Le Seynois n°32

METRES SOUS LES FLOTS. UNE ENTREPRISE SEYNOISE COMMERCIALISE DES VISITES SOUS-MARINES

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LELEN° 3 2 N° 3 2 AVRILAVRIL20122012 SEYNOISSEYNOISLE JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER

WWW.LA-SEYNE.FR

VOTER C'EST COMPTER !

Le budget pages 4 et 5

Johnny Bourgogne, 18 ans,

votera pour la première fois le 22

avril prochainVOIR PAGE 11

2/ Sommaire

Vie seynoise / 7

Transports en commun”

Une crèche à Mar-Vivo

Bienvenue aux nouveaux

électeurs

Une convention

pour la sécurité

Travaux et chantiers / 14

L'îlot Martini

Le Seynois c’est vous / 16

Nicole Lanata, co-fondatrice

de l'AVEF

Quartiers/17

Armando : le sens reste unique

LE MAG

Le Portrait du mois / 22

Marie-France Dubruel,

présidente du Yacht-club

des Sablettes

Reportage / 24

Un sous-marin touristique

D’aquí / 31

3ème festival Rescontres

Mémoire de ville /32

RATP : 50 ans du village vacances

Evénement / 4

Budget : réalisme et avenir

Avril 2012 - LE SEYNOIS n°32

Le 14 mars dernier, la troupe Daniel

Paganelli a fêté les grand-mères

à l'espace municipal Tisot

(VOIR AUSSI P.21)

Le mot du maire /3

Si l'on étouffe fi nancièrement les

collectivités, c'est le citoyen que

l'on étouffe. Aujourd'hui, comme

bien d'autres communes en

France, nous sommes confrontés

à l'intransigeance d'un système

bancaire qui ne veut pas

comprendre que, sans apport

en investissement, la puissance

publique locale n'a pas les moyens d'assainir sa si-

tuation. Car il faut absolument enclencher un cercle

vertueux : aujourd'hui des économies, des investisse-

ments raisonnés, maîtrisés, et demain, de nouvelles

recettes fi nancières, un développement de l'activité

et donc de l'emploi. Avec, à terme, l'allègement de la

pression fi scale, si forte dans notre ville. Les écono-

mies ? Jusqu'ici, chacun en convient, aucune munici-

palité n'en avait réalisées autant à La Seyne. Quelques

exemples de nos efforts vers une gestion moderne

et effi cace : création de la crèche Joliot-Curie, travaux

nombreux, réalisés par les personnels municipaux...

Et mille et une actions positives, telle la rénovation,

après 25 ans de jachère, du domaine de Fabrégas, mon

intervention aux côtés des CIL, pour améliorer les

déplacements avec le réseau Mistral, etc. Oui, chaque

jour, nous travaillons sérieusement, avec rigueur

et bon sens. Pourrait-on nous donner le modeste, le

très modeste coup de pouce auquel nous avons droit,

nous les collectivités ? Lorsqu'on me connaît, on le

sait : j'ai horreur de ceux qui geignent sans agir. Mais

aujourd'hui, il ne s'agit pas de plainte. Il s'agit, avec

tous mes collègues élus locaux de ce département, de

cette région, de ce pays, d'alerter sur le cercle vicieux

d'une régression qui réduirait à néant les efforts que

nous déployons, tous ensemble, pour demain.

Bonne lecture !

Marc VuillemotMaire de La Seyne-sur-Mer

Vice-Président de Toulon Provence Méditerranée

Conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur

VENDREDI 13 AVRIL

CHANT ET HUMOUR« Mi chiamo Maca-

luso » Tour de chant

théâtralisé

Café-théâtre 7e Vague

à 21h

VENDREDI 20 AVRIL

THEATRE« L'appeau du désir »

de Gérard Levoyer par

les Dictionnariens

Espace Henri Tisot à

20h30

SAMEDI 14 AVRIL

EXPOSITION « Une vie d'engagement au

XXe siècle. Résister, militer,

agir ». Archives privées de

Josette Vincent et Jo Bessone.

Maison du Patrimoine,

inauguration à 11 h

MERCREDI 25 AVRIL

CONCERT« The University Of Nottingham

Wind Orchestra »

70 musiciens réunis au profi t

de la lutte contre la sclérose en

plaques., Eglise Notre-Dame de

Bon Voyage à 21h

MERCREDI 11 AVRIL

SPORTCoupe Internationale

de Printemps des 470

Base nautique de Saint-

Elme jusqu'au

lundi 16 avril

Demain

BeaussierHommage au jeune DylanMardi 13 mars dernier, les lycéens de Beaussier ont rendu hommage à Dylan Stafrach, décédé le vendredi précédent d'un accident de moto à Six-Fours. Dylan était scolarisé en terminale STG à Beaussier. La ré-daction du Seynois pré-sente toutes ses condo-léances à sa famille et à ses proches.


4/ L’événement

Il y aura un avant et un après 2011. A l'heure

où les banques demeurent plus que frileuses

dans l'octroi de prêts, les collectivités locales

n'ont pour seules marges que d'augmenter leur

part d'autofi nancements et réduire leurs inves-

tissements. A La Seyne, où les impôts sont arrivés

à saturation, les pistes de nouvelles ressources,

comme celles d'économies, sont sans relâche

explorées. Port de plaisance, casino, redevan-

ces domaniales et nouveau cimetière d'un côté,

compression du budget de fonctionnement de

l'autre. En toile de fond, l'accroissement naturel

du coût de la dette et des progressions des carriè-

res du personnel, la volonté d'accroître l'autofi -

nancement et la diminution des autres charges :

« Si elles demeurent importantes, les dépenses

salariales restent stables en pourcentage et in-

férieures à la moyenne nationale ou d'une ville

comme Toulon. »

Malgré ces efforts, reconnus par la Chambre ré-

gionale des comptes et la Caisse des dépôts et

consignations, 5 millions d'euros manquent pour

boucler les investissements : « Soit la Caisse des

dépôts et consignations nous prête cette somme,

soit il va falloir tailler dans les dépenses d'inves-

tissement », déplore Thierry Dalmas, directeur

général des services.

Dans l'attente du prêt, les Services techniques de-

vront donc limiter aux réparations strictement

urgentes l'entretien du patrimoine communal.

Quant aux investissements (21 millions d'euros),

ils sont d'ores et déjà revus à la baisse (VOIR CI-CON-

TRE) de manière à pouvoir assurer la continuité

des grands projets engagés.

Gwendal Audran

[email protected]

Budget : réalism


Le budget 2012 est marqué par les diffi cultés liées à la pénurie de prêts bancaires. Malgré les efforts consentis depuis ces dernières années, et qui ont permis de maîtriser la hausse des dépenses, la municipalité était toujours en discussion, début avril, avec la Caisse des dépôts et consi-gnations ainsi qu'une banque allemande, pour obtenir 5 millions d'euros nécessaires à nos investissements.

L’événement /5 L’événement /5

me et avenir


« Tenir bon à travers la crise »Le Seyno i s : Malgré les efforts

consentis depuis quatre ans, les

banques sont réticentes à prêter à

la Ville pour ses investissements.

Comptez-vous parvenir à réaliser

ceux prévus en 2012 ?

Marc Vuillemot : Soit je supprime les

programmations d'équipements,

soit je les décale. Non seulement

la Ville n'a pas les moyens de les

fi nancer, mais elle n'a pas les

moyens de les faire fonctionner. Il

n'y aura donc pas de Maison de la

santé pour l'instant. Quant à la ré-

habilitation de l'espace Tisot, elle

sera revue à la baisse. Par ailleurs,

les équipements des quais de hau-

te plaisance sur l'esplanade Ma-

rine seront décalés, ainsi que les

cuisines satellites, compléments

de la cuisine centrale inaugurée

l'an dernier. Le Programme de

rénovation urbaine (PRU), enga-

gement contractualisé avec l’Etat,

continue sous réserve que l'on

obtienne les 5 millions d'euros

de prêts de la Caisse des dépôts et

consignations. Je rappelle que le

PRU est le premier donneur d'or-

dres pour les PME du Var. Son ar-

rêt constituerait une catastrophe

pour l'économie locale. J'espère

que nous tiendrons bon à travers

la crise...

L.S. : La Ville n'augmente pas, cette

année encore, son taux d'imposi-

tion, mais les Seynois peuvent-ils

escompter une baisse des impôts

locaux ?

M.V. : Non, il est aujourd'hui impos-

sible de baisser les impôts. Tant

que la ville n'aura pas de recettes

nouvelles ni assaini sa dette, pro-

mettre une baisse serait démago-

gique. On a malgré tout créé des

abattements spéciaux pour les

personnes les plus défavorisées

et les handicapés. Je compte aug-

menter les recettes par le lance-

ment du casino, la construction

du Port de plaisance et les rede-

vances domaniales. Je réduis par

ailleurs les autres investissements

et les dépenses des services...

L.S. : La sécurité, l'écoute, le dialo-

gue reviennent souvent dans les

conversations. Qu'en est-il ?

M.V. : La police municipale poursuit

son travail de prévention routière

auprès des Seynois. Elle sévit dé-

sormais envers les contrevenants

pour stationnement abusif. Le

service Gestion de Proximité Sey-

noise (GPS) recueille pour sa part

l'ensemble des doléances des rive-

rains pour une réponse adaptée et

rapide des services municipaux.

Les conseillers de quartier enchaî-

nent de leur côté les consultations

des Seynois et animent la démo-

cratie de proximité.

L.S. : Le Sud serait-il oublié ?

M.V. : Pas du tout ! D'une part, nous

travaillons de façon suivie avec

les Comités d'intérêt de quartier

concernés, mais d'autre part, nous

agissons, très concrètement : je ne

citerai que les dossiers parmi les

plus importants. Aux Sablettes,

après la promenade Charcot, par

exemple, nous améliorons le parc

Braudel (réfection des bassins, de

l'allée centrale, du mobilier ur-

bain, des parkings...). Une étude et

des négociations sont en cours sur

la corniche Pacha à Tamaris avec

l'ensemble des partenaires (ré-

gion PACA, TPM...). La maison Jean

Bouvet aux Plaines connaît pour

sa part un essor très important

avec 2 salles en plus et un bud-

get doublé. Le jardin

d’enfants à Mar-Vivo

a fait place à la crèche

Joliot Curie. Enfi n, le

Domaine de Fabrégas,

que nous a confi é le

Conservatoire du lit-

toral, connaît après 25

ans de jachère une vé-

ritable renaissance...

L.S. : Comment mainte-

nir l'attractivité

du centre-ville ?

M.V. : Je m'attache à

maintenir l'activité au centre-ville

avec les moyens qui sont les miens,

et sans le PNRQAD (Programme

national de requalifi cation des

quartiers anciens dégradés) pour

lequel notre dossier était parmi

les favoris en France et qui nous

a pourtant été refusé... La Sagem

continue ainsi ses opérations de

rénovation (la dernière en date est

celle de l'Ilôt Martini). Une nou-

velle "OPAH-RU" (opération d'aide

aux particuliers pour améliorer

l'habitat) a été lancée pour 5 ans.

Le port, le casino, la grande plai-

sance et la croisière sont autant

de leviers pour dynamiser le cen-

tre-ville. Les réunions de concer-

tations avec les commerçants

donnent lieu à des opérations

concrètes (Foires de printemps,

soldes...). Enfi n, la réhabilitation

de l'atelier mécanique constitue

un vrai projet. Il est en cours de

fi nalisation.

L.S. : Qu'en est-il de nos écoles et de

nos crèches ?

M.V. : Le groupe scolaire Lucie

Aubrac est terminé (10 millions

d'euros). Et même si les contrain-

tes budgétaires nous obligent à

différer la dernière tranche de ré-

habilitation, l'entretien des écoles

continue. La crèche Le Petit Mon-

de est en cours de réhabilitation

(1 million d'euros) et Joliot-Curie

a été ouverte à Mar-Vivo. Globale-

ment, notre effort pour la petite

enfance est très important.

L.S. : Plus d'un Seynois sur quatre

a plus de 60 ans. La municipalité

poursuit-elle ses actions en leur

faveur ?

M.V. : Plus que jamais. L'obtention

du label “Bien vieillir - Vivre en-

semble” l'an dernier nous permet

de lancer ce printemps un audit

pour répondre aux attentes de nos

anciens. Par ailleurs, en ces temps

de crise où le minimum vieillesse

assure diffi cilement l'existence, le

Centre communal d'action sociale

demeure présent pour les aides

sociales et le CLIC (Centre local

d'information et de coordination)

pour les plans grand froid ou ca-

nicule. Les foyers Croizat et Barto-

lini poursuivent également leur

œuvre de service public pour les

pensionnaires autonomes.

QUELQUES CHIFFRES- Autofi nancement : en forte hausse, + 12,7 % par rapport à 2011 (+248 % par rapport à 2007...)- Dotations de l'Etat : en stagnation, car non indexées sur l'infl ation- Rénovation urbaine : 12 millions d'euros d’investissement sur l’année- Crédits des services : en baisse de 1,3 %- Subventions : maintien de l'aide aux associations

Un entretien avec le maire, Marc Vuillemot

6/ Retour en images


(En haut à gauche) Réalisation d'un herbier par le conseil municipal des en-fants dans les jardins du musée Balaguier. Cet herbier sera remis à la délégation de la ville de Maardu (Estonie) lors de la fête de la ville, fin juin. (en haut à droite) Trophées de la robotique à l'espace Tisot. Différentes équipes de lycées profession-nels de la région ont pu se mesurer via leurs robots. (en bas à gauche) Remise du trophée “Brin d'herbe” par la fédéra-tion Mart, suite à l'action pour la mise en valeur environnementale du domaine de Fabrégas par le Conservatoire du littoral et la Ville.

Remise des permis piétons et cyclistes aux élèves de l'école Victor-Hugo le mardi 20 mars

Vie seynoise /7


Transports en commun

Optimisons le réseauLe 14 mars, une ta-ble ronde a réuni le maire, les élus, le réseau Mistral, TPM, les Conseils et associations de quartiers et la GPS*. But : optimi-ser les transports en commun.

Suite aux nombreux change-

ments de lignes et d’horaires

de l’automne dernier, le maire,

alerté par de nombreux Seynois, et

les CIL** de la ville ont souhaité la te-

nue d’une table ronde qui a eu lieu

le 14 mars en mairie. Le représentant

du réseau Mistral et le directeur de

TPM (Toulon-Provence-Méditer-

ranée) sont venus avec une série

de propositions. Les débats ont été

menés par le maire Marc Vuillemot

en présence des élus, conseillers et

membres d’associations de quar-

tiers et de CIL.

Première du genre« Cette table ronde est une premiè-

re », se réjouissait le maire avant de

remercier le représentant du réseau

et le directeur de TPM « de jouer le

jeu de la Démocratie participative ».

En réponse aux demandes des rési-

dants du Gai-Versant, les lignes 70 et

82 ont été déviées afi n d’établir deux

dessertes aux extrémités du chemin

éponyme. C’est un premier pas vers

le désenclavement de ce chemin qui

subit depuis 4 ans une urbanisation

massive. Depuis septembre et la mo-

difi cation de la ligne 87, les résidants

des quartiers Brémond, Pignet et

la Colle d’Artaud rencontraient des

diffi cultés pour rejoindre le centre-

ville. En réponse, le réseau étudie la

création d’une “ligne des crêtes”.

