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L'Ecole primaire, 15 février 1949

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 février 1949

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SION, 15 Février 1949. No 9.

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ORGANE DE LA SOC1~TÉ VALAISANNE

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1

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Page 2: L'Ecole primaire, 15 février 1949

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SION, 15 Fév1'Îel' 194,9. No 9. 68ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIB'~ VALAISANNE D'~DUCA TlON

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Conférences de dis­trict. _ Une classe d'orientation professionnelle pour handi­capés. _ Une invitation intéressante et utile. - Avis. - PAR­TIE PEDAGOGIQUE: Freinet et l'esprit de son enseignement. _ La vie telle qu'elle est. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'in­térêt. _ Fiches scolaires. - Leçons de choses. - Thème d'exa­men. _ Promenade à trave.r,s la langue française. - Variétés.

~~<." ""'~ g COlMMUN][CAT][ONS D][VER§E§ ~ , DÉPARTEMENT CêJ S.V.E. '"ê §.I.V.R.. UNION @:; ~ ~~~~~~~~~~~~~~~dK~~~~~~~~~~'~

District de monthe~

La conférence du P.ers·onnel enseignant du district de Mon­they aura lieu à VOUVTY, :le jeudi 17 février 1949, selon le .pro-,!{l'amIne qui sera envoyé à chaque Inembre.

Les nl'embr.es d-es cOlll'llÙssions scolaires y sont ('.(lrdialement

invités. L'inspecteur: S. PanllCltiel'.

District d'Hérens La eonféTence annueHe des instituteurs et ~nstitutrices du

distTict d'Hérens aura Eeu à Venl'alniège, !1e jeudi 24 févl"'ieT 1949. Présence obligatoipe pOUT tout le peTso~nel ,enseignant. .

Les Com;mi,ssions ·scolaiT,es, ·les anciens 'lnaîtres sont ·cQil,-dia-

tement invités. Ordre du JOUI' :

1. 9 h. 30, Inesse pOUl' les défunts. 2. Aff.aires administratives. Conf.érence sur la 'c:hl-cul1ation,

S'on ens.ergue,ment .avec démonstrat,ion 'pratique, etc.

3. Dîme,!". L'Ins'pecteuT scola,ire: .Jas Gauye.

Page 3: L'Ecole primaire, 15 février 1949

--;0 ,258 --... . ,: ~

District de St .. rnaurice · . ; • 4 • l , • . • _ ,.' . ). "i,,' ;~ o'

, : ,': La üonférenc.e . annueH~. d:u :pers'Oi).tH~l~nseigna'I).t du district <le .·St-Mta'urioe i;;!'liI;a 'lf.eu ~ Ev.iOnnaz,' ,i~ .1216' ·f.èvrj,.éi- 19'49 .. P}'é~~nce .p;hlig.at-oire,' PC;Ul' "les jn;~tit~.t:el{TS ~:t 'les' ïrr~'~itutrj~ce~ en f o~l~tlon. ~, "

. , , PN)g~aI11:1.ne: d'e~ Ja iQ.L1.r~~e; .' , ", ' , , ',~, .

, 9.39 ,M€-sse. , ':, ;,1 , ; ,

10.00 ','Affaires ,administratives. Conférence !sur:, la drcula'tion. , " Exe.fldces pl~a:ti.q.ues.

12.00 ' IJîner. . .,r

Evionnaz, ,le 8 fé~ri~l~ 1949'.

" ,: , L' ~nspect~ul' ';icolail'e.

",

District de Sion

La conférence annuelle des instituteurs et institutrices du district de Sion ·aura 'Heu à Sailins, I~·e l ,el' 'mal"s 194'9, av~c (ordre çlu jour ~ui'V'Un~: " ' " :' ,,' , ,

1) 0845 cars à -dispo~irtion , du personnel enseignant à la , p1ace du midi à Sion;

2) 0915, messe pour tes membr'es défunts. 3) 1000 questions administratives et ,conférence sur la cir­

'cuJation, ses Tègl'es, son enseignement. 4) 1230 dîner. La présence à la conférence annuelle est obligatoire pour

tout Je cor.ps enseignant. L'Inspecteur du district de Si-on :

P. Mudry.

District d'Entremont

La Conf~érel1tce annueHe des -ins.tituteurs 'et' institutrices du dish~i'ct d'Enh'emont 'se tiendra là Le Chàble, Baignes) le 3 mars 1949, à ,9 heures 30, à ,1a ,m'ai'Son communale.

Présenoe indispens'able pour tout le 'COTPS enseignant. En cas d'empêchem,ent majeur, avis,er MT .J'InspecteuT Paul DarbelU'ay, à Ors-ières. .

Les' 'commi'ssions ..sco;loaires sont cord,i3.lelnent invitée~. ,; L'Inspecteu~ du district' : L. aàÙlaù'd. .;

Une classe d'orientation professionnelle pour handicapes

, , : ~,e 87 % ,d,es ' handicapes ' orien~és et .. pTépaT~~ 'â l ~n , ~éti:~r àu Repuis, arrhnoot , ~ glilgner .leur VIe. L:e 13 % d echecs sc CU1Jl­pose 'presqùe ' uniquement d'infirmés ' qUi s~ 'sont prént~c'upé~ tt'op tard de chercheT un travail ,convenant à Jeur état. •

Il est donc indispens'able pOUT les handicapés physiqq.es de conlmencer le plus tôt possible une activité pTatiqu~ d'orientatio-ll professionnelle en suiv'ant ;},a 'olal8-s'e 'SpédaŒ,e ,de l'Entr'aide aux Jeunes par le TravaH, au RepUÎ's, Grandson, dont la nouvelle ·an-née scolaire CO'IIl!menoera le lundi 25 aVl'il 1949. , ,

,Cette {~:l ,as-s.e créée en 19'46 est réservée 'aux élèves de dernière année ' s,colaire et appa'rtenant ,à l'une des catégories suivantes :

1. Garçons à 'l'intelligence ll1.orruale, 'ln~ls '~tteints d'une in/if; mité physique à 1'3. suite ~e 'maladies ou d'accIdents . ou de sante délicate.

2. Garçons ayant de la peine à 'choisiT une profession pour des raisons ,de caractère (indécis, inst~.bles, etc.) . ,

3. Exceptionnellenlent, garçons à fint'eBigence au-dessous dè l,a moyenne, 'Sans être anormaux, ,à condition qu'i,ls ~Qoient doués d'une compréhension ·et d'une habileté rnanuellle suff1sante.

Les institutew's qui ont dans leur classe des garçons handi­capés, sont priés d'examiner si l'enseignement ,spécialisé du Re­puis pÜ'w'I"ai faciHter l'avenir de oes jeunes.

Pour tous renseignements et ,les inscriptions, s"adres!ser à Mlf Maurice Bettex, directeur, le Repuis, Grandson.

AVIS

Pour se pTocurer ,le lnatériel nécessaipe à l'ens'eigne1nent zndividualisé du 'cal,cul 'en première année, il faut s'a,c1ress-elf à la maison de matériel s'colaire

Franz Schubiger, Winterthur (Technikastrasse 91)

Pour les prix, consulter ~a feuiHe-ré.cJ,ame reproduite d'ans le No 8 (31 janVlier 1949) de l'Ecole Primaire.

,Une invitaiion intéressante et utile Nous venons de 'recevoir un pl~ospectus, rédigé par le Comité

de ,1a Société d'histoire du Val'ais rOlnand avec la demande de bien .vouloir l'insérer dans l'Ecole primaire, afin d;engager le per.soÎu1·el ens,ei'gnant à entrêr '3.-ussi nombreux que poss,ihle dans ladite Sooiété.

Page 4: L'Ecole primaire, 15 février 1949

- 260-

Voici donc le .prospectus en question suivi du formulaire de la demande d',admission.

SOCIETE D'HISTOIRE DU VALAIS ROMAND

« C'est parr l'histoire que l'on saisit le mieux l'âme du peuple, que l'on pénètre ses mœurs, ' que l'on vit sa vie ».

Pierre Bioley «( Annales Valaisannes , >.l No 1, 1916.

« Qu'est-ce qu'un peuple sans son passé? »

VictOl' Hugo.

Depuis plus 'de trente -ans, fidèl1e au p'l"ogrmnnle élevé qu'eUe s'est donné, lIa Société d'Histoire du Valais Romand s'effO'I'ce de faire connaître le passé de norre eller pays et d'éveiller dans le peuple l'intérêt et :le goût de Ron histoire.

Les travaux présentés 'lors -des réunions et les études publiées dans le,s « Anna}es ValraÎ'sannes» évoquent toutes les périodes de notre l-ongue histoire et tous les aspects de celle-ci: rég1imles politiques, ,civilisation, coutulues et tradi­tions, fastes mHHaires, rel,ations diplomatiques, vie religieu­se, etc. Leurs 'auteurs bénévoles, à des decrn~s di vers se

h' . 0 ,

penc ent tour a tour sur les questions les plus variées, graves ou fadIes, ,et continuent avec joie -la tâche entr'erpr.i~e par -leurs devanciers, Iles Bioley et Les BeTh',and les Bourban et les Ta-mini, -les Courthion et les FaI1quet 'et tant d',autres disparus. '

Pour -persévérer dans <cette voie" pour publier de nou­veaux et plus nom'breux ,all'Heles, des ressources sont néces­saires, -car l.es frMs d'hnpression deviennent toujours plus l'Üurds. AUSSI, nous adressons-nous à votre ,coopé'l'ation. Que pou vez-vous f,aire pOUl' notre Société ?

Actu~llement, la SocIété d'Histoire ' du Valais Rumand conlpte -environ 400 -melnhres. Or, le Va:lais Ronland avec ses huit Districts, 'abrite une populati'Ün d'environ 100 000 " C' . ' ames. est dIre que ~lotre pays peut aisélnent fournît' un plus grand nombre de membres à noh~e Société. Nous son­geons aux peTsonnes privées d'abord, ,mais ,aussi aux per­sonnes m'ÛTales : Com,munes, S'Üciétés diverses, entreprises et établissements les plus varié§, institutions de t'Out crerl1'e tels

. d"d t' d" 0 que .m~Isons . e uca ron . et ' Instr~ction, hôpitaux, clini-ques, hoteIs; etc. P'ÜurquOl ne voudrrez-vous pas auglllenter notte effectIf?

- 261-

Par votr-e appui nloral et votre apport financier, vous aiderez la Société d'His1!orÏTe du Valais Romand à remplir sa tâche désintéressée, vous 'collaborerez à une noble tâ'che. P.lus nous serons nOlllbreux, plus facile et plus efficace en sera noh~e .action.

Nous vous présentons donc un bulletin d'adhésion et nous espérons que vous le signerez sans r,etard D'avanc.e, nous vous \Souhaitons un accueil chaleureux parmi nous et nous nous réjouissons de vous voir apporter votre pierre à notre édifi.ce patriotique .

. Le -Comité de la Société d'Histoire du Valais ROInand.

A. la Société d'Histoire du Valais ROIncmd par Monsieur U. Casanova, 'Administrateur, lMassongex.

:Je soussigné

La Commune de

La Société

demande à faite partie de la Société d'Histoire du Valais Romand.

, le .... .. ..... ... .. . Signature:

La cotisation est fixée par l'asse~blée générale de la Société (art. 4 des Statuts). Par décision du 12 mai 1946, elle est actuellement

de 8 Fr. Les formulaires d'inscription peuvent\ s',obtenir chez NIr le

libraire lIn/10ft, à Sion.

Nous S'av'Üns que MM. -les Institutelu's font . déjà en grand nombre partie de divêr:s'es sociétés où leur ,concours ~'avère ,très utile, c,e qui leur :pI~end pas,sablement de tmups, surtout si, en dehors des heures de dass'e, ils ont 'encor'e à s'occuper de leurs affaires domestiques et d'admÏ1üstration publique. Mais co'mme la Société d'histoire du Valais rDmand n'a pas de réunions nombreuses dans le · courant de !l'année (2 ass'e'll1bJ.ées ordinaires), il nous selll'ble qu'on peut 'en faire paliie sans accepter ' un sur­croît de travail qui vaine la peine d'en parler. C'est surtout la culture inteUectuel1e, morale 'et pI'ofessionnelle qui en pTo,{He le plus, en raison des question historiques, archéo,l'Ogiques ' et géo ~ graphiques, des monographies et des biographies qui sont trai­tées s'oit dans la revue: «Les Annales» s'Oit dans les réunions .

