Le SIAAP, référence publique pour

l’assainissement francilien

Le SIAAP 1er service public de l’assainissement francilien

Le SIAAP réunit 4 départements : Paris (75), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93) et Val-de-Marne (94), ainsi que 180 com-munes situées dans le Val-d’Oise, l’Essonne, les Yvelines et la Seine-et-Marne liées au Syndicat par convention. Il est administré par 33 conseillers généraux, issus des 4 départements fondateurs.Le SIAAP dispose d’un budget annuel d’1,3 milliard d’euros, pour assurer sa mission de service public à l’échelle de l’agglomération pari-sienne, 1re métropole européenne par la densité de population, et de développer les programmes nécessaires à la modernisation du réseau d’assainissement avec : la construction de nouveaux sites de dépollution ; la rénovation des ins-tallations existantes ; le développe-ment des ouvrages de transport et de stockage des effl uents.L’activité du SIAAP est fi nancée par la redevance sur la facture d’eau potable et par les subven-tions de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie.

Un service public industriel

Créé en 1970, le SIAAP – Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne – transporte et dépollue chaque jour les eaux usées de 9 millions de Franciliens, les eaux pluviales et industrielles pour rendre à la Seine et à la Marne une eau propre, propice au développement du milieu naturel.

1 700 agents de la fonction publique territoriale ex-ploitent directement le premier outil industriel de France pour l’assainissement : 440 km de canalisations, plus de 900 000 m3 de capacité de stockage des eaux plu-viales et 6 usines de dépollution des eaux usées répar-ties sur l’ensemble du bassin de collecte. La 6e usine du SIAAP, Seine Morée, a été mise en service en 2014.Le SIAAP transporte et traite chaque jour près de 2,5 millions de m3 d’eaux, issues des usages domes-tiques et industriels. Ce volume peut augmenter bruta-lement en cas de fortes pluies, qui viennent se déverser dans le réseau d’assainissement avec pour consé-quences, des risques de saturation. Pour gérer ces eaux excédentaires, le SIAAP a construit 8 bassins de stockage et 4 tunnels réservoirs qui recueillent les eaux avant de les acheminer jusqu’aux usines d’épuration, après un retour météo à la normale.

Un outil de gestion unique en Europe Le réseau du SIAAP est piloté 24h / 24 par MAGES (Modèle d’aide à la Gestion des effl uents du SIAAP) modèle informatique, qui synthétise en temps réel les informations sur les fl ux, y intègre les prévisions de Météo-France et anticipe l’évolution de la situation, afi n de proposer des scénarios d’optimisation de la gestion du réseau en cas de très fortes pluies.

Missions

MAGES

Un acteur innovant

L’utilisation de technologies performantes fait partie intégrante de la mission de service public du SIAAP,

1er donneur d’ordres en France pour l’environnement. Fer de lance de la modernisation de l’assainissement,

le SIAAP équipe ses installations de procédés novateurs pour la dépollution des eaux.

Pour préparer l’avenir, le SIAAP investit non seulement dans le renouvellement de ses équipements, mais

aussi dans la recherche et le développement de procédés de pointe pour mieux traiter l’eau dans un

respect accru de l’environnement.

• Le chantier de la refonte de Seine aval

L’usine d’épuration Seine aval, dans les Yvelines, est aujourd’hui au cœur d’un vaste chantier de rénovation destiné à en faire un modèle d’écologie industrielle. La future Seine aval s’inscrit dans une démarche de déve-loppement durable, conjuguant écologie, sécurité et investissement sur le long terme, notamment par :- une réduction de 300 ha de la superfi cie du site ; - une diminution de 40 % de l’emprise au sol de l’usine ;- le regroupement les unités de traitement des eaux et

des boues sur une seule zone dite « opérationnelle » ; - la mise en œuvre de l’ultrafi ltration membranaire, une

première mondiale à cette échelle ;- l’intégration environnementale des équipements dans

leur environnement et le zéro nuisance olfactive.

