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SION, 15 Avril 1952. - . No 13. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D'EDUCATION AB 0 N N E MEN TAN NUE l : Fr. 7.50 71ème Année. Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BËRARD. Instituteur, Sierra -- Les annonces sont reçues par -- PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de 10 Gare Téléohone 2 12 36

L'Ecole primaire, 15 avril 1952

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

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SION, 15 Avril 1952. - . No 13.

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Page 2: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

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STON, 15 Avril 1952. No 13. 71ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCltt~ VALAISANNE D'~UCATION

SOMMAIRE: Nécrologie. - COMMUNICATIONS DIVERSES: Cais­,se de retraite du personnel enseignant. - Conférences des diJS­;frrkts. - Choses qui font plaisir. - Le coin de la gymnastique. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: La .composition française. - La R~dio à l'école.

, A VIS

Par suite de l'abondance des matières, nous avons dù ren­voyer .plusieurs articles au prochain numéro .

NÉCROLOGIE

t Monsieur Gaudin Pierre Instituteur

Le 1er janvier 1952, ,s'éteignait doucement à Evolène, dans sa 90ème année, le rég.ent Pierre -Gaudin.

Né . en 1862, il débuta dans l'-en.seignement à Chandolin de Savièse en 1882, diri.gea l'école françaÎ'S'e -des garçons -de Bra­Inois de 1884 à 1891, date à -laqueJ.ll.e il échangea S'on poste avec Ml' Cas'imir :Wetz'ler pour celui d'Evnlène. C'est dans son v.illage · qu'il dépens'a .I.e meiltl.eur -de sa vie, jusqu'en 1916. Avec ordr·e et disc1pline, il ·m'enait une bande de 45 à 50 élèves de tous les 'de­grés, H -donnait les cour.s ,complémentaires et las cours prépara­toires au recrutement.

Il avait le don de faire ap;prendre, d'entretenir palimi ses élèves une émuLrution al~dente, si bien ,que, durant la période dp 'son ·a.ctivité, Evolène, qui a toujours fourni un bon .cont.ingent de recrues, put figurer en 4e et 6e rang aux exam.ens pédagogi­ques, sur 1'-euSlemb'1e des c-ommunes de la Suisse, ainsi qu'en témoi­gnent les tableaux ,comparatifs publiés en son temps par Ml' X. de Coc-atrix, inslpecteur scolaire.

n n 'hésitait pas à se procurer -du matéTiel d'enseignenlent primaire supérieur à l'us.age de s·es mei.Jleurs élèves et :l rem­plir av-ec eux un ,programme spécial, 'leur 'accovdant, 's'il le fallait.

Page 3: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

- 410-

des heures S1upplémentaires. C'est .ainsi 'qu'il réus,sit à fair'e ad­mettr.e à l'Etole norm'ale 'S'ept de sas élèves sans qu'ils eussent à s e préparer spécialement d,ans un internat.

Malgré un bien maioTe traitement, '~a .consCÏoence prolfessi'On-b • l' nelle et un patriotisme ardent lui donnaIent le ,cran, et .a 'perse-

vérance pour fa rrn·er , avec la bande tunbulente qu on hn con­fiait, des hOlTIJnleS de hien et odes ,citoyens de valeur.

Honneur à s·a mémoire et merd En dehors de son activité pédagogique, il ,eut le ,bur,eau de

télégraphe de 1892 jus,qu'à 1912, époque où se sleTVilce fut réuni à l'offi,ce postal.

Il fut -député d'HéTens au G.rand Cons,eil d~ ~898 ~ 19006. Pen-dant le longues années, il fit partie de .1'admlnlst~atlO,n. cOffiln~­nale, en fut vice-président pendant deux ou t~01S perl~de,s. Sa . droiture de 'caractère ,était ,reconnue de tous, a tel pOInt que, malgré les proverbiaJes dissensions politiques des Evolénards, il ·arrivait à recueiUir jusqu'à 300 suffrages sur 324. Les nombreux act.es sous seing privé qu'il .a rédigés avant l'introduction d~ ~'~cLe authentique prévu au C. C. S. sont remarquables de pre,cls10n, de soin, de ,caHigraphie.

Toujours avenante était ila rencontre de c~ .cher yi~iHard, hoitiH.ant mais :a:lerte 'Pl'ein d'allant, aux sa'l'lhes splrltue'11es riches d:e' ,cons.eils déli~atement présentés, de souvenirs et d'eX!pé­'rience. Il n'a quitté seS' ou~ils de ,~a~~~gnard de. la .montagne que pour prendre son dernIer et deflnlhf repos SI vaIllamment. mérité. M.

***

t Monsieur Marcel Roten Nous reproduisons ci-après l'artic1e paru ?ans le « JouTnal et

Feuille d'A'vis du Va,lais »: On 3Jpprend ,avec tristesse le décès de M. Marcel Roten,

préposé à l'Office des fai'llites de ~ion.. , ., ., .. Né en 1895, il f.it s,es écoles pnmalres a Savlese, pUIS 1 Ecole

norma.le à Sion. Il prati'qua l'enseignem'ent au Pont de la Morge, à Muraz et à S:avièse, pendant de lon~,!es années. . .

Il fut juge de la com:mune de Savlese pendant dlx ans et VI,ce-président de ceNe-,ci de 1924 ~ 1936. . .

Très tôt il fut désigné comme membre de la co'mmlSSlOl1 scolaire fon~tion ,qu'il conserva jusqu'à sa nlort. . Ml" :Mar,cel Roten Ht son école d'a'spirant avec Ml' Rubattel , conseiUer fédéral et obtint ,le g!'ade de premier-lieutenant.

Il fut ora:aniste à l'éo'1ise de Savièse. depuis ta mort de son prédécestSeur Ml' Germ,ai~'") Dubuis, de Drône, e~ fondateu!, de la fanfare cons'ervatrice « Rose des Alpes )}, dont III !ut le dIrecteur

- 41.1-

pendant de longues années. Il fut aussi président de la société de ,chant « La Céci1i.a» pendant 24 ans.

Nommé soostitut à ,l'Office des ,Poursuites en 1918, ill ful' ap:pelé ,cnffime .préposé de 'l'OtHce des fa~llites le 19 avril' 1945.

,M. Maflc'et Roten fut encore président du Syndicat d'élevage de Savièse ; expert pour ,l,es ·concour,s de bétail pour la ra.ce d'Hé­rens et 'ffi'embre de nombreuses organis,ations agrico'les.

,C'était le frère de Mr Norbert Hoten, chancelier et de Ml' Jean-J.érôme Roten, s'ous-préfet, avo'cat à Sion. Il était très ,con­nu, aimé et estimé partout et de tout le imonde. La mort de :Mr' Marcel Roten plonge dans l'affliction 'son épouse et ses enf.ants, ses frères et :SŒurs et t'Üutes les famiUes parentes ·et alliées auxquel- -les nous prés'entons nos profondes et sincères condoléances .

i COMMUNJICA TJIONS DJIVERSES i a DÉPARTEMENT (ê) S.V.E. CG S.I.V.R. UNION @) ;

Caisse de retraite du personnel enseignant 1. Rapport de la commission sur la gestion de la caisse

durant l'année 1951

Lorsque fut décidée la revision du règlement de la cai,sse de l'etr,aÏ1'e, le président, M. Irnhof, avait la certitude que des amé­liorations sensihles pourraient être a1pportées au régime des pen­sions. Il S'avait en effet que la ,caÏ:sse avait été gérée prudemment et 'que ces dernières années, elle avait pris un essor particulière­m'ent intéress.a'llt. D':avance il s'en réjouis'sait. Il lais'sait cepen­dant ;percer une légère nuanoe de regf'et à la pensée qu'à un mo­In~nrt donné on n'avai,t pas os,é profiter d'une circonstance favo­rable pour aocroître le .capital. « Il n'y aura jamais trop d'argent en caisse ,au 'moment d'entreprendre une l'evision» avait-il cou­tume de dire. Et les événements lui ont donné raison.

M. le président Irrrh'Of était un habitué de la caisse. Cette dernière n'av.ait aucun secret pour lui. Efilt-ré dans la 'commission en 1915, il n'avait pas tardé là y jouer un rôle important. Aussi :lof"sque, en 1943, M,gr Delaloye, président fondateur, résolut de s'e libérer de cette 'l'Ourde ,charge, le 'Conseil d'Etat confia-t-H, sans hésit-er, le gouvernail de la oais.se à Monsieur Imhof. Les espoirs pLacés ,en lui p.ar 'I.e Conseil d'Etat ,et par le personnel

Page 4: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

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enseignant ne furen.t pa-s déç~5: ~e noU'v~au ;président n'eut, qu'à .continuer sa bienfaIsante .actrVlte. Il avaIt p-ns une p'art prelpon­dérante à la l~evi'sdon du règlement de 1925. Ce dernier boule­v,ersait 'compfètel11ent le réginle anci,en et- .le rempLaçait par des dispositions plus avantageuses et mi,eux adaptées aux besoins du personnel ens'eignanJt. ·co·m'me l11embTe de la .commission, M'ÜnsieUT IInhof s'était occupé de ia revision ,de 1932 et com­me président it avait mené à chef ·ceBe de 1945.

Travaillern' infatigable, i!l entreprit la modification de ce deTnier règlement en 1948. Il approchait du ,couronnement de son œuvre,et allait atteindre le but deceUe étape importante qui ou­vrai de nouvel:les s'el'spectives aux assurés et leur faisait mieux ·c,omprendre l'utilité des sa,cri:fÎices consentis jusqu'à ce j'Our, .}OT~qu'une malencontreuse atteinte à lia santé l'obligea à passer Ja main. Le DépaTtem,ent hésita longteIllJpS à donner :suite au désir de M. Imhof d'abandonner la direction de :la 'caiss·e, mais il dut fina!lement céder, à regret, devant tant d'insistance en face des :raisons d'ordre majeur qui étaient apportées'.

