18
SION, 15 D écemb re 1955. No 5. PARAISSANT '4 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORCANE DE LA SOC1ËTÉ VALA I SANNE D ' EDUCATI ON ABONNEMEN T ANNUEL : Fr. 7. 50 75ème Ane. Les ab o nn ements se règlent par chèqu e po stal Il c 56 Sio n, ou à ce d éfa ut co ntre rem bou l semen Tou t ce qui con cern e la pub lic at i on do it être adr e ss é dire ctement à M, CI. BERAR D, Réd ac teu r, LEVRO N . Les annonces sont reçues exclusivement p ar PUBLl C1 TAS , So c té An on yma Su i sse d e Publi c it é, SION . Av e nue de la Gare. Tél ép ho ne 212 36

L'Ecole primaire, 15 décembre 1955

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

j 'I. Pitteloud Barthélemy, inst. Sion 3 . A .

R,épert oire des B onnes Adresses

Chaque achat pour vous une économie Magasins de vente et ateliers de réparation

Sion: Rue " de Conthey, té l. 2 1882

Sierre: Avenue du marché, tél. 51639

CHAUSSURES

veoa-/-A-veE..ra

EN\TOIS PARTOUT

.. Internat et Externat

Classe primaire Enseignement moyen et Ecole de Commerce

(D iplôme cantonal)

Manufacture de Ilapiel's « AR COR"»

~e S NEUCHATEL

Tél. (038) 5 .66.61

TOUT POUR LES ÉCOLES

s Société Mutuelle

20 agence s d a ns l e c anton,

( :Hletr-ùl .. officiel .)el·uHaneua.

Toutes o pé rations de ba nque aux conditions les plus fa vora bles.

La machi ne à écr ire pour to us F lI.'. 2 -:A-J).a

Autres m o dè les à FI'. 360.- et 470.-

. 1 L OC' .. TION - VENTE 1

(Demand er cond itions) :

OFfiCE MODERIJE - SION le. Oli v i r-Elsig.

Rue. de Lausanne.

Il

SION, 15 Décembr e 1955. No 5.

PARAISSANT '4 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORCANE DE LA SOC1ËTÉ VALA I SANNE

D ' EDUCATION

ABONNEMEN T ANNUEL : F r . 7 . 50

75ème Année.

Les abonnements se règlent par chèqu e posta l Il c 56 Sion, ou à ce d éfa u t co ntre rem bou l semen

Tou t ce qui con cern e la p u b licat ion d o it être adressé directement à

M, CI. BERAR D, Réd acteu r, LEVRO N . Les annonces sont reçues exclusivement par

PUBLl C1TAS, So cié té Anonyma Su isse d e Publi c ité , SION . Avenue d e la Gare. Té léphone 212 36

Répertoire des Bonnes Adresses

La bouteille des amis

S.A.

SION

Teinturerie Valaisanne Jaequod Frères

Sion JYIa.gasù'/,: G1'Ct'YIâ-Pont

La maison de confiance

P o ur la volaille:

Léon 118nh06 PAPETERIE - RELIURE

EN CADREMENTS

Tél. 210 70 SION

fourn itures

d'école et de bUlioealf,

Tableaux noirs

KA~SER & (0, SIlo, Berne Rue du I\larché 19-.P

Fourrages "SEG" Fédération Valaisanne des Producteurs de Lait ~ Sion

L'instituteur, après le dur labeur de la journée, sera heu­reux de jouir des plaisirs de la famil­le et de se délasser dans des

Magasins: Brigue: Av. de la Gare, Martigny: Av. de la Gare

GRlIND-DUC

.,'

SION, 15 Déce1nbre 1955. No 5. 75è11te A'nnée~

L'~COLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOClttt VALAISANNE D'S>UCATION

SOMMAlIIRE: .Néc,rioLogie. COiMM)UNICATLONS DIVERSES: Avi~. - Règlement d'alPlP'lIication du décret du 12 m,ai 1955-SUl' le traitement du pe:rsonn€il. ,enseignant. - Brevet de ca­pacité. - Communiqué. - Séance du comité de la FPSP. -­Fla tteuse d.istinction. - Le coin de la gymnastique. - Le métier o'est ce qui unit, - PARTIE PEDAGOGIQUE: Des fêtes à la ,meSUIre .des enfants. - Exerdces aux1quel1s donne "lieu \la .leçon de lecture. - PA:RTIIE PtRA,T'IQUE: .La .compQlsition française. - ­,L'aU'tomobiJe. - La !'Phrase !par période's suc c,essive s. - Fiches de :1ecrbure. . "" "<,.

NÉCROLOGIE

t Sœur Marthe-Cécile Briguet :m y la Iplusieu'l's s-elnainles déjà, lIa Conrg,rég,artiolll des Révé­

renldes Sœurs de ila Oh3Jr,ité, .ert; av:ec ,effile ITle personnel ens-eignant du V~lais tout enti'er, IPlerldairt une ïéduCiatrilce Ide grande V'a­ileul'. En effet, 'après ' ipŒ'Us Id'une ,année de souff.rances, Sœur Mar"the ... Géc1le Bri-guet nous Iquittalit : Je Maître l'avait rappelée à ,Lui. .

Tous Iceux qui !l'ont Iconnure, 'Ou ·olllt ·eu ·}te privirrèg;e Id'être ~e ses ~lèves, Isoit daiJ1,s Œ'es éc{)/I,8's \pI'Iimai-res de Bex ·et de Vou~ry, soit 'au P'ensionnat du ISlaCll'lé~Cœur à St~la·u:rÏice, Ig:wrdero1nt un fidè1e 'souveni'r de ,cette reHg['eus,e si Idévoo!ée, oompréhensive,. instruite, déllicaJte, Isoucileus/e en toute lCÎ'liClO'Il!stance ide .faire du bi'en ,à .s·es élèv8's ·et Ide U:eua:' donner de il,a j oie. Quel tr,av·ail ne· s'imlJ)osa.it""e]Je p.a:s Ipourr ouv.rir des horizons toujours plus Ila-r­ges à «s'es» lenfamrts! H·éIlœs ! Icet apostoiJoat fuit :trop court ! MaJis, nous en sommes 'CJe'lf:tains, .son heureus·e inIf-h.lenJ0e !SIe fera s-enti:r encore ilongltelUps ·dams (les âm'es qu'eille a fo-rmées.

Une a,ncienne élève.

t Monsieur Alfred Pulallaz Le 118 .novembre était 'ensleveli -à Alidon notre calilègue Al­

fred PuiJal'1az. iNoUiS aimerions rela-ter id, coonme dll se -doit, la oorrière de :notre a;mi; maWheurreus€lffient nous wvO:J1IS étéem-

138 -

pê0hé d'·as.s.1~ter là iS?~ ~en:sev,eHs·se~ent ,et a,es 'rense-ÎIgnements qu'e nous laVIons Is·O!~hrcl"bes ne ,housetant !pas p.arv-ooil'S au mo­m'ent .où le j'Ournal .doit lêtre Imis sous IPr'esS'e, nous devons nous borner là ra'P'Pell,er !quelques fSourv'eni.r,s.

Nté là Vétroz en 1892, notre coUègue entra à ['Ecole normale . en 1908; ,c"esrt 'llà que ,noUlS il'laNlOllIS ,c.onnuet .apprécj:é. C'était un ,carwctèl'!e 'Ouvert, toujOWl':S sour.iant, ail1l1!ruble mec ses' cama.­rades Ipal1mi il,eS/quels il ne ,co1lllPtait que des :amiis; Igr-âce à so.n entl'legent et là Sia Ico.ridÛiwHté ill létait d'un ICO!Il1meree 'a,gréable . aussi ,Clhacun reohe~hailt-i[ s.a Icompagnie. '

. Il débuta 'daillis l'·enseignement en 1911; ipu,is ,il s'étab'lit bI,entôt à Ardo.n 'Où rul !fonda un foyer qui fit L8a jQie.

AJ1lfr~d PutalUaz venaÎJt de p'r.endl'le s'a retraite il y a quel­ques ·alllnees .seuJlem,ent; ma;lheureusement ,~ santé devint chan­celante let il} ne put bénéficier Il>lleinement que fort !peu de temps d'un r8lpois IPo.wtwnrt Ibien Imél'à!Ûé.

N OUiS ,garrderons de üe co'1:1ègue -obarma:nt Je me~lleur So.U­v-eni.r; no.us ardréssons ,à Isa :fiarm~]lIe en p1e.u,f:s ~" pIus ' palJ.'ticu­~ièl'lement ,à ,sa fiUe Madel,eilne, <institutrice, nos condoléances émues. Cl. B.

***

t Monsieur Adrien Vouilloz Le 28 novembre au ISo.iQ' .Adrien VooHloz, instituteur à

Saxon, était teTr.as'Sé pia:r Uil1Je cr.i!s'e lœrdiaque. Le jo.ur ~nême il tav'ait f,ait I}.a d la'SISe ,ave,c ~on ,h~bi:tueI dévo.uemeU1Jt 'Sans lSo.n~ ger Ique Ique!Lques heures !Plu.s tard !la mo.rt Œe raviT'ait à l'ai­f.ection des :siens.

AdI'l1en VouiHoz était :entré ,à ~l'E:ool'e nor-ma.lle en 1926; Q.prè~ ,av,oi'r débuté dains .l'ens,eilgnement là Co.llo.mbey-Muraz, il dut :mtarr<>mp,re a:a :da'Sise pendant une tannée !pour l',aiso.n de santé; pms, 'C'OOllpffètement (temis, il !prirt :la di'riection du 'co.u-rs ,complémentaire de St-Léo.nard -et furt renfin no.mmé ,d'ans :sa co.m­,nlUlue '8n 1935 'Où :Ïil déipIT'Oy,a une lact:Î'vHié 'r,emar:qurub'l,e dl&ns -to.us. aes :dom·ruines. . .

,Le tdéfunta{pIPo.rtait à l',a'ccompli.s'seiment de !sa tâche un gr'and ~dévou:e!ln~nt, :son ,eLtlJseilgnemlent était méthodique et paer' ûelliameme 'Prof'Irt~ble. Il ,sarvait intéresse1r !ses élèv-es ,qui étaient 'attachés à leur m'aître.

A'dnilen VouiUo!Z n'a jamais ,m·arohwnld:é Ison ·appui Jaux ISO­

ci~s Ilo:ca~'e.s, 100 p.artiouJder là Ua f,a,Marel' A venir qu'iŒ .prési­dalt. AUSISI, ila Jpo.puaation de lSaxon et des enrviirons a-t-eft,le fait 'à :00 !maître d'éco.le aIp;priOOié, à ,cet eXlCel1ent père . de fa-

- 139-

mi]le, ·à ,oe hon citoyen que [ut notre ,coHègu€, rl'ènouvantes funérailil-es. MesL8ieurs les iColl1seil1J.ers d'Ertat Gross .et Lampert, M. finspecteUir ,Gay-Crosie'l', Ile \consei,l 'camlnunall de Saxon, Iles instituteurs du .di'strict ont accomlPaJgmé Ile défunt à Isa :d-erllière demeure.

L'Ecole !JyrÏ1naire p 'résente à Isa fa'lniUe (éplo.rée ,ses religieu-ses ,condoléances. Cl. B.

~. COJM[]MUNICATIONS DIVERSES i ~ DÉPARTEMENT ,-e: S.V.E. :B S.LV.R. UNION '2) ~

AVIS

Les !personnes à qui .J'Ecole pri1naire serait adres'sée Ipar er­reur no.us rendraient .service ·en renvo.ya.nt le jo.urnal avec la mentio.n « Refus·é ».

Les réolarrnaiions \co.ncernant les ,envois ir.régu'liers, ainsi que les demandes de 'Clh&ngement d'adresse doivent être com­muniquées di,rectement à Il'Illllpliimerie Beeger à Sion.

REGLEMENT d'application du décret du 12 mai 1955 sur le traitemént du

personnel enseignant.

LE CONSEIL D'ETAT DU CANTON DU VALAIS,

Vu ,les dispositions cliu décret du Grand !CoDls,eil du 12 (ffi·ni 11955, relatH au tr,alirtement du Iper'sonneù :ensei'gnall't,

arr .ête:

1. Tâches du personnel

Art. 1. Le 'maîtr,El Icons'acre à l'é cole, ,en plus des heures de présence

\p'l'es\c.rit.e ~: !plar l'IhoT!aire, lie tlemp\9 et les moyeDls pro,pres :à assurer au mieux '1'édiUcation et :l'insil"ucüon des enfants ,cÜ'rniés à ses soins.

