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L'Ecole valaisanne, décembre 1962

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Page 1: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

40

nfJuCleau#é ! René MAMIN, inspecteur de l'enseignement prima'ire vaudois

L' A R I T H MET 1 QUE AU DEGRE MOYEN

Un volume 16 x 22 cm de 400 pa'g-es 'im1primé en 3 coule'urs, avec de nombreux dessins et graphiques, relié demi-toi'ie sous couverture i'IIust'rée. Fr. 11.-

Rappel 1

« Donner confiance à l'enfant en lui présentan,t f.e'chnique et 'raisonnement comme quel'que chose de simp'le, d'in­téressant, d 'attrayant », tel est le pro­pos de l'auteur. L'ouvrage a été réali­sé se'lon ce principe ef sera particu­lièrement apprécié par les pédagogues à cause de l'emploi raisonné des cou­leurs.

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Un volume broché au format ,.6 x 22 cm, 199 pages, Fr. 9.60. « Ce man'ue·1 condl,ie l''int érêt spontané des gra'nds élèves et les exigences croissantes du tr'ava,i,1 professionnel; illl const'itue, dans le doma'ine du cal'cul, le tf'ait d 'union qui man1qu'a'it jusqu"i'ci entr'e .j.'acrivité scola·ire· et -l'enif'raÎn'e-ment a'ux techni'ques de l'apprent issa'ge. >> .

André Chahloz

LAUSANNE

(]) C c ra Cf)

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décembre 1962 - septième année 4

Page 2: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

C'est clair

votre économie

est à la « Source»

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L'ECOLE VALAISANNE Bulletin mensuel du Personnel Enseignant du Valais Romand

VIle année No 4, décembre 1962

CroCUS Fr. Pralong

E. Claret

SOMMAIRE

Partie générale

Un jour nommé dimanche Enquête SUl' les lectures , Choisissez vos lectures , Pérégrinations valaisannes Chez nous et ailleurs .. , Bulletin Cuisenaire No 5 Bibliographie

Partie officielle

Travail annuel pour le Brevet Examens d'aptitudes physiques de fin de scolarité Ecoutez-vous les émissions radio-scolaires? Caisse de retraite du Personnel enseignant Nouveautés au Dépôt cantonal de's livres scolaires A propos des vues aériennes sur le Valais .

Partie pratique

Langue maternelle: Etude de texte Histoire: Le roi du Simplon, Gaspard de Stockalper

RENSEIGNEMENTS

L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion, le 15 de chaque mois, juillet et a.oût exceptés.

Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 24422.

Rédaction: Eug. Claret, Office de l'En­seignement, Sion.

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration et expédition: Office de l'Enseignement, Sion.

Impression: Imp. Fi orina & Pellet, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. Ile 12, Etat du Valais, Sion (Pour le per­lIonnel enseignant, l'abonnement est retenu lIur le traitement du mois d'avril).

Pages 3 et 4 de la couverture (10 insertions) 1/1 Fr. 700.­

X Fr. 380.­X Fr. 200.-

Pages ordinaires, 1 insertion: 1ft Fr. 60.­% Fr. 33.­X Fr. 18.­l/S Fr. 10.-

5 insertions: rabais de 5 % 10 insertions: rabais de 10 %

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Page 3: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

Le fleuve ne peut remonter vers sa source ni le fruit redev:nir fleur; mais l'homme, peut se pencher ~ur son enfance et la rev~~r~ par le souvenir. Inutile d'affirmer qu'Li use largement de ce pl WL-

lège merveilleux. Pour moi, ce qui apparaît tout ,cl' ab01:d sur, la trarr:e de .mes

jeunes années, ce ne sont ni les succes o~ u~,s~,cce~ scolaLres, ~L le~ randonnées de vacances, ni les joies de 1 ~mLue: nL les m~ladLes, nL les deuils; ce sont les dimanches en famdle . L enfance, c est avant

tout dimanche. Dimanche de printemps quand nous courions le narcisse ou le

muguet après vêpres; dimanc~e d'été ~ans l'air P,w', ,~e~ . sommets ou la joyeuse animation des VLllages; dLmanches ~ a~ 1 Lel e-a'-!'tomne toujours trop brefs, quête des noisettes dans les ta~ll~s, grapdl.e des raisins oubliés, brisolée sur le coteau; dimanches d hwer, rartLes de luge au clair de lune, goûters prolongés dans la chambre bLen chauf-

fée,.. . Il n' y avait alors ni matches, ni cin~ma, ni pis~ine. Le dLT~a"'H;"',e

appartenait tout entier ,à la famille et a la parente dont on 1 eceva~t souvent quelque membre pour le repas de midi. L'invité omettaLt rarement d'apporter quelque chose aux enfants.

. C'était aussi, avec plus de réalité qu' au jou~'d',h~i: l~ jour du Seigneur. Nous , les gosses, nous allions quatre fOLS a 1 eghse ~ans l~ même journée sans broncher, trouvant cela naturel: le matLn pow la co"';ununio~, à 10.00 h. pour la grand-m~sse, ~ 14.0,0 h. pour les Vêpres et le soir pour le chapelet. La maLsàn etant a un quart d' heure de distance, cela faisait, aller et retour, deux heures en

déplacement. Les parents nous attendaient à la sortie des Vêpres, po,-!,r la

promenade habituelle, dont nous nouS réjouis~ions dès ,le ma~Ln., ~l y (wait toujours à la terrasse de quelque cafe, un ve1'1e de laflaL­chissement et, au retour en ville, deux sous à chacun pour acheter une «surprise », ces cornets de caramels ou de bo~?~n~ au fond desquels on trouvait une bague, un sifflet, une fuuhte Lnattendue

qui nous ravissait. l,'

Les temps ont changé. Le chewing-gum et .les glac:s ~nt re'!"pla­cé les «surprises»; deux sous ne valent plus nen; maLS J~ crOLS que le dimanche reste encore pour l' enf~nt le plus beau Jour de la

semaine ... ' ..

111aîtres et maîtresses, nous pouvons beaucoup pour que le di­m anche de nos enfants soit un jour de bonheur. Il suffirait de sup­primer les devoirs écrits., .

Car il faut bien avouer que ce qui empo:'sonne le Joie d u diman­che, oblige à rentrer plus tôt d'une promenade ou d'une fête,' voire à s'en priver totalement, c'est la perspective des longs devoirs à ter­miner. Le samedi soir étant voué à d'autres impératifs - les em­plettes, la confession, la toilette de la maison et de ses abords, le bain hebdomadaire - on remet les devoirs scolaires à demain. Mais ce demain est si bien rempli que les devoirs écrits deviennent vite odieux ClUX enfants et aux parents.

« Un dimanche après-midi, me racontait un ami, nous nous dis­posions ,à sortir quand ma gamine m'objecta qu'elle n'ava.it pas fini ses tâches scolaires. Je retardai donc le d épart d'une den1Î-heure. Le délai passé, je trouvai la fillette tout en larmes, car elle n'avait guère avancé dans son travail. La T: ~::.:.îtresse lui avait donné un cu­rieux exercice: faites vingt phrases dans chacune desquelles vous emploierez les trois relatifs qui - que - dont. Exemple: Où as-tu mis le livre qui était sur ma table de nuit, que maman m'avait rap­porté de Paris et dont je t'ai lu un passage l'autre soir?

» Aujourd'hui, la tête froide, je reconnais qu'une telle gymnas­tique grammaticale avait son utilité: préciser le sens de ces relatifs, faire éviter des con fusions grossières, préparer à l'analyse logique . Mais sur le moment, déjà agacé par ce retard, je piquai une colère bleue devant l'enfant qui n'en pouvait mais. Misère de misère! A -t-on idée de donner un devoir pareil! A l'école, on nous a toujours d it d'éviter les relatifs qui alourdissent le style~ et ct toi, on te de­mande d'en fourrer trois par phrase! Attends un peu que je ren­contre ta maîtresse! Pour sûr qu'elle va m'entendre!

»Cinq minutes après, toute la famille était en train d'enfiler laborieusement des Qui - Que - Dont, ma femme ct la cuisine moi ct la salle de bain et tante Gertrude dans le vestibule... '

» J'aime m ieux vous dire que ce n'était pas si facile, à moins de faire des phrases quelconques, souvent tirées par les cheveux , ce à quoi mon honneur personnel se refusait. Bref, il nous fallut ct cha­cun une demi-heure de cogitation, et autant ct ma gamine pour reco­p ier nos phrases sur son cahier. Il était passé 16.00 h. quand elle eut terminé. Ce n'était plus la peine de sortir. J'ouvris la radio en pes­tant contre l'école qu.i nous avait gâché notre dimanche ! »

3

Page 4: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

L'ouvrier, l'employé, le fonctionnaire cessent leur activit~ pr.o­fessionnelle le samedi à midi, quand ce n'est pas le ve,:dredL sou .. Pour l'écolier, il n'y a pas de semaine anglaise et le dLmanche est rarement «jour de repos ».

Sans doute, les objections ne manquent pas: ,l.es p:'qgra~me~ exigeants, les gosses qui courent les rue~ par~e qu Lis n on~ 1 Len a f · l'exemple de tant d'étudiants qUL «buchent» le dLmanche aLre, d li ' 't celle autant et plus que la semaine. L' optique u co, ~ge ': es pas

de l'école primaire et aucune ob jection ne resLste a un examen

sérieux.

Beaucoup de maîtres l'ont compris, qui ont supprimé tout tra­vail écrit du samedi au lundi.

Maîtres et maîtresses qui me lisez, pensez au:r dimanches, de votre enfance. Gagnez en semaine de précieuses mLnute~ en prep~­rant mieux votre classe, en assur~nt u.n. rendemen.~ ma~Lm~~. MaLs que le dimanche soit tout entier a la J0Le du septLeme JOUl .

Crocus

L'ECOLE VALAISANNE

souhaite à tout le personnel enseignant un

. Noël fervent, intime, Joyeux,

une

Nouvelle Artnée laborieuse et bénie de Dieu

Un cri d'alarme!

Tout récemment, à l'occasion de la Mission régionale du Valais central, diverses enquêtes-sondages ont été réalisées dans nos écoles, afin de découvrir les problèmes qui doivent retenir l'attention 'des éducateurs chrétiens. Celui des lectures apparaît bien comme l'un des problèmes majeurs auquel il nous faut trouver une solution, sans quoi nos efforts d'éducation morale et nos leçons de catéchisme risquent fort d'êtl'e peu féconds.

Voici, en attendant une publication plus exhaustive et de portée plus géné­rale, quelques résultats de l'enquête sur les lectures d'illustrés menée dans les classes d 'une localité du centre par le R. P. Perrin, chargé tout spécialement de la Mission des enfants. Cette enquête porte sur un ensemble de 319 enfants de 10 à 14, ans, soient 107 garçons et 212 filles.

1. Ii ressort tout d'abord de ce sondage que le nombre des enfants qui ne lisent aucun illustré est minime: 3 % chez les garçons, 7 % chez les filles. Pour les amateurs de ces illustrés, nous relevons les faits suivants:

le 25 % des garçons et le 44 % des filles ne lisent que de bons journaqx; le 30 % des garçons et le 36 % des filles lisent surtout de bons journaux; le 42 % des garçons et le 13 % des filles lisent surtout de mauvais journaux.

Précisons que chez les garçons de 13 à 14 ans, le pourcentage de ceux qui lisent surtout de mauvais illustrés est de 52 % et ' chez les filles du même âge de 18 %.

