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82me Année No 9 31 Octobre 1933 .DE LA Soeiété valai,af)J]e d L'ECOLE PRIMAIRE parait 14 fois pendan t Il' co ur s scol nin' ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.- T ('S nl!tlllm" lH:nls M' ri 'g h'nl pur l'h,'qup pO'ital Il r :,{i lion . f li ;'t ("t,.' dHnul ('olllrt' lï'mJUJurSl' lHl ' nl. Tonl ce qui con corne 10 publication doit êlre adressé directemen t li M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Département do l'Instruction pUblique à Sion . IIIIIIUlI(,'I'8 fi l l'X, ' llbl\ ' pllll'nl Pi11' PU BLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publlcité, Sion HIIP h' 1. al] 11111(' 1- _ TI'!PllhlJlll'

L'Ecole primaire, 31 octobre 1933

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 octobre 1933

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82me Année No 9 31 Octobre 1933

~f(a~~l .DE LA

Soeiété valai,af)J]e d 'édu~ation

L'ECOLE PRIMAIRE parait 14 fois pendant Il' cours sco lnin'

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.-

T ('S nl!tlllm" lH:nls M' ri'gh'nl pur l'h,'qup pO'ital Il r :,{i lion . f li ;'t ("t,.' dHnul ('olllrt' lï'mJUJurSl' lHl'nl.

Tonl ce qui con corne 10 publication doit êlre adressé directement li M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au

Département do l'Instruction pUblique à Sion.

I ~' IIIIIIUlI(,'I'8 fi l t1~ 1 · 1'l;1I, · ~ l'X,' llbl\' pllll'nl Pi11'

P UBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publlcité, Sion HIIP h' 1. al] 11111(' 1- _ TI'!PllhlJlll' ~.;lü

Page 2: L'Ecole primaire, 31 octobre 1933

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52me Année. 'N<J 9. 31 Octobre 1933.

L'ÉCOLE PRIMAIRE OROANE DE tA SOCIÉTÉ VALAISANNE o'ÉDUCATION

SOM:\[AliRE : 'Com municnHons diver·ge.s. - POUT Ja. Na,t uro cl .la FuLl'je. - A propos de la fel'mettll'c ,cie classes. _ Jlersonne!l en­seignant sans poste. - « Tout ,pOur 1108 élèves )), _ VeUle c1-e J'en­trée. - Chronique de l'UnIon. - NOS iPAlGES. _ Les ye ux des 6colieJ's. - Nécl·o.J.ogie.

Envoi au P. E. Dans le but de <!üninuer les accidcnts (le la cil"culaLion et

d'écla irer les usagers de la route sur Je code de la circulation , les Départements de -l'InstruclÏon publique de la Suisse romande onL édité Ulle brochure intitulée: c Dans la Rue ».

Cet intéressant opuscule indique (l 'abord les p dncipales règles de la ci rculation, donne de judicieux conseil s aux piétons, -aux cy­clis tes, rail connaitre la signifi.cation (les poteaux d e signalisation, cie., etc.

Cette brochure doit faire pa,·tie de la Bibliothèque scolaire. Le maUre 'la reme ttra a ux élèves lors des ex'plications qu'il est prié d e donner.

Comme il n 'a pas été possihle de la l'cmeUre là tout Je IP. E ., les maÎües qui 'l'ont reç.uc voudront bi en la comm uniquer à leurs collègues de la localité qui en seraienl dépourvus.

Programme des leçons de travaux manuels dans les Ecoles prImaIres

Le nouveau Programme d es Travaux TIlanucls entrera cn vi­gueur avec le cours scolaire 1933-34. Il a é té adressé, courant juillet. ft i\1esdanles 'les Institutrices et aux maîtresses de b'uvaux manuels.

Les maîtresses qui ne l'auraient p as reçu peuvent 'le r éclamer au Secrétariat du Département d e l'Instruction publique.

Manuels scolaires obligatoires

'Le Département ra'ppelle au P. E . les diverses cil'Culaircs rela­tives aux. manuels scola ires, Il lui a ,été r emis une liste de manuels obligatoires, 'liste qui doit être affichée dans les salles de classe.

Le P. E. est prié de s 'y conformer . Il lui es t interdit d 'intro. duire des manuels autres que ccux indiqués, sans l'autorisation du Département.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 octobre 1933

- 250_

Journal de classe et Registre des notes

L?s lHegistres officiels: c Journal de classe et Cahier de noies _ on,l, étc adressés aux ,Commissions scolaires, auxquelles le p, E. est prIe de les demander s 'ils ne leur ont l)US encore été rem is.

Dépôt du Matériel scolaire

Invitation pressante

• Dans 1; but d 'éviter <les difficultés a il p, E" de faciliter ln ~a?he du 'Gerant. 11. es't rappelé que toute commande qui n'est pas falle sur le Illulletlll ad hoc ne sera pas prise en considérati on. D 'autre part, il devra être bien indiqué si hl factur e sera payée ![Jar la COlllllUIIlC ou pal' l'ins tituteur.

Sou de Céronde

Dons ClHoyés ùirectelnent il l'Institut du Bouveret, janvier, février, mars el avril H133.

,Classe élém, ][ filles, l sérables, fI', 1.50, - Ecole des filles, ~a.illon , fI', 4,15, - Ecole de Pinsoc, '1'1', 3,fiO, - Ecotes des garçons, S1Oll, fI', 39,50, - Ecole d 'lcogne, J'r, ï ,- , - Ecole des ,filles, Plan d e Vollèges, fr, 5,-, - Ecole de Granges s, S, fr, 9,-. -Classe de M. Theylaz , Sierre, Ir. 12.-. Ecole supérieure d es .filles, Vex, fr . 4.15. - Ecole de Rive·Haute, .Liddes, h. 5.-. - Ecole des filles 11 , ILens. t'r. 4.- . - Ecole des fi:lles Réchy, fI', 4.- . - Ecole des garçons, Chmuplan , fI'. 4.-, Ecole des garçons, Dl'ône, fI'. fi, - Ecoles des gar~ons, 'St. Pierre·(les-'Clages, l' ... 9,GO. - Ecole des garçons Il , Tsérabl es, 1 fr.

A propos du Concours ,,l'Electricité dans la Maison"

Le Secrétariat général de la c Semaine 'Suisse _, fAssociation de propagande pOLIr l'enlr 'aide économique nationale, nous prie de bien vouloir rectifier , ensuite de nouvelles statisLiqucs, l'un des chiffres publiés dans la bro~hliïe « r Elcetricité dans ]a maison ) , -euvoyée l'automne dernier ù tous les membres du COI"pS cn5ci· gnant, pOUl' la préparation au traditionnel Concours scola'ire de com'posiHon de Ja Semaine Suisse. 11 y était dit que l'on 'Compte, e11 Suisse, plus de 150,000 ménages où l'on cuit exclusivement ù l'électricilé. Or, selon les données plus récentes, cetle évaluation sera it exagérée ct le ,nombre !probable de ces ménages a fin 1932 devrait ê tre l'amené Ù 85,000 environ . Ce sont nàl ùvidemlnent des chiffres d'évaluation, sujets à discussion 'Car les statistiques

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exactes 111anqucnt, 'Iuais la différence invoquée justifie cette luise au point dont ceux et celles qui ont lu la 'brochure en question voudront bien prendre 'note, en considérant ces deux chiffres comme un minimum et un nlaximum.

Pour la Nature et la Patrie

,Le DépaTtenlent de l'Instruction publique se fait un devoir d 'encou rager Jes efforts de 'la Ligue suisse pour la Protection de la nature dOTl t il publie ci·dessous l'Appc:J au ICorps enseignilnt. Nous vous prions de ·bien vouloir colla'borer avec cette Institution dans la mesure de vos nloyCIlS el .des condiüons lo:cales.

Veuillez delUandcl' sans r elard la doculll entation utile au Secrétariat de la Ligue suisse, ObeJ'alpslrasse 11 J cl Bâle.

Au Corps enseignant suisse,

Les maîtres et les ma'itresscs suisses n 'ignorent 'pas que la joyeuse offrande faiole par la population -le 1er août sera employée pour une bonne parl Ù un bul excel'Ient et 1)rofitera <à notre jeu­nesse scolaire.

La Ligue pour la protection de la naLure a décidé d 'employer dans sa totalité: la ,part qui lui reviendra ù son lœ uvre <Je propa­ga nde p édagogique. Elle 'croit pouvoir eOJTI1)t er que les éducateurs de la jeunes5c collaboreront activement à l'exécution de notre «(' uvre de diffusion ·s'Colai're.

Au plus tard au début du semestre d'<hiver, nous nous ferons un plaisir d e 'leur transmettrc lc malériel gratuit destiné à leurs élévcs. Nous nous effor'cerons d 'être en 'l11eSUl'e de fournir à tous les degrés scolaires des ,publications répondant à toutes les exi· gences de l'enseignenlcnt.

Pour le degré inférieur, nous éditerons d es Feuilles illustrées, ~IVec un court lexte instruclif; aux élèves des 5me là Sme années, nous destinon s nos Feuilles suisses d e la .Jeunesse et les 'brochures de notre Bibliotllèque de la jeunesse pour la protection de la nature. Parmi ces d ernières , nous voudrions avant tout donner ,la plus grande expa nsion ù nou'e numéro-progrmume : Le jeune Protec­leu/' d e la nature, car cette publication a été, là la demande du Conseil fédéral , exmninée par 'la conférence d es tDirecteurs can­tonaux de l' Instruction ~)ubli<Iue, et a été trouvée propre il 'être mise en usage dans l'enseignement.