En vue d',altrt'eindlr.e ;~e Ibut re.cher1ohé, il ·ex,erce 'une survei·llance vJgi~an.te SUl.' ·ses élè'V1e,g" là J/écoJIe let lau deho'r's, i.1 .prépare sa c1él1sse, .rédige 'son jOUl~I1Ial et voue .une attention ipa,rticu1ière à to:u.k r,e.Clherch€ !Susc€1Pt~bJ.!e d',a'méliorer la qualité de son enseignement.

Il s'-eff.orr:ce ,d'ét,a:blir .lies ,contalCts ut-Ues avec Je·s patrent's.

- 140-

Art. 2.

11 ne peut se {mar,ger d'adivités ,complémentair,es Qncomp~ti­bles avec JJa ,boJnne mar,che de l'écoLe. Dans le doute, ,le maître doi i1 en TéLérer ,au népartement.

II. Organisation et horaires des écoles

Art. 3. La durée journallière des clJaSlses !primad'res est de 6 heures,

récréations ,compdses. Pour ,les erufantlS de 7 ans et malins, ~tte durée 'eslt de 5

heur-es.

III. Cours complémentaires

Art. 4. En règle ,génér.ale ,et s'auf r,aiso'!lis ffiaj ,eures ,reconnues par ] e

Département 'de :l'Lnst,ruction lPub.1ique, un cours complém,entaire doit 'coffiiPter .10 élèves ·au moins ipour justifier l'eng.agement d'un maître rspéci-a'l.

Art. 5. .Dans ,les ,communes OiU Iles localités 'comptant moins de 10

élèves ,alstreinlts ,au ,cours :po'st- scolaire, le maît-y.e prJma'i.re peut êtr.e t·enu <de donner l'-e,nseignement 'cmnp1éme:nt.ake selon le ,pro­gr.amme o'fficile1.

Art. 6. Lorsque le 'cours ,compte moins de 6 élèv,e·s, -hl est dOmlé simul­

tanément av,ec l1a 'd1a'sse primaire si ,alUl0une 'autre 's01!Ut ion n',est pos­sible.

S'il compte de 6 là ,9 élève Si, oiJ 'est tenu indépendaùmne'l1t de Ja da'sse IPrimaiTe.

Art. 7. Cette ,a'ot-iv.i.té supplémentaire .est Témuneree à ,D3..ison de

Fr. 100.~ ,pour run élève 'et de IFr. 50,.- [pour ,chaque élève en pb..1s jU'squ'là ,concurrence de !Fr. 13DO,.- !pour 5 él~v8's.

Art. 8. !POUl' un cours comp1émJentail!'e Téuniss'amt 6 là 12 ,élèves, le

maître ,reçoit rune rèriunération de FT. 480,.-.

Art. 9. Si, par Isuite des circonstances, un ,cours ,de .pLus de 12 élèves

do:i't êtr,e Iconfié à .un m-aîtr.e :primaire, ,celu'i-ci touche un trfaitement de iF.l' . .5'50..--0, s,a:ns ég.ard au nomb:r:e d'.élèfVies.

Art. 10. Les dispositions de l'art. 118 du décret du 12 mai 19515 relatif

au r,elllchérJ,s's-ement Isont arw.likahles, par .analo'gie,aux trahements !pl1éViUS ,aux ,a,rtides précédents.

Art. 11. IAMBe J'.ajp:proba·tion du Dépar.tement de ill'InstTUictllon .publique,

tpliusieuI1s oeœnmun:es :peulVent ISe groupe.r paul' /l'org,anr1sati'on de cours ,coma;>1émentakes c.Qillle'0td.:fls.

Dans ICe cas, .l'Etat peut inter,venir ipour subventionner les frais de d~acement des élèves" ,ainsi que 'PO!UT la distribution de soupes scolaires.

- 141 -

Art. 12.

,Lorsque a'dntérêt dœ deunes ,gens le requiert, ou que des .dr­constances spéc1a~es J.!8 justifi,ent, ille iDépartement de l'Instruction pUlbUque Ipeut ordonner .La [Ulsi'Ü'n des cours d~ !plusieurs ,communes et !prendre 1<outes les mesures u fUes :à Ic'ette fin.

Art. 13.

Til'ois 'COUlîS cOl11!Plémentai.res, -ch .. u',ant une année 'scolaire. comptent ·comme lUl1e ,année )de 'service :et justiftent l'augmentation annuelle des \primes d'âge.

IV. Mode de rémunération

Art. 14 .

.Pour J.a 'llépartiJtion d,es Ichar,ges entre l',Etat -et ,la ,commune, 1a :.loi de 1-930 'et il',aT'tide 1er du dlé'ol'-e:t !du 12 ,mai 1955 font règ.le.

Art. 15.

La coniribution de ['Etat est r~artie ISU'r ;1e nombre de mois de .classe :a'Ugmenté d'une uni:té .

V. Allocations sociales

Art. 16. E-st cOllis,idéré ,comme Jnva1ide, ·au sens du :décret, l'télpO'ux dont

J'1ncapacité rde travail. 'est lPer.manJente let dûment 'r:8ic;onnue 011 étatbHe !pail' :experttse médie·aLe.

,La preuv,e de :l'inv,alidlirté doit ,êt'r,e 'alpIpol'tée par le requérant. Le Département de l'Instruction publique \peut 'en tout ,état de

cause requérir iUDJe nouv.exle 'exiPertllis·e. Lorsque J.'inv.a1d.dit.é est !partieLle, 1'e1s ,allooations srervies sont

prQPortionnehle..s ,au degré d'inVailddilté.

Art. 17.

Est ,considéré 'comme en étai de carence, lau 'sens du dé­cret, ile ·mari .qud ne Icontr'Lbue !pas ,à ~' ,entretien de \S,a famHle.

La preuve de la car·ence incombe à la T·equér,ante.

Art. 18. ·L'iLnstHutrÎtCe, dont 1e ~nard ne 'reçoit lPas d'alJloc-ations pour

entants, hénéfi.cie des dispositions de la loi ,cantonMe sur les al­locations :flamiUaJes.,

Le même ,emant ne peut donner IHeu là IP'JJUS d'une 'aJllO'cation Îarni,l,lalre.

VI. 'Remplacements

Art. 19.

Le remplaçant \provii'soire est ,celui qui dlird,g.e la classe .pour :un temps ltimité eThSuite de mal18œe ou de 'servi,ce mÏ'litaÎTe dIu rti.tulatre ,et d!t1rant Jequel oe dernier ,continue ·à pereevoil!' le traitement

!Dans ce eas" le Ten1\PLaçffi1Jt reçoit Fr. 30.- {paT jour, à t ,aison de 6 jours pair semaine.

Le traitement de Ibase pour r1a :r.épartition des ,charges é:l1Jtre l'Etat ,et J,a ,commune est cewi qui est :flixé à J,',arrti<:le 1er du décret -du 12 mai .1.955.

~ 142-

Art. 20. Le maître .rempLaçant, dont J;a rém'Unér,ation est fixée à la

journée, Ibénéfdcie des dd'spooitions de :la loi .cantonale sur les allocation9 ·f,amiI1Jale.s.

Art. 21. Lorsqu'il ,eslt étabJJi qu'un rempLaçant, ,qui prend une classe

au cours die l'année scolaire· 1!a ,gJardera jus.qu'.à la .clôture ce maître est c<?,n~d?ér.é 'comme J:e IPrincLpa,l, à Ja conrution tout~fois ,que son 'actLVlté dure ,au moill1lS trois mois. Ses lappointements <sont. ,ceux atffér.ents là ses 'a,nnées de -service .et ·à -sa .situabion de faffilllle.

~e m.aîrt'l",e d'une lOlasse tempoI'la'ir.e est considéré ;comme Iprin­cipal.

Art. 122. Un remp,1a.oement doit avok une duréle de 1rOÏ's mois .au mini­

m~, dans. le ,:c?urs, d'une ,annJé1e sco!1ai:re, pOlllr v.aWir une ,année d 'e 'servlOS ,et Justllf1.er 1.élIU.g;mentation 'annuelille d'es primes d'âge.

Art. 23. Arucun , ['empllaçant . ne !peut ,assumer la direotion d'une cLasse,

en ICOUI'1S :ct ,a,nnee iSlco.1a:life, .sans ['.assenrt:iment du Département. A':.élIIlt de ~end~e un emplo[· 'en quaJJité de r ·empl!açant, :le maî­

tr·e dOIt prO'dmre uncerW'Lûat méd~oa,1. iL' Administr,ation ,commu­naJ.e .1e tr:anSiffiJ~tau IDépar.tementb.

VII. Congés Art. 24.

Dans Iles ·cJJas·ses de 35 \Semaines et IPlus, les ,y·acances de Noël vo,n1 du 23 décemJbre lau 2 ,ja'l1lvloer eit ,c,ellles de Pâques- du ~,ame'di samt au lundi de Quasimodo.

Les .autres ,c1asses ont quatre .jOfUT,S de ,congé ,à iNoël ·et d'eux jours à il!'époque du ipTilfiteInjpS, .au ·clho,ix de la lCommi'ssion sco­.Jaire.

En outre, Le :lundi de ,Pâques leSit jour de congé olffici.e1. Art. 2'5.

La commliS/9ion s,colaire lPeut, ,aprèsavair .r·equis ,1'a·ccord du D~artement, dép:1Jacer ù,a d.ate des v:aca:nces, ,alv.anoer le début de ]'.année sca.lalir,e ou ·en Tetarder ila olô:ture, :soUS' Téserve 'que l,a durée de .la Iscoil.arité ·soit lTespecree.

Art. 26. Les da's'ses Idle 13'9 semaines iet p'lIu's ont une Ijournée ou deux

demi-journées de -cong€ heibdomaJdaÎ'Iie. <Dans les -cla.sses de 35 lS'emaines, 1e congé h'ebdomad.aire est

alternativ.ement d'UlDJe demi-,jomnée ·et de deux demi~journées ou hten d.'une demi-jouTnée ,et .. ({t'une journée . .

L',altffnance est fixée lPar Ja Icomm[·ssion scolaire. Toutes Iles autres Ic·lJasiS:es ont unte .~emi-,journée de ·congé par

semaitne. Art. 27.

iLe .m .aîtr e ,ne peut ni prendr,e ,coo:gé, ni permuter die jour de conglo aMddeU salIl!S Il'·autoris·a'Vion die ;lJa ·comm'Mssion ISlcrua,rre.

VIII. Caisse de retraite Alrt. :28.

L'raugmentation des 'tr,aiteme'IlJts !pTévue ,par le décret du Ut mai 1955 n'est paJs ,comprise dans ile tr,a.itement ,assuré auprès do J.a ,cai,S'se dEr retr,aite.

- 143-

Les ,mernlbœs quittanJt l'a cais'se de retr·aite sans :avoir droit à une prestation déco!Uiliant de ileur.s 7 'v·ersemenis à wa réserve de cotisations toudhent leurs contl';ï.butions là !La réserve précitée aug­mentées des dntéI1êtJs lau 3,%.

Art. 29. Les membres mi:s :à :1a il'IetraLte pOUT roilison d'âg·e ,ainsi que les

ay,ants ,droU d'un membr,e décédé toulchent en plus, la 'part de a'Eta<t augm:entée des intérêts .au taux lCiÏ-des\SlUls indi,qrué.

.cette dÎ'!5Ipo.sition est ég;alement IB(pIPld.calble en Ica's d'inv,aJ,idité .penmanente.

IX. Dispositions finales

,Ar,t. 30.. Le !présent règ;J.ement ,abroge toutes !l:e's dispositions qui J.ill

<sont <contr,air,e.g et ·en lPall'tiÎJouilli:er celles du xèg.lement ;POUT J.es écoles prdmaires du 5 il10VlemJbre .1910 :erl ce qui .concerne les ·congés .ainsi que l'or,gland.sJatioo et ~'ihor.ai;r.e des écoles.

Art. '31. Il ,entre immédiatement en vigueur. Le D~artement de l'Instxuction ;pulb.llitqule ·est .chargé de

'1' appliquer.

Ainsi .adopté ·en ConseÎJl d'Etat J,e ,10 décembre 195.5 ..

Le Présidel1lt du Conseil -d'Etat: .Dr O. Schnyder.

ILe Chancelier -d'Etat: N. ,Roten.

Brevet de capacité

ElU vertu Ides /dispositions du règïle:ment des Etcoles nor­!mà1es, Ues membres du cOflP's 'Emooi!glnaJnt qui ne sont pas encore en possession du b1'levet de c~cirté Jd<oiiV'eIllt lann uellement ana­JY8er un .ouvr·age d'or.dre Iprofessionnel.