2. Combien d'illustrés nos enfants lisent-ils par semaine?

Si les données de l'enquête sont bien exactes, les chiffres indiqués par les enfants sont parfois étonnants:

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chez les garçons, deux donnent le nombre de 14 illustrés, trois celui de 15 et quatre avancent même celui de 20 illustrés par semaine; en moyenne , ces 107 garçons lisent 6 illustrés par semaine.

chez les filles, nous relevons également les nombre de 12, 13, 15, 17, et une fois celui de 20 illustrés par semaine; par contre la moyenne est un peu

inférieure: elle est de 4 par semaine.

3. Comment les enfants se procurent-ils tous ces journaux?

Notons d'abord que le nombre des abonnements est relativement peu élevé. Nous avons relevé 26 abonnem.ents à des revues d'enfants chez les garçons et 100, dont 35 à «Ames Vaillantes », chez les filles. Ajoutons que la grande majorité de ces abonnements concerne de bons illustrés, puisque nous n'avons décelé

que 10 abonnements à de mauvais périodiques.

Beaucoup d'enfants achètent lem's journaux eux-:rn_êmes: le 80 % des gal'.

çons, le 58 % des filles consultés dans l'enquête. Les 85 garçons achètent au total 320 périodiques (80 titres divers), dont 180 (50 titres) soit le 56 % se clas. sent parmi les illustrés dangereux. Pour les 112 filles qui achètent ellet>mêmes leurs journaux, le nombre est de 304, dont 104 (20 titres divers), soit le 38 % sont nettement à déconseiller.

Dans une autre localité le 62 % des journaux achetés par les garçons sont

à déconseiller, tandis que chez les filles le pourcentage des mauvais journaux

achetés est de 48 %.

En outre les enfants se prêtent facilement leurs journaux: 84 garçons se

prêtent 270 journaux dont 130 sont mauvais; 162 filles échangent 434 journaux

dont 156 se classent dans les mauvais.

4. Parmi les illustrés achetés ou prêtés, les titres qui reviennent le plus fréquemment (sur les 120 que nous avons relevés), sont les suivants (nous don.

nom; en majuscules les journaux dangereux):

6

ches les garçons: Tintin (75 fois) - TAROU (45) - Spirou (40) - Mickey (35) - BIBI FRICOTIN (26) - ARDAN, Foxie (16) - KID CARSON (14) _ PIEDS NICKELES (13) '-- TEMERAIRE (11) - BIG BOY, ARTIMA

(10) - CHARLOT (7) - OLYMPIC (6).

chez les filles: FRIMOUSSE (94) - Tintin (87) - Line (53) - Mickey (40) - Nano Nanette (38) - Ames Vaillantes (33) - Mireille (32) -ESPIEGLE LILI, Lisette (26) - Foxie (25) - Suzette (21) - BIBI FRI· COTIN (20) - PIEDS NICKELES, Spirou (17) - Fillette-Jeune fille (14).

Relevons en passant que sur les 15 premiers titres d'illustrés achetés ou prêtés p ar les garçons, il ne se trouve aucune publication catholique; 4 d'entre elles son t classées parmi les« bonnes» et les Il autres sont à déconseiller. Chez les filles, le choix est meHleur: nous y trouvons « Ames Vaillantes» et 10 autres bons illustrés contre 4 illustrés dangereux dont FRIMOUSSE qui est le plus lu.

5. Un .de~'n,ier fait que nous voulons retenir de cette enquête, c'est que la grande ma]onte des enfants, le 88 % chez les garçons et le 62 % chez les filles, lisent les revues destinées aux adultes et achetées par leurs parents.

Si le 41 % de ces revues lues par les enfants se classent parmi les « bonnes », telles que l'Echo Illustré, l'Abeille, Echo à la Mode, Bonnes Soirées ... , le 50 % sont des revues que les adultes ne devraient lire qu'avec certaines réserves et le 9 % sont des périodiques dangereux, teh que Blagues, Franc Rire, Cinémonde, Détective, Radar, Ici-Paris.

CONCLUSIONS

Que pouvons-nous conclure de cette enquête? Bien qu'elle ne soit pas d'une

portée très vaste, elle nous invite tout de même à réfléchir et à agir sans tarder.

1. Nos enfants lisent beaucoup et probablement fort mal. Il appartient donc

à nous, éducateurs, de leur apprendre à lire posément et modérément sinon ils deviendront très vite superficiels. '

2. Nos enfants choisissent Inal leurs iHustrés. Comment en serait-il autre­ment,. si les parents et les éducateurs n'ont pas le souci de les diriger, de les conseIller dans ce choix! Il existe pour nos enfants des publications à la fois attrayantes, instructives, honnêtes et adaptées à leur âge et à leur mentalité. Mais celles-ci ne se vendent pas dans les kiosques. Faisons-les connaître à nos élèves (vous trouverez ci-après tous les renseignements nécessaires), et encou­rageons-les à s'y abonner en organisant éventueHement des abonnements collec­tifs que les enfants pourront payer au numéro.

3. Enfin, nous constatons que nos enfants lisent facilement tout ce qui leur tombe sous la main. Sachons donc nous imposer la discipline de n'introduire dans nos foyers que des journaux honnêtes, respectueux de la morale et de nos convictions religieuses, ou tout au moins, prenons garde de ne pas laisser traîner des journaux qui pourraient nuire à ceux que nous avons mission d'éduquer chrétiennement.

François Pralong -sm.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

comlue vous choisissez vos amis!

Chaque jour, la presse déverse dans le monde son f~ot de, revues, .de maga. zines et d'illustrés toujours plus alléchants par lenrs tItres a sensatIOn, leurs illustrations en couleurs, leurs récits en bandes et leurs héros envoûtants.

Les kiosques qui diffusent cette presse se multiplient chez nous 'et leur clio entèle de tout âge ne cesse de grandir. Oui, c'est un fait hien établi: nos enfants, nos adolescents, nos jeunes lisent beaucoup, partout, à n'importe quel moment de la journée. Et cette presse particulièrement séduisante exerce sur eux une influence profonde que des éducateurs avertis ne sauraient sous-estimer.

Sommes-nous préoccupés ou inconscients de cette influence de la presse? Avons-nous le souci de choisir les illustrés de nos enfants? Sommes-nous les conseillers de nos adolescents dans le choix des magazines qui apportent une solution à leurs problèmes? Les journaux et les revues que nous introduisons dans nos foyers sont-ils des guides sûrs, bien informés et respectueux de nos convictions chrétiennes ?

Voici quelques indications pratiques pour un CHOIX JUDICIEUX de vos illustrés, magazines et revues.

I. - ILLUSTRES, MAGAZINES, REVUES REPONDANT AUX EXIGENCES D'UNE VERITABLE EDUCATION CHRETIENNE

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1. Illustrés pour , enfants

Perlin et Pinpin Hebdom. pour enfants de 5 à 7

, ans, 8 pages. Abonnement an­nuel: 16,29 fr. s., 6 mois: 8,50 fr.

Cœurs Vaillants Hebdom. pour garçons de Il à 14 ans, 40 pages. Abonnement annuel: 34 fr. s.

Fripounet et Marisette Hebdom. pour garçons et filles de 8 à 10 ans, 24 p ages. Abonnement annuel: 23,80 fr. s., 6 mois: 12 fr.

Ames Vaillantes 'Hebdom. pour filles de Il à 14 ans, 40 pages. Abonnement annuel: 34 fr. s., 6 mois: 17,50 fr. s.

Tous ces journaux peuvent être obtenus à Fleul'us-Suisse, Saint-Maurice. C. C. P. Ile 5705.

Bonjour

HeLdom. pour enfants de 6 à 8 ans, 8 pages. ,Abonnement an­nuel: 10,60 fr. s.

Tremplin

Hebdom. pour enfants de 9 à 14 ans, 16 pages. Abonnement annuel: 13,20 fr. s., 6 mois: 6,80 fr. s.

Ces deux ~evues éditées par la Bonne Presse, Averbode (Belgique), tout en visant à dIstraire les jeunes, cherchent à faciliter la tâche des éducateurs, en apportant chaque semaine une documentation attrayante immédiatement u tilisable en classe et conforme à un programme préétabli.

Record

Mensuel pour garçons de Il à 14 ans, 64 pages. Abonnement annuel: 16 fr. s.

Bernadette

Hebdom. pour filles de 8 à 14 ans, 28 pages. Abonnement annuel: 31 fr. s.

Ces deux illustrés peuvent être obtenus à la Maison de la Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris 8e.

2. Magazines pour adolescents et jeunes

ConnaÎtre les Missions

Mensuel, magazine de forma­tion missionnaire pour les jeu­nes de 13 à 17 ans, 52 pages. Abonnement annuel: 6,75 fr. s. O.P.M. Fribourg, C.c.P. lIa 639

Rallye-Jeunesse

Christiane

Mensuel, le magazine de la jeune fille moderne, 40 pages. Abonne­ment annuel: 12 fr. s. « Christiane », 19, rue Dareau, Pa­ris 14e.

Hello

Mensuel pour garçons et filles Mensuel pour jeunes de plus de 18 de 14 à 18 ans, 80 pages. Abon- ans, 80 pages. Abonnement annuel: nement annuel: 17,40 fr. s. 17,40 fr. s.

Ces deux magazines édités par la Bonne Presse peuvent être obtenus à « Rallye-Jeunesse », Delémont, 26, rue Molière, C. C. P. IVa 10408.

Clair Regard 10 numéros par année, revue de formation chrétienne pour les adolescents de 13 à 16 ans; chaque numéro traite une ques­tion complète; 16 pages. Abon­nement annuel: 3,50 fr. s. « Clair Regard », St-Augustin, Fribourg, C.C.P. lIa 367.

Foyer Notre-Dame Revue mensuelle de formation spi­rituelle pour les jeunes de plus de 16 ans, 16 pages. Abonnement an­nuel: 2 fI'. s. Abbé Charbonnet, Hérémence, C.C.P. IIc 3597.

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Page 7: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

3. Revues pour jeunes et adultes

l'Echo illustré Hebdom. illustré catholique de la Suisse romande, 48 pages. Abonnement annuel: 25,70 fr « Echo illustré », Genève, C.C.P. 1. 3118.

Le Pèlerin Hebc1om. familial en couleurs. Abonnement annuel: 28,75 fr. s. Maison de la Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris 8e.

~nf@rmSltions catholiques internationales Revue bimensuelle, 32 pages. Abonnement annuel: 29 NF. « Informations cath. internatio­nales », 163, bd Malesherbes, Paris 17e.

fêtes et Saisons Revue mensuelle illustrée, en couleurs, présentant un thème complet de formation chrétien­ne dans chaque numéro, 28 pa­ges. Abonnement annuel: 8,50 fr. s. « Fêtes et Saisons », 31, bd. La­tour-Maubourd, Paris 7e.

Ecclesia Revue mensuelle, lectures chré­tiennes, 140 pages. Abonnement annuel: Il,50 fr. s. « Ecclesia », 18-20, rue St-Go­thard, Pari~ 14e.

Documentation catholique Revue bimensuelle d'actualités chr,étiennes, 36 pages. Abonne­ment annuel: 22,50 fr. s. "Maison de la Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris 8e.

liiil Vie catholique illustrée Hebdom. français en couleurs, 48 pages. Abonnement annuel: 35 NF. « La Vie catholique illustrée », 163 bd. Malesherbes, Paris 17e. '

C>~norëllma chrétien Mensuel illustré de l'Union des Oeuvres catholiques de Frauce. Abonnement annuel: 18 NF. ~I.laison de la Bonne Presse, 22, Cours Albert 1er, Paris 8e.

Missi Mensuel illustré, 32 pages, le ma. gazine officiel de presse des Mis. sions. Abonnement annuel: 10,50 fr. s. « Missi », Genève, C. C.P. I. 12094.

