme Tension Attention favorise une meilleure collaboration entremdecins et pharmaciens grce au partage de linformation. Mais surtout, il permetau patient lui-mme de prendre en charge la gestion de sa tension artrielle.

PRVENTION DES MALADIES CARDIAQUES

Le Groupe Jean Coutu et la Fondation Marcelle et Jean Coutu posent desgestes concrets afin damliorer la qualit de vie des collectivits quilsdesservent, notamment en contribuant indpendamment des centainesde causes caritatives du domaine de la sant.

titre dexemple :

- don majeur la Fondation de lHpital Ste-Justine afin de permettrela construction du Centre de chirurgie dun jour;

- participation financire importante dans la Chaire de recherche en on-cologie ORL de lUniversit de Montral cre afin damliorer lestraitements pour combattre et gurir les cancers ORL;

- participation annuelle la campagne de sensibilisation de la Socitcanadienne du cancer qui vise inciter les femmes participer au pro-gramme qubcois de dpistage du cancer du sein;

- dons annuels auprs de plusieurs fondations hospitalires telles quela Fondation de la Cit de la Sant, la Fondation de lHpital deMontral pour enfants et la Fondation de lHpital du Sacr-Curde Montral;

- centre hospitalier universitaire de Sherbrooke;

- don exceptionnel lUniversit Laval afin de contribuer transformer le pavillon Ferdinand-Vandry en uncomplexe intgr de formation en sciences de la sant et promouvoir ainsi la collaboration entre mdecins,infirmires et pharmaciens.

Nous investissons dans la sant

Quand vous demandez un patient :

Quels mdicaments prenez-vous? , avez-vous toujours une rponse claire et prcise?

SOUTIEN LA RECHERCHE ET AUX HPITAUX

MA LISTE DE MDICAMENTS PJC AIDE VOS PATIENTS VOUS AIDERLes vnements indsirables associs auxmdicaments sont responsables de 10 15 %des admissions lhpital. On considre quunepartie significative de ces vnements pourraittre pr venue, entre autres, en facilitantlchange dinformation entre professionnels dela sant.

Ma liste de mdicaments PJC , un rsumformat de poche du dossier des mdicamentsprescrits, est offert au public depuis 2005 et areu de nombreux loges.

Ma liste de mdicaments PJC est un outil quiarrive point, car il est dsormais recommandaux patients dapporter avec eux une liste detous leurs mdicaments lors dune visite chez lemdecin.* Plusieurs cliniques, ainsi que le per-sonnel professionnel des hpitaux, ont tmoignde la grande uti lit de cet outil de communica-tion. * Source du site Guide Sant

du gouvernement du Qubec

MIEUX VIVRE AVEC LARTHRITE

Trois initiatives de collaborationPATIENTS - MDECINS - PHARMACIENS

DFI JARRTE, JY GAGNE ! PRENDRE SON DIABTE EN MAIN

Larthrite touche prs de 1,1 millions de Qubcois

Afin de venir en aide ces personnes, nous sommes fiers doffrir aux patientsvivant avec larthrite, la trousse dinformation Mieux vivre avec larthrite conue en collaboration avec La Socit de larthrite.

Cette trousse est remplie de renseignements utiles et de conseils pour aiderles personnes amliorer leur condition de vie.

ce jour, plus de 40 000 patients arthritiques ont pu profiter de cette trousseet des conseils professionnels du pharmacien.

Le Dfi Jarrte, jy gagne! est un programme de cessationtabagique appuy par le MSSS. Depuis plus de 10 ans, le Dfi Jarrte, jy gagne! , propose une approche gagnanteaux fumeurs dsirant mettre un terme leur dpendance.

Les pharmaciens du rseau Jean Coutu sont trs fiers de sas-socier Acti-Menu afin dencourager la population vivre sansfume et collaborent cet effort avec une initiative qui leur estpropre : la Trousse Jean Coutu la rescousse qui est pleinede trucs et de conseils pour aider les fumeurs gagner leur Dfi.

Jusqu ce jour, prs de 175 000 Qubcois ont bnfici du Dfipour venir chercher leur trousse et profiter des conseils de leurpharmacien en matire dabandon taba gique. On estime prs de 760 000, le nombre de personnes diabtiques au

Qubec. L'Organisation mondiale de la Sant prvoit que le nombrede personnes diabtiques doublera d'ici l'an 2025.

Cest pourquoi depuis les sept dernires annes, nous avonsdvelopp un outil pour aider les patients prendre en charge lagestion de leur diabte.

