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LE THÉÂTRE FONTAINE
ON a doniré au Théâtre Fontaine le nom de la rue où il habite, ce qui est bien pratique. Ça facilite les recherches. Félicitons André Puglia, son Directeur-Fondateur, d’avoir eu cette
bonne idée.
Le Théâtre Fontaine a succédé au Chantilly, cabaret à grand spectacle, qui avait lui-même été précédé par la Boite à Matelots de Léon Volterra. En remontant encore plus haut dans le passé, à cet endroit de la rue Fontaine, on trouve : un entrepreneur de plomberie, une école et un cimetière.
Car nous autres, amateurs d’art dramatique, nous connaissons ainsi intimement tous les théâtres de Paris. Même les salles vénérables ou somptueuses que de hardis producers ont fait construire jadis pour le bonheur de nos futures soirées et où nous poursuivons, saison après saison, une carrière de spectateur commencée souvent au poulailler.
Quand nous arrivons, le vénérable théâtre nous adresse un petit bonjour avec un coin de son beau rideau rouge. Le vieux théâtre peut tout se permettre, il nous a connu enfant. Ce qui nous donne ces tas de complexes. Quand il entreprend de nous raconter sa pièce, nous l’écoutons avec un certain respect. M ê m e si c e soir-là il radote un peu.
Nous avons l’esprit beaucoup plus libre quand nous venons au théâtre Fontaine. Là, c’est le contraire, c’est nous qui l’avons connu tout petit. Nous l’avons même vu construire.
Quand le Théâtre Fontaine a fait ses premiers pas, en 1951, avec son premier spectacle, nous étions là. Une délicieuse soirée avec Jean Richard dans Popocatepetl, de Roger Pierre, Jean-Marc Thibault et Jean-Pierre Mottier. Nous nous en souvenons fort bien. Nous pourrions citer encore la scène qui était moins bonne que les autres î C’est vous dire.
Et nous avons vu le Théâtre Fontaine grandir, de comédies en fantaisies, de succès d’estime en réussites authentiques. Nous avons suivi ses progrès non pas avec repect, mais avec amitié. Nous l’avons applaudi aussi souvent que l’envie nous en prenait, sans qu’il ait eu besoin de nous forcer les mains.
Le Théâtre Fontaine nous a conviés un soir à la première représentation de L*Amour des 4 Colonels, de Peter Ustinov et Marc- Gilbert Sauvajon, ce fut un triomphe et ce triomphe nous remplit d’orgueil. Il confirme nos prédictions. On vous l’avait bien dit qu’il irait loin, ce petit-là.
ROBERT ROCCA
ANDRÉ PUGLIADirecteur
et
HENRY DE LA PALMIRAD irecteur A rtistique
présentent
“ Rididine "Comédie en 3 actes
d 'après « L A U R E N C E , second p r ix du concourslitté ra ire d 'a rt d ra m a tiq u e 1954 du Casino
cT Enghien-les-B ains
d’ALEXANDRE BREFFORT
“ Ûlididine ”
On ne présente pas Rididine. Tout le monde la connaît. Vous, Messieurs, sous tel petit nom ; vous, Mesdames, sous tel autre — car Rididine n’est ni une création ni une créature d’Alexandre Breffort, dont le seul mérite est de l’avoir baptisée.
Celui qui, vraiment, créa Rididine, est cet Auteur sublime, qui ne s’inspirant de personne, sinon de lui-même, fit d’abord l’homme à sa propre image. Cela, c’est l’homme, né prétentieux, qui le dit. Dieu, qui, lui, sait à quoi s’en tenir, quant aux malformations congénitales de ses personnages, n’a très probablement inventé Rididine, que pour servir d’exutoire à cette sorte de tendresse exaspérée, latente au cœur d’Adam et qui fait jurer à celui-ci qu’il ne mangera pas de ce pain-là, juste à l ’instant où la tentation le domine de mordre dans la pomme...
Oui, Rididine, c’est Eve. Une Eve qui rêve peut-être moins de la faute elle-même, que du plaisir de se l’entendre reprocher. Elle a son amour- propre et tient pour parfaitement désobligeant qu’on puisse la croire incapable de pécher. Mais ceci est précisément l’histoire que nous allons avoir l’honneur de vous conter, dans quelques minutes.
Le parrain de notre héroïne, Alexandre Breffort, se permet de souhaiter que : le troisième acte terminé, quand le rideau tombera pour la dernière fois, vous puissiez ne quitter votre fauteuil et surtout Rididine, qu’avec une façon de regret ; ce regret souriant qu’on éprouve à se séparer de quelqu’un d’impossible, d’irritant, de parfaitement insupportable, mais, en compagnie de qui, Dieu merci ! on ne s’ennuie pas un instant...
Mesdemoiselles Huguette HUE et Rolande SEGUR sont chaussées par
CHARLES JOURDAN5, b o u l e v a r d d e la M a d e l e i n e - PARIS ( 1 er) — OPE. 67-74
Mademoiselle Huguette HUE
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U T I L I S E Z LA P O U D R E
J E A NPÀTOU
Rididine ..................
Fred A s t ie r ............
Jean .........................
Maurice Dalrey . . . .
* Rididine *Comédie en 3 Actes
d'ALEXANDRE BREFFORT
Mise en scène de Maurice Vaneau Décor de Gisèle Tanalias
D istr ib u tio n par ordre (Feutrée en scène
Huguette HUE Laurence... ................
René HAVARD .....................
Bernard MUSSON
RENAUD MARY ............
Journalistes, Photographes de Presse
D écor exécuté par P ierre D elorm e, peint par Laverdet
Les tableaux de l ’appartem ent de R ID ID IN E ont été fournis par la G alerie SPIT Z E R
Un seul entracte de 15 minutes
Rolande SÉGUR
Paul PRÉBOIST
Pierre FER VAL
BAR-FUMOIR dans le hall
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PAR! j
L O N D R n
NEW-YORJX
BA R C ELO N E
1957i
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qui o n t c o l l a b o r é à la p r é s e n t a t i o n d e« RIDIDINE »V W W W V '
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