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No 5. PARAISSANT 14.FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA SOCIÉTÉ VALAISANNE D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 64ème Année. , t III 56 Sion ou à ce défaut contre remboursem·-:nt Les abonnements se règlent par cheque pas oc.. ' . M CI BËRARD. Instituteur. Slerrp Tout ce qui concerne la publication doit être adresse dIrectement a . . -- Les annonces sont reçues exclusivement PUBLICITAS Société Anonyme Suisse de PublicIte, S d 1 , G T éleohonp 2 12 36 Aver.ue e a are

L'Ecole primaire, 15 décembre 1944

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PARAISSANT 14.FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOCIÉTÉ VALAISANNE D'EDUCATION

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50

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SION, 15 Décembre 1944. No 5 .. 64ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIËTË VALAISANNE D'ËDUCATION

,sOMjMlAIRE: ·COU\1\MlUNICATIONS DIVERSES: As,sodation des maî­tres de gymnllJstique. - ·Motion Chalppaz. - NoM du soldat. -P.ARTIE PEDAGOGIQUE: NoM, centre d'in·térêt. - Poésies de NoM. - A ·pr,olpos de lPunitions sicolaires. - Thèmes prolposés laux ex'amens ,pédagogiques de recrue/s. - PARTIE PRATIQUE: Langue ,françai,se, 'centre dïJlt·érêt. - Fi10hes sr.·ollaires. - Sciences. - IBIBLIOGRAP.HIE.

flssociation des maîtres de G~mnastique du Valais Romand

Nous somines heur,eux de pouvoir annoncer que le désir si cher à Mesdames les Institutrices a enfin pu être comhlé. Made­moiselle Grand, professeur de gymnastique à l'Ecole Normale des Filles, à Sion, dirigera quelques cours réservés exclusivement aux Institutrices.

Sierl'e, le 19 décembre, à 14 heures, à la maison d'école. Vouvry, le 20 décelnbre, à 14 heures, à la nlaison d'école. Saxon, le 23 déoembre, à 14 heures, à la maison d'école.

Nous espérons que nombreuses seront les institutri'ces q.ui profiteront de ces cours pour faire connaissance de :M.ademoiselle Grand qui, après avoir obtenu ' son brevet d'enseignement à l'Ecole normale a suivi les cours de l'Université de Bâle où eUe a passé brillamment les épreuves pour l'obtention du diplôIne de nlaitresse de gymnastique. ' Nous félicitons chaleureusem·ent Mlle Grand pour le beau résultat obtenu et lui souhaitons de tout ·cœur une l'Ongue et bene carrière.

Tous nos collègues s'Ont invités cordialement aux cours sui­vants: VOUVl'y, le 20 décmnbre, à 14 h.~ à la maison d'école. Dir. Vernay. Vernayaz, le 20 déc. à 8.30 h., à la maison d'école. Dir. Vuignier. Salvan, le 20 déc., à 14 h., à la maison d'école. DiT. Vui,gnier.

- 130-

Saxon, ,le 20 décembre, à 14 h., à la maison d'école. Dir. Pralong. Grône, le 20 décembre, à 14 h., à la nlaison d'école. Dir. Bruchez.

Tous les participants doivent se présenter -en tenue de tra­vail. Nous invitons tous nos membres à verser sans retard leur cotisation au ,cOInpte de chèque No II. 838; que votre exactitude dispense le caissier d'envoyer des circulaires ou des rappels. Toutes les lectrices et tous les lecteurs de l'Ecole PriInaire non encore merp.bres de notre AssociaÜon peuvent .Je devenir -en versant la somme de cinq . francs.

,Chers collègues, n'oublions que J'union fait la Force.

Le Comité.

motion Chappaz

Au Inois de mai dernier, Monsieur l'avocat Chappaz, député de Martigny, avait déposé sur le bureau du Grand Conseil la motion suivante qu'il a développée dans la dernière session :

Le Conseil d'Etat est invité à déposer pour la prochaine ses­sion un ou des projets de loi:

a) instituant l'enseignement ménager obligatoire dans le canton,

b) étendant la durée de la scolarité pour les jeunes filles jus-qu'à 16 ans, 1

c) créant l'obligation de la scolarité à partir de 6 ans, d) portant la durée de la scolarité à l'année entièr-e pour

garçons et filles, jusqu'à l'âge de 12 ans.

Nous nous proposons de revenir dans le prochain numéro de l'Ecole pI'Îmaire sur cette nlotion qui aura un certain retentisse­ment chez nous; mais nous tenons déjà ~ renlercier MonsIeur le député Chappaz pour son heureuse initiative qui lui a valu les félidtations de ses cQ,llègues. C. B.

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noël du Soldat 1944

Le Général Guisan a chargé le Chef des œu~res sociales ~e l'Armée de faire en s.orte que chaque soldat reçOIve, cette annee au'ssi, le traditionnel paquet de Noël. Afin de r~unir les fon?s nécessaires à cet effet, un insigne a été vendu dans toute la SUIS­se les 9 et 10 décembre.

Toutefois le produit de la vente des insignes ne saurait suf­fire vu le oT~nd nombre de soldats appelés à passer Noël sous les drapeau~. C'est pourquoi un appel sera adressé-à chaque mé­nage, par la poste, pour inviter la population-à ,verser aucomI?te de chèques postaux III. 7017 la contre-valeur d ~n p~quet entIer (Fr. 10.-), .ou d'un demi-paquet (Fr. 5.-), ou bIen d un quali de paquet (Fr. 2.50), ou encore de plusi~urs paq~}e~s. Les ?ona­teurs recevront un message de remercIements emis par 1 Eta~­major ' particulier du Général et portan~ un ·timbre du ~oldat :édi­té spécialem-ent à cet effet, ~imbre qUI ne sera pas mIS dans le comm,erce.

La lP,ensée j'ait de J'hom.)me l:ùll emlPire dans un e-m-püe. Spinoza.

noël, centre d'intérêt .voici venir Noël, ~a fête .aimée des petîts ... et des grands

aUSSI: on se rehouve SI volontIers enfant au pied de la Crèche! Maîtres et M-aîtresses s'ingénient à préparer une belle fête: on recueille de -ci, de là : chants, poésies, saynètes qui aO'rémellte­l'ont la soirée de Noël autour du sapin. Qu'il y ait u~e crèche au pied de ce sapin! Noël doit rester la fête de l'Enfant Dieu et non pas seulement la fête des cadeaux et des bonbons. N'a-t-on pas, hélas! en maints endroits, remplacé l'Enfant Jésus par un ~u.elconque Bonhomme Noël. Dans nos écoles, nous n'adoptons eVIdemment _pas ,cette cari.cature, nous voulons un Noël bien chrétien!

Plusieurs d'entre nous ont déjà préparé, sans doute un beau .·centre d'intérêt conce~t~ant tous les efforts de ces quelques s·enl~Ines autour du gr~nd, evene~ent. Voici quelques petites sug­gestIOns poUl' celles qUI n y auraIent pas encore songé.

Exercice d'observation. Une étable abandonnée - il en est dans chacun de nos villages, - nous rensei,gnera mieux sur la pat;~reté de la gr?tte .où Jésus :oulut naître que les deseriptions poetIques ou les Images merveIlleuses qui cachent plutôt qu'el­les ne montrent la pauvreté de la crèche. Avec nos enfants nous sentirons, là, .le froid, l'humidité, l'odeur désagréable; nou's tou­cherons .le, bo~s dur qu: recouvre, à peine un peu de paille; nous aurons. Idee, de. la ;rale pauvrete qui fut celle de Jésus et qui est aUJourd hUI, helas! celle de tant de malheureux enfants victim-es innocentes ! '

.~'ex.ercice d'ob~erva~i?n bi~n co~duit .1J-0us fournira alnple matIe~e ~ des exerCIces d elocutzon tres varIes, sus'ceptibles d'être adaptes a tous les degrés. Ce que nous avons vu senti dans l'étable. Ce qu'on aura vu et senti dans celle de B~thléem. Les s-entiments de la Ste Vierg.e, de St Joseph; - les nôtres. Les 'mots ?ou;eaux, ~'ès nombreux que nous y apprendrons donne­ront heu a plus d une leçon de vocabulaire.