Nous serions pal'ticulièrCll1ent reconnaissants au COl'PS ensei­'filant -de vouloir 'bien organi ser une Journée de la Protection de la Natul'e, institution introduite déjà avec Igrand succès dans ,plu­sieurs é·coles, Nous ne InanquCl'ons de soutenir Ues efforts et les

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travaux accoIll~)li s ce jour-Jù ou en ,d'auLres occasions 'pour notre bonne 'cause. Parmi les diverses activités possibles, n ous c itons: la fa1bl'ication et la pose de nichoirs e t de mangeoires ,pow' les oiseaux , 'la planta·tian d e haies vives ct de 'bosqutes où les oisea ux trouveront asile, la création c t le développement de petites réserves, les soins donn és aux fleurs, Je nettoyage et l'cmbelJissement d e points de vue, l'enlèvement des p ierres d'un a'lpagc ou d'un pâtu­ra ge, la construction de chclllin s forestiers, de bancs, d 'indicateurs et d'écriteaux signalant un d anger, la recherche ct 'la protection de monuments naturels, elc.

Nous ouvrirons aussi d es concours Ù primes 'Pour stimuler les élèves oà pratiquer activement la prolection d e la nalure.

Na lurellemclü, tous ces 'rés u1tats nc peuvent @tre atteints qu'avec la bienveiHante -collaboration du corps enseignant. C'es t lui qui tient dans ses luaÎns les 11loyens d 'exercer sur l'âme juvé­nile un e influ ence asscz pénétrante pour que la protcetion de la nature ct de Ja patrie devienne une pujssa nce devant laquclle s'in­clinent partout 'les us et coutumes. IS' ils participcnt ù cettc œuvrc, les maltres et ma'ih·esses peuvent êlre assurés non seulement de notre reconnaissancc, nlais de ceBe de tous les amis d e la jeun cs se et de la nature, plus en<:orc, de la gratitude de '11o tre p euple entier .

La Direction de la Ligue suisse pOUl" [Cf prot ection de la nature.

A propos de la fermeture de classes Quoique la s iLuation fi·nancière d u canton soi t djrf:fiôl e Cil

cc moment, le Dé.partement de 1'1. P . n 'entend nuIJement faire des économies qui seraient de 'Ilature à entraver les progrès ré.jouis­sants d e 'l'enseignement primaire.

Le Département entend suivre un programme b asé sur la justice distributive. IC'es t .pourquoi il a cru tout d'abord utile de faeiliter la tâ<dhe du luaUre en dédoublant les classes surchargées et en réunissant d 'autres lCom'Prenant un effectif par trop r&luit.

Sa ns .cloute, il llourrait s'en tcnir à la leUre de L'article 8 dc la Loi sur l'lE . IP . de 1907 , qui !prévoit que toutes 'les classes c om ­prena nt plus de 50 élèves peuvent ê tre d é<louIYlées.

Au moment où le budget cantonal boucle pa:r des d éficits alarmants, une inlcr,prétation littérale de cette disposition sc. jus­ti fierait. Mais il est des norm es que l'on ne peut dé.passer au flsque dc faire du 111auvais travail, de sacrifier l'avenir intellectuel du Pays.

Le Département chcrche ù raIllener l'effectif des ,classes à un niveau aussi llllifoJ"Dl e qu e possible, tâche difficile mais non ir­réalisable.

- 253 -

Il n 'es t d"on<: nullem ent d a ns l'intention d e ?f. le Chef du Dé­partement d e f aire d es économies au d é trim ent d e l'instruction , de fermer des classes si ce n'est pas absolum ent indiqué.

E n 191 2-13 , il y avait en Valais 618 classes avec une m oyenne de 34 élèves. Pendant le cours scola ire 193 2-33, 23,388 élèves ont fréquenté nos 752 classes 'primaires, ce qui donne une moyenne de 31 élèves. E n 20 ans, il y a eu une augm entation d e 134 classes dans le même temps que la fréquentati on moyenne des classes a d iminué de 3 unités.

Si l10 U S comparons la moyenne des classes primaires du Va­lais avec celles de quelques cantons, on -cons Latera 'Uvee plais ir qu e nous ne somm es !pas en mauvaise pos ture.

Neuch,llel 33 Vaud 34 Soleure 4-1 Thtll'govie 42 Lucern e 48 oSt- Gail 49

Si en Vala is on p eut dédouhler les classes dépassant 50 élèves, l'effectif légal max iullllll sera là ce mom ent de 70 i1 Zurich , Berne cl 'Lucerne, de 65 Q Soleure, Argovie ct Thur·govie, de 32 à 44 à Bâle-Ville, d e 35 à 45 dans le canton de Vaud selon que l a classe comporte un ou p lusieurs degrés.

La disp osition ·Iégale de Vaud et d e ·Bâle-Ville m érHe d'être retenue.

On sa it qu'tille dasse de 25 -élèvcs cOluprenant ,tous Iles degrés est plus d iffic ile" diriger que -telle a utre d e 35 à 'la écoli ers d u m êm e d egré. Il es t dès lors difficile .de se tenir -il la -le ttre d u texte légal.

Nous croyons in téresser les membres du 'P. ·E . en d?llllallt Je tableau de la .fréquentation -des classes pour 'le dCl·m er cours .$colaire.

Cldsses d e 7 à la élèves 6

• 10 • 20 • 71

• • 25 • 30 • 166

• • 20 • 25 • 168

• • 80 • 35 184

• 35 • 40 9(1

• 40 • 15

• • 41 Hl

• • 42 • 7

• • 44 • 4

• • 45 • ()

• 46 • -Cl

• • 48 • 4

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Les classes qui ont 45 élèves el plus devront 'être dédoublées dans un avenir prochain. Il y a lieu de noter que ces classes sont pOl11' la plupart mixtes et comprennent lous les degrés, De plu; , po,!r la ,majeu.l'e partie d'entre el les, on nous signale une 'a ugil1cn­tahon d effectifs ces années 'Procha in es.

Mais d édoubler ces classes suppose nécessa ircment une aug­mentation de dépenses .pOUl' l 'E-Ia't, cal' il fa llt dire que les COI11-

mun es intéressées paient déjà le 1 0/00 du sommaire imposabl e prévu à l'arl. 18 de la Loi de 1930, Les frais d écoulant de l'ouver­ture de ces c1.asscs incombent entièrClncnt au Canton.

Le mom ent est mal venu d 'au gnlcnter les dépenses ' nul n 'ignore que les comptes des années 1931 et 1932 ont bOllclé par d 'importants dMicils; ceux de 1933 fà 1934 seront encore plus élevés,

Comme 011 ra dit plus haut, il faut autant (fue possible uni­formiser l'effectif de nos é<:oles, Celles qui ont moins d e 20 élèves sont s iLuées dans des hamGaux trop d is tan ts <1\ln cenlre, ('jles ne peuvent être touchées. Pal' conlr e, 1101nbre de localités ont ,plu­sieurs classes dont la Inoyenne oscille entre 24 et 28 élèves. ' ans difficlùté aucune, sans ,portcr atteinte :\ l' instrud ion des enfants, on p eut supprimer une classe lorsque la m oyenne n e tombe pas ensuite tTOp haut.

Il es t des considérations de locaux, d 'h ygiène, dont le Dé­part em ent ne manque pas dc t enir conlpte.

Les suppressions obt.enues de ce fait perlD ettent d 'ouvrir pal' ailleurs des c lasses surchargées .

'Ce progl'atume, qui a été appliqué en 1933 a été a1pprouvé pal' la ,COlum ission ca nlona1e de l'E. P.

Si une dizai ne de classes (Hlt ét é suppriJnées, -il 's'en cs t ouver t pal' contre 11 autres dont l'effectif atteignait 4'8-5 0 écolie1'3,

Il faul préciser et répondre à une objection, 'Le Département de l'Instruction public!ue n 'a pas procédé il la

suppression de ces classes -sa ns en aviser assez tôt les .Adminis tra­tians coonTIunales intéressées. Il t enait '~l 'leur perm ettre de 'pro­céder à la transition , de ,prendre 'les mesures voulues en temps uLile (excep té !là où une solut ion devait intervenir inllll édia'tc­m ent). C'est ainsi qu'en juillet 1932, déjà les autorités communalc" ont été -avisées <.le ce qui devait se produire.

Personnel enseignant sans poste Actuellem ent, 21 instituteurs 'ft un nombre ;approchant d'ins­

titutrices se trouvent sans poste. Quelques-uns d'entre eux auront la dircction de l'un ou l'autre

cours cOlnplémenlaire; d 'autres seront appelés à remplacer des collègues malades ou astreints au service militajre.

0-­- ""~,) -

Depuis quelques années, la s itua tion est à 'peu près la m ême; au début du cours scolaire H)32-33, le nombre des llla itres et maέtresscs disponiblcs était le mêmc à une ()u deux unités près. li s'est trouvé qu'cn février-mars, lou te la genl pédagogique éta it occupée. En Valais, on ne peut 1)as encore dire qu'i} y a réel1e­m ent pl éthore de 'lnaîtres d 'école. Quelqu es SUl'llUllléraircs sont nécessa ires VOUl' les r elllplacem cnts.

