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L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

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Page 1: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

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Page 2: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

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tütsch! . . . . . . . . . . . . . . » E. BRIOD et J. ST ADLER : Les verbes allemands

conjugués . . . . . . . M.-H. SALlAZ: 1 verbi italiani. . .

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R' MEYLAN: Géographie économique . . . . ADDOR-POST-SCHNEIDER-VANEY: Al'ithmétique 1 »

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L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCII!Tt: VALAISANNF. D'ËDUCA.TIO'"

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Au personne.l en­seignant. - Prépara.tion d'un manuel d'hygiène pour les écoles primaires du Valais romand. - Loi fiscale. - Communication aux ' institutrices du Valai.s romand. - Une initiative intéres­sante. - Une belle tradition. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Le prix d'une âme. - A propos de la composition. - A travers le monde pédagogique. - Malaise des lett'res actuelle,s. -PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Sciences. - Fiches de caJcu.l. -. Bibliographie.

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i ~É~!:~~~!~~~~~~~.I.~~~~~~IE~ ; ~AO-~~~" '",

Elu personnel enseignant fvf:esdalnes, M-essieurs,

Le Dépôt du Inatériel s,col-aire rlOUS s,jgna:le que la livraison des fiches u'lécli:cal,es S'colaires .deill'andées par i·e personnel ens·ei .. gnant s,e trouve compliquée du fait .qu'il s'agit d'un matériel cLiHérent pOUl' .les ül1es et pour les garçons.

La fiche des ·g.aTçons cnsiste en une ,feuil'le simple, tandis que cene des fiJ,1es est cOlupris·e 'Clans une -annexe contenant en plus le tableau des notes pour les élèves des écoles lnénagères.

Pour fu'ciliter le 'bl"avail du Dépôt et régler cette question cl une façon définitive, nous ,prions donc rIe personnel enseignant de bien vouloir cOIlT1n1.ander en 'ce n1.oment le nombre de fiches nécessaires pour tous l,es élèv·es en ayant :soin de spé,cifier s'il s'agit de fi,ches pour garçons ou pour fines. Une fois en pos­session de la eom.m'ande, il vous est :expf.es'sém·ent TecoHlm.andé d'encarter la fiche dans I.e UV-l'et de ,chaque élève de m.anière qu',elle ne s'égaTe pas. Nous ajoutons pour notr,e gouverne que cette année les fiches sont livrées gratuÏtelnent.

Veuillez agréer, Mesda'll1eS et Messieurs, l'assurance de notre considération di'sti'l1guée.

Sion, -le 25 novoenlbre 1949. Dépm'tenlent de l'Instruction publique :

Le -Ghéf .de service: 11/. Evéquoz .

Page 3: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

------------------~ ..

- 106-

Préparation d'un manuel d'h~giène pour les écoles primaires du \lalais romand

Nous 'avons ,charrgé Ml' le Prof. Gribling de rédi'g,er un 111a­nuel d 'hygiène pour les écoles prim-aires du Valais romand.

Pour que 'ce nouveau Inoyen didactique réponde aux besoins de notre pays -et aussi , dans ,la lnesure du pO'ssible, aux désirs des personnes ensei1gnantes, il est utÏ'le que les intéress'és f·assent connaître l,eurs ex-pèriences, 'leurs vues e t rIeurs vœux en ce qui conoerne ,l'eneilgnelluent ode -l'hygiène ,chez nous.

Nous invitons clonc les maîtr,es -et 111aîtresses p.rü11'air,es à comn1ullÎ'quer leups sugg,e.stions et leur manière de voir jusqu'à fin déoell1br,e 1949, ,à l'auteur du n1anuel en préparation.

Départellloent de l'Instruction Publique: Le Ohef de service: 1\1. Evéql.LOz.

Loi fiscale ... Statut des fonctionnaires Il n 'est pas dans l'habitude de l'Ecole pI'imaÙ'e de prendre

pos'ition '10'rs des consultations populair,es. L'-abondante dÜ'cumen­tation fournie par Iles partÎlsans ,et les advel'saires des proJets de loi 'soU'mis au referendum, les 'conférences d 'inform.ation données dans toutes les Tégions, rensei'gnent sU'ffisaIl11'l11ent les é1ecteurs sur la ligne .de ,conduite qu'Hs doi'vent adopter.

Pourta'nt, nous ferons ex'c.eptioün cette fois-d , et nous ~ttiTol1's J'attention de nos coHègue:s sur l'i.ntérêt évident qu'il y a d 'ac­cepter

la) la noU'veHe loi .fïsca1e valaisanne, b) le nouveau statut ,des fonctionnaires

soumis -à l,a votation populair'e respectivement les -1 et 11 dé­oen1bre prochain.

Nous invitons dO-ilCLous 'les n1:e'll1bres du C011)S enseig nant à donner suÎ'te ,à l'appel du 'COll1Ïté de leur fédération en votant les deux ~ois ,et en les fai'sant voter par lieurs amis -et leurs con-naiss·ances. Cl. Bérard.

AVIS

Pour toute réclanlation concernant 'l' expédition de l'Ecole Primaire) on est prié de s'adresser dh',ectell11'ent à l'impl'Î111erie Beegel') à Sion. .

Les personnes qui recevraient le journal par err'eur sont prilées de bien vo~d,oiT le l',envoyer -avec ,la luention « r,e.fusé ».

- 107-

Communication aux Institutrices du Valais Romand

,Chères collè.gues,

U ne bonne nouvelle 1 Le Révérend Chanoine Viatte ' donnel'a à Sion, Je dimanche

Il déoembre, ,à 14 heures, à l'E,cole Narlnale, la première d 'es conférences qu'H a bien voulu nous prOlneUre pour cet hiver.

Vous y êtes toutes indhr'idueHeInent et 'chalenreusetnent 'con­viées.

Chacune odes auditrices de « Ra.Il1UZ à l'Eco.!e» -du « Petit Prince» de St-Exupéry a dû Joyalellnent reconnaîke en son for intérieur cQll11bien « la 'Lettre » del1l!eure obs'Crure, combien le livre ~ eul est insuffisant connue moyen de oulture, et quel stimulant pour s'On a'ctivité inteUectueHe l"'eprés'ente la pa'r'Ûle, imag,e con­c-rète d'une autrre p-cnsé,e vigoureuse, originale, profonde, nou.rrie à des sourües où la nôtre seule n'a pas _poS'sibillité d'aec.ès. C'est dans 'cet esprit que le Co-mité de not'l~e As·sociration a demandé au Rvérend Chanoine Vi.atte, une 'sér.ie de conférences, formant C0111n1e une s01ie d'initiation à }oa littérature ;sac1~é,e.

jPrécisant et déli,mitant ces vagues suggestions, le oonféren­cier a établi et préparé à noh'e intention ,le prog-ramme suivant:

1 Jésus prophétis-é II J.ésus .dans les synoptiques

III J'ésus dans St. J ,ean IV J.ésus dans St. Paul.

Ce sujet 'l'éeHelnent 'bransoendant, mis au point paT un con­férencier que VOillS conn aiss,ez , r'~présente un 111€l'veHleux enri­chissement iIltoeHectuel et moral, auquel vous partidpez d 'enthou-siasme. Le Comité.

CONFERENCE l JESUS PROPHETISE

Cardre de .la c,onférenoe: Introduction: nature et rôle du prophète et de la .prophétie. I. L,a prière pOUl' le Roi et ses dépas's-el11ents , psaumes 89, 2,

Ù p'l~endre dans la sainte Bilbl,e. (Crall1pon.) Les ,pSUllll1eS 110, 131, 109 se trouvent égal ement dans cha­

que « Vespérall ».

II. Le poèll1e de l'Emm.anuel Isaïe, chap. 7 Ù' 9, verset 6.

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A défaut dans le Missel: Epîtres des Inercredis et vencll'edis des Quatre-tem.ps de Il' Avent. Leçon de l11'atines Nuit de Noël.

III. Les ,chants du Serviteur de Ylahweh . a) Isaïe c. 42 v. 1-9 ou Epîtr,e lundi st. (lVHss,el). b) Isaïe 'co 49 v. 1-7 ou Epître du mercredi st. (Misse]). c) Isaïe c. 50 V.- 4-11. d) Isaïe 'C. ,co 52 v. ·13-53 v. 12. (On ,est prié de lire les textes aupal'a vant) . Q,ue celles qui ne peuvent vraiment pas les ,]ire viennent tout

de mêll1e. Que <celles qui voudrai'ent 'les lire 'Blais n'en ont D'uère la possibilité lnaté6eHe, s'adressent à lVHle Y. Gross ·aux ~1Rré­cottes, 'qui se fera un plaisir de leur a,ccorder les plus' importants.

Une initiative intéressante, un exemple à imiter

Les instituteurs et insfÏlutrkes de la ré,gion, de Grône-Chalais et environs s.e :sont ,group.és, J'année dernière, en une sous­se-ction de l'AMGVH. Hs se réunissent 2 fois par mois, le soir, dans la sal,Ie' de gylunastique de Grône; une fois pOUl' préparer une leçon pour '1eurs c:lasses, l'autre fois pour tl'a'Vai,uer « pour leur <CO'lnpte», des exerdces de 'culture physique, des jeux, etc. Cette initiative est due à lVlr Eovier, 'lnaître de gy,mnastique' à Martigny, qui a'SSUlne la direction technique de ce groupement.

Nous somlmes -oertains que de nOlnpreux 'collègues aim.e­raient se retrouver ainsi plus souv,ent pour se nlaintenir en for­me et rafraîohir leurs connaiss'ances. Nous avons maintenant dans toutes le.s régions de-s institutelU's ou des spécialistes prêts ù prendre la direction de sous-·sections dans le g.enre de celle de GrÔne. Qru',attendez-vous pour tenter l'expérience?