Les journaux pour enfants nous fournissent à profusion des le~tu:es su~ des ~ujets -?e Noël. Il est de jo!ies légendes pro­pres, a .emerveIUer les e~fa~ts tout en cultivant la piété, ne le,s dedalgnons pa~ ! Ima~l?ahon et sensibilité ont leur rôle à jou­el dans la formatIOn l'ehgIeuse de nos tout petits. Mais écartons résolùment les ,légendes bizarres peu ,propres à nous conduire au

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but que nous poursuivons. Nos grandes élèves sont capables de goûter et de' comprendre l'Ecriture. Sainte. Que. de belles le~- ­tures : lectures silencieuses ou lectures à haute VOlX nous fournI­l'ont les Ev.angiles des dimanches de l'Avent et de Noël. Les dictées seront ,choisies soit dans le texte sacré, soit dans de beaux récits de Noël.

Histoire et Géographie s'inséreront aussi très bie~ dans. ce centre d'intérêt. Le Christ n 'est pas un personnage legendalre, il faut le situer historiquement, le faire revivre dans son. pays. Montrons ce pays sur la carte. Reproduisons, en l'agrandls~ant, la carte de la Palestine. Nous y situerons Nazareth, BethleeIn, Jérusaleln, tous les lieux qu'évoque la liturgie de Noël.. ::\:1on­trons que la venue de Notre Seigneur est l' événem.ent caplhl. de l'histoire du Inonde. Telle elle nous apparaît dans la belle ('1ta­tion du :Martyrologe romain qu'il me plaît à relever ici : '.< L'An, depuis la Création du monde, quand Dieu, au . C(H~entemcnt, créa le ciel et la terre, .cinq nlille eent quatre-vIngt·dIx.-ncuL ~ depuis le c~éluge, deux mille neuf cent ~inquante-s~pt; --:: depllls la naissance cl' Abraham, deux mille qUInze; depUIS MOIse et la sortie du -peuple d'Israël de l'Egypte, mille cinq cent dix; .- - de­puis que David fut oint roi, nulle tr~r:te-deux; ---:- la SOlxante­cinquième semaine, suivant la prophetIe de DanIel; - la cent quatre-vingt-quatorzième Olympiade; - l'an depuis la fo!~da­tion de Rome, sept cent cinquante-deux; - la qua~'an~e-deuxl.cIne de l'empire d'Octavien Auguste; - toute- la terre .JOl.llSs~nt d l~ne grande paix au sixièlne âge du monde; - Jésus Chnst, DIeu éternel et Fils du Père éternel, voulant consacrer le monde raI' son favorable Avènelnent, ayant été conçu du Saint-Esprit, naît à Bethléem -de Juda, de la Vierge M'ari-e. »

Il va de soi que toutes les leçons de bibl.e et d~ ~Cltlléchisn:e rouleront sur le même sujet. Nous aurons SOIn de faIre ressortu la grâce propre du mystère de Noël: ~l:âce de s.iInp~icité et" ~e charité. Nous exciterons ·en nous le deslr de VOIr Jesus nalÎle spirituellenlent en nos âmes par une vie plus fervente. No~s insisterons sur la nécessité de nous préparer à la fête de Noel. Aujourd'hui comme autrefois Jésus se manifestera aux âme,s qui attendent, qui désirent sa venue, aux âmes de bonne volonte.

Enfin récitations et chants mettront le couronnement à no­tre centre d'intérêt. Les poésies abondent sur ce sujet tant ~illné des enfants, en voici une pour les tout petits:

1. Cher petit Jésus, blanc et rose Toi si beau, je T'aime beaucoup! Je voudrais T'offrir que1que -chose Mais je n'ai rien, non r~en du tout!

- 134 -:-

2. Si du moins j'avais des dragées Je les apporterais ici Nous les aurions bientôt mangées Car Tu dois les aimer aussi!

3. Voici: Cela paraîtra louche, J'en avais une boîte hier, l\tlais elles ont fondu... dans ma bouche Le souvenir m'en est amer ...

4. Que vais-je faire maintenant? Il faut cependant y penser Et bien à la place, je T'envoie, Un gros baiser!

Une autre encore:

1. Si Jésus était né chez lnoi, J'aurais donné mon lit de plume Pour qu'il ne sente pas le froid De la nuit remplie de brume.

2. J'aurais brûlé dans le gros poêle Quelques brindilles de sapin Et parfumé les draps de toile A l'essence de romarin.

3. Debout près du lit j'aurais dit: « Dame Marie, puis-je embrasser Votre gros bébé si gentil, Rien qu'un tout, tout petit baiser! )t

4. Alors de sa voix douce et bonne Elle m'aurait répondu: « Donne! » Puis je serais partie sans br?it Disant: « Merci et bonne nuIt! »

Après nous être ainsi entretenus avec les enfants toute une semaine, - et mêane . plus, le sujet pourrait être· développé de façon 11 remplir tout le temps de l'Avent - de cette venue de Jésus à Noël, n011s serons entrés dans l'esprit de la fête . Nous chanterons, avec plus d'allégresse encore qu'à l'ordinaire, les yieux NoëLs toujours nouveaux. S. A.

'Le plaisir des bons cœurs., c'est la re,connaissanc'(3I. La Harpe.

* * * Le tro,p de ,confiance attire le danger. P. Corneille.

OR SA T, vins du Valais, vins de soleil et de santé.

- 137-

fi propos de punitions scolaires Du BUl11etin lPédagogicfue du Jura.

. Je ,détache avec plaisir ces quelques lignes que le spirituel

« Père Piquerez» de l' «Impartial», consacre aux réactions des parents dont les rejetons ont été châtiés par quelque maître en colère. Sous la légèreté de propros pleins d'humour se cache un problème de première importance que je livDe à la mé·dita­tion de mes lecteurs.

« - Les juges fritbourgeois viennent de condan~ner un villageois qui, ayant 'esthné que son gosse avait été trop puni par l'instituteur, prit ce dernier par la peau du cou et le trelupa dans la fontaine... D'où le malheureux sortit, dit le jugement, « hu­lnilié et contusionné ». Evidemment, c'est là une méthode assez curieuse et simpliste de résoudre les ,différends pédagogiques qui peuvent surgir entre professeurs et parents.

- Tu punis mDn gosse, je te fkhe à l'eau!

Tu le réprimandes, je te passe à la douche !

Tu le rosses, je te lnets lnassérel' dans la fontaine !

Si l'on appliquait ces procédés aquatiques sur une large échelle, il n'y aurait bientôt plus assez d'eau dans les rivières et plus assez de bassins de pierre pour laver l~ corps enseignant de ses péchés. Heureusement nous n'en SOlnmes pas encore là. Et le cas du Fribourgeois au sang ,bouillant est assez rare. Gé­néralement les parents bien inspirés prennent le parti de l'ins­tituteur. (Voir!! La Réd.) Et aussi vrai que 1 et 1 font 2, le gosse qui se plaint d'une punition est sûr d'en attraper une se­conde de la propre main de son pater familias.

Les ten1pS ont bien changé depuis 'le temps de votre pri1lnaire, Père Piquerez! (la Réd.) Ce qui prouve qu'on ne méconnaît pas la nécessaire solidarité qui lie parents et école et qu'on songe beaucoup plus à accroître qu'à saper l'autorité du maître. -Ignorez-vous, Père Piquerez, que la nouvelle génération se dis­tingue des précédentes par des qualités tellen1ent élninentes, remarquables, transcendantes, que trop de parents leur vouent un véritable 'culte qui s'extériorise parfois, dans notre paisible Jura, comme chez les fougeux Fribourgeois (Réd.)

C'est du moins ce qui se passait en n10n temps. - Ah ! le bon vieux temps! '- et Je vous prie de croire qu~il ne me serait jamais venu à l'idée de raconter à la maison les « torgnoles»

·- 1.38 -

homériques qe je r ecueillais de pédagogues à la Inain leste et qui jugeaient que de tem.ps à autre une solide « Teprise en mains» est salutaire au savoir autant qu'à la disciplüle.

Depuis, on a suppriIné 'les punitions corporelles·, ce qui n'est peut-être pas un tor t. QueUe saveur a donc ce «peut-être .! )~

Mais voici que l'on va plus loin encore ... Non s eulement ce n'est plus le pédagogue qui sévit - ou

si peu, . - ce n 'est p lus lui qui b at.. . On le bat ! .. . Il f init dans la fontaine!

