8
*.¿_-|-__;. _._ ' '¢:ï[ þÿ , : _ teur- _5îxiè1Ii0 année- 20 novembre 1895. Numero 222 JOURNAL llEBl)OMADAIRE°'D'ETUDESA ESOTÈRIQUES ¢' êu l líl'lïÊ . 2 ua sumirrnn. 9'"°"",- PAPW Ls Hisinn , | Rédacteur en ,chef : Llclsn IIIIGIEI. ' ~ _; " °"i°- P" s¢¢r¿nima¢i1neumi»n=r.siioisaimisistai "°*i"° P" Le Nu o : 10 Centimes þÿ ^û ° ' g 1 § : 1 C § N * * Anmmis smou a HÉDACTIONZ *=°~~=H=~1= ,,, U, ______ ,,,,¿_. _79, Faubourg Poissonnière, 79 "N ,N [Î'"f"f Pf"f"f'M__ þÿ § ' ã t ' ã ° 2 ' § : ; . : 1 : 2 1 i: ~PA1us þÿ g a o g g l ë g - 3 ¿ _ ¿ gig §LE Grand travail aiiiiyma iles Puuiss La complexité des faits sociaux est telle qu'il est impossible de les embrasser dans leur ensemble, et de prévoir les effets de leur influence réciproque. Il semble aussi que derrière les faits visibles se cachent parfois des milliers de causes invisibles. Les phénomènes sociaux visibles paraissent être la résultante d'un immense' travail in- conscient, inaccessible le plus souvent à notre analyse. On peut comparer les phé- nomènes perceptibles aux vagues qui vien- nent traduireà. la surface de l'océan les bou- leversements souterrains dont il est le siège et que nous ne connaissons pas. Observées dans laéplupart de leurs actes, les foules font preuve le plus souvent d'une mentalité singulièrement inférieure ; mais il est d`au- tres actes aussi elles paraissent guidées par ces forces mystérieuses que les an- ciens appelaient destin, nature, providence, que nous appelons voix des morts, et dont nous nc saurions méconnaitre la puissance, bien que nous ignorions leur essence. ll semblerait parfois que dans le sein des na- tions se trouvent des forces latentes qui les guident. Qu'y a-t-il, par-exemple, de plus compliqué, de plus Jogique, de plus mer' veilleux qu'une langue ? Et d'où sort cepen- dant cette chose si bien organisée et si sub- tile, sinon de l'âme inconsciente des foules ? Les académies les plus savantes, les gram- mairiens les plus estimés ne font qu`enre- gistrer péniblement les lois qui régissent ces langues, et seraient totalement inca- pables de les créer. Même pour les .idées de génie des grands hommes, sommes-nous bien certains qu'elles soient exclusivement leur þÿ S u v r e ? Sans doute, elles sont toujours créées par des esprits solitaires g; mais les milliers de grains de poussière qui forment l'alluvion ces idées ont germé, nïest-ce pas l'àme des foules qui les a formés ? Les foules, sans doute, sont toujours in- conscientes ; mais cette inconscience même est peut-être un des secrets de leur force. Dans la nature, les êtres soumis exclusive- ment à l`instinct exécutent des *actes dont la complexité merveilleuse nous étonne. La raison est chose trop neuve dans l'humanité et trop imparfaite encore pour pouvoir nous révéler les lois de l`inconscicnt et surtout le remplacer. Dans tous nos actes, la part de l'inconscient est immense et celle de la raison très petite. Uinconscient agit comme une force encore inconnue. Si donc nous voulons rester dans les li- mites étroites mais sûres des choses que la science peut connaitre, et ne pas errer dans le domaine des conjeetures vagues et des

Le Voile d'Isis - 1895-11-20 - 222

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

Citation preview

  • *._-|-__;. _._'

    ':[ , : _

    teur-

    _5xi1Ii0 anne-W

    20 novembre 1895. Numero 222

    JOURNAL llEBl)OMADAIRE'D'ETUDESA ESOTRIQUES' u l ll'l

    .

    i

    2ua sumirrnn. 9'""",- PAPW Ls Hisinn

    ,

    | Rdacteur en ,chef : Llclsn IIIIGIEI.'