Dans sa dernière séance, notTe oonlité a décidé de prendre à la charge de rA~1JGVR. -les frais de direction, d'adl11inisiration de telles sous-sections et 111êlne de. leur prêteT du luatériel si c'est néces·sair,e. P,eut-êt.re salueTons-nous bientôt ,l.a na'issance des sous-sections d'Ardon, de Vouvry, de Fully? ? C'est notI:e feTnle espoir.

Pour le Comjté de l'AMGVR: CUl'dy, secr.

Une belle tradition Notr.e p.ays est riche en tr.aditions de toutes sOTtes~ ELles

font partie de notre 'Vie nationale ou se limitent plus l11ode-s,te­ment aux frontières de nos 'COll11111UneS et de nos ,cantons; cela

- 109

atteste avec fOl"ce que le présent, s'il est tourné vers l'avenir, ne plonge pas moins 'ses rn.<CÏnes dans un passé à .la fois fécond et véTitable.

Le 1er décembre, 'l,es ti.mbres et les ca'rte-s de Pro Juvèntute sont vendus dans tout le pays. N'est-ce 'pas ,là une belle tradi­tion?

D"a'bol'd 'parce qu'il est touchant de voir tant de bonne,s vo­lontés à l'œuvre. Du Lénlan au lae de Sils, du plus modeste ha­lueau valaisan aux grands centl"es industriels de la Suisse orien­tale, pas une lo<caüté où ne soient off,erols les jo.lis timbres et Jes cartes plai:santes qui ont valu ù Pro Juvel1tute une popularité de hon aloi.

'CeUe .année encore, personne ne l)efusera son obole, puis­qu'elle permettra à Pro Juv.entute de venir en aide à cl 'innO'lu­] )l'ahles lnamans et petits enfants.

Une belle t,radition, certes, et qu'il faudra luaintenir contre vents et lnal'ées!