Mission chrétienne Revue mensuelle illustrée qui envi. sage tous les aspects de la vie fa· miliale chrétienne: le travail, l'édu. cation, l'amour, la prière ... dans la perspective de la foi. 24 pages. Abonnement annuel: 4,50 fI'. s. «Mission chrétienne », Majella, Martigny-Ville, c.c.P. Ilc 5387.

Choisir Revue mensuelle de culture hu. maine et chrétienne, 32 pages. Abonnement annuel: 15 fr. Case postale 140, Genève 4.

les Amis du film et de la T.V. Magazine mensuel de formation et d'information cinématographique, 48 pages. Abonnement annuel: 7,50 fI'. s. «Les Amis du Film », 10, rue de l'Orme" Bruxelles 4.

4. Revues pour

La Page des parents Revue mensuelle dont chaque numéro traite une question pra­tique d'éducation: l'initiation au mystère de la vie, la presse enfantine, l'éducation de la foi, l'obéissance ... , 16 pages. Abon­nement annuel ~ 5 NF. « La Page des parents », 32, rue Joffre, La Roche-sur-Yon, Ven­dée, France.

Mon Village Revue mensuelle pour foyer, 32 pages. Abonnement annuel: 9,50 NF. 21, rue du Faubourg St-Antoi­ne, Paris Ile.

les foyers

Clair Foyer Magazine mensuel de la f amilIe réa­lisé par des foyers pour les foyers, 60 pages. Abonnement annuel: 14 NF. «Clair Foyer », 21, rue du Fau­bourg St-Antoine, Paris Ile.

Anneau d'Or Bimensuel, cahiers de spiritualité conjugale et familiale. Abonnement annuel: 20 fr. s. Editions St-Augustin, St-Maurice, C.C.P. Ilc 96.

II. - ILLUSTRES, MAGAZINES, REVUES NON CATHOLIQUES

1. En dehors des publications catholiques dont nous venons de faire état ex~stent des revues commerciales éducatives, honnêtes, respectueuses de l~ fm de leurs lecteurs et lectrices:

pour enfants:

LISETTE PILOTE TINTIN

pour adultes:

L'ABEILLE BONHEUR, la revue des familles BONNES SOIREES ECHO DE LA MODE FEMMES D'AUJOURD'HUI

TOP SPIROU

FEMINA MON OUVRAGE MODES ET TRAVAUX VEILLEES

2. Un .ca~holique peut lire les revues suivantes, (parfois avec certaines réserves) mats d ne peut pas s'en contenter, car la sève chrétienne en est presque totalement absente: "

pour enfants:

CHEZ NOUS JUNIORS NANO ET NANETTE FILLETTE, JEUNE FILLE FOXIE

LINE MIREILLE LE JOURNAL DE MICKEY SEMAINE DE SUZETTE

Il

Page 8: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

pour adultes:

BOUQUET CONSTELLATION ELLE GEOGRAPHIA HISTORIA IMAGES DU MONDE L'ILLUSTRE JOURS DE FRANCE LA VIE EN FLEURS

LECTURES D'AUJOURD'HUI MAGAZINE MARIE-CLAIRE MARIE-FRANCE PARIS-MATCH POUR TOUS RADIO JE VOIS TOUT SELECTION

3. Un catholique ne peut conserver sa foi intacte, s'il lit d'une manière habi. tuelle les journaux suivants considérés comme cla,,:~ereux, no,,: pa~ seule. ment pour leur immoralité, mais surtout pour leur Vl,swn de la me: vwlence, famille, mensonge ...

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pour enfants:

ARDAN ARTIMA AUDAX ATOME KID AVENTURES-FICTIONS BIBI FRICOTIN BIG BOY BUCK-JOHN BUFFALO BILL CAPITAINE ROB CARIBOU CHARLOT CHOC CLASSIQUES ILLUSTRES COMMANDO COSMOS DA VY CROCIŒTT DYNAMIC ESPIEGLE LILI FANTASIA FOX FRIMOUSSE FULGOR HARDY HURRICANE KID KIT CARSON KIWI METEOR

MISSIONS SECRETES MOUSQUETAIRE MYSTER NEVADA OLIVER OLYMPIC . OSCAR LE PETIT CANARD PAMPA PEPITO PIEDS NICIŒLES POUCINET RED CANYON RICARDO RODEO SIDERAL SOS SPOUTNIK SURBOUM TAROU TARTINE TARZAN TEMERAIRE TOM NIKSON TROPIC VENGEUR VIGOR YOYO ZORRO

pour adultes:

BLAGUES CINE MONDE CINEREVELATI ON CINE RE VUE DETECTIVE FRANCE-DIMANCHE FRANC-RIRE GALAXIE GUERIR HOROSCOPE ICI-PARIS LE CANARD ENCHAINÈ LE HERISSON LE RIRE

MARIUS NOIR ET BLANC PETITE :MAMAN PHOTO-ROMAN RADAR SCIENCE-FICTION BONJOUR BONHEUR CONFIDENCES INTIMITE MODES DE PARIS NOUS DEUX NOUS DEUX FILl\1S REVES

4. Un catholique compromet également sa foi, s'il lit régulièrement les pério­diques suivants d'inspiration communiste ou d'idéologie semblable:

_ pour enfants :

PIPOLIN RIQUIQUI ROUDOUDOU LES JEUX DE RIQUIQUI

ET DE ROUDOUDOU

pour adultes :

L'AMI DE LA NATURE LES CAHIERS

INTERNATIONAUX CAMERA-TRENTE-QUATRE CINEMA 60

VAILLANT JEUNESSE DU MONDE FILLES DE FRANCE MIROIR SPRINT

ENFANCE EUROPE LES LETTRES FRANÇAISES POUR L'ENFANCE

Que penser des autres publications qui ne sont ni dans les «BONNES », ni dans les «DANGEREUSES », celles qui prônent l'immoralité ouvertement ou qui ridiculisent les croyances chrétiennes?

A vous, lecteur ami, de choisir judicieusement vos journaux en vous posant . les questions suivantes, valables d'ailleurs pour toutes vos lectures:

Cette lecture fortifie-t-elle ma FOI? la foi de mes enfants? Après cette lecture, suis-je plus près de Dieu? Est-ce que j'aime mieux ma famille ? Suis-je plus ouvert à mes voisins?

A VOUS AUSSI D'Y REPONDRE ET D'AGIR EN CONSEQUENCE !

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Page 9: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

S'il est vrai que nul n'est prophète dans son pays, il n 'est pas moins vrai que les indigènes ignorent leurs propres richesses; il faut que des étrangers viennent leur en faire prendre conscience.

C'est particulièl'ement vrai pour le Valais, souvent mieux connu des Confé. dérés que de nous-mêmes! Combien de Sédunois ne sont jamais montés à Toul'. billon ou n'ont jamais vu la salle Supersaxo ! Combien de Conc,hards ignorellt tant d'illustres personnages sortis de leur riante vallée: les Ritz, les Platter, les Schiner, les Ruffiner, etc. !

Avec une pointe de méchanceté, j'avancerais que nous, les maîtres et lllaî. tresses, qui savons tant de choses inutiles, nous ignorons trop notre cher canton. Je m'en convaincs tous les jours en recevant visiteurs et visiteuses à l'Office de l'Enseignement ou en relisant, pour moi-même, fe « Guide artistique du Valais}) d'André Donnet ou en convel'sant avec ,des hommes aussi érudits que modestes, tels un Léon Imhof ou un abbé Mariétan par exemple. C'est par centaines que nous devrions entrer dans la Murithienne, dans la Société d'histoire du Valais romand ou dans la section valaisanne du Heimatschutz. Si le terme de «pri. maire» comporte une nuance péjorative, c'est précisément celle de manquer d'ouverture, de largeur de vue, celle de se cantonner dans des préoccupations exclusivement utilitaires et alimentaires.

J'ai relu cette semaine le beau livre «PEREGRINATIONS VALAISAN. NES» du cher et regretté Pierre Grellet, qui contribua plus qu'un autre à don. ner à la Gazette de Lausanne, dont il fut en quelque sorte l'âme durant 34 ans, ce renom de sagesse, de bon sens, de fédéralisme, de tolérance, d'information sérieuse, que n'ont pas toujours les autres journaux romands. Pierre Grellet aimait le Valais d'un amour raffiné, avec son cœur et avec son intelligence. Ce Neuchâtelois lettré et déiicat, né d'une mère anglicane, mais qui n'éprouva au· cun «dépaysement» à devenir catholique, ce voyageur qui possédait à la pel" fection les principales langues européennes, nourri aux sources classiques de Rome et d'Athènes, avait aussi parcouru le Valais d'un hout à l'autre, dans toutes ses vallées perdues, par les chemins les plus écartés. C'est en Valais qu'il devait mourir tragiquement, le 6 octobre 1957, alors qu'il cheminait le long d'un bisse haut perché, avec ses amis de la lVlurithienne.

Que de détails ignorés, que de renseignements précis nous rencontrons dans les 300 pages de son livre! Quelle mine inépuisable, quel complément précieux pour nos leçons d'histoire et de géographie! Il faudrait tout citer: Mathieu Schiner, conseiller de l'Empereur, familier de Jules II et de Léon X, Gaspard de Stockalp~r, vrai marquis de Carahas dont nous donnons 'plus loin la savou· reuse notice biographique, le Val c1'Anniviers, la Nohle Contrée, le Rhône, « maître-sculpteur », le pays des Dranses, Saint-Maurice, « abrégé de l'art chré· tien à travers les âges », le pays du Haut-Lac, etc.

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Cette l'Ïche~se est à votre portée, car le livre se trouve encore en librairie oU à r lmprimel'Ïe Rhodanique, à St-Maurice. Ce serait un heau cadeau de fi~ d'année p our vos amis Confédérés ou étrangers qui aiment le Valais, et - si ce n'est déjà fait - lJne remarquable acquisition pour votre bibliothèque person-

nelle. E. Claret

PUBUCITE TOURISTIQUE

Au Comptoir de Martigny s'offrait au visiteur un prospectus touristique d'une m odeste station valaisanne que nous nommerons Grandval pour ne froisser personne. Chacun pouvait y lire avec stupeur ce distique répété avec complai­sance:

«Grandval est l'un des endroits au monde «Où il fait le plus bon s'y reposer. »

Ne contestons pas l'affirmation. Mais ne peut-on l'énoncer sans écorcher à ce poin t notre belle langue française? Est-ce par des solécismes de cette taille qu'on attirera l'estivant?

Qu'en pesent l'Office du Tourisme, le président-instituteur, le député-insti­tuteur, l'imprimeur du chef-lieu qui laissent commettre de telles offenses?

Ah ! si Boileau pouvait revenir parmi nous!

CHEZ LES VAUDOIS:

Remboursement de prêts aux élèves-maîtres. - Jusqu'ici les prêts accordés aux élèves de l'Ecole normale du canton de Vaud étaient remboursés par eux au cours des 10 premières années de service. Dorénavant, « l'instituteur ou l'ins­titutrice qui, après trois ans de fonctions dans une même commune y reste une 4e année, bénéficie d'une réduction de 25 % de l'indemnité 'de remboursement. Pour l a Se année, la réduction est de 50 %, pour la 6e de 75 %. A partir de la 7e année de fonctions dans cette même commune, la dette est éteinte. De la ge à la Ile année, l'Etat rembourse Iles annuités versées pendant les trois premières années. La 12e année, il lui l'embourse le solde de ses versements.

