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7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195
1/8
'*v-1uII IgUvr--f
Cinquime
anne.
20 Mars41895.
:
N umro
495.
J O U R N A L H E B D O M A D A I R E
SOTRIQUE
a
. . ._,=|g,,._
IIllIlI.|lIlI1lIllilIlIIll6IlIYIlIIl|IIlIl l|Ill
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SURN TUR L
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.5
Rdacteur
en
chef
:
Lllollll
IIIIGIIEL
_
'*1
P
Seertairesdelardaction:
r. stnlaeuueis-sunt
*1t
Pas
'9; '
n u u n n u n l n m l u i u m m m o i i m u u u u m u
Le' Numro
:
10
Centimes
ABONNEMENTS
A 1 ) M | N 1 S T R A 0 N
ONN H NT
-
.
Y
e
1
Un _
_
{ f fe_
_
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29,
rue de
Trevise,
29
U,
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' _' s
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f,..
SIX IUIB
3
P
A
R
I S
SIX IOIS 3
50.
DEUX
IOIB
;
CRATION
Nouvelle
occultiste
PAR J.
DE
T ALLEN AY
De
long
en
large,
~
t ravers la chambre
dont la
quitude
s alourdissait des
subtiles
odeurs
dgages
par
les
momies adosses
contre
les
murailles,
Otto
Eilen
marchait,
on
plutt
son
enveloppe
se
mouvai t de
long
en
large,
lentement,
de
long
en
large,
mcaniquement.
Lui
tait
bien
loin.
Al im -
mobilit de
son
masque
premptoire,
au
vide infini de
ses
yeux,
de ses
yeux
d o
Pme
ne
regardait
pas,
on
le sentait
absent
de
son
corps,
absent
et
dgag,
momenta-
nment,
des
entraves
physiques,
Le vieillard
marchait de-
long
en
large.
Dans
le
cabinet
de
travail,
le
silence,
berc
par
la
rumeur
sourde et
puissante
qui
montait
de
Paris,
tait
complet,
absolu.
Au
plafond,
surmontant
la
table
crire,
bien
au
centre,
s irradiait
en
rayons
tour-
nants,
voils de
cristallines
alternances
rou-
ges
et
vertes,
une
toile
lectrique
dont
les
projections,
d abord
pleinement
unies,
di-
minuaient
en
s'abaissant
vers les
coins
d`ombre
et
saiguisaientien
fuses de
lu -
mire
qui
rveillaient
une vie
momentane`
au
front
des
Morts,
des Morts
que
la
pen-
TROIB
IO
-
2-
sive
rflexion
du
savant
avait
jugs
nces-
saires
remplir
cette
retraite destine
Pexercice de
son
intellectualit.
Otto
Ellen
savait
que
la
civilisation avait
dur
des
milliers
7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195
2/8
2
LE vo1Ln
msis
V
ux
murs,
voils
de
velours
sombre,
r ien. Aux
deux
portes,
de
lourdes
draperies
noires
arrondissaient
leurs
plis
fastueux,
toujours
les
mmes,
en
leur
ampleur
triste.
Le
vieillard
marchait
de
long
en
large,
d une
porte
l 'autre
porte,
sans
interrup-
tion. Ses
pas,
amortis
par d paisses
four-
rures
noires,
ne s entendaient
pas plus
que
les
palpitations
des c S u r s
morts
qui
l 'en-
touraient.
Il
passait, repassait,
automati-
que
et
lent,
caressant
parfois
la
douceur
soyeuse
de
sa
barbe
blanche,
s`arrtant
aus-
si,
une
seconde,
d`un mouvement
machinal,
devant
certaines
momies
qui
semblaient
a-
voir
pour
lu i
une
attirance
particulire,
et
puis,
encore,
de
long
en
large,
poursuivait
son
monotone
va-et-vient.
Sa
tte,
o
P-
tincelle
vitale
avait
grav,
superbement,
dans
chaque
ride,
les
existences
conscuti-
ves
d`une
intelligence, surgissait, dcoupe
sur la
riche teinte
pourpre
de
sarcophagcs
gyptiens
tantt
verte,
tantt
rouge,
sereine,
fantastique.
Longtempsil
marcha
de
long
en
large
_au
milieu
des
Morts,
plus
mor t
lui-mme,
en
ce
moment,
qu aucun
d entre
eux,
car,
de l'lan
confiant
des
initis,
son
esprit
avait
rejoint
la
sphre
astrale,,cherchant
parmi
ses habitants
une aide
concordant
la
dcouverte du
magistral
problme
_i_
FEUILLTON
DU VOILE D lSlS
ua
o
sP|mTuEL
l"Amo
Une vibration,cela
est
large
et
cela
ne
se
dplace
pas.
Tout
vibre. La vibration a t
impose
par
la
lo i d'Amour
conciliatrice,
pa r
le
DSIR
qui
a
voulu
raliser tout ter-
nellement
et
par
suite
tisser
de
la
perfec-
tion
au
dela
de
laquelle
il
n y
a
rien.
Maisje
ne suis
encore
qu au
dbut
de
m on
tude.
Sentiment, Raison,
Intuition,
sont
tous
instruments
donns
a l 'homme
et le
consti-
tuant
essentiellement,
sans
se
confondre
avec
lu i
cependant,
puisque
le
Je
peut
en
1
qu il
s tat
pos,
tandis
que
le
leur,
ter-
nellement retenu
proximit
des
corps
p t r i s ,
lottait,
runi en une
seule
me,
dans
Yatmosphre
alourdie de
lachambre,
Pemplissant
de
la condensat ion
de
son
trange
force
cache
Doucement,
lentement,
le savant
mar-
chait.
Il
respirait
cette
force.
Elle
vibrait
autour
de
lui,
soutenant
son rve e t
son
ardente envole la
recherche de
la vrit.
Soudain
l'toile
lectrique
cessa
de tour-
ner
au
plafond.
galement
alterns,
gale-
ment
larges,
ses
rayons
verts
et
rouges
s'immobilisrent sur les
cadavres
antiques,
les
baignant,
l'un
aprs
l autre,
de
lune
et
puis
de
sang.
La
personnalit
de
cha-
cun
apparut
alors
brusquement
sur
leurs
faces
grimaantcs,
sur
leurs
traits
ra-
masss,
dans
leurs
gestes
jamais
identi-
ques
et
suggestifs,
pourtant,
des
c S u r s
qui
avaient battu dans
ces
poitrines,
des
cer-
veaux
qui
avaient t
Pinstrument
o l`-
tincelle
de
Dieu s'tait
incarne.
Le vieillard
s arrta.
Il
parut
s veiller,
et
son
regard,
o
l'me rentrait
peu
peu,
[i t
le
tour
des
cercueils
pour
s arrter sur celui
d une
femme
dont le
corps,
plus
soign
que
les
autres,
moi-
ti
cach
pa r
la
monte
enspirale
de
l ` t o `
semblait
embaum
plus
rcemment.
Des
iii
toute
indpendance
se
portertour
a
tour
vers les
trois.
A
quoi
vont
servir
ces
instruments?
A
guider
l homme,
vers
o
l
Vers
sa n .
r,
il
es t
essentiel,
avant
de
marcher,
de
savoir vers
quoi
l'on
marche.
L'homme
a
acquis
ses
bras.
ses
jambes,
ses
yeux,ses
oreilles;
il
est
prt;
mais
vers
quoi
marche-t-i l
Vers
la
ralisation
de
son
idal :
Mais
cet
idal
marche,mme
est
directement
soli-
daire
de
la
conception
du
suprme
bu
et
origine.
Le
suprme
peut
tre
conu
dans
l 'Un,
dans le
Tou
ou
dans
l ' immuable
Un
Tout.
1
Le
C S u r
ondutvers
l'Un. Il
a
besoin
d'Un.
