Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195

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  • 7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195

    1/8

    '*v-1uII IgUvr--f

    Cinquime

    anne.

    20 Mars41895.

    :

    N umro

    495.

    J O U R N A L H E B D O M A D A I R E

    SOTRIQUE

    a

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    Rdacteur

    en

    chef

    :

    Lllollll

    IIIIGIIEL

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    Seertairesdelardaction:

    r. stnlaeuueis-sunt

    *1t

    Pas

    '9; '

    n u u n n u n l n m l u i u m m m o i i m u u u u m u

    Le' Numro

    :

    10

    Centimes

    ABONNEMENTS

    A 1 ) M | N 1 S T R A 0 N

    ONN H NT

    -

    .

    Y

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    29,

    rue de

    Trevise,

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    SIX IUIB

    3

    P

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    R

    I S

    SIX IOIS 3

    50.

    DEUX

    IOIB

    ;

    CRATION

    Nouvelle

    occultiste

    PAR J.

    DE

    T ALLEN AY

    De

    long

    en

    large,

    ~

    t ravers la chambre

    dont la

    quitude

    s alourdissait des

    subtiles

    odeurs

    dgages

    par

    les

    momies adosses

    contre

    les

    murailles,

    Otto

    Eilen

    marchait,

    on

    plutt

    son

    enveloppe

    se

    mouvai t de

    long

    en

    large,

    lentement,

    de

    long

    en

    large,

    mcaniquement.

    Lui

    tait

    bien

    loin.

    Al im -

    mobilit de

    son

    masque

    premptoire,

    au

    vide infini de

    ses

    yeux,

    de ses

    yeux

    d o

    Pme

    ne

    regardait

    pas,

    on

    le sentait

    absent

    de

    son

    corps,

    absent

    et

    dgag,

    momenta-

    nment,

    des

    entraves

    physiques,

    Le vieillard

    marchait de-

    long

    en

    large.

    Dans

    le

    cabinet

    de

    travail,

    le

    silence,

    berc

    par

    la

    rumeur

    sourde et

    puissante

    qui

    montait

    de

    Paris,

    tait

    complet,

    absolu.

    Au

    plafond,

    surmontant

    la

    table

    crire,

    bien

    au

    centre,

    s irradiait

    en

    rayons

    tour-

    nants,

    voils de

    cristallines

    alternances

    rou-

    ges

    et

    vertes,

    une

    toile

    lectrique

    dont

    les

    projections,

    d abord

    pleinement

    unies,

    di-

    minuaient

    en

    s'abaissant

    vers les

    coins

    d`ombre

    et

    saiguisaientien

    fuses de

    lu -

    mire

    qui

    rveillaient

    une vie

    momentane`

    au

    front

    des

    Morts,

    des Morts

    que

    la

    pen-

    TROIB

    IO

    -

    2-

    sive

    rflexion

    du

    savant

    avait

    jugs

    nces-

    saires

    remplir

    cette

    retraite destine

    Pexercice de

    son

    intellectualit.

    Otto

    Ellen

    savait

    que

    la

    civilisation avait

    dur

    des

    milliers

  • 7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195

    2/8

    2

    LE vo1Ln

    msis

    V

    ux

    murs,

    voils

    de

    velours

    sombre,

    r ien. Aux

    deux

    portes,

    de

    lourdes

    draperies

    noires

    arrondissaient

    leurs

    plis

    fastueux,

    toujours

    les

    mmes,

    en

    leur

    ampleur

    triste.

    Le

    vieillard

    marchait

    de

    long

    en

    large,

    d une

    porte

    l 'autre

    porte,

    sans

    interrup-

    tion. Ses

    pas,

    amortis

    par d paisses

    four-

    rures

    noires,

    ne s entendaient

    pas plus

    que

    les

    palpitations

    des c S u r s

    morts

    qui

    l 'en-

    touraient.

    Il

    passait, repassait,

    automati-

    que

    et

    lent,

    caressant

    parfois

    la

    douceur

    soyeuse

    de

    sa

    barbe

    blanche,

    s`arrtant

    aus-

    si,

    une

    seconde,

    d`un mouvement

    machinal,

    devant

    certaines

    momies

    qui

    semblaient

    a-

    voir

    pour

    lu i

    une

    attirance

    particulire,

    et

    puis,

    encore,

    de

    long

    en

    large,

    poursuivait

    son

    monotone

    va-et-vient.

    Sa

    tte,

    o

    P-

    tincelle

    vitale

    avait

    grav,

    superbement,

    dans

    chaque

    ride,

    les

    existences

    conscuti-

    ves

    d`une

    intelligence, surgissait, dcoupe

    sur la

    riche teinte

    pourpre

    de

    sarcophagcs

    gyptiens

    tantt

    verte,

    tantt

    rouge,

    sereine,

    fantastique.

    Longtempsil

    marcha

    de

    long

    en

    large

    _au

    milieu

    des

    Morts,

    plus

    mor t

    lui-mme,

    en

    ce

    moment,

    qu aucun

    d entre

    eux,

    car,

    de l'lan

    confiant

    des

    initis,

    son

    esprit

    avait

    rejoint

    la

    sphre

    astrale,,cherchant

    parmi

    ses habitants

    une aide

    concordant

    la

    dcouverte du

    magistral

    problme

    _i_

    FEUILLTON

    DU VOILE D lSlS

    ua

    o

    sP|mTuEL

    l"Amo

    Une vibration,cela

    est

    large

    et

    cela

    ne

    se

    dplace

    pas.

    Tout

    vibre. La vibration a t

    impose

    par

    la

    lo i d'Amour

    conciliatrice,

    pa r

    le

    DSIR

    qui

    a

    voulu

    raliser tout ter-

    nellement

    et

    par

    suite

    tisser

    de

    la

    perfec-

    tion

    au

    dela

    de

    laquelle

    il

    n y

    a

    rien.

    Maisje

    ne suis

    encore

    qu au

    dbut

    de

    m on

    tude.

    Sentiment, Raison,

    Intuition,

    sont

    tous

    instruments

    donns

    a l 'homme

    et le

    consti-

    tuant

    essentiellement,

    sans

    se

    confondre

    avec

    lu i

    cependant,

    puisque

    le

    Je

    peut

    en

    1

    qu il

    s tat

    pos,

    tandis

    que

    le

    leur,

    ter-

    nellement retenu

    proximit

    des

    corps

    p t r i s ,

    lottait,

    runi en une

    seule

    me,

    dans

    Yatmosphre

    alourdie de

    lachambre,

    Pemplissant

    de

    la condensat ion

    de

    son

    trange

    force

    cache

    Doucement,

    lentement,

    le savant

    mar-

    chait.

    Il

    respirait

    cette

    force.

    Elle

    vibrait

    autour

    de

    lui,

    soutenant

    son rve e t

    son

    ardente envole la

    recherche de

    la vrit.

    Soudain

    l'toile

    lectrique

    cessa

    de tour-

    ner

    au

    plafond.

    galement

    alterns,

    gale-

    ment

    larges,

    ses

    rayons

    verts

    et

    rouges

    s'immobilisrent sur les

    cadavres

    antiques,

    les

    baignant,

    l'un

    aprs

    l autre,

    de

    lune

    et

    puis

    de

    sang.

    La

    personnalit

    de

    cha-

    cun

    apparut

    alors

    brusquement

    sur

    leurs

    faces

    grimaantcs,

    sur

    leurs

    traits

    ra-

    masss,

    dans

    leurs

    gestes

    jamais

    identi-

    ques

    et

    suggestifs,

    pourtant,

    des

    c S u r s

    qui

    avaient battu dans

    ces

    poitrines,

    des

    cer-

    veaux

    qui

    avaient t

    Pinstrument

    o l`-

    tincelle

    de

    Dieu s'tait

    incarne.

    Le vieillard

    s arrta.

    Il

    parut

    s veiller,

    et

    son

    regard,

    o

    l'me rentrait

    peu

    peu,

    [i t

    le

    tour

    des

    cercueils

    pour

    s arrter sur celui

    d une

    femme

    dont le

    corps,

    plus

    soign

    que

    les

    autres,

    moi-

    ti

    cach

    pa r

    la

    monte

    enspirale

    de

    l ` t o `

    semblait

    embaum

    plus

    rcemment.

    Des

    iii

    toute

    indpendance

    se

    portertour

    a

    tour

    vers les

    trois.

    A

    quoi

    vont

    servir

    ces

    instruments?

    A

    guider

    l homme,

    vers

    o

    l

    Vers

    sa n .

    r,

    il

    es t

    essentiel,

    avant

    de

    marcher,

    de

    savoir vers

    quoi

    l'on

    marche.

    L'homme

    a

    acquis

    ses

    bras.

    ses

    jambes,

    ses

    yeux,ses

    oreilles;

    il

    est

    prt;

    mais

    vers

    quoi

    marche-t-i l

    Vers

    la

    ralisation

    de

    son

    idal :

    Mais

    cet

    idal

    marche,mme

    est

    directement

    soli-

    daire

    de

    la

    conception

    du

    suprme

    bu

    et

    origine.

    Le

    suprme

    peut

    tre

    conu

    dans

    l 'Un,

    dans le

    Tou

    ou

    dans

    l ' immuable

    Un

    Tout.

    1

    Le

    C S u r

    ondutvers

    l'Un. Il

    a

    besoin

    d'Un.

    Il appelle

    l Un2 Son

    idal

    c'est la

    fusion

    bienheureuse dans l 'Eternel.

    Dieu

    lui

    corres-

    pond.

    2'

    La

    Raisonconduit vers

    loul.

    La Vie ter-

    2

    .

    LE

    VOILE

    msxs

    ux

    murs,

    voils

    de

    velours

    sombre,

    rien.