Etonnez-vous après cela si l'on parle d'une crise , d.e l'au­torité et si les petits Fribourgeois devenus grands jettent gen ­darInes et Conseil d'Etat dans la Sarine ...

Leurs papas leur auront donné avec Monsieur l'instituteur dans le bassin un fichu exeInple ! »

Je n'ai pu résister au plaisir de vous donner un extrait de cette prose malicieuse qui relnet en discussion le problème fameux et épineux de la discipline. Tout a été tenté dans ce dOlnaine par les promoteurs des paradis scolaires qui voulaient éviter l'effort, la discipline, et tentaient de renouveler la pédagogie par une sorte de laisser-aller, de direction des élèves par eux-nlêmes, de jeux renlpl.açant l'effort sérieux et nécessaire. Sans clairons ni tronlpettes, il faut bien reconnaître que les pédagogues sont re­venus à des Inéthodes qu'ils croyaient pér iInées et que, sans faire 11n usag.e illuTIodéré de la férule, ils ont recompris que « la peur du gendarme est le commencement de la sagesse» et que « qui aime bien, châtie bien ! »

Comine quoi, il n'y a rien de nou veau sous le soleil' ·Dans n os écoles, il y aura toujours des nlorveux à morigéner et, dans Œes f amilles, des parents peu cOl1lpréhensifs. Asdez,

Nous reproduisons cet article, conlnluniqué par un collègue, à cause du brin d'humour qui s'en dégage,

Thème proposé aux examens pédagogiques déS recrues ·

« Donné à titre d'indication, pour servir aux maîtres des cours cOlnplémentaires ».

AUGMENTATION DU PRIX DU LAIT

- Le Conseil ' fédéral a décidé une augm entation du prix du lait de 2 centimes pa r litre. Le lait sera donc payé 30 centiInes au producteur cet hiver. Cette augmentation est à la charge de -la Confédération. (Coupure de journal),

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Economie nationale et géogr,aphie

Pourquoi ,la Confédération n'a-t-elle pas voulu faire sup­port er cette augulentation de prix aux ·consommateurs ?

- Pourquoi une augmentation du prix du lait se justifie-t ­elle actuellement? - Diminution des pièces de bétail. Main­d'~uvre plus chère. Outillage et produits divers plus coûteux, etc.

- Pourquoi le n o:mbre d e pièces de bétail a -t-il diminué? Plan ~Wahlen , Importation d es fourrages arrêtée Sécheresse de 1944, ·etc,

- Sous quelles formes d iverses le -la it est-il utilisé en Suisse ? .. ,

- Pourquoi l'élevage du bétail est-il une des principales r essources des populations alp estres ?

- Pourquoi est- ~l juste que le lait soit payé plus cher dans ces régions? - 11 coûte davantage à pr~duire .

- Cominent cela ?

- En Valais on élève SUIiout les vaches de ra'ce d:Hérens, plus petites et plus résistantes. Pourquoi cette race convient-elle plus partÏoculièrelnent aux montagnes du Valais ?

1

- IVlontrez sur la carte les régions où 'l'on élève surtout la race fribourgeoise , la race schwytzoise.

- Les -deux principales variétés d·e frOlllages suisses sont le Gruyère et l'Elnmenthal. Qui saU distinguer ces deux froma­ges? . - Comnlent expliquez-vous que les deux villes de Ber-thoud et de Gruyère sont deux Inarchés de fromage ?

- M'ontrez 'ces deux localités sur la carte.

-- A l'étranger le frOlnage s'appelle du nom général de « Gruyère». Pour quoi cela ? - A cause _ de 'la qualité du fro ­mag·e suisse.

- COlnment obtient-on cette qualité ? Qualité du lait. Soins apportés à la fabrication,

- L'élevage du ·bétail est surtout localisé dans les régions pluvieuses; pourquoi cela?

- . On élève le bétail égalellllent en Normandie, au Danelnark, en Argentine. Montrez ces pays sur la carte.

- En Argentine on élève le bétail pour la viande et non pour le lait: raisons de cette manière de faire ?

Vins du Valais ORSAT bonnes bouteilles.

Civisme

- Les agriculteurs ont trouvé insuffisant le prix de 28 centinies l'e litre, conime on le payait jusqu'à nlaintenant; ils en ont demandé l'augmentation. Pourquoi n'ont-ils pas augmenté sans autre les prix ? - Contrôle des prix.

- Ce contrôle des prix existe depuis le début de la guerre. Pourquoi a-t-on jugé nécessaire de l'établir à ce moment-là? -Répartition équitable des produits, etc.

- Chaque agrieulteur n'a pas agi isoléI~nent pour deman ­der l'augluentation du prix du lait; conlnlent croyez-vons donc que l'on a procédé pour atteindre ce résultat?

- A quelle autorité fédérale les associations se sont-elles adressées?

A quel département fédéral a-t-on écrit ?

- Qui est à la tête de ce départenient ?

- Ml' Stampfli, ·chef du départelnent de l'Economie publi-que, pouvait-il prendre une décision lui tout seul â

- A qui donc devait-il en référer égalelnent ? Pourquoi?

- Avant de prendre une décision, le Conseil fédéral s'est renseigné. A qui croyez-vous qu'il s'est adressé? - Produc-. teurs. Consommateurs. Cantons.

- Berne s'est aussi adressé aux -cantons. A quelle autorité cantonale?

- ' Dans votre canton quel est le conseiller d'Etat qui est plus particulièrement préposé à la sauvegarde des ·intérêts <;le JI agriculture ?

- Et ce -conseiller d'Etat auprès de qui s'est-il renseigné avant de répondre à l'autorité fédérale? - Auprès de ses col­lègues, des associations agricoles, des présidents de COIl1mUneS, des conseils cOllnmunaux,etc.

- Et dans la COlnnlune, à queUe autorité le président a-t­n demandé avis avant de cOlnlnuniquer sa réponse?

- Pourquoi le Conseil fédéral prend-il ces renseignenlents avant d'imposer sa décision?

- Qui a donné au Conseil fédéral le pouvoir de prendre une telle décision de sa propre autorit.é ? -- Chambres fédérales.

- C'est-à-dire? - Conseil national et Conseil des Etats.

Histoire

Les trO'is cantons primitifs se sont oocupés d'élevage du bé­tail dès les temps -les .plus anciens. Mais cela ne leur suffisait pas pour vivn~.

- 141-

Que leur nianquait-il donc?

- De là leur première alliance avec quelle ville ?

- Quel intérêt l'alliance avec Lucerne représentait-elle pour les deux 'contractants?

- Les :vValdsUitten ont eu, jusqu'à l'ouverture du Gothard, encore une autre source de revenu; laquelle? - Trafic rou­tier du Gothard.

- Quelles luarchandises entre autres venaient ainsi d'Italie et transitaient par le Gothapd à destination du nord? Soie, etc.

_. D'où alliance avec quelle autre ville plus au nord? -Zurich.

- Les 'Valdstiitten s'emparèrent du versant sud du Gothard; pourquoi? - Pour s'assu:rer les avancées sud contre le duc de Milan qui pouvait couper le trafic.

- De là leurs guerres dites? - Guerres d'Italie.

.- Pourquoi les Confédérés ont-ils été presque toujours victorieux dans 'ces guerres?

- Où cependant ont-ils été battus?

- Pourquoi à Marignan ont-ils été vaincus? - Discorde des chefs, - Plaine. -- Artillerie française.

- Pourtant, lnalgré la défaite de Marignan, ils ont pu con­server 'la Lévantine.; COlnnlent cela se fait-il? - Leur héroïsme a forcé l'estime de 'l'adversaire.

- Ivlontrez que durant cette guerre la possession du Gothard aurait aussi pu tenter les troupes de l'Axe.

- Aujourd'hui le Gothard constitue notre réduit national. Pourquoi a-t-on eu raison de créer ce réduit clans le massif du Gothard, c'est-à-dire dans les Alpes? Cl. Bérard.

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LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt : L'ENFANT

1. RECITATION

QUAND JE SERAI GRAND

L'enfant

« Quand je serai grand, j'aurai des Inoustaches Un chapeau de soie, un bel habit noir. ' J'aurai des chevaux, des nloutons, des vaches; J'aurai de l'argent, . tout plein l110n tiroir.

