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Le Voilier Qui Provenait Des Étoiles (EXTRAIT)

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une coupe du graal pour un chevalier ;poete de l amour romantique.

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ALAIN LHEUREUX

LE VOILIERQUI PROVENAITDES TOILES

(EXTRAIT)

Le voilier est dune blancheur merveilleuseEt sur la rive, je me sens glac Je vois comme un abme sy glisserEt mon me devient comme en veilleuse

Je songe mes souvenirs sur cette riveIls seffacent comme une mise nueLe voilier est si prs de ce qui me raviveLe vent chante si fort, ce chant connu

LE VOILIERQUI PROVENAIT DES TOILES

Voici lhistoire

Au seuil dun arbre, je suis sobreJattends lcureuil en cette fin doctobrePour lui exprimer ma nostalgieDe se revoir quau printemps de la vie!

Garde le sourire, garde la bonne humeurQui jaillissent de ton visageO muse au printemps jenvisageDe ressentir ton soleil loin de la rumeur!Toi, si prs de cette museSme pour elle cette joie dtre amoureuxCache ton orgueil dit lui quelle te rend majestueuxEt sil le faut joue-lui de la cornemuse!Au paradis, il y a un cur celuiPour tous les tres pendant ce tempsValse, chante, danse avec ce cur ennoblitDe par les anges qui demeure omniprsent!

Mais dans les yeux brille une muse!Elle mon offert cette suprme fteQui a allume le cur du poteEt depuis, je vis loin de toute ruse!

Ces champs du silence qui bercentNos mes attentives de cette Saine PaixO le merveilleux sinstalle en effetDans une criture o tout sy verse!

Tel le soleil, il rayonne de partoutLamour nest point indchiffrableEt encore moins divisableLamour brle comme le soleil sur le Tout!Verte ivresse de ma voluptDtre en mon ultime vritQui vogue sur la mer du rveSur la vague de mon existence qui slve!

Certes un bien qui prvient tout dsaccordJe sens cette crainte dans tout mon corpsCherchant le mystre trange et samaldictionDcrire sans raison des rimes dattractions!Quand la neige tombe parseSur Montral, ma ville feriqueCes flocons blancs, comme une masse,Une banquise immacule et potique!

Mais, au fond de mon meIl me manque cette flamme,Une rose pour parfumer lamour,Toi qui es parti, pour un long sjour

Dans mon cur petit et hermtique,Jouvre mes yeux la prire, la douceur dun recueillement catholique,Avec dans lesprit une ide si fire!

Capter le vent de la connaissanceVoir avec son esprit les messages:Signe, symbole et vision, cest le sage Rayon sur les astres de lexistence!

Vivre dune pense, sans discorde,Saimer notre faon, sans lamentation,Reconnatre ce monde de la misricordeAux actions poses par lintention!

O les baisers les embrassades rgnentSur les visages o tout vibrent o tout simprgnentLa jeunesse brille sur tous les rveurs la lumire estivale pour toutes nos faveursLa fameuse magie de la vision singulireCest la plnitude ample de toute imageRecrant par la voyance cette filireCette sphre intrieure de toutes mes pages!

Vous, Seigneur, suprme crateurDu plus profond de mon curVers les cieux que mon me sabaisseQue mon ignorance enfin cesse!Dans lambiance des couleursUne odeur dun parfum de roseUne apprhension intense dune choseQui va bouleverser mes prochaines heures!

Regardes-tu mon me fleur solitaire?Je me demande dans ma simple candeurMoi, qui suis-je abandonn sur terreToi aussi, tu le penses fleur de douceur?

Seul, en ce grand parc mortuaireAssit l, les yeux bien fermsJentends la pluie funraireEt toi muse, tu as fini de maimer!

Dans ce labyrinthe cinglLindvor monde de la machineDans ltincelant plan tout est dpinglQuelque chose plie lchine.Je nai rien contre le mondeNi contre aucun systmeMon cur nest quun extrmePome avec une seule connaissance profonde

Poignante atmosphre loinDtre phmre tournantLe dos lhiver me protgeantDu froid gardant mes rves avec soin

Je ressens mon me mourir notre amour qui lentementSombre et il nexiste vraimentMuse rien de plus pire!...

Ce fut le miracle dfinitifO le temps ntait quun mondeDillusion et de compassion la rondeCtait Dieu prsent toujours actif

Au parfum de ta splendeurUn peu de salive mlangUn peu de caresse ce vrai bonheurAinsi, je savoure sans tre drang!

Par les tnbres sans nomPar lobscur angoisse du remordSeul ouvrir un livre de posie laurorePour pleurer et entendre ton doux prnom

En ce jour, en ce jour mmeSanglots du regret et de linjusticeSanglots damour pour une femmeAu soleil! Sanglots qui en moi me tissent

Dans le fracas de ma pense tristeJe vois lavenir au sommeil indolentEt mmes les mages ne pourront prsentlargir le verbe celui de dire: Jexiste!

