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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'eau de mer en injections isotoniques sous-cutanées dans le traitement de la tuberculose pulmonaire / Dr Robert-Simon [...]

L'eau de mer en injections isotoniques sous-cutanées dans le …/12148/bpt6k5628616d.pdf · Robert Simon, Dr. Auteur du texte. L'eau de mer en injections isotoniques sous-cutanées

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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

L'eau de mer en injectionsisotoniques sous-cutanées

dans le traitement de latuberculose pulmonaire / Dr

Robert-Simon [...]

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Robert Simon, Dr. Auteur du texte. L'eau de mer en injectionsisotoniques sous-cutanées dans le traitement de la tuberculosepulmonaire / Dr Robert-Simon et René Quinton. 1906.

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0' ROBERT-SIMON ET RENÉ QUINTON

L EAU DE MER

EN INJECTIONS ISUloMuliCS Sol S-tll 1 ANÉES

HANS LE TlîAITDIENÏ 1»E I.A

TUBERCULOSE PUUÎOXAIHE

PARIS

KDITIOXS I3i: LA /.'/f»'/'A' />/: s //J/i/Y.sUrm il! i>;; vi^ii-v i i JI'M.Î.I.I'c

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FIN D'UNC SI HIC OC DOCUMENTS

CN COULEUR

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0' RObL ;T-SiJ»0N ET RtNt QUINTON

L'EAU DE MER

EN INJECTIONS ISOTONliMES SOUS-tUiTAM-ES

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TUBERCULOSE PULMONAIRE

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>i>il>-i-iil;iit)"* marin,.-', ii'Mi à .failli.-- ti'.'iil.-iti>-n1s a< til- >jni ;<m-;iit-iit ri/- Mii\i,

••<lii-uiTi*(iMin-nt. Kn !!'.-!.trtii'lî- <JU.- 1-s irnis [ii-ijn'-ili'S i-iiratii- 1.- j.hi- JHIK-!-aiit>, lui- .'ii .l'iiviï- aiij.Hli-.riiui mntiv la lui. -r.-iilo-i" jtiihu.m.-iil.', s..nl : <i

la ^lir.-ilijiii-nl.'itîoit ..M i'aliiuciitali(.n riini-ii\ 4 l'a.-1-ali..i) iiil.-n-.iv.-. >'ii im.nilajnn- >m à IVn-vuii (.lii!iai!ilh.;raj.ii-;, ]. I.JMI- |.liv-i.|ii.* cl m.-ial:

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2 I. EAU HK -Ml:il

II) Aucun de nos malades n'a été soumis à un régime diététique spécial;tous ont reçu l'ordre de régler leur alimentation sur leur appétit, sans le for-

cer jamais. — llien mieux, sur nos dix-neuT sujets, huit,et particulièrementcinq (Observations IV, VII, VIII, XIII, MX), n'ont pu, par suite de leursressources réduites, s'alimenter d'une façon suffisante en quantité ou enqualité.

h) Sur nos dix-neuf malades, dix-sept n'ont pas quille Paris pendant toutela durée du traitement ; aucune action climatique n'a donc pu s exercer sureux; l'aération, insuffisantepour tous du fait du séjour à Paris, a été com-plètement défectueusedans neuf cas (logementsétroits ou insalubres, travaildans des magasins, usines, fabriques, etc. : observations IV, V, VII, VIII,XII, XIII, XVI, XVII, XIX). Deux seuls de nos sujets ont cfleclué une partiedu traitement liors Paris, l'un (Observation l),à la campagne, dans la Sarlhe.pendant 70 jours sur les 112 jours de lrailein.nl, —l'autre (Observaiion XVI)dans les Alpes, en cure libre, pendant i'-i'i jours sur 223. Chez ces deux sujets,l'action du traitement sous-cutané marin s'était d'ailleurs révélée avec nettetéavant leur départ en province et l'adjonction du facteur climatique.

ci Chez nos dix-neuf malades, dix-sept ont continué à vivre, pendant toutle cours du traitement,rie l'existence ordinaire de Pari*. Huit devaient mêmese livrer à un travail excessif (Observations IV, V, VI, VII, VIII, IX, XIII,XV). La cure adjuvante de repos n'a donc été observée pur aucun de ces dix-sept sujels. — Chez un seul (Observation XVI, déjà cilée) celle cure a étéréalisée en partie (repos forcé au lit, à Paris, par suite de la faiblesse, puiscure de chaise longue, pendant deux mois, dans les Alpes).

il) Enfin, sur nos dix-neuf malades, dix-sept n'ont eu aucune autre médica-tion que la médication marine. Deux seuls (Observations XI el XVI.déjà citée}

oui reçu en outre des injections trachéales d'huile eucalyplolée et des injec-tionssous-cutanéesde cacodylalc de gaiacol.Encore chez l'un des deux (Obser-vation XVI), les injections marines ont-elles déterminé dès leur début une«iseension de jwids, alors que, sous la médication précédente,le |»oids et l'étattestaient staliomiaircsdepuis deux mois.

En résumé, le traitement sous-cutané marin a été complètement isolé chezseize de no* dix-neuf malades. Quatre de ces seize malades étaient à la foismiïl alimentés, mal aérés et >oumis à un travail excessif (IV, VII, VIII, XIII).Trois autres, assez bien nourris et aérés (m;»is habitant Paris), souffraientd'un excès «le travail (VI. IX, XV) ; un huitième pâtissait à la foi» d'une aéra-lion défectueuse et du même abus de travail (V) ; un neuvième, d'une alimen-tation et dune aération 1res insuffisantes (XIX). Les sept antres, bien nour-

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i>.\>s I.A ri «ir.itu I.OSK ru.xovtiiii: •*

ris, mais non suralimentés, vivaient di.> l'existence j-t-u hygiénique de Paris,

sans aération véritable el sans repos proprementdit.On voit que.chez la grande majorité de nos sujets, loin qu'un élément étran-

ger soit venu seconder les effets du traitement sous-cutané marin, les condi-tions dans lesquelles celui-ci fut appliqué étaient plutôt défavorables à saréussite.

II. — .MÉTIInlii: ET TECIINIOIT. !>»> IXJr.CTIONS

Dans les observât ions détaillées (voir plus loin,à l'Appendice), on trouverapour chaque malade le nombre des injections marines qui lui oui été faites,leurs doses et leurs intervalles. D'une façon générale, la ou les premièresinjections chezl'adulle ont été de.'iOce., lessiiivantesde 100. Nous ne passions

aux doses de 200 el de 30.') ce. qu'autani que celles de IOi) s'ëlaicnl montréesinsuflisammenlactives. Les intervalles entre les injections,à moins d'irrégu-larité de la part du malade, ont été invariablement de trois ou quatre jours.

Les durées de chaque période de traitement ont été très inégales : de -•> à13-"» jours chei. les tuberculeux du premier degré, de 37 à 221 jours chez «euxdu deuxième, de Xi à 31!) jours chez ceux du troisième. Celte durée de Xi

jours chez un tuberculeux du troisième degré est d'ailleurs insuffisante.L'eau de m -r que nous employions était captée au large, par les soins de la

Station biologique d'Arcachon, ramenée a l'isolmiie par addition d'eau de

source très pure, stérilisé;? ensuite a froid au filtre Chamberlain!eu dehors detout contact de mêlai et de caoutchouc,el uliliséedans les trois semaines sui-vant sa capture.

La méthode à suivie, tant pour l'efliraeilé que pour l'indolence des injec-tions, demande des indications expresses. Nous les donnons ici en imle. tellesqu'elles résultent pour nous d'une année d'expérience ;!).

ïtl Lieu tic t'itijfctbm. — Clic/. le tuberculeux pulmonaire, ! inje, Ik.n doil être invnriable-mei.t f.-iilt- en arriére île In région Irocbnnlérienne.el peu profondément,dan- I.- Ii--n <n-jonctif fàclie. Il ne faut jamais injecter dans la masse mtis.ulair.: des . uiss'.-s mi lïnj.-lîon e»l pénible, ni dans le tissu sous-cutané «le la région nbd,.ii)innl>'. mi 1. - i llotls de !.itoux éveillent le.- premier.- jours une impression di.iilniir.use.

l'our éviter rel éléinent douleur, fa première injection rie dépassera jamais T,t>< |,.ut.-

ILS suivantes seronl pratiquées au même en.Iri.il, nlin de pr..!it<r de la di-t.-n.-ioii î f"i-faite des tissus. L'asepsie de la peau, du tube injecleur el do iait'iiill. -. ra leilur.-lî.-nu niob'ervée.

Vuta. — 50 ce. nu plus, canine il vient d'être dil, pour la pr. litière inj.. lion — lu» ce.dés la seconde el pour les suivantes. — Si, après la «jualri.-ni.- inj-eli,,n,le l.én.li.'< oH><itin'e-l pas très marqué, avec reîëveinenl «le 1 elat pénéral, apparitionde l'app.lil, diminutionde la toux, de l'expectoration, etc., les doses seront portée- .i 2<iu <;., il sil

< si lié- -.-aile

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1.1 AI HE HEII

III. — HI'SI I.T.VTS ruitiixis

Nos dix-neuf tuberculeux pulmonaires se répartissent ainsi (1) :

Tuberculeux pulmonaires nu premier desré !» cas— — deuxième — ;> —— — troisième — !'. —

Les eflëls produits parle traitement sous-cutané marin sont les suivants :

Arlînn >ur t'rlul yi'iu'i'ul. — 1" Avant le début du traitement, l'élat de l'ap-pel il chez nos dix-neuf snjels se répariissail comme suit : nul dans deux cas(IV, XIX). mauvais dans douze, assez bon ou J»on dans cinq (V. IX, X, XI,

XVII).— Dès la deuxième on troisième injection (six cas : I, II, VII, XII,XUI.XVIII) on nu plus tard vers la sixième (tous les autres cas) (2), l'appélil sY-veille ou augmente; dans six cas (IV, VII, VIII, XI, XIII, XVI), il devient bicn-lôl de la fringale. Non seulement le dégoût invéîéré pour les aliments faitplace à du désir, mais un besoin impérieux de nourriture s'empare du malade

à S'iO. — t'ne réaction trop vive dans les ilmi/e heures suivant l'injection indiquerai! qu>-la d..se utile est non seulement atteinte, mais dépassée.

V.u prnlii|in-, la dose île Uni ec. cliez. l'a.lui!.- est dans la plupart des ras suffisante. Ollede 2u0 iv. demande rarementa être nuj.'iiicnlée.

liitrrrnllr. — L'intervalle entre les injeclions. ijiif celles-ci -soient «le no, (fift. inû ou:((id ec. sera de trois ou quatre jours.

Ihirée.— l.-i durée du Iraileiiienl dépend iilii.piemeiit de l'amélioration «.Menue. Elle nedoit pas être inférieure à un mois ou un mois et demi (dix à quinze injections). Elle pour-rait être prolongée indéfiniment sans inconvénient. — La marche à suivre à cet é_~ir.l nousparait êlre relle-ei : après un.- série île vingt irije.-lions. par exemple, le sujet est aban-donné à lui-même et observé de près, à la balance. Si l'état décline, une nouvelle séried'injections est entreprise. — lians la tuber.-nb.se assez avancée (deuxième et troisièmelierres , la durée de i'lia>|lle période de liait, lie ni nous si lubie devoir êlre plus binon,..Mais c'est ce dont une e.\|>ériiiice ultérieure pourra seule déeider avee quelque rerlilinb-.

Moment île l'injection. — Or moment est iri.lifl.-r.n1. I.injcclinii j-eut précéder, suivre elmême arc..mpaL.'iierles repas. l,es époques menstruelles ne sont pas une contre-indication.Il n'y si .-menu inconvénient à inj.-cler peiidanl celle période, i/ui vr iletin jntnair ilclcriiiinrrune iiilrrrujili>n 'lu linHeimnl.

Itfcenee rie l'rim île tuer «/ïiy'cc/i..».— l.'eau «le mer isotonique à injecter d.-via êtreréc-nle. Connue nous (exprimions, plus liant, lions n'avons jamais employé un liquidemarin datant «le pins «le trois semaines.

IMuclion ;.i«/.ic « Vinjrel'mn. — Kn injectant 11 première fois ".0 ce., puis ensuite Hn>.la léaclion déterminée par l'injeelion est en oén.'r.il très faible, sinon nulle. Toutefois, lemalade peul éprouver,dans les vin<_'l-qualre heures qui suivant, du frisson, de l'aeitalion.de l'insomnie, un peu de fièvre. han< «ueun eut il n'y a à s'en im/uiéter. Non seulement toutrentre bientôt «lans l'ordre, mais le bénéfice est prompt. Les praticiens qm craignent l'in-jeelion marine dans Je traitement de la tuberculose pulmonaire, â cause «le la réactionf.-brile qu'elle peul ilélerniin-r transitoireinenl. sont victimes «l'une idé-e théorique qui.colline- ce travail b- montre, ne résiste pas à l'expéridice.

(1) O-lle répartition lie nous est pas favorable. Nous avons fait figurer «lans le premier«lèpre deux malades, déjà porteurs d'un petit foyer de craquements humides (IV, VII}, etqui eussent pu êlre compté.- dans le s.vcnii degré.

(2) Sauf un : XVII. mais on l'appélil était bon.

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tiAXS LA TCBi;ilCl Los =: l'I'I NieXAIlil. .»

en dehors même des repas.— Après cessation du traitement el au moins pon-dant plusieurs mois, celle appétence se maintient rln-z Ions le.- sujets, saufun : XIX il).

2'Avant le déhul du traitement, la répartition quant au sommeil était : trèsmauvais ou mauvaisdans douze cas (avec agitation et cauchemars dans huit),

assez bon ou bon dans les sepl autres.— Dés la deuxième «>n troisième injec-tion dans six cas,dès la cinquième dans Ions les autres, sauf deux

*X. X VIII).

l'agilalion, les cauchemars diminuenl; le repos devient possible, le -oinmeîlprofond el réparateur. — Après arrêt des injections et au moins pendanl plu-sieurs, mois, celte amétioralioii du sommeil persiste chez Ions tes sujets, >nufdeux (XII, et XIX déjà cilé).

3Chez sept de nos sujet-(III, IV. Mil, X. XIII. XVH1, XIX>, le sommeils'accompagnaitde

> sueurs nocturnes ». — Sauf dans un cas; XVIII), elles ré-trocèdent «lès la première ou la troisième injection, puis disparaissent d'unefaçon à peu près complète. — Après cessation du traitement et au moins pen-dant plusieurs mois, l'amélioration se maintient dans tous le- cas, sauf un(XIX), déjà cilé.

-I" Avant le début du traitement, la répartition quanl à l'éial «le force oud'asthénie était : asthénie profonde; (dix cas); nii.ins ou peu marquée (neufcas).— Dès la deuxièmeou la quatrième injection (sept cas: 1,11, Ml, VIL XII,XIII, XIX). ou un peu plus tard (tous les autres cas sauf un : XVIIl'i. les for-

ces reviennent ; In voix,les gestes se modifient,s'aviver.!: un entrain croissantremplace la dépression; la marche soutenue devient possible: la gaielé, l'eu-phorie apparaissent; 1 lial.ihi- «lu malade esl transformé. — Après cessationdu traitement,el au moins pendanl plusieurs mois, cetleamélioralionsemain-tient chez tous les sujets, sauf un (XIX> déjà cilé.

51 Le teint fané, terreux, cireux, les tache.--, roussàlres (épliélide.-}, l'atoniedu regard, des chairs, les rides, propres à des litres divers à ton- les sujet-,font place en quelques semaines, chez fous no- tuberculeux du premier el dudeuxième degré, chez deux de nos tuberculeux du troisième <siir cinq), à unteint clair, coloré, uni. à un «cil vif. à des chairs fermes el tonifiées, qui ren-dent dans quelques cas le malade presque méconnaissable (I, VII). — Aprèsarrêt des injections, el au moins pendant plusieurs mois, celle améliorationpersiste chez tons h-s sujet-.

«'•"Avant le début du trailemenl. deux de tne- malade- (VI, )\i sonlf'raiould'une constipaiion accusée; un autief XV),de vomis-emcuL- quolidieusnpro-.]a

ils Ce stij.-l avait «lé il'aill. nrs iîjsuflt-ainilii ni livile pour son --[a! .'nain«: |>« j-l inj.-.-.lia»-, tuberculose nu'lroj-ième »1.-L'té .

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fi i'r..\v f»F. »Ell

toux du matin; un autre (XVIII),de diarrhée et de vomissements alimentaires;cinq, de céphalée tenace (V, VI, VIII, IX, X); deux d'une trémulation h peuprès constante(l, VI). —Sousl'inflnoncedes injectionsct.au bout d'un tempsvariable, la constipation,les vomissementsdu matin, la céphalée, In trému-lation disparaissent d'une façon plus ou moins complète. Seuls, les vomisse-

ments alimentaires et la diarrhée du XVIII (troisième degré) ne sont modifiés

que d'une façon transitoire. — Après arrêt des injections cl au moins pen-dant plusieurs mois, toutes ces amélioriations persistent.

Action sur l'état gywlgîquc (1). — Sept de nos sujets (I, III, VIII, XI, XV,

XVI, XVIII) présentaient de la dysménorrhée, dont trois avec migraine mens-truelle, quatre autres avec leucorrhée abondante, trois avec céphalée lenace,deux avec retard, une avec constipation.— Dans six cas, à la suite du traite-

ment marin, la dysménorrhée.rétrocéda ou disparut dès les premières règlesqui suivirent les injections; dans deux de ces cas, elle reparut d'ailleurs avecinlcnsiléaux règles suivantes. Les trois migraines menstruelles cédèrent d'unefaçon complète (III, XV, XVI) ; les trois céphalées tenaces, d'une façon com-plète dans un cas (IX), notable dans les deux autres (VIII, XV); la constipa-tion disparu! (IX) ; les règles suspendues chez un sujet se établirent (XV) ;

une perle leueorrhéiqiic se laril complètement (1), une aulre étant amélio-

rée (IX), les deux dernières non modifiées (VIII, XI). — Après arrêt des injec-tions, et au moins pendant plusieurs mois, toutes ces améliorations per-sistent.

Aei'un) sur le jtniih. — L'importance du facteur : pvhh, dans l'évolution dela tuberculose pulmonaire, est capital?.

Avant le début du Iraitemenl, tous nos sujets, sauf deux— l'un du premierdegré, slationnaire (III), l'autre du troisième degré, en ascension (XVI) —perdaient du poids. Celle perle était de 2 gr. 3 à 33 gr. par jour en moyenne,chez les tuberculeux du premier degré, de \ gr. I à 1% gr. chez ceux dudeuxième, de i gr. 3 à 80 gr. 1} chez ceux du troisième degré.

Aussitôt le Iraitemenl sous-cutané marin institué, le pimla )>\>ur ainsi direrebondit. L'augmentation moyenne pendant celle période du traitement estde 2 gr. 2 à f)0 gr. 8 par jour chez les tuberculeux du premier degré, de 2 gr.à 28 gr. i chez ceux du deuxième, sauf dans un cas où le malade continue àperdre (G gr. 9 par jour); de 2!» gr. 0 à 38 gr. 1 chez deux tuberculeux du

(I) Nous avons proposé l'appellation «le gynal"ie pour l'étal earaelérisé cher, la femmepar les trois synipl.'uiies suivant», si fréquemment associés qu'ils semblent constituer ur esorte d'cnti'.c morbide : troubles menstruels n^cc dysménorrhée,- rnis:raine et «éphalee.constipation.(Voir Ibmtiit-SiJios cl ycis-«>:.-. Soc. 'le Thérnp.. 21 janvier lîKMi;.

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I>.»XS LA TUBEKOl LOSE II LSIOXAtliV. ' »

troisième degré (sur cinq), les trois autres continuant leur chute, toutefois

ralentie.Ce bénéfice pondéral ne se limite pas à la période du traitement, mais con-

tinue à se manifesterensuite pendant des mois entiers (deux à huit) dans la

majorité des cas: dans sept cas sur neuf an premierdegré (-1 gr.3 à 2Sgr. 3

par jour), trois sur quatre au deuxième (2 à I • gr. 7), un sur trois au troisième

(25 gr.),soit dans onze sur seize cas.Le mouvement pondéral moyen, avant, pendant et après les injections

marines, dans chacune des trois catégoriesde tuberculeux, puis dans leurensemble, se trouve résumé dans le tableau ci-dessous.