Il appelle
l Un2 Son
idal
c'est la
fusion
bienheureuse dans l 'Eternel.
Dieu
lui
corres-
pond.
2'
La
Raisonconduit vers
loul.
La Vie ter-
2
.
LE
VOILE
msxs
ux
murs,
voils
de
velours
sombre,
rien.
Aux
deux
portes,
de
lourdes
draperies
noires
arrondissaient leurs
plis
fastueux,
toujours
les
mmes,
en
leur
ampleur
triste.
Le
vieillard
marchait
de
long
en
large,
d'une
porte
l'autre
porte,
sans
interrup-
tion.
Ses
pas,
amortis
par
d paisses
four-
rures
noires,
ne
s'entendaient
pas
plus
que
les
palpitations
des
curs
morts
qui
l'en-
touraient.
Il
passait,
repassait,
automati-
que
et
lent,
caressant
parfois
la
douceur
soyeuse
de
sa
barbe
blanche,
s'arrtant
aus-
si,
une
seconde,
d'un
mouvement
machinal,
devant certaines.
momies
qui
semblaient
a-
voir
pour
Iui
une
attirance
particulire,
et
puis,
encore,
de
long
en
large,
poursuivait
son
monotone
va-et-vient.
Sa
tte,
o
l-
tincelle
vitale
avait
grav,
superbement,
dans
chaque
ride,
les
existences
conscuti-
ves
d'une
intelligence,
surgissait,
dcoupe
sur
la
riche
teinte
pourpre
de
sarcophages
gyptiens
tantt
verte,
tantt
rouge,
sereine,
fantastique.
Longtempsil
marcha
de
long
en
large
_au
milieu
des
Morts,
plus
mort
lui-mme,
en
ce
moment,
qu aucun
dentre
eux,
car,
de 1lan
confiant
des
initis,
son
esprit
avait
rejoint
la
sphre
astrale,,cherchant
parmi
ses
habitants
une
aide
concordant
la
dcouverte du
magistral problme
EUILLTON DU VOILE
DSIS 20
E
mmom
SPIRITUEL
dlmo
Une
vibratiomcela
es l
large
et
cela
ne
se
dplace pas.
Tout
vibre.
La
vibration
a
t
impose
par
la
loi
d'amour
conciliatrice,
par
le
DSIR
qui
a
voulu
raliser
tout
ler-
nellement
et
par
suite
tisser de la
perfec-
tion
au dela
de
laquelle
il
n'y
a
rien.
Maisje
ne
suis encore
qu'au
dbnt
de
mon
tude.
Sentiment,
Raison,
Intuition,
sont
tous
instruments
donns
l'homme
et le
consti
tuant
essentiellement,
sans
se
confondre
avec
lui
cependant,
puisque
le
Je
peut
en
u'il
s'tait
pos,
tandis
que
le
leur,
tero
nellement
retenu
proximit
des
corps
ptrifis,
flottait,
runi
en une
seule
me,
dans
l atmosphre
alourdie de
lachambre,
Pemplissant
de
la condensat ion
de
son
trange
force cache
.
Doucement,
lentement,
le
savant
mar-
chait.
Il
respirait
cette force.
Elle
vibrait
autour
de
lui,
soutenant
son
rve
et
son
ardente
envole
la
recherche
de
la
vrit.
Soudain ltoile
lectrique
cessa
de
tour-
ner
au
plafond.
galement
alterns,
gale-
ment
larges,
ses
rayons
verts
et
rouges
smmobilisrent
su r
les
cadavres
antiques,
les
baignant,
l'un
aprs
l autre,
de
lune
et
puis
de
sang.
La
personnalit
de
cha-
cun
apparut
alors
brusquement
sur
leurs
faces
grimaantes,
su r
leurs
traits
ra -
masss,
dans leurs
gestes
jamais
identi-
ques
et
suggestifs,
pourtant,
des
curs
qui
avaient
battu dans
ces
poitrines,
des
cer-
veaux
qui
avaient
t
l'instrument
o l'-
tincelle
de
Dieu
s'tait
incarne.
Le
vieillard
s'arrta. Il
parut
sveiller,
et
son
regard,
o
l'me
rentrait
peu
peu,
fit le
tour des
cercueils
pour
s'arrter
sur
celui
d'une
femme
dont
le
corps,
plus soign
que
les
autres,
moi-
ti cach
par
la monte
enspirale
de
l toffe,
semblait
embaum
plus
rcemment.
Des
oute
indpendance
se
portertour
a
tour
vers
les
trois.
A
quoi
vont
servir
ces
instruments?
A
guider
l'homme,
vers
o
t
Vers
sa
fin.
Or,
il
est
essentiel,
avant
de
marcher,
de
savoir
vers
quoi
l'on
marche.
L'homme
a
acquis
ses
bras.
ses
jambes,
ses
yeux,ses
oreilles;
il
est
prt;
mais
vers
quoi
marche-t-il t
Vers
la
ralisation
de
son
idal
:
Mais
ce t
idal
ma-rchamme
es t
directement soli-
daire
de
la
conception
du
suprme
but
et
origine.
Le
suprme
peut
tre
conu
dans
l'U-n,
dans
le
Tout
,
ou
dans
lmmuable
Un
Tout.
1
Le
Cur
conduit-vers
lUn.
Il
a
besoin
dUn.
_Il
appelle
l 'Un:
Son
idal
c'est
la
fusion
bienheureuse
dans lEternel.
Dieu
lu i
corres-
pond.
2'
La
Raisonconduit
vers
tout.
La
Vie ter
7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195
3/8
1_ __ ~q7 _
LE
VILE
D ISIS
3
yeux
d`mail,
nigmatiques,
trs
profonds,
luisaient
dans les
cavits
de
son
masque;
ses
seins, lgrement
dors,
mergeaient
de
son
torse
gracieux,
indiquant,
par
leurs
contours
peine
soulevs,
des
seins
de
jeune
fille.
V
Otto
Eilen
traversa
la
salle.
Il
approche.
de
la
momie sa tte
grave
et
vieille,
et lon-
guement,
en
un
silence
pieux,
en
un re
cueillement,
la
contemple..
Une
raie
de
lu-.
mire verte
applissait
la
bire,
revtent
le
vivant
et
la
statue taille dans une
chairqui
avai t
respir,
souffert,
palpit,
de ses
m-
mes
tons
ardcnts,
aux
lividits sulfureuses.
Il
la
regardait
et,
devant
cette
forme
fmi.
nine dont
les
dlicats
apprts
funbres
montraient,
par
leurs touches
caressantes
et
soignes,
qu une
mainamoureuse
avait
tendrement
perptu
sa
beaut;
devant
ces
lvres,
frappes
de
stupeur depuis
deux
mille
ans,
immobilises
en
une
ligne
de
s-
vrit,
comme
si
clles s taient
refermes
jamais
aprs
un
unique
baiser
d amour,
une motionle
pntra jusqu au
fond,
ainsi
qu un
premier
rayon
de
soleil
pntre,
le
matin,
au
c S u r
e
l Ocan.
(A
suivre
-IIIIIIIIIL
DES Jlllllllllll
Revues
Splrltes
La
Revue
spirite
de
Mars donne le
r -
sum
des
expriences
suivantes.
Dans
la
68
runion
gnrale
de
la Soci-
t
d tudes
psychiques
de
Londres,
le
pro-
fesseur
Olivier
J.
Lodge (docteur
s
scien-
ces),
a lu
un
compte
rendu
de se s
rcentes
tudes,
sous ce titre :
Expriences
de
ph-
nomnes
physiquespeu
o1*dinaires,ayant
eu
lieu
en
prsence
d une
personne
(Eu-
sapia
Paladino)
en tat
de
trance.