    Aux

    deux

    portes,

    de

    lourdes

    draperies

    noires

    arrondissaient leurs

    plis

    fastueux,

    toujours

    les

    mmes,

    en

    leur

    ampleur

    triste.

    Le

    vieillard

    marchait

    de

    long

    en

    large,

    d'une

    porte

    l'autre

    porte,

    sans

    interrup-

    tion.

    Ses

    pas,

    amortis

    par

    d paisses

    four-

    rures

    noires,

    ne

    s'entendaient

    pas

    plus

    que

    les

    palpitations

    des

    curs

    morts

    qui

    l'en-

    touraient.

    Il

    passait,

    repassait,

    automati-

    que

    et

    lent,

    caressant

    parfois

    la

    douceur

    soyeuse

    de

    sa

    barbe

    blanche,

    s'arrtant

    aus-

    si,

    une

    seconde,

    d'un

    mouvement

    machinal,

    devant certaines.

    momies

    qui

    semblaient

    a-

    voir

    pour

    Iui

    une

    attirance

    particulire,

    et

    puis,

    encore,

    de

    long

    en

    large,

    poursuivait

    son

    monotone

    va-et-vient.

    Sa

    tte,

    o

    l-

    tincelle

    vitale

    avait

    grav,

    superbement,

    dans

    chaque

    ride,

    les

    existences

    conscuti-

    ves

    d'une

    intelligence,

    surgissait,

    dcoupe

    sur

    la

    riche

    teinte

    pourpre

    de

    sarcophages

    gyptiens

    tantt

    verte,

    tantt

    rouge,

    sereine,

    fantastique.

    Longtempsil

    marcha

    de

    long

    en

    large

    _au

    milieu

    des

    Morts,

    plus

    mort

    lui-mme,

    en

    ce

    moment,

    qu aucun

    dentre

    eux,

    car,

    de 1lan

    confiant

    des

    initis,

    son

    esprit

    avait

    rejoint

    la

    sphre

    astrale,,cherchant

    parmi

    ses

    habitants

    une

    aide

    concordant

    la

    dcouverte du

    magistral problme

    EUILLTON DU VOILE

    DSIS 20

    E

    mmom

    SPIRITUEL

    dlmo

    Une

    vibratiomcela

    es l

    large

    et

    cela

    ne

    se

    dplace pas.

    Tout

    vibre.

    La

    vibration

    a

    t

    impose

    par

    la

    loi

    d'amour

    conciliatrice,

    par

    le

    DSIR

    qui

    a

    voulu

    raliser

    tout

    ler-

    nellement

    et

    par

    suite

    tisser de la

    perfec-

    tion

    au dela

    de

    laquelle

    il

    n'y

    a

    rien.

    Maisje

    ne

    suis encore

    qu'au

    dbnt

    de

    mon

    tude.

    Sentiment,

    Raison,

    Intuition,

    sont

    tous

    instruments

    donns

    l'homme

    et le

    consti

    tuant

    essentiellement,

    sans

    se

    confondre

    avec

    lui

    cependant,

    puisque

    le

    Je

    peut

    en

    u'il

    s'tait

    pos,

    tandis

    que

    le

    leur,

    tero

    nellement

    retenu

    proximit

    des

    corps

    ptrifis,

    flottait,

    runi

    en une

    seule

    me,

    dans

    l atmosphre

    alourdie de

    lachambre,

    Pemplissant

    de

    la condensat ion

    de

    son

    trange

    force cache

    .

    Doucement,

    lentement,

    le

    savant

    mar-

    chait.

    Il

    respirait

    cette force.

    Elle

    vibrait

    autour

    de

    lui,

    soutenant

    son

    rve

    et

    son

    ardente

    envole

    la

    recherche

    de

    la

    vrit.

    Soudain ltoile

    lectrique

    cessa

    de

    tour-

    ner

    au

    plafond.

    galement

    alterns,

    gale-

    ment

    larges,

    ses

    rayons

    verts

    et

    rouges

    smmobilisrent

    su r

    les

    cadavres

    antiques,

    les

    baignant,

    l'un

    aprs

    l autre,

    de

    lune

    et

    puis

    de

    sang.

    La

    personnalit

    de

    cha-

    cun

    apparut

    alors

    brusquement

    sur

    leurs

    faces

    grimaantes,

    su r

    leurs

    traits

    ra -

    masss,

    dans leurs

    gestes

    jamais

    identi-

    ques

    et

    suggestifs,

    pourtant,

    des

    curs

    qui

    avaient

    battu dans

    ces

    poitrines,

    des

    cer-

    veaux

    qui

    avaient

    t

    l'instrument

    o l'-

    tincelle

    de

    Dieu

    s'tait

    incarne.

    Le

    vieillard

    s'arrta. Il

    parut

    sveiller,

    et

    son

    regard,

    o

    l'me

    rentrait

    peu

    peu,

    fit le

    tour des

    cercueils

    pour

    s'arrter

    sur

    celui

    d'une

    femme

    dont

    le

    corps,

    plus soign

    que

    les

    autres,

    moi-

    ti cach

    par

    la monte

    enspirale

    de

    l toffe,

    semblait

    embaum

    plus

    rcemment.

    Des

    oute

    indpendance

    se

    portertour

    a

    tour

    vers

    les

    trois.

    A

    quoi

    vont

    servir

    ces

    instruments?

    A

    guider

    l'homme,

    vers

    o

    t

    Vers

    sa

    fin.

    Or,

    il

    est

    essentiel,

    avant

    de

    marcher,

    de

    savoir

    vers

    quoi

    l'on

    marche.

    L'homme

    a

    acquis

    ses

    bras.

    ses

    jambes,

    ses

    yeux,ses

    oreilles;

    il

    est

    prt;

    mais

    vers

    quoi

    marche-t-il t

    Vers

    la

    ralisation

    de

    son

    idal

    :

    Mais

    ce t

    idal

    ma-rchamme

    es t

    directement soli-

    daire

    de

    la

    conception

    du

    suprme

    but

    et

    origine.

    Le

    suprme

    peut

    tre

    conu

    dans

    l'U-n,

    dans

    le

    Tout

    ,

    ou

    dans

    lmmuable

    Un

    Tout.

    1

    Le

    Cur

    conduit-vers

    lUn.

    Il

    a

    besoin

    dUn.

    _Il

    appelle

    l 'Un:

    Son

    idal

    c'est

    la

    fusion

    bienheureuse

    dans lEternel.

    Dieu

    lu i

    corres-

    pond.

    2'

    La

    Raisonconduit

    vers

    tout.

    La

    Vie ter

  • 7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195

    3/8

    1_ __ ~q7 _

    LE

    VILE

    D ISIS

    3

    yeux

    d`mail,

    nigmatiques,

    trs

    profonds,

    luisaient

    dans les

    cavits

    de

    son

    masque;

    ses

    seins, lgrement

    dors,

    mergeaient

    de

    son

    torse

    gracieux,

    indiquant,

    par

    leurs

    contours

    peine

    soulevs,

    des

    seins

    de

    jeune

    fille.

    V

    Otto

    Eilen

    traversa

    la

    salle.

    Il

    approche.

    de

    la

    momie sa tte

    grave

    et

    vieille,

    et lon-

    guement,

    en

    un

    silence

    pieux,

    en

    un re

    cueillement,

    la

    contemple..

    Une

    raie

    de

    lu-.

    mire verte

    applissait

    la

    bire,

    revtent

    le

    vivant

    et

    la

    statue taille dans une

    chairqui

    avai t

    respir,

    souffert,

    palpit,

    de ses

    m-

    mes

    tons

    ardcnts,

    aux

    lividits sulfureuses.

    Il

    la

    regardait

    et,

    devant

    cette

    forme

    fmi.

    nine dont

    les

    dlicats

    apprts

    funbres

    montraient,

    par

    leurs touches

    caressantes

    et

    soignes,

    qu une

    mainamoureuse

    avait

    tendrement

    perptu

    sa

    beaut;

    devant

    ces

    lvres,

    frappes

    de

    stupeur depuis

    deux

    mille

    ans,

    immobilises

    en

    une

    ligne

    de

    s-

    vrit,

    comme

    si

    clles s taient

    refermes

    jamais

    aprs

    un

    unique

    baiser

    d amour,

    une motionle

    pntra jusqu au

    fond,

    ainsi

    qu un

    premier

    rayon

    de

    soleil

    pntre,

    le

    matin,

    au

    c S u r

    e

    l Ocan.

    (A

    suivre

    -IIIIIIIIIL

    DES Jlllllllllll

    Revues

    Splrltes

    La

    Revue

    spirite

    de

    Mars donne le

    r -

    sum

    des

    expriences

    suivantes.

    Dans

    la

    68

    runion

    gnrale

    de

    la Soci-

    t

    d tudes

    psychiques

    de

    Londres,

    le

    pro-

    fesseur

    Olivier

    J.

    Lodge (docteur

    s

    scien-

    ces),

    a lu

    un

    compte

    rendu

    de se s

    rcentes

    tudes,

    sous ce titre :

    Expriences

    de

    ph-

    nomnes

    physiquespeu

    o1*dinaires,ayant

    eu

    lieu

    en

    prsence

    d une

    personne

    (Eu-

    sapia

    Paladino)

    en tat

    de

    trance.

    Sur

    une

    invitation

    du

    professeur

    Char-

    les

    Richet,

    j ai

    pass

    six

    jours

    chez

    lui,

    aux

    iles

    d`Hyres,

    afin d tre tmoin de

    phnomnes physiques,

    qui,

    disait-on,

    avaient

    lieu en

    prsence

    d une

    femme

    de

    Naples,

    sans

    ducation,

    nomme

    Eusa-

    pia

    Paladino.

    M. F.

    VV.

