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AMPHITHÉÂTRE – CITÉ DE LA MUSIQUE Le Songe d’une nuit d’été Dimanche 1 er octobre 2017 – 14h30

Le Songe d’une nuit d’été - Philharmonie de Paris · Chostakovitch, Britten et jusqu’à Pascal Dusapin ou Thomas Adès, le week-end « D’après Shakespeare » choisit de

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amphithéâtre – cité de la musique

Le Songe d’une nuit d’été Dimanche 1er octobre 2017 – 14h30

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« Shakespeare, en tombant ainsi sur moi à l’improviste, me foudroya. Son éclair, en m’ouvrant le ciel de l’art avec un fracas sublime, m’en illumina les plus lointaines profondeurs. Je reconnus la vraie grandeur, la vraie beauté, la vraie vérité dramatiques. » Si tous les musiciens ne vécurent pas forcément la rencontre avec Shakespeare avec la force de l’épiphanie artistique que conte Berlioz dans ses Mémoires, il n’en est pas moins que le dramaturge anglais représenta pour les serviteurs d’Euterpe l’une des sources d’inspiration les plus fécondes, traversant les siècles sans jamais se démoder.Dans cette longue liste de musiciens où l’on croise Salieri, Weber, Berlioz, Schumann, Rossini, Bellini, Gounod, Tchaïkovski, Prokofiev, Chostakovitch, Britten et jusqu’à Pascal Dusapin ou Thomas Adès, le week-end « D’après Shakespeare » choisit de circonscrire son voyage à trois stations. First things first, Purcell, bien sûr. On pense à The Fairy Queen, son semi-opéra composé presque un siècle après la création du Songe d’une nuit d’été, qu’il réinterprète en mêlant danse, musique, chant et récitatif. Mais c’est un chemin de traverse que décident de prendre Vincent Dumestre, à la tête de son Poème Harmonique, et Geoffrey Carey, faisant dialo-guer airs pour contre-ténor et pages orchestrales de Purcell avec des monologues extraits d’œuvres de Shakespeare.Parmi les multiples réinterprétations musicales du Songe, c’est celle de Mendelssohn que l’on entendra : la célébrissime ouverture composée en 1826 est donnée avec la – plus rare – musique de scène que le compo-siteur lui adjoignit en 1843 à la demande du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse.C’est à Falstaff qu’il revient d’illustrer l’inspiration shakespearienne en matière d’opéra. Il ne s’agit pas de la première rencontre entre Verdi et celui qu’il surnommait « le grand Poète ». Et si seuls trois opéras d’après Shakespeare furent achevés par le compositeur (Macbeth, Otello et Falstaff), de nombreux autres furent envisagés. « Il est un de mes poètes de prédilec-tion, que j’ai eu entre les mains depuis ma prime jeunesse, que je lis et relis continuellement », confia-t-il un jour. À cette préoccupation constante, Falstaff, comédie douce-amère qui balance l’influence mozartienne de gestes musicaux audacieux, apporte un magnifique point d’orgue.

Dimanche 1er octobre

14H30 Musique de cHaMbre

Le songe d’une nuit d’été MendeLssohnMusiciens de L’orchestre de Paris Jennifer decker, pensionnaire de la Comédie-Française, réCitantechristoPhe Montenez, pensionnaire de la Comédie-Française, réCitant

à partir de 14H30 concert-proMenade au Musée

cosy shakesPeareenseMbLe stingo Music cLub / coMPagnie La teMPête

16H30 opéra en concert

faLstaff - Verdi orchestre de Parischœur de L’orchestre de Paris danieL harding direction

Une Récréation musicale est proposée à 16h aux enfants de 3 à 10 ans dont les parents assistent au concert. 8€ par enfant avec le goûter dans les espaces éducatifs de la Philharmonie. Le nombre de places étant limité, la réservation préalable est fortement conseillée.

Vendredi 29 septembre

20H30 opéra en concert

faLstaff - Verdi orchestre de Parischœur de L’orchestre de Paris danieL harding directionaMbrogio Maestri, sir John FalstaFFchristoPher MaLtMan, Fordandrew staPLes, Fentonbarbara frittoLi, mrs. aliCe Fordteresa ierVoLino, mrs. QuiCklyLisette oroPesa, nanettaLaura PoLVereLLi, meg pagericcardo botta, le doCteur CaïuskeVin conners, BardolFoMario LuPeri, pistola LioneL sow, CheF de Chœur

Samedi 30 septembre

20H30 spectacle

to be or not to be - shakesPeare - PurceLLLe PoèMe harMonique

Un spectacle écrit par Ivan AlexandreVincent duMestre, direCtionVincent huguet , mise en sCènebertrand couderc, lumièrescLéMence Pernoud, CostumesnichoLas taMagna, Contre-ténorgeoffrey carey, Comédien

et aussi ce WeeK end

Enfants et familles Ateliers, musiciens au musée, visites...