Sur
une
invitation
du
professeur
Char-
les
Richet,
j ai
pass
six
jours
chez
lui,
aux
iles
d`Hyres,
afin d tre tmoin de
phnomnes physiques,
qui,
disait-on,
avaient
lieu en
prsence
d une
femme
de
Naples,
sans
ducation,
nomme
Eusa-
pia
Paladino.
M. F.
VV.
H.
Myers,
et
le
D
Ochoro-
wicz,
professeur
de
philosophie
et
de
psy-
chologie,
Lemberg,
taient
galement
prsents,
ainsi
que
M.
Bellier,
secrtaire
du
professeur
Richet.
Ce
dernier
prenait
les notes
des
sances,
mesure
qu on
les
dictait,
par
une
fentre,
maisi l
n as-
sistait
pas
autrement
aux
sances
il
tait
en dehors de
la
pice.
: :
elle
lu i
correspond,conduisant
l hemm e
en
marche
spirale
vers
le
foyer
central
qu il
n atteindra
jamais,
bien
qu il
en
ressente
ternellement
P i n u e n c e
e
plus
en
plus
prochaine.
(G tait
l idal
des
Gaulois.)
C est
le
plus
log que.
3
L Intuition
indique
la route du
Silence
entre
le
C S u r
t la
Raison,
elle
conduit
a
l Absolu
qui
concilie
tout,
elle
n exclue
au
cun
mode.
V
I
Elle
se
prosterne
devant
le
pur
et seule
comprend
que
le
n i
peut
en
apparence
devenir
impur,
sans cesser
d tre
pur.
Ulntuitieu
correspondrait
la
partie
de
l hemme
au;
dessus
de sa
tte.
C est le
vrai
guide.
La
Conscience
nous
le
rvle,
mais
nous
ne
risquons
rien
.
l implorer~
sans
Dans
l Abselu. tous les
rayons
egtrioriss,
pa r
Pinfini,
se
referment au
centre,
en
rap-
1?0 l
v t v a n t
ntra.
ne.peut
tre
g u r
ue
sous
forme
d une
sphre. Mathmatique-
ment,
sans
dimension,on
ne
peut
se
le
g u -
rer,
il
est
par
suite
incomprhensible.
De mme
toutes
les couches
excentriques
tant en
parfaite
progression,
on
n y peut
distinguer
spcialement
l une.
Pourtant,
un
jour,
je
ferai
voir comment
i_l
doit
y
avoir
7
plans
principaux
et
7
cen
tres
distincts,
pour
la
manifestation
ext-
rieure
ou cration
alternative.
L Intuition
seule
n prouve
aucune
d i t -
cult
abandonner
les illusoires
ralits
de
la
forme.
pour
concevoir
le
sans forme
(ln-
dustriellement
nous avons
dja
l Elec tricit
qui
ne
possde
aucun
des
caractres
mat-
riels,
quoique
la matire
puisse
lu i
servir
de
substralum.
Nos
savants
qui
ont
eu
l audace
de
dire
que
Dieu
tait
matire,
n ontpas
seu
lement
os dire
que
l`Electricit
est
ma
tire.)
Pourtant
Plectricit
n`est
qu une
matire
suprieure,
mais
alors
au
grand
sens
du
m ot Matire
(Support).
_
E
VOILE
D'ISIS
3
eux
d'mail,
nigmatiques,
trs
profonds,
luisaient
dans les cavits
de
son
masque;
ses
seins,
lgrement
dors,
mergeaient
de
son
torse
gracieux,
indiquant,
par
leurs
contours
peine
soulevs,
des
seins
de
jeune
fille.
V
Otto
Eilen
traversa
la salle.
Il
approche
de
la momie
sa
tte
grave
et
vieille,
et
lon-
guement,
en
un
silence
pieux,
en
un re -
cueillement,
la
contemple.
Une
raie
de lu.
mire
verte
applissait
la
bire,
revtant
le
vivant
et
la
statue
taille
dans
une
chair
qui
avait
respir,
souffert,
palpit,
de
ses
m-
mes
tons
ardents,
aux
lividits
sulfureuses.
Il
la
regardait
et,
devant
cette
forme
fmi.
nine
dont
les
dlicats
apprts
funbres
montraient,
par
leurs
touches
caressantes
et
soignes, quune
mainamoureuse
avait
tendrement
perptu
sa
beaut;
devant
ces
lvres,
frappes
de
stupeur
depuis
deux
mille
ans,
immobilises
en
une
ligne
de
s-
vrit,
comme
si elles
s taient
refermes
jamais
aprs
un
unique
baiser
d amour,
une
motion
le
pntra jusqu'au
fond,
ainsi
qu un premier
rayon
de
soleil
pntre,
le
matin,
au
cur
de
l0can.
(A
suivre.)
elle
lui
correspondmonduisant
l 'homme
en
marche
spirale
vers
le
foyer
central
qu'il
n'atteindra
jamais,
bien
qu'il
en ressente
ternellement
l'influencede
plus
en
plus
prochaine.
(C tait
l'idal
des
Gaulois.)
c'est
le
plus
laque.
i
3
L'intuition
indique
la route
du
Silence
entre
le
Cur
et
la
Raison,
elle
conduit
a
l'absolu
qui
concilie
tout,
elle
n'exclue
au-
cun
mode.
Elle
se
prosterne
devant
le
pur
et
seule
comprend
que
le
fini
peut
en
apparence
devenir
impur,
sans
cesser
d'tre
pur.
L'intuition
correspondraita
la
partie
de
l'homme
au;
dessus
de
sa
tte.
c 'est le
vrai
guide.
La
Conscience
nous
le
rvle,
mais
nous
ne
risquons
rien
a
Pimplorexysans
Dans
l'absolu. tous
les
rayons
extrioriss,
par
l'infini,se
referment
au
centre,
en
rap-
1301
vtantac
antre.
ne.peut
tre
figur
que
Jlllllllll
D E S JIIIIIIIIIIX
Revues
spirites
La Revue
spirite
de
Mars donne le r -
sum
des
expriences
suivantes.
Dans
la 68'
runion
gnrale
de la
Soci-
t
d'tudes
psychiques
de
Londres,
le
pro-
fesseur
Olivier
J.
Lodge
(docteur
s
scien-
ces),
a
lu
un
compte
rendu
de
ses
rcentes
tudes,
sous ce
titre
:
Expriences
de
ph-
nomnes
physiquespeu
o'rdinaires,ayant
eu
lieu
en
prsence
d'une
personne
(Eu-
sapia
Paladino)
en
tat de
trance.
Sur
une
invitation
du
professeur
Char-
a
les
Riehet,
jai
pass
six
jours
chez
lui,
aux
les
(Fllyres,
afin d'tre tmoin
de
or
phnomnes
physiques,
qui,
disait-on,
a
avaient
lieu
en
prsence
d'une femme de
a
Naples,
sans
ducation,
nomme
Eusa-
pia
Paladino.
M.
F.
W.
H.
Myers,
et
le
D
Ochoro-
wicz, professeur
de
philosophie
et
de
psy-
chologie,
Lemberg,
taient
galement
a
prsents,
ainsi
que
M.
Bellier,
secrtaire
-
du
professeur
Richet.
Ce
dernier
prenait
les
notes
des
sances,
mesure
quon
les
dictait,
par
une
fentre,
maisil
n'as-
sistait
pas
autrement
aux
sances
il
tait
en
dehors de la
pice.
n
sous
forme
d'une
sphre.
Mathmatique-
ment,
sans
dimensiomon
ne
peut
se
le
figu-
rer,
il
est
par
suite
incomprhensible.
De
mme
toutes
les couches
excentriques
tant
en
parfaite
progression,
on
n'y
peut
distinguer
spcialement
l'une.
Pourtant,
un
jour, je
ferai
voir comment
i_l
doit
y
avoir
7
plans
principaux
et
7
cen-
tres
distincts,
pour
la
manifestation
ext-
rieure
ou
cration
alternative.