- H eu r'eus'e ment , M. Imhof a vu sa santé se rétablir com­plètement en 'sorte qu'il a pu aücepter de présider la commission du Grand Consei'l, qui devra rapporter sur le nouveau règlement, montrant une f'Ois de plus tout l'intérêt qu'il porte à la retraite de.s instituteurs. Au moment où ,cet objet .sera soumis aux délibé­rations' de la Haute AssembŒ'ée, IV!. Imhof en sera le président. D'ores et déjà nous le félidtons pour oet honneur, dOllit une petite parcelie reJamIrit sur la .caisse de r.etraite qu'ii a présidée avnc 1ntelligence, dévouement et di,stinction.

Nous lui renouvelons ici [es h'On1TIl'ag-es ,de gratitude et de profonde reconnaissance du peDs'Onnel ·enseignant tout entier.

Un vieil adag,e veut qu'un événement fâcheux n'arrÏ've jamais .seul. Certaines tCirooll'srtances s·emblent voùLoir le confirmer. En efIet, "la com·mi'ssion de :la 'caisse de l'eh~aite v,enait d'être décapitée 1)aT ~,a déIll!Ï:SS.iOIllI de son président :lo~s'qu',el[e ISe vit pTivée de son doyen d'âge, ,:M. M,eytain ralpipelé là Dieu, apTès une ·courte Ina­ladie. .

Memibre de 'la 'COlIUIllission depuis l,a fondation de la caisse, M. Mey tain fut promu ·cais'sier ·en 1912 et il ,conserv:a 'Ce pos'te jusqu'en 1945. Ce fut un ex'celle?t déf~nseur des i~térêts de la caiss'e, mais s'On ,cœur n'était pas InsensIb1e aux bes'OlDS des assu­rés et toujours nou.s 'l'avons 'VU appuyer généreusenlent, quelque­fois en y .Inettant .de prudentes Tés,erv.es, les propO'sitions tendant à 'améJIÎ,oTer Je sort des retraités.

M. Meyrtain .a rem'Pli s,es fonctions .de .gér,ant et de membre de la .commis:sion avec un bel enthousiaslue. Il était teHemelIlt pénétré de l'utilité de ,cette insti1ution de Ibienfai-sance qu'il en parlait avec une sorte de vé~ération. I! en oCon~aissait ~ous les Touages et pouvait ,en .par,J.er a bon eS'CIent. AUS'SI, au seIn de 'la

- 413-

commISSion, ses avis étaient-ils précieux. Il savait p.ar cœUT ,le nom ·de toms les pen:.s.ionnés avec la date de la n1Ï:se à la retraite, le flomlbre d'années d 'enseignement et Le montant de la l'fmte, ·ce qui fa>Ci~Hait singulièr€JIIlent J'a tâ·che de la 'commïssion.

Toujours 'affable, jJ accueillait ·c,ordiaLenlent ses üonlbreux visiteurs en quête de renseigneluents·. Charmant .co~lègue, ,M. Mey­tain a laissé :Je sQuvenÏr d'un homme de devoir. Il 'aUTa eertaine­meni; reçu là-haut la récompense d'une J'Ongue vie particulière­ment Ibien rempllÎ.e. Quant à nou.s, nou.s gard'Üns de ,lui le nl,eU­leur s'Üuvenir.

Ap-rès tChaque époque de troUb!les, de peTturha1ions écono­miques ou sociales, 10rsque :Je calme ,est :r:evenu, que des condi­tions plus norma:les sont étahlies et les traite'lnents 'stabitisés, un problème nouveau soJJlitCirt·e l'attention des .autorités. C'est ,celui des caisses de pension. A leur t'Our, .eUes doivent suivre l'évolu­tion des événemenÎ's et s 'adapt-eT aux circonstances nouve1'les. Il s'agit là d'une œuvre de ~ongue haleine dEml,a,ndant travaH et réflexion. Une foi,s de .pius nous avons !pu en fair,e la constatation.

En eUet, à l'a suite de f.adaptMion du traitement du person­nel enseignant, lIa commission de la caisse de retraite a pris, en séance du 28 octobre 1948, !la décision de principe de reviser le règlement de 18. ,caisse et c'est aujourd'hui seu!lement que cette affaire est :au point ayant franchi jus-qu'ici, -avec succès, toutes les 'étapes et n"attendant que 'Sa consécration par 'la Haute Assem­blée.

,Cette .}onglle période d'expectative a dû senwler ·excessive et lasser la ip'atience de quelques-uns . .c'est pourquoi, il ne nous para'Ît pas '.supeNIu, a:u m'Üment d'atteindre 'le but, de fai're 'la genèse de cette la!borieus'e entrepris·e.

En vertu de !la déci.sion de princiIpe précitée, la .cOlnmission, .après de 'llongs !pou:rp,arfle:r.s avec di'vers :aduaires, charg'ea, [e ' 5 avri,l 1949, le Dr AIder d'établir le biŒan technique de 'la ,caisse pui.s de rechercher, pour le ,c:aJ1cu'l des rentes, un 'système en rapport avec 'l'es nécessités actuelles permettaJ1llt d'·améliorer . les pensions dans toute a'a mesure du !posls1ible.

Une première prise de ·c'Ünrtaüt entre .}' expert ct le bur,eau . eut :}jeu dans J,e courant du mois de mai suivant. AceUe occa­sion, après avoir pris connaissance du fonctionnement de 'la caisse, 'l'actuaiœ aTrêÎ'a la Este des docum·ents ,et des rensei­gnements néceSisaires .pour ,entreprendre l'étude demandée. ·Mal­gré IleuT amp1eur, ·ceux-ci furent rapidement TaSSefJ.llblés et remis à l'expert. Dans ta suite, ils ISe révélèrent insuffisants et durent être complétés à mesure que .les travaux -avançaient.

L'expert s'e urit à la tâ·che et fut à mêm·e de ·communiquer le TésuHat de 'ses eal1culs à la C'ommÎ's:sdon, réunie en séa:Il1ce le 18 octobre 1950~ ,et d'esquis'S>er dans ' ses gr.andes lignes 'le pToj~t . de réorganisation de -lia cai:Sts'e.

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- .414 -

ILe ~ésuiltat des ·cakufts· ,c?'I1Jcernant le 'b.ilan technique pro­yoqua une désa.gréable surprise à la commission' aussi donna-t­eUe ,son .~ssenti,m~nt de 'Princirp~ :au proJet ,de réo~ganis'ati.on pro­pos·e. Mlals eUe fIt de teJles reserves .que l'ex'Pert dut rem.eUre -l'ouvrage SUir :le métier.

Rens·eign.é une fois de plus ,sur les désirs de Qa .c'Ommiss:ion 'l'expert s·e pencha de nouveau SUl" ce prohlème ·et après cinq 1~10is d'lé~u:des et de ré~le~ion, i'l 'apporta de nouveLles propo..ç;i­tIons qUI furent examlnees pal' ,la ·commission puis eX'Posées par ~ui-même à fas,semhlée générale de .la .caisse t'enue ~e 29 m:us 1951. Cha,cllJIl: a pu 'prendre connaissanc·e du rapport de l'expert puis'qu'il 'a été publié dans le No 14 de 'l'Ecole pri­lfwil'e du 300 avril 1951 à l'intention des maîtr-es romands èt envoyé !personnellement à tous :l,es m'aîtres du Haut Va,lais à charge pour eux tous de faü~e ·vaLoir i'eurs observations.

Ici, se situe 'chronologiquement l'entrée en fonction du nou­veau président et on nous permettr,a ,certainement d'ouvrir une parenthèse à 'ce ~ujet. Le Conseil d'Etat, considérarnt ·en effet l'importance des problèmes ·que posait 1:a revision de 'la caisse de retraite et en pré.sence de ·1a dJédsion irrévÛ'cable de ,M. Imhof, résolut de procéder tout de suite là son rem'Placement. Il' jeta Je dévolu sur .M. Gabriel Bél~ar.d, .instituteur à Bramois, que chacUJIl ,connaît ;pour s'On ,esprit QlUver,t, son int,eUigence vive et sa grande alll1labilité. Il prit tout de suite l'affaiTr8 en mains et dès le ,8 mai 1951, c'est sous· :son ,agvéahle et f·erm,e direction que se déroulèrent Iles dif.férentes phases des travaux dont nous 'C~mtinuons 'L~ .r:~lat~'on non' s'ans avoir. adl'eSisé au nouveau ' p·ré­sldent nos fehcltatlOns et nos remerCIer.nents pour n'avoir pas reculé devant 1"aiffip'leuT de la tâühe 'qui lui inC'ombait et. qu'il a, du l'este, quasi'ment menée à chef.

Revenons à notre !proJet ,et disons que tes ·associations pro­fessionnelles l'étudièrent sérieusement ·et ·com'lnunirquèrent leurs desiilderata à rra 'coIDIIllislsion. ,Cette d·e.l1nière fit ,elle-.m,êlne }~ critique du projet et condens'a ses observations dans une note éc~ite du 18 mai 1951. EUe portait principalement Sur les points sm.vants:

1. Augmentation de l'échelle des' rentes de 50 à 60 % ; 2. de 'la ' rente des orphelins de père et de

Inère ; 3. Augmentation de ~a :rente supplémentaire ·aux célihatai­

.res et aux insrtitutrioes jusqu'à parité avec ceUe des' instituteurs ,mari,és ;

4. Cakul des années 'antérieures à 1944/45 à raison de 7/10 au 'lieu de 5/10; . .

5. Vers'eDl·ent d'une ;rente aux enfanJbs dThnvalides et de retraités ; .

6. Fixation de la -rente supp1éme:ntaire ft 1200 , francs au minimum.

T - 415-

' 1

Un certain l1:offi,bre d ',autres questions Olit été posées aussi; elles ont reçu une so.lution par la suite, ·en sorte ,qu'i1 paraîf suuerflu de les relever i'Ci.