Mon amour seul au dsert du curSur mes deux jambes Je pleureJe tai aim comme loiseau au cielHlas, ctait lenfer au got de fiel

Sur les cimes de ce royaume O chante loiseau de la rvlationMon cur demeure en attentionPour pouvoir communiquer avec mes atomes!

Je termine ma besogne, cette farceLe sourire authentique et lesprit droitPour quenfin libr de ce fardeau troitJe puisse menvoler loin de toute cette masse

Les oiseaux chantent une mlodieEt comme le vent qui papillonneEt les nuages qui tourbillonnentLes oiseaux senvolent vers le ciel de midi

Le silence est si rayonnantDe par votre prsence priseLe silence dont le parfum tonnantEnveloppe mon me conquise!

Comme une lgre musique de mandolineSemblable ensuite un son de mtalLe destin a dcid par un mot fatalAdieu! Adieu rose si fine

Vibrant dans mon cur un trsorAu lointain pays des bleus diamantsO vivent des anges dor larme et au parfum bienfaisant.

Elle me dit, elle me sourit et se relveElle sloigne, me regarde dans les yeuxLa muse retourne vers son royaume de rveEt prs du ruisseau, elle me dit, Adieu!

Le soleil brille sur me peau tendreSur la musique de la nature des enfants samusentAu large vers lazur arrive la museDu pays de la posie, ou un jour je vais my rendre!

O Mon cur o fleuritCe thtre pour moi si flamboyantO tout est un grand jeu attrayantO mon cur attendre encore ma chevalerie!

O le temps, qui sournoisement engouffreTout, mme nos attachements les plus solidesEt les plus lourds sentiments au gouffreInvisible, telle la vitesse dun puissant bolide

O muse, je connatrai les frissonsEn une nuit, o je perdrai la raisonPour gagner tout ce qui fait la gloireDu pote! Mme si ce nest que le jeu du miroir

Je nai rien contre aucun systmeNi contre leur loi, quils imposent leur guiseEt, qui vous promette une briseDe richesse! Je prfre celle que jaime!Me protgeant du froidGardant mon rve phmreTournant le dos leffroiVoici, ladoration de toute atmosphre!

Je ressens mourir la flammeDe notre amour qui lentementSombre et il nexiste rien daussi ardentQuune braise dans une me

Miracle dfinitif, fin dune illusionnergie prsente, sans mobileO se rjouissent les anges de la compassionO belle vie divine indlbile!

Quelques lumires crachentLes flammes de la consciencePour lavancement de la connaissanceLe plerin ainsi va dans sa dmarche!

Au parfum de ta splendeurUn peu de caresses mlangsSous ce temps ennuagAinsi, je savoure notre candeur!

Par les tnbres motions sans nomPar lobscure angoisse du remordsMa douleur qui plane comme le condorEssayant doublier ton magique prnom.

Sanglot du regret et de linjusticeSanglot au soleil qui tisseSur mon visage toute le peineQui rejaillit de mon me ancienne.

Dans le fracas de ma pense tristeLavenir comme un sommeil indolentO mme le mage droulantSon papyrus ne peut dire si jexiste.

Tu mas laiss mon dsespoirEt au regard du soleil tmoinDe notre amour, au premier soirPar lclat de ta beaut, rien de moins.

Sur le pav noircitMon pas inhumainMon cur sur la mainSur le chemin obscurcit!

Au cur de la nuit, ton souvenirMes yeux souvrent la noirceurEt de te savoir l bas, ailleursEst un parfum mort et cest le pire.

La grande voile de la tendresseEst dchire sur mon meLes roses sur la table se dressentCest un rve ferique qui senflamme!

Ctait encore hierMa douce me et le ventEt la pluie ont passes lavant Et ta prsence fut lumire!

Est-ce que je crois!Suis-je fier et digneDu don de votre foiVoila lnigme, point la ligne!

Mon cur! Adieu vaste espoir tout jamais fichuDans les tnbres dchuesLes grands sentiments divoires!

Unique par Dieu InfiniChutes deau sous le dmeMagique de toute posieLes oiseaux chantent ton royaume.

Prendre un caf ParisTattendre jusqu' la fin de la nuitTattendre sans savoir si tu viendrasParce que je timagine dans mes bras.

Partir! Laissez toute chose jamaisLaissant mme ce rve, si roseCelui, de navoir eu en effetUn enfant de toi pour la cause

Seul, vers ce destin tyranniqueSeul, au cur de ce dsertCest le triomphe du temps mcaniqueQui plonge mon existence lenvers.

O muse, ta prsence me demeureEncore hier, ctait la pluieLe vent, la rivire et lheuretaient plus doux que le fruit!

