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'g I . , . . Y `, þÿ ¼ . . - _. I.. þÿ - u - u - r : , ._ .._«-=..|.,..¢_.___ _,___,_,__ Siüàme année. 27 novembre 1895. Numéro 223 JOURNAL¿_HEBDOMADAlRE D'ETUDES ÈSOTERIQ UES llus Années Fatales Papus et d`3U1«l'6S chercheurs ont récem- mentvulgarisé les cale uls cabalistiques sur les années quasi-climatóriques des nota- bilitês contemporaines. Il est certain qu`en prenant, par adrlition þÿ t h é o s o p h i c ¼ m , le total des chiffres de l`année de naissance, et en Fajoutant, à cette même année, puis en faisant Popération analogue sur la date observée et ainsi de suite, vous trouverez quelquefois å une année près) les époques notables de certaines vies humaines. Mais, þÿ p a r f e i gû l faut modifier ce procédé. -- Je lis dannuåes Annales du Surnaturel de feu þÿ A d l íû l - P e l a d a n (1886, p. 273) que la date de þÿ üû i m c e et de mariage de Louis-Phi- lippe et son épouse, de Napoléon III et son ëpeäie, additionnée avec celle de l'avène- ment,,donne celle de la dernière année du règne. - Le procédé indiqué plus haut ne donnerait pas de résultats satisfaisants. Le chiffre 18 parait dominer la vie de Louis- Philippe; mais le chiffre 17, somme des chifïres de la date de naissance de Na- poléen'IlI, ne se retrouve pas aussi régu- lièrement dans la vie de ce monarque. Pour le comte de Chambord, il faut addi- tionner 1820 avec son total 11 _: 1836 ; et 1831 avec 19, somme de 1846, date de son 1850 +14:1861:19;etl864-1-19 : 1883, date de sa mort. Un calcul analogue est faux pour des particuliers. Les personnes nées de 1856 à 1869 auront une année notable de 18911 à 1904. La génération (le 1875 aura une année notable en 1896. Simple curiosité de cal- culs : pour les vulgaires mortels, il fau- drait combiner les données de Pzrstrologie avec celles (lc la ehiromancief Peut-être la comparaison des résultats obtenus pour bon nombre cl'hommes permettrait-elle de fixer des dates futures importantes. Les années 1900, 1901, 1902, 1898, pour- raient être dangereuses pour Humbert I°', Guillaume Il, François-Joseph l°" et Vic- toria, d`après le ×1*"' système mentionné ci- dessus. ' þÿ S ; r U u N i : z u s . _..-...__ itune þÿ ¼ a t h n l u u i e das peuples (seize) Parectte ditïérence (les constatations sa- vantes sur les origines fle famille, - à l'image de quoi fut faite la société après tant de siècles, nous mouvons notre existence, - l'on peut prévoir la multipli-

Le Voile d'Isis - 1895-11-27 - 223

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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    Sime anne. 27 novembre 1895. Numro 223

    JOURNAL_HEBDOMADAlRE D'ETUDES SOTERIQ UES

    llus Annes FatalesPapus et d`3U1l'6S chercheurs ont rcem-

    mentvulgaris les cale uls cabalistiques surles annes quasi-climatriques des nota-bilits contemporaines. Il est certain qu`enprenant, par adrlition t h o s o p h i c m ,le totaldes chiffres de l`anne de naissance, et enFajoutant, cette mme anne, puis enfaisant Popration analogue sur la dateobserve et ainsi de suite, vous trouverezquelquefois une anne prs) les poques

    notables de certaines vies humaines. Mais, p a r f e i g lfaut modifier ce procd. -- Je lisdannues Annales du Surnaturel de feu A d l l - P e l a d a n(1886, p. 273) que la datede i m c eet de mariage de Louis-Phi-lippe et son pouse, de Napolon III et sonpeie, additionne avec celle de l'avne-ment,,donne celle de la dernire anne durgne. - Le procd indiqu plus haut nedonnerait pas de rsultats satisfaisants. Lechiffre 18 parait dominer la vie de Louis-Philippe; mais le chiffre 17, somme deschifres de la date de naissance de Na-polen'IlI, ne se retrouve pas aussi rgu-lirement dans la vie de ce monarque.Pour le comte de Chambord, il faut addi-tionner 1820 avec son total 11 _: 1836 ; et1831 avec 19, somme de 1846, date de son

    1850 +14:1861:19;etl864-1-19 : 1883,date de sa mort. Un calcul analogue estfaux pour des particuliers.

