N°121 • Septembre 2012

Le Tréport

MédiathèqueLe chantierest lancé

Accueils de loisirsUn étéanimé

Travaux

L’avenue Jean Moulinaméliorée

Rentrée scolaire

Des travauxde rénovation

magazine

UNE COTISATION QUI N’ÉVOLUE PAS EN FONCTION DE VOTRE ÂGE

PAS DE QUESTIONNAIRE MÉDICAL PAS DE FRAIS DE DOS-SIER - PRÉLÈVEMENT MENSUEL OU TRIMESTRIEL SANS FRAIS

- REMBOURSEMENT DES SOINS SOUS 48H - TIERS-PAYANT PHARMACIE-RADIO-LABO-OPTIQUE-CLINIQUE-HÔPITAL

02.32.14.61.52MUTUELLE UNION

DES TRAVAILLEURS38, bd Général de Gaulle

BP 13876204 DIEPPE CEDEX

OFFRE SPÉCIALE

FRAIS DE SANTÉ55 - 75 ANS

Madame, Monsieur,

La rentrée se profile déjà et qui dit rentrée, dit réouverture des écoles avec le même nombre de classes que l’an dernier. Je tiens donc une fois de plus à féliciter et à remercier les parents qui se sont mobilisés pour faire obstacle aux fermetures annoncées dans nos établissements au printemps dernier. J’espère que nous n’aurons pas de nouveau combat à mener à ce sujet dans quelques mois, mais si tel était le cas, les élus seraient cette fois encore à leurs côtés.La rentrée siginifie aussi la fin de la saison estivale, une saison morose dans une bonne partie du pays en raison de la météo, mais aussi à cause du pouvoir d’achat en berne. Les familles doivent faire face à des difficultés croissantes. Quand ce n’est pas

le chômage qui frappe, ce sont les hausses de prix incessantes qui touchent la quasi totalité des Français. L’augmentation des prix des carburants depuis quelques semaines ne fait qu’aggraver les choses et nous attendons désormais l’application de la promesse de campagne du candidat François Hollande pour le blocage des prix.La récession menace aussi. La France y échappe de justesse avec une croissance nulle au second trimestre. La plus grande vigilance, mais aussi la plus grande réactivité doivent être de mise si nous ne voulons pas rejoindre la cohorte des pays affichant depuis le début de l’année un chiffre négatif. Alain Longuent, Maire.

Éditorial

Rédaction / Photos / Composition : Service Communication Catherine GinfrayHôtel de Ville 76470 LE TRÉPORT

Impression : Imprimerie ic4 DieppeRégie Publicitaire exclusive : Prest’action 02 35 66 03 10

Mairie du TréportRue F. Mitterrand76470 LE TRÉPORT

E-mail de la mairie : mairie@ville-le-treport.fr

Site internet de la commune : http://www.ville-le-treport.fr

magazine Accueil de la mairie et des services techniques : Les bureaux de la mairie sont ouverts du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. 02 35 50 55 20Fax : 02 35 50 55 38.

Aide sociale (C.C.A.S, aides ménagères, suivi du RSA. Ce service est ouvert le lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 13 h 30 à 17 h 30. L’accueil téléphonique est assuré le matin) : 02 35 50 55 22

Service à la population : Etat civil, stationnement, inscriptions à la cantine, dans les accueils de loisirs et au Petit-Navire : 02 35 50 55 21Pièces d’identité, séjours jeunes, élections,cabines de plage : 02 35 50 59 42

Urbanisme (fermé le lundi matin) : 02 35 50 55 23Police municipale : 02 35 50 55 34Service culturel et location des salles : 02 35 50 55 35

Services techniques accueil physique du lundi au jeudi de 7 h 45 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h et le vendredi de 8 h à 12 h

École de musique et de danse :02 35 50 69 16

Bibliothèque : 02 35 50 60 79

Centre Calamel : 02 35 86 45 24Centre Maternel : 02 35 50 73 71Petit Navire : 02 35 86 55 93La Parent’Aise : 06 86 20 50 41

Les services de la Mairie

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C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès de Roger Dailly. C’est une véritable figure tréportaise qui vient de dis-paraître. Roger Dailly était une locomotive de la restauration locale. Je garde le souve-nir d’un homme droit, chaleureux et je sais à quel point il savait se montrer généreux. Il avait son franc parler et il est arrivé que le ton monte entre nous, mais cela ne laissait jamais de trace ni la moindre rancune. Enseignant de formation, il avait avec sa mère repris le Petit Café Bleu que nous fré-quentions, jeunes et moins jeunes, à la sor-tie du cinéma tard le soir, pour manger une glace ou une assiette de frites. Bâtisseur, visionnaire, il avait eu à cœur de dévelop-per son établissement, Le Homard Bleu, aux côtés de son épouse. Un restaurant

dont on parle encore aux quatre coins de France quand on dit venir du Tréport. Lorsque la ville a entrepris de transformer le quai à la fin des années 80, c’est lui qui avait convaincu les plus réticents de ses collègues commerçants du bienfondé de cette opération. Amoureux du Tréport, il portait sa réflexion sur le développement touristique de la ville et faisait part de ses critiques, non pour contester mais pour ap-porter des améliorations. La disparition de M. Dailly est une véritable perte pour notre station balnéaire. Je tiens ici à assurer son épouse et ses en-fants de ma plus profonde sympathie dans l’épreuve qu’ils traversent.

Alain Longuent

Roger Dailly : Une figure tréportaise disparaît

pratique

Etat civil NaissancesMhaëlys POTVINÉdan LEFEBVREEidi SÉVELINValentin JOUISZeïna DELOISON

La liste des nouveaux nés est publiée en fonction des renseignements communiqués par les mairies des lieux de naissance.