Lignes maritimes transversalesLa question du cabotage et des lignes

transversales pour relier le Nord au

Sud de la ville a évidemment été

évoquée par Marc Vuillemot qui a

également insisté sur la réalisation

du TCSP qui sonne un peu comme

l’Arlésienne : « La rénovation ur-

baine de Berthe a pris en compte

la réalisation du tramway. J’espère

qu’il verra le jour ». D’autre part, le

maire considère que « la Ville ayant

déjà beaucoup investi pour le TCSP,

je souhaite que le parking Relais des

Esplageolles soit construit rapide-

ment dans un partenariat Ville/TPM,

voire avec le Pôle Emploi qui prévoit

de déménager au centre-ville ». A la

sollicitation unanime des Seynois

pour la mise en place de lignes ma-

ritimes transversales, le directeur de

TPM évoquait le frein de la nouvelle

loi, issue d’une Directive européen-

ne, qui interdit désormais le bois

aux ferries de transport de passa-

gers. Une commande en délégation

de service public pour construire

de nouveaux bateaux est en cours

à TPM. Concernant l’arrêt de l’IPFM,

le maire signalait que, quoiqu’il sera

décidé pour la réalisation du nou-

veau port de plaisance, il souhaitait

vivement conserver cet arrêt mari-

time très pratique.

Enfi n, autre sujet important évoqué

par le maire : les aménagements

autour du nouveau dépôt de bus

Mistral sur la RD Y. Rabin, à la charge

du Conseil général. Le maire annon-

çait clairement que : « si le Conseil

général retarde les travaux de sécu-

risation par un rond-point assurant

les entrées/sorties du dépôt, je pren-

drai mes responsabilités en construi-

sant un mur de séparation entre les

deux voies ». Un point d’étape est

prévu avant l’été entre les différents

acteurs de cette table ronde et une

deuxième du genre à l’automne,

après la mise en place des horaires

de rentrée. A suivre !

Sylvette Pierron

[email protected]

*Gestion de proximité seynoise

**Comités d’intérêt local

INFOS MISTRAL12, quai Saturnin Fabre 04 94 03 87 03www.reseaumistral.com

8/ Vie seynoise

EN BREF//// SouvenirJournée de la déportation L'association “Les Relais

de la mémoire” organise,

samedi 28 avril

à la Salle Apollinaire,

une conférence-débat

animée par Fabrice Pras,

sur le thème " Primo Levi

et Auschwitz ".

A 15h30, projection du

DVD "Témoignages de

déportés", en présence de

Serge Schneider, déporté.

Entrée gratuite.

//// Collection2 CV en folieVendredi 20 avril, l'es-planade Marine accueille une concentration de 2 CV Citroën.


La Poste s’engage dans le

renouveau de Berthe.

Installé à la Banane depuis

plus de 30 ans, ce service

public est indispensable aux

résidants du quartier. Face à

ce que sera sa nouvelle de-

vanture, sur la future place

Saint-Jean, un bail com-

mercial a été signé entre la

Ville, Terres du Sud Habitat

et la Poste. Les travaux vont

démarrer, la livraison des

nouveaux locaux est prévue

à l’automne. En attendant,

la Poste vous accueille dans

ses locaux provisoires sur

la place. Une continuité

du service public qui ré-

jouit Marc Vuillemot, qui

se devait, malgré tout, de

déplorer, lors de cette signa-

ture que : « Si, ici, l’Etat joue

pleinement son rôle dans

le processus de rénovation

urbaine, il ne l’assume pas

à quelques centaines de mè-

tres de là, en fermant la Ma-

ternité». Sylvette Pierron

En février 2006, la Ville

signait l’un des plus

gros Plans de rénova-

tion urbaine aujourd’hui

déployé en France. Six ans

plus tard, Berthe a changé.

Les programmes de l’Offi ce

Terre du Sud Habitat se mê-

lent aux résidences privées.

Les promoteurs de ces der-

nières ont joué le jeu de la

mixité sociale qui est la co-

lonne vertébrale de ce PRU.

« Nous avons eu cette vo-

lonté politique de faire venir

des privés ici, explique Marc

Vuillemot lors de l’inaugu-

ration de la résidence le 21

mars dernier. Ils proposent

des logements 60 % moins

chers que le marché (NDLR :

2 000 € LE MÈTRE CARRÉ AU LIEU

DE 4 400 €). Preuve est faite

que la sauvagerie du mar-

ché peut laisser place à une

économie immobilière plus

solidaire. »

Des prix qui ont permis à

de nombreuses familles de

Berthe de réaliser un rêve :

devenir propriétaire. « 95 %

de nos clients sont des habi-

tants du quartier, se réjouit

Yves Roy, directeur géné-

ral de Nexity Provence, le

promoteur de la résidence

Saint-Jean, de l’Avant-Seyne

et de l’Avant-Seyne 2. L’autre

jour, nous avons remis des

clés à une famille et la dame

pleurait de joie. Jamais, elle

n’aurait imaginé devenir

propriétaire un jour ».

« L’argent n’est pas toujours

le roi, déclare le maire. Nous

fabriquons ici du “vivre-en-

semble” et avec ces acces-

sions à la propriété, nous dé-

montrons que la puissance

politique peut jouer son

rôle et innover. On dit que le

logement est l’une des pré-

occupations majeures des

Français, nous, on la prend

à bras le corps. Nous nous

conformons à la loi SRU*,

en construisant, rénovant et

en proposant des logements

adaptés à chaque étape du

parcours résidentiel de nos

concitoyens ».

Paradoxe de la force publiqueSatisfait de l’implication de

l’Etat dans ce PRU, le maire

se devait de souligner le pa-

radoxe de son abandon en

matière de santé publique.

« Ici, la puissance publique

investit des millions d’euros

pour construire et rénover et,

en même temps, à quelques

mètres d’ici, au mépris des

réalités, le gouvernement

va fermer la maternité après

avoir fermé le service de pé-

diatrie et le laboratoire. »

Annie Faucon, heureuse pro-

priétaire à Saint-Jean, était

bien loin de ces problémati-

ques territoriales quand elle

a reçu des mains du maire

les clés de son appartement.

Un premier magistrat qui,

juste avant de lui remettre

les clefs déclarait avec force

« Nous sommes en Répu-

blique à La Seyne, à Berthe,

soyons-en fi ers, c'est une

belle et bonne adresse ! »

Sylvette Pierron

[email protected]

* La loi SRU impose un minimum

de 20 % de logements sociaux.

Certaines communes préfèrent

payer une pénalité ridicule de

150€ par logement manquant.

Inauguration résidence Saint Jean

Berthe, une belle adresse Berthe, une belle adresse Avec les 36 logements de la résidence Saint-Jean, c’est pres-que 500 logements qui ont été mis sur le marché à Berthe depuis 6 ans.

Place Saint-Jean

La Poste bouge

Il fait bon vivre sur la

nouvelle place Saint-Jean

//// Animations

Les journées seniorsComme chaque année, les person-nes du troisième âge retrouveront leurs “Journées seniors”. Cet événe-ment aura lieu du 21 au 25 mai prochain. Le premier jour, la célèbre troupe municipale Daniel Paganelli se produi-ra sous le Chapiteau de la mer aux Sa-blettes. Le 22 mai, le théâtre Apollinaire projettera le fi lm “The Artist”. Le jour suivant, un thé dan-sant sera organisé à la Bourse du travail. Et pour clore ces 5 jours, une marche matinale à Janas et une dictée en début d'après midi.

Pour tout autre renseignement, adressez-vous à la direction solidarité. Tél. : 04.94.06.97.48

Signature du bail

le 19 mars dernier

Vie seynoise /9


Maternité

Toujours déterminés Malgré le transfert de la maternité, la lutte continue. Reste maintenant à la justice à se prononcer. En attendant les élections.

«Après avoir

organisé un

nombre signi-

fi catif de manifestations

de différentes formes, à ce

jour, je n'ai eu en face de moi

que du mépris. Et pas seule-

ment moi, mais également

d'autres maires avec des sen-

sibilités politiques différen-

tes », déplore le maire, Marc

Vuillemot. Mais rien n'a ja-

mais entamé sa détermina-

tion. Au contraire. A chaque

manifestation, le ton de-

vient de plus en plus comba-

tif, rassembleur. A ses côtés,

collectifs d'accès aux soins et

femmes de l'Ouest-Var don-

nent aussi de la voix. Et de

la présence. Ainsi, pour sur-

veiller les mouvements de

l'hôpital et connaître la date

du déménagement pour évi-

ter que celui-ci ne se fasse en

catimini, le maire a planté sa

tente sur la pelouse pendant

11 jours et 10 nuits. Chaque

jour, patients, parturientes,

visiteurs, habitants du quar-

tier ou de divers horizons

sont venus dire leur soutien,

confi er leurs espoirs, appor-

ter des témoignages. Chaque

nuit, le maire les a entendus.

Magie de la nuit, assurance

de l'anonymat, quand l'hô-

pital glisse dans la pénom-

bre, les langues se délient.

D'aucuns préfèrent l'écriture

et remplissent des cahiers

entiers de témoignages. Au

fi l des pages, les mêmes in-

terrogations, « pourquoi,

aujourd'hui la maternité

serait-elle dangereuse alors

qu'elle ne l'a jamais été ?

Comment faire sans le cen-

tre d'IVG à proximité ? »...

De son côté, la direction

du CHITS a bien accéléré le

déménagement et comme

prévu, le personnel a peu à

peu été transféré lui aussi.

Discrètement. Mais pas as-

sez pour le maire, au courant

dès le 14 mars dernier : « Je

sais quand le déménage-

ment va avoir lieu, malgré

les fausses informations

qui ont circulé sur les dates.

Donc plus la peine de passer

des nuits fraîches, nous pou-

vons dé-camper ».

La justice saisie« Je compte beaucoup sur la

justice », explique le maire.

Et pour cause: deux recours

ont été déposés par l'avocat

mandaté par la Ville, Maître

Maillot. Un recours en an-

nulation de la décision de

l'Agence régionale de santé

(ARS) et un recours en référé

examiné lors de l'audience

du 6 avril au Tribunal admi-

nistratif de Toulon, pour sus-

pendre le transfert de la ma-

ternité. « Il me semble que ce

serait une bonne adminis-

tration des services publics

que de suspendre, au mini-

mum, cette décision. L'argu-

ment de fond principal, c'est

le danger que représente le

trajet. Et l'on n'a donc pas

les mêmes chances d'accou-

cher dans les conditions de

sécurité acceptables selon

l'endroit où l'on habite. Il y a

là une rupture d'égalité qui

est “défendable”. Dans ce

dossier, ce n'est pas le bon

sens qui l'emporte depuis

le début, alors espérons que

ça va changer », a déclaré

l'avocat.

Prochaine carte à jouer,

l'échéance électorale natio-

nale. Plusieurs candidats se

sont engagés à maintenir la

maternité. Et cette carte-là,

sous forme de bulletin de

vote, pourrait être enten-

due. En témoignent les 250

personnes réunies devant

l'entrée de l'hôpital George-

Sand, le 21 mars, levant une

réplique grand format d'une

carte d'électeur.

Ce jour-là, dans l'air printa-

nier, il fl ottait comme une

promesse d'avenir.

Chantal Campana

chantal.campana@la-seyne.

21 mars, devant le parvis de

l'hôpital, les défenseurs de la

maternité ont fait passer un

message clair.

(en médaillon) 3 mars dépôt

du dossier de recours en

annulation au tribunal admi-

nistratif de Toulon. Aux côtés

du maire, Marc Vuillemot,

Thierry Dalmas, directeur

général des services (à droite)

et Maître Maillot.

EN BREF//// Travail temporaireETTI 83 à la mairie socialeImplantée depuis 12 ans dans le Var, l'entreprise de travail temporaire d'insertion (ETTI) a un double objectif : proposer du person-nel aux entreprises pour faire face à un besoin de com-pétences sur une période donnée et accompagner les futurs candidats dans leur parcours professionnel au travers de missions intérimaires. Ceux-ci doivent d'abord être inscrits auprès d'une mission locale ou d'un pôle emploi.Pour tous rensei-gnements :Permanence tous les lundis de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 à la mairie sociale, 1 rue Ernest Renan.

////StationnementDisque bleuFinis les anciens dis-

ques bleus… On sera

même passible d’ici

quelques mois d’une

amende si on conti-

nue de les utiliser.

Donc, on jette son an-

cien disque en ayant

pris soin, préalable-

ment, de se procurer

les nouveaux, aux

normes européennes.

De plus grand format,

ces nouveaux disques

de stationnement

sont disponibles

gratuitement dans

les accueils mairie.

Les parents l'attendaient, la

Ville l'a fait ! Si depuis 1976, le

jardin d'enfants Joliot-Curie

accueillait les enfants de 2 à 6 ans,

il était temps de s'adapter aux be-

soins des familles. Ainsi, l'établis-

sement a-t-il été transformé en

crèche multi-accueil pour recevoir

quarante enfants de 3 mois à 4 ans,

cinq jours par semaine. Avec une

grande souplesse : « Les enfants

peuvent venir un ou plusieurs

jours et même en demi-journées,

selon les besoins des parents »

précise Dominique Hertoux, la

directrice. Et des besoins, il n'en

manque pas : « C'est compliqué

pour les familles de faire garder

leurs enfants », déplore Isabelle

Renier, adjointe déléguée à la Peti-

te enfance. Au 211, avenue Fernand

Léger, la crèche municipale Irène

Joliot-Curie veille sur trente en-

fants de 22 mois à 3 ans et, depuis

le mois de septembre, le premier

service, accueille dix enfants de 4

à 14 mois. A la rentrée prochaine,

un deuxième service recevra les

enfants de 14 à 22 mois.

Des efforts constantsUn projet subventionné à hauteur

de 90 000 € par la Caisse d'alloca-

tions familiales du Var. Fabienne

Hudelot, présidente du Conseil

d'administration, salue au pas-

sage la « dynamique de la Ville

en matière de petite enfance ». Le

Conseil général a, quant à lui, par-

ticipé à hauteur de 12 000 € et la

Ville a mis 26 000 €. Décidée à la

fi n du mois d'avril 2011, la trans-

formation du jardin d'enfants en

une structure multi-accueil a été

rondement menée : biberonne-

rie, langerie, salle d'activités pour

les bébés, dortoir... Sans compter

le réaménagement extérieur.

Le tout en un temps record. Les

travaux ont été réalisés en août

2011, en régie, et en septembre,

la crèche était fi n prête. Comme

le souligne la directrice, « il y a

eu du monde immédiatement ».

Normal. En matière de places en

crèches, la demande est plus im-

portante que la capacité d'accueil.

Pourtant, avec 405 places dans les

douze structures Petite enfance,

les efforts de la commune sont

constants. En témoignent encore

la réhabilitation du “Petit mon-

de”, à proximité du centre cultu-

rel Nelson Mandela, et le projet

d'ouverture d'une crèche dotée de

28 places au sein même de l'hô-

pital George-Sand. Dix seraient

réservées au personnel hospita-

lier, dix autres au personnel com-

munal et huit aux Seynois. Pour

l'heure, dans un espace lumineux

et coloré, inauguré le 2 mars der-

nier avec les partenaires, une ri-

bambelle de petits s'apprêtent à

passer leurs plus belles années.

Chantal Campana

[email protected]

RENSEIGNEMENTSLa crèche est ouverte de 7h30 à 18h30

du lundi au vendredi.

Service municipal

Crèche nouvelle à Mar-Vivo

10/ Vie seynoise

Pour mieux s'adapter aux familles, le jardin d'enfants Joliot-Curie a fait place, depuis septembre dernier, à une crèche municipale multi-accueil.