La trousse Pour prendre votre diabte en main a t dveloppeen collaboration avec Diabte Qubec. Elle offre une multitude deconseils et de produits spcialement conus pour les personnes quivivent avec le diabte et est remise gratuitement tous les patientsdiabtiques qui en font la demande.

Dans le cadre de cette promotion, les patients sont encourags devenir membres de Diabte Qubec, un organisme sans but lucratifreconnu pour le soutien quil offre ses membres.

Plusieurs enfants refusent de prendre leur mdication liquidecar ils nen tolrent pas le got. Cette situation occasionne despro blmes dobservance qui nuisent latteinte des objectifs dela thrapie.

SAVEURx+ est un systme qui amliore le got des mdicamentsliquides sans en altrer lefficacit. Le systme SAVEURx+ valu par des chercheurs indpendants et utilis dans plusieurspays, permet aux pharmaciens doffrir une solution standardise leurs patients. Depuis 2005,une moyenne de 15 000 servi -ces daromatisation sont ainsirendus annuellement.

Pour les personnes ges ou les personnes avec des problmes de vi-sion, lire une tiquette dordonnance est souvent problmatique.

Des incidents graves lis des erreurs de prises de mdicamentspeuvent survenir si le patient est incapable de lire correctementltiquette de son mdicament.

Le bien-tre des patients tant au cur de nos priorits, nousavons dvelopp ltiquette en gros caractres dont le lettrage est2X plus gros quune tiquette dordonnance rgulire.

Nous pouvons amliorer le got des mdicaments

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Caractres

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Jai la piqre des voyages , un nouveau programme informatifet interactif sur Internet, lanc en avril 2010, sensibilise le grandpublic sur les prcautions prendre lorsquil voyage. Ce site permet la population en gnral de consulter gratuitement une base de don-nes en spcifiant la fois leur(s) destination(s) et le type de voyageprvu. Ces consultations gratuites sont offertes partir de la base dedonnes du site www.conseilssantevoyage.com qui a t mis sur piedpar une infirmire spcialise dans le domaine de la sant voyage.

Ce site rpond aux besoins croissants dinformation et de traitementsprventifs et curatifs dune population de voyageurs sans cesse grandis-sante. En outre, les voyages dans des rgions de plus en plus exotiques quiles exposent de nouveaux risques en matire de sant.

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LA SANT DES VOYAGEURS NOUS TIENT AUSSI CUR

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Le nombre de voyageurs augmente sans cesse Les destinations sont de plus en plus exotiques

Jtais avec ma famille Vancouver, enattente dun vol vers San Francisco,lorsquon ma demand de rdiger cet arti-cle. Je me suis immdiatement sentie flattepar cette invitation. Cest donc sous le soleil dela Californie que jai rflchi ces deux ques-tions : limpact dun hommage prestigieuxcomme le prix Hippocrate et les travaux inter-disciplinaires accomplis au cours de la dernireanne.

UN PETIT MOT POUR LES GAGNANTS DE CETTE ANNE

Je profite de loccasion qui mest offerte pourfliciter les gagnants de cette anne et souhai-ter longue vie leur projet. Lorsque des profes-sionnels travaillent ensemble prendre soin dela sant des patients, tout le monde y gagne.Flicitations aussi au magazine Le Patient pourcette belle et stimulante initiative.

REMPORTER LE PRIX HIPPOCRATE : LE FRUIT DUN TRAVAIL DQUIPE ENTREMDECINS ET PHARMACIENS DUNE MME RGION

Lorsque le Dr Gagnon et moi avons dcid dedmarrer le projet des ordonnances collectives,nous ne savions pas que cette initiative suscite-rait un engouement aussi grand. Nous ne nousattendions pas non plus ce que ce projetreoive une aussi grande visibilit. Nous avonschoisi de nous investir dans cette dmarche afinde faciliter laccs aux soins apports auxpatientes en dbut de grossesse et aussi pourrendre plus efficace lutilisation de notre tempscomme mdecin et pharmacien.

Se voir dcerner une rcompense prestigieusecomme le prix Hippocrate, cest un peu comme

se faire dire : Bravo, vous tes dans le bon che-min!. Nous nous devons de partager ce prixavec les mdecins et pharmaciens de la rgionqui ont dcid de nous appuyer. Le projet nau-rait jamais eu le succs quil a eu sans la collabo-ration et la qualit exceptionnelles des profes-sionnels de la rgion, tant les mdecins que lespharmaciens, et sans la vision du DocteurSylvain Gagnon. Cest donc tous que revientcette tape dans le dos.

