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464 SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 451–466 Introduction L’exophtalmie est souvent l’expression de la maladie de Base- dow, étant produite par une infiltration inflammatoire des muscles et du tissu conjonctif orbitaire. La tomographie computérisée (TC) est nécessaire dans les formes asymétriques pour exclure d’autres pathologies de l’orbite ou du cerveau. L’augmentation de la graisse orbitaire peut etre la seule cause de l’exophtalmie et a été associée au syndrome de Cushing et à l’insulino-résistance. Cas cliniques Deux patientes avec exophtalmie bilatérale (protrusion 25/24 mm respectif 22/22 mm) suivies dans notre service. Éléments cli- niques : obésité avec l’index de masse corporelle (IMC) 45,4 kg/m 2 respectif 41,59 kg/m 2 et insulino-résistance sévère (index HOMAIR 27,89 respectif 8,59). Le TC orbitaire, les dosages hormonaux et immunologiques ont exclu : une thyropatie auto-immune, le syndrome de Cushing, ainsi que d’autres pathologies orbitaires ou cérébrales. La seule anomalie en imagerie était l’expansion du tissu adipeux de l’orbite avec conservation de l’aspect souple des muscles. Un traitement par Metformine a été initié (2–3 g/jour), asso- cié avec régime hypocalorique et exercice physique, qui a été efficace autant au niveau de la perte de poids (–15 kg respectif–6 kg), de l’amélioration de l’insulino-résistance (8,36 respectif 3,92 HOMAIR) qu’au niveau de la protru- sion oculaire (20/19 respectif 19/21 mm) sur une durée de deux ans, respectif 6 mois. Conclusion Parmi les causes d’exophtalmie, il faut inclure l’insulino- résistance, qui devient de plus en plus fréquente avec la croissance de l’incidence de l’obésité. Le traitement par Metformine semble avoir une bonne efficacité au niveau de la protrusion oculaire. Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.656 P525 Syndrome métabolique dans un service de Médecine Interne S. Guedri (Dr) , A. Mzabi (Dr) , A. Rezgui (Dr) , W. Ben Yahia (Dr) , M. Karmani (Dr) , F. Ben Fredj Ismail (Dr) , C. Laouani Kechrid (Pr) Service Médecine Interne, Hôpital Sahloul, Sousse Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Guedri) Objectif Décrire les différents cas de syndrome métabolique dans un service de Médecine Interne Patients et méthodes Étude rétrospective, descriptive de 97 patients hospita- lisés au service de Médecine Interne du CHU Sahloul et atteints de syndrome métabolique (critères de l’IDF 2005). Les patients ont bénéficié d’un examen clinique et d’un bilan biologique. Résultats Il s’agissait de 13 hommes et 84 femmes d’âge moyen égal à 57,11 ± 8,8 ans (33–85 ans). L’HTA était présente chez 73,7% des cas. L’obésité androïde et les troubles de la glycorégulation (96,1 %) étaient les éléments les plus fréquents du SM dans notre population. La dyslipidémie a touché 59,2 % de nos patients (36,7 % avaient une hypertriglycéridémie, 68,8 % avaient un hypo HDL cho- lestérol et 42,8 % avaient une hypercholestérolémie). Dans notre population, l’homocystéinémie moyenne était de 12,55 ± 3,47 mol/L et une hyperhomo- cystéinémie a été notée chez 23,3 % : soit 19,4 % des femmes et 28,6 % des hommes. Discussion Les dernières recommandations justifient la prise de plusieurs mesures pour cerner et traiter non seulement l’hyperglycémie, mais aussi les facteurs de risque cardiovasculaire associés au syndrome métabolique, telles que l’hypertension artérielle, la dyslipidémie et l’obésité abdominale et ceci dans l’espoir de réduire significativement la morbidité et la mortalité cardiovas- culaires. Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.657 P526 Risque cardiovasculaire et diabète N. Ben Amor a,, S. Hamdi a , H. Sfar a , I. Ksira a , M. Zarrouk (Dr) b , O. Fendi (Dr) c , F. Ben Mami (Pr) d a Résidente en Nutrion, Diabétologie et Maladies Métaboliques à l’Institut de Nutrition, Tunis b Médecin de Santé à l’Institut de Nutrition, Tunis c Assistante en Nutrition, Diabétologie et Maladies Métaboliques à l’Institut de Nutrtion, Tunis d Chef de Service à l’Institut de Nutrition, Tunis Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Ben Amor) Objectif Évaluation du risque cardiovasculaire (RCV) chez des diabétiques et double comparaison. Patients/méthodes Calcul du RCV chez 100 diabétiques de plus de 40 ans, hospitalisés durant Janvier-Février 2014 (50 DT1 et 50 DT2), selon 2 échelles (équation-Framingham et Score-européen) ; analyse des résultats par Excel. Résultats En premier, nous avons comparé le RCV selon le type de diabète : le RCV évalué était aux alentours de 2 % et de 2,48 % respectivement chez les DT1 et DT2 selon le Score européen. La différence entre les 2 groupes de diabétiques était statistiquement non significative (p = 0,063). Par contre avec l’équation de Framingham, la différence entre les 2 groupes était significative (p = 0,00003 ; RCV respectivement de 8,55 % et de 15,46 %) En second, nous avons comparé le RCV selon l’équation utilisée. Pour les DT2, la différence entre Score européen et Framingham n’était pas statistiquement significative (p = 0,108) mais pas pour les DT1 (p < 0,000001). Discussion Le RCV est normalement défini comme étant la probabilité de survenue de maladies cardio-vasculaires symptomatiques dans les 10 ans. Néan- moins, le modèle de Framingham prédit uniquement la survenue d’un évènement coronarien qu’il soit fatal ou non ; le Score Européen prédit la survenue de tout événement cardio-vasculaire devant obligatoirement conduire au décès. Il existe de nombreux points à résoudre avant une utilisation large, consensuelle et efficiente de ces équations de risque, tel qu’une adaptation de l’échelle à la population maghrébine et la prise en considération d’autres facteurs (durée d’évolution du diabète, fréquence des hypoglycémies...). Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.658 P527 Le statut vitaminique D chez les sujets obèses I. Motaib (Dr) , G. Elmghari (Pr) , N. El Ansari (Pr) Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques ; CHU Mohammed VI., Marrakech Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Motaib) Introduction La vitamine D, joue un rôle majeur dans la croissance et la minéralisation osseuse, elle possède également des effets non osseux, notam- ment par la diminution de l’insulinorésistance et du risque cardiovasculaire. Chez les sujets obèses, l’excès de masse grasse est responsable de la séquestra- tion de la vitamine D. Le but de ce travail est de déterminer le statut en vitamine D des sujets obèses suivis au service d’endocrinologie et maladie métabolique du CHU mohammed VI, marrakech. Patients et méthodes C’est une étude transversale prospective, incluant les patients obèses, ayant consulté durant la période allant d’octobre 2013 à mars 2014 chez qui nous avons évalué le statut vitaminique D. La carence en vitamine D est définie par un taux < 25 nmol/l, et l’insuffisance en vitamine D par un taux entre 25 et 74nmol/l. Résultats Nous avons inclus 20 patients, les résultats préliminaires montrent une moyenne d’âge des patients de 32,37 ans (± 4,82), la moyenne du tour de taille est de 119 (± 14,04). La moyenne du BMI est de 42,7 (± 4,8) kg/m 2 . Tous les patients avaient un taux sérique de vitamine D diminué, avec une moyenne

