F é d é r a t i o n n a t i o n a l e d e s é t u d i a n t s e n s o i n s i n F i r m i e r s

w w w.F n es i.o rg

> études le supplément au diplôme : valoriser ses expériences p. 6

> Questions soCiales Quels logements pour les esi ? p. 7

> ProJets s’entraider : monter un tutorat p. 20

Serumle vaCCin contre l’isolement & la désinformation des esi

n°41Juin | Juillet | aout 2015 | gratuit

DOSSIER> p. 8

étudiant en soins infirmiers :

un atout pour

les jobs d’été

éditoLa fin de l’année approche pour l’ensemble des

étudiants en soins infirmiers. pour certains, cela signe

une pause dans des études intenses, l’occasion de

travailler pour parvenir à s’assumer financièrement.

pour d’autres, il s’agit du début d’une nouvelle

aventure vers l’exercice professionnel. oui, nous

parlons bien là d’une aventure qui, nous l’espérons,

sera pour chacun d’entre vous longue, belle

et pleine des rebondissements. poursuites

d’études, spécialisations, choix de modes

d’exercice professionnel différents : les

possibilités sont nombreuses pour s’investir

et s’engager pour notre profession, pour

lui donner une place digne de ce nom au

sein du système de santé.

Alors que le mandat du bureau national

de la fnesi 2014 - 2015 touche

à sa fin, nous vous souhaitons,

une vie d’engagements pour les

patients, pour la profession et

plus largement, pour le système

de santé.

Charlène Reyne, Camille Wargniersecrétaires générales

mot duprésident

Bonjour à toutes et à tous,L’été rime souvent, pour les étudiants en soins infirmiers, comme pour le bureau national de la FNESI, avec travail !c’est ainsi que vous trouverez dans ce numéro du sérum

comment valoriser votre cursus de formation à travers les jobs d’été si précieux pour attaquer la rentrée scolaire sereinement. nous nous sommes penchés pour vous sur cette question et nous vous livrons notre expérience.par la même occasion, vous découvrirez également le travail déjà enclenché en cette fin d’année et qui va se poursuivre pour le bureau de la fnesi pendant la période estivale. Espérons que les beaux jours amènent également des jours meilleurs pour les ESI dès la rentrée 2015 avec des réformes attendues dans la formation.

je vous souhaite le meilleur été possible, une bonne prise de poste pour les jeunes diplômés et aussi des bonnes vacances !Loïc MassaRdieREtudiant en L3 à l’IRFSS de Saint-Etienneprésident de la fnesi

SerumJuin|Juillet|aout 2015| n°41

sommaire ActuAlItéS > 2 Groupe de travail : des réformes pour la rentrée

REtOuR SuR... > 4 Le Salon emploi formation

> 5 DéMOcRAtIE EtuDIANtE les esi au sein du réseau crous

étuDES> 6 le supplément au diplôme : valoriser ses expériences

QuEStIONS SOcIAlES > 7 Quel logement pour les esi ?

> 8 DOSSIER étudiant en soins inFirmiers : un atout Pour les JoBs d’été !

> 14 EN DIREct D’INfIRMIERS.cOM éVéNEMENt > 17 les assoliades

INtERNAtIONAl> 18 Retour sur stage international

> 20 PcS s’entraider : monter un tutorat

> 21 lA BOItE À OutIlS Monter son opération pré-rentrée

> 22 tOP/flOP - VDM

> 23 ADHéRER À lA fNESI > 24 DANS VOtRE ASSO

> 26 ANNONcES

> 28 DIVERtISSEMENtS

Fédération nationale des étudiants en soins inFirmiers Présente pour l’ensemble des étudiants infirmiers de France, la FNESI, association loi 1901, est l’unique structure reconnue repré-sentative de notre filière. la fnesi fonde son engagement autour de la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants infirmiers. Pour davantage d’informations venez visiter notre site internet : fnesi.org

revue éditée par la Fnesi association loi 1901 Directeur de publication loïc massardier Rédactrices en chef Camille WARGNIER, Charlène REYNE ont participé à ce numéro : Loïc MASSARDIER, Camille WARGNIER, Charlène REYNE, Anaïs GILLOT, Irving MONTORIER, Merlin DESCOURS, Anthony RIBEYRON, delphine tHeZe, doriane coudurier, anthony contardo, lisa cann editeur Délégué IZEOS Collaboration éditoriale Bernadette FabreGas, rédactrice en chef Infirmiers.com Régie publicitaire Infirmiers.com, 5 avenue de Verdun, Le Panoramique 94200 Ivry-sur-seine, www.infirmiers.com Contact Fnesi 5 rue frédérick lemaitre 75020 paris sg@fnesi.org 06 58 56 99 71 www.fnesi.org Conception graphique Christine GARNIER. Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’autorisation de l’éditeur et de la régie publicitaire. Les annonceurs sont seuls responsables du contenu de leur annonce.

>ActuAlItéS...

serum|n°412

groupe de travail : des réformes pour la rentrée ?

Créer un Cadrage national à la Formation des tuteurs de stage

le premier groupe de travail traite du cadrage national de la formation des tu-teurs. en effet, depuis la réforme de 2009, le rôle de tuteur de stage a pris une place prépondérante dans l’encadrement et l’évaluation des étudiants en soins infirmiers. une des grandes difficultés a été la mise en place de leur formation puisqu’elle a repré-senté non seulement beaucoup de temps dans leur préparation et leur réalisation, mais aussi un investissement financier important. non habitué à l’approche par com-pétence ou même au suivi des étudiants par un tuteur, des formations ont été mises en place afin d’aider les équipes à s’adapter à ce nouveau référentiel. avec les années, une très grande disparité en terme de formation et donc d’encadrement s’est créée. Les formations pouvant aller de 2 heures à 1 mois, l’apport ne peut donc pas être le même.

Afin de favoriser la qualité de la formation des tuteurs et par là même la qualité de l’encadrement, la fnesi se positionne depuis des années pour un cadrage national de la formation des tuteurs de manière à avoir une base de formation harmonisée sur tout le territoire.

réFormer la gouvernanCe des instituts de Formation ParamédiCaux

le second groupe de travail portera sur la réforme de la gouvernance des ins-tituts paramédicaux. Des difficultés en matière de mise en place des conseils dans les ifsi ont été soulignées dans une enquête de la direction Générale de l’offre de soins (dGos). par exemple, le projet pédagogique n’y est traité que dans 74% des cas et le règlement intérieur dans 15% des cas. Selon cette enquête, les représen-tants des étudiants ne s’estiment être leur porte-parole qu’à 49%. a cela s’ajoute l’enquête de la fnesi qui montre que 40% des étudiants pensent que le fonction-nement de leur ifsi n’est pas démocratique et 39.6% estiment ne pas pouvoir s’y exprimer librement.

Partant de ces deux enquêtes, le constat est clair : les instances ont besoin d’évoluer et d’être mieux investies. Pour cela, la FNESI propose un modèle de réforme calqué sur la démocratie universitaire. il ne faut plus rester seulement cantonnés aux modèles que l’on connaît mais tendre vers un modèle constructi-viste où l’étudiant est un partenaire à part entière de sa formation. Cette ouver-ture d’esprit critique dès la formation initiale ne sera que bénéfique pour nous, futurs professionnels.

> Le 26 mars dernier a eu lieu la réunion de cadrage

définissant le calendrier des deux groupes de travail ouverts par le

Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et

du Droit des Femmes, réunissant près de 30

personnes représentatives des différents syndicats

et associations professionnelles et

étudiantes en rapport avec notre formation.

> Calendrier et déroulement

des groupes de travail

• Propositions de modifications

à l’arrêté du 21 avril 2007

régissant la gouvernance interne

des instituts paramédicaux

par les structures présentes

dans les groupes de travail.

• Synthèse des propositions

par la DGOS afin d’établir

un document de travail

• Dernières rencontres

pour élaborer la version finale

du texte

>ActuAlItéS...

groupe de travail : des réformes pour la rentrée ?