Muse, tu me conversesTu frles mon esprit, tu divulguesDes choses nouvelles, tu y versesDes notes de musique et tu fugues!

Jai encore en mon me ta joieProfonde comme un dsespoirPar lclat, aussi de ta beaut illusoireToi fleuve, le cur comme le Dtroit

O muse, sur le pav noircitMon pas te cherche et souffrantMon cur et mon esprit errantSont sur cette route obscurcit.

Au cur de la nuit ton souvenirTe savoir ailleurs est le pireMes yeux souvrent alors la noirceurLes roses dans le jardin sont ton me sur.

La grande voile du dsir connuCest dchire sur la merDe ton me et le got amerDe ton baiser est une douceur perdue

Ce que mon chagrin avait de tnbreuxLe ciel de sa beaut a rparAvec llgance dun coup dpe mon esprit pour quil demeure heureux.

Amie, au message profondCompagne de trouvaille et de recetteToi, qui exprime le trfondsDe ta pense, pour un triste pote

Les estrades de larna sont videsSeule, une personne regardePassivement, par mgardeCe qui se passe sur cette glace limpide

Un espoir que jai aperuAprs, le tourment et sa tornadeO, la difficile et la froce savonnadeOnt finit par calmer mon cur du.

Un roman magique et profondCourant par ce champ, jimagineLhistoire; comme une amie l originePlus vive et qui aime, sans soupon!

Pendant un instant, sans lombragetrange, dune peine au bavardageSans fin, aller la pure prireLe cur simple et lme altire

Jouer, chanter, se reposer, quand jy penseSous un soleil radieuxSe redonner, le got de la dansePour clipser, la douleur des adieux.

Dans les tnbres, il y a de la placePlus jamais, future fianceJe ne reverrai ta jolie face!Toi vaste espoir, que jai aim enlac.

Au flamboiement des rayons lunairesCest lapparition de la magieUn silence ondulatoire y gtCest un pome centenaire!

Sous un miroir dtoilesJtais un jeune hommeJtais seul, c'tait l'automneJe voulais voir la fort derrire son voile

Des soires brlantes divresse!Je te revois et jy pense encore toi, sous ce ciel, chre altesseToujours ce souvenir, je me le remmore

Si ma demande est pour la joie Le Seigneur peut me le permettrePour la noblesse de la nature, je voisQue loffrande accorde est ma plus belle lettre

Sur les toits orangsAvec son lan, loiseau gracieuxParcourt et plane au dessous des cieuxVoltigeant sans bruit, sans dranger!

Il arrive un jour que le ciel accordeLa chance infinie de souvrir les yeuxIl arrive avec son clat fabuleuxQui proclame la fin de la discorde!Revenir en ce que soi-mmeNous somme, revenir blmeSi tu as perdu tout lespoirIl est toujours temps, cest un devoir.

Assit au coin de la table,Un esprit fabuleux joue de laccordonEnvoy dun Dieu charitableCest anglique dans cette maison

Mettre le pied sur le pavAvec un corps dpravCest le vritable enferDun tre fait dacier et de fer.

Tout ce passe par la tte,Quand lamour est absent Tout ce passe et c'est bte,Pour les tres mchantsDans le silence de ta disparitionUn cur souffre, avec tant dardeurNul bonheur, nulle joie par attractionNe peut combler mon dsir le meilleur!

Beau rve o le sommeil est soumissionAmour de la femme amour dillusionPendant que mon me sangoisseO si bien, prs de moi, elle se froisse.

Soldat pour toi, confrre pour toi,Pote pour toi avec mon espritMon soleil damour Jsus ChristToi, lternel et vritable Roi.

Sur le pav noirci, sous la pluieJy marche, dun pas lent et tristeAu souvenir de Saint-CalixteO mon enfance, y demeure jour et nuit.Un espoir merveilleux brille!Et le sang du pote est sur ce trneCest lheure de la douceur que prneLe puissant adieu pour une fille

Oh! Blanc soleil de mes nuitsAvec toi jai perdu tout ennuiO Muse avec ton sourire et ta faonTu rends agrable mon cur loin du soupon

La blessure demeure ouverteMais, il ne faut pas prirIl faut prendre le temps de gurirMme, si il saigne mon cur, certes

Par un intense sentiment pulsionnelJe voudrais revoir cette museDormir en un lieu toil prs delleAu dessus de ce karma qui mabusePar une nuit de dcembre ennuageUne vieille connaissance dj trs geMexpliquait le sens de la posieEn me dclama un pome d'Octave Crmazie

O Duchesse, laissez-moi ce plaisirDans vos bras si clesteLaissez-moi encore frmirAuprs de vous, avant de prendre votre sieste

Tu viendras sur la terrasseCette nuit voir ltoile clatanteTout l haut contempler lpatanteLumire qui brille aussi sur ta face!

