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L'Ecole valaisanne, décembre 1985

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Page 1: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

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Page 2: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

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L'ÉCOLE VALAISANNE

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Décembre 1985 xxxe année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

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Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800,-114 page Fr, 1000.-118 page Fr. 600.-

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Page 3: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

ÉDITORIAL

Jean-François Lovey

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

A. Henriques AVPES Il

Lise Ferrari

IRDP F.-L. Décaillet Elisabeth Sola Elisabeth Sola E.v. Jocelyne Gagliardi ODIS AVE

INFORMATIONS OFFICIELLES

DIP DIP DIP DIP DIP

DIDACTIQUE

Isabelle Mathis-Savioz Benjamin Gaillard Erica Delaloye Renée Rey

VIE CORPORATIVE

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ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ

Pierre Pradervand Jocelyne Gagliardi Georgie Lamon Elisabeth Sola Marguerite Stëckli Anna T. Veuthey E.V.

NOUVELLES ACQUISITIONS

ODIS

Encart :

Sommaire

Les grandes illusions

L'apprentissage de la numération écrite et ses problèmes Davos 1985, semaine d'étude pour professeurs de l'enseigne-ment secondaire ..... Avant-projet de loi sur le CO Les APE positives Application des programmes ClRCE en Suisse romande Informations SPVal ... ... ... . Littérature-jeunesse; les éditions Nord-Sud . . .. . Devenir conteur ..... . . . . . . ... . . Connaissance de l'environnement: nouvelles acquisitions Réserve de Pouta Fontana . . . . . . . . . . . . . Télévision éducative, invitation .... . .... . . 11 e concours littéraire à l'intention des étudiants valaisans

Ouverture de classes pour sportifs et artistes Introduction à l'informatique, cours de base et cours Il Rythmique 2e degré, méthodologie Cours romands .... .. . Avis important aux maîtres de 3e P

Activité-cadre en 1 re et 2e primaires: un autre regard Activité théâtrale à l'école : les Huns . . ... . Connaissance de l'environnement en 1re P: le cochon d'Inde Le scrabble . . ...... . .... .. . .. .. .

Cours de ski de Saas-Fee

La Suisse infiltrée par la «bande des quatre» Une gifle salutaire ..... . Je veux le soleil debout Un agenda pas comme les autres Liste des médecins scolaires L'homme quotidien et les crèches Informations ... . ... . .

Liste des récentes acquisitions

Réserve de Pouta Fontana

Photo de couverture: R. Chedel

#

3 1

13 '

16 17 20 21 23 24 25 26 27

28 29 31 32 34

35 37 41 45

49

51 55 57 ' 58 59 64 66

67

Les grandes illusions

«C'est vrai» - me disait récemment un ami soucieux de me convain­cre et d'assener un coup fatal à mes velléités de résistance, - «Je l'ai vu à la télévision».

Argument suprême contre lequel viennent buter les insoumis. Ce qui sort du poste est frappé du sceau de l'authentique. La VÉRITÉ a donc fait son nid au creux du petit écran. Douillettement, sans effraction, avec la discrétion d'un enfant maraudeur, elle s'y est ins­tallée, soucieuse de montrer sous chaque image son meilleur profil, celui qui plaît et qui a l'insigne mérite de frapper le regard faute d'ébranler les certitudes.

Si l'on en croit les gens suspendus aux vertus de l'étrange lucarne, elle ne sommeille point. Elle n'est guère en retraite, mais apparaît à tous coups parée de ses plus beaux atours, étincelante sous les projecteurs du quotidien, transformant en événement la moindre poignée de mains ou le plus futile discours.

Mais où nichait la vérité avant l'ère télévisuelle?

- Dans les colonnes des journaux? Dans les déclarations des ve­dettes du sport ou du spectacle? Dans les promesses des hom­mes politiques? Dans les cours d'école? Dans les salons où l'on cause? Dans les débats publics? Dans les rencontres au som­met? (sommet de quoi, au fait?) Dans les rapports confidentiels? Dans les luttes armées? Dans les voyages organisés? Dans les éditoriaux bâclés? ..

Et si elle avait toujours habité AILLEURS. -

Jean-François Lovey

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#

.. 1

J , JJ

Photo R. Chedel

L'apprentissage de la numération écrite et ses problèmes

Apprendre à écrire les numéraux ne paraît pas poser de gros pro­blèmes à la plupart des enfants à partir de la deuxième primaire . Par contre, comprendre leur si ­gnification en tant que représen­tations écrites des quantités dis­crètes, organisées en dizaines, centaines", semble être compli ­qué pour beaucoup d'enfants, même à l'âge de 11-12 ans, Qu'y a-t-il de si difficile dans la com­préhension de l'écriture dite de position?

Plusieurs chercheurs se pen­chent sur ce problème depuis quelques années 1, Bednarz et Janvier pensent que les difficul­tés observées chez les élèves dans la compréhension de l'écri­ture de position résultent en grande partie d'un enseigne­ment inadéquat. Dans un récent article 1 elles analysent des ma­nuels scolaires et mettent en évidence certains aspects de l'enseignement qui inciteraient les enfants à des interprétations fallacieuses du code numérique, C, Kamii, tout en reconnaissant l'inadéquation de la manière d'enseigner l'écriture des nom­bres, attribue les difficultés des enfants à des raisons inhérentes à leur développement cognitif. Pour Kamii, un enfant qui n'a pas atteint le raisonnement multiplicatif n'est pas capable de comprendre la signification correcte du code .

Je suis persuadée que la maniè­re d'enseigner l'écriture de posi­tion est inadéquate, mais, à mon avis, elle n'est pas la seule res­ponsable des difficultés obser­vées chez les enfants. Des rai­sons inhérentes au déve­loppement cognitif des enfants doivent être à la base de <<l'assi-

milation déformante» qui a lieu chez les enfants, lors de cet en­seignement.

Contrairement à Kamii, je ne pense pas que le raisonnement additif, caractéristique de la ma­nière de raisonner des enfants jusqu'à l'âge de 9 ans environ, ne suffise pas à une compréhen­sion correcte de l'écriture de po­sition. Mais à une condition: le signifié, dont cette écriture est le signifiant, devrait être construit par les enfants, si possible, avant l'enseignement du code numéral. Si cela n'est pas le cas, il faudrait que cette construction soit faite en parallèle avec la pré­sentation du code ,

En fait, le système des numé­raux écrits est le signifiant d'une série de quantités discrètes or­données, La différence entre deux éléments contigus de la série est égale à 1, En outre, et c 'est là que se situe le noyau de la difficulté, les éléments de la série sont organisés par dizai­nes, par centaines " , etc, L'unité joue pour la formation de la di­zaine le même rôle que la dizai­ne jouera pour la formation de la centaine, et celle-ci pour la for­mation du millier et ainsi de sui­te , C'est le rôle de la dizaine, de la centaine etc. en tant qu'élé­ment organisateur de la série qui est représenté par le code nu­mérique tant écrit qu'oral.

