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L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

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Page 2: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

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é.parlgne un trav.ail fastidi.eux. M.eTci.

AVIS . Par ,suite cle Ila publicatio,n :du travail de Révérende SœuT

M'ar,ie~Etienne sur l'.emploi :du taibl1eau Reinhard, nous avons dû 'renv1oyer .au prochain numéro toutes les communications qui 'n'ét3.ii,ent pas ur,gentes. N ons prions nos ,collaJborateur s de 110l1S excus'er. R.

Engagement pou r Neuchâtel

Les <?~ffrles d'emploi pou·r N'euCihâ'bel nous ,sont Ipar venues en non1/bre Œ" éjouissant.

Cependant, Idepui's no'bre der,ni'er a-rtide les i\J'esoins ont encor·e ·aug'-lnenté. AlliS·si, :ÎJnfor,moTiis-nous le personnel ensei­gnant qu'q..ln ,c.e-rta.in nomhre de plaJce,s 'sont 'encore di,srponib.J.es.

GelrtatÏlls €<l1igalg,ements .iro·nt du 1er ,ma.i :au 30 octobre 1956, 'av,ec 5 à 6 'semaines de lCongés .payés. ,Les 'conditions l11'atériel1es sont ,les mêm1es 'que cenes du pe-rsonnel enseignant neuClhâ1Jeloi,s.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

Un ce~tain nombre de ,maîtres ,seront engagés dès le 1er mai jusque vers Il'e 10 juillet. ,Contr,airement à ' :l'avi,s du 15 jan- . v'ier 1956, la Iphlpart d',entre ,eux hénéfilCi'eront aussi ·d':Un traite­ment mensuel commle üeux de la .1ère ;caiJégod'e.

Ceux ,qui :ser.ont ,inde,mni,sés là .la Journée; dimanch€ · com~ pris] recevront Fr. 25.- par jO·llr (me81sieurs). Fr. 2J.--- par jour (dames). Dans lce cws, l,es If.r.ais 'de voY,8.Jge seTont intégra­lemenJt T,embour,sés.

P,aT,mi Iles ,m,aîtres ,entga,g.és du 1er m,ai au 10 juiILle.t, :les autor,ités iscOllai1r,es ,en ,choi.si'l'ont un certain ·nombl'\e pour' iUle péviode 'Plus 'longue.

N.ous rappelons qu',en ,raison Ide .la m'ulltip1,icité des dem,an­des, tous ceux qui .g'iinsC'l'iront auront des \chances d'être en­gagés et ,qu"une répo-nse 's'era donnée ,aux JntéTHssés avant .le 15 février 1956, réponse de principe, sans désignation du lieu d',enseignem:ent qui ser,a 'com'mun1qué ,p:lus .taI'd.

Que tous ceux que 'l':école 'ett un Iséjour ;da<ll's le beau ,can­,ton de N,euchâtel d'ntél"less'ent veuHI,ent Ibien ,s'inscrire ~)OUT le 10 .févider 19156.

Sion, Ile 26 j.anvi'er 1956. Le Ohef de Iserviœ du Dépaœterrtent

M. Evéquoz.

Une intéressante conférence sur l'enseignement du calcul

ILe 15 d'a,nViier un cer.tain nombr,e de personnalités :du monde pédagogÏ!que arv:aien.t été ,conviées à 'l'E'colie N'ormaIe des · fiHes pour entendre une Irem·arqua\ble ,calus'81iile, Isuivie d'une démons­tr.ation p'rartiique, sur l'enseignem·~nt du cakulpar ,le '1uatéri21 Cu,i,g,enaire.

ILe confére,nde'r n',était autre Ique l'émül'ent luathématicien et pSYlClhologue Ide l'univ,elîsité de Londres, Monsieur J,e profes­loour Gatte:gno, Isec:ré.taire de la :commi,ssion 'ÎnteTnationale des Inathém:atiques. ;M. Gattegno faitte'l1 ,ce ·mom,ent de longues pé­régr,inations là travers :le 'monde pour prlésenter ,dans tous les mi­l\feux ,et tous Iles ,pays ce matérie'l lqui, ;selon 'lui, :doit révolution­ner IYens'eignem,ent du ca1cul. IL'Egypte, Il'Espagne, l'Angleterr8, la Turquie, il'I,taH.e, 1,e M'ex:~qU'e, il' Arlgentine ont déj,àeu l'occa­sion d"alssilmer ·aux prOlbantes démonstrations de ce iSaovant.

Avec le matériel Cuisenaire, l'enfant tl'oU'Vie lui-même la solution .d'une infinité de .problèm·es, et ,11 arrive il effectuer de l?uU1Jiples ,opérations en un ·temps record. Cette f.açon de p:cocé·· der, ,si e'Ue heuTte pa:rIf.ois les conceptions de .l'éducateur est

- 21!).1 -

oonf,of'me aux pOJslsdihi1.ités réeUes de' l'enf'ant, ,au Ibe:soi'n qu'il 'a cl',wgÏrr 'et de ,créer. Les ,petits écoliers font 'alinsi beaiUiC:oup plus tôt et mieux ,ce 'que nou,s y,envoyons à 'PIus taTd. On nous as'sure ·aU'slsi :que dal11ts ibe:aucOU1) de dais'se·s où l'on 'a adopté l,es techni­ques Cui'senaire ~'a:tlno8'phèr,e a changé; ce côté :moral n 'est c'er,tes p3JS à déd,ailgner.

,Et ee \qu'H y a encore de · l"1emaœ:quaJble,. 'ce matér.iel que l'on ,croirait :pTüipre là ~,ntéres-ser u.ni'que,ment les élèveB des cJ.a'ss·es ïinférieur8ls ,s'em'ploie tOlut atLl's'si bien au td8lgré .prhnaire supèrieu'r ,et j Ulsque dans ,l'enseignement ;seconda,ire. Non seu,·· l'ement on peut ,faire une ,foule ,de !démonstrations SUT le cube et :le prisme, tout Ile ma1:Jérioe'l étant ,constitué 'par ces solides de ·géo111é.trie, ,lnais co·nlme ra n10ntré le eOl1féflencie'r, il est pOSlsihle d'explilquer de façon intuitive une 'multitude de 'Pfohlè-111es depui,s 1e tlhé.orème de PYithagor'e j'usqu"aux 11oga:rithmes.

Après ,cet ,exposé -clair et .convai'ncant, ,M. Gattegno passa à lia d'émo'nstration ,p'r'atique av,ec .des fHlette's ·qui n'étaient Ipas du tout initiées à cette teCJhnique. ILe 'confèrencirer avait préa-13Jbl'ement linfor.lllé Is'es auditeurs que Il'aippr,entis'swge de ce TI1a· tériel était ,acqui,s ,en 5 ,mi'nutes. Les petite's élèves de l'école d'apfPlication nous ,en ont ,arpporté la dén10nstr.ation : jeux in­divdcùuels ou co'll.e'Ctifs, j eU)f des ·coulewr's ,et .des formes; mu1-UpHcations, ètiv1siO'l1's, ,cal!clüs des fractions : tout :se fait avec a,i,sanoe 'et p.lwi!Sir, ,comm'e en !S'e jouant.

,MailS, hâtons-nous de ,le dire, 1\11. Gatteg.no ·n'est pas le pre­mi-e'r venu, ,n connaît to-utes ,les pOls'sibild-tés du jeu, mêmec.el­,les ique l'aut'eur dru l'natèriel, lVi. CUii,s.ena'ir'e n"avait ipH.rS iInagi­néels. N OU'S ,s'avons par contre que ,le 'maîtr,e qui veut adoptm' cette 'nouvelle te0hnique danls Isà classe doj,t être préalahlement initié, 'et Ibien initié.

N OUiS a'urîons ,encore hea UICOUIP de choses ·à d,ire là 'ce suj et, mai's nous préféiro-ns renvoyer naiS .lecteur,s au .livre de .IV!. Gatte-' gno,

« ILes nornbres ,en ·couleurs », édité patr Delachaux, N euchâ-tel.

Le conférenci.eT a été présenté et remer.ciré ·en ter,mes heu­reux par ,M . . E'\réquoz, chef -de .se'l~vrke;·

Notre retra ite Chet's collègues,

A la .fil1 · de notre retraite, lorsque ·,1e Père nous üongédia en noue (Usant dans un ,el1t~a'gBant Isourire: «Tte! J.!.\Uez. votre 'mis,sion 'Com'lnence », linvesti de -la cihar·ge de 0hroniqueU'r~

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- - '252 ---

il 'me 'semblait ,que d'alla;is failre des étincel1l,es, La flamme qui 111e dévorait 'était teHe Ique je rpensais pouvoi'r vous embraser tous. H·élaJs! j.e ne 'suis que bois vert qui .s-e ·consume en faisant 'beaucoup de d:umée, m'ais lpeu d'étincelles. Je ne pour­rai donc ,aucunement VOUIS enflam,mer. Encor.e, si vous étiez plus près, je pourrais peut-être vous 'réchauffer légèrelnent, ·mais ,hé'la's... .

Que .faire? Un résumé? Impossib1le, tout ce qui a été di t est ;sli important. Transmettre une consigne ? De quel :droit Ile ferais-je? Des plai1ntes, des crlÎs ? Ce ls'erait indigne .. Des ex­hortations ? Ce 'serait ,inutille. Que dire, ,que faire ? ...

Pouritant ill f,aut que je rempHs'se ma Indssion. Le Pèl'e nous 'a dit: « Quand le Ghr,ist v,ous accorde sa grâce, ,ce n'el:1t jamads :pour iVOUS, tmais toujours pour les autres ». Ainsi, puis­que j'ai eu -la grâce ·insigne de faire cette retr,aite, j!e dois VOLll'3

,en ·f'aire 'Prof.iter 's.i je ne veux pas être un .égoÏste. Vous devrez 'Clonc vous Icontenter de fumée et d'une Ibien 'pâ-le rlueu-r .