DécèsFortunée DUBREUIL née MOUCHNINOMarcelle LARDANS née DESBROSSESDanielle VANDESTEENE née LEROUXMicheline BOÉ née TOILLIERAndré KITOROGOFFAlain JOLLYDavid RICHTEROdette FLEUTRE née LELONGJeanne BRACQUE née PREUXClaudine BOYARD née LHERONDELLEEugénie FERRAND

MariagesStéphanie JOLY et Julien SALLÉMadison DUNEUFGERMAIN et Sofien BSISSAJustine COMTESSE et Dorian JACQUETBetty FERMENT et Christopher AMOURET

• La déchetterie du Tréport est ouverte du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, le vendredi et le samedi de 9 h à 18 h et le dimanche de 10 h à 12 h. Pour la bonne organisation du service, l’entrée n’est plus permise 10 minutes avant la fermeture.

Tel : 02 35 82 45 72.

• La déchetterie d’Ault reçoit les mêmes déchets que celle du Tréport (sauf les pneus et les huiles alimentaires usagées) ainsi que les solvants, piles, produits phytosanitaires, produits acides/basiques, radiographies, peintures et néons

Elle est ouverte lundi de 14 h à 18 h ; mardi, mercredi, vendredi, samedi de 9 h à 12 h et de

14 h à 18 h (fermé le lundi matin, le jeudi, le dimanche et les jours fériés).

• La déchetterie de Beauchampsreçoit les mêmes déchets qu’à Ault. Elle est ouverte du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h; le vendredi et le samedi en continu de 9 h à 18 h ainsi que le dimanche de 10 h à 12 h.

Le service offert par ces déchetteries est gratuit pour les habitants du Tréport sur présentation d’un justificatif de domicile.Pour les déchets de l’amiante, veuillez vous renseigner auprès de la com com (02 27 28 20 87).

Déchetteries

Maison de retraite :02 35 86 27 89Portage de repas de la maison de retraite :02 35 86 68 57

La Poste : 02 35 50 53 90

Gendarmerie : 02 35 86 14 66

Sapeurs-pompiers :quai de la Retenue 18

Trésor Public : 02 35 86 05 80

Office du tourisme : 02 35 86 05 69

CPAM : rue Paul Bignon - 76260 Eu02 35 50 40 60

Caisse d’allocations familiales :25 avenue des Canadiens 0 820 257 610

Société des Eaux de Picardie : 02 35 50 57 50

EDF : 0 810 333 076

Sous-préfecture :rue du 8 mai 1945 - 76200 Dieppe02 35 06 30 00

Ecole maternelle Nestor Bréart : 02 35 86 11 43

Ecole maternelle Pierre Brossolette : 02 35 86 19 46

Ecole élémentaire Ledré Delmet Moreau : 02 35 86 27 66

Collège Rachel Salmona : 02 35 50 56 10

Lycée Le Hurle Vent : 02 35 86 80 77

Adresses et numéros de téléphones utiles

Alain LONGUENT, Maire, sur rendez-vousLaurent JACQUES, (voirie, stationnement) sur rendez-vousJean-Jacques LOUVEL, (éducation, temps libre, jeunes et familles) le mercredi de 15h à 17hMichel BILON, (environnement, cadre de vie, sécurité) sur rendez-vousRégis BOULENGER, (sports, infrastructures sportives) sur rendez-vous

Philippe VERMEERSCH, (urbanisme, bâtiments communaux, travaux, culture, bibliothèque, fêtes et cérémonies) sur rendez-vousFlorence LAVOINE, (logement) lemardi de 14h à 17hAnne-Marie TRÉPÉ, (tourisme, plage, commerces) sur rendez-vousNadine PISKADLO, (développement économique, communication) sur rendez-vous

Permanence des Élus

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Disparition deM. Georges Morel C’est avec tristesse que les élus ont ap-pris la disparition de M. Georges Morel le 17 août. Il était dans les Trois Villes Sœurs le dernier survivant des camps de concentration.M. Morel n’avait que 16 ans lorsqu’il a commencé à se rebeller contre l’occupant allemand. Il a alors pris part à différentes actions, ce qui lui a valu d’être dénoncé, puis arrêté en avril 1944. Il a été déporté dans le camp de Dachau où il a survécu près d’un an avant d’être libéré par les soldats américains. Comme Lucien Lavacry, qui avait été dé-porté dans le même camp, M. Morel ra-contait que le retour à la vie «normale» n’avait pas été simple. Après s’être mon-tré réticent à parler de cette période de sa vie, il avait entrepris de témoigner récem-ment. Modeste, chaleureux, souriant, M. Morel faisait l’unanimité parmi le person-nel de la maison de retraite du Tréport où il séjournait depuis quatre ans.À sa famille, à ses amis qui ont veillé sur lui durant les dernières années de sa vie, la municipalité présente ses plus sincè-res condoléances.

ExpositionDécouvrez l’exposition «Mer et merveilles, ombres et lumières» consacrée à la mer les 15 et 16 septembre de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h dans la grande salle de la gare haute du

funiculaire dans le cadre des journées du patrimoine. Peintres et photographes y présentent le travail qu’ils consacrent à la mer. L’entrée est gratuite.

Samedi

15Septembre

Braderie L’association Croix de Pierre Commerces or-ganise une brocante rue Vincheneux, à la Croix de Pierre et rue de Paris le samedi 1er septembre tout au long de la journée.

Samedi

01Septembre

sortirLibérationLa ville du Tréport célèbre l’anniversaire de sa Libération le samedi 1er septembre. Rassemblement devant la mairie à 11 h puis cérémonie officielle à la

Colombe de la Paix.

Samedi

01Septembre

pratique

Loïc Lantoine a commencé par écrire pour les autres avant de donner vie lui-même à ses textes. Avec François Pierron, son complice de toujours à la contrebasse, le Lillois, poète rock’n’roll slameur est l’invité de la commission culturelle municipale le samedi 22 septembre à 20 h 30 salle Re-

ggiani. Il se produira en compagnie de Fil, de Joe Doherty et de Thomas Fiancette.Entrée : 15 euros en tarif plein, 8 euros en tarif réduit, gratuit pour les moins de 12 ans. Réservations en mairie, à l’Office de Tourisme et sur place juste avant le concert.