Pour un instituteur, c'est-là-dire pour quelqu'un qui, outre l'enseignement, 'est appelé aujoul~d''hui à s'oc'cuper assez active-

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... - : 262 --

llJJent d'œuvres de jeuness'e extrascol'aires, c'est un -ex,cellent nioyen d'enrichir ses connaissances afin de pouvoir donner d'a~ bord des' leçons plus intéressantes, mieux documentées. et ensuité des causeries ou conférences à des sociétés ou groupements de j~unes gens e.t lnêm·e d'adultes. C'est là une occasion d'augmen­t~r le prestige dont tout éduc·a:teur doit être .JégiHme·ment sou­cieux. . ,. ,

Sans doute, pendant les 'études prépaTafoires [iU diplôme d'instituteur, on a étudi'é l'histoire suisse, les éléments de l'his­toire valaisanne et de l'hist'oire générale. Mais combien de dé­tails fort intéressants, cOlllbien de documents de valeur ont passé inaperçus 1 Et qu'.a-l-on appris en histoire locale, histoire que Michelet, professeur à l'Institut de France, et plus tard le ù1aréchal Pétain, mettaient à la base de l'histoire nationale et que nous voudrions voÏT enseignée dans nos hum.hles écoles valaisannes? Seul e'ment , H faudrait être un peu .au courant d'un certain n'Ombre de monographies de communes, au moins de celle de sa co'mmune d'origine ou de la localité où ,J'on tient école. al, les « Annales va1aisannes» ont fréquemment de ces rnono­graphi,es; du reste en s'adressant à l'un des membres les · plus érudits de la Société, on pourrait facilement obtenir ce qu'on désire. Le dictionnaire géographique ' 'sui.8ls'e ,contient déjà un grand nombre de renseignements ,SUT ,la plupart des communes d.e notl~e calIlton, 'et davantalge enOOTe ,l'annorial valaisan.

, . Avec . l'.histoire et \~a 1it~érat~r~ o~ réus·sit beaucoup plus faŒI'~ent a parler en publlJ.c. L hlstm.re four~it des ex,emples', des faIts pour appuyer les arguments; la littérature fOrlli1e le ~tyle, c'es~-à~diTe l'art de l,es soutenir av,ec ,darté et l~· iégance. Et Il nous semble que rares sont .aujourd'hui 'les instituteurs qui ne sont pas assez souv,ent dans l'occasion ou même dans ,la né ... cessité de prendre 1a parole devant une assemblée plus ou moins nombreuse. J.l ne faut donc pas négliger -l,es m'Ûyens de s'y for­lner.

, Qu'on n'?ublie ·pas q~e, selon Locke, l'histoire f01'1ne le ju-gement ·et est ,la p.Jusagrea.ble, l,a plus instruct.ive des étud'e~.

. Ana,tol e France -disait: «. Plus je ~is d 'étranger.s 1 plus j'aim:ai nIa 'paITle. » Oela suppose un~ comparaison; Inais comment veux~ ~n . co~pa:~r deux. choses. si l'une est inconnue? Il s'agit donc ~e. 'connaltre a~s'sl pa~f~Itemen~· . que possible SOD- pays pour 1 al':lper comme Il le IT,lente, et ICI par pays nous ne désignons pas ,seulement l'a Suisse en général, mais son canton, sa commune ou Iièu natal.

Nous espérons, par conséquent, 'que MM les instituteurs ainsi- que Mimes les institutriœ's (car il y a aussi des dames dan~ la S, A, V. R.), se feront un dev-oir patriotique de ·s'inscrire nom'"

- .. 263 -

breux dans la Société, d1.histoire du Valais TOlTIland.,· Du: reste, ·le·s charges· 'qu'ils .. assument par · ~ur. adhés~on s'Ont bi-?l1 Illil).j.mes~ L'augmentation 'de . 'leur traitement'· "leuT permettra ·· facilement un petit "-sa-cr.ifice: . pécuniaire, ·.f ·<·, J .. ·"A ;,

. P ... S'.: , i>~~r. :: pl!\~ . a~p~~s .' ren~é!.gnement,s, · s'a'd~e~~'eI' ~', Mi· Ulysse Càsanovà, à Massongex o'u à' Ml' Léon Imhoff, lib'raire, .. à ~~, .

.~ . \ ~

'PARTJIE" PEDAGOGIQUE

Frei'net . et"' I'esprit de 'son enseigne~ent

_ Il ·y a un quart de siècle, . Freinet était institut'eur à Besançon? et. c'est :là ,et à ·eette é.poque .. qu'il 'a lancé son 'cri de · guerre: .« Plus ' Ge manuels s:colaires » " H les a · réeUem·ent supprimés dans sa classe, .do:nna:nt presque tout 'l'enseignement par les fiches.

C'est alors 'au's'si qu'il a · introduit .J'i,mprim'erie et ,le . journa'} à l'école et dév,eloppé d'une façon ÎT)tense les échanges inters,co-laires. . ' " .

Il y a actuyUement de~ InilHers ' ~'écoles qui Ise réc1a'lnent de F1 einet, non seulement en Fr~nce, mais ,en Belgique, en H..ollande, en Espagl1'e f en Argentine et ulêm,e en Suisse, particulièrement <.tans le canton d·e Neuchâtel où l'..on vient de créer, dans le val . de Ruz, une ,c-oopérative de l'enseigl1ement qui se . donne pOUT

tâche de Inethe ~ la dispositiobn ~u 'corps enseignant du lnatériel Freinet ei un guide -de d..ocumentation. Oes techniques sont 'mê­me utilisées dans l'es écoles 'enf.aJ,1tines; pu~squ'il 'y- e~ a · déjà plus d'une centaine qui enseignent 'la 'l,ecture pm: , la 'méthode globale à raide de l'impIimerie.

Freinet e~t venu à ·maintes reprises .ex-pos,er ' s,es idées en Suisse, . notamment à Genève, à La ' -Chaux-de-Fonds ,et à Lau­sanne.- Dernièrement enc..ore, il ernbaÜait son audlÎtoii'e dans ' cette dernière ·lo.califé. · .' - .

Ûne insHh~trice d'éc..ole ' enfant,ine écrit ,les ligp.es suivantes dans l'Educ"ateui·, journal de ' la S'oci:été ,pédagogique' "l~omande :

L'JMPRIMERIE A L'ECOLE . ENFANTINE _ t f •

, _ C'était au début pe noyembre 47~Nous étions quelques-uns, ' ré .. unis ·· autour de. ce matériel nouveau: pour . tous: l'un .. enthousiaste,

Page 6: L'Ecole primaire, 15 février 1949

- 264-

les autres sceptiques, méfiants. (Je venais de suivre un cours sur l' «Appren.tissage de la lecture par la méthode globale et emploi de l'imprimerie en première année primaire ». Par un heureux hasard et la bienveillance de Monsieur l'Inspecteur, je sortis de ce cours avec mon outil en mains et une impatience de néophyte à passer à l'action avec mes 35 bambins.) Nous avions devant nous: une casse remplie de caractères et de blancs, une presse à volet en métal, format 13X21, des interlignes de bois, des composteurs, une plaque à encrer, un rouleau encreur, de l'en.cre et du papier. Les questions pleuvaient: « - Qu'allez-vous faire avec cette imprimerie? -les enfants de 5 à 6 ans sont trop petits pour s'intéresser à ces carac­tères! - et les caractères sont à l'envers! - ceux qui ne savent pas les lettres, comment feront-ils? - la méthode Montessori va-t­el~e s'accommoder de ce nouvel instrument de travail, - vous allez leur apprendre à lire avec la méthode globale? alors je vous plains! - la méthode globale ... »

Cinq mois ont passé; nous avons tâtonné, nous avons erré, mais nous pouvons dire maintenant, ,sans risque d'être détrompée ... par les enfants: l'imprimerie à l'école enfantine, c'est une merveille! Freinet, lui, dit: « C'est à l'école enfantine qu'il faut aller chercher le vrai ·sens et la profonde portée de notre technique de l'imprimerie à l'école ».

Outre l'apprentissage de la lecture nous imprimons les textes des enfants, textes' que nous tirons à 45 exemplaires chacun et que nous distribuons sous forme de journal, heureux trait d'union écôle­famille. La plupart de ces textes sont illustrés par des linos tra­vaillés par les enfants.

A côté du Matériel Montessor i, à côté de l'extériorisation du petit enfant par le dessin, la parole, la poésie, le chant, la rythmi­que, l'imprimerie a désormais sa place qui deviendra pour chacune de nos classes, une !place de choix.

Merci à Freinet d'avoir si admirablement adapté l'invention de l'imprimerie aux besoins et aux possibilités de l'école, en mettant au point un matériel et une technique propres à réjouir tous ceux qui s'efforcent de travailler selon l'enfant.

Mars 1948. Madeleine Collet.

De nombreux instituteurs de Suisse romande ~onf allés' à leurs frais faire un stage là l'école expérimentale de Vence -dans Iles Alpes .Maritimes où 'sont~ appliquées d.ans l,eur Intégrité, les techniques Freinet.

Outr.e récole -expédm'enta1e, il ,exist1e -encore un institut de 1'E-cole ,moderne -avec une trentaine .de ,commissions 'groupant un millier. de -col,laborateurs qui préparent, analysent toutes les fi­ches, tous :les exercices, toutes les techniqu-es.

- 265

L'Institut reçoJt chaque nlDis plus de 2000 journaux sco­laires imprimés , d.ans , Iplus de 2000 écoles; -ces pérJodiques cons­tituent un précieux 'matérirel d'échanges int;erscolai-res.

Nous voyons que ,üe IUOU vem-ent péda,gogilque rencontr-e de llonmreuses adhésions et qu'il se développe et s'étend; il n'est Jnê'me 'Pas inconnu ,chez nous en Valais où plusieurs institutri­c.es reçoivent des journaux 'scolaires neuchâtelOiis et où de tÎ'mi­des 'essais des procédés FTeinet ont été tentés.

DétleTlminons lnaintenant ,quel -est 'l'espl~it de ce nnvateur. Nous ne -saurions nlÏeux fair-e connaître le fond de sa pensée et Je but final ,qu'en cit·ant ses propos.

« Avec un 'l~etard plus ou llloins déplorable, dû à l'ineptie tenace des institutions dépassées, dit FT·ei net , ,J'Eoo-Je s'adapte lentem'ent en tous tenlps et en tous ld,eux ,au systèm-e économique ~Ü'ci.al ,et politique qui la domine.

Qu'nn le r-egrette ou qu'on s'en félicite, oc-eUe adaptation 'lente -es,t un f.ait, et un coup d'œil rapide sur deux mil~e a~}s de lloke histoire en fera sOlumairelnent La preuve. Notre écol,e, adap­tée à la vi,e de la période de 1890 à 1914 et qui s'obstine dans une conception pédagogique, technique, inteUectuelle et mOI'ùle aujourd'hui dépassée ne répond plus, ni au mode de vie, ni aux aspirations d'un prolétal'iat qui prend 'chaque jour consdence d e son rôle historique 'et hum,ain.