    ~

    _;" "i- " P" srnimai1neumin=r.siioisaimisistai "*i" P"

    Le Nu o : 10 CentimesV

    i

    ^ ' g 1 : 1 C N * *Anmmis smou a HDACTIONZ *=~~=H=~1=,,, U,______ ,,,,_. _79, Faubourg Poissonnire, 79 "N ,N ['"f"f Pf"f"f'M__ ' t ' 2 ' : ; . :1 : 2 1 i: ~PA1us g a o g g l g -3 _ gig

    V LE

    Grand travail aiiiiyma iles PuuissLa complexit des faits sociaux est telle

    qu'il est impossible de les embrasser dansleur ensemble, et de prvoir les effets deleur influence rciproque. Il semble aussique derrire les faits visibles se cachentparfois des milliers de causes invisibles. Lesphnomnes sociaux visibles paraissenttre la rsultante d'un immense' travail in-conscient, inaccessible le plus souvent notre analyse. _ On peut comparer les ph-nomnes perceptibles aux vagues qui vien-nent traduire. la surface de l'ocan les bou-leversements souterrains dont il est le sigeet que nous ne connaissons pas. Observesdans laplupart de leurs actes, les foulesfont preuve le plus souvent d'une mentalitsingulirement infrieure ; mais il est d`au-tres actes aussi o elles paraissent guidespar ces forces mystrieuses que les an-ciens appelaient destin, nature, providence,que nous appelons voix des morts, et dontnous nc saurions mconnaitre la puissance,bien que nous ignorions leur essence. llsemblerait parfois que dans le sein des na-tions se trouvent des forces latentes qui lesguident. Qu'y a-t-il, par-exemple, de pluscompliqu, de plus Jogique, de plus mer'

    veilleux qu'une langue ? Et d'o sort cepen-dant cette chose si bien organise et si sub-tile, sinon de l'me inconsciente des foules ?Les acadmies les plus savantes, les gram-mairiens les plus estims ne font qu`enre-gistrer pniblement les lois qui rgissentces langues, et seraient totalement inca-pables de les crer. Mme pour les .ides degnie des grands hommes, sommes-nousbien certains qu'elles soient exclusivementleur S u v r e? Sans doute, elles sont toujourscres par des esprits solitaires g; mais lesmilliers de grains de poussire qui formentl'alluvion o ces ides ont germ, nest-cepas l'me des foules qui les a forms ?

    Les foules, sans doute, sont toujours in-conscientes ; mais cette inconscience mmeest peut-tre un des secrets de leur force.Dans la nature, les tres soumis exclusive-ment l`instinct excutent des *actes dontla complexit merveilleuse nous tonne. Laraison est chose trop neuve dans l'humanitet trop imparfaite encore pour pouvoir nousrvler les lois de l`inconscicnt et surtoutle remplacer. Dans tous nos actes, la partde l'inconscient est immense et celle de laraison trs petite. Uinconscient agit commeune force encore inconnue.

    Si donc nous voulons rester dans les li-mites troites mais sres des choses que lascience peut connaitre, et ne pas errer dansle domaine des conjeetures vagues et des

  • 2 LL: vous mais _-ii.

    vaines hypothses , il nous faut constatersimplement les phnomnes qui nous sontaccessibles, et nous borner cette consta-tation. Toute conclusion tire de nos obser-vations est le plus souvent prmature, carderrire les phnomnes que nous voyonsbien, il en est d'autres que nous voyonsmal, et peut-tre mme, derrire ces der-niers, d'autres encore que nous ne voyonspas.

    ' Gusmvn LE BON (1)

    LA CONTEMPLATIUN(Suite )

    V

    Faisant alors agir sa raison, et guid parla science de son sujet d'oraison, il entredans l'examen des motfs qui le pressentd'acqurir cette vertu, ou de combattre cevice.

    S'il mdite sur une vrit,sur un mystre,le Tertiaire adorera Dieu manifestant cettevrit, ce mystre ; adorera Jsus-Christ s ' a s u j e t t i s s a n t toutes les souffrances de

    (l) Psychologie des foules (prface pa es v etsuiv.),l vol. chez Flix Alcan, diteur, l, boule-vard Saint-Germain.