Or les enfants commencent par comparer les collections entre elles, du point de vue de leur «numérosité» (qui deviendra plus tard le concept de quantité discrète et du nombre). Par la suite, lorsqu'ils auront à compa­rer entre elles plusieurs petites collections, ils les sérieront, le

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plus souvent, dans l'ordre as­cendant, mais ne tenant pas compte de la différence entre deux collections données. Pou­voir considérer la différence est une grande et nouvelle conquê­te. Autour de 6 ans, les enfants sont capables de construire une série dont deux éléments conti­gus ont une différence de 1. C'est le début de la série numé­rique, qui ne comporte, à ses débuts, pas plus qu'une dizaine d'éléments.

La série numérique construite par la plupart des enfants de la deuxième primaire n'est pas très longue. Elle se compose d'une vingtaine ou d'une trentaine de nombres. 2

Les unités composant cette pre­mière série numérique ont un rôle constituant. Chaque unité s'ajoute aux précédentes et pro­longe ainsi la série d'un élément. Elles n'ont pas un rôle organisa­teur à l'intérieur de la série déjà constituée.

Si le code numenque écrit est présenté à l'enfant à cette étape de la construction de la série nu­mérique, il en fera correspondre chaque élément du code à une quantité discrète en guise d'éti­quette, indiquant le nombre d'éléments dont elle est compo­sée. L'enfant ne voit dans les numéraux, oraux ou écrits, qu'un «message» relatif au nombre d'éléments et la fonction des dif­férents numéraux est pour l'en­fant une fonction essentielle­ment différenciatrice: 17 n'est pas la même chose que 18. (On ne sait d'ailleurs pas toujours quel est le numéral le plus grand!)

6

Le «message» relatif à l'organi­sation des éléments échappe complètement à l'enfant. Si cela n'est pas très grave pour les nu­méraux à un chiffre, il en va au­trement pour les numéraux à deux chiffres . Car le 18 ne veut pas dire seulement que la quan­tité discrète qui lui correspond est composée de 18 unités, mais il véhicule aussi, par la po­sition des chiffres qui le compo­sent, une signification relative à la manière dont ces unités sont organisées.

Pourquoi cette difficulté à saisir le «message» relatif à l'organisa­tion, malgré le fait que les ensei­gnants ne manquent pas à le souligner avec insistance? Pour moi la raison en est évidente: le signifié, la série des quantités discrètes, est tel qu'il ne peut donner un sens qu'au «messa­ge» relatif au nombre d'éléments composant une collection don.­née.

Nous aimerions encore insister sur le point suivant, en priant le lecteur d'excuser cette insistan­ce. Le poids qui a été donné ces dernières années à l'enseigne­ment des bases me pousse à le faire . La difficulté de l'enfant ne se situe pas au niveau de grou­per des éléments en petits grou­pes ou en grands groupes. Ce qui est difficile est d'utiliser ces groupes comme éléments orga­nisateurs d'une série déjà cons­truite - par exemple, par l'itéra­tion de l'adjonction des éléments un à un - et d'utiliser ces mêmes groupes, par la sui­te, comme éléments qui peuvent prolonger cette série.

Mais revenons à la construction de la série numérique. Qu'est-ce

qui pousserait l'enfant à ré­organiser sa première série nu­mérique, formée d'unités ajou­tées une à une aux précé­dentes? Le fait que les enfants ont besoin de leurs doigts pOur compter? peut-être". Le fait que quand ils comptent, ils utilisent les numéraux oraux, qui, à quel­ques irrégularités près, reflètent cette organisation par dizai­nes?3 Peut-être ". En fait person­ne n'en est sûr.

Probablement chaque enfant suit son propre cheminement et tient compte de ceci et de cela et encore d'autres facteurs auxquels nous ne pensons pas". Mais il y a aussi des en­fants qui, malgré le fait qu'ils aient aussi 10 doigts, savent compter au-delà de 100, leur sé­rie numérique est une longue sé­rie d'unités dont chaque élé­ment est juxtaposé aux autres. Si on demande à ces enfants, qui ont souvent autour de 10 ans, 34 + 10 par exemple, ils compteront sur leurs doigts: 34, 35,36 .. . jusqu'à 44 ou même 43. Ceux qui croient que le langage joue un grand rôle dans la cons· truction des connaissances in· troduiront le code numérique oral et écrit très tôt (c'est ce qui se passe d'ailleurs) en étant convaincus que les enfants, non seulement le comprendront, mais à partir de celui-ci, cons· truiront une série numérique bien organisée. 4

Pour les enfants «doués» l'intro· duction prématurée de l'écriture dite de position n'a pas de conséquences fâcheuses, ca~ plus tard, lorsqu'ils auront cons' truit une série suffisamment Ion'

#

gue de q~antités discrètes pour qu'elle pUisse supporter une or­ganisation autre que celle basée sur l'itération de l'opération + 1, ils réorganiseront par eux-mê­mes la série des quantités ainsi que celle des numéraux en di­zaines, centaines, etc., de ma­nière à ce qu'il y ait correspon­dance correcte entre les signifiants et les signifiés.

Mais pour les enfants moins «doués», la présentation préma­turée de l'écriture dite de posi­tion de la manière habituelle, peut avoir des conséquences lourdes pour la suite de leur sco­larité. Le nombre d'élèves de 3e ,

4e primaires et même au-delà, qiu ont de la peine en arithméti­que car ils n'ont pas compris la signification de l'écriture déci­male, n'est pas négligeable. Ces élèves présentent souvent des performances incohérentes qui mettent leurs maîtres en désar­roi. De temps en temps ils font juste, et les enseignants croient qu'ils ont compris, d'autres fois, ils font tout faux et l'enseignant se demande ce qui ne va pas.

En fait, percevoir le code des nu­méraux écrits comme une série d'étiquettes désignant une plus ou moins grande quantité n'est pas toujours incompatible avec l'exécution de certains algorith­mes arithmétiques. Car réussir les algorithmes demande sou­vent peu de chose: savoir effec­tuer des opérations sur des nu­méraux à un seul chiffre dans un ordre rigide et écrire le résultat en des positions bien établies.

Les algorithmes avec retenue peuvent poser des difficultés, lors~ue l'élève n'a pas compris la signification et le rôle de la re-

tenue. Mais même dans ce cas, on peut s'en sortir si on se sou­vient où écrire la retenue pour l'additionner à la colonne correc­te.