(Communication du BlE)

AUSTRALIE:

Collèges techniques « mobiles ». - Pour remédier à la pénurie d'êc6les tech­n~ques dans un pays très vaste et de population clairsemée, des « collèges tech­mques mobiles» ont été créés dès 1938 en Nouvelle-Galles du Sud pour complé­ter le travail des écoles techniques existantes et des cours par correspondance.

Page 10: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

Quatre collèges techniques mobiles sont actuellement en opération; ils SOnt constitués chacun de trois wagons de chemin de fer, dont l'un sert de logement au professeur en charge, le second de salle de cours et le troisième de laboratoire. Au début, les quatre écoles concentraient leur enseignement sur l'industrie méca. nique et l'industrie automobile. Mais, dès le début de 1961, une troisième section a été créée, celle de l'électricité, et le collège mobile No 3 a été transformé en conséquence. Ces écoles desservent un circuit comportant trois localités où elles s'arrêtent pendant une à deux semaines. Le professeur donne aux étudiants un enseignement très concentré et leur laisse des devoirs à effectuer jusqu'à sa pro. chaine visite. Le succès de cette expérience a été tel que plusieurs collèges tech. niques permanents ont été créés dans les localités desservies autrefois par l'école mobile.

(Communication du BlE)

DANEMARK:

Centre de prêts de jouets. - Dès 1959, un centre de prêts de jouets a été créé à Copenhague à l'intention des enfants de 4· à 12 ans. Ce centre, qui est dirigé en grande partie par des aides bénévoles, fonctionne comme une bihliothèque, avec des tickets d'emprunt et un fichier. Environ 160 enfants viennent réguliè. rement changer leur jouet ou l'inscrire à nouveau pour la semaine suivante. Des bons points sont inscrits sur la fiche des enfants qui prennent un soin particulier des objets empruntés. Lorsqu'ils ont obtenu 20 hons points, ils ont droit à un jouet comme récompense. Au contraire, les enfants négligents sont pénalisés et se voient retirer leur droit d'emprunt pour une ou deux semaines.

PRO JUV'ENTUTE L'Ecole Va'la,isanne s'est

t 0 u j 0 urs montrée très bi,envei'I:lante envers Pro Juventute, qui vient de cé­lébrer ses cinquante ans d'existence au service de l'enfance et 'de 'l'a jeunes­se déf,iôentes. Cette bien­ve1i'Hance n'ous autorise à recourir à el'Ie pour re­commander au p'ersonn'e'l enseignant de s',intéresser, spécia,lementen cette an­née jubi:l,a'ire, à l'a vente des t,imbres et cartes de décembre, Merci !

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C. Grand membre du Conseil

de Pro Juventule

(Communication du BlE)

es 1

Déc. 1962 5 Bulletin Cuisenaire

C 'eurs 1 de Suisse romande

PARAIT 5 FOIS PAR AN - ABONNEMENT: F. 3,- - CHEQUES POSTAUX 1 16713, GENEVE

REDACTEUR: S. ROllER, ECOLE DU MAIL, GENEVE, 5, RUE DU VILLAGE SUISSE. TEL. (022) 247960

Les mathématiques au cycle d'observation

Les classes de 6e et Se sont celles où il importe de procéder avec prudence et lenteur. Il a paru que le moyen le plus certain de ne brûler aucune étape et de ne pas éloigner, en les rebutant, nos jeu­nes élèves de la culture mathéma­tique consistait à faire systémati­quement appel à des « travaux pra­tiques ». Guidé par le maître et réalisant d'abord des opérations concrètes appliquées à des ohjets donnés, l'enfant arrivera à acqué­rir la notion abstraite d'une opéra­tion d'une nature hien définie mais portant sur un élément indé­terminé. Puis il deviendra capable d'imaginer qu'il applique une au­tre opération au résultat de la pre­mière sans l'avoir réalisée. Enfin, concevant la suite des mécanismes des opérations ainsi définies il pourra prévoir certaines proprié­tés des résultats: il aura réalisé sa première démonstration. ( ... ) Il se trouve fort heureusement que la méthode ainsi conseillée, qui est destinée à fOl'mer des mathémati.

ciens nombreux, se trouve aussi particulièrement efficace pour ceux qui ne deviendront pas ingé­nieurs ou professeurs, soit qu'ils se trouvent attirés vers des occupa­tions scientifiques plus techniques, soit que toute voie scientifique leur soit fermée.

Il est clair en effet que tous les enfants ont intérêt à cultiver -leur sens du réel, leur adresse, leur ima­gination. Certains verront se déve­lopper leur esprit d'analyse, d'au­tres leur esprit déductif, d'autres encore leur intuition. Toute une catégorie d'enfants qui ne pour­ront franchir le pont qui les con­duirait jusque dans le domaine de l'abstraction retireront de leurs ef­forts le sens du «raisonnement expérimental », raisonnement non cartésien peut-être, fruit de l'intui­tion étayée par un solide empi­risme, indispensable à qui veut diriger des techniciens.

Le maniement des instruments et outils, la comparaison des l'ésul­tats obtenus par une classe ou par un groupe d'élèves, développera chez tous un précieux sens du l'e­latif.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

En conséquence, il sera possible au professeur de mathématiques, par une observation attentive des réactions d'un enfant au contact de l'enseignement qu'il aura reçu, de lui donner de précieux conseils

sur la voie qu'il a intérêt à choisir. France - Programme des classes

du cycle ,d'observation - 6e et 5e (11-13 ans). «Bulletin officiel de l'Education nationale », No 23 quater - 8.9.60 - pp. 34-35.

{( Châteaux », p.p.c.m. et p.g.c.d. Les facteurs premiers

Un château quelconque composé avec les Rm, f et 0 mises en croix. 8 X 6 X 10 = 480

Ohservons successivement chacune des trois R et voyons si elles peuvent être elles-mêmes remplacées par un château fait avec des R plus petites.

Rm. On la remplace par un château fait avec c et r mis en croix (4 X 2)ou encore, en poussant jusqu'au hout la décomposition, avec trois Rr mises en croix (2 X 2 X 2 ou 23 ) .

Rf. On la remplace par les Rr et v mises en croix (2 X 3). Ro. On la remplace par les Rr et j mises en croix (2 X 5). Si on met ensemble les troix châteaux partiels que nous venons

de faire, on obtient un nouveau château composé de sept R en croix : cinq Rr (2 X 2 X 2 X 2 X 2 ; ou 25 )

une Rv (3) une Rj (5) d'où : 25 X 3 X 5 = 32 X 3 X 5 = 480

Le p.p.c.m. (plus petit commun multiple) Soit deux nombres 18 et 24. Quel est leur p.p.c.m. ? Décomposons-les en facteurs premiers.

Nombre 18 R a et r en croix (9 X 2); ou deux Rv et une RI' en croix (3 X 3 X 2 ; ou 32 X 2).

Nombre 24

18

R m et v en croix (8 X 3); ou trois Rr et une Rv en croix (2 X 2 X 2 X 3 ; ou 23 X 3). Observons les deux châteaux que nous venons d'obtenir: Ch. de 18 1 RI' et 2 Rv (en croix)

2 X 32

Ch. de 24 3 RI' et 1 Rv (en croix) 23 X 3

E.V. No 4, décembre 1962

ETUDE DE TEXTE Classe primaire - Degré supérieur

TEXTE:

Ce texte est dans le nouveau livre de lecture du Valais: «Sur le chemin de la vie », page 59; on le trouvera également dans l'ECOLE VALAISANNE, No 4, décembre 1961. TI convient particulièrement au temps de Noël.

Nature du morceau, localisation, auteur: Une narration sous forme de conte. Extrait du roman de Lucie Rauzier-Fontaynes intitulé «Le Rêve de Caroline» (Ideal-Bibliothèque, Hachette 1955).

Idée générale :

Le Plan:

L'idée généreuse d'une petite fille, qui le soir de Noël, malgré le froid, la nuit, la distance, va offrir un modeste cadeau et chanter de vieux noëls à lille vieille demoiselle solitaire qui habite hors du village.

a) la l'ésolution . de Nathalie: rendre visite à la vieille demoi­selle.

b) la lllontée jusqu'au domaine de la vieille demoiselle. - quelles difficlùtés a-t-elle rencontrées? - de quelles qualités a-t-elle fait preuve?

c) l'entrée dans la maison, les préparatifs. d ) la petite cérémonie improvisée. e) le résultat: impression produite sur l a vieille demoiselle.

L'étude d" texte; les mots à définir et à préciser. (Vocabulaire)

mante : vêtement de femme, ample et sans .;man~hes. (Fa.mill~ du mot.: ~ap.tea~, .1Il<Jntille, . démant.eler ... ) Autre s~ns : insecte VOl'ace

_ a:ux pa.ttes antéri~u~'~s longues et r~pliées . .

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Page 12: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

E.V. No 4, décembre 1962

buter:

rumeur:

cliqueter:

clignoter:

filtrer:

perron:

haleter:

tisonner:

guéridon:

un chant naïf:

stupéfaite:

provençal, aux:

heurter du pied contre un obstacle (achopper à ... ). Contre quoi peut-on buter? (cailloux, racines. souches). Famille du mot: butoir, butée. Homonymes : butter, buttoir (outil), buttage, butte, «être en butte » : être exposé à ... Que peut-on buttel' ? (asperges, tomates, ceps ... )

bruit sourd, grondement. La rumeur de la foule, de la ville, de la gare, du torrent ...

faÏre du bruit en se choquant (cliquetis) . Donnez des. exemples : verres, assiettes, armes. Analogie: le cliquet d'tille roue dentée.

s'allumer et s'éteindre par intermittence, comme les paupières qui s'ouvrent et se ferment par un « clignement» (clin d'yeux). Pourquoi les lumières du village paraissent-elles clignotantes à une certaine distance ?

faire, laisser passer à travers ... Filtrer un liquide, du vin, de la lumière. (Transitif ou intransitif, comme baigner. Exemples ?)

marche d'escalier devant une entrée monumentale. Où y a-t-il un perron dans les environs?

respirer précipitemment et avec force. Quand halète-t-on ? (Course, piscine, émotion.)

activer, ranimer, remuer (attiser) le feu avec un tison, c'est-à­dire une bûche partiellement consumée.

petite table ronde à un seul pied.

simple, vrai (ingénu), à la manière des petits enfants. Une per­sonne naïve: qui croit tout, qui se comporte comme un enfant.

chercher des synonymes et en préciser le sens.

de la Provence, c'est-à-dire région du midi de la France.

L'étude du texte: grammaire, analyse, conjugaison

«Elle allait reprendre le chemin ... » , Donnez les différents verbes ·dérivés de prendre: re -, me -- ,

d, " corn -, sur -, ap - , esap -, entre -, s e - .

20

E.V. No 4, décembre 1962

« .. , la visite lui serait peut-être agréable» « ." la rumeur lui paraissait démesurée»

Quelle est la fonction de agréable? de démesurée? (anal. gramm.)

« ... elle fit demi-tour» Rappel de la règle concel'nant « demi ».

« ... les ramures dépouillées des châtaigniers» Justification de l'orthographe de châtaignier (â, gnier).

« ... elle atteignit enfin la maison et monta le perron en haletant» « ... le vent faisait cliqueter les ramures ... »

Conjugaison de atteinche. Conjugaison de haleter (modèle acheter) et de cliqueter.

« ... le chemin montant ... lumières clignotantes ... » « ... SOl·tant les allumettes... portant une branche étincelante ... »

Rappeler la diffél'ence entre participe présent et adj. verbal. Faire chercher d'autres exemples dans le texte.

«étinceler et scintiller» Notion de « doublets» - Faire chercher des exemples.

