23
Etes-vous prêt pour visionner... LE SOUDAGE OXYACETYLENIQUE Si oui, cliquer ici.

LE SOUDAGE OXYACETYLENIQUE - e-monsitechaudronnerie19.e-monsite.com/medias/files/lecon-311.pdf · 2020. 4. 25. · CHOIX DE LA BUSE avant soudage. Le choix de la buse est fonction

  • Upload
    others

  • View
    5

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Etes-vous prêt pour visionner...

    LE SOUDAGE OXYACETYLENIQUE

    Si oui, cliquer ici.

  • REMARQUE SUR LE PROCEDE

    Le soudage au chalumeau a un champ d’action qui se restreint de plus en plus du fait du progrès de la soudure à l’arc avec électrode enrobée ou sous atmosphère.

    Toutefois, ce procédé onéreux et lent ;- Permet de réaliser des soudures étanches sur tôles fines et tubes de petits diamètres (il reste

    l’outil idéal de l’installateur en chauffage et du plombier).

    - Il est préconisé pour l’exécution des soudures hétérogènes dont les applicationssont nombreuses.

    - La flamme oxyacétylénique trouve encore des applications en préchauffage, rectificationdes défauts de surface, oxycoupage...

    LE SOUDAGE OXYACETYLENIQUE311

  • LE SOUDAGE HETEROGENELes pièces (de nature identiques ou différentes) sont assemblées par un métal d’apport dont

    le point de fusion est inférieur à celui du métal de base et dont les atomes peuvent se diffuserdans le métal de base.

    Le métal composant les pièces n’est jamais fondu, il ne participe pas à la formation du joint.

    Suivant la technique d’application employée on parlera de :

    brasage

    soudobrasage

  • LE BRASAGE

    Les pièces à assembler sont chauffées pour atteindre la température de fusion dumétal d’apport (sans surchauffe).Lorsque la température est atteinte le joint se forme quasi instantanément par capillarité

    et diffusion dans le métal à assembler.

    Différents types de brasage

    Brasage fort : Le métal d’apport a une température de fusion supérieure à 450°C.Les brasures les plus courantes sont constituées par des alliages de cuivre,

    d’argent, d’aluminium.

    Brasage tendre : Le métal d’apport a une température de fusion inférieure à 450°C.Les brasures les plus courantes sont constituées par des alliages d’étain.

    Préparation des pièces

    Pour avoir un assemblage de résistance convenable il faut : Eviter les jeux importants entre les pièces Prévoir des recouvrements ou des emboîtements Avoir des joints parfaitement propres Utiliser un flux décapant

    EXEMPLES

  • EXEMPLES

    Exemples de joints brasés

  • LE SOUDOBRASAGE

    Les techniques opératoires ainsi que les préparations se rapprochent de celles adoptées ensoudage oxyacétylénique. Toutefois : - les pièces sont chauffées pour atteindre la température de fusion du métal d’apport - le joint est réaliser progressivement par diffusion du métal d’apport (dont la

    température de fusion est 450°C) dans le métal à assembler.

    il y a formation d’un cordon.

    Préparation des pièces

    : Nettoyer soigneusement les pièces à assembler Préparer les pièces comme en soudage OA Pointer suivant les règles adoptées en soudage OA

    Pointage

    Préparation

  • LE SOUDAGE OXYACETYLENIQUE

    PRINCIPE :

    La source de chaleur résulte dela combustion d’un mélange d’acétylène et d’oxygène.

    Le mélange gazeux est réalisé par le chalumeau.La température obtenue est relevé ( 3000°) et l’atmosphère réductrice permet la fusion des

    métaux courants sans oxydation importante.Du métal d’apport, sous forme de baguettes, peut-être nécessaire à la formation du joint.

  • LE CHALUMEAU

    Le chalumeau est l’appareil qui réalise un mélange de proportion et de pression convenables du gazcombustible et du gaz comburant. Les chalumeaux sont désignés par un numéro auquel correspond une gamme de débit.

    Le mélange brûle à l’extrémité de la buse, en donnant une flamme stable.

    Les chalumeaux les plus utilisés sont à débit variable qui comportent un système de réglage de l’admission de l’oxygène par une aiguille centrée dans l’injecteur.

  • LA BUSE

    La buse permet de changer le débit des gaz.

    Un nombre gravé sur la buse indique le débit horaire de l’acétylène.

    Il existe plusieurs gammes de buses qui varient avec la puissance des chalumeaux.