Voici un fragment d'une discus­sion avec un élève de 4e primai­re. La maîtresse nous dit que de temps en temps il a des problè­mes, mais que dans l'ensemble il suit suffisamment bien. Nous lui demandons d'effectuer l'algo­rithme suivant:

Photo Serge Rappaz

(1)(1)

134 69

203

Il effectue l'addition correcte­ment en marquant les retenues à la bonne place (nous les no­tons ici entre parenthèse). Par la suite nous lui demandons de re­faire l'addition à haute voix et nous demandons des explica­tions quant à la signification de chaque résultat partiel:

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Enfant

4 plus 9, 13 des dizaines C'est deux (:deux chiffres!) (il écrit 1 pour la retenue sur le 3 du 134.)

C'est la retenue C'est quand ça fait plus que 10. 3 plus 6 plus la retenue, ça fait 10 (II écrit 1 sur le 1 de 134 et 0 sous le 6.)

C'est la retenue.

Une dizaine. ... sais pas .. . ... Non ... je ne sais pas .

Expérimentateur

13, quoi? c'est des dizaines, des unités? ... Pourquoi?

Ce 1 que tu viens d'écrire, c'est quoi? C'est quoi une retenue? Bien ... tu continues? ...

Le 1 (la retenue) c'est quoi? C'est quoi, cette retenue: c'est une unité , une di­zaine, une centaine? ... Pourquoi ce n'est pas une centaine? La retenue c 'est toujours des dizaines?

On demande ensuite qu'il effectue une soustraction: 73 - 6

67

Il écrit directement et en commençant par le 6:

J'ai compté dans ma tête .

(Hésite un peu) 73, 72, 71 .. .

(L 'enfant recompte et trouve aussi 68.

Ça va pas c'est trop petit.

Je ne sais pas. Ah oui ... 13 moins 6, ça fait 7 (écrit un 1 sur le 7, hésite un grand moment et puis il écrit 8 en­dessous de la ligne) ça ne va pas ... (le fait) oui, ça fait 6.

Non. C'est parce que c'est une soustraction.

8

Comment tu as fait?

Tu peux nous expliquer comment?

Ah, voyons vois si c'est correct... (nous commen­çons exprès par 73 et nous utilisons les doigts) 73,72,71 .. . 68 68 ou 67? .. .

(Nous recomptons de manière à trouver 67 .) On s'embrouille ... On peut pas faire comme tout à l'heure C'étaient des nombres plus grands et tu as fait de manière plus facile. On va essayer: 3 moins 6? ...

On va faire avec la dizaine ici . On va emprunter une dizaine .. . Et après? tu te souviens comment ça marche? Je crois qu'il faut dire 13 et non pas 3.

Et si on enlevait le 1 du 7 au lieu de l'additionner?

Mais tu sais pourquoi il faut le soustraire?

# C'est un exemple comme tant d'autres . Ces enfants font sou­vent juste mais pas toujours . Et surtout ils n'ont pas compris grand chose, à . la IOQique de l'écriture et a son role dans l'exécution des ' algorithmes. L'algorithme qui tolère moins que les autres ?ette incompré­hension est celuI de la soustrac­tion. Défaire une dizaine n'est pas co.mpliq~é si on a cOf"!1pris , mais Sion n a pas compris , ce changement est difficilement géré. Ainsi, on peut trouver sou­vent des élèves qui réussissent une multiplication , opération ré­putée comme difficile - et qui échouent à une soustraction -opération réputée plus facile. Il y a de quoi mettre un bon maître ou une bonne maman en désar­roi.

Mais à quel moment et comment présenter l'écriture dite de posi ­tion aux enfants? Le problème est délicat et personne actuelle­ment n'a une proposition satis­faisante . Faire faire des groupe­ments aux enfants, bien que cela puisse être une activité va­lable pour certains d'entre eux -ne semble pas apporter la solu­tion souhaitée. Quant à l'intro­duction de l'enseignement des différentes bases, il semble qu'elles soient pour certains en­fants source d 'une confusion ca­tastrophique .5

Dans certains pays , elles ne font pas ou plus partie du program­me scolaire.

Si on n'a pas la solution miracle , on est relativement au clair quant à la direction à prendre . Il faut donner aux enfants d'un c~t~ la possibilité d'organiser la sene des quantités discrètes en dizaines et unités et d'un autre côté, de faire c~rr~spondre à cette série - qui est en fait une construction mentale car on ne peut observer que le début de cette même série - avec une au­tre, représentée symbolique­ment par un code écrit et oral et d~n~ lesquels , l'organisation 'en dizaines et unités se reflète .

En cherchant dans cette direc­tion , nous avons fait un essai ; in­troduire le code numérique en liaison étroite avec les quantités discrètes organisées en dizaines et unités . Nous avons fait ce tra­vail dans une classe à niveau, une première et une deuxième primaire d'une école privée du canton de Genève.6

Comme dans toutes les classes , le niveau des élèves n'était pas homogène : les uns savaient à peine compter jusqu'à 18 ou 19, les autres savaient compter beaucoup plus loin . Il y avait des enfants qui pouvaient nommer des numéraux à deux chiffres mais qui ne savaient pas lequel était le plus grand . Mais tous les enfants étaient encouragés par l'enseignante à travailler en groupe et de manière aussi au­tonome que possible .

Le matériel que nous avons utili­sé est très simple. Il est compo­sé de plusieurs boîtes d'allumet­tes sur lesquelles nous avons collé des étiquettes portant des numéraux à 1 chiffre ou à 2 chif­fres. Chaque boîte contenait une quantité d'allumettes correspon­dant à son étiquette. Aux unités correspondaient des allumettes libres et aux dizaines des pa­quets de dix allumettes atta­chées ensemble par un élasti­que .

La consigne donnée aux enfants disposés en groupes suivant leur âge et leurs affinités, était : «pouvez-vous deviner ce qu'il y a dans chaque boîte d'allumet­tes? C 'est écrit dessus .» En fait, on devrait dire : regardez ce qu'il y a dedans et essayez de devi­ner ce que signifie ce qui est écrit sur chaque boîte!

Les enfants ont trouvé l'activité amusante et ont joué «aux bOέtes d 'allumettes» pendant quel­ques séances de trois quart d'heure environ chacune , espa­cées d 'une semaine.

Le travail des enfants comportait plusieurs aspects : les uns nom­maient les numéraux écrits sur

les étiquettes. Les autres ou­vraient les boîtes et regardaient le contenu et ensuite le numéral écrit , et ensuite le contenu , et ainsi de suite. Petit à petit cer­tains enfants commençaient à (( deviner »: ils regardaient l'écri­teau et disaient par exemple: (dl y a trois allumettes et deux pa­quets». Ils ouvraient ensuite et tout le groupe contrôlait si l'anti­cipation était correcte . Petit à petit des exclamations de type ((ah j'ai compris» commençaient à s'entendre de temps en temps . Les enfants qui croyaient avoir compris expliquaient aux autres camarades . Quelques en­fants sont venus spontanément nous expliquer ce qu 'ils avaient compris ..