    H.

    Myers,

    et

    le

    D

    Ochoro-

    wicz,

    professeur

    de

    philosophie

    et

    de

    psy-

    chologie,

    Lemberg,

    taient

    galement

    prsents,

    ainsi

    que

    M.

    Bellier,

    secrtaire

    du

    professeur

    Richet.

    Ce

    dernier

    prenait

    les notes

    des

    sances,

    mesure

    qu on

    les

    dictait,

    par

    une

    fentre,

    maisi l

    n as-

    sistait

    pas

    autrement

    aux

    sances

    il

    tait

    en dehors de

    la

    pice.

    : :

    elle

    lu i

    correspond,conduisant

    l hemm e

    en

    marche

    spirale

    vers

    le

    foyer

    central

    qu il

    n atteindra

    jamais,

    bien

    qu il

    en

    ressente

    ternellement

    P i n u e n c e

    e

    plus

    en

    plus

    prochaine.

    (G tait

    l idal

    des

    Gaulois.)

    C est

    le

    plus

    log que.

    3

    L Intuition

    indique

    la route du

    Silence

    entre

    le

    C S u r

    t la

    Raison,

    elle

    conduit

    a

    l Absolu

    qui

    concilie

    tout,

    elle

    n exclue

    au

    cun

    mode.

    V

    I

    Elle

    se

    prosterne

    devant

    le

    pur

    et seule

    comprend

    que

    le

    n i

    peut

    en

    apparence

    devenir

    impur,

    sans cesser

    d tre

    pur.

    Ulntuitieu

    correspondrait

    la

    partie

    de

    l hemme

    au;

    dessus

    de sa

    tte.

    C est le

    vrai

    guide.

    La

    Conscience

    nous

    le

    rvle,

    mais

    nous

    ne

    risquons

    rien

    .

    l implorer~

    sans

    Dans

    l Abselu. tous les

    rayons

    egtrioriss,

    pa r

    Pinfini,

    se

    referment au

    centre,

    en

    rap-

    1?0 l

    v t v a n t

    ntra.

    ne.peut

    tre

    g u r

    ue

    sous

    forme

    d une

    sphre. Mathmatique-

    ment,

    sans

    dimension,on

    ne

    peut

    se

    le

    g u -

    rer,

    il

    est

    par

    suite

    incomprhensible.

    De mme

    toutes

    les couches

    excentriques

    tant en

    parfaite

    progression,

    on

    n y peut

    distinguer

    spcialement

    l une.

    Pourtant,

    un

    jour,

    je

    ferai

    voir comment

    i_l

    doit

    y

    avoir

    7

    plans

    principaux

    et

    7

    cen

    tres

    distincts,

    pour

    la

    manifestation

    ext-

    rieure

    ou cration

    alternative.

    L Intuition

    seule

    n prouve

    aucune

    d i t -

    cult

    abandonner

    les illusoires

    ralits

    de

    la

    forme.

    pour

    concevoir

    le

    sans forme

    (ln-

    dustriellement

    nous avons

    dja

    l Elec tricit

    qui

    ne

    possde

    aucun

    des

    caractres

    mat-

    riels,

    quoique

    la matire

    puisse

    lu i

    servir

    de

    substralum.

    Nos

    savants

    qui

    ont

    eu

    l audace

    de

    dire

    que

    Dieu

    tait

    matire,

    n ontpas

    seu

    lement

    os dire

    que

    l`Electricit

    est

    ma

    tire.)

    Pourtant

    Plectricit

    n`est

    qu une

    matire

    suprieure,

    mais

    alors

    au

    grand

    sens

    du

    m ot Matire

    (Support).

    _

    E

    VOILE

    D'ISIS

    3

    eux

    d'mail,

    nigmatiques,

    trs

    profonds,

    luisaient

    dans les cavits

    de

    son

    masque;

    ses

    seins,

    lgrement

    dors,

    mergeaient

    de

    son

    torse

    gracieux,

    indiquant,

    par

    leurs

    contours

    peine

    soulevs,

    des

    seins

    de

    jeune

    fille.

    V

    Otto

    Eilen

    traversa

    la salle.

    Il

    approche

    de

    la momie

    sa

    tte

    grave

    et

    vieille,

    et

    lon-

    guement,

    en

    un

    silence

    pieux,

    en

    un re -

    cueillement,

    la

    contemple.

    Une

    raie

    de lu.

    mire

    verte

    applissait

    la

    bire,

    revtant

    le

    vivant

    et

    la

    statue

    taille

    dans

    une

    chair

    qui

    avait

    respir,

    souffert,

    palpit,

    de

    ses

    m-

    mes

    tons

    ardents,

    aux

    lividits

    sulfureuses.

    Il

    la

    regardait

    et,

    devant

    cette

    forme

    fmi.

    nine

    dont

    les

    dlicats

    apprts

    funbres

    montraient,

    par

    leurs

    touches

    caressantes

    et

    soignes, quune

    mainamoureuse

    avait

    tendrement

    perptu

    sa

    beaut;

    devant

    ces

    lvres,

    frappes

    de

    stupeur

    depuis

    deux

    mille

    ans,

    immobilises

    en

    une

    ligne

    de

    s-

    vrit,

    comme

    si elles

    s taient

    refermes

    jamais

    aprs

    un

    unique

    baiser

    d amour,

    une

    motion

    le

    pntra jusqu'au

    fond,

    ainsi

    qu un premier

    rayon

    de

    soleil

    pntre,

    le

    matin,

    au

    cur

    de

    l0can.

    (A

    suivre.)

    elle

    lui

    correspondmonduisant

    l 'homme

    en

    marche

    spirale

    vers

    le

    foyer

    central

    qu'il

    n'atteindra

    jamais,

    bien

    qu'il

    en ressente

    ternellement

    l'influencede

    plus

    en

    plus

    prochaine.

    (C tait

    l'idal

    des

    Gaulois.)

    c'est

    le

    plus

    laque.

    i

    3

    L'intuition

    indique

    la route

    du

    Silence

    entre

    le

    Cur

    et

    la

    Raison,

    elle

    conduit

    a

    l'absolu

    qui

    concilie

    tout,

    elle

    n'exclue

    au-

    cun

    mode.

    Elle

    se

    prosterne

    devant

    le

    pur

    et

    seule

    comprend

    que

    le

    fini

    peut

    en

    apparence

    devenir

    impur,

    sans

    cesser

    d'tre

    pur.

    L'intuition

    correspondraita

    la

    partie

    de

    l'homme

    au;

    dessus

    de

    sa

    tte.

    c 'est le

    vrai

    guide.

    La

    Conscience

    nous

    le

    rvle,

    mais

    nous

    ne

    risquons

    rien

    a

    Pimplorexysans

    Dans

    l'absolu. tous

    les

    rayons

    extrioriss,

    par

    l'infini,se

    referment

    au

    centre,

    en

    rap-

    1301

    vtantac

    antre.

    ne.peut

    tre

    figur

    que

    Jlllllllll

    D E S JIIIIIIIIIIX

    Revues

    spirites

    La Revue

    spirite

    de

    Mars donne le r -

    sum

    des

    expriences

    suivantes.

    Dans

    la 68'

    runion

    gnrale

    de la

    Soci-

    t

    d'tudes

    psychiques

    de

    Londres,

    le

    pro-

    fesseur

    Olivier

    J.

    Lodge

    (docteur

    s

    scien-

    ces),

    a

    lu

    un

    compte

    rendu

    de

    ses

    rcentes

    tudes,

    sous ce

    titre

    :

    Expriences

    de

    ph-

    nomnes

    physiquespeu

    o'rdinaires,ayant

    eu

    lieu

    en

    prsence

    d'une

    personne

    (Eu-

    sapia

    Paladino)

    en

    tat de

    trance.

    Sur

    une

    invitation

    du

    professeur

    Char-

    a

    les

    Riehet,

    jai

    pass

    six

    jours

    chez

    lui,

    aux

    les

    (Fllyres,

    afin d'tre tmoin

    de

    or

    phnomnes

    physiques,

    qui,

    disait-on,

    a

    avaient

    lieu

    en

    prsence

    d'une femme de

    a

    Naples,

    sans

    ducation,

    nomme

    Eusa-

    pia

    Paladino.

    M.

    F.

    W.

    H.

    Myers,

    et

    le

    D

    Ochoro-

    wicz, professeur

    de

    philosophie

    et

    de

    psy-

    chologie,

    Lemberg,

    taient

    galement

    a

    prsents,

    ainsi

    que

    M.

    Bellier,

    secrtaire

    -

    du

    professeur

    Richet.

    Ce

    dernier

    prenait

    les

    notes

    des

    sances,

    mesure

    quon

    les

    dictait,

    par

    une

    fentre,

    maisil

    n'as-

    sistait

    pas

    autrement

    aux

    sances

    il

    tait

    en

    dehors de la

    pice.

    n

    sous

    forme

    d'une

    sphre.

    Mathmatique-

    ment,

    sans

    dimensiomon

    ne

    peut

    se

    le

    figu-

    rer,

    il

    est

    par

    suite

    incomprhensible.

    De

    mme

    toutes

    les couches

    excentriques

    tant

    en

    parfaite

    progression,

    on

    n'y

    peut

    distinguer

    spcialement

    l'une.

    Pourtant,

    un

    jour, je

    ferai

    voir comment

    i_l

    doit

    y

    avoir

    7

    plans

    principaux

    et

    7

    cen-

    tres

    distincts,

    pour

    la

    manifestation

    ext-

    rieure

    ou

    cration

    alternative.