Week-end d’après shakespeare

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« Shakespeare, en tombant ainsi sur moi à l’improviste, me foudroya. Son éclair, en m’ouvrant le ciel de l’art avec un fracas sublime, m’en illumina les plus lointaines profondeurs. Je reconnus la vraie grandeur, la vraie beauté, la vraie vérité dramatiques. » Si tous les musiciens ne vécurent pas forcément la rencontre avec Shakespeare avec la force de l’épiphanie artistique que conte Berlioz dans ses Mémoires, il n’en est pas moins que le dramaturge anglais représenta pour les serviteurs d’Euterpe l’une des sources d’inspiration les plus fécondes, traversant les siècles sans jamais se démoder.Dans cette longue liste de musiciens où l’on croise Salieri, Weber, Berlioz, Schumann, Rossini, Bellini, Gounod, Tchaïkovski, Prokofiev, Chostakovitch, Britten et jusqu’à Pascal Dusapin ou Thomas Adès, le week-end « D’après Shakespeare » choisit de circonscrire son voyage à trois stations. First things first, Purcell, bien sûr. On pense à The Fairy Queen, son semi-opéra composé presque un siècle après la création du Songe d’une nuit d’été, qu’il réinterprète en mêlant danse, musique, chant et récitatif. Mais c’est un chemin de traverse que décident de prendre Vincent Dumestre, à la tête de son Poème Harmonique, et Geoffrey Carey, faisant dialo-guer airs pour contre-ténor et pages orchestrales de Purcell avec des monologues extraits d’œuvres de Shakespeare.Parmi les multiples réinterprétations musicales du Songe, c’est celle de Mendelssohn que l’on entendra : la célébrissime ouverture composée en 1826 est donnée avec la – plus rare – musique de scène que le compo-siteur lui adjoignit en 1843 à la demande du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse.C’est à Falstaff qu’il revient d’illustrer l’inspiration shakespearienne en matière d’opéra. Il ne s’agit pas de la première rencontre entre Verdi et celui qu’il surnommait « le grand Poète ». Et si seuls trois opéras d’après Shakespeare furent achevés par le compositeur (Macbeth, Otello et Falstaff), de nombreux autres furent envisagés. « Il est un de mes poètes de prédilec-tion, que j’ai eu entre les mains depuis ma prime jeunesse, que je lis et relis continuellement », confia-t-il un jour. À cette préoccupation constante, Falstaff, comédie douce-amère qui balance l’influence mozartienne de gestes musicaux audacieux, apporte un magnifique point d’orgue.

Dimanche 1er octobre

14H30 Musique de cHaMbre

Le songe d’une nuit d’été MendeLssohnMusiciens de L’orchestre de Paris Jennifer decker, pensionnaire de la Comédie-Française, réCitantechristoPhe Montenez, pensionnaire de la Comédie-Française, réCitant

à partir de 14H30 concert-proMenade au Musée

cosy shakesPeareenseMbLe stingo Music cLub / coMPagnie La teMPête

16H30 opéra en concert

faLstaff - Verdi orchestre de Parischœur de L’orchestre de Paris danieL harding direction

Une Récréation musicale est proposée à 16h aux enfants de 3 à 10 ans dont les parents assistent au concert. 8€ par enfant avec le goûter dans les espaces éducatifs de la Philharmonie. Le nombre de places étant limité, la réservation préalable est fortement conseillée.

Vendredi 29 septembre

20H30 opéra en concert

faLstaff - Verdi orchestre de Parischœur de L’orchestre de Paris danieL harding directionaMbrogio Maestri, sir John FalstaFFchristoPher MaLtMan, Fordandrew staPLes, Fentonbarbara frittoLi, mrs. aliCe Fordteresa ierVoLino, mrs. QuiCklyLisette oroPesa, nanettaLaura PoLVereLLi, meg pagericcardo botta, le doCteur CaïuskeVin conners, BardolFoMario LuPeri, pistola LioneL sow, CheF de Chœur

Samedi 30 septembre

20H30 spectacle

to be or not to be - shakesPeare - PurceLLLe PoèMe harMonique

Un spectacle écrit par Ivan AlexandreVincent duMestre, direCtionVincent huguet , mise en sCènebertrand couderc, lumièrescLéMence Pernoud, CostumesnichoLas taMagna, Contre-ténorgeoffrey carey, Comédien

et aussi ce WeeK end

Enfants et familles Ateliers, musiciens au musée, visites...