Je pourrai manger ce que je préfère, Par du chocolat remplacer Illon lait, Me lever très tard, enfin tou 10urs faire Sans être grondé tout ce qui 'fie plaît. » Til. JIIIOllOd.

Le père

« • Quand tu seras gI~and, mon cher petit hOlnme, SI ta l)ourse est pleIne, ouvre-la souvent. Le Ineilleur argent, vois-tu, c'est en sanune Celui qu'en bienfaits et joie on répand.

« Devant chocolat, gâ teaux, friandise , Pense au malh eureux qui n'a pas de pain! Pense au Inalheureux treInblant sous la bise Lorsque tu mettras ton bel habit fin! » J. S. Brès.

Récitation

Quand on est petit enfant, Qu'on trébuche à chaque pierre, On prend, chancelant, La Inain de sa nlère.

Quand on . est un peu plus grand, Qu'on ne trébuche plus guère, On va bravement Auprès de sa nlère.

-143 -

Quand 'On est tout grand, tout grand, Qu'on Inarche fenne sur terre, On tend fièrelnent Son bras à sa nlère. H.-S. Brès.

II. VOCABULAIRE

NOl'vIS. - Un enfant, un bébé, un bambin, un nlannot, un galnin, les langes, la layette, le trousseau, le berceau, le Inaïse, l'innocence, la candeur, la naïveté, l'insouciance, la légèreté.

ADJECTIFS. - L'enfantillage, l'enfance, :l'adolescence, un enfant obéissant, soulnis, docHe, pa1i, affahle, nlutin, peureux, craintif, turbulent, vif, espiègle, taquin, tapageur, grossier, nlal­honnête, mal élevé, joufflu, grassouillet, capricieux, souffre­teux; des l11lembres potelés, roses, des joues pleines, une 111a­ladie infantile, des propos enfantins.

VERBES. - Reposer, courir, s;auter,1 galnbader, jouer~ crier, pleurer, 'causer, taquiner, se blottir, se réfugier.

lU. ORTHOGRAPHE

Pré:paration: S'en -référer au nunléro du 15 o'Clobre.

Petits enfants, petits travaux

On vivait paisiblement à la fernle ... Quatre ,enfants s'y anlusaient soir et Inatin et COlnmen­

çaient d'y travailler aux chalnps. A la canlpagne, les jeunes eux-lnênles trouvent à se rendre utiles, à aider les parents ... N'y a-t-il pas les bêtes à garder ou à conduire au pré? les com-nlissions à faire dans les bourgs? R. Bazin.

Une fillette

La petite Margot n'avait pas seize ans; son nez retroussé, sa bouche. bien fendue, bien garnie et toujours riante, son teint doré par le soleil, ses bras potelés, sa taille Tondelette, lui don­naient l'air de la gaîté Inêlne : aussi faisait-elle la joie de la fa­mille. Au milieu de ses frères, elle brillait et réjouissait la vue comme un bluet dans un bouquet de blé. l\l{usset.

Une fillette dévouée

Aussitôt que j'avais pu marcher seul,e dans la chambre, j'avais été la servante de ma mère qui était infirme. Elle s'é­tait accoutulnée à se servir de moi, COlnme elle s·e serait s·ervie d'une troisiènle main; et moi, j'étais toute fière de me sentir né­cessaire. Cela m'avait rendue attentive, sérieuse, avant l'âge de

- 144-

huit ans. Elle me disait: « Geneviève, apporte-nl'Ûi ta petite sœur sur mon lit, remporte-la dans son berceau; va couper une salade au jardin; va au poulailler, tâte s'il y a des œufs chauds dans le nid des poules ... étends la nappe, rince les verres, des­cends à la cave, ouvre le robinet, relnplis au tonneau la bouteille de vin. Et puis, quand j'avais fini, et que tout allait bien, elle me di~ait: « Apporte-moi ta robe que je te pare, et tes beaux cheveux, que je les peigne». Ensuite elle me disa'Ït: « Va t' amu­sel' maintenant... » Et j'y allais un moment pour lui faire plaisir.

Lamartine.

Un enfant gai

Comnle tous les enfants, il chantonnait sans cesse. A toute heure du jour, toujours on entendait le murmure monotone de sa petite trompette, bouche dose et les joues gonflties, ou s'é­brouant des lèvres.

Quand il était pris d'un besoin de se Temuer et de faire du br_uit, alors il se faisait des musiques qu'il chantait à tue-tête. Il en avait fabrique pour toute les occasions de sa vie. Il en avait pour quand il barbotait dans sa cuvette, le nlatin, connne un pe­tit canard ... Il en avait pour quand maman apportait la soupe SUl' la table; U la précédait alors en sonnant des fanfares . Il se jouait à lui-même des marches triOlnphales pour se rendre de la salle à manger à sa cham.bre à coucher. R. Rolland.

Patacbo\! construit une armée

Patachou construit une année. Un par un, il fait des soldats; leur tête, ,c'est un marron d'Inde qu'avec une épingle il perce de quatre trous: les yeux, le nez, la bouche. Une alltuneUe bien enfoncée joint cette tête à un autre lnarron, qui est le corps. Les bras? Deux allumettes. Les j-an1bes? Deux autres allulnettes.

Le petit enfant

Le petit enfant est là, vivant, joyeux, avec ses mains déli­cates, sa tête ronde, ses lèvres pures, ses yeux sereins, dont le blanc est bleu. Si c'est l'hiver, il ran1pe sur le tapis, il escalade un tabouret, et la n1ère tremble qu'il approche du feu. Si c'est l'été, il se traîne dans la cour, le jardin. Il arrache l'herbe d'en­tre les pavés, regarde naÏveluent les gros chiens, les grands che­vaux, sans peur. Il joue avec les coquillages, les fleurs, et fait gronder le jardinier qui trouve le sable dans les plates-bandes et la terre dans les allées.

Vins du Valais ORSAT dissipent la tristesse.

Première Année No 4. Décembre 1944.

BIBLI 1 È U C 10 ALE DU V LAI s

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v.

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SI

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1

Il

I! l' 1.'

/

~ 32-

VII. BEAUX-ARTS - ARCHEOLOGIE

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. HElloE.RLI, J[,akob] U:l1Jé.! pWJ[iillhellim] Oechsl.i. Upges;Clhi'Cihte odes 'YV/Gùllis>. Zürkh, Fasi & /BE'eT, 1896, 4°; vp. 102 ... 1180, ;g iPil., carte. (Aus: !MH­

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HOLDEREGGER, H€ll'malll'.ll. Die Kir,clle von Vail,e!l'ia bei Sitteon. Zürkh, ù3uchdr. BeTi,chtshaus, Il '9130, 8°; .s1 p., mü., !p1l., d,é.pùria-nt. (Aus: Anzeige,r fül' soClnveiz. Alter,tumskunde. N.F. XXXI. ;und XXXIII. -Bd. 'Zürich, 1,929-30.) (Diss. Phill. Züririll.) PA 1757

HUNZIKEH" J[ J. La 111laison suisse ,d'après se,s 1Î01'm.es rustiques et 'son tdé,Velolp'pe'ment !hÏJstori1c(ue. lèr,e ,partie: Le Valais, Tr3id. Ipal' Fréd[.éric] BroHlet. Lausanne, Payot, Aar,au, H.R. SauerIHi.ud·er, 19Q2, 8°; IX +24;3 rp ., ftg. . TA 5120

Das Schweizerhaus 'llaJCih seinen 1aJUids'(jhruftl'i:ohen Formen und :seinel' geschiCihtUchen En.twi<C<l(J~ul1Jg. E.rster Abschnitt: Das iW,all­lis .. AaI'lau, Vel"ll. H.R. 'Sauel~Ni.l.1Jc..'er, 1'900, 8°; XII +244 rp., fig . TA 5188

La lM ais 0 III bourgeois,e dans ,le Icanto'n du Val,ais. Zürich und lLe.ilP­ztg, OreLl Füssùi, 1935, 4°; XXXII +1ÜJ3 'p., i;11. (La m .aison boul'g'e'oise

€'l1 .suiss'e, T. XXVII .) N 197 Et TB 63

ROGH, Andl~é. La Hae:te-Route. ,Chamo'll'Ïx-Zermatt-Saas-Fee. 77 Ipho­tOlgr.a1phi,es originales Ip'I'Ié·se,ntées ipar A' R' . Laus'3il1lll,e, J. Marguer,at, 1(1944), 4°; 312 p. (,Coliledioll1 « :Me'rv,eü1es de lia Suisse ».) TB .179

SOLANDIEU, [pseudo de Alliert J)uruz]. Les ,châte,aux Vlalaisans. Lau-'Saàlne" iL. M·artinet, 1<911:2, 4°; IX +1-4'9 p., ilil. TB 413 et TB 58

Z,ERMlATTEN, Maurilce. IPauil IMonnier, ,peintre. Ne:ucl).âte,l, .. éd. de i]a .BaJr.onnière, (19318), 8°; 154 IP., .iJ]l. (IL 'Art religieux en Suisse TOl1'1an­de.) TA ,473

;

-145 -

Frère et sœur

Les garçons se jetaient par telTe et se roulaient.