    ETUDES 23SUR

    LA MATHSEllll l l l l l l l l l Bi l i l ' I ` i l i l l 8 l l lil S l l l l l l l

    du D' Jean MALFATTI de MONTEREGGIOtraduites par Christien OSTROWSKI

    (Suite) '

    Dj, depuis les sicles reculs, et dutemps d'Hippocrate, lorsqu'|l parlait de cir-cuitu et motu morborum, deux priodesde rythme et de type taient reconnues,dsignes comme periodus singularzs etperiodus universalis. Mais la seconde sur-tout avait attir la plus grande attention,mme de la part d'Hippocrate et fut admisedans la ttrade pythagorique. On ne s'estpoint occup aussi attentivement de la pre-mire, qui, comme nous le croyons, se rap-portait la triade.

    sa vie mortelle, par amour pour l'h ilexaminera le sens, la porte, l'uti 1cette vrit, de ce mystre ; il se pnt e n n d e senseignements qu*ils renferm

    2 Affections. -- Quand l'esprit ajou son rle et jet la lumire sur le sde mditation, ce sera au c S u r. par

    '

    Les Alections sont ce but o tendent ~considrations et celles-ci ne produirairien si elles n'aboutissaient celles-l. IAffections sont le centre de l'0raisonpartie essentielle, et il fautles provoqu tout prix, pour que la Mditation porte_fruits. Elles sont des mouvements d"avifs et gnreux envers Jsus-Christ, l teur de toute vertu et le consommate .tous les mystres de la foi ; elles sont dents dsirs de lui ressembler par l'ac sition de telle vertu, detelle dispositiontricure ; elles sont une haine sainte co -tel vice, contre tel pch, ennemis de J -et de l'me ; elles sont la joie oula triste la honte ou le regret, suivant les su'de la Mditation, le mouvement prove par la Grce.

    Quand le Seigneur les fait sentir, il c vient de s'y livrer aussi longtemps qu'onpeut, car c'est alors .que l'me profite,gote les joies de l`union son Dieu. -

    Nous ne pouvons pas non plus nous di muler que. de mme qu'on les avait admitoutes vivantes dans l'arithmtique,on le d'autre part, laisse dcliner et s'annn dans la gomtrie, nommment lorsqu'o considr la priode ttradique dans l'q _valence inerte du carr et la triadiq ue d celle du triangle, o,comme cela devait naturellement, la vie les a toutes deux abdonnes.

    Il n'en tait pas ainsi du temps du cel Philolaiis, qui, selon Proclus Diadoch,rendit la vie de la manire la plus remquable ces deux g u r e sgomtriq Voici ses propres termes :

    i

    r'

    Philolaus triangularem angulum q tuer Diis attribuit, quadrangularem ' v tribus Diis alternum eorum tgfansitum tendens, omniumque in omnibus com .i nitatem, imparum quidam imparibus, _ riumque in imparibus. Ternarius lg` tetradicus, quaternariusque triadicus, 1

  • -'-~_.-._ -__ ____ .__m. _ _

    LE VOILE D'ISIS ' ' 3

    si ces atections se produisent au milieu oumme au dbut des considrations, laissezles considrations et ne vous mettez pas enpeine de parcourir tous les actes indiquspar la Mthode; vous avez atteint le but,restez-y fix. -- De mme si l'esprit deDieu vous attire vers un autre sujet ovotre c S u rse dilate davantage, suivez l`at-trait et laissez le premier. Quand nousconsidrons, dit saint Pierre d'Alcantara,quelque sujet dtermin, nous ne devonspas y tre tellement attachs, que nous pen-sions faire mal en le quittant pour passer un* autre, pour lequel nous nous senti-rions plus de dvotion et dont nous retire'rions plus de profit; car la dvotion tantla fin pour laquelleon fait Oraison, il n'y arien de mieux que ce qui sert le plus cette n .I *

    Ce second point du corps de l`Oraisons"appelle aussi communion, c'est--direunion avec Dieu. En effet, les Affectionssont les transports de Pme en possessionde son bien suprme, de l`pouse reposantsur le c S u rde son divin poux; elles sontson chant d'allgresse. -- Aussi, c'est cemoment que Pme doit choisir pour for-muler ses demandes. Et qu'elle ne se bornepas implorer la grce du mystre ou dela vertu sur lesquels elle vient de mditer.

    Qu'ellemultiplie ses demandes et les tende tous les besoins, " toutes les causes, toutes les personnes qui lui sont chres.

