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SION, 30 Avril 1954. No 14. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA SOC1ËTÉ VALAISANNE 0' EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 'Sème ADnée. les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre rembourseme t Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Rédacteur LEVRON Les annonces reçues exclusi vement pa r. PUBlICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION, Avenue de la Gare. Téléphone 21236

L'Ecole primaire, 30 avril 1954

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Page 1: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

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Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à

M. CI. BÉRARD, Rédacteur LEVRON

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Page 2: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

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Les touristes qui traversent le V(llais ne doivent pas mFl11quel' <!le visiter le merveilleux LAC SOUTERRAIN de ST-LÉONAR.D.

Connue depuis fort longtemps par les habitants de la région, ce n'est qu'en 1943, que cette nappe souterraine fut explorée par quelques mem~ bres de -]a Société Suisse de SpéléologLe.

Les nombreuses études effectuées par les spéléologues suisses, ont révélé que la caverne est due à un remarquable phénomène de dissolution de gypse.

C'est en 1949~ que la presse romande inaugurait cette merveille de la natuI:e ouverte au public. Depuis ce jour, de très nombreux visiteurs na~ viguent sur le lac souterrain, dont la réputation va croissant, non seule­ment chez nous, mais également à l'étranger.

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SION, 30 Avril 1954. No 14. 73ème Année .

L' ÉCOLE PRIMAIRE . ORGANE DE LA SOCI~~ VALAISANNE D'EDUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Campa,gne d'éduca ­tion routière .1954. - DessÏJns ,d'erufants. - Devoirs de va'Clall1-,ces. - Heureuse itnitil3.tive. - Assemblée générale de G.a S.V.E. à Sierre. - Journée d'étude o~ga'Ilisée par le P . E. sédunois. -Le métiel' c'est ce qui unit, - PARTIE BEDAlGOGIQUE: Des exarrnens de r .ecrues. - Le mouvement ooUlCatif dans le mt01l1.Jde . - PARTIE PRATIQUE: Essai d'un prog1ramrne détaiil.\lé des 'cours comJplérneritaires. BiJbtliogr.aphie. - Fiches de l~Citure sil encieUlSe .

CAMPAGNE D'EDUCATION ROUTIERE 1954

Sous ,le thème « Respectez signes et signaux », une campa­gne d'éducation routière aura lieu fin maijdébrut juin 1954 dans toute lIa Suisse. Les Départem'ents de police et des travaux pu­blÎlCs, ainsi que les ;assoclÎ'ations et institutions intéressées à Ja ciroulation routièrecolilaborent à l'organisation. de cette cam­pagne; les écoliers devront aussi len bénéficier, car on déplore trop souvent des accidel).ts dont ·cres enfants sont victimes. Aus­si l.amçons-nous un

APPEL AU PERSONNEL ENSEIGNANT

Durant cette c3Jmpagne d'éducation ,routière qui aura Heu dans notre camon, nous vous iprions de traiter en classe les questions suivamtes en particulier :

a) Quels si:g,nes le cy.cliste doit-il faire? b) A quels ,signes Je piéton et le cycliste doivent-ils ,se con­

former? (sdgnalisatiOin lumineuse, signes de l'agent de ,palice, des autres usagers de la route).

c) Quel,s ,sont les signaux qu'un ,cy.cliste doit connaître? (émalement lBS nouveaux signaux).

d) Quels signaux sont aussi importa;nts pour les piétons ?

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Si une documentation supplémentaire vous est nécessaire pour cet enseignelnent spécial, vous pourr ez vous adresser aux sections de l'Automobi:le-Club et du Touring-Club, ailll,s-i qu'au Bureau suisse cl' études pour la prévention des accidents.

Le Chef du Département de l'Instruction publique : M. Gross.

Dessins d' :. r~f a flt s

Qne eJqJosition internationale de dessins d'enfants aura lieu ,l'été prochain à Tokyo, à l'occasion d'un stage de l'Unesco sur Je rôle des arts dans l'éducation générale.

Tous les pays, membres d.e cette organisation culturelle inter.nationwle, ont été invités .à envoyer une co'llection originale de dessins d'enf'ants susceptibles d'intéresser 'les éùucateurs d'Extrême Orient qui participeront à ce stage ·et aussi les visi­teurs du Musée national d'art moderne de Tokyo. L'exposition passera ensuite dans .les principales viUes du pay,s.

La ,commission nationale 'suiss'e pour l'Unesco désire re­cueillir dans les différents cantons les deS'sins llécessaires à cette fin.

C'est pourquoi nous invitons le personnel ensei~nant à nQUS envoyer les dessins ·qui mériteraient de fiwurer à cette ex;position jusqu'au 18 ,mai.

Les dessins auront le format 43 cm. x 35 cm. ou s'en rwp­procheront. LIIS 'peuvent être exécutés au crayon, à 'l'aquarelle ou à l'huLle. Ils resteront Il:a rpropr1été du nlusée de Tokyo. Quel­ques prix récompenseront .les meilleurs travaux.

Nous r emercions à l'avance les maîtres et les maîtresses {lui voudront bien Idonner une suite fa;vora;ble à notre demande.

Le Chef du Départe1nent : M. Gross.

:;: :;: *

DEVOIRS DE VACANCES

Pour permettre à vos enfants de continuer à s'instruire, toli't en se distrayant, procurez-leur les oahiers « Devoirs de va­canees » que vous pou,vez obtenir au Dépôt cantona'} des Livres scdIair es à Sion, au prix modique de Fr. 1.-.

Chaque cahier contient différents travaux de : Grammaire, Looture, Arithmétique, Histoire, Géographie, Dessins, Poésies, etc. 5 degtrés différents.

Dépar tement de l' InstrilCtion publique.

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Heureuse initiative Pour .le 11me cours ide ·perfeCJtionnement qui aura Heu à

Sion du 16 ,wu 21 raoût prochain, .le Département de l'Instruc­tion publlique s'esft ,assuré la coHaboration de Mille J.-M. Din­geon, de Paris, qui donnera une série de conférences sur la formatiori ,chrétienne des ,peti.ts enfants.

Cette exceliloote innoViation vient heureu'Sement compléter le cyCJle des diverses branches d'enseignement présentées du­rant Iles cours d'été. Afin que tous les participants IpuiÎssent profiter de ces conférences, les exposés auront ,lieu en fin cl'.apyès-midi.

Mlle Dingeon, qui est 'une spécialiste de l'enseignement re­ligieux la été appe1lée à plusieurs .reprises pour donner des con­férences en. Suisse rom'ande, notamrnent à Fribourg, à Genève et à Delémont.

Voi'0i ,le titre des suj ets qui seront traités : 1. Principe et base de J·a formation chrétienne. 2. La prière et .}a vie intérieure des enfant·s. 3. LnJitÏiation desena:lants au Mystère eucharistique. 4. ,Com:ment failre vivre la meslse aux enfants. 5. Initiation des enfants à la Bible. Une leçon pr.atique sere donnée en I)ublic à de petiibs

enf,ants. Chaque conférence pourra être suivie d"un -échange de vues.

flssemblée générale de la S. \7. E. à Sierre, le 22 a\7ril

C'est par une be}.le journée de printemps que la v,i'lIe de Sierre 'a accueoi1li dans 'ses murs ,les instituteurs du Valais ro­mand. Près de 300 participants s'étaient donné rendez-vous le 2 avril dans la cité du Soleil pour débattre deux questions qui -lIeur tenaient à cœur : augmentation de la scolarité, amé-1iora1Jion de leur situation matérielle.

Après .l'Office diviln célébr€ par lVI. le doyen Mayor pour le repos de l'âme des conègues disparus, .les congressistes se rendent à lIa « Maison des Jeunes» où les débats sont rapide­ment menés par M. Louis Pra.}ong, l"actif président qui ne se perd pas ,en parole,s inutiles: ·c'est un major qui préside.; il remp!Ut sa tâche avec autant de fer,meté que de courtoisie.

1\1. EUe Zwissig, en qua~ité ,de pJ."ésident de la Icommune et de présldent de ,la commission scooaire, apporte ensuite -aux instituteurs le salut de la ville de Sierre. Avec beaucoup de

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cœur il rappelle quelles sont -les tâches de l'école ,actuelle et il assure les maîtres de l'appui des autorités.

M. Prallong salue ensuite Ires invités; pui,s l'assemblée nom­me le comité par a.colamation.s. Ce'lui-ci sera ,constitué ,comme suit: Gratien Curdy, président d'honneur; président: Louis Pralong, vice-président : Joseph Mlichel'et, secrétaire : Marcel Revaz, M. le Rd. curé Pannatier présenté par Monseig.neur, F'ernand Deslarzes, René ZU0huat, Jean Folloni,er, Domini .. que Bourgeoi,s, Paul Darbe.l!lay, Joseph Dessimoz.

La lecture des comptes f.ournit à M. Gabriel Bérard l'oc­casion de demander une au,gmentation des cotisations; celles­ci ,sont fixées à Fr. 5.- après intervention de MM. Clivaz et Lonf.at.

Le rwpport court et préôs sigmalant l'activité du comité, de :mêlue 'que lia llTIagi,stralle confé:r:enC'e de M. Theytaz sont lon­guement applaudis; ayant .le plaisir d'en donner Ile texte in­extenso ci-après, nous nous abstenons d'en faire un commen­taire.

MM. M,ar.cel Prap:la,n, d'I,cagme,et Plau.! Pignat, de Vouvry, seront Iles vérific:ateurs des comptes pour ,ta nQuvel:le' période.

Dans rIa discussion qu,i suivit ,s'exprinlèrent successivement MM. Rouiller, Desl.arzes, Crettaz, Bender' qui firent r.essortit l'insuffisance de l',école valaisanne à :scolarité réduite et la pré­carité de la situation matérielle du personnel enseigriant.

Monsieur -le ConseiUer d'Etat Gross qui a étudié tous ce8

problèm,es dès son arril\Tée au Dérpartement d,e l'Instruction publique répond à chacun avec autant de franchis-e que de fer­m-eté. Il est disposé à faire tout son 'possible ,pour "assurer une meiUeure formation de la jeunesse val,aisanne, et pour satisfaire les justes rev,endications du personnel ensei,gnant. Le moment sera bientôt v.enu où il formulera des propositions cOTIru-ètes; mais il s'agit de ne rien brusquer pour l'ins.tant : qu'on lui fasse confiance.

Gagnée par la sincérité et ,la ,cha!},eur de cet e~posé, l'assem­blée f~it à :son nouveau chef une .longue ovation. Par cette première prise de 'contact M. Gross, nous .J'a'VOO1s senti, a gagné tous ,l-es cœurs.

Après avoLr chaudement recommandé l'ouvrage .de Can­dide Moix, «A la sueur de ton front », le président lève .la séamce et convie chacun 'au Terminus pour le vin d'honneur offert rpar la Municipalité de Sierre, et pour le banquet servi p.ar le maître-queux André Og,gier.

Sous le majorat de tabJe du spirituell et dynamique major Monnier chants et discours altel~nent sans interruption. On entend M. l'a;bbé Pflug, directeur de l'Ecol.e norma:le de Fri-

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bourg, puis MMe GroS'S, présLdente des ~nsrtitutrices.,·' ensuite,. MM. J'ahbé Pannatier, Bo.uca'l"d, directeur de l'Ecole no.rmale, Daetwyler, etc., on aJPtplruudit là Chanso.n du Rhône sous la directio.n de M. Daetwyler et la chorale des instituteurs de l\1artigny sous la baguette de M. Do.rsaz

Ajouto.ns qu'après la conférence, les co.ngressistes ont eu la chance d'assi,ster à la « Maison des Jeunes» à .la pro.j'ectio.lll du beau fil.m « L'ho.mme de la montagne» to.urné par M. Muller de Sierre. Les spectaJteurs o.nt été émerveÏ'llés par la m·agie des co.uleurs et la féerrÎe des pay.sages représentés.

L'assemhlée générale de Sierr,e laissera aux participants un so.uvenir Ilumdneux ... et pJus en.core qu'un souvenir.

RAPPORT DE Mir PRALONG

Messieurs les eoolésiastiques, Monsieur Ile co.nseiHer d'Etat, Mesd{tmes et Messieul~s,

Cl. Béra1'd.

Au débwt de ,cette a ssem·bilée , j'ai eu Œa grande jo.ie de saluer .la présence des 'auto.rultés et de nombreux co..llègues. J'ai songé, .alors que tous \n'étaLent pas présents, que certains ne pouvaient plus être .co.rpo.rellement presents. Je veux parler de ceux qui durant -ces trois dernières années nous o.nt quittés pour un Ino.nde mei]leulr.

Par,mi 1es aillciens inspecteurs scolaires H faut citer M. Ile Rd -chanoine Abbet, inspeoteur du dis,trict de St-M'aurice, M. le Dr M,angisch, ins.pecteur du distrkt de Sion, M. J o.seph MeH­land, anci.en ilfiSlpeoteur du distric d'EntremOOllt.

L'E-colle no.I'lmale perdait M. ,le profeslSleur Schmitt. A Sio.n décédait M. Cha.rJes Haenni, compositeur émérite, lancien pro.­fesseur à l'Eco.le no.rmi'üe. Plusieurs coHègues en activité sont allés 11es rejoindre dams ·la ,maison du Père, Ce Isont MM. Ro.ng Pierre, Evo[ène, Udry Franço.is, Vétro.z, DelaJoye Maxi­me, Riddes, Papi11lo.ud Gamine, Conthey, 'Roduit JUilien, Ley­tron, Bro.uchoud Jean, St-Maurice. Je 'Voudrais également rwp-· peler à votre soU'veniiL" M. Adrien PŒtteloud, à Vex, père de lVI. l'ancien co.nlSeiHer d'Etat Pitteloud, M. Bo.urgeo.is P.-J., Bover­nier et Sympho.rien Maybain, Sion, ancien caissier de notre C. R.

Ce matin no.us avo.ns prié pour ces défunts. Hs no.us aident par Iles ·exemples qu'iÙs nous o.nt laissés. Pour hono.rer leur mé­mœre je vous prie de Vo.us Ilever .:et .de vous ~~cueHlier un ins­tant.

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Je .me .propose <de passer hriè'Vlement en revue les faits in­tér,essant :l"éco1e primaire va:laisanne qui se so.nt dérouJés de­puis 1951 et Ide Vo.us panIer de l'activité du Co.mité de :la Société valaisann.e d'E-ducatio.n ainsi que des pro.positi9ns fo.rmulées par Iles ·comités de dÏJstrierts.

En 'mai 1953, M. le co.nseilJer ,d'Etat C. Pittelo.ud quittait le Gouvernement. Le 'pers'O\l1nel enseilgnant de mus les districts a manifresté, ilors de so.n dé.p:art, S'a reconnaissance à ce distin­gué magistret. Cette reco.nnaiiS8'ance était largement .méritée. Le bien de ,l'école et du personnel enseignamt fut le so.uci co.nstant .de M. Pitte'lo.ud durant rIres 16 :années qu'il passa à .la tëte du Département de l'Instructio.n publique. Il do.ta no.tre pays d'une lo.i /Sur ['·enseignement -primaire et ménag.er qui per­met maintenant enco.re d'adap.ter .l'.éco.le aux beso.ins actuel.s. Il amélio.ra .la situatio.n du persouneil enseignant au prix de gramdes d1fficuJ.tés. M. Pittelo.ud a bien ·mé.rité de -l'éco.le valai­'Sanne. N o.US gardero.ns de lui unsouv,enir 'pro.fo.ndément re­,~o.nnaissant. Invité à assister à notre assemblée, il no.us trans­met Qe 'mes'sage que voici :

«Dès juin 1953, l,es destinées du Dépwrwment de l'Ins­truction 'publique furent co.nfiées à M. le 'conseiller ,d'Etat Gro8s. Le cho.ix fut heureux. Je ne dis pas œla par Ipure ,co.n­venance, m:ais parce 'que je sais, pa1}ce que je >crois que .le .chef du Département de l'Instruction publique étudiera avec grand soi,n .les pro.blèmes que pose l'instruction de 'no.tre jeunesse, qu'i:l aJppo.rter.a à ces p:roblèmes les meilleures 'so.lutio.ns !po.ssi­ble et j',affirme que nous pouvo.ns et jue no.us devons lui faire ·entière co.nfiance.»