> REtOuR SuR....> REtOuR SuR....

serum|n°414

salon emploi & Formation infirmier de lyon

des ConFérenCes CiBlées

les conférences ont réuni les partici-pants autour de thèmes relatifs à l’inser-tion professionnelle telle que “Le marché de l’emploi infirmier en Rhône-Alpes” ou encore “Les 10 astuces pour réussir son ins-tallation libérale”.

l’ordre national des infirmiers a pu se présenter aux participants et parler de l’ac-tualité de la profession alors que la fnesi a animé une séance sur “Les formations, DU, et Masters infirmiers”.

des ateliers de PerFeCtionnement à l’emPloi

des ateliers de simulation d’entretien d’embauche avec mise en forme du C.V. et de la lettre de motivation étaient proposés gratuitement aux visiteurs par des cadres de santé et des professionnels du recrute-ment.

des oFFres d’emPloi

une centaine d’offres d’emploi était proposée par les partenaires de la Passion du soin aux demandeurs d’emploi infir-miers et étudiants de troisième année. La cité internationale de lyon s’est transfor-mée le temps d’une journée en carrefour d’échanges et de conseils entre étudiants et professionnels paramédicaux.

la Fnesi, de par son engagement au-près des étudiants mais aussi sa connais-sance des formations post-diplôme d’état, était logiquement invitée à ce deuxième salon de la passion du soin. présents pour informer les étudiants et futurs étudiants sur le cursus infirmier, les membres du bureau national et les administrateurs du réseau national de la fnesi ont accueilli les visiteurs sur leur stand durant toute la journée.

sollicitée pour l’intervention sur « les formations, du et masters infir-miers », la fnesi a fait salle comble sur un sujet qui intéresse de plus en plus les étudiants en soins infirmiers. irving mon-torier, vice-président en charge de l’ensei-gnement supérieur pour la fnesi, a pu aborder les diverses possibilités existantes de formations pour les infirmiers diplômés d’état. c’est donc avec beaucoup d’impa-tience, comme de nombreux étudiants, que nous attendons le troisième Salon Em-ploi & formation infirmier de la passion du soin l’année prochaine.

> Le 28 mars dernier s’est tenue à la Cité

Internationale de Lyon la 2ème édition du Salon Emploi & Formation

Infirmier organisée par La Passion du Soin.

Pour ce rendez-vous des professionnels de santé de

la région Rhône-Alpes, la FNESI était présente aux

côtés de la FESIL (Fédération des Étudiants en Soins

Infirmiers Lyonnais). 600 visiteurs se sont

retrouvés autour d’un programme et un concept

dynamiques.

> REtOuR SuR.... DéMOcRAtIE étuDIANtE < > REtOuR SuR....

serum|n°41 5

les esi au sein du réseau des Crous

un But Peu Connu : Favoriser l’amélioration des Conditions de vie et de travail des étudiants

Le CROUS est un acteur peu visible au sein de la formation en soins infir-miers. en effet, contrairement aux étu-diants de l’université, nos bourses ne sont pas gérées par le crous mais par les régions puisque ce sont elles qui sont compétentes en terme de financement de formation.

les étudiants connaissent peu le Crous et encore moins les services aux-quels ils ont accès (Aides spécifiques ponctuelles, restauration, logement). ils sont souvent éloignés des cités universi-taires, ce qui empêche leur accès aux ser-vices du réseau des oeuvres. la spécificité de notre formation fait que nos établis-sements sont nombreux et répartis sur l’ensemble du territoire. ils sont donc bien souvent en dehors des campus uni-versitaires et ne sont donc pas à proxi-mité des résidences universitaires ou des points de restauration du crous...

dePuis QuelQues années les esi etle Crous tendent à se raPProCher

le Cnous, via ses différents Crous, développe de plus en plus les moyens de communication afin d’être connu par les esi et développer leurs connaissances des services du réseaux des

oeuvres. les étudiants en soins infir-

miers, eux aussi, se rapprochent des crous.

Lors des dernières élections des re-présentants étudiants au sein des Crous ce sont 18 esi qui ont été élus au sein de différents crous de france afin de repré-senter leurs pairs mais aussi l’ensemble des étudiants de leur académie. pendant deux ans ces étudiants vont pouvoir tra-vailler avec les autres élus et le crous pour améliorer les conditions de vie des étudiants.

Sur les 18 élu(e)s que compte notre réseau, l’une d’entre eux est non seu-lement élue au ca du crous mais aussi élue au ca du cnous. si cela peut sem-bler ne pas avoir d’impact majeur il s’agit pourtant d’une preuve que les esi aussi veulent et peuvent s’impliquer au sein du réseaux de oeuvres.

une rencontre entre la Fnesi et le di-recteur du Cnous, m. Houzel, ainsi qu’un de ses vice-présidents, s’est déroulée au mois de mars dernier afin d’évoquer en-semble le constat d’un manque de recours aux services du réseau des oeuvres par les esi, mais aussi afin d’établir des proposi-tions qui pourront être mises en place lors de la rentrée prochaine. nous espérons ainsi rendre plus visible cet acteur majeur de la vie étudiante.

> Depuis 1992, soit depuis plus

de 20 ans, les élèves sont devenus

étudiants, mais beaucoup ignorent

encore presque tout des Centres

Régionaux des Œuvres Universitaires et

Scolaires (CROUS).

> crous

centre régional des Œuvres

universitaires et scolaires

il y a un crous par académie.

le crous a sept grandes

missions : la restauration, le

logement, les aides sociales,

les bourses d’études, l’emploi

étudiant, l’accueil des étudiants

étrangers et la culture.

> cnous

Centre National des Œuvres

universitaires et scolaires

À la tête du réseau national

des crous, le cnous a pour

vocation de faciliter la vie des

étudiants dans les domaines

cités ci-dessus.

>étuDES

serum|n°416

le supplément au diplôme : valoriser ses expériences

> Depuis l’arrêté du 23 Septembre 2014,

paru au Journal officiel le 4 Octobre,

les ESI bénéficient d’un supplément au diplôme.

Élément permettant de valoriser son

Curriculum Vitae, il est dès lors indispensable de

comprendre à quoi il sert et comment

l’utiliser.

le suPPlément au diPlôme, C’est Quoi ?

le supplément au diplôme est une annexe fournie lorsqu’un étudiant est diplô-mé. le supplément est construit sous la forme “europass” qui précise les champs d’études de la formation, le programme, les informations relatives à l’étudiant...

un suPPlément au diPlôme PourQuoi ?

il y a trois axes à retenir :

> Tout d’abord il permet d’avoir un diplôme plus lisible dans les autres pays de l’union européenne. en effet, malgré un processus de bologne bien entamé et des niveaux de qualification reconnus automatiquement, les employeurs potentiels n’ont pas toujours une visibilité suffisante sur les diplômes des autres pays pour oser engager des professionnels venant de l’étranger. ce supplément traduit donc les compétences ainsi que les unités d’enseignement validés au sein de l’ifsi afin de clarifier le contenu de la formation et le parcours de l’étudiant.

> ensuite, toujours sur la reconnaissance de la formation initiale, cet “euro-pass” facilite l’accès à l’enseignement supérieur dans les autres pays de l’union euro-péenne, ce qui est une chance pour les ESI. L’accès à des formations leurs permettant de développer de nouveaux champs de compétences est donc facilité.

> Enfin, le troisième axe est l’intégration des compétences annexes qui ont pu être développées par l’étudiant durant sa formation. a titre d’exemple, si l’étudiant a effectué un stage à l’étranger, a eu un engagement associatif ou encore a été repré-sentant de promotion, il peut faire acter ses expériences et ses compléments de formation. De cette manière, les étudiants valorisent leurs expériences et les temps supplémentaires passés à s’engager pour des projets à l’ifsi ou à l’international ou encore dans la représentation des étudiants.

au final, on peut considérer l’arrivée du supplément au diplôme comme une avancée pour les étudiants et futurs professionnels qui, non seulement, leur facilite l’accès à l’Union Européenne pour exercer ou se former, mais aussi valorise leurs actions menées pendant leurs trois années d’études. ces expériences seront une plus value sur leur CV qu’ils n’auront plus qu’à exposer pendant leurs entretiens.