Oette ~,Ilinée ·miS ,sonlt .priés d'Ian~ly.ser U\n In'anueï1 de ipsycho-logie : 1

ENF ANIGE ET ADOLESCENCE

J. D'haes'e Dil'\8cteur de ila nouvel,le ~revue 'pé.d.agoglique ~ba1ge.

Ainsi que n,e titre Il'tÎllldique, Ice liv,re oo·mpl'\enJd /deux parties. Les mlaîtres f,eront cette 'année ·:le résumé Ides chapitres se rap­portant à ij'ENFANCE. ~a partie trairtant de l' ADOLESCEN­CE sera .exam,inée une autre f,ois.

Les instituteur,s sont ipri\ég Ide !pr'éselllter ~,eur rtr~va,iJl ,à -la fin de l'année ,scol,aire taU \plus :ta-l'\d, I<fe manière qu'au moment de l'Iexamen cette aff.aire ,soit ,rég11ée et ne Iretarde ;pas a:a dtéliv,rance du Ibrevet.

- 144-

·L'analyse ,est adressée à il'Lnspecteur :sc<Y.lairre Iqui la trans­met au Département.

.Les -intéressés peUivent Ise !procurer Il'ouvrage 'sus indiqué en 8'ladressMllt là !leur J;ilbra,ilre habituel1 ou !bi'en en <écrivant à La Procure, NamU'r, 14 Boulevard E. Métot.

Sion, Ile 10 décembre 1955. 'Le Chef du Dé.parte,ment : M. Gross.

Communiqué !Concernant [a, ,nouveU;le grammaire française

.Au Dépôt du ,mratériel ls'coilaill'e, 3 manuels ·s'Ont :actuellement à la diSjposltion !du pemonnell lensleilgn:a-Il/t. Nous /pensons devoir préci,ser lee Iqui :s:uitt:

- Ille «premier liV1~e » - C'OUl'iS réJlém'entaJL'l'e et moyen, -peut ,serv,i'l' mormla,l'ement jusqu'là ILa .firn Ide Œa Iquatrième année pri'mair.e;

. - Ile « deuxième livre», - !CoU'r:s moyen, - est à mettre entr'e loes mru-ns Ides élèves de Icinquième (année, et ce manuel -servi'ra da/us (Je's ·C4kts.ses or!di-naires jUSiqu'à ,la filn de aa scolarité;

- Ile « Certificat d'études» n',eSit ·à utill-is·er que dans les cla:sS'es torVes rOU ·,dJWlliS fies ,0~a.StSleS .seconda-ÎI'Ies.

D'iarutre (part, ne Livre du maître ldes !deux derniers m·a­llwe1s ,sera à diS}position lau 'Dêpôt Isco}aiY1e dès JJe mois de jan­vlier.

Pour lIa ,Commission \de Œa '~r.a·mmaire, C. E.

Séance du Comité de la FPSP Dimanohe 27 nov€JlIlbre 1955 S'test 'réuni à ,l'Hôtel de la

PLanta, là Sion, :le Comité Ide la Fédération !du p.ersonnel des ServÏlces pUlhHcs de Il'Erta,t du Va:la-Î's (FPSP). y ipa'rticipait -égalem·enrt une délélgiation de :l'a;sso.ciation des cantonniers qui ne font ,p:as encore paœti'e de (la Fédération, 'mai's qui 'semblent rtout disposés à lell1trer :d~ns !lla 'g:r8iIlide r.fla'mi]le .des serviteurs de \l'Etat.

,L' 'Ordre du jour .était [e s,ui1vant : 1. lRaJP:po!r1t concernant unie .a\StS'u\ra~ dUI personnel de

Il'Etait !contre Iles 'risquesd'.aœident et de maladie 'profe.s­isioooe1s ~t noo professionnels.

- 145-

2. Raa>port concernant urne',éventudle 'loi sur :l'organisation prOlf.essionnelle.

3. ,Rapport isur Je.~f démarches effectuées en vue d'obtenir' -certaines réductionS en !faveur des mffilllbres .des grou­pements de lIa ·FPSP.

4. Oréation éven1Juelle d'un journaa fédét.atif . . 5. Inmitution ((l'-un secrétai!r'e Tiéd.ératif ISerr-on 'art. 20 des

Istatuts. 6. Div,er!s. ,M. ,le préSlidoot M. IRevaz IprQpœe de ttr,a,iter ·atprès le

point 1 -d':aha.rtd Ile point 5; !pJ:'Dlpo.sirtion oomi'se, mœis... atten­dons.

La p:aroiJ.e ,est donc !donnée là' 'M. Ile professeur G. F '3Jvre qui expiliqUie Idw11JS !Uin mag1str.al eXipos,é ,l,es Ip'rillldp~es let moda­lités d'une assur,ance..,accident ,et mrulaJdie !professi.onnels et non p:rof,essionnels. Cette asswance, !dont ~'emploYleur a un i.ntérêt à ,pr.endr-e ,à !Sa ,Cha'l'l~e une !parti\e des lP,rimes, doit être !1"endue obligatoire Ipour tous. Il est évident qu'un .acte de Isolidarité est nécess'a-ir,e, :ca'r ,ii!. résulte une diffioulté :du fait 'que dans le corps ensei-gnant il y ia une très :gl'lande divlersité de :situations à ila 'suite de lia d~ffèr'en:üe ;de dU'l'.ée de la ,s'co'la:rillé ,annueUe. M. Fa'V!r:e estenlfin d'.avils que ,l'introduction de cette ,assurance pour,r.ait ,être Ifa>d~ité'e :par une ,loi .sur J'ol'lg-auiisation prOlfession­nelle -et ,i,l 'cornsttate Iqu-e ,ce p-remier \poi.nt !est -donc -en relation avec 1e ,second à l'-ordre du .joUir.

M. iSew·er comp'lète ,ce 'rap!port IP8!r une ~étu!de ,comparative entre ,les -dif1fér,elllts ioontons, d'Ont :0ertailll's ont trouvé 'et adopté une 'so!lution très intér'e.8:salllte de 'ce ·prOlhlème.

IGomm,e ill y 'a, là lSon avis 'aussi, ;conillexité ,av'ec 'le point 2 qu'B a :été pUus :p.artkulièrem.oot ,chargé d'étUldier, il 'e'1lchaî,ne en raiplplOrtant tout ,de Isui,te 'sur ù'OiPiPortunité id'une ,l-oi sur J'or­g.ani'sation profes'sionnelle. Il 'est Ipersua:dé Iqu'ull'e te11e IOli 'est utiJe ,et 'mêm,e néces'saiT·é IpOUT notre :c3.Jnton, ·sans dire 'par ]à que Iles Iservi.teurs de l',Etat len l'IeiUrer.ont un -grand avantage. Quoi'qu'ill len ISOit J'idée doit êtr-e !sleil'vlie, même si 'Sa ·réalisation sera peut-être ,enCOl'le ~oi'ntaine. Prratiquement iPaœ Icontre .il est ~IUls uTig,ent rpOUll' ~a Fédération de 'Vi,ser d"aibord à ,l'institu­tion d'une lCo'mmis'sion pa'l'ita:ire. Dan!S Ues 'autres ,groupements, patrons et 'emlployés \dis0utent librement isur un :pied d'égalité, seul Ile ,sal3Jrié de Œ'Eltat B'e prés·ente 'en qu.é,mam!deur. L'Etat­patœon 'ne 'pleut :10'giquemen:t !p;ws ·l"ef.us·elI' là Ises ,salla.rié~, ice qu'il iUl)pÜ's:e a;ux ,autres CO'l'lporations.

Le président Re'Vaz .a de la .suite d3.inlS !1es idées: i1 groupe ' .ces deux objets là Il'o-rdre du joour -et introduit ;la discussion iSU.r

146 -

l'institution d'un ise,créta'Îr,e fédér,atif. Ge !Stecr.étai're delV'rait être rétr:iJbué et sa tâclhe. ,serait d'i.ntel~eniT pour ,la F·é:dération ou Jes groupe·ments Iqui '}a ,cOIInpos-ent, Id'as,sist·er Q'e ,Comité ,et de Je cons!eiHer. P.r.écisément 'Pour lP'népar,er ,cette assurance profes­sionnelle let non 'PrQlf,es·sionnelne -oe tSec~é;taire pou:rrait être d'une grande wt1lité. lLe lP'rincilP,e est ,aldJmis ,et Ille -Bureau ,est

· chal'lgé de'S tr;avaux pré11'iminair,es et ipTépa\r'atoires.

iLe sleorétair~ 'aensuite il·a 'P'arole pour ·exposer Ù'e résu.ltat · des démarches ,effectuées en vue !d'obtenir Icertaines réductions · \Sur .lpr.ésl8ntati-on de lIa Icarte de ·me·mibrle FPSP. Il y a eu de·s résultats !positifs, mai's ;aussi des técheC!s. L'·effo-rt doit ,conti­nuer.

,Le ,président :met enOOT,e ,en dris-cuslsion le Ip.rincipe d'un journal} fédéT,atif. SO'n u~nité .est Tleconnue let le principe ,est

· admis. Le Bur,eau ,est · 'C1ha;l'Igé d'en .étudier :}.es pos·s~billités ,de réalisation.

,sous «rdtiver,s'» ile il-résident rf,ait un !bre!f ,compte rendu de la Iséance de ,l'Union œomamde là Genève .et ,suœtout de lIa co,nfé­rence ·sur l'jndiüe du :0oût de lIa vie, Iqui doit ,être publié .dans l'E-mprloy.é let rqui 'sera Temis laux Ilnembr·es ,de tous Iles 'groupe­ments Ipar les :soillis die .la .Flédé-ration.

P.lus perlsonne -ne Idemande lIa paroUe, l'o-rdr,e du jour est épuisé; l'heure du dtépar.t Ides rtr·ains ~Iproche ,et ,le président c,lôt aa séance 'en remendanJt chaoun du travail ,aœompH.

G. B.

Machines , , . a ecr lr e depuis Fr. 297.-

Location ~ Vente ~ Réparations Révisions ~ Echange

Demandez nos conditions

/f~~~ ~~ _______________________ T_él_. _(O_2_7)_2_._10_.6_~ _____ S_IO_N ___ ~ __ ~

- 147-

Flatteuse distinction Nous apprenons !ave'c plaisir que not'r:e cOj]lègue ,M,LIe Ros:;t

Binder, irnstitutriœà Miège, dont nous avons pubdié à plus d'une 'relpri.se ,certaine.s productions, iVi,ent ,d'êtr·e l'objet d'une flaJtteus'e dis·tinlCtion.

.En ·effe.t, l'AlCald'émie Ides pO'ètes icJlrassiqu.es de P.aris vi.ent de tlui décerner lle titre de «Ghev,aHèr de l'Ordre du Mérite poéüqUle» pour ~'€nsemrble de 'S'es œuV'res. ,MŒle Binder a reçu lIa croix .et Ile idi:pJô'me 'aiTérents rit ·cette ddstinlCtion.

Nos compHm'ents. 01. B.

COURS DE SKI

L'A!ssoeiation des ,maitr'eJs -de Igy,m·nasitÏcque du Va~ais Ro · mand organi,se là Veroodn un :cours de ,ski de trois jou~s à 'l'dn­tention de rUout 1e 'per.gonnel leIllsei1gnant du ,c·anton.

. ILieu du ,courls : VERCORIN. Dates du -cours : 25, 26, 27 et 28 décembre 195·5. Ouverture du 'cours : 125 décembre, ,à 20 heures ' 30 à 'la

Pension V1otoria, V,e~coritll .

Le ,re.pa;s du soiT pour ,le 25 décembre ·est prévu. '

Horaire des trains: Direction Brigule : 18 h. 38 à N,oës . Direction Laus·aune : 19 .h. 03 !à Noës

Lè téléfédque Oha:laLs-V'er.corin fonotio'lllUe dès ,l'arrivée des p.artÎtC~panrts là Oharra'Îls.

l'ndemnités : .L'laJsso.cÏ-atiOln pa1ye !les f.r:ais de 'pension, de logement et de vOy'alge. .Les plar.ticipants Ipayernt une · finance d'ins·crirption lau cou,rs de d5r. 15.-.

Inscrtptions : en i\T·elisan.t -la finance d'inscr,iption de fr. 15.­au compte de· chèques de il' AJsso.ciation Ile 838 pour le 20 déce1n­bre au plus tœrd.

IDe Chef rVoohni.que .de il'AMGVR, E. Bovier, rbél. 617 42.

.. .. ... .. .. .. .. ... .. ... .. ..

