L'École Classique

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  • 8/16/2019 L'École Classique

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  • 8/16/2019 L'École Classique

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    Iv-%rincipales 'héories Classiques "es (rganisations

    ). * C(!+),' CI*,'II/!* :

    1. ')0(+ et le principe de l’(' :'a#lor :redericP 5insloQ Jaylor est né en DK I O!iladelp!ie en Oennsylvanie$ sur lac%te est des Rtats9Snis dans une famille bourgeoise.rienté vers la mécanique$ il fait$ de DE I DE$ un apprentissage d6ouvrier IO!iladelp!ie.Gn DE$ il est embauc!é par$la Midvale 0teel &o.$ dans laquelle$ il va gravir leséc!elons$ depuis manoeuvre$ puis c!ef d6atelier$ pour nalement devenir$ enD$ l6ingénieur en c!ef$ apr7s avoir obtenu son dipl%me en suivant des cours dusoir.

    0on e8périence d6ouvrier lui avait fait comprendre les raisons pour lesquelles ilétait di'cile de faire progresser la productivité dans les usines. 2vec le boomindustriel des années D-$ de plus en plus d6ingénieurs s6intéressaient Il6organisation de la production$ mais les progr7s étaient mitigés.redericP 5insloQ Jaylor va s6engager dans des e8périences d6organisation dutravail enti7rement nouvelles$ qu6il nomme organisation scientique du travail(0J/.1l mourut en DFD$ avant d6avoir vu le triomp!e de ses mét!odes.%ostulat de ase :

    L’!omme n’aime pas le travail T il rec!erc!e dans celui9ci une récompensematérielle T

    La spécialisation du travail permet d’améliorer les rendements T Les patrons et les ouvriers ont un intér?t identique : la prospérité de

    l’entreprise$ les uns pour leurs prots$ les autres pour leurs salaires.

    L’e'cacité du mod7le idéal de l’organisation repose sur une parcellisationdes tc!es$ = travail en miettes @ de riedmann.

    %rincipes du ta#lorisme :

    n peut synt!étiser les apports fondamentau8 de Jaylor (0J/ I partir de principes d’organisation ayant une portée générale .

    -a division horiontale du travail:

    Glle conduit I la parcellisation du travail$ I la spécialisation des tc!es$ et Il’étude des temps d’e8écution en vue de déterminer le = ;G CG0J 523 @$ lesmeilleures faUons de faire.

    -a division verticale du travail :

    Glle vise I distinguer strictement les e8écutants$ des concepteurs du travail. &etteapproc!e a conduit I dissocier les = cols bleus @ des = cols blancs @ tel que l’on lesa communément nommés en milieu industriel. 2insi$ L6étude scientique du travaildoit ?tre réalisée par des spécialistes (Cureau des mét!odes/$ car elle est troplongue et trop di'cile pour ?tre réalisée par le personnel de production.

    - !n s#st$me de salaire au rendement :

    &e syst7me fondé sur des primes de productivité au travail$ c!erc!e I développerla motivation de l’!omme au travail.

    -!n s#st$me de contr3le du travail :

    2 partir de ce principe d’action$ c!aque geste de l’ouvrier e8écutant est surveillé.&ela a conduit I mettre en place dans les usines des contremaNtres c!argés deréaliser cette activité de contr%le.

    )pports de 'a#lor

    999 1l fut le premier t!éoricien connu I avoir mis en place une mét!odeopérationnelle visant I accroNtre le niveau de production des organisations.

    999 Le mod7le d’organisation du travail qu’il propose est rationnel puisque l’autorités’e8erce au travers de la science du travail.

    999 Le mod7le taylorien a bien contribué I l’augmentation de la productivité et I larétribution au mérite des ouvriers. L’oeuvre de Jaylor et malgré les critiques$ a euun impact considérable dans le développement de l’industrie.

    4. * C(!+),' )"5I,I'+)'I 6 )0(a#ol :

    Henri ayol est né en DD I 1stanbul$ 1ngénieur franUais dipl%mé de l’école desmines de saint Gtienne.

    Le premier t!éoricien I s’?tre préoccupé de l’administration des entreprises et desprobl7mes de commandement.

    #ans son ouvrage publié en DFDK "administration industrielle et générale"$ H.ayoldistingue si8 fonctions essentielles dans l’entreprise$ mais il accorde uneimportance particuli7re I la fonction administrative$ ce que l’on appellemaintenant =le management @.

    onction 'echnique : opérations de production$ fabrication$ transformationV

    onction Commerciale : opérations d’ac!ats$ ventes$ éc!angesV.

    onction inanci$re : opérations de rec!erc!e et gestion de capitau8.