Courses pédestresLe COB Athlétisme organise ses courses et marches des Trois Villes Sœurs. Elles auront lieu cette année le 16 septembre. Renseigne-ments et inscriptions, sur le site www.cob76.fr.

Dimanche

16Septembre

Salon de l’Habitat du 7 au 9 septembreLa ville du Tréport accueille une nouvelle fois à la rentrée le salon de l’Habitat et du Développement Durable proposé par la so-ciété Expo-Normandie.

Patrick Bordier, son responsable, a à cœur de réunir dans ce salon les professionnels qui vous permettent de construire ou d’amé-liorer votre habitat. Depuis plusieurs années sa sensibilité écologique l’a amené à mettre l’accent sur le développement durable, tout particulièrement sur les économies d’éner-gie ou encore la récupération d’eau.

Le salon se déroule salle Serge-Reggiani du 7 au 9 septembre. Il est ouvert vendredi en fin d’après-midi ainsi que samedi et diman-che toute la journée. L’entrée est gratuite.

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4 sites pour mieux vous servir

GAMACHESImprimerie de la Bresle

Z.I. route de Paris

03 22 30 00 97

DIEPPEImprimerie IC4

24, rue Léon Rogé

02 35 50 98 00

AuMAlEImprimerie Genty

4, rue Nationale

02 35 93 42 94

FORGES lES EAuxImprimerie de Forges

Zone Industrielle

02 32 89 04 70

imprimerie studio graphique

Journées du patrimoineDe nombreux monuments ouvrent leurs portes pour les journées du patrimoine et des visites sont organisées. Toutes ces animations sont gratuites et le programme complet à

est découvrir à l’Office de Tourisme.

Samedi

15Septembre

Moule festiveL’association Le Tréport Festif vous donne rendez-vous le dimanche 16 septembre sous le chapiteau de la plage pour déguster de succulentes moules-frites préparées par

les bénévoles de l’association.

Dimanche

16Septembre

Loïc Lantoine en concert le 22 septembre

Comme chaque été, la commission culturelle municipale a programmé en juillet et en août plusieurs spectacles au Forum. Destinées tout autant au public tréportais qu’aux vacanciers, ces soirées ont permis à chacun de profiter gratuitement de concerts ou de représentations théâtrales. Le public était particulièrement nombreux pour applaudir les Pebbles, ce groupe mersois composé de six amis qui, il y a quelques décennies, reprenaient avec plaisir les tubes de l’époque. Récemment recomposée, cette formation n’a rien perdu de son allant et les sexagénaires (voire septuagénaires !) prennent toujours autant de plaisir à rencontrer le public et à le faire danser.

La mairie du Tréport accueille depuis quelques jours sa nouvelle médiatrice culturelle. Âgée de 29 ans, Magali Korber vient de Ham, dans la Somme, où elle occupait une fonction similaire depuis deux ans. La perspective de s’installer en bord de mer et surtout les responsabilités professionnelles offertes par ce poste l’ont encouragée à donner une nouvelle orientation à sa carrière.

Créer des liens

Magali commence à prendre ses marques et travaille d’ores et déjà à la programmation culturelle de la saison 2013. «J’ai été très bien accueillie par mes nouveaux collègues et les élus. Je commence à découvrir le territoire, la population et ses attentes», indique la jeune femme pour qui le relationnel occupe une place essentielle. Au delà du montage d’un projet, de la programmation d’un artiste, elle met un point d’honneur à donner envie au public de venir voir un spectacle. «Il ne suffit pas de distribuer des affiches. Il est important d’établir un contact direct avec le public, de mettre en place des relais, de faire en sorte que les gens parlent du spectacle», assure-t-elle.

Titulaire d’un Master Arts du Spectacle, elle est passionnée de théâtre et souhaite transmettre ce goût au jeune public. Elle a donc l’intention de programmer, entre autres, des spectacles à caractère familial et de mettre en place des animations, que ce soit avant ou après la représentation, pour donner une autre dimension à la

programmation placée sous l’égide de la commission culturelle municipale. Employée par la Fédération Léo Lagrange de Picardie et mise à diposition de la ville du Tréport, Magali Korber a aussi à cœur d’activer les réseaux de cette fédération afin d’étendre les possibilités de programmation sur la ville du Tréport.

Magali KorberDu nouveauà la culture

Dans la ville

Magali Korber occupe depuis le 1er août les fonctions de médiatrice culturelle. Passionnée de théâtre, la jeune femme a, entre autres, la charge de mettre en place la programmation culturelle de la ville.

Les spectacles à caractère familial feront partie de la programmation proposée par la médiatrice culturelle.

Magali Korber est arrivée le 1er août au Tréport.

Les Pebbles ont rencontré un franc succès.

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Animations estivales : le public au rendez-vous

Dans la ville

Le chantier de la future médiathèque s’est ouvert au début de l’été. Il est particulièrement impressionnant puisque, dans un premier temps, il s’agit de «déconstruire» l’intérieur de l’ancien marché couvert pour n’en conserver que l’enveloppe extérieure et la charpente.Placée sous le contrôle de l’architecte des bâtiments de France (en raison de la proximité de l’église classée), l’opération va durer un peu plus d’un an et elle a été confiée à l’entreprise générale de bâtiment Lesage, basée dans l’Eure.Après la phase de démolition, viendra la construction d’une nouvelle dalle séparant les deux niveaux. L’ancienne, beaucoup trop mince pour supporter la charge qui l’attendait, devait impérativement être ôtée. Ensuite, la réalisation de l’intérieur proprement dit pourra débuter.

Deux niveaux

L’ouverture est programmée pour septembre 2013. Les usagers pourront y découvrir sur la partie haute l’accueil accessible depuis la place de l’église. L’espace sera très

largement ouvert, les séparations étant réalisées par des meubles qui pourront facilement être bougés pour moduler l’espace en fonction des besoins. Pôles arts et musique, actualité et presse, consultation des archives, espaces petite enfance,

jeunesse et adultes seront aménagés sur une superficie de 380 m2. À l’étage inférieur, un vaste espace de lecture de 100 m2, pouvant se transformer en petite salle de projection, est prévu.