L'Intuition seule
n prouve
aucune
ditfi-
cult
a abandonner
les
illusoires
ralits
de
la
forme,
pour
concevoir
le
sans
forme
(In-
dustriellement
nous
avons
dj
YEIectricit
qui
ne
possde
aucun des
caractres
mat-
riels,
quoique
la
matire
puisse
lui
servir
de
substratum.
Nos
savants
qui
ont
eu
l'audace
de
dire
que Dieu
tait
matire,
n'ontpas
seu-
lement
os
dire
que
PEIectricit
est
ma-
tire.)
-
Pourtant
l'lectricit
n'est
qu'une
matire
suprieure,
mais
alors au
grand
sens
du
mot
Matire
(Support).
7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195
4/8
_..
4
LE
VOILE
D ISIS
Dans ces
conditions,
on
avait
eu
une s-
rie
de
quatre
sances,
tous
les
autres
jours,
elles
duraienten
moyenne
de
3
il
heures.
Professeur
Lodge
arrangea
lui-mme
les
meubles
de
la
chambre,
avan t les
deux
dernires
sances,etil
est
positif
que
per-
sonne
ne
les
drangca
aprs
lui.
Or,
lc
professeur
classe
les
oprations
mdianimiques
en
3
parties.
Classe
A
:
oprations
faciles
dans
les
limites
ordinaires
du
corps humain,
sans
prparations
pralables,
pourvu
que
ce
corps
ne soit
pas empch
pa r
des
moyens
artitcieux
de
produire
ces
rsultats.
Classe
B
:
oprations
produire
qui,
tout
en
tant
dans leslimites
du
corps
humain,
ne
peuvent
avoir
lieu
sans
quelques
pr-
parations
ou
manipulations
convenables.
Classe
C
:
Oprations
qui,
selon
l enten-
dement
ordinaire,
sont
impossibles
:
Il
y
a
toujours risque
de
non
russite,
lorsqu on
invite de nouvelles
personnes
des sances.
Lltat
de transe n est
pas
toujours
gal
etles
manifestations varient
dans leur nettet.
De
l,
il
peut
arriver
qu une
personne
voyant
pourla
premire
fois
une san
ce
.peu satisfaisante,
refuse de continuer
les
expriences
; ou,
si rien n a
lieu,tant
loigne
du
mdium,
elle
pourra
sup-
._...._i___.___i._.
Des
matires
successives
peuventne
poss-
der
aucun
caractre
commun(en apparence),
mais seulement
des
rapports
qui
eux
seuls
compliquent
encore le
mystre).
Pour
n i r , q u e l
om
donner
au
moteur
su-
prme,
dernire
expression
de
notre
concep-
tion.
Il
y
ale mot
Amour,
mais
il
y
en
a un
au-
tre
qui
m e
parat
le
dpasser,
(Testdsir.
C est
le
dsir
qui
conduit
l in-
nocence
au
zlmrile,
par
la
fausse
esp-
rance de
devenir
une
divinit,
par
loigne-
ment du
foyer
central.
C est
la
grande
erreur
du
Je
qui
reste im -
puissant
parce que`Dieu,
c est le
Se
puissant
de
l appui
de
tous
les
Je
qu il
enveloppe
et
domine
cependant.
Puis,
e est
le
dsir
de
vie
qui
arrte le
Je
au
bout de
sa
course folle
la
mor t .
(Ce
d-
s ir
es t
imprissable.
)
Alors le
dsir
le ramne
travers
les
m-
rites.
_ _
1 ?_..
v __
poser
que
l uno des
personnes
tenant
ses
mains
l`avait
libre,
intentionnellement
ou non.
Lorsqu une
personne
assistant
pour
la
premire
fois se
sent
touche
sur
l paule
par
un
quelque
chose
qui s ap-
proche
avec
une
sorte
de
frmissement,
et
semble
sortir du
corps
du
mdium,
il
en
conclut
que
c`est
son
bras.
Peut-tre
il
voit
vaguement
quelque
objet,
pas
loin
du
mdium
;
s i l
tient
dans
ce
momen t une
des
mains
du
mdium
lui-
mme,
il
conclut
que
la
personne
qui
devait tenir
l`autre ne
le fait
pas,
pour
l`instant du
moins.
J ai
t
frapp
de
la
tendance
que
l`on
prouve
faire
ces
sortes
d accusations
entre
assistants;
quelques-uns
des
phno-
mnes
ressemblaient
tellement
.
des
mouvements
que
le
mdium
et
pu
faire,
que
malgr
so i
on
doute
dc
son voisin
;
du
reste
on
pouvaitsupposer que
l un
de
ceux
qui
tenait les
mains
tait
pour
l in-
stant
hypnotis.
Pourtant,
si
l on continue des
sances,
autres
choses
que
ces
mouvements
dans
Pobscurit et le
voisinage
du
mdium
auront
probablement
lieu.
On verra
les
objets
transports
loin du
mdium,
et dans
une
lumire
suilsante
pour
constater
qu il n ya point
de con-
Dmriter et
mriter
ont
pour
fruit la
Conscience.
Dsir
d n ie
cette
conscience au
sein
de
la
CONSCIENCE,
retour
au
point
de
d-
part
(Dpart
dela
puret,
innocence,
in -
conscience,
retour
la
puret,
conscience,
connaissance
Puis,
le
moi domin
par
le
dsir
d Absolu,
veut
connaitre le
Conscient-Inconscient,
il
le
dsire,
puis
il
dsire
oublier
qu il
a dsir.
Il
est
servi
souhait
dans
la
plus
haute
expression
du
Nirvana.
Mais,
au-dessus
de
tout,
il
ya
la
Loi
d Equilibre.
On n e
rcolte
pas
l Eternite,
pour
un
travail
temporaire.
Dors,
espritpur
I
Le Dsir
veille
prs
de
toii
Il
te s o u f e r a
l oreille,
il
n est
pas
en ton
pouvoir
de
l empcher
et
tu voudras
re
vivre.
Car
on ne
peut
dsirer tuer
le
dsir,
bien
qu il
ait
paru
la cause
de
tous
maux
Bouddha.
On
peut
dsirer
l tat
parfait.
On
peut
_
4
LE
VOILE
D'ISIS
ans
ces
conditions,
on
avait
eu
une
s-
rie
de
quatre
sances,
tous
les
autres
jours,
elles
duraienten
moyenne
de 3
Al
heures.
Professeur
Lodge
arrangea
lui-mme
les
meubles
de
la
chambre,
avant
les
deux
dernires
sances,
etil
est
positif
quo
per-
sonne
ne
les
(lrangca
aprs
lui.
Or,
le
professeur
classe
les
oprations
mdianimiques
en
3
parties.
Classe/i
oprations
faciles
dans
les
limites ordinaires du
corps
humain,
sans
prparations
pralables,
pourvu
que
ce
corps
ne
soit
pas
empch
par
des
moyens
artitcieux
de
produire
ces
rsultats.
Classe
L
:
oprations
produire
qui,
tout
en
tant
dans
leslimites
du
corps
humain,
ne
peuvent
avoir
lieu
sans
quelques
lar-
parations
ou
manipulations
convenables.
Classe
C
:
Oprations
qui,
selon l'enten-
dement
ordinaire,
sont
impossibles
:
a
Il
y
a
toujours risque
de
non
russite,
lorsqu on
invite
de
nouvelles
personnes
des
sances.
L tat
de
transe
n'est
pas
toujours gal
etles
manifestations
varient
dans leur nettet.
a
De
l,
il
peut
arriver
quune
personne
a
voyant
pourla
premire
fois
une
san
ce
peu
satisfaisante,
refuse de
continuer
les
expriences
;
ou,
si rien n'a
lieu,tant
loigne
du
mdium,
elle
pourra
sup-
poser
que
l'une des
personnes
tenant
ses
c
mains
l'avait
libre,
intentionnellement
ou
non.