• L’extension de l’usine Seine GrésillonsLa deuxième tranche de l’usine Seine Grésillons a été inaugurée en juin 2014. Cette extension fait de Seine Grésillons une usine d’épuration nouvelle génération à plusieurs titres : - la capacité de traitement des eaux triplée (de 100 000

à 300 000 m3 d’eaux usées traitées par jour) afi n de recueillir une partie des eaux usées de l’aval de Paris et délester Seine aval ;

- l’optimisation des processus d’élimination des pol-lutions carbonées, phosphorées et azotées pour ré-pondre aux exigences de la DCE* ;

- le renforcement de la fi lière de traitement des boues, par un procédé de sécheurs à bandes, venant com-pléter le séchage thermique déjà en place. Cette étape assure une réduction signifi cative du volume des boues ainsi que leur hygiénisation poussée pour éliminer les germes pathogènes.

• La nouvelle usine Seine Morée :Seine Morée est la 6e usine du SIAAP. Elle traite les eaux usées de six communes du nord-est de la Seine-Saint-Denis, soit un bassin de population de plus de 200 000 habitants. Sa construction s’inscrit dans une politique de gestion raisonnée de l’assainissement. Ses performances épuratoires, grâce à la technolo-gie membranaire, contribuent à atteindre les objectifs de la DCE. Enfi n, elle participe à la renaissance de la Morée aujourd’hui classée en zone sensible.* Directive cadre sur l’eau

La technologie au service de l’environnement

Pour concilier la qualité, la sécurité et l’environnement, le SIAAP opte pour des solutions durables avec des usines modèles d’écologie industrielle, pour la préservation de l’environnement et la gestion raisonnée de la biodiversité. Plus que jamais, le SIAAP privilégie donc une démarche de progrès continu, avec comme point d’horizon la construction de l’assainissement de demain.

Seine aval (Yvelines)Avec une capacité épuratoire de 1 500 000 m3/jour, l’usine Seine aval est emblématique du système d’assainissement francilien. Elle traite chaque jour, les eaux usées de l’équivalent de 5 millions de Franciliens. Les derniers équipements mis en service en 2011, ont permis l’amélioration de ses performances épuratoires. Aujourd’hui, les deux tiers des besoins énergétiques de Seine aval sont assurés par des énergies renouvelables et propres, auto produites sur le site.

Seine amont (Val-de-Marne)D’une capacité de 600 000 m3/jour, Seine amont allie performances de dépollution des eaux, notamment grâce à une unité de « clarifl oculation », qui permet d’augmenter la capacité de traitement à 1 500 000 m3, et innovation dans le traitement des boues grâce au séchage thermique, pour une valorisation optimale sous forme d’engrais ou d’énergie.

Seine centre (Hauts-de-Seine)Mise en service en 1998, c’est la première usine « nouvelle génération », couverte, compacte et désodorisée. Elle est équipée d’un système de lavage des fumées qui préserve la qualité de l’air. Sa capacité de 240 000 m3/jour, peut être multipliée par trois par temps d’orage.

Marne aval (Seine-Saint-Denis)Totalement reconstruite en 2010, Marne aval dépollue les eaux de 16 communes de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne. Compacte et moderne, elle traite chaque jour 75 000 m3 grâce à des équipements à la pointe de la technologie. Elle est équipée de 950 cellules photovoltaïques qui lui permettent de produire une partie de l’énergie nécessaire à son fonctionnement.

Seine Grésillons (Yvelines)Avec la mise en service de sa deuxième tranche en juin 2014, Seine Grésillons a triplé sa capacité de traitement (de 100 000 à 300 000 m3 d’eaux usées traitées par jour). Cette usine se caractérise par l’automatisation des processus de traitement avec un très haut niveau d’élimination des pollutions et par l’intégration environnementale.

Seine Morée (Seine-Saint-Denis)Mise en service en 2014, c’est la 1re usine d’épuration « bio-performante » au service de la Seine et des Franciliens. D’une capacité de traitement de 50 000 m3 d’eaux usées par jour, ses performances épuratoires participent au bon état écologique des masses d’eaux souterraines et superfi cielles, et plus précisément les eaux de la Seine. Elle est aussi reconnue pour son modèle d’écologie industrielle et sa conception architecturale qui s’intègre parfaitement au paysage.