Votre comité, ,chers collègues, a œuvré de so.n m'Ïreux. Vo.us avez déjà pris 'co.nnaissance de So.n activité 'lo.rs des réunions de distriJC1is, 'ce qui me permettra d'être bref.

Le comité de la Société va:laiSianne d',éducatio.n a 'travaillé en ca1labo.fiaJtionav·ec :le Département de l'Instruction publique, je dis bi,an 'en 'cd}llabo.ratio.n et no.n pas avec servilité. Il a posé 1ibrementses r,ey.endicatio.ns et a renco.ntré auprès du Dépar-tem,ent une larg.e co.mpréhension. t

Votre co.mité a toujo.urs défrendu l'idée que la pro.lo.ngatio.n de la sCo.larité était né.cessaire en rega~d de l'évolution que su­bit ,notre ,œnrto.'ll, évo.lutio.n créant des beso.ins no.uveaux. Je ne m'étendrai ;pas lSur cette question, Monsieur 'le député Theytaz vous 't'exposera to.ut à ,l'heure. N o.UiS po.uvons cependant consta­ter avec plai1sir que ,00 pro.bilème est m,aintenant en discussion, qu'il ,est ,examiné par to.us les milieux. L'un des Ipostulats co.ns­tants -de ·la So.ciété valaisanne d'éducation intéresse le peuple to.ut lentier et il est permis d'espérer qu'iŒ tro.uvera sa réalisation. Nous 'ne saurions p3.l~er 'Sous silence rIe postulat dépo.sé paT MM.

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les députés Theytaz et Jacquod sur le bureau du Grand Cons.eil valaisan. Ce ;problème est ·ainsi posé ·aux pouvoirs publics qui, nous en sOJ.nmes convaincu, s'efforeeront de Ile résoudre dans le sens du ,bien général. Le personnel enseignant adresse ses sentÏ:ments reconnaÎls'sants à MM. les députés Theytaz et Jac­quod.

Le comité a suivi avec vigilamce h~s intérêts prof.essionnellS du personnell ens'ei'g.nanrt. Les traitements :réglés par le décret de 1948 étai'ent menacés v.ers 1949 et 1950. On par;}.a1t de r€-

·ductions. Grâce à de ,muLtiples et pressantes dérmarehes, gr✠aussi au souüen combilen précieux ,du Département de ,l'Instruc­tion pub'li'que 'elles 'ne furent pa-s décidées. Le personnel ensei­gnant bénéfici.e d'.alUocations de renchérilSsement que votre co­mité a demamdées. Ces allüoo.tions 'Seront prévues ,chaque année au budg.et ordinaire ,et ne ferOlIlt plus l'objet d'un décret spé­cial.

Le 'comité de la Société vaI.aisanne d'éducation pense que la situation ,matérieU,e faite au personnel ensei'gnant doit 's'a­dapter aux nécessités du ·moment. Ces nécessités .changent et la tâche des 'pou.voirs publies est Jou.rde Jorsqu'il is'agit de faire des adaptations répétées. La justice les impose .cependant. Nous pensollls que l'es d~spositions spécifiant que Ile t~aitement de hase n'.estservi ·qu'après 20 .a,.ns d'enseignement devraient prévoir dix ans au lieu de 20 et nous Sû'l,lnlettons ce postulat au Dépar­tement de .l'Instruction publique. E-n lad optant cette 'prop<?sition, le sort ,(l'es Jeunes maîtres se ,trouv,erait a,mélioré.

En 1952, le Grand Conseil approuvait ,le règ.le·ment de no­tre Caisse de retraite. Ce règlement apportait des améliorations sensibles aux rentes prévues auparavant. Votre comité a colla-

. boré avec la Com.mission de la Caisse, a fait des propositions dont la .plupart ont été retenues. Les résultats des exercices 'perm.ettent déjà d"ellvisager une revision de ce règlement et les :suggestions for.mulées quant à l'âg·e de ,}a mise à lIa retraite, à .Yaugm:entation des rentes seront 'soigneusement :étu.diées.

Notre commission des manuels scolair,es a travaiLlé acJti­vement à ,l'exam·en des nouveaux 'livres mis à la disposition des écoles. Vous aurez aussi constaté que les prix de cel"ltains ma­nuels étaient moins élevés. Une subvention fut obtenue par voUr€ comi.té pour l'abaissement de ces prix. . Chers collègues, il nous ·est absolument impossibl.e d'e­xaminer' ensemble toutes :les propositions présentées par les co­mités de districts.

Ces propositions sont nom~~eus€s et, de :nature fort diff~­rente. Ce :sera l,a tâche du comIté de Iles etudIer, de ~es concre­~iser, et de formuler d.es propositions définitives. Nous vouloiIls

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aujourd'hui ·examiner spécialement la question de la rprolonga­tion de la scolarité.

Dupant :la période triennale écoulée Iles membres de votre -comité ont ,examiné là maintes reprises la m'arche .des dasses. Ils ont constaté non sans inquiétude que la conduite de l'école devient de pJus en plus difficile. TI semble que l'on apprécie, dans ,certains milieux du moins, très peu l'instruction. De mul­ti'Ples distr-actions sollicitent .l'attention de l'enfant. Si notre temp.s connaît des progrès indéni:ables, il est ma1lheureuselment marqué par une course au profit, au matéria.Iisme et ·alors .J'é­cale doit remplacer 'la famille pour l'éducation et l'instruction de ,l'écolier. La charge devient extrêm.ement louide. Le dévoue­ment des m'aîtres est soumis à rude épreuve.

Chers 'coJ.lègues, votre comité vous adresse un 'pressant wp­pel pour que vous luttiez contrre ce matérialisme envahissant et .ma;lf,a:isant, pour que vous 'remettiez en honneur l'instruction et -les valeurs spiritue11es. NotTe appe~ 'sera entendu.

Le C01TIÎJté de :lra Société valaisanne d'éducation a le senti­rnent d'·avoir bien .rempl,i la miS'sion que vous 'lui avez confiée. Cher's collègues, je rends hommage à tous les membres de ce comité, 'qui a mi's comme vous, toutes ses fo~ces et tout son dé­vouement au servi'ce de l'éco1ier valaisan.

CONFERENCE DE Me ALOYS THEYTAZ

L'Ecole d'auiourd'hui et l'Ecole de demain

Le Conlité d e la Société vaù.aisanne d'Education m"a fait l'honneur de m'inviter à vos las'sises.

Vo:ÏJlà une distinction qui me Lait plaisir, et je l'en r·ffiner­cie. Je dois cet instant à .l'·amitié 'qui me lie à beaucoup d'entre vous et à l'estime que j'ai toujours v.ouée au personnel ensei­gnant, et j€ vais en quelques mots vous en dire les raisons.

A ,l'âge où d'autres choisissent urie profession, un m'étier, vous avez opté, vous, ;pour une vocation de dévouement et de sacrifices. Et vous aw.ez persévéré dans ·cette voie, malgré tou­tes les ·possibilités qui vous étaient offertes de r·épondre à l'ap­pel d'un gain mieux a'ssuré et d'une existence moins difficile.

Vous avez accepté .un .statut matériel quasi unique en Suisse, et mêm·e €Xiceptionnel dans votre propre canton, parmi tous ceux qui ont réclalné, et la plupaTt du temps obtenu, ,la sécurité.

Cette aptitude à songer d'a;bord à votre vocation d'éduoo.­teur plutôt que de revendiquer le droit, pour vous et vos famil­les, de vivre décelTIment, vous a trop -longtemps laissés en marge d'une rétribution équitabl€.

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Plus encon~ que la médiocr ité matériel'le, le climat dans leqyel vo~s deViez conduir,e votre tâche n'est souvent pas celui qUI devraIt entourer les educateurs de notre jeunesse.

Tout cela devra être un jour revisé, car lIa revalo'ri'sation ?e récole ne peu! se concevoir sans un revirement de l'opinion 2, 1 egard des maltr,es et du statut du personnel enseiglnant.

. M!ais j'oubUe que vous rm'avi'ez chacrgé de vous parler d'un ,tout autre sujet.

L'ordre du jour. de cette séance ?- prévu que je vous en­tretiendrais de « Il'Eco'le d'aujour d'hui et de l'école de de.main ».

C'est bien trop au-dessus de mes forces, et mes connais­sances pédagogiques ne vont pas jusque vers ces sommets.

Mon aUl!bition se limite à vous appolr.ter ,les sentiments et les r éfllexions d'un profa ne là propos de la prolongation de la scolarité.

Ce que je VMS vous dire ne pll'étend nullement révéler aux spécialistes que vous êtes, toutes ,les inciden C€s d'une 'améliora­tion du 'statut s colaire sur le dèvelopp ement morall ,et intel­lectuel de notre jeunesse.

J ene veux être qu'un écho de ce qui se dit de temps à autr~ . dans le pub.lic à l'égard de ce 'probJème.

Il rpeut être utile 'que vous sachiez que cette améliolfation est désirée et vou'lue par beaucoup en Valais, qui pourtant ne peuvent soupçonner les 3.lva-ntag,es dans t oute leur étendue.

Voi0i d 'abord fla situation : Pour ne pas œemonter p'lus qu'ü ne faut dans l'h istoire

de l'enseignement en Va lais, r elevo,ns qu'il a f allu CÎtnq textes légis,latifs de 1828 à 1946, pour aboutir, il y a huit ans, à la consécration d e ,ce fait que nous détenons encore le dernier j'ang des cantons suis'ses, avec -les Gr isons, qu'ant au ·minlÏn1un1 légal d e 'la s'colarité, qui est de 6 -mois.

Nous devons cette S'colarité à un arrêt é de 1875, dont 1\1 . Louis Delaloye, alncien secrétaire de l'Inst r uction p ublique pouvait di re en 1937, dans son ,livre « L'Evolution du Vieux

. Pays », qu'i,l 'étai,t touj ou.rs en vigueur. La loi d e 1907 n '-a donc fait que ,de proroger l'a situation

sur ce point , et .la ioi de 1946 n'a pas ·été à même de redresser le gouve.rn aJi'l d' une embarcation qui suivait tranquilil,ement un courant .séculaire.

Je r eviendrai plus loin sur la genèse de -cette loi. E n 1889, selon un rapport du Départem ent de 'l'Instruction

'Publique, tle Valais ifomand comptait 362 classes. N ou-s en avons aujour d'hui 514.

Il y av-ait à Il' époque 261 classes à 6 mois, 44 à 7 mois, I l à 8 mois, 39 à 9 mois et 7 à 10 m ois.

+ - 499-

A{)ujouro'hui, nous comptons 207 classes à 6 mois et 61/ > mois, 111 à 7 mais, 15 à 7 1/~ 'mois, 53 à 8 mois 35 à 9 mois et 93 à 91/2 'moi,s. '

La rprogression que nous constatons ainsi, pour effective, n'a nullement 'Suivi au même rythme la 'Courbe ascendante que nous avons enftegistree sur le plan économique.

Au ,contraire, Ue tableau ci~dessus nous révèle que le Valais romand était proportionneLlement plus avancé en 1889, dans ce domaine, ,qu'.en 1954, si InOl~s tenons 'comp te du développement actuel des vIIHes, de 'l'accrOlssem'ent de la :po,pulauion et d·e l'é­volution artisan3Jle, agri'cole et indusurielle.

Il ne faut pas oublier qu'à ,l>a fin du sièole dernier, la plai­ne du Rhône n'était pas assainie et que nous n'avions aucune industrie. Le Valais d'alors tirait ses ressources de l'élevage du bétail et de lIa -culture de la V1Ïgne.

Donc, un monde essenUe'llement -agricole faisai,t un effort méritoire v,ers les aI1lIlées 1880, dont nous n'avons plus retrou­vé l'élan ipar lIa 'suirte, si nous tenons compte de Il'évolution qui a marqué ces ci-nquante dernières années .

. D'aiIUeur:s" -le t ableau que j e vous ai fwit de la s itu'ation actuel,le est dû en bonne 'part ie là une ac1Jion récente. De 1945 à 1954,' en effet, 40 classes ont ·bénéficié d' une prolongat ion de la scolarité.

En Ice qui concerne le H a ut-Valais, je ne puis établi r la même comp ar.aison que j'ai f aite plus haut pour le Vala is ro­mand. N oto.ns Ic·ependant qu'i'! s'y trouve a,ctuellement encore 216 classes à 6 ,et ~ 1f:~ n10is, et que 'les d asses ·de 7, 8 et 9 mois ne totalisent que le nombre de 67 seulement.

Tel est l'état 'd e la scolar ité en l'année 1954. La loi de 1946, alinsi que je l'ai dit, n'a pas accusé de pro­

grès qU3.lut à lIa détermination du minimum ,légal. Il faut toutefois que je .m'explique et que je nuance un peu

ce jugement. En première tle0tUire devant 'l,e Grand Conseil, le projet

avait élevé ce minimu:m à 7 mois. Aucune objection n'a été éle­vée à ce sujet dans la Haute-Assemblée et Ùle projet a été voté.

Pour Iles seconds déhats, I.e Conseil d'Etat proposlait de re­v,enir au ,minilmum de 6 mois en .alléguant que de divers côtés, hors du Grand Consei,l, on pr étendait que le proj et ne serait pas aocepté par le peuple.

Avec deux de mes collègues, j'ai proposé de mai,ntenir le premi'er ·projet du Gouvern em ent, mais, celui-ci aidant, nous ,avons été batus par 12 voix.

Je tiens à p r éciser que ,la loi a pr évu lIa Ipos-sihilité, pour les ,Communes, d e dem'ander et d'obtenir une scolarité supé-

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- 500-

rieure à ce milnimum, ce qui n'existait pas dans les textes précédents.

C'est ,ce qui a permis depuis lors Line prolongation pour une quarantaine de classes dans le VaJaris romand, et qui permettra de réaliser .d'autres progrès d'a'ns l'ensemble du -canton, si un mouvement d'opinioll1 peut inciter les communes à faire usage de la facUllté que la "loi leur ac-corde.

Combien faudra-t-i,l de temps pour que les 423 classes à {; mois ,et 61/2 mois obtiennent une scolarité de 7 mois et pius, si nous devons nous reposer sur 'le Ibom vouloir des communes ?

A se baser sur ,la .lenteulr que nous avons mise à enregistrer les progrès réa'visés jusqu'i-ci, il f'audrait compter encore une cinquant~ine d'années ava,nt d'avoir résolu -ce ,problèm'e.

Mais ce que la p:ersua'sion et la propagande ne feront pas, l'exemple et l'émulation Ipeuvent .l'accon1p'lir. Il suffit de songer aux rivaHtés qui existent entre bien des communes pour espé­rer que, si l'Uine se lllOntre plus audacieuse, l'autre ne voudra pas être en reste.

Je 'considèr,e cependant 'ce 'moyen comme un pis aller et je voudra,is que .lui soit sub.stituée une démonstration raisonnée pour emporter l'adhésion ,des réfractaires.

Ceux-'ci ont un argument à nous opposer qui n'·est pas sans écho dans le public, bien qu''Îll Imamque de pertinence. Les maîtres d'école qui depuis plusieurs générations se sont éver­tués à tirer le maximum d'une scolarité réduite, 'en sont un peu responsables. Ce n'est pas un reproche, mais un compEment, comme vous ù,e verr,ez.

LIs ont formé des éléments qui ont !Supporté 'Ia comparaison avec d'autres sortant des écoles des villes. Ces élèves, au début de leur école secondaire ou du 'collège, ont Imême obtenu }a pre­mière place. On s'est ,prévalu de ces exceptions ou de ces appa­rences si je Ipuis dire, pour prôner durant des années que les écoles ' de six mois valaient "les autres. Cette ,prétention, je ne l'ai cependant jamais enbe,ndue d'un maître d'école qua.lifié n1ais surtout de personnaJlités étrangères à votre profession. Ce serait d 'ailleurs vous fa,ire injuI'le, à vous qui enseignez, de vous prêter cette équation que le moins égale le plus.

