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'.1. Pilteloud Barthélemy, inst, Sion
Répertoire des Bonnes Adresses
Pour la volaille:
F "SEG" urrages Fédération Valaisanne des Producteurs de Lait ~ Sion
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Vins du Valais
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SION, 15 Octobre 1951. No 1.
PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE
ORGANE DE LA 50C"~TÉ VALAISANNE
D'EDUCATION
ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7,50
71ème Année.
Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Instituteur, Sierre
-- Les annonces sont reçues exclusivement par -
PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION ""'"--------~~-___ ~ ____ ~ ____ ~ _____ ~ _____ ~ __ ~L ________ =Avenue cle la Garf' Téléohane 212 36
Une réussite dans le domaine de l'édition scolaire
lE G 1 LAS Nouveau manuel-atlas illustré
par Henri REBEAUD
avec la collaboration de Paul DUBOIS
Un volume de 176 pages, 19,5 X 25,
IOdE
avec 227 photographies, dessins et cartes, relié Fr. 8.10
Cet ouvrage remplace l'ancien manuel-atlas du degré moyen. 11 comprend une introduction ,g,énérale, 22 chapitres 'consacrés à l'étude des cantons et se composant chacun d'un texte-résumé de quesHons ,et d'exer,cices, d'illustrations COffi
,mentées et 'd'une .lecture. L,a seconde ,partie traite dê' la géogra'phie !physique (relief, climat, végétation, hydrographie) et économique (agriculture, industrie, commer,ce, tourisme).
Les maîtres trouveront dans ,ces pages de :précieuses sugO'estions pour leurs leçons et de nombreux exercices d'obser~aHon ,et d'inteLligence pour les élèves de divers degrés. Il y. fait une large part à la vie des habitants; compte Est tenu ' également de ,l'évolution historique du .pays, d'où l'auteur a tfré les enseÏJgnements qui s'imposent. L 'illustration est eX1cellente et oFfre un choix de vues originales cara,ctérisant chaque région ou se ra,plportant aux faits exposés. La partie .cartog'raphique n'a pas été moins soignée et comporte, outre la ,carte en ,couleur de chaque canton, des cartes générales, une vue 'à vol d'oiseau de la Suisse et un tableau des armoiries.
Moins systématique que les anciens manuels, cet ouvra.ge donne une .description très complète de la Suisse, plus concrète et 'p.artant plus vivante.
La partie spéciale consacl"ée à l'étude du Canton du
Valais est en préparation.
LIBRAIRIE PA YOT Lausanne, Genève, Neuchâtel, Vevey, Montreux, Berne, Bâle, Zurich
SiON, 15 Octobl'e 1951. No 1 . . 71 ème Année.
L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI8'~ VALAISANNE . D't:DUCATION
SOMtMAI.RE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Afppel au ,personnel :enseignant du comité ,cantonal valaisan en faveur des réfugiés. - Comité de lIa S.V.E. - Cinéma .. - Retraite des Institutewrs. - L'école a'ctive à la :portée .de tous. - 7-5me annive!r'saire de l'.ouverture de l'Eco~e nor.male Vlalaisanne. _ Nécrolo.g,ie. - LE METIER C'EoST CE QUI UNIT, - PARTIE PEDAGOGIQUE: Pour un enseignement intuitif. - Les !premières lim[pI"essions.
~c.' •• "" "
1 CpMJM[UNIrCA TIrONS DIrVERSES 2 S DEPARTEMENT @ S.V.E. © S.I.V.R. UNION êD ~
AVIS
Pal' suite de l'abondance des Inatièl'es, diverses .colnmunications ont dû être l'envoyées au prochain numéro.
Plusieurs adicles attendaient le présent No déjà. depuis le m.ois d'avril. (Réd.)
flppeI au personnel enseignant du comité cantonal valaisan
en faveur des réfugiés
Mesdames et M,essieurs,
Une nouveauté a trouvé un isyn1Jpathiique accueil dans toutes l1es rég~ions de Il.a Suis'Se et dans quelques ,lO'calités de notre canton: Ic'est la plaquette rréflBchissante !pour le Ipiéton de l'Aide Suisse aux réfugiés.
)Partouf on s'eiffor-ce d"aug'lnenter ,La sécurité Toutière. Le piéton est paliiculièremel1t en danger dans Il'obscurité. Tandis que ' aes aUlomolbilistes, Inotocyc:Iistes, ,cydistes sont protégés par le feu rouge ou Ile feu a'rrière de ~eurs n1.achine's, il arrive 'Souvent ,que le piéton reste invisible et soit éCTas·é.
Pour cette raison, l'initiatiVe de l'Aide suiSSe aux réfugiés a rencontré la fa'veu'r ,g1énéra:},e. Cette « lentHle » pour pié~ons ,s 'amume dès ,qu'elil.e est aUeinte par Je faisoeeau lumineux des 'Phares et'attire l'attention du Iconducteur. Les autorités de po-
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lice et les associations Toutières ont confir.mé r efficacité de cet insigne [umineux et ont aPlPuyé pID'tout notre action.
Non Iseulement cette pliaquette protège Je pi'éton ·au milieu de la ciTlculam'on lP[eine de dangers, 'm'aïs ellle représente aussi une aide pour les 'réfugiés nécessiteux se ,trouvant en Suisse, ,car la recette de cette vente leur est entièrement' destinée.
Quelque 11,000 réfugiés se trouvent enoore dans notre pay": ce sont des viei1la:rds 'et des malades 'qu'il faut !soigner, .des jeunes el des aduHes -qu'il faut aider, rres uns à se préparer à la vie, les autres à se 'creer une nouvelle exi1stence. Bien que la Confédération ait augmenté oSa Icontrilbutïon, les œuvr·es de se·cours ont dépensé pour les réfugiés, l'an dernier, environ 3 miLlions de francs.
Nos ancêtres ont donné jadis un bel exemple de [eur 'magnanimité !pour les !persécutés. Notre pays n'en est' pas devenu plus pauvre. Nous ne voulons :pas ,être moins ,généreux. C'es:t le privilège d'un peulPle [ibre d'offrir asHe et protection aux persécutés.
Nous vous prions donc de prendre en mains l'organü,ation de' cette vente de plaquettes réfléchissantes dans votre commune.
POUl' si:mplifier, nous renonçons à vous demander une ·commande de p;laquettes. Nous nous permettrons d'admettre qzze vous accédez à notre demande si vous ne donnez pas un avis contraire iusqu'au 1er novembre.
Nous vous enverrons à temps les iplaquett'es, les :papillloll's de propagande et le 'bulletin pour le dècomipte. Vous remettrez a'vec chaque iPlaquette le .feui1Œet signé par [,e Chef du Département cantonall de la poUce. Par ses eXlplicafions sÎmlPles et claires , ·ce feu1iUet facilite grandement 'Ia tâche des vendeurs.
Nous savons que pŒusieurs régions de notre 'canton se trouvent en deho'fls du .grand tranc. Que les habitants de ces régions rpensent bien au bUI principal de ·cette œuvlTe: l'-assi,,tance des réfugi'és.
iÜhalcun de nouS' 'se rend de temps en temps dans un -centre de grande cÎ:œulation. Il iPourra prnrfiter à 'ce moment des bons /Servi'ces du !peti:t réflecteur.
Nous eSlPérons qu'il vous sera possible de nous rendre ce servke. Si 'ce n'était ipas [e 'cas, nous vous saurions gré de nous indiquer une autre personne de votre :com·mune ,qui Is'en chalf.gerait.
Nous vous rem·eflcions d'avance vivement et nous vous prions d'agréer, Mes'dames et Messieurs, Il'-assurance de notre considération distinguée.
Pour ,le Comité ,can:tonal valaisan : Joseph Eschel') ConseilUer fédéraJI, Révérend Ohanoine Bl'unnel', ICUré, Sion.
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Le Département ,de l'Instruction 'Publi'que 'considérant que la vente ,des plaquettes lumineuses ,oontribue à ,protéger le :piéton ·contre Iles aocidents de la <CÎI'iculation et' à !procurer des ressources pour soulager des ·misères humaines, ·eng~ge vivement le !personnel ,enseignant là iprêter son généreux Iconcourset ,celui des élèves 'à oette œuvre éminem'ment sociale et phil an th l'iOp ique.
Département' de .l'Instruction pulblique : Cyr. Pitteloud.
Comité de la S. \1. E. Dans sa dernière séance I.e comité de !la S. V. E. a dési,gné
com,me suit ses diverses commissions :
1. Bureau du comité: Pralong Louis, président, ,Mich-ellet J oselph, vice-:président, Revaz .Mancel, secrétaire-caissier, Gabriel Bérard, membre du coonité.
2. Intérêts pl'ofessi,onnels : Mr 'Mi1chelet, président de la ·Com'mission, P. Daribellay, G. BéraI'ld, H. Theytaz.
3. Ecole primaire: ~Mr le Directeur de rgcole novmaile president de la
·Commislsion ' MT Cumdy Gr., MUe Gross Y., Mr Béral'id Cl., rédacteur
4. Commission des manuels: ,Ml' 01. Bérard, président de la 'Commission, ,Ml' le Directeur de l'gcole nomnale, Ml' -Gi1lioz Al., ,MaIe Gross Y., MUe Fournier, MT Broc
,card, MT Follonier J.
Cinéma Des s'éances ·cinématogr.a.'Phi'ques :sont offertes gratuitement
aux écoles les 'salnedis et diJmanches après-midi. Le pers'onnel en.seÎJgnant en sera avisé !par rvoie d'affiohes.
Nous invitons Ile !personnel ensei'gnant à ·bien vouloir assisfer ià 'ces représentations de Ifiihns d'ensei.gnem·ent et de do·cumentation. Il pOUJl'ra ensuite .les ,com1menter en ·classe pour le profit des ,élèves.
Selwioce .du dnérna scoJoaire : Paul Pellaud.
