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Le syndicalisme en Europe

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Le syndicalisme en Europe. ALLEMAGNE AUTRICHE. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Le syndicalisme en Europe

Le syndicalisme en Europe

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ALLEMAGNE AUTRICHELe syndicalisme allemand est un des premiers implantés en Europe. La première confédération allemande, le GGD, a été fondée en 1892. Les syndicats furent dissous en 1933 (arrivée de Hitler). Après la 2ème guerre mondiale, l’Allemagne est séparée en deux parties et le mouvement syndical également avec le DGB à l’ouest et le FDGB à l’est.

Le taux de syndicalisation était de 26,5% en 1998, contre 35,9% en 1991, en Allemagne, et de 38,5% en 1998, contre 51,6% en 1985, en Autriche.

Lors de la réunification, en 1990, le mouvement syndical se reconstitue en une seule confédération, le DGB, même s’il subsiste quelques petites confédérations: fonctionnaires, agents de conduite,... Le DGB est organisé en fédérations de cols bleus (IGMétal) ou de cols blancs (Ver.di). En Autriche, il n’y a qu’une confédération:

l’ÖGB

Ces confédérations sont très puissantes, malgré un droit de grève très réglementé. Ses représentants dans les comités d’entreprises ont un pouvoir important aussi bien au plan social qu’au plan économique (quasi droit de veto). Le DGB, l’ÖGB et leurs fédérations négocient quasi directement avec les ministres.

Pendant longtemps, le DGB a été statutairement adhérent du SPD avec lequel il a rompu progressivement dans la période fin des années 1980-début des années 1990. Certaines fédérations du DGB restent cependant proches du SPD et sont contraintes d’accepter la politique de régression sociale menée par le SPD. La partie est de l’Allemagne paraît plus critique.

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ILES BRITANNIQUES

En 1959, les Irlandais se sont séparés des TUC et ont créé leurs propre confédération, ICTU, qui regroupe aussi bien les Irlandais du Nord que ceux de la République d’Irlande.

Les TUC sont organisés en fédérations de cols bleus (ISTC) ou de cols blancs (Unisson).

Le taux de syndicalisation était de 32,8% en 1995, contre 45,4% en 1985 pour le Royaume Uni. Pour l’Irlande, le taux était de 42,2% en 1998 contre 58,3% en 1985.

Les TUC ont été durement frappés par le gouvernement Thatcher qui a démantelé les entreprises où ils étaient très implantés. Considérant que Blair mène sensiblement la même politique, le congrès des TUC, qui s’est déroulé en fin 2004, a décidé de sa désaffiliation du Parti Travailliste. Mais une partie importante de ses fédérations estiment qu’il faut construire un nouveau parti à la gauche du Parti Travailliste pour résister aux orientations libérales de l’Europe.

Certaines fédérations des TUC sont très présentes dans les milieux alter mondialistes.

C’est au Royaume Uni que s’est constituée première Confédération syndicale, en 1866, dans le prolongement d’une première tentative de confédéralisation en 1822. C’est l’ancêtre des TUC qui a créé le Parti Travailliste.

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Le BENELUX

Ce sont en général des confédérations organisées en fédérations de cols bleus et de cols blancs.

Concernant le taux de syndicalisation, il est passé de 50,7% en 1985 à 53,8% en 1995 en Belgique, de 49,7% en 1985 à 43,4% en 1995 au Luxembourg et de 28% en 1985 à 23,1% en 1998 aux Pays Bas.

En Belgique, les relations sociales sont assez similaires à celles existant en France avec une législation du travail importante et des négociations dans les entreprises. On y retrouve aussi bien des CE que des CHSCT ou des Prud’hommes, mais pas de DP.

Des élections générales seront organisées en 2008 en Belgique et serviront pour la représentativité de chaque confédération. La FGTB reste très liée au gouvernement socialiste en Wallonie. Le mouvement syndical est aujourd’hui la seule composante belge a revendiquer l’unité de la Belgique.

Dans ces trois pays, on distingue des confédérations d’inspiration socialistes (FGTB/ACVV, CGT-L, FNV) et des confédérations d’origine chrétienne (CSC/ACV, LCGB, CNV) auxquelles s’ajoutent des confédérations libérales (CGSLB, UNIEMHP). Si elles sont anciennes en Belgique (1886 et 1908), la confédéralisation ne date que de 1976 aux Pays-Bas.

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Les pays nordiques

Dans ces pays, les taux de syndicalisation sont très importants :- 75,7% en 1998 (78,6% en 1985) au Danemark;- 79% en 1998 (69,1% en 1985) en Finlande;- 55,4% en 1998 (55,9% en 1985) en Norvège;- 88% en 1998 (81,5% en 1985) en Suède.