Certes, on ne doit pas ouhlier ce qu'il faut de tenacité, de persévérance et de volonté de .la part des ~lèves pour faire c,on­venablellleni le ton:r' des programlmes en SI pel] de temps. C est là un a'pprentissage de ,l.a vie q~j a son po~'ds et s.a va.Ieur. "On lui doit des énergies dIgnes d eloges, maI'S aUSSI des entete­n1ents le plus souvent remarquables quand ps ,l~e .SO?t pas ir~é­ductibles. A ,ce point de vue, le Valalsan s est Ladle une. 'SolIde réputatiOil1 au-'dehors. ~i.en ent~l~du, l'é~o~e n'en est pas la seule cause: i,l yale ,mllheu famnhal, la VlSlOn de la lutte per-

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manente de l'homn1e aux prises avec une nature rebel~e, et surtout cet horizon fenmé très haut de tous ,côtés, qui rapetis.se le monde ,et; av,ec lui les sentiments et .\J.es idées.

L'école à 6 mois a 1',il11'convénient majeur de limiter Jlensei-· gnement aux notions essentielles et de ne rien ;pouvoir appro­fondir av,ec soin. Devant se contenter de l'indispensable, eUe donne ,à l'enfant le senti.ment que seul 'ce qui ,peut slervir, c'est­à-dire êtr,e directement uti.Iisahle et profitab:le, est digne d'inté­rêt. Au 'gré de certains parents, bien écrire une Il,ettre sert à obtenir un emp.loi; s·aNoir ·calculer 'est indispensable si l'on veut ne pas être roulé len vendamt son bétail et en toisant des vignes; l'histoire de GuiJJaume TeH donne du patriotisme et l'on voit ]e fiston à i'écoŒe de recrues, bombant le torse devant l'inévita­ble photographe. La Bible, c',est 'le Paradis terrestres, Adam et Eve, Noé, Joseph- DaJVid, Salomon; le catéchism'e, c'est sou­v.ent des fomnules que l'on apprend par cœur·

J.e 'simpùifie peut-être à l'extrême, et vous me pardonnerez de ne pas me souvenÏr suffisan1ment de mon école de six D1ois.

Mais où sont Iles disciplines gratuites, qui ne servent pra­tiquement à rien dans lIa vie, sinon à ouvrir l'es'}Jrit, à le nleu­bler et .ft l'orner ?

I.J n'y a pais de temps disponible à 'Cet effet. Il faut aller à l'indi&pensable et faire vite.

Ces lacunes sont d'autalllt plus regrettabùes que l'enfant se trouve plongé, en dehors de récole, dans une atmosphère de ma­tériallis·me ,que nous ne ·connaissions pas a.l y a :dix ou vingt ans. Il n'entend ·que 0wkul, pTofit, revendications et réc:rÎminations.

L'élève d 'aujourd'hui ne rencontre plus, au sein de sa fa­mill,e préoccupée par tant de problèmes Inatériels, cette révé­rence, ,cette f,erv·eur d'autrefois autour des choses de la CIla'Sse.

C'est donc sur ,l'école que repose surtout -le soin de l'ins­truction et de l'éducaA;ion.

Voj.Jà pourquoi i[ llTIe paraît indispensable que ['école éten­de son influence et son action.

Or, elle ne répondra pas à cette tâche si son statut n 'est ]Jas 1"I81Yl!aniée et ad8Jpté.

La situation aJctJueI.le est un anachronisme et un non sens flagrants:

Pour les enfants, six 1110is d'inanition inteUectueJle succè­dent à 'six mois de travail intense, peu compatible avec les apti­tudes physiques de leur â~e .

Pour les l'l1aîtr.es, après ùa période Iscolai,re où ils se sont usés moralement et physiquelnent à composer entre leur voca­tion d'éducateurs et leur tâche de dressage si l'on ose s'exprimer'

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a insi, ce sont six moi.s d'une occupation absolument étrangère à leur professio.n.

Et tout 'cela à une époque ,où la préparation à la vie exi­ge plus que j:amais une formation morale et intellectuelle ap­profondie !

Passe 'encore pour 'les j-eunes gens qui peuvent compléte r leur formation par une école aTtisanale ou s econdaire.

Mais des milliers d'enfants vont n'avoir pour tout viatique inteNectuel que ce qu'ils ont ,tour à tour ap.pris et oubJié au cours de leurs huit ams d'écoae à six -mois.

Entre ceux-là et les ,autres, le fossé se~l'a toujours ,plus pro­fond et plus lar,ge.

Les premiers seront la paysamnerie et la classe ouvrière de demain.

Faut-i,l adm,ettre que .le plus grand nomb l'1e soient réduit~ çà des conna,issances élémentaires pendant que se 'créent ou se maintiennent pour ,d',autres des écoles de ,métiers, des éc01es EiecondalÏrescommer cÎaJles et industrielles, des co'llèges ?

La balance serait par trop 'inégale et nous aurions à en su bir de Ilourdes conséquences.

La revaloris'ation de l'agriculture ne dépend -pas que de ,la rentabilité ,du snI et de l'écou,l,eJment des produits. La désaffec­tion à 'l,aquel'le nous assi,tons depuis cinq ans à l'égal'1d des cho­ses de la terre a des cause,s p lus .profondes que ce'l1es du maras­me économique, paul' autant qUie ce!lui:-ci soit aussi aigu qu'on veut bien le di,re.

L'agriculteur a souvent Urn senmnlent d'infériorité à l'é­gard des auh"es clas-ses sociales de notre pays.

Il prend sa profes'Sion :pour un pis aJJer ou Jun mal, ne voyant d',eUe que les côtés négatif;s : la .p eine, .les srucrifices, le~ risques, ,et tena,nt pour nég11lÏgeables la liberté, et les joies pro­fondes du conta'c1t aiVoec ,la nature.

C'est la formation let l'éducation de :la jeunesse à :l'école qui peut r.edœesser ce courant de .défaitü3Irne, m'ais à la condi­tion que l'éc01e soit armée ,pour assumer cette tâche.

Or, aujourd'hui ,€Ille ne l'est pas ou pas süffismnment. Mais cela -ne dépend pas de vous, Messieurs. Nous savons

que vous êtes disponibles et que vous ne demandez p-as mieux que de vous consacrer plei,nement à votre vocation, si l'on vous en fourn:LsS'ait l'occasion et les n10yens .

Vous n'osez p3.lS cla:...mer la nécessité de l'extension de -la scolarité parce que -vous 'craignez que l'envie de votre entoura-ge

• - 500-

ne vouE? accuse de 'Vouloir par là..Jffiême une a.mélioration de vo­tre statut matériel.

Mai.s, s3i0hant dans queUes conditions vous avez abordé ]'enseignen1t€:nt et quelle est encore la précarité matérieHe de votre profession, les gens qui ,se ,laissent gouverner par le sens commun vous défendrOO1.t toujours devant l'opinion.

Ce que vous 'craignez de revendiquer pour vos é'lèv.es par un sentimen.t de pudeur qui vous honore, les commissions sco­laires et ,les autorités commun3lles ne devraient avoir de cesse de 'le demander et de Ile réaliser, tant que notre jeunesse, ou­vrieI'iS, artÎ'sans et agricuUeurs de demain, ne trouvera pas dans J'école son plein épanouissl€n1ent spii-ituel et intellectuel

Journée d'étude organisée par le P. E. sédunois

A vrai diI'le, tous les maîtres et maîtresses du district v étaient conviés, voi:r.e ceux de r :extérieur. Il fallait peut-êtT~e une cel'1twine do.se d'Oiptimis·me pour suppos·er que, en ce mois où ::fjleurit l'amamdier, des maîtres .cl'écO\le consacreraient .leur loisir domitl1ical à 'Creuser des problèmes de méthode:s pédagogi­ques. Disons que le succès a récompensé l'audace. Le nom du Conférencier et la qurulité du genre de loisir ont certainement contribué à vaill1cre bien des hésitations.

1\'1. DottTens qui, lIa y,eüle, 'avait dit « leur fait » aux pa­l'enis, tint à dire-l'e leur aux ,m'aîtI'les et aux maîtresses, en toute simplicité, -mai's avec ce .redoutwble accent de bon sens et ce,tte pointe de maUce qui va.loent au Directeur genevois des Etudes pédrugogiqUies beaucoup de sincère admiration, mais pas mal de tenace hostilité.

Des leçons pratiques de ,lecture, des exposés ayant trait à l'utilisation des fiches de travaiJI, permirent à des collabo­ratrices de M. Dottrens d'illustrer des méthodes dont l'Eco.}e du Mail a génér,alisé et perfectionné l'usage.

Nus 'comrplimenrts au P. E. de Sion ,et a son très actif pré­sident, M. Z'uchuat. Leur ,intelligente initiative dénote un loua­ble souci d'échapper à ce tassement professioll1ne'l qui fait de nous tous, ,chers collègues, des « ;anormaux de la vie ».

J'oubliai.s qu.e, selon M. Dottrens, les maîtres d'école v.alaisans ne 'sont 'Pas ,soun1is à cette déformation, n 'étant pas des pTofessionnels de l'enseignernent.

Voyons, M. le Directeur, tâchons de ne pas ébruit er la chose, car vos instituteurs genevois pourraient fort bien envier nortre sort.. .. Un 1] ŒTticipCint.

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~~''"'_._-----

~ LE MÉT][ER eEST CE QU][ UN][T ~ - - - . - - -.' . ~ct

Assemblée générale des Institutrices du Valais romand

.(Dans «1'Educate>LU'» du 10 ·av·rhl nous reil.evol1JS ce qui suit)

Cette société qui fêtait so,n trentième anniv.ersaire, g,roupe plus de 280 ilnstitutrices. Elle a tenu ses assises le samedi 20 m,ars 1954 à l'Ecole normale des Institutrices à Sion. Pour la première fois la Société pédagogique vaudois'e y était repré­sentée.

C'est devant un a·udi,toire attenrtif que lVDle ' Gross, prési­dente, ouvrit la séance. Elle a"dress:a son salut aux invités, parmi lesquels on rema-rquait S. E. l\Œonseigneur Adam, évêque de Siom, 1e conseililter d'Etat Gross, chef du Département de l'Instruction 'publique et ,s'es chef·s de service, Monsieur le .con­s~Î'ller national J rucquad, des députés, lViM. Carrupt, Travelletti et Duss'ex, des conseillers cOlnmunruux de la ville de Sion, des Inspecteurs Sicolaires IVIM. Pitteloud, Gay-Crosier et Sierro, -des représ1entants du clergé, de (la S.VE MM. Pra!long et Miche­let respectivem1ent président ~t vice~résident.

La partie la plus ilmportante de la séance fut l'étude d'un postulat dépoS'é au Grand Conseil par JYIM. Theytaz et J a cquod, dem,andant la prolongation de la scolarité. Mlle Gross présenta un remarquahle rapport qui fut très applaudi. C'est un problè­me très important, si ,l'on 'songe que, dans certaines communes, la scolarité n'est qu.e de 26 semaines, Cette prolongaii()\Il est liée à l'ad3!ptation des progran1mes, à la formation prof'8ssionnel1e. Dans beaucoup de locali·tés où la main-d'œuvre enfantine est très wppréciée, ce !projet rencontrera de l'opposition. Ce n'est pas une petite affwire, et toutes les institutrices sont d'accord de demander cette prolongation. S'ouvrit ensuite une discussion très intéressante, où chacun ex­prima librement sa pensée. Chaque orateur reconnut .la néces­sité de ,la pro1longation de .la scolarité qui amènerait l'améliora­tion de la situation matérielle et le bonheur de la personne hu­mwine. On prépaT·e'I'aiJt ainsi, espère-t-on, un ·stal1d:arrd de vie plus élev,é au peUip[e valaisan. '

Cette séance fructueuse fut suivi€ d'un repas exceUem-ment servi à l'Hôtel de la Planta. Ch. C.

- 505-

PREPARONS LA FETE DES lVIERES

Si nous avons du temps et ... un peu d'argent disponible, procurons-nous de la feutrine ou de la rabane et taillons si­gnets, li'seuses, sachets à aiguiUes, à bas, à mouchoirs, sa.cs à ouvr,a;ge que nos enfants 'coudront avec un point de décoration d'un ton contrastant.

Si ,cela ne 'DOUS est pas possi'hle, faisons écrire et décor·er d'qn dessin une petite ,lettre que chaque enfant sera heureux de placer sur l'as'SÎ'ette .maternelle au matin du 9 mai.

Alpprenons un monologue :

:;: :1: *

JE NE SERAI PAS UNE MAMAN ...

Moi, quand 'se serai grande, l'année prochaine, je ne serai pas 'une maman. Non, je serai tout de suite une grand'mère. J'aurai .cent ans, de beaux 'cheveux d'.argent, des lunettes en or, un grand fauteuil} en velou~s rouge et un chat sur 1nes ge­noux : un 'angora.

Je saurai des histoi.res par cœur et puis des chansons. Et puis je les dirai à mes petits enfants.

(Un temps, .puis, l'index levé) :

SI J'AI DES PETITS ENFANTS!

Apprenons une poésie:

Mœman, c'est jOU1" de fête. Chaque enfant est content.

Attends, j'ai dans ma tête, Un petit co'mpliment.

Ecoute, je co?nmence : Mœman, je t'cii?ne bien! Voilà ?non éloquence, Et .i e ne dis plus rien.

Pour des plus gr3!nds :

POUR MA MAMAN

Si j'étciis un petit oiseau, Je sais bien ce que je fe?"ais ! Dès le matin, je me 'nMttrcâs A co?npose?' des chants nouveaux; Puis j'irais près de ?na ?naman Et lui chanterrais tous mes chants L'un après l'aut?"e.

Page 11: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

- ' 506 - -

Si j'étais un petit agneau, Je voudrai's faire ce ·cadeau : J é donnerai toute ma laine A ma mère qui la filerait Puis après la tricoterait. Elle en ferait bien deux douzaines De bas pour nous deux.

Il est des rôles, cependant, Que je ne voudrais pas jouer: Ni pomme, ni cerise en panier, Ni eau, ni vin 1~ouge, ni blanc. On me boirait, me mangerait! M a bonne mère plus n'aurait Son cherr 'petit enfant. .

. ( COlVIilVLUNLCATIONrS DIVIERSES '.

, , , 1

"

La 'troisième des ,conférences Barb.ey n'ay~n.t pu avoi.r lieu en avril, a été renvoyée en novemOre.

* '" :1:

Quelle coHègue s'intéresserait à une place 'au pair en Ita1ie ? 2 mois au bord de la mer et 1 à Ja mcmtagne. Télépho­ner au 6.58.84 entre 19 h. 30 et 20 heures. (Dorénaz.)

* :\: * Plus.iteurs d'entre nous ayant demandé que l'association

organise une journée pour l'\enseignement du dessin dans les différents degrés, nous pouvons annoncer déjà qu'elle aura lieu au début de l'année S'colaire 1954-55 et ·sera dirigée par un maître vaudois,

* * :j: Connai'ssez-vous les dernières brochures de l'OSL ? Il es:t

regrettable qu'elles soient .si mal oonnues. Je 'signal'8 brièvement les nouveautés: Pour les petits: de E. PEROCHON «Le terrihle Bam­

bouno du Congo » ; .de F. MISTRAL « Les fleur,s de Glais ».

A ,colori,er toutes deux et d'un genre très difrféI'lent ces bro­chures donnerai'ent à nos 'petits élèves l'occa;sion d'exercer plu­sieurs activités. A remarquer que le t·exte et le dessitll sont de qualité rafle.

Pour les IpLus grands qu~tre brochures nouveiles : de A. DAUDET « Les aventures prodigieuses de Tartarin

de Tarasoon ».

- 507-

Une lectur:e bi.en amusante ! de F. W ARTENWEILER « Albert Sohweitzer, le nlédecin

des Noirs ». , Un documentai,re plei,fl. -d'actualité: de RAMUZ « Les E.crevi'sS'es et les Revenants ».