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RETRAiTE DES INSTITUTEURS
La direction de Notre ... Dame du Bon Accueil a envoyé à tous Jes Instituteurs du Valais romand l'invitation de prendre part à la retraite qui a été organiSiée pour eux et qui aura Heu du 29 octobre au soir au 1er novembre vers 16 heures.
Trois jours de récolle·ction s;pird.tuelJ.e pewv:ent être pour chaque éducateur chrétien une SOurice de force et de vie intérieure mtieux réglée et plus intense; ce regain de vigueur religieuse ne restera pa,s sans une répercussion heureuse sur l'œuvre pédagogiquE'.
C'est pourquoi nous nous empressons de recommander à notre tour à nos collègues de profiter de l'oc.casion qui leur est offerte de :x:enouveler leurs réserves chrétiennes. R.
L'Ecole Retive à la portée de tous
La Mlaison Schubiger, à ,Winterilhour, vi,ent d'éditer -son nouveau ,cata'logu.e. n ·est inrf:itulé : « L'Elcole active. V.ade-,mecll'm du matérie'l d 'ens,ei,gnement et des moyens intu~ttfs ,modernes)} .
.ce ti1:r.e ne ment pas. Déjà l'anlCÎ,en catallogue était une mine de ;sugtgestions. M,ais ~II arriv ait que les rnaîtr:es IhIssent em'Prunté~ dev,ant un objet à Iconfecmonner, s'urtout s' ils n',avaient pas suivi de 'coW's ad horc. Le nouveau c.atalolgue n'est pas :se ul,ement' une Iliste d'arti:cles à v,endre : il indique ,la mar:che à sui'vr e dans tous les 'Cas rpouvant prés·enrf:er une d irff iiculté : ,coŒlage, ti'Ss'alge, découpa·ge, modelage, cais1se à sable, décorations diverses, matériel d e lectUlre, de 'Ûa'~cThI, Ide ,sO'Mège, etc. Seules Jes t eahni1que.s plus Ilongues, ayant déjà un manuel, ne sont :pas eXiptilqué.es.
La présentation est parf aite, l'illustration abondante, le styl,e d'une' 'Cllarté remal'qUJahle, dû au tallent de '1a tsra dll'ctri'ce, Mme Dunand.JR,enaud. La tranche à onglefs p8mnet de rf:rouver rapidement /ce que ;l'on Icher,che. Outre le matériel slco~air,e prop're·· n1-ent dit, on sera heureux de trouver dans ,ces pages un gr and nnmlbre de jeux éduc.atilfs, Iqui 'se ront des Icadeaux ,appréciés pour les fêtes.
En bref, ce catallogue-manuel, qui :rejp.r és·ente une très grosse dépens1e d'éd~tion, es1:' une réussite à tous ,points de vue. J'ai sous iles yeux plusieurs ,catalogueS' .français de matériel éducatif, Na· than, BOUDre/lier, etc., nl:ais ils 'sont Iloin de valoir ,cellui de l a ,maison Schulbiger. Ce petirf: ·amlhassadeur fait grand honneur à l!a firme ·qu'i:l r'ejp(ré'S ente, ains~ qu'à !l' école suis'se en générall. B se:ra envoyé ,gracieus emnt à tous ,les rnaîtres et' maîtr,esses qui en fe-ront l.a demande. ' E. C.
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75me anniversaire de r ouverture de l'Ecole normale valaisanne
,le 19 a.vri~ 1951
Nous donnons ci-après le texte d e la conférence que le professeur Juliel' a faite à la réunion générale des Instituteurs à S t-Maurice,.
èt l' occasion du 7 SIne anniversaire de l'ouverture de l'Ecole nOl'lnale (La Rédaction)
Monsieur le Chef du Département, ~Messï.eurs les membres des autorités religieuses ct civiles,. Mess ieurs les Inspecteurs s c.olaire~ Jl,1,essieurs les Instituteurs) Jl,1esdames e1t M e!'sieul"s,
Si, à l 'noc,asion du 75nle .anniversaire de l'ouver ture Je l'E cole normaie a'ctuelle, j'ai l'h onneur de vous adresser la parol,e, c'e<;t d 'ab ord parce que, tou t en étant à la Tetrait e, je continue à m 'intéresser à l' école valais,ann e, à la'queUe j'.a i eu le plaisiT de consaCl'er 50 ann ées de travail ; ,c',e,st en slùte par ce qu~après .avoir en seign é pendant u ne trenta ine d'année·s à l 'école normale, je crois pouvoir vous fou rnir sur -cette école des rens'eign ements assez préc.is; ,c'est enfin ,aUJssi par reconnaissance pour la con fiance don t Ju'a h onoré le Dépar t ement de l'Inst ru·ction publique et pou r la sympathie que 11l'ont témoilgnée et lue t émoignent encore Mes!)ieurs les Institutelu's que j'ai eu l,e pLaisi,r d'·avoill' comIue élève.o;;.
VoHà déjà 75 ans d"existence que co nlpte n otre Ecol,e nonnaI-p.. Comme le temps p asse! 'Combien y .a-t-il encor·e d'anciens élèves en 'vie, qui ont été les élèves de M. HOlPfner, Je 1er directeur, au au nl0ins d ans les 10 premières an n ées. P lusi,eu rs noms se présenten t (Icertainement) à notre .mémoire : l\1.M. Adrien P itteloud, le p ère de notre di1stingu é ohef du Département; May tain Synl phorieu, J ean P itteloud, Evéquoz, le père de notr e dévoué ·chef ùe ser vice au Départelnent, ·Coquoz, pèr e du docteur Rém y Coquüz, ,ek. Nous }e-ur adressons nos fél/icitations pour leur b el ~\'g~ et n os renleficiement s p our 'les siervi,ces qu 'ils ont ren dus à - la p~trie valai.sanne. Nous exprimons aussi notre gratitude à ccux ·qui sont mods pendan t 'ces 3!.l: d e siècle, car ils ont égal/em ent ·contribué au bien du ' canton..
Notre pen sée va de m êm e aux m agistrat s, Grands Conseillers, Conseillers d'Etat ef plus spécialem ent 1es Chefs du Départemoot ,1e l'Insh 'uction publique qui ont. lutté avec t én.a'cilé ,oontre toutes sortes de d llfficultés, afin d e donne'!' au Va'lai:s le ra n g qu'H occupe aujourd'hui dans le domaine de l'instruction.
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. Parmi. ce~ magi~trats, il faut ~èntionner .particuJièrement MM. HenrI BlOl·ey, l .auteur de '1a lOI de 1873 Buraener qUI' a
f t·, l' W ' ::; , pe-r ec .lOnne 'cette . üI, alpen, à qui est due une .anlélioratioll s'ensible des traitements en 1931, ·et surtout Ml' ,Pitteloud notre chef actuel, à ·qui nous somInes redeva,bles d'une loi s:colaire excf'J1~nt:e, de l'organi'Sation des écoles ménagères et du. relèveIneHtAImpo~~t du traitement du pensünnel enseignant.
. ·ces emlnentes personnalité.s, nous, jüignons les noms de pJusleurs sous-'Ohefs qui méritent, eux ,aussi, noœe l'econnaissance pour yintelUgente ef active ·collaboration qu'ils ont f.ournie ou fournIssent encore au Dép.artement. Ce ,sont MM. Paul Pignat, fondateur de f « EocoJe primaire», L. Delaloye, Maxime Evéquoz et Chastonay, ces deux derni'eTS toujours ,aocueillants et s'E'rviables aux Iconse'1s très pratilques. '
Un souv,enir aussi pour feu Mgr Delaloye, qui s'e.st dépensé bEaucoup en faveur de l'école valaisanne et de l'a,nlélioration de la situation matérÎ'eUe du ipersonnelenSoe.Îlgnant.
Ce devoir de gratitude aocomp'li, Je vais M,es'sieurs vous entretenir sommairement des écol'es normales,' d'abord d~ celle qui a existé avant' 187,6, puis de ,l'actuelle.
Disons d'arbord que jusque vers le 'miUeu du XIXme siècle l'instr~lction n'était, e~ général, .guèr~ ,avancée dans les pay~ eUfopeens. Vers cette epoque, la ..sItuatIon s'cQllaire ne bI'illait pas non, ?lus en S~isse du mêmôe éclat qu'aujourd'hui. Le directeur d~ 'l ecoi~ nO:lnale de Soleure d'alors, David Fries, nou.~ en fournIt un temOlgnagle ,quand, il dit' : « Lies eoclésiastiques se plaignent que leurs oatechumenes ne savent souvent pas lire conve.~ahlem,ent; ,Les mi1iïaires nours ont révélé que !Sur cent r ecrue\), j] n'y.a dans la règle, qu'un tiers qui aH une écriture .support.ablle, pas dIX d0I?-t l'~rthographe soit un !peu assurée, et pour ainsi dire pas une qUI purs,se mettre 'convenablement, par écrit, une relation de .son cru, même très modeste ».
~n Valais, où Il'ün manquait de routesl de montagnes, de r~~mnms de fer, d'hôtels pour touristes, et' à plus forte raison d In~ustrile de ~uelqu,e imp?:rtanc~, on ne devait guère s'aperceVOlr de :la neüeSSlJ.te de s InstrUIre. Pourtant des écoles eXLshüent dans l,es principalles localités, mais la dur.ée annueHe en é fa if de trois mois .s·eu1ement, souvent encore écour.tée. Le régent, qu~nd ·ce n'était pas un eccLésiastique, était ,censé savoir lire, ~êm\e d~s un manuscrit. Son trai'tement était en rapport; ]1 perceva'lt de 30 à 50 fI'. par an. C'est le cas de répéter le mot d'un . chef d'.inst~ction: « Ce trai~emlent était trop élevé pour mOUDIT de faIm, et trop bas pour VIvre. »
En 1870, finstitut:eur touohait de 100 à 150 fI'. Vous savez cambien vous avez ,aujourd'hui; on a .fait du chemin. Mais il faut dire 'que lnaintenant l'angent n'a plus la va'leur qu'i'l avait autrefOJ;s ..