Des granulés de bois pour chauffer les locauxSi la crèche municipale Joliot-Curie a bénéfi cié de nouveaux aménagements, son système de chauffage est lui aussi une innovation. Pour la première fois dans l'agglomération, une chaudière à granulés de bois a été installée au sein d'une collectivité, en partenariat avec quatre sociétés spécialisées*. Une solution complète, à la fois économique et écologique, pour chauffer la crèche et produire de l'eau chaude sanitaire. Dans une chaudière à granulés de bois, le combustible est brûlé pour produire de la chaleur qui, via un fl uide caloporteur (en général de l'eau), alimente un circuit de chauffage. Les granulés ne dégagent aucune fumée. Ils sont composés de sciure et de copeaux de bois compressés qui proviennent de scieries, coupe des arbres, sous-produits de menuiseries ou d'industries produisant des déchets inexploitables pour d'autres usages. Le maire, Marc Vuillemot, est prêt à développer ce genre de partenariats autant que possible : « Dans le département le plus boisé de France, la fi lière bois est porteuse d'emplois ». C.C.

*Cofely GDF suez, Viessmann France, Falaize Energie Bois et bureau d'études Jean-Pierre Chalançon

40 enfants de trois mois

à quatre ans fréquentent

la crèche

Ils voteront pour la toute

première fois lors de

l'élection présidentielle,

un évènement important

pour tous ceux qui ont ré-

pondu présent au rendez-

vous qui leur avait été fi xé

place Laïk. « Avec la remise

du livret citoyen, et de vo-

tre carte d'électeur, vous,

qui pour la plupart venez

d'avoir 18 ans, accédez à la

pleine citoyenneté. Et, ci-

toyens de la République, en

particulier par votre vote,

vous devenez responsables

collectivement du destin

de la Nation. La république

des citoyens est une vo-

lonté qui agit, qui a bataillé

pour la justice sociale, qui a

conquis l'éducation gratui-

te et obligatoire, le droit de

grève, la liberté syndicale,

la sécurité sociale. Je forme

le voeu, en vous remettant

ce livret citoyen, que vous

contribuiez à préserver ce

droit à la connaissance, à

l'éducation, seule façon de

perpétuer la République »,

a déclaré le maire, Marc

Vuillemot.

Agir en votantTrès attentifs à ces propos,

les nouveaux jeunes élec-

teurs ont bien l'intention

d'exprimer leurs voix de

citoyens, comme Claire en

terminale économique et

sociale au lycée Beaussier :

« Devenir électeur permet

d'agir, d'avoir une infl uen-

ce sur l'avenir de son pays.

Jusqu'à présent, je n'étais

pas très intéressée par la

politique, mais le fait d'ob-

tenir ma carte change tout.

J'attends de recevoir les

programmes des différents

candidats, et c'est parfai-

tement informée que j'irai

voter lors des deux tours

de la présidentielle ». Pour

Gaëtan, élève au lycée Lan-

gevin « voter est important.

Devenir électeur me donne

la possibilité d'agir. Et je se-

rais bien présent pour par-

ticiper au scrutin ». Après

la remise des documents,

chacun a pu rentrer chez

soi doté de ses nouveaux

pouvoirs de citoyens.

Patricia Le Goff

EN BREF//// Découverte

Les journées de l'EuropeLes journées de l'Europe seront célébrées durant une semaine, du 7 au 15 mai d'une manière éducative et festive. Les groupes scolaires seront associés à cette journée au travers des cantines qui serviront des plats traditionnels de nos villes jumelles. Le jeudi 10 mai est organisé un Euro Quiz à l'espace Jean-Baptiste Coste ayant pour public de jeunes ados des collèges et lycées. Un buffet et des petits cadeaux seront offerts aux participants. Des associations comme l'OMASE, OMASEYNE, association de jeunes et les élèves du lycée Beaussier accompagnent pour l'organisation et la communication via les réseaux sociaux. Et le samedi 12 mai, aux côtés du C.I.L des Mouis-sèques, (VOIR P. 17) les Amis varois de l'Union Européenne animeront l'esplanade Marine. Le matin, une troupe de danseurs déambulera sur le marché provençal associant ainsi les com-merçants du Centre Ville. Réservation pour l'Euro Quiz au 06.86.58.34.66 ou sur place le jour de la manifestation.

////Puces6e vide-grenierSamedi 28 avril de 7h à 17h, un sixième vide-grenier sera organisé au Centre-ville par l'amicale des donneurs de sang bénévoles en partenariat avec la Ville et les associations Vitri-nes seynoises et les Amis de Gambetta. A noter la première bourse aux pièces d'occasion de vé-hicules anciens, avenue Gambetta. Plus d'informations au 04 98 00 25 70.

Vie seynoise /11Jeunes électeurs

Aux urnes citoyens !Aux urnes citoyens !Tout juste âgés de 18 ans, 659 jeunes seynois se sont vu offi -ciellement remettre leur carte d'électeur ainsi que le livret du citoyen lors d'une cérémonie place Laïk le 17 mars dernier.

De nombreux jeunes

sont venus recevoir en

main propre leur carte

de nouveaux électeurs


Johnny Bourgogne : « Voter c'est compter »Né à la Seyne, Johnny est tout juste âgé de 18 ans. Il a fréquenté le collège L'Herminier mais souhaite rapidement intégrer la vie professionnelle. Il choisit donc l'apprentissage en alternance dans le domaine de l'informatique. Une formation qu'il suit actuellement au CFA de La Valette. « Je suis heureux d'avoir reçu ma carte d'électeur au cours de cette cérémonie de la citoyenneté. Tous les jeunes concernés ont ainsi pu se retrouver. Je garderai ce moment en mémoire et serai désormais présent à tous les rendez-vous ».

EN COUVERTURE

12/ Vie seynoise


Lancé à Marrakech lors

du Forum méditerra-

néen de l'eau, le pro-

jet «Voilier de la solidarité»

s'est déroulé en deux étapes.

La première a consisté à col-

lecter des solutions pour

une meilleure gestion des

ressources en eau auprès

des acteurs impliqués dans

la sensibilisation et la for-

mation des citoyens lors

d'escales au Maroc, en Algé-

rie, en Tunisie, en Italie et en

Corse. La seconde à présen-

ter ces solutions sur le quai

de la solidarité à La Ciotat,

au Forum Mondial de l'eau

à Marseille et enfi n lors de la

journée mondiale de l'eau à

Barcelone.

Préserver l'eauAvant de rejoindre ces trois

dernières destinations la

Goëlette “Notre-Dame des

Flots” a accosté au quai de

l'esplanade Marine à l'ini-

tiative de Nathalie Mille,

conseillère municipale délé-

guée à l'eau. « C'est un beau

projet qui véhicule un mes-

sage essentiel. Cela suit no-

tre engagement dans la dé-

marche des Porteurs d'eau.

Il est important de sensibi-

liser le plus grand nombre

et surtout les enfants des

deux côtés de la Méditerra-

née à l'importance de cette

ressource, de leur appren-

dre comment la partager,

l'économiser et donc la

préserver ». Certains petits

Seynois ont eu le privilège

de monter à bord du voilier,

guidé par le capitaine Jean-

Pierre Despres, qui navigue

sur ce bateau depuis près

de 30 ans avec 22 tours du

monde à son actif : « Ce voi-

lier a participé à de multi-

ples projets humanitaires

mais en tant que marin, je

suis particulièrement atta-

ché à celui-là », a t-il déclaré

avant de laisser la barre à

de jeunes moussaillons en-

thousiastes et désormais

éco citoyens.

Patricia Le Goff

Solidarité

«Bateau sur l'eau»Sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de l'eau dans le bassin méditerranéen, telle est la mission du « Voilier de la solidarité partageons nos solutions » qui a fait escale dans notre ville les 5 et 6 mars derniers.

EN BREF

//// HandicapFête du sourireMercredi 9 mai, à l'initiative de l'Asso-ciation des Paralysés de France, le parc de la Navale accueillera pour la deuxième année consécutive la Fête du sourire. L'occasion de se retrouver un après-midi autour d'activités rassemblant personnes valides et handicapées dans une ambiance conviviale.

//// Forum Medina

Le PRU en exempleLe 9 mars dernier, le Programme de rénova-tion urbaine (PRU) a fait offi ce de travaux prati-ques pour les congressis-tes du Forum Medina de Marseille. 48 urbanistes en provenance du Maroc, d'Algérie et d'Egypte ont parcouru le quartier Berthe pour constater les avancées d'un des plus grands PRU de France.

//// FormationAide au permisLa Communauté d'agglomération TPM propose une aide au permis de conduire aux personnes por-teuses d'un projet professionnel. Les bénéfi ciaires sont soit demandeurs d'emploi inscrits au Pôle Emploi (non bénéfi ciaires du RSA), soit des jeunes suivis en missions locales. www.tpm-agglo.fr, rubrique Vivre dans l'agglo/aide au permis.

Cours de navigation

avec le capitaine

Françoise Trompette, metteur en scène de la compagnie Orphéon et artiste militante au sein même de l'asso-ciation, est décédée le 18 mars dernier.

La disparition de Fran-

çoise Trompette a

suscité beaucoup

d'émotion dans la sphère

culturelle varoise. Le maire,

Marc Vuillemot, a tenu à lui

rendre hommage : « Fran-

çoise Trompette avait su

œuvrer dans les cercles lit-

téraires et la vie associative.

Dans notre ville, sa partici-

pation à “La poésie dans la

rue” montrait son désir de

faire vivre la langue fran-

çaise dans une action sim-

ple et généreuse... Elle di-

sait, “le théâtre se lit aussi,

j’adore lire pour ceux qui

ne vont pas au théâtre”. J’ai

eu le plaisir, avec Orphéon,

d’inaugurer la bibliothèque

de théâtre Armand Gatti ;

Françoise Trompette y avait

investi une grande énergie !

Je tiens à présenter à sa fa-

mille, à George Perpès et

à tous ses compagnons de

théâtre, les sincères condo-

léances de la municipalité ».

Les obsèques de Françoise

Trompette ont eu lieu le 21

mars, à Cuers. Florence Cy-

rulnik, adjointe à la Culture

et au Patrimoine représen-

tait le maire, accompagnée

de Jean-Jacques Taurines,

conseiller municipal délé-

gué dans le domaine des

littératures et des musi-

ques. Des représentants du

ministère de la Culture et

du Conseil général avaient

fait le déplacement, ainsi

que des acteurs locaux, tels

Thierry Kriegel et Christine

Vachon de la bibliothèque

Le Clos Saint-Louis, Emilie

Barone de la SAGEM et de

nombreux Seynois. Le 10

décembre dernier, Françoi-

se Trompette, rayonnante,

présentait Armand Gatti,

lors de l'inauguration de la

bibliothèque de théâtre :

« L'une des âmes qui peu-

plent cette bibliothèque,

qui hébergera de nombreu-

ses autres âmes ». Nul doute

que la sienne emplira le lieu

pendant longtemps.

Chantal Campana

[email protected]

Décès de Françoise Trompette

Le théâtre endeuilléD

R

Vie seynoise /13


EN BREF//// Les Argonautes

Concours de ModélismeCette année encore, le Club des Argonautes était présent au salon international de modé-lisme à Vérone (Italie) les 3 et 4 mars derniers. “L'occasion de présen-ter le modèle réduit de notre pont Levant, em-blème de la ville bientôt éclairé en blanc et en bleu comme le vrai, avec un joli socle enbois !”, s'enthousiasme Gilbert Campodonico, le dynamique président des Argonautes.

////Solidarité11ème concert Atout chœurs Samedi 14 Avril à 16h au théâtre Apollinaire et di-manche 15 Avril à 16 h en l'Eglise Notre Dame du Bon Voyage, dix chorales seynoises chantent pour “Les Amis de Saint-Jean”, une association œuvrant pour les Seynois en grande diffi culté.Entrée 5 eurosContact : 06 80 66 10 30

//// Citoyenneté

Pique-nique républicain La Ligue des droits de l'homme (LDH) de La Seyne organise le 2ème pique-nique républi-cain pour les droits et la citoyenneté dimanche 20 Mai de 10h à 19h au Parc de la Navale et Chantiers de la lune. Prise de parole - Expositions - Spectacles - Rencontres - Musique. A noter également, à la salle Apollinaire : ven-dredi 18 mai “De mémoire d'ouvriers”, fi lm de Gilles Perret et samedi 19 à 16h, Francisco Peňa Torres “Ré-sistance à la mondialisa-tion en Amérique du Sud”. A 19h, conférence- débat autour de la décroissance, par V. Cheynet.

La Ville a signé trois conventions d'échanges et de coopéra-tion avec le Parquet, l'État et l'Éducation nationale afi n de mieux lutter contre la petite délinquance.

Partenariat

Prévenir la délinquance

Dans le cadre du

Contrat local de sécu-

rité et de prévention

de la délinquance (CLSPD), et

de l'application de la loi du 5

mars 2007 sur les nouveaux

pouvoirs du maire, les par-

tenaires ont offi cialisé leur

collaboration le 29 février

dernier en salle du conseil

municipal. « Je me conforme

à la loi, mais je ne peux pas

cacher ma réticence. Avec les

acteurs de l'Éducation natio-

nale, nous avons l'habitude

de travailler ensemble. Avec

la Police nationale c'est une

longue histoire de coopé-

ration, on a réussi je pense

à trouver un bon esprit de

collaboration. Ce qui est

nouveau, c'est le partenariat

qu'il va nous falloir désor-

mais mettre en place avec la

justice. J'étais contre le mé-

lange des genres, sauf que là

c'est la loi, j'assumerai donc

mes fonctions liées aux nou-

veaux pouvoirs du maire »,

a déclaré Marc Vuillemot.

La signature de ces conven-

tions devrait permettre de

franchir un nouveau cap et

rendre le partage d'informa-

tions plus effi cace. « Il s'agit

ici d'améliorer ce qui exis-

tait déjà dans le domaine de

la sécurité. Nous allons cer-

tainement mieux travailler

ensemble », souligne l'ad-

jointe déléguée à la sécurité,

Jocelyne Léon. La démarche

devrait également renforcer

l'action du CLSPD, comme

l'explique sa responsable,

Anna Valentova : « Cela va

sans doute conduire à ap-

porter une solution plus ef-

fi cace et plus rapide à une

situation donnée ». La ville

est donc désormais engagée

dans cette démarche dont

l'objectif est de rattacher les

maillons d'une chaîne pour

une action continue et cohé-

rente répondant à des objec-

tifs de terrain.

Patricia Le Goff

Signature des trois

conventions de la salle du

conseil municipal

A l'occasion du cin-

quantième anniver-

saire du cessez-le-

feu en Algérie, la Fédération

nationale des Anciens com-

battants d’Algérie, Maroc et

Tunisie (FNACA) et la Ville

ont inauguré une stèle lun-

di 19 mars, quai du 19 mars

1962.

Marc Vuillemot et la FNA-

CA, en inaugurant la stèle,

ont honoré la mémoire

des 19 Seynois morts en

Algérie en évoquant « Ce

passage de l'histoire très

douloureux qui constitue

pour certains encore une

blessure... » : « Chaque an-

née, nous célébrons cette

commémoration nationale

mais aujourd'hui d'une

façon différente, en instal-

lant cette stèle pour réacti-

ver nos mémoires et celles

des familles de ces coura-

geux soldats », souligne le

maire.

Joseph Pentagrossa, ad-

joint aux Anciens combat-

tants : « Cette guerre san-

glante cessa le 19 mars 1962.