    3 Rsolution. - Quand l`me sort deson cleste colloque avec son Dieu etqu'elle a rpandu son c S u ren sa prsence,qu'elle arrte ses rsolutions. ~f- Ellesdoivent tre conformes au sujet mdit ctaux besoins de l`me. Qu'elles soient nonseulement gnrales, mais encore par-ticulires pour le jour prsent, et trspratiques; qu`elles soient efficaces, et denature vous faire vaincre vos obstaclespersonnels la vertu ; qu`elles soient enfinaccompagnes de dliance de vous-mmeet de confiance en Dieu. Une ou deux suf-fisent.

    A

    Non. - Quels que soient, pendant 1'0-raison, les distractions, les scheresses, lesdgots, les tentations de toutes sortes, onne doit jamais pour _cela ni se dcourager,ni laisser la mditation. On ne saura jamaistous les mrites que le Seigneur attache la persvrance dans l'Oraison, malgr lesennuis, les aridits et les distractions invo-lontaires. Que rien done ne vous la fasseabandonner. ~

    Quand l'esprit se refuse absolument toute rflexion, cause de sciieresses dso-

    cundorum e i c a c i u m q u ebonorum parti- ceps totam generabilinm exnrnationem continent et conservant. :

    Cette opinion vivante puise dans la com-pntration mutuelle de la priode triadi-que et de la priode ttradique parmi lesdieux triples et quadruples, nous rappelle larvlation intime du cercle expose ' l'i-dal dans la g .5 (de oum) par un triangleet un carr. et se rapporte celle que, dansla rvlation extrieure, nous avons admisedans le rel, lors du passage du cercle dansl'ellipse.

    Comme en consquence de ce dernierpoint de vue. le cercle et la sphre mis enmouvement par le premier acte gnstiquedu monde passrent dans lellipse et dansFellipsode, le centre du premier se ddou-bla et passa dans le b i : c e n t r e ,dans les deuxloyers de la dernire. L ' e o r tincessant de ces foyers (nomms

    non sans raison foyers, locus), pour se ru-nir en ternaire, a ndo produire de nouveau

    le centre perdu du cercle. y tclore leprocs ign de vie, lequel, comme nous leprouverons plus tard, vient natre et adurer en eux et hors d'eux, entre les cyclestriadique et ttradique dans le rel,de mmeque plus haut (selon Philolas) entre letriangle et le carr en mouvement, dans l'i-dal. '

    `

    C`est donc l'ellipse qui devient le champde la lutte permanente de la vie rvle,comme substance et forme.

    Tandis qu'elIe maintient, parla prpondgrance de son axe de longueur, la vie en soiet consquemznent le cycle triadique, elle a soutenir une lutte permanente avec sonaxe de largeur qui, comme anlithse du pre-mier, tend hors de soi, par des polaritsquadruples, au cycle ttradique et_au retourvers le cercle qui n'est jamais extrmementeffac dans l'ellipse.

    Ceci se rvle de la manire la plus signi-ficative dans le reprsentant gnral du r-gne animal dans l'amnios. Tandis que celui-

  • :__

    4 LE voiLE nfisis '-.

    lantes et indicibles, sainte Thrse et saintFranois de Sales conseillent une pieuselecture faite lentement et posment, ensentant autant que possible ce que l'on lit,pour s'en nourrir.

    III. - DE LA CONCLUSION

    Trois actes la composent : l'action degrce, l'oi`frande du c S u ret la demandede pardon, accompagn du bouquet spiri-tuel.

    1 Action de grce. - On en prend lesmotifs dans les Mditations mmes, dit saintPierre d'Alcantara. Ainsi, est-ce sur la pas-sion que nous venons de mditer? Nousdevons remercier notre Seigneur de nousavoir rachets au prix de tant de souf-frances. Est-ce sur nos pchs, nous devonsle remercier d'avoir attendu si longtempsque nous s s i o n spnitence. ll faut aussiremercier Dieu de la grce de l'Oraison.

    2 Offrande du c S u r .-- C`est encoresaint Pierre d'Alcantara qui va nous en direla manire. Le c S u rpieux doit rl`abords'offrir lui-mme avec tous ses dsirstoutes ses affections, tous ses sentiments.