Au siècle du règne Înconstesté de 'l'ünpriimerie, de la ~a­chine à ,écri-r,e, de l'.inlage fixe et aniurée, des disques, 'de la radio, ,de l.a 'photo, du téléphone, de la T. S. F., du train, de l'auto, de l'avion, l'école ne doit pas 'S'imlffio'bHi~-er ·et rester au siècl e de la diligence. Il faut une école du XXme siècle pOUl' (homme dll XXme siècle. »

Voilà, n 'est-i'l pas vrai, une condamnation formeHe de l'école l1~aditionneHe. Nous avons dit dans un prée-édenf aI'bicle 'ce que HOUS pensi ons de cette fOl'llnule nouveHe: l'école pour la vie. Freinet, à tort ou à raison, v-eut une école utilitaire qui prépare directem,ent l'enfant à l.a vie; une école qui soit, on pnurrait pres­que 1:e dire, un préapprerrtiss.age .. Il s'e trouve sur œ point en parfait ac-cord avec une personna1ité valaisanne de premier plan, qui a' condamné, dans certa-ius articles -de journaux qui ont fait sensation, l'hlunani's111e capable de donn-er pourtant, nous S-e'lll­bl-e-t-H, à .Ia pensée hmnaine, sa pleine ,expression et son -cooTIlplet épanouissement, à conditIon évidem·ment qu'il s'adresse à des na­tures d'élite.

Maintenant que nous avons a-ssez d'aÎI~em-ent flixé l'esprit de FTeinet, nous pouvons 'conclure que ' si '&es tec:hniqu es, comme telles, n'ont ·aucune couleur, ,et peuvent être utilisées par. , qui­conque sait ·en faire 1'.adaptation requise, son ,école par 'contre,

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€·~f up~ ··~.c6.!f}. p~1.'t~san'"e et de 'tendh.rice. :Che'z:· no:U:~ :ré.{-oie~·'prinjatr~ est jYopi11aU'è :et chrét·ienÏle~ etlè ' ~~ itdtesse' à toUrIes 'ëhfi~rnfs' lndis­linctement, à' ,qtieI'gu:e dasse"' socüilé ~;qu'il~ ' a·ppàl,t~,eniient. . CèHe de Freinet s'intitule prolétarienne; populaire et laïque: '. i .. ;:.

Au' .t>oin:t ·d·é vu~ doctd.na1 :-nôus ~dëvàn~; ;donc nous en méfier. C'est :pourquoi; si nous étio-:t;ls tenté~ de faire racq,uisitio~ du 'ma­tériel Freinet, nous s,erions obligés d'analyser toute)a .dncumen­tabion avant de la m'eU:r:e ent:r:e les mains de nos élèv,ès

. .. 'Cet : artid~e '~·tait . écrÙ: . quand . nous " avons reçl~ . 'ie . jo~rnal de J'Institut coopératif, No du 15 j'anv}er. Une institùtrire' publie le~ lignes suivantes qui éclaireront . nos lecœurs mieux que nous ne saurions le faire. . '.

LAICITE

A Nantes, on doit parler de laïcité. Il se p.eut qu'on aborde à ce sujet la question de la correspondance interscolaire.

Bien que mon expérience soit très res~reinte, je me suis déjà aperçue que dans leurs écrits manuscrits et parfois aussi imprimés, nos enfants abordent des sujets religieux. Certains maîtres laissent faire, 'soient qu'ils oublient de passer au crible les lettres qui par­tent de leur école, soit qu'ils ne veuillent pas avoir d'histoires à ce sujet avec les familles ou avec le clergé local. On peut aussi in~ voquer la liberté d'expression de l'enfant ou trouver 'évidentes des idées religieuses dont on ne s'est pas détaché soi-même. De là à faire quelques entorses à la .neutralité 'scolaire, à produire des écrits qui . sont de la propagande cléricale ph;lS " ou moins larvée ou dé- . guisée, il n'y a qu'un ~él:s. Et .ce . pas, on le franchit parfbis. J'aime­rais savoir si beaucoup de collèguse ont eu à fair'e des observations de ce genre ... ·. Q~ant . à moi, de.pui~ octobre'~ -1947 je compte déjà deux . « accrocnages ·)} à ' ce point de vue . . Voici ce' · ~uë . ;ne di~te ma' co~sicie~ce de laïque conv~inc.ue. ~ous aucun; ~rét~~te"' et c·q.uelles qile sOlen~ . les , éircon~~tances, . je . ne laisserai part~r ·çles lettres ~ans ~es RVOir vérifiéeS: i~ ' ne suis p~s sec~aire ... Si un gbs~e "'p:~ut PatlJi de' sa 'communion, ~(~cune impbrtanè~" Pas pl~; d'eri~.oy~r 'sa phÎfoO~n. communiant ou ·cbmmuniante. Mais pas de ~es téè'às " e~altés ,~' le patronage ciéric~loù l'on passe j ; udi et dimanchè, .~~s .· de ~~~ \ le la fo~mation des : jeunes" (J.O.C . .. ou autres) doilt o'n fa~t partie. 'Pas d'images pieuses, médailles ou autres objets similaires.

Et ce que j'exige de moi je l'exig~ des corresp~n:dants! Deux des journaux scolél;ires que nous recevons ont parlé en

octobre d'un . pèlerinage · .. à LDurdes. L'un ' décrit une· excursion avec Mr le curé; ~ :dans · i,l'autre, " ce · sont de ' petites malades qui.sont allées là-bas avec· l'espoir de guérir. 'Elles ont vu un miraële! Je rie dis pas qu'il n'y ait ·pas de guérisons à · Lourdes, mais c'est plutôt l'af­faire des docteurs ·..ou .psychiâtres·· que: ·celle des petites filles de nos écoles primaires. On ne nous' oublie pas à Lourdes. Cette année,

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durant les troisjQqrs d~ pèlerinage national, c;les jeunes fi~les v.e~ues. de Paris . ' br~ndissaient des journaux devant .les lieux saints e.l1 c.riant :" ,.« Contr~ . l'~cole laïque! Contre l'école la~que!)} Et ie~ laïcs qùi 'ont enten.du (j'en étais) se souvient:lent.

J. ~oulineau, .institutri.ce à Jazeneuil (Vienpe).

Après 'avoir .Ju ces !lignes·, nousconnais's'Ü'll's l"esprlt qui ani,me ces écoles.

Nous verrons dàns un prochain ·article la façon dont on procède darrs les clas,ses 'qui ont 'introduitl'i'mprimerie à récole, .puis Iious examinerons de quel1le façon nous pourrions tÎ'rer pr0-t'ft de quelièlues-unes dè ·ces techniques tout en conservant ,à no- . he .ens'eignement un esprit chrétien.

Cl. Bérard.

UQ vie telle qu'elle est Les Técit.s hagiogpaphiques pad-ent d'un fils de roi indien,

nom'mé . Jos.aphat, que son père fit ,élever à Il'abri de. tout.e dou­leur. La vue de n'importe quelle 'lnisère humaine devait être écar­tée du jeune pTince. ,M,ais un jOUT, l'enfant 'choyé, Se soustrayant fI la surv.e:H,llance, sortit de son séjour enchanteur ·et rencontra un viei-Hard 'oaduc. CeUe vue l'impressionna, lui fit ·découvrir la l'éalité d.e ta· souffranoe et de la mort et le détermina à l~enoncer à sa vie facile pour songer aux ,chas,es éterne:Ues.·

Il n 'est pas 'possible d 'épargner aux enfants de chez nous l'expéTience'~des In~ux de .'la vie. M'ais il ·es't des 'pédagogues, à co'm­lnencer par des p'àrents" qui voudraient soustr,aire .leurs enfants [lUX désagré:ments . ordinaires de . :l'existenoe et Qnt rayé de leur pr()gr~Î}l1m'e l,les -i.uqyeris .ardus .~ vigoureux. Depui,<; le - be'l'.c~a,u jusqu'~ la Ipuberté -et mêm,e à ta majorité, ce sopt des gâteries nÙ p~ysiqué et. 'au -'lnoral. ('Je n'esfpas à 'ces paren;ts .que l'on fera cnn1prendre qu'un. bonbon l~efus~- à trois 'a~s, c ;est une vktoÎ1;e . r ernportée à vingt ans. Plutôt que de comm'ander en . pères e.t mères, ils sc font les esclaves' des oaprioes de leur pT'ogéniture

(lont ils n~ veulent en 'aucun. ç.as. perdre la faveur.

Des péd.ago~ues renchérissent quelquefois SUT ,l'éducation molle de la famille et enveloppent leul's rével'ies 'à la Rousseau des oripeaux d'une pseudo-érudition psychanal'ytique. Et surtout,' 110. ternissez pas ·l'e sourire du printempc -de l'enfant en p.arlant de l'ilme naïve d'èfforts , de sacrifice, de mortification, de mal"'; trisc de ·soi. La·issez-la s'épanouiT en p'le·ine -liberté et soyez à l'affùt des signes d 'un génie naiss'ant !

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L'enfant doit être entouré, ,certes, . de respect · et de dévoue­m ·t'mt. "Mais en voyant Je parti pris d'éliminer l'élément ,austère de la vie, on se de·mande si l'on n'est pas en face d'une vaste duperie, pour ne pasen1ployer un ter,me plus énergique. Pour ,contrôleT ·ce verdict .sévère, et se mettre ,en ga'rde contre un em ­ballement antÏInoderne, relisons quelques Hgnes de la ,l,ettre de Pi,e XI sur l'éducation ,chrétienne de la jeunesse; on y pade de «,:ces systèmes modernes, aux noms divers, qui en appellent à une prétendue autonomie et à la liberté sans limite de l'enfant qui réduisent ou même suppriuzent l'autorité et l'œuvre de l'éduca­teur, en attribuant à l'enfant, un droit premier et exclusif d'initia­tive, une activité indépendante de toute loi supérieure naturelle ou divine, dans le travail de sa propre formation.» ,

En réalité, 'ce ,sont '!tes suggestions 'am'bitieuses de ces Mles­c.;ieurs et Dames du natul'alism·e pédagogique qui s'~gïtell't dans les enfants Inanœuv'rés suiv.ant les nl'éthodes visées par Pie XI.

LeuT prestidigitation .ne doit pas nous tromper. La même leUre ,contInue: « Ce sont encore ces novateurs qui ont coutume de donner pas mépris à l'éducation chrétienne les ' noms de: « hétéronome»,« pass~ve », «al'riérée» , tout simplem.ent parce qu'elle se fonde SUI' l'autorité et la loi de Dieu».

Et quel ,est le fruit des prétentions du naturalislne pédaoogi­que? » « Ces malheureux s'illusionnent dans leul' pl'étentio~ de « libérel' l'enfant », comme ils disent. Ils le rendent bien plutBt ~'~c~ave de so~ orgueil et de ses passions déréglées: conséquences d azlleurs logzques de leurs faux systèmes, puisque les passions y sont j-q.stifiées comme de légitimes exigences d'une nature pré­tendue autonome.» (Pie XI).

Une pédagogie honnête ne cherche pa's à ignÛ'rer déli'béré­Inent un élém'ent essentiel de la vie, ce qui reviendrait à fausser les données du problème pédagogique. ~

Mgr von K'eppler, 'auteur du liVl'e « Vers la joie» , a ~mssi publié le pendant « L'école de la souffrance ».

La ,,-ie, ,est .ainsi f~ite, et il f~ut lia prendre telle qu'eUe est .. avec ses JOIes et ses peines, ses épreuv'es et ses soulagements.

, Une mère ne d~S'pense pas ",son enfant de prendre la potion mnere, tout ,en la goutant eUe-n1.eme pour encourager Je petit ,ma­lade. Il faut Téfléohir . à l"attitude de la Mè:re de Dieu à l'égard ~e .la, fanliHe humaine. Messagère authentique du Christ, elle a InSIste, dan~ toutes ses ~:mifestations nliraculeus.es, sur l'aspect l~ plu~ auster,e de fla relIgIOn; eHe a pris l'es trois enfants de Fa­hma a l'école de la souffrance et: les a chaTgés de transm.eth·e son message de pénitence à ,l'humanité ,en détresse. , Le père 'Complète l'éducatio~ .m'aterneHe quelquefois trop pen ferme 'et accentue la note plus 'VIT'l,}te. Dieu agit ainsi à .notre égard

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et nous ménage des épreuves qui doivent nous purifier des s·êo­ries du InaI. Les enfants ne .s·ont pas 'exc-eptés de cette loi divine.