CcUe situation c ritique n'a pas la issé le Département indif­férent. Voici deux des IneSUl'es qu 'il a cru devoir prendre :

1. Restreindre les admissions ~l 'l'Ecole Normalc: En mars 1933, S Ul' 53 cu ndidats inscrits (seulcm ent pour la partie fran­çaise) 13 seul em.cnt ont été adm is; 18 éga'lem ent ell 1933.

Qu e s'est-il produit ? Quelques-uns d' entre eux suivent rEcole Nor male dans un autre callton .

2. Suggérer aux maîtres anciens de se m ettre a u bénéfice de ln retraite.

Dans le courant d e ,l'été 1932, le Dépar tem ent a tenlé des démarchcs dans ce sens auprès dc certa ins des membres du P. E. qui arrivaient à l'âge prévu par '1"al'l. 22 du Hèglement d e la C. dc n. (qu elques m enlhl'cs anciens ne font partie d 'aucune ca isse). Tous sans cxception ont demandé à 'Pouvoir continucr , leurs forces leur pel'lnettant encore de se dl..~en sel' pour le bien de la jeunesse.

D'ent ent e avec la S, V, E" Je Département poursuit l'étude de la ques tion. Diverses mesures ont Mé envisagées; quoique leur applica tion sc r évèle difficile, il fa udra pourtant agir.

"Tout pour nos élèves" Un jour (l'excursion , nous entrion s sur le soir dallS un petit

hô tel de mon tagne , afin (l'y p aSSèl' }:1 nuit .

Nous y fûm es l 'objeL (['attentions délieates de la part de rhôle, cl comme nOus l'en r em erciions, il nous l'épandit d'un t 011 COn­

v~incant: c Ici, Oll fait tout fJOU I' les louri~/es ».

Voilà aussi le m ot qu'au début de la nouvelle année seola ire, que nous souha itons ex'CcJJ entc à tous n os collègues, nous vou­cirions livrer à leurs r éfl é'xions en le modifiant quelque peu, c'est­h--d ire en r emplaçant le m o t touJ'istes pal' celui d'élèves.

Tout pOUl' nos élèves, tclle es t la devise qui devrait se lire au frontispic e de taule m aison d 'école.

Il cst fort possib'lc .. certain mêm e, que nlôte c i-dessus n e pra­tiquait pas le désintéressem ent, le dévouement, aussi parfaitement qu'il en avai t. 'l'air ; qu' en travailla nt pOUl' les t ouri s t c~, il travaillait aussi ct surtout pour lui. Il en avai'l le droit et nous ne nous lui r ll faisolls aucun grief.

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Par ,contre, nOLIs n 'approuverions guère les ,maîtr-es et les. l11 'aî'tre's~es qttÎ 'ne considéreraient leurs fonctions que comm e un m étier , un gagn e-pain.

L'éducalion est un e œl1vr{~ d'abnégation ,et de dévouelllent qui ne s 'évalue pas ·à 'prix ,d 'a r,gent; c'es t pour ·cela qu e "éduca'­teul' a droit , en plus de son traitemenl, au resp('!'ct ,ct ·à la r f'oCon­naissance ·du ,public et de ses 'élèves.

L '6duca tion est autre c hose qu' un exer·cice sportif qu 'on peu! faciliter et encourager VOUI' Je plus grand a) jen de ceux qui s'y adonnent. tee sont d es âmes >il rfonn er , ~l élever ; 'cl c'es t de cetle éducation que dépendra très 'souvent l'avenir h eureux ou m a l­hciu cux de mHlicrs ,d 'ex istences .

Aussi, quelle responsabilité pour les éd llca'lelll'S, 1)arcnts .ou institu1el1l's l

« Tou t pOUl' nos élèves » ! Qu'est-ee ~t dire, sinon que n Olis leur devons nos fOl'·ces corporelles , n o tre temps, noire intelligence, n o tre cœur et notre volonté?

DJnbord notre forc e physiqu e, 11 esl cCl' tain q ue la Lenue d'un e école, surtout si elle est n ombreu se et COlllplc ,plusieurs di-vis ions, es t un travail fatigant, éner vant, qui u se p lus r apidement qu'une occupation nf3nuelle m odérée ct non danger eu se. Qit'on y ajou le une almosphère ha'bitucllem ent viciée, chargée de pous­sière ct d'élllanations insalllbrl:s, ai ns i que le danger 1)erman ent de contracter un e m a ladie contagieuse Ù cause des germ es que plus d'un enfant 'a pparie en classe, et l'on 'constatera <Iu ' i~ faut il l' insti ­luteur une vigueur .corporelle l)e11. o rdinaire p our exereer sa pro­fl'ssion pendant vingt, trente ans et 'Plus; mai;; cette vigueur dé­cline assez rapid em ent ct ra res 'sont les maUres qui 'p euvent encore faire dasse au d elitl ·d 'un certain âge, soixante ans a u plus.

Ensuite notre temps : Lmnps pour se pr·ép arer ù lIa ·ca rrière de l 'cnseignclnent, temps p our ·]a tenue de la classe durant six h eures pm' jour, temps 1)our la préparation immédiate de celte classe ct pour la correction d es devoirs, 'temps aussi pour continuer ses études .p ersonnelles afin de conserver les lCon naissances acquises et d'en a,cquérir de n ouvelles; car dans -ce domaine, si On n 'avance pas, on l'ecule, ct on cesse tbientôt d 'lê lre t: à la 'page ».

Puis noire intelligence, pour cOlllprendrc n03 élèves, étudier lcurs caractères si divers, leurs goûts, leurs a spira tions, [eurs be­soins 'présents et futurs ; pour choisir les lneilleures :m éthodes d'en­seignem ent et juger ,des résultats obtenus.

Puis encore notre cœur, car c'est un principe ardüconnu en p édagogie que sa ns affection et sans confiance Tèciproquc de ;}a part du maÎh'e et des élèves, l'é<:Iucation morale est ,condamnée à 'la stérilité. « Faites que les enfants vous aiment, disait un éduca ­teur célèbre, et vous .ferez d'eux ce que vous voudrez. Vous aurez

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d e l (~ur parl appli·cation volont aire, .':w umiss;on joyeuse el .émula .: lion féconde, » IMais l'amour des enfan ts pour 1e maUre naît de l'amour d u maître pour ses élèves.

Sa ns doule} il y a souvenl de quoi étouffer cet amou\'. lL 'écorce es t rudc, 6paisse; on sc h eurl e ù des épin es; mais il ya Pâme sous celle envelopp e grossière , â me ,gén éralcment 'bonne, aimante, ae'ces­sible aux bons sentim ents. ISeulemcllt , i'l faut arrive.r jusqu 'il elle ct I f' c h emin qui .Y m èn e ,c 'es l l'amour a'c,compag né de bonté ct de dé-. vouement.

Enfin notre volonté. Il s'agi t, en effet, d 'une én ergie inlassa'ble pour conduire l'enfa nt au bien , pour 'lui a id er dl ~ravir l~ rude senli er d e la vertu fpour Je détourner ,de ses 'lllaUValses h~.lI)ltLLdcs , pour lutter contre' ses pen chanl s pervers, scs Ipassiol1s naissantes, Et cette lutte doit se poursuivre ,ehaque jour, 'Chaq ue h eure, chaq.ue in stant, penda nt des semaines , des mois , des années 1

QueUe ténacité de ln. 'part du maHre pour ne pas se la~s.s,er ·~é~ cou rager 'par l'inutilité apparen te de ses efforts ou la 111?dlOCrI.te des résultats, qu'il avait pourtant es·comptés plus ou mOlllS 'bnl ­Jan Is !

« \1ais, nOLIs objeclera-t-on, nous ne somm es p as obligés de cün sacrpr où n Os élèves IOll te no tre force physiqu e, t.out notre lem1)s ct tou'les nos facult és inLellectuclles ·ou m orales, Nous n OLIs deva.us aussi ù nous-mêmes, à n otre famille , href, ù nos a utres devou's ' d 'état; nous pou vons bien aussi donll er quel.que ·chose de nous­mêmes à des (f'!llvr eS d'agrélllenl , c ha nt , mUSiqu e, S'pori , etc. »

NOlIS n'en ·dis·convenon s pas, Cc qui n 'emp êch e nuIJemcnt , cIan s Ices occ upa ti ons extrascolaires, ,de lravailler 'pour l'École d ' lII~c Inanière a u I110ins ind ir ecle, incon s'cientc lnême. E st- ce qu: le In31-Ire qui s'occupe avec honn'êl.eté , et ·diligence de I.a conS~rvah?~ ~et de l'a ugm entation de sa modest? 10rlune n e ,tr~vall1 e, pas I~.OU~ ~ t:.col~, d'abord par J.'.exem'ple, ensuJle 1)ar la 'c~'eation d un e sItuatIon ou il sera plus IÙ l 'a'bri du h.esoin , de, SOUCIS cl'arg~n~, ,de yré~,cçu pa­l'ion s trop har,enlanl es qm contra1'lcnt la IranqlllUJl.e <Ci espllt, 1 at­h'ntion et l'entrain , s i favorables à la bonne marche des leçons?