    L'Intuition seule

    n prouve

    aucune

    ditfi-

    cult

    a abandonner

    les

    illusoires

    ralits

    de

    la

    forme,

    pour

    concevoir

    le

    sans

    forme

    (In-

    dustriellement

    nous

    avons

    dj

    YEIectricit

    qui

    ne

    possde

    aucun des

    caractres

    mat-

    riels,

    quoique

    la

    matire

    puisse

    lui

    servir

    de

    substratum.

    Nos

    savants

    qui

    ont

    eu

    l'audace

    de

    dire

    que Dieu

    tait

    matire,

    n'ontpas

    seu-

    lement

    os

    dire

    que

    PEIectricit

    est

    ma-

    tire.)

    -

    Pourtant

    l'lectricit

    n'est

    qu'une

    matire

    suprieure,

    mais

    alors au

    grand

    sens

    du

    mot

    Matire

    (Support).

  • 7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195

    4/8

    _..

    4

    LE

    VOILE

    D ISIS

    Dans ces

    conditions,

    on

    avait

    eu

    une s-

    rie

    de

    quatre

    sances,

    tous

    les

    autres

    jours,

    elles

    duraienten

    moyenne

    de

    3

    il

    heures.

    Professeur

    Lodge

    arrangea

    lui-mme

    les

    meubles

    de

    la

    chambre,

    avan t les

    deux

    dernires

    sances,etil

    est

    positif

    que

    per-

    sonne

    ne

    les

    drangca

    aprs

    lui.

    Or,

    lc

    professeur

    classe

    les

    oprations

    mdianimiques

    en

    3

    parties.

    Classe

    A

    :

    oprations

    faciles

    dans

    les

    limites

    ordinaires

    du

    corps humain,

    sans

    prparations

    pralables,

    pourvu

    que

    ce

    corps

    ne soit

    pas empch

    pa r

    des

    moyens

    artitcieux

    de

    produire

    ces

    rsultats.

    Classe

    B

    :

    oprations

    produire

    qui,

    tout

    en

    tant

    dans leslimites

    du

    corps

    humain,

    ne

    peuvent

    avoir

    lieu

    sans

    quelques

    pr-

    parations

    ou

    manipulations

    convenables.

    Classe

    C

    :

    Oprations

    qui,

    selon

    l enten-

    dement

    ordinaire,

    sont

    impossibles

    :

    Il

    y

    a

    toujours risque

    de

    non

    russite,

    lorsqu on

    invite de nouvelles

    personnes

    des sances.

    Lltat

    de transe n est

    pas

    toujours

    gal

    etles

    manifestations varient

    dans leur nettet.

    De

    l,

    il

    peut

    arriver

    qu une

    personne

    voyant

    pourla

    premire

    fois

    une san

    ce

    .peu satisfaisante,

    refuse de continuer

    les

    expriences

    ; ou,

    si rien n a

    lieu,tant

    loigne

    du

    mdium,

    elle

    pourra

    sup-

    ._...._i___.___i._.

    Des

    matires

    successives

    peuventne

    poss-

    der

    aucun

    caractre

    commun(en apparence),

    mais seulement

    des

    rapports

    qui

    eux

    seuls

    compliquent

    encore le

    mystre).

    Pour

    n i r , q u e l

    om

    donner

    au

    moteur

    su-

    prme,

    dernire

    expression

    de

    notre

    concep-

    tion.

    Il

    y

    ale mot

    Amour,

    mais

    il

    y

    en

    a un

    au-

    tre

    qui

    m e

    parat

    le

    dpasser,

    (Testdsir.

    C est

    le

    dsir

    qui

    conduit

    l in-

    nocence

    au

    zlmrile,

    par

    la

    fausse

    esp-

    rance de

    devenir

    une

    divinit,

    par

    loigne-

    ment du

    foyer

    central.

    C est

    la

    grande

    erreur

    du

    Je

    qui

    reste im -

    puissant

    parce que`Dieu,

    c est le

    Se

    puissant

    de

    l appui

    de

    tous

    les

    Je

    qu il

    enveloppe

    et

    domine

    cependant.

    Puis,

    e est

    le

    dsir

    de

    vie

    qui

    arrte le

    Je

    au

    bout de

    sa

    course folle

    la

    mor t .

    (Ce

    d-

    s ir

    es t

    imprissable.

    )

    Alors le

    dsir

    le ramne

    travers

    les

    m-

    rites.

    _ _

    1 ?_..

    v __

    poser

    que

    l uno des

    personnes

    tenant

    ses

    mains

    l`avait

    libre,

    intentionnellement

    ou non.

    Lorsqu une

    personne

    assistant

    pour

    la

    premire

    fois se

    sent

    touche

    sur

    l paule

    par

    un

    quelque

    chose

    qui s ap-

    proche

    avec

    une

    sorte

    de

    frmissement,

    et

    semble

    sortir du

    corps

    du

    mdium,

    il

    en

    conclut

    que

    c`est

    son

    bras.

    Peut-tre

    il

    voit

    vaguement

    quelque

    objet,

    pas

    loin

    du

    mdium

    ;

    s i l

    tient

    dans

    ce

    momen t une

    des

    mains

    du

    mdium

    lui-

    mme,

    il

    conclut

    que

    la

    personne

    qui

    devait tenir

    l`autre ne

    le fait

    pas,

    pour

    l`instant du

    moins.

    J ai

    t

    frapp

    de

    la

    tendance

    que

    l`on

    prouve

    faire

    ces

    sortes

    d accusations

    entre

    assistants;

    quelques-uns

    des

    phno-

    mnes

    ressemblaient

    tellement

    .

    des

    mouvements

    que

    le

    mdium

    et

    pu

    faire,

    que

    malgr

    so i

    on

    doute

    dc

    son voisin

    ;

    du

    reste

    on

    pouvaitsupposer que

    l un

    de

    ceux

    qui

    tenait les

    mains

    tait

    pour

    l in-

    stant

    hypnotis.

    Pourtant,

    si

    l on continue des

    sances,

    autres

    choses

    que

    ces

    mouvements

    dans

    Pobscurit et le

    voisinage

    du

    mdium

    auront

    probablement

    lieu.

    On verra

    les

    objets

    transports

    loin du

    mdium,

    et dans

    une

    lumire

    suilsante

    pour

    constater

    qu il n ya point

    de con-

    Dmriter et

    mriter

    ont

    pour

    fruit la

    Conscience.

    Dsir

    d n ie

    cette

    conscience au

    sein

    de

    la

    CONSCIENCE,

    retour

    au

    point

    de

    d-

    part

    (Dpart

    dela

    puret,

    innocence,

    in -

    conscience,

    retour

    la

    puret,

    conscience,

    connaissance

    Puis,

    le

    moi domin

    par

    le

    dsir

    d Absolu,

    veut

    connaitre le

    Conscient-Inconscient,

    il

    le

    dsire,

    puis

    il

    dsire

    oublier

    qu il

    a dsir.

    Il

    est

    servi

    souhait

    dans

    la

    plus

    haute

    expression

    du

    Nirvana.

    Mais,

    au-dessus

    de

    tout,

    il

    ya

    la

    Loi

    d Equilibre.

    On n e

    rcolte

    pas

    l Eternite,

    pour

    un

    travail

    temporaire.

    Dors,

    espritpur

    I

    Le Dsir

    veille

    prs

    de

    toii

    Il

    te s o u f e r a

    l oreille,

    il

    n est

    pas

    en ton

    pouvoir

    de

    l empcher

    et

    tu voudras

    re

    vivre.

    Car

    on ne

    peut

    dsirer tuer

    le

    dsir,

    bien

    qu il

    ait

    paru

    la cause

    de

    tous

    maux

    Bouddha.

    On

    peut

    dsirer

    l tat

    parfait.

    On

    peut

    _

    4

    LE

    VOILE

    D'ISIS

    ans

    ces

    conditions,

    on

    avait

    eu

    une

    s-

    rie

    de

    quatre

    sances,

    tous

    les

    autres

    jours,

    elles

    duraienten

    moyenne

    de 3

    Al

    heures.

    Professeur

    Lodge

    arrangea

    lui-mme

    les

    meubles

    de

    la

    chambre,

    avant

    les

    deux

    dernires

    sances,

    etil

    est

    positif

    quo

    per-

    sonne

    ne

    les

    (lrangca

    aprs

    lui.

    Or,

    le

    professeur

    classe

    les

    oprations

    mdianimiques

    en

    3

    parties.

    Classe/i

    oprations

    faciles

    dans

    les

    limites ordinaires du

    corps

    humain,

    sans

    prparations

    pralables,

    pourvu

    que

    ce

    corps

    ne

    soit

    pas

    empch

    par

    des

    moyens

    artitcieux

    de

    produire

    ces

    rsultats.

    Classe

    L

    :

    oprations

    produire

    qui,

    tout

    en

    tant

    dans

    leslimites

    du

    corps

    humain,

    ne

    peuvent

    avoir

    lieu

    sans

    quelques

    lar-

    parations

    ou

    manipulations

    convenables.

    Classe

    C

    :

    Oprations

    qui,

    selon l'enten-

    dement

    ordinaire,

    sont

    impossibles

    :

    a

    Il

    y

    a

    toujours risque

    de

    non

    russite,

    lorsqu on

    invite

    de

    nouvelles

    personnes

    des

    sances.

    L tat

    de

    transe

    n'est

    pas

    toujours gal

    etles

    manifestations

    varient

    dans leur nettet.

    a

    De

    l,

    il

    peut

    arriver

    quune

    personne

    a

    voyant

    pourla

    premire

    fois

    une

    san

    ce

    peu

    satisfaisante,

    refuse de

    continuer

    les

    expriences

    ;

    ou,

    si rien n'a

    lieu,tant

    loigne

    du

    mdium,

    elle

    pourra

    sup-

    poser

    que

    l'une des

    personnes

    tenant

    ses

    c

    mains

    l'avait

    libre,

    intentionnellement

    ou

    non.