LE CHEMIN PARCOURU AU COURS DE LA DERNIRE ANNE

Au cours des derniers mois, jai pris le temps defaire la tourne des pharmacies du Saguenay-Lac-St-Jean. Jai visit 76 des 78 pharmacies denotre rgion; javais tellement de questions leur poser ! Deux ans aprs lintroduction desdeux ordonnances collectives destines auxfemmes enceintes, lheure tait au bilan.

Saviez-vous quune consultation prend unpharmacien en moyenne de dix quinzeminutes de plus que si lordonnance avait tmise par un mdecin ? Plusieurs mont dit quecela leur demandait plus de temps quuneconsultation pour une contraception orale dur-gence? Je leur ai demand : Est-ce trop long?Prfrez-vous que lon revienne en arrire? TOUS ont dit NON, enfin on peut aider lesgens!

Les pharmaciens mont expliqu que, dans laplupart des cas, les patientes se rendent lapharmacie sans savoir que le pharmacien pos-sde une ordonnance collective et quil a main-tenant les outils pour les aider. Elles consultentgnralement en raison de nauses ou vomisse-ments de la grossesse, dans lespoir que lepharmacien pourra les aider. Elles nont pas

encore de mdecin, ne sont pas capables de lerencontrer, ou encore elles ont un mdecin etsont en attente dun rendez-vous. Le pharma-cien est justement l pour les aider en atten-dant le premier rendez-vous. Dans bien des cas,elles ne prennent pas de multivitamine prna-tale, pas mme de lacide folique. Le pharma-cien profite de la consultation pour conseiller laprise de multivitamines prnatales.

Les pharmaciens ont aussi dautres occasions deparler du sujet avec les patientes et ils ont prisleur rle trs au srieux. Certains ont cr desoutils denseignement, plusieurs rappellentmme les patientes pour voir si les symptmessont soulags. Trs peu de pharmaciens ont eu recommander des patientes lurgence ou les diriger vers un mdecin. Dans plusieurs cas,lordonnance collective permet suffisammentde flexibilit pour que la patiente attende devoir son mdecin en cabinet. Trs peu de phar-maciens ont eu besoin de parler au mdecinrpondant. Par ailleurs, ds quun renseigne-ment important doit tre communiqu aumdecin, ils le font sans tarder et la rceptivitdes mdecins est trs bonne.

Les pharmaciens de notre rgion sont fiersdavoir t les premiers participer ce projetdordonnances collectives. Ils sont fiers aussi devoir que cette initiative est reprise dans diff-rentes rgions du Qubec. Dailleurs, dans ladernire anne jai aid plusieurs pharmaciens implanter les ordonnances dans leurs rgionsrespectives.

LES PATIENTS ET LINTERDISCIPLINARIT

Parlons des autres projets de collaborationinterdisciplinaire. En fait, chaque jour mdecinset pharmaciens doivent travailler en interdisci-plinarit. Lexpertise de chacun est essentielle la sant du patient, lun tant lexpert du diag-nostic et lautre lexpert du mdicament; lesdeux vont souvent de pair. Entre professionnels,nous voquons souvent le terme interdiscipli-narit . Est-ce pour nous rappeler limportancede travailler en quipe?

Lorsquun patient vit un problme de sant, cedont il a besoin, cest que quelquun de comp-tent le soulage et laide rgler son problmerapidement. Il ne comprend pas ncessairementles rgles compliques qui nous rgissent depart et dautre.

Dans le contexte actuel et avec les pressions quesubit le rseau de la sant, la collaborationentre les diffrents professionnels de la santest appele voluer et devenir un lmentcl de lefficacit et de la qualit des soins lapopulation. Si linitiative que le Dr Gagnon etmoi-mme avons entreprise peut contribuer cette volution de linterdisciplinarit, nous enserons dautant plus fiers.

LE PRIX HIPPOCRATE :

UN AN DJ!