La pratique de la négociation prime dans des pays où le droit de lock out est reconnu aux employeurs. En général la négociation d’entreprise ou de branche est la règle et il n’y a pas de minima sociaux définis nationalement.

Les organisations syndicales offrent des services à leurs membres (chômage, maladie, retraite, formation professionnelle ...) car rien n’existe au plan national. Mais l’Etat (providence) contribue beaucoup dans un système où tout est fiscalisé.

Ce système a longtemps été considéré comme le modèle du syndicalisme en Europe. Mais les partis socialistes ont perdu les élections dans tous ces pays et les libéraux au pouvoir imposent des reculs sociaux comparables à ceux que nous connaissons en France. Les confédérations ont perdu une partie de leurs repères et les salariés leur font moins confiance. Selon un sondage réalisé pour Eurocadres en 2004, le taux de syndicalisation est de 71% mais la confiance dans les organisations syndicales est inférieures à 40%.

Le syndicalisme des pays nordiques est organisé en trois confédérations : - une pour les cols bleus (LO-Dk, SAK, LO-N, LO-S) ; - une pour les cols blancs (FTF, STTK, YS, TCO) ; - une pour les diplômés de l’Enseignement supérieur (AC, AKAVA, UNIO, SACO)

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Evolutions en Europe

Au Royaume Uni, la fédération des services, Amicus, a fusionné avec TGWU (Transport and General Workers' Union) pour former une nouvelle fédération: Unite the Union.

En Suède, des discussions au sein de la fédération des cols blancs (TCO) entre SIF (fédération des cols blancs de l’industrie) et HTF (fédération des cols blancs des services privés) ont abouti à leur regroupement en une seule fédération: UNIONEN.

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Les PAYS LATINSL’histoire du syndicalisme dans ces pays est assez similaire à celle de la France, dans la mesure où ce syndicalisme a été profondément marqué par les luttes entre socialistes et communistes avec parfois l’existence de syndicats catholiques. Cela s’est traduit par des scissions en Italie (CGIL, CISL et UIL), en Espagne (CCOO et UGT) et au Portugal (CGTP, UGTP). En Grèce, il n’existe qu’une confédération (GSEE) mais qui est organisée en tendances.

Les taux de syndicalisation sont en général plus faibles que dans le reste de l’Europe:- 16,3% en 1997 (9,3% en 1985) en Espagne;- 24,3% en 1995 (36,7% en 1985) en Grèce;- 38% en 1998 (42,3% en 1985) en Italie;- 25% en 1995 au Portugal.

La législation nationale prend une part importante dans ces pays, mais la situation évolue beaucoup en Italie où la négociation d’entreprise tend à remplacer la législation sociale.

Si le syndicalisme y est assez dispersé, les salariés ont plutôt confiance dans leurs organisations syndicales. Selon le sondage Eurocadres, le taux de syndicalisation est de 20% et la confiance dans les organisations syndicales de plus de 60%.

Les confédérations de ces pays sont organisées comme les confédérations françaises, par profession et se concurrencent (sauf en Italie où il existe un accord de coopération).

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Les PECOSLes anciens syndicats officiels ont explosé (par exemple, il y a 6 confédérations Hongroises à la CES).

Taux de syndicalisation

En 1985 En 1995

Bulgarie 62,3% 58,2%

Estonie 82,5% 36,1%

Hongrie 82,4% 60%

Pologne 58,8% 33,8%

Slovaquie 76,9% 61,7%

Tchéquie 29,2% 33,6%

Si le syndicalisme officiel a quasiment disparu, il est remplacé par une floraison d’organisations syndicales, plus ou moins indépendantes, aujourd’hui à la recherche de leur champ d’intervention.

Ils ne connaissent que deux modèles économiques (le libéralisme extrême et l’économie planifiée dont ils ne veulent plus).

Ces pays sont profondément marqués par l’effondrement du système socialiste au début des années 90.

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Les PAYS MEDITERANEENS

Les taux de syndicalisation sont les suivants

-53,7% en 1995 (62,7% en 1995) à Chypre;

- 65,1% en 1995 (47,9% en 1985) à Malte;

- 33,6% en 1995 (29,2% en 1995) en Turquie.

La situation de ces trois pays est assez disparate :

• deux confédérations à Chypre (une grecque et une turque) ;

• deux confédérations à Malte ;

• quatre confédérations turques affiliées à la CES.