VOIUlS :m'-excuseT,ez Ide vous par ler 'sans :ambages, mais, entre a,m-Î's, on .se doit le Icadeau -royal de .la rfr,anchise.

«Les ,paœtbi'cÎpants» avons été ,unamimes à reg.retter la. fa,1ble participation. QUATORZE! P,ersonne ne pourra nous fair,e IcroiTe que ,nous étions Iles seuls là avoir tbesoi'n d'une r e­traite. Nous In',éti'ons Ini :les 'meilleurs ni .les p,kes, mai,s nous étions J'à, et cela nous a .fait un ibien inlm.ens'e, quoique -peut.­être ilnperceptible ~sur 1e chemin :de rra 1Jierfection. Je ne parle n1Jême pfl!S de la 'posslibi lité de faire une r ,etr aite, car .tous, ou à 'Peu près, 'auraient pu -le ;faire. Pas .Je :temps ? 'La ,maladie ou >le IS'8'rv,i'ce m iiUtair,e ne vous o.nt-i'ls Jamais retenu.s plus long­tenlpS Ioin de :la maison? Pas les moy'ens ? Et .la ,récente anlé­lioration de 11'0tr,e statut? .Enrf,in, passons.

Sincèr,ement, très ,sincèrement, 118's a\bsents eur,ent tort. Si c'était s'ans .r,etour je 'n',en parlerai,s :pas pour ne {las les toUl'­nlenter !inutilement. Quel11es .h€ures inoulbHa!bles v,écues là-haut à ,Bon A'ccueU, dans 'cette ambiance de T:e'cueiIUement let de f,er­v·eu'I' qu'il s erait ,qu'asi ilnpos.si'ble de 'créer :aHlellT:s. On pourrait cr'Qir,e ,que Ile ,Bon !Dieu a créé 'ce site :pour rres l',etrait8's ferm,é,es . C.omJnle da:ns la cJhanson : Loin !Cl u ,monde et près -de Dieu.

·Oher,s collègues ,ahsents, ,sans lfauStse honte et ·sans van­ta'r-di'se, j'e TOUS .avouerai ,que j'ai ,pr!ié pour vous là-haut, pour que lIa })rocha-ine foi.s vous ne 'vous priviez 13a's d-e ce bain si ton~lqU'e et !si réconrfortant. 'C'e,st Isi utile de repenser notre mis-8;ion d'hommes, ide ,cathol.i'qUies et d',éduc-ateur,s.

Oette retr.a ite nuUS ft fait prenldrre conscience' de nos im­menses res:ponsatbi.lités. Tl ,n'est pais Jadle d 'être chrétien. Le Père 'nous a -lu q:U'e!llques pages ,d'un 'livre Î:i.Klu.i étant : « RaJeunir l'·exalmen de ·conscience », de,s Pères Lebret et Suavet, pub lié

....

- 253-

aux IEdiitio11's ouvneres, collection E.conom,ie ,et ,Humanislne. ;,,) Cet ouvr.wge e,st l',expr,ession d'un christianisme authentique) et poulI'ta,nt 'ses exilgences nous Oltt .fai.t ·peur : Ice s ont celles du vér.it~ble a,mour, ,et nous ·avons .si peur d'aim1er.

En termina,nt, j'adresse, a'u nom de tous , un chalelU'€UX merci à tous 'ceux qui, de près ou de loin, ont contrlibué à la réuss ite d'e cet te' retr aite. ,En partioulier au Rd Père Nicod, au.x Ihun1btl:e.s Rdes Sœur·s qui ,ont 'si bien ,soilg-ne 'llotre f rèl'B Yâne, ·et à .leurs aides d:évouées, -'Sians ,ou(blier le Départen1ent de l'Instruc.ti.on IpUlbEque et ,les Commis'sions \SIc6Jair e.s . s

Pour vous, chers collègues, rendez-vous à la -proch~1il1e r etraite.