Deux nouvle·llés de notre grand écriv.ain ronland. Il faut féliciter le 'cmnité rcmland de ' lecture de l'OSL d'a;voir décou­vert dex .textes à la portée des enfants de 11-12 ans déjà et d'avoir pu le's publier grâce à :la générosité de la fondation Ra-muz:

d'Anne François «Crétolet» Un, récit caip,tivant où Il.es p'etrits lecteurs feront connais­

sance avec les mœu,rs, ll6S Œuttes, le vocabullaire de toute une époque enJtrée dans l'histoire. Urne histoire qui a pour cadre no­tre vieux Pays!

Les OSL ne concurrencent ,pas Il'édition suisse, ,elles font œuvre noble et utille; eUes mettent à dis.position de notre jeu­nesse des lectures saines, attrayantes, instructives, des œuvres de valeur à un prnx modique. ' '

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Page 12: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

~RTIE PEDAGOGIQUE ~

Des examens. de recrues Du rapport de 1\11. Chant'J'ens, 1er expert pédagogique, sur

les examens de recrues de 1952, dans le premier arrondisse­ment, qui comprend la majeure partie de la Suisse romande, nous ;extrayon~ certaines appréc,iatio~s capables d'inspirer au personnel enseIgnant quelques resolutlOns pratiques pour l'en-· seignement de la composition, de l'histoire nationale et de la géographie, y compris la civique.

. Ces appr~ciatio~s vi~nnent de différents experts, que nous cIterons et qUI nous InspIrent toute confiance.

Parlons d'abord de la com1Josition. Voici ce qu'en dit M. Besson, 1er expert, St-Maurice: «Ce qui déçoit, c'est la sYI?-taxe, dès q~'~n ~or: des chemins battus. Mais à part ceux qUI ont poursuIVI des etudes, la syntaxe des jeunes gens de 20 ans est lameritable. Aucune construction solide ou nuancée. On se borne à quelques pauvres phrases très somnlaires. Le vo­cabulaire est pauvre, quand il est approprié. Les idées natu­rellement sont mal exprimées et la liaison entre elles laisse fort il désirer. Tout se 'Passec~lmme si la recrue, devant son p~pier, se contentait de jeter quelques impressions décousues. Certai­nement les conditions dans lesquelles sont faits les exarnens peuvent influencer la qualité des travaux, mais elles n'expli­quent pas une telle carence; »

M. Savary, 1er expert, Lausanne, dit à son tour : '( Au sujet de la composition, beaucoup d'experts sont frappés par l'indigence des idées et surtout par le manque de plan. »

Nous-même, nous avons constaté des résultats identiques, non pas aux examens de recrues, mais à ceux des apprentis de la partie française du Valais lors de le'dr sortie d'apprenUssag\~. L'orthographe et le st y le sont d'une faiblesse déconcertante, et pourtant ces jeunes gens ont 'fréquenté l'école primaire pendant huit ans, puis pendant trois ou quat:re ans les cours d'apprentissage. A ce sujet nous avons déjà fait remarquer qu'il serait utile, nécessaire nlême, demettl'e entre les l'IJains des apprentis et des élèves de la dernière année (fécole prÏ1uai­re~ un manuel qui contiendrait les modèles des différentes cor­respondances de la vie prat.ique, fJurtout de la vie artisanale. A l'école industrielle supérieure de Sion, dans la section com­merciale, les élèves utilisent bien un manuel de cOl'resDondance. En tout il faut des modèles. L

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Passons maintenant à l' histoire. Laissons encore la parole à M. Besson: «Chaque fois que je prépare un thènle, j'ai i.a même appréhension: quel chapitre d'histoire choisir? En lue remémorant les anciens thèmes et les réponses des reCl'ues~ je finis par ne plus oser aborder certaines pages pourtant im­portantes, et même très importantes, tant l'indigence, des ré.­ponses et 1'apathie des recrues quand on les aborde deconcer­tent ... Pour la plupart des recrues, il y a eu la Fondation de la Confédération, (puis des guerres en Italie, puis Grandson~ puis la diète de Stans (quelquefois), puis une immense période vague qui s'étend à peu près jusqu'à la guerre de 1914-18. La guerre de Souabe n'éveille aucun écho, la guerre des paysans, les guerres de religion, le patriciat, l'invasion française, le Son­derbund, pour ne prendre que le côté spectaculaire ·~es . évé~e­ments laissent indifférents. A quelques rares exceptIons pres, notre' histoire suisse est méconnue, et les «leçons du passé:? que chacun de ces chapitres devrait laisser dans l'esprit et le cœur de nos jeunes sont lettre morte pour eux. »

M. Berseth, 1er expert, Bière, trouve que les faits ont pres­que complètement disparu des méIuoires, mais il se dema~de ce qu'il en serait de nous-mêmes si ce n'était pas notre métIer de savoir ces choses.

Nous nous souvenons avoir entendu un jour dans un com­partiment de chemin de fer deux avocats parler des cours d'histoire qu/ils avaient reçus d'un éminent professeur" et l'un des deux posa la question : «Eh bien que nous en reste-t-il ? »

Combien parmi 'ceux qui ont quitté l'école primaire de­puis, cinq, dix, vingt ans et plus seraient encore capables de citer une demi-douzaine de dates ou de noms historiques; nous excluons naturellement de cette ignorance ceux qui s'occupent d'enseignement ou exercent certaines fonctions administratives un peu élevées. '

Pour cette raison nous trouvons que dans l'enseignement de l'histoire les bons résultats ne sont de loin pas proportionnés au temps consacré à cette branche. Aussi nous voudrions qu'ici en Valais on fît usage à l'école primaire d'un manuel très ré­duit, ne contenant que les principaux événements, qu'on au­rait alors le temps de faire répéter souvent. On les retiendrait certainement bien mieux. Le livre actuel est trop volumineux, trop chargé de détails peu utiles, de dates, de noms propres, de chiffres d'effectifs militaires, de causes de guerres, de· con­d.itions de paix. Faut-il savoir tout cela pour apprendre à ai­mer sa patrie. L'ancien manuel Winné était excellent; nous en avons fait l'expérience et les élèves d'alors retenaient da­vantage ce qu'on leur donnait à apprendre.

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Ar'rivons enfin à la géographie. Ici encore, entendons des experts:

M. Besson: «Il faut savoir être modeste quand on de­mande de montrer à la carte un fait géographique. On rencon­tre encore des recrues qui ne sa vent pas montrer les points cardinaux à la carte. Beaucoup, plus qu'on ne croirait ne savent pas situer le Gothard ou le Simplon. A mon expérience, la lec­ture de la carte est ce qu'il y a de moins bon en géographie. Les faits économiques sont mieux connus. On ne peut cependant pas affirmer que les recrues, dans l'ensemble, connaissent l'es­sentiel de nos conditions économiques suisses, même vues sous l'angle particulier de leur . profession. C'est pourtant une part qui nous semble importante de leur formation professionnelle.

M. Berseth : «C'est (géographie) moins bon; on se mon­tre maladroit à la carte, où beaucoup ne savent s'orienter; _on a beaucoup de peine à raisonner. 'On ne voit que très diffici­lement les relations entre la situation géographique, le climat, les productions, le travail. -

M. Duchemnin, 1er expert, Genèv.e : « A l'oral, je suis frap­pé par l'ignorance de connaissances ' élémentaires en géogra­phie, connaissances nécessaires pour comprendre un problème simple et actuel d'économie nationale, tel que le statut du lait: , six recrues sur dix n'ont pas su montrer sur la carte des pays producteurs comme la Hollande et le Danemark. .. L'orientation à la carte est insuffisante, en général... Le tiers des recrues ne sait pas situer la Finlande sur la carte. Histoire et civique faibles .... Deux étudiants, l'un de Genève ,et l'autre d~ Neuchâ­tel, n'ont pas eu de leçon d'instruction civique depuis leur sortie de' l'école primaire.» (Uldry.) , _

, Cette ignorance en géographie ne nous étonne nullement; nous l'avons constatée maintes fois nous-même en interrogeant des jeunes gens de quinze à vingt ans de chez nous, en Valais, ou d'autres cantons et qui pourtant avaient fréquenté des éco­les plus hautes que l'école primaire.

Et pourtant, chez nous comme certainement ailleurs on apprend aux futurs instituteurs, pendant leur formation, à procéder dans l'enseignement géographique, d'une manière ra­tionnelle et intuitive, en passant de la carte de la salle de classe à celles de la maison d'école, de la commune, du district, du canton et de la Suisse. Actuellement il existe des cartes excellentes, comme par exemple la carte fédérale. Mais a-t-on soin d'en expliquer les teintes, la couleur des lignes de cours d'eau, de routes, de chemins de fer, les ronds de villes ou de lo­calités moins importantes, les ombres ou hachures, les courbes de niveau, parfois les signes particuliers qui représentent les p;,roductions de différentes sortes, les inçlustries, etc., etc.

r - 51'1 -

Ce qui importe le plus c;est de savoir lire une carte. Q,uel-, ques connaissances géographiques que l'on ait, on se sert habl": fuellement d'une carte dans un voyage d'une certaine longueur, une excursion à la montagne, la visite d'une ville, etc. :

Dans l'armée, les officiers de n'importe quel grade ont ge~ soin d'une carte d'état-major. Une chose à laquelle nous atta­chons une assez grande importance c'est l'étude sérieuse qu milieu local: commune et district. Le canton, lui aussi, peut être regardé un peu comme un milieu local parmi les 22 cah~ tons suisses et surtout les pays étrangers. ' , N. B. Il est bien entendu que les déficits signalés ci-dessus

ne concernent pas exclusivement le Valais; nous avons dit au début de notre article qu'on les avait notés dans l~ 1rr a::ron­dissement des éxamen·s de recrues dont font par,he plusleu~~ régions de la Suisse romande. Et pour le Valais, ' il n'y serait question que de la partie française. 1 \ ;V , ,- .

Du reste, les notes d'exallnens ne sont prus puhliées ~i le~ cantons classés comme au temps des anciens examens de re-crues, abolis en 1912. , '

De 0e ,qui précède ,no~s tirons ,la cO'nclusion ' qùe 'Iles résuJfJ tats obtenus dans .l',enselÎgn8llllent de üer,taines brrunches" en particulier , }a langue maternelle, ne sont pa:s britllants.

A quoi cela tient-il? Au manque d'inteLligence des c'3tndi­dats? Nous ne le ,croyons ,pas. A .J'incalpacité des maîtfles, à 1eur manque de 'méthode, de zèle? Nous n'O'Sons aucunement J'affirmer, quoiqu'i~ :se rem.contr1e 'Probablement quelques rares e~ceptions. Alors iJl faut se rdemamJcler si, 'chez ,nous au moins, ce n'est pas la brièveté de l'année Iscolaire dans un trop grand ,nombre d',écol:es, pUlÎsqu'iJ en existe encore 72 % qui n'ont que 6 ou 6V2 moi.s, dolIlC 'environ une Jdemi-aiJ1,fi'ée ,pour appr.endr~ et autant pour oublier. J.

ùe mouvement éducatif à travers le -monde du B. 1. E.

ALLEMAGNE Ecole de famille.

Dans le pays fédéré de Bade-Wurtemberg, un conseil con­sultatif scolaire (Landesschulbeirat) a été créé par un arrê­té du 20 janvier 1953. La principale tâche de cet organisme sera de conseiller le Ministère de l'Education lors de l'élabora­tion de lois scolaires ou autres événements importants. Ce con­seil sera composé de 36 membres, soit : a) ~ membres repré~ sentant les pareIl:ts des élèves (5 pour les écoles primaires ,et

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- ,512 -

moyennes, 2 pour les écoles secondaires supérieures et 3 pour les écoles professionnelles et techniques) ; b) 10 membres repré­sentant le corps enseignant (3 pour l'école primaire, 1 pour l'école moyenne, 1 pour l'enseignement spécial, 1 pour l'ensei­gnement secondaire supérieur, 1 pour l'université) ; c) 3 mem­bres proposés par la Chambre communale (Gemeindekam.mer); d) 2 représentants du clergé ( un catholique et u:t:l protestant) ; e) 5 représentants des grandes organisations professionnelles; f) 1 représentant des organisations de jeunesse; g) 6 mem­bres du Ministère de l'Education. Dans toutes les écoles du pays, des conseils de parents Elternbeirdte) doivent être créés là où ils n'existent pas encore, de même des coneils d'élèves (Schülerbeirdte) .

Correspondance internationale Echanges de maîtres et d'élèves.

Selon un communiqué du Ministère de l'Education de la Basse-Saxe, 5602 écoliers et écolières du pays ont participé en 1952 à des échanges de correspondance avec des écoliers d'au­tres pays. Pendant la même période, les échanges de maîtres et d'élèves des écoles secondaires se sont fortement intensifiés. C'est ainsi que 3946 élèves ont pu faire un séjour à l'étranger.

Mouvements de jeunesse - Education pacifiste. "-Un arrêté du 14.12.1952 prévoit l'octroi de subventions

fédérales lors de l'organisation de rencontres de jeunes alle­mands et étrangers, dans le cadre du plan fédéral d'aide à la jeunesse. Ces subventions, qui sont octroyées à des jeunes de se~ze à vingt-cinq ans (dans certains cas dès quatorze ans) comprennent des allocations de nourriture et de voyage pouvant s'étendre sur une période maximum de quatre semaines. Pour le~ jeunes Allemands participant à des camps à l'étranger, elles doivent couvrir les % des frais globaux.

AUSTRALIE Lecture - Education des diverses races. A la suite d'un période expérimentale de trois ans, le Co'm­

rnonwealth Office of Education vient d'éditer les trois premiers livres d'une série de six manuels de lecture destinés aux ·en­fants aborigènes du Territoire-du-Nord. Ces manuels, illustrés en couleurs, utilisent un vocabulaire et des expressions gram­maticales soigneusement gradués. Ils sont accompagnés du ma­tériel didactique nécessaire et d'une notice explicative pour le maître.

Enseignement supérieur - L'étudiant-ouvrier. Le Conseil" des Etudes supérieures (Boœtd of G1"aduate

S tudies) de l'Union nationale austalienne a accepté en principe què les carididats au grade de M. Sc. fassent des études à temps partfel, et a demandé au Comité des Etudes à temps partiel

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(rélaborer un règlelnent dans ce sens. Par contre, cette mesure n'est actuellement pas envisagée pour les candidats au docto­l'at.

SUlJSSE Nouvelle loi scolaire à. Saint-Gall.

La nouvelle loi scolaire du canton de Saint-GaJl:l entrée en vig.ueur .le 7 avril 1952, prévoit, comme par Ile passé, une éoole oblIgatOIre de huit classes. Cependant l.es communes sont au­tor isées ·à ünstituer des cours post-scollaines facultatifs, consti­tuant une neuvièlue année d'enseignement. Pour adapter l'en­sei.gnement à la diversité des conditions du cantün, qua­t r e types d'école primaire ont été autor,isés: le ty'pe A prévoit 41 semaines d'école à temps complet dans tou­tes les c.lasses; le t ype B, 22 semaines d 'enseignement à t en1pS complet (hiver) et 20 semaines d 'enseignement à mi­temps (ét é); .les écoles du type C ont 42 semai,nes d 'enseigne­ment à t emps Icomplet au moins .dans d eux des t r ois ,classes supér ieur es, t andis que l'enseignement se f ait à mi-temps dans les autnes cl:asses; ùes écoles .du type D ont 34 semaines d'écO'le à t emps complet d,ans d eux des classes ,supérieures, et à mi­temps dans les autres classes. L'école primaire et :les d eux clas­Res ,secondair,es f aisant ,parti,e de 1'enseignement obligatoü'e sont gratuites. L'Etat iprocure, com me par le passé , .les fourni­tur es s'colaires oblig~atoi~es (manuels, et c. ) , t andis que ,le ma­t ériel d 'écriture et de dessin est à !la charge des ,communes. I.Je nombre des élèves ne doit pas dépasser 55 dans les classes de un à qua1tre d egrés, et 45 dans ,les c.lasses de plus de quat re degrés à la ,charge d'un seul maître, tandis que l'effectif des dasses diri~ées ,par une maîtresse ne doit pas dépasser 45 élèves. La ,loi -prévoit l'éducaiion d es enfants anor maux et r etardés éducables. Le service m édical scolaire est complété -par un servi,ce dentaire et -par un service de psych Oilogie sco­lai.re, ,ce deronier existant déjà .depuis 1938.

t AB au corps enseignant sur présentat ion de la carte.