Week-end d’après shakespeare

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PROGRAMME

Felix MendelssohnLe Songe d’une nuit d’été – ouverture et musique de scène d’après Shakespeare (transcription Andreas Nicolai Tarkmann)

Jennifer Decker, pensionnaire de la Comédie-Française, récitanteChristophe Montenez, pensionnaire de la Comédie-Française, récitant

Musiciens de l’Orchestre de ParisVicens Prats, f lûteAlexandre Gattet, hautboisGildas Prado, hautboisPhilippe Berrod, clarinetteOlivier Derbesse, clarinetteMarc Trénel, bassonLionel Bord, bassonAndré Cazalet, cor Anne-Sophie Corrion, corMathias Lopez, contrebasse

Coproduction Orchestre de Paris, Philharmonie de Paris.

FIN DU CONCERT (SANS ENTRACTE) À 15H10.

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Felix Mendelssohn (1809-1847)Le Songe d’une nuit d’été op. 61 – ouverture et musique de scène

Ouverture

I. Scherzo

II. Mélodrame et Marche des elfes

III. Chœur des elfes ‘Ye spotted snakes’

IV. Mélodrame

V. Intermezzo

VI. Mélodrame

VII. Nocturne

VIII. Mélodrame

IX. Marche nuptiale

X. Mélodrame et Marche funèbre

XI. Danse bergamasque

XII. Mélodrame

XIII. Finale. ‘Through this house give glimm’ring light’

Composition : été 1826 pour l’ouverture op. 21 ; 1843 pour la musique de scène op. 61.

Création : le 20 février 1827, à Stettin, sous la direction de Carl Loewe,

pour l’ouverture ; le 14 octobre 1843, à Potsdam, pour la musique de scène.

Effectif original de l’ouverture : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors,

2 trompettes, tuba – timbales – cordes.

Effectif original de la musique de scène : 2 sopranos – chœur féminin – 2 flûtes,

2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors, 3 trompettes, 3 trombones,

ophicléide ou tuba – timbales, petite batterie – cordes.

Durée : environ 12 minutes pour l’ouverture ; environ 27 minutes pour la musique

de scène.

La création à Stettin, en février 1827, de l’Ouverture du Songe d’une nuit d’été propulsa immédiatement Mendelssohn au tout premier rang des compositeurs de l’époque – une place à laquelle l’Octuor op. 20 le prédestinait déjà. Tant de maîtrise combinée à tant d’inspiration chez un jeune homme de pas même 18 ans avait en effet de quoi marquer

L’œuvRE

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les esprits : parfaitement équilibrée, absolument classique dans son harmonie et sa structure, la pièce manifestait déjà un ton éminemment personnel (ce « ton Mendelssohn » du léger, du féerique, que poursui-vront nombre de scherzos tourbillonnants) tout en donnant l’impression de saisir parfaitement l’atmosphère de la comédie rêvée de Shakespeare.

Il fallut ensuite attendre 1843 pour que Mendelssohn complète cette extraordinaire ouverture de quelques autres numéros destinés à former la musique de scène de la pièce de Shakespeare. La demande vint de Frédéric-Guillaume IV, alors roi de Prusse, mais l’on peut gager que le travail coûta peu à Mendelssohn, qui vouait à cette comédie un amour profond, et ce depuis sa plus tendre enfance. Il prolonge ainsi son intro-duction de plusieurs mélodrames (utilisant la voix parlée et l’orchestre, soit comme soutien soit comme ponctuation), souvent laissés de côté en concert, et de quelques pièces de genre illustrant des scènes marquantes ou particulièrement évocatrices. Le monde des elfes, à l’origine de l’inspi- ration du premier thème de l’ouverture, y tient une place privilégiée : ainsi dans le Scherzo, dans la frémissante Marche des elfes ou dans le Chœur des elfes. L’Intermezzo qui suit est un peu inquiet ; il donne un premier aperçu de ce « son de forêt » si germanique dont use égale-ment le Nocturne. On entend ensuite la célébrissime Marche nuptiale, entonnée par tout l’orchestre ; bien souvent oubliée, la partie centrale est plus détendue, plus dansante aussi. Deux très courts numéros musicaux suivent : une Marche funèbre au basson et à la clarinette qui pourrait presque évoquer Mahler avant l’heure, une Danse bergamasque qui reprend un thème de l’Ouverture. Le Finale achève l’œuvre en retravaillant le matériau principal de l’Ouverture en accompagnement d’un chœur volontairement assez peu chantant.