TIMBRES PRO JUVENTUTE 1949

~~~~~Q-~~~-cr>PS'0~~~1Y~i)!"~oP~{Jtr:.r

i P ART][E PEDAGOG][QUE ~ ·~~~Q~".c'~~~G~~~~~~

Perennis pœdagogia.

Le prix d'une âme Quand on a aSls·isté à un ,congl'ès de .l 'enfance, ·pris une part

8.'ctive à une s'elffiaine pédagogique et lu Iles pevnes de l 'éducation nouVleHe et future, on est énlerveiUé de l'ingéniosité des travail­leurs qui ;s 'attellent à hl réfornle S'collair,e.

A J'ïns'bar des sciences naturelles ',et de la technologie, on oh­s'erve, compte, pèse et dresse des stati,stiques. La psychoteehni-

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~ 110 ~

que et la p.sychopathologi,e cherchent à pénétrer dans les derniers replis de .1'âlne el1f,anÜne.

'Le SOtuci hy,giénique est très vif. On parIre des droits du corp's 'et des mus01es; bientôt on revendiquera les droits de l'œil , des bras, du nez, ·etlc.

ILe ,cerveau ,a déjà eu sa part, puisque les novateurs se sont évertués ,à dénoncer sur tous les tons les ex-ag-érations de l'école inteHectualiste, du penseur livide exsangue.

Par réaction, les pragnlatistes ont proclamé le primat de la volonté et affil'lmé que l'-es;sentiell, ,c'était de 'Voul.oi'!', de vouloir c.omîlne H faut et que Le .suocès s,eut i.mportait.

Notre âgle éCÛ'I1lOln1que ne :pouV'a'Ït pas Tenoncer à reven­diquer aussi sa part de la jeune -génération; Ile 'lnatériaHs1ne his­torique n 'a pasm'anqué de dresser les enfants en vue de Ja ,pro­duction, -du plus grand rendement possible, Il y a l'à de quoi soulever -l'indi,gnation de toute rune qui a gardé lm reste :de s en­tilnent. Est--ce n.ouveau? Hél,as non! Le Ilib'érali.s:me éconmnÏ'que n',a pas traité 'les jeunes forces aJutrelnent, dans les industôec;;, dans les lnines 'et ,encore actueHement partout là où l'on faH fi des v:~eurs 'Spi.ritueLles, de 'S'Orte qu'il .fruut appliquer à ces situa­tions ,les paroles de Pile XI dans « Quadragesi,mo anno » : «Con­tl'ail'ement aux plans de la Pl'ovidence, le travail destiné, Inêlne après le péché originel, au perfectionnement matériel et mOl'al de l'homlne, tend, dans ces conditions, à devenil' un instl'wnent de dépravation: la matière inerte SOl't ennoble de l'ateliel', tandis que les hommes s'y oOl'l'ompent et s'y dégl'adent».

Des prophètes ou prophéteS'se modernes 's'enoTg'ueil:hssent d'avoir découvert l' erufant, à la suite de Rousseau. E-Hen Kley a proclam'é le siège de l'enfant. CrueLle ironie!

y a-t-il une épo-que où les droits de l'-enfant ont été foulés aus'si 'cyllÎlquem'ent et auss i systélnatiquen'lent que d·e nos jours? La pTesse vient de nous ,apprendre que, pour prév eniT le SlU'­

peuplen'lent du Japon, le vainqueur qui y dide la loi n 'a rien trouvé de In1Bux que d 'y propager Iles 'lnéthodes de s uppression de la vie ,avant ,la naissance. La CO'lTu,ption senlhlle être le plus Sûr moyen de prépar·er une autre 'VktoÎT,e. L.a f 'açon dont les Etats ou systèlues totalitaires disposent, depuis 70 ans , des droits éd'llcati,f·s au mépris des droits de la frunrille , renouvelle sur une échelle bien plus vaste le crin'le d'Hér.ode, le tueur de Bethléenl .

Au vu -et 'au -su de toute s ,ces .Îlgnonlini'es, H taut que nous, éducateurs chrétiens, nous n'léditions J"élninente dig nité de -l'en­f.ant . Car on n e s'oocupe de quel'qu''lln 'COl1'une ill faut que si on ,eil reconnaît la valenT.

L 'enfant ·est d 'abord une pensée divine réalisée dans une chair humaine p ar l'inteTlnédiaü~e des parents. Il est donc un e créature privilégiée.

111

L enfan t le p:lJu s pauvre qui vient nous dem ander les b~en­f aits de .l'éducation , .c'est nous le savons, un enfant de Dieu. T oute l'histoire de la Réd-emptio'l1 se réaü se d an s sa petite per-son n e. ~

Le p etit b a ptisé es t au ssi un enfant d e M'ar ie, cor'éd'0mptrice, e t p1:a-c:é sou s sa p r ote-ction nlabt:>rneNe, en m ême temps que con­fi é cl la sollicitud-e Inatern el1e de 1'Elglise.

L 'ellifant ,est le trésor inestiula'h le des par·ents, q uelque ch os.e cl 'eux-mêull 'es et le frui t providentiel de leur union. Il faudraIt avoir pas-sé par les ·angoisses d es m i:llions de parents des pays subm'ergés par la guerr e pour com prendre ce qu 'est 1 enfà n t pour eux.

Il n 'est pas inutile de r appel'er aussi que l'enfant est 1111

enrichis'senlent pour les petites lcoulnlunautés paT'oiss ~a,II~,s r et 10-ca,Ies, une 'l'eorue de l.a so-ciété do.nt il assure 'la vlt-ahte, u ne relève pour ,la profession et l'espoir de la p atri e.

POUl' tous, l'enfant est l' expression la plus 'concTète du ~ou­loir-vivre ; il porte -en lui les plus l'i,ches, possibilités d' avenu'.

L 'ém.inente di'gnité de l'enfant ,ch rétien est la bas'e la 'P'lus

authentique d e notre dignité d'éducateurs. A nou s s'applique aussi la parole de saint Paul:

« Nous somn1es oHurier.'> uvee Dieu » . (1. COl' . 3,9) c t- aux enfants la suite du texte :

« Vous êtes le champ de Dieu) ['édifice de Dieu ». Il est à peine pos'si'ble de mieux exprimer la situation péda­

gogique de l'éducateur chrétien que par œ tte phrase tirée des Constitutions de la Société de Marie:

« Il découvl'e, respecte et vén ère sous l'enveloppe frClgil~ de l' enfant la personne même de Jésus-Christ et le prix de son

C. G. sang ».

A propos de la composition La cOllnposition est as'surément la branche d'enseignement

q l.lJÎ. dO'lli'le Iles résultats les plus lm aigr,es , mall,gré la peine et 'Je temps qu'on y consa·cre. Ce fait tient à p.lusieuI's caus~s: Il faut tout d 'abO'rd 'si,gnaler la déf.ectuosité du langage du lnlheu dans leque.l ila plupart d es enfants s.ont .élevés. COIlnbien l'encontre-t-on , en effet, de faüni'lles .où l'on pade IcO'rTectement et où Iles p.aTents sUl'veiU.ent 'le fl-a,n.g,age de 'leurs enf.ants? Noub1ions pas que ~ous habitons une région où une quantité de teTllnes, d'expl"e'SSlOl1s sont traduits de l'all1elnanid ·ou e n dérj.'V'ent plus ou moins, que les 'relati:ons toujours plus fréquentes dues ,au ICo:I.nm;;}·f~ e~ à l'industrie a:l11ènent une sorte de 'mélange, de 'C'ofmpenetratlOl1 de nos ,langues nationales, dont ij 'une nu~t' à 'l'autre.

Page 6: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

- 112-

Puis à quel degré Ile goüt de l·a ilec.hne des bons écrivain s est-il 'l'épandu? On Ht quantité de l~evues, de jouTnaux, etc., ma~s quel est ,en général le styl'e de 'ces productions, où l'on a davantag,e Ile souci ode la quantité que de !la qua1ité. 01', la leoture saine et rlittér,aire est une 's'our,ce a'bondante d'idées, de 'll1odèles d e styl,e. Nous serions 'curieux de 'salvoh' 'Coll1bi,en i.l existe en Valais de bibliothèques s'co.}.aires ass'ez r,kheJ.ll'ent assorrties. Exis­t'e-t-il ·au Inloins que-loques bihHothèques paroissiales où ·certains rayons !Sont réservés aux enfants des é coUles?

On s'e 'Plaint que !Les enfants Inanquent d 'idées dans leurs compositions. 'Ce n 'est que trop vT'ai. o.n a déjà .essayé d'y pOlie;r rem.ède par les leçons de chos es, les centr,e.s d'intérêt, les ,exer­cices :lihres d ,e Té da-ction, etc. Mais 'cel,a ne nous ·p'a.J.~aît pas suf­fisant. Nou.s ,avons 'la convie-tion, a{~qui'se 'Par l'expérience, que le,s élèves qui rédigent l,e 111ieux :sont ceux qui 'li·s·eut le !pill1s. Ceci dit , passons à 'l'un ou 'l'autre conseiil p 'ratique concernant la C0111-position. D'abo.rd un 'mot de l'aoquisîtion ou de la r,echerche des idées.

Un sujet étant donné .il faut aider tles é]èv'e-s ·à t'rouver les idé.e.s qui s'y -rapportent, .leur ap;prendr,e à les classe ' dans un ordre logique, leur I110~ltrer ]a 'manière de .les exprÏIner . Indiquer COllllll1ent s·e. fait un plan, 'CÛJnl,lnent on J',exécute, de quels instru­m enfs on se s.ert, COtlll111ent ori les tient, etc., est un trarvail néces­saire dans la formation de tout appT,enti. On ne l'abandonne paCOi totalelllent à 's,es pro pres fopces, à sa fantaisie ou ,à son goüt.

. Si les . élèves sont à ,court d ' idées, on l,es aidera par des ques­tions, des sous-questions, des exer-ôces d'analyse ou de synthèse.

Tous ,ces exerôces gagnent à être .failÎls IcolHe:ctivement plutô t qu'indiv.idue.IJem ent.

Quand plusiell'r·s sujets du m·ênle gen r e auront été ainsj pTé­parés, on dhninuer a gradu.eU61uent l'aide fouTnie et on ahandon­nera peu ,à peu l'es élèves à leurs propres moyens, ce qui ser a sur tout le ·ca-s pour les comrpos,itions libres . On veil!lera néaJlilll0ins ù obtenir un c·el~tain .plan .logilque, un clé v e,loplP,e111 ent qui n e soit pas inondé de -digressions 'O,iseUls·es, hors du sujet fixé.

Le-s ,correotions Iles p,lus p'rofitabI.es s.a nt ,ceHes qui se font, eUes aussi , ,coHectivlffill'Blli ·et en f.aisant trouv'er ]e,s !rectifications par les ,élèves eux-ll1êInes. Il lest évident que le 111aître pourra tou­jours Temp'la'cer ce qui est bien pal' ce qui est 'lnieux.

Une des 'choses qui défigurent grandem,ent une cOluposition ·ce sont 'I.es .f.au'be,s d'orthographe, surtout 'les faules d'or'thog'rarphe d'usage, qui sünt .ordinairement Iles plus nOiluhreusles.

Or, l'ortholgraphe d'us,age ne ,s"apprend que :par .l'étude régu­JièT'e et systénlatique d'un vocabullaire qu'il faut 'répéter maintes fois, oT,a'le111ent et 1)ar écrit, .oar il y a trois sortes de mémoües :