28 PRIX HIPPOCRATE 2012 - LE PATIENT VOL. 6, N 4 LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 29

Isabelle Tremblay, pharmacienneLaurate du prix Hippocrate 2011

info@imageriedespionniers.com 1-888-581-1424950, Monte Des Pionniers, suite 140, (Secteur Lachenaie), Terrebonne, QC J6V 1S8

Tl. : (450) 581-1424 Fax : (450) 581-9395

Lundi-jeudi : 8 h 21 h

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la plus prodigieuse que lHomme matrise. De lautre, il terrifie. Mais quest-ce lenuclaire? Do provient la radioactivit? Le corps humain est-il radioactif ? Commentfonctionne un racteur nuclaire? quoi servent les radio-isotopes? Est-ce vrai quen

imagerie mdicale on injecte dans le corps humain une substance radioactive dont lademi-vie est de 211 000 annes? Comment la vie sur Terre dpend-elle de la radioacti-

vit dans les profondeurs de la plante? Ce nest l quun bref aperu des questionsabordes dans ce livre.

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jeune et complexe, largement incompris et injustement dcri.

Le but de cet ouvrage est de dvoiler, de dmystifier, dexpliquer et de faire comprendre le nuclaire. Il vous rvlera des aspects insouponns de cette

tonnante technologie. Il risque mme de vous faire rflchir propos de son rle dans lHistoire, le monde, la nature, la vie et le quotidien.

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LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 31

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*Une promesse pour la vie www.abbott.ca

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Desjardins flicite les laurats du Prix Hippocrate !Le Mouvement Desjardins est fier de sassocier la remise du Prix Hippocrate 2012 et de soutenir les efforts dploys par les mdecins et les pharmaciens pour lavancement des soins de sant.

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LE PATIENT VOL. 6, N 4 - PRIX HIPPOCRATE 2012 3534 PRIX HIPPOCRATE 2012 - LE PATIENT VOL. 6, N 4

Dr Charles Bernard Dr Yves Robert Dr Jean-Bernard Trudeau

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Depuis 35 ans maintenant, le Groupe Uniprix na cess dvoluer et de crotre partout au Qubec, ce qui fait de lui le plus important regroupement de pharmaciennes et de pharmaciens indpendants.

Unis notamment par les valeurs de la pharmacie communautaire, tous les membres du Groupe sont des pro-fessionnels de la sant disponibles, lcoute des besoins des patients et soucieux de leur bien-tre bien-tre qui passe bien souvent par la collabo-ration pharmacien-mdecin!

Le Groupe Uniprix croit depuis longtemps un soutien interdisciplinaire entre m-decins et pharmaciens, si bnfique pour les patients. Et il y croit plus que jamais, laube de lapplication des nouveaux actes professionnels pharma-ceutiques, qui permettront de consolider cette prcieuse collaboration.

Cest dans cet esprit que nous souhai-tons souligner lexcellence du travail des laurats du Prix Hippocrate 2012.

Une entreprise en sant depuis 35 ans et pour longtemps!

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Notre vision est unique. Nous nous concentrons exclusivement sur la mise au point de traitements novateurs pour les maladiesdu systme nerveux central (SNC). PrCipralex (oxalate descitalopram) et PrEbixa (chlorhydrate de mmantine) sont nos plusrcents ajouts. Rien ne viendra freiner notre ardeur faire progresser le traitement de la maladie d'Alzheimer, de la dpression,de la schizophrnie et autres troubles du SNC.

Les troubles psychiatriques et neurologiques sont complexes. Notre objectif, lui, est simple : amliorer la qualit de vie despatients et de leurs aidants ainsi que les options de traitement pour faciliter le travail dvou des professionnels de la sant.

Ebixa est une marque dpose de Merz Pharma GmbH.Lundbeck Canada Inc. licenci.Cipralex est une marque dpose deLundbeck Canada Inc.

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Lundbeck est heureuse d'offrir un outilInternet de soutien l'intention despersonnes atteintes de dpression.

Ogilvy Healthworld Montral runit des forces diverses pour crer un assemblage harmonieux de communications traditionnelles et numriques aux professionnels et aux consommateurs.

Nous comptons parmi nos clients de grandes socits pharmaceutiques, des marques de mdicaments en vente libre, de mme que des hpitaux, des associations professionnelles et des organismes sans but lucratif lis aux maladies.

Nous sommes fi ers doffrir chacun dentre eux une connaissance approfondie de la clientle cible, un point de vue stratgique solide et des solutions cratives exceptionnelles.

Encore cette anne, nous voulons profi ter de loccasion pour lever notre verre la sant des rcipiendaires du Prix Hippocrate.