QuEStIONS SOcIAlES < >étuDES

serum|n°41 7

Quel logement pour les esi ?> L’été est là, période propice aux changements et notamment

aux déménagements. Le logement est un élément indispensable à la bonne réussite de ses études et à une insertion professionnelle

réussie. Pour cela, de nombreuses aides existent auprès de nombreux acteurs. Dans cette jungle des aides et des solutions,

voici de quoi partir du bon pied.

diFFérentes Façons DE (CO)hAbITER

Pour être indépendant, vivre en couple, en colocation… prendre un ap-partement est une solution toute trou-vée. pour cela, il existe plusieurs solutions et notamment : le parc privé et les rési-dences étudiantes.

le parc privé est le plus important pourvoyeur de logement en France. Vide ou meublé, le choix est vaste. même si les conditions d’accès sont plus difficiles que pour d’autres types de logement à carac-tère social ou spécifique aux étudiants, il ne faut pas se décourager. l’essentiel est de chercher partout et de maximiser les contacts professionnels et particuliers. Direction les agences immobilières mais pas seulement, de nombreuses locations se font de particulier à particulier et per-mettent d’éviter de nombreux frais. en tant qu’étudiants, il existe aussi le site lo-kaviz du crous, véritable agence immobi-lière en ligne.

autre avantage du parc privé, la possi-bilité de louer en colocation. si cette solu-tion a l’avantage d’être généralement peu coûteuse, elle réduit l’intimité et nécessite une grande faculté d’adaptation.

a côté du parc privé existent les ré-sidences étudiantes commerciales ou sociales. d’un côté, les résidences com-merciales jouent sur les services proposés alors que les résidences sociales (apparte-nant généralement au crous) permettent un accès large au logement. Seul impératif pour avoir accès au CROUS, penser à faire la demande de janvier à septembre sur le Portail de la Vie Étudiante.

Face à ces offres « conventionnelles », de nouvelles solutions de logement émer-gent comme le logement générationnel. le principe consiste à mettre en lien des étudiants en recherche de logement et des seniors en manque de compagnie. ainsi, en échange de services, le prix du loyer se retrouve considérablement réduit voire… gratuit. autre avantage, cela per-met de développer la solidarité et de lut-ter contre l’isolement social.

« Cela fait un an que je vis dans une résidence pour seniors.

En échange de services pour les résidents, comme passer du

temps avec eux le soir, ou faire quelques courses, je ne paie pas de loyer.

C’est une chance pour moi et nous apprenons beaucoup les uns des autres. »

Clara, étudiante en soins infirmiers L3

« La Clé et les aides de la CAF m’ont permis de prendre mon premier logement et d’être autonome dès mon entrée à l’IFSI. Avec la bourse, j’arrive

à être autonome financièrement ». Benoît, étudiant en soins infirmiers L1

des aides adaPtées à ChaCun

Face au prix des locations et pour faci-liter l’accès au logement, il existe de nom-breuses aides sociales : aide au logement, Clé… Tour d’horizon. La première difficulté des étudiants pour louer un logement est de trouver un garant. une majorité d’étu-diants se tourne ainsi vers leur famille. il existe pourtant la clé ou caution locative etudiante qui permet à l’etat de se porter garant des possibles impayés du locataire. pour la demander, il suffit de se rendre sur le site lokaviz du crous.

enfin, les Caisses d’allocation Fami-liales gèrent les aides directes au loge-ment. ces aides dépendent du foyer et du type de logement. elles permettent ainsi de réduire le coût direct supporté par le locataire. la demande peut se faire en ligne sur le site de la caf ou dans une de leurs agences.

>DOSSIER

serum|n°418

étudiant en soins infirmiers : un atout Pour les JoBs d’été

> Être étudiant en soins infirmiers peut être un atout majeur dans la recherche d’un job pour la période estivale. En effet, dès la première année d’étude, les étudiants en soins infirmiers acquièrent des compétences non négligeables et qui méritent d’être mises en valeur lors de la recherche d’un emploi. Aide-soignant, assistant sanitaire, animateur auprès d’enfants ou d’adultes en situation de handicap... les études d’infirmier sont une véritable plus-value et une manière d’acquérir de nouvelles expériences.

DOSSIER < >DOSSIER

serum|n°41 9

trouver un JoB d’été

> En dernière minute : la candidature spontanéeGénéralement, la recherche d’un job d’été commence dès le mois de janvier/février pour maximiser ses chances… car c’est le principe du “premier arrivé, premier servi”. mais pas de panique, même si tu ne t’y es pas pris à temps, il est toujours possible de trouver un job de dernière minute. pour mettre le maximum de chances de ton côté, il va falloir agir vite et taper à toutes les portes : mairies, parcs d’attractions, musées, universités, restaurants, bars, banques... avec une certaine motivation et des grandes capacités d’adaptation. CV et lettre de moti-vation en main, c’est parti !se présenter de façon spontanée n’est pas le plus simple. cible d’abord des lieux qui pour-raient te correspondre et met en avant tes compétences et tes qualités.

> sur le netQue ce soit des sites officiels de recherche d’emploi, des sites d’entreprises ou en-core des forums, internet regorge d’offres de jobs d’été. Voici quelques sites qui peuvent t’aider :www.jobaviz.comsite réservé aux étudiants à la recherche d’un job. Géré par le cnous, acteur officiel des conditions de vie étudiante, il te permettra de trouver une offre d’emploi près de chez

toi. il existe aussi des fiches thématiques qui peuvent t’aider à choisir un job. pour cela il est nécessaire de t’inscrire sur le portail de la Vie Etudiante afin d’accéder aux services du cnous et des crous. www.jobs-ete.comce site regorge de fiches et d’informations en provenance directe des centres de docu-mentation et d’information jeunesse.

> mission locales, Pôle emploiles missions locales ont pour rôle unique l’accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans vers l’emploi. ainsi, ils sont les acteurs incontournables sur le territoire pour trouver un boulot. ils mettent ainsi à disposition de nombreuses offres en provenance de pôle emploi ou d’autres partenaires.mais tu peux aussi t’adresser directement à pôle emploi. Que ce soit sur internet ou en agence, les conseillers sont là pour t’accom-pagner dans ta recherche de job d’été.

un JoB, mais dans les règles

Job d’été ou pas, tout travail doit respec-ter certaines règles, notamment le Code du travail. un contrat doit, de façon obligatoire, être signé entre l’employeur et l’employé. au delà de l’aspect légal, le contrat de travail protège le salarié, notamment en cas d’acci-dent, et lui assure des cotisations sociales. Ainsi, tu prépares dès aujourd’hui ton avenir. dans tous ces cas, le contrat doit être écrit, daté et signé par les deux parties et une co-pie doit être remise au salarié à la signature.

> le Contrat à durée déterminée (Cdd)c’est le contrat basique. il est conclu pour l’exécution d’une tâche précise dans un temps imparti et t’offre les mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise.comme tout contrat, le cdd dispose d’une période d’essai correspondant à 1 jour par semaine prévue au contrat (pour les contrats

de moins de 6 mois). cette période permet au salarié ou à l’employeur de mettre fin au contrat de façon simplifiée. mais l’employeur doit prévenir le salarié au moins 24 heures avant de la fin du contrat (pour un contrat in-férieur à 8 jours), 48 heures pour un contrat de 8 jours à un mois, voire 2 semaines après 1 mois de présence.

le Cdd permet aussi au salarié de dis-poser des mêmes droits que les autres em-ployés : mêmes conditions de travail (durée du travail, travail de nuit, repos hebdoma-daire, jours fériés, prévention des risques…), et accès aux mêmes équipements collectifs (restauration, tickets restaurants, douches, vestiaires, salles de repos, crèche…).

La rémunération, elle aussi, doit être identique à celle d’un salarié en contrat à durée indéterminée, au même poste et à qualification équivalente. pour une per-sonne majeure, le salaire ne peut pas être inférieur au salaire minimum de crois-sance (smic), soit 9,61 euros de l’heure. d’autres avantages peuvent s’y ajouter, comme des indemnités de congés payés, des indemnités de précarité (sous cer-taines conditions).

le temps de travail est régi par le code du Travail (sauf dispositions particulières comprises dans une convention collective). ainsi, le temps de travail hebdomadaire est fixé à 35 heures pour une majorité d’emplois. certaines dispositions spécifiques peuvent s’appliquer : conventions collectives, travail des mineurs, ... et ainsi augmenter ou dimi-nuer le temps de travail. le travail de nuit est possible (sauf pour les moins de 18 ans) et des pauses sont obligatoires dans la jour-née (20 minutes toutes les 6 heures pour les majeurs). enfin, le temps de travail est égale-ment limité, sauf dérogations, à 10h par jour (heures supplémentaires comprises) et 44 heures, en moyenne, sur 12 semaines consé-cutives dans la limite de 48 heures effectives par semaine.