Artic les réclames exclu s.

Tél. Tél.

2 11 80 2 11 80

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~~~~~~~~~~~,~~,~~,~~,~

i PARTI E PRATlIQUE . J ~~~~~~~~~~~~~~~

Essai d'un prograrrime détaillé

des '

cours con1plémentaires du

, , Valais

2 me année

Le Canada est aussi un prod.ùcteur de pomlnes. II 'en est de IJ.nême du ChiJL Les Etats-Unis sont le 1er produc­teur du monde d'oranges, de citrons.

b) Dans la zone 1néditerranéenne qui est éminemn1ent Î a-vorable à la production fruitière. . Cette région produit surtout les oranges, les CItrons? les 'pwmplemousses, les figues, Iles abricot~, les pêches,. ~tc. Les principaux producteurs sont l'Itahe du sud (SIcile, Galabre, Campanie). L'Espagne: (région de Va}ence, et~) La F1"a1Wf3 : (vallée du Rhone et mldI). L'Afrique du Nord: Algérie, Maroc.

c) Dans les régions tropiccûes : bananes, ananas, noix do::: coco, etc.; . , pa~s producteurs: Afrique : littoral de ~a GUInee sur­tout Iles de l'Amérique centrale (AntInes). Sud Chi

Brésil (Etats de Rio de Janeiro et Sao Paolo). cl) Dans les oŒs'iB des déserts d'Afrique 'et d'Arabi'e on cul-tive le dattier

Les Etats Unis Isont Ile plus grand producteur de fruits du monde. Ils sont au 'p.remier rang pour les pommes, pour ,l'es pêches, pour les grape-fruits, pour les citrons, pour 'les · orang.es, pour les pamplemo~!Sses.

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Aux Etats-Unis, toute la culture fruitière est stan­dardisée : plantations, variétés, méthodes de récoltes et ,d'embaJl.ages sont réduits à quelques types: ce sont Iles coopératives 'qui ûrg.anisent l'irrigation, l'achat des fournitures, la protection des vergers, la lutte contre les ius'actes, ,contre le ge~, ,etc.; eUes aUissi qui s'occupent de' 1'.exportation des fruits.

e) En .sui,gse, Ile Valais tient le premier rang pour la pro­duction des abricots, des p01nmes et des poires de qua­lité.

Mais notre formation professionnelle lai'sse enCOTe à dé­sir,er : nous ne devons mettre sur l~ marché que des fruits de qualité, bien triés ,et soigneusement présentés, sinon nous ne pourrons pas écouler nos produits.

On p.eut aussi faire une r.rupide révision de géographie en choisissant une page de journal particulièrement nourrie et bourrée d'indications. Ainsi le « Cou.rrier» du 12 janvier -àonc paru .pendant le cour.s - nous a fourni les noms Isuivants que les élèves ont dù montrer à la cart e : Trieste, Rome Bel­grad€, Grande-Bretagne, Amérique, Yougoslavie, Ttalie _. - Be!' lin, Londres, France, Etats-Uni,s, Allemagne, Autriche, U.R. S.S., Paris - L'Arabie, l'Egypte, Angleterre, Suez - La Mé­diterranée, l'Ilbe d'Elbe - N ew-York - Moscou - Vienne, Salzbourg, l'Arlberg, BTegenz, Feldkirch, Munich, voilà pour rétranger et voici pou.r .la Suisse: '

Berne- Uri, lIa v,allée du Maderan, Altdorf, le Schachental, Burglen, l'Axenstrass'e, Bristen, Schwytz, Brunnen, Sisikon, Fluelen, Gersau, le M uotathal, le Righi, Glaris, N aefels, le Pratigau, Unterseen, Davos, Zurich, Oerlikon, Thun, Interlaken, Luc'erne, Lungern, Brunig, Brienz, Meiring€n, Erstfeld, Goe­schenen, Wass1en, Gothard, Olten, Bâle, Langenthal, ,etc. Il y avait dans ,cette page t rois thèmes principaux : La quesf;ion de Trieste, Suez, Les avalanches font des victimes.

Voilà une bonne répétition, n'est-il 'pas v.rai~ que l'on peut commenter en lisant ,son j ourna1. Mais i,l va de soit qu'on ne saurait avoir recours de façOlIl habitueHe à ce mode de faire; deux ou trois exercices ·semblables pendant le cours nous pa-raissent slJ,ffi,sants. '

Comme on le voit, le programme de géographie, est ,assez étendu; .les maîtres procéderont aux élagages nécessaires.

Histoire Les guerres d'indépendances.

Il ressort des constatations que nOUisavons faites l'année dernière, et -de l'avis de lIa plupwrt des m,aître,g qui ont participé

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au cours de peil·fe.ctioll1nement, comme aussi de l'expérience des eÀ--perts aux examens ,pédagogiques des l"'ocrues que nos jeunes gens n'aiment p3!S l'histoire, mênîe si on s'ringénie à l'a leur en­seigner par questions et . réponses: quoi que ,rom fasse, c'est toujours de lIa répétition et daniS tous Iles reas 'ce n'est pas actuel puisque ces événe·menrbs ·se rapportent aux siècles pass~s.

P1ourtant, on ne peut pas et il ne f:aut pas a~racher les pages de notre beNe et héroïque histoire 'n3Jtionalle; e.t d'une fa­çon ou d'une autre, il falllt bien y revenir, même erutre 15 et 20 ans. M'ais ·on sait que toute ingestion faite ·avec ,répugnance reste sur 11'estomr3Jc 'et n~ .pro.fite 'Pas.

Comment faire donc pour 'que cet enlSeigne,ment soit effi­cace; en d'autres termes Icomm'0nt dorer la pÏlllule à ces jeunes gens .pour l,a leuT fa,ire ava.],er ave.c p~aisir et de façon profi-table?

En partant d'un fait actuel permetta:nt J'enthaînement sans que nos élèves ne se doutent du .subterfuge; ayant mordu à l'hameçon, iJs ne .]Ie 'lâcheront pas si vite. C'est ainsi, dans tous les ,carS, que nous 13JVOIl1'S pratiqué durant cet hiver lavec beau­coup plus de ·succès que l'année dernière . .

Le prog,ramme de 2ème année prévoit .les guerres d'indé­pe'IlJd,anc.e : olr les flaits de :la dernière ~uell're mondiale permet­t ent d',amoDcer habillement toutes ,ces que:srbions.

Point de dépa1"t: un article de j01t1"nCÛ se T'appor tant c~ l'occup3ltirorn de l'Autmic?e : ill. en .paraît chaque tsem.~,ine. Con­f ére.nce des 4 rgrands a Benhn. Rwppel de il oCcupa.tIOn de ce pays par Hitler :avec .ses blindés; 3Issassinat · de Dolfus, sig;nes avant-'cQlureurs de rIa 2ème guerre mondiale. L'Autriche encore o.ccupée ·aujourd'hui. P,air quï ? (QuaJbre dans une jeep.) Depuis quand ? Ce pays récla.me Isa 'libératiron... Oui ~,l y ta parfois un f.ameux renverselnent de 'lIa SlirtUiation : autrefois .lIa Suisse oc­cupée paT des baiUils étai,t squ~is~ à l' ~utriche; l~s trois. ca~­tons _ lesquels? - ont aUS'SI redame et c-onquI,s tleur Inde­pendance - Où ? quand 7 ,com,ment ? - Serment du Grüt.l,~; Pacte de Brunnen : bataillres de Morgarten, de Sre-mp3lch, de N a­Îels. Caractéristiques de Ichaque batai[lle.

C'est bien .suffi-s·anlt pour une leçon. M'a:is re'venons à oette guerre llio,ndiale dont nous avons

amorcé l'histoire; fai,sons aJPpel à certains ,souvelllill' de nos jeunes genFl de 18 et 19 ans. En 1939 Hitler ·s"aUie à Staline et les deux compères envahi s'sent lia, POllogne : c' e~t, le ... début de la guerre mondiale. La FDanoe et l Angleterre ,a:HIees a la Po.lo­gne déclarent lia guerr,e à l'Allemagne, .1Ilrais ne 'peuvent voler ·au secours de leur alliée. Pourquoi ? Les Français restent -sur leulr ligne fortifiée : ,]i~ne M·wgilllot, s'étend3lnJt de .. ' à .. , En face, de

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l'3Jutre côté du Rhin, 1113, :lig,ne Siegfried .. (C'est la drôle de guer­re. Qu'es't-ce ,à dire ?)

Que fai.t Ila~~'isse ? - NeutraJlité - Explications à p;l'OpOS de . cette neutrahte; en quelles autres rCi.rconsrbances encore la ~ul'S'se ,~ ... t-eUe gar?é la neutr'3Jlité ? - Général Guis.an. - En .l940 H'l,tJler as's,ure du côté de la RusLsie aUiée -se retourne à l'ouest, envahit la H'OUande et lIa Belgique: catastrophe de Dunkerque. L'Italie ,wttaque la Fra'nce à reve,rs : notre -voisine d'oulbre-Jura doit capituler. Pétain-Vichy- De GauLle.

. La posirtir~n de ,la. Su:i'sse. ~omplètement entourée par les pm,s·s.ance de J Axe deVl'ent cmtlqrue. Le ,générr311 'crée ile réduit, la f~r~eresse dans Jes Alpes. Pourquoi dans ,les Alpes ? Pou.rquoi la resIstanc~ y est .pIus facile? Il 'se rwpprelJe 'l'histolire : -les Suis­ses ont touJ 'ours été victorieux tant qu'il].s se sont défendu-s sur leur ,s-ol et surt?ut dans ,les montagnes : Ex. Morgal"lten, Sem­pa~h, N'aefels; II1s ont été v3Jincus .loin du territoire ou dans les plaInes. Ex. : St-Jacques sur la Bi.rse et Mari,gnan. Pourquoi vainqueurs là ? vaincus id? Différence entre Morgarten -et Sempac,h ?

Hitler esrt ·maintenant vainqueUir d'une bonne paTtie de l'Eur?pe, comme un autre .conquérant qui est devenu empereur et qUI a 'P'a·ssé :en V:aI.ai's en 1800. Quel .conquérant 7 Où a-t-il paslsé ? P'ourquoi ? Le ravitai,Nem,ent de la Suis,se devient diffi­dIe : P.llan Wahlen: La n18JnaCe pèse Isur notre pays. Heureu.se­ment pour nous, HlJ.tler se retourne contre la Russie; ses a.rmées vont jusque devant Stal}i1ngr:a'd et devant l\tlos.cou· mais eUe·s Ront vaincues et déc~lrl1ée~ par rIe froi~ comme 150 'ans aupara­v.ant eelles de .. . ? qUI av'alent des contIngents s llÎ'sses dans leurs r angs. Pourquoi? et qui ,se 'Sont vaÎtltlamment battues à la Bé­,l'ézina. Sans déclaration de guerre .l'aviation japollJ3Ii,se détruit la flotte des Etats-Unis ·aux rIes Sandwkh (Paci:5iqùe), Les II .S.A. entrent en g1uerre. Les vi,bles angla'Îs,es sont détruites par l'aVliation al!lemande, puis par les V1 et par 'Iles V2. La flotte des Alliés risque d'être améantie par les soU's-marins aillemands. Plus tard 181s Alliés débarquent en Italie. Le danO"er Dour la Suisse devient de jour en jourr 'plus gra.nd. PourquOoi '7 l:L' inva­sion de .la Sui'ssre risque de 's'opérer, car Hitler a besoin d'en­voyer des troupels, du matériel et des vivres dans la 'péninsu'le ' les cols des Alpes lui sont indispensablres. Le Brenner e'st bo'm~ bardé, mais non le Gothartd et le Simprlon. A ce moment critique le ~é~ér3Jl réunit ses ?fficiers a~ Grütli et à Sempach. Pour­qUOI a ces deux endroIts? Il aff,lrme et la px'esse le publie que notre armée se défendra co'ntre n'importe quel Iw&.saillant. Pour·· quoi cette déclall',ation ? Il affiI me également que les routes et Jes tunnels des Alpes S'auteront en 0as d'invrasion. Or, le Go­.thard servait les dess'eirns d'Hitiler, quoique lIa Sui.sse soit res­tée neutre; tpour q.uels transports ?

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, Ainsi le ~othJa'r:d tentait HitJl,èr, ·mai:s il n'a pas osé risquer. 1aventu-re .craIgnant de tperdre plus qu'il n'aur,ait gagné.

Une 'autre armée Vlenue de Il'est a fr.anchi le Gothard en ~ 799 : ,quel'le armée? Elle voulait aller attaquer une armée fr2:nçaise . qui oCocupai.t Iles environs de Zurich, Pourquoi Iles S Ulsses n' ont-ils pas 'arrêté cette année en 1799? Quel malheur ou queMes misères, croyez-vous, le 'pas·sage de ces troupes a-t-il apportés à notre pays ? .

. . Ainsi ,les co~1s, de~ ~lp.es sont i,mportants pour nos puis'sants VOlSlns. III en la ete aIlliSI de tout tèmps. 700 .ans avant Hitler -Quand donc? - ,l'empereur d'Allemagne qui lav,ait 'lui aussi des troup~s le,n Irta'lie, - id guerroyait contre qui? - Contre le pape, vou1.~It ~ latss:urer le p as'swge du Gothard et en enlever La pos­SeStSIon a qua ? aux Hasbourg. C'est alors qu'~l donna des char­tes à Uœi, à ,Schwytz et finalement rà Unterwald, soustrayant ces Etats de .lIa ,domination de Il' Autriche. , Ainsi, grâce. à Di'eu, à son armée, à 'sa 'Population civiJe, a ses chefs, tIra SUIsse a pu g.arder la neurtralité pendant les trois derniefls conf~its qui ont é01até à Ises frontières - Quels con­~lits ? - et elle ,a été préservée de 1'invtasion. Il n'en a 'pas tou­Jour's été ai,nsi, nous l'lavons déjà vu. Par ex- : 'lors d'un conflit pl'";esque mondiaù aussi, survenu il y -a environ 150 ans (quand donc? quel conflit?) Alors la Su.i,sse a connu les horreurs de J'occl;lpation. Résistance de Berne, de Schwytz, du Nidwald, du V;alal's, etc. (P.ourquoi p-as de Vaud? Pourquoi pas de lia Suisse comme Etat ?). Ce sont les r ,aisons qui ont failli .amener Iles armées alilemandes en Suisse qui ont inci,té lIa Fr.ance à occu­per notre payls. (Quelles r aisons donc? - St-Bernard-Simplon­Gothard. -)

Comme on ra vu, de 1939 à 1945 -la Suisse était prête à repousser par 1es M'mes ,la 'piüssante armée 3Jllem.ande : mübili­sation -complète, près d'un mHlion d'homn18s sur Died à oer-t

. 1

aIns moments; ouvrages fortifiés, Iponts et r outes n1inés, ré-duit dans Iles A1pes, etc.

Que ,sel"ia'Ït-Îll tadvenu ~i ,le .pays av,ait été envahi? Misère atroce, destructions; songeons 3JUX pays voisins; r,appelüns­nous aussi 'une g'uerre que les Su:isses ont livrée pour leur indé­})endance contr,e une puissance supérieure à l'Autritche - La­quelle donc? Quel empereur? Quand? PouTquoi? Refus de payer l'impôt, refus de... - Ainsi, pendant ces guerres de Sou.abe, ,lia misère était 'si grande qu'on a vu des enfants man­ger ode Il'herbe dans les Iprés comme .le fait le bétail.