- 113-

la m.éInoire V'isue!Ue, la Inétl11üir-e auditive 'et la mémoire dac­tyùe. Pour le choix des m.ots, nous 'Consei:lilol1<s les texte's du 'ma­nuel de .l,ecture, car ,ces IUOts sont lus et .expliqués dans les leçons de lecture. Quand notS é1èves ·saUTont éCDire 'coTrectenlent la plupali des ternl'es de leur 'liv,re de lecture, ils seront trè~ fOFts en orthographe. Aussi je ne c.ol11iprerrd,s guère qu'on aiH·e ch ercher des -dictées ai'hleulls, dans 'les·queUes bien des nlots ne se rencontrent qu'tule fois ou l'auh'e au courant d:e p1usieurs anné·es de cla'sse.

Une sug,gestiO'n encore avant de finÎ'l' . COiITllIIle la c01Tespon­dance .est un genre de réd3!ction d'un us,a.ge journaHer ou du 11loins très fréquent dans beaucoup .de ·milieux, mmlle à la ca nlpagne, il serait utile de nleth~e entre J.es .m·aius de nos .élèves du degré supérieur de 1'écule prirruaiTe et des couros 'CÜlluplélnen­taires un 111anuel qui ·contiendl'lait un bon nmubre de lettres­:modèies renseignant sur les fornles eUlployées habituelle­ment ainsi que sur l'oTtho.g~raphe de tennes qu'on Inassa'cre si souvent. Si J,a · puhHcati.on de cette brochure s'avère im.jporSsibl-e, on pourrait, à la prochaine révision dulivl'e de lecture, y faire figurer en appendke un certain n0a11bre de 11eUres d'un usa,ge fréquent. J.

fi travers le monde pédagogique Du Bulletin du Bureau international .d'Educa,tion

ALLEMAGNE

Conseils de parents

Relations de l'école e,t de la famUle CE.· 1. EJ

Le système des conse1ls de parents, qui avait été supprimé par le l"égiIne national-süCÎaliste, a ,été -l'établi dans un g,rand 11om­bTe d'écOiles. Le rôle de ,ces ·conseils 'est avant tout de créer un contact suivi enb'e 'l'éco.le ·et la f.mnille ·et de collalboreT avec ,le corp.s ensei'gnant pOUT toutes }es questions d'aide aux écoliers, aussi bien dans le do 111 aine matéJriel qu·e dans le dO'maine moral. Dans .la vine de Hambourg, 'chaque éco[,e doit posséder un con­seill de parents, 'Constitué de la façon suivante: ·a) pour les écoles à une classe, du 111aître et ,de trois r.epn~~sentants des parents; . b) pour les écol1es de 2 p 4 dass'es, du directe.ur de l'école, d'un maître à poste complet et de six Teprés'entants des par,ents; 'c) dans 1es écoles à 5 c,l,asses et davanta1ge, du directeur, de deux maîtres ,à poste ,co'mp'let et .de neuf représentants d es paTents. (Bildung und Erziehung, No 2).

***

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Un essai intéressant de coopér ation internationale

Education internatd.onale (B. l, E.)

Dans ·le but de cr,éel' d es liens d'amitié ,entre les écoüe rs des diverses parties du nl0nde, de nonlbreuses s'ections de la Croix­Rouge de lIa Jeunesse échangent, d 'un pays à l'autre, des albums i llustrés et T,édigés pal' les enfants, font d'T,culer des expositions d 'art scolaire, organisent d·es échang,es d'enfants p endant les va­C2J1CeS, ,etc. Ces 'sections existent actuelle,ment ,dan s 55 pays ; eUes éditent des périodiques ,qui sont lus par ·environ 38 111illions de nlembres 'et sont 'centrali:sés à la Ligue des Croix-Rouges, à (~enève. La Croix-Roug,e de la J,eunesse d 'Austr,alie a ,consacré chaque mois, dès 1947, sa revue à un nouveau pays; c'est ainsi qu'eUe a présenté swoceSSiV€lnent 1a Chine, }a Grande-Bretagne, l'Afrique du Sud, etc. à s es jeunes lecteurs. Une section d·e ,la Croix-Rouge de la jeunesse vient d 'être créée à Si'erre sous .J'ini­tj ative de MIVL. EHe et Guy Zwissig. (R.)

* * * ACTIVITE PEDAGOGIQUE INTERNATIONALE

t( Centre Unesco» projeté à Trogen

Communautés d'enfants (B. I. E.)

Le Comité ,exécutif de la Fédération internationa,le des COll1-Inunautés d'enfants (F .. 1. C .. E.) :a approuvé le projet d'un « Cen­tre Unesco» qui sera ·créé à Trogen, où s'e trouve !le « Village Pes­talozzi », pour or.phelins de gue,rre des pays dévastés. Ce Centre, destiné à deveni:r l'All11a Mater des ooJ.nmunautés d'enfants exis­tant dans divers pays, répondra à deux besoins: ,les orrphelins qui ont trouvé 'refuge dans les communautés d'enfants gran.dis­sent, ils ont besoin de cadresqu'i,l ;faut fOl~nler et de méti.ers qu 'il faut leur 'apprendre. Gl'â'ce à Ilia générosité d'associations 'cana­diennes et a'lnéricaines, I,e COil11Ï-té de la F. 1. C. E. espère pouvoir entrepl~endre ·en 1949 la construction du Centre. Ce1ui-d organi­seraif des 'COUliS de 6 mois à un ,an pour lIa ,foTIl1'ation de nl0niteurs ct d 'équipes aTtisanales internationales spé:cia.Ii:sées dans '}a i'e­construction. :La F. 1. C. E. cOll1,pte également C0Il111nenCer cette année lIa publi>catiol1 de deux pérîodiques, l'un de 'caractère scien­tifique destiné aux spécialistes ohaligés de }ta direction des conl-111unautés, l'aut're, - rédigé par les enfants pour les enfants -qui serait un véritalYle journal -int,ernaH'Onal de l'enfanoe. Ces prablèlues seront dis'cutés en juill,et prochain pal' l'Assenl'blée ,plénière de la F. 1. C. E. Cette 'conféI~ence, organisée par l'Unes'co, se tiendra à lIa Cité de <l'Enfance, que didge Ml' R. de Goonlan en Belgique. El1e réunira ,près de 40 dh~ecteurs de comnlunautés d 'enfants de divers pays.

'" :;: *

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AUTRICHE Réorg'anisation des écoles normales

Ecoles normales - Orientation professionnelle )B. I. EJ

De nouveaux .progranll11es sont actueHe'luent à l',essai dans les quatre preTIlièr,es olasses de l'école nOl'll1ale. La formation professionnelle 'comnrence .en 3'e année avec Je cours de 'psycho­logie g.énérale. En 4me année viennent s'ajouter ,la psycho-Ipéda­gogie, lIa didactique, l'organisation ,et l,es visites de -classes, les cxm·.cices pratique.s d 'ensei-gneanent et les dis'cussions, à raison de 8 heures hebd01nadaires au 'premier ser.nestre ·et de 9 heures au second s'elnestr,e. -La 5e iannée d'études cO'lllprend La péd3igogie, l'organisation et la législation sco'laires, .J'histoire d·e 1'éducation et fa suite :des exer-c.Î'oes 'pratiques. Une ,langue vivante (al1lglais, français ou russe) ·est ens'eignée à 'côté du latin. Un examen d'o­rient'ation professionnene, ;prouvant qu'il est possihle de cons­tater .t'existence ou le ,lnanque de dis1positions pédalgogiques chez un candidat avant le d ,ébut -de ses études, a été institué pour 'la preemière fois. L'expédence tentée à .rE'colle normale d,c Linz peut d'ores et déjà être ,considérée oomme une réussite; les OQn­trôles de Tendement 'continueront ,cependant ,à êb'c efif.ectués en 1948-1949.

* * * CANADA

L'école et l'opinion publique L',école et le public (B. I. E.)

Dans beaucoup de pays, on se Tend de nlÎoeux en niieux comp­te, de l'i'mporlancequ'il y a à infoTJ11'er ,le pub:lic des buts que se prnpos-e l'école d'aujourd'hui; pour y arriver, on a re,cours à 'diveTs mnyens, 'tels 'que s-enlaines de l'éducation, journées d.es oparenfs, j,ours d'ouv1erhue des écoles au pubJ.i.c. A Toronto, le Détpartem'ent de l'Eduoation a créé un Counité des relations publi­ques, dont 'Ia tâche ·est « non seul,ement de .créer ,la bonne volonté, Jnais d',éviter :J.es ma,lentendus qui 'cl'é,ent la 'mauvaise volonté ». Ce p'rogramil1le comp,l'end entre '3.utI~es la publkation d'un aSsor­timenf varié de hro.chures, habiJ.,ement rédigées et adnlirahlement iUustrées, destinées à expliquer au grand public les divers as­pects de l'action éducative de l'écoJ.e.

- Un cavalie,r s' aT,rête dans une forg,e pour f aÎTe ferrer son cheva l. Au l1l0nlent de r égler la note, ,le m'aréchal dit: « Mon­sieur, pour vous ce ne sera. pas dleT; co:mlne il y a 7 -clous pa'!' pied, vous me ,donnerez 1 eentinle pour I,e 1er clou, 2 centÎlnes pour le 2èlne, 4 pour le 3èlne, 8 pour iLe 4èlne, et,c., ·en douib:lant' chaque fois. » Le cavalHer n'eu't p a's a'ssez d'ar·gent pour payer. Le croyez-vous?

Page 8: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

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malaise des lettres actuelles Un 'sembl'ahle sujet traité da~s Wle revue du 'genr,e de la

nôtre, est--ce tout ,à f iait indiqué? Après tout, ,cela peut s·e justifier. Nous ne pouvons pas nous 'confiner dans une :citadelle. Une prise de cons:cience d\l monde est parf.ois néoessaü~e ·et urgente. D'ai,l­leurs, 'les lettr'es ont, indirectenlellt souvent, une telle répen~.us­sion sur not1'·e vie quotidienne qu'on ne peut pas s'empêcher d'é­tudieT les 'cauSJes qui détern'ünent 1euT o.rientation. monlentanée et surtout 'lescol1séquences qui en découlent.

La:tuentalbJ,es ,conséquences, souvent. Un écri'Vain français parlait dernièrelnent de la , faillite du ro'man. Parce que le l'O'lllan est .la fornle la 'p'lus populaire et la plus aocessibile de l'a littérature, Ile poison qu' i:l sème ainsi dans toutes les ,co.uches de l'humanité ·est d'une étendue qu'on imrugine avec ,effroi.

L'e Inonde so.rt d 'une des plus crueUes tragédies de l'histoire. Ces telups d'Apo,callypse auraient dû mettTe l'éorivai.n en face