I JOA-T «,* ISJt-.îlOS» l'OMO l>* IS.e.TS-»- MI.O O, IM, ll->»| w«f.i>n s«»i.m« «u.is.s I

1

*M'h™ Chu..- -V™'-re A..cn.-n- *""''"' -W'.»--;! Pf.oi.i ht. iniKnr.ri.usi. •!= |.vn.i«*i,- a,; «,ti„i. ,ie ,',"". '

- f«itmcnn.- .

|.nn:lrr.4« ."ar/"|'!

ï..'jrj- l-tur» |,.-iir. J-.11.J. 1 ait' r-'r l"nT \<&t l'rur J ». ;.loWr- et .Cl^r- il <1 <..!«.r- l">'J'»'i |

1er. *7f. pr. I

Tilbeicul.-seaii I'-'tfetié.. 2;:<i — i>," i,o, -j- ,'tl.i, tl.'ls -|-'.>.:, t

— i>- — ., ÏM', — 2H.z (.'.>! -f s, :.,:. -I- |.>i — :c — . r.î-i — 10 MU + :.,! :tas — i.st ^^—^— «_—— ___-_^_ „_

Movi.x.vF. ui.xMixii:... r.-'.i: — \\\ imc -f- ci,": 2ot 1 4- :,,i |

On voit en définitive que la chute moyenne de !) gr. i par jour el par sujet,antéricureanx injectionsde plasma marin,se transformeen un gain de 13 gr. 7

pendant la période des injections, de o gr. I pendant celle qui les suit. —ceschiffres moyens étant basés sur !W 13 journées d'expérience,3237avant le trai-tement marin, 2<KI7 pendant. 2011 après.

Les mêmes chiffres, calculés non plus par jour, mais par mois, donne-raient :

Chute pondérale pat mois et par sujet, avant le liaileineiilmarin : — ï*ï n.Augmentation — — — pendant — — -t-ilt gr.

— — — — après — — -ii:,:i pr.

Le lableau et les graphiques ci-après détaillent H (igurenl !- mouvcmenipondéral moyen par degré

« t pour chaque sujet, avanl, pendant et après lestnjerlions marines.

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j Viili.tn |.,'.:.l.' >|.ii- j'.ur' *ali',l. l.-UI.; | |..,r j-ri:r \..ti.ifi l"!.-U.' h-nr j...:i! i i I

TtiliétCII/OM- ./« pf-tiiier ileijré.l:\ ft »-.-. cf. I*. »'.'

I i-jr.0 — '..n.. — -4.7 112 -fin.sr, a. ÏI„.N IOI. -f 3 -fî-s.M.Il ? ? ? i'.» 4-f.:. 4..!.: l"-' 4- n.;:; 4- -i..,

j III ii n o Ï:> 4- o.s 4- 32 i:is 4- «>.'.» 4- •..','I iv v ? 2 :<> f i.: |ÏU ti'2 4- r, 4-2.; !

' v :3n — i,::; — s.:t 1.3 4- 1,2:; 4- p.i.t» % » >i

iVI :io — 0.:, —ir..i. :i: 4-0.- 4- is,(< 2m - t.:; - :.i

vu :.e.r, — :t.:t — «1 ss -{-u.ti 4-10,2 |C2 4- 2.'." 4-1 :.'.':VIII >. •> ? i:t:; 4- 1.3 4- :>.<, us — n.* — H.I

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TfTÎT "Hïs/T-r- »..:j CM; "T-'t:>,i 4- :uITT 113s 4- m.*:; 4- <».:,;

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X i.o — 1 — îo.r, no 4- 3 4-2s.i 2..11 4- u,:; 4- 2! xi.. 120 — o.:, — ».i UNI 4- ).:; 4-i.V f«.i> 4- n.:. 4- 3.1;

XII 3i'.:. — 2.'.> - 7.11 n; 4- i.j f ii.:; :>:, 4- I,Î 4-ii,.;XIII.... l'.'l — n..i'• -eiii.i 221 4- n.;:, 4- 2 >•

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XIV V ? ! tH. — o.s — o,'.' 10 — 1.4 —:t:. i

• «31; — 2o>3 — i".t.:i 1.02 4- :..:;:. 4- « :.i:> 4- ' + l.K

T'ili-'fi «/..v '»> lroi*îriuc ilci/iï:XV iir.ii I— r.,3 — i.3 1..2 4- r,.s 4-::s.f 20:. — 2 — :>.:,

xvi IMI J4- !,2 4- li.c. 22.1 4- n.ii 4-2'.'.ii :>'.< 4- 2,i - _*:;.-j

xvii :,: — 1.1 —!'...:{ 3'ÎI — .1.07 — 12.: >- * >!

XVIII 31 — 2.V. —MM; 72 — 2.C. — 3I..I » .. » :

XIX :;t -- 2.1 — ;: :t:; — i.c. — i:..: 2s — i.s --ci.-.'17 22 — 11»

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— :;.7 soi" X ,.t:( 4- :;. 132sT Z fV

— 5.2J '__ !

.l«7»o</ sur l'élut ptiliiKiimifé. — 1" Avant le début du Irailcmcnt marin,cinq de nos malades présentaient une toux modérée, quatre une toux fré-

quente neuf une toux opiniâtre. LYxpeetoralion. faible dans onze cas, étaitabondante dans les huit autres. — Dès la troisième ou la quatrième injectiondans un tiers des cas, dès la huitième au plus lard dans lotis les autres. sauT

trois du troisième degré, la toux el l'expectoration subissenl une réduction deplus de moitié, puis tendent à disparaître.— Après cessation du traitement el

au moins pendant plusieurs mois, celte diminution ou celle disparition per-sistent dans fous les cas, sauf un (XIV).

2' Sur ,-eji! cas de dyspnée accusée, quatre s'améliorent très notablement(un du premier degré, trois du deuxième) el restent améliorés pendant plu-

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l'AXS l..\ Tl llfla I 1 "Si. Il I.N">Allfl:

.. Mozntcrneiitjtcmicral intyrr, ar.trit ils.' in/r.'fifiiis

_jïtintitrilLt/ftiutitriez, y

l'iir. I. —firaphique r. prés, niant, p«.m !«- liil.ei.-ub-tix piilmoiiaii> s an !" .l.-^i..

!..<

Inil.ou l'animi, lit.iti.ni poli'lér-it"--. . .il. 11'-

• - par jour, axant, p. ndant • 1 a| 1- - !' liait, m- Ii1

hypo-lv-rniiqn.-niai in.

sieurs moi.- après cessation «le.- injection-.Trois dyspinV- .In troisième degré

ne sont pa- influencées<\VII, XVIII, XIX;.

3' Sur les dix-neuf sujets, treize n'.l.ii.-iil pas des hémiipionpie-. Aucunehémoptysie n'es! survenue chez ceux-ci ni pétulant ni après le traitement.Les six au Ires avaient eu précédemment des hémopl>.-ie> : le premier, une.quinze jours avant le dèbul du traitement 1.V): h- secnnd. Iroi- — treize »-t

quatorze ans auparavant (XII); le troisième, un nombre indéterminé depuisquelques moi- (Mil ; le quatrième,deux, depuis trois ails 1

W ; le ciuijilienie.

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10 LE.U ME 3KKR

.__»_Mouvementpondérai'moyen avant ilertn/eeUrni

__^ ^ ^pendantliteau dénier

_._.«» m , - après t i*tfttnùjTtc.

Fig. 2. — Graphique représenlanl, pour les tuberculeux pulmonaires au 2' degré, la \i.1eou l'aiigiiicntation pondérales, calculées par jour, avant, pendanl cl après le traitf .nenlhypodermique marin.

trois, depuis quatremois (XVI); le sixième, dix-huit,depuis quatre ans (XVII).Quatrede ces maladtïsn'ont présenté aucune nouvelle expectorationsanglantependant la p'-riode du traitement. Les deux aulres ont vu leurs hémoplysicsdiminuer d'une façon 1res sensible: chez l'un (XII*. elles s'espacèrenl cl seréduisirent à la fois; chez l'autre (XVII), la figure IV, page 12, établie par lemalade lui-mêmemontre l'amélioralion frappante, coïncidant avec la périodedes injeclions. Chez ce sujet, les hémoplysîes, depuis quatre ans, n'avaient

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HAXS LA TIBEiien.osi: n IMOXAIIH: II

Fig. 3. — Ij.-ipliiqoe représentant, pour les tuliereul. u\ pulmonaires an :r ,!• ^ré. la chuteou l'augmentationpondérales, calculées par jour, avant, p«n!ant et après le trail-iie-nlhypodermique marin.

pas cessé de croître. Elles étaient arrivées en |!Ml à une abondance tellequ'une hémoptysie terminale semblait toujours à craindre.«>r, pendant les dixmois el demi du traitement marin,l'hémoptysie la plus forle fut de trois gor-gées de sang,les anlres étant seulement d'une gorg«*-e.ou «le «pielques crachaisteintés. Comme ce malade recevait tous les quatre jours une injection de300 ce. d'eau de mer isoionique,on voit à quel point l'idée <i primi qui ilonne

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12 LE.M: I»E ni:»

à redouter dans l'hémoptysie toute injection sous-cutanée, à cause de l'hyper-tension qu'elle jteut déterminer, n'est pratiquement pas fondée (1). Jamaisdans nos expériences l'injection marine n'a suscité d'hémoptysie; elle n'a agi

sur ce symptôme que pour l'améliorer.Après cessationdu Iraitemenl. deux de nos six hémoptoïques(deux femmes.

Fia. t. — iJrapliiqne montrant l'importance relalixe.en quanlilé.des liémoptysies «lu tuber-culeux ir XVII, avant cl pendant le traitement hypoderniique marin.

XV,XVI) ont eu simplement et une fois au moment des règles,l'unequelquescrachats leinlés, l'autre une hémoptysie.

ï'> A des points variables du poumon, nos tuberculeux du premier degréprésenfaienl avant le début du Iraitemenl : sept, de la malilé: neuf, de la di-minution du murmure vésiculaire; trois, de la saccade: deux, du souffle;Irois, des frottements; quatre, des craquements secs: deux, un petit foyerde craquements humides.—A la fin du traitement sous-cutané marin, la'inn-

flf Voir la discussion sur ce point, l.xcnn. llonwit-StMi>x. .Soc. de Thérap., 2S février.Il mars. 2f mars IW",.

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n.vxs LA ii iiKiici I.OSI: I'HNOXAIKI:_

13

ité, la saccade n'avaient nalurellemeiil pas varié, ou fort peu ; mais dans

sejtt cas (sur neuf/, le miiriuiuv vésiculaire **-tail à la fois pin- poiv.pt il.l,-et plus ample ; les frottements, les craquements secs, les craquements humi-des avaient disparu. — Plusieurs mois après la "cessation du Iraitemenl, nonseulement la disparition «le ces derniers signes persistait, mais 1«« murmurevésiculaire avail encore gagné en force el en étendue dans Irois en*.

Les tuberculeux du deuxième degré présentaient (I) : quatre, de la matité;quatre, de la diminution «lu murmure vésiculaire n'I.uil chez l'un d'eux jtis-qn'à l'obscurité absolue «l'on poumon"; un. de la saccade; deux, du souffle:Irois, des froltemenls; trois, des craquements secs; quativ, des râles humi-des. — A la fin du trailemenl marin, In mnlifé, la saccade. le sou file, les cra-quements secs n'avaient pas vari«\ ou fort peu; mai- dans deux cas (surquatre), le murmure vésiculaire avail fortement augmenté; on avail pu assis-

ter à sa réapparition progressive dans le poumon complètement obscur an-térieurement ;.IUCIIII frottementpleural n'existait plus; dans deux cas les râleshumides s'élaienl améliorésd'une façon notable: dans deux autres ils nvnienlcomplètement disparu.—Chezle seul sujetde celte catégorie obserxénprès <vs-salion du Iraitemenl (X). l'amélioration, c'est-«à-dire Ja disparition des frolte-menls pleuraux el des râles humides, ne s'étail pas déniemie après huit mois.

Les tuberculeux du troisième degré présentaient : cinq. d<> In mat ité: cinq,du souffle cavilaire: un, «les craquements; quatre. «les froltemenls ; quattv.des râles humides; quatre, du gargouillement.—A la tin du Iraitemenl marin,doux foyers de frottements(sur quatre) avaient disparu: deux cavernes sem-blaientasséchées(disparition des craqin.'menls el d'un garg«»iiillement),lesIroisautres n'ayant été influencées en rien par le Iraitemenl (persistance des râleshumides el du gargouillement}.

Notons enfin que, dans deux cas. l'un du premier degré (IV). extrêmementamélioré cependant, l'autre du deuxième (XIV). «les froltemeiils qui n'exis-taient pas au début «lu trailemenl. se faisaient eulendre à la fin.

Artion nir lu fiéne. — Deux seuls «le nos malades prenaient leur lemp.'-rn-

ture avant le traitement el l'ont prise pétulant. La condition sociale de la plu-part des autres, le travail auquel ils étaient soumis ne leur permettaient |>a<

l'observation lhormomélrï«pie.Celle partie de notre travail e«l donc insuffisam-ment dociimenlée. Toutefois :

i" Neufde nos malades étaient, selon toute apparence,npyrëtiques (I. IL V,VI, VII, IX. XL XII. VIV). —Ils !< sont nsl.-s pendanl tout le Irailenietil. «•!

après.

Il) Nous tic « oinpr. lions pas .Saris «-elle le.iiiêii.'lriliiie le ca- de hili.-rciif.i-. liryii-_'ée.

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IV I.'EAI m: MEII

2'O'iatre .-inlres (III, VIII, X, XIII), apyrétiques dans la journée, présen-taienl des sueurs nocturnes, probablement révélatrices de l'accès fébrile de lanuit mis en lumière par Itarbier (1). — Ces sueurs ont diminué, puis disparud'une façon complète chez les quatre sujets sous l'influencedu traitement.

3" Les six derniers malades étaient composés d'un subfébrile (XVII), de

quatre fébricitanls intermittents(IV, XV, XVI, XIX), d'un fébricilant chroni-

que (XVIII).La température du subfél»rile, prise quotidiennement depuis quatre ans a

trois heures de l'après-midi, avait été en moyenne, en faisant abstractiondeslâ-riodes d'hémoptysies : 37-3 (HKH), 37"8 (PJ02), 37«3 à 38» (1003), 38'5 il

37" (l!»)i), 37°2 à 37°4 (janvier-février i'Mi). Pendant les dix mois et demidu traitement marin, la température, prise à la même heure,a oscillé presqueconstammententre 30*7 el 37"3, abstraction faite de la température réaclion-nelle du jour de chaque injection, température d'ailleurs peu élevée, presquetoujours inférieure à 37"3, ayant atteint 38° trois fois seulement.

Les quatre fébricitanls intermittentsont vu leurs accès ou ne pas reparaître,

ou s'espacer et disparaître, pendant le traitement et après.Le fébricilant chronique, avant le début du traitement, avait des accès à peu

près quotidiens, à heures variables, avec ascension thermique à 38» ou 3!)v>.

Pendant le premier mois des injections, ces accès ne se reproduisent plus.audire du malade qui cesse malheureusement pour cette raison de relever satempérature. Ils reparaissent d'ailleurs le mois suivant (38°fi.) Notons que cesujet (XVIII, troisième degré) est un des Irois sur lesquels, vu sans doute leurétal avancé, le traitement a été sans effet.

Ainsi, et autantqu'il nous est permisde conclure avec des documentsaussiinsuffisants,action indifférentesur la température chez les apyréliques, favo-rable chez les fébricitanls.

IV. — ItÉSlMÊ DES HÉStLT.VTS OIITEMS. — l>TEKPRÉTATiO>

L'ensemble des résultats obtenus peul se résumerbrièvement.1° Chez tous les tuberculeux Irailés,presquesans exception,— amélioration

rapide, progressive et persistante de l'appétit, du sommeil,des forces,de l'ha-bitua, de tout l'étal général.

(I) IlAMiir.il, llechcrches thermomctrKjues sur fa tulierculosc. Soc. rnid. de» Hôp.. !0 no-vembre ii>'.r.>, p. Ml, — i» Traité de médecine de Douchant et flrissaud, 2' éd., 1901,tome VII, p. 203, l'.iris, Masson.

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I'AXS LA TI in it«:i LOSI: iri.siox.xin». i:

2-Chez tous les tuberculeux traités, sauf quatre (un du deuxième degré,trois du troisième), — élévation immédiate el progressive du poids qui péri-clitait antérieurement : jiersislniice de cette ascension pendant «les mois

entiers (deux à huit), dans 77 O/O des cas, après cessation du traitement.3' Amélioration des lésions pulmonaires aussi complète que possible, sem-

ble-l-il, chez tous les sujets du premier degré, — notable chez quatre surcinq, du deuxième, chez deux sur cinq, du troisième.— Persistance «le celleamélioration pendant des mois entiers(deux à huit) après arrèl des injections.

4» Action anti-lhcrmique probable «lu traitement, et,dans tous les cas, inno-cuité absolue.

L'intérêt de ces résultais est manifeste. Une comparaison va le mettre enévidence.

On sait quepour le trailemenl climaliquemarindela liiberculosepulmonaire,Arcachon est de toutes les stations françaises de l'Océan la plus réputée. Or,dans son ouvrage : Cure marine Je l,i phtisie pulmvtmire (I8!I7), Lalcsque rap-porte en détail l'observation de soixante malades environ, traités par lui àArcachon et choisis enIre beaucoup d'autres, dans sa pratique de plusieursannées. Achevons la sélectionopérée par cet auteur et supprimons de ses«diser-

valions détaillées fontes celles où le poids tombe. Nous obtenons ce tableau.

xoNiiitiioi.il. J^Y^CW-λ NOMum: «ux MOYENil«« «1 Irait'-, * ,^* ,',*' «*..-«> j.mr» |i.r i"!ir «1

[4P Uovi 1?/Ï'',Î!.

«le lra.t-mrnl j«r «j-i

i Adénopnlhie traefiéobroti- pr.! chique 7 3 44* 32

Hémoptysie.. 22 là 347". 2'.»/.Je- tleglé -ç» f* J2'»7 372« degré 4a : I2»i9 3(1

j 3« degré 1.0 H 171.7 2U,S

213 4! txJWi

Moyenne général... «rnugiticnlnliiiti pomlérale par joui et par siijel,K,,

pour 4t sujets choisis spécialement sur 213 2'.»,'.»

Effectuons la même opération pour noire travail, eVst-à-dire éliminons-enles quatre observations dans lesquelles le poids descend. Nous obtenons:^iornï.re dc« ta« Imites |-ir ^ort.l-re «t--i cas f^lec- Nc-ntî.re .le* jt.ufs d« trat- Oiin m^jco |.*f jour el

naa» lk..nn«:«< liment i-ir s.Jjert

J» t'i f:.:.:> 2i pi. 3

Ainsi, pour il sujets choisis spécialement sur213, la moyenne d'auginen-

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f«> I.'EAC ni Mil.

ta'ion |H>i.idérale â Arcnrhon, >.>:is i niiln.-ii. •• «|.-s trois cnn-s as-iM-i.1-»: »-ii-

iiialique, «lîéléliipie et «le n-.-pos, est île i'.t gr. !» par jour et par sujet, chez desmalades généralementaisés.

A Paris, sans cmv mi diététique, mcfimalique, ni de repos, pour I3ma!a«h-s

sur 1!», dont «pialr.- parmi «as quinze étaient mal alimentés, sept mal aérés,huit soumis à un ii-avait excessif, la moyenne d'augmentation |«oiidérale sousl'inlluenci-du traitement sous-cu'ané marin «-st «Je 21 gr. i.

Comme b- |..'nélic«" pondéral résume à lui seul tous l«-s autres, et qu'il «'-gale

presque dans nos observations, effectuées dans des i-oiidilions d'hygièneeld'alimentation si défectueuses, Je bénéfice obtenu à Arcachon â l'aide desIraitemeuts classiques b-s plus puissauts, ainsi que de Loutes les ressourcesnaturelles «pii ont rendu celle station fameuse, il semble t-n résulter qu'oùpossède peut-être avec l'injection sous-cutanée «le plasma marin un nouveautraitement adji.v.'int de la tuberculose pulmonaire «le la plus grande valeur.