Angèle Leroy

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Felix MendelssohnPetit-fils du philosophe Moses Mendelssohn, fils du banquier Abraham et de Lea Mendelssohn, le jeune Felix reçoit, comme sa grande sœur Fanny, une éducation com-plète. Leurs parents, juifs convertis au protestantisme en 1822, fréquentent tout ce que Berlin compte d’intellec-tuels et d’artistes de premier plan, comme les frères Humboldt, Hegel ou encore Heine. Leurs premiers cours de musique sont donnés par leur mère, puis les deux enfants sont confiés à Carl Friedrich Zelter. Grand admira-teur de Bach, celui-ci les présente en 1821 à Goethe, qui s’empresse de comparer Felix Mendelssohn à Mozart. Dès l’âge de 9 ans, le surdoué se produit en public et accumule déjà les œuvres. Le virtuose du piano Ignaz Moscheles, avec qui Mendelssohn res-tera lié tout au long de sa vie, devient un temps son professeur (bien qu’il avoue dans son journal n’avoir que bien peu à apprendre à son élève). À la même époque, le jeune homme, qui n’a que 16 ans, compose son célèbre Octuor op. 20, bientôt suivi de l’Ouver-ture du Songe d’une nuit d’été. En 1826, il entre à l’université de Berlin, où il suit notamment les cours d’esthé-tique de Hegel mais aussi ceux d’his-toire et de droit d’Eduard Gans ou de géographie avec Carl Ritter. Une fois sa formation achevée, Mendelssohn

dirige la première reprise depuis la mort de Bach de la Passion selon saint Matthieu, un événement qui marque le début de la redécouverte du can-tor. Peu après, il entame son « grand tour », ce grand voyage européen des-tiné à parfaire l’éducation des jeunes des hautes classes européennes. Il découvre à cette occasion l’Angleterre, à laquelle le rattachera toute sa vie un lien spécial (il y retournera neuf fois, et nombre de ses œuvres seront créées là-bas), mais aussi l’Écosse ainsi que Vienne et l’Italie, où il ren-contre Berlioz. Nommé en 1835 direc-teur du Gewandhaus de Leipzig, Mendelssohn fait de cet orchestre une phalange de premier plan et organise d’innombrables concerts. En 1839, il crée la « Grande » Symphonie en ut de Schubert, mort dix ans plus tôt, dont Schumann venait de retrouver le manuscrit. Mendelssohn continue parallèlement à composer : oratorio (Paulus, créé en 1836 à Düsseldorf), musique de chambre (Quatuors op. 44, de 1837-1838), musique pour piano (divers recueils de Romances sans paroles, mais aussi les Variations sérieuses, de 1841), musique pour orchestre (Concerto pour piano n° 2, Symphonie n° 2 « Chant de louange »). La dernière décennie de la vie du musi-cien commence entre Leipzig et Berlin, où Frédéric-Guillaume IV souhaite la présence de Mendelssohn. C’est pour

LE cOMPOsitEuR

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la capitale prussienne que le com-positeur écrit ses musiques de scène (dont celle du Songe d’une nuit d’été) ainsi que de la musique religieuse. De retour à Leipzig, il y fonde en 1843 le Conservatoire, s’entourant d’artistes de premier plan tels les Schumann ou les violonistes Joseph Joachim et Ferdinand David. C’est pour ce der-nier qu’il compose le Concerto pour

violon et orchestre, achevé en 1844 ; il précède d’autres chefs-d’œuvre comme l’oratorio Elias ou, du côté de la musique de chambre, le Trio avec piano n° 2 et le Quatuor op. 80, écrit en mémoire de sa sœur bien-aimée Fanny, morte en mai 1847. Avant même que l’œuvre ne soit créée en public, Mendelssohn meurt, en novembre de cette même année, à seulement 38 ans.

LEs iNtERPRètEs

Jennifer DeckerAprès des débuts au théâtre dans Juliette et Roméo, mis en scène par Irina Brook d’après Shakespeare, Jennifer Decker joue sous la direc-tion de Gabriel Garran (Louis Jouvet – Romain Gary, 1946-1951), de Pierre Notte (Les Couteaux dans le dos, les ailes dans la gueule) et de Manon Heugel (Novembre, déjà). Elle tourne également au cinéma dans Flyboys, réalisé par Tony Bill, Hellphone, de James Huth, Erreur de la banque en votre faveur de Michel Munz et Gérard Bitton, Lulu und Jimi de l’Allemand Oskar Roehler et La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli. Elle a tourné récem-ment Les Amants naufragés, réalisé par Jean-Christophe Delpias pour France 2. Jennifer Decker a été enga-gée le 1er septembre 2011 en tant que pensionnaire de la Comédie-Française