Dans cette bouteille de bire bruneJe vois le reflet ancien dune pleine luneCar cest toi belle trangre Qui ptille dans mon cur, qui toujours exagre

Je danse avec la musique de mes sensJadhre ce faisceau potiqueJe deviens un fluide astral et lyriqueO brille un diamant en effervescence.

Jai un peu de dplaisir Dans mon cur qui tranquillementRejaillit ce vieux souvenirQuand je mamusais comme un enfantMon corps a prime abordMon cur au znith de lespaceLibre comme le vent qui passeMon me voltige vers le Nord!

Ton regard doux me traverseLe cur avec tant daffection qui se verseEn cette nuit rveuse et crativeToi! Puissante avalanche attractive

O lune, belle histoire mystrieuseO le nnuphar du secretReine la beaut capricieuseJe me rjouis dtre parfois indiscret

La nuit mapporte du soleil en ton visageO mouvement altier, mouvement! ta faon de bouger, est-ce un mirage?O brille pourtant, un solide monument

Tout scroule, tout sachve,Et nulle aide ne vient, nul ne viendra,En vain la rponse est venue, sans trveJe sais que jamais tu ne reviendras.

En rvant en un faste mariage,Je mimaginais avec toi au hasardDun champ dor Saint-LazareO nos regards devenaient le plus beau des alliages!Tout ce qui nous est dt Quand lmoi sur un vertigeSe tient comme sur une tigeLavenir ce dsir de linconnu!

O vous que jaime, prs de ce moulinVous ma joie, mon affection touchanteVous dire des choses, sans tre malinDes penses lgres, jamais mchantes!

Toi Reine dorient! Abondante richesse,Je ne sais comment texprimerCette frmissante ivresseDe toucher tes doigts dor, tant aims!

Sous limpact de ce rythme dlicieuxNous vivons comtesse la nuit La plus majestueuse sous ces cieuxBleuts dtoiles o si bien tu mblouis.

Ta question me demande une rponseEt limportant est que je me la poseEt accabl par le choix, entre la roseEt la tulipe, restons loin de ces ronces!

mes yeux si hautement prcieuxJe cherche secourir ce cur si doux lui chanter un verbe silencieuxSous les clatants arbres roux

Passe beaut, de ces vaisseaux anciensSur mon cur, Hte-toi, beau soleilPour venir choir au rayon vermeilO passe tes regrets et les miens.

Il est minuit, dans les choses cachesMinuit pile, dans les religionsPourtant, nous sommes la rvlationModerne, laquelle nous devons cherchs.

Le vent chante ton dpartMon cur sinspire de ta natureTon expression me porte ta beaut carTa joie est ce quil y a de plus pure

Que je sois ton ternel chevalier, lme si bien heureuse,O lpe de ta bont joyeuseMe soit laide, tel un de tes piliers

Sous les premiers rayons du matinQuelques oiseaux doux et fiersChantent les mlodies de lhiverLe vent entonne un air ternel!

Regarder le firmament, le cielLther, garder le silenceCratif, et rouler vers le sensDes vagues de la rivire aux hirondelles.

Le magique hologramme de mon sangIl entend, il voit, le sens du tempsO seul, le soleil du cur uniFaisant vibrer ainsi, cet infini.

Je vais offrir cette lumireAu sens de mon destinJe donnerai tout mon festinJusqu' ma dernire bire!

Mon cur tel une triste romancePartout, dans cette grande villeLa pluie tombe, si tranquilleComme par les sanglots de ton absence.

Je dis non, au rveil ngatifEt au jour du verbe, le plus vifAu seuil de mon me, vive ma vie!Des yeux rels, une bouche qui dit bien oui!

Sur le gazon roux du printemps,Dans la valse du cleste ventSur les notes flamboyantes la transeDe la valse, est la plus belle des danses!

Je suis fou! Que mon me slve la force du cur et de son rve!Et si mon destin est une inerte poursuiteAlors, que vienne une nouvelle conduite!

La sve verte de cette crme de mentheIvre de cette esprance palpitanteCest le got de fuir, loin des bruitsPartir, vers les grisants minuits!

Toi et moi, jour dadieu, comme une chuteMon amour, ainsi se termine notre lutteNos larmes, comme des flocons de neigesMeurent tragiquement, dans leurs piges!

Voguant dans le joug de mon tourmentHlas, je vis trop dans le brillant tonnementCar, ce qui mtonne me porte dans la joieJusqu' ma source mme de ma voie!

Que le ciel encore me traverseDe son mystre qui se verseAlors quelle route prendrePour que javance sans me rendre

Je ne suis quun nuage qui rve pourUne fille pourtant plein damourJe ne suis quun tranger, fort plaisantQui lui fait passer sa journe, de temps en temps.