Lorsqu une
personne
assistant
a
pour
la
premire
fois
se
sent
touche
sur
l paule
par
un
quelque
chose
qui
s ap-
proche
avec
une
sorte
de
frmissement,
et
semble
sortir
du
corps
du
mdium,
il
en
conclut
que
c'est
son
bras.
Peut-tre
il
voit
vaguement
quelque
objet,
pas
loin
du
mdium
;
sil
tient
dans
ce
moment
une
des
mains du
mdium
lui-
mme,
il
conclut
que
la
personne
qui
devait
tenir
l'autre
ne
le
fait
pas,
pour
l'instant
du
moins.
J'ai
t
frapp
de
la
tendance
que
l'on
a
prouve
faire
ces
sortes daccusations
entre
assistants;
quelques-uns
des
phno-
mnes
ressemblaient
tellement
.
des
mouvements
que
le
mdium
et
pu
faire,
que
malgr
soi
on
doute
de
son
voisin
;
du
reste
on
pouvaitsupposer
que
l'un
de
a
ceux
qu i
tenait
les mains
tait
pour
l'in-
stant
hypnotis.
u
Pourtant,
si
l'on
continue des
sances,
a
autres
choses
que
ces
mouvements
dans
l'obscurit
et
le
voisinage
du
mdium
auront
probablement
lieu.
a
On
verra
les
objets transports
loin du
mdium,
et
dans
une
lumire
sullsante
pour
constater
qu'il nya point
de
con-
_\___
_;___
Des matires
successives
peuventne
poss-
der
aucun
caractre
commun(en
apparence),
mais
seulement
des
rapports
qui
eux
seuls
compliquent
encore
le
mystre).
Pour
finir,quel
nom
donner
au
moteur
su-
prme,
dernire
expression
de
notre
concep-
tien.
Il
y
ale mot
Amour,
mais il
y
en
a
un
au-
tre
qui
me
parat
le
dpasser,
C'est
cisir.
C'est
le
dsir
qui
conduit
l'in-
nocence
au
zlizzrile,
par
la
fausse
esp-
rance
de
devenir
une
divinit,
par
loigne-
ment
du
foyer
central.
C'est la
grande
erreur
du
Je
qui
reste
im-
puissant
parce
queDieu,
c'est
le Se
puissant
de
l'appui
de
tous les Je
qu'il
enveloppe
et
domine
cependant.
Puis.
c'est le
dsir
de vie
qui
arrte
le
Je
_
au
bout
de
sa course
folle
la
mort.
(Ce
d-
sir
est
imprissable.)
Alors
le
dsir
le
ramne
travers les
m-
rites.
Dznriter
et
mriter ont
pour
fruit
la
Conscience.
Dsir
dfini de
cette conscience
au
sein
de la
CONSCIENCE,
retour
au
point
de d-
part
(Dpart
de
la
puret,
innocence,
in-
conscience,
retour
a
la
puret,
conscience,
connaissance).
Puis,
le
moi
domin
par
le
dsir
d'Absolu,
veut
connatre
le
Conscient-Inconscient,
il le
dsire,
puis
il
dsire
oublier
qu'il
a
dsir.
Il
es t
servi
a
souhait
dans
la
plus
haute
expression
du
Nirvana.
Mais,
au-dessus
de
tout,
il
ya
la
Loi
d'Equilibre.
On
ne
rcolte
pas
lEternit,
pour
un
travail
temporaire.
Dors,
espritpur
l
Le
Dsir
veille
prs
de
loil
Il
te
soufflera
l'oreille,
iln'est
pas
en
ton
pouvoir
de
l'empcher
et
tu
voudras
re -
vivre.
Car
on ne
peut
dsirer
tuer
le
dsir,
bien
qu'il
ait
paru
la
cause
de
tous
maux
Bouddha.
_
On
peut
dsirer
l'tat
parfait.
On
peut
7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195
5/8
._ _
LE
VOILE D'ISIS
5
tact
normai
avec
lu i
;o u
encore,comme
il
m'est
arriv,
on
peut
sentir un
attouche-
s
ment tout en tenant
seul
les
deux
mains
et
lesdeux
pieds
dumdium,en
voyantsa
tte.
En
somme on
es t
rduit
soit
admettre
les
faits
des
phnomnes
ou
croire
que
l'on
se
trompe
so i
mme. J'ai
observ
'avec
intrt
cette
simulation de
dception
de la
part
des
phnomnes.
ll
faut une
longue patience
de la
part
de
l'observateur
pour
viter
des
accusations
t
injustes,
surtout
s'il
ne
sait
d avancc
qu e
des formes
ressemblant
des
bras et
des
mains
peuvent paraitre,
sans
ncessaire-
ment
appartenir
des
personnes
visi-
blementprsentes
et
au
moins d'une
fa -
on
normale,
sans
sauter
ii
des
conclu-
sions
htives;
c est,
certes,
un
devoir de
se rendre
compte
de
ces
formes.
: :
Dans le mme
numro
de
curieux rcits
tfexpriences
de
clairvoyance
mdiani-
mique d aprs
Pouvrage
de M.
Russel
Davies.
Et
enfin des
polmiques
propos
de
l'es.
posure
du mdium
Vil l iams.
Le
Progrs
Spirite,organe
de
M
Laurent
de
Faget donne,
en
outre
de
ses
articles
de
polmique,
des
communications mdiani-
miques
au
sujet
de la
Fdration
spirite
universelle.
Le
D"M.
Navaro
Muri i lo
tudie
dans
le
Revista de
estudios
psicologicos
le
signe
de
la croix
avant le
christianisme.
Le
D Uarl
lu
Prel de Munich
donne
dans
la
revue Die
Ubersinnliche Vcltdes
conseils aux
dbutants
sur l`tude
de
l`oc-
cultisme.
Selon
lu i
les
thories
darwinistes
ne
rvlent
que
la moiti de la
vrit.
L Oc~
cultsme
seul
peut
complter
une
concep-
tion
synthtique
de
l Univers;
il retrouve
cette
conception
dans les
thories
mysti-
ques
(le
l`antiquit
comme
dans celles
du
moyen
ge;
il
recommande
aux
sceptiques
contemporains
de
se constituer tout
ctabord
un
bagage
srieux
de faits
et (le
phno-
mnes. ll
indique
pour
cela
la liste suivante
d`ouvrages,
que
nous
transcrivons pour
l < liiication
de nos lecteurs.
.
KANT,
Lectures
sur
la
mtaphysique,
Edition
Politz,
1821
(l).
Sciiorrzzvusunn,
Considration
sur la
clairvoyance
et sur
la
magic..
I lELBENBAClI,
Naissance et mort .
Magie
des nombres.
J.
G.
Ficnri-:,
Anthropologie,
psycho-
logic.
Kerr,
Philosophie
dela
technique.
1)
Le docteur
du
Prel
a
rsum
toute la
partie mystique
de
cet
ouvrage
dans
Kants
Vorlesungenber
Psychologie
ii
Leipzig,
chez
Gunter.
ouloir
oublier,
puis
oublier
qu on
a
oubli,
afin
de
ressembler l'incr et
de
s y
con
fondre.
Mais
c`est
un
dsir
plus
intense,
plus
pur
si
l'on
veut,
qui
a
remplac
les
autres d-
sirs.
Quant
.
tuer
celui-l.
autant
voulo i r
que
1 Ere
ne
soit
pa s
t 'Etre.
L'Etre
ne
peut
pas
ne
pas
tre.
Par
consquent,
les Indous
doivent
nous
cacher la
conception
sotrique
de
Nirvana.
Pourtant,je puis
errer et
je
dois
me
taire,
et
faire la Vrit
l 'adoration du
Silence.
Tout
ce
que
je
puis
concevoir n'est
rien
devant
ce
qui
peut
tre.