Pourtant, les Suisses n'ont 'Pas hésité; en 1499 Hs ont pris les armes et ISe ,sont battus héroOïquement : leurs saerifices n'ont pas été vai.ns pui'sque 'la pratrie 's'est agra.ndie :de deux, même de trois nouveaJux .cantons. Lesquels? que la souver aineté de 'la

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S,l~isse a été reconnue par l'empire aussitôt après ces guerres. L'Indépendance -de notre patrie a été fina'lement reconnue par les puissances 1~llT'o'Péennes à la fin d'une guerre presque eu. ropeenne. Laquehle ? En quelle année ? Où ? Grâce à qui ?

NOTE: La destruction d'Hiroshima paœ ,la bombe atomi­que ob~igea ole J a~on à demandeT La paix.

Révision des g'uerres d'indépendance:

a) contre J'Autriche : Morgarten 1315

8empach 1386 N aefels 1388

b) contr:e ,l'empire : 8oua.be 1499

c) contre Ja France : Inv,asion 1798/99

Le -Gothard la été le ber'ceaJu de ùa Confédér,ation. Pacte de 1291 : les parties contractantes

les lCJ1ause's du pa0t'e ... (4) Traité de MunsteT 1648 : J''Î'I1dépendance de lia Suisse est

reconnue.

LES GUERRES D'INDEPENDANCE (Oette ~artie de Il'hiSitoire pourrait être traitée sous cette forJne

,avec des élèves avancés)

1. Le Gothard, berceau de la Confédération

Charlemagne avai,t 000nquis toute .l'Europe üentrale et occi­dentale. - DODic que],s pays possédait-ill ? - Contre qui .avait-11 guerroyé ?

Mais comme tous ùes vastes empires orees ·arbitrairement (lesquels par ex:emple), celui de Chwr:lemagne fut partagé au traité de Verdun. (Co'mment?) .

Cependant, soit par héritJage, soit par conquête, le St. Empire germanique 's'étendit en H6'lvét:ie, en Va'lais (com­ment? R. III) et mên1e au-delà des Alpes. Les e·mpereurs entrèrent bi'entôt en conf,lit avec le pape à qui Charlemagne aVlait donnné une partie de l'Italie. La quereHe des investitures? fut lIa cause d 'une longue guerre entre le pape et ,les -empe­reurs.

Au commencement .du XIIlème s,iècle (vers que~les annéet):; donc?) un mouvem'ent d'indépendance se manifeste en AIJe­m-agne et dans l,a Hruute Itrulie. La Suisse centra,le en reloation avec le -sud par ... ? qui venait d'être ()UVel~t à la ciTculation a cette époque, n'ignorait 'Pa.s ces mouvements. D'autre part les

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vVa:rdstatten lavaient connaissance des chartes de franchises accor dées a1~leur.s par ·les emper eur s d 'Allemagne . (Et alors ?) accordées pour quoi ?

M'ais ils savaient s.urtout que le col du St. Goithard était in­dispensable (com-ment ce,la ?) , aux e'mpereurs d'Allema gne qui guerroyai,ent en Italie. Ceux-ci ne pouvaient se r ésoudr e à voir ce -col ·en mains ennemies, car illS r isquaient a.insi de p er­dre toutes leur.s possessions au-de1à de·s J\_...lp es . (Montrez l' im·­por tance du Gothard ,lors du d ernier conf lit ; lors de l' invasion français,e. Souvaroff; à t ra,vers toute .l'hist oir,e suisse) .

A cette époqu e, Iles 'Cols du V.alais, sauf le Grand St. Bernard, -et ,ceux des Grisons -ét aient en p ossession des évêques de Sion et .de Coi.re (souverains tempore'ls), partisans du prupe dans la quere11e des investitures (Gibelins et W ellfes) , donc fermés3!ux empereurs (conséquence ?) Les Habsbourg avaient réLlSIsi à mettre la main sur la Suis'se centrale qu'ils détenaient soit comme propriétœ personnelle, soit en .qualité de représen-ta.nts de Il'emlpereur. -

Or, grâce à l'importance du trafic par le Gothard, le' Ura-11ais s'enrichirent (comment?) et .ils réunirent facile.nlent J'argent nécessailre pour rache.ter ,les droits que ·les Habs­bourg poslsédaient sur leur vlal1ée, de ,orte qu'ils obtinrent du Toi Henri VII qui gouvernait en l'absence de 'son père Frédél'j-c en guerre contre le pape, une charte leur conférant l'ünmé­diateté impériale. 1231. Sembrancher obtient aussi du comb:~ de Savoie, vassa1 de l'empereur, une charte de franchise en 1232. (Pourquoi 7) La charte :de Schwytz conférée par Frédé­ric lui-même en -son 'Camp de Faenza (1240), a été donnée dans de.s circonstances anaJogues, mlais 8111e était contraire aux coutumes féoda'les, car Iles 'emp.ereur1s ne poslsédaï'ent pas de droits sur S0hwytz. D'autre Ipart, à ce m.ornent l'empereur était excommunié (conséquence?) C'est pourquoi les Habsbourg Tefusèrent de lia reconnaître. (Et alors ?)

Rodo.1phe de Hahsbourg racheta d',ailleurs tous les droits sur .schwytz, Uri et Unt erw'3Jld; 3!us·sitôt wprès il f ut 110lnmé empereur (,situation des 3 cantons par le f.ait de cette nomi­nation ?) Pourtant, il reconn ut lIa ch aTte d'Uri. (Pourquoï '?) 1\!Iais pas .celle de Schwytz. (Pourquoi 1) Cependant, H donna aux Schwy.tzois l'assurance qu'ills n'·a ura,ient à comparaître en justice que devant ·lui, ses fils, ou leurs lan damanns.

Malheureusement ces promesses ne furent pas tenues et on leur envoy,a des bai1lis dont certains n'étaient pas même des hommes libres comme eux. Les impôts triplèrent; des péages furent établis (conséquences 1)

D',autre p3!rt, à la même époque -les Hahsbourg étendirent

l l

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leur d,omination tout autour des W~ ,l .dls .. ~ tten (

Wl wtJ (par exemple à ?) consequences l)'our ceux~ci ?) , Rodolphe .de Habsbourg mourut; les Confédérés en 'Profi­

te~ent P?UT S·lgner, .a;u début du mois d "août 1291 un pa cte q~l devaIt d'Urer à perpéJouité (en faire trouver les 'clauses, ) .

2. Guerres contre l'Autriche

,Chaque foi s que les Habsbourg ,ser ont en opiDosition con­t r e ,l e:n~pe.reur : Alber t et Ado1phe de N a's'sau ; Louis d.e Bavière et F.redenc I,e Beau, les Conf édér és p r endront part i cont re les Habsbour g. (Pour quoi 1)

a ) M o1n gCir-ten . , ,_' Aprè~ .l'a mort de Rodolphe de Habsbourg, les ~Ta,ld.gta:bten

flont en ~evoüte contre ? ... La guer,pe devient inévitab.le Les SC~WytZOls !rop à Jl'étroit dans le sud du canton; aussi peuplé qu a n?tr~ ~po<!ue, fon~ des incursions au nord, contre? (le couven t d E,lll'Sledeln), lils ont besoin d'expansion. D'autre part les Hab.sbo?urg font ~ne guerre .dou~ni~re .aux Wal.dstatten (com;nen.t .) en e~pechant .,leuT ,ravltaIl11ement par 'le lac. Albert 1er veut punIr ses ,suJets révoltés et Tester m,aître du ?,othard. (Est-ce .lIa ~o.nne.'po'l.itique ?) C'est IVforgai,ten et .la ca­t~s~rophe ... ~ourquol. ~a vI~~Olre des Suisses? (préparation mi­h~a'lre pous'~ee; serVIce mdl,taire obligatoir.e, fortifications éle­vees, conna.lsslan.ce du Iterra.in, défense du pays, av.antage de ,la montagne, IntellIgence avec l'ennemi: H. de H .

Conséquences: La chev.al.erie allemande est en deuil' dans toute ,1',~11eInag~e on c?nnaît l'existence ,et lIa force des 3 can~ tons . . ~ lnf~nterle .~ vaIncu la cava'lerie; \}',a;rmée des chev·aljers e~t aneanbe par ·1 année des paysans; les contrées voi.sines se detournent des Habsbourg et regardent du côté du Gothard' les 3 ,cantons prennent conscience d e leur force. '

Les ~ ~ldsta~ten renouvellle·nt leur pacte en y ,aj outa-nt une clause qUI ~nteTd~t les alliances sépŒr-ées. Louis de Bavière dé­clal1'e les !Iabsbourg déchus .des droits qu'i,ls possédaie.nt dans 1es ,3 . vaJ1l,e~s. L es 3 ea!lltons Jou issent maintenant de l'Îlrrllnédia­t~te Impen.aJle. Le crédit d e l'Autriche est en baisse dans la Hau~e Alilemagne. Dès cet instant le service militaire est obU­gato~re dans la Suisse pr-imitive, ,et 'p endant des siècles notre pays est le ,seu~ a avoir une armée nationale. (Comment ail­leurs ? - Consequences pour l,a .suisse ?)

b ) L'alliance des 8 cant ons. Lucer,ne:. Lucerne était indispensable a.ux WaldstüUen :

e11.e cons~ltuaIt leur m.arché principal ( quel échange?) C'é­tmt aUSSI la première ét ape et la porte d'entrée de la route du Gothard. (Comment?) M.ai,s ,les ,Lucernoi's avaient aussi be-soin des WalldstaUen (comment?) .

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Or, Iles Habsbourg avaient à p'1usieurs retprises paralysé le ravita~1tlement des vaùlées et Ile trafic du Gothard (par exem­ple ? Morgaxten.)

Les artisa"ns de Lucerne se se.ntaient lésés par ces nlesu:res (co.mment ?) En 1330 Hs pri.rent 1e pouvoir. En 13i.{2 une con­juration ourdie par lIa noblesse (manches rouges) tente de re­prendre le pouvoir. (Pourquoi la noblesse tenait-elle à l'Au­triche?) E:l'le é,choue, Lucerne s'a1lie aux 3 0antons (1332). All.liance des 4 cantons. 1ère vi'lle. (Conséquences'?)

1351 Zurich. Prur nécessité, Zurich, vine impérülile, va elle aussi ent~er dans il'allia"nce. Brune fait une révolution dé­mocratique et s'empare .du pouvoir. Les membres du gouverne­ment intr,iguent ,auprès de -la noblesse du voisinage, inféodée à qui '! Zurich attaquée à lIa fois par lia noblesse, par l'Autriche et P4r l',emper.eur ,soillicite l'aide des Confédérés toujours dis­posés à prendre Jes aI"mes contre ,les Habsbourg, et conclut une ,alliance avec eux 1351.

Zurich d'ailleurs 'avait besoin du Gothard (comment? importation de .l,a soie surtout). Mai.s les Confédérp),<:) avaiEmt eux ,aussi besoin de Zu.rich. (Comment? Marché; on le verra lors de ,l'a guerre 'contre Zurkh et lors de la batai,Ue de ;Kap-pel). .

135.2. Glaris. Ainsi peu à peu les 3 cantons assurent leur protection. Ils se sentent à découvert à l'est, Gar Glaris est tombée sous la possession des Habsbourg. En 1351 ils s'p.rnpa­rent sans coup férir de GlarÎ's et au lieu de l'~nnexer, i~s .con­cluent une a;lli,ance avec ce canton, sous certa~nes 1"(:::s·tnctwns. Glaris ne jouira de tous ses droits qu'après la cé1èbre bataille ùe Nüfels en 1388.

Zug. Ils se mettent également en campagne contre Zug. Pourquoi ? (ZUIg est 'le ,seul iJassage par ou ils peuvent com­muniquer avec Zurich; il ne faut pas oublier en effet, que le nord de Schwytz appartient à Einsiedeln dépendant des Habsbourg.) La campagne se soumet. Pourquoi <! La ville ré­siste d'a.bord. Pourquoi? ne r1ecevant pas de secours, eUe con­clut l'2.J1iance avec [es 4 cantons. 1352. Ene ohtient des (jauses plus a,v,antageuses que Glari"s. (Pourquoi ?)

1353 Berne: La ville de Berne s'est agrandie (aux dépens dE; qui ?). Elle conquiert encore l'Oberl!1nd et le .H'aSili. ~a no­hlesse se coaJlise .alOl"'S contre Berne; malS elle est battue a Lau­pen: Er,lach, lR39. A noter que contraireme~t au~ Vvaldsta~ t en Berne soutena,jt les Habsbourg; Jes BernOlIS avalent. refuse de reconnaître Louis de Bavièr,e. Hs reçoivent ~ependant du se­cour,s des Waldstaten. L'ennemi de Berne était au sud-ouest, c'est-à-dire? (La Savoie). Les Be~nois ne seront d'·aiIMeur,s t ran-

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quillles que lorsqu'i1s auront étendu leur domination jusqu'au Lémalf (Qua'nd ?).

Berne qui a été secourue par tl.es cantons primitifs ne les oublie pa,s; l'~lŒiall1oe de Zlwich en 1351 emporte la décision, et Berne entre dans la Confédération en 1353. 5 + 3 = 8 ,cantons; C'est la Coùfédération des 8 'cantons qui dura 128 ams.

c) Les dernières guerres contre l'Autriche.

Sempach 1386. Depuis les guerres entre Iles Confédérés et l'Autriche lors de Yal,uance de Zurich en 1351, la paix n'a­vait j.amais été ,complète. De pa.rt et d',autre on voulait un rè­glement définitif ,des comptes.

Lucerne fournit le prétexte en concluant une alliance avec Sempach, dépendant de J'Autrkhe, et en incitant à (la révolte les habitants de ,l'E-ntlebuch. La bataHle éclata ft Sempach. Lu­cerne et .les cantons primitif.s furent ,seuIlS à y participer effec­tivlement. Berne ga·l'da la neutralité. (Pou.rquoi? ) La vic­toire revint finalement aux SuiSiSes. Grâoe à qui? Léopold est tué La noblesse autrichienne est anéantie. Encore une f ois l'infanterie a vaincu ila ,cav,aJ'erie. (Pourquoi?) P lus tard, à Marignan, nous verrons que l'infant,e.ri.e à son tour ,sera vain­cue :par l'arti.Jlerie. Victoire plus ,chèrement acquise qu'à Mor­garten. (Pourquoi ?)

Néifels 1388. Mais .la guerre n'est pas terminée. L'Au­triche ne 'peut renoncer à Glaris. (Pourquoi? Les Glaronais rem­portent seuls ou presque la victoire. (P ourquoi pas de secours?) - Cllauses du traité de 1351 ). Gette victoire J'appelle ceNe de IVIorgarten. (Comment ? grâce à quoi fut-elle donc remportée '?) La mêlne année, 1388, ,les villes de Souabe 'sont v.aincues par l'Autriche, ,et les Suisses 'se s,éparent définitivement de la Soua­be. Alors qu'i.ls s'implantent fortement au nord du Rhin, les Habsbourg vont perdre toute leur influence entre Je Rhin et les .A!lpes au profit des Suisses.

Les Suisses prennent de plus en plus 'conscience d'eux­mêmes? Hs s'organisent; se réunissent en Diètes et élaborent la ChaTte des prêtres qui garantit le trafic r outier. (Pourquoi ce ·souci '1) et Ile convenant de Sempa·ch, la 'première loi mi­litair-e 'suisse.

La Suisse a maintenant un sièole d',existence. C'est un Etat puissant grace à sa situation. (Com·ment?) Grâce à s6n ar­mée. (Comment?) , Service ,militaire obligatoire. 80,000 hom­mes,

La politique des Suisses va désormais changer; jusqu'ici ils ont lutt é contre 'ceux qui voulaient les assujettir; ,mainte­nant ills vont conquérir des terres et ·se e-réer des sujets.

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(Pourquoi?) Cette politique d'expamsion dur.era jusqu'aux ~?e!res de Bourgogne, ~t encore H est bien certain que dans ~ ld~e de Ber.ne, ~air:s tous ùes ,cas, ces guerres de Bourgogne ·etalent tout .aUSSI bIen des guerres de conquêtes que des guer­res d'indépendance.