    I Secondement qu'il offre au Pre les

    9

    mrites et les services du Fils... Car toutcela est notre bien et notre hritage, attenduqu'il nous l'a donn et laiss dans le nou-veau Testament par lequel il nous a tablishritiers de tout ce grand Trsor... Les m-rites et le droit que Jsus-Christ m`a lais-ss et m`a donns ne sont pas moins moique si je les avais gagns la sueur de monet par mon travail. : :

    3 Demande de pa rdon. - Le Tertiairen'aura pas t sans quelque distraction du-rant son oraison; qu'il s'en humilie devantDieu, ainsi que des autres imperfectionsquil aurait pu y commettre : de i`roideur,deparesse, ct de ngligence. "

    En mme temps, qu"il prie le Seigneurde bnir ses rsolutions et les nette sous laprotection de la Sainte 'Vierge. E n nqu'il :ne sorte pas du parterre em-

    baum de l'Oraison avant d`y avoir cueillison bouquet spirituel, je veux dire sansavoir grav dans sa mmoire pour la r-pter souvent dans la journe, la maximequi rsume sa mditation, ou la pense quil'aura le plus frapp dans ses rflexions.

    S.

    _

    ci, presque sphrode avant l'acte de la t-condation du double sexe des deux individusprocrants, s ' e n a m m a i tdans son foyer etdevenait ellipsoide ( S u fcorporel), la pr-pondrance de l'axe de longueur se tradui-sait comme pine dorsale. dans le f S t u s ,oles trinmes ternaires d'enveloppes et decavits se consolidaient comme tte, poi-trine et ventre et o le cycle triadique seformulait dans l'objectif comme commence-ment, milieu et n ,et dans le subjectifcomme devenir, durer et n i r .

    De mme qu' l'intrieur, le cycle tria-dique se rpte ici Pextrieur, nomm-ment dans la dure trois fois trimestrielle dela grossesse comme dans la normale, qui cor-respond an dveloppemeni triple de l'enve-loppe et de l ' S u lui-mme,,Mais comme il n'y a tous les stades de la

    vie aucun en-soi sans un hors-de-sot, aucuntriadique sans un ttradique, il arrive aussique tandis que dans Pamnios encore ferm,pendant la grossesse, la priode ttradique

    prdomine compltement du ct de l'en-iantsment intrieur, la ttradique -veille faciliter le mouvement extrieur du f S t u sh rs de la mre au moyeu de l'organe pla-centaire, a nde se prononcer plus haute-ment et plus largement encore en faveur dunouveau-n contre la mre. Cela a lieu sousl'action simultane du c S u rqui s'accr0t,au momentde la naissance du diaphragme(comme axe transversal), de la circulationplus libre de Pair et du sang, et e n nde lasaillie des placentas levs maintenant a l'-tat cosmique.

    A partir de l, larchitectonique de l'orga-nisme humain s'exprime d'une manire tou-jours plus dcisive dans le cycle ryhmo-typique et dans le cycle typo-rythmique, etconcorde avec celle de la mathse mme. engard la puret de sa symbolique.

    Il nous suffira de jeter un regard sur cettedernire pour nous confirmer dans cetteopinion.

    Comme dans la mathse, o chaque ter-

  • an.--_ """"'- : "'_.:...n-1.-._

    LE VOILE D'ISIS 5

    La Frant- aunnerieo ans aprs sa Fondation

    (Suite)

    Ce qui prouve surabondamment quel'auteur de ces signes tait un frre d'ungrade suprieur de cette mystrieuse so-cit' de la Rose-Croix qui donnait ainsiaux frres, entre les mains de qui tombe-rait cette pice, un mystique et fraternelencouragement, et la preuve non quivo-que, tangible, que les Matres inconnus ouoccultes, sont partout, toujours dvous, servirla noble cause des opprims,

    Aprs les orgies, lesscandales sans nom-bre dela Rgence, la France tait un ter-rain merveilleusement prpar reeevoirles semences de cette fraternit interna-tionale, philosophique et ouvrire. De cettefraternit, semi-militante, semi-mystiquequi devait quelques annes plus tard rvo-lutionner le monde aprs avoir rpandu,aux cris de Libert! Egalit! Fraternit!pousss d'enthousiasme par plus de centmillions de poitrines, les grains de sablequi dans une gigantesque partie d`ohecs,allaient faire trbucher comme un colosse

    ivre et renverser ensuite une monarchie dedroit divin sous une dictature pseudo-po-pulaire pique, faire emprisonner des roisdans des tours par des fous et des sageset sabrer les sages et les fous par des cava-liers hroques mais prodigieusement am-bitieux.