C'est certe's notr1e devoiT de conduir·e la jeunesse vers les sources de joie et surtout vers la fontaine d'eau vive qui jaillit du fonds inépui,s.able du christitanisme et de .la nature et procure :1 l'âm'e les plus pures satisfactions, Cette pTénccupation d'ouvrir aux enfants les tr1ésors naturels et surnaturels d'e la bonté divine nous empêchera de nous en tenir aux plaisirs superficieJs d'un eudénloIiisnle t'erre à terre et nous engagera à ,creuser plus pro­fondém'ent pOUl' découvrir les vei:nes d 'un or impérissable aux jeunes 'cœurs épris ode bonheur.

Il faut donc leur faire goûter ks joies âpres du travai.l pé­nible et peu .agréable, du 1 enoncem'ent aux aises, de .l'acceptation des souffrances, Chez des enfants élevés sans nliQ"Hes~e, on cons­tate un · esprit de sacrific-e qui reflète fidèleIuènt ~'inflnence de la grâce. Quand une vie de 12 ans, au lieu de s'él'ancer dans les pro­rnesses de l'adoles'cence, se voit a'lTêtée dans son essor et ' ace,epte la maladie et même ola perspective de l'extinction prématurée, il y a là une réus·site qui met une couronne i1mn10rtelle sur' ·le jeune front.

Une éducation Inenée rondement, gaiJil~ardement, non pa's durement ni s.ans 'égards, prépare ~es jeunes laux heurts de lia vie. Les éducateurs ,qui n'osent ou ne veul'ent pas ,conduire la jeunesse paT le sentier étroit de l'effort 'et du sa,crifice lui font tort; car ils }a privent d'un moyen de formation iTrenlp:l.açabk.

Dans son livr,e « L'école de la souffrance», Mgr von Kepplm' écrit: « Il faut montrer à l'enfant comment il doit accepter et utiliser les petites mnel'tuDles de sa vie - d'ailleurs parfois déjà bien grandes, - comment son deuil personnel doit lui inspirer !a compassion envers les autres et comment, pal' la maîtrise de lui-même et le support courageux, il peut devenir un héros et un roi. Cette éducation n'est pas prématurée, ne dépasse pas l'horizon de l'enfant et ne trouble pas son paradis. C'est ce qu'on t1ppelle l'école de la vie ».

Les pillant'es cultivées dans les senes ,étouffantes et moites de la moU,esse et de l'indulgence inspirée par la faiblesse sont lnal pTéparées ·à l'!air vif de la ,campagne, C. G.

PAIEMENT DE L'ABONNEMENT

Nous prions 'les ,abonnés à qui ~e prix de la revue n'est pas retenu d'office sur le traitement, d·e bien vouloir verser au plus tôt le montant -de 7 fr. 50 sur le compte de chèques I1c 56 « Ecole primaire», Sion.

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t, ,,' , P"ARTKE ,JPRA,TXQUE

. "

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LANGVE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: MA , MÈRE

I. RECITATION

A ma ' mère '

'Lorsque m.a sœur et Ill'Üi,dans les forêts profcJndes, Nous a'vions déchiré' nos pieds sur les cailloux, En nous baisant au front, tu nous appelais fous, Après avoir maudit nos cours·es vagabondes.

Puis, ,cÛ'lnm·e un vent d'été 'confond les frakhes ondes ' De deux petits ruisseaux sur un lit ,calme et doux, Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes ·genoux, Tu mêlais en riant nos chevelures bLondes.

Et pendant bien longtemps nous restions là, blottis, H,eureux, et tu disais parfois: « 0 'chers petits! Un jour vous serez grands, et moi je s,erai vieille i )}

Les jours s'e sont enfuis d'un vol mystérieux, Mais toujours la jeunesse éclatante et veTmeiHe Fleurit d,ans ton souriœ et briHe dans tes yeux.

:rh. de Banville.,

Berceuse

C'était un r09Sign~ " au bois Qui chantait de S,a L douce volx ' .. Dorm,ez, enfants, la"' 'nuit est pu~e; La nuit vous donne son trésor ... ... Faites, enfants, de joyeux rêves; Il n'est point de monstr,es mé-

[chants; Des parfums clairs viennent des

[champs; La mer frô~e en riant les grèves. C'était un rossignol au bois Qui chantait de sa douce voix ...

'':!

, J','

A. F. Hérold.

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. ','

Puisque nous ' avons.' ~té sag~s r. 1,:, C~<ciui ' ~st ;pl~s blanc q~~ le linge : E!t 'qU~ .,:no.Us . 8,'!qns bien ~4qnt~" , Et<;l~_,s.e,nt)a ferme .et 1E~s champs, Racontez-nous ce qui se mange. Et les hameaux et les viùages, ' Haconte-nous les œufs, veux-tu? Racontez le lait, maman.

Ce qui est si beau, si fragile, Racontez~nous 'toutes les choses Ni rond, ni ·carré, ni pointu, Qu'il faut manger pour être fort, Et que l'on trouve sou~ les poules,Toutes les choses merveilleuses! Racontez-nous les 'amis, veux-tu? Nous n'avons pas sommeil encor.

G. Duhamel.

II. VOCABULAIRE

NOMS. - Travaux de la .~énagère: CUISIne., 'les'sive, rac­commlOda,ge; la rtenclresse de lnaman : bonté,' dévouement, .indul­gence, veines, .privaÜons, inqùiétudes. LCiS baisers, ,les .,cal'esses.

ADJECTIFS, - La 'maman est bonne, .attentive, indulgente; dévouée ... ,inquiète., tendre; la ménagère 'est travaiUéuse, active, habile, 'é'CÜ'l10Ine; son travai,l ·est pénibI,e.

VERBES . . - La maman .câline, üonseHle, gu~de son en­fant; eHe lui donne l"exemple, le gronde,. lie réconforte, le ré­primande ou 1~ punit; eHe Ile couche, le veiNe, l'allaite, l,e callme, le 'Console, Je beroe', e'lle se' prive pour lill. ·

III. ORTHOGRAPHE

a) Prépar.ation ·: S'en référer au No 1.

Maman .'.

Ma~Àn, 'hr \ès ·,tr,avâilleuse. Il y a la vaisselle, il y a .le m-énage, H yale seau plein

d"eau que tu puis,e-s, il yale ba.Jai et la ~essiV1e. H y a les ,com­missions chez le boulanger, dl~Z l'êpiciéT et 'cl1ez tous les mar­chands. Il yale raccbinnloda.g,e ~ét la 'confectiàn:.~ Ce sont des tra­vaux simples qui s'é,tendent devant ta vie ' et -?Iue tu acco'mplis sans cesse .

Tu n'as Jamai's les lnains -vid~s. Ch.-L. Philippe.

Les . plaintes de la maman

Je suis très ' f~tj:g.~-é~... Tous les .jours nlanger. Tous les jours sa~ir. Tous les ' jours oette maille qui se l'O'lUpt à un bas, à dix bas et -cent lnaillès quÏîilent. Tous 'l,es Jours ce panier de raocom'modage qui " he désemplit ja'maïs·.

t Tous" les jours 'cette

pouss·ière ...

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Je lue dis que cette fois-ci je jetterai s,ans pitié le fatras de5 découpages, des décalcom~anies, des images, des petits d.essrins qui reviennent toujours jon~her. tables et pla~cJ~ers. Et pUIS, at: tendrissement : je ramasse, .le glIs·g.e dans le hr:Olr ,ces choses qUI Il'y resteront pas... Geneviève Fauconnier.

Le visage de ma mère

Tout à 'coup, j'eus le senti111ent -que Le v'Îsa·ge de n1a mère ét2it changé. Dans le mouvelnent des ,lèvres pour se serrér, -dans les deux ou trois plis qui descendarient à travers le front vers la racine du nez, dans l'agitati'On des pau'Pièrel1's, dans ce tr.emblen')lent dU. lnenton que je connaiss,ais bien ,et qui repTé~en­tait à 'mes yeux l'indke Inên1e du troubl'e int'é,rieur,. dans !e. fré­nâssem.ent du -col où passent et battent des oT'ganes SI mysteneux, dans la conjugatis'Ûl1 de tous ces sign~s, il 'me fa'~lait bie~ deviner quelque chose de nouveau, de très tnste et de tres angoiss-ant...

Ce grand ,changement n'était pas l'œuvre de la jou~'née : il s'~­tait a CCOl11p li déjà -depuis des jours et .des jours .. Et .le,. ne, 1',~'Va~s pas encore rem:arqué, pa~ encore ad:l11IS. Je !S,avalS qu Il etal't la, oe -changelll'ent; mais, ,depuis des jours et des jours, j'avais re­fusé de le savoir dans ,l'e fond de mon cœur. G. Duhamel.

La mère et son petit enfant

Le soir t0111baÏl, un soh d'été ,infinrim·ent -eahne,

La 111ère s'approche du berceau où 'elle venait de coucher son en.fant. Il ne dormait pas: on entendait I.e bruit glouton qu'il faisait en t~tant son pouce. Elle souleva le rideau de mousseline blanche et il s'e réveHlla t'Out à faH espiègIte, il s'Ortit s'On pi,ecl entortillé dans les ,cOllVertures, un pied potelé, rose, que la mère baisa avec une sorte de dévotion. AloTs, !~a mère le l11'enaça du doigt et, cherchant à donner à sa voix l~ne intfl.exion grondeuse, -cH.e dit: « Faites dodo, Lobez, sans quOI le bonhomme va vous l·rendre. ;)

Puis elle .recoucha l'enfant, ayant soin de lui tin'r la COllver-ture jusqu'au lllenton.

Moselly.

Ma mère à mon chevet

Elle se pencha 'Sur mon lit pour In'embrasser et., alors,)e n'.eus -plus envie de -rién, ni de pleurer, ni de me llever, 11.1 de sortIT ; elle était là, et c,ela me sufüsait; je m.e sentais enbièrement consolé, tranquillisé, changé, par sa bienfaisante présence ...

Je devais avû~r un peu plus de trois ans, lorsque ced se pas-

Sixième Année, No 1. :Févriel' 1949.

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J. RELIGION - PHILOSOPHIE - PEDAGOGIE

RELIGION - PHILOSOPHIE - PADAG,OGIK

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' TA 7866 PASCHOUD, . Pierre. La législation agraire suisse et les principes

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TA 7968 PICCARD, Auguste. Entre terre et ciel. - Réalïtés ~ Visions d'ave­

nir. Lausanne, (Ed. d'Ouchy), 1946; 8°, 286 p. fig. pl. por~. TA 7748

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SCHW ANDER, Paul. Die Rechtssetzung durch die Gemeinden im Kanton Schwyz. Lachen, Buchdr. A. Kessler, 1947; 8", 105 ~.

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VIALETTON, Louis. L'origine des êtres vivants. - L'illusion trans-formi&te. (14e éd.) Paris, Plon, (1930); 8°, VI+395}::. TA 7536

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- Nouveaux essais sur la littérature contemporaine. Paris, Cal-mann-Lévy, 1895; 8°, 335 p. (Bibl. contemporaine.) TA 7584

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FREHNER, Otto. Die Schweizerdeutsche Aelplersprache. Alpwirt­schaftliche Terminologie der deutschen Schweiz. - Die Molke­rei. Frauenfeld, Huber, 1919; 8°, 176 S. Taf. Karte. TA 7623

GRAMMONT, Maurice. Petit traité de versification française. -12e éd. -Paris, A. Colin, 1947; 8°, 162 p. TA 7476

GRILLPARZER, Franz. Dramatische Werke I.: (Die Ahnfrau-Sap­pho - Das goldene Vliess : Der Gastfreund - Die Argonauten -Mectea.) Vaduz, Liechtenstein, VerI. (1947); 8°, 434 S.

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GUNDOLF, Friedrich. Gœthe. Berlin, G. Bondi, 1922, 8°, VIII+795 S. TA 7708

HESSE, Hermann. Die Gedichte. (3 . * Auflage). Zürich, Fretz & Was-muth, [1948]; 8°, 456 S. TA 7949

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ben. - (Hrg. von Herbert Steiner). [Ver·schiedene] Aufl. Stock­holm, Bermann-Fischer Verl. 1946- ; 80 • N 390

KLEIST, Heinrich von. Wer~e in 6 Teilen. - Neu hrg ... von Her­mann Gilow, WiUy Manthey, und Wilhelm Waetzoldt. (Rev. Ausg.) Berlin [usw.], Bong, [ca. 1910]; 8°,' 2 Bde., Port. Faksim. (Goldene Klassike.r-Bibliothek.) TA 7731

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MAHRHOLZ, Werner. Deutsche Literatur der Gegenwart. - Pro­bleme, Ergebnisse, Gestalten. Durchgesehen und erweitert von Max Wieser. Berlin, Sieben-Stabe-Verl., 1930; 80, 528 S.