Ceux des enfants qui avaient établi un lien correct entre l'écri­teau et le contenu de la boîte ont reçu une autre consigne: fa­briquer des nouvelles boîtes pour les camarades. Les enfants devaient mettre dans les boîtes le nombre de paquets qu 'ils vou­laient ainsi que le nombre d'allu­mettes libres et ensuite écrire l'étiquette. A notre grande sur­prise aucun d'entre eux n'était capable de le faire! Précisons , aucun n'était capable de le faire à la manière conventionnelle. Les étiquettes préparées étaient du type:

(pour 34)

ou 1 3 alhnnettes

. . e t 2 paquets

(pour 23)

Nous leur avons demandé s'ils pouvaient écrire à notre maniè­re . La réponse était catégorique: non . Ils ne se ((souvenaient» même pas comment étaient les étiquettes des premières boîtes préparées par nous! Nous leur avons proposé de faire des écri­teaux doubles. Dans une moitié on allait avoir l'écriture-enfant et dans l'autre moitié l'écriture­adulte . Ce qui donnait :

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3 allumettes

et 2 paquets

23

Une autre surprise relative était le fait que si les enfants pou­vaient inférer le contenu de la boîte à partir de l'écriteau conventionnel, sérier les boîtes de la plus petite à la plus grande en se référant aux étiquettes n'était pas chose évidente.

Les enfants y parvenaient après de nombreux tâtonnements et hésitations. Devant une telle constatation , certains seraient tentés de dire que les enfants n'avaient pas vraiment compris. Mis à part que c'est difficile de décider quand on comprend «vraiment», car cela dépend des critères que l'on décide d'adop­ter, nous préférons voir dans ce type de constatations une confirmation de l'hypothèse que l'apprentissage reste toujours lo­cal et la compréhension circons­crite et limitée. Le «rayonne­ment» d 'une chose acquise , apprise ou comprise (ces termes bien que de signification proche ne veulent pas dire exactement la même chose) n'est pas auto­matiquement possible, il doit être construit et cela ne va pas toujours sans peine . Une connaissance peut être prolon­gée dans plusieurs directions. Et plus elle est {(élargie» plus elle se présente comme solidement apprise ou comprise . Mais tout prolongement est une nouvelle connaissance à construire.

Au bout de quelques semaines, tous les enfants, sauf deux, avaient suffisamment compris ... C'est à dire qu 'ils pouvaient de­viner le contenu des boîtes à partir des étiquettes écrites en écriture décimale, ils pouvaient écrire eux-mêmes des écriteaux en utilisant l'écriture convention­nelle; ils pouvaient sérier les bOέtes en se référant aux écriteaux, ils pouvaient jouer à la {( bataille»

10

avec les boîtes d'allumettes . Au cas où le contrôle était senti par l'un d'entre eux comme néces­saire, il pouvait se référer au contenu.

Nous avons par la suite tenté d'introduire l'addition et la sous­traction écrite au moyen de ces mêmes boîtes, en les plaçant en ligne ou en colonne, mais cela est toute une autre histoire . Di­sons uniquement ici que ce ma­tériel s 'est avéré très utile et très commode du fait que l'on pou­vait sans cesse naviguer du nu­méral à la quantité discrète qu'il représente. Ce qui pour la rete­nue est très précieux .

Nous avons essayé d'introduire {(le jeu des boîtes d'allumettes» chez les plus jeunes enfants , les élèves d'une deuxième enfanti­ne. Il a eu peu de succès. Une seule fille de 5 ans et demi mani­festa quelque intérêt mais très vite elle s'en est lassée. Mais le lendemain , lorsqu'elle est arrivée à l'école, elle demanda à sa maî­tresse une feuille de papier, un crayon et des allumettes. Pen­dant toute la matinée elle s'est adonnée au travail suivant :

elle commence par faire un pa­quet de 10 allumettes et écrit sur sa feuille 10. Puis elle met une allumette à côté du paquet

Photo Serge Rappaz

• et é~rit 11 en disant {( 1 0 et 1» Ensuite, elle ajoute une autre al~ lumette , ell~ ~crit 12 .et dit : ((10 et 2», et ainsI de sUite jusqu" 19. Elle appelle sa maÎtresse

a

((Qu'est-ce qu 'on fait mainte~ nant!» d.emande-t-elle . La maî­tresse dit que l'on écrit 20, et gue ça se dit ((vingt». La petite fille met une allumette à côté d~s deux paquets , écrit 21 et dit: ((deux paquets de 10 et h Elle continue ainsi méthodique: ment jusqu 'à .. . 99! Chaque fois que la série arrivait à la fin d'une dizaine, 19, 29, 39, ... elle appe­I~it sa maîtresse pour qu'elle lui dise comment il fallait écrire. Elle ' fit de même pour 99. La maîtres­se a expliqué que l'on écrivait 100 et que l'on disait (( cent» et que après on continuait comme avant. Mais la petite fille a trouvé que c 'était compliqué et que ça ne l'intéressait pas! Elle avait déjà travaillé pendant plus de deux heures! ...

Cet exemple , je l'apporte ici à ti­tre anecdotique. Mais c'est une anecdote très instructive : un en­fant a explicité le travail que tous les enfants font, occasionnelle· ment, avec moins de système et de persévérance , peut-être: fa­briquer trois séries et les mettre en correspondance : la première composée de quantités discrè-

Photo Serge Rappaz

tes , organisées en dizaines et unités, dont les éléments aug­mentent unité par unité. L'autre la série des symboles numéri~ ques écrits, dont la (<logique» re­flète fidèlement l'organisation de la série des quantités. La troisiè­me, celle des noms des nom­bres. Mais la petite fille a pris d.es libertés: elle a remplacé le vingt , le trente, le quarante etc . par leur signifié: deux paquets de 10, trois paquets de 10, qua­tre paquets de 10 ... rendant ain­si cette troisième série beau­coup plus compréhensible.

Cette enfant nous donne une très bonne suggestion. Nous ne voulons pas insinuer que l'ensei­gnant doit proposer à ses élèves

de refaire exactement le travail de la petite fille . Elle l'a entrepris de sa propre initiative. Le même travail imposé à d 'autres enfants peut être horriblement en­nuyeux.