    Mais quels taient donc ces joueurs quidans un mystrieux recueillement prpa-raient en silence, sans haincs, impassibles,cette bataille gigantesque sans merci qui qua-rante ans plus tard, devait remplir le mondede rumeurs. de trpidations de foules in-nombrables en marche les unes contre lesautres et faire surgir de fulgurances deSina, d`croulements avec bruits de cata-clysmes, un monde nouveau ?

    (A suivre.) SAINT-LANNES.

    SALONS I)`AIiT IDALISTELes salons d'Art idaliste ont pour but

    de provoquer en Belgique une Renaissanceesthtique.

    Ilsrassemblcnt, en un groupement an-nuel, tous les lments pars d`idalismeartistique, c'est- dire les S u v r e sde mmetendance vers la Beaut.

    o- . r _.

    naire constitue le commencement du sui-vant, et que par l, chaque 'ternaire isolvient devenir et a durer non-seulement ensoi, mais hors de soi, ainsi dans le premiercas s'tablit la priode tradique, de mmeque le ttradque dans le second. Nousvoyons la mme chose dans les trois ter-naires organiques, qui expriment en soi (em-bryoniquement). la priode triadique, demme que hors de soi (placentariquement),la priode ttradque.

    Dans l'organon de la Mathse, de mmeque dans l'organon humain.le chitre symbo-lique 3 reprsentant le premier ternaireoriginel, est aussi celui des deux suivants; etde mme que, dans le premier ternaire, ilapparait comme trois fois un, commeanimique, comme ide, de mme il estcomme 2 X 3 : 6, dans le second ter-naire, comme Oum incarn dans le verbe,comme passage dans le rel, comme actionde devenir corps, comme 3)(3': 9 dans

    le troisime ternaire, comme sens; commesexe devenu individuel.

    Les premiers chiffres arithmtiques pas-sant de chaque ternaire au quaternaire sontles numros 4 du premier, le 7 du second etle l0 du troisime ternaire.

    Ce que nous avons trouv signifi, par lenumro 4, comme symbole de Maa dans larvlation des sexes animiques, se retrouveaussi dans le numro 7 comme allgorie dePorsch, comme symbole des sexes ido-cor-porels et dans le numro 10 comme leur in-dividualisation accomplie en eux et horsd`eux comme al'gorie de Pran.

    La combinaison vivante de ces c h i r e s(ttradiques), avec leurs ternaires corres-pondants (triadiques). donne d'un ct dansl'idal, 1 + 3 = 4, d'un autre ct dans lerel 4 + 3= 7 dans l'individuel 7 + 3 = 10.

    La somme totale de ces derniers, comme10 + 7 + *test gale 21, de mme que 3)< 7donne un pareil nombre,

    Par le nombre double admis dans le

  • "l'_

    .`:..u

    V

    o , LE vo1Ls 1 : ' 1 s 1 s _'

    Voulant par l ragir contre la dcadence.

    contre la confusion des coles dites ralis-tes, impressionnistes ou Iibristes, formesdgnrescentes de l'Art, les Salons d'Artidaliste arborent comme principes ter-nels de la Perfection dans l ' S u v r e:La Pen-se, Le Style, La Technie.

    Ils ne reconnaissent de libre, en Esthti-que, que la Personnalit cratrice de l'ar-tiste et afirment, au nom de l'Harmonie,que nulle S u v r en`est susceptible d"art v-ritable que si elle se compose des trois ter-mes absolus, savoir :La Beaut spiri-tuelle, La Beaut plastique, La Beauttechnique.

    - Analogues, si pas identiques, aux Salonsde la Rose : 1

  • Le vottu nists 7

    une cotisation annuelle dont le minimumsera de 5 francs.

    Cette cotisation donnera droit l'entredu Salon pendant toute la dure de l'Ex-position. Les Membres Protecteurs pour-ront assister personnellement aux Conf-rences, Concerts, e n n toutes les Gestesd'Art des Salons d'Art idaliste.

    Adresser toute communication M. JeanDELVILLE, avenue des 7 Bonniers, 93, Forest-lez-Bruxelles.

    1.