Après une nouvelle étude, l'exp'eTt, d'a'ccord sur ·certaiM points, m.ais négatif sur d'a:utnes , donna sa ré.ponse à la commis­.sion au COUTS de -la séance ' du 15 octobre 1951. .La plupali de's questions étant ·élucidées par les explkations de l'expert, ce

.~ernier put, sur ·ces bases, p.asser à la réda.ction d'un projet de règlement. Le bureau en fut lSaisi dans un délai reLativement court. Il l'exam~na puis convoqua ;la com'miS's~on qui y mit la dernière m·ain, discutant article par article 'et app.ortant les ·mo- . ·difications jug·ées néces-saires. Alprès quoi, le proj'et ainsi relnanié fut publié dans l'Ecole primaire f·e 15 novembre 1951 et traduit pOUl' être ,adressé aux instituteurs de langue aUemande. Les associations professionnelles inv:itées à .l"examiner tinrent séaill­ees et for'ffiulèrent de nouveau leurs observations, les'queUes furent soumises à 'l'actuaire.

Puis ce fut l'as's.e.lll'blée générale du 22 décem,bre 1951 au ·cours de la-quelle de nom:breux assurés intervinrent pour de­mander des eXp'lications, pour proposer des amendem'ents au proJet. Après de longues délibération~, ce dernier fut accepté au vote ,par la gra-nde Inajorité du personnel enseignant.

Les lTI'odiij.eations que com'P0rte le projet par rap,port au Tèglernent actuel ,peuvent -se résumer de la manière suivante:

1. Abandon du traitem,ent moyen et calcul de la pension S'UT Ile traitement final ;

2. Cotis'ation .portée de 6 à 7 % ; 3. Abandon de la cotisation SUT les a'l!locations pour enfants

·et sur les indemnités de déplacement; 4. Echelle des rentes; 5. SUipplément de rente de 2'5 là ·5,5 % aux invalides et aux

Tetraités entre 60 et 65 ans; 6. Création de la ·caisse des déposGnts; 7. Augmentation des rentes aux pensionnés. Le projet de nouveaux statuts aocompagné d'un message

fut remis ·au ConseÏ'l d'Etat par M .. le conseiller d'Etat Pitleloud. Ma'lgré les s'a,crirfices financiers que cette réorganisation en­traînée pOUl' 'l'Etat, le Corps exécutif unanim'e à la requête du Chef du Département 'de l'Instruction pubJi.que raccepta :puis porta ·cet obJet aux tra,ctanda de .la session ,prorogée du Grand Cons'eÎ1l.

Une .commission aussitôt n'Ommée examina le projet et l'agrea .a'vec de Jégèr€Js mlodifÏlcat<Îons. 'EHe é·tait prête à rapporter 'SUT oet objet. Malheureusement 'la Haute A~·semblée ne put, en r·aison de son program·tIie .ITOlp oh argé , s'occuper de cette af­faiTe qui fut renvoyé·e à la session du m'Ois de mai 195,2. Sou-

Page 6: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

haitons que le nouveau règlement franchisse aUègr.ement cette dernière étape et qu'11 réaHse encore ,mieux et plus complète­mf'·nt à l'a venir ·1es fins pour leslqueHes cette bene institution a été créée.

II. COMPTE DE GES.TION

A. PRODUITS

Contrtbuüons des membres .. Contributions des employeurs Intérêts .

Total des produits

B. CHARGES

Pensions aux retraités Pensions aux veuves et aux veufs . Pensions aux invalides . Pensions aux enfants d'invalisdes Pensions aux orphelins . Rembourselnent de ootisations . Frais de gestion et de revision .

C;. BALANCE Total de·s produits Total des ·charges .

Excédent.

Total des charges

98,802.20 19,458.10 12,681.80

1,736.55 5,918.45 9,745.-9,751.70

158,093 .. 80

Répartition de l'excédent A l'ay:oir des membres: soLde des

cotisations Au fonds de prévoyance: intérêts du

fonds. Au compte capital: soLde.

.T'Otal

Bilan d'entrée au 1er janvier 1951

ACTIF Titres et obligations d'Etat . B. C. V. : compte à terme . Adm. fédérale des contr1butions Mobilier . Av:oir des membres Fonds de prévoyance Créancier: Etat du Valais Capital: solde .

1,743,000.-4,429,120.98

16,842.65 1.-.

Totaux . 6,188,964.63

227,029. 15 227,026,15 199,060.97

·653,113.27

653,113.27 158,093.80

495,019.47

212,117.90

374.90 282,526.67

495,019.47

PASSIF

1,844,070.78 10,418.-55,186.33

4,279,289.52

6,188,964.63

o

- 417-

Bilan de sor,tie au 31 décembre 1951

ACTIF Titres et obligations d'Etat B. C. V. : compte à terme. Adm. fédérale des contributions Mobilier . Avoir des membres . Fonds de prévoyance Créancier : Etat du VaLais . Capital: soLde .

1,725,000.-4,930,698.30

20,254.60 1.-

Totaux 6,675,953.90

PASSIF

2,012,754.13 9,232.90

48,,716.13 4,605,250.74

6,675,953.90

Forids de prévoyance: compte pour l'année 1951

Solde de ·compte 1950 . Intérêts du fonds Payement en cours d'exerdce Solde de compte .

Totaux

DOIT

1,560.-9,232.90

10,792.90

Mouvement de fortune en 1951

Fortune au 1er janvier selon bilan s~us déduction de l'avance de l'Etat

Excédent de compte . moins 1es prélèv:ements au fonds de

prévoyance .

Fortune au 31 décembre selon bilan . sous déduction de l'avance de l'Etat .

6,188,964.63 55:,186, .. 33

495,019.47

1,560.-- - -6,675,953.90

48,716.13

Statistique générale

Membres cotisants: institutrices instituteurs

Total .

348 434

' 782

Membres pensionnés

58 instituteurs retraités (.57 + 6 40 institutrices retraitées (40 + 1

3 instituteurs invalides ( 2 + 2 13 institutrices inrvalides (10 + 3

6 veufs d'institutrices. ( 7 + 0 38 veuyes d'instituteurs (33 + 5 23 enfants d'invalides (26 + 0 52 or.phelins (51 +, 7

AVOIR

10,418.-374.9{)

10,792.90

. 6,133,778.30

'493,459.47

6,627,237.77

5) 1) 1) 0) 1) 0) 3) 6)

l

Page 7: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

- 418-

III. RAPJ>ORT DES REVISEURS DES COMPTES

Les réviseurs des comptes soussignés, ·en exécution du 1nan­dat ,qui leur a été confié, .ont procédé 'le 29 mars 1951 à la véri­fication des comptes de la Caisse -de l{,etraite du Personnel Ensei­gnant pour l'année 1951.

L'ensemhle des postes du compte Profits et Pertes et de La gestion ont été pointés avec les pièces justificatives et ont été trouvés exacts. L'excédent des recettes de la gestion se monte à FI'. 495;019.47,

La vérifi.cation des diverses rubriques du Bilan a fait cons­tater ila parfaite concordance 'avec :les Tellevés de ICO'lnpte de la Banque Cantonale. La fortune de la Cais·se qui était de Fr, 6 133,778.30 se trouve po,rt'ée :à Fr. 6,627,237.77 ,en clôture d'exer­cice. L.e solde du .compte « Fonds de: Prévoyance» s'élève à Fr. 9232.90.

Il est à observer que le projet de nouveaux statut·s de la Caisse soumis actuellement pOUl' approbation au Grand Consei'l apportera de profondes modifications dans l'économie de la CaÏs's,e ·et dans sa oomptabilité.

iLes vérificateur.s ont constaté la bonne tenue et l'exactitude des comptes ;en ·conséquence, iJIS .proposent à l'As'semblée générale de ,bien vouloir Iles approuver et d'en donner décharge aux orga­nes responsah'les.

1 Sion, le 29 mars 1952.

Les vérificatéuI's:

Em,ile BOURDIN. Alhert ZENGAFFINEN.

Caisse de retraite Les ··mem!bres du corps enseignant s'a:ttendaient, 1.ors de 'la der­

nière sess.i'On, à ia dilscussion par le Grand Conseil, du nouveau règlement de la Caiss·e de r,etraite.

Or, ,comme tel n'a pas été le cas, certains n'ont pas fait un grand effort d'imagi~ation pour en déduire que ceux qui sont aux respoll's,abi!Jires, c'est-à-dire l'e Département de l'Instruction publique, :les ,comités de la S. V. E. et de a'a C. R. n'ont rien fait. Pa:s plus malip. que cela. ·

, Nous pensons as,surer nos ,co'lllègues que ce jugement som­rn3JÏre est injuste et porte à fau'x. Tout ,a été mis en œuvre au ·con­taire, pour peNIlettre à lIa Haute ASlsemiblée de se prononcer sur cette question importante pour nous.

·Camllne ,le règlement de la C. ·:R. ne figurait p.as aux trac­tanda . . de no;vembre, .notre assemblée ,gél1éra!le· n~en ayant pas

- 419-

encore discuté, ila fallu requériT l'inscription Ic.ompilément'aire. Une commi.slS,ion, présidée par Mr Imhof, a'slSi:sté de Mr Bourdin eomm,e secrétaire, était pT'ête à rapporter à la session prorogée. Mais chacun ,s·ait qu'une bonne p.artie des délibérations ont été cons'acrées là Ila nouvelle Iloi des finances. Cependant, I.e Règle­m.ent de la C. R. fut ins.crit à l'ordre du jour du vendredi matin; lualheurelliSement ,les débats sur 'la loi fiscale occupèrent toute la matinée, et ia séance de :re1evée n'eut .pas Heu. Ainsi, ID'algré Iles interventions éner;giques de MM. Pralong et Imhof, !le règlement ne put être ,dilS,cuté, le 'samedi matin ayant été 'entièr·ement con­sacré à des objets d''Ordre constitutionnel d'Ont 'la discussion ne ,pouvait être différée.