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En 1828, la Diète valais'anl1le, désireuse de promouvoir l'inslruction populaire, ·vota une loi qui, malheureusement, renCOllt'ra tant d'opposition dans ·,son appli,catiûnque le Conseil d'Etat se décida à ne la publier que quand les CÎ'r:oonstanocs seraient plus favorables, Peu de temps après, des députés en demandèrent hl révision, mais durent attendre jusqu'en 1838, où un nouveau projet fut présenté à la Diète. Ce projet échoua encore à cause· de -la diffi,culté de s'ent.endre Sur la part respective qui reviendrait au pouvoir ecc.lésiastique et au pouvoir ·civil dans la direction supérieure des éooles.
Un troisième proJet présenté par .le gouvernement, le 23 novembre 1840 fut également rejeté à une forte majorité pour le même motif. Malgré 'ces échecs suc-cessifs, le Conseil d'Etat 'essaya tout de même d'entreprendre quelque ,chose pour régénérer l'école primaire, En vertu de l'.article 12 de la ·constitution 'canton :l1e, il décida d'établir au ühef-lieu une écol'e normale dans les. deux langues et pour les deux sexes,
A ·cet effet, H envoya un ·certain Joseph Rausis, ex-jésuite, H Hauterive, dans le canton de Fribourg, pour s'y mettp~ au counmt de l'organisation de 'cette école, ef des méthodes qui y étaient en1ployées.
·Mais quand Ile goU'v'ernement crut pouvoir ·,confier à Mr RausÎ,g la direction de l'école nonnale à ,créer, celui-ci ~·e retira. C'était en mai 1843. On s'.adressa alors au Supérieur des Frères drs Ec.oles ·chrétiennes, dont la réputation était partout en haute <,'stim'e, Malheureusement, le Supérieur mit à ,son acceptation des conditions inadmissibles.
C'est alors 'que le DéparteInent de 1'Intérieur, auq11el ressortiss~lÎt alors l'instruction jusqu'en 48, entra en pourparlers avec ~'es Frères ' de Mari·e établis à Fribourg depuis 1839, MT Enderlin, direeteur de l'étarblislsement de Fribourg, se lnontra disposé à prendl'e, nature1lem€-nt avec l'a'ss'entiment de ses supéri-ew'ls maJeurs, 'la direction de l'école normale. Seulement il fit observer que les Frères ~I}Ie pourraien~ se dépla,cer ipour 2 mois 1/2; de plus, il demandait, en vue de la bonne formaUon des régents, J'.adjonction d'une école d'.appli'cation, où l.e,s futUTS instituteurs pour-1'8.ient voh' ens'€'Îlgner et ensei,gneraient eUX-mêIJ11es.
C'est .alors 'que le Cons'eil d'Et.at ·eut l'idée de ,s'entendre aveC' la bourgeoisiie de Sion pOUT que céLle-ci ,consentît à confier aux Frères l'école primaiTe de la ville.
Les tractations furent assez lon.gues, .et l'école normale ne put ,s'ouvrir im'médiate]nent en raison des réparation:s que nécessitait le bâtiment des,tiné aux maîtres. Dès· le commencement de novembre 1845, 1es Frères pTil'ent la divection de l'éco[e prirnair,e sédunois'e, ·et 'le 22 janvier 1846 le chef du Département annr)nca l'ouverture du tpremileT cours de l'école normale pour le 16 aoiÙ ,suivant. Le prem.i,er directeur en fut MT Da'ViJd.
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Un mot n1,aintenant de 'cette ébauche d'école nornlale. Les cours avaient lieu .en été et duraient 'environ 2 mois V2. La 'saison n'était guère favol~able aux études, en rais'on des trav.aux agricoles et de 'la ühaleur h'opical'e qui règne 'ÜTdinairement à Sion. Voilà pOU1~quÜii les .candidats étaient plutôt raTes, bien que l'Etat se chargeât de tous ,les frais, logement et pension. De plus, les ~ommunes ne s.e souciai'eut 'guère, au ifi10ins pour la md.jorité, de S't:' donner de bons lnaÎtres d'école, Il f.aut dire aussi qu'au Grand Conseil se trouvai!ent des députés que ,le souci de l'instruction populaire ne fracassait pas beaucoup. M. de Bons, ,chef d !instruction eut un .lOUT à lutter d'aTra~he-pied contre 'la proposition d'une conuni,slsrion qui vou1ait réduir:e encore la modeste somme de 4000 fI'. affectée aux écoles normales des .ga.rçons et des filles. Quoi.que l'Etat ise ,C:ha'Pg,eât des dépens,es ,qu'occasionnait l'école normale de 'cette époque, le nO'mbre des normaliens restait toujours défi'citaire.
Il ·n:en v.a pas de m 'ême aujourd'hui où :le nombre des candi·· dnts dép.asse toujours de beaucoup 'celui des adm.is,siona, Le nouve::tll traitement des ins,tituteurs' y ·es.t pour quelque chose.
Maigre les 'cond'itions matérielles peu favorables. les écoles nonnales d'avant 1876, donnèrent p1eine satisfaction sous le rappmi du travai'l et du bon ·esprit des élèves; du reste eHes s'c frouvtüent en des mains habiles ,et extrêmement dévouées, COlnme en témoigil).ent les r·apports ofrfilCiÎelJ.s l~é:dil§1és à la suite de visites et d'examens.
L es années 1847 et 1848 virent des événe'ments politiques qui enTent des cons,équences ass·ez sérieuses dans le domaine scolaire de certairies localités. Les Jésuites qui tenaient' avec distinction Je Collège de Sion durent quitter le Va'lai's, en vertu de l'arrêté cantonal du 9 décembre 1847.
On songea à applirquer la même lnesure à 1eurs prétendus affIliés, les Frères de Marie. On disait, en ef,fet, que leurs constïtutions contenaient des tendances contraires au sylStème démocratique. Aus'si l'e gouvernem:ent pTovisoire ordonna-t-i'l, le 21 déc~n1hTe 1847, :le renvoi des Frères de Marie. Voici, du reste, le nloU,f tex·tuel de cette détermination: « L'esprit de Inyslicislne· qui l~es:pÎ1~e dans I,es Consotitutions de eet ordre, les principes antidémocratiques qui y dom,inent, ,quoique ne t'rouvant pa<; son appHcation à ,oelui des Jésuites, démontf'ent néanmoins jusqu'à l'évid.ence la 'connexité de ,ces principes avec ceux de Loyola. Sous oe :rapport, 'cet ordre ne pouvait donc mérit:er l!a confiance du gouveTnement, et SUTtOUt 'comme corps renseignant» .
Le président de la bourgeoislÎe de Sion, Louis de Ricdlnatten, protesta contTe ,ce décret d'expulsion et obtint un délai d'un mois. JI ne voulait pas que les enfants fussent empêchés de fTéquenter l'érole. Entre temps, H adreslsa au GTand ,Conseil une pétition
-9-
que signèrent -tous les parents. sans distinction d'opinions politiques. Le Grand Conseil décida de faire une 'enquête pour savoir si, oui ou non, les Frères étaient affiliés à l'ordre des Jésuit'es.
L'abbé Etienne Elaerts, ex-jésuite belge, .employé à l'IIlJstruclion publique, envoya au Grand Conseil une leUre dans laquelle i! disait notamInent : « Il n'existe aucun rapport, aucune apparence d'affiliation entre eux .et les Jésuites. Hs s'Ont étrangers au pays, il est vrai; n1ais pour 1e pay1s ils ,sont un véritable trésor. Leur existence en Valais ne date que d'hier et déjà i,ls ont fait faire des progrès im'mens'6s à l'instruction publique. Ils sont étrangers. mais ils se font un devoÏT sacré d'inspirer à ~eurs élèves le respect de nos institutions, et eux-mêlnes s ont les pl~emier:s à en donner l' ~xemple. Aas-si leur existence palmi nous doit être co~s~dér.ée COlTHne un bien, 'comme un bonheuT et non ,comme une deflance. Les FrèTes réunislsent dans l,eur méthode d'enseignement tout ,ce qu'on peut trouver de mieux pOUl' le Valalis ».
Cette lenre semble bien avoir dislsipé l,es .alannes du gouverOPInent, ,car celui-ci décida le maintien des Frères et leur confia, tiJUt. d'abord pour une année, puis définiüvem,ent la dhection de l' 2-co'l,e normale des .,garçons.
Nous avons dit plus haut 'qu 'à plusieurs reprises on avait essayé de réformer l'instru.'ction, de la peTrfection.n~, d'améliore~' le 'iort du personnel ens·eignant et de 1l11eth'e 'celUI-cl davantag'e a la hauteur de ses fonctions . rC'es,t pour,quoi le gouvernement se pro')osa de présenter un rapport Isur Iles améliorations à introduiI.~e ~lans les école.s normales, ,car pour avoiT de bonnes écoles, il faut de bons instituteurs, des hO'mmes bien fOl~lnés.
Malheureusement une 'crÎlS'e financière, le krach de la banque r'nntonale, T.etarda la T'éa'lisation de >ce projet.
,Mais en 1873, Mr H'enri Bioley, jeune avocat plein trardeuT, entreprit courageus'ement la refonte de la loi sur l'instruction puhlique et la fit adopt'er . .cette loi instituait une écol~ .norm~le pl~Oprement dite dont on Ifixa le progralnm'e, les ,condlhon8 d admISsion, de promotion et' d'obtention des' diplômes.
Deux ans plus taTd le gouvepuement mit Isur pÏed J'exécution de 'la loi .et du règLement' des écoles nOTlnaJ]Jes, qui' s'ouVl'irent enfin en janvi'er 1876.
Le 27 octobre 1875, Le ,Chef du Département de 'l'Instruction Hl'!blique pl~és,enta ·au COIlJs'eil d'Etat un nouveau projet dt! convent~en entre l'Etat et la Société -de M,arie. En void le texte :
Art. 1. - L'·école normale des insütuteurs est confiée à la Sor.iété de Marie, qui s'·engage à fournil' ·à 'cet effet de:, maîtres capabl,es .pour la 'bonne tenue de ,cette école.