« Et puis... elle ne se sentait pas rassurée ••• »

« à tâtons»

Poul'quoi emploie-t-on les points de suspension ? Chercher d'autres exemples dans le texte et en justifier l'emploi.

Justifier l'orthographe (cf. à croupetons, à l'unisson, à l'aban­don).

L'étude du style: les ffigures, les images, Des qualités

Les figures:

La variété des verbes:

Expliquer «la vague blancheur» du chemin - «le village plongé dans un gouffre de ténèbres» (métaphore).

« où scintillaient encore des larmes» «tandis que s'élevait la douce voix » «Elisabeth l'écoutait... Elle l'écoutait» « Et quel courage de monter ici la nuit! »

(inversion) (répétition)

( ellipse)

gronder, raidir, emplir, buter, tressaillir, s'entl'echoquer, cli­queter, haleter, clignoter, filtrel', étinceler, tisonner, etc ...

Enumérer les verbes se rapportant au feu, à la lumière. Enumérer les verbes indiquant un sentiment. Quels mots peignent le courage de Nathalie? la tristesse d'Elisabeth?

Quelles leçons se dégagent de ce morceau ?

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Page 13: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

22 '

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E,V, No 4, décembre 1962

PAGES D'HISTOIRE VALAISANNE

• rb!

TI est impossible de passel' à Brigue, même pour s'enfermel' aussitôt dans le tunnel du Simplon, sans être frappé par la haute et massive silhou ette du château Stockalper qui domine la petite cité, C'est une premièl'e vision d'Italie que ce vaste quadrilatère aux façades rugueuses, p ercées d'une multitude de fenêtres et de nleurtrières, entourant une imposante cour intérieure à triple étage d'arcades. Son faîte, dépassant de beaucoup celui des toits de la ville, est rendu plus majestueux enCOl'e par les trois hautes tours d'angle qui le surmon­tent. Elles ont un aspect à la fois religieux et guerrier. Coiffées de clochetons métalliques, elles tiennent du campanile et du donjon. Elles portent les noms des trois rois mages auxquels elles sont dédiées et font penser à ces puissants palais italiens qui semblent absorber la modeste cité blottie à leur pied, comme à Urbino; devant cette vision de maison forte, on évoque aussi San Gimignano, la cité aux 70 tours,

Lorsqu'il fut construit, dans le second quart du XVIIe siècle, le palais Stockalper était la maison particulière la plus seigneuriale de Suisse. Aucun patricien bernois, aucun opulent bourgeois de Zurich ou de Bâle, aucun finan­cier genevois n'était logé plus au large que Gaspard de Stockalper dans sa mai­son de Brigue. TI devait s'y sentir d'autant plus souverain que sa demeure parais­sait de proportions plus royales encore à l'époque où il l'édifia. Sur toutes les estampes antérieUl'es à l a construction du chemin de fer, qui modifia profondé­men t la silh ouette de Br igue, le palais semble à lu i seul occuper une superficie plus grande que l'ensemble du boul'g.

Son propriétaire était une m anière de m arquis de Car abas. De Martigny à Domodossola, ses biens s'étendaient sur trente lieues. Il possédait des maisons, des auberges, des péages, de entrepôts de marchandises. Pendant trente ou qua­rante ans, il monopolisa tout le trafic du Simplon dont il avait fait, à ses frais, le chemin muletier. Il construisit à Gondo et près du sommet du col des entre­pôts et des refuges en forme de maisons fortes dont les murs ont bravé les siècles et qu'on voit encore. TI possédait des alpages, des troupeaux immenses, des vignes. On disait que voyageant à petites journées de Lyon à Milan, il pouvait faire étape chaque soir dans un de ses dÛ'maines,

Son génie commercial s'étendait à tout. TI avait monopolisé jusqu'aux escar­gots du pays et s'était assuré l'exclusivité, plus fructueuse, des mines. Pendant quarante ans, il fouma les entrailles des montagnes, à la recherche de l'or à Gondo, du galène à Goppenstein, du plomb- à Naters, du cuivre à Prajean, 'du fer dans la vallée de Ganter où il avait établi des hauts fourneaux, des forges

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Page 14: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

E.V. No 4, décembre 1962

et des ateliers. Surtout, il s'était assuré la régie du sel. Ce revenu contribua gran. dem ent à l'édification de sa fortune, mais fut aussi la cause de sa perte.

Le sel qu'il transformait en 01' arrivait de Milan par le Simplon, et de France par Saint-Gingolph. li s' avisa que par cette dernière l'oute le roulage lui coûtait ch er et pl'Ït l'initiative du premier canal navigable creusé en Suisse. TI l'ouvrit de Collombey à Vouvr y, mais dut l'abandonner à cause de l'inconsistan ce du terrain et des débordements du fleuve. Cette voie d 'eau, qui pOl'te son n om, existe en core, coulant dans les solitudes herbeuses de la plaine du Rhône. Le long de ses eaux lentes, la végétation a p oussé. Dans son abandon, il est aujour. d'hui le r efuge d'une foule d'oiseaux aquatiques et un petit paradis pour les pêcheurs à la ligne.

D ans son p alais de Bl'Ïgue, il vivait en souverain, entou r é d 'une petite COlU'

de conseillers, de secrétaires, de musiciens et de p eintres. Dans un jardin dont on a conservé une p artie, visible à t ravers une belle grille de fer forgé, il entre· tenait une ménagel'Ïe peu p lée de cerfs et de chamois, don t il faisait aussi com· mer ce. Une volière, pleine d'oiseaux l'ares, animait ce parc zoologique. Basses· cours, étables et écuries étaient abondamment fournies. L e seigneur du lieu se rendait à l a Diète de Sion dans une bel,line attelée de mules bl anches. A l a m a· nière des seigneurs du temps de Louis XIII, il p ortait l a m oustache effilée et l a barbe en p ointe. Une plaque de cheminée a conservé son image cuil'assée et ses traits bien campés, à la manière des mousquetaires de Monsieur d'Al'tagnan.

Les visiteurs, libéralelnent admis dans son palais, y admiraient de vastes salles meublées d'une profusion de lits à tentures de soie, de buffets, de bahuts ouvragés. On y trouvait jusqu'à des instruments de musique, orgues, clavecins et violes. Aux murs abondaient les portraits de famille. TI montrait volontiers sa belle bibliothèque, riche en ouvrages relatifs au commerce, à l a navigation, aux arts et à l'histoire.

Cet opulent train domestique se complétait de douze pièces remplies d'une riche garde-robe, de vastes greniers et d'une dizaine de caves où l'on serrait beurre, vins, fromages, viandes et farines, de quoi n ourrir des n oces de Garnache. Enfin , l a maison possédait un arsenal suffisamment m uni p our équiper 500 ou 600 homm es. Son fronton ét ait orné du bl ason de Stockalper somm é de la devise : Nil solidum nisi solum, « rien n ' est solide que les biens-fonds ».

On l'appelait Stockalper le R iche ou le Grand, le b aron de B rigue, le roi du Simplon. C'est à lui que Br igue doit son qualificatif de Dives, la «Riche », tempéré il est vrai par la malicieuse réticence: . se.d plena pauperibus, «mais pleine de pauvres ». On évaluait sa fortune à sept millions de 'notre monnaie, ce qui était énorme pour l'époque et le' pays pastoral qui était le sien.

L'historien J.-B. -Bertrand, qui a consacré à son illustl~e com.pah'iote . une

E.V. No 4" décembre 1962

biographie captiv~nte, le compare à Jacques Cœur, le grand argentier de Charles VII, d?nt le palaIS est un des ornements de Bourges. On pourrait aussi songer au sUrIntendant Fouquet, à cause de sa disgrâce.

. T~nt de pros~érité finit pal' attirer l'Ol'age. Longtemps comprimées, les Jal~usles se deten?ll'ent. Ce fut ,une explosion générale. Le roi du Simplon, ac­cuse de ~alvel:s~tIOns da~s. la. l'egaIe du sel, fut obligé par la Diète de résigner ses fonct.IOns. CIvIles e.t l~lll~ta~'es, d~ se soumettre à des perquisitions, de subir des ,confIscatIOns. M~IS Il ~tait .habile homme. Le gros de ses richesses prenait secretement ~~ ,che~m ~e 1 Ita~Ie. Avec plusieurs mulets, chargés du solde de sa fOl'tu~e ~o~Ih~re, ~l prIt la f~I~e: déguisé en ouvrier, la hotte au dos. Après six ans d exil, Il . negocla les COnditItIOns de son l'etour et revint au pays, accueilli avec enthOUSIasme par toute la population de Brigue. En 1691 il mourait dans son château, plus qu'octogénaire. '

Une ombre légendaire, assez énigmatique, semble flotter encore sur l e 'châ­teau Stockalper, monument de son opulence.

Pierre Grellet

Extrait du recueil «PEREGRINATIONS VALAISANNES»

2e édit., 1961. Impr. Rhodanique St-Maurice

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Page 15: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

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Les deux châteaux sont faits avec des Rr et des Rv. Où y a-t-il le plus grand nombre de Rr ? - Dans le château de 24. Prenons-les. Où y a-t-il le plus grand nombre de Rv ? - Dans le château de 18. Prenons­les. Et avec les Rr et les Rv que nous venons de prendre, formons un nouveau château qui se présentera ainsi :

trois Rr (2 X 2 X 2 ; ou 23 )

deux Rv (3 X 3 ; ou 32 )

d'où: 23 X 32 =8 X 9=72

72 est le p.p.c.m. de 18 et 24.

Le p.g.c.d. (plus grand commun diviseur) Soit, comme ci-dessus, les deux nombres 18 et 24. Quel est leur p.g.c.d. ? Observons les châteaux obtenus après la décomposition en f~cteurs premiers: Ch. de 18 l Rr et 2 Rv (en croix)

2 X 32

Ch. de 24 3 Rr et l Rv (en croix) 23 X 3

Quelles sont les R communes aux deux châteaux? - Les R r et v. Formons un château avec ces deux R. Nous obtenons:

Rr et Rv en croix (2 X 3 == 6)

6 est le p.g.c.d. de 18 et 24.

A utre exemple Quels sont les p.p.c.m. et p.g.c.d. des nombres 42, 54 et 60.

Décomposition en facteurs premiers 42 R f et n en croix (6 X 7) ou

R r, v et n en croix (2 X 3 X 7) 54 R f et a en croix (6 X 9) ou

R r, v, v, et v en croix (2 X 3 X 3 X 3 ; ou 2 X 33 )

60 R 0 et f en croix (10 X 6) ou

P.p.c.m.

R r, j, r et v (2 X 5 X 2 X 3 ; ou 2 X 2 X 3 X 5 ; ou 22 X 3 X 5).

Les trois châteaux sont faits avec des R r, v, j et n. La Rr est employée deux fois dans le château 60 ; prenons ces deux

R mises en croix. La Rv est employée trois fois dans le château 54 ; prenons ces trois

R mises en croix. La Rj est employée une seule fois dans le château 60 ; prenons-la.

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Page 16: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

La Rn enfin est employée une seule fois dans le château 42 ; pre­nons-la aussi.

En mettant en croix les R que nous venons d'extraire de chacun des châteaux, nous ohtenons un nouveau château qui se présente ainsi:

2 Rr en croix 2 2

3 Rv en croix 33 l Rj 5 l Rn 7 d'où: 22 X 33 X 5 X 7 = 4 X 27 X 5 X 7 = 3780, qui est le p.p.c.m.

P.g.c.d. Ohservons les troix châteaux faits avec 'les nomhres premiers et

voyons quels sont les facteurs (les R) communs aux trois châteaux. On voit qu'il n'y a que les R r et v qui soient communes. Mises en croix ces R donnent 6 qui est le p.g.c.d.