Une intervention à la dernière minute .de M.r Imhof deman­dant au Grand Cons'eH 1'-autorisation de verser aux pensionnés les indemnités prévues par le nouveau règlement, n'a pu être ac­ceptée pour des rai.sons de prÜ'cédure.

Voilà les faits rétablis dans leur réalité. Ceux qui ·connaissent le travail inteMig,ent et la ténacité drépioyés par les o:rganes' du Département ·de l'Instruction pu!blique pour faire aboutir nos jus­tes demandes, et les démarches pressantes de M'M. Imhof, P~a­long et Bourdin, leur adressent des remerciements sincères et ils sont a'Sisu:r:és qu'au mois de mali de tels e:6foTts seront couronnés de succès. Les membres du corps enseignant et plus sp'écialement ~es retraitélS, maT'queront leur reconnaislS:ance à tous ,ceux qui au­ront collaboré à cette œuvre de jusHce et de prévoyance sO'c;iales.

Cl. Bérard.

Conférences des districts ·Les conférences des disrtn.ots pi-évue.s au mois d'avril .auront

lieu en novembre prochain. Raison: impos·sibilité matérielle de !les organi.ser à partir

de Pâques, le conférencier n'·ayant pas :le don d'ubiquité. C. M ..

Choses qui font plaisir Le personnel enseignant valaisan, ce1lui du district d'Hérens

tout spécialement, aura appris avec plaisir la nomination par le Conseil d'Etat de .MT CamiUe Sierro, prés~.dent d'Hérémence, en qualité d'inspecteur de son district.

,Connaissant le& qua!lités de notre coHègue, nous sommes perSfUadé qu'il. s'acquittera avéc compétence et distinction de ses nouv.eHes fonctions et nous iprofiwIl!S , de l'oocas,ion qui nous

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- . 420 -

est offerte pour 'lui ,souhaiter une' cordiale bienvenue au sein du corps ins'Pectorat

Mr Camille Sierro suocède là 'MT J'e Révérend ,curé -Gauye appe­lé rocem·ment à la tête de. l'importante ,paroisse de ChamoS'otTh où j ll ' Isera hautement apprécié par ses ouarHes, ·com·me il le fut par les .membres du ICOrpS ,ensei.gnant du distri.ct d'HéTen:s.

A Mr !le Révérend curé Gauye et à Mr CamBIe Sierro, l'Ecole primaire souhaite une wngue ,et \fructueuse activité. Cl. B.

! LE MlÉTŒR C.EST CE QUI UNIT ~

ùa fête des mères Pour la FETE DES MERES, les petites peuvent confectionner:

1) Un petit chapeau porte ai­Kuilles.

Matériel: foottine de couleur, ~anelle Iblanche, coton Perlé

Découpez 2 ronds de feutrine de g cm. de .diamètre et 2 ronds de fLanelle de même dimension.

Au centre du premier Tcmd de feutrine en découper un autre de ~ ~m. de diamètre.

Prnez une bande de flanelle de 2 cm. de large et de 6 cm. 4 de long, coudre les deux bords en­semble pour former un anneau, le poser ver1licalement et le cou­dre ,autour de l'ouverture du cen­tre, fermer la calotte du chapeau avec Je r~)Ild de feutrine de 2 .om. enlevé au ,centre que l'on fixe à points de ,côté avec le coton perlé.

PoSez l'un sur l'autre: le rond de. feutrine, ~es deux: 1'Icmds de flanelle et le petit chapeau (les 2

8

ronds de flanelle sont entourés d'un point de boutonnière). Coudre ensemble '008 4 parti.es au point de boutoIlJl1Jière

3 ,cm. ,MamléUl piquera ses aiguilles dans la flanelle blanche et rangera

,son dé dàns lJa 'Calotte du chapeau. Garnir le 'chapeau avec un petit ruban de feutre et une plume

miniature.

4

2) Une poignée de théière «.perroquet».

Matériel: feutrine de ,couleur, ooton Iperlé teintes vives

Découpez deux perro­quets ,comme sché­ma.

Les broder au point de tig.e.

ASSemblez les deux ·p.erroquets au point .de >boutonnière jus­qu'aux marques.

- .' 421 -

Pour la FETE DES MERES, les grandes filles peuvent confectionner:

1) Un tablier pour les pinces à linges.

Matériel: tissus de coton à ,car­reaux, coton à broder.

Découpez un cercle de 40 cm de diamètre. le .partager en deux parties égales (pour 2 tabliers).

Découpez un cercle de 30 cm. de diamètre. Le partager en deux parties égales (pour deux poches) . .

Placez la 'Polche sur le tablier, entourez celui-ci d'un tHais, froncez 'le dessus et fixez la ceinture qui aUfla, finie 4 à 5 cm. de large.

Brodez les -carreaux de la ;poche au point de c:roix.

Page 9: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

- 422-

2) Une p9che à bas ou à mouchoirs

Matériel : . 1ère possibilité: tis­su matelassé pour robe de cham­bre, soie artüicielle, ruban.

2ème ,pOSSibilité: plastic qu'il ~aut doubler d'une ,plaq,ue de oua­te mince achetée dans un maga­sin de .confection et piquer à la rna;chine, soie artificielle, ruban.

Découpez une hande de tissu de 55 cm. de ,long sur 18 ,omo de large, le doubler de soie artificielle que l'on ,coud à pomts cachés.

Posez sur la doublure 3 p.oches de Il cm. de hauteur en soie arti­ficielle. Ces poches ont entre elles une distance de 2 cm. %.

Plier .le sac en 3 parties et le fermer par un petit ruban.

.Poe. h e. t----t-----\ ci~ 'p!(.·rt -'.-

Comment ils s'expriment ... A vee dif.fi'culté, avec incorrection msOlruS-uouS, avec une sévé­

Tité de grandes personnes. Et pourtant écoutons-les joualllt: les mots fusent, se bous­

culent, se .précipitent 's:aVOUTeux~ drôles, expresslifs, j,l y a du méridional en n'Os VaJlai's'aIls et !leur accent mlême les rappelle quoilque posé SUl' un tout autre registre!

Les voici à 'leur pupitre à mordiller leur crayon, dés.emparés, absents. Que les Imüts ont de peine à s'aligner. Qui ,leur ferait grief .de se refuser à exprimer le vide et l'e néant d'où émerg.e seul 'le f:l'meux titre de composition sur 'Lequel i1.1OUS exigeons qu'ils

- , 423 -

s'expriInent... Avol1's'-nous oublié notre enfance? Hélas.! pour Ina Ipart, que .de fois « j'ai séché» ainsi; que de fois, une ari­dité parfaHe ,a 'couronné de louables efforts. Je me rappelle Hl.on ÎecapaciM totale à m'intéress'er à neuf ans à « La ,tenue d'une jeune fille sérieuse à la sOliie de la messe» 'et la semaine sui­~Tante au « Mouton». Ce n'est qu~ hien tplUJS tard qu'un tel,. rapprochement m'est apparu plein de .saveur. '

Qu'est-ce à dire? SimpJement q~'e .le th~me à développer ne soit pas le reflet ,des préoocup:a;t10ll's · de ,La maîtres1se, Inais ,: si intérieur à l'enfant qu'i'l ait l'impression de l'avoir trouvé et de l'avoir ,choilSi :lui-même. Quel mail y .aurait-ii ~ cela? Le hut de ia T'édaction est ·de p 'ermettr:e àl'erufant de « s'e~prhnel' », d'être lui-même, de 'com'muruiquer par le h'uchement des , llOts Ce Inonde de .se:ll'.';i'ations, d'im.pressrons qui s'accumulent en. , tout; être dont les fenêtres sont ouvertes sur le monde. La rédaction· libère queLque ·chose. Et notre rôle ,consiste à provoquer c~tte li­bération en disparai:s:sant Ile plus pos,sib'Ie ... · Nous ne , ptêterons pas nos yeux, notre toucher, notre oreille à nos élèves mais nous GoJliaiterons 'COlllstarrnm-ent 'les leur.s. Puli,s, rédiger -c'est cela" nous les anlènerons à faire de l'o:rdre, à clarifieT, à préeis-er, ' û: faire p 'asser ,ce ,qui n'était encor'e .que du domaüle de la s,ensibi­lité dans celui de l'inte1ligence. L;i~ée naîtra plus ou ·,moins bieI?­vêtue COll'me l'éclusion d'une fleur qui toujours est . un présent. de la nature. Je conn'ais. une ,classe du -degré ~U1périeur, o:ù pen-, dant une année, la Tédaction a été libre, nais'sant .du cooti'e a'in-; térêt de la 'semaine. Chaque' enfanV:'s'exprimIant , à son ~hoix sur l'un ou l'autre ,a:spect du thèllle -central. Cette manière crée une atmosphère très favor:aJb'le au travai!l de groupe; eUe est 'stimulante par les compaTaisons, les ,confrontattions entre les différents travaux d'équipe ou individuels. La rédaction ainsi envi'sagée sort du conformisme habituel , et devient vraiment une activité. A~ors, comIne dans ~e jeu que j'évoquais -au début, les IllOtS j.ailliront, ,enveloppe :p'lus ou 'moins heupeuse d'une pen-sée qui s'ébauche. ,

Que la ,forme de 'ceUe-d ne nous trouve pas nous-même.s prisonni,ers de formules surannées incrupables de saisir dans l'écriture l'évolution générale qui marqll.ant tout, doit néceS'saire­'ment y app,araître. De plus · en plus' dans la Ht.térattire " 'mo­derne, le langage parlé se substitue à l'écriture. Réaction non pus de laisser aller comme on pourrait ,le penser, mais qui vi.gerait, av,ec quel à propos, Ullfe espèoe de reoheflche du joli, du littéraire qui glisse vite au facUce, rechel~che qui n'est rien lTIoins qu'une trahison envers ~le pur génie de 'la langue d'Ont simplicité et ,clIarté sont les dominantes. A noter que cette ré-

. action « moderne» peut se réclamer d'un parrainage aus-si il­lustre qu'ancien puis'que je crois bjen que c'est M:ontaigne qui écrivait « II faut écrire 'non de plum'e m,~is de bouche» !