Les ((devinettes» avec les boîtes d 'allumettes incitent les enfants à faire correspondre les trois sé­ries en question de manière moins systématique, il est vrai , mais plus amusante et dans une ambiance stimulante : celle du petit groupe qui essaie de com­prendre quelque chose qui n'est pas au-dessus de ses possibili­tés . En guise de remarque finale, ,nous aimerions souligner que ce qui est intéressant dans le jeu

Page 8: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Photo Serge Rappaz

des «devinettes» est le fait que chaque fois qu'un des enfants fait une anticipation sur la signifi­cation de l'écriture, il peut tout de suite la contrôler en se réfé­rant au contenu de la boîte . Il a ainsi immédiatement une répon­se sur l'adéquation ou la non adéquation de son anticipation. En peu de temps, chaque enfant peut faire des dizaines d'hypo­thèses et avoir des dizaines de réponses confirmant ou infir­mant son hypothèse.

Ainsi chaque enfant pouvait considérer non seulement ses propres anticipations mais aussi celles de ses camarades et avoir ainsi un matériel très riche sur lequel réfléchir pour en «abstrai­re» la nouvelle connaissance, celle qui relierait l'écriture de po­sition avec la série des quantités discrètes qui lui correspond.

1J .F. PERRET - Numération : coder ou compter. IRDP. Neuchâtel 1981. C. KAMII - L'arithmétique en 1 re primaire sans crayons. Université d'Illinois. Chica­go. N. BEDNARZ et B. JANVIER. - La numé­ration - Les difficultés suscitées !Jar Son apprentissage - Une stratégie didacti_ que cherchant à favoriser une meilleure compréhension. Revue de Mathématiques pour les maέtres de l'enseignement élémentaire et pré-élémentaire . Grenoble. Novembre 1984, N° 33 . 2Beaucoup d'enfants savent bien enten­du compter jusqu'à 100 et même au­delà. Mais cette comptine qui sera utile plus tard, n'est pas plus qu'une série d'étiquettes. 3C'est pour cela que je crois qu'il peut être utile d'apprendre aux enfants à , compter le plus loin possible.

4Le rôle du langage dans la construction des connaissances est un problème im­portant et toujours à l'ordre du jour. Il y a des auteurs, comme Piaget, qui lui attribue un rôle plutôt secondaire. 5Pierre-Yves BRANT. - Réflexion concer­nant l'enseignement de la numération en 3e primaire et 4e primaire. Je remercie Danila et Françoise, étudian· tes en psychologie dont l'aide fut décisi· ve pour ce travail. Je remercie également Guite qui nous a si gentiment permis de travailler avec elle dans sa classe.

DavoS 1985 Semaine d'étude pour professeurs de l'enseignement secondaire du deuxième degré

poursuivant la publication d'échos de la Semaine d'étude 1985 nous vous proposons ci-dessous des textes de collègues rapportant des pages qui soulignent la complémentarité enrichissante des sciences exactes et des sciences humaines.

Une des constantes du travail des enseignants rassemblés à Davos a certes été la volonté de dépasser les problèmes de branche spéci­fique, afin d'affirmer un humanisme que le cloisonnement des pro­grammes et la quantité de matières à enseigner rendent difficile à actualiser.

DAVOS de point de vue d'un prof (de branches commerciales)

Tout le monde parle de change­ment, de mobilité de l'esprit, de pouvoir d'adaptation aux temps nouveaux. Il devrait aller de soi que l'enseignant trouve le coura­ge nécessaire pour s'astreindre à une formation continue. Com­ment pourrait-il transmettre un savoir adéquat s'il 'ne consentait à s'ouvrir constamment aux nou­veautés?

Les semaines d'étude, telles que celle qui vient d'être organi­sée à Davos, ont un intérêt tout particulier pour nous autres en­seignants du Valais qui ne béné­ficions pas de la proximité d'uni­versités, de grandes bibliothèques, de contacts avec d'autres collègues.

L'école secondaire et la recher­che offrirent beaucoup d'élé­ments de réflexion concernant les relations maître-élève - éco­le-économie - les nouvelles technologies sans oublier les ex­c.ursions utiles pour des discus­sions.

Où avons-nous reçu de nouvelles impulsions?

- Les enseignants s'efforcent de plus en plus d'avoir une compréhension globale. La

notion d'interdisciplinarité prend des formes de plus en plus concrètes; ainsi par exemple les biologistes, les géographes et les profes­seurs des branches commer­ciales ont-ils entrepris une promenade en commun. Ils ont pu, de la sorte, effectuer des observations de la région de Davos en prenant en com­pte les différents points de vue.

- Le directeur du cours de Da­vos s'est plu à relever les as­pects dont il faut tenir compte lors de la planification du tou­risme dans une région: éco­nomie, nature, technique, culture, tradition, politique, etc.

- En informatique nous avons pu constater qu'avec des pro­grammes adéquats il était possible d'utiliser ce nouveau moyen dans presque toutes les branches de l'enseigne­ment.

- Divers spectacles: pantomi­me, concert, expositions ont contribué à des découvertes faites en commun.

Il ne faudrait pas oublier les nombreuses rencontres, les conversations, les points de vue échangés avec les collè­gues .

Après Davos des question qui poussent à la réflexion

- Le maître parfait, dieu merci, n'existe pas. Ne nous som­mes-nous pas étonnés de la diversité des comportements, des habillements, des façons d'être de nos collègues?

- Quoi qu'il en soit, le profes­seur n'évite pas certains piè­ges; il se laisse enfermer dans des modes de pensée. Puisque, en classe, il doit avoir raison, il affirme bien souvent cette «vertu» d'assu­rance dans sa conversation.

- Bien des maîtres sont encore des idéalistes - ce qui, en fait, est une très bonne cho­se; mais cette qualité perd sa valeur quand elle propose une vie qui se situe à côté de la réalité. Pensons aux conceptions divergentes aux méconnaissances dont osent faire montre certains en matières économiques ou po­litiques. Car être sûr de soi ne signifie pas que l'on soit à même de convaincre les au­tres, les élèves par exemple.

Karl Erpen

Page 9: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Histoire démographique un exemple de recherche interdisciplinaire

Répondant à un questionnaire lors de son entrée à l'Université de Berne, une étudiante se plai­gnait du cloisonnement trop strict des matières enseignées au gymnase, en d'autres termes d'un manque d'«interdisciplinari­té».

Cette remarque a encouragé M. Christian Pfister, professeur d'histoire à l'Université de Ber­ne, à présenter lors du Congrès de Davos un exemple fort inté­ressant de recherche «interdisci­plinaire» dans un domaine bien précis: l'histoire démographi­que. De quoi s'agit-il? Chaque jour, les médias nous livrent en vrac une foule d'informations sur l'évolution démographique in­quiétante du Tiers-Monde, sur l'accroissement explosif et in­contrôlé de la natalité dans la plupart des pays de l'hémisphè­re sud. Une vision superficielle de ce phénomène incite fré­quemment certains commenta­teurs à comparer cette situation avec celle qu'a connue l'Europe occidentale à la fin du Xlxe et au début du xxe siècle.