S.R.

Conseils aux débutants

La plupart des maîtres éprouvent une certaine appréhension à se lan­cer dans une méthode si différente de tout ce qu'ils ont connu jusque-là. Ces craintes sont compréhensihles car il ne suffit pas d'être persuadé que ,la méthode est bonne et d'acheter le matériel pour que l'enseigne­ment des mathématiques s'en trouve immédiatement amélioré. La mé­thode Cuisenaire n'est pas un procédé auquel il suffit de se conformer passivement: elle exige , une conversion totale de l'attitude enseignante et celui qui ambitionne de s' y aventurer ne peut plus être le même homme.

Aussi peut-il arriver que l'on possède les réglettes Cuisenaire tout en continuant d'enseigner de la m,ême façon qu'auparavant, car la méthode ne réside ni dans le matériel (tout indispensable qu'il soit), ni dans les textes, pas plus que la musique ne réside dans l'instrument et la partition: elle est toujours tout entière à recréer et pour cela il faut un virtuose. On ne devient pas un virtuose du jour au [endemain; toutefois, pour le devenir, encore faut-il commencer

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à Eo'exercer. Les résultats risquent de présen­

ter des écarts énormes d'une classe à l'autre selon' le degré de prépa­ration des maîtres. Je crois très peu à la réussite de ceux à qui on imposerait la méthode contre leur gré. Mais à tous les éducateurs de bonne volonté qui 'me disent: «Je veux attendre de posséder parfai­tement la méthode pour m'y lan­cer », je réponds: «La méthode Cuisenaire n'est pas à apprendre par cœur et à reproduhe, c'est en

la pratiquant que vous la connaî­trez et ce sont des années d'expé­rience qui vous en donneront la maîtrise ».

Il est possible d'introduire la méthode à n'importe quel degré et à n'importe quel moment de l'an­née, puisqu'il ne s'agit jamais d'en­seigner les réglettes Cuisenaire (!) mais d'enseigner les mathémati­ques, les réglettes ne constituant qu'un «m<;>dèle mathématique» qui, par son excellence, peut faci­liter grandement l'apprentissage. Il vaut mieux laisser une maîtresse de grande classe qui a reçu une initiation tenter l'eXpérience que de l'imposer à des maîtresses de première année insuffisamment ou non préparées.

Il est important que les débu­tants ne restent pas isolés. Si, dans une même école, plusieurs éduca­teurs se lancent dans l'aventure Cuisenaire, qu'ils travaillent en étroite collaboration et s'aident mutuellement. Que ceux qui hahi­tent un même quartier, une même région se réunissent périodique­ment; qu'ils visitent leurs collè­gues quI ont déjà une petite expé­rience. Celui qui s'engage dans la méthode Cuisenaire - Gattegno rompt avec les habitudes dogma­tiques pour prendre tille attitude de recherche et la recherche ne peut être que stimulée par de nombreux contacts.

J'ai accepté d'écrire une série d'articles pour cette revue afin de venir en aide à tous ceux qui s'in­téressent à cette pédagogie nouvel­le. S'ils éprouvent des difficultés

particulières, ils pourront m ecri­re et j'essaierai d'y répondre ici. Je voudrais consacrer ce premier article à mettre les débutants en garde contre les erreurs les plus fréquentes constatées lors de mes visites dans les classes.

Il faut éviter d'enseigner inuti­lement et de montrer à l'enfant ce qu'il peut découvrir tout seul et à sa façon. La connaissance du ma­tériel, l'enfant l'acquerra sponta­nément si on le laisse jouer. H faut qu'il joue beaucoup mais pas trop. Dans une pédagogie qui s'ef­force de se centrer sur la créati­vité enfantine, il faut laisser à l'élève l'initiative de son éducation et ne pas l'habituer à attendre les directives du maître. Si l'adulte in­tervient trop tôt, il appauvrit le jeu de l'enfant en l'acheminant trop rapidement vers des construc­tions uniquement schématiques et linéaires, alors que l'enfant cons­truit spontanément dans les trois directions de l'espace, avec une profusion d'idées. On verra en par­ticulier qu'en ce qui concerne les escaliers, les enfants en bâtissent une grande variété qui diffèrent pal' la forme (certains sont impo­sants, volumineux, d'autres hardis, effilés) et par le procédé de fabri­cation, mais qui constituent tou­jours des progressions intéressan­tes. Toutefois si l'adulte impose tout de suite «l'échelle des dix couleurs », l'enfant a tendance à s'en tenir là. L'observation des jeux libres des enfants sera toujours pour le maître une source de re­nouvellement de son enseignement.

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Page 17: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

Mais il ne faut pas non plus que l'enfant joue trop. Sitôt que le jeu n'est plus calme, absorbant, inven­tif, il faut l'interrompre. Des jeux or ganisés tels qu'on en trouve dans la première partie du livre 1 de l'Arithmétique avec les nombres en couleurs pourront d'ailleurs re­créer le jeu individuel et il est bon de faire alterner l'invention libre et le travail collectif.

Il f auc1ra éviter de s'immobiliser trop longtemps sur un point par­ticulier sous prétexte que quelques enfants ne l'ont pas encore par­faitement maîtrisé. Tout le monde s'ennuie, l'esprit s'endort et celui qui n'a pas saisi ne saisira pas da­vantage à grands coups de répéti­tions. C'est en changeant la situa­tion, au contraire, et en retrouvant des relations semblables dans un contexte différent qu'on aidera à la compréhension.

Il faudra par ailleurs se deman­de~ si la difficulté ne provient pas de ce qu'on exige que la situation soit maîtrisée sur le plan de b no­tation en même temps que sur 1e plan de l'action. Par exemple, ayant fait faire le tableau des dé­compositions linéaires de la Té­glette vert clair ou de la rose, il se peut que la maîtresse exige que tous les enfants sachent tout de suite l'écrire par cœur avant de passer à quelque chose d'autre. Pourtant H est naturel, normal -et donc pédagogiquement f avora­ble -, qu'il existe un décalage entre les niveaux de l'action, de la verbalisation et de l'écriture, le premier devant toujours être fort

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en avance su r les deux autres. L'en­fant doit savoir faire beaucoup plus de choses, avec son matériel qu'il ne peut encore en dire ou en écrire. C'est pourquoi, au lieu de se figer sur un tableau, j'envisage fo r t hien qu'on soit encore à écri­re le tableau de la réglette vert pâle, tandis qu'on essaie de cons­u'uire des tahleaux plus complexes, des escaliers de toutes sortes, etc. Car il n'est pas nécessaire d'atten­c1re d'avoir à enseigner les progres­sions des nomhres pairs et impairs pour inviter les enfants à cons­truire des escaliers où l'on monte d'une "r églette rouge à chaque marche: on peut le faire dès les premiers jours ; alors, quand vien­dra le temps de l'enseigner, com­me cela paraîtra facile et déjà fa­milier ! La mémorisation n'est pas ce sur quoi il faut insister au dé­hut, et la notation mathématique est d'autant plus facilement domi­née qu'elle a été préparée de lon­gue date par un jeu manipulatoire très sûr. C'est la variété et la ri­chesse "de l'expérience qui donnent ô !a notation dynamisme, souples­se, intelligibilité. En fait, il est aujourd'hui prouvé que, loin d'em­hrouiller les enfants, plus on fait de choses, plus tout devient facile et aisé. A l'école primaire, nos en­f ants vivent trop souvent dans un temps pauvre, étiré, oùil se passe hien peu de choses. Permettons­leur de vivre dans une durée bien plus dense et pleine d'expériences variées.

Ceux qui utilisent les volumes verront donc à le faire avec heau-

coup de souplesse et à y puiser des idées, une inspiration plutôt qu'un enchaînement rigide. Par nécessité d'exposition, il faut bien qu'un numéro en suive un autre, m ais cela n'exclut pas le droit de s'intéresser à plusieurs questions à l a fois.

On aura soin également de n 'uti­liser les réglettes que pour ce à quoi elles sont faites: la découver­te et la vérification. Elles ne sont p as une machine à calculer pares­seusement. La méthode Cuisenaire n'aurait aucune valeur si les en­f ants ne savaient pas calculer sans leurs réglettes. C'est pourquoi, si­tôt qu'une situation est hien com­prise, il faut exercer l'enfant à l'é­voquer et à la manipuler menta­lement. L e travail écrit doit tou­jours se faire sans les réglettes. D'ailleurs l' enf ant qui a hesoin de voir les ohjets pour savoir ce qu'il veut dire ne se trouve pas en hon­ne position pour dominer l'écri­ture, mais s'il a tout pl'ésent à l'es­prit, il saura d'autant mieux ma­nier efficacement les symholes.

Judicieusement exercée, la mé­m oire des faits mathématiques peut atteindre un développement remarquable. Mais pour cela, il ne faut pas t~'aiter l'enfant comme un manœuvre qui aligne aveuglé­ment des hâtons dans il ne sait quel hut; il faut au contraire lui laisser la plus grande initiative possible dans la construction de l'édifice mathématique. Au lieu de toujours commencer les leçons p ar: « Prenez vos réglettes, faites ceci, faites cela» (et c'est souvent

quelque chose que les enfants ont déjà fait maintes fois), demandez plutôt: « Qui est-ce qui se rappelle ce qu'on a cherché hier? Et qu'a­t-on trouvé? » (même si on pré­sume que c'est insuffisamment su et qu'il y aura des réponses inexac­tes). « Prenons nos réglettes et vé­rifions si ce que nous disons est exact». Laissez aux enfants l'initia­tive des transformations: « ... Mais était-on ohligé d'employer cette réglette-là? Quelle autre aurait-on pu prendre? ... » Faites-les prévoir ce qui arriverait si ... : «On n'a ja­mais cherché si ce nomhre-là avait des facteurs. A votre avis lui en trouverait-on? ... Pourquoi? ... Les­quels?... Vérifions si nous avons deviné juste. » De cette façon, l'es­prit vole au-devant des faits au lieu d'être à la traîne et de se lais­ser passivement conduire pour se rendre docilement à l'évidence.

Enfin, la maîtresse écrira le moins possihle, laissant les enfants proposer eux-mêmes et composer en entier ce qu'il convient d'écrire et qui n'est que l'expression de ce qui a été découvert et formulé en commun. Les enfants ne peuvent acquérir une maîtrise parfaite de la notation que si leur rôle ne se horne pas à écrire simplement «la» réponse et que s'ils écrivent tous les jOllrs ce qu'ils ont retenu et découvert pendant la leçon.

Madeleine Goutard Conseiller pédagogique

Département de l'Instruction publique

Extrait de « L'Instruction Publique », sept. 1962, Québec, Canada.

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Page 18: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

Nouvelles de Toulouse

Nous avons remarqué le gain de temps considérable que vaut cette méthode pour la connaissance des 100 premiers nombres et pour la sûreté opératoire sur les nombres de 2 et 3 chiffres. Il s'ajoute à cette efficacité de la recherche, un enthousiasme, un élan qui se décèlent très vite chez les enfants, et leur inspir e le goût de jouer avec les nombres, et de faire leurs propres découvertes sans l'inter­vention du maître. En confrontant les résultats avec ceux de classes témoins, prises dans la mêlne éco­le, mais ne travaillant pas avec cette méthode, l'intérêt des nom­bres en couleurs, quand il s'agit ·de créer une activité éducative spon­tanée et un enchaînement considé­rable de raisonnements sur les sym-

Nouvelles

TROGEN

Un cours NC a eu lieu au Vil­lage Pestalozzi du 7 au 10 octobre sous la direction de Messieurs A. Bohny, instituteur à Bâle et P. Krii.ger, directeur de « La Coûme » à Mosset (Pyrénées).