L'un d'eux tordit d'une main le poignet de Noël qu'il scia' de l'autre. Noël ne voulait pas pleurer. Mais deux larmes coulè­rent. Lise, dr'essée, allait se jeter sur le grand garçon. Jean Du­bue la tira en arrière. « Ti-ens, regarde-le, ton poupon! » Lise se tordait conmle une bête au piège, violente, terrible. Alors, Noël but ses larnles et rit. « Vois donc, Lise, ça ne fait pas Inal! » dit-elle d'une voix si forte et tranqujlle que René le lâcha, et Jean Dubuc, du même coup, lâcha Line. La manche noire re­tombait sur le poignet de Noël et Noël sifflotait.

- Mon Noëlou, Inon Noëlou, il les a vaincus, se disait Li­ne passionnénlent. Oh! que rien ni personne ne te fasse m.al jamais! Pourquoi aiment-ils faire mal, ces méchants? Pourquoi choisissent-ils mon Noëlou ? Illon brave, Illon courageux, Nni~~lon ?

Elle les haïssait. Mais eux déjà avaient oublié et propo-saient à Noël de jouer au croquet. G. Fauconnier .

Exerc.ices d'application

S'en référer au numéro du 15 octobre.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1) Faire des phrases avec les mots du vo,cabulaire. 2) Conjuguer les verbes du vocabulaire . 3) Etude du paragraphe. 4) Rédactions: a) Mon petit frère ou ma petite sœur; b) Les

premiers pas de bébé; c) Racontez un de vos souvenirs d'enfance.

Etude du paragraphe. - 1. En un paragraphe, décrivez la joie d'un petit enfant.

Exemple: Christophe est dans son p etit lit, couché sur le dos. Il regarde les raies lunlineuses qui dansent au plafond. C'est un amuselnent sans fin. A un moment donné, il rit tout haut, d'un de ces bons rires d'enfant qui dilatent le cœur de ceux qui l'en­tendent. Sa mère se penche vers lui, et dit: « Qu'est-ce que tu as donc, petit fou ? » Alors, il rit de plus belle, et peut-êtrè qu'il se force à rire, parce qu'il a un public. Romain Rolland.

Fr.équentez les gen,s gJais; da gai,e,té est ,contagieuse 'et eille ré-· ,(',hauf,fe. Mo Valy ère.

!

~ 146 :-

LECTURE SILENCIEUSE No 10

Histoire de Pierre le plaideur

Pierre le Plaideur mérite bien le surnom que lui ont donné les habitants ~e Vaucorbeil, sa commune natale. Pierre a passé par tous les degrés de la justice civile. Il a conlmencé par un procès qu'il a fait à son voisin Narcisse, dont les poules, passant par les trous d'une haie, avaient pénétré dans son jardin. Le voi­sin offrit une indemnité raisonnable de dix francs, mais Pierre voulait p laider. Il assigna Narcisse devant le juge de paix.

Le juge de paix essaya d'abord d'anlener Pierre à se con­tenter de l'indenlnité proposée par ,le voisin; il n'y réussit pas.

On plaida donc; nlais le juge de paix, après s'être assuré que les dégâts causés par les poules ne montaient pas à dix francs, condmnna le voisin de Pierre à payer seulement cinq francs de donlmage.

Pierre perdit donc cinq francs, plus son temps et sa peine; mais il avait plaidé. Ernest Lavisse.

QUESTIONS

Lis plusieurs fois ce texte, puis fais-en le résumé oral. Cherche le sens de tous les mots que tu ne cOlnprends pas. Cherche les idées principales contenues dans ce texte. Raconte cette histoire à tes calnarades. Quel surnOln les habitants de Vaucorbeil ont-ils donné à

Pierre? Ce surnonl te paraît-il bien nlérité? Pourquoi? Pourquoi Pierre a-t-il fait un procès à son voisin? Aavait-il raison de lui intenter un procès? Quelle est la principale attribution du juge de paix? Quelle est la qu~ité exigée d'un juge de paix. Le juge de conunune peut juger jusqu'à concurrence de

quelle somme ? On dit que le juge s'est .récusé; qu'est-ce que cela signifie? Cite des cas où un juge doit se récuser. Dans le c.as présent Pierre eut-il raison de plaider? . Lorsque l'on veut ou que l'on doit plaider à qui confie-t-on

généralement sa ·défense ? Les procès sont coûteux; il faut tâcher de les éviter. Cherche la fable: L'huître et les Plaideurs . Lis-la et ·conclus.

~ 147-

LECTURE SILENCIEUSE No 11.

Les chèvres

Je ne vois d'abord que leurs museaux affamés, que leurs yeux si extraordinaires. Ces yeux nl'ont vu, je le sais, ils n'ont pas eu besoin de se tourner vers moi. Ils découvrent le monde de tous les côtés à la fois.

COlnbien sont-elles press·ées de disparaître dans l'ombre des bois? Cent, deux cents peut-être, toutes les chèvres du village qui se poussent, se disputent une touffe, un r~llneau, une fleur rouge de trèfle, si sucrée que .les abeilles la gardaient en réser­ve pour le telnps où les foins seraient fauchés. Deux cents qui ne forment -pas un vrai troupeau, parce qu'elles restent plei­nes de désirs personnels, d'envies particulières, de fantaisies, de besoins d'évasion, de cabrioles, de folies.

Ce n'est pas sans raison qu'on appelle la chèvre la vache du pauvre. A. vec quoi notre Inontagnard « blanchirait» -il son 'café s'il ne possédait pas cette turbulente servante ? Le troupeau est à l'aLpage. Point de lait pendant les nlois les plus durs de l'année, sinon ce plein pot qui coule soir et Inatin de la longue mamelle bifide. .

Ce Etre de lait que la chèvre généreuse offre, deux fois pair jour à son maître, je ne vous conseille pas de le boire. Il est sain dit-on, mais il sent les cha'lnpignons et les herbes sauvages. Je vous abandonne m a part sans regret. l\laurice Zel'matten.

QUESTIONS

Lis plusieurs fois ce texte, puis fais -en le cOlnpte rendu. Cherche le sens de tous les n1.ots que tu ne cOlnprends pas. Recherche les idées principales. Qui a écrit ce texte? Connais-tu le titre de quelques-unes des

œuvres de cet auteur? Qu'aperçoit d'abord l'auteur? Que dit-il des yeux de la chèvre? Cherche dans le second paragraphe tous les mots qui peignent

le caractère de la chèvre. Cherche une jolie pensée dans la seconde phrase du 2ème

paragraphe. Pourquoi les chèvres ne forment-elles pas un vrai troupeau ? Pourquoi appelle-t-on la chèvre « la vache du pauvre» ? Quels sont pour les paysans les Inois les plus « durS» de

l'année. Quel est ici le sens du Inot «. dur». Que dit l'auteur du lait de chèvre? Que penses-tu de son opinion ?

- 148-

LECTURE SILENCIEUSE No 12

ChaUfour

Chalifour était serrurier. Je l'ai connu dans mon enfance. C'était, disait-on, un humble artisan. Pourquoi laisse-t-il dans 111a mémoire le souvenir d'un hOlllille riche et puissant? Son image dem,eure à jamais, pour moi, celle « du D1aître des mé-taux ».

Il travaillait dans un salle basse et encOl11brée où régnait l'âcre odeur de la forge.