    Lorsqu une

    personne

    assistant

    a

    pour

    la

    premire

    fois

    se

    sent

    touche

    sur

    l paule

    par

    un

    quelque

    chose

    qui

    s ap-

    proche

    avec

    une

    sorte

    de

    frmissement,

    et

    semble

    sortir

    du

    corps

    du

    mdium,

    il

    en

    conclut

    que

    c'est

    son

    bras.

    Peut-tre

    il

    voit

    vaguement

    quelque

    objet,

    pas

    loin

    du

    mdium

    ;

    sil

    tient

    dans

    ce

    moment

    une

    des

    mains du

    mdium

    lui-

    mme,

    il

    conclut

    que

    la

    personne

    qui

    devait

    tenir

    l'autre

    ne

    le

    fait

    pas,

    pour

    l'instant

    du

    moins.

    J'ai

    t

    frapp

    de

    la

    tendance

    que

    l'on

    a

    prouve

    faire

    ces

    sortes daccusations

    entre

    assistants;

    quelques-uns

    des

    phno-

    mnes

    ressemblaient

    tellement

    .

    des

    mouvements

    que

    le

    mdium

    et

    pu

    faire,

    que

    malgr

    soi

    on

    doute

    de

    son

    voisin

    ;

    du

    reste

    on

    pouvaitsupposer

    que

    l'un

    de

    a

    ceux

    qu i

    tenait

    les mains

    tait

    pour

    l'in-

    stant

    hypnotis.

    u

    Pourtant,

    si

    l'on

    continue des

    sances,

    a

    autres

    choses

    que

    ces

    mouvements

    dans

    l'obscurit

    et

    le

    voisinage

    du

    mdium

    auront

    probablement

    lieu.

    a

    On

    verra

    les

    objets transports

    loin du

    mdium,

    et

    dans

    une

    lumire

    sullsante

    pour

    constater

    qu'il nya point

    de

    con-

    _\___

    _;___

    Des matires

    successives

    peuventne

    poss-

    der

    aucun

    caractre

    commun(en

    apparence),

    mais

    seulement

    des

    rapports

    qui

    eux

    seuls

    compliquent

    encore

    le

    mystre).

    Pour

    finir,quel

    nom

    donner

    au

    moteur

    su-

    prme,

    dernire

    expression

    de

    notre

    concep-

    tien.

    Il

    y

    ale mot

    Amour,

    mais il

    y

    en

    a

    un

    au-

    tre

    qui

    me

    parat

    le

    dpasser,

    C'est

    cisir.

    C'est

    le

    dsir

    qui

    conduit

    l'in-

    nocence

    au

    zlizzrile,

    par

    la

    fausse

    esp-

    rance

    de

    devenir

    une

    divinit,

    par

    loigne-

    ment

    du

    foyer

    central.

    C'est la

    grande

    erreur

    du

    Je

    qui

    reste

    im-

    puissant

    parce

    queDieu,

    c'est

    le Se

    puissant

    de

    l'appui

    de

    tous les Je

    qu'il

    enveloppe

    et

    domine

    cependant.

    Puis.

    c'est le

    dsir

    de vie

    qui

    arrte

    le

    Je

    _

    au

    bout

    de

    sa course

    folle

    la

    mort.

    (Ce

    d-

    sir

    est

    imprissable.)

    Alors

    le

    dsir

    le

    ramne

    travers les

    m-

    rites.

    Dznriter

    et

    mriter ont

    pour

    fruit

    la

    Conscience.

    Dsir

    dfini de

    cette conscience

    au

    sein

    de la

    CONSCIENCE,

    retour

    au

    point

    de d-

    part

    (Dpart

    de

    la

    puret,

    innocence,

    in-

    conscience,

    retour

    a

    la

    puret,

    conscience,

    connaissance).

    Puis,

    le

    moi

    domin

    par

    le

    dsir

    d'Absolu,

    veut

    connatre

    le

    Conscient-Inconscient,

    il le

    dsire,

    puis

    il

    dsire

    oublier

    qu'il

    a

    dsir.

    Il

    es t

    servi

    a

    souhait

    dans

    la

    plus

    haute

    expression

    du

    Nirvana.

    Mais,

    au-dessus

    de

    tout,

    il

    ya

    la

    Loi

    d'Equilibre.

    On

    ne

    rcolte

    pas

    lEternit,

    pour

    un

    travail

    temporaire.

    Dors,

    espritpur

    l

    Le

    Dsir

    veille

    prs

    de

    loil

    Il

    te

    soufflera

    l'oreille,

    iln'est

    pas

    en

    ton

    pouvoir

    de

    l'empcher

    et

    tu

    voudras

    re -

    vivre.

    Car

    on ne

    peut

    dsirer

    tuer

    le

    dsir,

    bien

    qu'il

    ait

    paru

    la

    cause

    de

    tous

    maux

    Bouddha.

    _

    On

    peut

    dsirer

    l'tat

    parfait.

    On

    peut

  • 7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195

    5/8

    ._ _

    LE

    VOILE D'ISIS

    5

    tact

    normai

    avec

    lu i

    ;o u

    encore,comme

    il

    m'est

    arriv,

    on

    peut

    sentir un

    attouche-

    s

    ment tout en tenant

    seul

    les

    deux

    mains

    et

    lesdeux

    pieds

    dumdium,en

    voyantsa

    tte.

    En

    somme on

    es t

    rduit

    soit

    admettre

    les

    faits

    des

    phnomnes

    ou

    croire

    que

    l'on

    se

    trompe

    so i

    mme. J'ai

    observ

    'avec

    intrt

    cette

    simulation de

    dception

    de la

    part

    des

    phnomnes.

    ll

    faut une

    longue patience

    de la

    part

    de

    l'observateur

    pour

    viter

    des

    accusations

    t

    injustes,

    surtout

    s'il

    ne

    sait

    d avancc

    qu e

    des formes

    ressemblant

    des

    bras et

    des

    mains

    peuvent paraitre,

    sans

    ncessaire-

    ment

    appartenir

    des

    personnes

    visi-

    blementprsentes

    et

    au

    moins d'une

    fa -

    on

    normale,

    sans

    sauter

    ii

    des

    conclu-

    sions

    htives;

    c est,

    certes,

    un

    devoir de

    se rendre

    compte

    de

    ces

    formes.

    : :

    Dans le mme

    numro

    de

    curieux rcits

    tfexpriences

    de

    clairvoyance

    mdiani-

    mique d aprs

    Pouvrage

    de M.

    Russel

    Davies.

    Et

    enfin des

    polmiques

    propos

    de

    l'es.

    posure

    du mdium

    Vil l iams.

    Le

    Progrs

    Spirite,organe

    de

    M

    Laurent

    de

    Faget donne,

    en

    outre

    de

    ses

    articles

    de

    polmique,

    des

    communications mdiani-

    miques

    au

    sujet

    de la

    Fdration

    spirite

    universelle.

    Le

    D"M.

    Navaro

    Muri i lo

    tudie

    dans

    le

    Revista de

    estudios

    psicologicos

    le

    signe

    de

    la croix

    avant le

    christianisme.

    Le

    D Uarl

    lu

    Prel de Munich

    donne

    dans

    la

    revue Die

    Ubersinnliche Vcltdes

    conseils aux

    dbutants

    sur l`tude

    de

    l`oc-

    cultisme.

    Selon

    lu i

    les

    thories

    darwinistes

    ne

    rvlent

    que

    la moiti de la

    vrit.

    L Oc~

    cultsme

    seul

    peut

    complter

    une

    concep-

    tion

    synthtique

    de

    l Univers;

    il retrouve

    cette

    conception

    dans les

    thories

    mysti-

    ques

    (le

    l`antiquit

    comme

    dans celles

    du

    moyen

    ge;

    il

    recommande

    aux

    sceptiques

    contemporains

    de

    se constituer tout

    ctabord

    un

    bagage

    srieux

    de faits

    et (le

    phno-

    mnes. ll

    indique

    pour

    cela

    la liste suivante

    d`ouvrages,

    que

    nous

    transcrivons pour

    l < liiication

    de nos lecteurs.

    .

    KANT,

    Lectures

    sur

    la

    mtaphysique,

    Edition

    Politz,

    1821

    (l).

    Sciiorrzzvusunn,

    Considration

    sur la

    clairvoyance

    et sur

    la

    magic..

    I lELBENBAClI,

    Naissance et mort .

    Magie

    des nombres.

    J.

    G.

    Ficnri-:,

    Anthropologie,

    psycho-

    logic.

    Kerr,

    Philosophie

    dela

    technique.

    1)

    Le docteur

    du

    Prel

    a

    rsum

    toute la

    partie mystique

    de

    cet

    ouvrage

    dans

    Kants

    Vorlesungenber

    Psychologie

    ii

    Leipzig,

    chez

    Gunter.

    ouloir

    oublier,

    puis

    oublier

    qu on

    a

    oubli,

    afin

    de

    ressembler l'incr et

    de

    s y

    con

    fondre.

    Mais

    c`est

    un

    dsir

    plus

    intense,

    plus

    pur

    si

    l'on

    veut,

    qui

    a

    remplac

    les

    autres d-

    sirs.

    Quant

    .

    tuer

    celui-l.

    autant

    voulo i r

    que

    1 Ere

    ne

    soit

    pa s

    t 'Etre.

    L'Etre

    ne

    peut

    pas

    ne

    pas

    tre.

    Par

    consquent,

    les Indous

    doivent

    nous

    cacher la

    conception

    sotrique

    de

    Nirvana.

    Pourtant,je puis

    errer et

    je

    dois

    me

    taire,

    et

    faire la Vrit

    l 'adoration du

    Silence.