> Contrats saisonnierstout d’abord, on appelle “travail saisonnier” tout travail qui se reproduit chaque année à la même période pour un besoin spécifique. on retrouve communément : vendanges, tra-vaux agricoles et périodes touristiques.

Reprenant les bases du Contrat à Durée déterminée (Cdd) les contrats saisonniers disposent néanmoins de mesures spécifiques et dérogatoires. ils doivent comporter, au

minimum, les éléments suivants : • la durée minimale de l’activité ;• la date de début et, lorsque c’est possible, la date précise de fin ;• la désignation du poste ;• le salaire ;• la durée de la période d’essai (elle ne peut excéder 1 jour par

semaine de travail prévue et doit être rému-nérée normalement) ;• la caisse de retraite complémentaire ;• l’organisme de prévoyance.

Alors que la durée journalière de travail reste identique au CDD, le salarié peut réa-

liser jusqu’à 48 heures de travail hebdoma-daire. le paiement des heures supplémen-taires (donc au delà des 35 heures/semaine) bénéficie d’une majoration : • 25% pour les 8 premières heures supplémentaires ;• 50% dès la 9ème heure.

L’employeur a la possibilité, plutôt que de les payer, de proposer au salarié de récupérer les heures supplémentaires. dans ce cas, le temps de récupération doit être équivalent à : • 125% du temps supplémentaire effectué (pour les 8 premières heures) ;• 150% du temps supplémentaire effectué (dès la 9ème heure).

> Contrat d’engagement educatifcontrat spécifique pour les éducateurs, ani-mateurs et directeurs dans les accueils col-lectifs de mineurs, le contrat d’engagement educatif est composé de dispositions spéci-fiques à l’animation. comme tout contrat, le cee doit préciser les éléments suivants : • identité et domicile de l’employé et de l’or-ganisateur du séjour ;• durée du contrat et conditions de rupture anticipée ;• montant de la rémunération (avantages en nature compris) ;

> DOSSIER

serum|n°4110

> Nombre de jours travaillés et nombre de jours de repos prévus

la durée légale du travail est, de son côté, limitée à 48 heures par semaine et un salarié ne peut pas effectuer plus de 80 jours de cee sur 12 mois.

L’employé bénéficie de temps de repos (24 heures consécutives par période de 7 jours) et de 11 heures de repos par période de 24 heures. Néanmoins, cette dernière disposition peut être supprimée (ou réduite dans la limite de 8 heures) dans certains cas : • supprimée lorsque l’employé doit être pré-sent jour et nuit sur le lieu du séjour ;• réduite lorsque l’employé a son domicile à proximité du séjour et que sa présence n’est obligatoire que du lever au coucher des en-fants.

dans tous les cas, les repos supprimés ou réduits font l’objet de la récupération en repos compensatoire, soit en fin de séjour ou de façon fractionnée.

> DOSSIER DOSSIER <

serum|n°41 11

Fiche métier aide soiGnant

> Quel rôle ?

l’aide-soignant est un acteur majeur de la prise en charge des

patients ou résidents. Exerçant dans des structures diverses

(hôpitaux, EHPAD, SSIAD…) il est le garant de l’hygiène et

du confort des patients durant toutes les tâches de la vie

quotidienne. L’étudiant en soins infirmiers dispose, dès la fin

de la première année, et sous réserve d’avoir validé certaines

UE de première année, d’une autorisation à exercer le métier

d’aide-soignant. Pense à demander l’attestation à ton IFSI.

> QUELS LIEUx DE TRAVAIL ?

dans la majorité des services hospitaliers,

dans les eHpad, les ssiad…

« L’été dernier, après ma première année, j’ai postulé dans

différents services pour travailler comme aide-soignante.

J’ai eu un poste dans un service d’urgences. Je n’ai pas du tout

regretté, même si au début j’avais un peu hésité. Finalement,

cela m’a permis d’acquérir de nouvelles expériences. De voir

que je pouvais être considérée comme une professionnelle de

l’équipe et non comme la « stagiaire ». Je me suis rendue

compte que lors des relèves, j’étais écoutée comme les autres

et que j’étais pertinente. cela m’a donné confiance en moi

pour aborder la deuxième année sereinement. Du coup, cet

été je travaille à nouveau dans ce service ! »

Témoignage d’Ophélie, étudiante en soins infirmiers, L2

> DOSSIER

serum|n°4112

Fiche métier

animateur en séjour adapté

> Quel rôle ?

Cette mission est bien plus que celle d’un simple d’animateur, alliant gestion de la

vie quotidienne et mise en place d’activités diverses. Le BAFA est un plus mais n’est

pas une obligation. Dans ce type de séjour accueillant des personnes en situation

de handicap moteur ou mental, un étudiant infirmier peut facilement trouver sa

place.

> QUELS LIEUx DE TRAVAIL ?

les séjours se déroulent principalement en france, dans tous les départements.

Quelques privilégiés seront peut-être encadrant à l’étranger.

« ma formation d’étudiant infirmier m’a permis plus facilement d’accéder à

un poste d’encadrant pour personnes en situation de handicap mental et/ou

moteur. en effet, de nombreuses compétences acquises pendant la formation

sont mises en application durant les séjours de vacances : la prise en charge

globale de la personne, tant par l’écoute active que par la gestion des actes

de la vie quotidienne, la mise en liens des pathologies avec les traitements,

la connaissance et la distribution de ceux-ci, préalablement préparés par une

infirmière. en cas de nécessité l’AFGSU (attestation de formation aux gestes

et soins d’urgences) est un plus, qui permet d’être réactif et surtout d’effectuer

une prise en charge adaptée. Le cas échéant, le dialogue avec le médecin ou le

pharmacien sera plus aisé grâce à l’apport théorique de la formation. clairement,

cette expérience permet de connaître le monde du handicap, de mettre en

pratique beaucoup de compétences dans un environnement d’animation mais

aussi médico-social. cela permet de garder un lien avec la pratique durant l’été

et de ce fait, j’appréhendais moins la rentrée de troisième année avec un stage

directement en septembre. enfin, cela est un plus sur le c.V. car cela démontre

la connaissance d’un environnement différent et une certaine adaptabilité. »

Témoignage d’Anthony, étudiant en soins infirmiers, L3

> DOSSIER DOSSIER <

serum|n°41 13

Fiche métier assistant sanitaire en accueil collectif de mineurs> Quel rôle ?Intégré à l’équipe de direction, ou animateur avec une fonction supplémentaire, l’assistant sanitaire

est l’interlocuteur “santé” de l’accueil collectif de mineurs. Chargé du suivi administratif des

dossiers médicaux des enfants (voire des animateurs), il est chargé de conserver et de distribuer

les traitements en respectant les prescriptions médicales. Il est le lien entre les professionnels

de santé (médecin, infirmier…), la direction et les parents. Il est aussi amené à être référent

sur les thématiques de prévention et de santé publique, que ce soit pour les animateurs ou les

enfants. ainsi, en cas de besoin, il sera chargé d’accompagner l’enfant chez un médecin et de

s’assurer de sa bonne prise en charge. en cas d’accident, il est le premier intervenant et agit

en tant que secouriste. L’assistant sanitaire doit ainsi être en capacité de réagir aux différentes

situations d’urgence individuelles ou collectives avec du matériel suffisant et adapté. Il peut

aussi être confié à l’assistant sanitaire l’application des mesures d’hygiène et de sécurité dans

le respect des dispositions réglementaires. Il devra alors s’assurer de la réalisation, par exemple,

d’exercices d’évacuation et/ou de confinement, du respect de la chaîne du froid alimentaire ou

de la sécurité des activités. Bref, l’assistant sanitaire est l’élément clé d’un séjour en sécurité et,

même si aucune formation n’existe pour assurer cette fonction, celle-ci ne s’improvise pas et

nécessite de nombreuses compétences. L’expérience d’un étudiant en soins infirmiers, associé à

des formations en premiers secours, sécurité incendie ou encore prévention des risques auprès d’une association de secourisme, est un plus !