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    onction de écurité : opérations de protection des biens et des personnes.

    onction de Comptailité : opérations d’inventaire$ bilan$ pri8 de revient$statistiques$V.

    onction )dministration : Orévoyance$ rganisation$ &ommandement$&oordination$ &ontrol(O&&&/

    H.ayol insiste sur la nécessité de faire évoluer la fonction de commandementdans les grandes entreprises et de développer les qualités de leaders!ip.ildistingue cinq fonctions clés propres au management applicables selon lui I touteorganisation.se sont des principes essentiels de la gestion administrative.

    &es cinq principes universels sont les suivants :

    %révoir et planier : c’est9I9dire préparer de mani7re rationnelle l’avenir$dresser le programme d’actionV

    (rganiser : c6est9I9dire allouer les di>érentes ressources indispensables aufonctionnement de l’entreprise : les matériau8$ l’outillage$ les capitau8 et lepersonnel

    Commander : c6est9I9dire 8er l’ordre de la !iérarc!ie et des responsabilités$et tirer le meilleur parti possible des agents qui composent l’entreprise

    Coordonner : relier$ unir$ !armoniser$ tous les actes et tous les e>orts del’entreprise pour garantir la co!érence et l’e'cacité.

    Contr3ler : ce qui revient I vérier si tout se passe conformément auprogramme adopté$ au8 principes admis.

    Les travau8 de ayol c!erc!aient I montrer que$ grce au8 qualités decommandement des personnes et d’administration des c!oses$ un dirigeant peutpermettre I son personnel de réaliser les meil leures performances.

     &’est dans ce conte8te que l’auteur a mis en évidence les quatorze principesgénérau8 d’administration I l’usage des gestionnaires : La division du travail$autorité et responsabilité$ discipline$ unité de commandement$ unité de direction$!iérarc!ie$ ordre$ équitéV

    C. * C(!+),' 4!+*)!C+)'I/!* 6 7*4*+ 5)8 :

    5)8 7*4*+ :;é I Grfurt 2llemagne$ issu d’une famille ric!e et intelllectuelle.son p7re$ +uriste$fut élu député. 1l entreprit des études universitaires I Heidelberg$ puis I Cerlin et IBJJ1;BG; professeur de droit I l’université de Cerlin$ puis I ribourg oW il obtientla c!aire d’économie politique.

    Gn étudient l’origine de la société moderne$ l’esprit du capitalisme et labureaucratie comme produit de cette société$ il pose des questions considéréestou+ours comme tr7s actuelles.

    )%%(+' "* 5)8 7*4*+ :

    Le point de départ de son apport I la t!éorie des organisations réside dans uneanalyse des formes d’administrations au sens large du terme.

    &es travau8 mettent l’accent sur la mani7re dont le leader gouverne en particulieran d’imposer une autorité et faire en sorte que la légitimité de celle9ci soitreconnue par tous. 0elon ce sociologue$ il e8iste types d’autorité qui se di>7rententi7rement l’une des autres.

    ’autorité charismatique : qui repose essentiellement sur les qualitéspersonnelles de l’!omme qui lui garantissent une obéissance aupr7s du groupegéré d’une faUon spontanée.

    ’autorité traditionnelle : liée généralement au8 conditions et coutumestraditionnelles en disant = c’est comme Ua que Ua se passait @. 2 titre d’e8emple$les enfants ont I respecter leur p7re et ses ordres car il est = le fondateur @ de lafamille.

    ’autorité rationnelle : c’est une autorité basée sur un syst7me de buts et defonctions étudiés *2J1;;GLLGMG;J qui permet d’assurer la performance del’organisation et l’e'cacité de son fonctionnement et qui est mis en e8écution parun ensemble de r7gles et de procédures qui sont imposées au8 ouvriers d’unefaUon I ?tre respectées strictement.

    Brace I ses principes$ l’autorité rationnelle ou bien l’autorité CS*G2S&*2J1XSGest considérée comme le mode de gestion le plus e'cace car il établit une équitéau sein de l’entreprise I travers le caract7re impersonnel des relations du travail Tc!acun doit respecter les r7gles et les ordres qu’ils lui ont été transmis et iln’e8iste aucune di>érence entre un ouvrier normal et un ouvrier membre defamille de leader (I titre d’e8emple/.