·d'une réa'l.ité plus profonde que ·celle qu'ill ·a trop souvent :es­sayé de faire 1'eviv.l"e dans ses !}.ivres. Nous SŒnlnees habitués aux horreurs ooncenkationnaires sous toutes l,es fonnes. SUT dix 1'0-nlans parus - j 'entends des rÜ'lnans auxquels on a fait une fo'l'­tune mO'mentanée - :cinq au :tnoins ,a'vaient 1eur thèl11:e sur cet effrayant réaHsme. Cm'tes , cela ne fut 'pas v.ain, ·en un certain InomenJ, pour nous f air,e ,côtoyer toute Jla mO'l1struo,sÜé de ces sataniques institutions. 'Mais est-il nécessaiTe de nous servir inlass ablelnent les IlnênleS visions de canllag,e ?

La 'guerre, ,pour l'instant, n 'a enriohi Iles IleUres françaises que de quelques ' reoensions dont le TéaHsil.11e nous révolte parfois. Que de crÏJnes ,cOlnn1Î:s 'au nonl ·du l~éa.Jisnl·e, dont les 'l'ettres ,au­ront à rendr,e con1.p,teaux siècles f.uturs. Soùs ,ce ,prétexte, la langue est hafouée, Jes lois les plus élémentaires d 'une saine pro­sodi,e I11éconnues. Est-·ce que tout ,cCila a 'enCOTe de J'importance quand on veut faire « 'vrai » ? Singulier :tl1oyen d e s' affTanchir, dont usent plusieurs ,éeriv,ains 'c-onte:nlporains.

On pourrait ,faire intervenir l'élélnent talent. Mais 'en not.re sièc'le, il ,coimpte si peu. Mène les œuvres de l'esprit sont a'vant tout cOlnmerciarlis'éels. Aw~'c une publidté savamllnent orchestrée, on fait ,croilre au géni'e littéraire d'un analphabète. Oh! non, notre 'siècle n',est pas déInuni de gr,ands -esrprits, mais le public, qu'on a habitué à trop de f.acilité , s"en détourne. narce que le vrai ta'lent ne reche:l'che pa's les sensations fadIes, par'Ûe qu'il est encore respectueux des vérités es s'ooti,eHe s de la vie. Avide de poison, le pu'bli:c dévüre ·sa n'Our·rituTe de .ménagelie ,ave,c un ,ap­pétit inapa,is'abl'e. Pendant 'ce temps, pour le bonheur .de quelques­uns seulenlent, des li'Vl'es dont ,le temps n'aura ,pas -raison, tien­nent peu de place dans -les rayons des Ub-rairies.

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On pourrait a'Ccul11ule:r les pTeuves, Inais est-ce bien né­'cessaire? 11 Y a une fêlure .grave chez le public dès -lecteurs OOlnlne ,chez ,les 'auteUl~s en vogue. Une sérieus,e 'l~égénél'escence

'est néces.g'air'e. EUe ·devrait ·commencer -dans le public. Est-ee être :sUpl'êlnelnent bien informé que de s'e ,coil11plaire dans l'e sa­dj'sllne des « Tropiques » de M.HlleT ou d'appré-cier les élucubrations érotiques d'une Simone de BeauvoiT, le nihUislne d'un Sartr,e? On ne ·cite 'que quelques nal11S des plus 'en vue. La liste pour­r.ait s'aHong.eT, de tous ·ces auteurs qui 'se donnent pour première mission :d-e 'cé1éhrer J'e bas.-ventre de .J'homl11'e. Pauvre nourrihue de pourceaux qu'ils nous offrent et que nous n'avons pas le 'coura'g,e de refus,er. Il ,faudrait co.mparer l,es tirages de ces au­telws-·empoisoùneurs à ceux d'autres, qui -ont vraim,ent quelque chose à nous transmettre, llThais dont le Inessage demeure vulon­tairem-ent méconnu du public. Id auS's,i, on po.ur,raitciter des n'O:111S. Celui de Bernanos peut ·suffire.

Et voilà, dans ,les grandes lig.nes, ce qu'iJ résulte de ces dix dernières années. Misérable bi,lan. Pourtant, pendant <ce temps, J'hOlum'e anonY,lne est aUé au bout de son héroÏ's'me, il a prouvé qu'il était 'Vl"ainlent d'es'sence divine. Il ne s'est .pas trouvé beau­coup de 'p:I,Ul11e:s pour en pa1"ler dignenl·ent, S'ans ,aucune arrière­pensée idéolügique. Il ne :s'·est pas trouvé beaucoup de plum'es pour célébrer ,oeHe nlleTveiUeuse ,plénitude hUl11ail1(~. Beaucoup, en revanche, l'ont fait vivre dans 'Cl,es égouts, r.ont assimilé aux anhnaux du fond de l'écheille. L'honlnle a-t-il vl'aÏlnent nlérité cette déchéance? Cene où ,le Tav,a:lent cert'ai'l1s mauvais artisans des lettres ne serait ,rien si l'homlme ],ui-ilnêl11e ne se ,co-mplaisait pas dans la cont'empl'ation de tant de 'laideurs. Là est une des .racines du InaI. Le jour où .Je pubHc cherehera pour 'son ·esprit une nourritur,e mi,eux à sa mesure disparaîtront, Icomme p.aT en­chantem,ent, tous ces ulauvais serviteur:s .de la société. Mais Jl',audience qu'ils reçoivent ne les ,engage-t-'eltle pas à continuer SUT 'cette Toute?

Les -éducateurs, ,dans la mesure de leur po.ssible, ne devraient­ils pas y :song·er? ·Car, en e:x.amina:nt le danger sous toute son envergure, on peut vral1nent dire .qu'ilen 'va de 'l'avenir de la civilisation -- de l'.avenir de .J'hom'm.e qu'on ne peut pas tou­jours, 'rmpunéluent, enlev.er de sa juste pJ,ace ·sur ila te·rre.

Une Ilevée de boucliers s"es'quisse, ,chez nous ,et dans les pays voisjns, ,cont're Icette Httér,atur-e de bàs 'étag.e qui nous 'a fait trop de nlal déjà. No-tre devoh; n'est-il pas d'aider à fail'le taire tous les prophètes du nihilis'l11e. Un siècle de 'lLu11ièTe - ou qui se veut tel _. devra'it savoilr ,laisseT dans l'o.ll11'bre tout 'ce qui est voué aux ténèbr,es. Jean Folloniel'. -------_.----------------------------------------------------

- Louis perd la ·moitié de ses hilles plus 1; après quoi il n'en a plus. Co'mbien en avait-il ?

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1 PART][E PRATHlUE

LANGUE fRAN'ÇAISE

Centre d'intérêt: LA PLUIE

1. RECITATION

Il pleut

Il pleut, j'entends le bruit égal des eaux; Le feuiUag.e, hunl'ble et que nul vent ne berce, Se penche et brille en pleurant ,sous .l'av'erse; Le deuhl de Il'a·ir, afflige les oiseaux.

La bouTbe :monte et trouble la fontaine Et le s,entier montTe à nu s'es 'cail'loux, ' Le sab~e [ume, em:baulne et devient roux' L 'onde à grands Hois le -sillonne et l'tentraî~e. Tout l'horizon n'-est qu 'un blêll11.e rideau; La vitr-e tin.te et ruisselle de Igouttes; Sur le .pavé sonor-e et bJ,eu des Toutes Il -saute et luit des éiin6eUes d'eau.

Le long du ·IUUT, un chien m.orne à leur 'piste, Trottent, ol110uiHés, de gTands bœufs en retard; La terre est boue et le deI est brouiBaTd' L'honuue s'ennuie: oh ! que la pluie e~t triste!

Sl.lll~J Prudhomme.

Il tombe de l'eau

Il tombe de l'eau, plie, ploc, .plac. Il tombe de l'eau plein mon sac.

Il pleut; ça mouüle, Et .pa,s du vin! Quel temps ,qivin Pour la grenouille.

Il tombe de l'eau) plie, ploc, plac r Il tombe de l'eau plein mon s'ac ..

Après la pluie, Viendra le vent. En arrivant Il vous essuie.

I~ tombe de l'eau, plie, ploc, plac. Il tombe de l'eau plein mon sac.

J. Richepin.

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Il. VOCABULAIRE

NOM~. - Quelles sont le.s tris,tes'ses (le l'autolnne? (pluie, vent broubiUard, .chute des feuilles ... ) QueUes différenoes y a-t-il entre .la bruine, uné avel'se, une .rafale? CO'ulluent la pluie peut-eUe tomber? (En fines ,gouttel-ettes, en gros·ses gouttes pres­sé-es, .en Tafale.s, en grandes vagues ... ) Qu'est-·ce qu'une tempête? un ouragan? une bourrasque? Quelle différence y a-t-il entI"e une vapeur? un brouiHard ·et une brume?

ADJECTIFS. - Com-lnent peut-êtT0 ,la pluie? (Violente, froide, tranquille, Tégulière, 00ntinuelle, diluvienne ... ) Comment peut-être Je vent d'~autOlnne? (Violept, impétueux, furieux, sau­vage .. ,) Co.mll11.ent peut êtTe ,le brouiHaTd? (Epais, diaphane, trans,pa.l'ient, opaque ... ) C0l11111ent peut ,être le ciel d"autormne? (Gris, couvert, nuag,eux, voilé ... )

VERIBES. - Que fait la pluie? (EUe f,ra.ppe 'les vitres, -ruis­selle sur la route, luartèle }es toits, !crépite sur l,es feuilles sè­ches; fouette, ,6ngle le visa:ge, pique la peau, transpeTce les vête­ments.) Que f.ait ,le brouillard? (Il traîne, flotte, grimpe, s'accra·· che, se sus-pend ... ) Que fait le vent? (Il se 'lèv'e, il ,gémit, pJ.eure, siffle, hude; ill inc.line les aTbres, l,es secoue, les -ploie, les tord ... )

01~thog.raphe: a) Préparation: s'en référel' au nU'lnèro 1.

III. ORTHOGRAPHE

La pluie cesse

Peu à peu la violence de 'l'avers'e dhninu:ait; puis ·ce ne fut plus qu'une sorte de brume, une très fine -poussière de pluie vol­tigeant. La voûte des nuées s'embla'Ït s'él,ev.er,· blal1chiT; et sou­dain par un trou qu'on ne voyait point, un long Tayon de soleil oblique des{';endit sur les prairies.

Et les nuages s'étant fendus, ,l,e fond bleu du fiTlnament pa­rut; puis la déchirure s'agrandit coml'ne un voille qui s·e déchire; et un heau ciel pur azur net et profond se développa sur le mon-de.

Il pleut, il vente: une averse

La pluie augmenta, hachant toufe la rue de ses diagonales grises; des trornJ)es de vent C'ingla'~ent l,es aTdoises des toits,- les faisaient cabrioler ·en .l'air et se bri:s~er SUT les trottoirs a'v,ec un bruit sec. -L'Dn entendait le ·crépiterrnent de l'eau 'sur les vitres, le hoquet d-es ruisseaux, Iles roul'ades de gorg,e des tuyaux trop pleins' et l'av-erse ruisselait sur les pavés, s'a(',harnait sur les tu1les, raviv.ait l'Ü'cre :pâ1i des il1.1UTS, les ta,chant de plaques plus foncées, dégoulinant t'antôt avec un fracas d'.avalanche, ,tantôt uvec un grésil1e,lnent d,e friture au feu. J.-/{. Huysmans.

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Ce que dit la pluie