> QUELS LIEUx DE TRAVAIL ?principalement en centre de vacances, les centres de loisirs ont rarement une personne spécifique pour ces missions.« Depuis mes 17 ans, je suis animateur en centre de vacances. c’est un travail que j’adore,

l’ambiance est géniale. L’été dernier, mon directeur m’a proposé d’être assistant sanitaire. J’ai

immédiatement dit oui ! J’étais alors en première année. mon travail consistait à distribuer les

médicaments aux enfants ayant une prescription, mais j’avais surtout un rôle administratif

(vérification des fiches sanitaires, présence des fiches d’autorisation parentale pour les soins

si besoin), un gros rôle d’écoute (autant des enfants que de l’équipe), de la bobologie, de la

prévention (surtout en ce qui concerne le soleil, mais aussi sexualité et tabac avec certains

adolescents), de faire le lien avec les parents des enfants, le médecin. et en cas d’accident (des

enfants ou de l’équipe) je suis chargé de prendre en charge la victime et d’appeler le SAmU ou

les pompiers, voire d’accompagner la personne à l’hôpital. cela a été une expérience très riche :

mes missions étaient très variées, j’ai appris à travailler seul avec un médecin, à gérer seul une grosse partie administrative, ... »Témoignage de Théo, étudiant en soins infirmiers, L2

> EN DIREct D’INfIRMIERS.cOM

serum|n°4114

Premier poste en ehPad : une opportunité rêvée !

> Exercer en EHPAD, dès l’obtention du

diplôme, représente aujourd’hui une

possibilité d’évolution intéressante pour les

jeunes infirmiers. Alors que ces

établissements offrent aux nouveaux diplômés de multiples

opportunités, la profession infirmière, en

résidence médicalisée, prend progressivement

un nouvel essor.

Gestion d’équipe, autonomie, coordination... fini le temps où seuls les infirmiers expérimentés accédaient aux postes à responsabilités. aujourd’hui, il est tout à fait possible de manager une équipe de soins dès la sortie de l’Ifsi. Pour cela, un endroit clé : les EHPAD. Très souvent dédaignés, les postes, au sein de ces établissements, peinent pourtant à séduire les jeunes diplômés. « Je suis une toute nouvelle infir-mière et je commence ma carrière en EHPAD. Malheureusement, trop d’infirmiers considèrent qu’il s’agit d’un poste regrettable, voir misérable. Je trouve cela outrant et dommage. La technicité ne devrait pas être le seul mot d’ordre de la profession », réagit une infirmière diplômée depuis juillet 2014. « La réanimation, les urgences, la chirurgie sont les services plébiscités par les nouveaux infirmiers, mais à quel prix ? ». A quel prix en effet ? car aujourd’hui, les eHpad proposent des perspectives d’évolu-tion importantes généralement négligées par ces jeunes professionnels.

« la technicité ne devrait pas être le seul mot d’ordre de la profession. »

l’inFirmier en ehPad, le ProFessionnel CliniCien de demain

Parmi les nombreux défis qu’offre l’exercice du métier auprès des personnes âgées, figurent la prise en charge des comorbidités et la maîtrise des connaissances anatomo-pathologiques. « Travailler en EPHAD est très enrichissant. Nous sommes confrontés à de nombreuses maladies différentes, notamment en relation avec la cardiologie, la pneumologie, la chirurgie et la cancérologie », explique une infirmière.

Une diversité qui nécessite un esprit d’analyse, de solides connaissances et une réactivité. « Nous devons connaître les pathologies de l’ensemble des résidents, ainsi que leurs traitements. Il faut savoir gérer les différentes situations et juger s’il est nécessaire de faire appel au médecin, qui n’est pas continuellement présent dans l’établissement », précise adeline, diplômée depuis quelques mois. mais, au-delà du développement de ces compétences, les eHpad deviennent progressivement un lieu d’exercice prometteur pour la profession.

et pour cause. « Ces établissements représentent un avenir, car la population tend vers un vieillissement latent et une perte d’autonomie. Maintenant, il y a aussi

> EN DIREct D’INfIRMIERS.cOM EN DIREct D’INfIRMIERS.cOM <

serum|n°41 15

une autre certitude à prendre en compte, c’est que dans peu de temps les actes infir-miers devraient à nouveau évoluer», selon le docteur philippe pinilo, cofondateur d’un foyer d’accueil médicalisé pour per-sonnes handicapées vieillissantes.

« Certains spécialistes commencent à disparaître. Actuellement, il y a de moins en moins de cardiologues en ville. Donc l’infirmier en EHPAD aura plus de respon-sabilités. Il sera un coordinateur. Il fera probablement les échocardiographies. Il enverra directement le patient en consulta-tion après avoir interprété les images, ou il les transmettra au médecin, via l’informa-tique, pour une expertise plus complète. Tout va changer. » Une façon, certes très personnelle, de voir les choses. et de pour-suivre, « à court terme, dans les EHPAD, ce sont des infirmiers cliniciens que nous retrouverons au chevet des patients. Ils ne poseront pas de diagnostics, mais leurs compétences augmenteront en technicité et en expertise. »

« demain, l’infirmier en eHpad

gagnera en expertise et en technicité. »

la ProFession inFirmière Plus Que Jamais valorisée

Par ailleurs, de plus en plus d’ehPad valorisent la profession en confiant aux infirmiers, notamment aux jeunes diplô-més, des tâches managériales. c’est le cas chez DomusVi.

en effet, cette société, spécialisée dans l’accueil et dans la prise en charge des personnes âgées, attribue à ces der-niers des missions de coordination. « Le matin, quand les infirmiers arrivent en poste, dans un premier temps ils font un point sur le programme de la journée, sur les rendez-vous et sur les hospitalisations programmées afin de confier aux aides-soignantes leurs missions. Ce sont donc des éléments hiérarchiques importants dans l’organisation du personnel soi-gnant puisqu’ils donnent des instructions aux équipes, afin d’optimiser la prise en charge des résidents », explique christelle perrier-latour, directrice de la résidence tiers temps à ivry-sur-seine. « Après avoir effectué leur premier tour, ils font un point avec les aides-soignantes dans la matinée. C’est à ce moment là que les informations importantes leur sont transmises. Et, ce sont eux qui les saisissent informatique-ment, permettant ainsi le suivi du médecin coordonnateur. »

a cette valorisation s’ajoutent des possibilités d’évolution et des formations

accessibles dès l’obtention du diplôme d’état. « Le groupe DomusVi propose une formation d’IDEC. C’est une activité à part entière, totalement différente du cadre de santé en milieu hospitalier. Les IDEC vont coordonner les soins. Ce sont également des managers qui encadrent les équipes soignantes. Ils font le lien entre l’établis-sement et les médecins coordonnateurs ou les spécialistes. Ils gèrent également toute la partie « ressources humaines » et certains font même un peu de gestion de paie. Donc, c’est très varié».

Mais, cette évolution ne s’arrête pas là. « Après avoir obtenu un master de ges-tion des structures médico-sociales, ou de management des organisations du secteur sanitaire et social, les IDEC peuvent évo-luer vers un poste de directeur d’EHPAD ».

Autant d’avantages qui font de ce pre-mier emploi un tremplin intéressant. « Je pense que pour les jeunes diplômés, l’exer-cice en EHPAD est plus riche qu’en milieu hospitalier. Même sans devenir idec, ils restent malgré tout responsables d’une équipe, notamment en l’absence de l’infir-mier coordinateur. Les week-ends, ce sont eux qui prennent les décisions et qui orga-nisent la charge de travail. Donc, dans nos établissements, ils possèdent une autono-mie qu’ils n’ont pas à l’hôpital ».

enfin, contrairement aux idées reçues, l’infirmier en ehPad est de plus en plus amené à effectuer des soins très tech-niques. l’hospitalisation à domicile étant

> EN DIREct D’INfIRMIERS.cOM

serum|n°4116

actuellement en plein développement, de plus en plus d’actes invasifs sont confiés à ces établissements d’accueil.

« Il faut malgré tout une certaine techni-cité pour travailler dans nos résidences médicalisées. Nous avons des cas de pa-tients, suivis en oncologie, qui nécessitent la pose de chambres implantables », pré-cise christelle perrier-latour.