Art. 2. - L'enseignement est donné en français et en alle-
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mand, et. les élèves sont initiés aux méthodes et aux procédés pédagogiques.
Art. 3. - Le traitement du direeteur est de ,mine francs; celui des adjoints -de neuf cents francs. Il ,est à 'la charge de l'Etat ,et est payé par otrÏlnestres.
Art. 4. - La pension des élèves 'est de 40 fr. par mois, et l'apn~e .1;)·colaÏ're est de 10 mois, y ·compri.s Je ,cours de répétition.
Art. 5 . - La fourniture et l 'entretien du 10gem,ent, ainsi que le ,.ehauffage des maîtres et des élèves, la fourniture ·et l'entretien du .mobilier -des maîtres ef des dasls'es, les impositions de la maison, les moyens d'émulation .sont à la ,charge de l'Etat.
Art. 6. - La panie qui voudrait rompre le traité est tenue d'fn prévenir :six :mois d'avance.
Prés. Chappex
Secr. Barberini
Le Consei,l d'Etat dé signa 'CO'lnU1e directeur de l'Ecole normale des ilnstitute'l.Lrs, Ml' Georges Rapfner, né là Thal, en ALsace, en 1.830. A la fermeture d 'un pensionnat de Strasbourg, dont il était di'l'ecteur, Ml' Ropfner 'S'e rendit à Sion, où il resta jusqu'à sa )n(jrt, c'est-à-dire pendant 24 ans. C'était fh0l11'me qu'i:l fallait: • religi1eux 'ex,em'P1aire, pédagogue expérimenté, alUant Ja bonté à la fermeté, au s,ens éminem'ment pratique.
Grâce ,à ,ses connaissances .agrï-coles (arboriculture pt viticu1-ture) il rendit de s,i précieux services, soit veribalement, :soit par écrit, que la BouDgeoisie d e Sion lui décerna le diplôm e de 'Citoyen d'honneur, avec une ,coupe d'a~gent dédicacée.
Passons maintenant très rapidem·ent aux fa'Ïts les plus s,ail-13:J]t~: ,qui ~g.e !Sont déroulés à a.a nouvelle école nonnale
Le programme des 'cours comprenait' l'instruction religieuse, la 'langue maternelle, 1a géographie générale ,et plus spécialement la géographie de la Suisse, J'histoiTe nationaloe, !la 'tenue des 'livres, t'arithmétique, la calHgraphie, Le deslsin, le chant, la gymnastique et la pédagogie. C'était, 'comme vous 'voyez, un progranlme déjà bien chargé pour deux années d'études, sans ,cours préparatoire. Peu à peu, ,surtout -depui,s l'introduction d'une 3me année d'école normale (1903), i'l ,a été complété par l'adjonction de plusieurs branches: s,oiences naturelles, phy.sique, chimie, 2m-e langue nationale, ml'.lsique instrumentaJe, travaux m 'anuels\ (menuiserie, 'cartonnalge) , 'cours de ski, cours pratiques à l'école d"application. cr,éée en 1907), s tage à il'école de l'instituteur de sa. -commune d'~rigine, leçons de 'sténogT:ap(hie et de da1ctylolgrapilue, ,cours pra,tIque de 2 mois . à ·Châteauneuf, 'leçons- pratiques au Icours ,com'plé,ment'aiTe.
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L'année 1892 voit l'école norm'ale prendre posses·sion du 10-geJnent' actuel; elLe quittait -celui qu'elle occUipaH 1à où se trouvent actueUement les services indusbie]s, à .l"angle de la Rue de Lausanne et de la Rue des Remparts.
A un mom,ent donné il avait été question de la -construction d'une nouveLle Ecole normale d'abord à l'endroi.t où eslt le petit Séminaire, puis 'quel'ques années plus tard au somn:et de l,a, ville aussi, mais à PlaHaz. ~M.a1heurel1.,ement les· deux p-roJets tomberent à l'eau.
Nom·mons, en pas'sant, par reconnaiss,ance, les. différents diTecteurs qui se sont sucoédé à Il'EcoJ-e normale: MM. Ropfner, Mura, HOICJh, Schenkel (lqui n'a pas fOJlJctionné), Murdry, BoucaI~d, à qui nous souhaitons longue vie dans un genre d'é cole que ,,(le iPère OharmiiIIlade ~avait en partilculière esti,me à Icaus'e de o8on ro1e éminent = la IPI'éparation -de futurs éduC'ateurs.
Le.s années 'entre 1933 et 1951 ont été marquées pat la Inorf .de plusieur.s profesiseurs ou anciens professeurs ~f.e :l'E,"'ole n?rffi'ale: MM. Rœh, Kicker, Binder, Oswald, Lutfenbacher, Rlnterknecht, Reiss'ler, Alibénésius, Haeseli, Maeder.
Jetons maintenant un rapide coup d'œH sur les l'ésultats qu'a fournils oette école. Il est certain que depu1s cinquant~, so~xante ans 1e V:alai,Sl a fait dllns l'inshllction des progres rejouissants.' Le mérite en revient d'abord :aux mag1strats qui ont tr3vaiUé ,avec .s,agacité 'et ,p"ersé'vér.ance au développe?-ent de~ études ,à tous ,les degrés. Mais une part importante reVIent aus'Sl au personnell enesignant qui, mieux pr·éparé à sa mis'si?n, a contribué avec une patience héroïque, un dévouement Bdmuable el dans des ·conditions 1110atérielles extrêmement pénibles, à la construction de 'cef édifi.ce qu'es\t l'instruction populaire et a jeté les bases d'un ·ens·ei'gne·ment s'econdair,e et profes'sionnel à la hauteur des exigences modernes.
En voulez-vous des preuves? Vous ,savez .qu'en 1875 ont été institués ,les examens de r:ecrut!em,ent afin de ,contrôler [ 'ens"'Îanement -dans ks cantons et de trouver un motif d'intervention d~ la Confédération en matière s'calaire, peut-être un commencement de 'centralisation, si 'les résultats fournis par trop de cantons n'étaient pa':) jugéssl1f.fis1antsl; (~e qui a .amené en Valais la ,créat'ion de ,COUTS 'complém'entaires ou de Tépétition dès 1876,
Or les dix premières ,années, le VaiJ..a1s O"ccupa habituel1lement , . l d' dans les ,examens fédéraux un de:s, der.nl,ers rangs , p us une
fois ie tout dernier, !paTmi Jes 25 Etats confédérés. La première moyenne fuf en ,ili'fet, de 13,51; loelle de 1880: 12,28" etc ... Mais -dès 1895 dDnc 20 ans !plus tard, la moyenne pas.sa a 9,11 alors que ,celle' d.e la Suisse était de 8,73; la distance n'était déjà plus :si forte. Les notes continuèrent. à s'amélim'er toujours doav a'nta ge, sri bien qu'en 1909 le ValaIS eut la moyenne de 7,04
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qui le mettait ·au 6me rang sur 25; ·c'était une moyenne même m·eiI1eure ,que cene de la Suis1se qui .avait 7,36.
,Ce r.ésultat était d'autant ,plus beau que dans notre :canton, on tTavaiJJait dans des 'conditions très défa'Vorables, ce qui n'était pas ie 'cas dans· l'immense majorité des .aut,res üantons.
Aux expos!itions de Sion en 1909 et de Sierre en 1928. les éco-le~ valais.annes pn~,sentèI~ent des travaux forts intérf:lS~ants. A <'elle de Sierre, un inspect.eur non Valais:an fut étonné des résultats ·qu'on obtenait dans nos éco~es, maLgré une année ·s·colaire s'ens·iJbJem-ent plus Icourte qu'ai!lleurs.
Une ·autre preuve de ,1a valeur de l'instruction et de l'éducation reçues par le personnel enseignant à l'école noro:nale, ce sont l{'s nombreuses pl,a'ces très envia'bles qu'obtenaient et obtiennent encore des ins,tifuteur.s ou anciens nonnaHens dans les chemins de fer, les ·po.stes., ,les douanes, 'l'armée, les ,adm,inistrations 'communaJes et Icantonales.
Faut-i'l des précisions? Qu'on ·compt·e I·e nombre de -conseillleJ's ou de p,rési:dents de comIn une en ·chargeactuellement, le nombre de suppléants GU de députés du Grand Conseil (une vingtaine). Cinq ont déjà accédé à la présidence de la plus haute ass·en1blée : MM. Thom.as Prosper, Bourdin, Moulin, Carron, Michelet, le pTésident actuel. Il y en .a même qui sont encrés au Cons·eil national: M/M. ,Carron H'enri, MouEn; un 3me, 1\1r Can'on Fernand, de FuHy, a été tmis sur -les rangs aux dernières élections, ·mais n':a pas eu la ·chance d'être élu. Dans rar,mée, les institurteurs d'ont éga'lelnent bonne filgure ICOlffiIue iSous-offi<Ciers ou offi<Ciers . P.lusieurs ont atteint le grade de major et de colonel.
Et combien en voyons-nous dans les ,sociétés de musique, de chant, de g)'lmnastique, où ils ,s'Ont ,souvent directeurs ou présidents.
D'autres font d'e:x:cellentes ·affaiTes· dans l'agriculture et le commerce. Non, qu'on ne vienne pas diTe, comIne cela aeu Heu, de la part de l'un ou l'autre ·député, -lors de la discussion de la loi de 1946, en plein Grand -Conseil, que l'Ecole normale .a un personnel enseignant qui n'est pas à la page, que l'enseignement qu'on y- donne n'est p.as au niveau de ,oelui des autTes écoles normales ou des exig.ences ·modernes. Quand j'ai appris qu'aucun des instituteuI~S présents 'comme députés n'a Iprofesté 'contre des arfrHIimations qu'on peut qualifier d'insani.tés, vennes 'de 'gens qlli n'ont jama1s exeT·cé le moindre ·contrôle sur l'ens-eignenlent donné aux futUl.1s instHuteur.s, je 'm,e suis dit qu'à des assertions si fanss'es et si ridkules on a voulu répondfle par I·e si'leuce du mépris ou le mépris ,du si'lence. Du reste, aprè.s l.a défense ~.i magni:ique que Ml' le Chef du Dépaliement a faite de l'Ecole nornlale, il n'y avait p'Ius ri'en à ,ajouter. Sa'chez, .M'eslsieur~·, que Mr Pitte-
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loud, en défendant cette école a défendu l'honneuT de tous les instituteurs, 'car dénigrer les maîtres, c'est indirectement dénigrer !les élèves. Ne dit-on pa.s : tels maîtres, tels élèves.