!. LE METl[ER eEST CE QUl[ UNl[T ~

L'apprentissage du calcul III

Il sera profitwbll'e là naIS 'ca,kul'ateul'is en herbe de manier dte !nOmlbreUises formations de Il'a diZlaine for.mée de jetons, de pl3Jquettes, de iboutolIl's,etc. que chacun Ipourra plliacer "sur son pupitre ou !.Sur son ·3.lrtlo-ise em pile ou len paquet -de dix objets. Le résultat Ide 11euns mamipulations : 1 !p:iJle, 1 Ip3.lquet s'inscrira tout 'l1atureHeme'l1it sur l'IaI'ldoi,se .ou ,le ipujpitr,e, sur ce deTnier à .J'·aide du ;chifcfroe molb.il~ 1; !pui,s ·comme i~ n'y a ,rien d'autre à :écrire, Ile 0 occuIPera s.a plaoo aux unités, nous n'emploierons pas encore ,ce .der,nier ter.me. 'Lol"sque la 'connaissance de la diz:aine la été .ainsi :a;mo:l'!cée dans ile ~C1oncret, nous ,chercherons à ce qu'eLI,e s'intériorise ,en Ipermettant à nos élèv·es die réaHser avec le matériel d'abordpu1s 'sans lui ide 'l101mbreus~s recom­positions du -nombre 10. Nous ,lieur Ipropo.serons de :nombreux «problèmes Ip.ds dams Ila vie. N OUiS emploierons dans oe même but des bamd.les en papier fOTlt 'ou €JIl mi .... oarton de 2 cm de larg.e représentant le dm, Iles 6 piremie:ns ·em étamt slép,a,réR des autres 'parr um trait fort en !Couleur. Ces d'm de fa;brication personnellde rpffi'tmettront de réa1j,ser d'intér-eSISants mesurages. Comme ·atPIPrr·LcatioThS u:sons lal'lgement des exercices de comp­tage. Les élèves qui .ont de :la !pleine pourront Jes réaliser dans le concret en plaçant par eXlemp-Ie autant de fois un groupe de deux j'etons qu'dll est nécessaire pour former la dizaine, on passe ainsi en r8IVue Iles nombres de 2 à 5. On utilisera ce même exercioe pour lIa soustracti{)n .par exemple:

10 - 2 .- 2 - 2 - 2 = 10 - Il - e - 2 - ,2 = 10 - 1 - 2 - 2 - 2 - 2

On peut Vla1rier Ipresque à ;l'-infini ces sortes d'exe-rdces qui se font 'aulssi hien 'cOi~lootivement.

Pour aborder ae lnombre 20 on ,procédera Ide la même ma­nière ,que pour Ila dizaine, 20 n'étant pas autre ·chose que dix + -dix lComm:e on ffi·e .l'a ·g1ellltiment dém{)ntré.

Gr,â,oe . 'au . 'boul;i'e,r on a,ppren:cL:ra toujOUiI'S ,aIVlec intérêt lE! nom .des dizaines tconduisant là 1a .centaine. On -comptera par un n'Ombre exàct dè diZiaines cœnme on 1',a fiait avec les uni­tés. 'Lol'1squ'-on aura combLé l'écart ,entre ~'a prem·ière et la deu-

149 -

Xlerrne dizaine, ILa numération juslqu'à 100 sera acquise 001' les enfanbs auront tôt fait de Ic:oootaterque « ·c'est toujours .la m'ême cho.se » 'c{)mme ils dislent !

U;ne p14.ernière étalPe importante vers cette réalisation est J:e 'p:us1sage de 10 à 11. li est nécessair,e ,à la compréhension. future du report que l'enfant tcompl'!enne hien la valeur res-· pective de ces deux 1 qui fÛ'rment le Inombre Il. C'lest à ce mo-· ment-là également que nous nO'us servilrons Ipour la première. fois ,du ter.me UNITE.

Comment nous y !pr'endr,e pOUir que l'enfant Stai'Siss,e vrai-· ment le rapport eX'act 'entre I}a dizaine Icomection d'undtés ·et l'UNITE?

Le temps que nous 'mettrons à 'ces eXffi'lcices, faut-il le répéter, n'est pas du ,temps 'Pe:ndu et nous ipourrons :aJborder cette difficulté de hien des mam,ières. Si nous avons oOruDectionné un damier à 100 cases pour ~pprend.r,e pir!emièrement nos di­zaines, celui-ci va 'nous Iservir p{)ur l'appr8lIlti'SSiage Jdu nombre 11. Nous ferons ,colorier la première dizaine et une cas'e de la seconde 'et '!lOUS .interœogeron.s -sur le nombre ainsi obtenu. BeaucoUlP sauront nous ,le dire, mais ,combien Isa uront ;}' écrire? Ess'a;,yez, vous serez étonnées du petit nombr,e. Comme tou~ j-ours nous ferons intervenir Je connu c'est-à-d.lire lIa manière d'écri':fie jla diZiaine,puis nous ·ferons TemarqUle:r .qu'ill y a encore, qu'ja reste encore 1 ease à :ÎJns'crire après }ta dizaine. Le 1 à porter à ;la droite de Il,a dizaine, c'est la Icase ·toute ,seulle, .isolée, du début de ·la !Selconde dizaine, une U,NITE.

On peut procéder de même ·avec n'importe quel 'ma.tériel, les «nombres en couJeur,s» de Cuis:enair,e qui présentent l'a­vantage de pouvoir ,corucrétiser notre 'ens'eilgnememt du calcul tout i31U Iloug desanlllées ~prim'aioos et ,même ,au dellà, font mer­veiJlle. En effet, si l'on sait s'e servir de cet excellent 'matériel, le nombre là aVlPr,emlre s'inscrit dans l',eS!p'rit de ~'enfant avec une precision toute mathématique, la grandeur et la couleur grav,ant dans l'·esprit de renfant la valleur respective de cha­cun de ces dieux 1 qui forment -réunis le nombre, la col!lection d'UNIT,ES à .laqueLle on donne 'l'e nom -de {)nze. Un autre avan­tage de cematédeJl c'est qutitl perrnet lIa V1érifkation, le con­trôle :de toutes le·s :acquisiti<ms.

La décomposition des l1Û'mbres de 12 à 20 ne présente pas de diffLcultés. Nous nous ,al'!rêterollis 'et reviendrons souvent sur ~a douz\3Jine à lta;queHe noUis conS3lC!r'erons de nombreux exercices oraux et écrits dont ù'invention est facHe. N{)us ne nous conten­terons pas da.ns les !exoocioos de déoom~osition des ,n0nlhre:s de 12 à 20 de fai!re Ja SOM.ME de deux Clhlftf;res, noufl Introdul-

- 150-

l'ons ég.a!lement ,la notion de PRODUIT ainsi pour le nombre 16 'ce n'est p.as ,seultement 9 + 7 ,c'est encore 4 X 4

2 X 8 <8 X 2

A oe stade, nous résoUJdrqll!s omllement oe nombreux pro­blèm~s dont les elllfants ,auront eux-mênl'es fOlIDni Œa donnée ou l'un des termes. Y. G.

Supplément d'âme

Des fêtes à la mesure des enfants

C"es't une olhs-eil"v'ation coufla,rite Ique Iles impressions des pr.em,ières :alnnées 'sont Iles Iprrus IfraÎ'ches, ,.les Iplus profondes, -les plus durlalbt1:es. ·Quànd un v·ieil'lard ,comm,enl;è à perdre la 'mé­moÎ'r.e desévénem'ents, il ,garde ae 'plus vif Isouvenir de son .en­fiance.

,La psycJha:naJyse ,confirme et ~Tiécise le,es obs'erv,ations. La jeune 'âme en quelque sort'e inôccupéle ·est ,aiV.ide de voh~ , de s·entir et 'de jouir; .à l'wffût de bonnes .oücals'ÏOillS, ,el:}.e Is'ouvre s,ponta­nément laux impTelsS'ÎOIll!S '~ép'on:dant ,à 'sa faim de ,connaître.

I.l j,mlporte donc de ménaiger ,aux le'n:f:ants Iles eXIP·ériences heureuses Iqui laisseront Ides .empr,eintes inerff'aç.ables et ,re­monteront \périoldiiquement à lIa ·surface llumjneuse .de .la '2ons­cÏell!oe .a'v.ec lIeur ,cortège ,d'idées 'moT::ües et .re'ligièuses.

On priverait la j ewnes·Sle d'!alv.arufuuges inaPlp·réciables ·et :de grâces ins,i'g'n!e,s Isi on lliaissait passer ll,es fêt-es famiLilalles, ohré­tiennes 'et patri.otiques Isans ;lui ,procurelr \l,e bienfa,it de ces €~péri'ences fécondes.

A cet égard, lIa fête de Noël est une oClCas'Îon ,unique. Il s urf'lfdt d'obs'erver ,le,s lenfants autour !d'un iberceau pour · com­prendre combien <Îlls Isont attirés 'par ,la vi·e 'qui vient de s'élpa­nou.iT ,à Ilia Ilumière. Les ,petits gaJrçons et Iles !filleUes :sont les plus as'sidus 'vi,siteur,s Ides 'Or èches arrangées avec art .et mises ft lIeur porlée.

N Oll'S n'lavons /qu'à 'ranimer nos 'propres souvenirs 'POUl' voir que lIa .na-Ïsstll'll'Ce Ide J:ésus 'continue d'être le suj:et Ide ;la grande

r­, 1

- 151-

joie .de l'hunlamité, . cÛ'mmeeUe Il'a été IpoUlr les berlgei~,s à l'ex-is­tence sÏlnpl,e et :les M'ages qui 'Ont quitté ;les ,~:\JÏ.s·e8 de leur vie.

Pour que :1a tfête de Noël puislsle liim.uminer Iles eSlprits et Isai­sir profoodément les -cœur:s, ~'EtglHse l.a fait Iprécéder d'un temps de p-rép:a:ration 'SjpiriiuelUe, ,d'attente joyeuse 'et d'ardents dé­sir,s.

Des maîtres y ont 'aj outé 1euT propr,e paœt pour accentuer cet acheminement dès Ile délbut !de ,1' Avent. Ils Ipllacent ISOUS les y,eux des enfants une Iguir:}aiIl'de de Ibranche·s de 'sl~pin garnie de quatr:e ,CiÏerges qu'on .allume ·au ·fur ,et à m,esur,e .que ,les di'mam,Clhes viennent. ns on,t de .souci de gr,a!duer :leurs exhorta­tions let d'·intéres s<elr !parfois Iles 'enf·anus à !la construction d,e la crèohe.

~'Eg.I~'8'e, '~omm~ une mè~e pl'ei,ne !de sOll1idtuide, a tdéveloprpé une lhtul'lgl<e bl'en faüte pour l.m'pre.s·sionner les âm'es, ~et la tra­dition chrétilenne ,a diSIPosé Ues a1ennours de la fête ,pour en rele­ver le üha'l'Im,e isyrmboUque ,et pour ICOIllcrétilseà" !l.es grâces surua­tureliles !par des lc;adeaux ,et ,d,els joies 'sensibles.

EnfantilUagie, pens1era peut-être déda.ilgneuslem1enrt quelque ,esprit .se ·croytant lP~uS évolué! ,Profonde rs<a:ges<se let :sens psy­cholog,ique· !aJd,mi'rruhle, Idir~ :l':éduca·te'llT ,convaincu Ique l'âm.e toute jeune ra Icom'me faim ide ·Di,eu.

Il est ,d':a1Heurls Cil~ir Ique ~:a ,oélébration ide Noël en 'esprit et 'en vérité 'ex~ge tUllldimat f 'aJVor,a;blle, des âmes Isuf.fi'samment libres; Dieu In'a ,invité JaU ihe'l'ûeau de 'son F,i1s ni ùes trafiquants dB Bethléem ni ~ies o~gueillŒ'eux érudits ide JéruSlaJI,em.

Est ... ce Ique Je .climat ,de ,simplidt'é, de joi,e ~'U'r,e ,et d'attente spirinue1},e 'eXliste 'encore pour diS!poser !les âm'es à lIa v'enue -de lésus ? Noël 'li' est !pas !plus iIIlJcÛ'mp'atiib~e :aVISC un :appartement moderne qu',avec un ICihalet il'usrbique ou ~a d·em€ur€ du pau.vre. Une seulle tChos·e 'est ·uéoesS'aire: c'rest Ique n'a IP.rlelIT1Ïèlre ip!JJace soit réservée à Oellui (J.ui Idoit êtr:e Il,e iM'aÎtœ des cœurs.