6 usines de haute performance

Protecteur de l’environnement

Un industrielresponsable

Seine aval (Yvelines)Avec une capacité épuratoire de 1 500 000 m3/jour, l’usine Seine aval est emblématique du système d’assainissement francilien. Elle traite chaque jour, les eaux usées de l’équivalent de 5 millions de Franciliens. Les derniers équipements mis en service en 2011, ont permis l’amélioration de ses performances épuratoires. Aujourd’hui, les deux tiers des besoins énergétiques de Seine aval sont assurés par des énergies renouvelables et propres, auto produites sur le site.

Seine amont (Val-de-Marne)D’une capacité de 600 000 m3/jour, Seine amont allie performances de dépollution des eaux, notamment grâce à une unité de « clarifl oculation », qui permet d’augmenter la capacité de traitement à 1 500 000 m3, et innovation dans le traitement des boues grâce au séchage thermique, pour une valorisation optimale sous forme d’engrais ou d’énergie.

Seine centre (Hauts-de-Seine)Mise en service en 1998, c’est la première usine « nouvelle génération », couverte, compacte et désodorisée. Elle est équipée d’un système de lavage des fumées qui préserve la qualité de l’air. Sa capacité de 240 000 m3/jour, peut être multipliée par trois par temps d’orage.

Marne aval (Seine-Saint-Denis)Totalement reconstruite en 2010, Marne aval dépollue les eaux de 16 communes de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne. Compacte et moderne, elle traite chaque jour 75 000 m3 grâce à des équipements à la pointe de la technologie. Elle est équipée de 950 cellules photovoltaïques qui lui permettent de produire une partie de l’énergie nécessaire à son fonctionnement.

Seine Grésillons (Yvelines)Avec la mise en service de sa deuxième tranche en juin 2014, Seine Grésillons a triplé sa capacité de traitement (de 100 000 à 300 000 m3 d’eaux usées traitées par jour). Cette usine se caractérise par l’automatisation des processus de traitement avec un très haut niveau d’élimination des pollutions et par l’intégration environnementale.

Seine Morée (Seine-Saint-Denis)Mise en service en 2014, c’est la 1re usine d’épuration « bio-performante » au service de la Seine et des Franciliens. D’une capacité de traitement de 50 000 m3 d’eaux usées par jour, ses performances épuratoires participent au bon état écologique des masses d’eaux souterraines et superfi cielles, et plus précisément les eaux de la Seine. Elle est aussi reconnue pour son modèle d’écologie industrielle et sa conception architecturale qui s’intègre parfaitement au paysage.

Le SIAAP contribue au développement de l’écologie industrielle :• en construisant des usines respectueuses du cadre de vie des

populations riveraines ; • en réduisant l’empreinte environnementale de son activité indus-

trielle avec l’utilisation d’énergies propres ; • en intégrant l’autonomie énergétique des usines dès leur

conception ;• en développant les compétences de ses collaborateurs dans le

cadre de l’évolution de leurs métiers. Grâce aux technologies mises en œuvre dans ses usines, le SIAAP redonne au milieu naturel, une eau propre, propice au développe-ment de la biodiversité. Ses exigences de progrès en matière de qualité de rejets portent leurs fruits puisqu’aujourd’hui 32 espèces de poissons sont recensées dans la Seine contre 3 en 1970, dont des espèces dites sensibles comme le saumon et la truite.

Agenda 21

Conjuguer performances technologiques et préservation de la biodiversité : une réalité déclinée au quotidien dans tous les métiers du SIAAP. Ainsi dès 2008, le SIAAP a créé une commission Agenda 21 afi n de défi nir son action de service public, industriel et citoyen, autour de 5 ambitions :• participer à un aménagement durable de l’agglomération

parisienne ;• contribuer à l’amélioration du cadre de vie et de la santé ;• être à l’écoute des attentes sociales et sociétales ;• préserver les ressources naturelles ;• lutter contre le réchauffement climatique.