Oui, MlM. ~es instituteurs, vous pouvez marche'!' la ti~.te haute parmi VOIS collègues d'autres ·cantons. Sans doute, Je ne veux pa~ dire que vous êtes tous de,s as, des phénix, il y a des exceptions p.::~\r tout; mais dans ·certains milieux 'On a trop t,endance ù généralis~l' les défaillances, si rares soient-elles. Les ecclésiastiques, les religieux sont souvent victimes de 'la mêm·e injustice.
Mes'si'eurs, arrivons à l.a ·conclusion que vous .attendez peutêtre avec impatience. Chers instituteuDs, continuez ave·c coura.ge à vous dévouer pour l'éducation de la jeunes·se de notre paY·I3. Vous contri1buerez ainsi à ·COIliserv·er au Valais ,s·es vertus ance"traIes: la foi religieuse, l'alnour du travail, l'honnêteté ei la simplicité. Ne vous 'laissez abattre ni par La critique lll'alveHlante, ni par nngratitnde. Celui, li.sais-je un jour, qui n'a jmna:s rencontré ùe.s ingrrats est le 'plus ingrat des hOlnInes, car pour mériter la re-connais:sance il faut avoir rendu s,ervice, f.ait du bi,en. Or, quand on n',a ja.ma'is rendu que~que service à autrui, 'alors qu'on en reçoit constamm'ent d'une manière ou d'une aub'e, on est un ingrat. Donc plus on fera preuve d'ingratitude envers 'Vous, plus vous aurez fait du bien, ce sera un ténloignage très honorable.
Si vous ne r ·ecevez pas votre récompens'e en ce monde, vous l'aurez dans .l'autre. Et 10r,sque le soir de votre vie sÇra arTi'vé, lorsque brisés peut-être par l'âge, les soucis et les fatigues de la vit\ aS'sÏ!s un beau S'oiT d'été devant votre d01neure ancestrale, vnus pronlènerez Iuélancohque1nent vos 'regards sur les blés jaunissants d'.a'lentour ou sur les -chars de foin parfumé qu'on amène au village, vous penserez alors aux moissons morales qu'aura déjà produites et produira encore dUTant des générations la semence Ique vous 'avez Jetée dans les Icœurs juvéniles par vos paroles et vos ex-emples; vous vous consolerez à la pens'ée que vous av·ez conh-ibué à répandre 'plus de fraternité parmi les homffi '?S , plus .de paix dans l,es ména'ges, plus de force dans les luttes morales, et que dans le hal1ieT de la pauvre humanité, YOUS avez peut-être, sans vous en douter, ouvert plus d'un senNer à la grâce de Dieu. .
Et lors-que, tiTé de vos consoLantes .réflexions par 'le doux .:leu de l'Angélus, pOliant vos _.regards du côté du val qui ,s'emplit d'QIlllbre, pal' delà nos beUes nl0ntagnes, vous verrez les étoiles s'allumer une à une au-dessus de l'horizon, devenu, lui aussi, plus .sombre, vous vous souviendrez de la ip·arole de nos Livpes "a:nts : Ceux qui instruisent les autfles et leur enseignent la voie du salut, brilleront dans toute l'étel"n'Ïté co'mme les étoile.s du. firm~m·ent, paT·ce qu'Ï'1s le.s ont éclairés dans -le temps de la lumière de leur doctrine et de 1eur:s bOllS exeInples.
Messieurs, en finissant je tiens à laisser à chaque instituteur }e vœu exprimé dans lés vers suivants, d'un poète ,américain:
Que ton pied, sur le sol, laisse une belle empreinte, Et tes chers écoliers, suivant le s,entier après toi ~ Quoique ballottés par le mal et la crainte, ' Conserveront la paix, l'espérance et la foi.
. Et j'ajoute 'qu'à l'exemple des Athéniens qui, en devenant cItoyens. p ononçaient le lSerment :
Je ne trahirai pas la profession des armes, ,chaque Instituteur, en ,entrant dans la 'carrièr-e dilse : Je ne trahirai pas ma profession.
Enfin, ,en remerciant l'assemblée de l'attention qu'elle a bien voulu prêter à la lecture de mon modeste travail, j'exprime le ~ouhait que vous puissiez tous, dans 25 ans, fêter le centenaire de notre Ecole normale. Je dis: vous, je n'aur.ai point c.e plaisir, quoique un ancien normalien m'ait af,firmé à plusieurs reprises que je dépa!s,serai les cent ans. Seulement, je n'habite pas ce pays de coeagne qu'es't le Midi de la France, ,dont un indigène disait un ' jour à un étranger: « Monsi,eur, il fait si bon dans notre pays qu'on y devient très 'vite ,centenaire».
Je ne ,connais pas non ;plus un ,droguiste qui vend de .l'elixir de ~ongue 'vie.
Et avant de vous adresser le sallut final, je nle fais un devoir, au nom des élèves de l'école normale, de .son personnel ~n.3eignant et des parents des élève.s, de remerder les autorités c~ntonales et spédalement le Déparle~n'ent de l'Instruction pour tout Ice qui 'a été ,accompli en faveur de l'Ecole normale tant au point de vue éducatif 'qu'au point de vue matériel. Messieurs, j'ai dit. Julier Azzguste.
(Réf. Archives de l'Etat ~ Bulletin du Grand Conseil -P. Max-ence O. C.)
N. B. - Un correspondant de journal 'a Jaissé entendre que la ,conférence ci-dessus e.st l'apologie de la Société de Marie. Je ne Je nie pas; pourtant une part très large y est faîteaux autorités et à Mess,ieurs les Instituteurs valaisans; je l'ai même voulue, cette apologie, par rec'Onnaissance enver:s des hommes -qui, tout en ayant été autrefois étrangers, ,ce qui n'est iplus le ,cas maintenant ont travaiLlé longtemps et activement au bien de notre Valai,s, et dont ,plusieurs ont contribué à ma formation lPendant les six années que j'ai 'passées en France.
« Evitez une trop grande sévérité; elle aigrit ,et décolluage; respectez le senti.ment d'honneur qui est 'si beau et ne punissez publiquBn1.ent que les fautes publiques».
(Vincent de Beauvais, lecteur d,e St. Louis et précëpteUl" de ses enfants).
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N ËCROLOG 1 E
t Nos collègues disparus
De.puis ae dernieT \Cours slcolaire, La mort a fr.appé hnpitoyabJement dans les irangs du icorJP.s ensei'gnant v,alaisan : nombreux sont en ,e.tfet les 'col11ègues que le Seigneur a rappe'lés à Lui.
,Louits Maret a -ensei.gné surtout dans ,sa -COlnnlune de Bagnes, au villag'e .de IMont3.!gnier. ,C'était' un 'maître dévoué, attaché à ses t~lèves 'COlmlne ill le [ut là sa beUe et no,mbreuse famiUe de 16 enfants, à qui il sut inculquer des sentiments /profondément 'C'hrétiens. 'C'était ILe pèTie du H. P. ApolJ1inaÏtre, bien ,connu ,dans tout le ~anton, et de l\1)me BrUlCJhez, insttitUIfri:ce,
Louis Genoud tfif Ipre'sque toute sa c,arrière dans ':son viHage de V€:rsegères. ICet instituteur ne ménagea Jamais ni 'son temps, ni sa peine. n savait se faire tcraindre et aim,er de .seS' élèves, à qui il ,cOlIumuni1qua Ile goût du trav'ail et de l'efront. Grâ,ce à une ,volonté ferme, à un sens pédagogi,que rem,aTlqualble, il obtint tl'ex,oellents résultats durant sa longue 'carrière. Deux de ses fHles se sont 'consacrées à l'enseigne.ment: Mme MkheHod, institutrice à Prareyer et IMme de jPreux à GrÔne.
Eloi Bl'uchez débuta dans 1',eTIls'eignement ,en 1908 à CoUonlbey, puis ~l fut Ibientôt '3Jppellé dans s-a 'colmmune d'origine, à Chemin d'albolid, à Vens ensuite. Il représenta ég,alement 'son 'village au 'conseil cO'lnimunal de Vollèges, où il 'se .fit' apprécier 'Par son solide Ibon: sens et 'son .eSlPrii: compréhensif. Au mHitaÏ;re, .H oC'cUlPa Je grade de fourrier .et aoquit la confiance ,et l'estime des hommes et des ,chefs, grâce à la ,cons'CÏence ,qu'il apporta à l'exerd 'ce de ses fonctions. IComme tous Il,es instituteurs de la montalgne, il O!CJcup,ait ses 'longues 'Vialcances ,par le travail de ~,a terre dans 'son ham,eau de Vens. Il venait .d.e prendre s.a retraït.e, mailS il avait encolfe dirig,é un cours ,compa'émentfadre à Saiillon durant c.ette -année slcolaire.
Les re.présentants du Déjparlement de l'Ins'trUiction pubtJique, accO:lll1pagnés d'une forte ,déllég,ation du personnell enseignant de l'En1:lremont ont a-ccompagné ICet eXioeUent maître 'au :dhamp du repos.
Paul Mottet fut ellljporté par un aocident st'lIJpide, survenu au 'Cours :d'une visite des tr.aVlaux de Salanfe.