Pour vivre notre primordial sermentOu aucune richesse ne sy approche dun pouceVivons notre alliance si douceSachons tre lun pour lautre un beau roman.

La suprmatie que je vois lhorizonEt qui me pousse cette inspirationNest point de comprendre la raisonMais de ressentir simplement la fascination

Le chant de ta voix, ma roseCest vers toi, comme un auditeurQue jirai couter ta musicale prosebahit par ton rythme rvlateur!

O muse passer loin de ma passionCar je me dois de mloigner du sentimentAcqurir la froideur et amplementMe gurir de toi, chre compulsion

Toi, qui mes si chrementImportante, mon cur se dmentPoint de par la controverseQue tu infliges ma forteresse

Toi Reine! Lgitime inspiration,Je te dis bien royalementSans dtour dincomprhensionSur le trne de mon cur, tu es mon tourment

En cet aprs-midi davril,Mon corps prit dune forte fivre,Meurtrit par ce sentiment si vilJe veux te fuir la vitesse du livre.

Quand le soleil me dit bonjourEt que je dis bonsoir la luneQuand le pote marche au del des dunesVoici toute la somptueuse magie en retour!

Le parfum de tes cheveux amrindiensSur ma peau aromatise, tout lorDe mon affection, comme un sortJet dans mon cur canadien.Entre cette euphorie, qui va qui vient,Entre la joie et la crainte, le dilemmeSouvre comme un roman ancienO la fin est toujours la mme

Cette paix dlicate qui jaillitSur tes yeux dun rve panouitJe glisse dans ton rve et suivre ton meSur le chemin inconnu et si calme.

Une correspondance de Toi si intimeO le feu de la joie crpiteMessagre, toi exclusive, que nulle nimite,Sur le lac voit le bateau qui sarrime.

De mes souvenirs primordiauxAu fond du vieux champO perdu dans le vent et de son chantO ces anciens baisers, ces antiques joyauxLoiseau hausse son prestigeQuand il virevolte sur sa tigeSur son bec brun et vifUn croton de pain captif!

Ce soir, dans le ciel de maiLes toiles sont tous cachesComme les souvenirs tachsDe souvenirs tristes, tous dsarms

O lumire! De toute clartJe vois que mes yeux sont aveuglesQuand le vaisseau de la joie est cartJe demeure ttu et si bien je beugle!...

Dans le quartier de ma jeunesseSouvenirs des amertumesCinma nostalgique, perdu dans la brumeLe film sachve et cest la vieillesse.

Cest la fin du mois de fvrierJai ressenti mon me ivreFou de toi, aprs la lecture du grand livreVers toi, O sainte image, jai cri!

Aprs une longue treinte,Il ny a plus dissuLe vent froid notre insuPrononce la fin, pour cette passion teinte

Un moment crucial de la destineMoi qui traverse ta peau satineJouvre les bras ton sourireBelle artiste jouant de cette lyre!...

Sur les fleurs impassiblesDe la connaissance absorbeLes coups de sa destine exacerbeJouant seul avec lpe de linaccessible.

Et ce langage de lespritMe dmontre le mondeSous un angle qui emplitMon corps cette ronde

Les rayons hauts, de la valeur humaineSont la destine de ltre qui sourit la vue de ces temps, o tout se dtruitLes rayons hauts, comme une lune parisienne!

Par le son de notre imaginationTu carillonnes comme une pluieEt les toiles tmoins de la nuitImmense et ternelle fascination!

Chevalier sublime des combats,Qui triomphe! Ne pleure pasPrs de ce ruisseau, Ton cur batCest avec toi, la victoire avant le trpas.

Ma solitude nocturne mapporteLultime raison de vivreSur cette terre et la sagesse ivreEst mon corps qui my porte.

Odeur frache et nouvelle!Recouvrant la jolie demoiselleDun beau petit chapeauSous le chant dun doux oiseau

Ce goland dans le ciel merveilleuxIl voltige devant mes yeuxEt mon cur bat et sagite! la pense de toi, revient-moi vite.

Vous chre lune qui caresseMon cur mlancolique en dtressePermettez-moi un baiser altesse,Ce soir, pour que jaillisse votre ivresse

La faon de me sourire me faitQuelques fois frmirReste cette muse dont leffetEt dtre suavement dans ma mire

En te le disant, le cur brisNous nous sommes quittsAinsi sans le fameux baiserTous les deux le cur rejet

Le soleil recule en disant:Bonsoir aux oiseauxQui se dfilent lentementVers le gazon riche et chaud.

Sur la pelouse, le troubadourFait les cents pas, il savoureLblouissant silence,Telle une symphonie immense!

Les nuages gris, si lissesSur ma peau illisibleEt calmement, en ce monde imprvisibleCest un tonnerre de regrets qui sy glissent.