MédiathèqueUn très gros chantierIl ne faudra pas moins de 14 mois pour que l’ancien marché couvert se transforme en médiathèque. L’ouverture de cet espace dédié à la culture est prévue pour septembre 2013.

La dalle entre les deux niveaux, trop mince pour supporter le poids de la médiathèque, est détruite, puis reconstruite.

La très belle charpente est conservée dans ce nouvel espace et restera visible du public.

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Le chantier doit durer un peu plus d’un an.

L’avenue Jean Moulin, qui passe devant le collège et la maternelle Bréart, ainsi que le début de la rue des Martyrs de la résistance, devant le lycée, sont des lieux très fréquentés par les piétons et les deux-roues. Aussi convenait-il de faciliter et surtout de sécuriser leur cheminement.L’an dernier, une première tranche de travaux a été réalisée, avec la réfection des trottoirs côté collège et école, la réfection de trois arrêts de bus et l’aménagement du carrefour avec l’avenue des albatros.

Mettre les bouchées double

Le chantier s’est poursuivi cet été sitôt l’année scolaire achevée. Confié à EBTP avec une maîtrise d’œuvre réalisée par Sébastien Delmache, responsable de la voirie aux services techniques municipaux, ce chantier a permis le réaménagement du carrefour giratoire à l’angle du collège et du lycée et la réfection des trottoirs en face de ceux réhabilités l’an dernier. Un enrobé rouge est coulé sur l’ensemble des cheminements piétons.

Les travaux doivent en principe être terminés pour la rentrée scolaire, mais le remplacement du câble à haute tension par ERDF a provoqué un peu de retard dans le

calendrier. Les ouvriers de EBTP vont donc se charger de mettre les bouchées double pour éviter de perturber la rentrée des élèves.

Avenue Jean MoulinLa 2nde phasese termineAprès une première tranche de travaux l’an dernier, l’avenue Jean Moulin achève actuellement sa cure de jouvence. Objectif : favoriser la circulation des piétons.

L’entrée de la rue des Martyrs de la Résistance, située devant le lycée, est aussi concernée par ce chantier.

C’est juste après le giratoire que se trouve l’entrée de la «zone 30».

Dans la ville

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Une «Zone 30» est désormais créée avenue Jean Moulin. Elle intègre aussi plusieurs voies adjacentes. Comme le rappelle Sébastien Delmache, le Monsieur Voirie de la ville, «ce dispositif est particulièrement adapté dans un secteur où l’on souhaite faire cohabiter sereinement les automobilistes avec les piétons et les deux-roues». Cette zone est donc tout à fait pertinente dans ce secteur de la ville où l’on trouve nombre d’écoliers, de collégiens, de lycéens, leurs parents qui les accompagnent en voiture, ainsi que les bus scolaires.La «Zone 30» ne se résume donc pas à l’installation de simples panneaux de limitation de vitesse. Elle s’accompagne d’aménagements, comme la chicane entre le collège et la maternelle, le passage piétons surélevé en entrée de zone et le plateau surélevé devant le collège. «En principe, on ne trouve pas de passage piétons dans une zone 30, car les piétons doivent pouvoir traverser partout, mais il a semblé judicieux de les maintenir pour deux raisons : cela semble pertinent dans un secteur où il y a des enfants que l’on se doit d’éduquer à la circulation et à ses risques; nous souhaitons aussi favoriser le cheminement des personnes handicapées, notamment des déficients visuels, qui seraient perdus sans les passages piétons et les bandes de vigilance posées au sol qui les accompagnent», indique M. Delmache.

Une Zone 30 avenue Jean Moulin

Dans la ville

L’été est la période la plus propice à la réalisation de travaux visant à améliorer le confort et la sécurité des écoliers. Chaque année, les directeurs des deux maternelles et de la primaire établissent la liste de tous leurs souhaits en matière de travaux et les priorités sont dégagées.Cela va du simple ajustage avec le remplacement de néons, la fixation des porte-manteaux, la réparation d’un store, aux travaux plus lourds, comme la rénovation de la salle de restauration.À la maternelle Brossolette, il n’y a pas eu de gros travaux cette année, mais les demi-pensionnaires découvriront à la rentrée les nouvelles couleurs de la cantine. «Nous avions prévu de refaire toute la salle en enlevant les mosaïques des soubassements pour les remplacer par du PVC en forme de vagues et en tendant de la fibre de verre à peindre pour la partie haute. Nous avons eu de gros contretemps. Derrière la mosaïque, nous avons découvert de l’humidité dans les murs et il a fallu les reprendre entièrement, voire les doubler à certains endroits», indique Willy Lottin, responsable des bâtiments municipaux. De ce fait, la moitié de la salle a été refaite et il faudra patienter jusqu’à l’an prochain pour l’autre partie.

Esthétique et pratique

À l’école Bréart, les enseignants se sont plaints du froid l’hiver dernier. Sous les faux-plafonds, seule une fine couche d’isolation datant de la construction du bâtiment a été découverte. Le menuisier a donc été mis à contribution pour le démontage des faux-plafonds dans deux salles de classe et l’évacuation de l’ensemble avant la pose d’une nouvelle structure surmontée d’un isolant de 20

cm d’épaisseur. Dans les prochaines années, ce sont les autres plafonds qui seront traités à l’identique.À l’école primaire, après la réfection des sanitaires des garçons l’an dernier, ce sont cette fois les sanitaires des filles qui sont revêtus d’une nouvelle faïence sur l’ensemble des murs. Les toilettes seront remontées de manière à aménager une cabine accessible aux handicapés. L’an prochain, d’autres aménagements pour faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite sont prévus.Enfin, le gymnase Robert Célérier profite lui aussi d’une petite cure de jouvence avec la remise en peinture des marquages au sol et de toute la partie basse des murs. Les plinthes endommagées sont également remplacées.