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    Les personnes nes de 1856 1869 aurontune anne notable de 18911 1904.

    La gnration (le 1875 aura une annenotable en 1896. Simple curiosit de cal-culs : pour les vulgaires mortels, il fau-drait combiner les donnes de Pzrstrologieavec celles (lc la ehiromancief Peut-tre lacomparaison des rsultats obtenus pourbon nombre cl'hommes permettrait-elle defixer des dates futures importantes.

    Les annes 1900, 1901, 1902, 1898, pour-raient tre dangereuses pour Humbert I',Guillaume Il, Franois-Joseph l" et Vic-toria, d`aprs le 1*"' systme mentionn ci-dessus.

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    itune a t h n l u u i edas peuples(seize)

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    Parectte ditrence (les constatations sa-vantes sur les origines fle l famille, - l'image de quoi fut faite la socit oaprs tant de sicles, nous mouvons notreexistence, - l'on peut prvoir la multipli-

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    LE vous mais'

    cit infinie des causes qui i n u e n c e n tl'vo-lution des coutumes.

    La nouvelle science crera une patholo-gie des peuples. Les maladies de l'enfanee,de la jeunesse, de l'ge mr et de la sni-lit des races seront connues avec exacti-

    tude. On tablira des diagnostics. On com-posera des remdes. A la saigne desguerres, la purge des pidmies, des m-dicat ions plus douces succderont.

    L'on conoit aisment que, ds lors, pourexposer ces diagnostics, traiter les maladiesselon les tempraments des gnrations,soulager ou gurir, tel militaire plein debravoure, ou tel avocat faconde illustresera dpourvu de l'instruction indispen-sable.

    Le parlementarisme qui agonise dans lacorruption, va prir de la science.VDe comal on oprera Phumanit avant peu delustres.

    Jusqu' ce sicle, les socits ont acquisl'intensit de leur vigueur par la foi voue des individus, '_hros, chefs, rois; . desdieux ; elles-mmes, comme Rome. Elles

    dprirent ds que le sens critique et l`ac-croissemont de la science supprimrentcette foi. e

    Uhomme courageux est un simple. Pour-vu d'unc vanit excessive il n'imagine pas

    BZTUDES 24SUR

    LA MATHSEcc lcacchie et lliecaccliie cela Science

    du D' Jean MALFATTI de MONTEREGGIOtraduites par Christien OSTROWSKI

    ~ (Suite)

    Un obstacle. une perturbation, [pu unesubversion survenant entre les con ucteurset les drivateurs organiques dtruit ici ousupprime les rapports existants entre lesembryons et les placentas en partie ou enentier.

    De mme que dans la vie sidrale, l'astro-nome, ainsi la psychologie dans notre orga-nisme animique se rduit presque au calculdes lois du rythme et du type. S'il existeici comme la un attribut du rythme et dutype, ce n'est que dans le rapportrciproque

    u-_____.___

    avec sincrit le possible d'une foi meilleurecapable de l'abattre. Il se rue au combat,sr de vaincre.

    La lgende d'Achille tremp dans de l'eaudu Styx et rendu de la sorte invulnrable,celle du hros germain baign dans le sangdu dragon o sa peau acquiert la vertu den'tre plus entame par le fer, marquentbien cette ide initiale de Phomme coura-

    geux.Ainsi prmunis contre la mort ou les

    blessures, ils assommeront, sans pril,Pennemi. Et leur gloire n'en sera pointentache.

    Trs tardivement se manifesta le sensde l'honneur. La vulnrabilit du talon d'A-chille fut sans doute une circonstance in-

    terpole par les rhapsodes longtemps aprsla premire version.