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464 SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 451–466

Introduction L’exophtalmie est souvent l’expression de la maladie de Base-dow, étant produite par une infiltration inflammatoire des muscles et du tissuconjonctif orbitaire. La tomographie computérisée (TC) est nécessaire dans lesformes asymétriques pour exclure d’autres pathologies de l’orbite ou du cerveau.L’augmentation de la graisse orbitaire peut etre la seule cause de l’exophtalmieet a été associée au syndrome de Cushing et à l’insulino-résistance.Cas cliniques Deux patientes avec exophtalmie bilatérale (protrusion25/24 mm respectif 22/22 mm) suivies dans notre service. Éléments cli-niques : obésité avec l’index de masse corporelle (IMC) 45,4 kg/m2 respectif41,59 kg/m2 et insulino-résistance sévère (index HOMAIR 27,89 respectif 8,59).Le TC orbitaire, les dosages hormonaux et immunologiques ont exclu :une thyropatie auto-immune, le syndrome de Cushing, ainsi que d’autrespathologies orbitaires ou cérébrales. La seule anomalie en imagerie étaitl’expansion du tissu adipeux de l’orbite avec conservation de l’aspect soupledes muscles. Un traitement par Metformine a été initié (2–3 g/jour), asso-cié avec régime hypocalorique et exercice physique, qui a été efficace autantau niveau de la perte de poids (–15 kg respectif–6 kg), de l’amélioration del’insulino-résistance (8,36 respectif 3,92 HOMAIR) qu’au niveau de la protru-sion oculaire (20/19 respectif 19/21 mm) sur une durée de deux ans, respectif6 mois.Conclusion Parmi les causes d’exophtalmie, il faut inclure l’insulino-résistance, qui devient de plus en plus fréquente avec la croissance de l’incidencede l’obésité. Le traitement par Metformine semble avoir une bonne efficacité auniveau de la protrusion oculaire.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.656