Services techniquesLes écoles embelliesDurant la période estivale les services techniques muni-cipaux sont mis à contribution pour améliorer, entretenir et rénover les bâtiments scolaires.

Le chantier s’est avéré plus lourd que prévu dans la salle du restaurant scolaire. Bruno Dimouchy a dû faire face à quelques «surprises».

Plafond suspendu et isolation, c’est Alain Duchossoy qui gère sereinement.

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Poser de la faïence est un jeu d’enfant pour Bernard Élie.

Comme son collègue Bernard, Daniel Kobsch aime le travail bien fait et toujours avec le sourire.

Depuis plusieurs années, la grande cabane blanche, orange et rouge fait partie du paysage balnéaire. Installée dès le mois de juin sur les galets, surmontée de son enseigne «Lire à la Plage» et du logo du Département, elle ne manque pas d’attirer l’oeil des passants.En apercevant le sourire des animateurs, les visiteurs n’hésitent pas à entrer pour découvrir le concept s’ils ne le connaissent pas encore. Il est très simple : on choisit un livre ou une revue et on lit tranquillement soit à l’abri dans la cabane, soit confortablement installé dans un transat. Il n’y a aucune inscription, aucune formalité et le lieu s’adresse à tout le monde. «Ce qui surprend le plus, c’est la gratuité totale du concept», explique Guillaume Larobe, responsable de cette installation au Tréport (12 communes du littoral bénéficient d’une cabane).

Lecture et animations

Soigneusement rangés, les ouvrages attendent les visiteurs, petits et grands. C’est l’occasion pour les plus jeunes de manipuler des livres et pour les plus grands de tromper l’ennui quand la météo n’est guère favorable à la baignade. «Nous profitons aussi des

retours de plage quand le soleil est au rendez-vous», précise Guillaume. Les ouvrages les plus demandés sont ceux liés à la promotion de la région. Les touristes joignent ainsi l’utile à l’agréable : ils profitent d’une pause détente tout en préparant les activités des jours suivants.Une seule limite est fixée : il n’est pas permis de quitter le site en emportant un ouvrage. Mais que les amateurs de romans

se rassurent, «nous mettons de côté le livre entamé par un lecteur s’il nous dit qu’il va revenir», explique Mathilde, l’une des animatrices.De plus, la cabane est un lieu d’activité. On y propose régulièrement l’heure du conte pour les enfants et même des animations théâtrales. Le 30 août au soir, la cabane ferme ses portes, mais elles seront de nouveau ouvertes l’été prochain.

Lire à la PLageUn service appréciéDurant deux mois, la cabane installée par le Département a ac-cueilli les visiteurs. Ils ont été près de 2000 pour le seul mois de juillet à profiter de ce service très apprécié.

Même quand la météo n’est pas favorable, la cabane Lire à la PLage attire les visiteurs.

Mathilde et Guillaume, deux des jeunes animateurs de la cabane Lire à la Plage.

La rentrée à l’école de musique

Dans la ville

L’école de musique dispense un apprentissage qui permet aux élèves, s’ils le souhaitent, d’intégrer l’harmonie municipale.

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La rentrée approche déjà à l’école de musique et de danse Paul Paray.Les cours reprendront le 10 septembre et toutes les personnes intéressées par la pratique d’un instrument, par l’apprentissage du solfège ou par les cours de danse sont priées de s’inscrire lors des permanences tenues à l’école de musique et de danse les lundi 3 septembre, mardi 4 septembre, mercredi 5 septembre et jeudi 6 septembre de 17 h à 19 h 30. Une réunion aura lieu le vendredi 7 septembre à 18 h 30 avec les professeurs pour fixer les jours et heures des cours.

Dans la ville

L’édition 2012 des OFNIs (Objets Flottants Non Identifiés) organisésepar l’Office de Tourisme, a connu un net regain d’intérêt cette année. 17 embarcations ont été construites spécialement pour l’occasion par des enfants et ados de la région ou de passage au Tréport. Jean Demont, qui fut bénévole à l’OTSI durant de longues années et qui avait créé cette animation, aurait sans doute apprécié l’engagement dont ont fait preuve ces jeunes.Les Éclaireurs ont, comme chaque année, répondu présents et ont construit quatre OFNIs. Deux vacanciers ont fait de même. La plus

forte représentation était assurée par les accueils de loisirs de la Communauté de Communes Bresle Maritime. À eux seuls, ils ont conçu onze embarcations.Aidés par les animateurs qui ont bravé les flots en leur compagnie et sous le regard vigilant des surveillants de baignade et de la SNSM, ils les ont mises à l’eau. La plupart n’ont résisté aux vagues que quelques secondes, mais tous les participants se sont bien amusés et c’est là l’unique objectif de cette animation.

OFNIsUn regain d’intérêtDix-sept embarcations ont été construites pour les Objets Flottants Non Identifiés. Ce chiffre n’avait pas été atteint depuis bien long-temps.

Les centres de Loisirs de la communauté de communes ont fait très fort. Ils ont construit 11 embarcations.

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Des œuvres éphémères

Le ciel est bouché, l’averse menace, le vent souffle un peu et la baignade n’est pas envisageable. Aussi, lorsque l’Office de Tourisme annonce la tenue de son concours de chateaux de sable, la nouvelle fait écho auprès des familles qui voient là l’occasion d’occuper les enfants au grand air. Et quand elles apprennent en plus que la participation est gratuite et que chaque enfant repartira avec un petit cadeau, Nathalie, l’animatrice de l’Office, est accueillie à bras ouverts. Petite animation toute simple mais toujours prisée, ce concours est, avec les OFNIs ou encore l’épreuve de peinture sur galets, l’un des incontournables de l’été.La petite Sophia est

venue en famille.

Chaque année, l’Office de Tourisme organise un concours de chateaux de sable qui fait des adeptes.