3. Les g'uerres contre l'Empire

Pendant un ,siède ,les Sujssoe ont lutté contre l'Autriche. Par contre, iŒs Ise sont toujours reconnus partie jntégrante de l'empire. ~,ls en ont appelé à l'emper,eur contre lles empiètements de la ma1son de Habsbourg. Us .ont obéi aux inj onctions de l'em'pereur (du moins· quand c'était dans leur intérêt. Ex. guerres de Bourgogne.) Maintenant qu'ils ont vaincu Char­les le Témér,aire, ills se ,sentent assez forts !pour ,se libérer de la tuteJ.le jmpéria'le. L'occasion va se ,présenter: ills ,la sai­sissent. Les guerres de Bourgogne ont assuré et étendu les limites de l'-empire. (Com:m1ent?) Maximill,i'en veu t faire de :l'Allemagne un véritable Etat. I II lui faut de l'argent. (Com­ment s'en pr'Ûcurer ?) Les Suisses refusent de payer' l'impôt. Ce fait aurai,t ,consacré .leur dépendance vis-à-vis de Il' AUe­magne. Payer J'impôt e'est en effet se reconnaître tributaire, donc dépendant.

Ils refusent de 1"econnaître le tTibunal d'e1npire. Ils sa­vent -la guer-re inévitable; ,c'est !pourquoi 1ls cherchent des al­

. liés. Les Grisons assurent leur !protection à l'est. Ils renouvel­lent l'aN.iance avec les Ligues. Ils battent les trou,pes de ·la Souabe, puis ·celles de ,l'empire dans des co.mbats lneurtriers :

Vente

Loca tion

Echange SION

depuis Fr. 297.-

Réparations

Révisions

tél. (027) 2.1O':J

i - 525 '-

Au Hardt, à Brégenz, à Frastenz, à la CélJlven, à Dornach. (Héros: Fontana, Vo'lleb, Vala, etc.)

Les Sui,sses sont partout vainqueur,s, l'enlpereur est ohligé de demander :la Ipaix.

Conséquences: Les Suislses vainqueurs du duc de Bour­gogne, vainqueur -de 'l'enlpire sont à ,l'apogée de leur puissance. La paix de Bâle consacre leur indépendance. Bâle et Schaff­house et bienrtôt laprès Appenzell, depuis longtemps alliés des Suis-ses, enrtrent dans ,1a ,Confédénation. La Confédération des XIII ,cantons est créée. EUe durera 290 ans, de 1513 à 1803.

Mais la Stüsse ne sera ,reconnue com,me Etat souverain qu'en 1648 ·au traité de Munster en Westpha'lie, après la guerre de trente ·ans.

4. Guerres de Bourg'ogne

Charles le Téméraire rêve de fonder un Etat puissant d'un seul tenant, aNant de .la mer du Nord au Jura et même au PÔ. S'ill est le prince le pllus !puissant de Il'Europe, la Suis­se en est la plus forte puissance mHitaire. Entre Ile duc et les Ligues suisses, le choc est inévitable.

Charles, dont les possessions tout en long s'étendent de la Franche Comté à la mer, avec une solution :de continuité en Lorraine, n se sent pas en sûr,eté avec un voi,sin puissant et remuant à son flanc droit. (Quel voisin?) Pourquoi pas en sûreté? Berne rêv,e .de s'étendre jusqu'au 'lac et dans la Fran­ehe Conlté Ipour assurer ses fr,antières. (Com.ment?)

Mais le duc a d'autres ennelnis encore· (Lesque!llS? Pour­quoi ?) CharJes po.ssède Mulhouse qu'il tient en gage. (Com­ment? et de qui?) Et Mulhouse est aJtliée des Suisses. Il pos,sède ,aussi la Franche Comté, qui jouxte aux alliés de Ber·­ne. LI intrigue auprès de Yolande de. Savoie - sœur de Louis XI - dont il convoite le pays de Vaud. Que1.1e est lIa situation de Berne à ce moment? (Berne menacée par le nord, par le sud et ipar ,l'ouest, ne se sent pas en sûreté non plus).

. Les Confédérés concluent une paix perpétuelle avec 'l'Au­triche et s'aUient aux viHes de Bâle, de Strasbourg ·et d'Alsace. Le roi de Franc, ['habille Louis XI entrè dans la coalition et denlande aux Sui,sses d'attaquer Chal"\les. Cependant la Suisse central,e n'est pas f.avorable à cette g.uerre. (Pourquoi ?) L'Al­sace que Char'les tenait en gage ,se soulève. L'empe-reur som­me Chades d'évwc.uer le pays. Refus. J....,' empereur appelle les Suisses aux armes. Berne dédare la. guerre .au nom des Con-

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- 52.6 -

fédérés; mais .la pui,ssante coalition se dissout .aussitôt, et les SLlÎ'sses sont >seUils à 'supportèr ~Ie ipoids · des opérations.

Ils envahissent lIa Fr.anche Comté, 'puis [e Pays de Vaud. Char.les vient les attaque,r à Grandson où il perd ses richesses; à l\/.[orat où i'l perd son ar,mée; l'année s'uivant il Evre bataille 2. René de Lorraine là Nancy, mai,s i'l est battu et tué pal' l'aDmée des Suisses venue au secours ,de René de Lorraine.

Conséquen0es : Les Suisses rdiv,isés ne surent pas profiter de leurs 'écJatantes vÎICtoires. La Bourgogne que Berne con­voitait fut 'Cédée à la Fr.ance, Ila Fr,anche Comté à l'Autriche de sorte que lIa situaftj~on de la S~i~se fut, pire ~u'a~uI?a~·a~ant. Com,ment? (Ens1erree de -o'us Icotes par l ennemI herredItaIre.)

La jalousie et la cupidité ont frustré .les Su.iss~s Ade leurs conquêtes. (Com'ment cella?) Montrez que ,1es Interets de la Su,isse 'centrale sont opposés à Iceux de Be,rne.

Résultats: Quelques maigl'es conquêtes; pr,estige; bu-­tin; entrée rele Fribourg et de SOlleure dans J.a Confédération.

Division, service 'meroenaire, corruption des mœurs.

Les Suisses lutteront encore pour leur indépendan.ce 10rs de -l'invasion française en 1798,99. Ma,lheureusement Hs le feront en ordre -dis'pe!sé et 's~ns Isuocès.

Ouvrages ,consulté : W~llliam Martin, Fischer.

ELEMENTS DE DROIT USUEL - AFF AIRES - DIVERS

Les connais'sances 'de base de la 2ème année 'portent sur ~es l.câteries les alpages, les synd'icats du bétail, la productwn f'ruitièr~. La m~tièr,e 'se ,prête fort bien à .l'étude ~~e~ peTsoryne.s 'morales ,c'est-à-dire des :diverses sortes de socIetes; malS Il faudra' rester pratique, laissant de :côté tout ce qui n'est pas directement. ass~milahle par no~ Jeunes. /g~ns. N ous an~­lyserons en par.bcuiher , les statuts dune S?Clete locale, depul.s leur élaboration jusqu;'à leur homoJolgation .piar Ile Con'sell d'Etat, Ice Iqui leurconfè.fie la personnalité morole. _

Nous l"leviendrons aussi incidemment sur quelques ques­tions traitées en 1ère année, par 'ex'emp'le, ilorsque noulS étu­dions l'arboricultur,e, Isur les distances à .observer lors des pJall-tations.

Si nous 'pouvons nous procurer les diverses formu.l~s en usage dans Jes sy,ndicats du bétail: r-egistres. généalog1q~e~, c.artes des saillies, etc., nous .les ferons remplIr par nos e1e­ves, sinon nous donnerons iles explications n~cessaire~, p~ur bien 'montrer l'i.mportanoe que .ron éVpporte a une s'e.lection toujours ,plus poussée de notre cheptel.

Toute société est un contrat par l'equel deux ou plusieurs personnes conviennent d'unir leurs efforts et lIeurs rssources en vue d'atteindre un but commun. (C. O.)

Ce but peut être lucratif ou idéal.

Une société qui pourstili,t un but idéal s'appelle une as­sociation : société de chant, de Inusique, de sport, de bien­faisance, 'etc.

Toute société ou association est régie paT un contyat, un ?'èglement ou des statuts. Les cDnsortaoges d'a1pages, les' so­ciétés de tlaiterie, ,les syndicats Idu bétaiil acquièrent (la person­nalité morale en f3Jisant homologuer leurs statuts par Ile ConseÏ'1 d'Etat.

Les sociétés commel~ciales, ,les S. A., les sociétés coopé-ra­tives ,sont tenues de s'in8'crire au Registre relu comn1erce. Les Inembres ou actionnai:res ne sont responsables des dettes que pour .les ,actions qu'i,ls ont souscrites.

Les actions peuvent être nominales ou au porteur; si la société fait de bonnes affair,s, Iles actionnaires se répartissent un dividende vari~ble; par ,contre - .les obligations rapportent un intérêt (expliquer lIa différence entre une action et une obligation. )

La société coopérative est une association de personnes; elle acqu,iert la personnaHté mora'le par l'insc:dption de sa rai­son ,sociale au Registre du comlnerce; Iles dettes ne sont cou­vertes que par l'avoir social. Le but économique ou financier doit tendre esse.nti~Nement à .réaJI~seT le \principe de la coopéra­tion so t de favoriser ou garantir p'ar une action C01nm'Une des intérêts déterm,inés de ses TIlembres. !Il y a -ainsi des coopé­ratiVles d'achat, des coopératives de vente, des ,coopératives de producteurs, des coopératives de consommateurs. (Citez des exemples et indiquez les buts.)

Le béné.fice net ,appartient à la - société et augmente le capital social. Le bénéfice ,peut être réparti sous forme de ristourne ou de dividende; !m,aÏ-s le vingtièlne doit être versé au fonds de 'réserve .

Les o'rganes sont : L',a'ssemblée g-énéraie, les adrninistra­teurs, les contrôleurs.

Les a'r1"hes : c~,est une som'me ,d'argent que l'on donne gé­néralement lors d'un contrat verbal (,ach::l.t d 'une vache à la foire 'par exemple), et que l'O~l n'a pas le droit de réc:lalner si l'on ne tient 'pas le contrat.

Le dédit est une SOIn,me v,e~sée lors de la stipu,lation d' un contrat en garantie de son exécution; chacun peut alors 1'enon-

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t ·, ! ' ~ t ;'p:.;- 0cution du contrat; celui qui a versé Je montamt -en y ~ " ncnç;'l ~ ' ..... elui qui l'a reçu en d onnant ,le double.

L or;'; " ~ la soumission d' un travail, 'les entrepreneurs s'en­l:',agent l~ J.rfois à subir une r etenue (calculée géné.ralement par ,jour de retard) si l'œuvre n 'est pas ach ev ée à la d;ate prévue.

L égal'isation de signatures et procuTation . Afin de bien s'assurer si une signature est a uthentique, on p eut réquérir sa légalisation ; c'est une attestation d onnée paT le prési.dent de la commune, par un notaire, et c.

Ainsi la signature de 1a pTocuration suivante ser a ~éga­lisée.

P1"ocuration

Je sou.ssignée Madame Anne-Marie l\llorard, née Crette­nan:d, domiciliée à Riddes, donne prücuration à mon ll1ari Lu­cien Mor,aI1d pour me représenter dans .la succession de Îeu mon oncle J ustin Crettenand à Isérahles, prendre t oute déci­sion se ra;ppo-rtant à l'héritage qui me revient, signer à ma place et agir -selon droit.

Riddes, le 18 février 1953.

A nne-M arie IVloTC//rd , née CTettenCl/nd.

Atteste l'authenticité de la signature arpposée ci .. dessus.

P. Meizoz, président (sceau de la commune).

E xeroi'ce : Doi1n~z rprocuration à X pour vous représentel' ~t ,l'assemblée du consortage de l'a\llpage de ...

EDUCATION CIVIQUE

On -se référera à \130 p.Jaquette d'introduction p ubliée l'an­née dernière. La ,matière du prograrm·me con1prend spéciale­m ent le canton, le Grand Conseil, 'et c.

On étudiera donc (l'rupp~ication .du système pra.portionnel à l'élection d es déput és, prendre un cas concret, ma;is ne Ipas s':arrêter à tous les ,caoS particuliers; attribu tio·ns ( ~exan1'ens de la liste .des t raCJtanda); élaboration d' une .loi si pos'sible en discussion .devant la Haute Assemblée, d epui.s la Tflotion dé­posée par un .député, jusqu'à sa rprésentation au corps érlecto­:r.al, etc. Le Conseil d'Etat: nomination, attributions, réparlti­tion .des dé'P'artelnents et tâche de chacurn (pour cette étude o.n se servira avantagteusement .du Bulletin officiel).

Si Ja connaissance du canton reste la base -de .}'enseigne­ment civique de oette année, :les .maît res ne se croiront pas

• 1

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obligés de IS'~ cantonner strictement; bien au contraire. lis Inet~ront h3ibIl emnt à con.~ributio~ l'actualité pour revenir s~r le programme d e premle:~ annee, po~r faire des eXiplora­tIons f:~ctueuse.s sur .la matIere des annees suivantes. Il n'v a pas ICI de. clOIson étanche et il f.aut savoir profiter de to~­tes ~es ?C~aSIOns f.avorahles 'pour intéresser nos jeunes gens à ~a VIe CIVIque du. pays. Ainsi, nous aurions com'mis une faute I~p,ardo~nahl,e SI, duran~ le !Cours é-cou1lé, nous avions igno­r~ l electwrI; r!e M. Streul1, survenue à Icette époque, la nomina-

. t:on du pr;es1,df3n,t et du vice-président de la Confédér ation par l Assemblee f,ederaJJ.e, un cas de divergence entre les deux Chambres à propos de la ,subvention à l'aérodrome de Sion le re~u~ ,des citoyens vwlaisans d'admettre la limitation du d1'oÛ de referendum et la faible participŒtion du corps électoral à cette 'consu.ltation.

. ~'ou~lions j.a;:n~is que le but de l'éducation civique con­~Ist~ a .falre .apprecler par nos j.eunes gens la valeuT de nos InstI~utIons et de nos llibertés, plutôt qlJ'à leur faire connaître les dIvers rouages de notre organisation politique.

CONCLUSION

Nous ter;o~s à bioo pl,éciser que la ·matière présentée dans les pages Iprecédentes a pour seul et unique but de faciliteT et d' ordonne,r lIa ~âJche des maîtres .d~s cours 'complémentaires, en rendant :l ensel'gnement plus pratIque et plus concret. LI n'est pas que~~i~~ d.e .}imiter ~u de contreoarrer d'une façon quel­conque l ln ItlatIve des 'maItres compétents et dévoués.

Mais ceux qui n'ont ,pas le temps de faire les recherches utilles pourront puiser abonda;mment -dans la documentation mise à ,leur disposition.

, Si le program~e. des, classes primaires peut être appli­que Isans trop de .dlff,lCultes dans toutes Tes écoles du canton il n'en va pas 'de même aux cours complém·entaires :disparate~ au possible.

C'est pourquoi les maîtres expérimentés savent · seUils ce qu'~l oo!1vient d'enseigne'r avec f.ruit dans chaque cas parti­culIer.; l'lAS ·se r~nd.e~t compte !i ,le pr:ogramlne officiel, qu.i ne saura~t et~e nI rIgIde, nI meme unIforme nous ,le répétons, p.eut etre, eten?u dans l~ -cours qu'i.Is dirigent, réduit à sa plus SImple expresslOll ou meme transformé du tout au tout.

Un da;nger contre 'lequel Iles maîtres ne sauraient être assez mis en ' garde, c'est la routine qui incite à répéter chaque année, rdUI'lant quatr e ans, 118 mêm·e programme dans les mêmes formes.

Pour conclur e, nous n'hésitons pas à dire que la v3Jleur

Page 23: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

- 530-

de ces cours est ~vant tout fonction du maître qui ,les donne, de .son intelligence, de son dyn3lmisme et de l'intérêt qu'Î11 ap-porte à sa tâche.

Cl. BERARD.

BIBLIOGRAPHIE

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sans heurt.