M. Pfister et ses collaborateurs ont entrepris une analyse très sérieuse de ce problème, en l'étudiant sous ses aspects in­terdisciplinaires: histoire certes , mais histoire éclairée par d'au­tres sciences telles que la géo­graphie, la biologie, l'économie, la sociologie et la psychologie.

A la base de leurs réflexions, trois questions fondamentales:

1. Quel était le taux maximum de la croissance démographi­que en Europe au cours des derniers siècles?

2. Dans quelle mesure l'Europe historique a-t-elle connu un système autorégulateur de l'évolution démographique?

3. Dans quelle mesure la crois ~ sance démographique a-t-elle influencé l'évolution économi­que?

14

C'est avec grand intérêt que nous avons noté les résultats des travaux de M. Pfister. Il en ressort notamment que les taux de croissance démographique maximale dans l'Europe du XIXe siècle (environ 0,9%) étaient fort modestes par rapport à ceux en­registrés aujourd'hui dans le Tiers-Monde (plus de 3%). Cette croissance démographique mo­dérée en Europe occidentale fa­vorisa incontestablement le pro­grès économique.

A côté de facteurs «naturels» (forte mortalité infantile en face de laquelle la population reste relativement passive par fatalis­me ou pour des raisons d 'ordre économique ou même religieux), des mécanismes autorégula­teurs du système démographi­que européen se mettent gra­duellement en place. Les gens de l'époque prennent conscien­ce du nécessaire équilibre entre le nombre des mariages, des naissances d'une part et les res­sources économiques d'autre part. Rien d'étonnant alors si l'âge moyen des mariages se si­tue après 25 ans (on le retarde le plus longtemps possible), si le pourcentage des célibataires est très élevé (on en retrouve un grand nombre comme valets, servantes et aussi au service mi­litaire et dans les congrégations religieuses), rien d'étonnant si l'émigration vers d'autres conti­nents devient une obligation à laquelle certaines communautés ne peuvent se soustraire (1 fa­mille .sur 7 dans la commune haut-valaisanne de Torbel!)

Au tournant du siècle (l'enquête de M. Pfister porte sur les an­nées 1880-1920), on constate une baisse générale de la fécon­dité en Europe, baisse qui tou­che presque simultanément les régions prospères et les régions pauvres. Ni l'Etat qui avait be­soin de futurs soldats, ni l'Eglise qui voyait dans le couple avant tout un instrument de procréa­tion, ni même le parti communis­te qui souhaitait une nombreuse classe de prolétaires pour justi­fier et réaliser sa Révorution ne

purent inverser ou du moins frei­ner cette tendance. Tel n'est pas le cas dans bien des pays du Tiers-Monde où le contrôle des naissances progresse peu mal­gré les encouragements des or­ganisations internationales. A ce propos, le témoignage d'un col­lègue du Sénégal qui participait à la discussion à l'issue de la conférence de M. Pfister ne manque pas d'intérêt: rien ne sert, disait-il, d'exporter en Afri­que les méthodes occidentales de contrôle des naissances si l'on n'a pas pris la peine aupara­vant d'informer la population in­digène et de la rendre sensible aux problèmes démographiques et économiques inhérents à son avenir ..

Bref, à travers l'histoire et les disciplines annexes un regard lu­cide à la fois sur notre passé et sur une question brûlante de no­tre temps. Personne ne contes­tera l'utilité de cette démarche et, pour notre part, nous souscri­vons volontiers à la conclusion du professeur Pfister, à savoir que le terrain laissé libre par l'histoire dans l'enseignement serait rapidement occupé par l'idéologie avec tous les dangers qu'impliquerait 'uné telle évolu­tion.

César Revaz

Dimitri

Les situations comiques sont aussi vieilles que l'hu­manité, le cirque est un de leurs espaces, les clowns peuvent en être leurs inter­prètes. Or, il arrive que les clowns décident de quitter le cirque et de présenter leur art dans un théâtre . «Ma non fate stupidate» imaginé et mis en scène par Dimitri, et que certains enseignants ont eu le plaisir de voir à Da­vos, témoigne de ce dépla­cement spatial.

Bianco, Gustolino et M. Drit­to, le trio classique, décide, en effet, d'opter pour le théâtre et d'y présenter, de Samuel Beckett, «En atten­dant Godot». Mais la pièce est diff icile, les acteurs un peu à l'étroit dans leurs nou­veaux rôles. Alors, bientôt, le cirque reprend ses droits avec ses rythmes endiablés, ses acrobaties, sa musique, sa gestualité. Alors, le pu­blic, à son tour, est transpor­té dans un autre espace, pour un autre spectacle. Un numéro de trapèze, une pré­sentation d'éléphants... le mime et la musique si bien dominés ont une puissance suggestive surprenante. Et si M. Godot devait passer par là.. . il serait probable­ment séduit, lui aussi.

V. Monnet

Avant-projet de loi sur le CO : Les APE positives

Consultée au début de l'autom­ne sur l'avant-projet de loi sur le CO, la Fédération des associa­tions de parents du Valais ro­mand a réservé un accueil cha­leureux à la majorité des propositions qu'il contient. A l'opposé, pour citer l'opinion de deux enseignants, Mme Raboud­Deslarzes (Ecole valaisanne de novembre) ne voit dans ce projet que la réplique, sous d'autres étiquettes, du système actuel; M. Bernard Stubenvoll (Journal du Haut-Lac, 20 novembre) la re­joint sur cette constatation. Mais alors que la première y voit un renforcement de la sélection prématurée et un «téléguidage» irréversible des élèves dès 12 ans, le second regrette au contraire que cet avant-projet se refuse à répondre à une exigen­ce de l'école: l'efficacité.

Chacun sait la richesse de l'écrit, la porte qu'il laisse ouver­te aux résonnances intérieures du lecteur, à sa faculté d'imagi­ner, d'enjoliver, de dramatiser. Cette richesse, on la pense ré­servée au roman, à la poésie, à toutes formes littéraires d'un mobile artistique. Erreur! Même un projet de loi peut offrir cette richesse! Preuve en est la diver­gence des interprétations auxquelles a été soumis l'avant­projet de loi sur le CO, plus pré­cisément les articles définissant sa structure et le passage entre primaire et CO ... Mais trêve de plaisanterie! Le problème est sé­rieux. Autorités, enseignants et parents sommes certainement tous d'accord qu'une loi scolaire - comme toute loi - doit être ex­plicite et poser des principes suffisamment clairs pour que

soient impossibles les interpré­tations contradictoires.

Serait-ce alors que l'avant-projet de loi sur le CO est ambigu? Ou bien, parents, enseignants, l'avons-nous lu, les uns et les au­tres, les uns ou les autres, avec les œillères de la subjectivité?

Nous souhaitons une réponse à cette double interrogation. Pre­mière démarche, nous pensons qu 'il est nécessaire que la fédé­ration expose quelle a été sa lec­ture de l'avant- projet et ce qui l'a amenée à accueillir positive­ment la proposition d'organisa­tion du cycle qu'il contient.

La structure du CO telle que l'ont lue les comités des APE: La section générale du CO est une section large (60 % des élè­ves environ) qui accueille en pre­mière du CO tous ceux qui ob­tiennent entre 4 et 5 au premier groupe en 6P. Cette section, très fournie, doit offrir des moyens de différenciation de l'enseignement débouchant sur deux sections distinctes (ou deux voies à options) en 3e an­née, l'une ouvrant la porte des études courtes et longues, l'au­tre préparant plus spécifique­ment aux apprentissages.

La section secondaire voie rapi­de et exigente - est une voie conduisant spécifiquement aux études longues. Y accèdent les élèves ayant 5 et plus au pre­mier groupe en 6P (donc nette­ment moins que le A actuel) auxquels se joindront quelques cas entre 4,5 et 5 pour lesquels les parents, suite à la discussion avec l'enseignant de 6P, sont convaincus que l'enfant n'a pas donné cette année-là sa pleine

15

Page 10: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

mesure pour des raisons diver­ses, mais. a de fortes chances de pouvoir suivre le rythme élevé de la section secondaire. La fé­dération voit vraiment dans cet­te section une voie exigeante, considérant que des élèves de 14 ans ne doivent pas être en­voyés au collège après seule­ment 2 ans de CO s'ils ne sont pas bien préparés aux exigen­ces qui les y attendent. Le nom­bre impressionnant d'échecs en 1 re du collège nous a même inci­tés à suggérer que la condition d'accès au collège directement après la 2e du CO soit une moyenne de 4,5, les élèves entre 4 et 4,5 rejoignant la 3e générale «option études» pour leur assu­rer un meilleur passage au se­condaire du Ile degré et augmen­ter leurs chances de réussite.

Tous en secondaire? Justement pas!

Il est évident que si l'on pense que tous les parents vont pous­ser leur enfant entre 4,7 et 5 en 6P dans la section secondaire, cette section a tôt fait de corres­pondre au A actuel. Mais l'avan­tage du système proposé est précisément d'offrir la possibilité d'atteindre en trois ans, dans une voie plus «calme», la même ouverture que la section secon­daire.

Si les parents ont l'assurance de cette alternative, s'ils en sont correctement informés, quels avantages trouveront-ils à enga­ger leur enfant «cas-limite» dans une section très exigeante où il risquerait fort de faire la toujours cruelle expérience de l'échec? Aucun.

Le rôle des enseignants de 6P sera bien sûr très grand dans le conseil qu'ils devront apporter aux parents, mais ils n'auront pas le poids d'un avenir sur les bras.

Un cycle réellement d'orientation

Notre fédération a trouvé dans cet avant-projet une réponse aux vœux qu'elle avait exprimé pour le défunt projet de loi: une sélection à la sortie de la 6P (la solution du tronc commun en 1re

CO n'offre pas une solution radi­calement autre, puisque des ni­veaux sélectionneront égaIe­ment des élèves), sélection qui ne compromet en rien l'avenir des élèves entrant en section générale, mais qui tient compte des exigences de la formation post-obligatoire.

L'avant-projet repousse de 2 ans, jusqu'à l'entrée en 3e du CO, la sélection pour tous. Il per­met au cycle d'assumer sa tâ­che d'orientation progressive.

La fédération a manifesté une attitude globalement positive face à cet avant-projet. D'au­cuns trouveront sa conception du rôle de l'école terre à terre. Peut-être avons-nous tord de ne pas toujours croire aux «mis­sions étoilées» de l'école, com­me les appelle l'éditorialiste. C'est vrai que nous n'avons que l'ambition limitée d'amener nos enfants à bon port, parés po~r une formation choisie et acceSSI­ble.

Lise Ferrari prés. de la Fédération des associations du Va­lais romand

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Faubourg de l'Hôpital 43 CH 2000 Neuchâtel Tél. (038) 2441 19

Application des programmes CIRCE dans les cantons francophones de Suisse Etat au 1 er septembre 1985

Légendes:

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Programmes du plan d'études romand (CiRCE 1 et CIRCE Il) Programmes cantonaux La discipline ne figure pas au programme cantonal Enseignement primaire Programme d'option au degré primaire Enseignement secondaire Expérimentation de la deuxième langue

Application généralisée du programme du plan d'études CIRCE

Application partielle du programme du plan d'étu­des CIRCE

Application du programme cantonal

Application partielle du programme

Introduction généralisée en automne 1985

Introduction partielle en automne 1985

Page 11: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

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--1. Ecole enfantine

Programmes en vigueur : CIRCE

2. Enseignement obligatoire

Valais

APplication des plans d'études CIReE, en Suisse romande au 1er septembre 1985

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Français CIRCE CIRCE CIRCE CANT S

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Deuxième langue X X CANT CANT

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Education artistique:

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P CANT - Education musicale CANT CANT CANT CANT

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* Le plan d'études CIRCE pour l'éducation physique est basé su rie plan fédéral.

1. Hi~toire : programme cantonal - géographie-sciences : programme CIRCE. 2. Methode «Petit».

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Page 12: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Cette réunion trimestrielle per­met d'intensifier la collaboration entre les deux partenaires, colla­boration mue par un souci cons­tant d'information .

Ce n'est que par une meilleure connaissance des avis, des sou­haits de chacun sur les problè­mes de la vie scolaire qu'il est possible d'entreprendre des ac­tions constructives pour œuvrer dans l'esprit du bien des enfants et de l'école valaisanne .

Environnement

M. Alex Vannay appelé au poste d 'animateur responsable en remplacement de M. Taramar­caz, démissionnaire , a fait part de l'organisation mise en place au sein du groupe environne­ment chargé de produire des ou­vrages pour les degrés 4P - 5P - 6P. Chacune des matières à étudier est placée sous la dou­ble responsabilité d'un anima­teur et d'un scientifique. Ainsi Etienne Mudry et Stéphane Dayer, Réginald Broccard et Phi­lippe Curdy , Albert Boisset et Alex Vannay s'attacheront plus particulièrement à la géogra­phie, l'histoire et aux sciences naturelles avec un souci cons­tant de coordination tant vertica­le que horizontale.