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L’organisation du syndicalisme européen La CES

A l’origine, la CISL s’est structurée en organisations régionales, dont une pour la zone Europe, qui regroupait les organisations européennes de la CISL. En 1973, l’ORE de la CISL s’est transformée en CES, confédération où les organisations nationales pouvaient adhérer sans être adhérentes de la CISL. Ce fut le cas très rapidement de la CFTC, puis plus récemment de la CGT. Pour la France, la CFTC, la CFDT, la CGT, FO, l’UNSA et certains syndicats de la FSU sont adhérents de la CES alors que seules la CFDT et FO sont adhérentes de la CISL, la CFTC étant adhérente de la CMT.La CES compte plus de 60 millions d’adhérents.La CES confédère 81organisations issues de 36 pays d’Europe. Cela correspond à l’Europe des 27, en rajoutant la Turquie (dont la demande d’adhésion fait débats), la Croatie (dont la demande d’adhésion vient d’être déposée), Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, la Suisse et San Marino. La Bosnie Herzégovine, la Macédoine et la Serbie ont un statut d’observateurs.La CES est organisée en 11 fédérations et une organisation cadre : Eurocadres.Eurocadres a été créé en 1993 et regroupe 40 organisations dans 22 pays. Elle compte plus de 5 millions d’adhérents. Eurocadres est reconnu comme partenaire à part entière, au même titre que la CES, dans les instances européennes (Comité économique et social, comités du dialogue social,…).

La CEC

Elle regroupe 18 organisations syndicales qui ne syndiquent que des cadres dans 15 pays, dont la CGC pour la France. Elle compte 1,5 millions d’adhérents.La CEC n’était pas reconnu par les autorités européennes. Depuis 1999, grâce à la mise en place d’un comité de liaison entre Eurocadres et la CEC, la CEC est présente dans les instances européennes.

La CESI

Il s’agit de la Confédération Européenne des Syndicats Indépendants.Elle regroupe 35 syndicats de 16 pays dont, pour la France, la confédération syndicale de l’éducation nationale et l’union fédérale des cadres des fonctions publiques-CGC. Elle est peu représentative.

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La CES

(Confédération Européenne des Syndicats) • EEA : European Entertainment Alliance • EFBWW/FETBB : Fédération Européenne des Travailleurs du Bâtiment

et du Bois• EFFAT : Fédération Européenne des Syndicats de l'Alimentation, de

l’Agriculture et du Tourisme• EFJ/FEJ : Fédération Européenne des Journalistes• EMCEF : Fédération Européenne des Syndicats des Mines, de la Chimie

et de l'énergie• EMF/FEM : Fédération Européenne des Métallurgistes• EPSU : Fédération Syndicale Européenne des Services Publics• ETF : Fédération Européenne des Travailleurs des Transports• ETUCE/CSEE : Comité Syndical Européen de l'Éducation• ETUF-TCL/FSE-THC : Fédération Syndicale Européenne du Textile,

de l'Habillement et du Cuir• UNI-EUROPA : Union Network International

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La CES (Confédération Européenne des Syndicats)

Lors du dernier congrès de la CES, en mai 2007, des débats très vifs ont opposé les délégués.

Le traité constitutionnel a été un de ces points.

Mais peut-être le plus inquiétant a été le refus de plusieurs pays (Italie et Pays Scandinaves notamment) de revendiquer un SMIC Européen pour lutter contre le dumping social qui prévaut.

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L’organisation du patronat européen

BUSINESSEUROPE

C’est l’équivalent européen du Médef. EAS a changé le nom de cette organisation (anciennement UNICE).

Le CEEP

Le centre européen des entreprises publiques regroupe les patrons (ou leurs DRH) des entreprises publiques. En particulier, pour la France, la SNCF, EdF et Gdf en sont membres.

Les positions du CEEP dans les instances européennes sont souvent plus proches de celles de la CES que de celles de l’UNICE.

L’UEAPME

C’est l’union européenne de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, c’est à dire l’équivalent de CGPME.

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Des outils d’intervention syndicaleLa CESLa CES

La CConfédération EEuropéenne des SSyndicats permet de rassembler les salariés en Europe et de proposer des initiatives revendicatives.

LeLe CESECESE

Le CComité ÉÉconomique et SSocial EEuropéen est un lieu de confrontation qui peut permettre de fournir des avis s’opposant aux orientations libérales européennes.

Les Comités du dialogue socialLes Comités du dialogue social

Ces comités peuvent permettre de déboucher sur des accords sociétaux entre patronat et organisations syndicales qui constituent un embryon d’Europe sociale.

Les CSILes CSI

Les CComités SSyndicaux IInterrégionaux permettent d’échanger avec d’autres syndicalistes sur les situations économiques et sociales transfrontalières

Les CEELes CEE

Les CComités d’EEntreprise EEuropéens permettent de mettre en contradiction les groupes européens qui ont tendance à opposer les salariés entre eux pour accroître leurs profits

La RSELa RSE

La RResponsabilité SSociale des EEntreprises peut permettre d’imposer à des grands groupes européens et mondiaux un certain nombre de normes sociales et environnementales

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Le syndicalisme mondial

Jusqu’en 2006, il existait 3 confédérations internationales

La FSM, dominée par des syndicats qui sont souvent des syndicats liés à des gouvernements et dont certains frisent l’islamisme, voire ont des relations mafieuses. En 2002, elle déclarait regrouper 160 organisations dans 84 pays.