pour jouer Mariane (L’Avare, Molière, mise en scène Catherine Hiegel). Elle interprète également Cléanthis (L’Île des esclaves, Marivaux, mise en scène Benjamin Jungers), Virginie (Un cha-peau de paille d’Italie, Labiche, mise en scène Giorgio Barberio Corsetti), Cidippe, Phaene et les Chœurs (Psyché, Molière, mise en scène Véronique Vella) et Ophélie (La Tragédie d’Hamlet, Shakespeare, mise en scène Dan Jemmett). On a pu la voir également interpréter Aricie (Phèdre, Racine, mise en scène Michael Marmarinos), Shauba (Lampedusa Beach, Lina Prosa, mise en scène Christian Benedetti), Doña Sol de Silva (Hernani, Hugo, mise en scène Nicolas Lormeau), Mathurine (Dom Juan ou le Festin de pierre, Molière, mise en scène Jean-Pierre Vincent), et Agafia (Le Mariage, Gogol, mise en scène Lilo Baur).

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Christophe MontenezEntré comme pensionnaire le 8 juillet 2014, Christophe Montenez tient dans Tartuffe de Molière son premier rôle à la Comédie-Française. Après des études de lettres modernes ainsi qu’une formation au Conservatoire de Toulouse, il participe à plusieurs stages (TNS, ENSATT, Académie de Limoges). Après des lectures de Encore un jour sans massacre de Théo Diricq au Marathon des mots de Toulouse, en 2008, et de L’Apprenti de Daniel Keene, sous la direction de Sébastien Bournac, en compagnonnage avec l’auteur en région Midi-Pyrénées puis à Paris en 2009, il joue sous la direction de Francis Azéma (Théâtre du Pavé à Toulouse) dans Visites et Violet de Jon Fosse (2008), puis dans Antigone d’Anouilh, Antigone de Sophocle, Bérénice de Racine et Dom Juan de Molière (2009). Il suit la formation de l’École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine de 2010 à 2013. En juin 2012, il écrit et interprète Poucet, librement inspiré du Petit Poucet de Perrault, dans une co-mise en scène avec Manuel Severi – projet qu’il crée au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine en novembre 2013, dans le cadre du Festival Novart. En 2013 également, il joue sous la direction de Yann-Joël Collin dans Machine Feydeau, où il interprète Moulineaux (Tailleur pour dames), à la Cartoucherie de Vincennes puis au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine. En octobre 2013, il est dirigé par Gilone Brun et Emmanuel

Darley dans une lecture théâtralisée de Polyptyque E.P d’Emmanuel Darley au Théâtre 71 à Malakoff. En 2014, il joue dans Liliom de Ferenc Molnár, mis en scène par Galin Stoev, en France et en Belgique, et crée, en mai, au Théâtre du Pavé, Princes, librement inspiré de L’Idiot de Dostoïevski (création du collectif Les Bâtards Dorés).

Vicens PratsVicens Prats effectue ses études musi-cales au Conservatoire de Barcelone. En 1982, il obtient le premier prix de flûte au Concours des jeunesses musicales en Espagne et est lauréat du Concours Maria Canals de Barcelone l’année suivante. À Paris, il est l’élève d’Ida Ribeira, de Michel Debost et de Jean-Pierre Rampal avant d’obtenir, en 1984, le premier prix de flûte à l’unanimité au Conservatoire de Paris (CNSMDP) ainsi que le premier prix de musique de chambre dans la classe de Christian Lardé. En 1985, il est lauréat du Concours international de flûte de Kobe, au Japon. Flûte solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse de 1987 à 1991, Vicens Prats est engagé comme flûte solo de l’Orchestre de Paris en janvier 1991, succédant ainsi à son professeur, Michel Debost. Parallèlement à sa fonction de soliste à l’Orchestre de Paris, Vicens Prats poursuit une activité pédagogique importante : il donne des master-classes dans le monde entier et est professeur à l’École supérieure de musique de Catalogne à Barcelone.

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Alexandre GattetAlexandre Gattet a 7 ans lorsqu’il entreprend des études de haut-bois. Il obtient une médaille d’or au Conservatoire de Toulouse avant d’entrer au Conservatoire de Paris (CNSMDP), où il remporte les premiers prix de musique de chambre (1998) puis de hautbois (1999). Premier prix du Concours international Gillet (États-Unis, 1999) et du Concours interna-tional de Tokyo (2000), il participe à de nombreux festivals en France et à l’étranger, et est invité comme haut-bois solo au sein de grands orchestres internationaux (Philharmonique de Berlin, Orchestre de la Radio Bavaroise, Budapest Festival Orchestra, Mahler Chamber Orchestra). Il prend ses fonc-tions en qualité de premier hautbois solo à l’Orchestre de Paris en 2001. En 2002, il est lauréat du prestigieux Concours international de musique de l’ARD, à Munich.