Elle dura 7 ans, 4 mois et 18

jours. Cette stèle rappelle

aussi que ces jeunes appe-

lés ont sacrifi é une partie

de leur jeunesse en partant

là-bas ». L’indépendance de

l’Algérie sera acquise le 5

Juillet 1962. Elle fi t plus de

400 000 morts.

Emma Gallian

50e anniversaire des Accords d’Evian

Une stèle pour le cessez-le-feuLa stèle a été inaugurée

sur le quai du 19 mars

1962 par le maire,

Marc Vuillemot

et les associations

respecter l’esprit du lieu, l’if au cen-

tre de la future place a été conservé.

De même pour le puits et sa mar-

gelle qui seront mis en valeur. Les

façades remises à nu sont retra-

vaillées pour permettre la création

d’ouvertures et ainsi améliorer le

confort des logements existants.

Après terrassement, les travaux de

fi nition pourront démarrer : végéta-

lisation, plantations, création de jar-

dinières, pavement du parvis et de

la place en pierres calcaires, reprise

des trottoirs, bordures, caniveaux et

chaussées et mise en place du mobi-

lier urbain.

Protéger des inondationsMais les travaux portent aussi sur

des parties moins visibles. Un bassin

de rétention de 100 mètres carrés a

été créé pour récupérer les eaux de

pluie en amont de la rue Martini et

protéger le centre des inondations.

De tels travaux d’aménagement

sont aussi et souvent l’occasion de

rénover les réseaux existants : en-

fouissement des câbles aériens EDF,

France Telecom et d’une partie des

câbles d’éclairage public, mise en

place d’un réseau de sonorisation

et de télésurveillance, création d’un

réseau d’arrosage, agrandissement

du pluvial et prolongement du ré-

seau d’eau potable.

La municipalité est consciente des

désagréments que ces travaux oc-

casionnent au quotidien et met tout

en œuvre pour que ces derniers ne

subissent aucun retard. La fi n est an-

noncée pour l’automne.

Sylvette Pierron

[email protected]

14/ Travaux


INFOS//// Berthe

Trottoir refait à PalomaLa Commission de suivi de chan-tiers a imposé au promoteur du chantier Paloma de refaire le trottoir, d’aménager des pote-lets et une protection pour les containers poubelle. Le promo-teur a pris en charge les travaux.

//// Parc Braudel

Un tour dans les allées

Le parc Braudel se refait une santé avant l'été. Les planchers en bois des allées sont en cours de remplacement.

//// Fabre à GavetGiratoireLa municipalité a

aménagé un giratoire

au croisement de l'avenue

Ghibaudo et du chemin

de Fabre. But : réduire

la vitesse.

//// Pas du loup

PlantationsLe service des Espaces verts a aménagé le rond-point du Pas du loup avec des plantes endémi-ques, peu gourmandes en eau.

Centre-ville

Un îlot tout neuf

Refaire tout un morceau de

ville en conformité avec les

réglementations actuelles

quand on travaille sur un bâti du

XVIIe siècle, bombardé en 1944,

n’est pas chose facile. Le faire au

cœur de la deuxième ville du Var,

sur une voie structurante de la

commune, comporte son lot de dé-

sagréments pour la circulation, le

stationnement, le commerce, les

usagers et les résidents du centre-

ancien. Car il ne s’agissait pas seu-

lement de réaliser une simple place

mais plutôt requalifi er complète-

ment du cœur de ville, de la démo-

lition à la réhabilitation du bâti en

passant par la modernisation de

l’existant.

Plus de confortDepuis le début des travaux, les

constructions insalubres ont été

supprimées avec la démolition de

trois immeubles, des entrepôts

et des garages qui défi guraient le

cœur historique de la ville. Afi n de

La place prend forme

La rénovation de l'îlot Martini avance. La place prend déjà forme mais sera termi-née courant octobre.

Travaux /15


1- Cette corbeille intelligente, installée sur le port,

compacte 500 litres de déchets grâce à l'énergie solaire /

2 - La commission de suivi des chantiers a imposé au pro-

moteur de Porte Gambetta (rond-point 8 mai) la pose de

palissades non-ajourées et réglementaires / 3 - Porte ma-

rine : Après les plots le mois dernier, le marquage au sol a

été refait / 4 - Les réseaux mouillés (eau) ont été renforcés

chemin de la Donicarde / 5 - Le chantier du bd du 4 Septem-

bre n'a pas pris de retard. Reste les chaussées et les trottoirs

à accomplir. La circulation sera alternée.

1 2

3

4 5

16/ Le seynois c'est vous


Joséphine ReyD'un siècle à l'autre

Joséphine Rey née Gay a fêté ses 100 ans le 20 février à son domicile du Vieux chemin de Fabrégas. Elle est née à La Seyne-sur-Mer et y a toujours résidé. Elle était l'épouse d'un ouvrier boulanger de l'arsenal de Toulon. Celui ci est décédé il y a 24 ans. Un fi ls est né de cette union, René, âgé de 77 ans aujourd'hui. Elle a deux petits-enfants. José-phine faisait de grands voyages avec l'association Loisirs et sport. Aujourd'hui elle aime toujours la lecture et son magnifi que jardin. L'adjointe à la solidarité, Solange Andrieu, lui a remis la médaille de la Ville.

Nicole Lanata

L'esprit de famille

La famille de Nicole La-

nata est seynoise de-

puis cinq générations.

Son père Emile et son frère

aîné Eugène travaillent tous

deux aux chantiers navals et

sont très actifs au sein du co-

mité d'entreprise. « Ce sont

eux qui m'ont transmis ce

besoin de m'engager dès 16

ans dans la vie associative

seynoise. Je ne me suis ja-

mais arrêtée depuis », souli-

gne-t-elle. Elle commence sa

carrière d'institutrice à Re-

nan, la poursuit à Toussaint-

Merle où elle restera 19 ans,

ensuite directrice de Jules

Verne, elle terminera sa car-

rière à Martini. Son métier

la confronte très vite aux

problèmes existant au sein

de certaines familles, mais

aussi aux petites diffi cultés

du quotidien. Lorsqu'elle

s'installe au Bercail, qui est

alors une toute nouvelle co-

propriété, elle crée La cama-

raderie : « une sorte d'école

des parents proposant un

soutien, des rencontres

autour du thème de l'édu-

cation mais aussi des sorties

familiales », explique t-elle.

A Toussaint-Merle, elle par-

ticipera à la création du

Foyer laïque qui invite les fa-

milles à se retrouver autour

d'activités aussi variées que

le théâtre ou encore les sta-

ges de secourisme. En 1973,

c'est la naissance de l'Offi ce

Municipal de l'Action Socio-

Educative (OMASE), dont

elle est encore aujourd'hui

vice-présidente. Puis ce sera

la grande aventure du Mille

Club en 1974 : « C'est une for-

midable expérience dont je

garde un grand souvenir. Les

jeunes du quartier ont eux-

mêmes construit la struc-

ture. Livré en kit en juillet,

le bâtiment a ouvert en août

et les activités ont démarré

en septembre. Ce lieu ras-

semble aujourd'hui plus

de 500 adhérents ». C'est

en 1995 qu'elle lance son

projet de médiation fami-

liale : « L'idée était de créer

une structure regroupant

plusieurs partenaires pour

mener une action allant de

la prévention au thérapeu-

tique ». C'est la naissance de

l'AVEF qui intervient dans

les crèches, dans les écoles,

dans les associations, et pro-

pose tout un réseau d'aide et

d'appui à la fonction paren-

tale : « Ce que je souhaite,

c'est donner une chance aux

familles de trouver un peu

de cette harmonie que j'ai eu

la chance de connaître avec

mes parents, mes enfants

et aujourd'hui mes petits

enfants ». Et comme pour

Nicole Lanata le combat ne

s'arrête jamais, elle est bien

sûr de ceux qui défendent

en ce moment même la sur-

vie de notre maternité.

Patricia Le Goff

A l’honneur Sébastien Neu

Engagée depuis toujours dans l'action associative, la co-fon-datrice de l'Association Vivre En Famille (AVEF) s'investit dans de nombreuses actions afi n d'aider les parents et les enfants à retrouver le bon-heur de vivre ensemble.

Souriez et dites cheese !Parce qu'il en avait assez des photos fl oues, parce que son petit garçon venait de naître et qu'il voulait immortaliser ses premiers instants, Sébastien Neu a décidé, il y a 4 ans ½, d'investir dans du bon matériel photo. Puis, tout est allé très vite. Un ami lui a demandé de couvrir son mariage et satisfait, l'a recommandé à d'autres amis. Le bouche à oreille a fait le reste. Il y a trois ans, un autre“bébé” est arrivé, « Photos Prestiges », né sous le signe d'une auto-entreprise. A 29 ans, le jeune photographe aime “shooter”, “post-traiter” mais surtout, voir le rendu : « Quand je rentre d'un reportage photos, la découverte des clichés est un vrai plaisir ». Et visiblement, ceux-ci ont du succès. En témoigne cette série de photos, faites lors du dernier épisode neigeux, intitulée «Les Sablettes sous la neige» et mises en ligne sur Facebook. De belles photos qui lui ont valu des “j'aime” et surtout, des commandes. Mais Sébastien ne se repose pas sur ses lauriers. Autodidacte, Il n'a de cesse d'évoluer : « Je ne veux pas avoir confi ance en moi. Je veux me remettre en question à chaque fois que je déclique, pour obtenir le meilleur résultat ». Les mariages représentent 60 % de l'activité. Viennent ensuite les clichés de grossesse, naissance, les portraits... Sa passion pour la photo , il l'a transmise à Jessika, son épouse, avec laquelle il travaille. Lui, aime à dire : « Mon côté “passion”, je veux le garder. Si un jour je ne l'avais plus, j'arrêterais la photo ». Pas prêt d'arriver ! Chantal Campana

> Sur Facebook : Photos Prestiges - http:www.photosprestiges.fr

Nicole Lanata est depuis

toujours aux côtés des parents

et des enfants

Comme chaque année, Andrée Patiès, la présidente, a

réuni ses adhérents au foyer Bartolini le 10 mars. En

préambule, cette dernière évoquait sa satisfaction

d’accueillir de nombreux nouveaux membres, résidents des

programmes immobiliers qui ont profondément boulever-

sé ce quartier, que l’on nommait autrefois la « Little Italy ».

« Il reste beaucoup à faire, mais je souhaite aussi manifes-

ter ma satisfaction de notre coopération très effi cace avec

la Gestion de proximité seynoise (GPS) et son responsable

Roger Tirion, avec Marcel-Paul Magagnosc, le directeur des

services techniques de la municipalité et avec Claude Astore,

adjoint à l’urbanisme ».

Le casino c’est pour bientôtCe dernier, interpellé sur le devenir du sens de circulation de

l’avenue Armando a annoncé que : « la période d’essai ter-

minée, le sens unique, tel qu’il est aujourd’hui, est défi nitive-

ment adopté. » Face à quelques soupirs de désapprobation,

Claude Astore ajoute « qu’il n’y a pas d’autres solutions, mais

si on peut y apporter des améliorations, nous sommes à vo-

tre écoute ». L’assistance venue en nombre, a pu en présence

des élus de quartiers et du représentant de la Police munici-

pale, aborder les problèmes et l’avenir du quartier : Le cirque

Muller qui a envahi les Mouissèques de façon très cavalière,

les gens du voyage autour de l’ancien bâtiment CPM, l’avenir

de ce dernier dont l’état préoccupe les résidents. Mais aussi

le port de plaisance dont la Délégation de service public re-

lancée au niveau européen recueille à ce jour « quatre pro-

positions intéressantes » précise Claude Astore. Autre sujet

de préoccupations, l’avenir du bâtiment de l’IUFM, depuis

que le Gouvernement a réformé la formation des profes-

seurs des écoles. Enfi n, concernant le Casino, Claude Astore a

assuré que la Commission nationale des jeux a émis un avis

favorable pour l’implantation de JOA Groupe, « l’équivalent

de la Française de jeux au Québec » relève encore l’adjoint.

Reste à obtenir le sésame pour le démarrage des travaux :

l’autorisation du ministère de l’Intérieur.

Sur tous ces sujets, Le Seynois reviendra dès que les dossiers

auront avancé.

Quant à la troisième édition

de la fête des Mouissèques

organisée par le CIL, elle aura

lieu le 12 mai (VOIR JOURNAL DES

QUARTIERS DU MOIS DERNIER).

Sylvette Pierron

[email protected]

Les Mouissèques

Le sens reste uniqueEN BREF//// PrintempsMouissèques en fêteLa 3ème édition de la fête des Mouissèques aura lieu le 12 mai. Une fête organisée par le CIL des Mouissèques. Au pro-gramme à l’esplanade Marine : vide-grenier, kermesse, modélisme, spectacles. Infos : 06 05 12 31 28 ou [email protected]

//// Doléances

Réponses de la GPSLes questions ont été nom-breuses lors de l’assemblée générale des Mouissèques. La GPS (Gestion de proxi-mité seynoise) les a pris en compte : avenue Carmille, un arrêt de bus devant le St An-toine est dangereux, le réseau Mistral a été saisi. Un passage piéton est réclamé sur le rond-point Porte Marine, le marquage au sol a été d’ores et déjà renforcé (VOIR PAGE TRAVAUX). L’intervention du service des Espaces verts a été demandée pour un platane malade place des Mouissè-ques. Le service Infrastruc-tures interviendra sur deux plaques d’égoût enfoncées à Armando. Le service Propreté nettoiera le pluvial chemin des Roses. Quant aux plaintes des résidants de Porte-Ma-rine pour nuisances sonores pendant les festivités, elles ont été transmises au service événementiel.

Le journal des

Quartiers

17

L’avenue Armando restera en sens unique a annoncé l’adjoint

au maire à l’urbanisme lors de l’assemblée générale du CIL*

des Mouissèques.

CIL : de nombreux nouveaux membres résidant Porte marine


Le sens unique avenue Armando a été maintenu

Dix ans ! ça se fête ! Le

17 mai prochain, les

habitants de toute

la ville ont rendez-vous aux

espaces verts du Messidor

pour la désormais tradition-

nelle fête de Berthe. Une fête

où les familles ont rendez-

vous avec les associations lo-

cales et les artistes en herbe

du quartier. Organisée par

un collectif d’associations

de Berthe, chapeautée par le

centre social et culturel Nel-

son Mandela, la fête démar-

rera à 14h par un podium

des activités des associa-

tions (chants, danses, magie,

musiques…). Les enfants des

associations du quartier ont

répété la chanson de Yan-

nick Noah “Frontières” qu’ils

interprèteront ensemble sur

scène. Une heure plus tard,

les ateliers pourront com-

mencer. Ils seront divisés en

quatre grands thèmes cette

année : “Sciences et techni-

que” animé par le foyer Wal-

lon-Berthe, “Sports” animé

par Nouvel Horizon, “Jeux

traditionnels” animé par Oli-

vier et “Art et expression ar-

tistique” animé par le centre

Mandela. Pendant ce temps,

l’espace Tisot a prévu l’in-

tervention d’une troupe de

théâtre de rue. Enfi n, le soir

venu, un bal Raï et des musi-

ques du monde rythmeront

cette belle soirée de mai où

la fête de Berthe célèbrera sa

dixième édition.

Sylvette Pierron

[email protected]

Berthe

10 ans de fête au MessidorLa fête du quartier célèbre ses dix ans le 17 mai prochain. Au menu : ateliers, concerts, jeux, animations pour petits et grands.