Entre la ville et la campagne,Il ny a quun seul cheminCelui qui, sans dtour rejointLes rivires et les forts comme compagnes!

Que de soupirs! Pour un rve!Que je me dois de rayer!En un dplaisir o je suis jamais gaill De par linertie que jy relve

Deux amoureux, une rencontreHasardeuse. Mais qui par contre,Si humaine Si convaincanteO seules les roses y sont manquantes

Hlas! Mon cur, Hlas!Incomprhension qui finiraPar rgner au seuil, o driveraTa jeunesse qui trop vite passe!

Qui saisit mal le gesteProfond de ma beaut si presteEt logieuse ne peut sans ce feuConnatre lamiti pour si peu

Cette douce, mais vibrante pluieQui tombe sur la ville tranquilleO la pure fracheur filePurifier mon corps blouit!

Dans mon cur, la rumeurQui se laisse attendrirPar cette dernire heureQui apprhende tout le plaisir

Un temps si lointainO ma chre toile sainteIra chanter la complaintePour un pote teint

Terriblement souffrir de ce complotMa peau prend la paniqueElle veut senfuir de toute cette mimiqueAlcoolisante Je deviens que sanglots

Jeune sous la pluie avec le ventAux espaces verts au soleil Roi!La foi, la vie me contraint au dsarroiMais ce matin je sourirai comme avant!

Le mouvement de luvre collabore!Les oiseaux sont ma citDans limmense simplicit laurore, o laffection clore!

Je regarde ces arbres, depuis des heuresTout est beau et sage, dans cette campagne!Tout cela, ressemble une vie de cocagne!Pendant, que les oiseaux chantent en chur!

Pendant que le vin coule flotsEntendre linsondable musiqueMa main recouvrant les sanglotsQui tombent pour cette beaut potique

Un courage pour poursuivreCe chemin fatal o ivreJe vais sur cette route gale moi-mme, vers cette coupe du Graal.

O princesse, tes yeux o le cristalDe ta peau est une rare meraudeO jaillissent lenvotement o rdeUn dsir intense de toucher ses ptalesUn jour o, la poudrerie ftParmi le vent froid et si intenseTu ptillais autant pareil sur mes sensJe tenveloppais avec mon corps perdu

Comme une toile filante,Comme une lune absente,Ivre dpourvu et perduJe me suis moi-mme senti inconnu.

Mon me, que ce lien augusteNous unisse et comme jadisAllons au paradis, sur le busteDu dtachement, loin de toutes ces pices

Et mes yeux se prolongentEt la vision ainsi sallongePour ce magique nolLevons le voile de lirrel

Je demeure innocent et solennelLoin de tout ce tapageJe chante ma jeunesse vers le cielO brille le cratif partage.

Ne me quitter point, O muse,Vous, au cur si pur et vos mains si doucesO muse, jirai vers vous, la courseContempler votre lumire qui se diffuse

Immortel faim de lamour,Que ce soleil demeure sans sursisEt que cette lune, aussiDemeure cette qute et mon secours!

Cur lger, vent de maiCur heureux sans problmeDans cette fort o aimEst comme la fleur de chrysanthmeCheveux blonds, sirne de l'imaginaireVivant en une mer secrteTon corps tournoyant en cachetteTu tais mon cur, mon souffle et mes nerfs

Te voir, cest vivre un conte de fe!Tu as le visage ensoleill de lt!Et ta chevelure de bl est une fteQui apaise ce qui dans mon cur fait tempte!

Dans un arbre o spanouit le mystreArros par la magie dun ange, Pour le plaisir, pour donner notre terreLabondance de ces juteuses oranges

Ce qui spare lamour et tous ses joursC'est d'tre loin de toi, de tout ce qui se savoure!Et o vais-je encore trouver cette qute incompriseToi qui est disparue, comme une mauvaise surprise

Je suis perdu. Jai tout perduPar ma parole, et par mes gestesAurais-je sur moi la peste?Comme une plaie ouverte et nue?

Fuir! N importe o! Fuir,Je suis las, las nen mourir!La vie est vaine et inutileQue se passe-t-il en moi de si futile

Si le destin nous spareLinfini nous rapprocheraCar ton corps est une forme dartEt tes lvres lalpha et lomga!

Saimer, de lun lautreComme deux bons vieux aptresSans force et sans raisonAllons vers ce destin, sans faon

Confus, il divague vers laffreuxRetour dun cauchemar malheureuxCe qui spare est une brlureTelle pour une pauvre me si pure!

Fresque, rite, occultisme,Configuration qui resurgitGrce, don, et optimisme,Hermtique, il va vers, ce qui agit!

Dans le malheur suprmeComprendre ce qui se passePour ce qui rend grceSans savoir le pourquoi dun pome.