« les infirmiers en eHpad sont des éléments

hiérarchiques importants dans l’organisation

du personnel soignant puisqu’ils donnent des

instructions aux équipes, afin d’optimiser la prise

en charge des résidents. »

le resPeCt des ConCePts et des valeurs...

si le métier d’infirmier en ehPad a beaucoup à offrir aux jeunes diplômés, eux aussi représentent un atout majeur pour ces établissements. en effet, leur ap-proche ingénue de la profession tend ces professionnels à exercer le métier avec un profond respect de la personne âgée.

« tant que les jeunes diplômés restent enracinés dans des valeurs humaines, ils peuvent faire beaucoup

pour ce milieu, notamment en apportant

une nouvelle vision de l’organisation du système

de santé, basée sur des concepts

tels que la qualité des soins

et la bientraitance. »

« Tant que les jeunes diplômés restent enracinés dans des valeurs humaines, ils peuvent faire beaucoup pour ce milieu, no-tamment en apportant une nouvelle vision de l’organisation du système de santé, ba-sée sur des concepts tels que la qualité des soins et la bientraitance. A défaut d’inviter des intervenants pour apporter « la bonne nouvelle » aux soignants chevronnés, je pense qu’en respectant et en mettant en avant ces valeurs, un jeune professionnel transforme toute une équipe », défend le docteur philippe pinilo.

Travailler en EhPAD, dès l’obtention du diplôme, peut donc représenter un moyen admirable, pour les nouveaux infirmiers, d’améliorer qualité de la prise en charge des personnes vieillissantes. il s’agit là d’un

argument substantiel, qui mérite d’être sérieusement considéré par les étudiants et les jeunes diplômés en soins infirmiers dans leur choix de carrière.

les citations ont été reprises de la dis-cussion, sur le forum d’infirmiers.com, autour d’un premier poste en Ehpad.

> a lire aussi :autres artiCles

29.04.15JE VEUx FAIRE INFIRMIER…

ET J’Y SUIS PRESQUE !

28.04.15LES MESURES D’HYGIèNE

PEUVENT-ELLES êTRE « ADAPTÉES » ?

16.04.15mes premiers mois en

ifsi : stress et relations Humaines

27.03.15fabien et lucile font

« LA COURSE AUx SOUVENIRS » !

17.03.15MARIE ! SONNETTE, STAGIAIRE !

Gwen HIGHT Journaliste Infirmiers.com Article paru le 19 mai 2015

w w w. i n f i r m i e r s . c o m

Source : www.fage.org

> EN DIREct D’INfIRMIERS.cOM éVéNEMENt <

serum|n°41 17

> Depuis 20 ans, en juin, plus de

400 responsables associatifs et

militants étudiants se retrouvent dans un

cadre de détente afin de débattre et se former lors

des Universités d’été de la FAGE : les Assoliades !

Cette année, elles se dérouleront à Carcans-Maubuisson,

en Aquitaine, du 25 au 28 juin.

un événement de Formation reConnu nationalement

Chaque année, la formation se place au cœur des Assoliades. ainsi, un large choix de plus de 65 formations actives et participatives, ainsi que des ateliers de discussion sont proposés. L’événement intègre chaque année des parcours ou des thématiques spécifiques en fonction de l’actualité.

Débutants ou confirmés, élus ou représentants d’associations, chacun peut ainsi trouver sa place mais, surtout, se former sur ses sujets de prédilection.

le CaFé des initiatives étudiantes

Chaque année, les actions militantes de la FAGE sont mises à l’honneur. durant le café des initiatives étudiantes, les participants peuvent échanger sur les projets mis en œuvre durant l’année passée, et en imaginer de nouveaux pour la rentrée. c’est aussi l’occasion de décerner les trophées de l’engagement aux associations les plus actives.

le café des initiatives étudiantes est aussi l’occasion de présenter les différentes campagnes de prévention par les pairs à destination des étudiants et notamment Bouges ton Blues, Bien dans ton assiette, les actions de sécurité routière, ainsi que les nouveaux jeux ludo-pédagogiques créés par la faGe : l’enfumage, sur le tabac, ainsi que dialogue en tête-à-tête, sur la contraception. enfin, les participants peuvent rencontrer les partenaires de la faGe qui pourront les accompagner à la rentrée et toute l’année dans la réalisation de leurs actions.

un moment FestiF

Placées sous le signe de la bonne humeur, les Assoliades se déroulent dans une ambiance festive. des activités sont organisées tout au long du week-end et les soi-rées thématiques favorisent les échanges.

> INtERNAtIONAl

serum|n°4118

retour sur stage à l’international

>Témoignage de Gwendoline Darrieu,

étudiante en 3ème année à l’IFSI du CHU

de Pellegrin de Bordeaux, partie 5 semaines

en stage à Phnom Penh, au Cambodge.

« C’est en début de deuxième année, en parlant avec un esi de s5 qui préparait son stage en inde, que j’ai eu envie de par-tir faire un stage à l’étranger. ayant connu l’asie du sud-est à travers les voyages, j’avais envie de découvrir le cambodge avec un regard d’étudiante infirmière.

Après avoir demandé autour de moi qui serait intéressé, nous sommes allés nous renseigner auprès de la direction de notre iFsi pour les démarches administratives. l’ifsi nous a alors demandé un rapport sur la situation sanitaire et sociale du pays ainsi que nos motivations.

Et voilà, quelques semaines plus tard, l’association esibopp (étudiants en soins infirmiers, bordeaux phnom penh) était

née, avec quatre étudiantes ! Afin de ré-pondre aux critères de sécurité imposés par la direction, nous avons fait le choix de passer par le biais d’une association (asie Mission Stage), présente au Vietnam et au cambodge, et qui a pour but d’accueillir les étudiants paramédicaux souhaitant y faire un stage.

Les démarches administratives ont duré plusieurs mois : entre la première demande de stage auprès de la direction, en passant par les contacts avec l’association, les moda-lités de transport et la clôture du dossier, la paperasse a duré près d’un an ! Brocante, vente de gâteaux, création de site avec financement participatif... nous avons ré-colté un peu plus de 1 300 € pour mener à bien notre projet.

Notre accueil à Phnom Penh s’est très bien passé, nous nous sommes retrouvés avec d’autres étudiants infirmiers (agen, amiens, annecy...) et sages-femmes (cler-mont-ferrand et suisse). a l’hôpital Khmer soviet friendship de phom penh, nous avons rencontré plusieurs étonnements : les soins de nursing sont entièrement réa-lisés par la famille qui surveille également la fonctionnalité de la perfusion et la prise des médicaments...

notre plus grosse surprise fut la prise en charge de la douleur, nous avons tout d’abord cru qu’elle était inexistante : pas de traitements antalgiques, pas d’évalua-tion avec notre chère échelle numérique (nous qui avions pourtant appris à comp-ter grâce à notre copain « le routard », pendant les longues heures d’avion...). Mais après un peu plus d’observation et en

demandant aux patients, la raison est : les cambodgiens ne partagent pas le même point de vue que nous sur la douleur. alors qu’elle n’a pas sa place dans notre prise en charge (antalgiques, évaluation... tout est mis en place pour la faire dispa-raître), les Cambodgiens considèrent qu’il s’agit d’une étape essentielle vers la gué-rison (n’oublions pas que les conditions de vie sont plus dures que les nôtres, et qu’à ce titre, le fait de ne pas avoir mal est considéré comme un luxe dont on peut finalement se passer). un concept assez dur à comprendre pour nous français, mais c’est là tout le défi de ce stage : com-prendre la culture de l’autre pour être au plus proche d’une bonne prise en charge. Il y a également la barrière de la langue, car malgré quelques mots et phrases appris par cœur (bonjour, ça va ? Je suis étudiante infirmière...), les conversations sont vites limitées, mais avec un sourire et un peu d’imagination on peut facilement se comprendre. sur le même principe que « G’palémo », un stylo et une feuille pour dessiner sont d’une grande utilité !

Le Cambodge a cependant la particula-rité d’avoir conservé les termes médicaux en français, ce qui fut un plus dans notre compréhension et la participation à la prise en charge du patient. des sourires, des sur-prises, des étonnements et de belles ren-contres : le cambodge reste une de mes plus belles expériences. les cambodgiens sont très accueillants et souriants, ce qui peut parfois surprendre les français un peu râleurs que nous sommes !»