18/ QUARTIERS

La fête était belle pour

la neuvième édition

//// Animations

Les Quartiers à la fêteOutre les fêtes de quartier (fête de Berthe le 17 mai, des Mouissèques le 12), les Conseils de quartier de se-ront présents lors de la fête de la Ville fi n juin.

//// DémocratieAppel aux nouveaux résidantsLa commission Circula-tion du Conseil de quar-tier Nord en appelle aux résidants des nouveaux ensembles situés entre le collège Wallon et l’ave-nue Saint-Exupéry pour les rejoindre. Contactez l’adjoint de quartier, Christian Bianchi à sa permanence au GIP Nouvelle Seyne, place de Berthe au 04 98 03 09 02

//// Concert

Fête du printemps au CrespLa fête du prin-temps et de la musique de la Rouve aura lieu les 19 et 20 mai au foyer Cresp. Infos au 04 94 94 78 04

//// Janas

AG du “CILLSOS”L’assemblée générale du CIL La Seyne Ouest et Sud (CILLSOS) a eu lieu le 23 mars dernier à l’Hacienda de Janas. Nous y revien-drons dans la prochaine édition du Journal des

Quartiers


INFOSCentre Mandela 04 94 94 77 45 [email protected] www.centre-social-la-seyne.com

Circulation stationnement

Balade dans le Nord

L’urbanisation

du quartier pose

des problèmes de

circulation et de

stationnement au

quotidien.

Christian Bianchi, ad-

joint des quartiers

Nord a organisé une

balade urbaine sur projets

avec les membres de la com-

mission de circulation le 28

février. But : faire le point sur

la circulation et le stationne-

ment entre le collège Wallon

et l’avenue Saint-Exupéry,

théâtre d’une urbanisation

très dense. La faisabilité

d’une proposition émise par

Félix Canezza, conseiller de

quartier, sera étudiée par

les services techniques de la

Ville. A suivre !

Sylvette Pierron

Animée par le Comptoir ci-

toyen et Katia Asins, une

réunion interquartiers a

réuni les conseillers des quatre

commissions « Lien social et ani-

mation », à la maison Saint-Geor-

ges le 19 mars dernier. But : relan-

cer les animations, proposer de

nouvelles activités et développer

les fêtes de quartier en s’appuyant

sur des structures municipales et

associatives. Entre autres idées :

une fête des Conseillers des quar-

tiers Sud a été évoquée et la parti-

cipation des Conseils de quartiers à

la fête de Ville le 30 juin, aussi. Les

conseillers se sont réjouis du succès

de la Fête des voisins, du concours

Balcon fl euris (VOIR PAGE SUIVANTE)

et du Printemps de la musique au

foyer Cresp de la Rouve les 27 et 28

mai prochains. Une fête résolument

intergénérationnelle. Vous chan-

tez, vous faites de la musique, vous

souhaitez y participer, l’inscription

des talents se fait avant le 17 mai au

04 94 62 46 19 ou 06 29 24 33 03.

Sylvette Pierron

[email protected]

Animations

Que vivent les quartiers !

QUARTIERS /19

Une réunion interquartiers a permis de relancer les festivités aux quatre coins de la ville.

Le PortLes Mouissèques


Plus de 500 plantes peu gourmandes en eau sont venues embellir le quartier des Mouissèques. (VOIR P.17)Avec ces mêmes plants, les agents des espaces verts ont

aménagé un jardin à la japonaise sur le quai Saturnin Fabre.

20/ QUARTIERS

Et de 13 ! La treizième édition de la “Fête

des voisins, Immeubles en fête” est

annoncée pour le premier juin. Un

chiffre qui devrait porter bonheur à cette

manifestation conviviale inventée à Paris

et devenue avec les années un événement

européen, puis mondial. Aussi à Bruxelles,

Berlin, Genève, Dublin, Rome, Luxembourg,

Lisbonne, Nicosie, Vienne, Londres, Brême

et dans 1 100 villes européennes, 10 mil-

lions de voisins ont montré qu'ils veulent

construire une Europe plus humaine, plus

conviviale et plus solidaire. La fi èvre a même

gagné le Canada, la Turquie, l'Ukraine, le Ja-

pon et le Togo…

A La Seyne-sur-Mer, pour y participer, venez

récupérer les kits de fête (affi che, invita-

tions, accessoires) au Comptoir citoyen, rue

Taylor (juste derrière la mairie).

Sylvette Pierron

INFOSwww.immeublesenfete.com04 94 06 96 54 ou [email protected]

1er juin partout en ville

Préparez votre Fête des voisinsRécupérez vos kits au Comptoir citoyen, rue Taylor, dès le 21 mai.


Balcons fl euris

Inscrivez-vous !A vos binettes et vos stylos ! Fleurissez votre balcon, remplissez le bulletin et déposez-le en Mairie. Courant mai un jury se déplacera chez vous pour apprécier la qualité de vos décorations fl orales.

Les lauréats de l'année dernière

Vos élus /21

OPPOSITION A l’heure où nous imprimons, le texte de cette tribune libre ne nous est pas parvenu.

A travers la ville

Tour d'horizon

Ordre national du mériteJeudi 8 mars dernier, Naziha Safti, présidente de l'association « Espace solidarités » et

militante associative, a reçu l'insigne de Chevalier de l'Ordre national du mérite en salle

de réception de l'hôtel de ville.

Le RCT à La SeyneA l'occasion de l'entraînement du Rugby club toulonnais

au stade Marquet, l'adjoint délégué aux sports, Toussaint

Codaccionni représentait l'ovalie seynoise. Il a reçu une

dédicace de l'entraineur Bernard Laporte.

Fête des grand-mèresSolange Andrieu, adjointe déléguée aux personnes âgées,

le 14 mars dernier à l'espace Tisot lors de la fête des grand-

mères (VOIR AUSSI P.2)


4/ L’événement

LE MAG


Du 11 au 16 avril prochain, Marie-France Dubruel apportera son concours à la Coupe internationale de 470

Rubrique /23

ReportageUn sous-marin touristique zone Grimaud

Tête d'ObsidienneBrunet se dévoile

PAGE 28

PAGE 27 LE MAG /23

POÉSIE DANS LA RUELE 15 MAI PROCHAIN

PAGE 24

Pourtant, Marie-

France Dubruel

est en passe de

réussir son pari.

La présidente du

Yacht Club des

Sablettes (YCS) est

parvenue à faire

l’unanimité autour d’elle. En poste

depuis trois ans, cette ancienne

employée d’Air France restructure

le club de telle façon que son éner-

gie et ses qualités de management

ont fait taire les plus sceptiques.

« Beaucoup ont vu mon arrivée au

club d’un mauvais œil, reconnaît-

elle. Une parisienne, qui ne connaît

rien à la voile n’avait rien à faire au

poste de présidente. Mais l’impor-

tant, quand on occupe ce genre de

fonction, est d’avoir avant tout des

qualités de gestionnaire et de savoir

bien s’entourer. Lorsque l’on aborde

des sujets techniques, je m’appuie

bien évidemment sur l’expérience

des gens du club. Ma principale mis-

sion est d’aider au développement

de l’association qui compte environ

200 licenciés, dont cinq employés ».

Arrivée en juillet 2005 à La Seyne, elle

découvre le Yacht Club des Sablettes

presque par hasard. Son mari, retrai-

té comme elle, s’initie à la planche à

voile dans la baie de Saint-Elme. Lors

de l’édition 2007 de la Coupe Inter-

nationale de Printemps, le club cher-

che des bénévoles.

Présidente interprète« Je m’ennuyais tellement à la maison

que j’ai sauté sur l’occasion. Sachant

parler plusieurs langues, j’aidais à la

traduction entre le comité d’organi-

sation et les compétiteurs. J’ai passé

une très belle semaine. Les gens du

club ont jugé mes actions positives

et m’ont demandé d’intégrer l’as-

sociation comme simple bénévole

tout d’abord, puis ensuite comme

secrétaire générale et enfi n comme

présidente en 2009 ». Principale

ambassadrice du YCS au sein de la

Fédération Française de Voile et des

différentes institutions publiques,

Marie-France Dubruel veut aider

son club à encore mieux se struc-

turer et développer son image. Elle

vient d’acquérir un logiciel de ges-

tion et de développement d’activités

nautiques « afi n que les vacanciers

qui cherchent une destination l’été

sachent qu’à La Seyne, ils peuvent

s’initier à de multiples activités nau-

tiques au cœur de notre magnifi que

baie des Sablettes ». Lors des mois de

juillet et août, ce sont 450 stagiaires

qui participent à différents stages

d’apprentissage de voiles légères « ce

qui représente 75 % de notre rentrée

d’argent annuelle. Le reste provient

des différentes subventions publi-

ques, ce qui nous fait un budget de

250 000 euros. Sans oublier que la

mairie nous permet de bénéfi cier

des installations de la base nautique

sans lui verser le moindre loyer. Ce

qui est une aide très importante ».

Du 11 au 16 avril prochain, le club or-

ganisera l’événement majeur de sa

saison : la Coupe Internationale de

Printemps. Une compétition de 470,

où les équipages d'une vingtaine de

pays des cinq continents viendront

préparer les Jeux Olympiques de

Londres sur le plan d’eau seynois.

Comme le souligne Toussaint Co-

daccioni, adjoint aux Sports « une

épreuve qui marque le début d'une

saison nautique riche en événe-

ments avec les 100 milles, les 21 et

22 avril, la Croisière Corse, du 4 au

13 mai, l’arrivée du Tour de France

à la Voile, le 24 juillet, la Route du

Jasmin, du 31 juillet au 1er août, la

Quadrasolo, fi n août et la Coupe des

Lyons, du 29 octobre au 2 novembre

dont le YCS est un membre actif de

l’organisation ».

Sébastien Nicolas

Pas facile de se faire une place dans un milieu d'hommes comme celui de la voile lorsque l'on est une femme, parisienne, et que l'on n’a jamais pratiqué le dériveur. Rencontre avec Marie-France Dubruel, Présidente du Yacht Club des Sablettes (YCS).

Des airs aux fl ots

/ Le portrait du mois Yacht club des SablettesBase nautique de St-Elme04 94 30 52 49www.ycsablettes.org


Dav

id P

ea

rlm

an

J.C

. Vil

a

Rêve en bleuSous-marin mais sur-équipé

Silenc'air va lancer une activité de découverte sous-marine etsurveillance environnementale, grâce à un petit submersibleacquis. L’aventure "Med-Explorer”, qui réclame une grande riaussi constituer un “plus” pour les croisiéristes qui débarque

24/ LE MAG / Reportage


Dav

id P

ea

rlm

an

et de le récemment rigueur, pourrait ent à La Seyne.

LE MAG /25L

e petit submersible aurait pu

être créé par Hergé, et sa cou-

leur justifi erait une chanson

des Beatles. Une fois immergée la

bulle ronde de son habitacle per-

met aux deux passagers et au pilote

d'avoir une vision panoramique de

360° ; qui dit mieux ? Ce C-Quester

3 a beau tromper son monde avec sa

bonne bouille de jouet, toute l’orga-

nisation mise en branle à chacune

de ses escapades sous-marines, sent

le protocole rigoureux de la sécu-

rité. « Dites-vous bien qu’on n’a pas

droit à l’erreur quand on plonge, ja-

mais ! », nous dit le pilote du sous-

marin jaune, Guillaume Uguen.

Protocole de précautionsDepuis le bureau que lui alloue Si-

lenc’air, dans la zone d’activités ma-

rines de l’Espace Grimaud, ce tren-

tenaire égraine la longue série de

précautions dont il faut s’entourer

pour faire plonger le petit engin élec-

trique. Il dispose d’une réserve d’air

de secours, de ballasts capables de

se remplir à cinq reprises d’air com-

primé afi n de remonter à la surface

autant de fois. Il est doté de prises

permettant à un plongeur d’alimen-

ter en air le submersible. A la surfa-

ce, le navire catamaran qui l’a amené

au large est doté d’un treuil pour une

remontée rapide, son capitaine et un

homme de pont veilleront au bon

déroulement des opérations. Une vi-

gie veille, et un plongeur de secours

est prêt à apporter son aide. Coté

mécanique, le sous-marin est dit “à

fl ottabilité positive”, il faut un mo-

teur pour le faire plonger, sans quoi

il remonterait automatiquement. Et

si le pilote n’actionne pas une cer-

taine commande toutes les dix mi-

nutes, un envoi automatique d’air

comprimé dans les ballasts ferait

remonter la soucoupe plongeante.

« Si malgré tout, par extraordinaire,

le sous-marin ne remontait pas, une

trappe permet de l’évacuer avec une

bouteille d’air », ajoute Guillaume

Uguen. Enfi n, si l’autonomie en

mouvement du petit engin est de

huit heures, son moteur lui assure

en mode survie 96h d’autonomie.

On peut voir venir… Dans le bureau

du PDG de Silenc’air, Jéryh Trehel a le

sourire satisfait. Ce chef d’entreprise

a racheté en 2004 à Camp Laurent

Silenc'air, installateur de moteurs de

yachts. Puis il a créé Med-explorer

pour exploiter le sous-marin. « Si-

lenc'air loue un des six sous-marins

construits en série par une société

néerlandaise, Uboat Worx, et certi-

fi és par Germanischer Lloyd, » un

label de sécurité qui doit inspirer

confi ance. La confi ance, il l’a déjà

dans son équipe. Et pour cause ! son

pilote, Guillaume Uguen, est aussi

son neveu. Ce sous-marin, qui peut

plonger à -100 m, aura une double

destination. D’une part il fera visiter

les fonds marins comme d’autres

vous font survoler un site remar-

quable en montgolfi ère. Certes ce ne

sera pas donné, quelques centaines

d’euros, mais quel cadeau pour de

jeunes mariés ! Ou pour ceux, plutôt

à l’aise coté portefeuille, qui rêvent

d’un peu d’aventure dans un monde

où l’explorateur est devenu obsolète...

D’autre part, l’exploration et la sur-

veillance sous-marine ont de beaux

jours devant elles, estime le mana-

ger de Med-explorer. « Surveiller

à intervalles réguliers le niveau de

biodiversité marine à la sortie d’un

émissaire en mer, ou le bon état du

socle d’éoliennes marines, tout cela

répond à un besoin d’industriels ou

de collectivités » affi rme Jéryh Tre-

hel, qui est en pourparlers avec la

Ville de Marseille pour l’observation

de récifs sous-marins artifi ciels, sen-

sés aider au repeuplement la baie

de Marseille en offrant ces abris aux

alevins. Mais il y a aussi la part du

rêve, il s’agit de trouver l’oreille du

DRASSM, le service archéologique

sous-marin, pour partir à la recher-

che de notre passé, d’épaves en épa-

ves, dans des conditions optimales

de sécurité. Toutefois, avec cette

entreprise seynoise, l’opportunité

c’est la présence de milliers de croi-

siéristes qui, depuis deux ans, débar-

quent à La Seyne. A la Ville, quand

Jéryh Trehel et Guillaume Uguen

ont demandé à présenter leur projet,

élus et services se sont dit qu’ils te-

naient là un joli produit à proposer

à certains voyageurs qui, lors des

escales seynoises, pourraient passer

de la surface au fond de la grande

bleue. Garder les croisiéristes, leur

proposer des activités sur place et,

disons-le, capter une partie de leur

budget de consommation, c’est un

enjeu pour les villes où font étape les

unités de Grimaldi, Costa et autres

compagnies de vacances fl ottantes

autour de mare nostrum. Cela n’a

pas échappé aux élus auxquels Jéryh

Trehel a présenté récemment l’engin

et le projet. « Il semble pertinent et

l’entreprise va se rapprocher de l’Of-

fi ce du Tourisme, il y a sûrement des

possibilités », estime Philippe Mi-

gnoni, l’adjoint au maire délégué à

l’Economie. Bref, c’est en plongeant

que Med-explorer pourrait bien

prendre de la hauteur, économique-

ment parlant. Michel Neumuller

(ci-dessous) Au-delà des touristes,

le submersible pourrait intéresser

le DRASSM pour des activites

d'archéologie sous-marines.