    Tout

    ce

    que

    je

    puis

    concevoir n'est

    rien

    devant

    ce

    qui

    peut

    tre.

    Eternit,

    espace,

    Vie,

    quels problmes

    I

    Quel

    magnifique

    horizon entrevu

    par

    l 'me.

    Quelle

    joie pour

    nos frres et

    quelles

    con

    solations

    .

    Quelles

    bndictions

    Courage,

    bien cher

    aim,

    il m e

    semble

    quele

    Voile

    d`lsis est

    plus transparent

    qu e

    jamais

    et

    qu elle

    est

    belle,

    la

    Vrit

    Tout

    vous de

    tout

    c S u r .

    Mon

    cher

    ami,

    On

    doit

    examiner

    toutes

    choses avec

    Amour,

    Esprit

    et

    I l luminat ion.

    L'amour aimant

    la

    chose

    dsire,

    elle

    se

    prsente

    l Esprit

    qui,

    en

    reconnaiss tn t

    a

    prsence.

    fait

    appel

    a l ' I lluinination.

    La

    voyance

    d

  • 7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195

    6/8

    I

    6

    LE

    VOILE

    D ISIS

    Z1-usmc

    Neue

    Lehre

    von

    den

    Proportio-

    nen

    des

    menschlichen

    K S r p e r s .

    Mnsiuan,

    Aphorismen.

    VoL.FAnr,

    Mesmerismus.

    Erlauterungen

    zum

    Mesmerismus.

    PUYSGUR

    Mmoires.

    Du

    magn-

    tisme animal.

    Recherches

    physiologi-

    ques

    sur l 'homme.

    DELEUZE

    Histoire

    critique

    du

    magn-

    tisme animal.

    Instruction

    pratique

    du

    magntisme.

    l

    GAUTHIER

    Histoire du

    Somnambu-

    lisme.

    -

    BILLOT

    Recherches

    psychologiques

    ou

    correspondance

    sur le

    magntisme

    animal.

    CHARHGNON

    Physiologie,

    mdecine

    et

    mtaphysique

    du

    magntisme.

    H

    .nnocx,Somnolismus

    und

    Psychcismus.

    Srnouencx,

    Geschichte

    eines allein

    durch

    die

    Natur

    hervorgebrachten

    animalischen

    Magnctismus.

    Roman,

    Ausfhrliche

    historisehc

    Dars-

    tellung

    einer

    h S c h s t

    merkwrdigen

    Som-

    nambule.

    Mizmn und

    Knnm,

    I - I S c h t s

    merkwrdige

    Geschichte der

    magnetisch

    hellsehenden

    Auguste

    Mller.

    t

    -

    Scumnnsn,

    Das

    magische

    Geistesleben.

    Kunis,

    Versuch

    einer

    Darstellung

    des

    animalischen

    Magnetismus.

    /Vimznn,

    Selma

    die

    jildische

    Seherin.

    HUFELAND

    Ueber

    Sympathie.

    Kiesnn,

    System

    des

    Tellurismus.

    Knnnan,

    Geschichte

    zweier

    Somnambu-

    len.

    Die

    Seherin von

    Prevorst.

    Honsr,

    Deuteroskopie.

    Eunsuosnn

    Geschichte

    der

    Magie.

    Der

    Magnetismus

    im

    Verlialtniss zur

    Natur

    und

    Religion.

    *

    Goawrrz,

    Richards

    natrlich

    magnctis-

    cher

    Schlaf.

    Idiosomnambulismus.

    REICHENBACH

    Der

    sensitive

    Mensch.

    Exfnnjrv

    Die

    Gestirne

    und die

    Weltges-

    chichte.

    E.

    v.

    Bar,

    Reden

    gehalten

    in

    wissen-

    schaftlichcn

    Versammlungen,

    Bans

    I,

    Kap.

    5

    :

    Velche

    Autassung

    der

    lebendigen

    Natur

    is t

    die

    richtige

    A

    DU

    Pornr,

    La

    magie

    dvoile.

    Cnoonss,

    Der

    Spiritualismus

    und (lie

    Wissenschaft.

    `

    VAu.Acn,

    Eine

    Vertheidigung

    des

    mo

    dernen

    Spiritualismus.

    Die

    q

    wissen-

    schaftliche

    Ansicht

    des

    Uebernatilrlichen.

    Zo|.LNEn

    Die

    transcendentale

    Physik.

    Lninauur,

    Du

    sommeil.

    L G ~:o s

    De

    la

    suggestion

    et

    du

    som

    nambulisme.

    Bnnmmin,

    De

    la

    suggestion

    et

    dn

    son

    application

    la

    Thrapeutique.

    `

    insi

    A

    et

    B

    en

    communication,

    travers

    di-

    vers

    appareils

    conducteurs.

    Aussitt

    une

    aiguille

    NS est

    dvie,

    un

    l

    ctrolyte

    V

    es t

    dcompos (eau

    acidule

    par ex.),

    il

    y

    a

    chauffement

    de

    tout le

    cir-

    cuit,

    spcialementen

    b

    si

    best

    relativement

    rsistant

    plus

    que

    le

    londucteur

    qu il

    complte,

    il'y

    a

    clairement

    en

    L,

    lampe

    a

    incandescence,

    par

    suite

    du mme

    chauf-

    fement

    passe

    a Vincandescence.

    On

    lit

    qu un

    courant

    parcourt

    le

    l ,

    lec-

    tricit

    dynamiqup.

    Un barreau

    de

    fe r

    m

    n

    est

    aimante,

    S c -

    tro-magnttsme

    d`une

    aimantation

    absolu-

    ment

    identique

    a

    celle

    d'un

    aimant

    a r t i -

    ciel

    permanent

    m'n'.

    magntisme.

    E n n

    i

    on

    alime nti i t

    A

    et

    B

    des

    lectri-

    cits

    et

    -

    mesure

    de

    leur

    coulement

    on

    pourrait

    faire

    tourner un moteu r

    lectrique

    I)

    (mouvement,

    nergie),

    je

    ne

    retiens

    pour

    l*instant

    qu e

    les

    nstre arties

    soulignes

    Q

    -

    P

    -

    *

    E'ectricit

    statique,

    polarisation

    en

    et

    -.

    *

    Electricit

    dynamique,

    av ec

    une

    notion

    de

    sons

    de

    courant.

    Electro-magntisme,

    aimantation

    parle

    courant.

    i

    Magntisme,

    avec

    une notion

    de

    ples +

    et

    .

    Ma

    petite

    g u r e

    chmatique

    a

    pour

    but

    de

    faire

    voir

    d

    un seul

    coup

    Fenchanement

    des

    quatre.

    Eh bien

    nous

    n`avons

    mme

    pas

    une

    mauvaise

    hypothse pour

    relier ces

    phno-

    mnes

    si

    trangement

    solidaires.

    Supposons

    une

    voyante,

    elle

    verra sans

    instruction,

    sans

    thorie

    tousles

    tourb_il-

    ions

    lumineux.

    tubes

    de

    t`orce,liaisons,

    etc.,

    rsultant

    de

    ces

    phnomnes

    et

    les

    encha-

    nant.

    ,

    -

    'J e

    suis

    mme

    tonn

    qu on

    n'ait

    pas

    en-

    coreutilis

    la vision

    magntique

    3

    l 'tude

    de

    Yimpondrable.

    *

    _

    Je

    veux

    seulementmontrer

    pour

    l 'instant

    que

    nous

    avonsabsolumcht

    le

    droit d'es-

    prer

    la

    voyance

    ~et

    : - q u e

    ette

    voyance

    est

    1

    1 ~ : . - = = : - - - i -

    l

    6

    LE

    VOILE

    D'ISIS

    EISING,

    Neuc

    Lehre

    von

    den

    Proportio-

    nen

    des

    menschlichen

    Krpers.

    MESMER,

    Aphorismen.

    VVOLFAHT,

    Mesmerismus.

    Erlauterungen

    zum

    Mcsmerismus.

    PUYSGUR,

    Mmoires.

    -

    Du

    magn-

    tisme

    animal.

    Recherches

    physiologi-

    ques

    snr

    l 'homme.

    DELEUzE,

    Histoire

    critique

    du

    magn-

    tismc

    animal.

    Instruction

    pratique

    du

    magntisme.

    GAUTHIER,

    Histoire

    du

    Somnambu-

    lisme.

    -

    BILLOT,

    Recherches

    psychologiques,

    ou

    correspondance

    su r

    le

    magntisme

    animal.

    CHARPIGNON,

    Physiologie,

    mdecine et

    mtaphysique

    du

    magntisme.

    H

    AnnocigSomnol ismus

    und

    Psychcismus.

    STROMBECK,

    Geschichte eincs

    allein

    durch

    die

    Natur

    hervorgebrachten

    animalischen

    Magnctismus.

    Roman,

    Ausfhrliche

    historischc

    Dars-

    tellung

    einer

    hchst

    merkwrdigen

    Som-

    nambule.

    lilsnm

    und

    KLEIN,

    Hchts

    merkwrdige

    Gcschichte

    der

    magnetisch

    hellsehenden

    Auguste

    Mller.

    SGHINDLER,

    Das

    magische

    Geistesleben.

    KLUGE,

    Versuch

    einer

    Darstellung

    des

    animalischen

    Magntismus.

    Winssn,

    Selma,

    diejdische

    Seherin.

    HUFELAND,

    Ueher

    sympathie.

    Kmssn,

    System

    des

    Tellurismus.

    KERNER,

    Gcschichte

    zweier

    Somnambu-

    len.

    Die

    Seherin

    von

    Prevorst.

    Honsr,

    Deuteroskopie.

    EN N EM OSER ,

    Geschichte

    der

    Magie.