> RETROUVEz le projet

de d’esibopp sur

https://esibopp.wordpress.com/

> INtERNAtIONAl

> PROjEtS

serum|n°4120

s’entraider : monter un tutorat !

QU’EST-CE QUI VOUS a Poussé à Créer un tutorat ?

Paul et Thomas : nous sortions de paces (première année commune aux études de santé) et nous nous sommes aperçus qu’avec la diversité des parcours qui existe dans notre formation, tous les esi ne sont pas sur le même pied d’égalité. certaines unités d’enseignements de première année sont souvent jugées difficiles par les étu-diants et notamment la biologie fondamen-tale et les Cycle de la Vie et Grandes fonc-tion. nous avons donc monté un tutorat pour les sessions de rattrapage.

Kévin : il faut dire que le premier semestre n’est pas le plus simple ! Il y a un apport théorique très important, les intervenants universitaires ont un discours bien spéci-fiques et certains avaient du mal à suivre les cours magistraux. suite à ce premier semestre, je me suis demandé comment est-ce que les choses pouvaient être amé-liorées afin de ne pas perdre des étudiants volontaires et motivés. j’ai pris contact avec le président du cesim. je lui ai présenté le projet, il a tout de suite adhéré et m’a don-né le feu vert.

Quels sont vos oBJeCtiFs à travers Ce ProJet ?

P et T : le but n’est pas d’apporter des connaissances en plus du cours mais d’ex-pliquer de manière à ce que davantage d’étudiants comprennent des parties par-fois complexes de cours. il était aussi impor-tant pour eux d’avoir un tutorat fait par les pairs pour rester sur le même pied d’égalité et faciliter la possibilité de poser des ques-tions.

K : c’est aussi un moment de partage et d’échange où les étudiants sont libres de s’exprimer, car même si nos formateurs sont bienveillants et à l’écoute, la formation reste compliquée et l’aide entre étudiants permet à certains de parler plus librement.

et ConCrètement, Comment se Passe le tutorat ?

P et T : nous sommes tuteurs pour les 1ere année, nous rédigeons des Qcm pour les étudiants qui viennent ensuite faire la correction lors des séances de tutorat. sur une promotion de 200 c’est pour l’instant

environs 30 à 40 étudiants qui suivent les séances de tutorat. pour l’instant il n’y a qu’une dizaine de tuteurs et il n’est pas toujours évident de trouver des personnes disponibles.

K : chaque questionnaire a été préalable-ment soumis à la validation des formateurs responsables des unités d’enseignement. les formateurs en charge des planning nous aident également à trouver des cré-neaux horaires où les étudiants de toutes les promotions peuvent se retrouver. suite à la première séance, nous avons proposé aux étudiants un questionnaire de satisfac-tion qui avait pour but de nous évaluer et d’ajuster notre façon de procéder.

et en terme de résultats, ça fonctionne ! Le CESIM a déjà eu des retours très positifs des formateurs de l’ifsi avec une améliora-tion des résultats des étudiants ayant bénéfi-cié du tutorat. cela a aussi un bénéfice pour les tuteurs qui remobilisent leur connais-sances, prennent la parole en public et par-tagent avec les autres promotions, créant ainsi des liens avec eux.

> Des difficultés en cours ? Pourquoi ne pas monter, avec votre asso, un tutorat pour les étudiants en soins infirmiers de votre IFSI ? Deux associations se sont déjà lancées ! Rencontre avec Paul Marcon Labé et Thomas Bernard du CHU de Nantes ainsi que Kévin Bonaric de l’association CESIM de Montpellier.

> PROjEtS BOÎtE À OutIlS <

serum|n°41 21

s’entraider : monter un tutorat !

organiserune opération de rentrée

Quel sont les oBJeCtiFs d’une oPr ?

Le but des OPR est d’informer les ESI sur l’actualité de leur formation et de leur future profession, sur l’association, sur la Fnesi. ils peuvent, par ce biais, rencon-trer les étudiants des années supérieures en partageant un moment de convivialité au cœur de leur ifsi. en se présentant, l’association permet aux étudiants de com-prendre, dès le début de leurs études, l’intérêt et le rôle de l’association dans la vie de leur ifsi. cela déclenche parfois chez eux l’envie de s’investir durant leurs études par un engagement bénévole ! De manière générale, les OPR facilitent l’intégration des nouveaux étudiants dans leur institut de formation. de son côté, l’association peut informer les étudiants sur ses actions et communiquer sur les évènements à venir. elle se pose en acteur moteur de la vie étudiante au sein de l’ifsi en accueillant les nouveaux étudiants et en favorisant le lien entre les promotions. c’est aussi l’oc-casion pour elle de présenter ses partenaires aux étudiants et de créer avec eux une bonne dynamique dès la rentrée. Cela lui permet aussi de recruter de nouveaux membres pour l’association, mais aussi de proposer aux étudiants d’adhérer à l’asso-ciation pour soutenir ses actions.

Pour la direction de l’iFsi, les esi sont directement orientés vers les services compétents et ne font pas appel au secrétariat de l’iFsi. les étudiants des années supérieures se posent en ressource pour les nouveaux, créant une dynamique d’en-traide. Que ce soit pour les difficultés liées à la formation, parfois délicates, ou pour les galères de la vie quotidienne, les étudiants en première année aiment à savoir qu’ils peuvent compter sur les autres.

Comment organiser une oPr ?

> Tout d’abord, demandez votre kit OPR à reseau@fnesi.org. par la suite, proposez un entretien avec votre direction pour expliquer le projet. demandez l’autorisation d’inviter les partenaires de votre associations.> Contactez par la suite la FNESI pour nous faire parvenir les dates envisageables, un mois à l’avance minimum. nous vous confirmerons qui se déplacera.> Pensez à vous organiser un minimum au sein de votre association, répartissez vous les tâches, définissez un planning de la journée. Après accord de la direction et des par-

tenaires, créez un document de présentation à distribuer aux promotions.> La veille, préparez les stands, le fléchage, les plaquettes d’informa-tions, faites une check-list.> le jour-J, vérifiez bien qu’un stand est prévu pour vos partenaires, votre association et la fnesi.> N’oubliez pas de débriefer ensuite avec les membres de votre asso, les étudiants en première année, la direction, afin de savoir ce qui reste à améliorer pour l’année suivante.

> A l’occasion de la rentrée des étudiants en

soins infirmiers, le bureau de la FNESI, en collaboration avec

les associations locales ou d’un groupe

d’étudiants, organise dans les IFSI l’accueil

et l’orientation des étudiants dans leur

nouvel environnement de formation. Ce sont

les Opérations de Rentrées de la FNESI (OPR)

> demandezvotre kit

ComPlet oPr à OPR@fnesi.org / reseau@fnesi.org

> tOP / flOP - VDM

serum|n°4122

toP > Des étudiants en soins infirmiers de Metz ont monté une équipe afin de participer à une course féminine “La Messine”, entièrement dédiée à la lutte contre le cancer du sein.

> deux étudiantes en soins infirmiers de l’iFsi CrF d’ollioules (83) sont passées à l’émission MOTUS Spécial Etudiant ! Elles y ont fièrement représenté leur IFSI et leur association étudiante : le b.e.o.

> l’association adesiF des étudiants en soins infirmiers de Vannes a dernièrement organisé un week-end de formation avec la FNESI, à destination des associations étudiantes bretonnes : 5 ifsi du Grand ouest étaient alors rassemblés pendant tout un week-end permettant échanges, formations et temps de cohésion !

FloP> Depuis peu, dans un IFSI aquitain, les départs en stage à l’étranger et en dom-tom ne sont plus autorisés pour les étudiants en soins infirmiers. changement de directrice, changement de politique.

> Publié le 28 avril : la tribune de cadredesante.com évoque des “élèves infirmiers dociles et obéissants [devenant] des étudiants prenant du recul sur leur environnement et tentant d’influer sur leurs conditions d’exercice” qui devraient pourtant se concentrer “sur leur formation, plutôt que de se disperser dans des sujets qu’ils ne maîtrisent pas forcément”. A choisir, nous préférons des étudiants qui s’engagent pour leur profession et réussissent dans leur formation plutôt que des étudiants qui se cantonnent à leur formation sans même avoir compris leur future profession.