    BULLETIN DES ,SOMMAIRESIlsvvs rs|r.osurn1Qus,n de Novembre l895 (20 an-

    ne). - B. Perez : Le dveloppement des ides abs-traites chez l'enl'ant. - A. Forel :Activit crbraleet conscience. - G. Richard : La sociologie ethno-graphique et fhistoire. Leur opposition et leurconciliation.-H..Lachelier : La thorie de l`induc-tion d'apres Sigwart. - Analyses et comptes rendus- Revue des priodiques trangers. _ '

    Dz UnsssLvNI.icus w s r- Novembre 1895 (Herrlin).Excnrsion dans le domaine de la Mystique pa

    E. Bohn. - Resolution mdianimique de problmes s c i e n t i q n e spar K. A. llager. - Bibliographie. -Miscellanes. ' ' * -

    Ancmv run cescnicnra nan Pnitosorms (vol IV;cahier ll) Paul Tannery : Une opinion faussementattribue . Pythagore : sur la distance des plantes la terre.- Paul Tannery (vol.V,cha.4) A.Dohring:les chanuemeuts dans la doctrine pythagoricienne,

    pour le jour sur notre planete, et mmedans notre organisme. Ce qui, dans l'un,gravite entre l'est et l'ouest, entre le sud etle nord, se rpte aussi dans l'autre entrele matin et 'le soir, entre le midi et le mi-nuit, comme dans les quinoxes et les sols-ticesfntrieurs, quotidiennement rpts.

    Mais le rapport simultan ou relatif desdeuxprodes ne se montre nulle part plusclairement que dans l'tat de maladie telquf! se manifeste au septime jour delacrise et au 'vingt-unime de la dlivrancedans les maladies i n a m m a t o i r e s .

    Cette concordance harmonique des deuxpriodes opposes du rythme et du typeen"nous comme hors nous, a Petat saincomme a l'etat malade, r t en gnral aussivraie,aussi invariable que si elle reposait surune loi universelle.

    Nous en devons la connaissance fonda-mentale a l'immortel Kpler, qui a exposcette vrit dans sa deuxime loij(appliquepour-lapremire fois ici .l"organisme), lors-

    Ls Mssslcnn, de Lige (l Octobre) Les mystresde la mdiumnit (suite). - Mdiums inconscients-- Soliloques. - Nouvelles.

    Ls Messiaen, de Lige, l" novembre.Magntisa-tion de Varia : : .- Phnomnes spirites. - LeParadis. - Sur Plmmortalit. - Sur une tombeessnienne. - Bibliographie. -- Nouvelles. - Erra-tum; -- Denier de la propagande.

    LA Lriuizns (27 Septembre-octobre 1895). _Le Grand Coup. Lettre et M. l`abb Combe, aum-nier de.l`Hospice de Vichy (Lucie Grange).- L'lu,Envoy Cleste. Appel tous ceux qui l`atte ndent(Hab, Lucie Grange). - Faits psychiques' de tousles temps: Le pasteur Oberlin ; Prvision de mort;La mort d`un enfant; Aventure surnaturelle arri-ve au pre Walters pour le salut d`un moribond 2Justice vengeresse ; Le Songe de Scipion. - Recueilde Communications, par Hab, sous l`iuspiration deM. J. Ant. Nic. Caritat. - Varits : Hverie ; Mau'vaise influence de la lune dlnentie par Pierre Joigneaux ; L'lmmortalit chez les Aryas ; Les Judasde Jeanne d`Arc ; Littr ; Paroles pour un mariage- Banqueroute du matrialisme. - Ides deM. Hyacinthe Loyson sur l'alliance de l'Evangile etdu Coran (L. G.). _ Bibliographie.

    A

    LA Cuiuosrr (9 novembre) :Nouvelles tudes psy-chologiques, D' J.de lodko. - Une hrsie sociale ;Eng. de Masquardl- Sur l`Enfance ; M. A. B. -M`ort de Louis Pasteur; D' Hubert Boens.- Esquissed'une Histoire du no-spiritualisme ; E. B.-- Biblio-graphie : D' Gardener. - Revue des journaux;E. B. -

    Msacnns ns rnANcs(Novembre).Un article sur l'Al-chimie de notre savant correspondant M. JollivetCastelot.

    Le grant _* Cnlmnsn.

    qu'il prouva que les carrs des temps prio-diques, sont en raison des racines de l'axe,de longueur des grandes ellipses.

    Ge que nous avons dit ici sur le rythme etle type s'applique aussi au consensus et Pantagontsme : Je considre l'un et l'autrecomme les attributs de leurs priodes tria-diques et ttradiques; eonsquemment, il n'yadans Porganisme humain aucun consenssans antagonisme, et aucun antagonismesans consens.