Dans ·ce beau pays de Fr,anoe où les paysans ont été et sont encore 'le ghlind nombl'e, üs ont ,enregistré depuis longtemps de fort justes rmnarques sur le beau et Le mauvais telups; ils les ont 'consignées dans des proveI'bes. On aur1ait tort de prendTe ces proverbes à 'la leUre et de leur donner une rigueur luathém'atique, mais ils reposent Süuve'llt sur ,de lon­gues séTies de constatations l'é.gionales et on ,aurait pareillement tort de l,es imépriser. On peut ai.sément Tappeler quelques-unes de ces fornlules ,condensées qu'on s'e Tépète ,et qu'on 'se tranSlne,t de bouche en bouehe dans nos canlpagnes : Année de rivière, an­née de nüsèrre; - Année de foin, année de Tien; - Mai en houe, pluie en août; - Pluie d'avril TempJ.it les ,greniers; -Quand il pleut à la Saint-Méda1~d, il pleut quarante jourrs plus tard. Mais s'il fait beau à Saint-Barna1bé, tout est réparé; -­S'il pJ!eut à la visitation, de pluie continuation; - Pluie de Saint­Jean dure JongtelIl1:ps. G. Bl'uches.,

L'averse

L'.averse, toute la nuit, a'vait sonné 'contre les carreaux et les faits. Le ciel bas et chargé d'eau s€IIuhhiit 'cl"evé, se vidant ,sur la terre, la délayant en bouiUie, la fondant ,comme du SUC1"e. Des Ta­fales passaient pleines d'une chaleur lourde. Le ronf.lement des rui,sseaux débordés ·emplissait les rues déseTtes où les ·maisons, comme des épong.es, buvaient l'humidité qui pénétrait au dedans et f.ailSait suer les nlurs, de la cave au prenier.

Guy de llfaupassant.

La pluie

Qui aime la p~luie ?

- « Moi», dit l'heTbe. - « Moi», disent toutes ,les fleurs. ' -« Moi», dit le ruisseau. - « Moi aussi», dit un petit gaTçon .

Alors la pluie se mit à tom'ber. Les fLeuns levèr,ent ,leurs jolies. têtes. - « Merci», dirent-eUes à la pluie bienfaisante. Le ruis­seau était tout heuTeux. - « Chaque goutte de plui'e, disait-i'l, nl',aide à devenir une grande rivière. »

Le petit ga1rçon s'écria: « Ce n'est pas moi qui lne plaindrai de la plui-e! Elle fait tant de bien et eHe me gêne si peu! Car j'ai des sabots et un c,aJpuchon, ~t vous pouvez nle regarder courir à l'école en gam:b.adant sous l"a ver s·e. J a1lnais je ne suis si content!).'

.J. Baudl'illal'd et 1"1. Kuhn.

La pluie attendue

- Il ne pleuvr.a donc pas!

Cent 'fois par jour, Jean-Pierre levait le n 'ez vers le ciel, d'un hleu profond à f.aire · ,mal aux yeux, s·ans le plus' petit nuage. Et

- 121-

les nlÎls,seaux étai'ent presque à sec; plu.s d 'eau dans -les soupces. Dans oles 'pâtura:ges, les va'ches léchaient l'herbe,croyant trouver de ,l'e.au. Il fallait aiHer en chercher avec des voitures et des ton­neaux, à la rivière la plus proche. Les jardins 11louraient; la 1erre fendue était sèche COIJ.l1nle une brique, les herbes jaunies caiS'saientcO'I1lme du veTre; les M g·U1U es , chétifs, se recroquevil­laient, sans vigueur.

- Il ne pleuvra donc pas! Si cela continuait, ce serait la ruine, la mort, le désert. En

attendant, on ne se lavait presque ,plus: aux fontaines, tout le villag.e se dis1putait une petHe place.

Enfin il y eut des nuages, d'abord 'menus et nÜ'mbreux; puis d'autres sembl,ables à de gTOS tas de .l,aine nlontèrent de denière les 'coUines; ,en,f,in d'éno:rln-€lS masses noires s' a.mOiJ.1Ce~èTent, le sOileil se cacha, le 'ciel devint gris et, une à une, les pTelnières gouttes, larges, s',aplatirent dans la poussière; d'autres les suivi­œnt, plus pTessées,et bientôt une fl'aiche odeur de 'teTr!e IJ.1louiHée s'élJeva. n pleuv,ait, il pleuvtait. Tous les gens étaient' heUlr,eux; Hs ·aurai,ent preslque Ichanté s'ils ,a1vaient usé ... Pourvu qu'j'l pleuve pendant p!lus'ieurs jours!

b) Exerdoes d'.appücation : s'en réf.érler au numéro 1.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédact~on

1) FOI'lmez des phrases aVlec l,es mots du vocabula,ire. 2) Conjugue'Z 'Les veI'bes du vocabulaire. 3) En un paragr!aphe, décrivez ,La pluie qui to.Il1he sur un

al~bre, .puis dégüutte à terre. 4) Réd::tction: Surpris par Ila pluie: Plus d'une fois vous

avez été surpl'i,s par la pluie; Ta1contez le ca,s le plus intéress'ant. - 1. C'est jeudi, il pleut. F.aites Ile proj,et d'eIuploi de votTe

temps. - 2. Il pleut: Pierre, 1"appTenti jardinier, dit: « Voilà du beau temps» ; Jean, 1e jeune Inaçon, ..décJ.aTe: « Vilain tem:ps.» Faites-les p ,aT,leT. - 3. Votre mère nous dit: «Em.porte ton man­t'eau, 1,1 v.a pl,envoir. » Vous désobéissez! Raeontez votr,e aventuTe.

SCIENCES

Circulation des eaux J. Diverses sortes de l'oches. - 1. Roches i,mpennéahles : .argi­

les et .JnaTnes. EJ.les ~peuvent s'imhiber d'eau,- luai.s non se ,lais­sel' traJvers·er. - 2. RO'c'hes perméables: eHes comprennent les

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~ables et grès, qui sont poreux ,e l cOlnpacts, les roches éruptives et ll1étamO'rphi,ques qui sont cOilll.pades (donc pratiquelnent Ïln­pernléables au point de vue agricole) mais traversées de fissures étroites, enfin lesca1caires s'Oilubles, où l'eau souterraine creus,e des fissures lapges et des grottes.

Puits. - ,Considérons Il'eau des pluies; '-une partie, s ' év~pO're, lme ,partie ruisselle, le reste ,s'infiltre. Qu'est-ce qui nl0ntr.e que l'eau des puits provi,ent de ' l 'infiltration, ,et non des profondeurs de la tene? Non pas qu 'elle est froide, ,car l'eau des profondeurs pourrait r,ell1onter 'a!slsez lenteme nt pour arriver froide. Mai,s le l1'i'vea:u des puits s'élève ·en péri.ode de pluie, bûs,s'e ·en période de sécheresse. l:l suit ,les 'pTécipitations ,avec un certain retard . D 'où vient ,ce T,eta,l d? Freil1a,ge dans 'les roches. On uHüse les puits dans le JLU·,a.

Soul'ces de vallée et d'affleul'eJl1ent. - H 'arrlv,e alors que la na;ppe d'eau ,souterraine rencontre une s·urface tO'pO'graphique. Que fait l'eau? ELle SO'Tt. 'C'e,st une sO'urce ·de vallée. S'il ,existe, en profO'ndeur, une cO'uche imperméable, la nappe s'établit au­dessus; aux pO'ints plus bas O'ù af.f.l,eure, la cO'uche iInpm,méahle, qu'arri'Ve-t-H? L'eau sO'rt. C'est une sO'm ce d'affleurement.

ftpplications. - ,PO'urquoi trouve-t-O'n de reau 'au fond de ·certaines tranchées, et pas dans d'autres? Dans les pTemièr-ec;; , ou bien l,e fO'nd est argileux, ou bi,en on a atteint le niveau de la nap·pe. - Que se 'P'asse-t-H si O'n cr'euse uue excavation dans une plaineaHuviale? L'eau s'élèv,e ,à peu près jusqu'au naveau de la rivière vO'isine; il y a donc, dans une pJaine ·alluviale, une nappe dO'nt l'eau prO'vient en partie des précipitations, en partie de la rivière eUe-Inênle. PO'urquoi, lOTS des :crues, certaines prai­'ries sO'nt-elles inondées alors que La rivière n'a pa's .encore dé­bÛlrdé? Le niveau de la na,ppe s'es! éLevé en ,mê,nle tenlps que ,celui de la rivèl'e ,et a dépassé celui des prairies -les plus hasses.

Puits al'tésien. - Fi,gurO'ns au tableau la coupe d'un bassin . avec ur~e couche d"a'rg-Ue .séparant une 'Cuvette 'central'e, -dép ri­.J11'ée, de la pér~phérie s.urélevée. En -périphérie, l'eau s'infiltre; s'il n'y avait par l'argile, eUe fO'nnera'Ït une nappe horizontale (la dessiner: ,eUe vient couper l'argiJ.e et nlêm,e lIa surfa'ce topo­graphique du bassin). L'argile e1npêche donc. l"eau de 'mO'nter. La nappe est captive. Creusons un puits au ,centre du bassin: -dès qu'il a percé l'argile, .J'eau s'éJève dans l,e puits Jusqu'à, la hauteur de la nappe libre; eUe j.aiHit. C'est un puits arté-s-i'en. PO'urquoi ~.'eau -des puits artésiens e's-t-eHe souvent ,chaude? Elle s'est réchauffée en prO'fondeur.

Circulation dans les calcaires solubles. - Dans les pla­teaux 'calcaires (Jura, ,etc.), l'eau creuse des grottes, for·me des rivières souterraines qui ressorte.nt en s.ources puissantes. Des

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nVleres peuvent se perdre et T.eparaître plus loin. Sarvaz près de SaiHO'n; Orbe, près de VaUOl'be, etc.

II. Alimentation en eau. - Conditions èl réaliser.. - Le problème 'consi.ste, pour les p.arüculiel's ou les CÜ'lnmunes, à se prÛ'curer une eau qui ne conHJenne pas trO'p de s,e~s dissous (eUe serait il11prOpI'e à. la cuisson des légumes et il la lessive) et surtout pas de substances oTganiques nt de badéries (elle pour­J'ait être mortelle). Pour s'assurer que ces cO'nditions sont réali­sées, on f.ait des analyses chi,lniques ,et IbactériO'logiques et des études géo~Q:giques: En V,alais, les eaux de la rive dToite sont beaucoup trO'p cak-aires.

Etude des contaminationS. - LetS substances o-rganiques et les ba'c.téri·e·s pTO"viennent de déjections, ·et de putréfa'ctions de 'ca­davres ; l·es écuries, étables, fosses à puTÎ'n, dépôts d'O'rdures, VV. e., cimetières, égO'uts, etc., -sont des soupces d·e cO'ntalll1inatiO'n. Sauf J'es petits ruisseaux de nlont'agne, toutes les eaux superficiel­les - rivières, lacs, ek. - peuvent être ainsi polluées. De même pO'Ul' certaines ·eaux soutenaines ,en pays .cakaire paroe que, circulant dans odes fisslwes béantes, elles ne sont pas filtrées; mêlne si une analyse bactériologi'que les relève bonnes, elle,s sont suspectes parce que, bonnes un jour, eUes peuvent être pO'lluées par des déjections ou des cadavres queLques jours plus tard . En pays non c.alcaire, au cO'ntrai,re, .les eaux 'Sout.eTTaines 'Sont natu­reIl8ol11'ent filtTées du f.ait de leur cil"culation. M,ai,s pOUl' que ces eaux s'Üuterrai'l1es soi'ent utilisables, j.I faut éviter lIeur contan1Ï-, natiO'n par infilh'a.tiO'ns superficielles. PO'UT cela, dans' un rayon de 10 à 25 ln. autour d'une sO'urce, on ne dO'it ni dépO's6r des en­grais O'u des orduTes, ni irT,iguer, ni bâtiT, ni forer d 'autres puits. L'étude du terrain et de :la 'carte g.éologique peTll1et de reconnaî­tre en gros ,le bassin d'aliment'atiO'n de la source; si l 'on craint alors une cause i'lnportante de contaminatiO'n (ex. : 'calTière aban­donnée), on y verse de la fluores·céine; siceHe-d reparaît à la ·sO'ur,ce O'u au puit:s, i'l peut y avoir danger. En pays calcaire, il y a d'autant p1us de danger que la fluores,céine oU reparu plus vite (fissures plus béantes). Les eaux 'pollluées occasionnent Je typhus .