.E'st..;ce Ile ,Clais? ILe Id~plloi'em,ent 'd'étallalgles Idans .les Inaga­sins, Ide Ilum,ières dar!.1ts Iles 'rues -et :de TéClliames dans il,es jour­naux avant lIa fête die Noël illldique cJ1airemerut que ;l'indus­trie ,et Ile ,comrnreroe ,enrteilldell1rt ·exip}oiteT .la tConj onctur'e à lieur profit. Reconnais'sons qu'il !S'y même quelquefois un à côté de bienfaisance. IMails 11e tumulte des pJ;aisill's, 'le 'Cll,i1nqll'Mlt rutilant -les m·iM,e s·wp.erfétatiOins paT,rusites r,estrei/gnent .l'e:spoaee vital de ,la ,pensée ICihr.étienne; Ilia orèche l'ecu/Ile Idans un 'Ûoin ignoré et l'.attente 'r,elLgieuse 'esft étourflfée dans I~e tohu ... bohu mondain.

.L'âme de ilia fête .r,Îlslgue d'êtr'e 'comme écras,ée SOUIS :la m,as-'Se 'chrurne]}te. .

On ne Tesp'ecte même .plus nia Iplaix !de Noël. Les régimes communistes ont Isu(plpr,imé lIa fête; là ,N e'w-Y o i"k , lIa télévision

n'a, palS eu honte d'incllure dans son Iprogramme de N oëll des scènes .de ,cr!im-es .et .de 'mewrtres, ,et d·Mm lJ.a division des jouets extpo.s'és Ipour :la v'ente, rtell /g!';a>nd mag,aJs,in de F~ibour,g ,et sans doute d' ai.lIloe ll'rs, O:fif'l~ \3,'llX jeunes des comba>ts de sOlldats et des tamks de Iguexre ,aux initi'ales ,de USA et là l'étoi/le :soviétique. Pas'sons ...

Est-ce IqU'ia.V'e.C 'la !Sur,abondance de lCadeaux, Il,es eruf.ants ont une 'cornpensation Ipour le déficit de joie oûhréti,enne ? Œnterro­gez autour ;de vous. Voici un père de falIniJle, emp.loyé qui n'est j.a'ma,1s ~ontent ide son :s·allair,e. Pour Nüël, il 'achète à l'aîné de ,ses 'six lell1f:amts un jouet .de 50 f 'rancs. ISes dépenses totales .a:PiPrOClhent des 200 fr.ancs, Is'ans :paJ'Iler des autres frais de fête. l\1,allgré ,cella, il ,s-e pl'ai'nt de n'avoir !pas !pu contenter son petit 'monde. 'Un autre Iglarçon ,à Iqui son Ipèr,e mieux lSitué 'pro­cure un tra-in 'éU·eütrique Ipour 'la Isomme de 150 f ,r.ancs, ron- ' chonne lPa-rce qu'il 'en 'a 'vu un autre Ide 2·50 francs.

Qu'/ills !Sant :loi'n, les temp'S üÙ un e.nf,amt .étJait ,aux anges .avec une petite boîte là outi'ls 'Ou une pÛ'L1Ipée toutemodedte ! Dan.s ,ces ·cœurs !peu lex~g,eal1ltJs, jll res;tJailt de Ja 1P,l:ace pour hl. joie BurnwttmeUoe. ·En lest-il Ide même dams Ide jeunes insatiables?

Nüus parIIons ici de N oëJ. 'Doutes ,l'es fêtes doivent trouver des âmes d',enf.ants, non :p:a..s ~seV1rées de !Slatisd:actions 'Sensib1es ~ mai,s hénMiciant du ISluppllément id' âme nécessa.ire lpour trouver aocès :aux joies ,slpirituelles. .

Pila.ce à Diieu ! C. Griblinr;.

Exercices

auxquels d~nne lieu la leçon de lecture

ŒJa ilie.:ctur'e Ibilen ICOlll'duilte ·est ,u,n Ipuissant linstrulYnent pour l'étude Ide Il,a langu.e Ima,teJ."lnefUe, ,la lfior,maJtion du \Cœur ·et le dé­v,eloplp:emel1't intelilectue'l de nos élèv,es. Ma1s pour atteilndr!e >ce but, il faut d':alhortd un Imanuell bi'en ,composé, à lIa 'p'Ortée deB éco'li,er,s; 'ensuite il s'a1git de ,suivre un certain orJdr'e 'dans Ile choix des texues à faIi,re lire, len Icomm'enç.a'l1lt Ipar 'I,es \plus f.a.cÎll·es et les pIus lintéres~tanrbs. Cett.e 'g.I'Iadation 1Il"est :pa.s touj'Ours observée dans Iles rriv,r:es. ,Puis, ,ce qui impor.te ,soll'v,er.ainement, 'C'est Ja pl"épa-ration sérlÎeuse par l'e 'maître de chaJque tex/te choisi pour ~la ,le,?on de :Iecture. Sans 'ôettè ft)r,éparation 11.a lecture .n',est bien isou;Vient qu'un ,exerei/Cie 'mécanique, ma/chinaI}, donc Isans 'Î11-tér.êt ni 'g,flanld profit.

Voilc.i Ilm'e' ,liiste a8'8~eZ Ilongue d',exerCÎee,s à fai.re à ,l' oc.casion de lla Ilectur,e. 11 Va. Isans .dire Iqu'on Ille 's'y arrête·ra pas .à tous

(~

Il

-pendant .la :rnême leçon et su,r ùe même ·texte. On en ,prend,ra un -ou deux .aujourd'ihu,i, ,puis 'l'un .ou a'oautr.e un 'Rutr,e jour, de manièr,e ;que dans une ·semaine tous 'aient été faits. !l ,est entendu que dans 'Ile choix de oos exercices, i1 faut !tenir (Compte de la f.oroo odes ,élèves, c'esst-à ... diœ·e des groupes ou divis.ions où ISe fait la ,lecture.

1) ArticullJation ,nette Ides .syIHrubes, donc .des mots. 2) Ton de voix ·modéré, mi trop haut ni trop bas. 3) Mouv,ement mi tr{)j}) j}.ent Inti .surtout trop précipité; .les

-élèv;es ont ,tendance à lil';e trû.p vive. 4) Pau/s'es lindiquées Ipalr ,lles Isi.gnes ide 'Poilictuation - :cher,

.lies ip!1us ialV.runcés, Iles 'Pri'ncip!a)les p.auses de 'sens non in­'diquées pa-r lIa Iponetuation.

5) L~ctur:e illatur,elUe, oObs·ervation !des ·ÏJ!lif:lexions 11~.g plus ~nal'qua'nte's (questions, affirmations, négations, et().) J

lutte 'oontre Œ,a monotonie, ,Le ton Ichantant. 6) .Etude orbhogria{ph1que (rnots composés, dérivés, de mê­

me fcwnille, homonymes, synonymes, antonymes, etc.) 7) Etude ,g.r,a'mmaticaJe (applications des règles ét'Udiée3

déjà ou à l'étude, ancûyse logique et grammaticale). 8) Composition (Recherche des idées principales, des idé.es

secondaires - plan ou sommaire.) 9) Exel'lcilce:s de conv,e-rsation (questions, 1"éponses, clippré­

ciations sur le style, les idées, etc.) 10) Réf,l,exions m.ora,les (leçons ou pensées à retenit·, juge­

ment porté sur tel ou te,l fait).

11 In'y a id Oinc, ,comme on Ille voit, que 11',embarl'la.s du ch'Oix. Mai's pour IqUte 'ce !prolg.l'Iamme pui,s~s'e oêtre 'parcouru en une se­mai'ne, '11 nie faut ipas, dans IClhruque :I,eç'Û'll, ;s"attarder !trop à un même ·e~erci0e; Ique!loques iminutes ip'euvent ,sud:firre; peu mais bi'en, des réipéti,tions fréquentes, voÎlllà ,deux iconseHs d'une ex­ce:l1ence :j.l1ldi's,cuua\bllle.

En ,r,êsUtmé, :l'im'Por.trum 'es,t Id'aJfriv.er à une pr·atique su.f­fisante de /la ILe.ctuTie let Ide ,sa'Voir :s':en ISlerv.i:r 'P0ulr ['.étude de tout ce qui ISie !natpporte là lIa . Ila.IlJgue 'materneHe. N'y .arrivent que les 'maîuxes Iqui ipréparent cong.CÎoencieuslement 'Ieurs leçons, choi:g.i'ss'ent Il,es texte,s Iqu'ex,ig1e Ila Itournure Id',esprit d.e .leurs élève.s, qui Is!WV,enrt Iles 1,eur Jf,aiœle 100mpreIlldne 'et laim:er, qui ont eux-1ffiêmes une :pro'lloIlJci,ation ',corr,ecue et ass'ez de zèle pour cordger illes répétitions, ,les hés'itations, ,1Jes alcClents -répréhensi­bles et autres défaJuts 'S1 u{)Iffi)hl'leux Ichez certa'lllls !l'acteurs . J.

PARTIE lPRJà\. 1';( QU 1E

La composition française E:st..,il lellicor-e hes'Oin de Idir,e que ,la composition ICOl1!stitue la

pi,err,e d"a0hoPlPement de J"oog,etgnerme,nt du f.rançai,s. Nombreux sont ~{~IS 'maîtl'\e!s ,et maîtresses ,qui ,s'tépui'Slent ,en Vlains efforts et (,hel'l~ent IpeJndant 'boute [eur ca:rrièrre une méthode pour oet 'enS'elgnement. D"autr,es, Iconsoients des idiIffilcmltés de .Leur tâche ,et ,cra-Î,gnant lP:ar avwnCJe de ne !pouvoir lies v;a:incr'e, j,ettent dès Iles Ipl'\emiet'ls essai,s Ille mwn0he :ajprès Il'a cog.née, se bo.rnant à donner des Iiédac.tions :sans 'préparation et Is'ans "entraînement ou :ce Iqui ne !Vaut Iguève !mieux, rf~I.ÎISlaut rtou;t Il:e travail! 'eux­mêmes, ,rédui's'ant à 'néant Il'iefrfo-rt de Il'eurs élèves.

Si ,Jules Payai, ,dans Ison li,vl'le Icaustique «La .faoi!lJibe de l"ens'eignement» ,a pu écrir,e :qll"iil n'.aV!ait jamai s :r'eçu ,ni il, r:écoll,e p.r,im~ai.re, ni 'au Coi~lèg,e .un ieIlls.eig,nernent de lIa composi-. tIon .fI'iançaliSe, ,on (peut hI€IIl khre ,que !dans nombl'le !de classes on n'·est guère pllus ~vanoé Iqu'à (l'époque où J<e pédagogue fran­çais usait s·es Icullottes Isur Iles ibalfics du IcoUèg,e.

C"est Ipourquoi, à Ua demande Iqui noms a été f,aive, nous nous Ipl'\?posons ~te ann~e, ,dwns une ,suite de leçons, d'eX1po-­ser !de façon !pratIque let non théoriqUie lIa méthode préconisée pal' G. LaIil"ie dans son llivr,e que nous avons rdéjlà présenté à . nos IleciJeurls _: La rédaction et le français.

Loin ide mou.s tboflner à une Icop1e Ipul"e let .simlpile, nous ac­cepterons Ison 'p;la'n, dans :les 'grwnde:s UIÏ:gnes du moins; grâce aux ,nombreux textl8\S que nous 'wvons .gl1amés !de idi!Ver.s 'côtés ct . que Iles ·maîtres pOiUTront u<ti1lis'e-r léga.llement lC'orrune suj ets de dk~tées, let Iqu'·ms anally.s:eront, les .élèves ap!prendront ~de façon méthodique là décrir,e des Ichos'es, des bruits, ;des 'Slcènes, des at­. titud·es, des t'personnes, etc.

Get ,ensei'gneme.nt basé d'abord sur .l'otbservlation ,compren- · dr.a Jégallem,ent die .nombr,eux exeflcÏces .de Ipihraséollogie et de ;vo- · caJ~)JulaiT'e avec ruboutissement ~ogtique à ].a 'compositi,on fran­çaIse.

L',enseilglliemefIllt .serait trÛlp techni,que .et Iles rédactio'l1.=3 de nos é1èv.e·s ,m'wlllqueflaient Ipeut-être ide siu1JpHcité et surtout de natu.rleH ;soÏ nouls InoUlS bornions fà Ice Igenlie !d'eXlencÏ.ces. Voilà pour- ­quoi il if,audrla laJs.sez rrréquem,ment Il,eur Iple!l'm,ettr:e d',exprimer par ,le texte 'libre, ill'Slpiré peut-être .d'un eentne d'intérêt; ce­qU"Lls Ipens1ent let Cie qu'Hs Is'entent s'ans qu'Hs soi,ent ibridés en~ aucm:ne façon.

- .1.l)5 -

Les règ11es d'ormées par 'cet lensei'gnement .sy,sœmatique que nous proposons, en mettant à leur disposition des mots, d-es .idées let une technique 'lie 'I]auraioot .que ~es [ 'aomiter dans cette 1:â'0he.