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MAUROIS, André. Etudes littéraires. Paris, Sfelt, 1947; 8°, 2 vol. (Les grands événements littéraires.) TA 7134

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_ . Vol de nuit. 306e éd. [Paris], Gallimard, (1947); 8°, 181 p. TA 7765

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VAN TIEGHEM, Paul. Le Préromantisme. - Etudes d'histoire lit-- téraire européenne. Paris, Sfelt, (1947-1948); 8°, 3 vol.

TA 7668 ·WIECHERT, Ernst. Das einfache Leben. Roman. Zürich, Rascher,

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ZERMATTEN, Maurice. La belle Amphélise de Morestel. - Légende illUBtrée par Pierre Monnerat. Lucerne, Zürich, L. Wunderle, 1947; 4°, 26 p. fig. PB 254

ZINSLI, Paul. Grund und Grat. - Die Bergwelt im Spiegel der sch~eizer-deutschen Alpenmundartgn. Bern, A. Franke, · [1943]; 8°, 352 S. Abb. 18 Taf. TA 7872

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BURCKHARDT, Ja·cob. Die Kultur der Renaissance in Italien. -Ein Versuch. -12. Auflage besorgt von Ludwi.g Geiger. Leipzig, A. Korner, 1919; 8°, 2 Bde. TA 7674

GOEBBELS, (Joseph). Tagebücher aus Elen Jahren 1942-43, Mit an­deren Dokumenten hrg. von Louis P. Lochner. Zürich, Atlantis­Verl. (1948); 8°, 528 S. 2 Taf. TA 7712

GREGOR, Joseph. Alexander der Grosse. - Die Weltherrschaft ei-ner Idee. (6.-10. Taus.) München, R. Piper, (1940); 8'\ 478 S. Taf. Karte. TA 7698

HENRI-ROBERT. Les grands procès de l'histoire. - (Série 4.) La Grande Mademoiselle (Louise d'Orléans) - Le grand Condé -Le masque de fer - Le roi Murat - Le maréchal Ney. Paris, -Payot, 1934; 8°, 239 p. fig. pl. portr. TA 7594/4

Les grands proces de .J'histoire. (Série 5:) Ra-cine et la Duparc - La- duchesse de Maine - Le Régent ~t le

_ Palais Royal -,,- Le système de Law - Cartouche. (2e tirage.) Paris, Payot, 1928; 8°, 256 p., fig. portr. fac-sim. TA 7594/5

- 199-

Les grands procès de l'histoire. - (Série 8:) L'impératrice Joséphine - L'impératrice Marie-Louise -La mort de l'Aigle (Napoléon 1er) - Lou.is XVIII - Charles X - La f.in d'une monarchie. Paris, Payot, 1932; 8°, 225 p. fig. pl. portr.

'fA 7594/8

Les grands procès de l'histoire. (Série 10:) Les em­poisonneuses - Catherine de Médicis - Henry VIII - Le scandale du -Panama - Plaidoirie pour le temps passé. Paris, Payot, 1935; 8°, 259 p. fig. pl. portr. TA 7594/10

KATHARINA II. in ihren Memoiren. - Aus dem Franz. und Rus­sischen übersetzt und hrg. von Erich Bœhme. (11.-15. Taus.) Leipzig, Insel-Verl. 1920; 8°, XX+467 S. Taf. Portr. (Memoi­ren und Chroniken.) TA 7716

KRA VCHENKO, Victor Andreievitch. Ich wahlte die Freiheit. Das private und politische Leben eines Sowjetbeamten. (Uebersetzt von Albert Hess.) (28.-32. Taus.) Zürich, Thomas-Verl. (1947; 8°, 590 S. TA 7741

LAVEDAN, Henri. Monsieur Vincent, aumônier des galères. (Nouv. tirage.) ParilS, Plon, (1948); 8°, 317 p. TA 7764

LUDWIG, Emil. Napoleon. (72.-83. Taus.) Berlin, E. ~owohlt,

1928, 80 , 695 S. Taf. Portr. TA 7721 .

Wilhelm der Zweite. (101.-129. Taus.) Berlin, E. Rowohlt, 1926; 80 , 495 S. Taf. Portr. TA 7715

MADELIN, Louis. Le Consulat. (16e mille.) - (Paris), Hachette, 1945; 8°, 365 p. (Histoire du Consulat et de l'Empire. T. 4.)

TA 6988/4

NEUMANN, Carl. Jacob Burckhardt. - Mün.chen, F. Bruckmann, · 1927; 8°, 401 S. TA 7714

REDON, Mgr. Un serviteur de Marie: Le Révérendissime Dom Ma­rie Bernard (Léon Luc Patrice Barnouin), fondateur ... des Cis­terciens dits de Sénanque, abbé de Lérins. 2e éd. Lérins, Impr. de l'Abbaye, 1907; 4°, 444 p. pl. portr. TB 773

REYNOLD, Gonzague de. La Suisse une et diverse. Fribourg, Fra-gnière, 1923; 8°, VIII + 292 p. TA 7515

ROTEN, H[ans], A [nton] von. Adrian I. v. Riedm'atten, Fürstbi­schof von Sittcn. 1529-1548. SA aus: Zeitschrift für Schweizer. Kirchengeschichte. Jg. 42, 1948, H. 1, S. 1-10 & H. 2, S. 81-106.

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THOUVEREZ, Emile. Stuart Mill. (4e éd.) Paris, Bloud, 1908; 8°, 63 p. (Philosophes et penseurs. 362.) PA 3227

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- 200-

TRAZ, Robert von. De l 'alliance des rois à la ligue des peuples. Sain- . te-Alliance et S. D. N. Paris. B. Grasset, (1936); 8°, 351 p.

TA 7524 VIEIGALL, Arthur. Alexandre le Grand. - Trad. de l'anglais . par

Théo Varlet. Paris, Payot, 1934; 8°, 449 p. carte, dépl. (Biblio-thèque historique.) TA 7602

WINDECKE, Christian. Wie Stalin wurde. Vom Priester-s-eminar zum Kreml. Bern, A. Scherz, (1943); 8.°, 262 S. Taf. Portr. TA 7710

ZIMMEftMANN, [Jean-Georges]. Sur Frédéric. le Grand et mes en­tretiens avec lui peu de jours avant ,sa mort. - Trad. de l'aHem. de M. le Chevalier J'G'Z', médecin et Conseiller de S. M .. le Roi d'Angleterre. Lausanne, Frères La-Combe, 1790; 8°, X+212 p.

TA 6609

V. BEAUX ARTS - MUSIQUE - BILDENDE KUNST - MUSIK

BORY, Robert. La vie et l'œuvre de Wolfgang-Amadeus Mozart par l'image. Genève, Ed. Contemporaines, (1948); 4°, 225 p. fig. pl. portr. mu~. fac-sim. TB 831

BRANDES, Georges. Micheangelo Buonarroti. - (Uebers. von Ernst Richard Eckert. 3. Auf!. Berlin, E. Reiss, 1924; 8°, 448 S. Taf. Portr. TA 7699

BUENZOD, Emmanuel. Franz Schubert. - Ed. *. Paris, Corrêa, 1946; 8°, 179 p. portr. (Collection « Musique ».) TA 7744

COMBARIEU, Jules. La musique. Ses lois, son évolution. (Ed. * ge mille.) Paris, E. Flammarion, 1911; 8°, 348 p. (Bibliothèque de philosophie scientifique.) TA 7528

DENEREAZ, Alexandre. Cours d'harmonie. - Données physique8, historiques, Lausanne, Vevey, Fœtisch; Paris, Rouart & Lerolle, cop. 1937; 4,\ 219 p. mus. 'rB 822

F.OCILLON, Henri. Art. d'Occident. - Le moyen âge roman et gothique. 2e éd. Paris, A. Colin, 1947; 8°, VI+361 p. fig. pl.

TA 7638 GANTNER, Joseph. Kunstgeschichte der Schweiz. - Von den An­

fangen bis zum Beginn des 20. Jahrhunderts. Bd. 1-2. Frauen­feld und Lei.pzi~, Huber, 1936-1947; 4°, 2 Bde, Abb. TB 823

HAMANN, Richard. Geschichte der Kunst von der altchristltchen Zeit bis zur Gegenwart. Berlin, Th. Knaur, 1933; 8°, 968 S. Abb. 12 farb. Taf. TA 7707 .

HUISMAN, George~. Histoire générale de l'art. - Publ. sous la di­rection de G'H'. Paris, A. Quillet, 1947; 4°, 4 vol. fig. pl. cartes . .

TB 872 LUDWIG, Emil. Kunst und Schicksal: Vier Bildnisse. (Rembrandt

- Beethoven - Weber - Balzac. 21.-28. Taus.) Berlin, E. Ro­wohlt" 1928; 80, 248 S. Taf. Portr. TA 7718

- 273-

sait, et ma mère, environ quarante-deux. Mais j'étais sans la moindre notion sur l'âge de 'ma mère; l'idée ne me venait seul-e­r.n~nt jama'is de me demander si eHe était jeune ou vieHle; ce B'est n~êlne qu'un peu plus tard que je me suis 'aperçu qu'elle était bien jolie.

P. Loti.

L'amour matel'nel

Savez-vous ,ce que c'est que d'avoÎ'r 'Une mère 1 Savez-vous .ce que 'c',est que d'être ,enfant, faible, nu, 'lrnsérablle, g,ffanlé, seul au monde et de sentir auprès de 'vous, nliar-chant quand. vous mar­chez, s'arrêtant .quand vous vous arrêtez, souriant quand vous pleurez, une feillme qui est là, qui v'Ous appl'end à lire, qui vous app-rend à aiirnrer, qui réchauffe vos doigts dans S'es mains, votre corps dans s·es genoux, votre âme dans s'On 'cœur, qui. vous donne . :son Lait quand vous êtes petit, sa vie toujours, à qui vous dites : « Ma mère l » et qui vous répond: « Mon enfant ! »

V. Hugo.

Ma mère

Sa tendress'e pour IllOi alla~t jusqu'à trouh~er sa raison, si lucide et si f.erme -en t'Outes ,choses. ENe aurait voulu que je ne grandisse pas pour lllieux lue serrer toujours contre eHe. Et, iout en n~e souhaitant du génie, elle !Se réjouissait que Je fusse sans esprit et que Le sien Ille fût nécess'air-e. Tout ce qui m 'of­frait un peu d''Ïndépendanc,e et de liberté lui d'OnnaH de !'o1n­brage. Elle se représentait avec une terreur folle les dangers que je courais sans elle, et je ne suis jalllais l~venu d'une prOlue­nade un .peu trop prolongée lSans la trouver la tête en feu et les yeux égarés. EUe s'exagér'ait démesurément mes bonnes quali­tés et laissait voir à tout propos cette ex-altation qui ln' était pé­nible, car, de tout temps, j'ai reçu com·me une cruelle hurnilia­iion les témoignages d'une estime qui ne m'était p!lS due.

A. France.

b) Exel:·cice d 'application: S'en référer au numéro 1.