Que j'aÎlllais à le voir, avec son petit tablier de cuir noirci! Il saisissait une barre de fer, et ce fer devenait .aussitôt sa chose. Il avait une façon à lui, pleine d'amour et d'autorité, de lllani­puler l'objet de son travail. S.es n1ains noueuses touchaient tout avec un mélange de respect et d'audace; je les adlnirais comme les sOUlbres ouvrières d'une puissance souveraine ...

Je le revois activant le soufflet et surveillant le l1létal dont l'incandescence était cornIlle transparente. Je le revois à l'en­clume : le marteau, manié avec force et délicatesse, obéissait com­me un démon soumis. Je le revois devant la lllachine à percer, lançant le grand volant selon les exigences nlesurées d'un rite.

o vieil ouvrier, ô grand homille sinlple, cornIlle tu étais riche et enviable, toi qui n'aspirais qu'à une chose: bien faire ce que tu faisais. Georges Duhan1el.

QUESTIONS

Lis plusieurs fois ce texte et fais-en le cOlllpte rendu oral. Recherche le sens de tous les nlots que tu ne cÜ'll1prends pas. Recherche 4 idées principales dans ce morceau. -..... Qu'était Chalifour ? Qu'est-ce qu'un artisan? NÜ'll1me différents artisans. Pourquoi a-t-il laissé à l'écrivain le souvenir d'un homme ri-

che et puissant? Décris la forge dans ,laquelle travaillait Chalifour. Quelles sont les actions du forgeron ? Quels sentiments seIllblait lui inspirer sa tâche? Pourquoi le forgeron si pauvre, selllblait-il riche à l'enfant? Quelle était la plus grande qualité du forgeron? Ne penses-tu pas que Chalifour connaissait le secret du bon-

heur? Si tu deviens artisan ne voudrais-tu pas ressen1bler à Cha-

lifour ? Et ne pourrais-tu pas l'imiter ,quelle que soit ta 'profession?

,Comment?

,

1

1 1

- 149-

LECTURE SILENCIEUSE

La gaspilleuse

Il y avait une fois une jeune fille qui était jolie, nlais né­gligente et paresseuse. Quand on l'obligeait ft filer, elle s'en aequit­tait avec tant d'ennui que, plutôt que de démêler les pelotons de filasse qui se contractaient dans le Un, elle en arrachait les poi­gnées tout entières qu'elle jetait à terre .auprès d'elle. Sa ser­vante, qui était une fille laborieuse, raillassait tous les brins de filasse, les nettoyait, les filait bien fin, et elle s'en fit faire une jolie robe.

Un jeune homme avait denlandé la gaspilleuse en mariage, et la noce allait se faire. Le soir avant ce grand jour, l'aetive ser­vante dansait gaiement avec sa 'robe neuve; la future se mit à chanter:

La fillette se fait gloire Des restes de Illon fuseau.

Le fiancé lui delnanda ce qu'elle voulait dire; elle lui ra­conta qu'avec le lin qu'elle avait jeté au rebut, sa chambrière s'était fait une robe. Le jeune homille, apprenant cela, et voyant la nonchalence de l'une et l'activité de l'autre, laissa sa fiancée, s'adressa à la servante et la prit pour sa femille. Grimm.

QUESTIONS

Lis plusieurs fois ce texte, puis fais-en le compte rendu. Résume-le en 3 lignes, 4 au plus. Cherche le sens de tous les mots que tu ne conlprends pas. Quelle différence y a-t-il entre filer et tisser? Avec quel instrunlent file-t-on? et avec quel instrument

tÏsse-t-on ? Pourquoi le jeune homme a-t-il préféré la servante à sa

fiancée? De quel défaut la jeune fille a-t-elle été victinle ? Cite une quali~é de la servante? Cette qualité poussée à l'excès devient quel défaut? L'économie nous préserve des méfaits de l'inlprévoyance;

lesquels? Elle assure notre indépendance; COlllment ? Elle nous permet d'exercer quelle qualité vis-à-vis des

autres? Connais-tu une reine qui se faisait gloire elle aussi de filer

la quenouille? Quelle était sa ville bien-aimée? Sur quel royaume a-t-elle régné? Qui fut son mari? son fils? Au monlent de quelles invasions régnait-elle? Quelle leçon peux-tu tirer de ce récit?

1

15'Û -

GEOGRAPHIE

Les lacs

Recherche les lacs suivants sur ta carte et dis-moi s'ils ont été créés par la n'Iain de l'hÛ'mme. Dans quels cantons se trouvent-ils?

Grimsel, Daubensee, Rito.m, Fully, Barberine, Dixence, Tannay, Montsalvens, Waggital, l{lôn, la Sihl.

Qu'entend-on par une centrale, une turbine, une dynamo, un moteur, une génératrice, une conduite forcée, un château d'eau, un canal de dérivation, une usine au fil de l'eau, une usine à haute pression.

Recherche toutes 'les centrales électriques du Valais. (Con­nais-tu la puissance de quelques-unes. Quels sont les deux fac­teurs qui déterminent la puissance d'une chute d'eau?

A qui doit-on dem·ander la concession des eaux du Rhône? Et celle des 'autres rivières? Pour 'combien d'années l,a concession est-elle ·a ccordée gé­

néralement?

GEOGRAPH!E

Altitud,e

Qu'entend-on par l'altitude d'un lieu? L'altitude du lac Léman est-elle la n1ên'l'e à Genève et au

Bouveret? Cominent sais-tu si la cote ins·crite sur un lac indique l'al­

titude ou la profondeur? quel signe remarques-tu ? Quelle est l'altitude la plus basse de la Suisse? Queille est l'altitude ,la p~us haute de la Suisse? :Montre sur

lIa 'carte. La Suisse a-t-elle une altitude l1'loyenne basse ou élevée? Quel est le pays d'Europe qui a l'altitude moyenne la plus

basse? Quelle est l'altitude de l'endroit où le Rhin quitte la Suisse

à Bâle ? Quelle est l'altitude où 'le Rhône quitte la Suisse à Genève?

. Quelle est l'altitude du la'c Majeur? Quelle est la plus haute sommité du Jura en Suis·se et quel­

le est cette altitude? Hecherche sur ta carte la p1us haute som.mité des Alpes. Al­

titude ? Si tu perçais un tunnel du niveau de la Iuer au fond du lac

Majeur, toute l'eau s'écoulerait-elle? Pourquoi? Et si tu faisais la Iuênle chose pour 'le lac Léman?

. Quel est le lac le plus profond de la Suisse? Quelle est cette profondeur? A quelle altitude se trouve le fond du Léman?

- 151 -

LEÇON DE CHOSES No 6

L'air

L'air est pourtant autour de nous; il constitue l'atnlosphère, couche ·d'air de 70 à 100 Inn. d'épaisseur. Les vases que l'on croirait vides sont reluplis d'air. Celui-ci est pesant; c'est pou?r­quoi il exerce sur tous les corps .une pression ,d.e 1 kg. par ~nl- : c'est ce qu'on a,ppelle la presslon ahuosphenque. Celle-~l est plus forte au bord de la mer que sur les montagl~es. On evalue cette pression à l'aide du baro111ètre que tu ne dOlS pas confon­dœ avec le thern'lOlnètre.

L'air est un 111élange de plusieurs gaz dont les principaux sont l'oxygène, l'azote et le gaz carbonique. . .

L'oxygène est nécessaire à la resrpiration. ~t à la. con'lbustlO~ . Ni l'hOluine ni l'aniIual, ni la plante ne sauraIent VIvre sans lm. Sans oxyoène la flaIuIue s'éteint. L'air contient environ 1.5 d'o­xygène et à peu près 4,5 d'azote, gaz qui nlodère l'a~tion trop vive de l'oxygène. Il y a encore un peu de g~z ~arbonique dans l'air. Nos poumons en rejettent par la .resplr~tlOn; le ,c~arbon en s'unissant à l'oxygène en dégage aussI. EnfIn, dans 1 aIr flot­tent encore des Inicrobes qui occasionnent de nombreuses mala-dies. .

L'ingénieur Picard est monté dans la strato~ph~re. Lis plusieurs fois ce texte; fixe-le dans ta menlOlre.

. LEÇON DE CHOSES

Expérienyes SUl' l'air

No 7

L'ail' est partout autour de nous,' les vases que l'on croirait vides sont pleins d'air. Dénl0ntre-Ie par les expériences suivantes.