V. Tl.AVAIX l'ES AllIiES AtTi'.l'ItS

Li-s r«'cberches des autres ailleurs sur la même«|uesli«>n — travaux «le l'aga-

mi :.l), Malhieii(2), l'oiirnel (3). !.. «i. Simon et Pat.-r (i), LlL-sque (3), Védv («)

— vont nous permettre d'étendre- nos conclusions.Divisons d'.-d»or<l ces recherches en deux groupes: un premier, compos;

île celles qui ont été elfeeiuées selon noire méthode mi une méthode voisine:

un second comprenant les autres.I6 Tiiivmu île l'ilipiun, Mathieu, i'itiiiJl'l, l.'tlcxtpie. l'ff'retllè* selon Votre

viélhuile 1,11 une uu'lliitile voisine. — C.'.s travaux confirment purement et sim-plement les nôtres quant à l'action de l'injection marine sous-ciif.-inée, dansla liilierculose pulmonaire, sur le réveil «le l'appélil, le retour du sommeil, leivlèvcmeiil général de l'état, l'amélioration «le la toux, de l'expectoration, des

sueursnoetunies.dessignesstéllioscopiques(disparitiondescraipiements).e(c.,etc. L'i conconlance est si complète qu'il est inutile de s'y arrêter davantage.Sur un point que nos recherches ont insuffisamment éclairci : l'action sur la

fI> l'Ai;»*», Ricidncciticti tli clin, meil., l'.'li'i, l.inle V, n»r.l.(2) Minute, l'en-jeèï médical, 31 «b'veilibre IWlJ, pp. T.23-:.2S.(3) FolfcXIL, Académie île médecine, 2.1 mai VMK. et tirage ;i part.(I) f.. Ii. Smox el l'xll»:, IVciï.' médicale, l'J août f.KIT,.{%) I.XM.I»..!i:. Jfiirii'il de inéd. de Uurdeaur, 24 s.-pleiubre l'.»o5, p. l>s.(fi; V»i>v. T/««»«\ lionb'.iux, 3 janvier l'JOi.. I.Vau «le in.-r» u thérapeutique »-l principah-menl

«lie* le.» Inlw rciil. n\, J vol. m pag«'s, Imprimerie «-«•iiiinen-iale el industrielle, llor.le.iux.l'HM..

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l'.vxs LA TI nnu t LCSI: ITLVOXAIKE

Jièviv, Piigano et Lah-s.ju,. apportent Lui contrîbuliou : «lie/ .l.-iiv itiaiaai.»fi-bricilaiits. l'un à 3S .

l'autreà .'(S j la l.-mp."rature!..mbe s.ui- finihe-m. «le-

iiijectiojis à 37-2-37*3, chez l'un iPagauo , à 37 T .h./ le scoool..

l.alcsqueVMais arrivons » i'aeib>u essentielle qui synthétise (..»(.-s J.-> autre-, à l'ac-

tion sur le poids.Dans 1«- tableau suivaut nous donnonspour «-h3queexperi-.-u.-1* «!- .!iti.*!<-iit-

aut.-n.rs: 1' l'élal pathologique du malade, 2'la «I.-- moyenne «l'.-au «.•• m. risotoniqiie injectée par jour (!-, 3- la «luré.- i-u jours «in traitement Ii. 4> L-

uombre de jours d'observation après «-«-.-.-itiiiu «!u iraiti-meut, ."• laugiu.-nla-liou pondérale par jour de «haque suj.-t p.-niiaut et après 1.- traitement

I 1...-L- N-!;. ix , :**-

A .s,..... - , . ..-.:, ;

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r-v..:.-- t "i""—— s .. .-_ ..

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P.<...i\».. 3- J.-iié. Ml I i:. «J. i.2.r. «.'i ;Mitmir.. |i|. 2". j 1S ;;s s :

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ri fd. 2:; 20 o !

1.1 I.I. 2r. 24 4.2 îï

l.l IJ. S.t 24 [ il,», 1 |

l"..i'!!M:I.. |l'--ei2'«!.-piés '.o ;:.».', ir.o j 71.. ' i

l..xi.is..i-f: ] 3« «b-pré. 2ô.'> 30 i 3 1.3 j|M....J I" if .'ré. 30 ! 30 ! joi. ' i

1.1 ' l.l. 27 ! 37 «.:. ! ..',... > 71.2 ;

bl. ..! IJ. 2o.«. j ;:. I :.7.i ! i

f! j l.l. 24.1 i :.s 20 i m,s :.:.'. ï

l.l 2- .l.-L'ié. 2.'..». 7s 12-.«.i i

Ce qui frappe en premier li.-n à la b-clur.- <le <-.- tableau, «-V»! la supério-it.-d'un certain nombre de résultats, notamment «le «eux «!• I.ab--qu--. -ir- I. -noires. Lu effet, tandis que liotr.- ascension pondérale la plu- loi t.- p.-mf.ttii lap'-rioile «lu traitement sous-ciilané marin «--t «h- !»o pr. iS par jour. Laê — pt.-rapporle trois observations où «-«-s a-i-.-u-ioiis ipiotiiiieiini- sou! «1.- : loopr.,III f:r. 8, 12!) gr. -I. De même, tandis que notre .-isc.-n-ion la plus forte -pen-dant la période |K>»léiieiire au li.iil.-iie-nt c-st «le 2* gr. 3 par jour. Lale-quoobserveib-sascensions quotidienn»-s pciolaut «e'.te p'-rîodeite*i7gr. -i et 71 gr. 2

par jour.Nos résultais rojiil donc non seulement ooilirmé-; ils ,-..nt «lé-passé».2-' l'rutiiitj île I..-!',. Siiw.ii et P'il'i. Vé'hi. t'url'-t. Mmi-jniie..//.. (i/.j .../,„

il"; Itaj.pcloiis que nolic méthode «-lie/ 1 a îu'l- est ; inj. .-|;..ÎI. p. ndant in Lui- - a-./prolongé t un mois el demi au moins) de lu*- à iO 1 ... «IV-au ,1. n .. i-.,!. m.jie.

t»u- |.-ti..is ..11 quatre jours, — soit «1, 30 â ;.0<-c,.par j..ur.

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1H L£H" l>E MEK

«IKC M'Otude diff'ên-iite de ht utittv. — 1* L-lî. Simon et l'alor(iVt'*»e tiudicale,lit août iUOj) ont espérimenté l'injection marine daus la tuberculosepulmo-naire iln-ï «les enfants de deus à quatorze ans. Leurs résultats oui été nuls.U( lecture de leur» observations rn revoie la cause. Ces auteurs injectaienth-urs sujet? de doses de div à (iviik-iroi-. fois trop faîbl

,-». Le* graphiqueci-dessous {(ijî. tii représente les doses d'eau de Hier isolouique, |»ar jour <et par

l'ij:. Î-. — liittplii'iui- iiiJi<]uaut J<s dus'.** «le ]>hMu» Jiiiriu iujcilcvr. eu lUéraiwuliijut'iiifinlil •. i.ir ji.ur 't pnr kil.>^r.itutie'.i'.iifa-i!,|.ir I. - ilitl.r.n!- .iul.tirs. — iu-ufli-ntiivnutuiie tic* doses iu]ei-téi-f |.:tr MM. l.-tl. Simm . t l'ater.

kilogramme d'enfant, employées par les différents auteurs eu thérapeutiqueinfantile. On voit rinsuflisaucê «les doses injectée* par MM. L.-<j. Simon etl»ati>r.

2» Védv,Caries,Mongour (I'M Tlicse Védy, pp. 32-5", UH-H2) rapporleut dix-neuf observations, inclassables quant à la méthode adoptée. Dans deu* decelles-ci,l'eau de mer uété administrée«>II boisson; daussept autres, les injec-tions n'ont p<'<s été poursuivies plus de liuil jours: dans quatre, les doses quo-tidiennes u'onl pas dépassé 3 «r. J, i gr. i, i «r. 7, ti •»-»"• > (»» lieu *le :*»a

."JO gr.,»eloii notre méthode); une autre (Mongourj est muette sur les résultats.S,ir t.eîj quatorze observations,quatre seulement sont favorables.

Les doses, la durée du traitement, J'augmental ion ]H-ndérale, b>s résultaisobtenus dans les cinq observations restantes sont :

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l'ANS LA TUBEkCliOsE IlLMOVUKK 1!»

1 S 'i '

ti t: i — ..s,: | t-«;.-,-..-..:.-,-r.j.vr. -.-.-. i

La chute poudérale de «il -ir. T par jour se réfère à un malade qui perdait

•».*< jir. antérieurement.On voit que dans ces observation-, où un ;. '•tiioib

1plu- voi-im» de la noire

soit par le-doses injectées, suit par la ..'crée du traitement' ;i ,-jê adoptée,les résultats deviennent aussitôt favorables. La disparition .le-

• raqiienteiit-

Secs, descraquementshumideset île latièviv est obtenue. La iiou-amélioralioud'un cas au troisième degré, est conforme également à nos résultats.

Les travaux de tous Ces auteur- peuvent se résumer ainsi ;

I Késultats identiques mi supérieurs aux nôtres, dan- les cas où la jucthod.ïiiiliqitée par nous a été suivie;

i- lié-ultats nuls <<u in. on-!.uil-, dan- le- cas t>ù une méthode u,s dilTé-

CeUle a été elii]>!"\ée

inU i fii-l'ii'fu. -_ Les résultats nuls ou inconst.inis se .-. .n.. >f v. t, t d'eux -inémes; ils sont le fait d'une méthode ilé-feeUieuse qu'il Mil'lira d'abandonn. r.

— Les résultats identiques aux noires se conçoiventégalement : il- coulirmentl'action de l.i mélhode. — Les résultats supérieurs, obtenu- par l.ah-qiie.semblent avoir une cause très simple qu'il convient de dégager, t".V-l «nie.abus qrie nous expérimentionsdausdes conditioiis d'hygiène «I de diététiquesouvent très défavorables, cet auteur opérait avec l'aide du climat, «lu régime«•t «lu repos.

VI.— COVf.lSIOVs I;I':M'.II.\I.I>.

Ce travail vient «le mettre en lumière «pialre faits principaux :

!" L'action reinarquahledu plasma marin, <-n injectionssons.culaué'es, dan-la tuberi-ido.-e pulmonaire. — ael!<>:. t«-lle quVu dehors «h- tout liait, ne niadjuvant et même «lans des conditions hy^iéno-diétéijques défectueuses, elle

permet le relèvement général «le l'état. !«• réveil «les fondions digestiv.s. l'aug-mentation du poids, la régression des lésions pulmonaires:

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80 L'iAv" IIE ME«

2' L'innocuité complète de ce traitement;3* Son activité nulle ou inconstante en dehors d'une méthode définie;-i" L'avantagequ'il peut y avoir à lui adjoindre les cures aujourd'huiclassi-

ques d'aliiueutatioù,de repos, «l"aérati«ïn,de cliinat.Les conclusions qui se dt'-gagent de l'ensemble de cette étude sont les sui-

vantes :

Ie l-a tlu'rapeutique|>arait jMisséderaujourd'huiavec l'injection sous-culamVd'eau de mer isotouique un nouveau traitement adjuvant de la tuberculosepulnionaire'1'unepuissance digue d attention.Cette puissance semble égaler à

peu près à «die Seule celle des trois cures associées, d'alimentation, d'aérationet de rc|Mjs.On pourra juger |tar ce fait seul de l'importance «ju'est susceptibled'ac«iuérir la méthode, daus les grands centres en premier lieu, chez la classesédentaire ;

2* Aucune contre-indication n'apj>arait jusqu'ici, ilaus les diverses formesde la tuberculose pulmonaire, à ce procédé thérapeutique nouwau ;

3* Sou eflicacité d«'pen«l de son application inélhodhjue,définie en détailplus haut, et qui peu! se résumerainsi : injections de llHlcc. cnvïion tous lestrois jours. |>ciidaul un mois et demi au moins, avec surveillance ensuiteetreprisedes injections s'il le faut;

-I" La cure climatique, ou simplement d air et de tV|tos, semble devoir ajou-ter au bénéfice dû à l'injection marine sous-cutanée.

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APPEMMCË

Tuberculose pulmonaire au 1tr degré.

Observation I

/*' dfgiv, fil fhutf df jfôd*j*/ </'"-

•}f>rj"»f d-jtui* i ttiis -. — Ai'juifitUtii»!)

ft'itid':rttlf j>if jntif ji'iul'Uit Ifa J i ? jfiiifi du tfilitfnifnl tii'ititt : Uiï </'- •* ,'pi'iidaitl /.•> JOli jt.ittf ttiicittiti: s** (ff. -S. — Ittff-trili'iià d-> ''«if/«'•-«<•uU.

IVmme. 20 ans (\).Hésfdii:-. — l'ère- et mèiv bien portants, l'n frèr«' inorl «'il l»a- âg«' «le con-

vulsions, l'n autre frère actuellement bien portant, loulefoisnyant été réformé

pour palpitations <?).

Auti-r-'d-'iiis.-—

T«>ujoiii>«léîicale, anémii' de longue date, De 10 ans à ii»

ans 12, aliuienlatmn însuftisante avec excès «le travail, comme employée «le

magasin. Ilepuisle mariage i ptol.. loux, oppression et expectoration. Malgré

le repos et uinr alimentation meilleure, amaigrissement eoatinuellîtiiigtjrt>:nd";fitjtif. — llcglée â la ans.ï>eux périodes menstruelles pendant

la première année, puis arréî de trois ans. lieux retours dans l'espace d'uneannée, puis époques ivglécsà des intervalles «le deux mois,jusqu'au mariage(JitOI). Depuis le mariage, régulation à six semaines. Légère «lysniénor-rln'-e. IK-gk'S iluranl six jours. Leucorrhée presque rontiniiclle •! pinsnlioiidanle «piiiize jours par mois, l*ne faus*p-eou«-lie de six semaines en sep-tembre i!*H. — Pas de migraine, intestin régulier.

/;*/»»/ ffi-Di'-ail nrfurl.— Asthénie. Voix lente cl faible, l'aligne constante,exagéréi? au réveil Appétit capricieux. Sommeil prolongé. Très émotive ;palpitations; Irembh-Hienl fréquent sans cause. Teint décoloré.

Et'i ftiiUintii'thf nftiifl. — Oppression rendant la marche «liili. île. Toux

M | i>ll«.- observation n> l, pin-i «jue les <>l>STv-ili«>ns n" V. VII. XII «jui suivent, se réfè-rent à «If.- mrttaiJes qui non* ont «'-lé confiés par M,|.- l».i«:t.'ur«;*«lou il «jut ont «'lé suite*|ar nous ilan- uni l.ili.ir.itojr. d.- l)l..jil.il S .ini-t...uj.. \ous Minime* lieiin n\ <|.- |.,.in-.irle reutfTu-'u-rSri du *i «x.vileiil et cordial ««vueil .jn il a Iti.n voulu nuii- y U'm-.

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22 I.'FAI »r. MER

moyenne, expectoration aboudan'o- le matin, puis limitée à deux er-'.~hals parheure dans la journée. Crachats verdâtros.

IViumoii droit : avant. 1 3 sup. augmentation «les vibrations.

— arrière, 1 3 sup. matité. diminution du inurmur? xvsiculai-

re, petit foyer de craquements secs a]»rès la touxdans la fosse sus-épineuse.

J'vidi iititi'iittirs nu tniit't>\f$tt. — 1K'.»7 00 kg.r.toi os kg.

o juin l!«).ï :.K kg. 200

'.i juin i'Mt.i :;K kg. 150

Donc, «lîminution de li kg. 850 «lans les quatn* dernières années, soit de1 gr. 7 par jour en moyenne.

l'Émoi»: nr THAITEMEXT MARIX.

lifêirf df rif jWinUmt if ImitfMfitt. — Séjour à Paris «lu !» juin au 10 juillet;à la campagne du 10 juillet au 2-'i septembre. Vie aisée.

Mimihrffl iiihrtallfdfi iujfriions. — Du itjuiu au 20 septembre I005, 32

injei-iionsde plasma marin isotoniijue Ions les trois et «piatre jours, dont 10de 10i> et IGdc200ce.

l'oid$.~ t» juin 58 kg. 150. — Taille : 1 m. 70.

14 juin à'Jkg. 200.17 juin a!» kg. 000.27 juin 00 kg.4 juillet âilkg. 000.

» juillet 00 kg.Il août 00 kg. 500 (l'oids donué par la malade).25 aonl t»3 kg. 500. (Id.).15 septembre 00 kg. (Id.).2!» septembre.... *ït» kg. (Poids pris par nous).

Augmentation totale: 10 kg. 850 en 112 jours de traitement, soit gain parjour: flOgr. 8.

Etat gftifi-al. — L'état nerveux s'améliore dès le cinquième jour du traite-ment; disparition presque complète des jialpitaiionset du tremblement. La

fatigue généraleet celle du réveil commencent à céder vers le onzième jour ;

l'appétit s'installe à la même date; la mine se modifie; le vingt-unièmejour.leleint est franchement rose.

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j'xxs i..\ nBrJîCt'LôsF. rti-MôXAtBt'. 23

Le 2*.l septembre, le cent-douzièmeet «Ierni«-rjour du traitement, la malade

es! iransforuuV. La marche est facile; l'app'lit. le sommeil. IV-îat nerveux, le

teint. l'aspect général sont excellents. La voix« -t rapide et bien timbrée.

Et'ii •i'j""''d"j>'jnf- — Les prëUHi"*r>.'-JVJSICS «pii suivent le début du traite-

ment ne sout plus aucunement douloureuses, mais «lurent le mèm<- teinp-.Puis.inlerruplioi. de deux mois. La leucorrhée diminue ver-le soixantième

jour, puis disparaît d'une façon presque e«'»mplèio.

Etat jitdiiHtnahv. — Dès la deuxième injection, disparition presque absoluede la toux. Dès la quatrième, l'expectoration journalière r-e réduit à d«'ux «m

trois crachais le matin. Le trentième jour, pas encore de modifications stéth«iscopî«]iiesappréciables, mais le cetit-doii/ième,à la lin «lu traitement :

Poumon droit: murmure vé.-iculaire presque normal, aucun craquement.

rÉiitour. i't"isTi*:nifi'in: AI nnm.vu:XT.

tifitrf df l'if. — Du 211 septcnibiv IM05 au 13 janvier l'.kMi. séjour constant à

Paris.Elut tj'hii'fiil.— Se maintien'. exc«-ll«'nl. Appétit,sommeil bons. T«'iutc«d«u-é,

voix rapide, asjiecl jirospèr«'. Ouebjues palpilatmns.Et'tt ififHfrid'ti/iijtif.

—Persistuuccdu r«'tard mensuel de dix jours, mais plus

aucune douleur et durée d«' chaque époque limitée à quatre jours. La leucor-

rhée a eomplëiemen! disparu.Elut jiidwiittiiv, — Aucun rhume '<•! hiver, au lieu «les maux «le gorge «pii

aceompagnai«-iit toujoursr«'lte saison. Aucune toux, même le matin. Fxpec-toration limiti>e à deux crachats le matin et quatre ou cinq dans la journée. Il

n'y a plus de dyspnée, même d'ascension.Poumon ilrotl: beau murmure vésiculaire avec simple expiration proîon-

g«V>, aucun craquement.l'-.idt. — 20 septembre lî«05 <;-. kg.

12 décembre — 71kg.13 janvier IÏNK» "2 kg.

Augmentai!)!» pendant la période postérieurenu traitement : 3 kg- en lit*;

jours, soit gain p?? jour, 28gr. 3.

Comme on voit, l'augmentation pondérale lolalea é)é. depuis le déj.ul dutraileinent, de | i kg. La malade, prise h 58 kg. 150 le !> juin.a atteint 72 kg.le i:t janvier, alors que son poids le plus élevé (à 10 ans) axait été «le 00 kg.

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21 L'EAI OE MER

Observation IIAdfitiiji/itliif tiyirlu'o-ttronrhiijtif.— AtHjmcHtiituiii jiinidfittlepat jvur pfitd'iul

1rs 2il juurt dti triiitriiifiit iiinriù. Al ;/r. ' ; pfndmit Ifi 1"3 j»ut$iuivtitït$ :1 tjï. .'i. — ilitjriritioii dr l'iidru'ipnthiv «Vu«ro-br»nfhitpif,

Lille, 4 ans.llrfrditf. — Père, bronchite chr«ini«jae (?j. Oncle paternel tuberculeux.Aiitéffdfttli. — l'ne bronchite antérieure. Fin février 1iï05, une poussée

congeslive au sommet du poumon droit avec lièvre (42' rectale, températureprise par l'un «le nous).