VI, COMPOSITION FRANÇAISE

La phl'ase - Le paragraphe - La rédaction

1. Formez des phrases avec les m'Ots du vocabulaire. 2. Conjuguez les verbes du vocaibulaire. 3. Paragraphe: Maman met coucher mon petit frère. 4. Rédaction :

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- 274

';"'" Lu journée ~; la' Încimài1.' ~' Le~ no~ns : la maman, la mère de famine, la méll'agère,,. , t~l cuisine, la lessive, la couturière, ,la repa'sseuse. - Les qualités: elle ,est matinal.e, vive, active, laborieuse; le ,soir, elle est fatiguée, 'lasse. - Les actions :eHe se lèv,~ tôt, ~lle éveiHe les e.nf,~nts, prép~re '~~s -repas1 balaie l,~ , mai­,,'on, e'ssuie-' lés ' ineubl~s, ' èÜ'1jd J.es ' habHs, raccom..fùo(të- lès vête-

l ' ", ,,- , - ,,- - - " r'· • '-, -

merits, l,ave ét r~,p-ass'e l,e lihg,è. ,- ' ' - . '-:~';Votrè -'IIiàni~'n est a,h,sente de -la maison: ' p~ridr~nt un -temps

li' if .~. 1 ~ .... -: l ;,1 .. :- • ~-, 1 "l' . . ' - . . . -, ê:-'\ssez Long. Cette absence se falt-eUe sentir? De que}lle manière;,? Vos impressions. " " "

Con~e.ils. ' ~ a: :b~nnez hi ,,r,airson del'absenèe ' de ~oir;~ mère llul' es( :d',à:ss,ez . longue dur-ée- ,(là nù;ùadie' d'un ... melnbre ' de 'la ra~iVe,- .~J, ;Voyage lointaip-, ~,Îl;~ - co'nvalesoence_ ,p_~ut-être ... ,): '

h, Cette; absence ,s,e _ fait-elle ~'en:tir?

L En ce qui concerne.la vie matérielle de l:a _:- maison : Sans doute votre sœur aînée, votre père, .·peut-être, s'ingén:ent , à, rem­placer , quelque peu votre mère. y parviennent-ils? 11. leuT man­que le temps, la compétence, le soin, 1-a patience. -:- A quoi voyez-vous que leur bonne volonté ne peut suppléei' à 'l'absence (te votre mère? (Préparation des repas, soins du ménage, rac­COluD10'dag-e c1:es v;êtement~" ,~t'G-.)

, 2. Au ', point -de vue --lnèrr.aJ ,: Personne ne '}lé'ut remplacer la tendresse, 'la solliCitude, le dévouenl'ent d'une mère, les' atten­tions 'délkates "qui font ·le charme du foyer. A ce' pclint' , de vue, l'abs'I:nc.c l~f' votre 111ère se frut paÎ'lituhèreIllenl 'se1.l ti l', , si vous avez des j'ri res ot't des sœw's plus ie1.lT!es: '

.'1 Que souhaitez-vous ,alors? So'n l'eto:W' lë j>I'us tùt pos~ible, (ou t en uc-onna·is~aDt cÜ'lTI,bien sont dévoués ceu~ qlÜ rc'~tc~nt :) l~ maiS(Hl, avec vous.

--- V-qirf': ,petit frère s',est ~ foulé une ch-evil1<:~ et a éte obligé de garder '1~ chambre -pen43!\t 'un~ :sem~iné': ,' Ce qu'~ fait votre JlIèr.~ : <1 P,,?~~~ le , s'O'j?h~l\ PO~! ."~è di'stJ;a:ir~. -, -'~,' - -.~

GRAND CHOIX

. , .peufs et occa&Îons. " VENTE ~ ÉCHANGE - LOC \'!'IO~S ~ RÉPARA'flo.NS - REVISIONS

, , Devis sans éngugernent. · '

Ha~~~,~~~/:1ro~gu, . ~~~', Jnstrue~pnts Recueils de chantl. ~' - , \ PIAN O:S-

Tél. 21063 .fjffi /;. CI~ . de musique. SION

--::-275 -

-.:~ ~ FICHE DE VOCABU:LAIRE No 35

1. .I. _ .liI_ ; 17. 'Maman

Lecture ., - ': r ·'

,"_~ MC!-n,wtz. _ 1\1.a-111a)), tu es toute p-e-fi.t,e, tu port~s un bonnet ])Ianè, -un corsage HOIT, un lablier bleu. Tu ,marches d.ans notre n1.aiso~, _ tU" r~ng~s, I~JlléQragf, tu fais , la cuisine Bt tu e.~ , 'ma.man. 1\1 te lèv~s" -le m_~iin- pouF halayer 'et 'Puis tu prép.ar~s,Je déjeunér ·et' tu vie'ns ril'év-éiHer. '

J"entends _ tes pas dans le corridor. C'est le j.our qui arrive a v_ec l'-éc,ole, et je rie suis pas content. Mais, tu ou vr€s .la porte et je te vois, malm;an, avec tes joues tendres où Ines baisers s'en'~ , foncent. Tu viens àV'ec du c'Ourage et -de l,a bonté; tu m'embras'ses et je passe. les bras autour de ton cou. Tu es une bonne maman qui. chasse la , paresse. C'est pourquori, pour t,e faire plaisir, je veux rest'er un brave petit garçon.

D'après Ch. L. Philippe.

Préparation il la, rédaction

Que' dit"'-on de , .la taille' de ,cette luan1an ? de se., habits? de ,ses acti-ons ? Raconte tout ce que fait ta ma'ffian d-epuis l-e matin' jusqu'au soir: I;>eux-tu payer ta maman pour tout ce qu',eHe fait pO~ll' toi? COffi!ment -lui m'Ontres-tu que tu l'aimes? Qu-e dois-tu d-oncJaire pour lui , prouver ton am-our ? Que fais-tu par exemple le SOlI' quand tu vas de coucher, et le matin quand tu te lèves,,' pour lui prouver que tu l'ai1mes. Que faut-il penser d'un enfant -qu~ fai~ Ide ..la peine à, Sa mère? -

Vocabulaire

. ,Faü;ons la .chasse aux mots. Copie les mots suivants, et place­]esJ:~ans de 'p~htes phra~es. -M,a'lnan~ ,~a mèl'e, -la l11énagère, .la ten~ ,dresse maternel1e, le menage, l'a CUlsm-e, ,die aime, eBe / embras's~, eU_e caFesse, ell~ ,câline ses enfants; elles les élève, les ,habiH'e, lelll' (~(mne l:lne bonne éducation,- el-1e les 00 n sole, les soigne quand iis ' sont malades, elle se dévoue pour sa famille. C'est une boni'l-e _lliaman, une lUa'1nan tendre, dévouée, affectueuse. \.

Orthogl'aphe. Les sons.

Copie les ·envover n:eUoyer broyer .c:poyer

mots suivants halayer ,payer délayer étayer

et place~J.es dans de 'petites phrases essuyer ennuyer appuyer

priel' lier relier nier

1:

1

Page 16: L'Ecole primaire, 15 février 1949

- 276-

F ICHE DE VOCABULAIRE

Maman (suite)

No 36·

Renlplace les points par les mots suivants : obèir dDrlotte . gâte maternell~s

, cr le' v·e chagTin bal,ay. e men3 0 e ' fa it raccÜ'm·mode prép.'ue soignf: inÜ'cr.upé~ orphelins tri·cote é~u(.ati~n

Maman s'occupe du .. . ; eHe se ... de bon matIn; pUIS c~le le déjeuner ; elle _ .. la cuisine; ~ne .. . les ohambres ... les ~9.blts des bas; .. , ' les nlalades; elle n'est jamais ... dans la nlalSOH J e plains ;es p auvres ,_. qnj ne rtço~vent plus les ca["es se ~ ... Cette mèr~ chérit son .enfant; eUe le caJole, .Je .. . un peu trop; eUe re­grettera plus tard l' ... qu'elle lui .a donnée. Nous devons ... à

notre nlère et éviter de lui causer du Con jug-aison Oopie : Imparfait du verbe êtl'e

D'habitude j'étais sage avec maman Nous étions sages avec tu étais sage avec manlan Vous étie z sages ,ave·c .. . il était sage avec malnall Ils étaient sages avec .. .

Copie: Imparfait du verbe avoir J'avais une bonne maman Nous avions une bonne .. , Tu avais une bonne 'lnaman Vous aviez une bonne '" Il avait une bonne nl'alnan- ' Ils avaient une bonne ...

Conjugue négativement ces deux verbes à l'imparfait. ~ CO'IDplète les phrases suivantes en em.ployant le verbe etre'

cu le veIbe avoir à l'imparfait. J' .. , sage; tu ... froid; il .. . content· nous ". faim; vous ... un livre; ils ... peureux; ils '" une grand~ ffimnan. Gaston ... un bon petit garçon; il .. . une Dlaman qUl l'ainlait beaucoup elle .. . contente de son fils. Les élèves ". eD récréation; le lnaître ... en ·classe, il oorrigeait les cahiers. En hiver nous .. . souvent froid, car le charbon .. . rare et cher. Vous ... plus travailleurs l'année dernière; aussi, vous ." .une meilleure place. Les' parquets .. . propres, car ma mere .. , SOIn de les frot--

ter tous les soirs. Grammaire LeI' verbes à la deuxième personne. Les v~rbes à la deuxiènle peTsonne du singulier ont générale-·

nIent un S. Relève tous les verbes de l'exercice de lecture qui s'Ont à la

2èlue personne. Ecris: Tu es, tu pDrtes .. . Copi,e la lecture en écrivant: M·am'an est toute petite; elle ·

porte '" 1\1,ets les terminaisons voulues aux verbes suivants; écris-les .

à la 1ère, à la 2ème et à la 3ème personne du présent: Je me lever de bon ·matin, puis Je me laver, je m'habill~r, je·

prier .Je bon Dieu, j'-embrasser mes parents, je déjeuner, puis .le me diriger vers l'école.

- 277-

FICH E DE VOCABULAIRE No 37

18. Dans le jardin

Lecture

Les fl'wnboise s .. Quand Ina tante lne permettait d'aller au jardin, -elle me r·ecommandait ·en grossiss'ant '1.a voix'

« Surtout, ne t'Ouche pas aux framboi.ses, je les ai eÜ'lnptées ! » A.u bout de cinq minutes de p rom enades joe ne résistais plus à la . tentation et pour m 'encour ager Je répétais en. lor:gnant les fr amboises. « C'est impossibl,e que la tante Thérès'e ait pu les '(,Olnpter toutes. » J'en man.gea~s quatre ou cinq, puis je m'en revenais d'un air innocent vers la chambTle de nl·a tante, sans nl e douter que le parfum du fruit défendu était r esté sur mes lèvres . « N'as-tu touché à rien? - Non ma tante. - Approche, souffle ! » A'lo·rs elle 'levait le do'Ïgt et r oulant d·e gros yeux: ( Tu as mangé des franl~>oises. »

J 'étais forcé , de conf.esser ma faute .

P réparation à la rédaction

Quelle défens'e la tante faisait-elle au peHt gaTçon? Pour ­quoi grossissait-eHe la voix? Comm·ent la tante sa'vait-'eHe que l'enfant avait mang.é des frambois·es ? Cite deux défauts du petit garçon.

Quels fruits cueille-t-on encore au jardin? et quels h~gulnes ? quelles fleurs? QueHes sem·ences ,le jardinier enfouit-il dans les plates-bqndes ? Quels plantons repique-t-il? et que plante-t-i1

. '!

Vocabulaire

Faisons la chasse aux mots. Fai's ,entreT les mots suivanLs (lans de courte·s phrases: Le jardin, le jardinier, les allées, les plates-bandes, les légumes: des carottes, des pois, dè S haricots, des salades, des laitues, des épinards, des to·mates, df'~ pOffime'S de terre, un selnis; des groseilles, des framboises, des fraises., des es'p aliers. L'arro~oir, le Tâteau, lia pelle, la bêche; un j'ardin bien l'ntretenu , les m.auva~ses herbes, des allées sablées, ratissées; se­mer p lanter, sarder, ratisser, bêcher, bineT, taiNe!" ·repiquer.

Orthographe. Les sons.