Doué d'une bene inteillligence, M. Mottef fit de 'bri'liLantesétudes là l'gcole nO'rmalle, puis il fut nommé instituteur à Evionnaz, où il olC/cHlPa également [es fonctions de 'S~crétaire communal et
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de juge. l!l éleva une nomihr,euse fa'lni::Lle dans des sentiments fon·cièrement chrétiens. Homme consdencieux, d'une franchise' qui ne 'connai'sslait p.as les détoUJ.is, M. :Mottet sut, par .ses beHes qua~ités, Iga.gner ,1a ,confiance de ses concitoyens, qui lui ont fait de belles funérailles. Le déJégué du DélP'artement de a'Instruction publique et une no:mbreuse phatlange d'instituteurs 'lui onf r,endu les derniers honneurs.
A toutes ces familles durement éjprouvées, Il' «E<coae prirnai-r,e» présente feXlPressiorr de 's.es 'condoléances émues. C. B.
*** t Révérende Sr Thérésa 1890-1951
Sœur Thérésa naquit en 1890 dans un pai'sifble foyer frihoul'geois. Toute sa vie hénéf.itcia de Ir Jafunosphère de son enfance, îaHe de ,calme, Ide labeur, de piété surtout.
Ses '~1:u,des a:ehevées et après mûres ,réfllexions, elle abandonna !sans réserve sa vie à la Volonté du Seigneur, dans t'Ol~dre des Sœurs de lIa Charité. EUe se donna JConp.s et âaue à Œ' enseigneInent de 1921 ·à 1924 à St-Maurice, de 1924 à 1950 à Vouvry.
Dans 'ce1:lbe ,dernière ICOlmmune, 1a .po.puŒation l'avait ·adoptée et lui avait voué une v.éritable affectlion. Ses anciennes élèves gardent encore un souvenir Iprofond de leU!r pas's'age à .La « petite école» 'selon l"eXIPression d'usage. Qui aurait oubtHé parmi nous,ühères ICO!Illp.agllles, l,es dix minutes réservées :chaque matin à ·de douces exhortations, minutes où un peu d'infini se révélait à nos jeunes âmes; 'minutes aUSIsi de 'cal1nîe -recuei!llJ.i , prélude d'un travail sérieux, enthousiaste même. lnouhlilable aussi, 'l,e 'calcul oral ,qui suivait: ,chaque rélPonse exalcte était expliquée par l'é'lève même, ,aidée des 1C0IllseiIJJs jud10ieux de 'sa Inaîtress'e. Le bon sens brillltait en ,ceilile-d et éclairai1\:- tout son enseigneInent. Instiiutri,œ accomplIie, €ille se distiIllgua.it p.ar son amour de l'ordre, de ·la propreté -et Ide Il'exa:ctitude. Chaque matin, -s,es U'Vres toujouDS nets, mal'g,ré un !long usage, étaient -rangés en piles sur Œe bUlieau, pOUIf léviter Iles pertes de tesrIllPs. C'·était un 'plaisir de rentrer en Ic!las'Se à 8 h. let de l'a trouver .}Ià, Ir~pontdant à notre bonjour ,avec séréni'té et Ibonté.
Sa piété nous Ifrappait et n',avait rien de t.héoru.lque : ellle était bien vi'vante; ,c'était le llevieT de 'cÛllnlffiande de tous ses actes; c'était 11a respiration de son âm1e. Elle ém:anait .de tout son être, s:e reflétait sUlr son vi's'age el apportait 'Un peu de douceur et de confiance dans -les tfoyers é,prouvés par Iles souf.france.s ou bf'Îsés par [es d ,euill's.
Ses ,qualités a.plpréciab1es, Is'Ûn bon sens -en particuŒier, _alliés ft une solide vertu, f,ai'saient d'eUe une pers'Ûnne équilibrée sur 1.aquetLLe on pouvait ,compter d'une façon .a:bsolue.
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. Sœur 1!hérésa la vécu paflIIli nous elle y vH ,enCŒ'e, car son ,achon fut [Intense, ,m'al'gré a-a dis'cr-étion dont elUe s'entourait. Nous, ses ,~lèves, nous nous inclinons sur ,sa tombe avec ,reslPect et reCOIllnal'Sls,ance.
. P.~o~s-la ave~ -confiance d'int,ercédeT auprè.s de son Dieu bl,en-al~ne pour rfiaule lever et InûriT en no.s Icœurs la bonne semenc.e jetée avec tant d'-amour. Supplions-lIa de Icons·erver en nous ,cette jeunesse, dont eNe avaH Je s-ecrlet, qui ,a -ses racines dans ~a vertu let qui tend velI's la Lumière et ~'a Vie, vers Dieu.
A. V.
* * * t Monsieur Maxime Delaloye
Le 26 juin dernier, on tconduisait à sa dernière demeure M. Maxim'e Delal,oye, Ïinstitut'eur de Riddes-, mort à l'âge de 51 ans, dans un aJccident de circu~ation sur la route cantonale entre Riddes et Saxon. Get enseveli'S'sement a été une grande et tOUtchante m-anilfest'ation de sympathie et de regret envers le défunt. On (peut dire que toute .la population de Riddes y a pris part. Dans le tCortège, conduit par ,la fanfar-e .Incale fi.guraient ~'a~~Ol:ité lnunircipale, dont a fait pa-rtÏe le disparu, ies diverses sÜ'clètes de la tCOtIDmune avec leurs drapeaux, [es enfants des écoles, dont un bon nombre portaient des bouquets. Le Icorps enseignant était repDésenté par les instituteurs du distdct de Martigny au cOIIl.lplet avec leur inspecteur, M. Gay-Crosier, en tête, par une délégation de la S. V. E. derrière 'son d rrupeau, l'Ecole normale et plusieurs collègues d 'autres di'strilds. :")
NOlnbreux étai,ent Œes drapeaux, les -couronnes -et les bouquets de fleurs. C'est dire 'en queLle e'stÎllne on tenait !cet eXlcel,lent instituteur, si dévoué à tS on éco'le et à J,a ,chose publique, puisque, tout en étant ehar,gé d'une -class-e, il relnpUs-s'aH les fonctions de conseiller, d.e · vitce-président de [a ICû'lnmUne, d'ofrfkier d'état-civil et partireiipait comme membre à pres,que t'outes les 'sociétés loca:les. De plus, par J'aménité et ,la jovialité de son 'earactère, il ,av-ait gagné tous J.es (cœlUS.
La ,cérémonie se te11l11ina au CÎn1-etière, où les -drapeaux 's'inolinèr-ent une dernière fois sur [e 'ceT-cueÏl pendant que la fanfare -et lIa chorale des instituteurs du distri,ct de Martigny adressaient un ultinle adieu là ,celui qui avait bien sel'vi sa C0l11l.nUne et son carton. « L'Ecole primaire» prie _S'a fa,mine et spécialenîent son fi'1s üa\S;f:on, instituteur lui aussi, d 'agréer ses 'Condoléan-ces très .sincères. J. A.
*) Pour des l'iaisons majeures survenues au dernier moment, il a ·été imposstbJ.e au Département de l'Instruction publique de s'y faire représenter.
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. t Monsieur Camille Papilloud
Dans lIa nuit du 28 au 29 ,septBm'bre écaulé mauI~ait à la suite d'un a'Cicidenrf: ]JI. Camille Papilloud, ,député et ancien présidenrt ,de Canthey.
Le délfutnt naquit en 1888 à Aven. l'l fréquenta Il'Eca~e narmal,e de 190'3 à 1907 ·et dé/bula dans [' enSle1gnement dans san viHage. ·Ce-s derniè~'es lannées, ~l tenait encare ,les ,caurs cOlmplé-11lentaires, et ['année dernière 'le Département de ,l'Insh'uctian publique le IÛh'argea de lIa farmatian des futurs insHtuteUJrs dans Ile stage .qu'ils ant .ft faire laux IcaUI~S cOHl,pllétmentair-es.
M. P.a!pHlaud était d'une grande ' ;a'ctivHé, au sens drait et :pratique, ,aux ini'tiatives heureuses, parté à raprt~mislne, qui est 'Un fa,cteur de SUiCiCès. En 1909, Ipeu après 'sa saTtie de l'Ecale narfil:ale, il IfandIa 'la so.ciété de lnusilque « L'Bcho deS' DilabŒerets », -qu'H dirigea jusqu'à sa mart.
Dans ilia vie palitique, il fut 'PIfés'ildent de sa Co.mluune pendant utIle ving1faine d'années et député du Gr,and Canseill pendant un 'quart de Isièc.~e.
Il fut un ,père madèle et éleva une he~le faoluiille de huit enfants. . A ses funérailles !participa une faul·e im.mense, dans la-
que}lle figurèroent des déJ1égatians du Grand ·Cansei~, du Canseil d'Etat, du Tll'ibunaJl ,cantanall, des ICan1l!llUnes du disltrilct de Canthey et ban nOiITllbre d'autres poosannaJlités marquantes.
IC'étaÏit un jUl.ste hOlmma,ge à un hamme qui s'est .dévaué au bien de la jeunes's,e et de san ip'ays.
Aussi l' «Ecole primaire» s'assode-rt'-ellle au deuil qu'a ·causé ,la mart de Icet hamme éminent et flhl,ie taute 's,a p'aTenté de crair.e 'que le persannel ens'eignant vallaisan IcanSlervera Ile sauvenir de Icet exce~lent éducateur. X.
* * *
t Monsieur Symphorien Meylain
Le mais poassé, mourait d'une ,attaque, au bel âge de 86 ans, 1\11' Symphorien M eytain, .f1gure très Icannue et très estimée à Sion, ·et même as,sez Iain dalliS les envirans. NatiJf de Nendaz, il fit san gca'le narmaJle et enseigna qUe!Lque terrllJPs, puis· abandanna l'enseignement paul' se liv.rer au Icamlmel~ce, aù hl exerça succeslSiv-ement plusieuTs h~anches; celle qu'il garda jusqu'en ses vieux jaurs ,fut ie Ica,mmer,ce de f'ruits et de vin.
Qua~que étathli à Sian, MI' Mey tain, n'aulblia lPas sa localité -d'origine, qui bénéfida de ses Jal'gesses en faveur de la canstruction de p'lusieurs églises ou chapelloes.