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- 424-

Et ced nous amène à considérer qu'.j!l y a des paliers succes-:-­ûf.s d.ans 'l'aoquisition par l'enfant de sori propre mode d 'expres­sion écrit. Lui faire brûler 'les étapes dans cette ligne a's'cendante, c'.est compromettre sûrem'ent le succès. Le premier échelon de la préparation à la rédaction se situe à l'écule enfantine, je l'ai com­pris par expérience. L'enfant compose, l'enfant rédige, bien avant qu'il lise ou qu'il écrive. Retrouvera-t-il lnême jamais la fraî­cheur, la grâce, la vérité magnifique de ses premiers essais ver­baux, plus tard, lorsque s·a main exercée aura tracé les signes ? Je dirai oui si la formation technique, un mot que Je n'ai·me pas ij'-entend par .là le mécanisme de la phrasle acquis par des exeroi­ces appropriés), se juxtapos'e à une préparation tout intérieure ceUe-'1à où nous aurons appris à l'enfant « à faire attention:. J'ai dit' ailleurs .que pour ,cela je voyais des maîtres dans les poè­tes: 'si nous aimons tel vers, tel poème, est-ce pour autre chose que par'ce que nous y r·etrouvons transcrit en clair, simplifié, avec en plus de la profondeur que ce terme implique, ce que nous ne ressentons que dans 1'im'pré.cision d'une attention distraite éparse sur tant de ,choses qu'elle n'en retient vraiment ·aucune dans une vision qui soit personnel!le.

A ce premier paIier D'OUS n'aurons donc garde d'oublier les 'Précieux, :les ÏITemplaçables exere~ces d'observ~tion :d~recte ?-ont l'enfant s'enrichira 'Pour toute sa VIe. Dans certaIns mIlIeux, ou les horizons enfantins sont restreints, Iles images y supp'léeront, éveil­lant l'attention et -l'intérêt à des choses e des êtres qu'il aurait été impossible d'imaginer simplement avec l'aide des mots.

Dans un milieu où l'enf.ant se sent en sympathie, il sera moins diffi.cile de faire « raconter» \l'enfant que d'ordonner, de cana­liser 'le flux des impressions enfantines qui s ans cela tournerait vite à 'l'anar,chie !

L'heure du ,conte sera également 00 bonne place dansle pro­C1ramme de rédaction au premier échelon. Nous en tirerons de ~ombreux exerdc.es, elle fournira de mots nos rédacteurs en her­be elle leur donnera l'occasion de s'exprimer par un graphisme m:~ladroit certes, mais déjà révélateur de leur personnalité. Pour rompre ta -monotoni.e du récit fait par un s·eul, le conte sera joué, 'les interprètes se donnant la réplique avec un enthousiasme com­municatif.

Ainsi :Je stade enfa ntin de préparation à la rédaction peut se résumer en ceci « faire ouvrir toutes s'es fffi)Jêtres » à l'enfant et lui permettre ensuite d'extérioriser sa moisson par 'la parole.

Ils vous diront alors et 'Dl us tard vous écriront des choses ex­quises, des chos·es qu'li faut avoir des yeux et un cœur d'enfant pour voir et pour cO'lnprendre.

En voulez-vous un petit bouquet pour Pâques ? Ils disent « que les bêtes sont plus connaissantes que les

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gens », « que Jésus est n é à la pauvrette », ,« que le pom IT11ier en fleurs 'S.ur le pré vert est COlnme un petit nuage un soir qu'il va faire beau I,e lendemain ».

Hs écrivent: « J'ai un petit frère qui ne sait pas parler, alors quand je tlui dis : où est le petit ti~re? il prend m a main et la moro ! » ou encore « J',ai apporre une pâquerette à Mademoiselle. Henriette ·m 'a dit: elle dira que 'c"est le printemps! ça n'a pas manqué! )}

S'expriment-ils si mal et ferions-nous beaucoup mieux ?

Y. G.

fiiC{UN DE LA GYMNASTIQUE ~

Tournoi de Basket .. ball

,Comme annoncé dans le numéro précédent de l'Ecole pri­lIwire, Ile tournoi de basket-haH 'Organisé par l'assodation des maitr,es de gymnast,ique du Valais romand aura Heu à Martigny le dimanche 20 ·avril.

Les s'Ous-sections de Saxon, Vou vry et Grône ont déjà inslcrit 'leur équipe. Tout le personnel enseignant est ,cordialenlent invité à cette journée .sportiv,e où ·cha'cun aura la possibilité de jouer, des équi.pes pouvant être faites 'Sur pla.ce.

Indemnités: Les participants au tournoi recevront une in­delnnité de Fr. 5.- et une indemnité ·couvrant les frais de dé­placement.

Programme de la journée:

8.000 MeS's-e à ,réglise paroissial~ de Martigny. 09.00 Ras'sernhleluent à la halile de gymna1stique de M'arligny­

Ville. 9.30 Orientation des joueurs 'par farbitre.

10.00 Début du tournoi. 12.30 Fin du tournoi. 13.(}0 Dîner.

Renseignements: E. Bovier , prof. de gym. Martigny. Tél. Sion (2.21.06).

Page 11: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

... '

ua co~position française ....

(Suite et fin)

Nous ne saurions m ieu x terminer ces quelques rellla1"qu~s a u .suje t de l' ens.ei,gnelnent du f ran ça Î'S' 'a u cours ,supérieur de nos écol,es primaires qu'en d onnant , à titre ' d' indic'ation cel:i va dG s'Q.i, .un .certa·in n om bre d'·ex·,?,rcipes de phr as·éologie tirés de : « La ·chèv.re ,de ,M. Seguin ».

Le.s m.aît:res et Inaîh'es·ses verront a insi pa~·. quels procédés; on peut ~m,ener 1es :élèv,es ·qui ont été entraîné.s. à -cons'truire des phras·eg :siITIlples et 'correctes, à 'Varier leur st yle en im,itant les ·bons ·aute~s. . . ',.

En ·complétan't des iphra:ses qu'l'l 'fa udra adapter à 'de's ' cir ­·consrbanc'es Ou à d es f aifs -différents' ',de ceu x ex:priInés par l'écrivain, on .fait appêl à la ' réfl'exion ' ,ét 'au ' jugement. Cette -gymnastique .rlégull,ière · ·a'boutiSls'an.1 à Il'ex'pression ICOTl'ecte ·de Ila pensée donnera d'excellents résultats, n oU's en som'm'es ·'.con-v.ajncus.

Exercices

1. Phrases à. comrpléter : .-Ah! qu'elle : ~tait jolie la petite chèvre de M. Seguin .avec

ses yeux doux, sa... : .. Ah ! 'qu'eUe était mignonn~ 'm a petite sœur avec ·ses yeux ...

sa houche ... , ,:,Soes ,che veux ... , ses. joues .... , ses dents ... Ah ! ·qu'·eUe était aim·ahle .. . \' .\\

Ah! qu'elle était .'coquett..~ .. . Ah! qu'eUe était d13..ritable .. ~ "'1

Ah! ,qu'il était lS'a·Le .. . Ah! qu'H était :}'aid .. . Ah! qu'il était fort ... Ah! qu':il était courageux .. . Ah! qu'.ehles étaient appétissantes .... , etc. (A1:rti'rer l'att€nItion sur l'interjection ·et l'a forme exclama -

tive. Ah ! 'que ... Ah ! -qu'eUe ... Comme 1. .. Cornbi,en!) 2. Phrases à ,compléter : Comme on doit être. bien là-haut! 'alors qu'en p~aine .... Comme on do:it être h~en dans . une ,chambre chauffée alors

que dehors ... Com'me on doit être heureux à 'la maison quand ... ·Com·m·e o.n doit être conteIllt à Il'école -quand .. . etc.

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3. A comrpléter: \ C'est bon pour l'âne ou pour le bœuf de brouter dans un do~ !

C'est bon pour les filles de ... C'est bon pOUT les garço.ns de ... ·C'es't bon pour les gens de la c'ampagne de ... C'est 'bon pOUIf 'les g,ens d:e 'La vn~e -de ... , et,c.

4. Quel plaiSir de gambader dans la bruyère ! ... Quelle ivresse de ... (ski) Quel .bonheur de .. . Quelle joie de... (rphrases à ·compléter), ·etc.

5. C'était pitié de voir ce malheur.eux, d'entendre ses gé-mis'sements.

A compiJ.téter: 'C'était p 'laisir de voir ce.. . d 'entendre ses ... C'était désespérant ... , et,c.

6. A compéter en indi,quant la cause : . Et du coup il lais!la tomber son écuelle.

et du coup H perdit toute son astSurance. Et du coup il peroÏIt toutes' s-es illusions, Et du coup H retrouva toute .sa beNe humeur, etc.

7. A compléter: Comment, Blanquette, tu veux me quitter '1 ... ; après tout

·ce que j'ai fait pour toi? 'Comm·ent, Louis, tu désobéis ainsi à ta mère qui ... ,Comment, M,a rcel , tu ne veux plus travailler ·en classe alors

que ... Amenez cette exclamation en faisant précéder (J'une pro­

position. Et quelle herbe! ' savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes; puis comp:létez.

On nous a servi des vins; et quel~ vins! .. , Et quels fruits ! .. . Et quelles fleurs .. . Et quel ·ami .. Et quel élève ... Et quelle vue ... Et quel's athlètes! ... Et qu'el:s .arbres ...

9. 'Comp!létez: En bas les champs étaient noyés de brume. En bas, le Rhône ... En bas, la vine... En bas 'les fotêts... En baS les vignes ... .