En ·cuHi vant l'intelligence, le sen s pratique en dehor~ .de. ~,'école par ·la lecture, l 'étude, la 'participaLion ù odes ,œ uvres sCIenti fi ques: socia les, es l-ce quc l'éducateur , ne ·sera pas 1)I~s capa~le d~ dAonncl. :\ ses élèves des conseils prahqucs, de leur m aculcl le ~ou t des sociétés et des œuvres uli'les; snn~ COl~lP.t:r que les ~'clat~01~ s qu~. l , ,"a ~et lc adivité exlrascola lre Ifaciliteront et lencllont plus UI Cl eel '" ~ . , ï' 't amènes les ra1Jports qu 'il aura avec 'Cette 1)ehte SOCle (~ qu es l'école?

Pu is , une vic lll ora1e digne, yaffecLio~l dont 011 ~ntoure ~~~ Hl clnbres de sa famill e, l'aocomplIssemcnL ll1y.Jgr~J de ,ses dev~ns envers Dieu , le 1)roch ain , tout ·cela donne à 1 enseIgnement lll0lal ,.

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à ,récolel une autQrité el une, efficacité. considérables L 'exemple ù"estln 'pas 'le' J;l:eillcur d~s prédica,teurs ? '

Comme Qn le voit,' on peut, même en dehors de J'école, m eUre CIl ~pratique ,la devise : Tout pour les élèves,

. . : Il nous scmb!c, cn fini ssant, qu'il est inutile d 'cl\'pliqucr iI .des mstItuteurs chrétiens conlluent cette dev ise ·peut être entendue ~lan~ un sens surnaturel; qu'en rapportant tout à cette œ uvre si b.~llc et -si , nlél~itoire de l'éducation chrétienne, on travaille en dé­fir)itive pOUl' Dieu puisqu"on lui suscite par ,là des servit'curs dé. VOI.l~S et fidèles ; que, de plus, on travaill e au sa lut de sa pl'oprc Û).ne; , cru:, es tril dit,. celui qui anr-a sauvé l 'âme d c son frère, s'au­X:.~l~~ · la sienne.

C'est sur"cctte .pensée corisolantc que ,nous aaissolls le lect'cur et · 'que nous ,prions Dieu de répandre ses plus a1bondanles bén.~ ­dlë:tions .g UI' tous ceux 'qlJi, cette ann ée, trava illeront au bien de ilotre e'hère jeunesse vala isalllle.

' Veille de rentrée . , C'üS,t Jo 4el:ni~1' so.ir où l'on s'appartient o..'Ll' d-ernnin .o Olène 1'011-

vc;l'tu re dœ cla.s' es et p endant 10u ms lœ longues soirées d 'hiver, il faud'1'3 - ,tâche quelquef'Üis bi.en_ .!).'St'l'~jgnanLe _ pl'éparel' l-es '1'cçon8 d,ü '~en(i,~ ma:in ~,t 'con:j.gel' des Interminables ,piles ,d e cahiers blcus qui s'amonoclollenl SUl' vo tr.e 1oaJ)lo doC trn.vaB ot dont la vue scule es t, je vou's' as.su'l'e, tl' ès ·r.ad.ioale, pour 'onI'cvel' t'0ll'6oo id ées folichonnes. '. , En . c,etrte· v'eillp de ;r en:tJ:tSe, on ' ~o rt un instant d'u 1-ourbillon de la

vi,o {fui vous emporte ma.}.g1'6 s oi, 'ct l'on s'·m'l'M·Q }}Ü'U1' l'·evivl'e le pass(' (:"t sond,el', l'av,enil',

Le passé! 'Ûn, se il'a.ppelle 80n 'pl'em iCl' JOUT do Il,!mpitl''Ell), Qu c-l enth.ou s iasme, queL!oe ,confi.a.nce -en so i-même ! On ig nol'.a it -a,101'S le.s cl iff ieuILés ou ~plU't6t 'O n ne voulait pas l es admc-~tJ'o, Si un l'e5'peotablc maître d'éco.l-e s'av isailt <.10 vous traire entrevoir los ohSlt.ocl-es de la carrière, pal' politessc, 011 l'écout·airf, mais -(Ia.ns son for intérieur on s'Ouh..nitait qu 'hl fùt .a ussi ·bTef que' poss.iblc, cal' oes m::p6ricnces 'mal­heul'e'usœ me sœ'll:Ïoot évid-emm'e'nt pas .notre pal'tage, cela n 'étoait .pas compris qlftU&< OOÜ'.(J ! pr(}gl'amm~! Puis... la~ ,promière déce'])tioll Mait venu-e, Légère, pè'u{-êti'e, m(ful'loriè re quând '.mêmô: on n o t}'ait.en­.4fli~ PAS,· on, ~ )a' . v.()lLI~it pas et clio, j.Wllnl'-Pll'te du cocIe du s!'I.'voh' ­yjiVn~, s'imposaH, p 'a1.1 ta-es ·J'avaient suivira émou~ant na'r.deur <lu dé­Q4k IJ'!.3ts . ~ompen mUon :h eu~'eu.se, . f.aisant '8,PPl'éciol' dRVal1lt.9s'es les j Oi-ef;J' q~.1~ lll'ot.css ion,

.1 ,' JjeB 'années ,s'étaient ëcoulées, sans ,com,pter, on se d~pcn&l.H pOUl' lino ,cause Indble, ,i:l est vl1ai, maiS- où 1',e:fIOl'b n 'avai.i pas tOUjOUi~ ' connu l'auréol o ciu succès ni l.a Idouccur do (kt 'l'O'oonnaiSS'fiI1Ce, Et (le­

'R ,~!n"I . H; ts~'~.~iJ)J9'~ ,.'~;vpopJ'f!!eno,~ ~" CetJL~ nouv,O'IJe annéo s colnire qui .:'Ry,a.nçe, , nÜ", I " ,~nt'911e . "~I)& soo, m:~iq~ ' f~ l' l)1é·.,.? qçs saU,,'actions? '.fT" ,1 < ;\ f "j, J I III...,'" ,\ ". ( . , .'

- ,259 _

Gel' t..'li nmn ent. Des ' tmnui~ '! , Tn c·V'i\~bl èill·én:i. J?'e~ ' Wt'çe~$l ;p'~Hl'i.iJ'~ : Tou t cela est e~lcOJ·e 'Plus' ou" m iriis' 'm ys.îèl'e, bc (I ~IQ :CcbLe ~n'l1~ liou~ pré5C1~te viogibLement., 1-0 .mot d'o1'dl'o p.a'~ d-equel elle' 110US .abol'd'e est crl ui ... ci: « F.ais, to:n d'Ovoir l)' . IDovoil' !.Peti t" mot, · mais presque'.';tou! jours maitl'c exiKeant (lu i impose dc-s rel1,Gn cem CI,1.s,. blesse ,l 'amoU1'­pl'opl'e, a n éantit 'les ,projets les mi euxt éJàl?orés" ' : _. : ' .. ' ,

POU1\bant, iL n'y '3, pas- là l'tSgi,mhcl', ce rna.itrc veut êbIle SBI;vl'!,m cc He servÎ Lud-o ISm~a düuce si ·on la 'Comprend, Avotr do.s <enfoanLs 'sous. sn dircotion, former- l~ur cm'ac:tère, ouv.rk leur lntelllgerra6, é-h~V'èr leu'!' ârne Ve1'S le JJic-ll, ]e he..1.u, ù,es f.aiJ.'<6 'lloSpÏ1l el' à un; idéal, y a Jt-il dQ"l1c nu ITlonde une 'lA,ch e plUS ·B'llblim.c· et p0Ul' .eUo· rno l ptmssel'-aH.~bn tlas le sacl'ifkc )US{fU\à 1'I6xt·rêm'e Hmi,t.e? A noUrS ,autres·; édrucitu'iëéa, incombe ce devoil' et il f,a'llt 10 Temp1ir, Ces peotits, C0S .gl.'ands qu'6n nous confi.e, ont ohacun ·LeUl' pel'sOnn aÙi( ,1Cl-P' car actère' - Ipas ·tOl)~ joU'l'S artic l-c d e' .premier .choix - mais qu\m.POl'té"" ,puisque nou!)· ~PIl1-­mc.s ià POU'I' sculpter la s-hat.u-e, à ;nous d.~,. l-a '~,ah'c belole, Parmi .çqs élèves composa nt noire claooe, s-c t l'ouvent taules sortes d'éléments, Quelques-uns, favorisés du sar i, (mt liexis t.en ce f.a.cile, d'autrcs, peut.­é.1rc, ont cI6jà goûté à ù 'a.mCl'~m-e -de ,la. vic, fraisons en sorte', qu'oar­l'ivés à J'école, tous ces cnf,an1fS l'e&SëmteÎlt ,la joie ode vivre, il.rpprécieni 10 'bi o.nfa ii de J'instru ction et ne soupiNmt pas, dès la premmière heuro de classe, .après les voacances pl'ocha ines!