Etui t/fufiidii'-titrf.— Adénoïdisme nasal: grosses amygdales. Micropolya-«lénie <-er\i«-ate. Appétit moyen. Pas «le lièvre. Sommeil un peu agile. Chairspâles et molles.

Elut fiulfioiiuîrf iirtiirl. — Toux fr«'quente et coqueluchoïde.Poumon droit: 13 sup. souffle et submatité.

— 1,3 moyen, espace interscapulaire,matilé.

—1/3 inf. «liminulion du murmure vésiculaire.

Poumon gauche: bon.l'iiid* itntriifiiriiuimitruiful. — 0 mars lï*05 15 kg.

lÉnionr. m TKAiTr.Mr.xT JIAIUX

Griiff df rif prudmit If triiilniifiit — Vie aisée à Paris.Mundirf et intrrcnllf des injfftiniif. — Du lOau 30 mars. 5 injections de

plasma marin isolonique de 30. 50, 00. 00.100ce à des intervalles de qualrejours.

l'oidt. — 10 mars 1005 15 kg.

H avril Di kg. 500Augmentation totale: I kg. 500 en 20 jours (dont 20 de traileiuent), soit

gain par jour: 51 gr. ".Etui gi'nfi-Hl. — Amélioration très prononci'-e de l'apjiélil et du sommeil, et

gaité remarquable, di'-s le «pialrième jour du traitement, bien que l'enfant nesorte pas. Très lu-Ile mine. Chairs fermes.

Etat piilmntitiirf. — Ne toussi- plus.

Poumon droit: 1/3 sup. absence de souffle.

— 1/3 moyen.persislnneed'un ]>eiide inalilé au niveau du hile.

— 13 inf. murmure vésiculaire normal.

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Î'AXS LA Tl BEiUHLOSr IH LMOXAItiE -25

Ii:ntOI>E l'oSTLIUEtHT. Al TKAITEMEXT

IK-idi.—3 mai 1905 n; kg. 5m».

27 septembr<'. 17 k^. i">«»

Atigmeiitati.il pendant la période po-térieur«- au traitement : 750 gr. eu172 jours, soit gain par jour: i gr. ."t.

Etal ip'iu'tid. — Fxeellent. Appétit, sommeil <-t gaïlé.Elut pvhiimtaiif. — Aucune toux. Aucune diflétvmv entre les deux pou-

mons. Murmure vésiculaire normal du haut en bas «lu poumon droit.

Observation III

J'irttdifrrultoe, li'îrdiliiïrf.—Al"iii'fut'tlif»ip"ilttriiltf purjmir /<• ifl-ntt /..• .'.)

jours du tt-riitriiifiit vturin." .1s* •/<". ; p'itdant />» i .i* ji-mt mirant*:4i •)>-. i.

•—itrttiUf du mlll'llllltf Irii'ul'lifr. tHijeifilï'-ii >/.

*j'r»t!rnirnt*.

Femme, 32 ans.Hérédité.. — Père mort jeune, tuberculeux.Antfffdfiits. — Santé toujours d«'*lieate.

Etui H'I'i'd'ji'pif- — Itègles souvent douloureuses avec éncrwiin'iit .'t mi-graines. Pas «le constipation.

El"! •y-ii'iiil tirttlfl. — Depuis Six mois et jusqu'à aujoill'ii'htli, lolix «I

expectoration. Depuis deux mois, sommeil médiocre av«-«- lièvr«'. agitation.

•I fatigue au réwil. Depuis trois si'inaiiu-s. dort «! mange mal; «rampe-d'estoma«:.

Etal piilmoiiiiiff actuel.— Depuis quinze jours, douleur- au cé.ié «Iroit «le la

poitrine.Poumon droit : avant, normal.

— arrière. 2 3 inf. diminution du murmure vésiculaire.I 3 inf. frottements.

Poumon gauche : normal./'<>/«/* antérieur aii traitement. — 21 févri«T 10O5 55 kg. 400.

l'ÊIIIOIiE l>r THA1TEJOAT NAlilX.

Heure de vie pendant If traitement. — Vie aisée à Paris. Célibataire.ytimbre et intervalle des injections. — Du 10 avril au 5 mai. 7 inj«-«tioits

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98 1-'£AV VE ME*

de plasma marin isotouique, dout 2 «le 100 et 5 de 200ce, à des intervallesde 3 et 4 jours.

l'iâds.—10 avril 1905 55 kg. 100.— Taille : 1 m. 58.

20 avril — 55 kg. 900.

5 mai — 50 kg. 200.

Augmentation totale : 800 gr. en 25 jours de traitement, soit gain parjour:32 gr.

Etal général. — Dort six heures dès la troisième injection, el sans fatigue

au réveil, à partir de la quatrième. A la fin du traitement, appétit excellent,

sommeil bon el prolongé. Forces bonnes.Etat gijnalgiipte.— llèglesnon douloureuses ; ni énerveinenl, ni migraines.Etat pulmonaire. — Ne tousse presqueplus, ii'exjicelore plus.Poumon droit : augmentation du murmure vésiculaire, disparition des

frottements.

I JHIOI'E rOSTKHIELHE Al' THAITEMEXT.

Poids. — 5 mai 50 kg. 200

20 septembre., 57 kg. 100

Augmentation |H-iulnnl la période postérieure au traitement : 900 gr. en138 jours, soit gain par jour, 0 gr. 4.

Etat général. — Crise rhumatismale intercurrente.Etat pulinitt'ùre.— Ni toux, ni expectoration.Poumon droit : bon ; quelques frottements très faibles {adhérences}.

Observation IV

tr' degré, en chute de poids,— Augmentationpondérale par jourpendant les"ttjours du traitement marin : 91 gr. .t ; pendant tes lli'J jours suivants : 9li

gr. — HUftarition des craquements.

Femme : 24 ans.Hérédité. — Inconnue.Antécédent*. —Toutes les maladies de l'enfance; scarlatine, pneumonie.

Itrom hiles fréquentes. Fu 1902, anémie profonde. Fn 1903, «lébut des acci-

dents pulmonaires.Etal général actuel. — luapj>étencc pres«pie absolue. Sommeil mauvais,

avec cauchemars, transpirations. Forces inédiocres.Accès fébrile» irrégulicrs,

mai» assez fréquents.

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DANS LA TmrRCl LOS»: ritîlOXAtRE - 2«

Etat pulmonaire actuel. _ Toux incessante [a nuit, très fréquente le jour.Expectoration moyenne. Ilecherche du bacille de Koeh ni^gativ.'. Douleurinterscapulaire.

Poumon droit : avant, inspiration saccadée.

— arrière,obscurité du haut eu las.Poumon gauche: avant. 13 sup. craquements humi«1es.

-— arnèr<>, I 3 sup. craquements.J'oid* antérieur* au traite,H,ut. — Inconnus, mais en chute.

Il'liloio: hi TKAITENEM' MAIîlX.

tSeure de vie pétulant le traïtehient. — Alimentation insuffisante. Travailquotidien de onïe heuresdans un sous-sol froid et au milieu de poussières etde courants d'air.

.Xombre et iatertalle des injection*. — Du 3 février au 1 i avril 1905, 13injectionsde plasma marin isotonique, dont 3 de 50, 8 «le 100, 2 de 2m» ce.à des intervalles «h- trois quatre el mémo huit jours.

I».,i,h. — 3 février 17 kg, 930. - Tailh- I m. 54.13 février 47 kg 9oo.

3 mars . 48 kg. 7i¥i.

17 mars 49 kg. loi».

14 avril. 49 kg. «00.Augmentation totale : I kg. 700 en 70 jours «le trailemeiit. soi! gain par

jour : 24 gr. 3.

Etat général. — Appétit, souvent av.-c fringale-. Meilleur sommeil. Dimi-nution des sueurs et des accès fébril<*s. It.-pri-e «les for«'es.

Etal pulmonaire. —Tousse moins et seub-metil la nuit. Ne crache plus.Persistance de la douleur inteiscapulair.-.

Poumon droit : avant, inspiration sacc;t<b*«-.

— arrière, augmentation «lu murmure xvsiciilnirc.Poumon gauche:disparition «les «rraquementssecs el humides

lÉlllôhE l'OSTÉIIIEI JIE Al TllAlTI.*i:>T.

l'.dds — Il avril 49 kg. «OO.

21 mai 19 kg. «00.22 juin 49 kg.18 septembre 52 kg. 700. (Enceinte «!<• juillel).23 octobre 51 kg. «00.

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28 l'EAl" ftE ME»

Augmentation pendant la période postérieure au traitement : 5 kg. eu 192

jours, soit gain par jour : 20 gr.Etat général. — lion appétit, quoique variable. Don sommeil, sans lièvre

ni sueur.Etat putiuonam. — Toux rare, ex|w*ctoralîon nulle.Poumon droit : arrière, inspiration saccadée, submatitë.Poumon gauche : normal.

Observation V

Hémoplotiptr, héréditaire, en chute de poids (9 gr. .'i fvirjour de/iuis 9 mis).—Augmentation pondérale parjour pendant les li'i jours du traitement marin;Ht gr. S.— Aucune hémoplijiie.

Homme, 25 ans.Hérédité. — l'ère et un frère morts tultereuleux.Antécédents. — Typhoïde à trois ans et demi. Céphalées fréquentes (deux

ou trois fois par semaine) d<quiis <lix ans.Fistule anale opérée il y a deux ans.Une hémoptysie il y a quinze jours.

Etat général actuel, — Appélit «! sommeil tn"'S lions. Forces bonnes. Mauxde tète l'après-midi un jour sur deux. Pas de lièvre.

Etat pulmonaire netuel. — Toux et ex|«ecloralion rares. Itecberclie du ba-cille de Koeh négative. Périmètre thoracique : 0 m. 81.

Poumon droit : nvanl, malîté iyiiqiaiiiqii.., résistance au doigt, augmenta-tion des vibrations vocales, diminution du murmurevésiculaire, inspiration saccadée.

— arrière, expiration prolongée et soufflante dans l'espaceiulerscapulaire.

Poumon gauche:avant, .saccade.

— arrière.coinm»" a droitearrière.i'nids antérieurs nu traitement. — Novembre 1901.... 57 kg.

1903 50 kg.25 nov«>mbre 1905 51 kg. 250

Donc, diminution de I kg. 750 en deux ans, soit de 2 gr. 3 par jour enmoyenne.

l'ÉKionr. ni' THAITEMEXT MARK

Genre de vie pendant te traitement. — Vie à Paris, relativement aisée, mais

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1>A\S LA TtBKtiatoSI. il UioXAIKL - 20

fatigante, nécessitant la stati«m dclioul toute la journée-, dans un magasin..'Sombre cl intervalle de* inje--tiou>. — Du 25 novembre 1005 au 27 janvier

IOÛ0, 19 injections de plasma marin isotouiquc,t«*us les trois el quatre jours.dont lOde lOOt-t 3 de |50«c.

JW». — 25 novendue |;n»j 51 kg. 250. - Taille : I m. 59.2 décembre 55 kg. 050.10 décembre 55 kg. 4m>.

23 décembre 55 kg. 3ml.0 jauvier 1900 55 kg. lu».20 jauvier 55 kg. loo.27 janvier .. 55 kg. 500.

Augmentation totale : 1 kg. 250 en 03 jours «le trailement, soïl gain parjour : 19 gr. 8.

Etat général. — Très bon état. Appétit augmenté. Sommeil prolongé, l'or-ces excellentes. Disparition complète des maux «le tél.- «lès la troisièmeinjection.

Etal pulmonaire.-—

Ni toux, ni expectoration, ni liémoptysiV. Périmètrethoracique : O m. «0.

A l'auscultation, la r.'Spiralioii <-n arrière nV*l plus soufllaute. Les autre-signes sont les mêmes.

ObservationVI

Héréditaire. — Tultereulose à forme torpil'\ »•« ehule de p >nli {/«>" ar. parjour depuis .'}0 jour* t.— Augmentationpondérale par jour pétulant le>:i~. jouitdu trailement marin: 1& gr. U; diminution par jour peudant Ira 9 10 jour*suivants ." 7 gr. 1.— Ititparition de* râle* de bronchite

, 7 «/>> frottements.

Femme, SOans.Hérédité.— ijrand'mèrc maternelle morte tuberculeuse; un frère et deux

sieur» morts en bas âge de méningite.Antécédents. — Nombrcusi-s bronchites prolongées et <|uatr«- pb'iirésie.s.

deux dans lejeune âge. une ily a quatre ans, la dernière il y a deux ans. Il vaun mois, forte grippe avec point pleuréliipic a gauche.

Mariée; pas d'enfants ; une fausse-couche de cinq mois. Ménojiause il vaun an.

Etal g/néralactuel. — Appétit moyen, capricieux ; gastralgie léger.-; cons-

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30 L'EAI' DE MER

lipation. Forces médiocres; céphalée: palpitations. Souffle systolique rude àla pointe du c«cur, et un peu présystolique. Sommeil médiocre; cauchemars.

Etat pulmonaireactuel.— Toux sèche, surtout la nuit. Expectorationle ma-tin et dans la journée.

Poumon droit : râles de bronchite disséminés du haut en bas.Poumon gauche : avant, obscurité et submalilé.

— arrière, obscurilé, subma'.îté el frottements aux 2 3 in-férieurs.

Poids antérieurs au traitement.— En général. 00 kg. à 00 kg. 500.31 janvier 1905 »«0 kg.

1" mars 59 kg. 500.Donc, diminution de 500 gr. en trente jours, soit de 10 gr. 0 par jour en

moyenne.

l'Éiiioni: iif TIIAITEMEXT MAKI*

Henri; de vie pendant le traitement. — Vie à Paris. Alimeulalion et aérationsuffisantes, mais surmenage physique el moral.

MomOre et interca.Ui: des injections. — Du 5 mars au 11 avril 1905, 10 injec-tions «le plasma marin isolonique, dont une de 50. 5 i\e. 100. i de 200 ce, '.ous

les trois et quatre jours.Poids. — lr mars P.HI5 5!" kg. 500. — Taille : 1 m. Oï.

:il mars oo kg.10 avril OO i.g. .200.

Augmentation totale. 700 gr. on 37 jours de traitement, soil gain par joui1 :

18 gr. 9.Etat général. — Disparition «les cauchemars, de la gastralgie, «le la consti-

pation, «le la céphalée, des palpitations. Sommeil «>t nppélit meilleurs, forcesbonnes.

Etal pulmonaire. — Disparition <Ie In toux «•( «le l'expoclorafion.Poumon «Iroit : normal.Poumon gauclo 1 : obscurilé el submalilé dans l'ensemble, sans râles ni

frottements.

ri':itioi>i: i-o-iruMcrm: M: TIIAITEMEXT

lion «' t a t jusqu'au milieu île septembre l'.*05. «"est-à-dire pendant 5 mois",

puis réapparition de la céphalée au réveil, avec hjinhiugo. t'aligne, quelques

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Ï1.VNS LA TCBERCIXOSE ITLMONAlkK .31

insomnies, le lout consécutif à une crise rhumilismide «'t â une lluxion den-

taire grave.Don état gastrique et intestinal. Ni loux. ni expectoralion.Poids. — 10 avril »'*» kg. **>.

13 octobre 57 kg. 150.

0 novembre 5S kg. 7*.KI.

Chute pondérale p -mlant !a période postérieure au traitement : l kg. .'ioo

en 210 jours, suit chute par jour : 7 gr. 1.

Observation VII

/*' d-ipé, héréditaire, en chute tl. po'uts {Jf yr. par j air depuis un •m]. —

.1 nauicntnlionpondérale par jour pendant les > A jours du Iraiteiiieul manu :10 gr. 'J : pendant les Hi'J jours suivant* : t~ gr. !>.— Itisparilion des era-tpteweiit*.

Homme. 22 ans.Hérédité. — Père mort de luhercuto.se, il y a li ans. après 2 ans de maladie,

l'n frère el deux so-urs, jeunes, actuellement bien portants.Aiiiéeédciits. — Très hjeii portant jusqu'à 2«l ans, f;ii-ai! lot) kilomètres sur

roule, à bicyclette, en i heures. Le l«>ur «lu mollet ;"i e«:l!e époque élait «le

38 «'in.Depuis deux ans, tousse. En novembre 1901.>• un point dans le dos

>

«mpèçhe de respirer: la toux s'aggrave. En lévrier, grippe, achevant «l'ahal-

Ire. 'loux «^rieuse.Etat général aeluef.— Asthénie. Dysjinée. Ne peu! marcher que ;i ' 1 d'heure

au plus, lentement et avec grande fatigue. Sommeil coupé. Pas <[ appéîii;

nirtng-> par raison. — Le tour du mollet est réduit â 31 cm. If.Etat ptdttio/oiire nefnet.-- Toux fréqwnle. tous les ipiarl- d'heure environ;

trois «punies la nuit, ('''veillant. Expectoration faïbb1. Nombreux baHlles de

Koçii dans les crachais. !,n loux el la respiration profond'' déterminent unpoint douloureux en arrière à droite et nue impression de brûlure en avant.;'t droite «également, sous la clavicule.

Poumon droit : axant, 1 3 sup. craquements ih?s frottements faibles.13 mov. aisselle, inspiration saccadée.

— arrière. ! :t sup. craquementse! qu«'jqiies râh > humiib-s.Poiih antérieurs au traitement. — A\li! l'Ail lit kg.

lo avr il P.»o5 on kg. 7oo.

Donc, diminution de 3 kg. 3'K» en un on.soil de "J gr. parjour en mojçnne.

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32 LEAI' HE MER

l'i.iuoiii; nr THAITE.MEXT MAIU.V

Heure de vie pendantle trtiitrmcut. — Ouvrier mécanicien; Uni" le fer. Tra-vail fatigant, debout, et dans une atmosphère d'usine, à Paris.

jYombre el intervalle des injections. — Du 10 avril au 7 juillet 1905, 20 in-jections de 100 ce. «le plasma marin isotonique. espacées en général «!•• troiset quatre jours, certainesde sept jours.

Poids: 10 avril «0 kg. 701».— Taille : 1 m. 07.15 avril 01 kg. «0022 avril 01 kg. 500

2 mai 01 kg.!» mai «J kg. 800

17 mai .. «I kg. 900

23 mai 02 kg. 200,27 mai

, 02 kg. 50O

0 juin. 03 kg. 30010 juin 03 kg. «0O

23 juin 02 kg. «UNI

30 juin 01 kg. ÎHHI

7 juillet 01 kg. «00

Augmentation totale: 0 kg. ÎNN» en 88 jours de traitement, soit ^ain parjour : logr. 2.

La chute de poids de -1 kg. du 10 juin au 7 juillet parait devoir être a.tri-buée aux chaleurs, ainsi qu'à un excès «le travail, l'état pulmonaire restantexcellent. Du 10 avril au 10 juin, c'est-à-dire «laus le- 07 premiers juins dutraitement, l'augmentalioii pondérale avait été de i k}:- ;*00. -oit de 43 gr. 2

par jour.Etal général. — Eveil de l'appétit «Jès la seconde injection; quelques frin-

gales vers la huitième.— Reprise immédiate, puis croissante des forces: lagrande lassitude: du soir «lisparail dès la deuxième injection; une marchesoutenue et accélérée, sans aucun sentiment de fnligue. devient possible- ver-le milieu «le mai: le tour «lu mollel à ee|{e époque est passé- de 34 cm, 12 à

30 cm. La voix est gaie, forte. EuphorieEtal pulmonaire. — Dès la -première injection, la loux «liminue «h- plus de

moitié : il n'y a plus qu'un réveil par nuit, avec quintes, au lien «le trois.Dès la troisième iiijivlioii. pins aucun réveil. Dans la journée, la loux et ré-duite au quart environ de i:e qu'elle était avant. L'expectoration est à peu près

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OAXS t.\ il itEiict"j.o-i: iri.MôXAtni: ..'»3

larie. |,a respiration profonde et la loux ne déterminent plusaucutio douleur.Le 2 mai.i-esl-â-dirc apn'.-s quatre injections, tes «Taquem.-iits subsistent «-n

avant, mats ne sont plus per«:eplihles en ai-riére. A la tin «lu traitement.l'auscuEtation «tonne :

Poumon droit *. avant, ni frottements, ut «-raipn-meuts. Ilcspiration sarea-dée.