LAUSANNE

Invité par les Educatrices des Petits, S. Roller a présenté iJ.a mé­thode des NC à l'assemblée géné­ra'le de cette association. La con­férence fut honorée par la pré­sence de M. Oguey, Directeur de l'Instruction publique.

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boles arithmétiques, se dévoile, et éclate d'une manière qui étonne les éducateurs les plus avertis ...

Nous souhaitons beaucoup, au moment où les Mathénlatiques mo­dernes s'épanouissent largement dans nos Facultés, mettre en œUVl'e dans les deux premiers enseigne­ments (écoles élémentaires et ly­cées) des méthodes qui ne cl'éent pas de rupture dans les habitudes de penser d'un adolescent qui se destine à une formation scientifi­que, L'emploi des nombres en cou­leurs dès l'école élémentaire nous paraît être la voie à suivre · pour créer ces maillons nécessaires entre le calcul du jeune âge et les ma­thématiques de l'âge adulte,

R. Tartayre Inspecteur de l'Enseignement

Cité du Port Garaud, Bâtiment A à Toulouse

NYON (Vaud)

29 novembre, journée de calcul destinée au corps enseignant pri­maire et secondaire convoqué par M, Jean Motta, directeur des Eco­les. Exposés de MM. Beauverd et Roller; démonstration avec les élèves de Madame Excoffier.

* Nous rappelons aux usagers du

matériel que toutes les réglettes qui présentent des différences quant aux dimensions, peuvent être retournées pour échange G RAT U I T aux Editions Dela­chaux & Niestlé, à Neuchâtel.

~ ___________ P __ A __ R __ T __ I _E ____ O __ F __ F __ I_C __ I_E __ L __ L_E ____________ __

TRAVAIL ANNUlEl POUR LES CANDIDATS AU BREVET

Les, jeunes maîtres et ~aîtr,esses soumis aux travaux annuels prescrits pour l'obtentIOn du BREVET d enselgnement voudront bien, pour 1962-63, résumer l'ouvrage de Fr. ANSELME:

ETUDE ET FORll1.ATION DES CARACTERES (Edition de la Pr·ocure, Namur)

Nous disons «résumer» et non analyser, apprécier. Résumer pour soi de façon à p ouvoir, s'en servir à l'occasion, l'ecourir aux notes prises. Assimiler l'ouvr~ge. !l paSSI?illlera d'ailleurs ceux et celles qui lui consacreront une étude approfondIe et qtU n'attendront point la toute dernière semaine pour bâcler cette lecture à la faç?n d'un pensum. Il n'est plus permis d'ignorer aujourd'hui les re~arquables decou:ertes d~ la, caractérologie, ses bases scientifiques, ses typo­logIes, ~on vocabulall'e partlcuher, de même que l'important travail de forma­tion quI en est la conclusion nécessaire.

Minimum exigé: 5-6 pages. d.actylographiées. Date extrême pour ceux qui passent le Brevet en 1963: 1er JUIll. Pour les autres: 15 juillet.

EXAMENS D'A'PTITUDi:·S. PHYSIQUES DE FIN DE $COlARITE

L~s, exige-?-c:s pO,ur la réussite des examens d'aptitudes physiques de fin de scolal'lte ont ete fIxees pour la première fois en 1943. Elles sont maintenant dépassé:s. et il nécessaire de les l'éadapter au niveau actuel de notre jeunesse.

VOICI donc les performances imposées pour réussir l'examen dès la fin du présent cours scolaire, c'est-à-dire dès avril 1963:

1. Course 80 m: 12,6"; 2. Saut en longueur: 3,70 ID;

3. Saut avec appui, poutre 1 m de hauteur: saut écarté ou saut entre bras' 4. La?cer, balle 80 gr: 36 m, ou pierre 80 gr: 42 m; , 5. Gl'lmper, perche 5 m: 8", ou corde 5 m: 9"; 6. Boulet 4 }.;:g: 12 m, total d'un jet du bras choit et du bras gauche.

,En outre, u n insigne-souvenir offert pas l'Association des Maîtres de gym­nastIque sera remis aux élèves réussissant les 6 épreuves avec les l'ésultats sui­vants:

1. Course 80 m: Il,2''; 2. Saut en longueur: 4,30 m; 3. Grimper perche: 5,4", ou corde: 6,4"; 4. Jet de boulet 4 kg: 14 m, total des deux bras. 5.-6. Sant appui et lancer sans exigence particulièI'e,

Le chef du Département de l'Instruction publique: p.o. P. CURDY, insp. de gymnastique

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Page 19: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

Le nouveau règlement de la caisse de retraite du personnel enseignant, adopté en séance du Grand Conseil le 6 juillet 1962 est entré en vigueur le 1er septembre 1962.

En vertu des dispositions de l'article 8 nouveau, le traitement assuré se compose du traitement initial, des primes d'âge, des. alloca­tions de ménage accordées aux instituteurs et des allocatIOns de renchérissement ca'lculées sur la base de l'indice du coût de la vie arrêté à 185 points.

Ainsi qu'on peut le constater, les allocations de l:enc?érisse~en~ ' ont été incorporées au traitement assuré sans qu'on aIt du reCOUrIr a la formule habituelle des rachats.

Toutefois les cotisations seront perçues, à partir du 1er sep­tembre 1962, sur les aHocations de renchérissement nouvellement intégrées ,dans l'assurance.

Il en résulte une dépense supplémentaire pour les assurés. Elle sera heureusement com'pensée par une nouvelle allocation de l'en­chérissement, de 3 %, accordée par le Conseil d'Etat en séance du 20 novembre 1962.

Cette allocation prenant effet le 1er jhin 1962, sera servie au personnel enseignant avec le traitement du mois de décembre.

Sion, le 6 décembre 1962.

Le Chef de Service du Département de l'Instruction publique:

M. Evéquoz

ECOUTEZ-VOYS LES EMIS,SIONS RADIO-SCOLAIRES?

Dans tous les pays ,du monde, la radio a été uti'lisée par les gouverne~ents ou les associations pédagogiques à des fins d'enseignement: Chez nous, tl y a belle lurette que nous sommes habitués à ces émissions scolaires.

Cependant, alors que le nombre d'appareils ne cesse d'~ugmenter dans les écoles le nombre des abonnés aux «feuillets» documentaires accompagnant ces é~issions reste étrangement stationnaire. Serait-ce qu'on ignore .l'existen~e de ces feuillets? Serait-ce qu'on s'en désintéresse? En 1961, le ValaIS comptaIt

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326 abonnés ; en 1962, ce nombre dégringolait à 221. A la suite des responsables, 'ustement alarmés de ce recul, l'ECOLE VALAISANNE se permet de lancer ~n appel à tous les en seignants primaires et secondaires pour qu'ils relancent dans leur classe la vogue des émissions radio-scolaires et pour qu'ils trouvent des abonneInents parmi les enfants.

Nous rappelons que le maître reçoit gratuitement les feuillets (lesquels son t payés. par le Départen~ent), mais qu'il lui fau~ encourager l~s a~onnements parmI les enfants. PratIquement, la classe se cotIse pour SOUSCrIre a deux ou à trois abonnements collectifs à Fr. 2.- l'abonnement. Les feuillets circulent de mains à mains avant et pendant l'émission; ils sont aussi affichés les jours qui précèdent pour que chacun puisse en prendre connaissance.

Les maîtres - éventuellement les directeurs d'école - voudront bien groltper les abonnements des élèves (ou des classes ) et en verser le montant au C. C. P. 1 8502 « Radio à l'école» Genève. Quant à eux-mêmes, qu'ils s'inscrivent au plus tôt au Département pour recevoir gratuitement les « feuillets ».

AUX MAITRESSES DES CLA'SSES ENFANT!NES AUX MAITRES ET MAITRESSES DU COURS INFERIEUR

(6 - 10 ans)

Depuis quelques mois, une campagne d'hygiène dentaire est organisée dans toute la Suisse et concerne surtout les enfants ,de 6 à 10 ans,

Un matériel de démonstration est actuellement envoyé par PRO JUVEN­TUTE, en accord avec le Département de l'Instrution publique et le Service can­tonal d'Hygiène, à toutes les classes du degré inférieur.

Les maîtres et maîtresses qui auraient déjà reçu ou qui recevront prochai­nement ce matériel sont priés de le conserver. L'ECOLE VALAISANNE de janvier prochain leur donnera des instructions précises quant à l'emploi de ce matériel.

CON'COURS SUR lES PROFES'SION,S DU BOIS La date de clôture du concours approche (31 décembre) ! Profitez de vos

vacances de Noël pour m ettre la dernière main à la rédaction du sujet proposé. Et que les maîtres relancent les hésitants! Il y a plus de Fr. 500.- de prix à gagner, tant pour les lauréats qc.c p our les classes auxquelles ils appartiennent.

NOUVEAUTES AU DE!?OT DES LIVRES SCOLAIRES Le dépliant contenant la liste des livres et du matériel scolaires qu'a publié

l'ECOLE VALAISANNE d'octobre n'est pas très clairement disposé. Les nou­veautés notamment n'y sont pas mises en vedette. C'est pourquoi en nous prie de signaler à l'attention du personnel enseignant les ouvrages récents suivants:

langue maternelle: EPINE EN FLEUR, nouveau syllabaire. . . . . . SUR LE CHEMIN DE LA VIE, livre de lecture, degré supér. Mee Nieoulin: LIVRET D'ORTHOGRAPHE

ET DE GRAMMAIRE

Fr. Fr.

Fr.

4.-6.80

2.70

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Page 20: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

Arithmétique:

THERESE E.T FRANÇOIS CALCULENT

. arithmétique de 1ère année FICHES de calcul 1ère année: les nombres de 1 à 20 . Fiches de calcul 2e année: les nombres de 20 à 100 . Fiches de calculs écrits (Cl. Bérard) degrés moyen et supérieur Fiches pour l'étude de l'addition . Fiches pour l'étude de la soustraction. Fiches pour l'étude de la multiplication Fiches pour l'étude de la division. Séries de calculs écrits 1962 Séries de calculs oraux 1962 .

Géographie:

LA SUISSE, CE QU'IL FAUT SAVOIR Résumé d'histoire et de géographie, avec schémas, photos, statistiques 1962. Recommandé! (56 pages) . COLLECTION DE 36 PHOTOS DU VALAIS (26 x 43 cm)

Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr.

4.90 0.90 0.80 1.50 1.30 2._ 1.50 1.90 1.70 1.70

Fr. 1.20 Fr. 148.-

A PROPOS DES PHOTOS AE~HSNN'IES SUR LE VALAIS

Il nous revient qu'en divers endroits, on ne sait pas utiliser judicieusement ces magnifiques photos aériennes sur le Valais.

Ici, elles dorment au fond d'une armoire ... Là, on se contente d'en afficher l'une ou l'autre à la paroi pour masquer lille tache ou «décorer» la classe; après avoir ôté l'image, on demande simplement quel paysage elle représentait. Ailleurs, on met ces photos avec questionnaire entre les mains des élèves de 3e ou de 4e année, ce qui est forcément prématuré.

Ce matériel photographique est destiné à la classe de 5e et au-dessus, corn· me révision du Valais. On l'utilisera comme fiche individuelle de contrôle, plutôt que pour un enseignement collectif.

A noter que les communes qui n'en posséderaient pas peuvent se les pro. curer au Dépôt cantonal des Livres scolaires.