Pui'sque ·c'est d'emain ... -et qu'à dœnain oSuccéd-eroll't six mois sc.m­bl·a b.1 es, en .ce dernier rSo Î!' où J'on rs'aoppal'tient, .Quo' relu plus i'ntim·e .<le notro êll'e, joaillisse 'Vwl'arute -et !belle Ja 1'ésolutioll 'de S6 ~c()ns.aër,er entiè'l'.e rncnt là la t âche, af'in 'qu,e l>lu,s otaTd, 'l'eViV08.Jlt ·en ilC'llsée- l'année scoLaire 1933-34, eUe ne soit pus cie cc-Ile.s qlti in g.pü~01lt {lu, dégoùt à l'fi.mc, mais que "Son souv enir soit une l)!:\ge .bcureus'c pat'oe qu 'on I\U I1fi. accompl~ son dev,oh' du prcmiel' jQul' au d ernier , ,et q.uè ' seule, cet:t-e snti.sf,action est celle qui 't l'OUV-e un tend-ornain ici-bas,

'J, B,

Ohronique de l'Union

" Baisse des trait~ments " ,

" l '1

La loi sur les conditions d 'engagement 'db P. ' E, ; cette loi dbrlt le succès ·nous a'vait coûté tan't d e peines ' et causé tant ·,J'espoirs ~, t déJà battue e n 'brèche, On se propose d e la modifier"temiJO' rail'ement. Unl)rojeL existe, n est d éjà te\ l'étude au se"Îil d 'urie com'­mission du Grand C0l,1sci.1 ct prévoit une baisse de ·'nos ·lraHemenls de 6 % après exonération de 500 francs et diminU'tion ,d'% % par enrant

Cêlte ·nouvelle 'sans doute, causera une bÏen 'désagréa1?le: seh'~ sation à tous les l;lembre~ dit C61~pS ' eh'scUgna!iit, p1ou'i,I!Horls; 1 ÏIBiis

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sO,mllles' L"d.Œurés de con~latel' avec que l,le l)arcÎmonie, en Valais , 011 nous cOII,eèd c Ulle siLuation en T,a·pport uvee lé3 devoirs de ra l)lus élémentaire justic('. Voyez plutôt 1 Près de trois ql,Jurts de siècle 1JOur ' aboutir Ù un e situation donl se -contènle nl à peine les d6churgcurs ' de fourrage à la gare, 1nlÏs après deux ans de Ir-an­quille jouissance, l'on nOLIS dit: c Ralle 1 ICcla suffit , vous devez faire des sacri1ïces ! :t 'C'es t scandaleux , ni plus, ni UlOÏJ1S,

~- . Il 'va saps dire que nOlis ne nous somm es pas ralliés 'au projet en question, pas plus d'ailleurs que lec{)milé de la S. V. E.

Nous prétendons, tous cnsem1ble, que l)OUl' 4 ans, notre loi cs.'t intangible'·et nOliS avo"ns raison . On n e liendra probabl em ent aucult compte de -celte opinion et l'on passera outre. IL'an ·prochain, avec les impôts suf·fis31nmen t ,élevés d é jà, nos 'pauvres 'bougres de r.é'g-enls devron t prélever' encore sur leurs maigres salaires Ulle moyenne d e 100 à J 20 rr. en faveur de la ca iss e de IIE'lat. Ce.,1 insig'lrifiant, ·dira -t-on 1 Eh! oui, q)our des situations d e huit ù quinze nüllc, mâis ·lorsqu' il ,fuut IlQucr les deux 'bouts avec deux m.ille francs en moyenne, la queslion chan ge et les 100 fI'. ont leur inlp Ol' tance.

La discussion du 1)rojet dont nous parlons deva it a rriver au Gran~ ICon seil lors 'de la "C55]on ,de mai déjà. Une -délégation de hl S. V. E~ et de ,l 'U ni,on envoyée au Dépnrlcmcnt 1:\ temps voulu réussit à. parer -ce premier coup el obtint Il! l'envoi d e la dis·cus­~ion pOUl' un e étude Iplus approfondie de la question. lCependant le projet n 'a pas M(, enterré pour aulan!. Il y a quelques jours, le Département a convoqué l'Cs rprésidenl s .tIes diverses associations du Coi'ps enseignant là lille confére n ce ,à laqu el.lc n-ous avons cu l'honneur d.e rp~rticjper. A cette oecasion , le. IConseÏJI d ' Elal, pal' l'organe des IChofs de l' Tnstruetion publique et des Finances nous B signH'ié qu 'il mainlenait son id,ée de réduction de n os traitements. Tous les matlres présent s à la séan-ce on t protes té. avec une tou­chante unanilnité conh'e une telle d (-cision 1

Nous basant sur -l'art. 311 de la C.onstitution e t les précédents créés a u Grand Conseil , nOlLS avolls soutenu ferme la thèse qu e notre loi n 'es t pa~ èn' VigUCÛl: -depuis' 4- nns pt ne peut en con sé­quencl~ êlre rnodiIiée. L'entente n 'a pu s 'établir :\ cetl e occasÎ.m, En d t! finili\' c. :1 a été d ècic16 de m ettre-la COl11ll1is~ion du Grand Con ­~cil 'ehargée de rapporter sur les rédu ctions de trai'temclIts du PCl'­~or.llel (lnseignant au courant d e la slLuation et de laisser à la Haule A.5se-mhléc le soin d'interpréter l'art. 3 1 de ]a Constitution.

Toutefois, poui- le ,cas où le Grand 'Conseil ne 'partag'erait pas notre mani(>l'c de voir S U l' lïnterprétation ù donner 1:1 celte dispo · ~ilion , nou s avons demand é que le minimum d'exon t~ration soit porM de cinq ,ccnts à -mille francs. Le Conseil d "Etat a é té <J 'accord avec. cette- demande. T êllc es t la s ituulion là ce jour.

- 2Gl _

No us nous proposons maintenant, cher s lecteurs , de vous exposer pal' le menu noh'e manière d e voir et vous invitons là suivrc les débuts <lu Grand Conseil su r ,lu matière ,à la session de no­vembre 'pUlI!' yotre docum en ta tion personn elle!

1L; 'ul'ticle d e la f:onstitution doni nous nous préva·lon s es t ainsi libe llé:

, Art. 31. - Exercice des droits populaires.

c Le peuple 1)ellt, pal' voie d'init iative:

c a) Demander l'éla'boratiol1 d'une ,loi nouvelle, l'abl'ogtion ou la llloùifica ti on d'u ne loi déjà entrée en vigu euI' depuis quatre ans au 1l1Oins . •

Comme vous pouvez le constater, -cct article ne rcga rde que l 'exercice {lcs droits populaires; 01' no tre -loi n 'a rpas été le fruit d 'une initiativc populaire; -c'~s t d 'ailleurs 'Cc que l'on nous rétorque consta mme nt ,à cc propos. Dc sorte que si no us -n 'avoins, pour (-layer notre thèse, 'que l'article en question , nous a urions mauvaise grâce à in sister e t nou s ne ·pourrions évidemlnent nous retrancher que derrière une qu estion de jus ti-ce. Ainsi nus traitemen ts sont Illalgré toul encore to u" en bas de l'éch elle. Hs ne soutienn ent ~tu cu ne -comparai son , ni avec la situation faite ù nos coUègues ·des eun lons voisins, ni -avec celle des employés de ·l'EtaL Ils sont en outrc ada'Pt.és , trop 'bien ada1)tés à la situa tioll nouvelle puisqu 'ils ont ét6 établis en 1931 , au monlent Oll l'indice <le la vic Mait à 130 déjà. Mais , toute question d 'équité mise ,il. part, nous pouvons fort h eureusement invoquer l'usage. Nous c royons pouvoir é tablir que jarn a is chez nou s une loi n 'a été modifiée avwü l'ex1)iration des qualre ans. Voici d 'ailleurs, ù l'appui , l'exemple d ' un précé­dent -créé, exemple d e la plus haute importance -pour n otre cause.

La loi sur L'assurance c hômage est en tout l)oint identique il la nôtre, elle ne relève pas nOll plus de l'initiative Ipopulaü:e.

Or, en 1930, dans la session de novemlhre, le député DrJlberg Dva iL déposé un e moLion demandant la r evision de ·la dite loi.

,.~1. TroiLlel lui a répondu: page 488 du BuNetin des séances du Grand C.onseil :

c D'autre 1)art, Ja IConslÎlution valaisanne prévoit que la 1110-

difica'tion de ]a loi 'par voie d'initiative n e peut ê tre demandée qu'au hout de 4 an s d ~s le 1ll00nc.nt où la loi en tre en vigüeul' ...

" Il se n '!vèlc qu'en l'occ urrence le d-élai ~éga l n 'est pas ,éco u·lé pour permettre une révision ùe lu loi sur le chômage. Je viens <J.p le démonll'cr, cette mesure n 'esL pas possible en cc I110111cnt. »

Et la motion fut rcnvoyée. Gc n'étuit pourtant pas J. ' initiativc populaire. Qu' il 'Sc trouve un Conseiller d'Etat pOlir traire la m-ême

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J'éponse, :\ l'occasion de rentrée ~n m atière de notre loi , et 1"011 nou s laissera tranquill es 1 .

Èn 1932, la mêm e loi est de nouveau présentée Ù · Ja session de mai par le ùéputé " ' allher. Voici la réponse du goun~rnement :

c La première question il sc poser est celle "<le savoi r s i J'inter­pellation de :11. "ValUler anive ,\ son heure . .J e constale que M. Wat ­Ih er n' a pas perdu son temps. En ver lu de la législatioll , on ne peul demander la modifica tion d' u ne loi que quatre ans après sa mise en vigueur. La loi sur le chômage a été pl'oll1,ulguée le 2U mai Hl28, .:\f. \Valther pouvait donc aujourd'hui cn demander ]a l'cvision. ~

Que faul-il d e plus. (Ces Lextes sont aussi clairs que l'eau de roche .. 11 es t. impqssiblc qu'en présence de problèm(~s identiqul!S, le r:rancl Conseil adople des altitudes différentes.