> dans la nuit du 9 au 10 avril dernier, 19 députés de l’assemblée nationale ont voté, contre l’avis du gouvernement, dans le cadre de la loi de santé, pour la suppression de l’ordre national des infirmiers, aujourd’hui seul organisme capable de rassembler les infirmier(e)s au-delà de leur mode d’exercice. espérons que les parlementaires sauront retrouver la raison...

vdm« Aujourd’hui, après une semaine d’éducation thérapeutique auprès de patients nouvellement diagnostiqués diabétiques, je leur pose la question : “Que faire lorsque vous êtes en hypoglycémie ?” J’ai eu comme réponse unanime : “Et bien, il faut faire la piqûre d’insuline !” Bon. Recommençons. »

> tOP / flOP - VDM ADHéRER À lA fNESI <

serum|n°41 23

Étudiant infirmier,C’est touJours

le moment d’adhérer !

nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ifsi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

promotion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ADRESSE COMPLèTE (POUR RECEVOIR TA CARTE D’ADHÉRENT)

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mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

télépHone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Envoie le formulaire ci-joint ou recopie les données suivantes en joignant un chèque de 8 euros à l’ordre de FNesi et une photocopie de ta carte d’étudiant

à FNESI c/o FAGE, 5 rue Frédérick Lemaître75020 Paris.

:Formulaire Adhésion

LA FNESI, QU’EST-CE QUE C’EST ?Ton adhésion symbolise ton soutien aux valeurs de la FNESI : valeurs associatives

fondamentales de solidarité, de tolérance, d'indépendance (syndicale, politique et religieuse).

elle permet à la Fnesi d'avoir plus de poids face aux instances décisionnelles pour défendre les intérêts des étudiants. elle démontre que les étudiants infirmiers se sentent concernés par leurs études et souhaitent être consultés sur les dossiers touchant à leurs études et à leur future profession.

Adhérer à la FNESI c'est aussi être acteur de sa formation, c'est réfléchir sur le devenir de la profession infirmière

et se donner les moyens de changer les choses ...

> Toute l'année tu as accès aux services spéciaux « adhérent FNESI » :- L'accès aux évènements FNESI (Congrès National et Universités d'Été)- une newsletter mensuelle d'actualité sur la formation- L'accès aux guides spécifiques comme le guide de la mobilité ou de l’élu- L'accès à des formations relatives au statut d'étudiant infirmier ou d'élu- des conseils et informations juridiques en cas de litige durant ta formation.

> La Fédération Nationale

des Etudiants en Soins Infirmiers (FNESI) est l’unique association

présente par, pour et avec les 90 000

étudiants infirmiers de toute la France.

> C’est nouveau !

adhérez entièrement

en liGne sur le site de

la fnesi

www.fnesi.org

> DANS VOtRE ASSO

serum|n°4124

l’association x’Prim a vu le jour en 2012. elle regroupe deux iFsi : celui de longjumeau et ce-lui d’orsay, qui bénéficient de la même équipe de direction.

je suis la présidente depuis 2013. mal-gré des débuts difficiles, j’ai appris grâce aux formations de la fnesi dispensées lors des congrès, car je n’avais jamais fait d’associatif auparavant.

Cette année un grand projet a vu le jour dans notre iFsi.

C’est un projet humanitaire au Séné-gal dans la ville de thies. nous partirons à 16 étudiants du 12 au 30 juillet 2015, toutes promotions confondues, pour une mission de solidarité et de partage de connaissances mais aussi de culture. nous aurons le même statut qu’en france (d’étudiants infirmiers), nous partirons avec du matériel que l’on a pu collecter tout au long de l’année et nous serons logés chez l’habitant.

Au début du projet, nous avons com-mencé par faire beaucoup de commu-nication grâce aux médias locaux et aux réseaux sociaux (facebook et twitter). nous avons ensuite réalisé une vente de calendriers avec les photos des étudiants de toutes les promotions (1000 calen-driers vendus) et avons participé à la jour-née portes ouvertes de notre ifsi. nous étions également présents sur les forums des métiers de notre département, nous avons réalisé une collecte en ligne avec « kisskissbankbank » où nous avons reçu 3500 euros de donateurs anonymes. nous avons également mis en place un petit-dé-jeuner à l’ifsi où l’on vend du café et des gâteaux tous les jours pendant les heures

de pause, ce qui permet à tous les étu-diants de se retrouver dans une ambiance conviviale (musique et bonne humeur).

les partenaires de la Fnesi comme la banque Populaire ACEF et le Groupe Pas-teur mutualité nous ont aussi soutenus. nous avons organisé une soirée pour la première fois dans notre IFSI sur une pé-niche à Paris. Celle-ci a été un franc succès puisque toute les places ont été vendues !

Dans ce projet, nous avons eu beau-coup de soutien, de près ou de loin, et nous tenons à remercier de tout cœur toutes les personnes qui nous ont aidé.

Cette année un journal, « Point de suture » est apparu dans notre iFsi pour la première fois depuis 40 ans grâce à une formatrice qui est l’éditrice, et les pre-mières pages sont dédiées à la mission humanitaire (le journal est entièrement écrit par les ESI et les élèves AS).

a notre retour, nous ferons un mon-tage vidéo afin de partager avec le plus grand nombre notre expérience.

l’année prochaine, nous comptons beaucoup sur les nouvelles promotions pour reprendre le bureau du bde.

Betty étudiante en L3

> DANS VOtRE ASSO

> Activités principales : situé au cœur du 16ème arrondissement de paris, notre centre propose des soins basés sur des nouvelles techno-logies et des protocoles rigoureux. Doté d’une excellente réputation, notre centre se développe grâce à la qualité des soins prodigués par des professionnels de santé attentifs à la qualité de service.

> points forts : Formation théorique et pratique aux lasers et dispositifs médicaux assurée en interne et intégralement prise en charge. tech-nologies de soin en développement avec un fort potentiel d’évolution.

+ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +postes proposés

2 Infirmiers(es) :Soins d’épilations laser - Soins de cryolipolyse - Greffes de cheveux

sur délégation médicale - Prise en charge du patient

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Centre médiCal sPéCialisé en médeCine esthétiQue

recrute 2 Infirmiers(es) Diplômés(es)

Envoyez CV + références + photo + LM par mail à rdp@debray.pro

www.centremarceau.com

> Activités principales : le centre médical et pédagogique jacques arnaud est un établissement de santé privé d’inté-rêt Collectif. • Pôle de rééducation/réadaptation composé de 2 services de Médecine Physique et Rééducation (MPR) de 32 lits et 8 places chacun. • pôle de psychiatrie composé de 3 services : clinique médico-psychologique de 44 lits et 2 places, SEIPA (Service Etudes Insertions pour Adolescents) de 12 lits et 2 places et service transdisciplinaire (double prise en charge ssr + psychiatrie) de 20 lits.

> points forts : postes à pourvoir immédiatement. conven-tion FEHAP 51. Salaire de base annuel brut (temps plein) : 26 K€ (+ reprise ancienneté 100%). Établissement certifié avec recommandations par la HAS. À 20 Km au Nord de Paris – SNCF / Francilienne.

postes proposésIDE h/F de jour en CDI. Patients de 15 à 35 ans

• Médecine Physique & Réadaptation Neurologique (Cérébro lésés, AVC, blessés médullaires,

pathologies neurologiques)

• Service Transdisciplinaire (Psychiatrie & rééducation fonctionnelle). Prise en charge de patients suite à une tentative grave de suicide ayant entrainé

des polytraumatismes

> Candidatures à :mme beaudet, ide surveillante Générale

recrutement.medical.cmpja@fsef.net

le CmP JaCQues arnaudrecrute des Infirmiers D.E. (h/F) en Ile-de-France

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5 rue Pasteur 95570 Bouffemont - www.fsef.net

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retrouve ton chemin !

> DIVERtISSEMENtS

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rinth

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SolutionS

SERuM n°40

Charlotte est IDE depuis 3 ans dans le

service et travaillera de journée à Noël ;

Patrice est IDE depuis 17 ans

dans le service et travaillera de nuit au

Nouvel an ;

Charlotte est IDE depuis 6 mois

dans le service et travaillera du matin

le 14 juillet ;

Jean est IDE depuis 5 ans dans le service

et travaillera du soir le 15 Août.

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