Les sauveteurs en mer n’ont pas eu de mal à prouver cet été que leur présence était indispensable. En quelques jours, ils sont intervenus à plusieurs reprises.«Le 19 juillet, la mer était bien formée quand nous avons été déclenchés pour une voie d’eau sur un voilier. L’hélice s’était accrochée dans un trémail et l’arbre d’hélice était sorti de son logement», indique Éric Chevallier, président de la SNSM qui a pris ce jour là le rôle d’équipier aux côtés de Ludovic Delhotel à la barre et de Bruno Fortini et Nicolas Mopin, nageurs.

Les grands moyens

Il leur a fallu moins d’une demi-heure pour se rendre sur place, mais à leur arrivée, il y avait déjà 60 cm d’eau dans la cale. Le couple et ses trois enfants étaient bien équipés, avaient revêtu leur gilet de sauvetage et n’ont pas paniqué. Un bon équipement à bord, un bon comportement et des sauveteurs compétents et rapides, là est la clé du succès. Le bateau a pu être remorqué, non sans mal et les occupants de nationalité belge savent qu’ils doivent une fière chandelle aux quatre sauveteurs.Le lendemain, le scénario s’est répété avec cette fois une vedette bi-moteur victime d’une voie d’eau. L’hélicoptère Dauphin de la Marine Nationale a été dépêché et un sauveteur est monté à bord du bateau pour voir s’il fallait pomper au plus vite ou si le navire pouvait rentrer au port avec un seul moteur. La seconde option a été retenue et la vedette SNSM a escorté le navire victime d’une avarie pour s’assurer qu’il arrivait à bon port.

Nouvelle vedette fin 2013

Dans le même temps, les sauveteurs intervenaient dans le cadre d’une autre mission. La SNSM intervient en mer, mais aussi sur les plages. Tous les usagers de la mer, plaisanciers, pêcheurs ou baigneurs, sont susceptibles d’avoir besoin d’eux. Ce jour-là, ils veillaient donc de près sur les jeunes participant aux OFNIs. Là encore,

leur présence était sinon nécessaire, tout du moins rassurante.Actuellement, la SNSM intervient à bord de la vedette Saint-Cieux, mise à la disposition de la station du Tréport en attendant la livraison de la vedette «Capitaine Jean-Claude Fortini» attendue d’ici la fin de

l’été 2013. Il s’agira d’un navire de 12 m de long équipé de deux moteurs de 460 CV capable d’affronter le gros temps. D’ici là, les sauveteurs espèrent ne pas avoir à intervenir par une mer trop démontée : la «Saint-Cieux» n’est pas suffisamment performante pour cela.

SauvetageIndispensableSNSMLes sauvetages se sont multipliés cet été, prouvant si besoin était que l’action des bénévoles de la SNSM est indispensable.

L’hélitreuillage était bien visible de la plage. Les enfants qui participaient aux OFNIs (voir P. 11) ont applaudi la manœuvre.

Les bénévoles de la SNSM assurent la sécurité...et le spectacle !

Ils courent, sautent et lancent

Les bénévoles du COB organisent chaque année une tournée des plages intitulée «courir, sauter, lancer». Leur but : sensibiliser les jeunes à la pratique de l’athlétisme. Lors de leur étape tréportaise, ils ont initié 150 jeunes, parmi lesquels ceux fréquentant le centre Calamel, au saut à la perche, à la course de vitesse, au saut de haies ou encore au lancer.Installé sur l’esplanade le temps d’une journée, ce mini-stade a fait bien des heureux qui, le temps de quelques minutes, ont pu se prendre pour les stars qui ont foulé les pistes olympiques quelques jours plus tard.

Dans la ville

150 jeunes se sont initiés à l’athlétisme avec les bénévoles du COB.

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Dans la ville

Les accueils de loisirs du Tréport ne manquent pas d’atouts et ont mis au point pour cet été un programme de nature à satisfaire les attentes des plus petits comme des plus grands.Ainsi, au Centre Maternel le mois de juillet a été placé sous le signe de l’Afrique avec au programme la visite du zoo d’Amiens, l’écoute d’histoires consacrées à ce continent, la fabrication de bracelets et de poteries typiques. En août les enfants se sont intéressés aux Indiens et ils ont visité la ferme «Rêve de Bison», ont fabriqué des bandeaux à plumes, des bracelets ou encore des mobiles avec des tipies.

Bord de mer, mais peu de baignade

Les autres activités traditionnelles n’étaient pas en reste durant cet été. Pêche à pied, jeux à Ludoplage ou dans le parc ou encore sorties à la piscine étaient bien entendu au programme. «Pour la piscine, il nous faut aller jusqu’à Dieppe, le seul établissement de la région à disposer d’une pataugeoire», indique Delphine Lamidel, directrice de ce centre au mois d’août. Cela ne simplifie pas l’organisation, d’autant plus que la réglementation impose la présence d’un animateur pour 5 enfants dans l’eau, plus un autre sur le bord de la piscine. «Cela

grève aussi notre budget», indique la directrice qui, pour autant, n’a pas le cœur à priver les petits de baignade. Quand au bain de mer, l’eau est bien souvent trop fraîche pour envisager d’y tremper autre chose que le bout des pieds pour les plus jeunes. Au centre Maternel, la fréquentation est en légère hausse par rapport à l’an dernier avec une présence quotidienne d’une

quarantaine d’enfants.Au centre Calamel en revanche, on note une baisse des adhésions par rapport à l’an dernier avec 65 présents en moyenne chaque jour en juillet et un peu moins en août. Pourtant, le programme était alléchant avec plusieurs camps (VTT, tir à l’arc, équitation, canoé-kayak ou encore char à voile), des stages et des séances de découverte de la voile en plus de toutes les sorties habituelles, des activités sur l’esplanade, des échanges avec le centre eudois de la Hêtraie autour du thème des arts martiaux ou encore l’échange avec le Centre Maternel consacré au livre.