P525

Syndrome métabolique dans un service deMédecine InterneS. Guedri (Dr) ∗, A. Mzabi (Dr) , A. Rezgui (Dr) , W. Ben Yahia (Dr) ,M. Karmani (Dr) , F. Ben Fredj Ismail (Dr) , C. Laouani Kechrid (Pr)Service Médecine Interne, Hôpital Sahloul, Sousse∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (S. Guedri)

Objectif Décrire les différents cas de syndrome métabolique dans un servicede Médecine InternePatients et méthodes Étude rétrospective, descriptive de 97 patients hospita-lisés au service de Médecine Interne du CHU Sahloul et atteints de syndromemétabolique (critères de l’IDF 2005). Les patients ont bénéficié d’un examenclinique et d’un bilan biologique.Résultats Il s’agissait de 13 hommes et 84 femmes d’âge moyen égal à57,11 ± 8,8 ans (33–85 ans).L’HTA était présente chez 73,7 % des cas. L’obésité androïde et les troublesde la glycorégulation (96,1 %) étaient les éléments les plus fréquents duSM dans notre population. La dyslipidémie a touché 59,2 % de nos patients(36,7 % avaient une hypertriglycéridémie, 68,8 % avaient un hypo HDL cho-lestérol et 42,8 % avaient une hypercholestérolémie). Dans notre population,l’homocystéinémie moyenne était de 12,55 ± 3,47 �mol/L et une hyperhomo-cystéinémie a été notée chez 23,3 % : soit 19,4 % des femmes et 28,6 % deshommes.Discussion Les dernières recommandations justifient la prise de plusieursmesures pour cerner et traiter non seulement l’hyperglycémie, mais aussi lesfacteurs de risque cardiovasculaire associés au syndrome métabolique, tellesque l’hypertension artérielle, la dyslipidémie et l’obésité abdominale et cecidans l’espoir de réduire significativement la morbidité et la mortalité cardiovas-culaires.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.657

P526

Risque cardiovasculaire et diabèteN. Ben Amor a,∗, S. Hamdi a, H. Sfar a, I. Ksira a, M. Zarrouk (Dr) b,O. Fendi (Dr) c, F. Ben Mami (Pr) d

a Résidente en Nutrion, Diabétologie et Maladies Métaboliques à l’Institut deNutrition, Tunisb Médecin de Santé à l’Institut de Nutrition, Tunisc Assistante en Nutrition, Diabétologie et Maladies Métaboliques à l’Institutde Nutrtion, Tunisd Chef de Service à l’Institut de Nutrition, Tunis∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (N. Ben Amor)

Objectif Évaluation du risque cardiovasculaire (RCV) chez des diabétiqueset double comparaison.Patients/méthodes Calcul du RCV chez 100 diabétiques de plus de 40 ans,hospitalisés durant Janvier-Février 2014 (50 DT1 et 50 DT2), selon 2 échelles(équation-Framingham et Score-européen) ; analyse des résultats par Excel.Résultats En premier, nous avons comparé le RCV selon le type de diabète :le RCV évalué était aux alentours de 2 % et de 2,48 % respectivement chezles DT1 et DT2 selon le Score européen. La différence entre les 2 groupes dediabétiques était statistiquement non significative (p = 0,063). Par contre avecl’équation de Framingham, la différence entre les 2 groupes était significative(p = 0,00003 ; RCV respectivement de 8,55 % et de 15,46 %)En second, nous avons comparé le RCV selon l’équation utilisée. Pour les DT2,la différence entre Score européen et Framingham n’était pas statistiquementsignificative (p = 0,108) mais pas pour les DT1 (p < 0,000001).Discussion Le RCV est normalement défini comme étant la probabilité desurvenue de maladies cardio-vasculaires symptomatiques dans les 10 ans. Néan-moins, le modèle de Framingham prédit uniquement la survenue d’un évènementcoronarien qu’il soit fatal ou non ; le Score Européen prédit la survenue de toutévénement cardio-vasculaire devant obligatoirement conduire au décès.Il existe de nombreux points à résoudre avant une utilisation large, consensuelleet efficiente de ces équations de risque, tel qu’une adaptation de l’échelle àla population maghrébine et la prise en considération d’autres facteurs (duréed’évolution du diabète, fréquence des hypoglycémies. . .).