Gildas PradoNatif de Lorient, Gildas Prado y com-mence ses études musicales avant d’être admis au Conservatoire de Paris (CNSMDP), où il obtient en 1996 un premier prix de hautbois à l’unanimité. Il y poursuit ensuite un cycle de perfectionnement auprès de Jacques Tys et Maurice Bourgue. En 1998, il est hautbois solo du Mahler Chamber Orchestra sous la direc-tion de Claudio Abbado. En 2000, il rentre à l’Orchestre Symphonique de Bâle et y reste jusqu’en 2002, date

à laquelle il intègre l’Orchestre de Paris en qualité de cor anglais solo. Gildas Prado participe à de nombreux festivals de musique de chambre et joue également au sein de for-mations telles que le Budapest Festival Orchestra dirigé par Iván Fischer, l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique dirigé par Sir John Eliot Gardiner, Les Dissonances de David Grimal, le World Orchestra for Peace dirigé par Valery Gergiev ou l’Orchestre de Chambre de Mito dirigé par Seiji Ozawa…

Philippe BerrodPremier clarinettiste solo de l’Orchestre de Paris depuis 1995, Philippe Berrod joue en soliste notamment avec le Chamber Orchestra of Europe, le Chamber Mahler Orchestra, l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise ou le Royal Concertgebouw d’Amster-dam. Premier prix à l’unanimité du Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Guy Deplus et Guy Dangain, il est lauréat de nombreux concours internationaux. Il se pro-duit en soliste dans le monde entier dans un répertoire allant du Concerto pour clarinette et orchestre de Mozart au Dialogue de l’ombre double de Pierre Boulez pour clarinette et électro-nique, qu’il a notamment interprété au Konzerthaus de Berlin pour le quatre-vingtième anniversaire du compositeur. Philippe Berrod a eu aussi le privilège de travailler avec des compositeurs tels qu’Olivier Messiaen, Luciano Berio,

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Krzysztof Penderecki, Edison Denisov, Pascal Dusapin, Marc-André Dalbavie, Philippe Hersant, Bruno Mantovani, Olivier Greif, Luis Naón, Nicolas Bacri, Michel Petrossian, et d’être à l’origine de nouvelles créations. Il a réalisé de nombreux enregistrements, comme le coffret Les Vents français (2009), l’album Art of Clarinet ainsi que les intégrales de musique de chambre avec vents de Saint-Säens, de Schumann, de Poulenc, unanimement récompensées par la presse. Il est nominé aux Victoires de la musique et invité d’honneur en 2011. Son goût pour les sentiers non balisés l’amène à participer à des projets originaux avec ses amis musiciens, comme l’album Clarinet Latino et Clarinet Classica, deux DVD pédagogiques Cristal Records/Selmer, des séances d’improvisation pour Radio France avec Jean-François Zygel et surtout avec le Sirba Octet, avec lequel il enregistre pour naïve et La Dolce Volta. Philippe Berrod est conseiller artistique de la manufacture française Selmer-Paris et anime des master-classes de clarinette en Chine, aux États-Unis, en Amérique latine et en Europe. Depuis 2014, il est professeur et directeur artistique de l’Académie de musique de Karuizawa au Japon.

Olivier DerbesseOlivier Derbesse commence la clari-nette à l’âge de 10 ans au Conservatoire de Roubaix dans la classe de Michel Corenflos. Il poursuit ses études au

Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans les classes de Guy Deplus et Michel Arrignon, où il obtient un premier prix en 1991. Durant cette période, il est également récompensé d’un premier prix de musique de chambre dans la classe de Maurice Bourgue. À 18 ans, il devient petite clarinette solo de l’Orchestre National de Lyon. En 2001, Christoph Eschenbach le choisit pour devenir petite clarinette solo de l’Orchestre de Paris. Il se consacre par ailleurs à l’enseignement en occupant le poste de professeur de clarinette au Conservatoire du 9e arrondissement de Paris ainsi qu’au Conservatoire d’Aulnay-sous-Bois, et donne des cours dans les académies d’été de Biarritz et de Saint-Jean-de-Luz. Olivier Derbesse est aussi cofondateur de l’ensemble Les Flamants Noirs, un trio de cors de basset ayant comme projet de déve-lopper le répertoire d’un instrument de la famille des clarinettes encore peu connu aujourd’hui.