Gardons donc malgré tout un vague, très vague espoi r de suc­cès 1 Indépendamment du souci de votre documell'taLion, nou~ avons en outre t enu :\ vous dresser un tableau 'aussi duir qu e possible de ,la silualion en vue d 'un subtil travail de propagande. 'Faites donc paTl au député de votre 3rronclissenlcl1l de volre opi­)lion da ns cette question, n 'ayez c l'uinl c .de lui soumettre le pré­cédent élabli el de le frur e valoir. Cette manœ uvre ne peut 'lue n' ,(ls -sen'il'. E lle ''DUS donnera par là mêm e Foccasj(1]l de dé\"("· lapper t'll sa présence de multiJ:»es arguments que VO llS Sc:'1vez et que nOLIs jugeons inutile de vous ressasser encore I}l celte occasion.

M.

Note de la Rédaction. - 'Depuis .ja 'Co nférence clu 2H sep­tem bre, le ,Conseil d'Etal s'est oocupé du ,Projel d e ILoi .. Muisanl les traitements. Le minimmll d 'ex.onéra tion a été porté <le 500 ~\ 1000 fran cs, de sor te que la l'éduction annuelle et m oyenne ne se monlerait qu~à

Fr. ()O.- pal' ins tituteur;

Fr. 44-.- par institutrice.

Le doss ier aücomp-agné d 'un luessage a é l~~ rem is ~1 la Com· miss ion du Budget, qui verra l'interpréta lion qu'il convient de donner il l'art. M de la Constitution.

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"LAINE OI;lWA"

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SO.\1M ~'\l+l~E: Rentréo des classes. - ;Retraite des Ins t.i'tuLrice.s. _ COUI'S de chanl. - Aux Ins4. itutrices. - Eohos de la Conférence du dis trict (l'ElItl'emcnt e,L d 'Hé l'ons.

Rentrée des classes Amies 'lectrices, nous voici au seuil d'une nouvelle année seo ·

laire, Dans quelques jours, nous serons entourées de tout un essa im de têtes blondes ou ~brunes de visages frais el ricurs 1 Pendant H, 7 ou 8 mois, ces enfants vont faire partie de notre vie. lis form eron t notre petite famille. Soyons avec 'eux bonnes, simvlcs ct souriantes, (:e qui n 'exdut I}Jas la fermeté. Que l'on res'pire « ohez nous . , Ull e

ahnosphèl'c de confiance e l de sympathi e 1 IL'œuvre de l'éduca tion en sera ,fadliLéc ct celle d e l 'instruction en h énéfi,ciera,

!La for,mation morale qu e ,nous aurons imprimée à nos élèves aura sa répercussion dans leur vie entière, ' ne l'oublions 'pas.

EL ,puisque 'la voie de « -l"Enseignement est un aposto/al • efforçons-nous d 'ê tre ode vraies apôtres el pa r la parole et par l'exemple.

A nous toutes, Amies lectrices, bon courage, ct que Dieu Ilé· !lisse n oLro travail !

10 oclobro lf)33. Chrusole.

Retraite des Institutrices Le 8 ,epteuIDre s'est clôturée ù l'iEcole Normate des filles, la

retraite prê<:hée par le IRd 'Père Carpen tier. :Soix ante In sliLutriccs, heureuses de refairc leurs forces spiI'i·

tucHcs dans l'abnosphère vivifiante d ' une retraite, prirent 1H\1't ~I ces sa in ts exerdces.

ILe IJl'éùica Leur nous recommanda surtout de sanctifier 'notre vic :

1. pal' .J'offrande qllolidienne de nos pensées, paroles ct actions p our la rédemption du monde, en union avec la sainre mcssc. Dans quelque situ a tion que v'ous soyez, dit-il, vous êtes les temples dc Dieu, s i vous êles 'en éta l de grâee, et Loutes les actions que vous lui offrez , vous va udronL des m él'ites immcnses pour l'ét:ernité;

, 2. Par qa fuite du ,péché, Loin ,de Dieu, l'fl'ln e ne lpeut goûter aucun repos. lLa in édir3tion de la croix nous apprend' l'horreur du p éché et la pitié <les pécjlelll'S;,

Page 10: L'Ecole primaire, 31 octobre 1933

- 264 -

3. Par l'ha'bitude des orais-ons jaculatoires. . La ,Prière doit faire l'objet de notre règlement de vie. Tous,

dl~, N. <5. IP . le (Pape, peuvent et doivent exepcer 'l'apostola-t de la prJ~re, par.ce 'que tous 'Peuvent prier. 'Et ,c'est l'apostolat le plus effl'ca'ce pal"ce que sans 'Dieu nous ne pouvons faire aucun bien.

Vient ensuite l',apostolat de ra,ction. Il faut agir par le rayon-nenlent de sa pers-onne. . .

Que nO'tre personne donne donc à tous l'exemple d 'un 'carae­tère sérieux et ,chrétien, solidement aUadlé aux devoir,s de son état. Z.

Cours de chant Du 7 au 10' septeullbre, les ins-titutrices du Valais r.omand se

trouvaient réunies à PEcole NOrJnale, répondant avec enthousias­me à l'invitation qui leur était .faite de suivre un 'cours de ,chant de trois Jours. !Ces leçons, dont on espère tant de fruits ont été s~üvie~ avec ardeur; 'COlllment ne l'auraient-eUes pas été: s-ous la dJrectlOn de notre inoubliable professeur IMnle Delacoste. Unc

bonue partie de notre théorie muskale a été revue avec les rc­marques ,combien judid·euses pour S'OB application dans nos das­~;es prim·aires. ICe fut une répétition d es V1us utiles, pour ,celles qui connaissaient déjà la partie et un travail nécessaire, pour les ins­titutrï.c·es' qui n'ont pas été favor~sées de -leç'Ûns de 'chant l11étho­digue set obligatoires pendant -leurs études.

Aussi sonlmes-nous persuadées que le Tésultat de ce cours , t.uivi avec tant d'intéT,êt, s'era des plus heureux, -car la tâ'che dans ce domaine, pour 'beaucoup d'entre nous, aura été fa'cilitée ct gui­dée. Il faut donc remerder chaleureusenlent le Ué'Partem·ent de nous avoiT fourni l'oc-casioll de nous ,cOll1pléter sous ce rapport.

A notre vrofesseur aus·si toute notre reconnaissance, oCar la noble ,cause du ohant et son endroit, celle des institutrkes en par­ticu'lier ont toute sa solHcitude intelligente ,et ·empressée.

Mer'Ci encore au ,COlllité des Institutrices pour sa persévérance à réclaIller ce cours qu'il jugeait av-e'c tant de raison nécessaire .

NIer'ci ·enfin ·ù toutes les 'collègu~s qui 's.ont venues le 'Suivre avec tant d'enl,pressement et de docilité.

Nous terminons en d'armant un vœu qu'un tel cours se renou­velle et quiil trouve 'son ,cOlnplément dans l'édition de nouveaux tableaux pour l'ens'eignement du solfège dans -les écoles primaires .

. J. G.

flux Institutrices 'Pour l~épondre au désir de nos 'collègues qui ont partidpé

aux démonstrations de Monthey et -de Sion sur ,l'emploi du .Jua­tériel frœbelienet -des jeux éducatifs, une séance de travail sera

organisée, jeudi le 23 110v:emrbre, ' à 'l'école' d'rceihe-liehne 'de :Mon­they.

Les .participantes auront la possibilité de ,copier des nTodèles de 'travaux: de nlodelage, de pliage, de piquage; ainsi qu~ d~~ . jeux éducatifs . .

Prière de s'ins,crir:e pour le 10 n'Ûvem1bre, auprès ~de .Mlle CalT'aux, inst., à Monthey.

Echo de la Conférence du 16 février à Sem brancher . Dans le rim1t Icthe-f-Heu, déjà -dès ,le 'ma,tin EIU'es vi,enl1le'l1t 'en .1'lombi'c .et du haut .cl,els vlarr,lées, Oubliant l,a dista,nc-e ·elt même lels anné·e6'. C'·est -du ,corp6 e'l'ls,eignmlt l'élément f é mi!Ili~1.

Ptüs ,à:ans 'la gr,a-nd-e Is'aUe aux ,mur,s bien lCÙécorés Ce sont odes mlots ,c.harmal11ts, ,des .paroles aimabloes, La joie éc1tate, Î'l1anche, en notelS ,agréables: Un r,ayon itra;ce :au sol d.e ,l'ongis Tefl.ets doré,s.

En ·te'rln.es f011t ,cou:rtois',on nous -dit le IJ.l:ai,si-r Que res's·ent ile vieux bourg ,et ·ce'tte cir·C'onstanc-e: A'voü' été ·choisi pour ,noire ,confél'ence, La 'pre'mièr,e, 'en eff-e,t: 11e'3 l-a'UTiàs vont fle'urir ...

Lors'q'ue l ',appel est If ait, .on ~lomme un comité. Et des -nombreux .rapportsân entend lia 'l,e,cture, Puis vient .la di,sc'Us-sion ,s'Ur Ile sujet « .couture.». Lü progra,mme ,e,st a,10rs IOl1:gueme'nt discuté.

,Chemis-et3, pantalons, ·chaus's'eUe's, bas de sport, ,Humhle's 'm,e-nus tI'lav-aux, vous êtes à l'honneur. Une lyTe valus ,chante ·en un hymne vainqueur ·Bt ,plus d'une Œ\UVT-8 d',art ·envie votre .sapt!