Les maitre.s Iqui .di'spo.sent .du manu~l de vOCla1hulai~e en fe­ront usage, ,mai,s notre travl3.i-l :pour,ra fort bien servir dans les -classes où 00 IIi vre ·n'a Ipas été introd:ui t. .

.on troUiv,er,a !donc lci-alprès, ~e début de .oett,e méthode dont nous :avons .donné un aperçu il y a quellques années déjà.

L'ex,pl'Üitation du texte .que nous .présentons dans un numé­ro d€ ce journa~ avec a,es adj{)Illctions po&s1brr,es, peut fort bien se .poursuivre durant 15 jours au Imoi,ns. C. B.

LA DESCRIPTION D'UNE CH08E

Leçon d'observation à fail'e en classe av~c les élèves

1er exem'ple: Notre ta.bleau noir

Le ,ta!bleau lest un OIbj et Id' école de forrne l"iectalligulaire !Sur lequtell 'Ü,n écrit à lIa Icraie. :Le .nôtre ?nesure 1 ·m. 50 de long sur 1 'm de !haut. H ·est ·en bois !d'e ,sa1piin re!couv:81rt d'une couche de peinture noi're. ILe m,aître :et iles lércoJ}.i,elis Is'en servent pour écri­r·e, cat1cuil'er let desiSi.ner. A'ussi Il'a-t-on ,fbClé -au !mur qui ·fait face à Ila ,classe. Je ISU'ÏS toujours un jpeu inqui'et ~orsque :}e maîtr-e ·m'envoi,e au tableau noir.

2me exemple: La se·rviette du maître

C'est ,une serviette rectŒngulŒÏ?ne, ·en cuir brun igaufré, fer­mée !pwr une ser?~ure nikelée :et !p,ar deux boutons à pres·siori; l'émŒil !de run ...d'·eux a idi,slparu let l'on 'alperçoit l'écllat du nlétal. Son unique poche renfe'fme une ,carte d'Europe ·au '5,000,000, quelques Icahiers, un ,cr,a,yon et un mètr,e pHant.

E.lle eSit ,bien :soi,gIllée; ans,si pa;r,a]t-e~ile encore neuve. RemaJrque : Par des ·questions rf·adlles là !poser on ,amèner·a

aiisément Illes Ié~è:ves à trouver :}e tex:te de ces deux ,exercices ou -quelque ohose d'appro;ohant 'que Il'on :écrir.a !RU talble!au. On mon­tliera que 'certa:ins rlétaH,s ipréci,s 'Ont une ,grande valeur ,car ils permettent de lreconnaître ,l'OIbj et.

. VocŒbulŒire descriptif: On f€ra remar,quer que .lorsqu'on V€u:t Idécœire un 'Ühj et, un outil, un meub'Je, on les désigne :. C'est un objet d'école. - .c'est une ·serviette. - \C"e,st un po.rtemon­naie. - C'est une automobile .aér.odyua'mique, etc.

On !Parl~ de leur fo?"?ne: rectangula,ire, triangulaire car·· , , d . i\.-,. ,' , r ,ee, .,aJero. yna:ml'que~ ol/Jl1ongue, ovaITe, :ronl(}e, cy1linrl:riquee, lPy-ram'ldaJle, !etc. (on fera trouver ces ·m-ot.s paT ,les élèves en po-Isant le's questions :qui conviennent). .

-. 156 -

On mentionne ,1eurs dimensions: .longueur, largeur, hau­teur; Œongue, !courte, minœ, épais'se, étroite, Jarge, ample; im­m,eruse, énorme, démesurée, gigantesque, mi'nuscuJle, micros-copj­que, etc.;

,Leur couleuT et leur éclat: noire, roug.e, brune, ,b'lanche, bleue ... /les ,cowLeurs 'PeUJw~nt être ,pâlIes, 'sombl'ies, hrillantes, fon­cées, viVies, disorète,s, c'riardes, hario/1ées, 'V'.ei'nées, striées, mul-· ti-colores, biga'rrées, brillantes, étincelantes, respJendissantes, rutm.antes, 'édla'tantes;

Ileur état: neuf, vieux solide, froi's'sé, fripé, éculé, défraî-· chi, .f:ané, rapiéoé; hoîteux, vermoUlI u, ldélaJbré, '~ntique, ,etc.;

lieur nature: '00 boi's, ,en ,ouir, ,en fer, en ,cuivre, .en -Of, en alumiri.ium, etc., en poroe,laine, ;en \faïence, en vlerre; en laine, en 'soie, len ,coton, en ny'lon, ,en :plex'ilglas, ·etc.

On ip,récis.e .qUiel1que,s détails ipel"lmettant de !les reconnaitre: bouton à /pr.ession .sur .lequel \l'oérnaill a di'sparu, etc.

On dés.igne ITeurs différentes parties: l',i:ntér-i,eur, l'exté­ri€ur, Il'a 'CIarrOSl&erÎle, ,le Imoteur, ll:es lpihares, les reSisorts, 1e ra-· dirateur, etc. On dit ,ce qu'tls :cQlnbi.ennent. .

On précise la place et la position de Œ'olbjet ou Ides Iperson- · lUes €Ill face, devant, derrière, d es·s us, à droite, à gauohe, sur, au ,mi,lieu; !posé, empitlé, entwSi&é, dDesSlé, léll,evé, couché, étendu, allongé, etc.

On ,aj oute rp,eut-êtr,e une rffiJexion per.sonnelle. Remarque : -On !peut ,faire faire de momhreux exercices va-·

riés lavec les mots -du vocalhuITl3.ire : ,mœrcices -or'aux et exercices écrits. Exemplle : Le maîtr,e, en face ,de ·la Cll.asse, eXlptlique la le­çon; mon ,ami .Paull est assis 'sur le tbanc devant moi, tandis que­mon oC!amanade P.i'erre, questionné, Ise ·tÎoent debout, à ma droite; lP'ar Icontre Jean, le ipa'resseux est à demi couché 'Sur Isa table, derrière moi.

~EXT.ES D'AUTEURS

M on orange. - ,Mon orange lest ronde, ferm-e ,et sa !Surlface n"est ipalS lli:sse comme cehl,e d'une lPomme. ,La queue qui l'atta-· chait :à /la hranohe la 'lailsalé un Icr.eux .sur Ile cfruit.

ISon .éoorice épaisse 'S'laJppellle Ile zeJs1Je, dornt ,l'a f.ace externe, est piquetée Ide !points 'sO'IDbres. -Si j'enllèv,e ,1' écol~ce je :constate qu'à !l'in1JérÏ<eur 'eDIe ,eBt ib.lanCJhe ·et IpellUlClheuse. iLe z,~ste con-· tient ,de petites /poches, ,remplies d'un liquide am·el' et parlumé : c'est ide 'l"essence d'orange.

Les ,quartier,s .de l'o!'la(llJge ont lIa [orme de IcroilSisants; cha-· cun lest ilimité Ip,ar une 1P,ea:u tranSiparente. A Il'ilJ1térieur d'un. quartier on trouve la chair et Iles ipiéipins; :si ICeux-lCÎ !S'Ont acides,.. ,la pulpe par Icontre lest 'gonil1ée d'un jus isucré ;et acidwlé.

D'après M. Orieuir.

- 1157 -

Une poupée. - C'était une !poupée 'de mauvais ton. E.Ue" a-yai,t une ta-che de yerm'iIllon sur chaque j-oue, des br·as lUOUS et ,courlts, id'hür,riibi1€Js mains de boi,s let Ide =longues jambes écar ­tées. Sa jUlpe à illleur,s .était fixée là la tai,l1e 'Par Idleux éping'les .. J!e vois enoar-e Iles têtes -noir,es Ide !Ces :deux ·épingl.es.

Tout Ibwmbin Ique j'étais, j'e s-enrtais -à ma 'manière que cette ,poupée ,manquait de ,grâce, de tenue, qu'!el~Le iéta!Ï-t grossière. Mais je Œ'aimais m,a.lgré c:ela, j-e :l'ifllÏmais pour cela. J·e n'a'Ïmai's qu"e11e r ·

jle la 'Voulai,s. A. France. La tarte aux abricots. - EtHe n'était pas ronde, dentelée, .

fign()}ée ,comme ceHes que f()lllt a,es IpâJtissiers. Non. C'éta.it une immense tarte ,C'arr.ée, aux ibolrids retournés, et bourrés de fruits" ·si tlal'ige que ,}e bou/langer pouvait juste ,l:a faire entrer dans son four.

Et 'ma gr,anld-mère ap.portait à la comectionner les soins rIes' plus ,minutieux.

·ua !pâte odor~nbe étendue sur la tôle beurrée n'attendait. plus que les fruitB d'or. D.élbarr~sSlés de ,leurs noyaux, nous les disposions lsavamment 'par moitiés. Une beUe plume blaoohe· t:r.empée d~I1JS un j.aume d'œuf 's'er:vait :de ipinceau pour dorer' le Ibond de ,la 'PâtilSiSeflie.

QueLques pincées de sucre adroitement répandues sur .les: fruits ,et Ic'était fini. D'après Guyot.

Le Cervin. - Le Cervin 's'e dresse énorme et 'menaç'ant au­dess'Uls Ide Zerma.tt. C'est une pyramide simpŒe uniqu-e par la. ha;rdies&e de sa form-e, ,lta ipu1SJsanoe de ses dimensions et · "la fierté de ,san isol'ement. Nu, lSomlbre, ,sauvage, .n Is'élève en roj; .l'espace est là .lui et ,sa dme orlgue"ilJteUiSIe ISle perd dams .Je 'sOOllhre !azur. C-eUe'"1Ûi n'est que le point culminant d'une a.rête ébré-­chée et tr,anchante, ~ongue Ide cent mètres 'environ et ,qui se termine Ip:~r un ·autre ,sommet un !p,eu moints iéll-evé. Le versant sud ,de 'cette ·arête est un lPrécillJÏ,OO ,effroyrub1e et ·1e versant nord­uTIle tpente de neÏIge 'qui drslPa.raît au rega.rd à :cent !pas.

Tout autour de 1a cim-e .se !Creuse un vÏide imme'I1Js'e et ,Slans fond au-de'llà duquel Ise dress'e Il'e [cirque ;des géia;ntbs du V~lais.

D'·ruprès Javelle.

La moto de Paul PaulI ipos&é:da-it une moto. C'était une vie111e méoanique ri-·

palinée en vert, avec 'Un réservo.Îlr 'surhaussé, un guidon aux bras immenses, un moteur énomne, m.angeur insatiable d"es.sence et d'hui,}e, 'et toute .une séri,e id'aClc'eslsoi~es : IPh alie , g,a'l''fde ... boue, l~epoSle-'PieèLs, porte-lba'g.wg1es len jpitoYalbll'e iétat. Un tube d'échap­pement tomitrua.nt, .f8.lClCordé /postérieurement, r,évé1ait chez le conducteur [e ,souci de ne [p{)int IpaJSlser ima'Perçu·.

- 158-

Le /dimanche m~tin, lPlaUJl mettait sa moto ,en route. Tout le quarti,er en était 'aIV'erti. Uill luualg1e hleuâtre lenvahissait la cour, mOintait jusque par..,desisuis ,l,es toits. Une pétarade de mi­-tr.aiJ11eus'e mettait lell fuite tous ,les pigeons du 'V ois i,nruge. Et l'on voyait l}J'artir PlauJ, Ihui\leux, tress'auta1'lt sur sa 'Selle au

·,mit1.ieu des détonations. D'apTès Van cleT M ee1"sch.

La roulotte C'était une 'roUJlotte Icomm'e len ont les err,ants de la route,

l~ v'anniers noma'dJe\s, Ilels salltimlbanques Iqui voot" de pays en payiS ,en donnant des ~léan.ces dans ~,es 'saTles d"aulberge, par ,les soil'ls d'hiv,er.

Vermou[ue ,et tomtbant len ruines, on .J',avait fabriquée aNec de vieitl'es planches, volées, Isans doute, d~ns ,des amas de démoH­tion, pa'rmi Iles te,rnains v~gues, aux !Wbords des grandes viUes ... Sur Ile derrière, une eSlPèese de râtelH;er contenait .des paquets d'osier, dont le-s t,1ges iétai,elllt dépouilLées .de leu,r ' écorce, et, l"l€lCOUvr!amt 1e tout,- une toill'e mince, rOllig;ée Ipar Il'usure et cri­blée de trous, étendait sur des ··éel;'1ceaUx 'sa Iblancheur grelot­tante. Un tuy,au Id'e poêüe rongé Ide Touillle en ,sortait tà ~'avant, oscil}llla:nt dans lIes -oahots d'une façon la.mentab:le.