En ,bas, la .p:~aine... En bas :lesmoÏ'S1so1ts ... En haut les alpages ... En 'haut !Le ciel... En haut les 'avions ...

En haut les étoiles: .. , etc.

Page 12: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

- 428-

10. La chèVl'e entendit derrière elle un bruit de feuilles (changez la pLace des .compléments.).

11. Elle Se retourna: C''était le loup. Enonne, immobile ... Elle 'Se r,etourna ... C'était un écureuiL. Elle se retourna ... C'était un chevreuiL. Elle se retourna ... C'était un :renal'd ... El,le se retourq,a ... C'était un .coq de hruyère ... En,e se retourna ... c'était un aigle ... , etc.

12. Rédaction:

Le fils de Madame Malchance

Mada'me MaLchance n'a'vait p.as eu de bonheur avec s,es en­fants' un beau jour i'ls avaient quitté la maison paternelle et...

C .èependant, eHe 'crut que le dernier ne l'ahandonnerait pas: ..

13, Résumé. Cl) Ma'lchan.oe de M. Seguin à ,qui le loup n1ange ait les chè-

vres qui s'en aLlaient dans la ~onta~.ne. .. . b) Achat -d'une nouvelle chevre, J'e~ne, J~1ie et doel1le. e) Précautions pTises par M. Segum qUI pense que Blan-

quette ne s' ,ennuiel~a p,as. , . , d) Ennui .de la chevre -·et desl'f de s en aller. e) Demande de BlaJnquette. f) Refus lTIotivé de M. Seguin et D'oU'vel,les précautions. g) Départ de 'La chèvre Ipar !la fenêtre: . " . h) Arrivée dans la ,montagne et pl.a~sIrs s.aVOUTes durant

toute 'la journée ·dans l'insouciance et la JOIe .. i) Le sQir, Blanquette pense à M. SegUIn, au loup et re-

grette son escapade. j) EUe fait la rencontre du loUip avec qui eUe 'lutte brave-

nlent toute la nuit, com.me la Renaude, TIl'ais est mangée le

'matin.

Il slllffit. ,COlnme on aura pu :s'en rendre compte, ·c'est -possible de tiTer d'un text-e une. mU!~titude d'ex.el'~i:ces qui co~­tituent une eXloellente .prépara.ti'Ün a hl composItIOn françaIse. Les élèves Is 'habituent égall.ement à !s' eXiprim'er claiTernenit et correctement; car la plupart de ces. exerdces se font ~ralement d'abord et dIe façon cohlective. L'enseIgnement du françaIS, par les text<es, constitue -certainement la meilleure façon d'apprendre sÛTem,ent la Langue.

N'aHons-nous pas essayer d"appliquer ~es procédés ~u:ant le prochain COUTS scolaire? Du moins de faIre qu~lques tImIdes essai'S d'abord ?

Ch. Bérard.

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La radio à l'école (Suite)

Suisse. - Les essais de radiodiffusion éducative ont jus­qu'à présent été très localisés. Cela tient à la grande autonomie dont jouissent les cantons et au fait que, jusqu'à ces derniers temps, le pays ne possédait pas de postes d'émission interrégio­naux.

Parmi les expériences du début sur la radiodiffusion édu­cative, il convient de signaler cependant celles organisées par le Comité d'étude à la suite d'un vœu émis en juillet 1930 par les membres du personnel enseignant du canton de Berne.

Ces essais ont porté sur 18 demi-heures de cours (musi­que 4, langue allemande 3, géographie 2, sciences naturelles 3. langue française 3). Les cours furent radiodiffusés le ' mardi de 14 h. 10 à 14 h. 30 ; le jeudi et le samedi de 10 h 30 à Il h.

Malgré les conditions nécessairement imparfaites dans les- ' quelles ces expériences eurent lieu, elles ont permis au Comité d'étude de formuler, après enquête auprès des usagers, les con­clusions suivantes :

Concernant l'importance qu'il convient d'accorder à la ra­diodiffusion dans l'enseignement, tous s'accordent à reconnaître que son rôle doit être purement supplétif, étant admis que l'on ne doit avoir recours à ce mode d'enseignement que pour certai­-nes matières et dans la mesure où le professeur n'est pas en état d'y pourvoir par ses proprE:S moyens.

L'on fait valoir à l'appui de cette opinion, que ce m.ode d'e.n­seignement s'oppose souvent à l'application de ce principe fon­damental en pédagogie, de la concentration de l'attention d.e. l'élève sur le sujet qu'il étudie. Le conférencier n'étant pas pré:­sent à l'élève, sa personnalité ne peut généralement agir sur lui d'une façon constante et efficace ; il ne peut PqS, au bes.oin, ramener ou fixer l'attention,. donner des explications oppor­tunes .qui faéiliteraient les efforts de conlpréhension de l'élève. En outre, ce mode d'ens,eignement ,est es-sentieUement auditif et ne s'adresse pas aux facu,1tés visuelles. Autant de raisons qui font craindre que l'élève ne devienne un auditeur par trop passif.

On fait ég.alement· remarquer que ,ces cours ou conféren­ces radiodiffusés agissent parfois Sur l'intelligence des élèves il la f.açon de .corpsétrangers dans un organisme. Pour obvier à cela, il faudrait une préparation sérieuse qui exigerait. un trnlps considérable.

Mlais" réduit 'au TôJe de simp.1e ag-enJt 'Supplétif,. tout le monde s'a-ccorde à reconnaître la valeur de ce mode d'ensei­gnement.

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Quant ·aux matières qui se prêtent le plus avantageuse­filent à ce ·mûde d'ens'eignement, les professeurs et instituteurs sont d'.avis Ique c'·est à l'enseignement de la musique qu'il con­vient ' de donner la première place. Aux auditions musioales, on préfère généralement les ·causeries sur la musique, ac-com­pagnées d'auditions illustrant cet enseignement. On fait relnar­quer que dans ·ce d01nain~, la radiodiffusion ,est particulière­ment utile. Il en est de mp'me de renseignement des langues pmmi lesquelles les membres du conps enseignant de la Suisse allemande voudraient que l'on aücordât la première pla'ce à l'ens-eignement de la Langue maternelle des élèves. Le haut­parleur rend généralement mieux la prononciation, le tûn et le rythme de l,a voix que ne le fait le gramophone. Pour l'en­ISdgnement des langues étrangères, les -cours dïffusés étant f.aits :par des professeu.r;s :pour la plupart étrangers, seront in­finiment précieux. En -ce qui concerne la géographie, l'histoire et les s'ciences naturelles, les avis sont parta~s. On ,s'accorde à reconnaître que, d ,ans ·ce domaine, le rôle de la radiodiffu­siûn est plus limité, ces 'Slciences se prêtant ·moins à ce rôle d~eng,eigne'1Ilent. On insi:ste sur la ' nécessité ,(l'aboroder des su-' jets à la portée des élèves et de se ,s.ervir d'expressions ,courantes, simples et f.aci.Jes. Sous -ce rapport, il convient de tenir compte de différenc-es ,qui existent entre ,les élèves des écoles de.s vines. et d·escam.pagnes.

Maintenant, je tiens il attirer l'aUention sur un poi.nt d'une très gr.ande importance qui m',a beaucoup frappé. Partout on -pense qu'il ne faut pas niveler, ne pas -détruire les personnes pour en f.aire d.es individu'Ganûnymes 'COID-me le sûuhaitaient les i.déalistes de la Hévolution française. Les enfants avant d'en­trer à l'écol,e sûnt observateurs, tous -1eurs 'sens agissent, ils ont une personnaJïté active et, que fait :sûuvent l'école trop intel­lectueHe? des êtres amorphes qui ne savent plus voir, toucher, goûter, écouter surtout, entendre, sentir. AulS's.1 cherehe-t-on dans des .pays ûù l'on parle de la faillite de l'école (Etats-Unis, Francè, Genève, et'c.), des méthodes qui mettraient l'enfant en relation étroite avec la vie même .ou viiUage. La radio scolaire est un instrument très utilisé pour ce qu'on .appelle l'enseigne­ment rural.

Dans plusieurs pays, on pense qu'il faut autant ·que pos­sible des écoles différenciées pour la vHle et la campagne. La . campagne, dit-on, a un fond de vérité et de sages'se qu'il s'agit de cultiver et non de nier. Il est bien entendu que tout l'ensei­gnement rural doit être inspiré de ·1a -campagne et de la prairie. Lp..s programm,es des écoles rurale.s doiv'ent prévoir une initia- · tion théoriqlle et ·surtout pratique là l'agricuJture, l'horticulture et l'api'culture, aux tr.av'aux d'entretien domestique et à diffé-­r-ents métiers. Le maÎtfle doit être .autorisé à .adapter son ens'ei--

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gnelnent -au nlilieu dans lequd vivent ·· les é1è:ves, car -l'enfant s'Întér,essera à récole 'si elle -l'instruit et l'éduque dan.s le sens des premières expériences ·et du premier ·enseignem-ent qu'il a Tetirés de ,sa ,c,ourte -vie 'PT.ati:que. Les instituteuTs 'prendront l'atmosphère locale COlnnle point de départ de leUl~S leçons. Par radio', on donnera des reportages de 'das.ses, promenades, visites · scolaires (visites de ruchers, parcs ·avi,coles, clapIers, poupon-.. nières, fermes, fabr.ique~, voyag,e!s -dihners, cour!ses slco[aires, élüsines, ba:s,ses-,cours, et-co o.n n' ouhllera pas qu'il faut « allIer à l'éthique par l'esthétique}), c'est il'instrlJ"cti'Ou par l'art et la · he~:mté. Un vieux prov,erbe persan dit: « .L'alTIOUr entr,e dan~ le cœur par les yeux». n en es.t de m'ênle (pour l'amour de la patrie. C'est pourquoi il est urgent de r'eprendre C'ontaot avec l'art national. Nous devons nos tourner v,ers les enfants de nQs écoles et leur dire:

Gardez-vouJ d'abîmer l'héritag-e que vous ont légué vos parents. Un trésor -est 'caché· dedans. Nous n'en s'avons pas l'en­dTOit ou plutôt nous ne le s'avons pas eXR,ctement, c.a.r il est . répandu partout; il se caohe S'ous les vieilles pierres de nos l'empa.rts, sous ·· l'es parois de mélèze noirci de nos chalets; il se cache l'e long des rivages de nos I Jacs-, dans nos bois, dans nos plaines, au sommet de nos lnontagnes, au fond de nos val­lées, -derrière l'humble chapeHe qu'ombTagent les grands arbres;' derrière l"ancienne maison de nos cités populeus.es, dans · nos . hôtels de ville, dans nos églises, il est partout .où quelque ohose de suisse .est encore debout, -ce trésor, c'est . l'.esprit suiss-e :' au;x i

vingt-deux reflets. Celui auquel nous devons d'·être ce q\l·e .llous som·mes, ,c.elui auquel nous devons no.s mœurs et nos fortes . vertus. . -

J,e ne saurais mieux résumer ,l,a question de l'enseignç-ment rural ·qu',en vous 'citant la déclaration ci-d-essous: .