'M,a:~s voi·ci qu'au Buffle;t 'c:hac:un ,est . ·convié, Le s'o:l,eilet ;l.a joie entT-ent 'par l,a ,fenêtre, Le süence ,sie fiait le't ll'.on voH a,ppa-raîrtre Un menu 'que Via tel ,al.iI'la~t app-réc·ié . .

Le süen.ce, ,ai-j·e doit? !Le 'SÎtl'enc,e, ,ah! vr;a'imenlt! 'Mais 'que ven.ait-il f,ai1~e en :lta do'cte ,a's:semblée ? E'ta'it-il bien d ·e mi.s'e av ,~·ein de l'é.lys·ée ,Cet hôte ,peu ·connu par le sex'e charmant?

D-es é,clairs fugi-tif-s bri;H,ent dans :t.au,s les y,eux :LOl~s'C1Ue ;l'e vin ·mOlusseux .remplit ~es ,coupes fines, Les ,e,s'prÏts sont plus vifls, pl,us l'iante6 les mines,· On ,8'e sent , plus à l'aise ,elt l'on cli'scute :mi,eux; " . . . . '

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- 266-

Ce S'ont .cU.S.COUTS, chansons, ,apologues et 'Vers. a .champ.agne vanté, nous rendl~ais ..ltu Joqu,Clice.s ? 'P'aDl'erions'-nous mieux 'sous te's effets fugace.s? Tout ·comme 'les -Mesls'~e'urs, ,aurioI1S nous 'ce travers?

Non! plus ,que le m'ouss'e,ux, ·c'est le ve'l'be imagé , D'un major en ·soutane, ,aimant fort la ré.p:lique,

Qui d:ol?-n-e ici .le ton, un ton pal'fois ,c.austique Et 'que son vis-à-vis n'a guère ménagé.

-M,ais trèv,e de ,discours et trève de bons mots, ,Ca:I' ,sur a'e vie'ux 'Oa:dran, tout ·comme un troubl.e-fête A vm'1ce oSa 1118 'pitié une .a-igtülle ,indiog'crète, Qui me't fin Ihrusquement 'aux aimabl·es !propors.

Liddoe,s, 19 février 1933.

Compte rendu de la Conférence régionale du district d'Hérens*)

Jeudi, 30 mars, ,l,e ,cOtCIUe,t villa.ge de Vex, placé en sent'inelle à l' entrée ·du val d'Hérens dont il commande l',accès, ,avait ·pris un air (le fête pou:r laccue1illir .l8lS in:sütutrices .clou distri,ct .qui ,s'y réunis­saient pour la première confére'l1c'e régionale. Toute·s ,avaient .joyeuse­ment répondu là .l ',appel d'e leur cher Inspe,cteur et, accour.ant ,des vil­lages les :p,lu1s perc1us de leur sauvage vallée, étaient venue's retrem­l)er l'eur enthoU'sia.Slme au f-oyer d,e 'l'amitié et ,du Isouve~ür. Dès le pre­mier coup d'œil, nous voyons 'que nous nous 'Ü'OUVOI1S ici !au pays des vieilles traditions : les ,costumes Tégionaux y sont en majorHé, les coquets ·chapeaux de ISavi€s'e font .bon voisina:geavec ceux .cl'Evolène ; ceux d'Hé-réme'nco frôleut ceux .cle N enclaz, l,e JoaDge ,ohape,au d'Ayent fraternise ,av,ec ,celui de St-iMartin . .. Au mi.l'ieu de tou.s ,ces ,costumes sérieux et désuets" l.a ro'be noire des Ursulin e,s de l'Ecole ménagère d'Ayent ne s'embloe pa6' ,trop ·dé,paysée ...

Après une cordiale réception ,chez IYI. le IPrés·klent de Ve·x, nous assistons ,à la mess,e oÏfe-rte pour notre Tegrettée collègue, ,Mme Ro­salie Favre-Bovie'l', enlevée l'automne d,ernier ,à l ',affection ,de sa jeune ct be,He familfe . Hans ·cette église où ceHe admira,ble institutrice a si souvent prié et où eUe a dû 'puis,eT cette force de carEùc-tère e't ·ces beUe08qua.lités ·qui ·la ;faisa.ient aimer 'de ,tous ce·ux ,qui ,eurent 1.e bon-11 eur de -la conna~tre, nous éle·v·ons là Dieu nos 0œurs en une fenr.eol1te prière.

Le Saint ,sa,crific-e achevé, nous nous rendons .à la !belle maison d'école, nouveU'eme·nt Te8ltaurée , et ,qui, gr,a.cieus-eme·l11t décorée 'pour la 'Circonstance, .av,aH l'air on ne peut 'plusa.ccueiUant. Notr.e modeste assemblée 'f:tlt rehaussée ,pal' la préisence de 'M. -le cons·eiller d'Etat

*) 'Ce c'ÛllI1pte ·rendu 0s't ·parvenu trop Ibard pour Je de'l'nie-r rnuméro de l' « Ecolle primaire ».

- 267 -

EoSchel', notre ohef aimé et vénéré, d:e M. le dOY'en -RouiUer Rd curé cie V~x, ,e·t Id,e M. Rudaz, président. Que coo IM.es,sieurs r.e\çOivel~.t ici l'ex-preslswn do notre reconnaiss'ance et l'hommao'e ,de 1108 ,co' ,

. . . b ",lnceres re-~erclements poura VOIr JJlen voulu s'arr.acher à Ileul'iS nombreux .et Importa~lts travaux pOUl' venir nous honorer et nous encourager d.e leu!' presenc,e !

Après avoil' souhaité ,à tous et.à toutes la ·bi·enve,nue, M . F:itteloud InspedeUl' scolaire, nous r.appelle en un -lang.age ému le souvenir d~ notre regre,tté,e cOiHègue, ,M'me Bovier, et nouls r·etrace }a vie toute de dévoue,ment, de ce modèle d 'éducat1'ice, de chrétienne et de ~ère de famine . L'a.slsernblée se lève ,en si.gne ,de deuil.

Ensuite, la séance e's't ,déclarée ouverte, et, .aprè.s avoir -procédé à l'appel nominal et ,constaté avec ,p],aisir que, à .l'ex.ception ,d'une seul,e, re'tenue ,pal' ,la maladi.e, les maîtresse,s du 'Clistri-ctse oÜ'ouvaient là au complet, IVI. l'Inspecteur nous donne lecture d'u règlement dels conférence's régionales de 'Mess,ieur,s .les ins'toituteurs .du dis,trict, éla­boré à Vex, en 1928, duquel nous dit-il, nous pourrions nouos inspirer pOUl' élaborel' l'e nôtre.

Nous passons ensuite à 'l,a nomina·tion du ·comité, ce qui donna lieu ,à une vive 'discus's-ion au ,cours de l·aquelle toutes ces dames firimt preuvo -do la ·plus ,touchante moclre,süe·. On finit 'ce'pendmlt ,pa,!' 'cons­tituel' le c-omité ,composé de Mme Céline tFavl'e-G.la6Isey, vice-prési­dent·e e'~ d,o 12 secrétaire.

Huit institutrices, désignées par le sort, furent appelées succ,~s­sivement à lire leurs trav,aux' sur 'les sujets mis à l'étude: Rev.ision du programme d,eoS ouvrages manuels; relations de c'ette branche avec la. tenue ,rlu ména.geet l'hygiène; les travaux manue~,s comme c ,~n­

Tres d'i·ntérêt. Ces exposés, ·toue différents, firent naître de nombreu­sr.s questions ,auxque.11es IMme ,de Quay, notre d.évoué'e Ins'pectl';,.'c, rcqJondHavec la bonne grâce qui lui e:st coutumière e·t un bon sens se,condé par de nombreus'e,s 'années d expérience. Il serait tro,p long cie ~'3ier.:.c1re .ici SUl' 'les particularités d,e cha;que exposé; ceux de 1\1 l:"S Pavre et Ballay retinr.ent ,particulièrement l'attention par leurs< in­génieuses suggestions.

Le~: débats a cb.6'vé,s, nous entendons M. l,e Doyen RouÏEet cr.l: nvP'c l'é!()(l1ience 'qu'on -lui connaît, nous ·entretint de l'Apostolat Q'~ 1'1ns­titutric'e. ISi nous n'tavions 'pas été convainc·uelS déljà d's la, noble's'Sie de notre- mission, la parole vibrante de notre ,éminent conférencier ,au­ra it 6'uffi. ,2. '1101108 ·conv.aincre.

Aprè-s la nourriture de l '.esprit, cene du corps! A midi et demie, nous nous rendons au ,fl,e6taurant Rudaz où nous a'ttend,ait un ex­cellent dîner for,t grac-ioeuse,me,nt se-rvi. Un vin généreux eut tôt fait de ,délie'l' les -langues e,t de ';m-eHre de l'entrain et d 'e 1.a ,bonne 'humeur autour des taJb:ces ·décorées de verdur'e et des pre'rh-ières Heurs ,printa­nières. 'MUe oS. Favre, IJrOmue au grade de maljor -de taible - encore une ,conquête du féminisme ~ - fit ma'rchei- rondement ,son petit ba­taillon ,qui, d'ailleurs, ne se montre ,pas trop récalocitrant; al,te·rnant ave'c l,es 'productions ,de quelques 'sol.istes -et des ,chant:s cl'·ens'emble,

Page 12: L'Ecole primaire, 31 octobre 1933

- 268 -

les discour3 se s·uccèden t, variés, intéress,an ts: ,Conseils prati,ques 'et encouragements de noü"e .ohef r·espec'té, .M. le conseüler {}'Eta t Es·cheT qui nous 'prouv.a, ·oe jour,là, tout }'jrntérêt .qu'il ,porte. à la caus,e ·de l'enseignement; parol,es é.loquentes de ·NI. Roui.ller, .qui nous ·pa-rlre du rôle de l 'institutrice da,ns les œuvre's 'pos,t.scolaires ; paroles ai.mables de ·M. ·.Ruclaz, .président ,de Vex.