— iiirière : ni râles liumid.s. ni craquements. Expirationprolongée.

ri'iiiom: i-osn'.tain m: AI I^AITI'.M.XT

Même genr«- de vie.Poids.— 7 juilll

.«il kg. liUO

10 dé.eudue I.i kg. 500Augmentaiion pendant la période postérieure au lrail«-men! : 2 ki;. ÎHN» en

102 jours, soit gain par jour : 17 gr. 9.Etat général. — Excellent. Mine rose. Jolies rebondies. Appel il. e| foi'O-s

encore accrus. Peut marcher plusieurs lu.-ures. Sojnin.il parfait. L<- malades'f.sl marié en octobre.

Etat pntmonaire. — Toux et «"-xpecloralinn nulles.Poumon «Iroil : avait I. saccade.

— arrière, ni râles humides, ni craquements.

Observation VIII

1" Itegeé. lieredtltiirç. ganglionnaire, en choie d- poids. — Augmentation pon-derate juif jourpenda,il (>:* / HA jours du traitement uiariit: '> */t'. t> : pintanlles US jours itiietiittt, diminution par jour : S or. i. — Ihsparltina </.

> .,,;-giiements.

Femme, 20 ans.Hérédité.

— Père et mère morts tuberculeux.Antécédents. — A l'âge Je f.S nus. anémie ^rave à la suite de laquelle appa-

raît «le la iniciopoUadénio «vrvicalo. A il ait-. Je- ganglions augmentent «|e

volume. En 1901 (25 ans}, pjux et expeeîoialion, .-ubmatib'- et diminution «In

murmure vésiculaire du poumon gaindie, S.HIS râles. En janvier i'Mïâ. abla-tion d'un ganglion : In plaie suppure encore au «léhui du traitement marin.

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31 I.'EAI" m: MI:II

El"f gU'ni'gnpte. — llègh.-s douloureuses«-t insuffisantes. Leucorrhée abon-dante. Céphalée presqii" constante. Intestin régulier.

Etat gint'ralaelwl. — Inappétence. Insomnie presque complèle avec fièvrecl sueurs. Exli-èm-. faiblesse. Douleur inO-rscapiilairi-. Névropathe.

l'Iat pulmonaire actuel. — Toux fréquente et expectoration abondant)-.Poumon droit : avanl, 1/3 sup. obscurilé.

— arrière, id.Poumon gauchi- : avanl, 1/3 sup. Toyi'i- «le cr.iqiiemciils.

— arri.-i-.-, 2 3 sup. obscurité el malité.Poids antérieurs an traitement. — Inconnus, mais 1res grande maigreur,

ainsi qu'en l«'moigue le poids ('i kg. 500', par rapport à la taille (1 m. 00;.

rÉiimiti: nr TK.UTEMKXT >I.M;I\

Heure de vie pendant l" Iraitemenl. —Vie à Paris: excès de travail el insuf-fisance «l'alimentation,d'aération i-l de repris.

.\<tiiibre et ittlercf'fe de,* injection*.— Du « févrierau 21 juin P.N15, 20 injec-tions «le ]>lasma marin isoloniquo, dont 8 de 50, 5 «le lo:>. 8 de 2tH), el 5 de3INicc.. espacées en général de tvois el quatre jours, el parfois de sept.

Poids. — 0 février 15 Kjç. 51Kl. — Taille 1 m. Oo.

10 mars ',5 kg. PHI

27 mars '• kg. «.NNI

1 î avril 40 kg. W020 avril 40 kg. 80019 mai. 47 kg. 200

7 juin 10 kg. 30021 juin -45 kg. 800

Augmentation totale : I kg. 3J0 e;i 135 jours do traitement, soit gain parjour : 9 gr. fi.

Etat général.— La plaie opératoire cesse de suppurer après la seconde in-

jection.Augmentationde l'appel il et «lu sommeil,disparition de la lièvre et des

sueurs dès la cinquième injection: puis fringales, reprise des fore»-s. h'gèivdiiniiiulioii de l'ensemble des ganglions.

Etal ggnalgiipie. —llègtes presque indolores el plus abondantes. Action

inr'onsianto sur la leucorrhée. C-'-phalée complètt-meul disparue.Etal pulmonaire. — Disparition «le la loux el île l'expecloration jusqu'au

7 juin. A ce moment, refroidissement, poussée de bronchite, augmentationmomentanée de la toux et de l'e.xpecbjralion.

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II.XXS LA H lilli'l |o-I. IIIMoVMia; x,

Poumon drnil : avant. I 3 sup. iihscuiv '• ici;,live.avec soiiflb- rude ong-oïc-mcnl'-.

— arriére. I 3 sup. i.l.Poumon gauche : avant, disparition «les ci-aqucun-nis.

— arrièie. suhmatité. murmure plu- n.-;.

t'i'.nioiii; |'«IS'ILI:II:I m: M nnni:Mi".xi

Heure de ri-- p •i-'ia' ..',','. y, -',-/, /.-. — !'.i .-e trois m us au b •;•«! de l'Océ-an

i.Pen-l!ron,\Poids.

—- 21 juin î5 kg. Xoo

27 sept-mbre 45 kg.Chute pondérale pendant la p-Viode p..slérieur«- au Irailemeul : !S<M gr. en

OS jours, soit «liiit«• par jour : 8 gr. I.Etat général. — Au «b'-bill du séjour à la mer. lièvre •l'accoutumance. \u

bout d'un mois, amélioration. L- 27 septembre.

iein! cnjoré. Appé-ti! .]sommeil bons. Caiiglioiis identique- comm-- volume, m li- \in peu plu- dur-.

///•// ggnalgii/ue. — La «iysméiiorrhée. qui avait reparu au début du s.jourà la mer. ne s'.-sl [dus présentéedés |,> m ois -uivaul.

Etal pulmonaire. —Ni toux, ni expectoration.Poumon droit : murmure vé-sieulaire beaucoup plus peiveptdde.Pouinoii gauche ; avanl. murmure vé-ieu!aire à peu près normal, aucun

craquement.

— an ièr«'.submalilélimitée à la. région moyenne delà !'..--.•.-Us-épillell-e.

L'ampleurdu murmure vésiculaire dans le- deux poumons e-t frappante.

Observation IX

l'rélul/erenlris.\héréd'laire,enthute,{e poids .'.'."» /.. p >r j.arr ilcp'ii* ri mois;.—Augmentation p>>»de,-ilcp,ae jo'ie piid •,,; I.., j .'> i>.,::* do l,-e,ii,„t,„,": .'-,>..'.pciolani les fit) jours snicanh : il' •/: . — Ihspa, i! o,,l 'lu •oti[/!e. aïo/nie.ata-lion il» murmure e \;cirou";>'.

Jeune fille. 2.S an-.Hérédité. — Père e! mère mort- tiil.«'j.-ul«-ux.\,ltée. ,1. ,,ti. S allalino et .'opielulie dan- i'> lli.l liée, Première bl.'ll-

chile à 20 ans (|iS:i7i. a;.:ul duré- tout un hiver. a\.-e lo.-ali-at ion au poumon

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•"' J. EAU l»E ÎIEH

gauche el amaigrissement. Légère albuminurie en 1903. Anémie et courba-ture de longue date.

Etat gipialgiipte. — Règles insuffisanteset durant six jours, sans douleurs.Céphalée. Constipation légère. Leucorrhée habituelle.

Elut général actuel. —Teint cireux, un peu de bouffissure des paupières.Courbature permanente. Appel it et sommeil bons. Pas d'albumine.

Etal pulmonaire actuel.— Depuis un mois, tousse de plus en plus ; frissonsel fièvre; xoix voilée.

Poumon droit : normal.Poumon gauche : avanl, 13 sup. obscurilé, mutilé, souffle sans raies.

— arrière, 1/4 sup. suhmatité.Poids antérieurs au traitement.—Septembre 1901. .. .

02 kg.

« mars 1905 55 kg. 700. '

Donc, diminution de 0 kg. 300 dans les six derniers mois, soit de 35 gr.par jour en moyenne.

l'ÉlUOI»»: Ht TKAITKJIEXT JIAHIX

Heure, de rie pendant le traitement. — Vie aisée, mais occupée, à Paris.Nombre el intervalle des injections. — Du 0 mars au 20 avril, 14 injections

de plasma marin isotoniqiie, donl 3 de 50, 3 de 100, 2 de 200, G de 300 ce,tous les trois jours.

Poids. — 0 mars 55 kg. 701). — Taille 1 m. 02.

10 mars 55 kg. 700.

20 mars 55 kg. 700.

10 avril 55 kg. «00.

20 avril 55 kg. 800.

Augmentation lolale pendant les 45 jours du traitement : 100 gr., soit gain

par jour : 2 gr. 2.

Etat général. — Amélioration très prononcée, à partir du quinzième jour,de l'appétit et du sommeil, qui étaient d'ailleurs bons antérieurement. Entrainexceptionnel certains jours. Coloration el ton i fi cation des chairs. Disparition

de la courbature et de la fièvre.Etat ggnatgique. — llegles durant Roulement quatre jours. Disparition de

In constipation dès la deuxième injclion, de la céphalée vers le quinzième

jour. Diminution de la leucorrhée.Etal pulmonaire. — ÎSe tousse plus. Voix claire.

Poumon «Iroil : normal.

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liAXS LA Tl tlEIICl LOSE l-lLNo.XAIIii:*

Poumon gauche : subinatité, a lis -uce «le souille, augmentation du murmurevésiculaire.

l'ElltoiiE l'o-lli:li:iT:i: Al TI'.AITL.MIM

Heure de vie. — identique.Poids. — 20 avril 55 kg. Sm>

23 juin 50 kg. to;iAugmentation [tendant les 00 jours df la période postérieure an traitement :

«:iO gr., soit gain par jour : 10 gr.Etat général. —

Exci-llent. Dispiii'.ion «le la courbature au réveil. Entrain.Appétit et «ligestion encore im-ille us.

Etal ggnalgiuuc. — llèglcs régulières. Ni céphalée, ni constipation. Leu-corrhée !?).

Etat pulmonaire. — Aucune toux. Poumon : mèuie élal qu'à la lin du trai-tement

.La malade n'est pas revue depuis.

Tuberculosepulmonaireau 2- degré

Observation X

9e degré, en chute de poids (/'i gr. 0 pur jour depuis deui mois'.— Augmeiitu-titot pondérale par jour pendant les I0A jours du traitement mai in : .'S gr.i ; pendant les 9A0 jour:, suivants : S gr. — /lisp il iti'ju def frottements. </•

>

craquements et des cèdes humides.

Homme. 19 ans.Hérédité. — Inconnue.Antécédents.— Depuis dix-huit années, bronchite tous les hiv<-rs.Pl«-urésic

droite il y a deux ans. Depuis, lousse et crache. De tout temps, inigraiue.-fréquenles el insomnies.

Etal général actuel.— Forces médiocres, sueurs nocturnes; hou appétit.Elut pulmonaire arUiel.— Toussejour cl nuit,crache beaucoup : l.'io lia. j||.

«le Koch dans un ensemble «le 12 préparaiions.

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3S L'EAU I'). 31 El!

Poumondroit : avant, 1/2 sup.. craquements et râles humides.

— arrière, «lu haut en bas. frottements <:l inalitéPoumon gauche : avant. 13 sup.. craquements humides.

— anière, — id.Poids antérievrsaatroitemuil. - Janvier 19..I3 82 kg.

A'i-il l'.N»3 (aprè- ph-uré-iei.. 72 kg. 500

12 déc.iiibri- 1901 78 kg.10 février l!N»5 77 kg.

Donc, diminution «h- I kilogr. dans les deux mois qui ont précédé le traite-ment, soit de 10gr.fi par jour en moyenne.

l'LI'.IOIiE l'I IIIAIILMLM MAlilX

Heure de rie pendant le Ifnilement. — Vie ais'-e à Paris..Xianfae el intervalle des injections. — Du 10 février au 20 mai. 27 injec-

tions «le plasma marin isotonique, dont 2 «le 5o. 7 de DM», |8 de 2'NI ce, toush-.s trois el quatre jours.

Poids.— 10 février 77 kg.— Taille : I m. 08.21 février 78 kg. 8iN)

10 mars 79 kg.20 avril 70 kg.2 mai «o kg.17 mai 80 kg.2d mai 80 kg.

Augmenlalioii totale : 3 kg. eu lo'i jours de trailement, soit gain parjour : ~1H gr. 5.

Etat ifénéraf.—Disparition des sueurs nocturnes et reprise îles force- ver.- lasixième injection.Modificationpoiiappiveiabloiles migraines el «le l'insomnie.AjipVil 1res augmenté. Euphorie. Elit général excellent à la Mu «lu traitement.

Etat pulmonaire.— Tousse el crache très peu dès la septième injection. A la

lin du Irailemenl, '.• bacilles seulement dans un ensemble de 12 préparationsPoumon droit : avant, I -'! sup.. quelques râles humides.

nrriciv. inspiration normale.Poumon gauche : avant, subinafité sans râle.

— arrière.diminution du murmure vésiculaire.

i'i':nt"i'i: rosif.t:u:i nt: AI TJIAITEMNXI

Heure île rie. — Aie à In campagne en août el septembre.

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liAXS LA TtTlElliH I.OSE VI'LMOXAIIIE - o'.«

Poids.— 20 mai.

MI kg.15 Septembre

.7'.i kg. -'««»

3 novembre 80 kg. -loi.

2l» diVembre Ml kg. 5) O

I" février P.NHi Mi kg. 5o.i

Etal général.—

Excelleiil. Forces, Lupin rie. Appétit lié- Ion. Soiiuin-illOUJOUrS léger avec quelques HJailX lie te[e,i|| réveil.

Etat piifnionaire. — Ni loux ni «•xjiçclor.iiion.Poumon droit : avant. I 3 ,-up.. légère obscurité-.

— arrière. I .'! inf., ol scindé et mutité luttes (ancienne pleu-résie).

Poumon gauche : normal.Eue iirélhrite chronique antérieure a «.-ompléh-ment disparu un mois après

la lin du trailement marin.

Observation XI

l.arqtuple lut/ernleuse, héréditaire, en chute a'c p o.A•/ g,-. pe-i jour «A moi

l mois. -—Augmentation pondérale par jmi.- : pendant h-, ; i>0 j,.n,.. ,l,i

traitement : /."> gr. : pendant les I lit) jours snirnnt* : .ï gr. i. llispartlmnde I''aphonie le l'eme,,! adjuvant: injections ir-i-loa'e,,rf,i,ilecneal,/j,lo!.:e\

Jeune fille. 25 ans.Hérédité.

—P.-r-. mère et un frér.- mni- tuberculeux.

Antécédents. — liv-ugeob- à3aiis: ictère à ]tl ails. D'-bnl ].• iarviigi!.- endécembre J902 : v«>ix voilée «] rainju jusqu'en mai l'en, : aphonie depuismai l'.NIï. plus «.-ouqilèle «lepnis janvier p.i.i";.

Etal gyitalgïaue. — llégle- régulier.-, mais ibuiloin ll-c-, lu p-u de leii-corrhr'-e.

Etat général Incl. -— Embonpoint normal, mais téguments pàî.-. l.-inlterreux. Appétit hou ; sommeil durant 0 heure- avec .'[ à \ ié\ei|- provoquéspar des étoiilleiiienîs ou «les s. nsalioiis do strangulation. Apv relique.

Etat respiratoire. — Aphonie, «Ivspréo. dvsphagie, séchet e--,, doulonn u-o«le la gorge, «ion augmenté de volume, «loulour«-ux au toucher: scu-aliou-fréqilenles de Stl'.l llgll lai ioll

; sjias.'lie lllV llgieu.

Ne lolisse pu-, e\pee!o|o UIPgrande quantil*'- d<- sèçré-tions muqueuses, «'pais-.-, i-ouh'tiaiit des (,;, ilb--de Koch.

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40 L'EAU m: MEII

Poumons: respiration soufflante (propagation du souffle laryngien).Poids antérieurs au traitement. — Décembre 1901 55 kg. 500.

12 avril 1905 55 kg.Donc, diminution de 500gr. dans les quatre mois précédant le traitement,

soit de h gr. I par jour en moyenne.

I-ÉlilOItE I»U TRAITEMENT MAKIS

Genre, de vie pendant le trailement. — Vie aisée à Paris.Nombre cl intervalle des injections. — Du 12 avril au 21 juillet 1905,

29 injections de plasma marin isoionique, dont 19 de 200 et 10 de 300 ce,tous les trois à cinq jours.

poids.—

12avril 1!K>5 55 kg. — Taille : 1 m. «H.

1er mai — 55 kg. .ri*10

10 mai — 50 kg.

20 mai — 50 kg. 400

2!» mai — 50 kg. 50019 juin — 50 kg.

3 juillet 1905 50 kg.

10 juillet— 50 kg. 20021 juillet — 50 kg. 500.

Augmentation totale: I kg. 500 en DM) jours «le traitement, soit gain parjour : 15 gr.

Etat général. —Augmentation rapide du sommeil, qui devient impérieux

et atteint 10 h. sans un réveil ; l'appétit va en «"exagérant de plus en plus,

avec fringales. Forces très accrues, euphorie, gailé. Teint coloré, chairs toni-

fiées, aspect de santé parfaite.Etal gijnalgiijue. — Itègles régulières, mais un peu plus douloureuses par

deux fois. Persistance de la leucorrhée.Etat respiratoire. — Dès le 10" j«7ur du traitement, moins de dyspnée cl de

douleur laryngée, diminution progressive du volume du cou. An 21 juillet,disparition de toute douleiityle tout phénomène laryngé,sauf del'aphonie.quipersiste. Dyspnée rare et moindre. Pas d'expectoration.

Du l" juin au 21 juillet, on pratique concurremment au traitement marin«les injections trachéales d'huile encalyptolce à 2 0 0. à des intervalles detrois jours.

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I«A>S LA TUBEIICULOSE ITLMoXAlIlE il

IEIIIOIIE rosTERir.unt: AI TKAITEXEXT

Heure de vie. — Vie ai-ée, en province, dans une petite ville.Poith. — 21 juillet 50 kg. 5iN»

28 «lécembre 57 kg.Augmentation pendant les 100 jours de la période postérieure au traile-

ment : 500 gr.. soit gain par jour : 3 gr. 1.

Etat général. — Appélit «le plus en plus vif, sommeil excellent: forces trèsbonnes.

Elat respiratoire.— Ni dyspnée, ni dysphagie. ni douleur: le cou paraitélre revenu à son volume normal: disparition «le la strangulation. Ne toussepas, crache deux fois au réveil. Larynx normalement humide el paraissantNain. Aphonie persistante.

Le 28 décembre, retour brusque de la voîx, qui toutefois reste rauque.Le 31 janvier, la voix persiste, avec la même tonalité.

Observation XII

9' degré, en chute de poitls (7 gr..'/ par jour depuis un an). — liens périodes de

traitement marin. Augmentationpondérale mogenue par jour : J gr. .'> dansl'ensemble tles deur périodes {11' jours ,1 I gr. ' dans l'intervalle d-s

.'/.*> jours compris entrere* périodes. — IHminution îles rraqin mrnts humides,

reloue du murmure vésiculaire.

Homme. 10 ans.Hérédité.— Père morl à 7»atis. bien portant ju-qu.-là: mère uiorle en

couches à :!N ans.bien porlanteégalement. Six frèr« - et soins: trois mort- eubas âge (un de convulsions, l'antre en naissant, le (roisième d'um- façoninconnue): les trois autres nctuellemenl vivants et bien portants.

Antécédents. — Bien p<>rlaiit jusqu'à 32 ans. A cette époque, fait, tine chute

sur le- thorax, el crache Je ving I h. 1.2 après. L'hémorragie dure 5 jours, puisreprend six mois après, pendant 2 jour.-. Elle est très abondante et ne cèdequ'à l'ergoline et à la glace. En an el demi après, nouvelle hémorragie, p.i-de toux pendant tout'.- celle période

Depuis quatre ans. toux el expectoration : gros crachat- verts, abondants.Etal général actuel. — Aucun app>'-til. mais par raison arrive â se nourrir

«l'une façon* moyenne. Sommeil très mauvais, cauchemar- ne manquant

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42 L'EAU M: MEII

jamais. Dort seulement trois Injures par nuit d'un sommeil calme. —Maigreur.La face est pâle et ridée. — Ethylique.