Marc TrénelMarc Trénel occupe le poste de basson solo à l’Orchestre de Paris depuis 1999. Après ses études au Conservatoire de Lille auprès de Jean-Louis Ollé, il poursuit sa formation au Conservatoire de Paris (CNSMDP) avec Pascal Gallois et Gilbert Audin, puis avec Sergio Azzolini à la Musikhochschule de Bâle. Il est lauréat de plusieurs concours internationaux et remporte notam-ment le premier prix du Concours international de musique de l’ARD de

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Munich en 2008, qui lui offre depuis la possibilité de participer à de nombreux concerts en soliste et en musique de chambre, en dehors de son activité à l’orchestre. Il a réalisé plusieurs enre-gistrements de musique de chambre ainsi qu’un disque de pièces françaises pour basson et piano (Indesens), tous chaleureusement salués par la critique.

Lionel BordLionel Bord commence le basson au Conservatoire national de région de Nantes avant de poursuivre ses études à Gennevilliers puis au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Pascal Gallois, où il obtient en 1998 un premier prix de basson à l’unanimité ainsi qu’un premier prix de musique de chambre. La même année, il remporte le premier prix du Concours de musique de chambre de la Fnapec en quintette à vents. En 1999, il est admis à la Musikhochschule de Bâle, où il poursuit sa formation auprès de Sergio Azzolini. Après avoir été pendant trois ans basson solo de l’Opéra de Rouen, il intègre en 2003 l’Orchestre de Paris, où il occupe actuellement les fonctions de basson jouant basson solo. Titulaire du certificat d’aptitude, Lionel Bord a enseigné au Conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés puis au Conservatoire de Paris jusqu’en 2009. Parallèlement à son parcours instrumental, il étudie la composition et l’orchestration auprès d’Allain Gaussin avant d’être admis en 2001 dans la classe d’Emmanuel Nunes au Conservatoire de Paris. Il

obtient un prix d’analyse en 2002 et un prix de composition à l’unanimité en 2006. Lionel Bord a reçu des com-mandes de nombreux ensembles (Quatuor Habanera, Duo Maderas, TM+, Ensemble intercontemporain, Utopik, Quatuor Axone) ainsi que de l’Orchestre Poitou-Charentes, de l’Orchestre de Paris et de Radio France. Il a également collaboré avec l’ensemble de violoncelles Nomos, le Smash Ensemble, l’Ensemble Multilatérale, l’Orchestre de Pau Pays de Béarn, l’Orchestre National de France, ainsi qu’avec les chefs d’orchestre Guillaume Bourgogne, François-Xavier Roth, Arie van Beek, Dominique My, Christoph Eschenbach et Alexandre Bloch.

André CazaletAndré Cazalet obtient deux premiers prix au Conservatoire de Paris (CNSMDP). Après avoir été soliste de l’Ensemble intercontemporain de Pierre Boulez, il occupe depuis 1980 le pupitre de cor solo de l’Orchestre de Paris. Il mène parallèlement une carrière de soliste et se produit sous la direction de Christoph Eschenbach, Paavo Järvi, Semyon Bychkov, Wolfgang Sawallisch, Péter Eötvös, John Nelson, Antonio Pappano… Partenaire de musique de chambre recherché, il s’est produit avec Daniel Barenboim, le Quatuor Talich, Pascal Rogé, Gérard Caussé, Maurice Bourgue, Katia et Marielle Labèque, Jean-Pierre Rampal, Emmanuel

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Pahud, Shlomo Mintz, Christoph Eschenbach, Pierre-Laurent Aimard, Christian Tetzlaff, Boris Berezovsky, Julian Rachlin… Il est dédicataire et créateur de nombreuses pièces pour son instrument. Son enregistrement des trios pour piano, violon et cor de Brahms et de Ligeti a reçu le Grand Prix du disque. Nommé aux Victoires de la musique 2011, André Cazalet est chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Anne-Sophie CorrionAnne-Sophie Corrion fait ses études au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe d’André Cazalet. Elle obtient son diplôme de deuxième cycle supérieur d’interprète de musique de chambre et de cor d’harmonie en 2009 et 2010. Parallèlement au poste de cor solo qu’elle occupe au sein de l’Orchestre Symphonique de la Région Centre à Tours, Anne-Sophie Corrion suit une formation à l’ensei-gnement au CNSMDP. Elle intègre l’Orchestre de Paris en 2012 au poste de deuxième cor.

Mathias LopezMathias Lopez étudie l’orgue, l’ana-lyse, l’écriture et la contrebasse au Conservatoire national de région de Bayonne. Il obtient en 2006 le diplôme d’études musicales (spécialité contrebasse) avec mention très bien au Conservatoire de Lyon (CNSMDL), après quatre années d’études auprès de Bernard Cazauran. Lors de différents

stages, il a l’occasion de recevoir l’enseignement d’artistes contre-bassistes tels que Libero Lanzilotta, Giuseppe Ettorre et Daniel Marillier. Passionné de musique de chambre et de nombreux styles musicaux, il participe à différents projets allant des musiques amplifiées à la musique baroque en passant par les musiques d’Europe centrale. Il concourt à de nombreux enregistrements pour divers ensembles et artistes, avec notamment Les Dissonances, Mathieu Névéol et Nomad Lib’, ou encore Fabien Wallerand. Il est régulièrement appelé à se joindre aux effectifs de diffé-rents orchestres, dont l’Orchestre de l’Opéra de Paris, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, l’Orchestre Symphonique de Bretagne, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Il intègre l’Orchestre de Paris en avril 2013.