,Puis 'MUe IFa'Vre, a;près nous avoir ,a.pporté le ,salut ,et les vœux de Mlrl'e üarraux, retenue ,ce jour-.là par une démol1'stl"ation SUT l',em­ploi d'u matéri,el frœb élien, reü'é\ice .l'histori,que de :notre ISo.ciété dont chacune de nous a' pu a,pprécier l 'a-ctivité ·et -les bienfaisants eHets.

Dans ceH'e 'atmo,sphèTede gaîté et de douce .intimité, le temps vole ... et il faut songer ,au re,tour. A .quatre ,hreure's et de'mie, la ,séance est levée, et nous reprrenOl1JS le chemins de nos vinages, emportant (le cette réunion un ,courage reü',empé et le mei'lleur s·ouV'enir de V'exl et de s,a, cordia;1e réception. B.

Hygiène

ACTUALITÉS MÉDICALES

Les yeux des écoliers

L 'appareil de .la vision, 'l1l·erveilleuseluent .com.pliqué et délicat, a été comparé ave·c beaucoup d 'ingéniosité et assez d 'exaditude à un appareil photogr,aphique.

La rétine correspond là la plaque sensible, les m-embranes externes (<choroïde et s,cMrotique) aux parois de la 'chanl'bre noire, les n1ilieux réfringents (,cornée, humeur aqueus-e, icristallin, hUlneur vitrée) à -l'objectif. On trouve ·encore une analogie frappante entr-e 'l'iris et le diaphragnle photographique, entre les paupières ·et l'obturateur. La différence essentielle réside dans .la nlise au point; celle-ci, conlnle ,cha,cun sait, se ,r·éalise le plus 's'Ouvant par Inüdi­fkation des dimensions de la chambre photographique permettant d'éloigner l'objectif de la plaque 'sensible. Dans l')œil, conlme dans c.ertains appareils indélfornlables, la ilnise au foyer se fait par oaugl1lel1'tation de :la puissance réfring·ente des nlilieux transpa­rents et 'surt'Out du ,c-ristallin; ·c'est farc·eonlnlodation.

De plus, et ici aucune ,conlparaison n'est possible, nos yeux, pour la vision là distanc.e l'approchée, font 'cünverger leurs ax'es optiques en tournant l'un vers iJ.'autre leur ouverture pupil,laire sous l'influence de la 'contradion des Illusdes droits internes. Dans ce ln ouvenlent , les .musdes droits externes se tendent et viennent ceinturer le globe de l'œil ·en le cOlnprimant légèreIllent, ,c-e qui a pour effet de redresser la rcourbure de ses rparois, donc de rallonger en concourant au Ill'êllle but que l'acconunodation.

Les efforts visuels d'accommodation ·et de eonver.gence néces­sités par la vision rapprochée deviennent. fréquents et prolongés à l'âge s,colaire : de ,5 à 15 ans . C'est aussi là "ce :müment de la vie

- 269-

qu'on constate ,chez un grand nOlnbre d 'enfants l'existence d'ano­malies visuelles .appelées vices de réfradion ou anlétropies .

T'rantôt il s'agit de jeunes sujets qui se plaignent ,de Inaux de tête dans la région f.rontale, partÎlculièrenlent les .soirs de jours de classe. Quoique '~i~n doués, ils ont peu de g'Oût pour }'.étude qu'on sent pour eux ,fatIgante et pénible. ' Ce sont des hypernl'étropes (yeux trop courts) ou .des ·astigmates (yeux arplatis). ILe port de verres convexes (hypernlétropie) ou cyclindriques (astio'matislne) pendant les exer,ci'ces s,c'Olaires soulage ces enfants et le~u' perinet d'étudier ·sans fatigue.

:f.out autrenlent, en général, se présentent les enfants nlyopes. StudIeux, la plupart du temps, la le,cture ne les fatigue pas 'Puisque leurs yeux trüp -longs ne dem·andent pour .la vision r,approchée qu'une a,ccomnloda-tion plus facile. C'est, le plus ·souvent, le nlaître ou la nlaîtresse d'école qui constate leur difficulté à suivr,e }'.en­,seignement ,donné aux tableaux muraux 'Ou au tableau noir. D'au­tres fois les parents relnarquent qu'ils font effort et fennent à den1Ï les yeux pour lire une enseigne, r,egarder l'heure à une hor­loge éloignée, etc ...

fLa myopie, souvent mais non néc.essairement héréditaire, ne se guérit pas; suivant ,la comparaison inlagée ·d'un oculiste Œyon­nais, <c 'est un esüaUer là sens unique où rl'on ne peut que m'Onter vers une Illyopie plus forte. '.

Les nlyüpies légères ou moyennes, les seules dont nous avons à nous occuper ici, appar,aissent entr·e 5 et 10 ans et augmentent pendant la période de 'croissanee. Comnl.ent enrayer, si possible, cette progression ,:6â,cheuse ? Trois Illoyens sont à eIllployer sinuIl­tanélllent :

1. Un bon éclairage 'à la lun1Ïère diffuse du jour et le Inoins possilble de travail là .la lumiè-r'e artifirCielle.

2. Une bonne attitude, droite et non 'Pen<chée ou surtout cou­chée sur ,le bureau, de l11anière que l.es yeux se trouvent au nloins ~ 33 ·cnl. de celui-do

3. Des lunettes là verres conc·aves réta~)lissant la vue nOTnlale el obligeant l'enfant là s'aüconlmoder. ,Il ne faut pas craindre, conuue certaines personnes, l'e'll1ploi. de verres « trQP .forts ». ,Ce n'est pas, en effet, l'ac.cOlnmodation toujours facile .( trop facile) chez renfant qui a'c'centue ,la Inyopie, c"est la convergence; on s'en persuadera en Hs'ant attentiveIll'€l1't notre 'préambule. Le nléde.cÏn pres,cl'it des verres nloins pour pennettre à l'enfant de voir de loin que pour l'eInpêcher ,de regarde'r de trop près.

Myopes ou ·non, les yeux des enfants S'ont sujet, davantage encore que ceux des adultes, aux affections inflamnlatoires. Les yeux rouges (conjonctivites), les paupières 'enflamnlées ou ·collées (blépharHes) néces·sitent ordinairenlent un traitenlent nlédicallocal et général. Il en est de 111'êIne de l''Orgelet sorte de petit furoncle du hord ciliaire, très féquent et déplorablelnent récidivant.

Page 13: L'Ecole primaire, 31 octobre 1933

- 27{) -

NÉCROLOGIE

t Madame Carron-Bender Francelline, ' de Fully

Après 3 ans d'enseignement seulement, Madalne ICarron-'Ben­cler s'en est allée vers un nl0nde IneiHeur.

Malgré une carrière très courte, la regrettée Inaîtresse avait déjà fait ses preuves et donné toute la nlesure de savoir-'f~aire d 'une intelligence ,vive et d'un entier dévouelnent. '

Une délégation du Départelnent et de nombreuses calnarades de l'Ecole NOrlnale ont tenu là -apporter une dernière Inarque de synlpathie à celle que l'on pleure.

t Mlle Rouge Marie-Thérèse, d'Epinassey, St-Maurice

'Le 2'9 juillet dernier, la paroisse de \St-Maurke a -rendu les derniers honneurs là MUe !Rouge M. -Thérèse. '

Née le 30 juin 1903, elle obtenait l'A. d'E. en 1923. Depuis ce nlonlent et jusqu 'là la fin du cours 1931-32, elle 'a ·enseigné là Epi­nassey. Que dire de lIa bonne Inaîtresse qui nous a quittés, 'si c-e n 'est qu'elle a passé en faisant le bien, en donnant tout pour ses chères élèves. Que 'Dieu la récompense dans son Paradis!

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- 271 -

t Rda Sœur Bruno Exquis

,La ,Congrégation des ,sœurs de St-J oserph vient de perdre une' des plus nl-érit.antes de ses .fil.les, Siœur :Bruno.

Née à Lidd-es ·en 1&66, la défunte a ·enseigné suc,cessivenlent il Val d'IlIiez, Sion, Ayent puis encore à Riddes au cours scalaire 1932-33.

Elle fut pendant plus de 40 ans une Inaîtresse .s'elon le c.œur de Dieu.

t Moulin Edouard

·Le 4 septenlbre, une foule de par·el1'ts et d 1amis a'cco-mpagnait la dépouille 'mor-telle de M. Moulin Ed., au ·chanlp de repos.

Le défunt, originaire de Vollèges, a débuté dans l'enseigne­ment en 1917 -dans sa CO'llllllune, puis il a suc-cessivelllent enseigné à Nax, Mal'tigny-Bourg et St-Luc. Pendant le dernier cour sco­'!aire, il a été appelé à relnplacer M. Pellissier Th., décédé en janvier; en avril, il a dû là son tour abandonner la classe, une Inaladie qui ne pardonne pas le Ininait.

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