Le teXJte que nous laJVons sous :loes yeux ~e de ~a tp1:um:e

d'un pédagOgiUle. Moyen auxiliarr€ destiné à l'instituteur, ,hl Jw aI­dera 'à .éve1iJ11er 1l'.iJnrt;e:l1ÏJgence des jeunes .gens et des écoliers de tOllit âg.e ,aux rtâlches muil.ti\P'les et !plus f<llchl.es des PTT. MiJn qu~ )1' ~~te de demaÎln S'y retrowe et ~ofi1Je des :av.aJnJtaJges à ,sa -dll:U>~11lion. la jeunesse !doit bien ,saiJSir Icoonment on se iS€'Iit d'UTIle institution

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- 531 --

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DEGRE ELEMENTAIRE

~CJIE DE LECTURE SILENCIEUSE

No 28

La Souris de ville et la Souris des champs

H était une fois une petite souris ·campagnarde qui vivait d.ans un champ de blé. A la .sai,son froide, elle s'en allait loger . dans le grenier de la ferme. Un jour la cousdne de la petite souris des ohamps, une !Souri.s de ville, vint lui faire visite. La souris des 'champs était toute fièlie de montrer à sa cousine, dans le gr.enier . son garde-manger l'legol'lg.eant de pain, de miet-tes de gâteaux et de débris de froma;ge. .

« Ma pauvr.e petite !» dit }a souris de vine. «Venez avec moi à la ville, je vous mom.tr,erai ce qu'est un vrai festiln. » Voilà nos deux amies partiles.

Les gens riches qui habitaient avec J'a souris de ville dans la grande maison, finiEsruient tout juste de déj1euner quand elles arrivèr,ent, et les deux souris se cachèrent derrière la ,po!te.

« C'est merv~illeux », dit la souris des c4a,m,ps.

'Fiche de, travail

No 28

1. Lis bi,en attenti'vement tout le texte. R~lis-le jusqu'à ce ·que tu pui.sses le raconter.

2. Imite la premièr.e phrase qui commence par : il était une fois.

3. 'Cherche et copie la phrase qui commence par : Les .ge~s riches qui habitaient ...

4. Où habitait la petite souris .campagnarde ? La souris de ville a-t-elle trouvé bien garni le grenier

gal'lde-manger .de la souris des champs ? Dis-moi ce Iqu'on mang·e dans un vrai f'estin ...

5. Dessine la ~etite souris. 6. Rega.rde bien comment on écrit: La souris des champs

était toute fiè~e de montrer à sa ,cousine dans le greruier Ison ga~de-manger r:egorgeant de pain, de miettes de gâ·teallx et de débris de fromage.

Porte ta fiche sur le pupitl'le et retourne à ta place écrire cette phrase par cœur dans ton cahier.

Page 24: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

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FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

No 29

La Souris de ville et la Souris des champs (suite)

«N,e bou'g1eonS ,pas », dit la souris de ville. «Lorsqu'ils -sortiront de tahle nous aurons tous' les restes. »

« Vous vivez comme une r,eine », s'exclama de sa petite voix .aiguë, la ,souris des ·champs.

A ,peine avait-el1e fi.nf de s'exclamer, qu'un chat en miau-1ant bondit sur' la table. Après lui vint le cuisinier, criant et agitamt une grande currll.er. Puis deux ohiens firent irruption dans la pièce 'en poussant des :aboiements furieux.

Gra;nds dieux ! Quel vacaI'lme ! « Nous attendrons que tout .s'e s'Oit calnlé, puis nous irons

finir Ile déjeuner », ,chuchota la souris de viHe. Sa campagnarde de cousine d'un .air bien décidé hocha la tête.

« Nous atte~drons que tout se soit .calmé, puis je rentrerai chez moi ·de toute la vitess'e d€ mes pattes.

Grand bien vous fassent, mon ami€, tous œs mets délicats ! ·Quant à moi, je 'préfère grignoter des croûtes sèches dans ma paisib~e campagne ! »

Fiche de tI'avail

1. Lis bien attentivement ton texte. Relis"'lle jusqu'à ce que tu puisses le- raconter.

2. Cherche et copie: . deux ver.bes à la première personne du pluriel, deux ver.bes à la troisième personne du singulier. Indique le suj.et de chacun.

No 29

3. Ch€rche et copie la phras·e qui commence par : Nous attendrQ.fiS que tout ce soit ,calm.é, puis nous irons finir le déj elllier ...

4. Qui est-ce qui vint partager le festin des deux souris ? Qu'a décidé .la .petite souris campagnal~de ? Que préfère-t-.elle aux mets délicats de la souris de la vHle?

5. Dessine la table vue par la petite souris .... , la grande ,cuiller du cuisinier ...

6. RegaI'lde ·bi'en comment on écrit: Gr,and bien vous fas­sent, mon amie, tous ces mets délicaJts . .

Porte ta fkhe sur le pupitre et . retourne écrire cette phra­,se par cœur sur ton cahier.

Page 25: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

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DEGRE ELEMENTAIRE

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

No 30

Les mains de la maman

Les mains de maman aJpparaiss~üent en pleine lumière. j acques les Vlit pour la première Ïois. 'C'étaient de pauvres InaÎnE; ridées, abîmées par les tra,v;aux du ménage; . plissées et' durcies par.,la lessive"piquées par les travaux d'aiguille. Et ce': nlains parlèrent ' à Jacques, elles lui diren.t : « Autrefois, nous étions fralches et sans ride~. Tu as senti Jadis notre' douceur, quand nous voltigions au.tour de- ton berceau comme des -esprits bienfaisants et agiles. Maintenant nous sommes rudes et fa­,nées, mais c'es,t pour toi que nous 'avons souffert. » Alors Ja:c­ques baisa pieusement les mains de sa mam'an pendant que les 'larm~s lui montaient aux Yeux. ,

• • 1 1"

Fiche de tra vaU

No 30

.1. Lis bien attentivem'ent tourt I.e texte. Relis~l,e encor,e trois fois afin de bien comprendre de qui on parle

2. Cherche e.t copie toutes les ·qualités donnèes aux mains de la maman.

3. Cherohe et copi.e la phrase qui commence ' par : Alors J.acques bai/sa... et ,souHgne ,les actions.

4. Crois-tu que les mains de la maman de Jacques lui ont vr.aiment parlé ou bien es~ce lui qui a pensé à tamt de choses en les regardal1lt en pleine lumièr'e ? Pourquoi les mains de la mama:n étaient-elles abîmées ? Par quels travaux ?

5. Rega~de bien comment o:n écrit; Ailors ' Jacques baisa pi,eusement les mains ,de sa maman pendant qUI8 'les larmes lui montaient ,aux yeux.

Pose ta fiche sur le pupitre et retourne écrire cette phrase par cœur sur ton eahi,er.

Page 26: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

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BIBLIOGRAPHIE

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de la Bibliothèque cantonale.

I. RELIGION - PHILOSOPHIE

RELIGION - PHILOSOPHIE

BREHLER, .Emille. La phmolsolphie du ,moYlen àg1e. Nouv. ,~ éd. Par,is, A. M~chel, 1,9.49; 8(\ XVIII + 470 p. (iL'EV'ol. de ll'Hurn.aI1Jité. 45.)

N 373/45 GEX, lVliaumce. Eirruführrung in die PhiLosDjpJÜe. 2. * Au.tf1. (Deutsc.he

Uebers.etzun g von E sther de Forest. 2. Au:fil. , dumcl'l!gjetSeheil1 von L[ioba] SchnÜT,er.) Bern, A. Fral1lcke, (,194.9); 80, 288 S. (Samm­kmg Dall!p. 2 .) N 52-8/2

GERNET, LOUJ1s et Andmé BouLanger. Le génÎle gJ',e,c dall1s la religion. Par·is, Rffillaissance du Livre, 1932; 8°, XLII+538 p. (Evo.lution de .l'Humanité. V:ol. 11.). N 373/11

GRANET, MaI'lcel. La IpeIliSée chinoise. Paris, A. IVLkhel, 1950; 80, XXIII + .6.1 4 !p. (J/Ev!Üil. de l'Humanité. 25,2.) N 373/2,5,2

GREENE, GraJham. V 0Im. Paradox dels ChristelI1tmms. Mit einem Ge­le:iltwort von Gerltl'UJd von Le Fort. (Ueberr1ra'gung von Eli:sa­betlh Schoolck.) Zür.i!ch, Verl. der Arche, (.195,2); 80, 1.60 S.

TA 1.1.675 HOORNAERT, Rodo,ljphe. Sainte Thérèse d'AJvila. Sa vlie et ce qu'il

flaut aJVoir Ilu de ,s'es léor.its. Br,uge,s, Ch. BeYiél>ert, 1951; 8u,

3,67 /p. ,p-ortI'. (rOoi1100tion RemMs:SlailliCe et rtraditÏJOn.) TA 11.423

l-IOPHAN, OMo. Ma,l'La, unS8I'€ hohe liebe Frau. (2 . ,~ Aufl..) Luze,m, R5.bel', (1:952) ; 8u

, 448 8. TA 11,921

Page 27: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

- 5·38 -

KIERKEGAARD, Soeren. Journal (Ex,traits) ,1,834-1846. Til'ad. du danois .pa!!' Knud FeTllo.v et Jean-J. GateaJu. (Paris), Gaililirrnaro, (1950); 8°, 270 p. (Oeuvres.) TA 11.265

KUHL, Curt. Die Entstehung des AJten Te·srtaments. Bern, Frail1icke, (1~53)-; 8°, 408 S. (Samm1ung D8.J1p. 26.) N 528/26

LEBRETON, J'Ulle.s. JelSlUs ChrJÏ:stus. Leben UiIlid Lehre. Aus dern. Fran­zos. übersetzt !Von Adolf Heohelm13.nn. Co1Jnrar, P.a.ris, Freiburg, Rom, AlsélIti1a Ver,l., (,1952); 4°, XIX + 748 S. TB 1.196

LESAGE, ROibert. Dictionnaire pratique de Hturlgie rOimailne. (BaiI'is), Bonne Presse, (1952); 8°, 1138 p. . SL

MESNARD, P.ierT,e. L"essor de la phitloS'Ûlphie po.liJtiq.ue oau XVIe ' sièC1le. (2oe * éd.) Paris, J. Vrin, 19,51 ; 8°, VIII + 711 + 21 ip.

(BiJbI. d'histoire. de La 'Ph~losO\Phi,e.) TA 111.8,52

PASCAL, Bla~se. Pensées sur 1a reLigion et sur quelques autres sujets. Textes, notes, documents. Intr.odu10ui on de Louis Lafum.a. PaTis, Ed. du Lu'Xemb0 wr.g, 195.1 ; 8°, 3 vol. frOil1t. portr.

TA 11.539

PERLER, Othmar. Pla,trtstÎ1SlC'he PhtlosOiphie. Bern, A. Francke, 1950 ; 8°, 44 S. (BiJbH,ogTaphische Eirufühvungen in das StruJdiuun der Philosophie. 18.) SL

PLUTARCH. Ueber Gott und Vor:sehU!l1'g, Damonen un;d We.issa­gUll1lg. ReligioiIls!phi1osoiPhische Sohrilf,ten, eângelej,'bet und neu

, übertnagen von Konrad Ziegler. Zürilch und Stuttglart, Arrtemis­Veml. , (,1191512); 8°, 334 S. (BiJbl. der A11en W,elt. Gri'elchisooe Rei­he. 17.) N 416/17

ROBIN, Léon. La pensée grecque e t les or1g,Ll1Ies d e ,l'espri,t siCÏJen­t ifiq.ue. E d. '" ave c urne ,b iblliOigr,alphie méthodique nouweUe. Pra ­r,is, A . Mkhel, 1948; 8°, XXl + ,504 p. üa r>te. (L 'Evoll. de l 'Run1.a~

l1J1té. 13.) N 373/13'

SERRURIER, Corneha. Des.ca·r tes, l 'homme et le penseUil'. PaTis, P r,esses Uni'v. de F mnce, Amster.dam , Ed . fr anc:: . d 'Amsrter dam, (1 95.1) ; 811

, XVII + 361 p . TA 11.365

THEr.lVLER , Walte,r. Der lVIiarxi's,mus. Lehre - Wirkul1lg - Kr-itik. Bern, A. FralIllcke, (1960) ; 81l

, 252 S. (Sammlung DallP. 73.) N 52 8/73

VAN S'I1EENBERGHEN, Fern an d. On tologie . Aus .dle/m Franz. über­trag en, dtur:ch e iTIe EillfühTung und A nmerkun g,en er wei,t er.t VOil.'l

Alois GUglg.enberger . Einsie.deo1n, Zür i.ch, K bln, Benziger Verl. , (.1953); 8°, 469 S. (Philosoph ia Lovan iensis . B d. 4.) TA 8944:4

v.,'T AEL CHLI, Robert. Der K ant ische Ldealismu s. Seime Begr ü nd ung, Iseine Kom;.eq u ernzen. Olten, G enossel1lschaifts-Drwckel'ei, 1952 ' 8°, 74 S. (Dis6. phil. Bern.) PA' 5662

#

- 539-

II. LANGUES ET LITTERATUR,ES SPRACHE UND LITERATUR

ARISTOPHANES. Samtliche K.omodien. Ueber:tmgen von Ludwig Seeger. E~nleitill1gen zur GeschÏlohte U'IlJd zum Nachleben der griechischen Koinodte .. . von Otto We1nf.elÎlch. B.d. 1- . Zür.ich, Artemis-Verl., (1952- ); 8u. (Bibl. der Alten ,,velt. Griechische Reihe. 16.) N 416i/16

BAUDELAIRE, (Charles). Bau.delaire par lui ... même. Images .et te)f.­tes Ip.résentés par Pooeal Pta. P,a!!'ÎJs, Ed. du Seuilll, (1952); 8°, 191 !p . . pl. .portr. (Ecriv:a.i.ns de toUijOlUrs.) TA 11.83'5

BOLLERY, JoselPh. Léon Bloy. Essai de biO,g.ToalPhie, aivec Ide nom-breux doc-uments inJédits. T. 1- Pa'1'lis, A. MiJchel, (1t947- ); 8u• TA 1.1.3.15

CLAUDEL, Piauù, Franc·i:s Jannmes et Gabriel FrJzeau. CorreSIPDn­dance 1,897-1938. Asvec des Jettl'1es de Jacques Ri'Vièr·e. 7e éd. [Paris], GaJJlimamd, (.1952); 8°, 465 /p. TA 11.828

DEMETZ, Beter. René R~lkes Pra,ger Jahr,e. Düsse1docri, E. Dielde-riJch, (19,5,3); 8u, 2,10 S. Tau:. TA 11.933

GEORGE, s.tefan. Der 'TIepp.1ch de.s Lebtents UJ1td die LJoe,der V'On T,I'Iaurrn und To.d. Mit ei.ne.m Vorspie.l. 10. Auifl. BeI"l in , G. Bondi, 1921 ; 8u, 98 S. TA 1,1.978

H y m ne n. - Surrnerisohe und ak~aldischte H' und Gebete. Ein­Ig,elleitlet ll!l1id Üibertragen von A . Falke11JS'te1n Ufnd W. von S'Oden. ZüriJoh,St ut'lrgart, Artem1s-Verl., (19.53); 80

, 420 S. T,aif . (Bibl. der 8.JLten W.elt. Reihe der Aùte Orient. 41.). N 4.16/41

KAYSER, i,iV.allrfgléhl1Jg. ~leÎ!l1elS Uterar-i,seheiS Lexikon. 2. !:' Ausg. Bern, FII8.Jl1Iol::e, (1953) ; 8', 608 S. (Sammlll..mg DaJlrp. B d . 15-17.) SL

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KOSCH, WillheIm. DeUItsche.s Litera'bUI'-Lexdkon. - BiOlglTaphisches lIDd biJhliogna{Pihische,s Ha,ndlbUJC'h. 2. * AuJfll. Bd. 1.. . Bern, A. Fnail1Jeke, 1949- ; 4°. SL

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u,

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Page 31: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

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Page 32: L'Ecole primaire, 30 avril 1954

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