Un ?'e tnâta-nJ ,

::, ) Rajeuni,!" l 'examen de con.scien.ce, des Pères 'Le.bret et S uavel, l.es Editions ouvrières. 12 , Avenue Sœur Rosa,lie, Paris ,13e.

~~~~~ ! LE METIER C'EST CE QUI UNlIT 1 ~i~~~~çY)!J<:f'~

., Restez avec nous car le jour baisse" 'C'est à I}a Ifin ·du dîner de ,Noël .que Mademoiselle A'11ne,

Annette pOUl' S'es ,intimes, 'annonça : « Je pars clenlain nlatin l}OUT une retraite de trois jours ». Autour de la ta\ble, les pour-· quoi -fluisèflent ie:intés de !l" el) roche, de ,reg)ret ù'.il1'm"'édlüité nar­-quoÎ:se, 'dés'approlbatBit;fll"-s 'à ,1'un.anin1ité. :Madem'oils'elHe Annette l'épondit ,qu',e:Ue tétait de ravis de tout le 'mon:de let 'que sacd­f ier troi's jours de congé sur six lui se,mblait ·égal'ement une pure foI,ie, mais ... ,qu'elle ·arv-ait ,toUjOllTlS eu un ,failble .pou;r, ,ce g,enre de ·CJhose ! P/uis ,pour ;sIe fair,e papdo-nner prO~)08a une séance music.a.Ie avec 's,es nouveaux 'cUs:ques.

Cependant, lorsque da'us le train 'qui l'81npor,tait « en re­traite » , IVrademoiseUe Anne en Iquête d'une pIa:ce s'e trouva -perdue dans J'a croule .des voy.ageurs dont la tenue 'spor tive 'annonçait Ja destination, relIe r'egretta avoir ,j'gnor,é la c1 er­nière flèche f 'rate,rnel.le sur le quai du dépa,rt : « Si tu changeR cl'a.vi,s, dis-,le 'et je :te rep'l"ends e'11 char,ge ! » Et elle ,eut fO l'te­m'ent ,envile de ne pas 'Pousser p1us lai.n, nlanquer le seul '3P..T

po,ss,ible ,Sler'a,it une excuse rucce,ptaJble. lVla'iis il ne par t.it pHS

gans eUe ,et les paterneUes recom.m'andations du ·chauffeur pour la ·continuation du voyage ,mirent J,e 'premier ,sourire ,su.r les lè-· vr'es de l\!f.a:demoi,seJ.l.e ,A'l1ne. Il y 'resta. ICar· Ullle {route puis un sentier :enneilg.é-s déserts et s.urtout -inconnus ,la /tenteront -cou-

Page 5: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

-< 2,54 -

j~ur.s. ,EI'I~ ,re~gretta ,ses ISk,i,s. IMai.s Isur lIa Ipente Iélblûu'Î-ssallte -il n y 'eut iblentot Iplus qu'une lempr,einte !allongée qu'elle ,s'·anlusa quelque te,mps à couvrÎlr co'm1me un 'moineau IsautiUant. Puis .]a traJce d'un r·ena-rd doubla :ce11le de ,l',inconnu 'et Mad1en10ig.elle An:nette a.cc'ueinit avec jO'Ïe Il'e :s'Ouvenir du ,compagnon Idu petit PrInce 'et r}es .moibs du secret .chantèr·ent dans sa tête : «On ne voit blien Iqu'arvec Il'e cœu'r. L';ess'entiel est invisib'l'e pour l,es yeux ». Il y avait là, eUe \l>e 'sentait, une ,olef, mailS pour une m:ain d'Ienfant, menue .comme ce}.le du confident.

L'hu·mlour ,la ram,ena lC!hez ,les !hommes. Irnalginee: in1plant.é dams 'ce dés'ert hI a,nc , :le décor de 1ra Vie de Bohème, o.uveTt non Rur le ·cœur 'de Paris, mailS Isur Icelui de la ·montagne et Ro­dolphe ,heureux 'sans l\1Î:1noi.

P,eu 'aJprès, M.ademoilsel:le Anne -reçut \bon ac-olle,iJ de Ja grande Imaisfon où elle s':était peut-êtr.e imag,inée un instant étwbl,ir ,l'invlentah.'e et ,Ile hi,lan d'e se·s «avoirs ». IVI-a'Ï's on n'a pas im'punémel1lt lié -de teUes amitiés 'et MwdemoiseUe Anne n 'aura:it pour rien ,au mon.de VOUrh.l ra'ss,e.mlbler '2n si p eu que ce fût à ce business,maTin qu.i inscrÏ'vait \Sur un petit papier le nomJbre de SES ETOILES et qui enfern1a ce pap.ier-là dans un tiroÎ,r ... Ce Ifut Ibi'en différerut dans l'accueil de la maison )\![ademOli'sleUe IAnne trouva. une PRE,sENOE. )

Ce fUIt .très s1mp.le, un peu comn1:e si ,elle ap,prenait non pas là épe.}el' un poèmle m.ai,s à le ViV1I',e . .car si la j oie est o'rande d'être eXfprünée dans l,a .beauté lpalr ,la vlel-tu maglilqu'e Id''lln

b

verbe et d'un irytihlue dont .la puÎ.ssanoe cré.atri'ce prête sa voix à c~ qu.isans elle dem,eurerait inexprimahl'e, un poème est bIen plus ,encore un ml8'ssage'r , un ,a;gent de lia'Î'son d'autant plus fidè~'e à \Sa mis'siol1 ·.qu'il nous .rend surtout attentifs à ~. ces­b~anc-~, Isur Ille Ipap.iell'» où chaque ·cholse «dit ,ce ,qu'elle veut dIre» dans une ,confidence per"sonnelle, se donne sa,ns kmita­tion~ où Icelui qu.i :r accueiHe 'entre dallls ,l'intimité de la chos-e. signifiée.

A dilre 'vra,i, lVlademo:i,selle Ànnette ava,it toujours aimé c~s ,point~ d'aérlat'ion I?'aJis il était Isi rare qu'e11e répondît à ,lieur aImantatIOn. EUe ,le fIt cependant. Comm'ent ? c',est son secret. Les mots prirent ,aloT,s -leur relative importance 'el1iooâ'ssés de /(. blancs ». Et le :poème ,monta, dll 'disait tout '08 que :chantent les poèn1es 'et la ·source 'et lIa oner let !la rase et -la 'soU/ffr,ance et la joie, se'lueur de slÎlenc'e, beroeau d'un tout petit. Y. G. '

:i: :!: *

RAPPEL ,DU COURS DE DESSIN

Sion, 5 févrice'f', 100a:l et horair,e inchang.és.

PA~TIE lPEDAGOGIQUEl ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Supplément d'âl1le

La semence enfouie dans la bonne terre Le maîtr,e vient de donner -une Ileçon cl'bisto'Ï-r,e sainte. Il

a eu 'soin dep'répar,er Ison 'enseignement à :J'·aid.e d'un Ic.om,m,en­taire approprié pOUT que 'sa 'parote 'ait le relief de la VIe. Il a ·eu Ile sou,ci de f,aire préC'édeœ :30.11 'exposé des lex'P~ications utiles à lIa Icompréhension -du Itexte . .Pendant ,qu':il parlait, U avait la s a1:ri.Slf.acti on de Iconstater que 'son Jeune aud:itoi,re était corn­me -suspendu .à ,sles ,1 èvr,es, ,et après Yexposé, H lui :était facile ri8 fa.:l'e trouv,er :la signirfïc.ati'Ûn doctrinale ou !mor-a.I-e de -la leçon ,qu'il a ,enrs'uite for'mulée 'en termes dair,s ,et bien acces­sible's laux je-une,s Î'ntel:1igtences let ,aux cœurs enCOI"'e [rais.

Est-'oe que c,e maître va :sle contenter de ,cette bonne le­çon ? N O'n . .comme le cuiltiv-ateur pas,se a've.c la her,s'e ~gur le chaInp ,ens'em'enrcé pour enfouir 1e grain ,confié à !la terre, il fera apprendr'e Ile texte }J'al' .cœur; ,car .il sait :que ,ce travail rnné­:motechnique r'aniil11era dans jles fumes des ,enfants Iles 'Ïn1pTes­sions, représentations et l 'cléessuggérées par 'soneofiiseignmuent et .les f iera pénétrer plus profondément dans loe so.l ,surnaturel des lbwptisès.

La récitation inteUigente siera ,une autr,e occasion d'aec811-tuer :}a val'eurde 'Son ens'eignement biblique Isans le risque de 'sufisaturlation, et des r,épéUtio:ns Uilté1"\ieur,e-s as'S'ureront la surv.iv.anüe effica'ce de 'la -leçO'n bienfaisante.

Honneur ,et r·econnais'sance au :bon ,m.aitre qui, vers la fin. dè ,l'-autre 'sièd·e, ,m',a procuré üet .'e.nsel(g·l1'em'ent tbi'enfaisant que Ines parents ont Is,econd-é ·et ,qui 'ne !s'est j amai·s erff,wcé.

Qu'arrdve-t-irl, ,par tContr'e, Isi 'On ,albando'une lIa ,sell1enc·e aùx m,HIe ha;sarids de la vie Isuperrfii,deUe :sans :aNoir pri,s ,la ipréciHl­tion -élémentaire de Il'tenfouil' par un tnavail .de mémorhlâtion 'bien prépar-é? D',aJ1.Üres impT<6S'sions, r'epl'é's'entations et idées peuit-être plu.s fortes l,a supplanteront let 1'étourfferont.

On ·a oùhlié Ique !Ia ·mémo.ire joue un rôle essentiel dans .la cultur,e humanis'te. Il est vr,ai ,que .J',entendement, ,la fa;culté de compr-ell'dre, -règne ·en maîtr,e dans le vaste domai'n.:e .de la for­mation intellectu:eHe. Th1ai,s C'€lst :la Im,émo-ir·e qui <l",eçüit et tient en réserve ;}'e:s f 'ruits du "bra'vail d',élaboration.

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La Inélnoire a été tant caJoxnniée que heaucoup de ~)éclago­gues, d,n1!bus de ,modernité, 's'y 'sont laissé prendre. Alol'5 foin d.es r~gl,e.s fo'r'mulées en tenues ri'goureu:s'em,ent précis, ,de's longs eXlerc.Ïces d'entraînem'el1t des dates .et des nOlns historiques, des .ter,m,es et des Ip'l'éci,sions géo.grapihiques, à plus forte rai­son des tex.tes appris par cœur.