(ci-contre) Jéryh Trehel, PDG de la

société Silenc'Air, et Guillaume Uguen,

pilote du sous-marin.


Silenc'air430 corniche Giovannini04 94 87 47 04med-explorer.com

////jusqu'au 11 avrilEXPOSITION« Le Bazar des mots »Maison du Patrimoine et de l'Image Infos : 04 94 06 96 45

////jusqu'au 14 avrilEXPOSITION Œuvres d'Annie BecarOffi ce du tourisme des Sa-blettes Infos : 06 14 40 24 77

////jusqu'au 15 avrilEXPOSITIONPeintures de Dominique GauthierVilla Tamaris Centre d'Art – salles Terrasse Infos : 04 94 06 84 00

////jusqu'au 21 avrilEXPOSITIONSPeintures de Bernard Conte Galerie du fort Napoléon Infos : 04 94 30 42 80

Dessins des élèves des Beaux-Arts de La Seyne et leur invité Fabrice ViolanteGalerie 1/52 jusqu'au 21 avril1, rue Diderot-52, av. Frédéric MistralInfos : 06 63 82 22 12

////jusqu'au 22 avrilEXPOSITION« On ne copie pas ! » Saison 6Exposition des ateliers péda-gogiques du centre Hergos – La Grande Tourrache ToulonVilla Tamaris Centre d'Art (3ème et 4ème étages)Infos : 04 94 06 84 00

////jusqu'au 28 avrilEXPOSITIONDe Maryse Berisot et Paulette SavardLe TransbordeurInfos : 04 94 10 52 11

////jusqu'au 6 maiEXPOSITION« Dessins » de Magali LatilVilla Tamaris Centre d'Art – salles Rez-de-Jardin Infos : 04 94 06 84 00

////jusqu'au 16 septembre

EXPOSITION "Balaguier sentinelle de la rade"

26/ LE MAG / Agenda

AVRIL

Bazar des motsEXPOSITIONS / AVRIL EXPOSITIONS / AVRIL AVRIL

Musée Balaguier Infos : 04 94 94 84 72

////Mercredi 11 avrilSPORTCoupe Internationale de Prin-temps des 470Base nautique de Saint-Elme jusqu'au lundi 16 avrilInfos : 04 94 30 52 49

////Jeudi 12 avrilCONFERENCEL'association Centre de Re-cherche sur la Construction Navale présente « Les activi-tés sociales économiques et culturelles du comité d'entre-prise des chantiers navals » par M. Baptistin Colonna.Maison du Patrimoine à 17h30Infos : 04 94 06 96 45

////Vendredi 13 avrilLECTURE/RENCONTREAvec Fabien Arca, auteur de théâtreLes Chantiers de la Lune à 19hInfos : 04 94 06 49 26

CHANT ET HUMOUR« Mi chiamo Macaluso » Tour de chant théâtralisé Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52

////Samedi 14 avrilCAFE LITTERAIRE« Gabriel Garcia Marquez : un symbole de la littérature sud-américaine »animé par Fabrice PrasBibliothèque Le Clos Saint-Louis à 10hInfos : 04 94 16 54 00

EXPOSITION « Une vie d'engagement au XXe siècle. Résister, militer, agir ». Archives privées de Josette Vincent et Jo Bessone, par l'association Histoire et Patrimoine SeynoisMaison du Patrimoine Inauguration à 11 hjusqu'au 22 juinInfos : 04 94 06 96 45

CONCERTChorales Atout ChœursThéâtre Apollinaire à 16hInfos : 06 80 66 10 30

« Militer de 1940 à 1980 »Josette Vincent, adjointe au maire honoraire PCF, Jo Bessone, journa-liste. Deux parcours pour illus-trer la résistance sous toutes ses formes.

La Maison du patrimoine, place

Bourradet, accueille à partir

du samedi 14 avril une exposi-

tion mémorielle intitulée « Militer,

agir à La Seyne-sur-Mer de la fi n

des années 40 au début des années

80 ». Josette Vincent et Jo Bessone

(1912-1987) ont transmis la mémoire

de la Résistance au sein de l'ANACR

(Association nationale des anciens

combattants de la Résistance). Leur

engagement dans les rangs du Parti

communiste fait suite à leur engagement dans

la Résistance. Tandis que Josette Vincent mène une action sociale ambi-

tieuse dans les municipalités communistes successives, Jo Bessone utilise

sa plume de journaliste au Petit Varois - La Marseillaise pour défendre et

transmettre ses idées. G.A.

INFOSA partir du 14 avril. Maison du patrimoine. place Bourradet . Ouvert du mardi au samedi de 9h à 12h. Et sur rendez-vous les après-midi. 04 94 06 96 45


En partenariat avec les

Ateliers d'Education Artis-

tique, la Maison du Patri-

moine, place Bourradet, ouvre

ses portes jusqu'au mercredi 11

avril à l'AMIQ et l'OMASE. Ces

associations d'éducation popu-

laire présentent une exposition

d'oeuvres intitulée "Le bazar des

mots" à la manière de Ben, pre-

mier pas vers le plaisir d'écrire,

de lire et de partager. Cette expo-

sition a pour objectif d'inscrire

les productions artistiques des

enfants et des jeunes dans une

dynamique culturelle de proxi-

mité. Autour de l'écriture et des arts plastiques, les enfants et les jeunes

de l'Espace Jean-Baptiste Coste se sont exercés sur des toiles et des objets

de la vie courante. Les jeux de mots n'ont plus de secret pour eux ! Venez

prendre plaisir à les lire !

INFOSJusqu'au 11 avril. Maison du patrimoine. place Bourradet. Ouvert du mardi au samedi de 9h à 12h. Et sur rendez-vous les après-midi. 04 94 06 96 45

Couverture du magazine “Femmes françaises”

LE MAG /27 COUP DE CŒUR / JUSQU'AU 23 JUIN 2012

Ici vit l'homme d'une terre labourée par l'his-

toire, dont les racines puisent leur nourri-

ture dans l'éclat des ombres et l'explosion

des lumières... pourrait être l'épitaphe de son vi-

vant, en soi un pied de nez au temps d'aimer. Car

c'est d'amour que nous parle Jean-Marc Brunet,

l'amour de son travail de peintre de chevalet, la

joie de l'enfant de Soissons de pouvoir être et vivre

de son art, sans se couper des réalités du monde.

Jean-Marc Brunet développe en effet un langage

propre, les signes d'un alphabet qu'il a eu le génie

de ne pas limiter à vingt-six, déclinant sa palette

en tons chauds et froids. Né en 1970, l'artiste agit

et se construit en autodidacte, guidé par l'évi-

dence qu'il serait peintre, rien d'autre. Il provoque

ainsi Paris et le destin, comme avec la rencontre

du peintre Oswaldo Vigas (invité de la Villa Tama-

ris en 2011) qu'il rejoint dans son atelier à Caracas.

Autre coïncidence déterminante, la fréquentation

de l'artiste sénégalais Ousseynou Sarr, disparu en

2006. « J'étais l'assistant... pour moi, c'était la dé-

couverte d'un autre monde... Il avait un travail très

important sur l'ombre, la lumière et la matière ».

D'autres comme Albert Bitran sont sollicités pour

un conseil, un avis, l'apprentissage d'une espé-

rance en peinture... et demeure pourtant le doute,

autre enseignement. Plus qu'une étiquette, l'abs-

traction lyrique est ici un repère entre solitude et

sérénité. Solitude des deux ateliers qui se jouxtent,

l'un consacré à la peinture, l'autre à la gravure. Sé-

rénité de passer de l'un à l'autre, de s'aménager du

rythme dans la création, de passer d'un travail à

la verticale en peinture, face à la sévérité du che-

valet, à quelque chose de plus physique et sensuel

en gravure, où la main blesse à jamais la plaque, le

bruit de l'outil, les copeaux de métal, l'odeur des

encres, le poids de la presse sur le papier qui est

déjà en soi une œuvre d'art. « Dans ma peinture,

j'attache une grande importance à la lumière. Je

ne parle pas de couleurs, je parle d'ombres et de

lumières, de chaud et de froid. La couleur m'im-

porte peu, que je mette un bleu ou un vert, pour

moi c'est la même résonance, cela a le même im-

pact lumineux ». Hic et nunc*, l'œuvre de l'artiste

soissonnais suggère un univers poétique où ré-

sonnent les vibrations de l'âme... ou comme l'écri-

vait avec certainement plus de talent Mallarmé, le

sens mystérieux des aspects de l'existence.

Jean-Christophe Vila

* Ici et maintenant

//// avril - mai 2012

•Club Ados-lectureBibliothèque

centre-ville

La bibliothèque

propose aux adoles-

cents de se retrouver

pour discuter de leurs

dernières lectures, de

leurs livres préférés...

Prochain rendez-vous :

vendredi 20 avril à 18h•Heure du conteBibliothèque centre-

ville

- mercredi 24 avril à 10h (0-5 ans)- mercredi 9 mai à 10h (0-5 ans)- mercredi 23 mai à 10h (0-5 ans)Bibliothèque

Le Clos Saint-Louis

- mercredi 11 avril à 10h (à partir de 5 ans)- samedi 14 avril à 10h (pour tous)- mercredi 18 avril à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)- mercredi 9 mai à 10h (à partir de 5 ans)- samedi 12 mai à 10h (pour tous)- mercredi 16 mai à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)- mercredi 23 mai à 10h (à partir de 5 ans)- mercredi 30 mai à 10h (à partir de 5 ans)

•« Paroles de lecteurs » Bibliothèque

centre-ville

Venez partager

vos coups de cœur

ou critiques de lectures

en rejoignant notre

Club de lecture Adultes

le dernier mardi

de chaque mois dans

une ambiance

conviviale et détendue.

- mardi 24 avril 18h à 19h30

• Café littéraire

Bibliothèque Le Clos

Saint-Louis, animé

par Fabrice Pras,

professeur de français.

Présentation suivie

d'une discussion

autour d'un auteur,

d'un genre...

- samedi 14 avril à 10h30 : « Gabriel Gar-

cia Marquez : un sym-

bole de la littérature

sud-américaine ».

samedi 12 mai à 10h30 : « George Sand »

• Conférence Bibliothèque Le Clos

Saint-Louis, « Du

siège de 1707 à celui

de 1793 », par Lucien

Provençal, historien,

en partenariat avec le

musée Balaguier. (SOUS

RÉSERVE)

- Samedi 14 avril à 14h30

• Ateliers d'écriture : Bibliothèque Le Clos

Saint-Louis, animés

par l'association ODE-

PLUME. Ils se déroulent

le mardi soir de 18h30

à 20h30.

- 10 avril, 17 avril, 15 mai, 22 mai et 29 mai Les ateliers sont gra-

tuits (à partir de 15 ans).

L'inscription à l'une des

bibliothèques est obli-

gatoire. (SUR RÉSERVATION,

NOMBRE DE PLACES LIMITÉES).

RENSEIGNEMENTSBibliothèquecentre-villerue François Croce04 94 87 39 59

Bibliothèque Le Clos Saint-Louisav. Henri Guillaume

04 94 16 54 00

www.la-seyne.fr

RENSEIGNEMENTSExposition Jean-Marc Brunet, Galerie Tête

d'obsidienne, vernissage 28 avril 18h30, jusqu'au 23

juin, fort Napoléon (04.94.30.42.80). Un catalogue

accompagne l'événement.

Programmation AnimationsBibliothèques de la ville

Brunet se dévoile


« Jean-Marc Brunet dans son atelier en 2008 » © Jean-Christophe Vila

Atelier d'écriture avec Jean-Pierre Thiercelin

28/ LE MAG / Agenda

AVRILCONFERENCE«Le siège de Toulon de 1707 à celui de 1793 » par Lucien Provençal, histo-rienBibliothèque Le Clos Saint-Louis à 14h30Infos : 04 94 16 54 00

CIRQUESpectacle Saison Europe Pôle National Méditerra-néen des Arts du Cirque« Aïe » par Cridacompa-gny à partir de 8 ansChapiteau de la Mer à 20h30 Infos : 04 94 06 84 05

MUSIQUE« Yin » Ensemble contem-porain de Philippe Festou. Correspondances et dialogues entre Bach et le 21e siècle. Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52

JAZZ CLUBPar les ateliers Jazz WorkshopFort Napoléon à 21hInfos : 04 94 94 41 30

////Dimanche 15 avrilCHORALES« Atout Chœurs »Eglise Notre-Dame de Bon Voyage à 16hInfos : 06 80 66 10 30

CONCERT CLASSIQUE « Piano, clarinette et alto » par les Concerts Classi-ques SeynoisThéâtre Apollinaire à 17hInfos : 04 94 87 16 36

////Lundi 16 avrilCONFERENCE« La Lybie romaine » par Les Amis de La Seyne an-cienne et moderneThéâtre Apollinaire à 17hInfos : 04 94 94 74 13

VERNISSAGE« Art brut existentiel » exposition de l'association Handi-Art.Offi ce du tourisme des Sablettes à 18hjusqu'au 30 avrilInfos : 06 14 40 24 77

“SORTIR À LA SEYNE” NOUVEAU MAGAZINE CULTUREL

mai-juin n°1

Distribué à 2 000 exemplaires, le petit livret,

d'un format de 13,5/20 cm que l'on peut facile-

ment glisser dans son sac, est un véritable guide

de l'actualité culturelle locale. Pratique, le classement

par thématique permet de se rendre compte, d'un coup

d'œil, des manifestations en cours ou à venir. Conféren-

ces, cinéma, expositions, arts du cirque... une véritable

mine d'or pour programmer toutes nos sorties.

Mis en place par le service culturel de la Ville pour ré-

pondre à une forte demande, le magazine sera égale-

ment consultable sur le site www.la-seyne.fr

Alors plus d'excuse pour rester enfermé !

Chantal Campana

[email protected]

A vous de choisir !Début mai, découvrez le n° 1 du

magazine «Sortir à La Seyne».

Un bimestriel qui regorge

d'infos pratiques sur la culture.


Autour du peintre Jean Le GacL

a poésie sera dans la rue, le 15 mai prochain, de

10h à 12h. Un événement organisé par la Ville,

en partenariat avec l'Education nationale. Cette

année, trente-et-un enseignants y participent. De la

maternelle au lycée, les enfants vont devoir imagi-

ner des textes poétiques autour de l'œuvre classique

du peintre Jean Le Gac. Des poèmes certes, mais pas

seulement ; les plus grands se frotteront à la création

d'affi ches plastiques, qui seront ensuite encollées sur

les panneaux électoraux. Celles-ci seront exposées en

centre-ville et au parc de la Navale. Sans oublier le défi lé

de ces artistes en herbe, largement suivi par le public.

Un recueil sera publié, constitué d'une sélection de tex-

tes dont l'originalité et le lien avec l'œuvre du peintre

seront les plus manifestes. Eh oui, le talent n'attend pas

le nombre des années...