Des règles à respecter

Comme pour les plus jeunes, les baignades en mer ont été rares. «Nous avons une législation à respecter», indique Angélina Degouve, directrice du centre en août. Cette législation impose un encadrement spécifique, dont la ville dispose par le biais de ses animateurs et par la présence des surveillants de plage, mais elle prévoit aussi un eau à 19 degrés au minium, température rarement atteinte sur notre côte.

Accueils de loisirsDe nombreux atoutsLes accueils de loisirs ont proposé de nombreuses activités cet été. Malgré cela, la fréquentation est en baisse au Cen-tre Calamel, mais elle reste forte au Centre Maternel.

Virginie met tout son cœur pour intéresser les petits à la pêche à pieds.

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Les compétences de chaque animateur sont mises à profit. Alison propose donc une découverte du roller.

La visite de la ferme de Muchedent s’est faite en camion militaire. Les enfants ont beaucoup aimé cette double aventure.

Ici, chacun est bien conscient de l’intérêt que représentent nos falaises. Nombre de visiteurs viennent au Tréport et sur le reste du littoral seinomarin pour admirer cette gigantesque muraille blanche qui se dresse sur 130 km de long. Que ce soit dans le département ou à l’extérieur, l’image renvoyée par la Seine-Maritime est souvent celle liée aux falaises et à la vallée de la Seine.Ce constat, associé à la volonté affirmée par la population de poursuivre les activités de valorisation du littoral (94 % des personnes sondées y sont favorables) ont conduit le Département à monter un dossier en vue de faire classer non seulement la côte d’Albâtre, mais aussi la vallée de la Seine au patrimoine mondial de l’UNESCO. «Les fondements de notre identité, notre fleuve et notre littoral constituent des éléments de fierté et de développement touristique inestimables», assure Didier Marie, président du Département.

L’État, puis le monde

L’entreprise ne sera pas simple. Il convient dans un premier temps de faire vailder

le dossier par les représentants de l’État. C’est un préalable obligatoire avant l’étape suivante : la présentation devant les représentants de 180 pays du monde.Le succès n’est pas assuré. Même si les particularités et les atouts de la côte et de la vallée sont bien mises en valeur, il est toujours possible qu’au moment du vote, les délégués de l’UNESCO ne marquent leur préférence pour des sites africains ou

asiatiques en péril et que la labellisation par l’organisme international contribuerait à protéger.En cas de succès, la Seine-Maritime rejoindrait au classement d’autres sites français prestigieux tels que le pont du Gard, la baie du Mont-Saint-Michel ou encore les routes de Saint-Jacques-de-Compostelle.L’intérêt de figurer dans ce classement ne réside pas seulement dans l’image qu’il véhicule. Sur certains sites, l’évolution de la fréquentation a été mesurée avec précision avant et après le classement. Les sites de Carcassonne et du canal du Midi ont enregistré une augmentation des visites de 20 à 40 % dans les années qui ont suivi leur labellisation.

Un travail de longue haleine

Si Étretat, l’un des fleurons de la côte normande, tirera avantage de cette situation, il en sera de même pour toutes les villes côtières et celles situées le long des boucles de la Seine. La ville du Havre est quant à elle déjà classée depuis 2005 pour le travail réalisé par l’architecte Auguste Perret.Le chemin qui mènera la côte et la vallée jusqu’à l’examen final est encore long. Il reste à espérer que les champs éoliens prévus au large de nos côtes, et tout particulièrement celui du Tréport, ne viennent pas porter une ombre sur ce dossier.

UnescoLes falaises classées ?Le Département de Seine-Maritime porte depuis quelques mois un ambitieux projet : faire classer la côte d’Albâtre et la vallée de la Seine au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les falaises d’Étretat sont l’emblème de la côte d’Albâtre.

Les falaises du Tréport, parmi les plus hautes d’Europe, pourraient être connues dans le monde entier.

Dans la ville

14Les falaises de Mers, comme celles d’Ault, pourraient aussi être associées à cette démarche.

Dans la ville

Les moniteurs de l’école de voile Sensation Large n’auront pas le temps de ranger le matériel à la fin de la saison estivale qu’il leur faudra déjà le péparer pour la rentrée. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne chôme pas dans cette structure. «Les stages de juillet ont affiché complet. Ceux d’août un peu moins, car la météo peu engageante n’a pas encouragé le public à s’inscrire, mais les résultats sont bons», explique David Le Carrou avec le sourire.Le directeur aborde la rentrée avec sérénité. L’école a trouvé sa vitesse de croisière et n’a plus à prouver son utilité. Les chiffres sont en constante augmentation et l’année 2011 s’est achevée avec 230 licenciés dont 60 adhérents à l’année.

Pours tous les âges et toutes les envies

Sensation Large propose des cours de voile dès l’âge de 6 ans. On trouve tout d’abord les Moussaillons (6-8 ans) à qui les moniteurs proposent avant tout une approche du milieu marin au rythme de 2 heures hebdomadaires. Les 7-13 ans évoluent comme les plus jeunes sur des Optimists, mais les séances sont un peu plus axées sur la recherche de performance par le biais de rencontres entre clubs et les compétitions sont réparties en trois catégories en fonction du niveau des jeunes.Les 14-18 ans se retrouveront à la rentrée au sein d’une équipe «Laser Jeunes». Il leur sera proposé de naviguer toute l’année avec un objectif axé sur la compétition. Quant aux adultes ils peuvent, selon leurs souhaits, se tourner vers la compétition ou le loisir.«Dans tous les cas, nous nous adaptons à la demande et créons un véritable programme à la carte», indique David Le Carrou. Ainsi, des

cours particuliers ou en petits groupes seront proposés à un jeune qui n’a jamais pratiqué pour qu’il puisse rapidement être autonome et rejoindre un groupe.L’école s’adresse aussi aux scolaires et dispense chaque semaine des cours aux élèves de l’école primaire, du collège et du lycée du Tréport. Les collégiens sont particulièrement gâtés puisque le Département offre en plus aux plus motivés une séance hebdomadaire après les heures de cours.Enfin, si vous voulez découvrir la voile en famille ou entre amis, le club propose une sortie de 1 h 30 en caravelle pour 75 € (moniteur compris !). La rentrée de l’école de voile a lieu la 2e semaine de septembre. Renseignements au 02 35 50 12 08.