Eternit,
espace,
Vie,
quels problmes
I
Quel
magnifique
horizon entrevu
par
l 'me.
Quelle
joie pour
nos frres et
quelles
con
solations
.
Quelles
bndictions
Courage,
bien cher
aim,
il m e
semble
quele
Voile
d`lsis est
plus transparent
qu e
jamais
et
qu elle
est
belle,
la
Vrit
Tout
vous de
tout
c S u r .
Mon
cher
ami,
On
doit
examiner
toutes
choses avec
Amour,
Esprit
et
I l luminat ion.
L'amour aimant
la
chose
dsire,
elle
se
prsente
l Esprit
qui,
en
reconnaiss tn t
a
prsence.
fait
appel
a l ' I lluinination.
La
voyance
d
7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195
6/8
I
6
LE
VOILE
D ISIS
Z1-usmc
Neue
Lehre
von
den
Proportio-
nen
des
menschlichen
K S r p e r s .
Mnsiuan,
Aphorismen.
VoL.FAnr,
Mesmerismus.
Erlauterungen
zum
Mesmerismus.
PUYSGUR
Mmoires.
Du
magn-
tisme animal.
Recherches
physiologi-
ques
sur l 'homme.
DELEUZE
Histoire
critique
du
magn-
tisme animal.
Instruction
pratique
du
magntisme.
l
GAUTHIER
Histoire du
Somnambu-
lisme.
-
BILLOT
Recherches
psychologiques
ou
correspondance
sur le
magntisme
animal.
CHARHGNON
Physiologie,
mdecine
et
mtaphysique
du
magntisme.
H
.nnocx,Somnolismus
und
Psychcismus.
Srnouencx,
Geschichte
eines allein
durch
die
Natur
hervorgebrachten
animalischen
Magnctismus.
Roman,
Ausfhrliche
historisehc
Dars-
tellung
einer
h S c h s t
merkwrdigen
Som-
nambule.
Mizmn und
Knnm,
I - I S c h t s
merkwrdige
Geschichte der
magnetisch
hellsehenden
Auguste
Mller.
t
-
Scumnnsn,
Das
magische
Geistesleben.
Kunis,
Versuch
einer
Darstellung
des
animalischen
Magnetismus.
/Vimznn,
Selma
die
jildische
Seherin.
HUFELAND
Ueber
Sympathie.
Kiesnn,
System
des
Tellurismus.
Knnnan,
Geschichte
zweier
Somnambu-
len.
Die
Seherin von
Prevorst.
Honsr,
Deuteroskopie.
Eunsuosnn
Geschichte
der
Magie.
Der
Magnetismus
im
Verlialtniss zur
Natur
und
Religion.
*
Goawrrz,
Richards
natrlich
magnctis-
cher
Schlaf.
Idiosomnambulismus.
REICHENBACH
Der
sensitive
Mensch.
Exfnnjrv
Die
Gestirne
und die
Weltges-
chichte.
E.
v.
Bar,
Reden
gehalten
in
wissen-
schaftlichcn
Versammlungen,
Bans
I,
Kap.
5
:
Velche
Autassung
der
lebendigen
Natur
is t
die
richtige
A
DU
Pornr,
La
magie
dvoile.
Cnoonss,
Der
Spiritualismus
und (lie
Wissenschaft.
`
VAu.Acn,
Eine
Vertheidigung
des
mo
dernen
Spiritualismus.
Die
q
wissen-
schaftliche
Ansicht
des
Uebernatilrlichen.
Zo|.LNEn
Die
transcendentale
Physik.
Lninauur,
Du
sommeil.
L G ~:o s
De
la
suggestion
et
du
som
nambulisme.
Bnnmmin,
De
la
suggestion
et
dn
son
application
la
Thrapeutique.
`
insi
A
et
B
en
communication,
travers
di-
vers
appareils
conducteurs.
Aussitt
une
aiguille
NS est
dvie,
un
l
ctrolyte
V
es t
dcompos (eau
acidule
par ex.),
il
y
a
chauffement
de
tout le
cir-
cuit,
spcialementen
b
si
best
relativement
rsistant
plus
que
le
londucteur
qu il
complte,
il'y
a
clairement
en
L,
lampe
a
incandescence,
par
suite
du mme
chauf-
fement
passe
a Vincandescence.
On
lit
qu un
courant
parcourt
le
l ,
lec-
tricit
dynamiqup.
Un barreau
de
fe r
m
n
est
aimante,
S c -
tro-magnttsme
d`une
aimantation
absolu-
ment
identique
a
celle
d'un
aimant
a r t i -
ciel
permanent
m'n'.
magntisme.
E n n
i
on
alime nti i t
A
et
B
des
lectri-
cits
et
-
mesure
de
leur
coulement
on
pourrait
faire
tourner un moteu r
lectrique
I)
(mouvement,
nergie),
je
ne
retiens
pour
l*instant
qu e
les
nstre arties
soulignes
Q
-
P
-
*
E'ectricit
statique,
polarisation
en
et
-.
*
Electricit
dynamique,
av ec
une
notion
de
sons
de
courant.
Electro-magntisme,
aimantation
parle
courant.
i
Magntisme,
avec
une notion
de
ples +
et
.
Ma
petite
g u r e
chmatique
a
pour
but
de
faire
voir
d
un seul
coup
Fenchanement
des
quatre.
Eh bien
nous
n`avons
mme
pas
une
mauvaise
hypothse pour
relier ces
phno-
mnes
si
trangement
solidaires.
Supposons
une
voyante,
elle
verra sans
instruction,
sans
thorie
tousles
tourb_il-
ions
lumineux.
tubes
de
t`orce,liaisons,
etc.,
rsultant
de
ces
phnomnes
et
les
encha-
nant.
,
-
'J e
suis
mme
tonn
qu on
n'ait
pas
en-
coreutilis
la vision
magntique
3
l 'tude
de
Yimpondrable.
*
_
Je
veux
seulementmontrer
pour
l 'instant
que
nous
avonsabsolumcht
le
droit d'es-
prer
la
voyance
~et
: - q u e
ette
voyance
est
1
1 ~ : . - = = : - - - i -
l
6
LE
VOILE
D'ISIS
EISING,
Neuc
Lehre
von
den
Proportio-
nen
des
menschlichen
Krpers.
MESMER,
Aphorismen.
VVOLFAHT,
Mesmerismus.
Erlauterungen
zum
Mcsmerismus.
PUYSGUR,
Mmoires.
-
Du
magn-
tisme
animal.
Recherches
physiologi-
ques
snr
l 'homme.
DELEUzE,
Histoire
critique
du
magn-
tismc
animal.
Instruction
pratique
du
magntisme.
GAUTHIER,
Histoire
du
Somnambu-
lisme.
-
BILLOT,
Recherches
psychologiques,
ou
correspondance
su r
le
magntisme
animal.
CHARPIGNON,
Physiologie,
mdecine et
mtaphysique
du
magntisme.
H
AnnocigSomnol ismus
und
Psychcismus.
STROMBECK,
Geschichte eincs
allein
durch
die
Natur
hervorgebrachten
animalischen
Magnctismus.
Roman,
Ausfhrliche
historischc
Dars-
tellung
einer
hchst
merkwrdigen
Som-
nambule.
lilsnm
und
KLEIN,
Hchts
merkwrdige
Gcschichte
der
magnetisch
hellsehenden
Auguste
Mller.
SGHINDLER,
Das
magische
Geistesleben.
KLUGE,
Versuch
einer
Darstellung
des
animalischen
Magntismus.
Winssn,
Selma,
diejdische
Seherin.
HUFELAND,
Ueher
sympathie.
Kmssn,
System
des
Tellurismus.
KERNER,
Gcschichte
zweier
Somnambu-
len.
Die
Seherin
von
Prevorst.