La CISL, qui regroupait 145 millions d’adhérents provenant de 233 organisations de 154 pays.

La CMT, qui regroupait 26 millions d’adhérents provenant de 144 organisations de 116 pays.

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?

Le syndicalisme mondial

(suite)

Le découpage de ces confédérations est largement issu de la guerre froide et de la logique de blocs qu’elle a entraînée.

Aujourd’hui, les raisons qui ont conduit à cet éclatement n’existent plus. Au contraire, l’économie est mondialisée et le mouvement syndical international estime qu’il convient de peser sur la manière dont se réalise cette mondialisation.

La CISL et la CMT ont entamé une réflexion pour aboutir à la construction d’une nouvelle confédération internationale. Elles souhaitent associer à cette construction un certain nombre d’organisations syndicales non adhérentes à des confédérations internationales, dont la CGT France et la CTA d ’Argentine, voire avec certaines organisations adhérentes à la FSM, telles que les syndicats indiens ou la CGT du Pérou.

Le 48ème congrès de la CGT, du 24 au 28 Avril 2006, a été l’occasion de faire le point de l’avancement de cette construction en vue du congrès constitutif de la CSI qui a eu lieu du 1er au 3 Novembre 2006, à Vienne.

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Quel syndicalisme international

La veille de l’ouverture du 48ème congrès, la CGT a réuni près de 80 délégations venues de tous les continents.

Un des objectifs principaux était d’examiner comment se construit la nouvelle internationale syndicale.

Le débat a démontré combien est grande l’attente des syndicalistes à travers le monde pour une coordination globale des luttes contre les dégâts sociaux provoqués par la mondialisation capitaliste tout comme pour la construction d’une alternative sociale à ce système économique.

Si l’urgence du congrès fondateur de Vienne (à partir du 1er novembre 2006) reste pour Guy Rider (Secrétaire Général de la CISL) et Willy Thys (Secrétaire Général de la CMT) la construction de l’outil, tous les intervenants ont tenu à rappeler leurs exigences d’une internationale syndicale tournée résolument vers la coordination d’initiatives revendicatives.

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Le Congrès constitutif de VIENNE a réuni quelques 1500 délégués.

La CSI (Confédération Syndicale Internationale ou ITUC et IGB) regroupe 168 millions d’adhérents, provenant de 154 pays et de 306 confédérations nationales.

Toutes les délégations se sont félicitées de la création de la CSI en soulignant l’urgence de conjuguer dialogue social et mobilisations sociales contre la mondialisation libérale.

Cela commence par imposer le respect des droits syndicaux encore mis à mal dans de nombreux pays et les conventions de l’OIT sont un point d’appui pour l’activité syndicale internationale.

Guy Rider, le Secrétaire Général de la CSI, a promis de veiller au respect du pluralisme qui compose la nouvelle confédération qui entend contribuer à un dialogue tripartite mais où « la main tendue peut devenir un poing fermé. La confrontation ne nous fait pas peur. »

Naissance de la CConfédération SSyndicale IInternationale

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Des premières décisions intéressantes

Dans le prolongement du travail réalisé lors de forums syndicaux mondiaux et du FSM de Nairobi, la CSI mène une grande campagne internationale intitulée « un travail décent pour une vie décente».

Plus récemment, lors de sa première Assemblée Générale, mi 2007, la CSI a décidé d’organiser une journée internationale d’actions en janvier 2008 pour exiger le respect des droits fondamentaux et en particulier syndicaux.

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L’organisation de la CSI

Les organisations régionales futures doivent résulter de la fusion des organisations régionales de la CMT et de la CISL, objectif à un an du congrès.

Pour l’Europe, la CES regroupe déjà les organisations syndicales anciennement à la CMT ou à la CISL et elle a un rôle important dans le dialogue social.

Mais le périmètre dit européen de la CSI inclut largement la Russie et des républiques d’Asie Centrale, ce qui amène la CES a mettre en place le PERC (Pan European Regional Committee)

À l’image de la CISL, la CSI regroupe les syndicats nationaux par zones géographiques (Afrique, Amériques, Asie et Océanie, Europe).

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Les Outils

Il permet la rencontre des OS des pays de l’OCDE (dont la Chine) et permet de rechercher des prises de position communes sur un certain nombre de grands sujets.

Le BIT et l’OIT (ILO)

Organisations tripartites qui peuvent définir des normes qui doivent s’appliquer dans tous les pays signataires.

Elles permettent également de dégager des moyens pour aider des organisations nationales (Birmanie, Tsunami) ou étudier certains problèmes spécifiques (GURN, bureau de Hong Kong).

Le TUAC (Trade Unions Advisory Committee) ou Commission syndicale consultative