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LA SYMPHONIE FANTASTIQUEENQUÊTE AUTOUR D’UNE IDÉE FIXE CLAUDE ABROMONT

Le musicologue revêt l’habit d’enquêteur dans ce livre entièrement dédié à l’œuvre musicale la plus singulière du romantisme français : la Symphonie fantastique d’Hector Berlioz. Que cache l’obsédante « idée fixe » du compositeur, devenue thème cyclique de sa partition ? Quels sont les ingrédients de cette dramaturgie de l’écoute ? Claude Abromont répond à ces questions en abordant parfois des rivages inexplorés, comme la simulation de l’absorption du son par des tapisseries ou la tentative d’une forme sonate féministe. Cet ouvrage de référence sur le projet berliozien propose également une vision renouvelée de la « musique à programme » qui, en l’absence de paroles, communique un sens à l’auditeur par les seuls moyens expressifs de la musique instrumentale.

Claude Abromont est musicologue et professeur d’analyse musicale au CNSMD de Paris. Il est co-auteur, avec Eugène de Monta-lembert, du Guide de la théorie de la musique (Fayard/Lemoine, 2001), du Guide des genres et du Guide des formes de la musique occidentale (Fayard/Lemoine, 2010). Il a également publié un Petit précis du commentaire d’écoute (Fayard, 2010) et un roman, Symphonie criminelle en mi bémol (Bayard, 2013).

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336 pages • 12 x 17 cm • 13,90 €

ISBN 979-10-94642-08-5 • AVRIL 2016

La rue musicale est un « projet » qui dépasse le cadre de la simple collection d’ouvrages. Il s’inscrit dans l’ambition générale de la Philharmonie de Paris d’établir des passerelles entre diff érents niveaux de discours et de représentation, afi n d’accompagner une compréhension renouvelée des usages de la musique.

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L’Orchestre de Paris remercie

LES MÉCÈNES

Mécène principal et membre d’Honneur du Cercle de l’Orchestre de Paris

Membres Associés

Membres Partenaires

Membres Donateurs

Boulet Lamberti BebonAvocats

Membres AmisExecutive Driver Services, Potel et Chabot, Propa Consulting et Valentin Environnement et TP

Membres Grands Mécènes – Cercle Charles MunchMarie-Louise Antoni et Philippe Lagayette, Hélène et Gérald Azancot, Anthony Béchu,

Nicole et Jean-Marc Benoit, Agnès et Vincent Cousin, Vincent Duret, Nathalie et Bernard Gault, Pascale et Éric Giuily, Marina et Bertrand Jacquillat, Tuulikki et Claude Janssen,

Claude et Denis Kessler, Ioana Labau, Brigitte et Jacques Lukasik, Danielle et Bernard Monassier, Adrien Nimhauser, Laetitia Perron et Jean-Luc Paraire, Judith et Samuel (in mem.) Pisar,

Alain et Michèle Pouyat, Éric Rémy, Brigitte et Bruno Revellin-Falcoz, Carine et Éric Sasson

LES PARTENAIRES MÉDIAS

LES ENTREPRISES PARTENAIRES

LES PARTENAIRES ENSEIGNEMENT

Landor AssociatesVia Tortona 37Milan I-20144ItalyTel. +39 02 764517.1

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LA CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE DE PARISREMERCIE EN 2017-18

LES PARTENAIRES NATIONAUX DU PROGRAMME DÉMOS 2015-2019

Fondation Singer-Polignac, Adam Mickiewicz Institute, Goethe Institut, Délégation du Québec, Champagne Deutz, Demory

Intel Corporation, Gecina, Groupe Monnoyeur, UTB, IMCD,

Amic, AMG-Féchoz, Angeris, Batyom, Campus Langues, Groupe Balas, Groupe Imestia, Île-de-France Plâtrerie, Linkbynet, Smurfit Kappa

Philippe Stroobant, Tessa Poutrel

Patricia Barbizet, Jean Bouquot, Eric Coutts, Dominique Desailly et Nicole Lamson, Mehdi Houas, Frédéric Jousset,

Pierre Kosciusko-Morizet, Marc Litzler, Xavier Marin, Xavier Moreno et Joséphine de Bodinat-Moreno,

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