Honsr,
Deuteroskopie.
EN N EM OSER ,
Geschichte
der
Magie.
Der
Magnetismus
im
Verhaltniss
zur
Natur
und
Religion.
Gonwrrz,
Richards
natrlich
magnctis-
cher
Schlaf.
Idiosomnambulismus.
REICHENBACH,
Der
sensitive
Mensch.
Enhnrr,
Die
Gestirne
und die
Weltges-
chichte.
E.
v.
Bar,
Reden,
gehalten
in
wissen-
schaftlichcn
Versammlungen,
Bans
I,
Kap.
_
5
:
Welche
Autassung
der
lebendigen
Natur
ist
die
richtige
?
DU
Porar,
La
magie
dvoile.
Cnooxss,
Der
Spiritualismus
und die
Wissenschaft.
WALLACE,
Eine
Vertheidigung
des
mo-
dernen
Spiritualismus.
Die
a
wissen-
schaftliche
Ansicht
des
Uebernatilrlichen.
ZOLLNER,
Die
transcendentale
Physik.
LmBAULT,
Du
sommeil.
LIGEOIS,
De
la
suggestion
et
du
som-
nambulisme.
BERNHEIM,
De
la
suggestion
ct
de
son
application
la
Thrapeutique.
insi
A
et
B
en
communication,
travers
di-
vers
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conducteurs.
Aussitt
une
aiguille
NS est
dvie,
un
l
ctrnlyte
V est
dcompos
(eau
acidule
par
ex.),
il
y
a
chauffement de
tout le
cir-
cuit,
spcialementen
b,
si
best
relativement
rsistant
plus
quo
le
fi l
conducteur
quil
complte,
il'y
a
clairement
en
L, lampe
incandescence,
par
suite
du
mme
chauf-
fement
passe
l 'incandescence.
On
dit
qu'un
courant
parcourt
le
fil,
lec-
tricit
dynamique.
Un
barreau
de
fer
m
n
est
aimante,
lec-
tro-vnagxzttsane
dune
aimantation
absolu-
ment
identique
celle
d'un
aimant
artifi-
ciel
permanent
m'n.
magntisme.
Enfln
si
on
alimentait A
et
B
des
lectri-
cits
+
et
mesure
de
leur
coulement
on
pourrait
faire
tourner
un
moteur
lectrique
D
(mouvement,
nergie), je
ne
retiens
pour
l'instant
que
les
quatre
parties
soulignes.
-E'ectricit
statique,
polarisation
en
+
et
-.
i
-
_ _
.__.___.._.
Electricit
dynamique,
avec
une notion,
de
sons
de
courant.
Electro-magntisme,
aimantation
parle
courant.
a
Magntisme,
avec
une
notion
de
plesq.
et
.
Ma
petite figure
schmatique
a
pour
but
de
faire
voir
d
un
seul
coup
l 'enchanement
des
quatre.
Eh bienl
nous
n'avons
mme
pas
une
mauvaise
hypothse
pour
relier
ces
phno-
mnes
si
trangement
solidaires.
Supposons
une
voyante,
elle
verra sans
instruction,
sans
thorie
tous
les
tourbil-
lons
lumineux.
tubes
de
forceyliaisons.
etc.
rsultant
de
ces
phnomnes
et les
enchai-
nant.
-
Je
suis
mme
tonn
qu on
n'ait
pas
en-
coreutilis
la vision
magntique
l'tude
de
Bimpondrable.
_
Je
veux
seulementmontrer
pour
l'instant
que
nous
avonsabsolumcnt
le
droit d'es-
prer
la
voyance
et
que.
cette.
voyance
est
7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195
7/8
r ?
LE vom;
msis
i
1
Aksaxow,
Animismus
und
Spiritismus.
Kmsnwurrnn,
Geschichte
des Okkultis-
mus.
I/Alchimie
(Suite)
EVOLUTION
cumxous
Nous avons
une
preuve exprimentale
de
l unit de la
matire
et de la transmutation
des
lments,
par
les
phnomnesdsom-
rie,
d'allotropie,
de
polymrie
des
corps
simples
: :
et des
corps
composs
: : .
Notamment les
faits
d'allotropie
des
corps
soi-disant
simples
: :
sont
tout
fait
pro-
bants,
puisque
deux
corps
simples
i
els
que,
par
exemple, Poxygne
et
l'ozone,
ce
dernier
corps
tant le
driv
allotropique
du
premier
tout
en
tant
semblables,
en
ce
sens
qu`ils
ont la facult
de
former
poids
gal
un
compos
identique
-offrent
des
proprits physiques
et
chimiques
si
diffrentes
qu'on
devrait
les
considrer
comme
des
lments
diffrents.
Ainsi,
pour
un mme
poids
des
varits
de
carbone,
il se
forme
le
mme
poids
d a -
cide
carbonique
;
pour
un
mme
poids
de
varits
de
phosphore,
le
mme
poids
d'a-
cide
phosphorique,
etc..
_i
Pourtant, rptons-le,
ces varits
pr-
sentent
des
proprits
chimiques
et
physi-
ques
si
diffrentes,
qu'on
devrait
les consi-
drer
comme
des
lments
diffrents,
n tait Pidentit
de
combinaison
mentionne
plus
haut.
Les
mtaux
prsentent
galement
les
phnomnes d'allotropie,
ce
qui'conduit
les
supposer
tats
divers d un
mme
l-
ment,
et ce
qui
nous
amne
l ide
d`une
matire
unique
ingalement
condense.
N. B.
L'oxygne,
le
soufre,
le
slnium,
le
tellure,
reprsentent
les
tats
divers
d un
mme
lment
;
le
nickel et
le
cobalt
sem-
blent
deux
varits
allotropiques
d u n
mme
lment.
M. Daniel
Berthelot
vient
de
publier
un
ouvrage
sur
l'allotropie
des
corps
simples,
dont les conclusions
aboutissent
procla-
mer l unit
de
la matire
et
la
transmutabi-
lit
des
corps.
Les
savants
officiels commen-
cent
comprendre
l Univers
V
F.
.lonmvsr
Cssruhor.
LA
VSl0N
WHERMS
En
le r ve
divin,
le
sommeil,
doucement,
Prit
son
tre et
bientot.
en
Fengourdissement
De
son
corps,
son
esprit
plaua
dans
les
espaces.
Soudsin,il
lu i
sembla
qu
un
tre aux
milles
faces
immense
et
sans
contours,
l`appelait
pa r
son nom
:
Quel
es-tu,
d lt Herms.
0
saint
l s
e
Memmon
Je
m`appelle0sl1-is
et
je
suis
la
Lumire
;
,
Quel
es t donc
to n
desir
1 Voir la source
premire
uprieure
. toute
science
humaine.
Ai-je
besoin de
rappeler
ic i
la
supriorit
d une
bonne
somnambule
sur
le
meil leur
mdecin
pour
diagnostiquer
une
maladie,
percevoir
Pintrieur
du
corps.
Quittons
ces
aridits,
pour
nous ret rem-
per
dans
des
rgions
plus
harmonieuses.
Pourquoi
n a-t-on
pas
tudi
davantage
jusqu'a
ce
jour
la
musique
des
couleurs
(la
Loe
Fller es t
un
premier
pas
dans
cette
voie).
Je
suppose
qu e
nous
s o m m e s dans
une
chambre
baigne
par
la
couleur.
U ne so rte
de
clavier
permet
de
faire va-
r ier
la
couleur. Il
y
a
dja
sept
taches
par
suite
:
Rouge,
Orange, Jaune,
Vert,
Bleu,
Indigo,
Violet.
La
gamme
des
couleurs.