E. Nloselly.

La table de travail Gr.ande comme un 'mouchoir, occupée là .droit ,par Il"encrier, à

gauche lpalr le .calhier ouv,ert, 'ma tablle de travaill fournit tou L juste -l,a 'pllace néces'saÎ're .au mani,ement de ,la Iplume.

J'aim!e Ice petit m'eublé, Il'une de mes pr,emières ,acquisi­tions. ,Cel'a .se dé\pJaüe taisément où ràn Vient, devant ~'a fenêtre si Ile temps est 'Ûlbscur, dans un recoin d'éclairage discret ' ~i le so/le11 'est ,important: Icella lp,ermet, en 'hiv,er, Il'intime voisinalge du foyer où 'Se consume une bûehe. Fabre.

 la Porte Ne"ve S.A., Sion Téléphone No 2.29.51

La maison aux plus GRANDS CHOIX et au plus GRAND ASSORTIMENT

RABAIS 5 % au)" me~nbre5 du ~~rsonnel enseignant sur présentation de lem carte,

sauf sur articles réclame.

- 159-

Etude du texte en v,ue de la prép.ar.ation à Il~ rré dacti on.

L'automobile (Livr,e de 'VocalbuilwÏire No 50)

~~~ fv"

Oh ! ùa helJl'e lauto qu'ta achetée M. Pi,erre Ilors de sa , de~nièr,e vi,site lau Salon Ide Il''autom,ah11e à GenèVle ! C',est une ,1Îlmousine tout là riait :moderne; une Ohry.sl,er I~érodynamique avec ,conduite intérieure. Eileest hass·e ,et très bien suspendue. Les Ipneus ,gonffiés atténuent lèS durs 'c~hots. Fi~ée Isur un 80-­

%de ·châssds, il'éJlég,3Jnte Clar,rosserie lest recouverte d'un vernis· bleu de roi ,et les ,marohe!pi'eds fO'l'ment une !bordure ,bllieu foncé. Sur ;Ja vitre de devant, lfac1e au ociharuffeur, 'Un es'suie-gl.ace efface. Iles gouttes :d'€iau. Derrièr,e, i'l y a troils 'Places bien ICaipitonnées.

A la nuit to.mibante, M. Pier1re rev,Ï'ent tous \pihares aHumés. C"est Ilui Iqui ,est au vdlant. Le Imoteur Ipuissant de Il.a voiture l'annonce .de Iloin. Un 'cou[> .sUT U-a ipédal;e et ;les freins ,sont .blo­qués. La Juxueuse Im,aClhi:ne s"arrête. ,L',automobiHste en descend et ferme ;1a portièr,e. Il :s-ouJève Il,e 'c.apot, tâte 1e radiateur et ,le­moteur. Gellui-lci n'la !pals 'chaumfé. lM. Pi,erre lest 'Content.

Les ,ménatgèr'els, [es pOilflig,S 'sur Iles hanches, s'im.te:npeUent. « Vous 'aviez vu ça ? ,QueDle beJl1,e 'voiture ! Quand on ,est dedans, il par,aît ,qu'on Ill'e iselnt Ipa,s rouler. C',est tout de même merveil-· leux Ile progrès. »

1. Lecture silencieuse à la :m'aÏ;son Idu texte 'et du questiol1" ­naire .auquel Iles léllèv;es s',ef,forc:eront .de \répondre. ·

2. Question de Icontrôll,e plar le maîrtr,e. 3. Le0tul"le à haute voix Ipar le 'lTI!aître et par les ,élèves.

l

- 1.60 -

4. E:xspHcation des nlOts; ,r.ép01lOO au ,quesiionnah·'e. 5. Anal'yse du moroeau : Que décrit-on? Quelle :sorte et

quelle ma'l'Ique d'auio ? -Forme ,et di,mesnsi{)!ll's. Couleur de la car­rosserie. Détails : 'que diJt-on Ide Œa cartrosserie, des p[leus, des mardH~pieJd.s ? 'Qu'y a-t-i[ devant, der,rière ? Que dit-on du mo­teur ? d~s péda'les? Que !fait ,l'e 'chauffeur? Ré:Dlexions des commères.

,6. Prlan :d u mOl~ceau. 7. Créer la vision ... 8. Exel'lc1ces de !Style : La phrase patTon: Les Ipneus 19onfl,és atténuent les durs

cahots. :Les Icommèr,es intr1g.uées ;admirent .la belile voiture. Les ;phares lal1um~s édaire.nt aa Ii'arrge avenue, ,etc. Après

avoir .bi,en :alnallysé le 'modèle, :f,alÎ'r.e trouver 5 !phrase.s ayant le mêm·e ry,thme.

Const1"uction pŒ1' pé1"iodes successives (ou si l'on préfère, ve1"be à hŒbiLle?' 'en .répondant 'aux Iquestions qui, où, quand, com'ment, poul'iquoi, 'etc ....

Ex. ROUILEJt: ,sur iI:a :l~oute iliiss'e ,comme um hil~ard, une pUÎ'slsante Oad:iHlruc, de fomm~ ~aérodynamique, roulait .à l'aHUlre

Plus riche qlLe Jama~s ... notre

EXPOSITION DE MATERIEL DIDACtiQUE est visib1e ,en permanence dans nos locaux .de Martigny.

A part notre ,coiLlection d'ouvrages scola~res enrichie de Iprès de 200 nouveaux iflÎltrles, nous vous prése.ntons ,comme Nouveautés 1955: - Les ,tahLeaux de sci'ences et les t1mbre·s

({ M. 1. », - le 'matériel Studia pou:r les ol'asse's en­

fantines, - Une sélection de tOUl'ne-disques et de

microsillons spécialement conçus pour l'école ...

Nous avons ,en outre, c'omplété notre choix de films et d'appar.eils de projection.

Papeterie

en gros

Librairie

générale

Fabrication, sélection, importation des me.illeurs articles destinés à l'Ecol,e 'moderne.

»

161

fol'le de 110 km. à l'heure. (On obii.eThdl~a d"wbol1d une phrase simple que ,l'on liera déve!lopp& au fur et là mesure.)

Pht'aséologie: ImUez :la IPhras'e eXlCllamaiive: Oh! ,la belle auto ~qu'a ...

Ex. : Oh ! Ile beau rroÏvre qu'a -reçu mon ami... Correction du style: Quand on décrit une 'chos'e 'et s'Ul'·tout

un IgroUjpe de .pevsonnes ou de ·chosels on -a la tendance à .em­piloyel' trop sourvent Ile v,erhe imp.er'Sonn~l lil y ·a. Ex. : Sur le trottoir ill y ra ,deux Icommères qui ,regardent ,cunieus'ement l'au­tomobil1e arrêtée. COll'rige'OllIs en [l,e cOl1!stru·tslant qu'une .seule prOipQlsitiOlll. Sur le trottoir, deux cornmè1"es regardent c ... (Donner 5 Iphr,wses s'emblablles à :co rr,i gel' .)

9. Dictées: Textes déclrivarnt des choses. 10. Devoir de -rédalction: Mon ipo'rtemonnale. M.a bicy­

c.1,ette. M.a 'trousse d'éco.%er . . Ma 'serviette. M,a 1nontre..,bracelet. N'üUlbliez a:>~s Iles détaills C'ar·alctéristiquels.

Ma bicycle,tte a été volée (Devoir d':éUève)

H,i'er j'wvais ilai,s·sé ma bicyclette ~ur ,la ,place ide ,la gare. E;Ue ,a :disparu. Voi,0Î ,queLques par,tilcularités qui peT,m'etbront 'ai'sément .de ~a reco'llnlaîtr'e. C'est un vélo démodé ,erl; 'pas,sable­m,ent uSlaJg,é, de ·marque Condor. Un .rayon manque à ,la roue avant. La four.clhe fissurée dans sa .partie inférieure, m,ena\ce de céder. Son garde..Jboue ,alr.rièr,e e:st !démantibulé et frôl}.e la roue en lP.l'oduh;ant un bruit métrullÎ1que. Une poi,gnée de -0elluloïde Imanque à il,a ip·wrtie droite du ,g;ui'don; ipar suite d'un mauva'Î's contact, Ile phare n'éclair,e que ~p'ar ~ntermittelli0e. La plaque porte .Je numéro 1685.

M.al1gré Iles défectuosités signalées, ce y,éllo 'me rendait ,en­core de ·grands services et je dtésire:r.ais fort renrorer eil sa pos-session. Cl. B é1"ŒTd.

La phrase par périodes successives Ces ,amnée1s ide.rnlÎ.ères déjà nous lavons rrn.ontl'ié Il'importance

que nous a:1Jtruélhons il. :la construction d'une Iphrrase :prar périodes sUicces.siv'es. C"est en somme lIe 'Point :de départ de rra réda.ction; on lPeut même dire qu'une ipih,rws-e hiien lconstruite quant à la forme et Iquant 'au fond est une .11édactilÜJn ,en !IlliI1i~ture. Les élèves ,qui auront été habitués là lClet leXierdce ne ,seront pas é'm­barrassés pour rédiger; ILeS pihrras'es Jet ILes kLées Ise présenteront naiuvel1ement ,SOlUS 'leur !plu.me.

,Donnons Ila Ip3!role là IPor1.Îniot qui va nous Imontrer com-­ment prooéder pour !Ce 'g.e;n~ de :travaJiil :

- 1·62 -

«Nous ;par.tons générallement :du lVoer.be ,(eJœl'ciJae .que nous ' ap­. pe'lio.n;s .ces 'années dernières habiller un ver.be R.) et pail' 'ques:i~ns nous amenons :sujet et lC'omp1érmmts .pour ;former lune Pl".o.posltlon

. de :plus 'en lPiLus étei!lJdtue. Cette même !PIfoPiOisitioh laibs.alue ·se trans .. for.me ·etnJ Iprinc·ÏlpaQe à iJ!aquelile Iv.iennent s'a1auter des subordonnées.

L'iÎIlIstituteuŒ' dit: .«Je Viois 'V·otre ma·man; c'est Ile ma:tin, dans la ­cUÎlsine, ellQ.e a aUlPrès d'elle un :seau d'eau, .un ·torcihcm, JeHe ... » La

'voyez-vOiUs? Rega·rd.ez-Ia bien. Puis :les mots s'égrènent: Cuisine, iparquet, ;carreaux, . retc.; seau, eau, torchon, bros­

,se, ibaU:ai. Netto;yer, lla.yer, !frotter, tordre. Les mots sont notés, lus: ceU.a ,a demandé queliques mIDutes. «]Dt ,maÎlntenail1lt ,construisons ensemble une belle phrase pour

.:dil'le ,ce Jque iadt maman. ;» Je no·te au taib'leau:

Nettoie. Qui .est-ce qui nettoie ?

Maman nettoie. Maman nettoie quoi?

Maman ne,ttoie le parque·t. QUlel1 paŒ1quet ?

Maman nettoie le parquet de la cuisine. Quand -nettoie-t-el~e?

IChaque jour, maman nettoie le ,parquet de la cuisine. . Mais :qualIl'd ooaque jour? précisez mieux.

Chaque jour, le matin, maman nettoie le parquet de la cui-sine.

.comment Ile n.ettoie-1;-e1le ? Chaque jour, le matin, maman nettoie soigneusement le ... ?»

Ett :la phralSe ainsi mil&e 'au Iporint est trrunscrirte au taibleau. -L'effort la .été .ft Ua. flOis ÏIn1dirv.idu-eU :et 'cOil[ectiJf et talccomp:li -dans la joile.

,Ma~s nous préférons ILa Idi'SjpOsition vertica,1e à lIa Idi-sposi-. . tion horizon1Ja~e IPr,éc0'll1lsée par Pori,~iot; Iles raiso!l1s ,e~ sont ffiUJltiplles et chacun les t ·rouvera falCll1ement: 1. ,Iles 'elemen~s de a·a phrrase nettement 's~pa:rés ressortent; 2. chaque 'partIe de ~la iplhra;oo peut être !Complétée laisément ·et 'SMlS suroharge

.. ainsi, après le mati!l1, on !pourra éc.rire de bonne heure. Exemple: Chaque jour, ' (oquatl)xl?) C.e. de t.

;l;e matin, (quand ?) IC.IC. 'de t. 'maman, (qui leJSt-,ce qui?) '~ujét nettoie verbe soigneusement (,co.mment?) c.e. manière !Le parquet de la cuis. (quoi?) c. dir e