Il ne .s'agit pa's de llÎler :de,s rubu,s réel,s, mai,s d'examiner des ·réactions lpeut-êtr,e Pl'PHS que ,les lexagérations c1'a,ntan. On ne cp,eut pa,s fa,i,re 'chômer ,la n1,émo:ire. Si vous lui refusez à,es aliments de 'choix, 'c'e'st-à-dire :des m!atières de cultu're bien adaptéels et élaborées .. ,cette faculté se jBtte sur toutes sortes de pâtur,es nhlii'ses : li'stes de fs.por.tifs ,éphémèr,es, !records au c1ix!ième de 'seconde près, fig"ures de ciné-journal ou du luaga­zine. Heur,euxenüo'l'e si l"imalg"iination, aJbandonnée "par une n:émoir,een f~riClhe, ne reste p3!S :Hvrée aux Ihas'ards de sugges­tlons n1alsaines !

Comme lecture sé:rieus'e, on ,ne monte pais plus haut CIlle }.e digest made in USA.

N.ég1:jlg~ez 'la mémoire, vou,s ,liailS'sez ,la 'place vacante pour .la bagatelle, le br.ic...Jà-brac de's !faits c1iver·s ,et Iles divagat ions .l 3:3

plus obsédantes. 'Le !bon siens 's'eluble déjà en train de r ,epre·ndre Ises droits.

J~ati été heUrell-X d'entenrli}·,e un Jeune !J.l1'stituteur, 1\l'[ons1Î'eur Moix Candide, prendre.la déIfens'e de lia .mémoir'e d'une !façon très jn­di'CÎeuse. La v.itaHté de notlre enseignement exige in1pédcuse­ll1ent -que .le travail de 'l'appropriation 'mnémotechnique ,soit in·-­terca,l.é au moment 'prop-ice d,ans les phasles de la forn1ation in-tellectuelle. . ,

1. Voici un Icuré qui a donné à une quarantaine d'enfants une de Ices Ileçons de :eatéchi:slue où il ,a mis tout Ison savoir-faire et tout 'son ,cœur . .Les j eune,s 'espri;bs ont icompris dans .la mesure néces.sair'e. VouIez-vous a;handonner c·e trésor spirituel aux. éventua-Etés d'une rém,iniscence favoOri'sée ? Non. ILes enfants

Pianos

Ratlios

Disques

Vent.e .. :J-,o catioll .. Echange nél)RI'a,tiolls .. Révisions

Accol'da,ge

Tél. (027) 2.10.63 SION

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9

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. appr-enldront pa'l' cœur .la lettre du~téClhisme diocésain bien ex­pUqu:é préalablem<ent : peu il. ,la fois 'et J'essentiel, m:ais bien su.

,. -Ri.e,Ii ;maJhi' serait ,le plu's ' m~allin de la . çlwf?:se :qQ;i eût iété à Inême de formuler \l'enseignement :reçu en propres' rer-mes .satisffli­sants. Cett.e ,étude mot à 'mot, ,oe :peut être un beau ,sport in­tellectuel et ... intelligent.

2. Des poésie·s, des lnoX':ceaux choi'sis, bien 'choisis '? l\1ille fois oui! Seules les personnes inca.pa!bloes d'expliquer COl1vena-1,lement un ,beau texte devil'aient pouvoir être di.:spens.éesde cette tâohe ... et d'autres encore. Ne voua est-d.l jamai's arrri'Vé d'évoquer un de ce~ passages ,en tra.ver'sa.nt la campagne, en oheminant à travers- -la 1'orêt, en . .assistant a-uréveil du prin­tenlps ou à l'arrivée des premiers flocons 'ne ne'ige ? Les beaux 111-orCeau.x aippds -à dix 'ans pourœont. vous enchanter 1€11cor-e ft .c;eptante ans et au de'1Jà. Quel to'('t flOUS rf,ai.sotllQ, aux enfants -en 1es privant de ces sources de joie toujour,s jal1lissante's !

3. H n'y .'a· pa,s de joy€use' .l'eçon " id'.a,tithmétiqu~::et: d·e ca}cul si les ;petits ·mathéma.tÏtciens :sont ,a:rrêtés à tout ,instant .par des difficultés, des .déTaiU·ances de lIa mlémoi~e. -Quel :réga.l .de -pouvoir -assilster ,a.ux :joutes ,num'érilques . chez .te'} -maître qtli ne ,lâchalit pais un de ces ICÏnquante Igarçons ,3,vant :d':avoir obte­nu ·des ·œ.ésultats déf.initifs.,. ,Et . ~'était 'un Imaître ·.,moderne !

4. Je voilS encore .le taJbleau :av,ec Iles dates Ihistoriques sus­pendu en 'avant là droite. ,Et 0ha~ue fois qu'une nouvelle histoire' venait se joindre aux précéd1entes, mes yeux -la plaçaient in:s-' tinctiv-ement lentr·e deux échelons déj'à ,posés; c'était comlue .la chaine ides événements à tra.ver,s Ja!quelle Iles fa.its -se faufi­lai,ent !pour former un tÏ:s'su soHde. ,sans un nombre suffisant de données prédses, :incorporées à la m'émo.ire, la contexture his.toriquè 'reste trÛlp 'lâ!C!he.

5. !Le yj,sruge ·aimé .de Ila patde, la ,physionomie de l'Europe centrale, .la !face de la ter'lx~ iprendrontdes. traits de ,pIus en plus' ~wcusés Isi Ile ;m,aître, fidèle 'au !bon 'sensdiclact1que, a ·le souci d'exiger -la .connaissance de l'faits, d.e tennes, de 'noms, de nom­bres 'et de .figures ,qu.i rforment lcomm1e lun canev'Ws, j'aUajs dire

, .unsystème ., Ide: }JJ4oj~tions . auqu~1 lS~nt r~pportées toutes Je~ acqui,'j:itiooo ultér.ieures . . TI hut . ,mettre' . . aussi' de hil, mesur~,,! mai.s pas trûp 'pa-rcimonieasen1ent. A 'l'e~amen pédagogique passé à Il' â'ge ,de vingt 'alllS, ["exp'ert doi;t pOU'VOil· reconna.ître les ,Hnéam,ents puisqu'H faut s'en serv,ir toute .la. vie.

6. J"ai Isouvent aduliré l'es hom'mes Iqui 'ont édifié .le systèlne · vaste, solide ,et forten1ent charpenté d'une scienc'e naturelle ou d'un domail1~ important des connaissances humaines sur la ·nature. Ils n'auraient pas pu le ,faire .sans avoir arcqu'l$ une maîtri'se .ineontesté€ 'sur J'ensemble des ·données sclenti,fiflues, gi"ùce à un travail gigantesque de la in1.élnoirc, ~Iptè5 le travail

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.::

'd'a:illeul"ls" en:,core Ijlus 'imposant de Il'intelligence pratique ou théorique. Oe .qui 'a !:fait la 1:'Œ~üe de 'oes IhOlnmes doit .logique­m'ent êtr1e avantalgeux 'à la ,cultur,e de ces slCiences Idans l,e cadre

. hien Inodeste des ' études IPr.imai~es ou· s\upér-ieur-es. 7. ''Etlé . chant et ' d'autres a:rts ? rI . 'suffit -d'-entendre une

~nél~die ,impl"-ovilsée pour s,e 'rendr.e comjpte que le ,secQurs de la ll),~moire ne peut IP3.1S êtrle méconnu impunément. . '~ . ' ·· .. ·Le's conna:i,s'sah,ces 'confiées ijudilciell'&~n1,ent ' à ic'ette facult~

s,ervante ,:n,e. dOl~,lll'ent opa-s -ilne,r~es. ;· 811,1es Isont 'comrfle des ,S8:­

m'8l1ces 'Icûm'iées à --!a terr'e n()luI"ricièl~e . .. EUes germent en v,ertu de's :ioi~s : .p~y:èhq.1Qog~qùelf? qui détpa'ssent 'cellef3' de ,19- 'sin1ple ··asso.:. dation d'idée's. et p r odui.s'ent lini.pèr'c'8iptiib1,e:ment · des Il'ujt~ â-hondants. . '.

':. Ei1 réhabilitant 'la 'modeste fonction de 'la m.émolre, je ne v-eux _p.as dÏ'l"e que tout éta'it poulr le !mieux. NOlliS :avons à 'ex a­n1'in~'r de nOll'v'eau l.a théorie didaJctÎlque de ' oette faculté -? la .lùmièr:e de nus ,eXjpériences 'et en nous inspirant -des acquisitions solides. de.la psychol0g;ie ,expéôn1entaJle. Il ;convi'ent surtout aus-s'Î ' de -m'Ontrer !à nos é1èv'8's 'com'ment 'ils peuv-ent tirer ' Il n meilleur p:-arti de l'eur,s eIfiforts mntémote0h11liques. .

C. G1" ibling.

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EXPOSITION ' DE MIT.ÉRIEL .DIDACTIQUE est vIsihle ,en permanence dans · nos locaux de MUir1:lLgony.

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.~. MARTIGNY ;':.:

. :Fabriœtion, sélootion, importation des lue.tlleul's .. ·a.rttoÎes . .. ;. '. '. d~~ !t. rE~~ ~~~ . . . ..... . ' . : ::'-._,

Des devoirs à don1icile .La. question des devoirs à domÎrcÎ'le 'est souv,ent ,contr over­

sée. De~'1 "parents, pas -tou,jou'rs Icompréhe'l1sif,s, Iproclament tout haut: « Que J'Ié.cole acco,mp'li-s'se s'a tâ0he et ,qu'eUe nous Ilaisse la p.aix avec ces devoirs ! » D'autres, plus ISlcrupulleux ,ne Ipeuvent adnlettre Qlu'e leurs enfa'nts al'rilvent de l'>écdle les bras !hallants et répollcleiIt, ·s'ils sont interTogés, qu'üs n'ont plus rien à faire jUislqu'au lendenlain. Les maîtres, 's'Hs ,ne voyaient rutilité ou plutôt la nécessité de ces tâches n'hésiteraient pais à les suppri­mer. Mai,s, p,récislélnent, la n 'écessitJé -est ici bien Ifad,le à démon­trer. L'éco!le la mieux org.anisée ne peut pas tout f.aire : elle a hesoin Ide l'aide Ide la famine. D'aucuns diront peut-être qu'n faut fixer des heures d'Iétude -après les heures réglementaires de classe. La 10ho.se n'Ie~t l)a,s pos-sihle dans tous les 'cas. On ne saura'it -exilger Idu maîtrè Iqui dir,i'ge une class·e à tous -les ,deg-rés qu'i,l retienne l'80S ·élèJves Ide rtoutes les divÎ'sions après les heu­T'eS 'prévu.es Ipour ,fa.ire .les travaux é.crits. Où trouverait-il An­core 'le temps nècessaire à -la préparation d e Ira 01aJsse ?

Trarvaux é.critJs d'une Ipart, 'leçons à apprendre d'aJubre part. En -eff,et, il ne slufifit pa.s d'avoir c.o.m\prÏts e11 :cla's'se. Il y a un minilnum de Imatières qui doivent être apprises. Il y -a des tâehes qui ne :peuvent êtr,e accOlTI'p,lies .qu'à domicile.

Or, on est ûblitgé rle constater Ique très souv'8nt, le climat f,am.ilial ,est très défavora1ble pour Ile travail 'Sicolaire. Les pa­rents devraient Ise raJppelller que :l'alppar,eil de radio déchaîné a .les plus funestes conséqu8'll!ces sur la concentration intellec·· tueHe néce.gsaire.

La tâohe des pal'ents soucieux de Yavenir de leurs -enf.ant:') dan~ le domai·ne ,qui nous .occupe poul'r,ait -se rlé.SiUlner dans la. création et .le rrnaintien ,colns:tant de -ce dimat fay-arable. Tout 0e qui Ipeut ,cr,éer ;}a di,spersion doit être év,ité. Les élèves n~ di,sposent pas toujours à Idomici,l,e d'lune ,plaJce suffisante. Com­ment est-ill po.ssiiblle d',alpprendre ,sél'ieusem·ent une lloeçon si tous .]es ,élèves d'une même famille la l~é.citent tout haut, en même temlps et dans la même pi~ce ? C',es,t une c.acophonie indes'cripti­ble. ISi le climat favora.ble est 'l1'écessail"ie, la l'fégularité l'oest aus­si. Le temp,s de l'é'col'e doH dans toute la ,m'esure du pOlssible être résel'vé pour ,1'écoJe. ,Les parents Icons:dents de a·eurs devoi'l",~ évitent ,de multiplier les tâches ·extl'a",s001aÏl~es qui ·ne sont pas d'une str,Îocte néee,ssité. L'lécole, en Idehor~s des heur·es -de classe, a sur l',elllfant une empris-e toute -relative, lc',est-à-dire aissez fai-

·ble. A quoi ~sel'vent l,es recommandations de-s maîtres si Jes pa­rents ne travaHlent pas dalns le même ~sens ? Un temp:s doit être ,fiJGé pour les tàches ,scolaires là domkHe, temps Ipendant ,le­quelll,a place de l'enf[.~j1t est à la nla.isO'n et non dans .}'a rue.

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- 260-

On ne peut pas Ide·mand,er a.ux parents de 'consacrer beau­coup de tenlpS pour aider les enrfa-nts dans leuT.s tâches à do-· Ini'cile. S'il ide,vaient ,le f.aire, tce serait là le s·i,gne que. l'école ne rem-plit Ipas ' bien ,son rôle. En l'èg1e généra.le, l'e11fant doit ê~~e. c~pa:bl~ de. tr:a'v~il:ler ~eul à la m.ais~~l. Da'ns l~s tà('~he~) trop duf!tcltles, 1. a:sslmllatlOl1 n est pas pos'sI,b'le, le d1ecourag\:;ment vient naturel,lement, le travail intellectuel est pris en aversion et l'-éche'c ne ta·rde -pas. .

Il peut arriver parfois cependant que le ,lnaître n'ait pas. le te_mps .c1'eXJp.liquer suf,fisa:mment une 111atière, S'urtout qw:und il .dirige une -c~lass-e à tous les degrés. Il y a des Iparents qui 18 co,miprennent fort hien et qui se l'nette.nt alors à ' la pJau~ du maître. NoUis y voyons un avantage .qui n'est p,as négligeable pLüsqu'ils 'peuv,erl1t sIe r,enldre cmnpte là .quel ,point il est dlf fiLih de bi,en. enseigner ,et font prelw.e ail1lsi de plus de compréh·en ::üO!l pour tOiUIS les ,problèn1es ·seolaiires.

Nous 'Somm-es loin, croyons-nous, clu tem.1JiS où le 1112 îb'e po·­-sait à :l'élèv1e ,c-ette questi011 ridicule: « Qui ~t'a aidé à ,la ma l­s.on ?» Le ,maître doit ,être au contraire heureux s'i,1 constate que :les parents ,s'intéressent à ce :que font 16s -enf,ants ct au be­soin. 1.2'3 ·aident intelligemn1ellt, c'est-à ... dire 'sans les re.rnplacer..

N O~lS sommes cO:1tr·e ,cette idée du « -chacun pou'r soi» à tout Iprlx. Da,l1s la VIe, .on n'est pas seul. On dO.it ,s'aider. Si récole trop ,sauvent ·étiquette a-u moyen des notes, il n'en va 1)as de même dans la vie. ILa Isociété 'a -besoin du ·concours de t~u ... s. L'école ,pèohe grave~ment -qui ,au lieu d'apprendr.e la néc8sGité de J'entr'aide -étabUt au conrtrailr-e une 'eloi'son étanche entre· les esprits, enseigne à ga.r/der jaloUls,ement son .sav.oir, san::; ·12-m-ettre lau profit des autres.

On constate de nos jourls .plus Ique jamais que ,l'attitude des· parents rra,ce au problème :des devoirs à domicile est ,lan1entabJe. Pr~m·i\epset irTemplaçabl,es éducateLlol"s, üs veulent à tout i}rix se « d-eha·rrasser » des enf,a·nts. Aux yeux de beaucoup, ,l'école doit tout faire.

A aucun prix on ne doit accepter l'a'bdication de la famine. ~on . devoir de surveilla-nce lest Id'une inlportance ca,pitale. La fa·müle ne rempla:ce .pas Il'é-cole, certes, Inai,s l'é-cole ne neut pals tenir ,le rôle de ]a famille. Oe -sont deux institutions f~ ites pOUl' se comp.léter; si l'u'ne cl',elles manque ·à 'sa ,tâC'he, l'œuvre -d 'é­ducation est co-mpromise. ,Entre elles, le contaict est nécessaÎl'e. Le contrôle des devoirs scolaires est 'Souvent pour les parents Je seul moyen :de savoir ce qui se pa'sse à l'éco}te.

On aura beau réforn1'er les programmes, perfectionner les métho'des d'euseignement, faire de l'école un nlilie~l où ' l'on

- 2-61 -

respire la j oie, on ne Slulpprünera pais 1' .~ction de :la fa.mille ou plutôt tOUiS les -ffi.forts a'Cco,mplits ne 'Pennettront pas d

1

atteindl'e le ,but qU'e Yon s',est proposé, si lIa lfa,;mi.11e refuse de jouer SOl1 l'Me.

'L'a;cUon du maître est ma}gr.é tout limitée. C'est -ce qu·e les panmts trop souvent ne -con1pfiennent 'pa'S .ou 11e veulent pas cOlllp.rendre. Le maître n'-est pas le sel~l à ~porter des responsa­bi.litJés clans le d0111aine de Yécole : id deux -a,.ction-s Icmnplél'nen­taires jouent leUT -rô'le qU'i, en définitiv,e, décident de l'aveni~' de l'-enfant ICLEt'l1S tou's .les :p.roblèlnes qui S'ont du ressort de l'éduca·· tion et de rilTstruction. Cc/'1'I..dicLe M où;.

Les contes pour enfants

MIne Testas, qui a composé 'pour les enfants des Contes de bonne g-râce, de candeur et de tsalulbrité dit .qu'il exi<ste .un ·moyen sûr et bon d'i'ntéresser les enfants, ,c'est :c1e l,eur raconter des histoir-es, dans le:squel.le-s on peut faire entr,er une 'Petite mo­rale, Id es .explications utiles :SUT les an~maux, Ile,s plal1tes, etc. lVlai's ra'eont er des histoires d'une lnal1ière wgr,éalble nYest pas chose fac.ile. Voici -ce qu'-eUe nouls <dit à ce Isuj et :

«J e m.'<applique SLll"lt.OUt à (contenter le ·.goût ·des enfants qu·i est en général 'lneHleur que le .nlien.

Ce pUiblic de trois à Isept ans est très délicat et très fra-De. Je veux clire très Ïlnpertine.nt. Quand (l'histoire ne l'intél'es·se pais, quand les c.aractères ne Isont ,pas vrais ou trop faux, ou InaJ. introduits; ,quand l,e drame 11';es-t ;pa-s :accessible; quand la mor-a.l'é .e.st .mal tirée; quand les de·scr,iptio'11's sont ·alnpoulée·s et trop ,longues; quand l'orateur n'·2st pa's 'nature'! 'Clans son ge,ste et dans sa voix; !quand il n'est Ipas anÎ.ln!é ou quand ,il ,l',est trop; lorsqu'il est l'ent, lorsqu'il for<ce le pas ou lorsqu'i-l nlanque de clarté, ou 10fistqu'il a une clarté Ifro.ilCle ou monotone et <trop clair,e, n1es·· bal11!bins ne .manquent 1)as 'de Is"ennuyer, de le lai's­seT voir et 1l11ême de 1e dir,e. Dans les comnl,encements j'en ai fiait l'épreuve ·mortifiante. Ils bâHlaie-nt,se détiraient, se dis­sipaient, demandaient ·à sortir; .quelques-uns tomJbaie:nt endor·· nü~s Isans aucune. pitié. J'ai ,eu des )sér~es d'échecs épouvantables, des -éôhecs Inêm'e préventifs. Hs ne me laissaient pas ,le te·mps d'.ouvrir :la Ibouche 'et pouiS1saient .la cruauté jusqu'à lbâi1l8l' d'a­vance. Pilus d'une fois je lnte .suis :crue Isifflée là ,ne m'·en rel.ever jamais. ICepenlda-nt j'ai .peflsévél"lé. Quelques 'succès, lIa p,lupari du h~sard, Ise mêla.nt. aux.!. chutes répétées,m'ont 'montré Icequ'il y aVlait là fa,ire. J',ad d'rubord, lâ0hement, je :l'avoue, ,sul'Vi ,le goüt

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'qUl~ 'n;~ 'p.araissait d0r.ni-nant. Peu ,à peu j'ai cor.rigé ·c·e goût q~l n. etal1!t lI?a~ ip~r.falt, ·et p-L~s ~ite j.'ai ICio'rrigé Ile mien qui la]S'salt ,alloS'SI a d-es'l'l°er, et enfIn J'e SUl-S ,arr-ilV'ée ·à tenir sûre­ment mon :mffaÏ-re.

Le ·gros de mon ise.cret 'était dans ILa IFontaiIle. ,Mais pour l,e tr0l!ver il rf'aHadt d'albord Ile l(}onnaLtr.e. Il faut de l'expérience. du 'go ut, du hon Isens, de l':attention €t 'ce j'e :ne !sais quoi. »

Nous .croyons qu',ill ex,iste auJourd'hui des conrties pou'r en­fants. MaI's }tes ;fIabLes de La FontaiJJ.'e, de IFlo·rtian de F·é-ne-Ion .sont déJà une mine Ibien riche. '

Il va !Sans .dire que œs fables .dohr,ent être racontées aux enfants 'en prose, dams un ,langage :à lieur portée, aJVec r.éflexions et eXtpHcations :intercalées; .on peut aussi ohoisir d€-8 ,enfants .parmi Iles p1us intelligents pour Ifaire les 'perls'Û-nnag~es ,contenu~ dans Ichaque f,al~!le 1:~contée. !Il y '~ 11à .de Iquoi ·animer .une -leço'n et .la l'lendr,e paDbcuh~r,em~nt 'agr,eaJbl,e .. En IC€ qui .concerne les f:ab[e~ de La ,FontaIne, 'l'l ·sera Jbon de mo.dif'ier ou :d' .améliore1~ eert,a;~nes l~çon~ ,morales dont le m'oral n'est .pas tourjOUl'S très chr~tI~en nI :meme -tl-ès humain. ,L'égoïsn1e, la vengeance, la vanIte, ·etc., ne Isont pa's ·à (IOUler ou à raconter. J.

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Sans ,.en r.évélle;r le ·secret, disons ·encore que ,ce No .de « TR8IZE ETOIILE,g )), touj.au.r,s aussi ri,chement iHU1S,tré TenŒe.rme, outre !ses rUlbdou:es .tral(l.itionnelHes .d'art de tou!l'Ï:sme, de Qj,ttér,alture, .po.rtant 1es .Slt~natures Ibien connUielS Ide ~ses coMalbo-rateurs iha:bitù€ltS:' de's pag<:!s consalcrées à 'l',acltuaHté, notalmlment aux 'mutations inter·venrues dans le haut com,mand.emlent odes .tr,oupes vall'a1sanne·g·, .au If~cent jU1bilé d.u présidenrt \de Morr1Jhey , a.insi Iqu',aux Isports :d'hiver .,qui conna,i,gsent un.e

vogue .alccrue . C"est l e mO'ln,ent ou jam.ais de 's',abonner à ce captivant :pério­

dique du Ha,ut-'Pay's, uniq rue en son Ig,enre. 1('F'r. 10.- paT année .)

Ph . . Reinhord

TABLEAU DE CALCUL 1.

Problèmes avec nombres d'un seul chiffre

.:2.

7

4

9

6

. .. 3

10 .~ ... : .. '

l

7 n 8 3 9 b 6 2

4- 6' [) 8 fi 10 ;) , 7

3 JO 5 3 2 8 4

6 8 :21"0 , 7 5 9

3 2 5

8 10 7 10 9 .2'(.; 3: • ' l , : , • • ~ l

5 2 2 6' ':: '7:' ,~

6 10 '. 7

· 2- :' :: .· :. ·~ " .'. 3

: ~ 7 4 5· '.

6 .',' " 4· 8':--' -9 10

-:-. .

Page 10: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

- 264-

Il.

Problèmes avec nombres de deux ou de plusieurs chiffre,

1 1

2 7 9 8 <") 9 5 6 2 0

7 4 6 [) .s 6 3 ,.., 1

~ 9 f) l [) 3 2 R 4-.... ,) ~ , ... 9 " 6 8 2 l 8 7 Ô 9

6 ') 5 7 2 ;) 4: 1 6 ù

3 8 1 4 7 9 2 SI d ... r-

8 [) 2 9 4 2 6 "7 8 1

5 7 t) 9 7 f) .J 1- 5

1 2 4 R () 4 8 $) 1

1 1

Pour une meilleure utilisation du tableau Reinhard

De nomhreux üli~tituteur:s et institutI~ices utilisent pour l'eniS~i'g)i~.m~nt du "calcul, dans les .classes ~i'lliférieLl'res Isurtout, 1e8_ . ~~aJ~le_~u;x Reinhard. Ma;liheureusement, Ibeaucoup sont eUl­p.runtés 'Ou ne se irendent pas compte 4~ ~a multituùe d'opéra­tIon:s de . toute nature que Il'011 p~'t Qb,tenir .par une ' j udiéieu'se ~mbina:iso? des nombres; nous" avoli~f pu ~e conStater à plus dune ;repr.l8e. .

tC'êst "dans 'le but de rendre 'serV'j~e .à ces Imem.bres du cO'rpR eooe.~glliant que Révérende Sœur lVlari~Etienne, -maîtr€sse à l'école d'application; a mds au 'Point le remrurqu~ble tr.avail que l'Ecole prim.a;ire !Se fait un plailSir de présenter à ses lecteurs. La clal~ avec laq·ueUe est e~ée Ja m~u-ohe tdesop.érations per.mettra !à clla'cun d'utiJ,iSl~r ' rpl~ :':Mtionn~~l~ment ' le . tableau

1 ,

- 2.65 -

Jteinhard. lVl.el"ci à Rév,érende ISœur lVlar.ie-Etienne d'avoir, une [ois de plus, mis sa hel,le ~xpér;Ïenœ ·au serv.i.ce {le l'école.

La ma;Ï,son A. Fra.ncke. à Berne, qui nous ·a permi,s ·180. re~)1·.()­duction du ·taJb'leau qu'eUe édite, a droit .all.l'8'Si à notre recon-naissance. Cl B.

BeaUCOU1P de maîtres et de maîtresses ont tiré de tels av a nta,ges de l'utilisation du tableau Rei.nhard qu'ils ne peuvent plus s'e11 ;passer. Le i}ivret exp'licaticf 'acèom·pag~lant. ce t~bleau donne de multiples exer:cices, 'mal'S ceux .. ci ne .sont pas gradués et n'e lCûnc.ordent pas avec une méthode progressive de tl'enseignement de ga numération. .

Loo exeroices quj 'vont suivre 'Sont Igra:dulés Iselon le pro­gramme de numération pour la 1re .et pour la 2'me année 'pri:­maire. DUlns ,nQs0Iasse~ là plusie.Ul'S id:egrés, sOLw,ént nous com­Inençons 1',étude des opél'ati011s ,,,ans palSser par ' Il'-étud.e d€s pr.océdé.s de calcul Imental. AUlssi voyons-nous des enfants qui compteront Isur Jes doig;ts 'pendant toute leur :scOlIlÇtrité. Ils fe­ront des centaines d'opérations If.ausses, ne Iles -comprenant pas et perdront ·~insi un .temps précieux. Quand .Jes petits arrivent en classe, ils possèdent d.éjlà certaines 'connaissances au sujet -des nombres. Ils Icomp~ennent les .mots un - plus - rnoinB -beCtucoup. Ils savent -ce ,que veut dire ajouter « deux boules » et. :même compter jusqu'à 20.

Que ,la Imaîtres8e '11e se fie 1)as trop à œ.s quelques connais­.sances, qu',elJe ,les contrôle 'sédeusement, afin de ne pas don­ner des tâehes .au-desl8us des possibilités de l'enf(l!nt. Souvent le peti.t éllèv1e In'a !pas lŒ notion e~cacte du nombre qu'Îil énonce, récol,e doit la lui apprendre. Dès Ique l'enfant peut associer 1e nom du nombr,e à une quantité matérielle, il ·a saisi l'idée de quantité, Ipar ,ex~nple : « .cinq », . donner cinq . objets. Cette 'Prep 'mière notion a'ssimi.lée, il doit acquérir une de:uxième eonnais­sance absolument indispenlSahle' : La conception du 'JW'ynbTél 80UB

f01"'me de g'l'oupe'fnent, exe'ntple g g 0 = c.jnq. Petit Jt petit

il voit .lui-même les objets groupés par 4, par 3, etc. Il montre 5 do.igts d'un seul mouvement. Il s'ait aussi ,a.énom·brer !les nom­bres d~ cette façon : 7 = 2 .+ 5 ·etc. La 'composition et dé-

4 -f-- 3 1 .-j- 6

·~ompositi6n paT gi'oupe ' occupe beaucoup de temps (2 moi il. au minimum) , :ca'f . le 7, le 8, le 9, se prêtent à de no'moreuses 'corn,,:

Page 11: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

-- .2,66 -

hinai!sons. Ce n'est POU1"tŒnt que lorsqûe cette technique est ac­quise q1,G'on pO'UTTa abonleJ' les nouveaux exeTcices qui 'vont suivre.

On ne pe\l,t donc pas dire, ces ',exer.Ci,C€s 'seront résolus pa.r des enfants ide 7 ans, de 8 'ans, de 9 ,ans ... mais, ces exerdces seront 'résalus par des lelllfamts qui auront aCiquilS .les notions citées p.lus haut, c'·est-à-dh-,e :

1. ·Connais,sance ;du nomhre et as'socia.tiO'n avec la qu.anüté.

2. Connaissance od·e .l,a dlé.composiUo'n du nombre p'àr grou-pement. · . ~;

La v'ue du 6 ,évoque lSQ10ntanémenJt le ,graphique

o 0 ou 0 0 ou 0 0 0 00 00 000

o 0 0. 0

Ces 'nouveaux ,exercices ·en Iconcordance avec Ile ·.prograll1-me du Valais :se suivent ,comrne les é0helons d'une échelle, ·en omettre un serait compro.mettre lIa Icoll'lpréhension des su.l­vants.

Chaque nouv.ell1e dirf.fkulté doit être ' introduite pa'r une le­çün 'aNec matériel,.

Plan des exercices

1. E xel'ckes ,préHn1-Îtn,aires de 1 ,à 10. 2. » ;polUr l'as:sociation de la -premièr·e dizaine. 3. » pour Je passag.e de la pr,emièrle di~aine. il. » pour ,l'association des dizaines avec nombres in­

termédi..aires omettant Ile pws:sage de la dizaine. o. » . pour Il'addition ' et la 'soustraction ave.ç .le passage

'd,e la dizaine (:l'es 100 \premi6'flS :no.mhr.es). 6. » pour 1'étude des idiza1nes ,au-dessl~.S.de l'DO. ' 7. » pour Iles' r~ductiorn.'s du ·s~!S.tème ·:;mêtrfque ..

Les autres ex,eDcÏées iconcernant les opérations écrites . + - ·X · et l'étude du ,livret en 1Jarticulù31; Ise trouvent

dans le texte eXlplicatif a.ocompagnant .I.e .. tableau. " ' ..

'. Re1narques: 1. Il n~e.gt IPWS n'éces'8,ai:r,e d~avoir ,Je.,g~a.nd ta­bleau· e·n 'P·apyroJ.ine (8 fr .. 75), ;}te Ipetit taJbleau :pour ' chaque élèvee'st suffÎlsant (0.15 fr.) ~' ,exe,mplaire. '.'

.. - 2. ILes uomlbre·s en· ~caractères italiqûes soÎit ,les nombres i~~~npés .qui .ont per.n1i:s ,. tes nouveUes . c·ombinaj.sons.):~es ·en~-

- 267 --

f.ants ~ai~ment à éCl~ire ,e~ .coUle\lJf les nomhres inv€ntés (rouge -de pr,éfer.e,floce), ,cela facIhte leur trava,i~l.

. - 3. L,e~ Ipetits .écri'vent tous .les nombres 'en ei1tier, ~ieu18 les gran'C1s ,eleves se .contentent ·d'écrire la réponse.

1 ---: 4. Qu~a1c1, un exel"icise ·a été fait ·alvec la première colonne, 0e~le-cl est ~a1:slslee ,ou cachee par le buvard, on recommence Je m,em,eexe,rClce avec la 2me co.Jonne. "

- 5. Le tableau présente oTdinairem.e~t 9 colonnes de 9 c3;l~u~s, !SO'Îlt -81 Icalculs pour lIa .même difficulté; au m'aîtl'e de ChOISIT le nomhre de ,c.olonnes pour un devoir ,la ·suite sera r'e.prise lune ,autre foi,s. '

. ~ " 6. Les .ex.erckes marqués d'un astér isque 'se trouvent (le~ l~ dans :1e lIvret l8XlpHcatif, pour -les exe.rcice·s suilVants on utl.b~e 1e ta~b.J.eau II sauf référence ajoutée à 1'exlercice Qui \--fieraIt .excephon. v

- 7. Les tableanx grands et petits s·e trouv,ent au dépôt scolaire. 1

SI' Marie-Etienne ,

l. Exercices préliminaires

1.

Que manque-t-il à ... pour aller" à ... 2 10 ri 10 4 10

2.

AJouter 1). aux: nombres llu ,taJbleau 2 + 1 4 + 1 7 + 1

3.

Ecrire 10 et ôter ,les nombrei) du tableau 10 - 2 10 - 7 10 -- 4

4.

Con1'pléter ·les nombres

10 - 2 + 10 7 + 10 4 +

5.

ComrpJéter .les non1bres

2-1+ 7-1+ 4 1 +

6.

Compléter les ,nombr€s

2= . 2 ~f-72+ 4 =--:-: 2 +

Page 12: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

- 268

7.

Oter 1 aux nombres du t ableau 2 - 1 7 - 1 4 - 1

8.

Décomposition du 7 par sous­traction , sa uter le 8 et 9 / - 2 ft' - - 7 '; ' -·4

9.

Décon1.position du 8 1.lar SOl.I -

r actiol1y sautel' le 9 .'3 2 (> - 7 ()

~ . - 4 0

10.

D éc.om'.i)Q <;- ·LI . traction 9 2 [! 7 9 Il

H, A~s o c i ation de la 1re diza in e

11.

lnvm'lter le 10, lui ajouter les nomb res du tableau 10 + 2 10 7 1.0 + 4

12. '

'VIén18 exemple à. 1' envers

2 + 10 7 -t- 10 4 + 10

13.

.... L\.j outer 1 diz~üne aux n0111-

b res de la 1ère colonne et ôter tou.iOUl'<!; le mênie nombre 12 1 17 1 14 1

14:.

Inventer 2 fois la dizaine 12 _. 10 17 -=- 10 14 - 10

15.

Compléter la dizaine, 12 c'est ... 12 10 + 17 10 + 14 10 +.

16.

 ... c1.dition = c1iz. et unité - ,­unité

Z1 + 2 11 + 7 11 + 4

l"J •

Soustraction de l'unité 12 -·2 14 7 17 - 4

18.

Inventer 20 et ôter t ~ us ,es non1bres du tablp.au 20 2 30 4 20 7

~ 269 - '

HL

Choisir un nom.bye et ôter les nombres du table,au : s:auter -le 9 18 - 2 18 - 7 18 -·4

20.

A jouter 1 ,diza.ine et ôter tou­j ours le l'Ylème nombre, 'Sauter le 1 qui donnerait: (11 - 2) 12 - 2 = 17 - 2 = 14 -:2 =

21.

2 1 2 --,- -"1 0 .Lw + 2 -

7 +- 2 17 -.1_ 2 1

4: 1 2 -T

14 _, -

24.

Nlême exercice 9 2

l D 2 .() 7

1.9 7 [} 4

1[, - iJ

25 .. Inventer 19 et ôter b r es du tableau IVIème, 'exercice avec 10 et ~ . 19 - 2 = 19 - 7 = 19 - 4 =

22.

Comp'1ét8lf .l,es l1ou.vlelles bi:nai,sons de nombres 12 11 + 17 = 11 + 14: = 11 +

23.

Exercices a'nalogiques redoublés

la 2 20 2 ' 0 7

::" 0 7 10 4

com- 2 0 4

26.

~xerdce : 20 - c1 i z. 20 12 20 17 -:0 14 o 19

et un it'"

III. Passage de la dizaine

27.

Ca,s ,ordinaire, exercice très important

[) + 2 9 + 7 D + 4 [) + 9

28.

'.' Les nombres, cha;que Mgne verticale, additionéB 2 par 2

2 + 7 7 + 4 4- + 9

Page 13: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

-- 270 -

29.

Cas -partkilüi-ers, -les douhles à 3Jpprendr e par cœur 2+2= 7 + 7 4 + 4-9 + 9

30.

Pa;ssage de ,la dizaine, cas ürdinai're 8 +2= 8+7= 8+4 =

31.

Même ,exerlCÎrce avec 3 nombres .5' +2+7 = 5+7+4= 5+4+9=

32.

Passalge d'8 la dizaine, cws ord:inaiT.e 'l' + 2 = '1 + 7 = 7+ 4 =

33.

',' Mêm'e ex,ercice a ~ec 3 nombr'8s 2+7+9= 7+4+6= 4+9+3=

34. Pals'sage de la dizaine, ·ca's ord:inaiTe 6+2= 6+7= 6+4=

35. Même exercice 2+5= 7+5~ 4+5=

36.

Même exerdcé 2 + 4 7 + 4-4 + 4

37 , . Mêl11:e ,ex'er-cice ex. ·aV'8C 3 nombres 2 +2+ 2= 2 -1- 7+2 = 2 +4 + 2 =

38.

Mêm'e ,ex'ercice -ex . a vlec 3 n om br es 8 + 2 + 3 3+ '7+ ~~ <~ + 4 + 3

39.

Ana~y.se par rsoust r act ion 11 - 2 11 - 7

40.

* Devant ,chaoue chiffre du tableau rplacer -' une dizaine et ôter le d 1iifrfr,e suivant 12 - 7 = 17 - 4 = 14 - 9

41.

A nralyse par soustraction 12 - 7 12 - 4 = 1,~ - 9

42.

Même ·exercice 13 - 7 = 13 - 4 18 - 9 =

./

43. Compléter le nombre choisi 14 = 2 + lit, = 7 -+-1 .~ = 4 +

4.4.

M·ême exercice 15 = 2 + . 15 = 7 + 15 = : 4 +

45. ,;, Devant chaque chif f r·e pla­cer une dizaine et a drdition- . ner ,le chiffre sl,l'irvant 12 + 7 = 17 + 4 = 14 + 9 '=

' 46. :i: Additionner Iles 2 pr,emiers' chiffr1es -et - Ile 3ème 2 + 7~9 -. 7 + 4 ~ 6 4 + 9 - 3

47 . Même exer.cice ma·is rnventer k:, 3me c;hiftfre 2 + 7 - 6 :.= 7 + 4 - 6 = ou 5 4 + 9 - 6 .-:

:i:~ .; . . ~= , ': ~ : .: 48.

JY[ème exer'cice-· .' 2 + .7 - 3 = 7+' 4-3= 4·+ 9-3 ,=

271 -..::..

49'.

Inventer 20 et ôter successi- . vement Iles ,2 iPremièroes co­ionnes du taibleau 20 ~ 2 - 7 = 20' - 7 - 4 = 20 - 4 - 9 =

50.

Comp.1éter les non1!br·es 'choi/sis

18 = 2 + 4- + 18 = 7 + 4 + 18 = 4 + 4- +

51.

Ad dition et 'Soustr action comhinées 19 _ . 2 '+ 1 1f) - 7 + 1 19 - 4 + 1

52.

lVlême exercice 1 6 - · 2 + 3 = 16 - 7 ".f- 3 16-- 4 + 3 =

53.

M:ême exercice :14 - 2 + 5 = 14 .:.- 7 + .s' . . ' 1 ,~~ - 4 + 5 ~ :-.'

IV. E-,fercice pour' -l'association des d.izaines avec .·nombreS: intermédiaires omettant" le passage de 1a '::dizaine

54.

Additions diz·aines entières 20 + 10 . ....:-70 -1- 10 ' .. 40 + 10 . ~

55. " ,

Même 'eXoë-tc,fCleo" .' ,

. :: ... . , .

' 20 + 20 = :'· 70 + 20 = "!40 + 20 =

Page 14: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

- 272-

56.

=Soustractions ,des dizaines entières 20 ~ 10 = 70 ---' 10 = ·40 - 10 _

57.

lVIême eXel'~cioo mais sautel' le ohiffre 1 qui donnerait 10-20 20 - 20 = 70 - 20 - ' ·40 -- 20 -

58.

Même exer.cice avec 100 100 20 100 - 70 100 -' 40

59.

l\iême exercice avec 90 90 - 20 -90 - 70 -90 - 40

60.

A:ddition de dizaines entièr·oo + unités 20 + 7 70 + 4 -40 + 9

61.

Addiirtion de , .dizaines di-l:aines ,et unités 20 + 17 _ 70 + 14 -40 + 19 ~

62.

.Même exercice, inversé 27 + 10 -74 + 10 = 49 + 10 __

63.

. . lVIêm,e, ,exercice 20+2:7-70 + 24 --40 + 29

64.

Préparation de l'addition des unités entre el/les

3 -+- 2 28 + 2 - ' 73 + 2 -43 + 2

65.

Exer~ioes très . importants, profiter des 'lnulti1pes conlbi~ na'isons 'poss'Î\bles ne dépas­sant Ipas 9

4- + 2 ou 2 +7' 3+4 ou 6+3

ou 5 + 4-

25 + 4 = 75 + 4- = 45 + 4- =

66.

Cet ex€rcice doit être J.nvent~~ par le maître et mis :au ta-· bleau, Iles additions des uni­tés ne Isont pas préparées par un QJrooodB analogique et, ne cl~iy~nt pa:s dép-asser 9 ,12 : + 7 = 17 -1- 2 37 + 2 34 + 4-24 + 5 = 29 -1- 0 49 + 0 = 46 + 2 ,56 + 3 .= 53 .'-t- 6_ 173 + 6 78 -t- 1 68 + 1 -- 65 -+ 3 95 + 3 - 91 -1- 4 = 81 + 8 ::.:;-~ 82 -+- 5 .:...-

/

- 273-

6~/.

COtll'Lbinaisons par 'Isoustrac­tion

7 - 5 27 - 5 7ï' - 5 47 - 5

68.

N ouveHes Icoll'libi'nai'sons 6 - 4 ou 8 -·6 = 7' -. 4 ou 9 -. 6 =

7' - 3 27 - 3 77 -. 3 47' 3

6~.

Addition des dizain6s '+ .. di­zaines et unités Ex,er:cice à inventer, l'addi­tion ne do·ilt pas -dépasser 100