C.C.

[email protected]

POÉSIE DANS LA RUE 2012

LE MAG /29

////Jeudi 19 avrilCONFERENCE« Une vie d'engagement au XXe siècle, résister, militer, agir » avec Jac-ques Girault, table ronde autour de l'exposition sur les archives de Josette Vincent et Jo Bessone par Histoire et Patrimoine SeynoisMaison du Patrimoine à 17h30Infos : 04 94 06 96 45

////Vendredi 20 avrilVERNISSAGE« Trace 2 » par Coquelicot Mafi lle. Les Chantiers de La Lune à 19hExposition jusqu'au 26 maiInfos : 04 94 06 49 26

THEATRE« L'appeau du désir » de Gérard Levoyer par les DictionnariensEspace Henri Tisot à 20h30Infos : 04 94 30 61 85

CHANSON« La Rose et le chou » gui-tares, voix, clarinette au service de compositions drôles ou profondes. Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52

CONCERT DE JAZZRudy Piccinelli Trio par l'association Art Bop : Rudy Piccinelli batterie, voix, Serge Arese contre-basse, Claude Basso guitare.Fort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30

////Samedi 21 avrilSPORTAthlétisme : Meeting de printempsStade Scaglia de 13h à 19hInfos : 04 94 30 61 57

Régate : Les 100 Miles de La Seyne (et dimanche 22/04)Infos : 04 94 87 20 07

SLAM« Coupe de France de la ligue de... » soirée festive animée par Mü et YpnovaCafé-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52

////Mardi 24 au vendredi 27 avrilSTAGE ATELIER LUDIQUEA destination des en-fants de 6 à 14 ans. Arts plastiques : cartonnage, dessin, volumes, peinture, collage. Animé par Suzy Foscolo et Isabelle Moreto.Centre d'art Le Bosphore de 10h à 15h30Infos : 06 74 67 62 33

////Mercredi 25 avrilCINEMERCREDI« La Colline aux Coqueli-cots » de Goro Miyazaki par les Ateliers de l'ImageSalle Apollinaire à 14h00Infos : 04 94 06 13 12

CONCERT« The University Of Nottingham Wind Or-chestra » : 70 musiciens répartis entre les instru-ments à vent, cuivres et percussions, par l'associa-tion Musi'Sep au profi t de la lutte contre la sclérose en plaques.Eglise Notre-Dame de Bon Voyage à 21hInfos : 06 21 81 45 77

////Jeudi 26 avrilCONFERENCE« La Villa blanche et le mystère de la fresque de Jean Cocteau », animée par Gérard et Jérôme Jamin sous forme de vidéo pro-jection musicale. Maison du Patrimoine à 17h30Infos : 04 94 06 96 45

////Vendredi 27 avrilDEBAT« Fascinante Egypte » par Monsieur ArchittaLe Transbordeur à 18hInfos : 04 94 10 52 11

THEATRE« Un fi l à la patte » de Feydeau par le Théâtre de la Godille. Théâtre Apolli-naire à 20h30Infos : 04 94 06 96 60

COUNTRY MUSIQUELe Capitole de 20h à 2h du matinInfos : 06 14 36 77 44

////Samedi 28 avrilCONFERENCE/DEBATSuivi d'une projection « Témoignages de dépor-tés » par les Relais de la

Mémoire, à l'occasion de la Journée nationale de la déportation.Théâtre Apollinaire à 14h30

EXPOSITION « Oeuvres impressionnis-tes » de Gilles CouturierCentre d'art Le Bosphore jusqu'au 4 juinInfos : 06 19 42 15 51

////Dimanche 29 avrilRencontre de modèles réduits sous-marins par Les ArgonautesBassin parc de la NavaleInfos : 06 31 66 52 00

LA PENA DE BAYAMO Fort Napoléon de 16h à 20hInfos : 06 28 90 24 76

////Vendredi 4 maiVERNISSAGE« Rétrospective 1966-2002 » exposition de Jacques PoliVilla Tamaris Centre d'Art Salles Terrasse à partir de 18h. jusqu'au 27 juinInfos : 04 94 06 84 00

> MairieHôtel de ville 04 94 06 95 00Secrétariat des élus 04 94 06 90 60Mairie sociale 04 94 06 97 00Maison de l’Habitat 04 94 06 90 01Clic (information 3ème âge) 04 94 06 97 04Mairie technique 04 94 06 93 00Direction des sports 04 94 10 81 40Direction de la culture 04 94 06 96 60Service propreté 04 94 06 92 40Service de détagage 04 94 06 93 16Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00Comptoir citoyen 04 94 06 96 54Gestion de proximité seynoise 04 94 06 96 33

> Culture /Bibliothèques municipalesArchives municipales 04 94 87 52 24Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00Bibliothèque centre-ville 04 94 87 39 59Bibliobus 04 94 06 93 58Domaine de Fabrégas 04 94 93 54 27École des Beaux-arts 04 94 10 83 09Conservatoire national de région 04 94 93 34 44Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00Maison du Patrimoine 04 94 06 96 45Musée Balaguier 04 94 94 84 72Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85Pont Levant 04 94 89 55 39

> Sécurité / Secours / JusticePolice municipale 04 94 06 90 79

(renseignements) 04 94 06 95 28Police nationale 17 (renseignements) 04 98 00 84 00Crossmed 04 94 61 71 10Sapeurs-pompiers 18Samu 15 Planning familial 04 94 10 59 60SOS médecins 04 94 14 33 33Hôpital George Sand 04 94 11 30 00 Pharmacie de garde 32 37Enfance maltraitée 119Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98Maison des services publics 04 94 10 93 50Service Animation 3ème âge 04 94 06 97 48Maison Intergénér. St Georges 04 94 64 48 17Maltraitance envers les personnes âgées et handicapées 39 77SOS Violences faites aux femmes 04 94 22 17 82BIJ (information jeunesse) 04 94 06 07 80Sécurité dépannage gaz 0 800 47 33 33

> PratiqueAllo service public 39 39Offi ce de tourisme 04 98 00 25 70Objets trouvés 04 94 06 95 28 Alliances taxis 83 0 825 56 26 26Cuisine centrale 04 94 98 98 72> Jeunesse 04 94 94 88 67EAJ les Sablettes/parc Braudel 04 94 30 13 94EAJ la Maurelle 04 94 30 98 40EAJ Jules Renard 04 94 10 16 76EAJ Malsert 04 94 89 55 62

BLOC NOTES

AVRIL


MAGAZINE

MUNICIPAL

Hôtel

de Ville

20, quai Saturnin Fabre

83500 La Seyne-sur-Mer

04 94 06 90 00

Internet : www.la-seyne.fr

[email protected]

Directeur de publication :

Marc Vuillemot, maire

de La Seyne-sur-Mer

Directeur de la communication :

Gilles Gaignaire

Directeur adjoint de la

communication : Laurent Dupuy

Rédacteur en chef :

Gwendal Audran

Rédaction : Chantal Campana,

Sylvette Pierron, Patricia Le Goff,

Sébastien Nicolas (Sports), Jean-

Christophe Vila (Culture) Michel

Neumuller

Secrétariat de rédaction :

Bernadette Dionisi

Photos : François Laï,

Pascal Scatena

Conception graphique :

Anatome

Mise en pages : Lise Kubli

Illustration : Alexandre Roperh

• Impression : Hémisud

Diffusion : 35 000 exemplaires

30/30/ LE MAGLE MAG // DistractionDistraction


D’aquí / LE MAG /31

Partejar musicas e culturas ai « Rescòntres »

Seynois de tous les « païs » tendez l’oreille…

Les 12 et 13 avril au Fort Napoléon, une dizaine d’artistes et de groupes de musique traditionnelle de La Seyne vont partager savoir-faire, pratiques culturelles et musiques avec le public. Le festival « Rescòntres », troisième opus, a enrichi son programme en 2012 : musique andine, afri-caine, bretonne, occitane, corse voisineront, échangeront. Et c’est gratuit.

Per lo tresen còp, La Seina farà

sonar cabretas, galobets e bi-

nios ambe lei fl aütas de pan,

per n’en congostar lo brave monde

que podrà ausir de bòna musica

a gratis, e subretot rescontrar leis

artistas que la fan. « Rescòntre » es

bèn lo mot-clau d’aquel eveniment

que se debanarà au Fòrt Napoleon

la dimenchada dau 12 d’abriu. « La

formula agrada ai Seinencs que son

ja venguts, e mai que mai, tant l’an

passat coma per la premiera edi-

cion, en 2010. La recepta es pas mar-

rida » que nos ditz Miquèu Tournan,

lo conselhier municipau delegat a

la Lenga e Cultura occitana, « s’agís

d’afavorisar lo rescòntre d’artistes

seinencs entre elei e amb un public

locau. Es aquò La Seina : un ventau

de culturas qu’an lo besonh, e ara lo

mejan, de s’exprimir. Nòstrei diferé-

ncias culturalas nos enriquissan ».

Per aquela edicion, leis artistes sei-

nencs son en veritat d’afogats de mu-

sica d’America latina, coma lo grop

Vira Cocha, o de Còrses de La Seina,

coma aquelei musicaires d’En Seme,

o encara coma lei Bretons d’Arel Ne-

vezh, que vòu dire « vent novèu ». E

s’un grop african es tanben previst,

Rescòntre serà l'occasion bèla d’es-

cotar lo duò occitan Henri Maquet e

Benjamin Melia, totei dos multi-ins-

trumentistas.

En 2012, pasmens, serà pas possible

coma l’an passat, de bailejar d’atal-

hiers de cant, estent que lo polit pro-

grama de concèrts laissa pas pron de

temps per aquò.

Rescòntre se debana dau dissabte au

dimenche de vèspre, e lo public que

pòt portar la biaça, o quasi far fauca-

da, estent que serà a quauquei trachs

de pèiras de la riba de mar. Lo pro-

grama es fach d’aubadas, d’aperitius

concèrts, que son d’occasions per lei

grops de se far ausir e presar.

Per çò que sabèm d’un programa

qu’èra encara a se melhorar a l’ora

d’escriure aquelei linhas, podrem

entendre lo dissabte lo duo Melia-

Maquet, e un musician brasilenc,

Alberto Oliveira, que jòga lei musicas

tradicionalas dau sieu. Mai serà tan-

ben l’occasion de dançar sus la mu-

sica chanuda de Per un Còp. Aquelei

cinc musicaires dei bèus viran dins

totei lei país occitans per animar lei

balètis. E es çò que faràn lo dissabte

de sera. Lo dimenche entendrem lo

còr dau Cèucle Occitan de La Seina, e

lei Bretons seinencs d’Avel Nevezh.

« Vòli que siegue conviviau, a gratis

e que siegue un moment d’escambis,

aquò me sembla important ! » nos

ditz Miquèu Tournan, « e siáu pas

maucontent d’aquelei « Rescòntres »

que permeton en totei d’aprofi echar

d’aquela mosaïca de culturas au nòs-

tre. » Sembla ansin que, pauc a cha

pauc, lo public seinenc s’acostuma

an aquelei moments de convivién-

cia. Degun o regretarà.

Michel Neumuller

LES MOTS QUI COMPTENT Afogat = passionné

Biaça = musette

Deçauput = déçu

Faucada = pique-nique spécifi que des

bords de mer

Ventau = éventail

Ecrit en graphie classique, avec le

concours du pf. Pèire Brechet, Service

de la Langue Occitane de l’IEO.

Au fort Napoléon, “Rescòntres” a deve-loppé en trois ans un sens certain du “vivre-ensemble ses cultures”


32/ LE MAG / Mémoire

Village vacances RATP

50 ans au soleilL'équipe du village Vacances de la RATP, Lisa Martinez, Jean-Michel Boned, Jean-

Marie Dimek, Hélène Dimek, Corinne Thomas. A leurs côtés, Roger Lombard

directeur à la retraite


En 1963, le Village vacances du Comité régie d'entreprise de la RATP voyait le jour sur la colline de Tamaris. Méconnu des Seynois, il est pourtant le fruit de la coopération des municipalités successives d'après-guer-re et du développement du tourisme social. Du simple camp de toiles aux 52 studios vacances, plusieurs géné-rations d'encadrants seynois s'y sont succédé, avec hors saison l'accueil d'associations seynoises telles que le CSMS Plongée, le Club de la Méduse, l'USS ou les confé-rences d'Histoire et patrimoine seynois (HPS).

Mémoire / LE MAG /33« O

n appelait ce terrain

la “Grosse fourmi-

lière”, des milliers

de fourmis d'Argentine ramenées

involontairement par Michel Pacha

du Bosphore ». Cet arpent d'1,5 hec-

tare, posé à fl anc de colline avec vue

plongeante sur la baie du Lazaret, le

Comité régie d'entreprise (CRE) de

la RATP l'acquiert en 1963. Objec-

tif, permettre à ses agents de fuir la

grisaille parisienne : « A l'origine,

deux richissimes Américaines occu-

paient le domaine. Elles l'ont cédé à

la Croix-Rouge, sous condition qu'il

demeure le siège d'un organisme

social », raconte Gérard Lombard, 82

ans, directeur du Village vacances

jusqu'en 1990. Bureaux d'accueil et

logements de fonction investissent la

villa tandis que le terrain reçoit une

quarantaine de toiles de tente Triga-

no, chacune équipée de 5 lits picots :

« Les sanitaires étaient communs et

une buanderie permettait de laver le

linge à la main », poursuit-il.

Une époque où les congés payés du-

rent trois semaines : « Le directeur

était alors M. Evasian, un agent déta-

ché de la RATP. L'arrivée de Parisiens

qui traversaient les champs a bien

suscité quelques heurts. Mais elle

s'est surtout avérée payante pour

les commerçants locaux », souligne

Gérard Lombard. Bâteliers de la rade,

boulangers, épiciers profi tent des

nouveaux venus à une époque où il

n'y avait pas de grandes surfaces.

« Le collège L'Herminier n'existait

pas non plus, se souvient l'actuel di-

recteur, Jean Michel Boned, qui habi-

tait alors l'Espérance, avenue Arman-

do. Pour aller à la plage, on traversait

les vignes et des vergers de fi guiers,

de pommiers et d'amandiers. Et puis

au retour, on essayait de s'incruster

aux soirées dansantes pour draguer

les petites Parisiennes ! », sourit-il.

Des tentes aux studios« Moi, je vivais au Mont-des-Oiseaux,

témoigne pour sa part l'ouvrier

d'entretien, Jean-Marie Dimek. On

lançait des pierres sur les tentes

en descendant du Fort Napoléon.

Aujourd'hui, c'est moi qui fais fuir

les garnements », s'amuse-t-il.

En 1976, le succès grandissant des

villages vacances conduit la RATP

a construire en dur : « Ma prise de

fonction coïncidait avec le début du

chantier. L'objectif était d'ouvrir 52

studios équipés de frigos, douches et

sanitaires le 2 juillet 1977 », relève Gé-

rard Lombard. A J-2, l'ancien respon-

sable varois de “Tourisme et travail”

met à contribution toute sa famille

pour être dans les temps : « Il a fallu

équiper en vaisselle et literie

chaque logement. J'ai deman-

dé à conserver le lavoir pour

les retours de plage. Et nous

étions prêts ! », se félicite-t-

il. L'investissement permet

également une ouverture à

l'année : « Pour pouvoir s'ins-

crire, les agents passaient la

nuit au siège du CRE à Bercy.