·Conférence internationale de ' l'ins'ÎTuction publique réunie , le 13 juillet 1936 à Genève 'sur -convocation du Bure~u interna­tional de l'Education adopte .].~ recommandation suivante:

(A suivre)

GRAND ' CHOIX ~,

·H·ARMONIUMS . neufs et occasions.

VENTE - ÉCHANGE - LOCATIONS - RÉPARATIONS - REVISIONS . Devis sans engagement.

Recueils de chant Musique pour

Harmonium et Orgue Tél. 210 63

./f~~~ SION

PIANOS et

Instruments de musique.

Page 14: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

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BIBLIOGRAPHIE

Les ouvrages signalés ci-dessous peuvent être obtenus gratuitement en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles

de la Bibliothèque cantonale.

VALLESIANA 1. HISTOIRE - BIOGRAPHIES - FOLKLORE

GESCHICHTE - BIOGRAPHIEN - VOLKSKUNDE

BLONDEL, Louis. Le ,château de Chamoson. Extr. de: Va11esia. 6, 1951, p.p. 27-34. plan. PA 5024 Le ,château des de la TOUT-Châtillon, à Bas-Châtillon (Nieder­gesteln), Extr. de: Vallesia. 6, 1951, pp. 43-57. pl. plans.

PA 5026 BUECHI, Albe-rt. Le cardinal Mathieu Schiner. Adapté de l'alle­

mand par André Donnet. Neuchâtel, La Baconnière, (1950); 8°, 317 p. rportr. TA 982·5·

CARLEN, Louis. Pater Josef Biner 1697-1766. SA: Vallesia. 6, 1951, S. 87-110. PA 5028

C e n.t e na ire des Arts et 'l\tlétiers de Sion, du 25 mai au 19 juin 1951, (LiiVret 'officiel.) (Sion, Fiorina & Pellet), 19,51; 8°, 97 p. Contient: Cent ans d'activité de la Soc. industr. et des Arts et Métiers, par Léon Imhoff. PA 5032

COURTEN, Eugène de. Un régiment valaisan au seIWice de la Fran­ce dans la campagne de Valteline de 1624-1627. [St-Maurice, Impr. St-.&ugustin, 1950]; 8°, 65 p. carte. (Extr. de : Annales Ya­laisannes. Série 2, t. 7, pp. 253-317.) PA 4871

DELEZE, Pierre. Les familles de Nendaz à travers les âges. [Nen-daz, 'chez l'auteur, 1951]; 8°, 117 p. TA 10.056

F AESSLER, Thomas. Bundesrichter Dr. Felix Clausen. 3. ' Taus. Freibur·g, Konstanz, [etc.] Kanisiuswerk, (1936); sP, 64 S.

(Kleine Lebensbilder. 104.) TA 945G

- 433-

GASPOZ, A [ntoine]. Monographie d'Evolène. Sion, Fiorina & Pel-let, 1950; 8°, 175 p. pl. TA 9450

GATTLEN, Anton. Das Finanzgesetz von 1851 und die milWirische Besetzung der Rarner Schattenberge. SA: Vallesia. 6, 1951, S. 153-177. PA ·5029

GHIKA, Grégoire. Arrangement entre Guichard T.a.velli et Pie·rre Crochon, de Genève, au su~et de leur.s armoiries (1446). Extr. de : Archives héraldiques suisses. 1950, No 1.-4 P. fig. PB 494 Sur ,le culte .de la Sainte Vierge en Valais. Extr. de: Annales Valaisannes. T. 7, 1951.- 8°, 19 p. fig. PA 5375

IMHOFF, Léon. La démolition des remparts, l'ouverture ·de la route e.t de la rue de Lausanne, à Sion 1830-1870. Sion, Impr. GessJer, 1951; 8°, 19 p. pl. (Tiré à part de la Feuille d'Avis du Valais. 1951, No 60.) PA 5483

50 J a h r e Musikgesellschaft Gebüdemalp, Visperterminen 1900-1950. Festschrift. (Naters/Brig, Buchdr. Oberwallis), 1950; 8°, 17 S. Taf.

PA 4846

LOUP, Robert. Martyr au Thibet: Maurice Tornay, chanoine ré­gulier du Grand St-Bernard 1910-1949. Fribourg, Ed. «Grand­St-Berna.r.d-Thibet », (1950); 8°, 272 p. pl. portr. TA 10.085

MATHIS, Burkhard. Um Kleid und Tracht. Dem lieben Volk des Saastales ZUT ErhaJ,tung seiner schonen Tracht ,gewidmet. Frei­burg, Kanisiuswerk, (1945); 8°, 45 S. PA 5420·

(MONTANGERO, R[obert].) 25e Anniversaire de l'Union commer-· ciale valaisannE (UCOVA), Sion, 19.26-1951. (Sion, A. & E. Schmid), 19·5.1; 8°, 43 p. pl. portr. PA 5060,

PELLISSIER, Jaoqueline. Jacques-Etienne d'Angreville et sa biblio­thèque. Extr. de: Annales val. T. 7, 1950, pp. 221-242 . . pl.

PA 4718'

(REMONDEULAZ, Joseph.) 7.5e Anniversaire de la Caisse d'épar-. gne du Valais, Société ·mutuelle, 1876-1951. Martigny, I,mpr. Pillet, 1951; 8°, 20 p. pl. iport. PA 5011

RIVAZ, Paul de. Histoire eontemporaine du Va,lais. Sion, Fiorina & Pellet, 1946-1950; &0, 2 vol. 2 portr. T. 1 : 1847-1880. T. 2 : 1872-1906. TA 5255

Sai n t - M a li rie e d'Agaune. Extr. de: Echos de St-MaJUrice. Année' 49, 1951.- 189 p. pl. fig. TA 10.167

SCHNYDER, Albert. Ludwig WerJen, Kunstmaler und Professor. SA : Walliser Volksf,reund. 1950, Nr. 48.- Il S. Abb. PA 4737

SAUTER, Marc-R[o.dolJphe]. Préhistoire du Valais, des origines aux temps mérovingiens. Sion, [Impr. Fiorina & Pellet], 1950; 8°, 165 p. pl. (Extr. de Vallesia 1950.) . TA 9375

STELLING-MICHAUD, Sven. Les étudiants valaisans à Bologne et la réception du .droit romain au XIIIe sièc1e dans le diocèse de Sion, Extr . . de : Vallesia, 6, 1951, pp. 59-85. PA 5027"

Page 15: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

- 434-

II. GEOGRAPHIE - VOYAGES ,- ALPINISME GEOGRAPHIE - REISEN - ALPINISMUS

BLANC-GATTI, [Charles]. Vel.'lbier:, vu par un peintre. Neuchâtel, Ed. du Griff.on, , (1951); 80,56 'p. pl. (Tr,ésors de mon pays. ,51.)

TA 10.275

BORNAND, Marcel. Isérables, «pays ,des Bedjuis ». Ses vallons,' ses alpages, ses montagnes. Lausanne, Ed. Spes, [1950]; 8'0, 38 p. pl. (Coll. : V.allées perdues.) PA 4686

'DONNET, Anclxé. Le Grand Saint-Bernard. Neuchâtel, ,Ed. du Grif­fon, (195.0); 80, 52 ,p. ,pl. (Trésoo-s de mon pays. 45.) TA 9544 De,r Grosse St. Bernhard. (Autorisierte Uebersetzung von Max Pfister.) Bern, P. Haupt, (1950); 80, 52 S. Tai. (Schweizer Hei­matbücher. 38.) , TA 10.213 SaHlon, bourg médiéval. Neuchâtel, Ed. du Griffon, (1950); 80, 48 p. ,pl. (Trésors de mon payS. 47.) TA 9818

Fer i e ri w 0 h n u n g en. - Zirka 2000 môblierte F'... im Berner­Ober.land und WaUis 1951/52. 16. AufI. - Liste des logements de vacanceS ... Be,rri, Puiblizitiitsdiénst der La trschber.gJbahn, 1951;' 80, 144 S. Abb. PA 5278

'G r i m sel pas s. Poststrasse Meiringen-Grimsel-Gletsch. Bern. Kümmerly & Frey, [ca. 1932]; 80, 92 S. Taf. Abb. K,arte. (Schweizerische Alpenposten.) PA 5299

HABERMANN, otto. Rhone: Brig - Franzosische Grenze mit Gen­fersee. Zürich und Leipzig, Grr:ethlein, [ca. 1928]; 80, 61 S. Abb. Karte. (Wasserführer ffu FaLtboot- und Canoefahrer.) PA 5372

Hoc h g e b i r g s f ü h r e r durch die Berner Alpen. Hrg. von der Sek-tion Bern SAC. 3. * ' Aufl. von W [illiam] A [ugustus] B [ revoort J Coolidge. Bern, A. ~rancke, 1948- _. CA 236