Pour obtenir un aperu de notre faon dapporter une perspective unique en son genre aux communications en soins de la sant, veuillez appeler Denis Piquette, prsident, au 514 861-8563

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Notre rouge est meilleur pour la sant.

est fire de sassocier au Prix Hippocrate 2012et de souligner lexcellence du travail des laurats, M. Simon Lessard, pharmacien affili Clinique Santet Dr Guy Brisson, omnipraticien, tous deux de Laval.

Le Prix Hippocrate vise reconnatre la collaboration interdisciplinaire mdecins-pharmaciens, si bnfique pour les patients!

Flicitations aux laurats!

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Pfizer est motive par un seul objectif : la sant. Depuis 1849, Pfizer se consacre la mise au point de mdicaments novateurs destins prvenir et traiter les maladies. Nous croyons toutefois que pour tre vraiment en sant, il faut plus que desmdicaments. Cest pourquoi Pfizer Canada est fier de sassocier au Prix Hippocrate.

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Chez Pfizer nous croyons que pour tre vraiment en sant, il faut plus que des mdicaments.

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La plupart des historiens sentendent poursituer la naissance dHippocrate vers lan459 avant Jsus-Christ, sur lle grecque deCos (Kos). Mdecin rput et clbre professeurde mdecine, Hippocrate a su crer un impo-sant corpus qui demeure dans le monde de lamdecine moderne.

THORIE HIPPOCRATIQUEReconnu comme le premier mdecin avoirrejet les superstitions et les croyances qui attri-buaient la cause des maladies des forces sur-naturelles ou divines, lauteur de Sur la maladiesacre entreprend de montrer que lpilepsie,appele alors maladie sacre , nest pas plus divine ou plus sacre que nimporte quelleautre maladie. Croyant que la maladie ntaitpas une punition inflige par les dieux, maisplutt la consquence de facteurs environne-mentaux, de lalimentation et des habitudes devie, il parvient tracer une frontire entre lamdecine et la religion. De fait, on ne trouvedans son corpus aucune mention de maladiemystique, quelle quelle soit. Hippocrate acependant travaill sur la foi de nombreux prin-cipes bass sur des conceptions qui sont mainte-nant reconnues comme errones, tant en ana-tomie quen physiologie.

Les coles de mdecine de la Grce ancienne,celle de Cnide et celle de Cos, se sont rapide-ment opposes sur la faon de traiter les mala-dies. Lcole de Cnide axait principalement sapratique sur le diagnostic, elle tait toutefoistributaire de nombreuses hypothses erronessur le fonctionnement du corps : la mdecinegrecque lpoque dHippocrate ignorait prati-quement tout de lanatomie et de la physiolo-gie humaine en raison du tabou grec qui inter-disait la dissection du corps humain. Lcole deCnide, de son cot, ne parvenait pas identifierune affection donne comme tant une seuleet unique maladie lorsquelle pouvait se mani-fester par diffrents types de symptmes. Cestlcole hippocratique de Cos qui a obtenu lesmeilleurs rsultats, et ce, en se contentant de

diagnostics gnraux et de traitements sympto-matiques ou palliatifs. Laccent tait alors missur les soins aux patients, de mme que sur lepronostic de la maladie plutt que sur son diag-nostic. Ceci lui permit de traiter efficacementles maladies, tout en permettant de grandesavances au niveau de la pratique clinique.

La mdecine hippocratique se voulait humbleet palliative. Son approche thrapeutique taitfonde sur le pouvoir gurisseur de la nature,medicatrix naturae, en latin. Selon cette doc-trine, le corps contient en lui-mme le pouvoirde rquilibrer les quatre humeurs et de se gu-rir lui-mme. Lapproche thrapeutiquedHippocrate se donnait, comme unique objec-tif, daider ce processus naturel. Dans cet ordredides, Hippocrate croyait fermement que lerepos et limmobilisation occupaient uneimportance capitale dans la gurison. Rglegnrale, la mdecine hippocratique tait trsrespectueuse du patient : le traitement taitdoux et visait principalement garder lepatient propre pour prvenir toute infection. titre dexemple, seuls leau propre et le vintaient utiliss sur les plaies, bien quun traite-ment sec soit prfrable. Des baumes apaisantstaient parfois utiliss. Hippocrate hsitait administrer des mdicaments et sengagerdans un traitement spcifique, craignant quecelui-ci savre mal choisi. Un diagnostic incer-tain tait donc suivi dun traitement polyvalent.

De puissants mdicaments ont toutefois t uti-liss en certaines occasions. Cette approcheattentiste a remport un franc succs,