Etal piilmonaireaeluel.— l.a dyspnée est si accusée qu'elle rend la marche

presque impossible (repos obligé tous les cinquante mèlres). La conversationelle-même doit être coupée «l'ai rets. Toux inecssanle (UNI fois par jour, d'a-près l'eslimation «lu malade). Expectoration abondante (10 crachais par heure,

en moyenne); crachais ver«làtr«-s. compacts. Ib-ch-rehe du bacille de Koeli

positive.Poumon droil : arrière, obscurité absolue.

— I 3 sup. inalilé. claquements après la loux.

— I 3 inf. râles sibilants.Poumon gauche : avanl el arrière. 2/3 sup. respiration fort<-meiil souf-

flante, gros craquements humble».Poids antérieurs nu traitement. — 1805 07 kg.

1901 05 kg.30 mai IM>5 «2 kg. I«N».

Donc, diminution «le 2 kg. !NNI pondant l'année précédant le Irailemeul.soit de 7gr. î» par jour en moyenne.

I'" l'ÉltlOlii: lil TIIAITEMEXT M.UIIX

Heure tic vie pendant le traitement. — Fiai social pcrmcllaul le repos, mais

non la vie aérée. Séjour constant à Paris dans un petit logement eî au centrede la ville. Alimentation suffisante.

Nombre el intervalle des injections. — Du 30 mai au 31 juillet l!N)5 LS «njec-

Ibins «le DU) à 150 <-c. «le plasma mûrin isoh.uiique. tous les trois o( «pialrejours.

poids. — 30 mai 02 kg. Dut. — Taille : 1 m. 71.0 juin «2 kg.13 juin «I kg. 70020 juin 01 kg. 5003 juilb-: «il kg. 300P» juillet lit kg. 30031 juillet 00 kg. «.«):>.

Diminution lolale: 1 kg.20!» en «2 jours de traitement, soit porh' par jour :

19 gr. 3.

Celle chute «h- poids n'est pas connexe d'une aggravation de l'étal, qui e-lau contraire notablementamélioré.

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lu» LA iiiii.Hci i"?i: liUiiOAiLi. - VI

Kl'il f/'iuTtil. — AiU''!ï<>ra'ion <li-s fi>r>->>. «lu -mitm.il. <!<• l'app'-lil d<-- !<•

ciiujuiciiif jour. I>ii-|inrilioii i!.-.- «au«-li.-i]iai>. Au viiiuii.-m.- j«>*ir. !» tn;tl.-nl«-

marcli.- «li.-njiir jour «JIII-I<|IIIT- kiloinMiv.-. Kniiaiii iit:iri|in;.ï'hit fiiiliiimi'ih-.

— l.i' ijiintoi'/.ii'ini'ji.iiir. !a l.m\ ! IV\i'.-'-!.'la!iiMi r-.'iit«liliiinui"''- «If plus «!• iimiti.'-; |.-.- rr.i<:ii:tt> pT.'fii! <1>- l-.-ur i• ii-i-îaii.c. hi--parilii'ii il.-.» «jiiinli--. la nui!. A ]iar>ir<ln vitijrl•-•p!i»",im-jour.la t>ni\ .>>l r..m-plcliiiii'iil tlirjiariii'. >auf lr m :! î ir. I.V\|>< il..ia!i.«ii i-»t i.'-duil.- à *jii<-l<|ii'T- <-ia-rlialr irl.'iii». ;II;IV\«, !•• malin. <-l a ili*u\ nu t[-.»i~ «la tir- la joisin*'.-. I.a "Iv^-ti-"-.'

«.-st roii>ï<l<'-ial>li-m<-iil iliuiinu.'-.-.l.'aiiseiilta!ii>n fait :i-~i-i<*r à la ivajtjtai IIMII .lu murmur.- \ *"'-i«-iil;t îr ••

«iaiis

toute lY-terulu.- du |>I.MIIIII»!I «huit. I.<- i-jiiijiiaiiti--ili-ii\ii°,!iii' joiii(JI juilli-l '"'. rriniiriiiiuv v«'-.-i<-iilair.- a *Ii-.»it•- .-.-1 |if.-^<ni<- iim-iual <-<>:i>m.- itil.-iiHl'-. «."i'-l.ju.---iliilaii'-.-:- à la ).as.- ; tin JICII •!•• -ouft!.- au M.miu.-t. A iiainln-. ~-mlll<- iil.-nti-

ijiii- : i|ii''l<|iif* <Ta.|ii>-iu<-ril-api.-- l.i t>>ii\.

i-r.i;i'im; I-..-ÏI'.I:II:I I;I: AI ii;.iiii,«i.\!/*>«#•<• 'Y'' fi-'. — M.-lili.pi.-.l'oi'h. — 'M jnill-I l'.iti; ),l| U

.«.nu

il août lit k-. 7<HI

:!:> .-«j.h-mhiv lit !,-. SiU10 o.lol.P' 1,2 1,-.,1 iniv.iiihr.' i;_! k-. :{ixi

Au^uiiMilaliim l<!.alt_-: î KL:. SIM p-mlaul IIT-lia joui-.- pii-!.-ri>-iit> .MI pr.--nticr lraili'ii»''ril marin, -oit ^.iiu par jour : !'i jiv. 7.

/:!>! fjvw'fil.— App'-lil . | r-<IIIIIU'-:ï a--.'/.linit-.On -î<pi - :»tt«'li«"itu:ii-- i.\i. u-iit'iil IMI ?-t'|>l"in!>r.'. Foi.'.- r.-laliv.-m -ni •\- »-ïï--i»f.-—. M•!-.:fi' pH-i.'iir- li.-iii•>-

jiar jour.I.lnt )i>iiiifi»'iif\ .- La lou\ H l"f\ji:-t'l>>l'a(ii>ii. I ;i I. - \-< ii'Luf 1 - I|.II\ pi. -

init-r-imu- 'j'ii "lit -ui\i h- liait.-im-nl. n'appâtai-:-.-!)!. S.- i-.'-\.-ilI.- la irmi pourtOUSS'T ''! iTai'Il'T. I>l-p!l';l- l>'-j;."-|ï'Illi-|lt IVp.tlII.-.

Poumon «Iroit : aniriv. mm iitsn-' \v-k-iilair.' <lu liant• r* lia-, mais ilituiriij.-

s-nr •' iju'il riait à la lili ilu lrail<'iin-iil.l'uumon «liiiit : I •'{ -ii|i. i.ili- >iliilant<.

— I .'t ilil. siliiianl.- plu- ::!'>-.l'i.iiiinoii iiaurlic : avanî. J :t >tijt. i r.i<|ii'iii'til- !ninii'l<-~.

— :i!'i'i>'T>', I i Mi|>. tir- -niilllatif. mai- av.- tr.'- |>> u I|T-

I-.il.-:-. r.ta.|i|.-iii.-lil- ;i|>l.-- la l.niv.

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M iini m: vs.i;

2-* r'Èiïl'JUi: M~ Tli.tirKMè'.M SUHIV

(l'Util ili ri,-. — ld>'lltiij]U>'.

.Viïijilm- .iitit>'i;i}k »/.-» iiuj'-tintis.—i>a .'{ixovciiil.r.- l'.m'iau 27 janvirrliMit»,27 îiijrrtions «ii- lun ce. «!•• plasma marin i->>toi(i.]u--. tosis 1=-- trois «.! tpiattvjoiics r-iiviix.ii.

)'rj;,h.— ;i tiovt-mt.r.- l'Kïi i;2 kg. :s<W

2'» novi-iiitin- »i'i kg. î»>»

!» tI.Veiul.i-.- til k^. :»M

:ÎI» d. ial»r«' .. »'»'» kg. fcOO

i:t janvier litO»j liî kg. |HO

27 janvier «iS kg. '.«Ou

Augmentation totale : 2 kg- «rfU t-n K'J joui s il- tr.iit.-m.-iil, soit gain pu-jour ; iSogr. f.

Si l'on lonsîd.'-re IViisomlde <i.-s deux p'-rioil-- tir tiail-iu-nt marin.augmentation totale : I kg. loôen HT jour.- <li- trail.-nu'-iit.soïtgain par jour :

t» gr. :;.

t:t»it y;n>'r>il.— Appi'-tit, sommeil trv.« aiiH*li<)rês dès h- «jtiinzième jour tlutraitement, l'nlrain rt-marijualtlc.

l'hit pultiHiiviiiv. — Toux et i'.\[M'fl«iralî«)ii lies diminuées dès le «lixième

jour du traitement.A partir du ijuaraulièmcenviron,la toux et l'expectorationsont W'iluîtt'S à deux ou trois quintes «-t crachats au réveil, t-t à six ou septi-n\iron dans le reste de la journée, «'.rachats s«»it Idanes, soit verdâtres. Ladyspnée a rétrocédé à tel point «pie le inalad.-. qui ne pouvait pas fa in» plus«le cinquante mètres .«ans arrêt le :tft mai, non seulement marche à volonté,mais arrive même à courir.

Poumon droit: avant, I -*i sup. soufflant.

— arrière. 12 sup. souflle sonore, sans mies ni cra«jiie-menls,inèmeapr«"'S la toux.

— 1 S inf. murmure vésieulaire, avec sibilantes.Poumon gauchi:- : avant. I :i sup. craquements Inimitiés.

— arrièr«\ 23 sup. souflle très sonore, craquementsapivsla l«jiix, mais modérés et s«x-s.

Observation XIII'J' tlfyiv. hêinopto~tqu<\ en chute #Ye poids (,<ti gr. / p,}r j»iir. depuis MJ mois].

— Aiiijiu^ittitliimp<inil>ïi*ti!? p-ir jour jh-n»/>!»«/ A-.»- 'J'/-f jour* ihi irinWuicnl

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lu'.- i.\ U'.li..'L—$ IHJlyWii.t: " l->

Sit-iri»: .' 'jr.—• /. >ji'i ••i«< ut i(f- lit'imipli/tira.lhtj (Hli'ii rï>» fivtl' t;i :r.t> plïii-

rnitj. i.'">l'r»' tV'/t''-'-. >?r.'.i .o> :iiti^vet-i' ni> hutu>d''ï-

lloitiiit.-. 2;> ans.]/. r,:dit-'.— lli.-oIlllUe.

Aiiii'-:-''.t:nif.—Tul»-r«-ul>-.-depuistr.-is ans. I».- novembre É'.»o2.1 a-'i'it put.

séjour à la «ampague.ave.- rep-.ts , omplri. Le p"iiis]tjui était tombé à i.J kg..rtiuoiite pendant es 21 ni"is à 7» kg. lîe'our à Paris. ||>'-(nopt\.>ie imm--<itale.

l.e malade, ouvrier m.', uiiîeieit. essaie tle reprendre sou ancien métier, maisil est arrêté au l.jut «le deux mois par les progrès du mal et une a.hnamï'-prononcée. H est employé comme gar.ou de bureau .-t re-t> as-is toi.'e lajournée.

Jjiil •f'it-'iïil a-Uirl.— Appétit moyen p.-iîit.-ltai.t une sort»- de suialim-nta-tiolt ï'»U gr. de '.lande .ru.- par jour, eu plus dis tvp..- habituels}.H.-tte Mira-limêiitatioii re-te «lailleurs sans aucun «-11V:. l'amaigri—.-m,ni mo\,-:i etrégulier «'-tant de '.*» gr. jar j.-ur etiviivu «L-pui?- ,-îx mois ichute de lii kg. «lu

mois «l'août iWI au mois de février MKiàV. Inle-sin je ulin.Mamais sommeil,

avec sueufà et cauchemars. Courbature générale au réveil. Ady nantie trèspronouc'-e.

I:tnt ptthnuwtif'- n-tii'l. — Toux fréquent.-. Mxpe«toration abondante «-I

purulente. llémepty-iestoute- les trois semaines enwron. for.aut a pr«'iidrele lit deux ou trois jouis.

Poumon droit : avant, submatilé, «raquements humides du liant «n bas.frottements pleuraux, sac. ad.-.

— arri.'re.l '.'. >up. frottein.-.ils pl.-uraux exagérés, râle- Inimi-tiés du haut en bas.

Poumon gauche ; avant, I .1 sup. expiration prolongée.

— arrière. I ."{ sup. frottements pleuraux.i'vidt inl-riilirf nu Iniît-uiini. — Novembre 1ÎM| M kg.

Novembre l'.»i2 lit kg.10 aoîïl l'.Ml 71 kg.11 février P»:; -iH kg. 27.%

17 ré\ii..r I'.WJ r,7 kg. :,:mAinsi, du lOaoût IfWl au 11 février l!W."», t'est-â-dire en 1H5 jours. jM-rte

totale de |S kg. 72ri, soit chute par jour : **'»gr. Du II au 17 février, perletotale de 72-> gr., soit chute par jour : 120 gr

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I » M f.r: Jil f:

l'l.l;t'-:-t: l--; Il « f tt.Hl XI H&litS

>",• .... t.'.- #.-«"• fi'-itdniil /• Iriiitrjrn-itt. - l.Vitlyttamie avant t.-étlé «1rs Je tlébllf

«lu trait.-iie-nl marin, h- malade «-epretid -on travail à la fabrique. SJatioudeU>ut et iikar.fi'-un.- partie il..- la journée.Sëjourà Pari-. Alimentation iusuf-lisan!.' |Hiur l appétit.

,Xm, fin- >t irtO rt'i'l* >'•*

iiij-'-ii:-iis. — 1ht 17 février au 21 avril. 17 injectionsde lut «;<-. d--plasma marin «--«tonique, lotis b-s trois et quatre jours. Ihi21 aivil au 2 » sejii.-inbr.-. injections de :vt.-,-., tous les J.-n\ ,-> ir,.i- jours.

p.id*. -17 févri-i- i:«r; :;7 kg. :;ci — Taille : i m. 7.'î.

î\ f.'-VI it-i '", kg. »i«H.

\ mars ."17 kg. ."."><i-

II uitr-.. .'.7 kg. l'.o.2:» mars .".7 kg. .'.no.

Il ai ri! :>: k..-.

2'i -epïembre..

:;s '.:_.

Augmentation totale : V.U gr. eu 221 jours de traitement, -oit gain parjour : 2 gr.

On voit que l'énorme chute i^.n.l'i.ili- «le ,SC, ^r. par jour, qui «lui.til depuissix niois,;i été- arrêtée dès b- «|é|,nl du fraitemeiil.

/.'/.</ </':«éi<i/.— IK-s la première iujeclmn. augmentation «b- l'appétit, amé-lioration «lu sommeil, diminution des sue«ir> nocturnes. A partir «b- la qua-trième, disparition «b-s caiicliciinrs. des Iraiispiralions. tb- la

< <>ui Latin.-auréveil. Ueprise «b-s forces, permettant un lra»;«il fatigant. A juirtir «le la hui-tième, grand appétit nver fringales.

Kl»! pulMOii'iiri'. — Tr«>îs jours après la première injection, disparition

presque totale «b-s frottementspleuraux. I.a purulence «les t-raehals diminue

après la «pialricinej la fréquence «b- la toux et l'ahondaure de l'expectoration

II:' cèdent «pi'après la llllitièllie. K-paeeinonl des hémoptysics qui ne se pr»>-

duis.-iit plus environ t|u>- tous les ileux mois. A la lin «lu traiteini-nl :

Poumon droit : avant, I .t sup. craquements, saccade.

— 2 '.i inf. rudess.'.aucun frottement pleural.

— arrière, aucun frottement pleural, raies humilies dimi-nués, augmentation «In murmure vé-irii!aire.

Poumon gauche : disparition «les frottements; expiration prolongée avantet arrièr«>.

1J' malade n'est pas 1VVU depuis le 2:> Septembre.

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K\» L.\ lii il ».!..-'. iu\.,niil.

Observation XIV

.' •(*-.//-.-. !, r,'d,t-.,,,

. >ilui-' d j. <'-/».— l'ui-i- j. ,..../ ri1., j. • j-ii.r r ,d f!

/•'» S ii'i jnufy di> ti-iit.iifni i:ki>rii> : I. o. ..'*.— /'.-• -T,:,.., /,, ,.,;/

= , ,. »f, ;/..... .-?'•/'"'-

IVmtin'. -"t'i ans.//'•'•de!'.— l'n frère mort tuU'rcub-ux..1/ li->./-».'.-.— !ièvret\p!ioi.li à l an-; bronchite gra\«- à S au-.Mariée > -«•

ans; l'.Ml,: un ;««>-«>u. li.-meut nonur.! 1".U2 depni- b-.pi-i .-lie >..i!s< ,.\ ,v;i, hr

un |i.'-u. I.'enfatil >^l mort à un ait, de méningite. Uiiiv d.-piti- ib-ux ;m-.I.t-it i/i/ù-'' id->'ii>i>i'. — bien r.'g'éi-, sans douleur. t<-u- h-- i"S jour- d-pu.i-

lïtg.- «t.- II", ans.l'tut •i-ui'i^d mrgii'J. — S imui'-il .IViivii-oii leiitl heures, iiii. rioitq.ii par un

a«-cés «le toux «pti dure un.- heure. Ni ti-vi-e ni -u. ur. Appétit capricieux, i;u>--meiil bon : un |M u !>• ballonn«.-m«"iit d'i'-!.»mi«"après le r.p:>s.|\i- «],• cou-lipa-li«»n: maigre !.'i7 ivg. *>n»l pour une taille «le lm.7u-.iVmt p.ïle.chaio lla-qu.—.

l'tut piilnuiii'iii. iulti-1.— T>»u-se«-l t raclte qnalr.- a «inq fois au svv.-ii. .-t

environ pendant un.- heure chaque nuit. Ilech«.'r«-lie «tu ba.-ille «!- k>>-lt te-ga-tîve.

Poumon «Iroi! : avant,! .*t-ai|>..>ou(ib- p-ea.îo-.-a\«taire av.-i- craquement*hllUti.leS et fr.>fle|lle|it<.

— aisselle, craquements humides.

— arriére, I 'i sup., maHté et craquements.

— — 2 .'{ inf.. «il.sctirîté.Poumon gauche : avant, bon.

— arrière, I :t moyeu, frottement-./'<«»'(/»-«tHfe'i-i.-m> nu triiit''ni.ut.— Inconnu-.

1" i-i";i;i.«i.i: ni TEMITIIHIAT MU:I\

«*<-/*(>•«/.* /-/>'p-iid<iiit /•• tftit'-iui'iit. — Vie aisée à Paris..\'i,)rllnv .-/ intei-i'otl'' d-'s itij''<ti,tm. —1*11 I I juin ail 21 juillet IWi. |.*i inj.-C-

tious «le plasma marin isot.iiiiqiie.il.int 2 «b- ."ïi> «•! \'A «le I0O «-f.. tou- 1--- «b-tix

«t trois jours./»,.;./,-._H juin :,7 kg. .M*». — Taille I m. 7o.

!!• jui.i :.7 kg. 7»U

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ÎS Lllt Ht MU;

2*ijuin -»7 kg..% juillet "»7 kg. ''•>*!

12 juilb-l :i7 kg. M*i

21 juitk-t ".7 kg. »«.Augmentation ; 300 gr. eu 37 jours de traitcai-nt, soil gaiu par jour :

hgr. 11.

fini ij>:ui'rul. — liV\s la quatrième injection, dort neuf heures avec un seulréveil de dix minute- sans toux; à partir de la huitième, ne se réveille plus |.inuit. Amélioration progressivede l'appétit à partir de la quatrième injection.Disparition du ballonnement aj»K-s le» repas. Forces très augmentées. Teintcoloré.

Elut </i/»iéço/«.yi./i/c. — Itègles normales.t.lnt j'iiliiinmiii''. — Ne tousse plus qu'uu peu et seulement le matin: ne

crache pr.-squc plu*.

Poumon «Iroit : avant, !,.'{ sup. disparition du souflle. quelques craque-ments.

— aisselle, rien.

— arrière, 1 ."I sup. quelques rrotlem.nl* disséminés.Poumon gauche ; disjMrition d«-s frottements après la quatrième il j>.clion.