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http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.658

P527

Le statut vitaminique D chez les sujets obèsesI. Motaib (Dr) ∗, G. Elmghari (Pr) , N. El Ansari (Pr)Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques ; CHUMohammed VI., Marrakech∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (I. Motaib)

Introduction La vitamine D, joue un rôle majeur dans la croissance et laminéralisation osseuse, elle possède également des effets non osseux, notam-ment par la diminution de l’insulinorésistance et du risque cardiovasculaire.Chez les sujets obèses, l’excès de masse grasse est responsable de la séquestra-tion de la vitamine D. Le but de ce travail est de déterminer le statut en vitamineD des sujets obèses suivis au service d’endocrinologie et maladie métaboliquedu CHU mohammed VI, marrakech.Patients et méthodes C’est une étude transversale prospective, incluant lespatients obèses, ayant consulté durant la période allant d’octobre 2013 à mars2014 chez qui nous avons évalué le statut vitaminique D. La carence en vitamineD est définie par un taux < 25 nmol/l, et l’insuffisance en vitamine D par un tauxentre 25 et 74nmol/l.Résultats Nous avons inclus 20 patients, les résultats préliminaires montrentune moyenne d’âge des patients de 32,37 ans (± 4,82), la moyenne du tour detaille est de 119 (± 14,04). La moyenne du BMI est de 42,7 (± 4,8) kg/m2. Tousles patients avaient un taux sérique de vitamine D diminué, avec une moyenne

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de 24,37 nmol/l (± 9,39), 62,5 % avaient une carence en vitamine D et 37,5 %avaient une insuffisance en vitamine D.Conclusion Nos résultats montrent que la prévalence du déficit en vitamineD est élevée chez les obèses. Ceci souligne l’importance de déterminer le statutvitaminique D de tout sujet obèse, qui par le manque d’activité physique etd’exposition au soleil, aggrave ce déficit.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.659

P528

Obésité et caries dentaires chez lesadolescents scolarisés sur AlgerN. Fedala a,∗, L. Mekimene (Dr) a, A.E.M. Haddam (Pr) b, N.S. Fedala (Pr) c

a École Nationale Supérieure Agronomique, El Harrachb Hôpital Bologhine, service d’endocrinologie, Algerc CHU Bab El Oued, service d’endocrinologie, Alger∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (N. Fedala)

Introduction Il existe une corrélation directe entre l’alimentation, l’obésitéet les problèmes bucco-dentaires. Ces derniers peuvent avoir un impact sur lebien-être physique, mental et social de la personne. Un apport excessif d’alimentà index glycémique élevé augmente la glycémie ce qui peut entraîner des pro-blèmes bucco-dentaires et d’obésité par la suite. L’objectif de cette étude est dedéterminer la prévalence des caries chez l’adolescent Algerian.Méthodes Il s’agissait d’une étude d’observation transversale sur489 adolescents scolarisés. Elle reposait sur un examen buccodentaire réalisépar un chirurgien-dentiste, complété par un questionnaire auprès des adolescentspour étudier leurs habitudes alimentaires.Résultats Au total, 45,5 % des 489 adolescents observés ont au moins 1 dentcariée à traiter. Des scores d’indices carieux plus élevés sont observés chezles adolescents soufrant de surpoids (IMC : 25–29,9) et d’obésité (IMC ≥ 30).La répartition des fréquences « souvent, parfois, jamais » de consommation dedifférents aliments en fonction du moment de la journée à montre une forteconsommation de friandises (87 %) et de boissons sucrées (75 %) par les ado-lescents. L’absence de prise de fluor, le manque de connaissances concernant lefluor favorisent l’apparition des caries.Conclusion La carie dentaire compte parmi les maladies bucco-dentaires lesplus répandues en Algérie. Un nettoyage régulier des dents est de rigueur. Unprogramme national d’hygiène alimentaire doit être instauré, ainsi que des jour-nées de sensibilisation pour prévenir et minimiser les répercussions sur la santépublique.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.660