Plus de 900 millions de personnes à travers le monde sont, aujourd’hui encore, privées d’eau potable et 2,6 milliards d’individus d’un accès à un système d’assainissement de base. C’est la raison pour laquelle le SIAAP s’est engagé, depuis plusieurs années, aux côtés des populations concernées pour une amélio-ration durable de leurs conditions de vie.Initiée il y a de nombreuses années, la politique de coopération décentralisée du SIAAP a été confortée par la loi Oudin-Santini de 2005, qui autorise les col-lectivités locales à consacrer 1 % de leurs ressources à des actions de solidarité à l’international. De plus, la loi de juillet 2014 élargit la capacité des collec-tivités territoriales à agir à l’international. À travers un engagement massif et durable, le SIAAP a mis en place une politique forte et effi cace en matière de coopération. Son engagement repose sur quatre grands principes : • cibler les actions en fonction des compétences

existantes ;• être à l’écoute des populations pour apporter une

réponse effi cace et pérenne à des besoins précis ;• donner la priorité aux échanges d’expériences et

aux transferts de compétences ;• favoriser l’implication de la population et des

autorités locales dans les projets entrepris.Le SIAAP intervient, en Amérique, en Afrique, en Asie, au Moyen Orient et en Europe, dans plus de 16 pays et sur plus de 24 projets : contribution logistique et matérielle, expertise technique, formation des person-nels locaux, sensibilisation aux conditions d’hygiène. Le SIAAP s’est peu à peu imposé comme un acteur majeur de la solidarité internationale. Il intervient lors d’événements importants en France et dans le monde, par exemple lors du Forum mondial de l’Eau et de la World Water Week à Stockholm. Le SIAAP est membre d’organismes internationaux comme le Conseil Mondial de l’Eau, le Global Water Opera-tors Partnership Alliance (GWOPA), le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le Partenariat Français pour l’Eau (PFE) ou encore l’Académie de l’Eau.Il est aussi partenaire de l’Agence Française de Dé-veloppement (AFD), de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) etc.

À l’international

Acteur du développement durable, le SIAAP est un service public engagé qui agit pour construire une nouvelle culture de l’eau partagée, équitable et environnementale en France et partout dans le monde.

Le SIAAP contribue au développement de l’écologie industrielle :• en construisant des usines respectueuses du cadre de vie des

populations riveraines ; • en réduisant l’empreinte environnementale de son activité indus-

trielle avec l’utilisation d’énergies propres ; • en intégrant l’autonomie énergétique des usines dès leur

conception ;• en développant les compétences de ses collaborateurs dans le

cadre de l’évolution de leurs métiers. Grâce aux technologies mises en œuvre dans ses usines, le SIAAP redonne au milieu naturel, une eau propre, propice au développe-ment de la biodiversité. Ses exigences de progrès en matière de qualité de rejets portent leurs fruits puisqu’aujourd’hui 32 espèces de poissons sont recensées dans la Seine contre 3 en 1970, dont des espèces dites sensibles comme le saumon et la truite.

En France aussi

L’accès à l’eau et à l’assainissement est un droit pour tous : ces services doivent être accessibles dans des conditions économiques acceptables. Ainsi en 2013, le SIAAP a contribué à hauteur de 340 000 € au fonds de solidarité pour le logement des départements de la petite couronne d’Île-de-France pour soutenir les familles qui font face à des diffi cultés pour s’acquitter de leur facture d’eau. Cette démarche de solidarité vise à défendre activement la mise en œuvre d’un véritable droit à l’eau en France.

Direction de la Communicationet des Relations Internationales

2 rue Jules César - 75589 Paris Cedex 12Tél : 01 44 75 44 18 - contact@siaap.fr

Seine

Seine

Oise

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Bièvre

Marne aval

Seine amont

Seine centre

Seine aval

Seine-Saint-Denis

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Paris

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Val-de-Marne

Seine Morée

Seine Grésillons

Hauts-de-Seine

Usines d’épuration

Bassinsde stockage

Tunnels réservoirs

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Périmètre d’intervention du SIAAP(près de 1 800 km2)