1. Pr,ends un bidon vide ou mieux un bocal de verre blanc; renverse-le sur la fontaine et presse de toutes tes forces: tu ?ens fort bien une résistance. Incline le bidon ou le bocal. L'air est expulsé; tu le remarques par les bulles qui en sortent; l'eau pé­nètre alors dans le vase.

.2. Utilise n'laintenant pOUl' ton ,expérienee une vieille boîte en fer-blanc; perce un trou au fond; renverse la boîte sur l'~au; l'air est expulsé par le trou et l'eau pénètre à l'intérieur. SI tu fer­mais l'orifice avec ton doigt, l'eau ne pourrait entrer.

3. Sers-toi d'un verre à boire; colle au fond un morceau de sucre ou un peu d'ouate. Fais la mênle expérience que précé­delument, tu constateras que ni 'la ouate, ni le sucre ne sont nlouilIés. Si tu mets des mouches dans le verre tu remarqueras n'lieux encore car tu les verras voleter dans l'espace libre. C'est le pI"lndpe des 'Cloches à plongeurs utilisées pour la construction des ponts .

Tire maintenant une conclusion. Cl. Bérard.

~ 154 ~

Cherchez un nid de chenilles a'ccroché aux -branches d'un arbre. Ouvrez-le avec précaution et observez. les chenillesqu;il

contient. Observez les chenilles qui descendent des arbres suspendues

à un fil , qui s'enfennent dans des paquets blanchâtres (pomm.iers, rosiers sauvages), 'Ou des gouttes de liquide bulleux (branches de saule), ou des feuines roulées en fOrIne de cigare (peuplier, vi­gne) . (C0'l11me complément à la fiche « Le Papillon» publiée dans le nUIuéro 4) .

Il FUr Observations

Nous constatons que, souvent, la fUInée qui sort de la che­minée est inclinée, que les feuilles sont soulevées de tene. Ou­vrons deux fenêtres se faisant fa,ce. Que se produit-il? Pour­quoi? Agitons devant notre visage 'le calendrier. Que sentons­nous? Essayons d'enfoncer un verre dans le 'cristallisair, r ou­verture en bas? Que se passe-t-il ? Inclinons-le.

Opérons de mêIne avec un flacon, une bouteille dans un seau d 'eau. Constatations.

Conclusions. - Il existe autour de nous un 'corps que l'on ne voit pas, que l'on ne sent pas et dont on ne connaît l'exis ten­ce que par ses mouvements (vent, buUes, 0 courant). Ce corps est partout, même dans les récipients que nous disons vides. On l'appelle l'air. C'est un gaz.

Propriétés. - L '.air et les l"ombustions

Pierre a .anun1.é le poêle de la dasse. Le .feu n'a ~as voulu prendre. Allons voir. René se baisse, tire le Gendrier. Il est plein. Nettoyons tout ·cela. René prend du papier. Il en entasse une grosse poignée, bourre du mois menu, m et 'l'allumette. L e feu flambe mal. Louis propose d'-aUer chercher un soufflet. Cela va mieux, Inais le papier noÎl~cit encore. Le poêle ne ' ronfle pas .comme d'habitude. Jacques introduit le ·crochet sous la grille, .soulève le :pa!pier et le bois. D 'un seul ,coup, le poêle s~ em . .plit d'un joyeux ro~ron. .

Concluons. ~ Pour brûler, le papier et le bois avaient besoin d'ail', de beaucoup d'air. ,

Approchons la main de l'ouverture située au bas du poêle. Nous sentons un · courant d'air s'engouffr,er dans le foyer'. PTl>-­sentons une feuille de papier. Elle est « aspirée », puis engloutie.

-'- 1155 ~

Autres expenences. 1. Allumons une bougie à l'air libre. Elle brûle et diminue de longueur.

2. Mettons la bougie dans. un léger courant d'air. Elle bI,rile plus vite, elle s'use. Pourquoi, par,cè qu'elle reçoit plus d'air.

Conclusions. - Si on fournit beaucoup d'air à un corps qui brûle, l'e f.eu est plus actif.

3. Reco~vr?ns la bougie allumée d'un flacon, d'un bocal. Sa flamme dImInue d'intensité. Elle pâlit, puis s'éteint.

4. S~uyenons-nous du tas de branches J.nortes que le bûche­ron a b:ulees dans la forêt. Qu'en reste-t-il ? Rien, de la 'cendre. De,~ braI.ses ? Non. Et le bo~langer, que fait-il des braises rouge,; q~ Il rehre du f?ur? Il les Jette dans un grand récipient (étouf­fOIr). Au bout d un InOInent, les brais·es sont éteinte;;.

5. ~l.lumons une lampe à pétrole, la flarrune claire (tirage, appel d aU' du verre) . Entourons la galerie d'un chiffon humide et ~bstruons tous les o:ifi~:s :d'arrivée d'air. La flamme jaunit, devlent fumeuse, et enfIn s eteint pTesque tout de suite.

"C~ncluons. - Quand on prive d'air pUT un corps qui brûle: il s eteint. . ~

Applications. - Si, un jour, le feu prend à vos vêtements il ne faut pas courir, mais vous rouler par terre, 'Vous ,envelo.p~er dans une ·couverture. Pour éteindre du pétrole, de l'essence en­flam'més, on jette dessus du sable, de la terre, des chiffons mouil­lés. Si le feu se déclare dans votre cheminée il faut boucher le bas tout de suite avec des sacs, ·mouillés autan't que possible.

L'air et la vie

Observations et expériences. - Hegardez un de vos camara­des qui v,ient de courir. Sa poitrine se soulève et s'abaisse éga­l~ment. C est <,Iue, par !a. bouche et le nez, vous respirez, c'·est-à­dIre vous aspIrez de 1 au que vous rejetterez ensuite.

FerJ.11eZ la. bouche. - Pincez-vous le nez. Pouvez-vous rester 'longteps 'ainsi ?

Avez--yous déjà plongé votre tête sous l'eau? à la baignade? Pour respIrer, vous revenez à la surface. Il vous faut de l'air et de l'air pur. ' '

Si vous insistiez, vous pourriez vous noyer. En avalant de l'eau? Non, par nlanque d'air.

Et les poissons? Comment se noient-i.Is ?

Par manque d'aiT. Il leur faut de l'air dissous dans l'eau.

Un géranium enfelim.é sous une cloche meurt faute d'air.

Conclusion. - L'air, indispensable aux com'bustions, est in­dispensable aussi à la vie des hOInmes, des aninlaux, des plante~.

L'air et les métaux

Examinons une dé dont nous nous servons. tous les jours, et une clé restée accrochée à un clou. La seconde est recouverte d'une ,couche brunâtre que nous pouvons gratter avec l'ongle et qui s'appelle la rouine.

Observons maintenant un fil de fer abandonné à l'air depuis longtemps. Il est 'rouillé. Tirons dessus, il casse.

Le fer de la grille est-il oxydé? Non. Pourquoi ? p~c~ qu'il est peint. Les rayons de la bi~yclette de !ean sont r?u~lles. Et ceux de Pierre? Non. PourquoI. Parce qu Il J.es a graIss'es.

Conclusion. - L'a plupart des luétaux sont attaqués par l'air qui les oxyde. Pour empêcher un lnétal de s'oxyder, on le recouvre de graisse, de vaseline ou de peinture.

Quand le forgeron chauffe un morceau de !er et. qu'i1 le frappe sur l'enclume, il tombe des paillettes de roul'lle qUI se sont formées rapidement.

Si nous chauffons des copeaux de .cuivre, ils s'oxydent vite.

Concluons. - La form'ation de la Touille et de l'oxyde de­cuivre est bien plus rapide à chaud qu'à froid.

Résumé. - L'air est !partout. ·C'est un gaz. Il est indispensa: ble aux combustions et à la vie. Donc, sans lui, point <:le feu ID

ne vie. Beaucoup de Inétaux exposés à l'air humide se co~vrent de rouille. On les protège à l'aide de corps gras ou de p,enlture.

« Du journal des Instituteurs». « ComIne complément . -aux fi,ches de leçons de choses 6-7-8-9 ».

BI B.LI OG RAPH 1 E

flrmand Godo~, poète de l'enfance D'abord, qui est Arm-and Godoy: Quelle place o,?cupe­

t-il parmi nous? quel accueil réservons-nous à son œuvre de­puis qu'il est des nôtres?