    10 à 140 l/h pour un chalumeau N° 00

    50 à 400 l/h pour un chalumeau N° 0

    250 à 1000 l/h pour un chalumeau N° 1

    1000 à 4000 l/h pour un chalumeau N° 2

    CHOIX DE LA BUSEavant soudage

  • Le choix de la buse est fonction :

  • L’oxygène (O2) est un gaz comburant. Il est obtenu à partir de l’air liquéfié et par distillation. Il est livré en bouteille sous une pression de 196 bars alors que la pression d’utilisation à la sortiedu détendeur est de 0,8 à 4 bars.

    Principales précautions à prendre : ne jamais graisser les pièces mécaniques en contact avec l’oxygène

    les bouteilles ne doivent pas recevoir de chocs tout échauffement est dangereux

    La couleur de l’ogive des bouteilles etdes canalisations rigides est blanchetandis que les tuyaux souples sont bleus.

    L’OXYGENE

  • L’acétylène (C2H2) est un gaz combustible à grand pouvoir calorifique composé de carbone et d’hydrogène, il devient instable sous une pression supérieure à 1,5 bars et explosif.

    L’acétylène est fabriqué surtout industriellement et livré en bouteilles où est il dissous dans unematière poreuse imprégnée d’acétone.

    A l’état dissous ce gaz peut supporter une pression de 20 bars.La pression de stockage est de 15 bars.

    La pression d’utilisation à la sortie du détendeur de 0,1 à 0,5 bars.

    Principales précautions à prendre : le débit horaire ne doit pas dépasser 1/4 de la contenance de la bouteille

    ne pas faire débiter une bouteille couchée (angle minimum 45°) refermer la bouteille quand elle est vide

    La couleur de l’ogive des bouteilles et des canalisations rigides est havanetandis que les tuyaux souples sont rouges.

    L’ACETYLENE

  • L’INSTALLATION

    Les installations sont équipées d’appareils de sécurité pour éviter les retours de flamme ou d’oxygène vers les bouteilles d’acétylène.

    Poste individuel Centrale de soudage

    Ce poste est autonome et facilement transportable ce qui est un avantage sur le chantier.

    Par contre la quantité de gaz disponibleest réduite.

    Ce poste central permet de disposer d’une grandequantité de gaz et donc de débits importants.

  • LA FLAMME OA

    Le dard :zone de combustion de l’oxygène

    et de l’acétylène.

    La zone réductrice :zone active de la flamme,

    elle protège le métal en fusion des composés de l’air et évitel’utilisation de gaz protecteur.

    Le panache :volume occupé par les gaz brûlés

    auxquels vient se mêler l’air ambiant .

  • REGLAGE DE LA FLAMME OA

    Pour obtenir une flamme réductrice (ou neutre ) il est nécessaire de régler de façon précise le mélange des gaz (sans excès d’oxygène ou d’acétylène).

    L’acétylène est en excès et ne pourra pas brûler entièrement, ilse libère du carbone pur nuisible pour la soudure.

    L’alimentation correspond à desvolumes égaux d’oxygène et d’acétylène. Le dard est de formetrès nette blanc brillant.

    L'oxygène est en excès. Il y aformation d’oxyde de carbone donc de soufflures dans la soudure.

    Flammecarburante

    Flammeneutre

    Flammeoxydante

  • CHOIX DU DIAMETRE DU METAL D’APPORT

    Il est fonction de l’épaisseur des pièces à souder

  • DISTANCE DARD PIECE

  • PREPARATION DES BORDS A SOUDER

  • MAINTIEN DES PIECES

    DEBUT DU CORDON

    10 maximum

  • MAINTIEN DES PIECES

    DEBUT DU CORDON

    10

  • POSITION DU CHALUMEAU ETDE LA BAGUETTE

  • LES APPAREILS DE SECURITE

    Les soupapes de sûreté :Elles assurent une mise à l’air libre lorsque la pression interne dépasse le taux fixé et se

    referment quand la pression retombe.

    Les clapet anti-retour de pression pare-flamme :Ces appareils sont montés sur les canalisations d’acétylène et d’oxygène et ont pour but :

    - d'empêcher le retour des gaz.- d'empêcher le retour de flamme.- de servir de soupape de sécurité en cas de surpression.

    Les dispositifs de sécurité à diaphragme :Ces appareils comportent une membrane métallique pouvant se rompre sous un excès de

    pression. Les gaz libérés sont évacués à l’air libre.

    Les limiteurs de débit :Ils sont composés d ’une bille de caoutchouc qui vient obturer un orifice lorsque le débit

    du gaz devient excessif.

  • Merci de votre attention.