    Der

    Magnetismus

    im

    Verhaltniss

    zur

    Natur

    und

    Religion.

    Gonwrrz,

    Richards

    natrlich

    magnctis-

    cher

    Schlaf.

    Idiosomnambulismus.

    REICHENBACH,

    Der

    sensitive

    Mensch.

    Enhnrr,

    Die

    Gestirne

    und die

    Weltges-

    chichte.

    E.

    v.

    Bar,

    Reden,

    gehalten

    in

    wissen-

    schaftlichcn

    Versammlungen,

    Bans

    I,

    Kap.

    _

    5

    :

    Welche

    Autassung

    der

    lebendigen

    Natur

    ist

    die

    richtige

    ?

    DU

    Porar,

    La

    magie

    dvoile.

    Cnooxss,

    Der

    Spiritualismus

    und die

    Wissenschaft.

    WALLACE,

    Eine

    Vertheidigung

    des

    mo-

    dernen

    Spiritualismus.

    Die

    a

    wissen-

    schaftliche

    Ansicht

    des

    Uebernatilrlichen.

    ZOLLNER,

    Die

    transcendentale

    Physik.

    LmBAULT,

    Du

    sommeil.

    LIGEOIS,

    De

    la

    suggestion

    et

    du

    som-

    nambulisme.

    BERNHEIM,

    De

    la

    suggestion

    ct

    de

    son

    application

    la

    Thrapeutique.

    insi

    A

    et

    B

    en

    communication,

    travers

    di-

    vers

    appareils

    conducteurs.

    Aussitt

    une

    aiguille

    NS est

    dvie,

    un

    l

    ctrnlyte

    V est

    dcompos

    (eau

    acidule

    par

    ex.),

    il

    y

    a

    chauffement de

    tout le

    cir-

    cuit,

    spcialementen

    b,

    si

    best

    relativement

    rsistant

    plus

    quo

    le

    fi l

    conducteur

    quil

    complte,

    il'y

    a

    clairement

    en

    L, lampe

    incandescence,

    par

    suite

    du

    mme

    chauf-

    fement

    passe

    l 'incandescence.

    On

    dit

    qu'un

    courant

    parcourt

    le

    fil,

    lec-

    tricit

    dynamique.

    Un

    barreau

    de

    fer

    m

    n

    est

    aimante,

    lec-

    tro-vnagxzttsane

    dune

    aimantation

    absolu-

    ment

    identique

    celle

    d'un

    aimant

    artifi-

    ciel

    permanent

    m'n.

    magntisme.

    Enfln

    si

    on

    alimentait A

    et

    B

    des

    lectri-

    cits

    +

    et

    mesure

    de

    leur

    coulement

    on

    pourrait

    faire

    tourner

    un

    moteur

    lectrique

    D

    (mouvement,

    nergie), je

    ne

    retiens

    pour

    l'instant

    que

    les

    quatre

    parties

    soulignes.

    -E'ectricit

    statique,

    polarisation

    en

    +

    et

    -.

    i

    -

    _ _

    .__.___.._.

    Electricit

    dynamique,

    avec

    une notion,

    de

    sons

    de

    courant.

    Electro-magntisme,

    aimantation

    parle

    courant.

    a

    Magntisme,

    avec

    une

    notion

    de

    plesq.

    et

    .

    Ma

    petite figure

    schmatique

    a

    pour

    but

    de

    faire

    voir

    d

    un

    seul

    coup

    l 'enchanement

    des

    quatre.

    Eh bienl

    nous

    n'avons

    mme

    pas

    une

    mauvaise

    hypothse

    pour

    relier

    ces

    phno-

    mnes

    si

    trangement

    solidaires.

    Supposons

    une

    voyante,

    elle

    verra sans

    instruction,

    sans

    thorie

    tous

    les

    tourbil-

    lons

    lumineux.

    tubes

    de

    forceyliaisons.

    etc.

    rsultant

    de

    ces

    phnomnes

    et les

    enchai-

    nant.

    -

    Je

    suis

    mme

    tonn

    qu on

    n'ait

    pas

    en-

    coreutilis

    la vision

    magntique

    l'tude

    de

    Bimpondrable.

    _

    Je

    veux

    seulementmontrer

    pour

    l'instant

    que

    nous

    avonsabsolumcnt

    le

    droit d'es-

    prer

    la

    voyance

    et

    que.

    cette.

    voyance

    est

  • 7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195

    7/8

    r ?

    LE vom;

    msis

    i

    1

    Aksaxow,

    Animismus

    und

    Spiritismus.

    Kmsnwurrnn,

    Geschichte

    des Okkultis-

    mus.

    I/Alchimie

    (Suite)

    EVOLUTION

    cumxous

    Nous avons

    une

    preuve exprimentale

    de

    l unit de la

    matire

    et de la transmutation

    des

    lments,

    par

    les

    phnomnesdsom-

    rie,

    d'allotropie,

    de

    polymrie

    des

    corps

    simples

    : :

    et des

    corps

    composs

    : : .

    Notamment les

    faits

    d'allotropie

    des

    corps

    soi-disant

    simples

    : :

    sont

    tout

    fait

    pro-

    bants,

    puisque

    deux

    corps

    simples

    i

    els

    que,

    par

    exemple, Poxygne

    et

    l'ozone,

    ce

    dernier

    corps

    tant le

    driv

    allotropique

    du

    premier

    tout

    en

    tant

    semblables,

    en

    ce

    sens

    qu`ils

    ont la facult

    de

    former

    poids

    gal

    un

    compos

    identique

    -offrent

    des

    proprits physiques

    et

    chimiques

    si

    diffrentes

    qu'on

    devrait

    les

    considrer

    comme

    des

    lments

    diffrents.

    Ainsi,

    pour

    un mme

    poids

    des

    varits

    de

    carbone,

    il se

    forme

    le

    mme

    poids

    d a -

    cide

    carbonique

    ;

    pour

    un

    mme

    poids

    de

    varits

    de

    phosphore,

    le

    mme

    poids

    d'a-

    cide

    phosphorique,

    etc..

    _i

    Pourtant, rptons-le,

    ces varits

    pr-

    sentent

    des

    proprits

    chimiques

    et

    physi-

    ques

    si

    diffrentes,

    qu'on

    devrait

    les consi-

    drer

    comme

    des

    lments

    diffrents,

    n tait Pidentit

    de

    combinaison

    mentionne

    plus

    haut.

    Les

    mtaux

    prsentent

    galement

    les

    phnomnes d'allotropie,

    ce

    qui'conduit

    les

    supposer

    tats

    divers d un

    mme

    l-

    ment,

    et ce

    qui

    nous

    amne

    l ide

    d`une

    matire

    unique

    ingalement

    condense.

    N. B.

    L'oxygne,

    le

    soufre,

    le

    slnium,

    le

    tellure,

    reprsentent

    les

    tats

    divers

    d un

    mme

    lment

    ;

    le

    nickel et

    le

    cobalt

    sem-

    blent

    deux

    varits

    allotropiques

    d u n

    mme

    lment.

    M. Daniel

    Berthelot

    vient

    de

    publier

    un

    ouvrage

    sur

    l'allotropie

    des

    corps

    simples,

    dont les conclusions

    aboutissent

    procla-

    mer l unit

    de

    la matire

    et

    la

    transmutabi-

    lit

    des

    corps.

    Les

    savants

    officiels commen-

    cent

    comprendre

    l Univers

    V

    F.

    .lonmvsr

    Cssruhor.

    LA

    VSl0N

    WHERMS

    En

    le r ve

    divin,

    le

    sommeil,

    doucement,

    Prit

    son

    tre et

    bientot.

    en

    Fengourdissement

    De

    son

    corps,

    son

    esprit

    plaua

    dans

    les

    espaces.

    Soudsin,il

    lu i

    sembla

    qu

    un

    tre aux

    milles

    faces

    immense

    et

    sans

    contours,

    l`appelait

    pa r

    son nom

    :

    Quel

    es-tu,

    d lt Herms.

    0

    saint

    l s

    e

    Memmon

    Je

    m`appelle0sl1-is

    et

    je

    suis

    la

    Lumire

    ;

    ,

    Quel

    es t donc

    to n

    desir

    1 Voir la source

    premire

    uprieure

    . toute

    science

    humaine.

    Ai-je

    besoin de

    rappeler

    ic i

    la

    supriorit

    d une

    bonne

    somnambule

    sur

    le

    meil leur

    mdecin

    pour

    diagnostiquer

    une

    maladie,

    percevoir

    Pintrieur

    du

    corps.

    Quittons

    ces

    aridits,

    pour

    nous ret rem-

    per

    dans

    des

    rgions

    plus

    harmonieuses.

    Pourquoi

    n a-t-on

    pas

    tudi

    davantage

    jusqu'a

    ce

    jour

    la

    musique

    des

    couleurs

    (la

    Loe

    Fller es t

    un

    premier

    pas

    dans

    cette

    voie).

    Je

    suppose

    qu e

    nous

    s o m m e s dans

    une

    chambre

    baigne

    par

    la

    couleur.

    U ne so rte

    de

    clavier

    permet

    de

    faire va-

    r ier

    la

    couleur. Il

    y

    a

    dja

    sept

    taches

    par

    suite

    :

    Rouge,

    Orange, Jaune,

    Vert,

    Bleu,

    Indigo,

    Violet.

    La

    gamme

    des

    couleurs.

    On

    pourrait

    les

    obtenir

    soit

    par

    verres

    co-

    lors

    devant

    une

    lumire

    blanche,

    soit

    par

    un fort

    prisme

    donnant

    le

    spectre

    par

    dis-

    persion

    d une

    lumire

    blanche

    et muni d un

    appareil

    recueillant

    telle ou

    telle

    couleur

    de

    ce

    prisme

    ou

    pouvant

    les

    mlanger

    en

    pro-

    yqu'on

    dcouvrait

    la

    mesure,

    le

    nombre.

    portion

    variable,

    avant

    leur

    entre

    dans

    la

    salle.