Choix de l'eau en pays dont le sous-sol n'est pas du calcaire soluble. - 1. De p réf.érence: sO'urce. Au b~sO'in en c.apter une à distanoe et l'am.eneT par une conduite. - 2. A dé.fau.t,eau de rivière. Elle doit êtr'e décantée et nItrés dans de grands bassins, ,puis :stérilisée, par lexemple à l'ozone. (éienève est alimenté par l'eau du lac stérilisée).

PLAQUETTE PROSPIER THOMAS ' Il reste encO're quelques exempl,aires du « tirage à part »

de la p!laquette « Prosper ThOilnas ». On peut l'obtenir en versant (-)5 ct. s'Ur ,le cOill1jpte de chèque Ilc 56 Ecore Primaire) Sion.

Page 12: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

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BIBLIOGRAPHIE

Devenir quelqu'un par H. ROH

Nous SO'lnUles heureux de présenter aujourd'hui à nos .]ec­tetLl'S un livre de pensée et d'a,ction, dont l'aut'eur, M. Henri Hoh, un jeune pourtant, a déjà derrière lui une beJ:l,e expérience de chef puisqu'i,l :préside deptlÏ's 10 ans un 1110uvelnent cantonal d'action ·cathoUque.

Dans la préfa:ce de l'ouvrage, l\11r Roger Bonvin, chef du service .social ·à l'Etat du Valais, di,t tout le bien qu'il pense de oette publkation. C'·es.t l,à lll'loe Téférence qui v.aut son poids .

Nous ne mar·chanderons pas davantage nos ·compliments à l'auteur ·et nous lui dirnllis en paTüculier 'combien il nous plaît de voir un jeune se pencher sur les prohlèmes le,s plus ill11por­LHnts de la vie et prnposer des solutions à la portée de ,chacun.

En lisant le titre de l'ouvl'age, on' Se demande si l'on ne va pa's su.bir un ennuyeux prêchi-,prècha, recevoir des 'conseills de patronage, ou entendre un sennon pour ·enfants de MarÎ,e. On ouvre donc le livre en bâ,i,llant, et puis tout soudainement on se sent pris dès les premièr,es pages, on le lit d'un trait 'C0'l11nle un l'aman. Et tout étonné de l',avoir si f.acilement .et si rapidement parcouru, .an I,e reprend page après page, on creuse plus à fond les pensées proposées; il :s'·en faut al.ars de peu que cet ouvrage devienne un livr.e de chevet.

Il est clair que Roh n 'a pas eu la prétention d 'apPTofondir tous les nmnhreux thèm,es riches de lSubstance qu'il suggère. La vie d'tUl hO'llnne ne pourrait suffire à ceUe tâche. :Mais il nous fait retenir l'essentiel, ·en nous laissant le soin d'aller pIus ù fond, selon nns capacités, nos inclinations, ou le tenlps dont nous disposons.

N'est-'ce pas la bonne 'so'lution, puisque 'ce livre ne s'adresse pas seulelnent à que/l'ques fun es d'éHte, mais à toute la Jeunesse valaisanne.

Il ne fallait donc pas rebuter :le lect.eul' moyen par des questions trop abstraites, trop langue.ment dissertées ou ;w'op peu acees·si,ble·s \à Ison irtteHigence.

L'auteur émail:le s.on texte de nÜil1tbreuses citations et il étaye son argum·enfaüon par des exem,ples fOl't bien choisis qui éclairent la pensée sans jamai,s la di'sperser ni .l'alourdir.

L'.abondante bibliographi,e citée à la fin de l'ouvTage nlon.tre d'ailleurs que l'éeTivain ,a puisé s·on inspiration aux sources les I1l·eiltleures et rIes plus sûres.

'~

Il

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N° 27 ARBRES - BARREAUX - POTEAUX - PLANTES

.----o----.~--.----.----.----.----·----·----·----· .Regarde bien: 10 intervalles, Illai's 11 plants

____ 8 ____ • ____ • ____ e--__ .----a----.----.----.----10 iJ.nètres, ul,ais 9 p.lants

4 m. Il • lI---J1J--B

Contour 12 m. . 18 1 m. 22

cm. cm. l 111 120 cm.l 120 cm" 111 1 = 12 op·jants 1'"

5 espaces, 6 échelons ~----Jl---Z'l---II--.

1. Une ba,lustrade entoure une 'cour de 15 nl. S'u:r 18 Ill.; les 'baT-l'eaux étant ·es,pa'cés de 0 ln. 15, ·combien y en a-t-il? .

2.- Vous ,aViez iConlpté 80 .poteaux distants de 30 ·m. Quel dlemm avez-vous .pal~couTU ?

3. Autour d'un j.aTdin de 8 1111 . 'sur .12 vous ;plant,ez des grose,i-l­Liers distants de 80 cnl. COlnbien y en ,a-t-il ?

4. Une éc'heM.e nleSUl'e 6 nl. Co·mbien y a -t-il d'échelons espacés de 2'3 üm. ? Le 1er ,et le dernier sont à 12 ,cm. 1;2 de l',extrémité.

.~. Combien y a-t-il de plants sur un espace de 3 -In. 'Sur 1 m. 50; ils :sont à 15 mll. du bOI~d et espa1cés de 0 m: 30?

NOTRE JARDIN lJo,..l:c

------;Z-1"I.-S-O----~D IISo.:1 ======~=,=S"=o====~===. =' ====I·"~"'_ PoireaulC

CI,oux-fleurs

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Caroéles

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i I~ 1 ..... /1 {( ~ , L------1-:-:"L..,...ü~:e----...J ~ , .,. u __ . ________ ~.c;.::..._"::O.T:--._--_--_----------'

18 ITI.

Page 13: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

- 126-

Mais l'ouvrag,e noUts plaît surtout parce qu'il n'offre pas qu'une valeur documentaire tirée de llombr,euses comp'iJations; l auteur ra'conte 'a us,si des faits vécus, des ex.,péTiences réalisées dans s,a vie bien Tenlplie de ,chef. n a été bien inspiré de don­ner un tour dire,ct et familier à son style en ,employant la 2èm.e personne; il ,est ainsi plus persuasif et ;plus accessible à tous.

Ce H'Vre ser a lu non 'seulem'ent dans les cercles de .lAC, de J OC, de JEC, où il a sa place lual'quée, mais par tous ceux qui s'intéressent à .la fÛ'rmation :de la Jeunesse, les instituteurs en particulier et ,ceux qui ont l'ambition de devenir quelqu'un. Hs se s~niront diri.'gés dans leurs €Œforts par '0e fil d'AlrÎane qui les cÛ'nduira au but.

Cl. Béral'd

Kohlel': HISTOIRE DE LA LITTERATURE FRANÇAISE III *)

La publication . du tome III de la littérature de Mr Pierre Kohler met le ,point final à un ouvcrage qui a déjà retenu J'attention du public de .Langue f.rançaise, et en particul.ier romand. .

Le tome III n'est pas· moins soi.gneusement ,présenté que les précédents. Deux autres auteurs y ont collaboré. L'éditeur a en effet chargé MM. Edmond Pidoux et Gilbert Guisan, professeurs à Lau­sanne, de rédiger, le .premier, la période réaliste et naturaliste, Ile second, le Parnasse, le symboilisme et le XXme sièclle. Cha.cun des collaborateurs a pris La responsabilliié de Ison ,choix, de son informa­tion, de ses appréciations. L'auteur pr.indpal a cependant veillé à l'unité de la présentation et au respec,t des justes proportions. A mesure qu'on se rapproche de notre teffi\ps, il e,st plus dif-ficHe, dans l'abondance de la production littéraire, de discerner les valeurs du­rables. M. Guisan n'en a pas moins bien défjni les courants con­temporains et dégagé les chefs de file. Le.s .divisions de son texte ainsi que de brèves et substantielles introduétions nous dirigent adroitement dans le labyrinthe des lettres du XXème siècle.

M. Kohler a composé le tab.leau de la littérature romande. Au­teur de plusieurs études sur nos é·crivains, il est tout désigné pour ~aractériser no,tre esprit; il l'a fait dans un remarquable chapitre d'introduction et pour présenter les auteurs qui ont honoré notre coin de terre, des prédécesseurs de Rousseau à Ramuz,- qui entre ici dans :l'histoire.

*) Pierre Kohler, Edmond Pidoux et Gilbert Guisan: «Histoire de la littéra,ture française». Tome III. Du milieu du XIXème siècle à nos jours, avec une histo.ire de la littérature romande. - Un vo­lume de 258 pages, 16,5x22,5, ,avec 31 'ï~1lustra,tions hor·s-texte, relié. Fr. 6.-. Librairie Payot, Lausanne.

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1. Votre pèr e a ',adleté !le terrain re:présenté sur la fi'che 28; ap.rès l'avoir défo'ncé il l'a ,entouTé d'un treillis luétallique qui lui a coûté 5 fI'. le lnètre i'endu posé. Co'mbien a-t-il ·.payé pOUl' ce trav,ail ?

2. Il a ·entouré ,chaque plate-bande d'une bordure ·en dalles du pays ,qui .lui est revenue 1 -fI'. 15 l~ ,mètre courant. Conlbien 'ltti ,a ,coûté oette bordure?

3. CÜ'lnbie,n a-t-il planté de poireaux si les plants sont distants les uns -des ,alür,es de 20cnl. dans :la longueur et de ~5 CIn. dans ,le ,sens de la larg.euT ?

4. Quel est ,l-e périnlètre de chaque plate-bande?

5. La porte est If,ornlée de 10 barres hautes de 1 111. 50 et pesant 1 l\.<g. 400 le nlètre·. QueUe est la Ilongueur des barres, leur poids et leur prix à raison de 1 fI'. 20 .le kg. ?

6. De chaque côté de l'aUée principale il 'plante ,des œillets di,r;­tants de 0 <111. 25. Conlbien lui ,en faut-il, s'il y en a un à cha­que extrémité?

LE RECTANGLE - LA SURFACE

1. Sur une p'lace ,à bâti'r de 78,6 mètres cele long et 34,5 mètres de large on 'construit une Inaiso!Il 'locative de 25,5 nlètres de lo.ng sur 17 lnètl'es de large. Quelle est ,la sUl1face disponible pour Je jal~din et la 'cour?

2. Un ·corridor long de 9,75 Hl., large de 1,95 111. doit être recou­veli d-e danes carrées de 0,15 'mètre -de ·côté. Combien en faut­il?

.S. Un toit à deux pans Ule:sure 12,5 Hl. et chaque pan a 7 ll1ètres de -larg.eur. Comhien faut-il de tuHes pour le :recouvril' si ,chacune recouvre une surfa'ce de 225 10m2 ?