Si bien qu'en plus des critè-

res familiaux et d'ancienneté, une

rotation faisait tourner les familles

tous les cinq ans », insiste-t-il. « Le

côté militant nous motive toujours

autant. Permettre à des agents qui

ne peuvent pas voir la Côte d'Azur

autrement est stimulant », ajoute

Jean-Michel Boned. En tant qu'an-

cien secrétaire du Comité d'entrepri-

se de la Provençale, Gérard Lombard

s'est toujours attaché à embaucher

et former du personnel local : « Deux

animateurs adultes, une animatrice

enfants, un ouvrier d'entretien et

une femme de ménage, tous ont été

formés dans la région », remarque-

t-il. Corinne Thomas, après avoir été

femme de ménage, devient ainsi

une hôtesse d'accueil rompue à la

gestion informatique : « M. Lom-

bard m'a confi é l'ordinateur après

une formation à Marseille », glisse

fi èrement cette résidente du quar-

tier Berthe. L'hiver 1980, ce même M.

Lombard sauve le terrain du bas des

vues de promoteurs : « On l'appelait

le “Terrain carrière”. Deux hectares

occupés par une carrière ayant servi

à l'édifi cation du Fort Napoléon, où

se trouvaient un élevage de faisans,

une citerne, des platanes et d'an-

ciennes écuries dont les chevaux ti-

raient des wagons jusqu'au chantier

du fort », précise Roger Lombard. Le

village vacances s'étoffe ainsi d'un

terrain multisports et d'un parking.

« La piscine n'arrivera qu'après ma

retraite. Je m'y suis toujours opposé.

Je leur disais : vous faites donc 900

kilomètres pour avoir des yeux de

gobis dans le chlore ?! », confi e-t-il

avec humour. Aujourd'hui, le Village

vacances conforte un peu plus son

intégration dans la vie locale : « Du

CSMS Plongée au Club de la Méduse

en passant par l'USS ou les conféren-

ces d'Histoire et patrimoine seynois

(HPS), le Village vacances s'efforce de

mettre à disposition ses infrastruc-

tures », insiste Jean-Michel Boned.

« Le lien avec La Seyne sera d'ailleurs

célébré par une grande fête le 17

avril prochain (voir encadré) »,

conclut-il.

Gwendal Audran

[email protected]

INFOSVillage vacances du CRE RATP75, chemin de l'Evescat au Fort CaireTamaris - 04 94 10 25 20


RATP : 65 ans de comité d'entrepriseA l'occasion des 65 ans de la création de son Comité d'entreprise, la RATP a souhaité s'associer à la munici-palité pour une soirée festive en compagnie d'associations seynoi-ses le mardi 17 avril prochain. « Ces liens préexistants doivent être renforcés », insiste le directeur, Jean-Michel Boned. « Nos résidents gagne-raient par exemple à mieux connaître l'histoire industrielle de La Seyne avec des associations comme l'AMIANS (Association pour le maintien des intérêts des anciens de la navale à La Seyne). Et puis ça change du farniente habituel ».

MOTS CROISÉS

34/ LE MAG / détente

HORIZONTALEMENT1 - Caisse noire2 - Noir, se paie de plus en plus cher / Rouge dans un jeu de car-tes / Mata discrètement3 - Mode de vie en plein air4 - Exclamation / Auteur de ro-mans policiers / Jeu chinois5 - Père de la médecine moderne / Les cinquante derniers à en sortir entrent au klub6 - Tableau de maître / Symbole de sagesse7 - Refus par SMS / Paresseux retourné / Tape sur le système8 - S’étaient mis au vert9 - Oiseaux chanteurs10 - Pièce de ferraille / Dans la rose des vents / Présence d’esprit

VERTICALEMENTI - Roulent toute l’année sur le square Aristide BriandII - Hommages à froidIII - Court métrage chinois / Hôte du chefIV - Destinées à accélérer l’écoulementV - A l’origine du Nobel de physique de 1920 / Instruments à cordesVI - Altesse royale / Après coupVII - Attendu chaque nuit par PénélopeVIII - Finit parfois en chaussons / Mises en miettesIX - Champ de bataille / Beignet niçoisX - Etait aux affaires sans en avoir le sens

DEFI

NITI

ONS

LE COIN JARDIN

L'hiver se termine et le jardin paraît triste. Les végétaux n'ont pas encore retrouvé leur feuillage et les mauvaises herbes envahis-sent les plates-bandes. Le paillage permet de redonner de belles cou-leurs à vos massifs en préservant la qualité de vos sols.

Une couverture effi caceLe paillage est un procédé simple

qui consiste à recouvrir le sol avec

des matériaux d'origine végétale ou

minérale, afi n de limiter l'évapo-

ration et la pousse des mauvaises

herbes. Les techniques varient, mais

l'intérêt est certain.

Ça coule de source !Observez la nature ! La terre est

apparente et nette seulement dans

les jardins. A l'état naturel, le sol

est recouvert de quantité de débris

(écorces, feuilles, résidus séchés de

toute sorte) qui protègent la terre de

l'érosion due à la pluie et au dessè-

chement du soleil et du vent, limi-

tent les variations de température et

d'humidité, apportent des éléments

nutritifs au sol en favorisant ainsi

la vie souterraine. Le paillis (ou

mulch) freinera la prolifération des

mauvaises herbes. Pratiqué à temps,

il limite fortement la venue des her-

bes annuelles, et gêne partiellement

la croissance des herbes vivaces.

Au potager, il favorise une pro-

duction propre et saine (on pense

notamment aux fruits et légumes

rampants, comme les fraises).

Un paillasson de couleur(s)?A l'origine, les paillis végétaux

étaient réalisés avec... de la paille !

Hâchée fi nement, elle servait tradi-

tionnellement à protéger les cultu-

res de fraises. Aujourd'hui, vous

avez les choix suivants : Déchets de

jardin : résidus de tonte de gazon,

déchets de cultures diverses, com-

post peu décomposé (attention à ne

pas brûler les cultures). Déchets des

arbres : tapis de feuilles, écorces de

bois. Matériel végétal à acheter dans

le commerce : paille de lin, cabosse

de cacao...

Matériel minéral : galets, gra-viers, sable... Matières artifi cielles : plastique

horticole noir, feutres en fi bres

végétales tissées. Privilégiez plutôt

le paillis végétal qui semble être le

plus intéressant, puisqu'il apporte

des nutriments au sols, et qu'il fa-

vorise également le développement

des micro-organismes, pour un sol

aéré et fertile.

Paillettes de lin ou de chanvre:A utiliser dans les massifs de viva-

ces ou autour des arbres et arbustes.

Elles ne s'envolent pas. En automne,

il suffi t de les enfouir dans la terre,

elles contribueront à apporter de

l'humus au sol. Pour ceux qui pré-

fèrent jardiner bio, les paillettes de

chanvre ont moins de chance d'être

traitées que celles de lin.

Coques de cacao : Bonne tenue au vent, couleur brune

intéressante. A épandre sur une

épaisseur de 3 à 4 cm, il faudra les

arroser pour qu'elles s'agglomèrent

et forment une couche perméable

et résistante au vent. Neutres, elles

enrichissent le sol. Pour informa-

tion, un sac de 80 litres (12 euros

environ) couvre 3 m2. Fibres de coco,

fi bres de bois, mulch : Le mulch est

un mélange grossier de fi bres vé-

gétales et d'écorces. A réserver aux

haies et arbustes. Se dégrade assez

vite. Les fi bres de coco sont confec-

tionnées à partir de l'enveloppe qui

entoure les noix de coco. Grande ca-

pacité d'absorption de l'eau. Durée

de vie = 4 ans environ. Ne convient

pas aux terres de bruyère.

Compost maison : Idéal pour les tomates. A épandre

à leur pied. Faites l'essai : quelques

pieds avec compost et d'autres sans,

vous pourrez constater la diffé-

rence...

Guilhem Bresson

Mulch et paillis

Aménager et protéger son jardin


Ils nous Ils nous ont ont quittésquittés•21/02/2012MARCHETTIMarcel•22/02/2012BANON Louis•22/02/2012CATALAJoséphine•22/02/2012LE PENNECSuzanne•22/02/2012TISSIER Paul•23/02/2012BÉRARD Lucien•23/02/2012CABRERA André•25/02/2012CHRÉTIENOdette•25/02/2012JEANDOTMarie-Reine•25/02/2012QUÉRÉ Na-dine•25/02/2012UTARDMarie-Marthe•26/02/2012MARZANOCharles•28/02/2012BARSOTTIAndré•28/02/2012BECHET Pierre•28/02/2012CONTAL Louis•28/02/2012ESCANDENorbert•28/02/2012MARCHESCHIErmenegilda•28/02/2012MENSE Lucienne•28/02/2012

PAYETFrançoise•28/02/2012SÉNANEUCHMarcel•29/02/2012FARRUGIAMichel•29/02/2012SALICETIAnnonciade•01/03/2012DOCHOTMichel•01/03/2012NICODEMI Lina•02/03/2012HUMBERTCamille•02/03/2012MUSSO Anna•02/03/2012PESTEL Jean•03/03/2012PIERI Saverio•03/03/2012TRIDENT Rose•04/03/2012DAVID Jeanne•04/03/2012GUGLIERI Rose•04/03/2012NOURRAINPierre•05/03/2012CHEGERIANTaquhi•06/03/2012MARECAILL Guy•07/03/2012MOREAUXPatrick•07/03/2012SCHMITTBernadette•10/03/2012PENNOBERTLouis•11/03/2012ALESI Madeleine•11/03/2012CASTELLOJacqueline•12/03/2012

BELLIARDOAndrée•13/03/2012VILCOT Renée•16/03/2012BEGUINEugénie•16/03/2012ROUSSEAU Paul•17/03/2012HUGARD Jeanne•18/03/2012ASSANDRI Denis

Bonjour Bonjour les les bébésbébés•22/02/2012ASSIMON Liloo•22/02/2012LAVABRE Théo•23/02/2012DALLALI Darine•23/02/2012MANCHENO Y ACEBAL Lucie•23/02/2012RETRO Adam•24/02/2012JULLIEN Lukas•24/02/2012KARAKELLEMustafa•24/02/2012MALTESEBenjamin•24/02/2012VIGNANEHandinahïko•25/02/2012LAIGNIEL Tom•26/02/2012MRAD Nouba•26/02/2012PILET Ema•28/02/2012BOEYKENS

ZUFFO Jayna•28/02/2012BRINON SER-RAT Dylan•28/02/2012GOTTI Lola•28/02/2012RAYBAUDLaurent•29/02/2012ALVAREZ Keani•29/02/2012DELRIEU Tom•29/02/2012KACHOURSaloua•01/03/2012MANTOVANIPauline•01/03/2012SEGUIN MA-RINO Aëlys•01/03/2012VIDAL Loïse•01/03/2012VISSE Dylan•01/03/2012WARRANDJustine•02/03/2012BEN HAJ SA-LEM Badyss•02/03/2012CHABAUD Lola•03/03/2012AYDEMIR Ewin•03/03/2012KOURDOURLIIlyes•04/03/2012FOUQUET sCRISCUOLORaphaël•04/03/2012LLINARES Adam•04/03/2012RODRIGUESLorenzo•05/03/2012BOUTAHRIDounya•05/03/2012MAILLOT Stella•05/03/2012MESKOURIHaron•06/03/2012KANDI Isaac•07/03/2012BIBOUDA Malak•07/03/2012PASTOR Elian•07/03/2012THIEBAUX CASTELLINIGabby•09/03/2012BRUNéRONathan•09/03/2012JAVRY Louis•10/03/2012CARRASCOSATom•10/03/2012DOVO Chloé•11/03/2012REBAYAA Inès

•12/03/2012HENNE-QUART Louis•12/03/2012LAÏFA Liam•13/03/2012COLIN Cassandra•15/03/2012BONO Zoé•15/03/2012BORRIENEmilie•15/03/2012TASSOUBIZakarya•16/03/2012BARALE Enola•16/03/2012BEN HAMADILina•16/03/2012EL KANDI Adam•16/03/2012LAVALL Timéo•16/03/2012MASUYERAndréa•17/03/2012CAMPAGNI Gino•17/03/2012EBEL Elise•17/03/2012LAMATINALeyna•17/03/2012MOKHTARIKenza•19/03/2012PARDO Tommy•20/03/2012AYECHE Célia•20/03/2012DIAS CHAR-TIER Marion•20/03/2012DJAÂLEB Ali•20/03/2012LEBOSSé Timéo•21/03/2012LEUMALIEUDjienna

Ils se Ils se sont sont mariésmariés•17/03/2012KHIARIAbdellatif etANTONAlice•10/03/2012MARAKCHIMohammed El Yazid etBENBAHAOmkaltoum•03/03/2012SOUTIZakaria etGOULEDAragsan

Etat civil / LE MAG /35


Le Tribunal administratif a ordonné l'ouverture d'une enquête publique sur le projet de conception, de construction et d'exploitation d'un crématorium

à La Seyne-sur-Mer.

A cet effet, le Tribunal administratif a nommé Monsieur Yves DEVAUX en qualité de commissaire-enquêteur

par ordonnance du 17 octobre 2011.

L'enquête se déroulera au Service Population, rez-de-chaussée de l'Hôtel de Ville, 20 quai Saturnin Fabre, 83 500 La Seyne-sur-Mer du 16 avril 2012 au 21 mai 2012 inclus, de 8h à 17h30 du lundi au jeudi et de 8h à 16h30 le

vendredi, où chacun pourra prendre connaissance du dossier et formuler ses observations sur le registre d'enquête.

Le commissaire-enquêteur recevra aux dates et horaires suivants:

- le lundi 16 avril 2012 de 8h30 à 12h00,- le vendredi 4 mai de 13h à 16h30,

- le lundi 21 mai 2012 de 13h à 17h30.

Les pièces du dossier avec le rapport et les conclusions motivées du commissaire-enquêteur seront ensuite

adressées par Monsieur le Maire à Monsieur le Préfet du Var et à Monsieur le Président du Tribunal administratif.

François Castel

100 ans

François Castel est né le 1er mars 1912 au Havre (Seine-

Maritime) au sein d'une fratrie d'un frère et d'une

sœur. Enfant de chœur, il a perdu son père à 13 ans et sa

mère à 18 ans. Il s'est marié et a eu une fi lle. En tant qu'ancien

combattant, François Castel a vu et vécu beaucoup de choses.

Il a notamment participé à la guerre d'Indochine en tant que

scaphandrier. Une pratique qui l'incite à la natation, le water

polo et la lutte. Galant et charmant, il aime raconter ses ex-

ploits, comme sa traversée à la nage de la rade, entre Toulon

et La Seyne-sur-Mer. Très sociable, il adore chanter, danser et

discuter. L'adjointe aux personnes âgées, Solange Andrieu,

lui remis la médaille de la Ville pour ses cent ans à la maison

de retraite L'Atrium où il réside depuis décembre 2005.

- Coupe internationale de printemps de 470

du 11 au 16 avril, Base nautique de Saint-Elme

- Sélectif National Kayak et Pirogue

les 28 et 29 avril, Base nautique de Saint-Elme

- 100 millesles 21 et 22 avril

- La Croisière corse- La Croisière corsedu 4 au 13 mai, esplanade Marine

- L'arrivée du Tour de France à la Voile

le 24 juillet, esplanade Marine

- La Route du Jasmindu 31 juillet au 1er août, esplanade Marine

- La Quadrasolofin août, esplanade Marinefin août, esplanade Marine

- Coupe des Lyonsdu 29 octobre au 2 novembre

esplanade Marine

www.la-seyne.fr

Documents

Le Seynois n°32