;De même qu'on déve10ppe un iParagraipne, une rédaction, '.on développe aussi une idée OOiIlS routes ses Œlarties pour ob­-tenir une phrase :complète. Les ,éllèves y arriiVoot fooilement

- 163-

si on Jes 'a habitués au préaJlabŒe à :répondre ·aux questions : Qui est-ce Iqui ? qui ? lquùi ? où ? .quand ? rCommenrt ? !pourquoi ?

Il est dair que J'on \é.crira d'rubor.d Ile verbe nettoie, puis le .sujet maman, puis le cO!ll1@-émenrt Idi'rect "le parquet et enfin les aut!"'es complé'ments.

On peut ,se bor.ner d'aibord là :dIe.s Iphrases alVeIC ,une seule proposition; puils aVelC Ipr,incipale et lSulbor.données. Ex. 1 proposition: Papa lit: tOonfortablem:ent instaillé dans

'son f,auûeuill, :après ulIlle Jong1ue dournée de Ikvbeu,r, papa Jit attenrtiViement ILes de'r!l1lièr,es nouiVle!Ll:es.

Ex. 3 p1'opositions: Maman tricote: Pendant que mijote le Ipot ... au-tf,eu, maman a-ssis'e sur u:n tabouret, :Ires yeux fixés .sur 'son OUiV.r,3Jg1e, tdcote U!l1 maiUot de flai'ne pour mOln frè­'re laîné .qui, duramt IleS froides Journées .d'hi;ver travaiU.e ~ur Il'e Ichant1er de !M.aurvoolsdln.

A tdévelOlptper : G,ar\der; réussir; écouter. ,Les touristes 'eslCala­dent. - Les écoliers jouent. - Le solei~ briBe. - La pluie rtomibe. - iL',élève .résourt. - ,U·n wcci'dent lest survenu. - ILes maJlheul'leux Isouffrent. - ILe :v-Ï1gneron .su~lfate. Se vrœnène. 1- :Pa·u~l a 10as,sé. - IUn in0endie ·a é.cI1a-té. -·L'hodoge !égrène. - Le cour'eur. - Le 'Sk.ieur, let'c . Prendre .le No 58 du manuel de vocabulai1'e: Exercice

avec tous Jes verbes,. a éclaté: Hdler l3.!pTès midi, à 14 th,eur,es précis.es, un orage -d'une

'Pui's.sa'lllce ter·riifj'antte a éclaté Idalus natI'\e r,égicm, .ravinant Iprofonldémem.t [e so~, ,emportant le-s ponts, détr.uislant les 'récdIrtes, Icaus:MlJt .d'incakuwwb'les idégâts.

est tombée: Dumnt toute lIa jourll1ée, umie ·.pluie (rdi,luvi'8nne,ltor­-rEmltie:Ue, doul0e, hienrfa.i,s.amt,e .... ) est tombée, ,rafraîchis­'s,ant lIa .0an1/plalglIlJe, ra,nimant Iles lP.1amte's .assoif[léelS, faisant .l'\enaitre Il'espoi,r dans Ile ,cœur d·es Ica'IIl\pag1nands .

La neige est tombée: iLa foudre ·est tombée - ,Coud,r - Har­'ce1er de IqueSJtions. J-ailLHr : 3 tprop. -ind. U'ne :lueur jaillit dans l'a nuit; un coup .de feu écl,a-te, un homme s'affaisse sur le trottoir .

Ape1"cevoiT. Uln jour du ip.ri.ntemps de.rl!1i,er, len .~111al}lt porter dÎlIller à Imon rfrèr,e Idams ila lCIampwgnre, d'ai ,a1perçu unie vipère Uov:ée Iqui, ,à ma 'Vue déroula ~&e.s ·anneaux 'et ISie gHssa dans un Imur Ide :pi:er,r'es Isèclhes.

Conduire : iObaque mat.in, durant ,la \période (des be-alux jours, Ile !petit Iberlg.er de P'r,a,œ-lde-.F-ort IClornduisait ,son troupeau .dans Jes .éboulHs, lue Œerlamenrant Iqu'à lla Illuit tombante.

Atteindre: P'artLs Ide Zermatt aNMl,t Il"aube, lCes toudsJ1Jes expé­rimentéset entraînés ont atteint à 14 h-eur'es, s'ans fatigue, l1a .cime du ICervin ... Commence1", s'affaisser, .etc. Cl. Bérard.

A ux GALERIES SÉDUNOISES C oliJection spécialisée

pour MESSIEURS pour JUNIORS pour GARÇONS

Service spécial de confection-mesure, sans majoration de prix. A nos rayons, tous les assortiments de saison.

ANDRÉ ROnVIT, ex-inst. av,* Gare SION

ell-r lé cm S ~N - A'\'0 du ~I 'd i

FERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - Fourneaux- Potagers ARTICLES DE SPORT

oh t KU/SNACH! .. Ich. SA.

Enolns de Gymnastique, ,J

de Sport ei de Jeux. Vente directe de la fabrique au client,

Iustituteul'S, Institutl.'ices .•• IV otez la bonllle adl.'esse :

TABLES ET CHAISES POUR ÉCOLES!

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

'Zii, la mouche •

Ce mati'n-là, Zii, la mOUiche, Is,e ré\n~HLe joyeuse :

« Le bon sldleill ! »

No 7

E ']}.e Ifait ,d',abOl~d un jp'eu de ,cultu·re phy,siqu'e (POUi!' se dé­,goul"dir : s,es deux pattes de dev,a:nt .s'e dressent SUT l,a petite boule Inoine de sa tête, 'et j'e te :frotte! gst-ûe ipour lIa faire reluir,e ? Pui,s les deux pattes die derrièr,e se tendent et viennent Jisser .ses deux ;ail}es tnaIlls,p'a'rentes, ISUT !Sion do.s. Un dernier étirem'ent «Vi'ffilS, PlaTtons !»

« T,j,ens, i:I y.a une m,iette de !biscuit su·r la table du jardin, régalons-müu;s ! Et l'à, un'e gou'ttell8tte sUlcrée : je Ilia ipoffilPe alV€.c ma 'petite tr,ompe.

D'après M. L, Ve1't.

«Culltwre physi,que» = gym'Tha'stique.

FICHE DE TRAVAIL

1. Lils attentiVlem,ent ton texte. ReUs-üe trtOi:s fois.

2. Oh81'10he et Icap,i.e la phrras·e qui Icommence !par: Puis ,les Ideux !patte\S ...

3, Cher,che et üO\pi'e tous Il,es noms qui ont une quaJité. Ex. : Ma mouClhe ... ?

4. Comment Zrii ~alV'e-t~rr~e sa tête ? Av'ec quoi pOrrl1pe-t-elll'e :la Igouttal:ette suc·rée ? Combien Zii 'a-t..Je.1le d'ailes? ,de 'Paires d',ailles ? Peut-être sai's-tu üœnlbilen de paires :de pattes?

5. Dessine une grüsse Zii !

6. Regarde bien 'C()IJllment on écrit: Tiens, il y a une mi,e'bte 'de bi'scuit .sur U'a t.aibJ€ du j-ardi'n, rég~lons-'llous,

Pos'e ,ta fiche .sur le pUtpit're et retourne 'OOrire cette phrase par cœur dans ton cahier.

1

1

R,épertoire des Bonnes Adresses

photos. dessins · relouches

MONTBARON ,VILLARS & Cc Seyon 32 . Tél . 51657

NEUCHATEL

'route la libraiI·ie •••

Diplômes d'al1eman~, d'a? glais ou d'italien en trOIs mOlS. Ut;)lôme cl~IIl14·1·(.rèC.e .en ~ mois. Prolongation gratuIte SI

néce~.saire. Demandez prospect. Ecole Tamé, Sion, Rue de la Dixence

Ecole Tamé. Luceme Theaterst. 15. Tél. (041) 2.58.20.

Diplôllle (le COIIHllerce en 9 mois. Diplôme de sté~o· dactylographe ou de sé~retaIr_e commercial (e) en 6 mOIs. Prolongation gratuite si néces: saire. Demandez prospectus a la Direction . j~(~4~1t'fIiI 'l'amé,

~iOIl, Rua de la Dixence Tél. (027) 2 2305.

ORSAT l'A mbassadf'ur des

Vins du V" lais

Toutes COUI'DituI'es scolaires •.•

'Confection dames • Confectio~ m.essieurs • Tissus· Mercerie· Blanc" LItene " Cou­vertures· Bonneterie • Lillg~l'j~ • Bas" qants MaroquÎlwri e · Papeterie· ArtIcles de t~llette Parfumerie" Arfides de ménage· Alll!len­tation . Confiserie· Verrerie" PorcelaIne." Apparei !s mpnagers " Ameublement" TaPIS linos· Articles de voyage et de sport· Jouets· Disques· Chaussures

6...t?ANOS MASAS/NS

czt~tSY~ ..

167 -

No 8

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Une ave,ntnre jde Zii

Un Itowr .dIe d3J11Ise d.ans Ile sol'ei,l ! «J e Im'!WPIP~}Ile Zii ! » f.re­(donne doucement lJ.a ,moulClhe en tournant autour d'un rayon. E;]Ie veut tout voir, aIle rtouClhe ·à tout. E.Ile ne pense pas à son ennemie la TaTar~gne qui la guette.

Tar-a'ragne a tendu ;sa toiile :entre deux ,aflbustes; eJle .at­tend. bien camp.ée ISUT .ses huit pattes 'courbes. Ea'l'e ohauffle 3;U soleiU l'e petit dô'me Ide Ison dos, 'et ,l'on -peut voir ses gros yeux sudrv·re Ile voU de }ta moUJChe; elle .a.rbten!d pour /lia Imanger.

·~iU21ru:.l:RI,p alnol ~II' SI[L~p\ a,qOO.lO~It?f,S1 f)D{e 'dnoo ~ +,n0l '~a '.8'Bz.8'!~Z uar ~ua!,A al!I(I}, '~,A ~ ~ Wl.!ps, arr .l~,d ~St!.l2 lS9f HZ

D'après M. L. Ve?'t.

FICHE DE TRAVAIL

1. Lis hien attentivement tout ton texte. Relis-«e troi's fois.

2. OheTicihe leJt reo,pile Il!a Iphra.8'e qui commemlCe par: E~qe Ichauffe au so1ei1. ..

3. Ohe-l'Iohe .toutes l'es actions Icontenues darus le 1er para­;graphe'.

,sais4u là lq-ue1 'moment on aes fait? ellles .sont donc au ...

4. Trou\Ties-tu Icette lectul'Ie intél'lessante? IpOUTqUO-i '/ Que préfèr.es-iu dans tous ;leg rdétaiJls donnés ? 'Combien Tamar,ag-ne a-t-elHe de pair,es de pattes? ICommellft sont-la~les?

5. Dessine une he]l,e Igrande to.iUe d'araignée et .peut-être dans un ooi'D T,a,r.aragne ...

6. Reglal'!de hie-n comment on écrit : Zii ·e'St gliÏ;sée paT le -soleil; -e:Lle "rra, relIre vient len z1gzag, et, tout à ICOUP, e,11e s'ta.0crocihe dans :la to~le d'araÎ'gnée.

Pose ·ta fiche su,r l'e pll!Piitre et retourne éorire œtte phrase pa,r cœur daons ton cahier.

Prochain tirage· de la

LOTERIE ROMANDE

samedi 17 déc'embre 1955

Tableaux noiI's et ltIeubles (l'école VOU$ livre la mc:lÏson spécialisée

Hunziker Sohne, Thalwil Fabrique de meubles d'école

Tél. (051) 92.09.13 1 Repr. pour le Valais: M. Gaillard, Fournit. scolaires en gros, Martigny Tél. 02'6 6.11.69 ,

Banque Treillel Martigny Dél)ôts d'épal'gne exigibles à 3 mois 2 l/2 0/0. Cel'tificats de dépôts 3 et 5 ans, aux meilleurs taux, avec

facilité de retraits. Rachats de créances aux meilleures conditions

Renseignements tél. 6 1777 et 7 1778 - Ch. post. II c 143

LA DA QUE THAL DU V lA vous propose pour vos dépôts

ses carnets d'épargne Au Porteur et ses Bons de dépôt à 3 % •

L'argent que vous lui confiez travaille dan s le canton et pou r le canton.

SÉCURITÉ DISCRÉTION

Garantie de l'Etat pour tous les dépôts. f ~~~---------------~,.~

La p réci s ion suisse

au service du

stylo à

c'est ce que vous offre le

~tc à ~tJitte eJ ;7,;1: 1.~$.1,

Supermatic *

* Entièrement automatique· 2 x rétractable, par pression sur le bouton ou sur le clip. Ejection automatique de la carl'ouche, lors du changenten~ de ,die-ci