Le bonheur vibre, sur nos regardsLe cur slance, cest le dpartLme savoure et les doux yeuxContemplent tendrement les cieux!

La berline est passe, que dirais-jeCe soir sous la salve de neigeLes deux engouffrs, comme dans un refugeAllons tous les deux, faire de la luge!

Ma belle muse, chre altesseTu es telle cette hirondelleQui ne fait, point de ritournelleAu ciel libre et en liesse!

Rve, dans les vagues du mondeRve, pour une pense qui sondeCelle de vivre, par soi-mmeDun amour, au riche emblme!

Tellement semblable, aux cieux!Que mon cur balance, cest si dlicieuxDe se mouvoir, avec tant de douceurIvre, pour une desse, une me sur!

Le premier jour de ltudeSur le chemin de laltitude,Retour vers la nouvelle classeDcole pour vivre, une autre impasse

Nos actes physiquesSont purement prissables!Le corps de lespaceExplore dans limmanence!

La saveur de lobscuritLallgresse de la vritNe sachant, nulle croyanceEt voir enfin, mon essence!

Au sens profond, du mot seulComme avec son noble linceulSeul, avec son cur singulierO, lme riche est relie!

Libration de tes actions mauvaisesTu sens, le battement de la vieTon cur vibre, o luitLe renouvellement, o rien ne pse!

ternelle pense, sur feuille blancheTitanique destine, qui sy pencheVais-je vous dire, le mystreVais-je vivre libre, comme la mer!

Jaimerais tre ta certitudeTa prfrence et ton rveEnsemble, sans aucune trveJoyeuse flicit, seule plnitude!

Laisse-moi grandir, ma faonLaisse-moi vivre, toute la leonLaisse-moi aimer, pour apprcierToute la lumire si bien exauce.

Voil, que nous nous envolonsSatisfait, de cette vie exotiqueNous traversons valles et vallonsAvec dans nos yeux, un clat extatique!

merveill par la peinture dlicatePar ces feuilles jaunes et ce soleil carlateAu symbole passionnel, de ce paysageO scintille le feu, dun bon prsage!

Je fais les cents pasDans la vieille chapelleCar, avant le trpasJe veux monter toute lchelle

laube, joua sur sa tte splendideLa lumire du ciel qui rejaillissaitEt ses rayons se dversaientCtait lange qui effleurait son cur limpide

Comme par une motion de connivenceComme un oiseau, qui pleurait en silenceDe par une simple maladresseSon audace, lui a cot une caresse

Un air de violon expireSa musique languissanteProlonge ma peine incessanteO mon cur exprime son martyre

Trs tard, sous cette vieille lampeComme dans un tombeauclair, comme par un seul flambeauJe pense toi, un doigt sur la tempe.

Avec leurs millions de ridesLexprience est un visageO mme, un sourire rapideEst une promesse, pour le futur sage!

Voguant sur la mer du rveLe bateau solitaire parachveSon destin qui sombre vers lclatDu soleil dernier, cur droit comme le mt.

Menchante ta brillante loquenceO tu retrouves, point par pointSans te moquer, sans lever le poing!Le souvenir du baiser et de toutes leurs frquences

Je ne sais plus parfoisQuand le nant au crpusculeTombe, sil faut garder la foiDevant son matre, tout bascule

Je capte, comme un radarLe mouvement du dsarroiComme la brlure du dardDe labeille, je dtecte et je crois!

Sur la rivire, prs du radeauO, le flot de mes idauxComme une peau jamais toucherJe vogue en contemplant le soleil se coucher.

Un seul regard en une seconde En attendant que le temps useLes quartiers du vaste mondeVivons avant le dernier chant de la cornemuse!

Cette nergie au cosmos intelligentDe par cette force du mystreQui fait rejaillir le rougeoiementDe la beaut au texte de l'ther!

Apprendre! Que c'est enrichissantAimer ce que le Seigneur donneVivre au chant de l'oiseau que s'est chrissantLibert! Ce rve qui carillonne!

La joyeuse mlodie transporteAu creux de cette profonde ivresseTout l'amour en pleine vitesseO une pluie de rythme me tlporte!

Paix, sagesse comme un synonymeSur cette rumeur, j'cris sur cette feuilleLe panache clment du chevreuilEt la permission d'en faire une petite rime...

Et je le sens, c'est de ma faute Je n'ai pas t le gentil hteIdal, alors pourquoi avoir t unisAlors que dj tout est finit!

Ressemblance d'une vie de novembreO l'esprance s'assombrit et se dmembreComme un corps dans un cimetire froidementJe dois changer de saison pour connatre ce qui n'est pas dment.

Au soleil ple, je vais frileuxRegardant ma vie amoureuse la queue-leu-leuO la passion et le regret font bon mnageAu cycle de mon existence qui surnage...