On
pourrait
les
obtenir
soit
par
verres
co-
lors
devant
une
lumire
blanche,
soit
par
un fort
prisme
donnant
le
spectre
par
dis-
persion
d une
lumire
blanche
et muni d un
appareil
recueillant
telle ou
telle
couleur
de
ce
prisme
ou
pouvant
les
mlanger
en
pro-
yqu'on
dcouvrait
la
mesure,
le
nombre.
portion
variable,
avant
leur
entre
dans
la
salle.
Il
y
aurait
une
succession
de
claviers
de
sept
touches
(comme
sur un
piano)
ou
telle
autre
combinaison
que
l on
voudra,
permet-
tant
de
remplacer
le
grave,
le
mdium et
l'aigu
du
piano
habituel,
par
la
nuit,
lesom-
bre,
le
clair,
Pblouissant
soit
teints,
soit
blancs.
Possibilit
par
suite non
seulement
de
l harmonie
des
couleurs,
mais aussi
mlan-
ge
de
Hzarmone
de la
nuit et de
la tumt
-
re
et
de
leurs
transitions.
La sensation
serait
adorable.
Ce
n est
pas
vident au
premier
abord,
mais cela
se
con -
oit.
En
e e t ,
ant
que
les hommes nenten-
daieut
que
des
bruits confus ou
distincts.ils
n avaient
gure
notion
d une
musique,
sen-
sation
agrable
sur l oreille.
Il
a
fallu
faire
Pducation
de
cette
oreille
en
mme
temps
(Asutvre).
LE
VOILE
DISIS
7
ksaxow,
Animismus
und
Spiritismus.
Krssswsrmn,
Geschichte
des Okkultis-
mus.
/Alalzimie
(Suite)
EVOLUTlON
cmmous
Nous
avons
une
preuve
exprimentale
de
l'unit de la
matire
et
de
la
transmutation
des
lments,
par
les
phnomnesdsom-
rie, d allotropie,
de
polymrie
des
corps
a
simples
n
et
des
corps
a
composs
n.
Notamment
les
faits
dallotropie
des corps
soi-disant
a
simples
sont
tout
fait
pro-
bants,
puisque
deux
corps
simples
i:
tels
que, par
exemple,
Foxygne
et
l ozone,
ce
dernier
corps
tant
le
driv
allotropiquo
du
premier
tout
en
tant
semblables,
en
ce
sens
qu'ils
ont
la facult de
former
poids
gal
un
compos
identique
offrent
des
proprits physiques
et
chimiques
si
diffrentes
qu on
devrait les
considrer
comme
des
lments
diffrents.
Ainsi,
pour
un
mme
poids
des
varits
de
carbone,
il
se
forme
le
mme
poids
d'a-
cide
carbonique
;
pour
un
mme
poids
de
varits
de
phosphore,
le
mme
poids
d'a-
cide
phosphorique,
etc..
.
ourtant,
rptons-le,
ces
varits
pr-
sentent
des
proprits
chimiques
et
physi-
ques
si
diffrentes,
qu on
devrait les
consi-
drer
comme
de s
lments
diffrents,
n'tait
l'identit
de
combinaison
mentionne
plus
haut.
Les
mtaux
prsentent
galement
les
phnomnes
d allotropie,
ce
quiconduit
les
supposer
tats
divers
d'un
mme
l-
ment,
et
ce
qui
nous
amne
l'ide
d'une
matire
unique
ingalement
condense.
N.
B.
L oxygne,
le
soufre,
le
slnium,
le
tellure,
reprsentent
les
tats
divers d'un
mme
lment
;
le
nickel
et
le
cobalt
sem-
blent
deux
varits
allotropiques
d'un
mme
lment.
M.
Daniel
Borthelot
vient
de
publier
un
ouvrage
sur
l a1lotropie
des
corps
simples,
dont
les
conclusions
aboutissent
procla-
mer
l'unit
de
la
matire
et
la
transmutabi-
lit
des
corps.
Les
savants
officiels
commen-
cent
comprendre
l'Univers
F.
J
OLLIVET
CASTELOT.
A_V|S l0N
W H E R M S
En
le rve
divin,
le
sommeil,
doucement,
Prit
son
tre
et
bientt. en
rengourdissement
De
son
corps,
son
esprit
plana
dans
les
espaces.
Soudain,il
lui sembla
qu
un
tre
aux
milles faces
Immense
et
sans contours,
l'appelait
pa r
son nom
:
4 Quel
es-tu,
dlt
l-lerms.
O
saint
flls de
Memmon
Je
m app elle
Osiris
et
je
suis
la
Lumire
;
,
Quel
est
donc
ton
dsir
1-
Voir la
source
premire
uprieure
toute
science
humaine.
Ai-je
besoin
de
rappeler
ici
la
supriorit
d'une
bonne
somnambule
sur
le meilleur
mdecin
pour
diagnostiquer
une
maladie, percevoir
l'intrieur
du
corps.
Quittons ces
aridits,
pour
nous
retrem-
per
dans
des
rgions
plus
harmonieuses.
Pourquoi
n'a-bon
pas
tudi
davantage
jusqu
ce
jour
la
musique
des
couleurs
(la
Lote
Fller
est
un
premier
pas
dans
cette
voie).
Je
suppose
que
nous
sommes
dans
une
chambre
baigne
par
la
couleur.
Une sorte
de
clavier
permet
de
faire
va-
rier
la
couleur.
Il
y
a
dj
sept
taches
par
suite
:
Rouge, Orange,
Jaune,
Vert,
Bleu,
Indigo,
Violet.
La
gamme
des
couleurs.
On
pourrait
les
obtenir
soit
par
verres
co-
lors
devant
une
lumire
blanche,
soit
par
un
fort
prisme
donnant
le
spectre
par
dis-
persion
d'une
lumire
blanche
et
muni d'un
appareil
recueillant
telle
ou
telle
couleur
de
ce
prisme
ou
pouvant
les
mlanger
en
pro-
oit.
portion
variable,
avant
leur
entre
dans
la
salle.
Il
y
aurait
une
succession
de
claviers
de
sept
touches
(comme
sur un
piano)
ou
telle
autre
combinaison
que
l'on
voudra,
permet-
tant
de
remplacer
le
grave,
le
mdium
et
Paigu
du
piano
habituel,
par
la
nuit,
lesom-
bre,
le
clair,
Pblouissant
soit
teints,
soit
blancs.
Possibilit
par
suite
non
seulement
de
l 'harmonie
des
couleurs,
mais aussi
mlan-
ge
de l'harmonie
de la
nuit
et de la
tumi
-
re
et
de
leurs
transitions.
La
sensation
serait
adorable.
Ce
n'est
pas
vident
au
premier
abord,
mais cela
se con-
En
eflet,
tant
que
les hommes n'enten-
daient
que
des
bruits confus
ou
distinctsJls
n'avaient
gure
notion
d'une
musique.
sen-
sation
agrable
sur
l'oreille. Il
a
fallu
faire
l'ducation
de
cette
oreille
en
mme
temps
q
qu'on
dcouvrait
la
mesure,
le
nombre.
-
(A_sutvre).
7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-03-20 - 195
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LE VOILE
D'ISlS
Des
tres,
o
trs-grand
Osiris,
puissant
Dieu
'l`u
seras
satisfait.
: :
sitt,
comme
en
un lieu
ltempli
d`une
clart
magique,
blouissanto,
Herms
se
vit
plong;
puis
la
morne
descente
De t-nebres
se
tit,
lugubre.,
autour
de
lui,
Or une
voix
: cetai t
la.
voix de CE
QUI
LUT-
Rntin,
un
feu
subtil
de
ces
profondeurs
sombres
Flana.
puis
gagna
les
hauteurs sans
pnombres.
i
Herms
suivit
la
l lamme
et retrouva lescieux.
De tous
cts des
c h S u r s
ontaient dl ic ieux:
La
voix
de
la Lumire
omplissait
l`insondable
Iuterrompant
d'Hermes
le
songe
formidable
Usiris dit
:
: