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SION, 31 Mars 1935 No 6 64me Année vtmatve DE. LA Soeiété valai,avoe- , d tédu<tation L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.- Les abonnements se règlent par chèque postal II c 56 Sion, ou il ce défaut contre remboursement. Tout ce qal conceme la pubUcation doit itre adress6 directement à II. LOUIS DELALOYE, Secr61aire au Département de l'Instruction publlqae à Sion. Lee anDlOIlces sont reçues eXiclusiv-ement 'PaT PUBLICITAS. SoeI"6 AnoDyme Suisse de PubUclt6. SIoD Rue d,e Lau&aml!e " - TéLéphone 2.36

L'Ecole primaire, 31 mars 1935

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

,CHAMPERY M. -Michelet Jean-Joseph, inst. IChampéry

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SION, 31 Mars 1935 No 6 64me Année

vtmatve ORQ~l"1

DE. LA

Soeiété valai,avoe- , d tédu<tation

L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.-

Les abonnements se règlent par chèque postal II c 56 Sion, ou il ce défaut contre remboursement.

Tout ce qal conceme la pubUcation doit itre adress6 directement à II. LOUIS DELALOYE, Secr61aire au

Département de l'Instruction publlqae à Sion.

Lee anDlOIlces sont reçues eXiclusiv-ement 'PaT PUBLICITAS. SoeI"6 AnoDyme Suisse de PubUclt6. SIoD

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Page 2: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

RAIRIE PAVOT NeuchAtel. Vevey. IIoDtreux • Beme • Bila

Recueil de

Mets français par ordre de matières à l'usage des commerçants

par B. PAUTEX Ulme édition dé Gen've a.ec des exeroioes q1l1 serveDt d'applioation Un volume in-l6 cartonné . . .. Fr. 0.50

Le moyen le plus sftr et le plus efficace pour enseigner l'ortho­graphe d'usage est de faire lire ou écrire les mots les plus usuels d'une langue jusqu'à ce que les élèves soient en: état de les épeler correctement de mémoire.

Recueil de

~ots français par oMre de matières

aoompagné d'une notice orthographique par B. PAUTEX

57e édition revue, corrigée et augmentée par Ch. Bally. Un volume _in-So cartonné . . Fr. 2.-

Ce manuel a été adapté aux besoins actuels de renseignement: on a modifié l'ordonnance des matières dans le but de faire retenir les mots surtout par les associations d'idées que suggère un groupe­ment rationnel. Pour faciliter renseignement, on commence par la nomenclature des choses concrètes pour ménager insensiblement le passage aux notions purement abstraites.

On a incorporé tous les mots nouveaux vraiment usuels que le progrès des 'sciences et de la technique, l'évolution des idées et les transformations sociales ont mis dans la circulation depuis plus de cinquante ans. Partout où cela était possible, on a joint à des subs­tantifs les mots de la même famille offrant entre eux un r.aPPoTt de sens parfaitement saisis'8'able; de cette façon l'élève pourra s'assimi­ler sans grand effort un nombre de mots beaucoup plus considérable.

Un manuel de ce genre né doit plUS viser ùhiquement à gr-aver dans la mémoire la forme orthogd'àphique des "V'ocables; il faut aussi qu'il facilite à l'élève la recherche des mayeDs d'E}ltpression et enri­chisse son vocabulaire; les mots ne -sont pas destinés ,seulement à être épelés et appris par cœur; un livre de mots doit .aussi pouvoir être consulté comme un dictionnaire. Un sémblable recueil .doit en­fin et slirtout fournir la matière d'eterciees d'appl1cation que le maî-tre peut varier à l'infini.

En résumé, tous ces changements ont été entrepris pour rendre plus fructueuse et moins ,ariode J'étude des mots; nous voudrions que ce livre, sous sa forme actuelle contribue à rajeunir l'étude ode la langue mat&rnelle et à en faire ce qU'elle doit être toujours davan-tage: un travail de pensée.

(D'ap:rês là I1r'f.ce du IIroleSSCSJlr BaUy.)

33me Année. No 6. ' 31 Mars 1935.

l'ÉCOLE PRIMAIRE 'ORGANE DE LA SOCIÉTÉ ~LAISANNE , D'ÉDUCATION

SOMMAIRE: PARTIE OFFICIELLE: Au Personnel enseigmant. COUDS préparatoire à l'Ecole normale des Institutrices. - Asso­ciation des maîtres de gymnastique. - Autour d'un abus. - A chacun l:e sien. - Ecoliers et autos. - Sou de Géronde. - Confé­rences pédagogiques. - PARTIE THEORIQUE: Les médecins et l'école. - De l'obéissance. - Le compte rendu dessiné. PARTIE PRATIQUE: Langue française. - Calculs. Leçon "de choses. - Education physique. - NOS PAGES.

PARTIE OFFICIELLE

Au Personnel enseignant

, Ainsi 9u~ vous le ,s.a:V,ez, le -Grand [Conseil, ,en session pro­rogee de fevner, a ImO'dlfIe le [Décret du 8 février 193-4 concer­nant .les réductions des tJ:raitements en üe sens que le mini-mum œexistence a été porté là Fr'. 800.~ au lieu de Fr. i200.-.

~ Cette n~uvene 'mesure ayant effet rétroactitf au pl'emier fé -. uner 1935, Il vous sera retenu sur la Imensualité de mars les nouvelles réductions pour février ,et mars. - Les lPersonnes chargées de vous rem,eUre la paflt de l'Eta.t recevront un nouveau bordereau contenant le détail.

Avec considération très distinguée. ', -" _ "Le Chef du Département de l'Instruction publique -;'

R. LORETAN. '

Çour~ préparatoire à l'Ecole -Normale des ~nsti,tutriëes

" "':L'examen d'admission aù co'urs préIParatoir,e ~; l'Eco"le ,Nor::'. male des Institutrices françaises aura lieu le 6 avril, dès 8 h. 30 au bâtiment de l'Ecole Normale des filles à Sion. '

Les aspirantes doivent s'inscrire aU plus ~ôt '3'PlPrès de la Direction de l'Ecole Normale des filles ' et prodùir,e les 'pièces suivantes : "' .

a) l'acte de naissance, b) un certificat de honne conduite, c) le livret scolaire,: - 'F

d) un ' Certificat :de 'santé ,délivré ':par le niédedn scolair,e. -: :::

Page 3: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

- 162 -.:.

.ce cours est là reconi1mander aux aspirantes institutrices. Il les places dans les meilleures conditions possibles pour affronter ~vete succès les ~reuves .d'adJmis~ion à l'Ecole Normale. 'Il peut eg~lement conyenIr aux ,leunes fIlles de quatorze ans désir.euses unIquem·ent d'une formation conlplémentaire.

Association des MaÎtres de Gymnastique du -Valais rom~l')d "

,- 1. Assemblée générale. - L'ass·emblée .génér.ale 'lde l' A.IM. G. V"R., prévue. pour ce mois, a dû être T·envoyée là la !prochaine annee scolaIre; ceci pour des raisons indépendantes de notre vo'lonté. Nous -nous en ,excusons auprès -de n'o's m-êinbres. ., -- --,

2. Quatrième Cours de Gymnastique pOUl' le distdct d'Entre­?",ont. - 'Ce üours aura lieu à Semlbr,ancher, le jeudi 11 avri.l 1935, a 14 heures. Rendez-vous devant -la 'lnaison d'école.

P . ..;S. - lN'oubliez pas vos Inanuels et 'vos pantoufles. 'Pour le !Collnité: Hubel't.

Autour d'un abus ~)ans l~ dernier numéro de l'Ecole ·PrÎlnair.e, le Dépar,tcnlent

a lnl". en gaI~de :les :menlbres .du Personnel . enseignant contre les aglsSeJneIl'ts des voyageurs de la ,Maison Vitas à Lausanne.

Quelques. instituteurs ·et· institutri'ces nous ont ·exposé de quelle ~açon Il~ se sont laissé pr·enrdre. ,Comme le DépartcIllcnt entend mtervenlr auprès de cette ,firme, il prie encore les m'em­bres du :P. E. qui ont -été visités par ces personnes de lui faire connaître sans tarder com'm,ent celles-ci se sont présentées d de 'quel,les références et rec-om'lnandations elles ont pu se Ipré-valoIr. ,(IComm.)

Au Ino,ment de mettre sous presse, on nous transmet la lettre suivante de la maison Vitas. Les ,maîtres qui auraient encore à se plaindre des agissements de ses représentants n'auront qu'à porter leurs doléances auprès de notre Département ou à s'adres­ser directement à ladite maison.

. Lausanne, le 27 TIlarS 1935.

Au Département de l'Instruction publique du Canton du Valais, Sion.

IMessieurs, Selon les informations qui nous sont parvenues, un 'article a

paru dans « l'E.cole IPdmaire » Idisant que 4 représentants de no­tre maison se sDnt présentés comme être envoyés par le Dépar-

- 163 -::-

tement de l'Instruction publique pour placer 'decine. un ouvrage de iné-

, Nous l!,e to~érons pas que mos repr·ésentants se p.résentent dune manlere Incorrecte let nous vous 'Prions de bien vouloir nous !ndiquer le nom d~ représentant en 'question ou le No du bulletm de cœnnl.ande afIn 'que nous puissions éliminer le repré­sentant fautif.

Tous nos représentants sont ,en possession d'une carte de Yoyageur donnant d 'roit de vi~i, ter la clientèle particulière et pren­dre les commandes. INous ,exIgeons cependant un rtravail correct et 'ne tolérons pas une manière de travail que vous avez signalée ,dans votre article.

Veuillez agréer, etc. Edition Vitas S. 'A.

A chacun le sien

Dans 'le dernier numéro de l'Ecole Primaire; divers corres­pondants ont relevé, comnle de juste, les intervenrtions au 'Grand Conseil en faveur du Personnel ,enseignant. Pour ,être équitable, il convient de 'm'arquer aussî l'activité efficace dép~oyée plus spé­cialement au sein du ,Conseil d'Etat et de la Com'mission par M, 'Lorétan, chef du Département de l'In~rtruction publique.

ILa :Comntission spéciale avait projeté de ,réduire de 6 % la part ,de l'Etat sur les traitements du P. E., sans tenir cC)1npte du nlini,mum d'existence, ni des allo~a1:ions Ifanl.iliales. ' .

.L'application de ,cette lnesure nous aurait va,lu unie Téduc'~ tion vraiment ,exagérée. L'intervention opportune du Chef du Départemenrt nous a épargné cette saignée. Qu'il reçoiv,e ici l'honi'mage de notr,e profonde reconnaissance pour la sollicitude ,qu'il porte aux modestes maîtres d'écoles.

Un instituteur au nom de plusieurs.

Note de 'la Rédaction. - Ensuite de l'exposé du !Chef du Départelnent de ['Instruction publique, le ,Conseil d'Etat n'a pu se rallier là la proposition !de la tComlniss'Ïon prévoyant une .ré­duction de6 % sur 1a part versée par 'l'Etat. ICette Ilnesure, qui ne prévoyait auteune exonération ,comme minimum d'existence ni d'allègement des charges de. fa'milles, créait des inégalités. Eil ·effet, Il'a part des com'munes variant sui'vant fe som!maire impo­sable de la deuxième catégorie (art. 18 de la ILoi), l,es retenues proposé'es n'auraient pas été unifor.llles; ·elles auraient oscillé en­tre fr. 9.60 et fr. 21.- par mois par luembre du P ô E. ICette ,ré­duction aurait été .plus forte pour les nl.aîtres -des cOlnmunes pau­yres où le som:nlaire ' imposable est plus rélduit. ' ,1

Page 4: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

- 164 -=-

Cette mesure s'étant révélée inapplicable, la conlmlSSlOn a ensuite proposé une autre fornlule 'à laquelle le Conseil 'd'Etat n'a ~u se rallier parce que trop onéreuse égalenlent pOUl: 'le ICorps ,ensmgnant.

Ecoliers et autos On nous prie d'insérer:

Il a/rrive assez 'fréquellllment ,que des autOlnolbilistes se plai­:gnent des dépradations commises :par des écoliers sur leurs voi­tur·es. De jeunes étourdis montent sur les autos en stationnement, font 'marcher le clakson, manipulent les appareils ou éorivent au crayon .ou à la 'craie sur la can'osserie. . . ICe sont ilIà des procédés insupportables, et nous demandons Instamment au personnel .enseignant, pour l'ordinaire si bien dis'­posé, de bien vouloir atHrer l'attention des élèves sur ces faits qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses, tant au point de Vue des dégâts qu'là celui des a'ccidents pouvant survenir et dont les parents seraient ,responsables. T. IC.

Sou de Géronde dons envoyés directement à l'Institut du Bouveret

Eoole de ,Pinsec, fI'. 3.5'0 ; Ecole des garçüns, iMiège, fr. 4.50 ; Ecole des HIles, Chermignon d 'En Haut, fr. 9.15; Ecole primaire de Bourg-iSt-IPierre, fr. 8.50 ; EocO'le de Grimentz, fI'. 2.-----4 ; IClasses des fiUes, Val d'IlIiez, fi. 11.-; Ecole des garçons de Nax, fr. 13.20 ; Ecole prinlaire, Versegères, fI'. 7.55.

N o,tre très cordial ,merci.

Vos petits fl'èl'es et sœul'S de l'Institut.

Conférences pédagogiques

District d'Hérens

Les instituteurs de c·e district sont infornlés que la confé­rence annuelle pour 1935 aura lieu à St- Martin, mardi, le 23 avril prochain.

Ordre du jour : 9 h. \Messe de Réquiem. 9 h. 30 Séance de travail là la IMaison d'école:

a) Questions administratives; b) ILecture des travaux SUl' le sujet mis là l'étude: « Pro­

blèm·es actuels de la protection de la nature en Valais »;

~ 165 '-"

c) IDissertation sur le même sujet par lM. le IRd (Rècteur IMariétan, professeur là IChâteauneuf ;

d) IRésolutions à prendre; e) IPropositions indiyiduelles.

- V. Pitteloud, inspt. scolaire.

Conférence des Instituteurs du ~Istrict de Mar"'! , tigny à Bovernier

,Le 14 :mars, l,es instituteurs du distriot de Martigny se réu­nissaient à IBovernier pour y tenir leur conférence annuelle ..

La séance officielle eut Heu ,dans une salle . de l,a maison d'école. . , M. Bourgeois, IPrésident de la commune, souhaite au per::-sonnel ,enseignant une cordiale bienvenue. -

M. l'Insp.ectèur, après avoir salué les a1:ltorHés présentes, ordonna la ledure du procès-iVerlbal de l'assemhléè de l'annéè dernière. M . . BourgeoisDunünique 'fut Ifélicilté pour son excellent rapport. / " ',_" "

Les instituteurs fUrent -ensüite invités 'à lire avèc ;plus d'atten' .. tiün les circulair·es ·envoyées !par '[e Déparot·ement ·et · là porter à l'enseignement de la gymnasrtique -et du 'chant pluS' ,d'intérêt et plus de dévouement. .

. ' lM. l'Inspecteur Thomas parla de la nouvelle réduction de traitement ·et des diffkultés auxquelles il eut là faire ,face ·en pre­nant au -Grand IConseil -la défense du personnel -enseignant. Par des applaudiss'ffinents chaleureux, lesnlaîtr,eS' d 'Etc'ole lui ont ,e:x:pri.mé leur reconnaissance ·et leur confiance. . 'Cinq instituteurs durent ensuite donner lec1ur'e Ide 1eurs tra-

,-aux. Les beautés de notre canton fur,ent très heureusement mises

en relief. Les dang·ers que notre vie lnoderne dr·esse Icontre elles ont été soulignés. ,Pour intéresser ['enfant (àcetrfe œuvre de la protection de la nature, il Ifaut l'instruire. lL'enfant doit savoir:

a) COlnnlent on cueille les fruits ; b) <JO'mm'ent on cueille les fleurs ; c) pourquoi il ne faut pàs mutiler les arbres ni les suppri­

mer sans raison inlportante ; d) pourquoi il faut mieux rtraiter les an1maux domestiques,

en particulier le cheval ; . ' e) pourquoi il ne faut. point dénicher ,le,s Ol~~aux; f) pourquoi des distncts francs ont ·ete crees. Pour 'obtenir de 'bons résultats, l'école Idoit .prépar,er l'enfant

à comprendré la nature et ses beauté~ .: a) en dévelOlPpant son sens ·eslthetIque ;

Page 5: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

- 166 --

b) en faisant ,c'Onnaître les beautés de n'Otre pays' ; c) en faisant connaître 'l'utilité Ides animaux ·et des plantes

à -protéger. -' - ' - - . " - - '.

. . ~t p:our .f~ld~iter au. Inaîtr~ une tâche qui lui paraît assez dIffIcIle, Il seraIlt ,a souhaIter qu un manuel de sciences naturelles p'Our le Valais soit édité ou du ·moins qu'une ibr'Ochure décrivant les sites, le~ animaux 'et les fleurs là protéger apporte au per­s'Onnel enseIgnant la documentation dont il a besoin. . , 'M. 'Denis 'PuiJpe, instHuteur là IMartigny, 'lut un rapport rtrès Interessant sur les avantages et ,les désavantages de l'écriture dr'Oite :et de l'é~riture penchée. Il conclut ,en faveur de l'écrHure droilte. . En fin de ' séance, M. ,Louis :Lonfat, instituteur à ' Charr-at dem'aIl'da des ,explications concernant la mise à la retraite d~ per~onnel ' enseignant.M. Delaloye, secrétaire au IDépartement d:e l'Instructi'On publique, ' rép'Ondit ·en faisant c'Onnaîrtr,e les dif­f~cultés que soulève J'application pure et simple de l'art. 22 du ~eglement de la Caisse de Hetraite.

lM. {Bourgeois,. président de B'Overnier, prit ensuite la ,pa'r'Ole. Il :parla Ide son VIllage avec hum'Our ·et fit un pathétique rédi du terrible sinistr,e de 1933. Il fut très goûté. . , ._ , Les instituteurs visitèrent la partie du village nouveUement reconstruite et se réunirent -ensuite dans la salle du banquet.

, lM. !Robert Tar.ama~quaz, instituteur là lFuHy, fut nommé major de table. ,Sous sa direction ·exp.erte, les toasts se succéldè­-rent .rapidement. La ühorale du district, dirigée !par lM. Aloy-s Gilloz, ,fit ·entendre 'quelques-uns Ides 'plus beaux ·mûre·eaux de son répertoire. ~

, Enfin il fa~'lurt songer au -dépaTt. Et, par petits gr'Oupes joyeux, les instÎltuteurs en~hantés quittèrent Bovernier. .a.C.IC.

Union du P. E. v. Comptes: Année 1934

RECETTEIS: if 'roduirt des cotisations Fr. 1159.70 Intéliêts du capital 155.05 (Rentrées diverses 43~6.->-

Tota'l Fr. 175-0.15

DÉPENSES: Séances du comité' Fr. 16R35 Assurance 'Il.. C. 369.60 IFrais généraux 474.20

Total , Fr. 1012.15 Bénélfice nef ' IFr. 73.8:60

.,....,. 167 =-

Bilan au 31 décembre 1934 Caisse Fr. 583.75 Banque » 4539.-m~ 5~

T'lotal Fr. &12-7.75 Monnier, s-ecr.

Car tes de membres Con1.n1.e chaque année, quelques cartes nous ,sont -revenues

impayées. Nous inlfûrnlons les destinataires de .ces cartes que ,pour les obtenir ils 'Ont à ver ser 3 fr. 25 au compte de chèques II. c. 906. lM.

PART IE T H ËO,RIQU E

Les médecins et l 'é'cole '' 'La question -de l'instruction religieus-e chez l'-entfant dépass~

la signification d'uneformul,e pédagogique. ILa manière 'dont .est ordonnée cette instruction est avant tout commandée par . le~ enseignements de la physiologie.

L 'enfant est un petit être émotif ·et sa rais'OI1-. -est chancelante. Les idées, dans oet organisme, t'Out de sensibilité, ne pénètrent pas par la voie de la raison. Certains progra'll1ID·es sc'Olaires ,exci­tent nOs gamins sur les droits de l'homme et du citoyen. Qu',e.st­ce que cela peut leur faire? L'enliant, avec s'On: cerveau impres­sionnable, n'est apte qu'à ,ibrer aux sonorités émotiv,es. ILa ten­'dr:esse de la mère, a'Vec les s'Oins enveloppants de chaque heure, vojlà le milieu le plus apte au développement de J'.enfant. li ainie sa mère, cet amour le rendra attentif et il éc'Outera avec avidité.

L'éc'Ole ne ,saurait Mre cûnsidérée que c'Omme le prolongement de la famille. Elle complète l'instruction et les premières disci­plines acquises là ;la famille, elle les dév-eloppe :et les .arffermit avec le secours de l'éducation religieuse. ,Celle-ci ,est indis'Pensable .. Pûur réfréner une sensibilité qui s'exaIrte, il n'est pas d'autre moyen. Les formules de contrainte doivent -êtr'e ·enseignées au nom d'une autorité qui n'acc·epte ' pas de ·-discussi'On. L'analyse .est un dissolvant. La lnorale a !besoin de J'absolu.

e Les inSlpe~teurs d'AcadéIDie s'Ont unanim·es pûur. proclamer la :faillite de la morale laïque. En An1.érique, mine instituteurs laïques se s'Ont réunis en congrès pour demander l'établissement de l'instruction religieuse obligatoire.

Il n',en saurait être autrement. :Chaque fois que la 'Physiologie -est bravée, l'expérience ne tarde pas là. accuser Qa -faute commiseA

Page 6: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

- 168 ---'

rOI', il 'fi' est pas possible de blâ'lner par la -rue des gamins dont on bourre le crâne sans s',occuper de leur rconduite. r " « Les" médecins sounl.e~tent leur jugement rà l'-expérience. L ecole JanIue est un cambnolage des ,â:mes. IEUe' ravit rà Un -enfant la ~aîtrise de soi-Inême, ·en ne développant pas -en lui l,es .freins qUI permettent de résister, » écrivait déj'à en 1925 le [)r lFiessin­ger, m·embre de l'Académie de IMédecine.

, y. érité -qui. dém'Ûntre l'analogie des conditions qui régissent l ~Y'glene phy.sIque et celles qui réalisent l'hygiène morale. !Le laIt, p0l!r l'enia.nt, c'·est l'éducation r·eligieus'e ; la viande, ce sont .Les notIOns' quI nourrissent le 'Cerveau. JDonnez de la viande a van t le l~it, vous détra~uez tout y or,ganis1me. (Mais pas plus 9ue vous detraquez J.e systeme affiechfen imposant l'alimentation InteJl,ectuelle avant la ·nourriture du cœur réglée avec -sagess'e.

On. no~s. dit: Attendez que le jeune hom1m-e ait vingt ans. Alors, Il rdecldera. [..es croyances r,eligieuses ·exercen't-elles un a~trait sur son 'âme? Il les adoptera en rpleine li'berté d'exa;men. Rlen de plus. s'P&:ieu,x qu'une conclusion de cet ordre. ,Elle sup­.pose que la hberte rd -examren peononce en dehors de toute consi­,dérati'Ûll; affective. La raison n'intervient jamais en pr,emier lieu-. Elle . . SUIt les' sug,gesti0l!s de la sensibilité, 'elle ne les précède 'Pa~. Or, q?elles suggestIons de la ,s,ensibilité agiraient sur la con­,i?Ulte du Je~.n~ ho~,e puisque dès le premier âge, vous vous ,etes arranges de manIère là ne les laisser pénétrer que dans un .s~?s, d~~~rdon;té ou host~le ? C'est oonl.'me ,si après avoir l;lnesthé:, SIe ou l ~lde '~un narcotIque toutes les rpapi'lles gus1tatives, nous ,~.e~a.n~d~0l!s 'a l!n rmalheur,eux son opinion. sur un plat qu'il lui avaIt ete InterdIt de goùter jusque-là. .

. :Les mé~ecins ne se laissent rpas prendre à des sophi~mes aUSSI contraIre aux constatations idu réel. Ils demandent de~ ~génér~tio~s ,aussi. ,fort-e~ physiqu~ment 'qu'au point . de vue nl.oral. JamaIs Jlnstrucbon n a trempe un caractèr'e. Or le caractère assure. l'énergie de l'âme, COln-m·e une bonne sa~té maintient l'énergie du corps. ILes ~édedns, viI les répercussions rédpro­Hues du nl.oral -et du phySIque, ne sortent pas de leurs attributions 'E:n .sauv'egardant les intérêts des deux. Ils Iconstatent les méfaits ;dc 'l'i;nstruction non corrigée par l'éducation de la s·ensibilité. ~,es . lois. qui imposent une pédagogie aussi courte ,et comnl.e a~­:Pft~'e de sa base de soutien, oes 'lois sont intangibles, dites.-vous ? 'C <est conl.me si vous prétendiez qu'une épidénl.ie ·est intangible paroe qu'elle a été répandue par des hormnl.'es ignorants des 'désordres lqu'ils allaient produire. Epidémies morales, én' effet, 'auxque~es . nous assistons, que oes frénésies de jouiss'anc.e~ . -et ·ces ~xcItatIon.s d.es nl.au,~ais i'nst-incts chez 'nonl~)r-e d'échapp~s

'~·es ecoles pnmalf,es. IncapabJ.es de l'esprit de ·suite qui prévoit 'et de, l'E;ffort journalier, ils ne rrêv'ent rien moins que le renver­.sement 'd lune . dvilisation, pu-isqu'aussi 'bien la .faculté de des-

-169 -

truction, cette faculté essenrf:ielle1uent animale, est la seule qui leur reste dans le désarroi de leur volonté.

Les travailleurs ne délInolissent pas. Ils tâchent de cons" truire. C'·est pour leur pernl.ettre de réaliser ce but qu'ils 'exigent une rout,e unie, débarrassée des obstacles qui ·entravent la :tâche assignée.

L'instruction laïque est la grande coupable. Elle s'inscrit contre ]a vérité ,physiologique et prépare leS' 'catàstrophes qui font sauter un Imonde.

De l'obéissance

« On ne peut plus se faire obéir», telle est la doléance que j'ai recueillie Ides ,lèvres de nOlnbreux parents'.

GO'lll'm.ent se faire obéir? D'abord, sait-on cOlnmander ? Les ordres donnês sont-ils sufifisallllnent nl.otivés, .l'Précis,

sont-Hs peut-lêtre trop ',fréquents ? ,sa·chons d'abord qu'il Ifaut lnener les enfants ')J'al' la raison

et non par la crainte. n me faut pas qu'ils aienl l'inl.pression qu'ils on.t à faire à des -d-onl.pteurs.

Persuader l'enfant qu'en s'exécutant il n 'obéH p.as là Un hœn­H.'e mais à la raison qui est au-dessus de tous ,l·es hon1llles -et à .Dieu qui .J'incarne. Il faut qu'il sa,che qu'avant mut les parents ne ileur i'fil.posent pas leur volonté .personnelle, ,Ill'ais qu'i~s sont les transmetteurs des desseins de la Providence.

On dit 'qu'il ne faut .pas discuter avec Iles .enfants. JPeut-·êtr·e. Mais il ne faudrait pas prendr·e pour de ,l'insubordination un essais de discussion fait sous une form.e polie, ni lnaintenir, sous prét-exte d'autorité, une dédsi'ûn injuste qui a pu ,être prise sans réflexion sulffisant-e.

Eviter les soubressauts; l'égalité d'humeur est la qua-lité lnaîtresse du pèr,e de Ifarlnille. .

Pourquoi 'fie tpas ratpport-er 1a 111.eSUl'e prise, s'iQ s'avère qu'il a été ['objet de trop de rigueur; l'autorité des parents ne sera pas -conl.promise p'our autant. Au contraire, chez l'enfant naÎtfra un sentinl.ent de confiance. -Refuser de les entendre, c'est en faire des aigris, des l'évoltés.

Avec la patience ·et [a bonté .on amèner'a un enfant insu­bordonné à accepter les ordres, là obéir.

Si les parents ont rta'fit de peine à se d'air·e ohéir, rà gagner le oœur de leursenf<ants, c'est qu'i[s auraient ,encore -besoin de s'instruire dans l'art de c omilnan der.

1. Eviter la mu1tiplicité de ordres : tu If.eras ceci, après ceci, après cela, tu veiHeras rà ce que ... et encore ... Et ['enfa1nt ne sa­.chant par où comnl.enoerr, ne f'ait rien du tout.

Page 7: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

- 170 ~

2. Demandez peu, nlais exigez .. Evitez de froiss·er leurs sen­timent d'honneur, -la dignité personnelle par des -ordr,es trop Îlnpé­ratifs, trop bTusques. Le C\œiur doit parIer au cœur,

Réfléc'hir avant de c'OnllJ.11ander. :Si Jean .a reçu un -ordre, n'admettez pas qu'ill se disculpe ,et n'invitez pas sa s'œur à l'exé­cuter à sa plalC,e. Si vous cedez, ne vous étonnez pas qU'là la !pro­chaine -occ-asion, celle-ci: « Pourquoi ne le 'Comnlanderiez-vous pas à ,mon frère ? »

4. Demandez 'que ce qui ,est hum.ainenlent réalisa1ble de ,fa part des enfants et surtout veillez à ce que l'ordre donné soit immédiatement exécuté. L. D.

le compte rendu dessiné Une institutrice d 'école moyenne avait entrepris l'interprétation

d'un morceau de François Coppée, tiré de la «Bonne Souffrance», «Le Fleuve ». Ces pages, d'un style très fin, d 'un riche vocabulaire, sem­blent acces,sibles à des esprits affinés par huit ans de classe de ,fran­çais; leur pénétration requiert cependant que l'imagination cons­truise un tableau mental précis et coloré. L'institutrice avait l'im­]Jression que ses jeunes filles ne réagissaient pas convenablement à cotte lecture, qu'elles n'arrivaient pas à réaliser mentalement les scè­nes du ruisseau qui devient fleuve. Elle les accusait de lire super­ficiellement, ce contre quoi celles-ci protestaient av,ec véhémence.

Elle eut l'idée de leur demander comme devoir à la maison de dessiner trois de ' ces scènes, celle du ruisseau qu'on traverse' sur une planche, celle 'de la rivière qui exige déjà un pont ·d'une arche, celle du cours cl"eau qui peut porter un bachot. On devait s'en tenir s'tric­tement aux suggestions du texte; on devait inscpire sous chacun des dessins les expressions qui avaient inspiré et guidé les crayolls de cC:llleul'. Le résultat fut s,tupéfiant. Des détails cara('.téri~tique8

üvaient été omis; d'auires avaient été ajoutés intempestivement: il Y avait surtout, et chez toutes, des contradictions flagrantes et gTossières entre le dessin et les phrases qu'il était sensé illustrer, IJhrases et ml)ts écrits cependant au-dessous à l'instar d'une légende. Les jeunes filles furent elles-mêmes interloquées de constater de par une expérience ilTécusable combien leur iInagination réagissait m::.d à leurs lectures. Paresse ,de la pensée? de l'appl>ication? Non, paresse de l'imagination, à mon avis, inertie du pouvoir constructif, vision­naire, si j'ose dire, de l'esprit. Nos jeunes, dans les campagnes sur­tout., sont lents à imaginer; leurs représenta:tions intérieures sont 'pauvres, ternes, indistinctes, nébuleuses. Il est nécessaire de se ren­dre compte dans quelle mesure n,os enfants réagissent imaginative­ment à leurs lectures, à toutes nos leçons, car toutes réclament cette réaction; ils ont besoin d'être eux-mêmes convaincus de leur insuf­fisance et de leur indigence. C'est le service que peut nous rendre le

- fit ~

compte reiIld'u des!Siné. Le compte rendu oral n'est souvent qu'une re­dite mnémonique qui suit trop servilement le texte. Il ne ,serait pas mauvais de demander un nouveau compte r,endu quel1ques jours après la lecture et de voir c'e qui en est resté. IMême ·si le compte rendu semble suffisant, nous ne savons pas exactement ce que 'nos éco­liers logent dans les mots qu'ils nous débitent. Prions-les donc quel­quefois de dessiner ce qu'ils se représentent en lisant un paragraphe d'un récit, d'une description; faisons-leur inscrire au-dessous de leur dessin -les expressions qui leur en ont suggéré les traits; nous con­trôlerons ainsi leur aptitude à construire ~nentalement; nous les y exercerons par surcroît.

VoiLà un travail qui peut occuper utilement une division pèn­dant quelques instants. C'est un carton, une farde a prendre, {)n doit y lire quelque dix ou quinze Jiignes, puis iUustrer cha:que alinéa d'un dessin. J'ai vu plusieurs éhapitres de nos livres de lecture illustré~ de cett-e manière: chaque élève avait quelques lig;nes à trad'qire en desS'in, une strophe de poésie, parfois un vers seulemen~. L'Œ'4Vr~ collective s'est révélée maintes fois souverainement pittoresque; cer­tains élèves, qui ne brillaient pas dans d'autres leçons, y ont :rnonti'é des qualité d'imagination qu'on ne soupçonnait pas. La Ifable du Héron eelle de la Laitière au pot-au-lait, depuis Perrette court-vêtue jUSqu'~u mari l~ menaçant d'un redoutable gourdin, ont été traHée~ de la sorte. Les chefs d'œuvre sont demeurés pendant une quinzaine appendus aux parois de ]a salle et furènt fort admirés. Gageons qu'une lecture dont on a rendu com,pte par la l~lain autant que par ]a bouche risque de rester plus longtemps dans -~a mémoire et d'être mieux assimilée. Le dessin est un moyen d'expres8'io~ _ q~e ,les en­fants aiment beaucoup, qui leur est naturel presque autant que lé parler et ,dix foi's plus que la rédaction. Le compte rendu , des,siné est une tâche qu'ils exécutent avec joie et virtuosité. -, ~ Chne Dévaud (<< Lire, 'parler, rédiger »).

Nous croyons être utile ·à nos collègues eri leur 'indiquant l'ouvrage de :~I. l'Abbé Devaud « Lir,e, pàrler, rédiger ».

Ce livre contient des renseignements précieux pour notre travail sur la -l,e-cture ,et nous rendra aussi grand servic·e à l'école.

On peut se le procur'er à la « Librairie de l'Université, 16, Tue de ROlnont, Frihourg », ,au prix de Ü fr. 8-0. X.

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SŒURS AMACKER, PLANTA, S'l'ON Rabais ,spécial aux membres du Corps'. enseignant sur présentation

de la carte.

Page 8: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

PARTIE PRATIQUE

Langue française

ORTHOGRAPHE

Le nom de famille

Cornnle sa fanlille était estimée Ide tout le pays dans un rayon de trois ou quatre lieues, Pierre Dum.ont, dit La France) 'mon grand-père, portait fièrement un nom ,qui représentait à ses yeux plusieurs siècl'es de travail et de bonne conduite. ,Ce nOln 11lodeste et banal entre tous, il ne l'eût pas changé contre ceux de Turenne et de Condé réunis; il .gardait une profonde reconnaissance aux bra'ves gens qui le lui avaient transanis d'âge en âge., si net et si pur. Il se faisait un devoir sacré de le garder exempt de blâlne, ~t il voulait que s,es enfants ,en prissent han soin. com'lne luL Sa ÏlIOl'ale ,se fornlulait en phrases bizarres, mais respectables: « Un Duplont ne nIent pas. - Les Dumont n'ont jamais ,emprunté un sou .sans le rendre. - Il n'y a pas de place pour le bjen d'autrui {lans la nlaison d'un Dumont. - Les Dumont, de tout temps, èmt été 1es serviteurs de leurs amis. » E. About.

QUESTIONS SUR LE TEXTE

Expliquez: fièrement - banal -- net devoir sacré e;renlpt de blâme - se fornlu,zait.

Quelle -est l'origine du nom Dumont? -Connaissez-vous d'autres ·nOlns propres dont vous pouvez 'expliquer l'oTigine? _ Que représente le nonl ·La France? ----- Pourquoi dit-on que le nOln de Pierr'e DUITIOntest banal? - Pourquoi P. Dumont est-il fiel' de son nonl ? - Pourquoi veut-il qu'il soit exempt de blâme? - .p.oul~quoi tient-il là 'le garder? - Tenez-vous là votre nom de fanlille ?

Quelles sont les idées principales contenues dans ce texte? -Ex?rimez-les ·en quelques mots dans l'ordre où elles sont expo­sées.

EXERCICE ECRIT

ReIlliplacez les points par l'un des noms placés en tête de la ligne,en les ,écrivant comnle il convient.

(Dupont). - Nous avons reçu hier soir la .visite des ... (Guyane). - ILes trois .. sont situées dans l'Amérique 'mé'l'έ

dionale.

Corot) Rembrandt). - On a vu, dans ces derniers temps, beaucoup de faux ... ,et de faux ...

-:-: 173 -;-

(Raphaël) Mich~l-Ang.e). - iLes... et les... auraient suffi à illustrer l'époque de la Renaissance.

(PeUte Républfoque) PeUt Parisien) Journal). - La mar­chande de journaux a vendu ,50 ... 120 ... 150 ...

(Figaro). - Dans le salon de coiffure, trois ... attendaient le client.

VOCABULAIRE

Dites, ,en vous aidant du dictionnaire, ce que Telprésentent ies objets suivants, ·et, si possible, l'origine de ces nOlms ; des silhouettes, des quinquets, des .phaétons, des lebels, des figaros, des carcels, des dédales, des chassepots, des amphitryons, des sosies, des victorias, des terre-neuve.

Un repas chez les Gaulois

Autour d'une table fort basse, aIl! trouve, disposées par oTdre, des bottes de .foin ou de paille; ce sont les sièges des convives. Les lnets consistent d'habitude en un peu de pain ,et beaucoup de viande bouillie, grillée ou rôtie à la broche; le tout servi proprenl·ent dans des 'plats .de te~Te ou de :bois chez I~es pauvr:s, d'argent ou de cuivre chez les rIches. Qu.and le ,ser~vI'Ce est p~e~, chacun fait choix de quelque nlenlbre enber.de l annnal, le saIsIt à deux mains, et lllange en ITIordant à même; on diTaÎt un rep~s de lions . .si le 'l110rCeau est trop dur, on le dépèce av'ec Un pebt couteau dont la gai.ne 'est attachée au ,fourreau du sabre, On boit à la ronde dans un seul vase en terre ou en ilnétal, que les serviteurs font ciTlculer ; on boit peu à la fois, lnais en y revena!lt fréquelnlnent. ILes riches ont du vin d'Italie ou de IGaule 'q:u'Ils prennent pur ou légèrenlent trenltpé d'eau; les pauvres bOIvent de la bière ou de l'hydrO'lnel. Près de la ·mer ou des fleuves on consonlllle beaucoup de poisson ,grillé qu'on asperge d·e sel et de vinaigr·e; l'huile, par tout le pays, ,est rare ·et peu recherchée.

A. Thiel'1'V.

QUESTIONS SUR LE TEXTE

Expliquez: à même - dépèce -, à la l'onde - t1:empé d)eau hydromel. - Quelle différence y a-t-il ,entre game ,e! f?ur­

l'eau? - entre consumer ·et consommeZ'? - 'entTe pret a et près de ?

Au lieu de :Asperger) quel verbe enl'ploie-t-on d'ordinaire avec .le mot sel?

EXERCICE ECRIT

Ecrivez les exp'ressions du texte 'Où l'article partitif est réduit à la préposition de. - Expliquez pourquoi. .

. Remplacez les points par l'article q~i convIent: J'ai mis '" numéros ... pages ... cahIer.

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-174 ~

ILe jardinie: a t~ndu ... pièges ... taupes ... potager. ·Prene.z ... precautIons 'contre ... ,fr,aîcheur ... soir.

'" hIr-o~d:nes ét~ent posées sur '" fils ... télégraphe. L... arnvee ... hlrondeUe annonce ... retour ... printemps. Anal~ser les ,mots le, la, les, dans les phrases suivantes: 1:a cIgale ayant chanté tout l'été, quand la bise fut v-enue

elle VInt trouver la four'mi et la 'Pria de lui prêter assistanüe. ' Le faucon tombe là rplom'b sur sa vi~time la tue la manO"e 1 l , l" "~ su; e leu ou emporte SI ,elle n'est pas trop lourde: on le voit

frequemment attaquer le milan pour lui enlever une proie. VOCABULAIRE

Ex~lique~ les ,expressions suivantes: Faire bonne chère _ une" nla~gre p~!ance - UIl' Inorceau de roi - s'·en lécher les doigts --:-- e!re H la dlete - Inanger à bouche que veux-tu - une francHe hppee, - Inanger du .bout des dents - dîner par cœur _ avoir du paIn sur "la planc?e - 'Inanger à la fortune du pot - nlanger tout son soul - faITe honneur au dîner - ,faire les honneurs de la table.

DESCRIPTIONS Une brouette

Vous avez vu des terrassiers se servir d'une brouette. Vous la décrivez. Canevas:

f. 't 1. L'ensemble: fonne générale, dinlensions, en quoi elle est al e.

II. Les différentes parties: coffre, 'l'oue, mancherons, pieds, , III. Comment on s'en sert: dites les mouvements que vous

faItes pour transrporter quelque ·chose à l'aide d'une brouette. IV. Les services que nous rend la hrouette.

Une lampe

Décr.ivez la 1~111'pe dont vous vous servez quand vous faites vos devoIrs, le SOIr.

I. L'ensen1ble: ,ce qu'est l'objet; sa for·nle générale. II. Les parties dont elle se compose: leur forme leur cou­

leur, leurs dimensions; le pied,' la ,ga.Ierie, le verre, l'ab~t-jour. a) Aspect de ces parties quand la lampe est éteinte. b) Leur aspect lorsqu'elle est alluInée.

III. Comlment on s'en sert: pétrole (ou' huile ou alcool) la r~lèche~ le Inécanislne qui fait monter ou descendre la 111è~he, labat-Jour.

IV. Son utilité: les servÏües que nous ren:d la Ilal11ipe. Une boussole

Votr·e maUre vous ,a 'Illontré et vous a déci'Ît une boussole. Faites cette description.

- 175-

1. Où vous avez vu ,cette boussole. II. ;Com·m·ent elle est faite. III. ,Ce qu'elle indique. IV. Son utilité.

Une bicyclette

Vos parents vous ont donné une bicyclette; décrivez-la en suivant le mênle ;plan que pour les devoirs pTécédents. '

Un établi de menuisier

Votre voisin est menuisier; vous allez souvent le voir; décri-vez son établi.

1. Aspect général. II. Les diverses parties dont il se conlpose. HI. Les outils que vous voyez dessus; leur fonne, leur uti-

lité ... IV. Quelle est l'utilité de l'établi ?

DESCRIPTION

Le rossignol

Le rossignol est le roi des -oiseaux chanteurs. lPetit, vêtu de roux et de gris-blanc, il ne rpaye pas de n1Ïne ,et n'est point fait pour être vu de près; il lui faut le demi-jour lunaire, le mystère du feuillag·e ou l'obscurité de la nuit; 'l1lais, sous cet haibit mo­deste, quelle verve passionnée, servie par un Iuerveilleux instru­ment!

Fin avril, il entre en scène. Il arrive des pays où le soleil 'est tO-Lljours ardent; il y a pris des notes chaudes et !lllétailiques. Le VOIU'll1e de sa yoix -est surprenant et plus surprenante encore l'organisation de ce frêle oiseau qui peut passel' des nuits entières à chanter. Aussi, il lui faut une alimentation toute spéciale; point de graines, point de fruits aqueux et débilitants, nlais de la chair vive et, pour ainsi dire, saignante. ILes vers, les insectes, les larves de fournlis üÜ'll1pOsent sa nourriture exclusive. lCoHlnle la plupart ·des chanteurs, il est grand mangeur, ,et grand ulangeur d'alim.ents riches en substances azotées. A ce régiIlle tonique, ses llluscles acquièrent une vigueur étonnante, et sa voix ·prend une amplelu' et un tiInbre sans rpar·eils.

Son chant eXJprÏ!ll1e tout: la nlélancolie et la joie, la 1en­·dresse ·et la passion. Oébutant par de rapides ,et frém'Ïssantes roulades, il se transfoT'ffi·e en un bercmnent plein de câlinerie, entrecoupé de longs soupirs, notes profondes et vibrantes, qui s'exhalent lentement; puis, brusquement, l'artiste change de ton: ce ne sont -plus que des fusées, des tTilles, un rpétillenlent de vocalises sànores, et tout cela, de nouveau, vient se fondre ·en une

Page 10: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

-176 -

confuse e~ rlêv,euse ~élopée. Dans cette Inusique originale, il semble qu on sente l odeur des ll1uguets et des reines des hois la verdure des feuilles naissantes le houillonnenlent et la joie d~ la vie en p'lein épanouissenlentf:. ' A. T heul'iet.

OBSERVATIONS

_ _ .C~l'actèl'e de ce m~l'ceau. - L'auteur cherche à nous donner une Idee :ex,acte du rossIgnol en nous disant sa fonne sa couleur sa nournture son ,chant I~Jf • l ' , l ' . unaIS comme e ,chant es t le caradère e plus frappant, ,c'est du chant qu'il sera surtout question.

Plan du morceau - l 'L . . Il· . . 'e IossIgno est « e l'Ol des chanteuI's» II L" . . a.spect du rOSSIgnol. - Sa grandeur: petit. Sa ,couleur:

roux et gl'ls-blanc. ISon aspect général: il ne paye pas de mine.

V l III. La force de son chant. - Notes chaudes et nlétalliques.

o ume surprenant.

f . IV. Sa nourriture. - Ce qu'il ne lui faut pas. ,Ce qu'il lui

aut. Grand mangeur.

'1 d ,V. Le caractère de son chant. -!Ge qu'il ,exprinle. ,Colllnlent 1 h' 'ebute. -Ses transfornlations successives ICe 'que rap'pelle son c ant. .

En décrivant les aninlaux et les plantes proposés ci-dessous vou~ cheTcherez à dire ce qui a frappé votre vue, votre odol'at; votre touchel', votre ouïe.

Un coq

1. Dites 1e lieu où on le voit. II. Décrivez son plumage, son nlaintient, son chant. III. COlnment il vit : c'est le roi Ide la basse-cour. IV. Comnlent il se déplace.

La vache 1. Dites où on la voit: la fenne, le pré. II. Description.

III. Ses attitudes quand elle hroute quand ,eUe rll'lnine, .etc. IV. Quels services eUe 'l'end. '

Le chat

1. . Son aspect physique: sa taille, sa couleur, sa dé1narche, Son Cn, les parties de son corps.

. II. Où il vit: près du Ifoyer,sur les ta,pis . - dans les gre-mers et les grang.es, là l'affût des souris. '

III. Comn1ent il vit: .sa nourriture; COtfilment la prend-il ? Ii\!. A quoi il sel't : peut-il 'être nuisible ?

Un chêne I. Où le trouve-t-on ?

~'

1

'- 177 --"

II. Des-cription: sa ,grandeur, sa forme: le tronc, les bran­ches, les feuilles ...

lU. A quoi sert-il? Ce que l'on fait des fruits, du bois ... IV. Souvenirs qu'il ra'ppelle : Al'bl'e des dl'uides.

Un peuplier

I. Où .le trouve-t-on ? II. Description: sa grandeur, sa forme, sa couleur: le tronc,

les feuilles ... III. A quoi sert-il?

DESCRIPTION

Une vieille servante

Alors on vit s'avancer ,sur l'estrade une petite vieille femnle de nlaintien craintif ,et qui paraissait se ratatiner dans ses ipauvr·es vêtelnents. EUe avait aux pieds de gTosses galoches de hois et le long des hanches un grand tablier bleu. Son visage Inaigre, ·entou­ré d'un béguin sans bOl,dure, était plus plissé de rides Iqu'une pomnle de r,einette flétrie, ,et des manches de sa ca'lnisoles rouge ,dépassaient deux longues Inains à articulations noueuses. La poussière des granges, la potasse des lessives et le suint des laines les avaient si Ibien encroûtées, éraillé,es, durdes, qu'elles senl­blaient sales, quoiqu'-eUes fussent rincées d'eau claire; et, à for-ce d'avoir s-ervi, elles -étaient entr'ouvertes, cÛ'nlme pour prés'enleT d'elles-lnèInes l'humble témoignage de tant de souffrances subies. Quelque chose d'une rigidité monacale r'elevait l'expr,ession de sa figure. Rien de triste ou d'attend'l'i n'alnollissait ce regard pâle. Dans la fréquentation des aninlaux, elle avait pris leur mutis'lne et leur pla,ddité. 'C'était 1a preInière 'fois qu'elle se 'voyai,t au 'lnilieu d'une 'COlnpagnie si nombreuse, et elle delneurait tout illlnlob il e, ne sachant s'il fallait s'avancer ou s'·enfuir. Ainsi se tenait devant ces bourgeois épanouis, ce denli-sièc1e de servitude. G. Flaubert.

OBSERVATIONS

Caractère de ce Inorceau. - C'est là la fois un portrait phy­sique et un portrait Inoral. L'auteur dit d'abord ce qu'il voit du personnage; puis il en déternline le cara-ctèr-e ; enfin il teruline par une expression, « ce demi-siècle de servitude» qui résulne toute la descTiption.

Henlarquez avec quel soin les mots sont choisis pour nous donner rexpr,ession d'une personne maigre, tinüde, sans passion, sans pensée, I})resque sans s-entinlent.

Plan du ·morceau. - Entrée ·en matièr,e. - -Présentation du personnag-e ; indication des détails pTindpaux (petite vieille fem­me - maintien ,craintif - se ratatiner - pauvl'es vêtements).

1. îLes vlêteJ.nents. - Galoches - leur fornle (grosses) - leur lllatière (bois). Tablier - sa form,e (grand) - sa couleur (bleu).

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=--178 --.,,-

Béguin - sa ,fol'me (sans bOl·dure). ICa'misole - sa couleur (rouge).

II. Asp~ct ·physique. - ILe visage: 111aigre, - plissé de l'ides (la c01upaTaIson a~·ec une pOim'me flétrie rend l'~dée plus frap­pante). ---< Les ITIalnS : longues, à articulations noueuses - en­cl~oû.tées, ~raillées, durcies, s.emblel~t sales, - entr'ouvel:tes. (,Ce detall a .faIt passer du portraIt physIque au portrait mOTal) .

,Ces deux Iparagraphe~ qui donnent l'un et l'autre une des­cription physique, s 'entrenl1êlent un peu dans le texte. Ils auraient pu être distincts.

~lI. ILe caractère. - Insensibilité: rigidité monacale, - rien cie tl'lste ou d'attendri, - regard pâle, - mutislne et placidité. -Embarras: elle reste im'mobile.

Conclusion. - Elle est servante depuis un dem.i-siècle.

Calculs 1. Une pyramide a pour base un carré de 0 m. 3 de côté. La

ha uteur de chaque triangle latéra l est de 0 m. 6. Calculer la surface totale de cette pyramide. - Hép.: 0 m 2 45.

2. Une pyramide a pour base un hexagone réo'ulier de 0 m. 20 de côté. La hauteur de chaque triangle latéral est d: 0 m. 90. Trouver 18. surface latérale de cette pyramid e. - Rép. 0 m2. 54.

3. Quelle est la surface totale d 'un presse-papier en marbre ayant 1<1 fonne d'une pyramide carrée, si le côté de la base mesure 90 mm. et si la hauteur de chaque face latérale est le 2/5 de ce c6té ? _. Hép. : 0 m 2 0658.

4·. La toiture d'un clocher a la forme d'une pyramide à base carrér., de 3 m. 50 de côté. L'apothème de cette pyramide est éga l il 5 m. 40. Combien faudra-t-il d'ardoises pour la couvrir, chaque ar­doise COIl"vrant utilement une surface de 126 cm2 ? - Rép.: 3,000.

5. Un toit a la forme d 'une pyramide à base carrée de 9 m. de côté. Cllaque face de la toiture est un triangle dont la haut~ur

est 13 m. 50. Combien de tuiles faudrait-il pour recouvrir ce toit, sachant qu'elles ont 27 cm. sur 15 cm. et qu'en se recouvrant plles perd ent 2/5 de leur surface? Rép.: 10,000.

6. La surface latérale d'une pyramicle à base carrée est de DO clm2•

Sachant qu e la hauteur de chaque triangle latéral est de J In. 75, ('a~cu : ('r la longueur du côté de la base. - Rép.: 0 m. 60.

7. La plus grande des pyrami.des d 'Egyptû a pour base un carré d8 Z33 m. de côté. Sa hauteur ~st ·de 145 m. Quel est son V()111l11e ? - Rép. : 2.632.968 m 3 7:3.

-179 -

8. ~:alculer le volu~e d'un presse-papier ayant la forme d'une pyramIde, dont la base est un triagle de 1 'dm 2 d b t d 6 - . . . e ase e e cm. de hauteur, et 'dont la hauteur a 15 cm. - Rép. : 180 cm3 •

. 9 .. 1..re tombe est . surmontée d'une pierre ayant la forme d 'une pyramIde (Iont la base est un carré de 1 m. 20 de côté et riont la hauteur est de 1 m. 80. Que coût.e cette pierre à raison de 350 fr 1.e mètre cube? - Rép.: 302 fr. 40. .

Leçon de choses LES POISSONS

1. Observation d'un poisson.

Petits poissons vivants dans un aquarium ou un bocal; et poisson nlort pour observation plus complète.

a) Forme ,du corps. - Forme générale en fus.e~nl . qui per'luet .de vaincre aisément la résistance de l'eau; glisseluent silencieux du poisson dans l'eau.

b) Locomotion. ~ :Les poissons se .lueuvent avec des nageoi­res , formées d'un faisceau de rayons osseux, rigides, entre les­quels ·,est tendue une membrane souple. ('Comparer à la tpahuure -des pattes des oies, des grenouilles). On distingue les nageoires [laires qui correspondent aux mCIubres et les nageoires impaires, placées sur la ligne luédiane .du COl~pS. ·Obs·erver le rôle de ,chaque nageoire: prüpulsion, direction, équilitbre. ILes Iuouvelnents fies llageoires sont cO'luparables à ceux -des rallues ·et des godilles.

c) La tête ne peut pas se Iuouvoir par rapport 'au reste du 'corps ; yeux latéraux ; bouche constam·ment en nlouveluent ; deux . plaques dur.es · (opercules) qui se soulèvent régulièrement de cha-que côté de ta tête.

d) Observations hors de l'eau. ~ Le poisson sorti de l'eau se débat ;énergiqueluent. Il lueurt assez rapide'luent. .on peut ~lors l 'exwminer de plus près; son corps est couverlt d'une s'Orte de colle lirquide et glisse entre les doigts. Feau recouverte de petites écames qui peuvent se déta,eher; IMontrer ,cOJlllnl·ent elles se recouvrent · et sont fixées. Observer également sur cha1que côté du corps la ligne latérale qui sert · aux poissons d "organes du toucher.

II. Organisation intérieure.

On peut découper un des côtés du poisson qu'on vient ,d'ob­server, indépendamluent de la colonne vertébrale que l'on n~et aisément à nu, ,le corps du poisson r·enf.erm.e de nOlulbreux pet~ts os ou arêtes. On reluarque al1ssi l'appareil .digestif: œsophage, €s:toma;é, intestin et foie vülumineux.

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- 180-

Au-dessus de l'appareil digestif on trouve la vessie natatoire, poche remplie d'air qui permet, plus ou nloins ,comprimée, dp. faire monter ou destcendre le poisson dans l'eau. La respiration se rfait d'une façon spéciale. Le poisson n'e sort pas de l'eau pour respirer C01IllJne la grenouille, 'et il lneurt si on Ile place dans l'eau bouillie .. Il utilise l'air !Clissous dans l'eau. Ohservons-Ie respirer. Il ouvre la bouche et ,avale de l'eau, :puis il ferni'e la bouche et chasse }'.eau s'ous les opercules.

Soulevons les üpercules: On aperçoit en dessous plusieurs rangées de fines lanlelles roses; ce sünt les branches dans les­quelles le sang vient prendre l'oxygène dissous dans l'eau et s'y débarrasser du gaz carbonique qu'il contient.

Le poisson a du sang rouge et fr'Üild envoyé dans le corps par un cœur à deux ,cavités.

Les poissons se reprüduisent en pondant de nomlbreux petits œufs qu'ils abandonnent dans les endroits calmes ;(le hareng pond près de cent mille œufs).

III, Caractère généraux des poissons.

Les poissüns sont des aninlaux vertébrés qui respir,ent tou­jours dans l'eau. !Leurs m'elnbres s'Ont des nageoires. Ils ont d'or­dinaire la peau recouv'erte d'écailles) et la tem'pérature de leur corps est variahle. La plupart ünt un squelette osseux.

IV. Principaux poissons.

On peut Idistinguer les poissons de nler et les poissons d'eau douce; les poissons qui ont un squelette cartilagineux '(cOIm'me la raie au corps plat et très lar.ge) ' et les poiss'Üns qui ont un squelette osseux (comlne le :brochet, le goujon). Il y a des pois­sons carnivores et des poissons herbivores.

Faire dis,tinguer ~es poissons princicpaux qui vivent dans les rivères du pays ou au bord de la ,mer.

V. Utilisation des poissons.

Tous les poissons d'eau douce et un grand nombre de pois­sons de Iner sünt comestibles; on les conSOlnme soit à l'état frais (il faut vérifier alors s'ils ne présentent .pas de traces de déconl­position: chair flasque, y.eux vitreux, branches décolorées), soit salés, fumés ou en cons'erY'e. On extrait du 'f'Üie de la Ulorue une huile de pharmacie.

VI. Pêche et Pisciculture.

Indiquer les principaux :procédés de pêche: ligne, fiJet. En mer, les filets ou chaluts sünt traînés par des bateaux spéciaux. ~ Les poissons se reproduisent en pondant là l'époque du frai, de nonlbreux 'œufs. La plupart d.es petits sont dévorés , dès leur naissance par d'autres '(truites, brochet). IP'Üur pouvoir repeu-

...... 181-

'pler les rivières, on pra,tique l'élevage des poissons soit en re:' cueillant des œufs 'que ' J'on fait ,éclore dans des tha~siils soit en capturant les tout petits poissons qu'on ne remet ,en li'berté 'qu'au moment où ils ont acquis une -taille suffisante. -

E~u-cation physique -

Durée: 25 à 3.0 nlinutes. il\1atériel: un ou deux bancs; une corde.

I. Mise en train.

a) ExerCÏ'ces d'ordre. RasseIll'blement coude là coude en ligne sur deux rangs. ~ A ,droite par 4.

IMarche au pas cadencé. - Auglnenter progressivement la cadence pour 'lllar'cher au pas des chasseurs.

Marche avec changenlent de pas, denlÎ-tour à droite en 'Inarchan t.

Marche en arrière, régulière, sans hâte. FOfinlation des distances. - Pour la grande disltance ... -

En positi'Ün ! 'Fléchir les deux bras, ,paunles 'en avanlt, coudes en bas.

Vers la g-auche. IMarche ... Fixe! Se porter !par des pas rapides vers la gauche, étendre hori- ,

zontalement les bras, 'paumes vers le sol, les doigts touchant ceux du voisin.

b) Positions initiales. - Pied en avant (distance entre les deux talons , : deux Ipieds) 'et sur lIa !pointe des pieds. - Sur la pointe des pieds, flexion des janllbes.

A"vantt-bras devant la poitrine '(doigts et poignets aH'Ürrgés devant les davi,cules, les paumes ,de nlains en deSSOl!S, les cou­des bien reculés là la hauteur des épaules). Bras 1ateraux, rota­tion des bras, tourner Jes paum-es des Inains en dessus.

Porter les bras alternativeluent, puis siInultanénl'ent à la 1 " f t position horizontale, vertkal,e, l\~térale.' en arnere, avec en e

!tendue de la jambe gauche, pUIS drOIte, en avant, en arrière et sur le côté.

Passer de la 'fente arrière fléchie à la fente avant flétchie e,t vice vers,a, Inains aux hanches, puis nlains à la 'nuque.

Elévation verticale des Ibras dans la fente avant fléchie et abaissenlent latéral des hras dans la Ifente arrière fléchie; m'Üu­vement alnple et lent.

c) J\.louvetIDent respiratoire. ~ 'Position ifondam;ntale (garde à vous), porler les bras en arrière en reculant les ,epaules et Bn

Page 13: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

-182 -

faisant une extension du cou, la ttête en arrière. Inspirer forte­ment en faisant ce mouvem·ent et expirer .en revenant à la posi­tion fondam,ent'ale.

Elever à 'la verHcale les ·bras tendus devant le corps.

II. Exercices.

1. Tête. IRotation de la ~ête ayec flexion en arrière.

2. Tronc en ,arrière. IBras verticaux, flexion du tronc ·en arrière.

2: Ibis. IBras vertilc'aux, pieds écartés, ,flexion du troillc] .en ar·riere.

3. Tronc en lavant. IMains à la ·nuque, <pieds écartés, flexion du tronc ,en avant.

3 Ibis .Bras verticaux, pieds écartés, flexion du rtronc en avant, toucher ierr·e avec la pointe des doigts.

4. Tronc: rotation. Pieds écartés, nlains à la nuque, flexion du tronc ilatéralelnent là gauche puis à droite sans déplacer les hanches et sans .plier les 'genoux.

5. Jalnlbes et bras. IBras en avant, une jal11be tendue en avant, élévation 'sur ·1a pointe du 'Pied, flexion et extension de la jamlbe d'appui, reposer le talon.

5 bis. IMains aux épaules, ,flexion des han1ches en ,restant sur la pointe des pieds, ext1:ension latérale ou verticale des bras.

6. Extension de la co.lonne vertébrale. Bras verHcaux, flexion du tronc ·en arrière a'vee les nlains appuyées conh'e le ll1ur, élé­vation sur la pointe des pieds; Iflexion en ,avant et se r,elever ,sans 'Voûter le dos.

7. Equililbre. ~ -Debout sur un 'banc, bras latéraux, se dépla­cer ·en avant ·et en arrière.

7 bis. IMêo:ue 'lnouvement que le précédent1: en meUant un genou sur le banc à chaque pas.

8. IMarche. lPas gymnaslique (.le corps légèr,ement incliné en avant, les poings à hauteur ' des hanches et fermés, coudes très peu en arrière, tête inclinée dans le prolongelnent du buste, lais­ser au bras leur m.ouvelnent d'os,cillation naturelle).

9. Musdes abd01ninaux. Les nlain par terre, le corps bien tendu en arrière, la pointe des pieds sur le sol, flexion! des bras, 'puis éléval1:ion d'une jalnbe.

10. Saut. ~ Saut avec élan par dessus une C'ortde.

III. Retour au calme.

IRassell1blelnent ·en colonne par 2. - IMarche chantée. Exerd,ce respiratoire. --1 Rentrée ·en dasse.

-183 -

0===========================0

• NOS PAGES COURRIER DES INSTITUTRICES

~ ~

0============================0 SOMMAIRE: Le bon travail. - L'enseignement de la lecture. -

Eveillons lE' « Sens Social» de nos enfants. - Pensées. - Divers.

~ Le bon travail ~

Songe, Ô rêveur lassé de vivre Que travail sacré délivre L'homme de tous les maux h-wnains! En vie, en force salutaire, Il l'end au cœur - c'est un mystère! -Plus que ne lui donnent les mains!

Laisse le rêve, prends la plume, Lève le marteau SUI' l'enolume, Prends la truelle .des maçons: Tu sentiras ta délivrance! Et SUI' ta lèvre une espérance Voudra s'échapper en chansons!

D"où vient donc la vertu secrète Du bon travail? C'est qu'il arrête SUI' un point fixe, l'œN content! C'est qu'il limite la pensée ... ToU'te besogne est cadensée Et s' harTI10nise au cœur battant!

Qui- rêve est toujours solitaire; L'action, pal' toute la terre, Pousse la foule aux grands chemins; Le tl'avail n'est jamais lcc haine ... Tous les travailleurs font la chaîne Et sentent leur cœur dans leurs 'mains !

Sois la volonté, l'énergie, Et tu sentiras, pal' Imagie, MUle cœul'S dans ton cœur content... Tu Sel'ClS de la gl'ande l'onde Qui se ·déroule pal' le monde, Les TI1ains dans les mains, en chantant-! J. Aicard.

Page 14: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

-184 -

L'Enseignement de la lecture par la méthode globale

Un numéro .de L) Ecole Primaire -de février üonrtenait quel­ques extraits sur la valeur psychologique de la méthode globale.

Voyons-la Iuaintenant au point de vue pédagogique. L'étude de la , lecture 'Con1TI1ande tout le iprogralmue de nos

écoles ,enfantines. En effet, in1p'Ossi1ble .d'avancer si l'enfant n'est pas là ,J,nêIne d'utilis'er Jes différents manuels, de lire, d'apprendre par cœur - souvent a l'exeInple du !perroquet - son catéchisll11e ou ses règ.les de ,gr a'l11111 aÜ·,e.

A l'âg,e où l'enfant devrait appren\dre là observer 'à se ser-vir de ses sens, et là contrôler ses perceptions, toute l'~ttention de l'~cole est concentrée .su~· l'enseignen1ent de la lectur,e. Alors qu'il dêbute dans ~le travaIl Intellectuel, tout Je prograIun1e converge sur cet 'enselgneInent: le reste, culture des sens 'Observation langage, expr,essio~, a:ctivHé 'Iuan'Uelle -est relégué 'à' l'arrière-pla~ :faute de telups, car Il tfaut passer d'une ditffi.cuIté à l'autre voyelles, consonnes, Idiphtongu~s et Slwtout sa'Voir tous lire ou à peu rprès au bout .de l'année.

Et pourtant le ibut de :l'école dès le début, n'est pas seulen1,ent d'arpprep.dre à lire, écrire et comrpter, Inais de développer inté­gralement r enfant selon ses aptitudes) en vue de la vie sociale. La lecture conHue les autres 'branches du progran1!l11e est un moyen de culture, elle n'-est pas un ,but ,en soi. fLa 'méthode d'enseiane­ment doit être telle qu'elle favorise la culture de l'esprit et ~on­trihue au dévelorppen1ent de la personnalité ,entière de l'enfant. La n1éthode globale répond 'à ces conditions. Elle se présente à ù',enfant sous la fOr111e d'un jeu qui l'attire et 'le retient. Non seu­lel11ent ce jeu permet 'l'acquisition de la lecture -et de l'orthogra­phe, favorise la répétition sous une fODme arttrayante, en ,éveillant l'intérêt appelle l'effor1 sans que 'ce .dernier .devienne rehutant. Il se livre à son travail de déchififrag-e av,ec entrain -et ardeur _ au point d'en oublier ù'heure Ide la récréation - jusqu'au mOll1ent où il est lnaître .de lui, où il lit 'cè qu'il veut. Ainsi la lecture n'est pas un dOlnaine spécial, un travail sans rapport avec l'a-ctivité s-colaire.

Eveillons le "sens social" de nos enfants Sens social, questions sociales, travail social, des mots dont cer­

tains pensent encore qu'on leur rebat un peu trop les oreilles et que ln. vieille « bienfaisance» suffisait.

Je crois, malgré tout, que les uns et les autres, s'ils consentent à aller un peu au delà des apparences, s'intéressent aux mêmes pro-

- 185-

blèmes, cherçhent également à se rendre utiles, à « servir» d'une manière tout ,à fait voisine.

, Il en est peu - en est-il même encore? parmi les adultes d'au­jourd'hui, qui prétendent ignorer que la misère existe. En est-ii beau­coup. d'autres qui se conte~tent d'être des diletta!ltes? Et tous, qui que nous -soyons, ne souhaItons-nous pas « agir» ? r

C'est Ozanam qui écrivit: « La question qui divise les hbmmes dl) nos jours n'est plus une _question de formes politiques, c'est une question sociale: c'est de savoir qui l'emportera de l'égoïsme ou de l'esprit de sacrifice.» . ,

"Et c'est lui aussi, M. Georges GOy'au nous le rappeia~t récemme:r;ltl

qui eut le courage de dire que l'aumône ne suf,fisait rpas. ' ,

Nous savons tous ce qu'autrefois on entendait par « visiter les pauvres ». Le monsieur et la dame ri chf? ' croyaient avoir beaucoup fait en déposant une petite pièce d'argent au coin d'une table plus ou moins propre. Les besoins véritables des malheureux nous étàient, en fait, tout à fait inconnus.

Nous avons maintenant une autre conception de nos devoirs. Nous commençons -à comprendl~e que ce qui no~s est demandé~ c'est tout autre chose qu'une obole d'argent: une main fraterneUement tendue, « fraternellement», sans réticence. ' ' '

Ce n'est pas toujours facile. Il y a un instinct qu'il faut mater: c'est 'celui qui ne reconnaît pour notre semblable, pour notre frère! que l'être h9.billé comme nous, usant du même langage châtié, ayant q.u, moins une éducation identique.

Ce ne sont pourtant là qu'apparences ...

Il .faut savoir aller plus loin, plus profond ... Ce qui ne veut pas dire pour cela, entendons-nous, qu'il ëst nécessaire de se mettre au niveau de -son interlocuteur ... ne pas croire, cela s'est vu, que pour être compris d'un ouvrier, il est indispensable de parler argot. Entre « être fier», « faire le monsieur» et devenir vulgaire à plaisir, ', il y a tout un monde!

N'est-elle pas lourde de signification cette simple phrase de la « mère Riquet»:

« J'ai rencontré MUe X ... (une des dames du pesage où ma « mère Riquet »' conduisait son dernier-né), elle m'a dit bonjour « comme si j'étais riche! »

Je ne ,sais pas SI Je traduis bien ma pensée: il faut rester ce qu'on est, ni en deçà ni au del,à. Et si l'on va vers le peuple, il faut y aller non seulement avec amour, mais avec resrpect. C'est suffi­sant pour nous donner, dès l'abord, la certitude qu'entre lui et nous il y aura toujours moyen de s'entendre.

Page 15: L'Ecole primaire, 31 mars 1935

1,86 -

({ Le bien autant qùe le mal, ~ dit quelqu 'un, a son influence, et tout homme est une force d'orientation.» .

Etre une force d'orientation, devenir capable d'influence, c'est cela seulement qui est ({ être riche» véritablement.

Or, influer sur quelqu'un, c'est lui communiquer quelque chose de soi, mais avant tout, pour cela, il faut avoir quelqu~ cho.se à donner, -quelque chose d'autre que ' i'argent'. · .

.L'influence ne se conquiert ·que par l'effort sur soi. « On ne fait œuvre réelle que dans la mesure où l'on est.»

Ce sont là quelques idées générales qu'il n'est sans doute pas inu­tile d'évoquer dans une revue éducative.

... On sait, .de plus compétents que moi en la matière le diront, la force des habitudes prises dès l'enfance. Si nous voulons qu"à l'âge adulte .l'esprit de sacrifice , l'emporte sur l'égoïsme, nous n'attendrons pas que nos enfants soient grands pour leur signaler certains aspects de la bonté, mais nous ne pourrons leur enseigner ce dont nous pe serons pas nous-mêmes entièrement convaincus ...

'Or le « sens social» est rarement un sentimep.t innné. Nous lé formerons chez nos enfants, en éveillant lèur sympathie, non seule:­ment pour ceux qui les oblig~nt et les éduquent, mais pour les m~oins favorisés, ceux qui les servent, ceux qui peinent, ceux qui souffrent ...

Je ne connais rien de plus odieux que cette anecdote narrée de:­vant moi, ces jours derniers, par une jeune maman ':

L'été dernier, la la campagne, .Mme X .... trouve son fils, six ans, eu train de rosser magistralement un gamin dépenaillé, sinon beau­plus jeune, en tout cas b~aucoup moins robuste que lui.

Elle s'interpose,. elle s'exclame:·

« Mais qu'est-ce que tu fais? »

.. ' Alors l'enfant, dédaigneux, de .répondre:

« Ne t'inquiète pas, ça n'est qu'un petit paysan.»

Et la mère - la malheurese! - n'a foot qu'en : rire!

, "

Céline LHOTTE.

~.

-187 -

~ Pensées ~

Vous voudriez bien que tout fût printemps et été; mais non, il faut · de la vicissitude en l'intérieur aussi bien qu'en l'extérieur.

Ne cherchez pas la perfection dans l'état où vous n'êtes pas, mais dans l'état où vous êtes, et puis souvenez-vous que le découragement n'a jamais raison. En allant toujours, on avance.

Après avoir arrêté le nomlbre nécessaire de nos heures de som­meil, soyons fermes sur ce point. Pas de mollesse. Le sommeil a été donné à l'homme pour son repos; c'est un mystère de la bonté de Dieu, il ne faut 'pas en abuser. Mgr Dupanloup.

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