Copie les ,mots 'Suivants et fais-Iles entr~r dans des phrases:

Framboise la n::>]x· la soie du bois F rançoise l.a poix la voie un pois villageoise la croix . une· oie un nl0is hOllrgeoi,se 'le choix la · j,oie une fois

Page 17: L'Ecole primaire, 15 février 1949

- 278-

FICHE DE VOCABULAffiE Dans le jardin (suite)

Rempl.ace les points par les ·mots suivants: Graines planté plates-bandes -al,Mes groseilliers repiqué -chenilles légumes framboisiers confiture herbp

No 38

Le jardinier a ·enfoui les '" dans la terre; 'puis il a ... des. ha­dcots et des p,ois ,et il -a .. ' des plantons de salade et de laItue. Les ... sont sarclés avec '. soin; :la mauvaÎ'se ... est régulièrement l'nlevée et l,es ". sont recouvertes de gravier. La ménagère trouve dans son jardin tous les .... dont elle. a -besoin; Mon père ·a planté des,·, ... et 'des .... tout autour du jardIn; maman est contente, elle pourra faire de -la bonne '" Nos choux 'sont infestés de h,ideuses ...

Conjugaison Imparfait

Vetbe résister Verbe l'ougir Je résistais à l'a ·tentation .Te rougissais de ma faute Tu résistais à la tentation Tu rougissais de ta faute Il résistait à a tentation Il rougissait de sa faute Nous -résistions à la ... Nous rougissions de notre Vous résistiez à la ... Vous rougissiez de votre '" Ils résistaient à -la '" 11s rougissaient de leur ...

l' Remarque: Tous les verbes à l'hnp,arfait sont terminés par nis, ais, ait, ions, iez, aient. .'

. Relève tous les verbes de la 'lecture qui sont à l'inlparfait. ~.I Conjugue à toutes les personnes du prés:ent, du futur, du pas­

sé' comiposlé ,et de l'iilllp-arfa1t : J'entrer dans ,le jardin, je Teda-rder les , framboises, je ne :résister pas ù la ttmtation, je choisir les lneilleures et je les mang,el'.

Grammaire Verbes en gel' ,et en cel'.

. Les verbes en gel' prenn~ent un e apI;'ès le .g devant (( et u : tlOUS Inangeons.

Lés verbes' ,en .cel' prennent une cédille s'Ûu,s le c ùevant (/ et o . . - Conjugue les verbes manger et forcer à l'imparfait. Ecris:

Je nlangeais, je forçais. Tu ... .. Mets les terminaisons qui -conviennent aux verbes: 1111-

l'w'fait: Lorsque les framboises -comlnencer à mûrir, j'aller nu ja~din et j'en mang'er quelques.-unes; m'a tante me gronder et me Inena-cer" mais je ne p'{r~lvoir résister à la tentation ct je reCOlll­

mencer le jour sulÎvant. Présent: Nous nous efforçons de plaire à nos parents; pour

çela nous ranger nos effets avec soin; nous l,es placer chaque soir dans l'armoire. A l'école nous tracer des lignes au tnbleall avec la' craie et nous les effacer llve-c une éponge.

~-, : 1' ,- 1

1.' .. ,~

Nlatél'iel. - Un 'chat vivant, si possible; -.sque'lett~ :·d~une tête de chat. .i ·

1. Observons ' le corps du' chat. - ~ 1. La -tête. 2'~ EUe" est ('-ourte,' ron'de' les deux oreilles sont · pointues, petites et mobil-es.

. /, , , . Les yeux soid .rOIl;ds, _ tiè's :peTç~nts; le chat voit même dans ·F'obS.-('uI:ité presque 'cànlplète: "'Obs:erver la forine -de la; 'pupine à la fumiè're et ' à l'ombre. 'Le ne'z ' est humide'; 'de chaque côté se trou-vent les Inoustaches, très ·sèîisibles. '

La bouche -limitée par les lèvres, renferme une ·-langue ru­gueuse. On y trouve aussi les d:ents qui sont plus faciles à ob­server sur un crâne. Elle's sont pointues, 'Surtout les dents laté­rales (molaires). Les canines sont très Jongues 'et très pointues, Montrer que ,ces '-dents constituent un appareil puissant de mas­tication, fait pour ~ouper et déchirer, et fdnctionna~t comme des ciseaux:'

2. Le . corps. - Allongé; recouvert de poils formant une douce et 'cha,ude f'Qi~urure; 'la : queue qui termine le ,corps est lon­gue, velue, presque cylindriquè.

3. Les numbres. --0- 4 pattes terminées par 5 doigts Iuunis de griffes.: Ces griffes, pointues et acérées, ne s'usent pas, ear .. elles ne touchent pas,- 'le sol; e1les sont en effet rétractiles, le chat .peut faire patte de velours'. Observer que la démarche du, chat ~st souple et silencieuse. .

II. Les mœurs du chat. - 'Le ,chat se nourrit d·epr'Oies vivan-­tes, c'est un ch~sseur agile et rusé. Il a de bons ,yeux el une oreille fine, ce qui lui . permet de; découvrir fadlemtmt le gibier; sa démarche souple et silencieuse lui permet de l\?(:rsurprendre." C'est ,en outI:e un -ex,ceHent grimpeur sauteur et CQureur. · Il pos-

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Page 18: L'Ecole primaire, 15 février 1949

- 280-

'sède enfin des qualités de patience et de ruse grâ'ce auxquelles iJ attrape aisélnent souris ~t petits oiseaux.

B a donc toutes les qualités du bon chasseur, il .est en ou­tre formidablement armé, grâce à ses griffes et à ses dents.

Conclure. - Le chat est un carnivore. 'Citer d"autres carnivores voisins du ·chat: le lion, le tigre,

la panthère. Dire quelques mots du chien que l'on -compare somnlaire­

au chat.

III. Le chien. - Le c()lmparer au chat. Insister sur les dif­férences suivantes.

a) Museau plus allongé: nl0indre développelnent des. 11lUS­des masti,cateurs; les dents moins pointues et moins coupantes que ceHes du chat (le chien est moins carnivore);

b) Les pattes sont plus longues, Ile chien marche aussi snI' l'extrémité des doigts, mais ses griffes non l~tractiles sont é·mous­

- sées. La patte du chien n'est donc pas une arme. Le ·chien court très vite, H est très leste;

c) Les sens du chien sont aussi très subtHs, BlaiS c'·est surtout son odorat qui est développé.

Conclure. - Le -chien est aussi un bon chass'eur, mais moins armé q'ue le chat; c'est au~si un carnivore.

IV. Autres carnivores. - A. Voisins du chat. - Le lion, le tiO're, la panthère. Montrer des gravures. Tous ces anÎlnaux, s~nblables au chat sont InerveiLleusement organisés pour la chasse. Ils s'attaque~t aux herbivores et se nourrissent de proies vivantes. Leurs fourrures sont, en général, recherchées.

B. Voisins du chien. - a) Les races de chiens : chiens de ehasse, à l'odorat très développé: chiens 'courants, chiens d'ar­rêt; chiens ,de garde: dogue, Terre-Neuve, St-Bernard; chien de herger.

b) Le 'loup, le renard, l'hyène: décrire ces . mlÎ'maux et dire quelques mots de leurs nlœurs.

C) Autres carnivores . - L'ours, frugivore, délnarche lente et lourde, et parfois gri,mpeur; le blaireau, recherché pour sa four ­lure se nourrit de rat~ d'insectes; le blaireau et .l'ours m.archent non 'sur les doigts mai~ 'sur la pll3.nte des pieds.

La belette, la fouine, le furet, le putois sont des animaux au corps très aHongé. De petite taille, pattes courtes, ils sont très carnivores et même sanguinaires; ils égorgent leurs proies, mênl·e repus. Ce sont des animaux nuisibles (bass'e-cours, cla­piers). Ils sont recherchés pour leurs fourrures. Signaler: la lou­tTe, la martre.

- 281-

Les phoques et les morses sont des animaux adaptés à la vie aquatique, et très voisins des carnivores. Leurs Inembres sont transformés en nag·eoires sembl,ables à celles des poissons. Le morse est remarquahle par ses longues canines dirigées vers le bas , il se nourrit -de mollusques; on le chasse pour son ivoire.

ORTHOGRAPHE

Courage

C'est une histoire vécue que l'on vous ralconte. Cela se passait il y ·a quelques ·années déjà, .gur un haut alpage, ,au ISOln­met d'un vallon sauvage, après la désalpe des b·oLl'peaux. Trois ouvriers étaient oocupés à des h'avaux de terrassement. Le soir, pendant qu'ils prenaient une ,petite 'collation, l'un d'eux Is'affais­sa. subitement et resta inanimé sur le solOn lui pOli3. secours, Inais en vain. Il ne devait pas reprendre ses sens.

Que faire? On ne pouvait songer à des,cendre, à deux, le ca­davre jusque dans la plaine, par Œes sentiers 'abrupts de la TIlonta­gue. Et de plus H faUait compter avec une enquête -éventuelle. La décision fut vite prise. Pendant qu'nn des télnoins des'cen­drait au vinage pour 'Uippe1er à raide, l'autre monterait la gall'de auprès de l'almi défunt. Rester là-haut tout seul, de nuit, en de pareHle.s circonstances, par une fin d'automne sinistre, était un acte de vrai ,couraige. Quand 1es secours arrivèrent bien après minuit, le fidèle g.a,rdien était assis à 'côté de son compagnon trépassé.

lJ'hôtellerie Thème d'examen proposé à l'Ecole des Recrues aux Casernes à Sion

en été 1948

1 et 2. GEOGRAPHIE ET ECONOMIE NATIONALE

Dernièrem'ent, on pouvait Ure dans les journaux Iles lignes suivantes: En 'rai'3on du temps défavorable des m'Ois de juin et' de juillet, l'a s'Î'tuation de l'hôtellerie sera désastreuse durant cette 'saison d'été. Pourtant les hôteüers fondaient de grands espoirs c~r les den'1andes des Anglais notamm'ent étaient' nombreuses, Londres ayant ,levé.J'infoerdiction des voyages en Suisse.

Page 19: L'Ecole primaire, 15 février 1949

-282 -. . ~ ..... ' , -

.. ,ritl".,;'âiJlS~~ · l~~.ï. ~tr~nger&:· . .'~t ~ surtou,t:)t(.,§ .[.Angl.ais" til~?n:?~t . à venil" pa~s~1>i~ur!S:.\vaeaQ<pe.$.: : ~ill :.Suisse:S; . . Qu:;es~-\~e, qp.i ~e_s aUue? '.

'" Beautés naturellèS', ··cl.est-.à--dir-è',: Jil\Ünt'~gne.s, ' gJ.aci~rs, la,cs j

!'" ':' '' ; " " Y i: , ·sit:e&-:,rep:q~:apts,~ " .. ; ",1- , '; ;\:.l ' ~ .. I·'

.... !1,:,:,.:·!I!: . ,sp'qrt~ ,;, : .,;.été l ,~hrini~sJJ.1'~f . .'~a;n:ota-ge, . golf, ct,c,; hiver: ,:.1,; ;"~ii~ ' : , .1 sk~,: 1 patil}flg\e,. ,'1:),o.bs, cl1:rhJ)g, ' .et-ç,' . :" ..

Réputation de nos hôtels .: ,c:Uisine , 'soignée, confort, ac-cueil aimable. ._, .. .

Stations thermales nombreuses, cures pour malades. ,,1' .: ... ;" 'TranqttiHité, . séctn~ité-; ·,p·as·· de grèv-es, de révoh.J.tion, de

guen'e. .. .. :' :" ' .. ' .1.

~,' .' l'.' ~ : .ExcftfleJ;.l.t~ · -or,gan~s~t\on -ad~~i1!i~s~rative. Restrictions de toute nature supprimées, donc-~possibHité

d'avoir de tout. Médecins réputés. ExoeHentes éc'Oles. Chemins de f'er confQ:rtablys et 'bien ' organisé~, etc.

Comment l·es .. étrang,ers çonnais'8ent-ils notre pays? '~,:" i • i \ par.J~ ,pl:'op·agand.e de l'Off.ice ~uisse du tourÎslne.

articles, et.-réclame dans les journÇlux étrangers . actualités dnématogr.aph1cjues, docum,ent'aires;

. :' \' Bv:reaux dans 1'-eS prip.-cipales villes du : m'Onde; ·a.ffiolies; , ' . n()!mb~'.eux congrès organisés .dans [e pays.

. La IneiUeure récJ,alme est encore f~te par les étrangers eux-m-êm·es.