QUESTIONS INDI·SCRIE,YES

On pose au rédacteur de l'ECOLE VALAISANNE toutes sortes de questions embarrassantes auxquelles il serait bien en peine de répondre avec précision. Il se contente de vous les transcrire naïvement:

Quand le nouveau chapeau de la SVE deviendra-t-il réalité? (En attendant, défense de mourir.) - Le manuel de chant met longtemps à naître: quand verra-t-il le jour? - Où en est l'élaboration du nouveau manuel de géographie cantonale? - Et l'arithmétique du degré supérieur? - Et le manuel d'his· toire du degré moyen ?

Il y a encore exactement 387 questions posées; mais elles sont moins pres· santes et attendront un prochain numéro.

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~ _____ ------_E3 ___ I __ E3 ___ L. ___ I __ C) ___ ca ___ ~ ___ ~ ___ ~ ___ ~ ___ I_E ______________ ~ LA LECTURE. LES BIBLIOTHEQUES. Num éro 36 de l'importan te revue «Les Cahiers

Pédagogiques ». Le numéro Fr. 4,.-, 116 pages . Au S.E.V.P.E.N. 13, rue du Four, Paris 6e. Ce numéro vaut un livre. Remarques extrêmement pertinentes sur les lectures des élèves, sur les bibliothèques scolaires. Donne des renseignements précieux sur les revues de documentation et les fich es de lecture.

,4. Brauner: NOS LIVRES D'ENFANTS ONT MENTI. Ed. SABRI, l, rue de Fleurus,Paris 6e.

Marc Soriano: GUIDE DE LA LITTERATURE ENFANTINE. 278 pages, Flammarion. Fr. 10.­Un classique du genre. Fourmille d'aperçus originaux.

Mee Bourges: LA LECTURE. Editions du Scarabée, 3, rue de la Montagne Ste-Geneviève, Paris 5e, 168 pages. Fr. 7.80.

Roger Hagnauel': LES JOIES ET LES FRUITS DE LA LECTURE. 200 pages, Fr. 6.70. Editions ouvrières, 12, av. Sœur Rosalie, Paris Be. S'adresse plutôt aux adultes et aux grands jeunes gens.

Geneviève Cacérès: REGARDS NEUFS SUR LA LECTURE. Editions du Seuil, 27, rue Jacob, Paris 6e.

Franz W eyel'gans: LA BIBLIOTHEQUE IDEALE DES JEUNES. Editions universitaires, 72, Bd St-Germain, Paris 5e. Huit pages de conseils au jeune lecteur, puis 300 pages de titres et d'auteurs analysés, avec indication de l'âge, de 15 ans et au-dessus. Convient aux jeunes gens et aux étudiants. Prix: Fr. 10.60 (1960).

Louis Empain / Marcel ladin: NOS ENFANTS LISENT. Editions Soleil Levant, Namur. Edit. 1959, 136 pages, Fr. 3.-. Contient listes de livres recommandés avec indication de l'âge du lecteur.

Franz W eyergans: APPRENDRE A LIRE. Editions universitaires, 198 pages, Fr. 10.-. Geneviève Grandamy: BIBLIOTHEQUE ET CULTURE. 214. pages.

Editions A.C.G.F., 98, rue de l'Université, Paris 7e. LIST E S: 500 ouvrages pOUl' enfants de 4 à 14. ans (NF 3.25).

Lecture des jeunes de 14· à 18 ans: 500 titres (NF 3.75). Ces deux listes peuvent être obtem~ cs en envoyant le montant à LIVRES ET LECTURES, revue mensuelle, 184, av. de Verdun, Issy (Seine).

Jeanne Cappe: LECTURES POUR JEUNES FILLES (plus de 16 ans). 225 titres sélectionnés (50 frs belges). Edit. Conseil de LittératUl'e de Jeunesse. 19, Bd Reyers, Bruxelles 4. Sur les journaux et illustrés pour enfants:

Mee Morin: GUIDE PRATIQUE DE GEOGRAPHIE GENERALE. Hachette 1962 . 100 pages· Fr. 3.80. Ce guide est un résumé schématique de 4·5 leçons de géographie générale physique et éco­

nomique destiné en principe aux grands élèves préparant leur bachot. Chaque leçon occupe deux pages; le texte est très clair, les schémas nombreux et parlants.

Nous estimons que ce livre est fort utile à l'école secondaire et au-delà.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

G. Toulouse: EVEIL A LA POESIE.

1er livret - 63 pages - Editions de l'Ecole.

Ce recueil de 72 textes poétiques très courts convient particulièrement aux petits de cin à huit ans. Quelques vers, quelques strophes, un simple quatrain suffiront à les enchanter. L~ nature, les saisons, la maison, les oiseaux, les bêtes en sont les principaux thèmes .. sans oublier Dieu, la Vierge et les Saints, car la note chrétienne est toujours présente dans les éditions de l'Ecole. Un petit livre à recommander aux maîtresses des petits qui veulent renouveler leur répertoire.

Mce Zermatten: VALAIS.

Livret 75 pages, format de poche, 40 photos en noir et en couleurs. Editions de la Tramontane, Maupas 7, Lausanne.

Une brochure destinée avant tout aux touristes, mais qui ne déparera point du tout la bibliothèque du Valaisan. Elle n'est pas un manuel de classe: son texte, soigné et poétique à souhait, n'a pas le ca,raotère didactique qui convient à l'écolier. Elle ne fera pas davantage figure de princesse sur un rayon: son format modeste n'attire pas les regards admiratifs. Pourtant c'est un outil précieux pour le maître et pour l'élève, un outil personnel, un complé. ment du manuel que l'ECOLE VALAISANNE recommande à tout le personnel enseignant, soit pour sa propre documentation, soit comme lecture littéraire, géographique et historique pour les élèves.

Henri Devain: L'HEURE ADORABLE.

10 Noëls pour 2 ou 3 voix, avec accompagnement de piano. Editions «Chante-Jura », La Ferrière (Jura Bernois). Prix Fr. 6.80.

C'est peut-être un peu tard pour cette année, mais prenez la référence tout de même. Elle vous servira l'an prochain.

Mce Nicoulin: POESIES DE NOEL.

A la Cuilde de DOCl:mentation, M. Morier-Cenoud, Vey taux (Vd). Prix Fr. 3.50.

COMMENT PARLER DES MIRACLES AU CATECHISME? No 53 de la revue Catéchistes, 78, rue de Sèvres, Paris VIle. Un jour très prochain - sinon déjà aujourd 'hui - la mentalité rationaliste des enfants

se scandalisera devant le miraculeux et le rejettera comme un conte de fée indigne d'un ado· lescent et d'un adulte de l'ère technique. Devrons-nous donc le bannir de notre catéchèse, ou du moins l'apprivoiser avec mauvaise conscience, le réduire, en atténuer le rôle et l'impor· tance? Ou bien, faudra-t-il au contraire pousser à fond dans le sen's de cette attirance équi· voque pour les aspects ésotériques, sensationnels et merveilleux de «la religion» qui, para· doxalement, s'exprime complaisamment dans des magazines à grand tirage et tient souvent lieu de christianisme à beaucoup de nos contemporains même baptisés?

Devant ces risques, difficultés et confusions, comment parler chrétiennement du miracle?

Le No 53 de la revue CATECHISTES voudrait contribuer à dissiper la gêne ressentie pm: beaucoup à ce sujet. Les études bibliques, théologiques et pédagogiques, les exemples concrets de catéchèse pour différents âges qu'il propose relèvent d'un propos essentiel qu'on pourrait ainsi résumer:

- Difficultés et confusions tiennent, la plupart du temps, à ce que le miracle est trop exclusivement envisagé sous son angle de prodige matériel, alors qu'il est d'abord un «événe·

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nleut-signe ». Le miracle est un langage du Dieu de l'Alliance qui veut ainsi nous inquiéter, solliciter notre attention en plein respect de notre liberté, nous faire pressentir la richesse de son message et nous dire la grandeur de son amour sauveur. Parce que langage de Dieu aux

hommes historiques, le miracle ne peut être que dans l'histoire: dans le cas du miracle, histo­ricité et signification ne s'opposent pas, elles s'appellent.

On soupçonne l'intérêt exceptionnel de ce numéro de CATHECHISTES pour tous ceux

qui ont la redoutable mission d'apprendre aux enfants, aux adolescents et aux hommes d'au­jourd'hui à lire en vérité les signes de la foi et du salut.

L'AUTOMOBILE INVENTEE EN 1806 PAR UN VALAISAN

C'est en effet à Isaac de Rivaz qu'il faut attribuer, preuves en main, la première descrip­tion et la première expérimentation du moteur à explosion appliqué aux transports sur route.

La revue «Treize Etoiles» consacre à ce sujet un article très bien documenté et illustré d'A. Amiguet. Lire également dans ce numéro une étude de J.-F. Kover sur un éminent Valaisan d'aujourd'hui, le «Dr Franz Seiler, juriste, hôtelier et musicien », les «Zigzags» de S. Corinna­Bille, les «Potins» d'Edouard Morand, le «Journal intime d'un pays» de Maurice Chappaz, et toutes les chroniques habituelles de la revue sans compter une nouvelle «rosserie» d'Adolphe Fux, lauréat du prix littéraire du Haut-Valais.

Vacances pour tous: au seuil de la saison blanche «Treize Etoiles» a d'ailleurs fait le toul" du canton en notant les alléchantes perspectives de sport et de festivités qui figurent au

programme de nos stations, parmi lesquelles une nouvelle étoHe se lève, le Super Saint-Bernard.

«L'ELECTRICITE POUR TOUS ».

Revue trimestrielle éditée par «OFEL », Lausanne, COl1jomtement avec «Electrodiffu­sion », Zurich, No 4/1962, 40ème année, 36 pages, nombreuses illustrations et dessins.

Ce dernier numéro de l'année rappelle à ses lecteurs et lectrices que parmi le choix des cadeaux à faire, les appareils électriques sont toujours reçus avec joie, soit par la maîtresse

de maison, soit pas les autres membres de la famille. A part les rubriques habituelles, des

articles d'actualité fort intéressants viennent compléter le sommaire de cette revue dans laquelle on h'ouvera le résultat du concours organisé au st~nd de l'OFEL pendant le dernier Comptoir suisse.

Les conseils à ma voisine seront particulièrement bien accueillis par les ménagères et leur donneront des recettes qui sont toujours fOl't appréciées à l'occasion des fêtes de fin d'année.

.. Un représentant téléphone à un client éventuel. La voix qui lui répond est celle d'un petit

garçon.

- Ton papa ou ta maman ne sont pas à la maison ? - Non, dit l'enfant.

- Eh bien! Y·a-t-il quelqu'un d'autre à qui je puisse parler? - Oui, il y a ma sœur !

Après un long silence, le représentant entend de nouveau la voix du petit garçon: - Elle ne peut pas venir à l'appareil: je n'arrive pas à la sortir de son parc!

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Page 22: L'Ecole valaisanne, décembre 1962

La mère de Toto (6 ans ) entre dans la chambre et voit celui-ci sur les genoux de son grand.

père (qui ronflait). - Que fais-tu à tourner les boutons de la veste de pépé?

- J'essaie de changer d'ondes, répond Toto.

Toto pleur e devant son portail. Une dame passe et lui demande ce qu'il a.

- J e ne peux pas ouvrir mon portail. _ Ne pleure pas, je vais te l 'ouvrir ... là ... tu vois; mais demain, m éfie-toi, je ne serai pas là

p our te l'ouvrir. _ Oh ! n e vous en fa ites p as, demain, ça n'aura plus d'importance : la peinture sera sèche.

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