MARIETAN, Ignace. Ame et visages du Valais. Lausanne, F. Rouge, (1949); 80, 257 p. :pl. (Collection Alpine. 9,') TA 9162

"REY, GUJido. Le Mont Cervin. -'- Ouvrage tr.ad. de l'italien par Mme L. Espin.asse-Mongenet. Nouv. éd. Lausanne, Ed. Spes, [ca' 1948]; 80, XXII+315 p. pl. fig. CA 241

-SCHMID, Walter. Rendez-vous à Zermatt. Adaptation française .de J[a.cques] Cosandey. Lausanne, Payot, (1950); 80, 91 p. pt en couleurs. ' - TA 9983

Sim pl .0 n st ras s e Brig-Gondo-Iseile-Domodossola. Brig-Blatten-Binnatal. Bern, Generaldirektion der PTT., ,1950; 8

u,

72 S. 15 Tai. Karte. - PA 5414

(STAUB, W[alter].) Vallée d'Hérens. Route postale Sion-Haudères. Berne, Kümmerly & Frey, [1932]; 80

, 15 p. (Postes alpestres suisses. ) PA 5298

:Stre-ckenbes ,chreiburt -g B. L. S. Thun-Lotschbe[')g-Bdg und Spiez-Interlaken-Bonigen. Bern, Publizitatsdienst BLS, [1951]; 80

,

23 S. PA 5277

- '435 -

(VOLMAR, F[riedrich] A[ugust].) Le chemin de fer FUl"ka-OberaLp: , (Texte adapté de l'allemand par Jean Marteau.) (Brigue, Che-­min de fer Furka-Oberalp, 1951); 80, 20 .p. fig. PA 5378-Die Furka-Oberalp-Bahn. (Brig-Furka-Oberalp-Bahn, 19!Ü); 80, 20 S. Abb. - PA 5379!

(VOSSELER, P[,aul und] W[alter] Staub.) Die Furka Poststrasse' Andermatt-Gletsch. Beru, Eidg. Postverwaltung, [ca 1932]; 80" 15 S. (Schweizerische Alpenposten.) PA 5300·

WENCK, R.obert. Durch die Monte Rosa-Ostwand auf die Zumstein­spitze. In: Jahresbericht der Sektion Basel S. A. C. 1946. S. 3-16. Taf. CP 186:

ln. LANGUES ET LITTERATURES

SPRACHE UND LITERATUR.

BICKEL, Benoît. Soleil dans les larmes. Nou.velles valaisannes. Sion,. Ed. Fipel, 1950; 80, 259 p. TA 9810,

CARLEN, Albert. 250 Jahre Studententheater im deutschen Wallis; 1600-1800 (1850). Sitten, Fiorina & Pellet, 1950; 8°, 142 S. Taf. (Diss. ,phil., Freiburg. = SA. aus Va:llesia 1950.) TA 9374

EGLOFF, W [ilhelm]. Enquêtes d'un dialectologue sur La vie roman­de. Observations sur les anciens métiers et leurs vocabulaires. (St. Gall, Ecole cantonale, [1950]; 80, 63 p. fig, carte dépl. (Annexe au programme de l'école canto de St. Gall pour l'an­née scolaire 19,50/51.) PA 4685

(FURRER, Hermann.) Deutsche Spra'ohlehre für die Vol~sschulen des Oberwallis. OberstUlfe. Sitten, Kant. Lehrmittelverl., 1950; 80, 96 S. TA 10.450

FUX, Adolf. Eines Sommers Wahn und Ende. - Jungwuchs auf Hoh'neggen. Erzahlungen. Bern, Gute Schriften, 1950; 8° 5,9 S.

PA 4850

G[ATTLEN], A[nton]. Deutschwallis. Eine geschichtliche Ueber-sÏJcht. Aus: Spra-chspiegel. Jg. 6, 1950, S. 106-1.10. PA 4923

GERSTER, Walter. Die Mundart von Montana (Wa1lis) und ihxe Stellung innerhalb der frankoprovenzaÙschen Mundarten des Mit­telwallis. Aarau, H, R. S)8;uerHinder, 1927; 80, 157 S. (Diss. phil. ~ürich.) TA 9534

IlViESCH, L[udwig]. Heisse Menschen. Walliser NoveUe. Aus: Stadt Gottes. Jg. 74,1950 + 75,1951. - Total 16 S. PB 533

IMHOF, Adolf. Heimatlos. - Dr.~atisDhes Singspiel in vier Akten. ,Lieder [arrangiert] von A' l', Zfuich, Grütli-Buchdr., [ca 1950]; in-foLl., 38 S. Noten. PB 496

lm GantertaI. - Dramatisches W,ailiser Singspie1... Dichtung und Musik. Zürich. Elgg, [1949]; 2 Fasz. Text: 89, Musik: 4°.

PB 524

Page 16: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

~ 436 --

LENDl Fritz. Der weisse Schlitten. - Eine Erzahlung aus der Zeit der' letzten Walser im Calfeisental. Meiringen, Leopthien Verl., (1950); 80, 210 S. TA 9887

[LOCHER Anna-] Sr Angela. Be.gegnungen. Freiburg, Kanisius-druck~rei, [1950]; 80, 64 S. PA 4848

__ Liebe hinter veT.gitterten Fenstern. Luz ern , Garitas-V e.r1., (1950); 80, 35 S. PA 5413

MARCLAY RobeTt. C. F. Ramuz et le Valais. Lausanne, Payot, 1950; 80, 157 p. (Thèse, Lettres, Lausanne.) TA 9541

MARTIN, Colin. Poésie et réalité de l iaffaire F~inet. faux-mon-

ur Extr de: Ga:oette suisse de NumIsmatIque. 1950, naye. . PA 4740 No 3.- 3 p. n. ch.

lVIICHELET, Marcel. Deux amüUŒ'S? Paris, Alsatia, (1950); 8°, 269 p. TA 9814

pl. portr. . RENKER, Gustav. Warterhaus Elf. - Roman um die Lotschberg-

. bahn. Ba'sel, F. Reinhardt, [1950]; 8°, 2,51 S. TA 9878

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SURAVA, Peter. Arrest tn Sitten. Aarau, Verl. der AZ-Presse, 1943; 80 128 S. Abb. TA 10.959

''l'HEY~AZ Aloys L'ombre sur la fête. P~èce inédite ,en quatre ac­. . tes. G~nève, 'Meyer, (1950); 8°, 28 p. (Le MOLs théâtral. An-

née 16, 1950, No. 191.) PA 4868 (VOLKEN Peter.) ' Deutsche Sprachlehre für die Volks·schulen des , Ober;a1Hs. · Mittelstufe. Sitten, Kant. Lehrmittelverl., 1950; 8°,

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ZERMATTEN, Maurice. Le jardin des Oliviers. Roman. PaIris, Lau­sanne, Bâle, Ed. Vineta, 1951; 8°, 347 p. TA 11.155 La servante du Seigneur. (Rolle), Eynard, (1950); 8°, 81 p. pl.

. TB 1024

Traversée d'un paradis. Histoire. [La Chaux-de-Fonds], Nouvell~ . Bibliothèque, (1949); 80, 229 p. portr. (La Nouvelle Bibliothèque. 26.'

TA 10.152

[et] Charly Martin. Ronde des méti,ers. - Jeu scénique. Tex~e : M' Z' . Musique: Ch' M'. Sion, 1951; 4°, 2 fasc. mus. (Centenarre de la Soc. des Arts & lVlétieTs.) PB 539

IV. SCIENCES NATURELLES ~ SCIENCES APPLIQUEES

NATURWISSENSCHAFTEN - ANGEWANDTE WISSENSCHAFTEN

ALTHEER, Edm[ond]. De quelques nématodes de.s gaTide·s val·a,isan­nes. Extr. de : Bull. de l.a Murithienne. Fasc. 67, 1950, .pp. 90-103. fig. PA 4912

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BOUET, Max. La . pluie en Valais. Extr. de: Bull. de la Murithienne. Fasc. 67, 1950, pp. 1-22:. tables, carte. PA 4911

DESFAYES, Michel. Notes ornithologiques sur le Col de la Forclaz et ses environs. Extr. de : Bull. de la Murithienne. Fasc. 67, 1950, pp. 186-190. PA 4919

FAES, H[enri] et G[ustave] A [dolphe] Piguet. Contribution à la reconstitution du vignoble du canton du Valais ... Extr. de: An­nuaire agricole de la Suisse. 1930, pp. 259-285. tables. PA 5209 '

GUELLER, Alfred. Ueber «Sandkegel» auf Innerschweizer- und Wal-liser-Gletschern. SA: Bull. de la Murithienne. Fasc. 67, 1950, pp. 78-89. Ab/b. PA 4917 '

Gui de du vigneron, publ. par la Société sédunotse d'agriculture. Sion, A. Beeger; 1945; 8°, 32 p, PA 5214'

JAECKLI, Rudol,f. Geologische Untersuchungen in der Stirnzone der Mischabeldecke zwischen Réchy, Val d'Anniviers und Visp . SA: Eclogae ,geol. Helvcliae. Vol. 43, 1950, S. 31-93. Karten, Abb. (Diss. Naturwiss. ZÜTich. ) PA 5433

25 J ah r e Oberwalliser Feuerwehrverband 1925-1950. Naters/Brig, Buchdr. Oberwa1lis, 1950; 8°, 97 .8. Taf. Abb. Portr. PA 4844

LEYVRAZ, H[enri). Die in der Westschweiz Ibei Reben üblichen Schnittmethoden. lm Au:ftrage des Kantons Wallis ins Deuilsche über.setzt von A [lfr:ed] Schellenbex,g. Wadenswil, A. Stutz,. [ca 19413]; 8°, 43 S. Abb. PA 5221

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Page 18: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

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Page 20: L'Ecole primaire, 15 avril 1952

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