.·4. On veut parqueter. une .salle longue Çle 9,1 111. et Ilarg.e de 4,2 Imètres avec des planches ca'erées de .0,14 ll1ètre de côté et 'coûtant 0,65 fI'. ,chaoune. Combien paye-t-on pour üe parquet?

n. Un plancher Jong de 6 111. ~%, ,l'aTge ,de 4,25 Ul. doit êtr-e r·ecou­vert de ,lames mesurant 0 111. 10 sur 0 ln. 60. Combien en faut-il ?

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(( ETUDES PEDAGOGIQUES» *)

(Annuaire de l'Instruction publique en Suisse)

Cette publication apporte, comme d'habitude, des études d'or­dre pédagogique, p9ycholo.gique et social répondant aux préoccu­pations de l'époque. EUe laisse, en outre, dans ses pages, une large place aux rapports, chroniques scolaires, etc. destinés à rensei­gner sur les initiatives et activités diverses des établissements ro-' mands chargés de l'instruction et de l'éducation de la jeunesse.

Les -sujets traités dans ce volume sont les suivants: L'évolu­tion de la mémoire, par M. A. Rey, professeur à Genève. - L'école à la campagne au service 'de .la vie, par Mlle Dr L. Dupraz, profes­seur à l'Université de Fribourg. - L'éducation civique, par M. M. Chantrens, instituteur à Montreux. - L'Ecole et les constitutions fédérales, par M. H. Grandjean, secrétaire du Département de l'Ins­truction .publique, à Genève. - L'Enseignement des langues natio­nales dans les écoles primaires suisses, par M. Ed. Blaser, profes­seur à Zurich. - Le travail scolaire en équtpes, par M. G .. Cheval­laz, diredeur des écoles normales de Lausanne. - L'enseignement

. de la langue et de la littérature françaises dans une école canto­nale du Tessin, par M. Patocchi, professeur à Bellinzone. C'est ensuite un rapport sur l'activité de la Conférence romande . des chefs des Départements de l'Instruction publique. Les chroniques sco­laires, ainsi qu'il est d'usage, reflètent de façon particulièrement prenante les divers aspects de la vie intense de l'esprit de recher­che qui anime les institutions scol'aires de notre pays.

Le voJ.ume se termine par l'analyse bibliographique d'une ving­taine d'ouvrages pédagogiques ou psychologiques. L'Annnuaire four·­nit un apport sérieux aux efforts déployés dans notre pays par les œuvres c1'éducation et de cu.lture.

*) Etudes pédagogiques 1948. Annuaire de de l'Instruction pu­blique en Suisse, par M. Louis Jaocard. Un volume in-B. Librairie Payot. Fr. 6.-.

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NOTRE JARDIN

I~ -1.~o- ,5; '10

Ç)

poireaux ln "'~

. ~

Choux -fleur,s-V,;

" ~ Pom m .R S de l"e r"flE, ~ ~

Ç) ,pOLo'> H... ~ .. ~_t---____ ~ ~

---?J<>

N~ 32

Votr·e père 'a acheté le terra-in représenté dans .la Hche 31 'et il Il'a trans.furJllé en jardin.

1. Il l'a ,payé à raison de 1 fr. 75 Ile 1n2. Combien a-t-il payé ce terrain?

2. POUT ,le faire >défoncer il a payé 4 journees de 8 h. à .r·aison de 1,65 l'heur,e. C01nbien 'Cel.a fait-il? '

3. Comm'e frais d'acte et divers -il y a ;payé 35 fr. 75.

4. Il a fait po.seT une clôture qui ,lui a coûté 4 fI'. 75 ,le 111., . et ila payé 35 fI'. pour la porte. A Icoil11bien hli est revenu Je ja1din? •

5. Quelle est la slu~faoe a) de chaque plate-bande? b) de toute la p ,arti:e ,cuJti,vée? IC) de tout I,e terr.ain? d) de toutes .fes a,l­lées?

t-L COlllllbien de quintaux de po-mmes de terre a-t-il récoltés si la production a été de 195 kg. à l'are ?

7. Com,bien de brouettées' de :sable ·a-t-il fait all1ener pour sa-­bler les allées s'jŒ en f.aut 2 'p.ar m2 ?

Page 15: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

Le statut· des fonctionnaires

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Va er' DI /

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Vatre histoire est l'histoire

des fonctionnaires

- 131 -

LE RECTANGLE

Trouver un côté en ayant la surface

1. Un terrain r,eci'angulaire d une contenance de 465m2 a une· longueur de 24,8 m. Quelle en est la ,largeur?

2. Une pièce de terre de fonne Tectangulaire a une sUlfa,oe de 1137,5 1112 et une longueur de 65 Hl. Quel en est le contour?

3. QueH-e 'est !la largeuT d'un jardin qui a 48,50 111 .• de long et une surfa1ce de 1261 -mètr,es carrés?

4. Quelle est la largeur d nn terrain qui a 85 ,mètres d-e long et 40 ares 80 de surface?

5. La supeTficie d'un rectan.gLe est de 109 1112 65, sa longueur est de 12,75 m. Qtuel ,est l,e pérÏlllètre d-e 'ce Tectangle?

LE RECTANGLE

Dimensions réduites

1. Les rectangles s'llivarlts ont tous une -longueur de 60 lIn. et une 'la'l'.gew· de 40 m.; sauf le prem.ier üs sont traversés ou entourés par des cheIuins qui ont 3 111. de 'largeur. Cherche donc: 1) La 'surface tota1e de chaque rectangle. 2) La surface réduite (sans les -chemins). 3) La surface des -chemins.

Il Il Il Il

2. Compose d,es problèmes semblables .

Page 16: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

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LE RECTANGLE

Dépense pou~' peind~e et tapisser

1. On fait 'p eindre à raison de 2 h . 20 le n12 letS parois d 'une ,salle de class·e qui nlesure 8 m. de long, 6 nl. de large et 3 111.

10 de haut. QueHe sera la dépense? 2. Une salle de olas·se 111eSUre 7 nl. 80 de long, 6 m. 40 de large

,et ' 2 ln. 90 de haut. On fait -m'é.pir les 4 111UrS et .Je pLafond à r,aison de 5 fr. 20 le m2. Que payera-t-on? On ne déduit pas ,les ouvertuT.es.

3.

4 .

On tapisse une 'chambre qui ll1eSUl'e 6 ~ Ill. de lon.g, 4 111. d e large et 2 !Ill. 70 de haut. On ,emploie de,s rouleaux qui m e­Isurent 8 m. de long et 0 Hl. 60 de laI~ge ·et coûteht 3 fr . 50 la ,pièoe. Pour la po!Se on paye 0 fr. 30 le m2. Que payera-t-on pour oe travail ? Que p ,aye-t-on à Taison de 0 f·r. 80 le 1112 pour blanchir les 4 murs d'une -salle de c.lasse qui nlesure 7 m. 50 de long, 6 m. 20 de large et 2 ln. 95 de haut. On déduit les ou veliuTes qui m,esurent 6 m2 75 ?

LE RECTANGLE

~ ~~-.--+-l ~ c.., ~'--.I.-...J.:~--L.-l--l

J2,""tso ___ ,

Chèr.che:

1. La ,surfa/oe totale de cha'cun de ces rect.angl.es; 2. La surfa'ce hachurée; 3. La surface du reste; 4. Le opéri'lnètre de chacun des grands rectangles; 5. La 'surfaoe des pl.anchettes utilisées pour la fabrication de la~

claie (No 5).

Page 17: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

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LE TRIANGLE (surface)

1. Un ferbla·ntier déçoupe dans une p:laque de tôle un triangle qui mesure 30 cnl. de hase et 40 CUl. de hautelu ; quelle est ,la surface du tr,i'angle ?

2. La glo6ette de ll.lOn jardin ,a une toituTe pyramidale cnmpre­nant 4 triangles 'ayant chacun 2 ln. 50 de hase et 2 Ill. 10 de hauteur; qu'.ai-je dû payer pour la .couVerh.lTe à rai'son de 6 fI', 20 le Iu2 ?

3. Ma vigne se décon~pose en un rectangl,e qui l1lesure 32 m. de long sur 24 m. 50 de larg,e; et en un triàngle ayant 32 Hl. · de ba.se ·et 14 in. 50 de hauteur. QueUe est la val,eur de ma vigne à ra-iso'l1 de 6 fI'. 25 le n12 ?

4. Un pré triangulaire mesure 42 111. 50 de bas'e et, 25 m. 25 de hauteur ; s.achant qu'on .l'a payé 1 fI'. 25 le 11.112 " 'Co·mbien doit-on -le r,ev·enidre si l'on veut -gagner 145 fI". 25? Quel sera le prix de 'Vente du n12 ?

.;

5. J'échange un terrain triangulaire de 25 ln. 5 de base sur .12 m. 25 de hauteur estiI11é à 85 fr. l'ape, contre un autre c.a.rré taxé 2 fI', le m2. QueUe 'Sera la surfac.e de celui-ci ?

LE TRIANGLE (sa hauteur)

1. Une pa.rceJJe de terrain triangulaire ,mesure 860 m2; la base étant de 22 m., quelle est .la hauteur?

2. Dans Wle pl.aque de tôle on a découpé une surface triangu­'laire me.surant 1260 'c.m2; queHe est la base, la hauteur étant de 60 cm. ?

3. On a vendu une vigne au prix de 1575 fI'. à raison de 4 fI'. 50 le 1112. QueUe en e·st la hauteur, ,la base 111eS'llrant 25 m. 40 '?

4. Mon 'père a vendu une vigne pOUl' 3490 fI'. en faisant un béné­fice de 385 fT. Il l'avait payée à raison de 365 fI'. l'are; quel­le est la hauteur de cette vigne si la base nlesure 42 m. 20 ?

5. -J 'ai vendu d'abord 460 1112 ' d'une propriété triangulaire. A raison de 4 fI'. 25 le n12 je vends encoi'e ce qui reste pour 2800 fI'. QueNe ét'ait la hauteur de toute la p-ropriété, la balse mesurant 75 ln. ?

Correction: Fiche No 14; problème No 5: ;litre: On a gag'né en moyenne... au lieu de payé.

Page 18: L'Ecole primaire, 30 novembre 1949

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L'ajustage périodique des pupitres et sièges d'écolier Embru à la ·croissance des élèves facilite de les habituer à gar­der une position saine et correcte . Les transports onéreux des bancs lors des changements des classes sont rendus superflus par l'ameublement Embru . Les bancs ' el les tables "grandissent" à la mesure de I·enfant.

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BIBLIOGRAPHIE

Les ouvrages signalés ci-dessous peuvent être obtenus gratuitement en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles

de la Bibliothèque cantonale.

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v. Rudolf Rufener.) Züdch, Artemis, (194~); ~o XLIX~t-321 . (D ' BI'bliothek der Alten Welt. Gnechls'che Relhe. Bd.

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