    Aux premiers groupements, cette foinave dans la vigueur immdiate du braspassa de l'inclividu la horde.

    Au temps social, ayant pass de la hordeaux foules, elle constitue la valeur des ar-mes , le patriotisme, la furia frantcese, lecourage.

    Par contre, le civilis, qu'instruisit l'ex-prience des histoires, des littratures, desdogmes, ne possde plus cet orgueilingnu.ljnergie Pabandonnc parce qu'il ne croit

    du dualime des lments de la lumire sid-rale.

    Ces lments sont aussi entre eux, commenous l'avons fait observer plus haut (dans lsdeuxime tude). dans le mme rapport que+ obscurit-clart, clart plus cbscurit,jusqu'a ce qu'ils parviennent dans le ter-naire dela vie a l'tat de lumire dont lessept couleurs d'une part portent sur unpoint gomtrique comme noir = attractiongravit, obscurit ; de l'autre sur un -mo-ment arithmtique comme blanc= rpul-sion, expansion, clart therique, brillante ;tancis que la couleur rouge apparat 'ans lemilieu comme cosmique, igne ou san-guine.

    C'est ainsi que la clart brillante se ma-nifeste dans la partie antrieure de l ' S i ! ,dans la corne; de mme que dans son c postrieur, dans le pigment noir, l'obsc-1ri.tandis que lartine claire vient se poserentre les deux.

    Comme cet lment sidralest aussi celui

  • _-zr r.1 -

    - LE VOILE D'ISIS 7

    plus en Pinfaillibilit de sa force. Certes ildemeure capable de sacrifier sa vie, pourun idal de convenances, mais co sacrifice

    indique la faiblesse consentie et l`accepta-tion de la dfaite. Ce n'est plus le couragedes poques hroques.

    (A suivre.) PAUL ADAM..- 1

    La Franc- atunnerie30 ans apres sa Fondation

    (Suite)

    Nous connaissons tous au moins de r-

    putation cette gravure satirique sur boisque Pauteur, Hoggarth, croyons-nous,avaitintitule la Lutte des maigres contre lesgras n.

    ' ' '

    Cette image suggestive qui donne lieu la note philosophique _de l'tat d'espritdes penseurs au XVll sicle, symbolisait lalutte universelle, Pantagonisme des deuxforces,-principes qui gouvernent les socitset l'homrnc aussi bien que toute la nature.

    Gomme toutes les races en dcadence,la noblesse et le haut clerg, les Gras,gor-gs d'argent, de prbendes et cl'lionneurs.qu'ils cuvaient dans les ruelles, n`avaient

    plus depuis longtemps dj Pquilibrestable ayant perdu la notion des devoirs quecre la jouissance d'un droit. Il semblaitqu'il et s u id'un s o u f epour se dbar-rasser de ce rgime cn dliquescence.

    Il n'en tait rien cependant, car cesnobles que l'on et pu croire irrmissihle-ment dgnrs, ahtardis par les ultimesturpitudes auxquelles avait prsid le R-gent d'abordet Louis XV ensuite,surent,dumoins pour la plupart, combattre et mourirstoquement pour un principe qui tait leurseule :raison d'trc, chant du cygne d'unerace qui avait t hroque.

    '

    Le peuple, les Maigres d"Hoggarth,plong dans la plus dgradante misre ma-trielle et morale ne trouvait mme plus deconsolation dans les cieux que les pseudo-philosophes et les prtres avaient dpeupls.ll prtait une oreille tonne, anxieux, maisPesprance au c S u r ,comme en la venuedu Messie, librateur de la plbe, aux virileset rconfortantes paroles qui lui parlaientdes pays du soleil, disaient leslgendes, cesmystrieux compagnons maons, construc-teurs de palais et de basiliques, qui detemps immmorial couraient le monde lemarteau, la truelle et le c S u r la main.

    (A suivre.) SAINT-Lmuus.

    q _

    Le grant : Camoel..

    de l'enveloppe anmique de l'homme cehaut attribut de .rythme et de type, deconsens et d'antagonisme a pour nous unevaleur semblable comme cela se confirme duct nuit et du ct jour de notre vie dansle rel.