-19 -
Il resta aussi toujaurs bien at,taJohé à l'Ecale nar,male et au persallillel ensei.gn:ant valaisan, qui profita de ses langs services, dans la fandatian et la gestion de 1a Cais'se de retraite. .
Aussi san enseve!lissement, aù frgurèrent l"anlCÎen chef du Département de J'Instructian publique, MI' Bungener, 'les secrétaires actuels dudit Département, les délégatians de la Caisse de retraite des instituteurs, de l'Ecale nOflmale, du cammerce, plusieurs hauts magistrats et de nombreux instituteurs avec leur drapeau, fut une belle .m,anifestatian de sympathie recannaiss'ante envers un hamme 'caurtais, avenant, serviable et surtaut ;généreux en œuvres pies.
L' « Ecole prwaire» présente à l:a parenté du défunt ses· 'Condaléanlces très sincères.
Par suite de natre estime, disans mieux de nalr·e amitié paul' M. ;Meytain, naus naus devans de ,coIl1lPlérter [es llignes ·de natre ~allabar,ateur J.; car paul' ,avoir siégé pendant de langues années côte à ,côte - ,c'est bien le mat - avec ce callègue 'channant, nous avans ,cantra1ctéceTtaines albüg.atians .qu'i~ ·est juste de sau,ligner ~ci.
Ml' Meytain, ne J'aublians 'pas, c'était la Caisse de l'eU'aite du personnel enseignant. Dans Il'intimité, en parlant de cette institutian de prévayanoe, il disait d'aillleurs valantiers ma caisse.
Et ,cela og·e 'cançait. N'·a vaiï-il pas surveill'lé ses premiers ,che-· rninements? Ayant exeI'lcé oles fanctians de caissier dès les débuts jus/qu'à ces dernières années, il en avait suivi le dévelappement l'iéjouissant; aUls'Si, ·mieux 'que persanne il cannaÎ'slsait taU:s les Tauages de Icet arganism,e.
Daué d'une mélnaire prOldi'gieuse, ,Ml' M·eytain savait le nam de taus les pensiannés, 'l'année de leur 'mise à Œ·a retraite et le mantant de leur ,pensian. Il n'i'gna~ait ·aucune des particularités de 'chaque lnaître d'écale: entrée dans Œ'enseignelnent, interrup-· tian des ,années de servke, Teprise de l'activité dans lIa professian, ctc. Sa ,préci.euse éruditian dans ,ce da.maine était fartem·ent mise ft 'contributian .lars des ,séances de ia Cammissian aù ses avis étaient prédominants.
Les membres de la ,c.aisse, catisants au retraités qui avaient besain d'un rensei.gnmnent, étaienf taujaurs cordialement aocueillis par MI' ;Meytain ·et ils s'en retaurnaient, sinan satisfaits, du mains canfartés.
Obligé paT ses fanctians de défendre les intérêts de la caisse,. Œe défunt, qui avait un cœur d'al', savait ,campatir aux infartunes ·et ,aux besains d'autrui; c'est paurquai, taut en farmulant de sages réserves, i'l n'appasait pas san veta aux propasitians faites en vue d'am.éliarer l,e sart des retraités, des veuves et des arphelins,.
- ,20'-
Il n'y a guère plus de 6 ans, Mr Mey/tain, sentarut le besoi~ de p-rendre une retraite bien ~néritée, renonça à sa charge de caissier. A cette oCJoasion, en raison des éminents services rendus à notre institution .de prévoyance, il reçut un chronOlnètre en or. Cette nlar'que de reconnaissance le toucha 'profondément.
Aujourd'hui, Ml' M·eytain n'est plus; m:ais les instituteurs garderont de ce bon et fidèle défenseur de 1eurs intérêts, un souvenir élnu; quant à ses coUègues du comité, qui 'l'ont a.pprécié et aimé, iLs ne sauraient le dissocier de cette œuvre qu'il a servie avec son grand cœur et sa beUe intelligence. Cl. B.
R. I. P.
! LE MÉTIER C'EST CE à~ Rentrée 1951
Une conversation est à l'origine de 'ces Ilignes et du projet . .qu'eIlles Icontiennent.
n y 'a que!l'que terll:ps, ,ce qu'on est convenu d'appeler un heureux hasard, nle fi1énag,eaÏ1 aa sUI1lYrÏse .d'une rencontre ,avec une collègue Ibien 'aima1ble, eWes Ile ,sont toufes d'aHtleul"s ! Nous devisions .de ,choses et d'auh'es quand, à brûle-pourpoint, lInon int.e:r1lo:cutrilce Ime dit ,en 'sourï.ant: « Sérieus'ernent, Icroyez-vous que notre sO'ciéM des institufrices .soit autre ,dhos'e qu'une coti.sation à payer? »
Dans ,cette franchise, une nuance de regret, 'COIl1llIle tout cela venait ,à son heure! Il était ,co'm'lne un éoho de ,ce ,qui aurait pu être, de 'ce ,qui devait' être. Je vous fais grâce du débai'l de notre 'conversation pour vous livrer sa ·conclusion: une société est ce que ses membres en font, un « rnétier» crée des lliens, s·entonsnous les nôtres, sont-il1s tout là rfait ,ce 'qu 'iils devraient?
« ILe métier ,c'est' üequi unit» , a écrit un pilote de ligne, camar~ade et ami tparf·ait, livrant sous Ile hllconis'rne de Icette arf'\firrnation son expérience vécue de la reoo,erdhe des valeurs' « qu'on n'achète p 'as avelc de l',argent ».
Peut-être, ,en ce ,début ,d'année, aurions-nous quelqu·e profit à ,chercher, à dégager le sens tprofond de cet ,aveu où 'la 'com!J.nunauté prend son aspect réel, n 'étant pas s:iJnl,ple'luent une masss d'intérêts ,et de p-rofits à sauvegal'ider, une sopte d'Ias'surance contre üertains risques, mlais partid.pation alctive ,et fécond e de « ,ceux qui font Œ,a 'Coa ihédrale}) aux valeurs i'mmuables, au « seul Iluxe
21 -
véritable, celui des relations humaines». ParücÎjpation aidée, facilitée par Ile métier, ,la profession . .co'mmunion avec les ho,mmes, ;les ohoses, Iles llitvr,es, S'ans laqueUe i'l n'y a pas de culture, pas de vie intel1ectueHe ...
.communiquer ,au s·ein de Q·a profession? créer des liens? unir? Une société vit-ciNe sans Icela ?
Mais 'co.lllJIIleIlt, Ipar queh moyens ? Le journal qui nous ·atteint toutes, ,cette E:coJ,e Primaire que
j'ai un jour si irrévérencieusemnt qua'lifiée devant son rédacteur .auquel je dis !m~s regrets. Le journal ,qui est non 'seulement un excellent instrument de travai'l, nlais :qui .doit devenir entre nous C.e lien 'cor,pOl~atif, dont à l'heure alctuell1e, nous pouvons moins que jamais nous passer.
N'est-,ce lPas remOl'cer ,celui-.cÎ Ique de donne!' à toute une minorité Il,a possibilité de mi'eux 'comprendre tout ce qu'ene ,a en -commun ,et de 'lnieux 'le parta.ger I@râc.e à ,cette page si ,amicale'I.11ent mise à disposition. Car à renseigne de la fièr,e devise qui l'encadre Ichaque tfoi's .et .qui n'a rien de restrktitf, bien au ,contraire, notre page va vivre .de lIa pa,rtidpation de d :1a'cune d'entre nous. L',a'CJcueH lnêtme secret ,que nous ,lui ré~ervons va !lui permettre d'atteindre son Ibut, ene est ouverte à toutes, eHe attend des Icoll1la:borations actives, nlerd là celles qui, av,ec une si belle sÏInp1idté et ,générosité, ont aüo€jpté « d'en être}) .
Q~'a'ltlons-nous y trouver< ? La ,cotllaJboration étant a:bsollUtmen{ :Iilbre, ,garde son 'secret,
elle est de qualit-é à satistiaire les plus diffidQes, je 'lèverai un ,coin du vome en disant que nous trouv,erons en son ternps une documentation pour ,pliépar,er Noël, ,que notre .fOl'mation es'uhétique aura son Icol1l1PUément, qu'on aider'a notre psy'cho~ogie par des considérations lPe~,tinentes ... Je Il'espère, tant de bienveihlance a entouré 'ce projet, un 'll1:essa<ge .de s.piri{uaHté ·qui chaque mois nous apporterait son réconfort. N"est-ce pas déjà Œà tout un prog'ralmlne? Y. G.
GRAND CHOIX
neufs et occasions. VENTE ~ ÉCHANGE ~ LOCATIONS ~ RÉPARATIONS ~ REVISIONS
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notre Retraite 1951 EUe aura lieu du 2'7 actobre au SOiT au ,matin du 31. Mon
sieur l'abbé :M. Zundel, dont quelques-unes rtout ,au moins 'connaissent -les œuvres de haute valeur spiritueLle, a bien voulu la prêcher.
Une retraite, trois jours de recue~IŒement, une halte pour prendre des fÜl:rces afin de faire de ,cette nouvelle année s,cOIlaire une œuvre de 'cÜ'Dlaboration tà 'sans doute une des plus .grandes tâches humaines, l'éducation d'un être destiné à voir Dieu.
Une re1l'1aite, 'pour 'queLques-unes lIa reohefldhe de la voie vers -laquelŒ,e s'orientera ~eur vie en fileur, pour d',autres, ,le oCOlllp
(~:œi'l ré~r?s.pectif du voyageurarf1êté en son midi, pour toutes, IIn~ppreclable 'faveur de reprendre contact avec les seules réaEtés qui va!lent ila peine :de viwe sous l.a conduite d'une peTsonnalité dont !l'œuvre entière dit ramour de Dieu.