Co'mment nos hôteliers doivent-ils s'y prendre pour faire . eUe ex,ceHen te réclame ,? . :.",. ',,' .... ~J~n 'Soi.gn,~}; les ~Hents. ., Bien les ·ac~uei,nir.

1 h ~tr.·( '.;: EY.it~t; les prix .prohibitifs. . l\.foderniser leurs étaplis·sements . .. .'.

Engager des employés bien stylés. . " , \ Acqu~ri~· . uJ.i.e e~cene:tlte f~rl;I1.a~ion .. professio~elle:

_', " Et'-',~olpmer:tt :peuyent-:üs ,.'acquérir 'ootte .-exceHente formation v;ofessionnelle' ? '

En apprenant :leur métier à fond; 'cela " " ,, ~n t' suivant .les ,cours ',d'une é~l.ç hôtelière;. _

.'.: f "J "" '~' ,e~',ia~sant up ·:'apprenÜssage p·r:.atique. dans un hôtel ré-'" puté, et en passant si possible par tous les échelons;

eh se tenant c'Onstam'ment · au oourant de ce qui se fait

;,, ',' r';'!i :f"e~:jl:~~~;:~'~nt ,ies ':' l~nl5ue~ :. é~~a'~gères.

L'hôt-ellerl'e est une tràdition 'eii Süis,se. '·En ' effet~ ! bi~n '·avant la décoùvert'e de ,"àlpinisme et de"'la Inlontagne>les"étrahgers. ve'-naient déjà ,dans :nos hôtel,s. Pourquoi? " .. ! ' . ;

Pour se 'rendre dans les autres pays : liëù :de passage. Pour recouv'rer leur '8anM · dans les statio.rrs l ,: balnéaires

de Baden, d.e 'Lavey; de Loèchc les ' Bains; ' de Ralgatz, -de Schulz, ' de Tarasp, ' etc. c.

Qui sait 'montrer ces stations ? ? ? ?

Pourquoi l'eau de ces stations est-elle généralement: ch.aud~ ? 1 degré chaque 33 mètres.

Pourquoi~ nos principales st atio:ns d'étrangers ' ·sont-elles situées dans les Alpes ?'.

Beauté des sites; pratique de l'al1pinism.e, pureté de l'air, frakheur en été, pratique d,es sports en hiv.er,

; ,

forte insolation en hiver; 'pas de brum·e.

'.

Nos principales 's'Latlons sont Montreux, Interlak<el1, Zermatt, Lucerne, Davos, S't-Moritz, etc. Qui s'ait montrer?

? ? ? Mlais il ne suffit pas d'avoir des sourcës thermales, 'de beaux

sites et de bons hôtel,s; que faut-il encore pour que les éh:angers puissent venir chez ' nous visiter toutes les régions du pays?

li faut d'·exceHents mOYen~ de ,'communication: route~ jusque dans les vallées, chemins de' fer de montagne, pI.aoe d'aviation .

En effet, aujourd'hui beaucoup d'étrangers viennent' chez nous -en eln pl'Un tant la voie des aÏTs. C'est ains.j ·- 'qù.'en juin dernier, la princesse Juliana et le prince Bernard des Pays-Bas ont atterri- à Châteauneuf pour· se rendre à Zerm,atL Qui S'aH montrer les Pa)lls-Bas, Amsf.erd·am?

? ? ? Sachant que .l'avion avait tine vitesse · horaire moyenne de

400 km. à -l'heure, qui pourrait trouvèr :ta durée du -pai'cours (Ctarte). .,. ...

? ? ? Les -étrangers viennent ·.aujourd'hui surtout de ' l' Angleterre,

des Pays-Bas, de la Belgique, des Etats-Unis, de 'Sued~;J' Qui sait montrer? .

? ? ? Pourquoi ne viennent-ils presque plus d'Allerii~:g.he, de Fran-

<.>e et d'Italie ? ~". , ' .1.':

Page 20: L'Ecole primaire, 15 février 1949

- 284-

La milsère règne dans certains de ües pays par suite de . la guerr~e.

. Manque de devises. Changes dépréciés, etc.

L'industrie hôtelière ne favorise pas S'eulmnent l~s hôteliers, nlais toute une par te de notre population. Qui plar exemple?

Conlmerçants en général et alim1entation en particulier. Agriculteurs, par récouI.ement des vins, des fruits, des

légumes, du 1 arit , du beurre, du fromag,e . . Industrie de la confiserie, des ohncoll3.ts, de l'horlogerie. Enfin tous les travaiUeurs occupés d.ans l'industrie, l'a­

griculture, le commerce.

Les guides. Les enh'eprises de transports, ,etc.

3. CIVISME

COlnme nous venons ,de le voiT, l'industrie hôteHère est de loute première importance pour notre pays. Les bénéfices laissés par le touris·m·e cnmpensent d'aiHleurs dans une C'ert'aine lnesure uotfle défi·cit commercia1.

C'est pourquoi nos autorités s'Ont intervenues énergiquement à Londres pour faire lever l'intel'dkti'Ün de venir dans notre p~ys.

Quelle est !l'autorité qui a faH ces démarches? Le Conseil fédéral.

Oui, c'est le Cons·eil fédéral; mais 'les pourparlers ont été préparés par un 'conseiHer fédéral. Lequel?

Le chef du Départelneut politique. Son nom?

Mr Pe1itpierre. A ce moment, le . chef du Départenl'ent politique n'est pas

allé lui-même à Londres pour négocier; qui a-t-il chargé de cette tâche?

Notre 'ministre à L'Ondres. C'est en effet notre minist.re qui la négocié. Ainsi no'ire pays

a des délégués qui le représent'ent dans presque tous les pays du monde. Quelle est la tâche de 'ces représentants?

Veiller à ce que de bonnes relations s'établissent entre les 2 pays.

Renseigner le Conseil fédépal sur les événc~nents poli­-tiques qui se paissent à l'étranger.

Informer de la situation politique, économique et fin~n­cière du pays où :Hs sont .attachés.

- 285-

Rensei,gner 'sur 'la possibilité de l'émigration, de l'expor-tation, de .J'importation .

Conduire l,es négociations avec ces pays. Protéger les citoyens suisses à l'étranger. A'ccordeT l€s visas à üeux qui v.eulent velür {!n Suisse. VeHl,er au ffi,aintién de l'indépendanee et de Ja neutralité

de la Suilsse. Ainsi, c'est n'ÜtTe 'lninistre à Londres qui, a conduit les

négociations en vue d'autor.1s,~r -les Anglais à venir en Suisse. Mais oe n'est pas lui qui a -ratifié l,a convention. Qui donc?

Le Conseil fédéral. Et ·à qui notre ministre à Londres 'a-t-il envoyé je proJèt de

convention? A MT P,etitpierre.

Et qui a signé cette convention? Le prés.ident de lia Confédération.

C'est-à-di:r.e ? Ml' Celi'Ü.

Ainsi, chez nous, la convention ,a été négoclee par notre mi­nistre, puis approuvée par le Conseil fédéral et signée au nom du Conseil fédéral par le 'Prés~dent de la Conf.édération, tandis qu'ailleurs un tel traité de commepce 'est fait 'et signé par le mi­ni.stre des affaires étr.angères seulement. Que pensez-vous de ces deux Inanières de procéder.

Discussion. Notre Minisfre à LondT,es H été nomulé par le Conseil fé­

déral, Inais 'avant d'entrer en fonctions ,j,l a dû êtr1e agréé par ,le gouvernenlent de Londres. Pourquoi un pays se réserve-t-il le ·droit de donner son agrénlent ?

C'est nOfllual; on ne peut pas reeevoir quelqu'un qui 'serait hostHle au pays, ou 'mêlne à .s.a forme dé gouV'el'ne­

m'ent. Le Ministre pourrait pTofite.r de sa sHuation exc.eption­

nelle pour f'aire de l'espionnage, pour faire de l'agitation dans le pays.

C'est bien cel'a en 'effet, car les agents diplŒnaüques jouis­sent de grands pTivHèges, l'extenÏtorialité et rinviolab~Hté en particuli·er.

M·ais revenons au traité signé. La Sui'sse n'a pas obtenu cet ftvantage sans contrepartie. Elle a dû pTendre c.ertains engage­luents. Lesquels, pensez-vous?

Acheter ceIiaines marchandises : draps, co1on, charbon, etc.

.,

Page 21: L'Ecole primaire, 15 février 1949

1'. ' · ~i~.r~r ~~r.taine~ ,~ào~ines dè préoiisï.~n .P~ui la' mà.riI)e et . l'aYiation. Fixer de.s tarifs de dou·a~e ., part~culi~r sur

i! : les ill,:lJ'lcp.andis'és impOl:téès d'Angletenl~~ .i .

, (A suivre)

(' ,1 .. ' .. .'

:Prom'en~~e à t.rQ"er~ la lan,9ye ',:Yrançuise Il n'est rien de moins qu'ml' poltron, signifie: il est poltron. Il n'est tien moins que .poltrbn, signifie, :' il n'est pas poltron.

mais courQ.geux .. . ~ Il n"est riert de' plus qu'un poltron, s1gnifie : ·il- est un poltron.

'. l' .. *** . f' . Avez;-,vou~ des dettes .? Réponse: J'en ai bien trop, et non hi~n de trop. ' .

. ' ,1 l '.' . • 1 1

* * * Davantage s'emploie a'bsolument; il faut donc éviter de faire

suivre ce mot de la préposition' de, davantage de fautes. '

* * * . Dans l'expression: j'ai ·plus soif que vous pensez, il vaut

i11ieux mettre ne entre vous et pensez, et dire qùe vous ne pensez.

*** Falnilièrement on dit: merci bien, m·erci ·beaucoup. L'usa.ge

finit par donner droit de cité à ces deux expressions au détriment de : je vous remercie bien, je vous remercie beaucoup, qui sont seules vraÎlnent 'correctes; car en général l'adverbe ne modifie pas 'le nom.

*** i -

F,aInÎ'lièreInenrt on dit aussi: il y a pas mal de gens, cet hon1-~ne a pas mal de déceptions,

:l<** On doit dire: la maison, le clocher en face, ét non d'en face.

VARIËTËS

Usage pieux et patriotique

Le Grand Conseil valaisan se TéQuit èi 'session ordinaire deux fois par an, les deuxièmes lundis de IDai et de novembre. .1

1 '. 1 ~~ •• ~~~ut : l,de c~ac\lJle <!e .. c,~s ,se~~i9I1:~1 .}e .~ . dénuté.s se rendent ~I~' 'c0r.~~' .. I~ )~ ~~.al~~~rà~,~ ' tp'Pf Y ·.'. '~~j's'is~ëI':') a:>~~' ?;ffice: religieux, dIsons a u~·e JJ;l.!~s;~~ .~~u, SalnJ-:~s.P!Jt., t~f.lil ,d',a!p:p~l~r~ '~1-lr leurs tra-vaux les benedlCtlOns' d'Eil.-Haur .. .. . 1

" ,,~ ~, . 1.; \ •

Il existe peut-être des ,es.pTits~ ,.f9.Tts, qu'i,ci nous trouvons fai­b~es d'esprit, ,qui trouvent cet acte religieux inutile pour la raison qu,:un Gr~d 'Cons;eiller n'a: pais besüin des:' 11\.llIIl~ères de :l'Ep)'it­SaInt, les SIennes etant suffIsamment vastes et vives .

. ;~v qiei ,eè que , nous le\ll:' répondons: . ' . . , .' " Platon, 'grand philosophe et..p~ïen" rédaille .. de l'homme et

de la cité d·es prières avant toute entreprise grande iU4..·,petite. · \. . Ci.cél'on, 'païen . lui aussi, ! homm·e pÛ'litiqtie rOl1.naiu; ! que le

peuple proclama Pèl'e de la patl'ie, déclare l'assistance divine « plus nécessaire à l'Etat que 'les 'grands homules » .

Louis l!euillot,' sauf erreur, àffirme q~'une pauvre 'fèlnme ~genouinée dans une église et qui prie pour son pays, fait plus eil faveur de sa patrie qu'un grand ·magist.rat qui ne prie pas. J.

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