    De mme que les premiers, ceux-la ontaussi leurs causes fondamentales rcipro-ques ;l'un n'est rien sins l'autre, de memeque le rythmo-typique et le typo-rythmi-que sont entre eux, de mme ici consen-sus-antayommus antagonimus-consensus,ou Pantagonisme consensuel et le consensantagonismique sont dans les mmes rap-ports mutuels, jusqu` ce que, parvenll l l leur ternaire au procs de vie et leurpoint culminant, ils afenterment, d'nn < = :dans Pincubation, d'aprs une direction con-

  • 1l"h.\

    s : Le Vo1LEn'1s1s lillt IIEL, diteur,'I9,auhuurg Puissunnire, Pari]

    Vient de paratre :u

    ' KABBALA DENUDATA -

    _ ! Sar J. PELADANL E Z 0 H A R I LA DCADENCE LATINETHOPE

    Traduction franaise de Henri CHATEAUavec lettre-prface de PAPUS

    Un volum_e in-8 carr, texte compact. . . 5 fr.

    LES CLASSIQUES DE L'OGGUL'I'E

    PXSTXS ' SOPHIAOuvrage gnostique de VALENTIN _

    Traduit du cnpte en lranais avec une introduction;mrE.AMEuNEAu .

    Maitre de Confrences il l'cole des Hautes E'udes,Laurat de llnstllut

    Un volume in-8 carr, texte complet. . 7 fr. 50

    LE VOYANT DE FIGANIRESET SON (EUVRE

    Les livres de la Grande Synthse, Philosophique,Scientitique et Religieuse.

    Brochure in-l8jsus. ........ _1 fr.D' Th. PASCAL

    las SBD PPIIBDBS (18 l'HIlllllBllll sa constitution l l l l l l l l l l ,WHHTS la TUSUIIM

    Un volume in-l8'jsus ........ 2 fr.

    vergente, et que, d'un autre ct, ils s`ou-vrent dans Pexpulsion d'aprs une directiondivergente, ce qui se v e r i emme dans lessubstrats organiques.

    La physique gnrale nous o r eune re-presentation objective de cette rciprocit,dans le magnto-lectrieisme et dans l'lec-tro-magntisme... De mme que le premierse rapporte une direction centrale, ainsi lesecond se rapporte une direction centrale,prisphrique, l'un sur l'axe de longueur dela plante terrestre, Pautre sur son axe delargeur; de mme que l'un porte sur la p-riode triadique, l'autre porte sur la priodettradique.

    Cette sphre lectro-magntisme de l'or-ganisme qui consiste dans l'lectricit ani-male de Galvani et dans le magntisme ani-mal de Mesmer, a son ple magntique leplus prononc dans les embryons, et son plelectrique dominant dans les organes pla-centaires.

    Mais entre les embryons et les placentas,

    __

    LE DERNIER BOURBUN'Un volume i n - t j s u s.... 3 fr. 50

    Marius DEGRES PE

    LES MICROBES DE L'ASTBllLUn volume in-l8jsus, avec planch'*s. 1. fr. Q

    nenranunncuor

    I . - I J C ) I I I B l T D 1 & D I C I E TII- - LA LOI

    _

    Brochure grand in-8 ....... 1 . .

    * virus

    LE IIIIBLE ET L ' 0 0 | I L T l $ I ERponse aux publications Satanlites :

    Brochure in-l8 .......... 111..

    Alfred LE DAIM

    L'Inde antiqueUn volume in-l8 jsus. 2 . . 8 fr. 50

    est une srie considrable de conducteurset de drivateurs organiques (de vaisseauxabsorbants et rsorbants) et cela dans cha-cun des trois systmes des organes nerveux,sanguins et lymphatiques, qui ont ce doubldcaractre . l`tat du dualisme le plus pro-nonce.

    Ce dualisme se manifeste entre les nerfsdu sentiment et ceux du mouvement, dbmme qu`enlre les veines aspirantes et leuartres pulsatiles, de mme encore qu'entr9'les vaisseaux lymphatiques de deux sortes;Tandis que Fantagonisme consensuel con-vergeant des premiers, se runit et s`isoleconcentriquementen plexus, en ganglions.cardyles et glandes, entre l'embryon et laplacenta, le census autagonismique et diver-geant des seconds. cherche devenir excen-trique parla formation des anastomoses.

    (A suivre.)

    1%__ _._