I-I':I:IOI>I: i'«.STt':i;ii:ci!i: AI TKMTTJOINT

Getuv (/c ci»-. — Itlentique.Poids.— 21 juillet ;%7 kg. NU

: O août -*i»J kg. -VJO.

Diminution |M-ndaut la |>éri<>dc po-t.'-rieiire au traitement : I kg. 100 en-10jours, soit j»erle par jour : 33 gr.

Etnl ij'in'-fiit. — Appétit el sommeil |»ons.Elut «/i/».!Co/.»'/i.y»'ç.—» lion.Etui pulmonaire. — Après une |»ériode de trois semaines, où la malade ne

toussait plus du tout, reprise de la toux la nuit el le malin, lieux ou troiscrachats le malin.

Poumon droit : avant. 1 .'I sup.. matilé ..-t obscurité sans sou«'lit* ni râles.

— arrière. — id. —Poumon gauche : Imii.

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!M» Il 11 i II,' I io-t j I IVoVlll-1. «Il

2' |-M;io!'i'. t: It.AUtJJlM «illi»

/,V,,,v </• vie. — bbutiqiie..Y..»./.<• ./ »../•,{-<//' d., I,ij. /..,„. |til 30 août au 17 U'tvemble llkl'i.

31 inje.-ti.us .le pl.-i-t,,,-, marin i-ot..i,iqu... dont .( d- lui, 2 de Kio. t 2«i «h-

20M ««-.. fou* b-s «b-iix et tloi- joui-.Poids.—•';<• août o». kg. !•»•

i3 septembre -M. kg. ."tu27 Septembre :.i'. kg. i'^i!» octobre

. ... .".«. kg. i"j>

23 octobre .">:; kg. nui». novembre

..'.'. 1 g. 2«u

17 noiembie ... -">' kg. oui.Diminution totale : I kg. Inueii 7H j>.«ir.-«J- traiient'-nt. -oit p-i;.- ,-..t joui-:

13 gr. 'i.Diminution totale pour l'eu-, mhle d«-s «b ux p'-iiode- «le tiait.-menl J|i'.

jours> : tfoogr., *oit perte moyenne par jour : •'• gr. '.».

Etui '/'tii'rtii.— Appétit variabl*. en général faible. Soumn-il b «n iii.-ut à

onze heur.-s sans réveil*. Teint «-..loté. l'oro-s bonnes.Elut piilninti-iiié.

—Tous-e moins: ne tou-s-- jamais b-s nuits «l'injections.

Ij-ai-he très peu.Poumon droit : avant. 1 3 sup.. coulr.- b- -!>-rnum, souille m tn-ment «avi-

taire. «-raques.«.-lits et fr>>tt«'m«-uts;

— arri.'-re. 1.3 >up., souflle cavitaiiv -ans ràb s. mai- plusprès «le l'oreille.

H semble «jtfunocavitése «oit formée: mais l'extrême variabilité «1.-- -ign.-sd'auscultation chez celte malade, ,t l'absence de gargouillements. n>- p -r-meltent pas de l'aflirmer.

PKItlôM". t-osIl'.l:ll'.l lit: Al" TliAlir.Jir.M

Ifc'-part à Nice. Pas «b* nouvelles pr.Vises «L-puis.

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1-1 AS l>! JILI;

Tuberculose pulmonaire au 3- detiré.

Observation XV

j" iteijrê, iiKuntpUit'jue, h>"'t'dit'iiiervu étoile de piiih i >/;'. '.i pur juvr p^iï-biixt

i mis;.— .\njiite„!iili„npmid'iiil'' p<ir j-mv pe,nl-tiit les J ,'t'Jjmin du tntile-tnenl uitiritt : SiS ,jr. t. — Ithiiiniitimip-ir julir penduut les 'JtKï jmii> mi-»</|ll4 - Û »/«". 7. l>l*jHlllli'ltl l/c- tl'IiplillHIlls.

IVIDUII.', 31 ans.Hérédité. — l'en- mort à oli ans «le tul erculose pulmonaire. Deux frères

inoris «"-gab-inent de tuberculose pulmonaire, l'un â 20 ans, l'autre à 28 au*..liil-Wdeuts. — l'.onsitlétvV comme délicate «le poitrine par l.-s médecins

qui l'ont connue enfant. — A partir de IH'.Ki, tousse ci maigrit. En IH!»S, aj>-parition d'ailéniles cervicale.* qualiliées de tuberculeuses. Ou tliagnostique àcette époque un début «le tuberculose pulmonaire.En IBtO, cure d'altitude. En1JI02, vit mars 1!»03, légères hémiq.tysies. Plusieurs «v.urtes jx'riodes b-brilesJurant ces dernières anncVs.

Elut ipjufihpipir.— Itégl.V irrégulièrement,sansdouleur* ni migraine jus-qu'à l'âge de 22 ans.A partir de celle époque, règles très douloureuses avecjnigtaiiii-, nau-ées «.} vomissements.obligeant le plus souvent à premlre Je lit.ISî-glc* .ictiielli'iuenl .suspendues depuis deux mots. Intestin régulier. Cépha-lée pres«]ui; cijiis'.anle; migraines fré«pient«"S.

Elut y-U'-nif actuel. — Ajq>étit 1res capricieux, parfois nul. Nausées et.vomissements presque tous les matins depuis un an. à la première quinte detoux. Sommeil mauvais.

Etui pvlMouahv actuel. — Toux iniessantela nuit. fré«pieiilele jour. Pasd'«-x|M-ctoralion.

Poumon droit : avant, 1/3 sup., caverne de la dimension d'un «cuf. craque-ments autour et obscurité.

l'ouiuou gaiiclte : avant, I 3 sii|». subinalilé.

— arrièn», i«l. —Pidds antérieurs nu iriiileir.eiit.

1HH3 00 kg.IS«.« 35 kg. "00llNtO 31 ktf.

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1>1\- Il il I I ! I I o«I. i I l.tjo V kli.i -t

l'.ml M» kg. -.Ml a la (md'aii i!-«*?-lie Ut . ié, -:•!.- =

.

pnn :.'. kg. :.ut• '. tévii.-r |im""t '.i Kg. -"•'

Donc, «lan* l.-s quatre amie.-* aut.'-iieui .-s au U.ttd-m. vA f*«l-I".*» •>. «iuui-

liutiou «b- '. kg. 3»N». soi! perte moyenne par j-oir : i gr. 3.

I-'- l'l'|.!>.i>i: ni iliiiuxivi Nu.IN

//./oc de ,-,'c j.e,id,i„t le tr.lit,m.«.,'.— \ le à P.H îs .1 lu i Ult app II î> -m-11! a.'-t.'-.

alimentation sulti-ante,mai*travail exees*ii'.tou!b-jouf >.-! un •patte- «t- - nuit-

i|ii à IS heure* «b- broderie en moyenne.

.Xi.i-.due et i,tt-tr.tlle ,/,:., i„j,. /,'.,,... — Du iî février au I2airtî I'1»»'.. i * • m-j.-cliousde plasma malin i*.>t>.uiqii.-, tlotit 3 de •"<>. i» «h- |(HI. 7

•'• 2'«i.c.. [o:;-

bs quatre «-t cinq j.nirs./•„;,/,.— ti ovtier tîHl'i .'.'. l.g. -Jiu — Taille : | m. tin.

22 févri.-r .Y. kg.IS mai- .'.7 kg

2'» mais 37 kg. .'Son

12 avril :-N kg. lu»Augmentation totale : î kg. en «."> joui* «b- tiait.-iu.'ut. >"it g.uti par jour :

•il gr. 3.El'il ! n- ,,il. — Tle- bon appétit. Nau*é«- I I^IIII—IIMII- du |.-ieil «om-

plélcineiit supprimés. Sommeil excellent. Tores lié- augmentée-. Une «-,'•-

phalée.Et-it 'jijiî'ilijiipie.— l.ègh.-s r.-Veiiu.-. sali- aucun de* ma'ai-.-s habituels. Ni

migiaine. ni vomissements.EOit pulmi'ifiire. — Dimiuuliou très m.uqti.-e de !.« t"iix. qui disparaît

complètement la nuit. Pas «l'expectoration. Ni lièvre, ni hémoptysie.Poumon droit: avant. I 3 sup.. rudes-.-.souflletb-.seléro-e.-i .avitaite. sans

ràl.-s ni craquements.

— arriére, I 3 suj... rudes*.-.Poumon gauche : rudesse au sommet.

ri'ntoni. i-osiLiiiin m: AI IHAITDIIAT

fleure dr rie. — |ib-nliqi|e.p.dds. — 12 avril 3S kg. 2U>

3 mai 3S kg. gOO

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•2 I Lit' l.t HUi

PiiJs. — 3| mai 37 kg- Tlio

22 septembre .. 3»; kg. 4003 iiov«-ittbre

, 3»» kg. 30»t

Diminution p-niant lt p»iole pjs>('-;-ieiir,.«u traitement : 2kg. en 20»jours.soit ji-»r|e par jour : !l gr. 7.

Etat 'l'uéi.iL —b .n appétit, bonsomm-îl. forces exci-llentes jusqu'en sep-tembre. All'aiblissi-men! progressifà pirîirde cette ép> JII«L.

Et'it :/!J'i"r:/>'l>e. — ItègSes à pe:n-«bciloureu* ls, sans migraine.El'itpufuviifiîre.— D-av rrachrits rôs'-xl:» I" juin, au moment «b-s règles.

Toux assez rare. Mémo atis-idtalion.

2* it'.ntoi.!: i.r iii.tnr.iirvr st.tut.v

fleure de rie. — Identique.A'init!,re et luterriilh- de> iiijreiii.,». — lia 3 novembreItU'iail 2'j.UiVier l'.NMi.

2s injectionsde 2'i" c*. de p!asui-i marin isoloniqu-'. tons b-s trois «>l «piatrejours.

Poids. — 3 novembre l'Hi'i 30 kg. 2oo13 novembre 37 kg. 3O0

8 décembre 37 kg. il»»

\ janvier I!»:M» 37 kg. «OO

13 janvi«*r 37 kg. 00022 janvier 37 kg. 3002'l janvier 3H kg.

Augmentation lota'.e : 1 kg. H-M) «_-u 87 jours de traitement, soit gain |cirjour : 20 gr. G.

Augmentation lolaîe p3ur l'ensemble des d.«ux périodes de traitement ma-rin : 5 kg. 8W en 152 jours, soit gain moyen par jour : 38 gr. 1.

Etal ffêiuh'tit. — Itelourdes forces, de l'apjtétit. Sommeil profond.Etat g>ju(ihjiipie. — Règles régulier»?» el presque complètement indolore.*.

Pas de mig.ain.', céphalée lég«'-re cl rare.Etat pulmonaire. — Toux presipie «oinplcb'inent disparue, ni lièvre, ni

hémojilysîc. Même auscullation.

Observation XVI

.'(* ile,jrê, liétii„j,i.r,,j,ie. hêréilitiiire. emiu-pnetttatiuiide poids Êti<jr. fi parjourdepuis ti mois-. — Aiiifiiientiition pondérale pur jour pétulant les tf'/SÏ jours

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lux* Il Utllatlo-i lljV.Miii: >«

du traitement marin ." J'.* >/r. >'• ," f -e,;dai:l /<.« .'».'i y.-*;/» >ni--it,h : _',"« ,jr. /. —Itisparilioti des •j-tr-,>aiil!e„ie„iy.

IVmui-*. 31 ans.Hérédité. — Père m>«rt d'une plteUlit eu -. [ .

V -dé--

«l'.iu brou "Int.- einonî-

que avant duré 13 à 2-1 ans. — |"n oii-ie mitera--!. un>- tant• ma' -li:-1!

. unc«.ui*in g.-rmain mort* de tub>.-rcub>s pilni «aair-- — Deux to:i-tns geuii.iiusa-iuelle,i|..-iit a'teiulstle tuberculo*

•pubik Ciaii.-.

Se marie à 21 an- :IH:>2; : p -r t, cïnj a;i* a4«ré*. a IN »7. -«m mni .!.- tu|.-i-

culos,. pulunuiair.'; leufant m" de .:• m triage m m! by.b • -p'iae-, à l'âge .le

un an.Aniè :éde,it>.— ([.«nue sauté jii-.ju'.-n |N'«7; à cette .p.. pie et -i\ mois âpre*

la mort «b-son mari, dé-but «!• c.«nge-ii..i« pulmonaiie: guéii-ou a:>pai.-n!eaprès un an de soins et «le vie au grand air dans !- Alpes.

Ib mariéeen ISS'-»4.!, reste toujours d.'-ti«-ate; t--u\ habituelle: p- u.io aiigiii-*fré-queiites a\ec cong. .-lion laryngé-.-, et aphonie. Deux «-niants J.i.-ti portant-.

Iteciiute pulmonaire en août P.iO'i ; toux, expectoration, licite : trois ii-.-ut..p-

tysies, tlont tb-iix «n octobre et nue en nov. mb:->- pn'i.Etat ijtjuafijiipje. — Migrain •- fi-é.pi.-nte*, «-osi-lautes à «-'na-iae pé-i io 1 <

menstruelle, »'.ri--s iiileruien-truell.—. mais non r.-guii-r--s. «i'b\.ii'..>i-r!iée ut.--rine très abondante.

Etal ijé-tieraf aetue'. _ App.'-'.it médiocre.Huit lieMr.-s d>- somm -il aie,- cau-chemars. Ne quitte pas b-lit. Aucune force. Ne peu! pas m..>!it.-|- un étage.Malade grasse,à chairs flasques, à teint «•.niper«»sé.— ,\ p u pie- apir-'-liquo.

Etat pu'idoii-ire aeturl. — Toux fr.'-qu.nte. exp.-i-toratioii modérée ;S à IO

crachatsdans b-s 2J heures'.Poumon «li-oit: avant. I 3 sup. «vaqucmi-uts Iiumid -s et lio't.-m -nt-.

— arrière. 2 '! suj.. souffle .! ma'ité. ;.\.c i..[.- hiimi.b-au sommet.

Poumon gauche: avant. I 3 sup. *ouflb- cavitaire .râle caverneux p.-rc.-p-

— tibleâ ilislance);gargouilb-m,ut*.arrière, I 2 sup.bloc «le râb-s humiths et «b- frott-iie-nls.

Poids antérieur» au traitement.— Août l'.Mi OS kg.

Novembre |!Ml i,7 kg. lu».Dé-eiubr.- P.MS Ol» kg. 200.3 renier l'.»o3 »;:i kg. 2ui.

iKinc, dans les six mois antérieurs au traitomcul. augmentation lo1ak' «h-

I kg. 200. >«>il «le 0 gr. 0 pai jour en iiio\.-u:i".

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3i LI AI. ni". jn:n

O-tte augmentation «le j-oids peut tenir «n partie *ui traitement institué An

|3 lioveitibr. It'Ol au 3 février P*i3 ; injections hypodermiques «b- i ce. «le

cacodylate tle gaiaco! à 3 U 0 et injection* trachéal...* «b* 10 ce. «l'huile• uca-

lyj.toléê à 2 O o, ton* b-s tb-ux i-t trois jours". A r.-marqu.-r toutefois que dansles ib.-ux mois qui préeè-i-Mit b-début «lu traitement marin, le poids a cesséd'augmenter il «-si lesté slationnaire à l'.'.lkg. 2>>0.

I' 1 lllilot-î: !•! Tl.llHJOAT JIJlIilX

fleure de rie pendant le traitement. — Au lit. à Paris, «laus «le bi>unes coinli-tions inaléliclh-s. saufen ce qui «-oiiceine l'aérai i..n.

Médieali,,,! adjurante. — |.«>s VMjectioas «b- là"'., lylate «le gaïa'-o| «-t d hllih-•ucalvpt<..b'-e sont «-outïniiée* pen.k-uvt tout le Irait.-ment mai in, et même aprèsju-ipiaii 20 juillet.

.Xomtne et inlerralle de* ,,«/..-/«".„.> de f,la>ma marin. — Du 3 février au 18

avril P.lo3, IS injections de plasma marin isotoiiique. «bmi :t «b- ;,i)f f, de lOO,

0 «b- iim, :i «h- 300 ce., à «|.-s intorvalles «le «ptatre ei t-inq jt.urs.

p„ids — 3 février *>'* I 2uo. — Taille : I m. 01».

Il mars 7i»kg. 'M.

2S mars 71 kg. 2<ai.

10 avril 72 kg. 3n0.

Augmentation totale pendant la p;ri««dc «lu traitement marin, rien n'étantchangé à la m '• lii-atîon préc.'-ilente: 3 kg. lo» en 70 jours, soit gain par jour :iigr. 3.

On a vu plu* haut «pie, «lans les deux mois immédiatement antérieurs autraitement marin, l'augmentationavait été nulle.

Etat 'jénéral. — Pendant la pérmde «-orrespondnnt aux neuf premi«"-tvs in-jections («le 311 el 100 ce.), aucune amélioration pi-rceptible. sauf celle dupoids. 1/appélil est i-neore moins bon: il y a «le l'atonie digestive avec eépha-lée. nausée*, cauchemar.-. Ajtrès une sus|»ension «le traitement de 10 jours,les injections sont reprisas aux doses «le 100 ce.(#!eux),20O{«b-ux'.300 («leux'i.

puis «h- 2HO «•«•. Dès la preini«"T«' injection de 20O, b-s troubles signalé, plushaut s'elfaceiit ; l'ap|«élil augmente brusquement jusqu'à devenir impérieux.

avec fringales; le sommeil devh'iii paisible, sans cauchi-mars.Etal ijipui'tjhfiie. — Atténuation «le la migrainemenstruelle.Etat pu'mmiaire. — Tousse peu; une s«'iile ex|«cçtoralion nu réveil. Pas de

lièvre. Pas «le nouvelle hémoptysie.

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I'AX* L\ 11 i:r.t« s r*.-i iind-vini: >

Poumon droit : avant. I '3 sup. flottement*.

— ait1ère. 1 3 »:q.. cr.vpi-ns-i-'s .-: lïojd-meitts.

— 2 3 *.iti. Miten «lit -.P««union gauche: avant, I 3 -;-.:>- . i!!l

- ci\ idiic-- a v -. = râpem • n!- Imim-ib'.s autour, san* gargouilb-iiieiit*.

— arrière. I 2 *up. craquement- hiimiib-s , t h.'Li.-ui- nis.

i-t.i;i«".i>i: iosîttai.i i.t: .u tuni'Hni uuix

fleure de rie. — Identique, à Pâli*.Méilieatu.it c/i e,„tr.i. — luje«-tî>>i.*degai te..!et dVucallptol tio[. es plu* haut.p.dih. — 10 avril 72 kg. il"

27 mai 71 kg.30 juin 7i kg. lia».

2/* jiiilb-t 7. kg. 7o»?.

Augmentation toi; le pendant la p.Vi«> b- posté-rieur- au traitement m.iiin:2 kg. 100 en t»3 jours, soit gain | ar jour: 23 gr. 2.

Etat aéuéral. — bon.Etat ./ijualoioiie. — Disparil ion pre-qtie comp!.-!.- «h- |a migraine nieu-

Struelle. Encore «b-ux crises «rhy.irorrh>'-«- utérin.-.Etat pulm<amire. — l.'ne hémoptysie au moment «le* règle*, le ."io mai.

2' lïmioni: nt THAITI:»I.M MAIUN

fleure de rie pendant eelte période. — S-jour dan* b.-s Alj>-s. «-u cure libre.Médication adjuianle. — Aucune..Vi.in'/i-.- <t interrnlle de* injeetioti*. — Du I*' août au 31 tlcc«-mhie. M injec-

tions de 30 « «•- de pla-ina m irin is«.>l<i:ii>|iit>. ton* b-s Irois jours pendant b-s

quatre premiers mois, tous b-s huit j««urs pend ni !>• dernier.Poids. — 20 juillet (lrr août) 71kg. 7oo.

18 août 70 kg. 3»M.

28 novembre 711 kg.31 décembr«' 7:i kg.