Il est en ce monde rien de plus douxQue la profondeur de l'me fminineQui apporte avec la nuit toutLe diamant sa brillante racine!

Des chants vierges de son regard majestueuxVive son visage joyeux!En cette cadence de son meSoif de l'extase O pure palme!

La vie coule en moiEt l'amour grandit En mon cur ragaillarditC'est l'ternel moi!

Mon sang est bleu d'espranceLa tasse de th est vermeilleLes oiseaux sont des poissons d'veilGracieux, ils voltigent dans l'immense!

En mon me, ce souffle de confianceQui inspire merveilleusementRespiration lgre qui danseEt qui expire en ce jour aimant!

J'ai vu un sublime et un bel amourSi voyant, si magique, O Muse!Pour toi aucune excuseJe voyage errant comme le troubadour!

C'est un rve qui pleureTelle une ralit tonnanteUne qute si prenante Allons-y sans frayeur!

Mystre qui se dvoileAu chiffre trois, une dcouverteQui me projettera vers cette verteVoie, d'une jeunesse d'toiles!

La maison que je connais pointAu Caire ou en gypte rien de moinsMystre grandiose de la crationMaison d'un pays de l'imagination.

Crainte la plus forte Qui pntre comme une sorteD'une vague noire qui fait malD'apercevoir ma future pierre tombale.

Que serais-je sans ton supportQui si souvent au portDe mon existence m'a aid surmonter Muse! Ce qui est dcd.

Agrandissement, volution,Nuage mtaphorique,lvation, expansion,Simplicit lastique!

Mon me cre un monde magiquePour un bref instant, j'entrevoisDans cette change obliqueTon visage lumineux de joie!

De toute sa cynique forceJe me suis accot...Sur un poteau ctD'une rue... O l'amour qui dsamorce!

Te regarder... quel suppliceVoir et rencontrer ton visagePourtant qu'elle joie, quel dlice!Tu es le lieu de tous les paysages!

Je pense tes lvres savoureuses la musique de ton baiser dlicieux tes lans vers les cieuxJe garde cette mmoire de ton me heureuse!

Boire dans son verre mlancoliquementRegardant ses yeux tendrementC'est notre bonheur qui rgneEn nos curs o tout simprgnent!

Muse! C'est mlancolique parfoisTrs nostalgique souventDe te voir partir aux quatre ventsO je t'ai connu autrefois!

Ne t'attarde point ma disparitionAttarde toi, qu' cette passion O Muse, de mes tristes pomes!Moi qui a le cur si blme!

Amplement agrable cette heureOu mes penses, et mon esprancePour une Muse! Cette chre allianceFusionnelle de riches couleurs!

Dans l'attirance du souvenir prcieuxRevoir ton visage la rose du matinO l'horizon profond nous rendait joyeuxO nous semblions avoir tout atteint.

Libre un jour de maiDans l'ivresse de sa conscienceLibre un soir de t'avoir aimMe rjouissant car c'est ma seule science!

Sur mon petit et romantique pont...O mes petits baisers passeront...Ils seront le rve o vivrons un jourles souvenirs dlicats d'un troubadour!

O Indiffrence ne vit pas entre mes vertbresEnfui toi dans le cycle des tnbresO il n'y a que les sentiments dgotantsO indiffrence en toi rien de ragotant.

Vers ce chemin suprme et fascinantNe jamais se soustraireAu magique mystre de la terreo tout est si surprenant!

Ce vent inexistant par le faitDe cette nuit o ne passe nulle briseTu effleures le rebord de ma chemiseEt tu t'enfuis sans cause sans effet...

Notre tristesse ce grand brouillardCe vaste champ o la racineGisent les souvenirs comme un phareQui claire la rupture qui se dessine.

Ton cur triste d'incertitudePourtant sur ton visage la plnitudeDe celle qui s'en va vers l'amour...Alors va! Va le retrouver.... Coure!

Vertige magistrale et voirSapins, maison, table en fteMmoire familiale dans livoireJentends pourtant la musique de la trompette

Mes pas comme un bruit de tambourJe vais d'un ruisseau au sentierDe mon cur, mon me, la courRoyale ,o je dcouvre mon trsor entier.

Dans un vallon courirVers le grand et majestueux boisTout vivre ainsi aux aboientDe chiens errants et d'oiseaux sans coup frir!

Ce qui blouit l'me du prophteC'est srement d'avoir le cur en fteDe voir ce que recle les toilesDe ce qui scintille et qui se dvoile!

Sur l'espace du miroitementUn oiseau tincelant clabousseL'eau du bassin avec un tournoiementComme un kangourou en pleine brousse!

Muse avec votre amiti si dvoueJe vois vraiment vous avouezQue votre prsence rare comme une perleD'un au del comme le pur chant du merle.