    Quel tonnant avantage l'homme a tir duct-nuit de sa vie; du sommeil, pour ou-vrir au moyen de cet tat de veille intrieur(la veille du sommeil) la plus haute rgiondu sidral rentermee en lui, c'est ce quenous dmontre le dveloppement magneti-que de la clairvoyance, de Pextase, de mmeque la vie naturelle des rves. .

    Dans aucune sphre del'activit,le rapportrciproque du consens ct de Pantagonismene se laisse mieux prouver aussi bien phy-sologiquement que psychologiquement quedans la sphre de la manipulation magnti-que. Et cela par l'acte dcisif des passes in-troductiveset drivatives,et par l'isolement(condensation) obtenu au moyeu de l'asper-aion.Mais l'etat de sant partaite, le ry-

    thme et le type, de mme que l'antagonismeet le consens approchent de la co-exis-tance et de la simultanit de telle sortequ'on ne peut que d i f c i l e m e n tles sparerlfun de l'autre et les i_soler, il faut aussique nous les examiuions dans la plus hauteculmination de l'embryon et du placenta; laofincubatlon la plus intrieure du pre-mier, et l'expulsion la plus extrieure dudernier a lieu,*savoir dans le sommeil et al'tat de veille,

    Comme le sommeil est P e l m e n t m a g n - :tique des embryons, celui o le triadique etle consensuel reoivent et gardent en euxtoute la srie des conducteurs et des isola-teurs organiques la veille est contrairementl'lment lectrique des organes placen-taires, celui o le ttradique, l'antagonis-mique et toute la srie des drivateurs etsecrteurs animiques sont en action.

    Les embr_, ons, aussi bien que leurs attri-buts, atteignent pour cette raison leur apo-ge (aime), la o commence le plus long

  • ' LE vousmsls 1

    lllll IIEL, |liteur,'I9,lauhourq Poissunnire, Parisk'Vient de paratre :L 1-

    KABBALA DENUDATA. Sar J. PELADAN jf;LE ZCDI-IAIFI

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    sommeil, comme au solstice d'hiver: auple nord, de mme que les placentas ontle leur la o commencele plus long jour etla plus longue veille, comme au solsticed't = au ple sud.

    Les points et les moments de passage d'uneculmination dans l'autre, sont les deux qui-noxes du printemps et de l ' a u t : m n e ,o ilfaut que le triadique et le ttradique; leconsens et Vantagonisme, les conducteurset les drivateurs arrivent temporairementa leur plus grande parit et proximit demme que le premier (l'quinoxe du prin-temps) mne la prvalence du ttradique,de mme le second (l'quinoxe d'automne)retourne celle du triadique.

    Dans la culmination du sommeil et de laveille, du solstice d'hiver et d`t, de mmeque dans Pgalit quinoxiale de tous lesdeux, gt la puissance universelle du rythmeet du type et de tous leurs attributs.

    0'est donc la que repose le lien amoiti

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    ,__i._..

    voil, moiti dcouvert qui unit l'homme Fhiroglyphe universel.

    Dans ces quatre importantes phases dela vie qui gravite,s'harmonisant toujours enle rythme et le type, la sant qui mme nullepart n'est aussi voisine de la maladie qu'ici.

    Si la dernire ds son dbut ne se rsoutpas en apoplexie (ce qui arrive en ce cas leplus souvent) elle devient aigu ou chro-nique, et elle empreint toujours sa substa* cet sa forme d'aprs le rapport troubl desdeux priodes rythmique et typique et deleurs attributs, dans les quatre phases de lavie malade. _

    Mais comment la mdecine prouverait-elle de nos jours, qu'elle ait eu consciencedu rythme et du type? Elle n'en a aucune,ou bien c'est une ide fausse et pernicieuse.Qu'a-t-on fait e n n'I Rien de plus ou riende moins que de les avoir spares l'une del'autre et de les avoir par l rduites .nant.

    (A suture.)