P529

Qu’en est-il de la place des échangesplasmatiques comme modalité thérapeutiqued’une hypertriglycéridémie majeurecompliquée d’une pancréatite chronique ?S. Toujani (Dr) ∗, F. Daoud (Dr) , Z. Aydi (Dr) , L. Baili (Dr) ,B. Ben Dhaou (Pr) , F. Boussema (Pr)Service de Médecine Interne, Hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : sana [email protected] (S. Toujani)

Introduction L’hypertriglycéridémie majeure est une des causes des pan-créatites aiguës (PA). Les échanges plasmatiques (EP) peuvent être envisagéscomme traitement des hyperlipidémies majeures, à la fois par une épurationlipidique mais aussi par un apport de lipoprotéine lipase en cas de compensationpar du plasma frais congelé. Nous rapportons une nouvelle observation de PAcompliquant une hypertriglycéridémie majeure traitée par EP.Observation U ne patiente âgée de 34 ans, suivie depuis 18 ans pour hypertri-glycéridémie majeure familiale type III. La patiente a présenté 3 épisodes de PA.

Elle a été traitée par insulinothérapie, statines et fibrates. Elle a été hospitaliséepour un quatrième épisode de PA. Elle avait un sérum lactescent, une hypertri-glycéridémie majeure à 110 × normale (nl) et une hypercholestérolémie à 5 × nl.On a noté une hyperglycémie à 4 g/l et une lipasémie à 4 × nl. Le scanner abdo-minal a montré une dégénerescence pancréatique graisseuse totale. Il s’agissaitd’une dégénérescence pancréatique avec insuffisance pancréatique totale secon-daire à des poussées répétitives de PA en rapport avec l’hypertriglycéridémiemajeure résistante à un traitement antilipidique adéquat. On a renforcé le trai-tement anitlipémiant et on a supplémenté par des extraits pancréatiques. On aopté pour des séances hebdomadaires d’EP. Elle est actuellement à sa quatrièmeséance. L’évolution était bonne avec une baisse de la triglycéridémie et de lacholestérolémie.Conclusion Cette observation illustre les différentes thérapeutiques dis-ponibles dans la prise en charge des pancréatites aiguës compliquant unehypertriglycéridémie majeure et fait discuter leur pertinence en l’absence derecommandations claires.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.661

P530

Le syndrome d’apnée du sommeil chez lessujets obèsesI. Motaib (Dr) a,∗, G. Elmghari (Pr) a, N. El Ansari (Pr) a, N. Kissani (Pr) b

a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques ; CHUMohammed VI., Marrakechb service de neurologie, CHU Mohammed VI., Marrakech∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (I. Motaib)

Introduction L’obésité est un facteur de risque essentiel du syndromed’apnées du sommeil (SAS). La prévalence du SAS est particulièrement éle-vée dans l’obésité massive et dans l’obésité centrale. Le but de ce travail estde déterminer la prévalence du SAS chez les sujets obèses suivis au serviced’endocrinologie et maladie métabolique du CHU mohammed VI, marrakech.Patients et méthodes Il s’agit d’une étude transversale prospective, incluantles patients obèses, ayant consulté durant la période allant d’octobre 2013 àMARS 2014 chez qui nous avons recherché un syndrome d’apnée du som-meil, par une évaluation clinique (signes évocateurs, échelle d’Epworth) etpar la polysmonographie. Le SAS se définit par un index d’apnée-hypopnée≥ 5.Résultats Nous avons inclus 20 patients, les résultats préliminaires montrentune moyenne d’âge des patients de 32,37 ans (± 4,82), la moyenne du tour detaille est de 119(± 14,04). La moyenne du BMI est de 42,7(± 4,8) kg/m2. Lesronflements nocturnes sont rapportés par tous les patients, l’évaluation de lasomnolence diurne par l’échelle d’Epworth montre une moyenne du score à9,87(± 5,71), 85 % des patients présente un SAS dont 65 % avaient un indexd’apnée-hypopnée > 15.Conclusion Nos résultats montrent que la prévalence du syndrome d’apnéedu sommeil est élevée chez les obèses d’où l’importance de le dépister chez lessujets obèses, ses conséquences cardiovasculaire, pulmonaire, mais aussi sur laqualité de vie.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.662

P531

Profil clinico-biologique d’une population defemmes tunisiennes obèses et infertilesO.K. Sallem (Dr) ∗, F. Mahjoub (Dr) , E. Fennira (Dr) , H. Jammoussi (Dr)Institut National de Nutrition, Service A, Tunis, Tunisie∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (O.K. Sallem)

Introduction L’infertilité de la femme obèse est multifactorielle. Cependant,les troubles de l’ovulation sont prédominants.