Sensation LargeUn rythme soutenuLa rentrée se profile à l’école de voile qui propose un vé-ritable programme à la carte à toutes celles et tous ceux désireux de découvrir ce sport.

Il est possible de débuter la voile dès l’âge de 6 ans.

Les sorties en mer sont privilégiées dès que les élèves en sont capables.

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Fred Damerval, président de l’AST Full Contact, a toutes les raisons d’être heureux. Le club qu’il préside voit ses effectifs augmenter régulièrement et les résultats en compétition dépassent parfois ses espérances. Les dirigeants de ce club ont su déceler les attentes de la population et, en plus des activités habituelles, ils proposent désormais une section spécifique pour les jeunes à partir de 6 ans. Ils ont su convaincre aussi les féminines avec leur cours d’energy full qui mèle les gestes du full contact à une chorégraphie en musique. Quant à Gérard Debure, il a décroché pour la deuxième fois la ceinture de champion d’Europe. Que demander de plus ?

Full contact : que du bonheur !

Né le 15 décembre 1840 au Tréport, Victor Narcisse Michel grandit au sein d’une respectable famille d’habiles pêcheurs. Âgé de treize ans à peine, il embarque à la petite pêche en qualité de mousse. Levé pour le service de la Marine de l’État de 1861 à 1866, il occupe quelques mois la fonction de second à bord du cotre de l’État «Marie», annexe de l’aviso à vapeur «Corse», et participe ainsi au sauvetage de l’équipage du lougre «Rousseau» de Saint-Vasst-la-Hougue. Par brevet en date du 16 juin 1868, Narcisse Michel est nommé Maître au cabotage et est inscrit à la Matricule des capitaines. Cette qualification lui permet de s’embarquer de mars à septembre 1869 à bord de la «Jeanne d’Arc» de Boulogne-sur-Mer pour la pêche de la morue en Islande en qualité de lieutenant.Tout juste rentré de cette campagne, il est envoyé par Monsieur François-Alexandre Papin, Maire du Tréport, avec quatre homme à Lowestoft où doit lui être remis un canot de sauvetage neuf pour la station du Tréport ; après une traversée assez laborieuse, à cause de l’état de la mer, le canot de sauvetage commandé par Narcisse Michel fait son entrée dans le port du Tréport le mardi 21 septembre 1869.

Un premier «Ave Maria» puis un second

En 1870, il renouvelle l’expérience morutière en s’embarquant, le 3 mars, en qualité de capitaine cette fois, à bord du lougre «Puebla» de Dieppe, toujours pour les côtes islandaises ; malheureusement, assailli par un violent coup de vent au large de la point de skagen, le «Puebla» fait naufrage le 29 mars 1870 en baie de Haverfjord (cet épisode fera l’objet d’un prochain article dans Le Tréport Magazine). Malgré une existence périlleuse conjuguée à de nombreuses absences, Narcisse Michel fait la connaissance de la jeune Désirée Lebeuf, couturière âgée de 26 ans, qu’il épouse le 26 juillet 1871 au Tréport ; le jeune couple s’installe rue de la

Poissonnerie et de cette union naîtront sept enfants vivants.Le 15 septembre 1877, Narcisse Michel fait l’acquisition du lougre «Ave Maria» (DT 300) jaugeant 41 tonneaux 89 centièmes et âgé de 10 ans ; il navigue alors en qualité de patron-armateur jusqu’au 22 octobre 1879, date à laquelle il se sépare de ce bâtiment.Fort de cette première expérience, Narcisse Michel arme le 5 mai 1880 le lougre «Ave Maria» (T 474), fraîchement construit au Tréport et jaugeant 39 tonneaux et 27 centièmes.Au cours de l’ouragan du 28 au 29 octobre 1882, le patron Narcisse Michel et l’équipage du lougre «Ave Maria» parviennent à sauver à l’entrée du port et à ramener sains et saufs au Tréport neuf hommes d’équipage de quatre canots étadiers ; au cours de ce périlleux sauvetage, alors que son équipage et naufragés sont roulés sur le pont, Narcisse Michel est démonté de sa barre à deux reprises et se fait en entrant au port 1200 francs d’avaries qu’il passera cinq semaines à réparer, son bateau n’étant pas assuré. Pour cet acte de bravoure et de dévouement, l’équipage reçoit un témoignage officiel de

satisfaction ; mais Narcisse Michel et ses hommes refusent cette récompense et adressent au Commissaire de l’Inscription Maritime du Tréport la lettre suivante : «Monsieur le Commissaire, En raison de l’importance de l’acte de dévouelement du 28 octobre 1882, de Monsieur Narcisse Michel, patron et armateur du lougre de pêche «Ave Maria» (n°474) du Tréport, et de ses hommes, ces derniers croient refuser, sauf nouvelle information ou enquête, la récompense honorifique qui leur est décernée, persuadés que dans la répartition qui en a été faite, une erreur regrettable a dû se glisser».Déjà titulaire d’une médaille décernée en 1879 par la Société Française de sauvetage, Narcisse Michel accepte toutefois, par décision ministérielle du 16 décembre 1882, une médaille de 2e classe en argent pour ce courageux sauvetage. Titulaire de la Médaille de la Marine Marchande en 1910, Victor Narcisse dit «Capitaine» décède au Tréport le 29 juin 1914 en son domicile rampe Jonas Lefranc.

Jérôme Maes

Sauvetage en merVictor Narcisse Michel, dit «Capitaine»«Dans ma poche si j’ai Brevet de capitaine D’injustes chefs j’aurai Au cœur toujours la haine»

Victor Narcisse MICHEL et sa femme Désirée Merie Ermelie LEBEUF vers 1912-1913.

Histoire

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