    Il

    y

    aurait

    une

    succession

    de

    claviers

    de

    sept

    touches

    (comme

    sur un

    piano)

    ou

    telle

    autre

    combinaison

    que

    l on

    voudra,

    permet-

    tant

    de

    remplacer

    le

    grave,

    le

    mdium et

    l'aigu

    du

    piano

    habituel,

    par

    la

    nuit,

    lesom-

    bre,

    le

    clair,

    Pblouissant

    soit

    teints,

    soit

    blancs.

    Possibilit

    par

    suite non

    seulement

    de

    l harmonie

    des

    couleurs,

    mais aussi

    mlan-

    ge

    de

    Hzarmone

    de la

    nuit et de

    la tumt

    -

    re

    et

    de

    leurs

    transitions.

    La sensation

    serait

    adorable.

    Ce

    n est

    pas

    vident au

    premier

    abord,

    mais cela

    se

    con -

    oit.

    En

    e e t ,

    ant

    que

    les hommes nenten-

    daieut

    que

    des

    bruits confus ou

    distincts.ils

    n avaient

    gure

    notion

    d une

    musique,

    sen-

    sation

    agrable

    sur l oreille.

    Il

    a

    fallu

    faire

    Pducation

    de

    cette

    oreille

    en

    mme

    temps

    (Asutvre).

    LE

    VOILE

    DISIS

    7

    ksaxow,

    Animismus

    und

    Spiritismus.

    Krssswsrmn,

    Geschichte

    des Okkultis-

    mus.

    /Alalzimie

    (Suite)

    EVOLUTlON

    cmmous

    Nous

    avons

    une

    preuve

    exprimentale

    de

    l'unit de la

    matire

    et

    de

    la

    transmutation

    des

    lments,

    par

    les

    phnomnesdsom-

    rie, d allotropie,

    de

    polymrie

    des

    corps

    a

    simples

    n

    et

    des

    corps

    a

    composs

    n.

    Notamment

    les

    faits

    dallotropie

    des corps

    soi-disant

    a

    simples

    sont

    tout

    fait

    pro-

    bants,

    puisque

    deux

    corps

    simples

    i:

    tels

    que, par

    exemple,

    Foxygne

    et

    l ozone,

    ce

    dernier

    corps

    tant

    le

    driv

    allotropiquo

    du

    premier

    tout

    en

    tant

    semblables,

    en

    ce

    sens

    qu'ils

    ont

    la facult de

    former

    poids

    gal

    un

    compos

    identique

    offrent

    des

    proprits physiques

    et

    chimiques

    si

    diffrentes

    qu on

    devrait les

    considrer

    comme

    des

    lments

    diffrents.

    Ainsi,

    pour

    un

    mme

    poids

    des

    varits

    de

    carbone,

    il

    se

    forme

    le

    mme

    poids

    d'a-

    cide

    carbonique

    ;

    pour

    un

    mme

    poids

    de

    varits

    de

    phosphore,

    le

    mme

    poids

    d'a-

    cide

    phosphorique,

    etc..

    .

    ourtant,

    rptons-le,

    ces

    varits

    pr-

    sentent

    des

    proprits

    chimiques

    et

    physi-

    ques

    si

    diffrentes,

    qu on

    devrait les

    consi-

    drer

    comme

    de s

    lments

    diffrents,

    n'tait

    l'identit

    de

    combinaison

    mentionne

    plus

    haut.

    Les

    mtaux

    prsentent

    galement

    les

    phnomnes

    d allotropie,

    ce

    quiconduit

    les

    supposer

    tats

    divers

    d'un

    mme

    l-

    ment,

    et

    ce

    qui

    nous

    amne

    l'ide

    d'une

    matire

    unique

    ingalement

    condense.

    N.

    B.

    L oxygne,

    le

    soufre,

    le

    slnium,

    le

    tellure,

    reprsentent

    les

    tats

    divers d'un

    mme

    lment

    ;

    le

    nickel

    et

    le

    cobalt

    sem-

    blent

    deux

    varits

    allotropiques

    d'un

    mme

    lment.

    M.

    Daniel

    Borthelot

    vient

    de

    publier

    un

    ouvrage

    sur

    l a1lotropie

    des

    corps

    simples,

    dont

    les

    conclusions

    aboutissent

    procla-

    mer

    l'unit

    de

    la

    matire

    et

    la

    transmutabi-

    lit

    des

    corps.

    Les

    savants

    officiels

    commen-

    cent

    comprendre

    l'Univers

    F.

    J

    OLLIVET

    CASTELOT.

    A_V|S l0N

    W H E R M S

    En

    le rve

    divin,

    le

    sommeil,

    doucement,

    Prit

    son

    tre

    et

    bientt. en

    rengourdissement

    De

    son

    corps,

    son

    esprit

    plana

    dans

    les

    espaces.

    Soudain,il

    lui sembla

    qu

    un

    tre

    aux

    milles faces

    Immense

    et

    sans contours,

    l'appelait

    pa r

    son nom

    :

    4 Quel

    es-tu,

    dlt

    l-lerms.

    O

    saint

    flls de

    Memmon

    Je

    m app elle

    Osiris

    et

    je

    suis

    la

    Lumire

    ;

    ,

    Quel

    est

    donc

    ton

    dsir

    1-

    Voir la

    source

    premire

    uprieure

    toute

    science

    humaine.

    Ai-je

    besoin

    de

    rappeler

    ici

    la

    supriorit

    d'une

    bonne

    somnambule

    sur

    le meilleur

    mdecin

    pour

    diagnostiquer

    une

    maladie, percevoir

    l'intrieur

    du

    corps.

    Quittons ces

    aridits,

    pour

    nous

    retrem-

    per

    dans

    des

    rgions

    plus

    harmonieuses.

    Pourquoi

    n'a-bon

    pas

    tudi

    davantage

    jusqu

    ce

    jour

    la

    musique

    des

    couleurs

    (la

    Lote

    Fller

    est

    un

    premier

    pas

    dans

    cette

    voie).

    Je

    suppose

    que

    nous

    sommes

    dans

    une

    chambre

    baigne

    par

    la

    couleur.

    Une sorte

    de

    clavier

    permet

    de

    faire

    va-

    rier

    la

    couleur.

    Il

    y

    a

    dj

    sept

    taches

    par

    suite

    :

    Rouge, Orange,

    Jaune,

    Vert,

    Bleu,

    Indigo,

    Violet.

    La

    gamme

    des

    couleurs.

    On

    pourrait

    les

    obtenir

    soit

    par

    verres

    co-

    lors

    devant

    une

    lumire

    blanche,

    soit

    par

    un

    fort

    prisme

    donnant

    le

    spectre

    par

    dis-

    persion

    d'une

    lumire

    blanche

    et

    muni d'un

    appareil

    recueillant

    telle

    ou

    telle

    couleur

    de

    ce

    prisme

    ou

    pouvant

    les

    mlanger

    en

    pro-

    oit.

    portion

    variable,

    avant

    leur

    entre

    dans

    la

    salle.

    Il

    y

    aurait

    une

    succession

    de

    claviers

    de

    sept

    touches

    (comme

    sur un

    piano)

    ou

    telle

    autre

    combinaison

    que

    l'on

    voudra,

    permet-

    tant

    de

    remplacer

    le

    grave,

    le

    mdium

    et

    Paigu

    du

    piano

    habituel,

    par

    la

    nuit,

    lesom-

    bre,

    le

    clair,

    Pblouissant

    soit

    teints,

    soit

    blancs.

    Possibilit

    par

    suite

    non

    seulement

    de

    l 'harmonie

    des

    couleurs,

    mais aussi

    mlan-

    ge

    de l'harmonie

    de la

    nuit

    et de la

    tumi

    -

    re

    et

    de

    leurs

    transitions.

    La

    sensation

    serait

    adorable.

    Ce

    n'est

    pas

    vident

    au

    premier

    abord,

    mais cela

    se con-

    En

    eflet,

    tant

    que

    les hommes n'enten-

    daient

    que

    des

    bruits confus

    ou

    distinctsJls

    n'avaient

    gure

    notion

    d'une

    musique.

    sen-

    sation

    agrable

    sur

    l'oreille. Il

    a

    fallu

    faire

    l'ducation

    de

    cette

    oreille

    en

    mme

    temps

    q

    qu'on

    dcouvrait

    la

    mesure,

    le

    nombre.

    -

    (A_sutvre).

  • 7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195

    8/8

    8

    LE VOILE

    D'ISlS

    Des

    tres,

    o

    trs-grand

    Osiris,

    puissant

    Dieu

    'l`u

    seras

    satisfait.

    : :

    sitt,

    comme

    en

    un lieu

    ltempli

    d`une

    clart

    magique,

    blouissanto,

    Herms

    se

    vit

    plong;

    puis

    la

    morne

    descente

    De t-nebres

    se

    tit,

    lugubre.,

    autour

    de

    lui,

    Or une

    voix

    : cetai t

    la.

    voix de CE

    QUI

    LUT-

    Rntin,

    un

    feu

    subtil

    de

    ces

    profondeurs

    sombres

    Flana.

    puis

    gagna

    les

    hauteurs sans

    pnombres.

    i

    Herms

    suivit

    la

    l lamme

    et retrouva lescieux.

    De tous

    cts des

    c h S u r s

    ontaient dl ic ieux:

    La

    voix

    de

    la Lumire

    omplissait

    l`insondable

    Iuterrompant

    d'Hermes

    le

    songe

    formidable

    Usiris dit

    :

    :