L!aisserons-nous passer 'cet ·wppel sous tant de 'fallacieux prétextes hUJInlains ? Je ne le ,crois pas et nombreuses serons-nous ,au soir du 27 à nous retrouver dans notre Ichère Eocole No:rmale l',ajeuni,e, où I}',affection de 'fias ,maîtresses va nous entourer ·de sa sollidtude, où nous penserons à tous ceux que nous aimons, à ,eel1es 'qui n'ont héŒas pas pu venir, 'm,ais qui sont de Icœur ·avec nous, ,pour Iles ,confier ,au seUil Amour.
Nous viendrons ... ,au ·moins 'J.~ di'manche 2'8, respirer cette in'comparable atmos,phère de paix qui devrait toujours être la nôtre éduca trices. '
P. S. Le Département accorde Œe ,congé aux participantes. Le prix est fixé à fr. 20.-- ,pour touie la durée de la retraite.
P,rière de s'inscrire ile plus rapiderrnent possible en faisant usage du for,mulaÏire qui sera envoyé à tout le personnel en list'e.
Pour Ile ,Co'mité ; Y. G.
l PARTIE PEDAGOGIQUE ~
Pour un enseignement intuitif Lors du dernier cours de perfectionnelnent, notre Icollègue
Berseth, institutewf à 'la SaubrJaz, 'qui a dirigé le ,cours à tous les degrés, nous a présenté un ,appareil de projection fort intéress1a:nt.
Nous sommes persuad'é, en effet, ,qu'un tel instrument peut !,pndre les plus grands s,ervÎlCes dans nos ,elas'se; c'est .pouI~quoi,
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en dehors de toute idée :publidltaire, !puis1que nous ne Iso:rnmss intéres·sé ni directement ni indill'ect.em·ent ,à s'a ,diffusion -chez nous, no~s le prés'entons ,aux Ilecteurs de il' « Eocole primaire» en souhaItant 'que les C()!llimunes en f iassent !l'aoquisition pour leurs écoles.
La projection fixe ,est devenue un précieux lauxiiliaire de l'enseignemenrt. ,C'est, ·en effet, un moyen de documentation ,moderne qui Iconnaît un rnagnifi1que déveloPlPelnent, dû en parti,culier à sont .coût nlodique aocessible à toutes ,les bourses, mais surtout à ses nOiIIllbreu:ses poS'silbiHtés d'.em'ploi. La plupart des Icommunes du 'canton de Neuohât,el et 150 Icommunes 'vaudoises en sont équipées. IC'est dire Ile suocès de ce matériel d"enseigne'm,ent :au sein du ICOl'PS 'enseignant. Il pe:rmet en outre d'iJllustrer des causel'ies ou des 'conf.érences données dans des ,cerdes très divers.
L'appar,eil qu'on nous a présenté est une « Ca,mérafix» qui projette des iilms fixes et des dkhés. La Iprojection se fait rnê'me en 'salile daire, dOllc i[ n'est !p,as néeess,aire de recourir là des pré.pal'ati:fs :longs et toujours ennuyeux.
D'autre part, Q'iilnage peut être projetée aussi Ilongtemps qu'oo.l le désiTe, sans Icrai'l1fe de déltérioration du film pa'r ,l'effet de la ,chaleur.
La « Camél~alfix », {,adle.ment tr,anS[p()il'taihl·e puisqu'e~le ne pèse pas 3 kg., a .r~PlParence d'un appareil photographique; eMe ·est ,moins grande Iqu'un Larousse, s·es dimensions étant':
.Longueur : 20 omo Lar.g,eur : 8 om. tHauteur : 17 ,cm. Avec 'l'olbj,ctif Camér,afix 95 'lnIh. on obtient ft : 5 m. des projections de 0 ,m. 88 x 1 m. 12 7 m. odes ,proJections de 1 ln. 18 x 1 m.88 9 m. des -projections de 1 Ul. 50 x 2 ,m., etc. .Films. - Ils sont en gI~and nom:bre sur le Ina:J.'lché; il en
existe en effet p'lus de 4.0.00 Ipour toutes branohes d'·enseigneluent. Outre Œes ,coLlections partÎlculières que Iron peut Iconstituer, les musées des divers -cântons en mettent en nOlmlbre 'considérable à lIa disposition des écoles.
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vous inSipirerons à l'égard de ces petits pécheurs des sentiments du divin jPasteur dont le prophète Isaïe a -dit :
« Il ne brisera pas le roseau fruilssé Et iQ n'éteindra pas la mèche prête à lnourir ».
Toute ani,mosité, toute rancune et toute idée de représailles doivent être bannies du 'CŒur de ,c·elui qui enseigne, et si ~e maître a queLque dirf.férend avec le père d'un de ses élèves, la vie sC"olaire restera cOlI\plètement en dehors du conflit.
Pendant le ,chô·ma.ge des vacances, beaucoup de notions se sont enlisées et l'habitude ·mêm·e du travaill intellectuel s'est, affaiblie très s·ensiblement. Quoi d'étonnant 'que les enfants opposent les premiers jours une résistance invofontaire à nos efforts? J.l faut .patienter comme le laboureur et reprendre l'Œmvre par une rapide ré.pétition indispensable. Que l'on évite soigneusement de jeter le moindre dis-crédil sur Œe travail du prédécess-eur; d'ailleurs les enfants auraient vite deviné les motifs inavouabfes d'une pareiUe .m-aladres1se.
Nous voici ,devant une nouvelle année. Est-ice que l'on peut, du soir au matin, passer des 'Préoccupations économiques au 1ravai!1 péda,gogique? Le poste saisonnier a ,créé une mentalité, des habitudes de (pens·er ·et de réagir qui ont' entraîné le maître hors des sentiers scolaires et risquent :de l'importuner jusque dans l'intérieur de ,son école; il se produirait .ainsi une vie profonde en contradiction avec le geste officiel, une sorte de dédoubJem·ent de la personnalité. Pour éviter cette situation fâcheuse, Ja personne enseignante se re,mettra d'avance sdemment dans [es dispositions 'coIllformes à sa ImiSlsion scolaire.
iLes premiers jour.s exigent une préparation paus :soi~née -pour entraîner Iles enfants par le dyna.misme du recom'mencement. Il faut aussi co·mpter avec le manque de certains effets scolaires au début ·et s'ingénier pour y remédier par des exercices possibles ·avec un matériel réduit.
L'idée des répercussions temporelles de notre activité peut être un stimulant utiJe. Des pédagogues étrang-ers à ,la philosophie -chrétienne de la vie trouv-ent 'Darfois un encouragement dans [a pensée de déve10pper [a personnalité de l'enfant. Les personnes enseignantes nourries de la sève de la grâc·e surnaturelle ont des motifs de dévouement bien slljpérieurs; s'inspirant des vérités les plus sûres et Jes plus fécondes, elles peuvent répéter et s'appliquer la parale de saint Paul:
« Nous sommes ouvriel's avec Dieu »
C. G.
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ORTHOGRAPHE
Histoire d'un brin de laine
Des 'millions de moutons paissaient da~s Iles Îlnm-ens espaces .austra~iens. Moi, brin de J·aine, ·ai tout d'abord fait partie de l,a dche toi'son d'un de Ices mérinos. L.a tonte annuelle produisit une quantité ,considérahl-e d'énormes !ballots, fesquels furent acheminés, ,paT raiils, par .oharlots ou par tcamions vers I.es ,g.rands. p~rts ~de la 'côte . .un steamer -en délbarqua une ,cargaison là Gêne". ~lentot par Ja ~lgne du Gotlhard, 'cette m:ar,chandise (parvint à Schaffhouse, dans ,les entrelPôts de .J'eX'cellente fabrilque de lainages. Void les olPérations succ·essives du nettoyage et du filage. -Les écheveaux fins -et enrubannés s'eX!pédient au jour le jour dans tous l,es mag-asins du pays. M.e voi1là entre tes mains habiles, .petite fiUe .. de Sensine. Quand ton tri,cotage sera terminé, une nouvel[e eXls1:ence ,pLus uti'le -et plus intéressante aura Icommencé pour moi.
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BIBLIOGRAPHIE
Les ouvrages signalés ci-dessous peuvent être obtenus gratuitement
en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les co.tes indiquées sont celles
de la Bibliothèque cantonale.
J. LANGUES ET LITTERATURES -- SPRACHE ,UND LITERA'l'UR
ALKER, Ernest. Geschichte der deutschen Literatur von Gœthes Tod bis zur Gegenwart. Stuttgart, .J. G. Cotta, (1949-1950); 8°, 2 Bde. TA 10.000
ANGELLOZ, J.-F. Raoiner Marila Rillke. L'évolution spirituelle du \poète. Pa,r:Ï!s, P. Hartmann, 1936; 8°, 388 P. TA 10.003
AHLAND, Marcel. Marivaux. 2e éd. [Paris], GaJ,limard, (1950); 8°, 270 .p. (Les Essa·is. 40.) TA 10.172
BARDECHE, 'Maurice. BalIzac romanJCÏer. (Nouveau tirage.) Parls, Plon, (1950); 8°, 391 p. TA 10.168
BAUMGARTEN, Franz F,erdinand. Das Werk Conrad Ferdinand Meyers. Hrg. von Hans Schumacher. ZÜr1ch, Scientia Ve,rl., (1948); 8°, 280 S. TA 9915
BERGENGRUEN, Werner. Das BUiCh Rodenste1n. Zürich, Verl. der AIiChe, (1950); 8°, 366 3;). TA 9877
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BOESCHENSTEIN, Hermann. Gottfried Keller. Grundzüge seines Le-Ibens und Werkes. Bern, P. Hauprt, 1948; 8°, 178 S. TA 9921
BLUME, Bernhard. Thomas Mann und Gœthe. Bern, A. Francke, 1949; 8°, 155 S. TA 10.182
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MUELLER, Eugen. Schweizer Theate!'lgeschkhte. Ein Beitrag zur Schweizer KultuI'lgeschichte. Zür,ich/New York, Oprecht, (1944); 8°, 396 S. (Schll"iftenreihe des Schauspielhauses Zürich. Nr. 2.)
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