20 + 45 70 +. 2%" 40 + 61 90 + 10 60 + 28 30 + 64 80 + 16'

70.

Associer 2 nombre.s consécu­tif'S et c-ner0her ce qu'il man­que pour aMer à la prochaine 27 30 (-pour al1er à 30) 74 80 49 50

'H.

Soustraction des ldizaines a'ux dizaines et unités 92 -. 70 97 - 40 9.4. -. 90

72.

lVIème exercÎ'CB Là ·où Ila !Soustraction est im-· rpoooi\ble,faire s\i'mpqement un trait

73.

27 _. 90 74 - 60 = 14 49 - 30 = 19

"J4,

Ici introduire une leçon 3Uf

raddition des diz8Jines dépas­sant I}a centaine afin de POl!­

voilr faiTe quelqu-es-uns des ex:ercices suivants. On peut même voir tous .les exercices de 147 là 163.

75.

20 + 50 70 + 50 40 + 50

76.

20 + 70 70 + 70 40 + 70

t'j"', ..

90 + 20 90 + 70 90 + 40

78.

20 -j- 70 70 + 40 40 + 90

"; (j.

Addition des dizaines et uni-· tés + dizaines -et Ul1itR::i, le pro.cédé est sugg,éré 2+5=

22 + 75 72 + 45 42 -j- 95 =.

Page 15: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

- 274-

80.

lVlême exerd'cB Autl"les combinai,sons 4- +- 3 ou 2 + 6 -~ 5+4 ou 17 + 2 = 3+6= 23 + 75 73 + 45 43 + 95

81.

Additions ·sa'ns ,pro,céd.és ana­logi,ques. Le maître doit le composer lui-même,lles dizai­nes et unités, + les dizaines et unités ne doivent pas dé­pa1sIser 10 et 100 Ex. 27 + 32 74: + 14 49 + 51 96 + 3 63 + 16 38 + '41

.85 + 13 51 + 15 -

82.

79 46 93 68 35 81 52

+ 11 + 33 + 4-.+ 11 + 43 + 17 + 26

17 + 42

Répéter l'exerc·ice précédent avec d'autres nombres: excn1-p.Ie 27 -t- 41 74 + 13 -49 + .20 9€- + 4-63 +- 16 38 + 21 85 -+ 14 51 + 37 12 + 66 -

83.

Soustraction des dizaines et unités - dizaines et unités, procédé lSug'géré 8~2=

28 -.. 12 28 - 12 -78 ~ '12 48 .- 12 98 - 12

84.

A utres combinaisons, les 11,:) 1)1 .

bre;s qui ne 'poui'raient pas ~e soustraire, les marquer par un tra:it 9-.4 7-.4

.29 ~ 14 27 - 1.4 J 5 3

.25 - 13 ou

27 - 22 ' 77 - 22 4 17 - 22 97' - 22

85.

In venter Ile nOlnbr,e à SOflS­

traire, ici H n'y a .p3lS de pro­cédé analog.i,que. 11 faut répé­te-r .cet 'ex'erdce de nombreu­s·es foi,s avec d'a'utres nOln­bres 27 -- 1.4 74 - 63 49 .,- 38 96 - .4.4

86.

Reprendr,e ici la Il,eçon 60 et comparer .les .résultats 20 ~ 3 ou 4- ~ 5 - 6 etc. 70 -. 3 40 - 3

87.

Même ex€i.~Ici.ce 20 - , 7= 70 -- 4 = 40 - 9

1

-- "27·5 -

88.

Inv1enter -soi ... même I,e nombre A 'soustrai~e, ,répèter lS'ou'vent cet 'ex-erCÎ'ce, apprendre à al- . 1er à lIa 'rencontre du grand nombr.e 20 - 15 = 70 -,62 = 40 - 36

89.

Répéter l'exer.cÎlce 88 av,ee d'autre.s 'nombres, 'exercice dif­f.ioile 20 - 18 = 70 - 31 40 -. 14

90 . .

Exercice ,préparant -la décom­position de 100 100 - 2 = 100 - . 7 100 ~ 4 =

91.

lVlême exercice qui s,e prête à d'autres co,mbina,ison-s

100 - 22 ou 100 - .4-2 -27 -27

100 - 12 = 100 17 = 100 14 =

92.

DécÛ'mposition de 100, en3ei­guer là aBer à .la l'encontre du grand nOlmhr·e 100 - 26 = 100 _. 76 = 100 - 46 =

93.

100 _ . 23 100 73 100 - 48 =

94.

Décomposition de 100, ensei"· gner à aller à -la rencontre du. grand no.mbre 100 -. 27 ~ 100 _ . 74 100 _ . 49

95.

A.utre,s combina:isons 20 _. 7 - . 10 = 70 4 - 10 = 40 _ . 9 - · 10

96.

Autres co.n1Jbin~is'O'Il-s

100 - 20 - 7 = 100 -, 70 - 4 = 100 - 40 _. 9

V. Addition et soustraction avec le passage de fa dizaine

(les 100 premfers nombres)

97.

P3Js·salge de la 2mle dizaine 19 -t- 2 = 19 + 7 19 + 4 =

99.

Cas ordina-ir.e 112 + 7 = 17 + 4 14 + 9 =

Page 16: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

98.

1YTême exercice 18 -j- 2 18 + 7 18 + 4

100. AnaJlyse de la 2e ,dizaine, par soustraction 21 2 ~!'1 - 7 ,21 - 4

lOI. Analyse pal' soustraction 25 - 2 25 - 7 25 - 4

102.

COlnpléter les nombres don­n.és, 26 'c'est 26 12 + 2 6 = 17 + 26 = 14 +

103.

Cas ordinaire 27 + 9 24 + 6 29 + 3

104. Suggestion d'un procédé ana~ logique Addition diz. et unité + uni.té 9 + 2

29 + 2 79 + 2 4[) + 2

105. Même exercice avec d'autres combina,isons S + 3 ou '1 +- 4- ou 6 + 5 JI' -j- 6 ou 4- +- '7 ou 5 + [)

ou 8 + 5

276 -

28 + 5 78 1 5 1

48 -j- 5 exer-eices très importants

106.

IVTême exercice sans ;pl'océclé analogique 27 + 4-74 -j- 4-49 + 4-

107.

1\1:ê.me exercice avec d'auÜ'es cl}mbinai'sons : + 6 +8+9+5 + 7 27 + 7 74 + 7 49 + '7

108.

:j: Additions sans aucune pré­paration 27 + 9 -74 + 6 49 + 3

109.

l\1:êTne exercice inversé 2 + 79 ~ 7 + 46 4 + 93

110.

l\1ême exercice

20 + 7 + 9 70 + 4 + 6 LlO ,+ 9 + 3

111.

IV1 êmeexerci'ce 2 i+ 7 + 20 7 + 4 + 20 4 + 9 + 20

(A s;'livre)

1

- 277 -

t-Jo 10

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

, Les noms des choses

Presque .tous les nom1s d'es fileurs et des ,aJl,bres ,sont beaux -dans toutes :les Ilangues. ,En ,françJai1s, j'e jles ,trouve, ordinaire-· lU ent , vigoureux, clhannants, 'exrppessilÎ!s. Quoi :de 'Plus délicat, au ;seul 1poi'nt de vue de ,la phonétiqu.e, ,quüi de ·pkl's agréa,ble que les ,mots de Hseron, de ch èVol"'ef,euiHe, de clématite ? Quoi de .plus silgnif.i.caltiif que ,le 'mot de tremble? Quoi de plus 'ro~buste {iue le,s mots de chêne, de frêne 'Ou 'de Ihêtre ?

J'aime 'nommer tous I}'es êtres vivants et, quand Hs ont U11

nom populaire, un :nom rust-ique, je !J.es salue aussi de ce nom.

G. DuhŒ1nel « Le bes.tiaire de J'herbieJ~ ».

DE LA PHONETIQUE: du son, de 'l'oreille ...

F~CHE DE TRAVAIL

1. Lis attentivemlent ton texte. Re]is-llie Iquatre fois lentement et e'&SélJÎ.e cle te le raconter .

2. OherClhe 'et 'copi-e la phra,se CfLli comn1ence -par : Quoi de plus déHcat ...

3. Ecris tous les noms de,s ,f.leu1rs et Ides arbres dont on parle.

4. T<rouve légalement ,5 nom·s de ,fl,eurs que tu trouves bellf:s. Tirouve éga1em'ent 5 nonllS d'aTlbres .que tu connais parce qu'ils ,gr,andis'sent dans nos forêts.

5. Connais-tu Ile ,fruit du :chêne? celui du hêtre? nomme-les . Sais-tu pourquoi lB tremble porte 's,i bien son nom '?

G. Dessi'ne une ,des fl.eurs que tu aim:es.

7. Reg.arde !bien rcomU1'ent on 'écrit: Presque tOL1S ,les no.rflS des cfleur,s eft Ides aribl'€s sont :beaux dans toutes les .langues .

,Pose ta rficlhe su,r :le ,pnpitTe et ·retourne écri'n~ cette phra"e par cœur dans ton 'cah i.er .

Page 17: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

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- 27.9 -

No 11

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

.Le che val aux yeux brumeux

,Le cheval est jUlsqu'au ventre Idans l'herbe épa-isse de :la prairire. Que,~ festin! Com'mle Ja ;bonne ,bête doit être heureuse et ~SI.sourv,i:e !

Gette herbe .qui répand dans le vent une od~ur ve,rte et noul'r i.s·s3mJte, 'le clhew.al ,aux yeux Ibrumeux n'a pa.s ·même l'air de ,lia :voir. ILe 'col tendu, déchirant Isa ro!be sur !les .griffes des fUs de f.er, les nase3lux frémi,ssanrbs de désir et de douleur, le cheval fait un gr,and effo-rt pour atteind-r,e un brin de séne­çon qui pousse péniblement (lans le chan1p du vois jn, dans ,le champ dng-rat du voisjn, dans le champ deux foi,s tùndn, mais si désir.rubl,e du vO-Îsin.

G. Duha1nel «F'aibJ·es eTe mon j a·r din ».

FICH E DE TRAVAIL

1. Li1s hien ,3Ittentiv€ment ton teXJte. ReUs-le trois f.o-is.

2. Cher'che 'et copie lR phras e qui COlnm,ence par Cette herbe .qui r épand ...

3. Dils autl"'81Uent Qu-el festin!

L'e cheva'} ,aux ye·ux brumeux. Dans le charrip ingrat du v.o.Î'sin. Dans -le champ deux fois tondu .

4. ExpHque pOUl"1quO~ ;le c:hev a·1 n'e·st pa.s heureux.

5. mcris au ip.lur.i,el la .première phras,e de t a 1e-ctur e.

6. Rega'rde bi~en 'comment on ècr.it: Quel f estin! Conune 1R bonne ibête doit être h ewreuse et ass-ouvi€. Po·se ta fiché 'SUl'

le pupit l"ie ·et l"1e1tourne écrire 'c-eci pa·r cœur dans t on f.iC~li l? i:' ,

Page 18: L'Ecole primaire, 31 janvier 1956

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