Il n'est pas inutile, avant tout, de répondre à cesques­tions.

~ 157-

Armand Godoy ne supporte point de classification. C'est un poète dans toute l'acceptation du terme, un' poète pur. Les­uns l'ont céJ.ébré ,comme le J1laître du nlusicisme verbal, d'au­tres comme le principe des musiciens poètes, comlme un sym­bolique et un m'ystique à l'égal de - son grand maître déifié Baudelaire. - Baudelaire qui révéla à ce Cubain qu'est Go­doy les infinies possibilités du français comnle langue musi­cale. Ce grand maître qui écrivit son premier livre - son pré­ché de jeunesse COIume il me l'écrivait un jour! - à sa qua­rante-septième année, fut salué en son temps par toute l'élite française et internationale. L'énumération de tous ceux qui ma­nifestèrent cet enthous,iasme serait trop longue; je cite au pas­sag'e ~aul Fort, Francis de MiOlmandre, Jean Royère, Francis Jammes".

La puissance de ,cet art enchanteur, jamais versificateur n'essaya nlême de l'atteindre. Godoy .est un véritable magicien du vers, surtout ,celui de treize syllabes, si difficile. Il manie avec 'la même aisance surprenante le trois syllabes et le treize syl­'labes. Il chante conlnle une harpe et le plus nlédiocre de ses quatrains nous régale. Il n'est pas un seul de ses vers qui ne possède sa musicalité propre et sa force évocatrice. Godoy a réus­si le périlleux tour de fOl~ee de transposer en vers des sonates célèbres de Beethoven, Schubert, Kreutzer, et cela en respec­tant l'inspiration nlaîtresse du nlusiden. Ne faut-il pas être musicien et poète, à égal degré ?

Mais assez. Ce grand vieillard qui vit maintenant tout près de nous, et dont nous avons le bonheur de connaître tou­tes les richesses de l'anlitié, ce gTand vieillard qui parle aux oiseaux et aux étoiles, aux petits cailloux qui bordent les che­mins; ce grand vieillard aux longs cheveux qui suit l'aride montée de Saint-François, qui est marqué dans le cœur des ·mêmes stigluates nliraculeux, vient de nous donner un nouveau grand poème symphonique: « De Vèpres 'à Matines» qu'il ap­pene .Je chant du cygne. Mais qu'il ne plaise pas à Dieu que­le vœu du poète soit entendu.

Assez? Non. Godoy n'aurait-il à son actif que de penssa­bles titres de gloire, s'il n'ajoutait à tous ceux, qu'il possède ce­lui d'être l'un des premiers poètes catholiques des temps moder­nes et de tous les temps. Le drame bouleversant du Golgotha n'a jamais cessé de tounuenter son âme, et c'est là qu'il puise lasour·ce de son inspiration. « Le Drame de la Passion», « Le Chemin de la Croix» pour ne citer que deux parmi ses li­vres, l''Ont placé à l'égal de Claudel et de Jamln~s, sans avoir été lepr disciple ~ Godoy se suffit à lui-même. Dans chaque Jivre, nous retrouvons le même amour insatisfait, le m'ême dé­sir de dépouillement et de perfection, la même espérance. Le Drame est toujours présent devant ses yeux et dans son cœur_

-158 -

Aurions-nous tort de mieux connaître l'œuvre de ce grand -catholique et en même temps inégalable écrivain?

." Nulle douleur hum'aine, nulle aspiration de l'ânle, nulle tendresse du cœur n'a échappé à Godoy. Rien de ce qui co~­pose l'existence .de tous .les. jours ~e le l~~ss~ indifférent. Dans cette œuvre si rIche et SI diverse, Il est reJoulssant de Iconstater la grande place qui est rés-ervée à l'enfant, l'enfant comme être de pureté et d'innocence, infiniment plus digne que les hommes d'atteindre le cœur de Dieu.

C'est en vain, dans « Le Drame de la Passion », que toutes les voix du bien et du mal hnplorent le Fils de Dieu: Il reste sourd aux appels de tous, mêlne à ceux de Marie sa Mère. Personne ne sait encore s'il ·réssusdtera. Il a fallu la voix d'un tout petit enfant - la voix de l'innocence pour atteindre son cœur.

L',enfant:

« Jésus, petit Jésus, je to'mbe de somlneil. Puis-je dormir, sûr de Te voir à son réveil ? Vas-tu ressusciter demain? Est-ce bien vrai? »

Et Jésus alors:

« Oui, oui, tu peux dormir, je ressusdterai ! »

Nous ne pouvons résister au plaisir de copier en entier cet­te prière d'un petit enfant, dans « De Vêpres à Matines». Jésus va mourir. Toutes les voix du monde parlent en leur langa­ge, mais l'enfant, ici encore, trouve les mots les plus tendr·es :

« Petit Jésus r.héri, Jet' r>...pporte des roses, Mon jlaune canari, Toutes m.es autres ·choses :

Mes livres, mes de'\. airs, Mes rêves, mes p~·ièl'es. Ma poupée aux yeux ni}i.rs, Le portrait de ma mt~r(")

Mon beau 'manteau -:le l"li, M·on baise'r le p1lus humble. Je m ',en vais ave'c Toi. N OU3 revj nl!drons e,nsernHe »)

Quel plus complet dépouillenlellt, alors que «tout est ('on­sommé»; tout est apporté au pied de la croix, jusqu !lU « por­trait de ma mère ». Quelle confiance aussi « Je In'en vais avec Toi » ..•

Il faudrait disposer d'un eS'pa,ce beaucoup plus ~ranct, pour analyser plus complètement le rôle de l'enfant dans l'~ l'll'~re godoyenne. Il faudrait .citer tous ces vers éblouissant.", et . pleIns de douceur qu'il met dans les bouches des tout petIts.

- 159-

Godoy aime ses enfants et tous les enfants du monde: il' aime les enfants pauvres pour qui il doit en quelque sorte : jll­,carner la Providence. Le cœur de l'enfant, il le :5 è.1it, e~t ~. erdn comme celui ·des anges. Son grand livre « He mi..,s;l ('.')t » est dédié:

« A mes enfants, A tous les enfants ».

C'est la preuve qu'il les aime tous de son lllénle amour pa­ternel et tendr e. C'est sur la bouche des enfants qu:il mct ces. vers:

« Quand j'étais petit, j'a vais ton amour Qui nl'accOlnpagnait la nuit et le jour» « Quand j'étais petit, aux lTIoindres douleurs Ton. regard divin essuyait mes pleurs » « Petit Jésus m'a dit d'aller clans la prairie Cueillir des boutons d'or pour la Vierge r-.Œarie. ;}

On pourrait continuer, lTIais est-ce bien nécessaiI"e? .Et tou­tes les citations ne donneraient pas, d'ailleurs, une idée rie J'am­pleur de tous les draInes auxquels l'enfant est étroitemcnt 1utdé, où la voix de l'enfant égale à celle des anges, et sa foi naïve trou­vent de si purs accents. Il faudrait citer en entier le poème dra­matique « :Marcel » qui est comme la synthèse de toute la vie.

Armand Godoy, lnagnifique m·étéore qui passe sur la terre en traînée de lumière; mais homme aussi, homnle comme nous, qui a 'connu toutes les morsures des passions et qw se sandifie tous les jours à l'école des durs renoncements, dans le haut pays du sol'eil guérisseur; Godoy qui s'efforce de nous répéter que la vie est belle, qu'il faut continuer de jeter par-dessus bord tous les rêves inutiles; Godoy, la providence des pauvres, l'ami des hum­bles et des enfants, le pur poète.

Il ne nous appartient pas, dans le cadre de ces quelques li­gnes, d'analyser plus longuem'ent son œuvre. D'autres l'ont fait et nous le ferons un jour. Il fallait simplelnent montrer que Go­doy, si grand soit-il devenu, se rappelle toujours l'âge d'or de ' son enfance, se penche sans cesse sur les petites ânles enfantines pour écouter, venues d'elles, de douces paroles d'espoir.

Maître du rythm·e, grand mystique, des homnlages lui sont venus de tous les pays. Aujourd'hui, nous l'appellerons simple­ment le poète de l'enfance.

Je suis sûr que ce n'est pas le moindre plaisir qu'il éprouvera.

Jean Folloniel'.

,LEtS ·cceuns opprimés ne saint jamais soumis. Voltaire.

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