Augmentation totale |«cndaiil la ilciixiëui'- ji-'-riode «b: traitement marin :

3 kg. iioo en 133 jours, soit gain par jour : 22 gr. 8.Augmentation totale |«our Teiix-mble des «Jeux périod--* «i.- trait.-ment ma-

rin : 0 kg. MOU, en 22-J jours, soit gain in..y. n par jour : 2'-> gr. 0.Etal •jénéral. — A repris progressivement une vie normale .! supprimé la

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30 L I:AI l>£ MLK

«un- de chaise longue. Actuellement (janvier itWM,

marche «b-ux heures eumontagne. s«.rl mèm.- par b-s temps «le neige. La malade déclare sa sauté bien !

nieilb-ure que durant les six années «jui «>nt précé«lé la r«-ehute «l'août KNi3. I

Etat ijijuaî'jiifue. — Itègb-s régiili."r«-s Disparition des migraines men-struelles.

Elat piilmonaiie. — Ne tous* », ni lie crache.Auscultaii«ju iiic««nuiie.

1 «- traitement marin «lan* celle ob*ervati«>n n'est i>as isolé. Dans la nre- S

Iini.'-re IM'HO-IC. «b-s injections sous-culanê.-s «le cacodvlati- de gaïac.d et «les i

inj.rlïons trachéales «l'huile euealyptobV ont élé «-tb-eluV.} c«>ncurremment. g

Dans la deuxième, la cure d'airet «l'altitude «-st venin- s'ajouter à laeurchvpo- ]

«h-rmique marine. L'action du plasma marin r.-le cependant manifeste, du. -

imoins «lan* la première përioib-: aussiti'it «pie les injeciions marines *«»ut îns- ;

litué-e-, b- poids «jui était slatioiinaîre «««lumenee à monter: ave- le* «b«*es de200 ce. l'amélioration «h-l'étal «-.-t frappante. I.a courbe «lu poids tléctiit peu- j

«huit l'interruption «b-* iitj"clit»iisd'eau de m«.-r. — Dans la «leuxï«"-me période, 1

le départ est impossible à faire entre ce «jui n-vient à la cure climatiqueet «-e j

•|iii «,-sl dû à la cure marine. i

Observation XVII

.">* tle./ré. i/raud hémoplo'npie. héréditaire, en chute de po'uh iil ar. .'i parjour ilepiii» St' jtatrt. — t'hute pondérale par jour pendant te* SiI 7 joursdu traitement marin : t'J or. 7. — Plus aucune i/rande hëuiopt'jsie.

Homme, 22 ans, étinliant.Hérédité. — lit-aiiil'nièrr maternelle moit.-.b-périloniletuberculeuse.Grand-

père paternel morl «le tuberculose pulmonaire, l'u frère mort à six mois«b-convulsions, l'ne s.eur morte à dix-huit mois de méningite tuberculeuse.Mère rhumatisante. Père bien portant.

Auléeé-deuls. — ltotigif.de. scarlatine, coqueluche ; trois pneumonies (?) «le

huit à «loii/.e ans. Itijuue santé- de douze à dix-huit ans. — l.e 27 avril l!<0l

(18 ans), «lébnt de phtisie aigu." '12' «le toinpéraliirc!. Au 1-ont d'un mois, évo-lution vers la forme <'liroiiî«|in' liéin«q»toïque. Tem|H''ralure quotidienne, enfaisant abstraction «tes mouvements fébriles accompagnant les Iiénnqdysies :

37- 3, puis 37 B-l!K»~t, 37 3 à 3S' P.».»3>, 3H-3 à 37'(l!IOl!,37 2 à 37» i (jan-vier-février 11I03>.

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i.ixs JJI ni-iiait'-f IIUIOXAIM: O.

l'nldeat des h-'i,-ii>ji/«,--«.*>.

I*j-t!> f'«7*'t: Ne -^'«:. -.'.-=:.£- ït^.jW-. . _-^>

i*.«ot. — Il juin t joui i g--igé-* «t.- *.iî!g pui :>:«•.«• O! toi.le ,'îjolll- «. g.'!.. . s ,|. s-mg j.Sil .;.« .i'I ...27 •>.-!..|.|t- *joiu* g' geig,-, *.'..- ».iii^ pin .;:«,.l'rdéct-nd'ie -î jouis T g..ige,s >!• sang j.iu '!*'.

ll*»2.— lif-nie| «'.jouis id.. puis . «,«.ti.it* r.-isg. -p-!i.| ml :Î jouis, î»* '•-

i unit 7 joins i.t.T pni* cia-lut* i..tigespendant A j>>ui*. :>7- *•.

2« jutl!-t S jouis >> g-.rgé.-s de sttig put. :«••.J'.«ot.— |1 j.iuiî.'i s joins Tt.s at—tetnid

. - otg lin. V».2«'-juin :. joui- ia.«. h it* s.-inté*. ! 1 g*i -:'•

.S-- -aiig |-ut '.il- '•.

7 <>. tohlc > jollls — «t. — .'»"' '..17 |é..n,i,I.- :. joui- — t',|. — :i; s.

t*.*>'i. — V janvier K. j..ui.- *'.:.<• lut- I.-in?-'-- :'*•'.2l jalll'î'-l r« J..IUS îii. et 1 golg-.des Itlgplit !* -.21 févri.-r t jouis lié* a|...n.tint.-, sing put :>*•' '..7 juilb-l 3 jôlUS «Iiaetl.t- 1. ill|."-.lgo|g.e.te-.|llgplll livtr> juilb-t i joins l!xliéiit.-ui-nt :ib..ii.lint>.-.-sinj put .'f.»-.

."!'» a-.ùl H joins Encore plu* aboud.mle. — .'?*•:..i!H>3.— 13 j.tiivî.-i 3 joui* l'.r.i.h.it-teinté- :ÎT-.

Etat 'jénéral aeluet. _ Appétit «•! sommeil «-x«"e!lents. lira*; teint pâle. !.«•

l'n-iir bal l'onstainmeiit à llo pulsations par minute.Etal pulmonaire aetuel. —Toil—e peu ; ex|iectorati«Ul iu«-essaut>-

;IO à 12

fois par heure}; «-radial* soit rosés, rouges «-t insipides, soit incoloivs «•! 1res

sti«-rés. s««it wrdàtres et fétbb-s. Itrile cav.-rni-ux perc-plible à «li-tance. Dy*p-

iu"-e întensi'. jterinani'iile, «.blig'.-anl à «b-tix «>u trois arrêts dans l'asc.-îisioiid'un étage.

•'•Million droit : avant. I 3sup. râles humilies.

— — 13 moyen, gargouillement*.

— arrière,! 3 suj». râles humides.

— — 2 3 infér., soiifll" «-avitaire el gargouilb-ment.Poumon gati lie : avant, l'I sup., froltoincnls-râlcs.

— arrièrv. bon.poids antérieursan traitement. — Poids habituel ; 80 kg.

13 janvier l!«03 K».l kg.1" mars 11103 71» kg. I0O.

13 mars l!»03 78 kg. !»:m.

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58 L'I..M: HÉ ntnDonc, pendant les 37 jours d'observationantérieursau traitement, diminu-

tion de 1 kg. 100, soit perte moyennepar jour : 1!) gr. 8.

r£i:i»i>r. ni TKAITKMI:\T MAHI.X

Genre de rie pendant le traitement. — Yj.,. peu aisée, mais sans fatigue, àParis, «lans un logement étroit. Alimentation suffisante.

Dîinidtre et inlerralle des injections. — Du 13 mars l!il)3 au 22 janvier ilHJG.

81 injections, dont 2 «le 30, -i de 100, 2 de 200. et 73 de 300 ce. à intervallesréguliers d«: quatre jours.

Poids.—13 mars 1W03 78 kg. 1100.— Taille : 1 m. 73.

10 avril 78 kg. 2008 mai 71» kg.7 juin 77 kg. 3003 juillet "0 kg. 70013 si.'jilembre 75 kg. 100

11 octobre 73 kg. 50021 novembre 75 kg. 0303 janvier I1I0M 73 kg. t»30

211 janvier 71 kg. 830

Diminution totale : i kg. O70 en 31!» jours d-.' traitement, soil perte j»arjour : 12 gr. 7.

Etat général. — Pendant tout le «jours du traitement, état semblable ;ï cequ'il était antérieurement. Température quotidienne : 30* 7 à 37» 5.

Etat pulmonaire.. — T«jussepcu; continue à expectorer abondamment descrachats de même nature «|u"aiitérieurement.

Tableau des hémaplijsies.

l«âl*s l»ur^»- >~.it>.ir«r et atr'jii'î.in-Te TeTnr'"r»lurt5

t'.HKi. — 13 mars I jour laa. hais rosés 37».|n avril ym-Iques hetiit-s i.i. 37"*.21 mai 1 j«mr ht. 3t'>->*.«.

P.» juillet 1 jour Deux gorgéesde sang pur 37".t» août Ou.-l.pies heures Crachats rosé* .'(7'>l.

3 septembre linéiques heures «àaehnts rouges "S'^i.i~> septembre 2 jours Sang pur. [«eu abondant :w.\S novembre linéiques heures laa.-hal* rosés 37"2.tr> «hVcinhre 1 jour Uin-Iques gorgées de satin pur :17'».

Il*ht. — 1S janvier Oitelquos heures Trois g.ugc. s de sang put 3S".

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I>A>S L\ T( Itl.liCt i...si: l-l I.«o>Alt>i: - 31»

On voit que leshémo|.tysi. s, «jui«rois*aient d'une façon régulière et inquié-

tante depuis quatre années, sont pour ainsi dire suspendues depuis le traite-ment marin. Le malade a fréquemment «b-s crachais ro-é-s .comme l'indiquele tableau qui préeè-b-) qui lui font croire «-haque fois à la grande hémoptvsiehabituelle. T«..ut se borne à quelques tih-t- >[.- sang pendant une «h-mi-journéc

ou tout au j'Ius à ijuelqucs gorg.'-.-s, pendant deux jours, et sans i.-actior,fébrile. Le grajihi.ju.- rapporté plus haut, page I2(.lig. .}, établi par h-maia.h-lui-méine. représente lïiiq.orlance relative «le foute.-* ies hémoptysie* avantel dejmis le traitement marin. — La période «Je cinq mois sait.* hémoptysie(aoùl |!»0l-janvier I1M5), précédant le traitement, est toutefois ;'.. r-marqu-r.

Poumon droit : avant, I 3 sup.. r.ii.s humides.

_ — I 3 mov.. gargouillements.

— arrière, sottîtl.- cavitair.-. gargouillements «-I bruit «le cuirn.-iif du haut en bas.

Poumon gauche : bon sles frottements-râb-s ont «lï-paru de- la cinquièmeinjection).

Observation XVIII

.'( ./, ./ré. h. , éditair. .'a i-hute de p,,'oh >f> ,,, .

ii par ji.nr pendant /•> .!/ jour*

pt-ée.'-danl le traitement- ehulr. p-aidé,-ale pendant le, '.' j,air, du Iraile -

ment : .(li or. i. — /. oy pai air n. aa.i.jii. ralentie, eoalinue.

l'emtue. 2M ans.Hérédité. — Inconnue .las* le détail, mai- p-.i-ithcAaté-edeol,. — Alfirme n'avoir jamai- ib.rmi «b- sa \i«-: tou!c|>>is ne pré-

sento p.i* «.le sfigin.t'.-- hy.-!.;rique- appr.'«-i.->hio-.

Il unie santé-jusqu'à J'àg.- «le |.S ans i'IS'.l.-l-. ..«u elle c.iiitt... !•• uie- grippeinfection-.-. A 2-1 ans <'IS'.IM-point ploiirésiqtr- à «Iroil--. maigril : s--marienéanmoins, «b-ii'-nl «•nc-iiite pi.-.pi.- ,Mi-*il.>I. a un.- hemopty-j.- pendant sagrosse**.-: accMi'-he à i.-rtne e| noun-it di\ moi*. |{.-*|e fatigu-'-e et maigre; aur.e nouvelle gr.i-s.ss,. en JS!C», aceoinhe à terme en s,j,!,.mbret lie nourrit

pas: nouveau point pk-ut-t'-liqu.- â droite, et commeuc-a lotiss.-r «I â era« loi.Va en Tunisie «-n |1»I2 : y a .nge-tion pulmonaire >i er-ohat* liéiii-.ploi.pie..

Passe,en |ll (3.quatre moi*à Ibauteville Ain] et six luoi-à Hyère*i Val

•«luis

un sanatorium.Etal •f'j:>al,l'npte. Uégb'eà |f an-. |(-gb-s ;", ||..i; |,|è- | 'g-llUere-. Ile- |.,-l|

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«0 LOI ni: MElt

abondantes et j»en «dorées, préoétlées de trois à quatre jours de douleursabdominales et lombaires. Leiiorrli -e abondante. Pas de constipation.

Etat général actuel. — Pouls : 112. Tension artérielle : 13. Accès fébriles à

peu près quotidiens, à heures variables (3H> a 3!»' 5/. Sueurs abondantes,ongles hi|»|M)rratiijues. Appétit très médiocre : prewl 2 litres <b> lait. 2 û.'ufs,

50 gr. «le viande, 51» gr. de sucre, pas de pain. Estomac très «liial-V violentesdouleurs après les repas, vomissements et diarrhée fréquents. Sommeil à peuprès nul.

Etat pulmonaire actuel. —Toux 1res frè«|iu:-iite; expectoration iiummuiaire1res abomlnnle.

Poumon dr«>il : avant, 13 sup. souflle et laies humide.* à grosses bulle*.

— airière, souflle.Poumon gauche : avant, 12 stij>. souffle nmjthoriqiic, gargouillements,

plusieurs cavei uules.

— arrière, bloc obscur ;iveccrat[iiementshumides dissémi-nés du haut en bas.

Poids anlérieiiis au traitement.loï)7... 52 kg.

I8tm 53 kg.I1HI2 Ï8 kg.|!H»3 55 kg., à llauleville (Ain).

— 51 kg., â Paris.

— 51 kg.. â l'arrivée à llyères i Var).

— 5H kg., au «lépirt d'Ilyère*.l!H»l 55 kg., â Paris.13 octobre IttOi S!» kg. ïd.15 novembre IÏN»3 -10 kg. 500 ïd.

Donc, dans les 31 jours précédant le U-aitomeul. chute de 2 kg. 301». soitperte iiiiiyeiiiie par jour : 80 gr. 0.

i-i":iitoi>i: i»r TMAIII:MI:\T JIAIUN

Genre de rie pendant le traitement. — Vie aisée, à Paris.A'omlire et intcrratle des iujerjions. — Du 15 novembre l!H»3 au 1» février

11100, 22 injections, «lont 3 «le 5t>. 7 de II»"», 12 île 2m» ce. ton* 1-s trois, qita-tr«- et huit jours.

poids. — 15 novembre 11105 m kg. 500. — Taille : 1 in. MO.

1 «bVembre. 13 kg'. 300

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I»AXS LA Tunnel n.si: 1-n.MoMiii: »">l

8 janvier l'.NJ:". li kg. 2«IO

20 janvier 13 kg. 000.Diminution totale : 2 kg. 0O"> pondant les 72 jours du traitement, soil perte

par j«>nr : 30 gr. I. La i-lnile «lu poids précédant le traitement était «le So gr.M

parjour.Etat tjéoéral. — lièvre disparue «lés le 27 nov. (3" injection*. Appétit par-

fois augmenté ; soutire moins «le l'estomac. Diminution notable d.-s sueurs.S décembre. —On constate la présence d'un la-nia : expulsion le 12 ib'-c.

suivie «l'une tivs grand»' fatigue et «l'aggravation des troiibh-s «lige-tifs.21» tlécembre. — La lièvre r«-parail : 30- !>• malin. 380 le soir.2 février. — Sueurs profuses la nuit : appétit eifore .liinïniié : soutire «h-

l'estomac et de rintestin : deux selles patentes ]>ar jour.Etat yijiHtlyîyue. — 31» novembre, règles jtlus abon.l.-uiles. ni pré.-é«b*«-s ni

accompagnées«les «buiîeurs habiluelles. Moins «le leucorrhée.2*.»iléceinbr«». — Itogb-s très douloureuses avec gros caillots, et lièvre.2 février. — Itogles plus douhtureuses que dans la p.'ri«ele préc«>«l;uil le

traitoment.Etat pulmonaire.

— Au<-tinc amélioration «buts la toux, l'expo.!.«ration, «-i

les signes slélhoscoph[u«-s.

Observation XIX

Si* degré, héréditaire, en ehtite de poids é f~ gr.par jour depuis Si i jours <.—Chute pondérele par jour pendant le. Si.") jours du traitement marin ;4Sj gr. 7; prudanl Se, ?S jours suivant, : fi i gr. /. — Atteinte améliorationpulmonaire.

Homme. 21 ans.Hérédité. — l'ne >.j.-isr morte «le ttiln.-rciib.tse juilmonaire ; tme autre atteinte

«l'arthrite tuberculeuse de l'épaule.Antécédents. — Eli llKil. spléno pneumonie â laquelle suovde une tuber-

culose chroniquceomiiiune.liiiérison ajqiareiiteau boni de huit moi*. Ii< chuteau d«'but de VMi. Nouvelleaunilioratioude juillet l'»03 â «..etobre tïMS. A celteéjioqtie. nouvelle rechute.

Etat général actuel. — Aucun appétit, sommeil léger «-t agît.'-. Sueurs noc-turne*. A«lynamte..i'.tantls accès fébriles intermittents. I "actes cave, t injecté.

Etat pulmonaire aelnel. — Toux fréquente. Expectoration â odeur putride,très abondante. Dyspnée. Itàie iv;n<:iii-ii\ peneptibb- à di*taii«-«'.

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02 L'r.Ai m: juin

Poumon droit : avant, I 3 suj>. contre le sternum, soufflecaverneux et gar-gouillements profonds, et dans la moitié supérieure, cra-«jueinents humilies «.-t frottements.

Pouuwn dr«»il : arrière. 12 sup. soufile et gargouillementplus perceptiblesqu'en avant, craquements humides, frottements su|>erii-

ciels.P«.union gauche : avant, I 3 sujt.. craquements humide*.

— arrière, «discurité .-t quelque- râles de br«iucliite.

Poids antérieurs au traitement. — 1 » -lobre Jt.'Oi 07 kg.Déceitibr.' lliUl 03 kg. 300.

8 févri.-r P.M>3 03 kg.

31 mars M» kg. 000.

Doni-, pendant les 51 jours pré«:édanl le traitement, diminution totale de

2 kg. -400, soit perle moyenne par jour: 47gr.

l'l".l:|o|>i: 111 IISAilïlMIlM MAlilN

Genre de rie pendant le traitement. —- Vie à Paris, peu aisé.- ; alimentationiiisulli-anle. repos suffisant.

SXomf/re et inlerralle de, injections. — Du 31 mars au 5 mai I1H»5, 7 inj.'C-

lions de plasma marin isoloniquc.«boit 2 de 100,et 5 «le 200 «.'•:.. lous les qua-tre et s«qtl jours.

Poids. — 31 mars MO kg. »>'»0. — Taille : I m. 57.

17 avril 31» kg. 0»)0.

20 avril 38 kg. 7oo.

3 mai 51» kg.Diminution totale : I kg. 000en 35 jour* «le traitement, soit perte par jour:

45 gr. 7.Etat général. — Dès la première injection, amélioration .lu sommeil ; après

la troisième, nuits sans réveil : moins «L-dég.tiit «le-aii ni*; forces meilb.-u-

r .'.*. Mais le malade, ne cni-lalant pa* d'arrêt dans la «rhtitc j»on.b;rale anté-rieure aux injections, renonce au traitement etapiitte Pari*.

Etal pulmonaire. — Aucune amélioration «le la loux ni «le l'exjiectijration.Poumon «Iroit : même étal, avec diminution légère «les frottements.Poumon gauche: avant et arrière, 2 3 sup. souflle rinle. non «:avitaire, et

nombreux ni les humides.

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I«A\S LA Tl r.KRCI I.OSt; ,TL3!o>AIHt: 03

l'ICKtOItE rOSTKMEl RE Al" TKAlTEÎIl.XT

Poids. — 5 mai 1005 50 kg.2 juin 57 kg. 2oO.

Diminution totale, pendant la période postérieureau traitement : I kg. 800

en 28 jours, soit 01 gr. 2 par jour.Etats général et pulmonaire. — Sensiblement les mêmes <]ue le 5 mai.Nous n'avons pas revu le malade, toujours en province. L'étal actuel jan-

vier i'.HtO) est d'une extrême faiblesse.

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Poili>rs. — la«prïtii*rî>: «le la lievat de? Idée* (BIAIS rr. lloi).

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