Moyens d'enseignement

Des nouveautés pour la rentrée 1986/1987

- un document de lecture 1 P; - un livre de lecture 2P; - un livre de lecture 3P; - des moyens d'enseignement

du français 3P et 4P; - un cahier de calcul oral 4P;

un corrigé de math 5P et 6P (déjà disponible dès la fin no­vembre).

20

Rencontre comité SPVal Service de l'enseignement primaire

Commission informatique

Devant le plénum de la commis­sion rassemblant tous les de­grés d'enseignement , les écoles professionnelles et les associa­tions de parents, les membres représentant le degré primaire ont soulevé principalement les points suivants:

- opportunité de l'introduction de l'informatique à l'école pri­maire;

- forme d'introduction envisa­gée; formation et information des enseignants; inventaire des expériences cantonales et autres .

La commission devra déposer son rapport au chef de l'instruc­tion publique pour le 30 juin 1986.

Recyclage 5P - 6P pour la langue maternelle

En juin 1986, il sera donné la possibilité de suivre des cours procurant une ouverture dans les branches du français (activi­tés langagières, activités poéti­ques, étude de texte, lecture ré­créative) .

Ces cours facultatifs ne portant pas sur l'essentiel de l'enseigne­ment renouvelé ne dispenseront pas les participants des recycla­ges obligatoires . Les recyclages obligatoires en été 1987 pour les enseignants de 5P, en été 1988 pour les enseignants de 6P se­ront organisés à la condition d'avoir à disposition les moyens d'enseignement romands du français . En vue d'une consoli­dation de cet enseignement, des cours seront organisés dans le courant des deux années sco­laires qui suivront. Ces positions

ont été prises en présence de M. François Mathis, responsable pour l'introduction de l'ensei­gnement renouvelé du français et de M. Michel Pellaud , inspec­teur, président de la Commis­sion cantonale de coordination du français.

Ecole valaisanne

Un souci d'informations didacti­ques et pédagogiques diffusées le plus largement possible aux enseignants a incité le comité de la SPVal à demander de voir figurer dans les colonnes de no­tre journal un plus grand nombre de documents proposés par les animateurs de français, d'envi­ronnement, de langue 2 et de mathématique.

F.L. Oécaillet

Les animaux de la 'enue

Où est ta maison? tI"!lU'lM\~"'J()Slll' IU~ t-~

Littérature jeunesse

Les Editions Nord-Sud

Les Editions Nord-Sud ont pré­senté à la presse leurs nouveau­tés automne 1985. Leur choix désigne en premier lieu la quali­té des ouvrages. Une qualité qui transparaît dans les textes et les illustrations .

Pour les petits, trois livres car­tonnés sans texte, assurés contre les morsures des premiè­res dents et autres mauvais trai ­tements!

- Les animaux de la ferme: Eléonore Schmid

- Je sens le miel: Josef Wilkon

- Cherche-moi! Irmtraut Korth-Sander

Dans ce dernier livre, le bambin part à la recherche d'un hippo­potame caché dans un troupeau de moutons ou dans une bassi­ne, ou derrière sa maman. Par­Ions du sourire de l'hippopota­me qui s'amuse autant à se cacher que l'enfant à le retrou­ver .

D'autres livres d'animaux pour des enfants de 5-7 ans.

- Le souriceau qui changeait de couleur d 'Ingrid Ostheeren et Agnès Mathieu . Il faut être souri­ceau pour oser tirer la langue à une magicienne! Le souriceau tombe sous le coup du mauvais sort et changera de couleur à chaque chose qu 'il mangera. Voilà où mène l'impertinence! Il rougit en suçant une tomate, verdit en croquant une salade, pâlit en rongeant un navet. Même les chats ne le reconnais­sent plus! Un souriceau qui en verra de toutes les couleurs avant de retrouver son beau gris velouté. Moralité découverte par

un enfant de sept ans: heureu­sement que tous les gens à qui on tire la langue n'ont pas de pouvoirs magiques!

- Où est ta maison? d'Hans Baumann et Josef Palecek. Des dessins d'animaux fantaisis­tes accompagnés d 'un petit texte en vers racontant la vie des bêtes. Heureuse association où se mèlent beaucoup de gaie­té et de couleur.

Les contes de fées ne connais­sent pas l'usure du temps . Ils s'accommodent aux saisons et aux hommes, et s'éditent sous des formes plus ou moins plai­santes. Les Editions Nord-Sud publient Les cygnes sauvages d'Andersen sous le crayon de Dominique Leclaire. Les illustra­tions sont d'une sobriété parfai­te et les couleurs douces s'unis­sent aux dessins stylisés. Un livre qui répond au goût des adultes mais est-ce vraiment ce­lui des enfants? Un très joli conte de Grimm, Les Thalers des étoiles, illustré par Sopko, raconte l'histoire d 'une petite fil­le qui se dépouille pour plus pauvre qu'elle. Les fondus de bleu et de vert savent redonner au lecteur l'ambiance feutrée et troublante des contes. Les cou­leurs remplacent un peu la chau­de voix du conteur d'autrefois. Encore un autre récit des Frères Grimm, Le roi barbe-de-grive" un récit qui ressemble étrange­ment à celui d 'Electre, fille du roi grec Agamemnon. La princesse du conte, donnée en mariage à un mendiant, quitte le château paternel pour suivre son mari dans une misérable maison. Mais tout finit beaucoup mieux que dans la tragédie grecque! Les illustrations de Bernadette,

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Page 13: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

coquettes et naïves se perdent dans de très beaux tons dorés.

Toujours dans les Editions Nord­Sud, des livres où l'on parle des hommes et de la nature.

- Le petit jardinier de Bernadet­te et Scheidl (5-7 ans). Une his­toire de castes. On ne mélange pas les fleurs des villes et les fleurs des champs. La pâqueret­te transgresse les lois et tente de cohabiter avec le lys et la rose. On ne change pas de sta­tut floral si aisément. La pâque­rette est rejetée sur le tas de compost mais le petit jardinier veille ... Tout un fouillis de cou­leurs, de fleurs, d'animaux dans une grande douceur de teintes. Teintes qui se raidissent et s'af­frontent quand elles racontent le jardin mondain de Monsieur le Comte.

- Qui habite la septième mai­son? de Jeannette B. Flot et Do­rothée Duntze (7-8 ans). Un drô­le de village de sept maisons sur une Île au large d'une mer incon­nue où le couvre-feu est obliga­toire; une drôle d'histoire où le soleil se couche dans la septiè­me maison. On découvre un conte original, des dessins éton­nants tout en charme, et on re­ferme le livre sur une impression de jamais vu.

Pour Noël

- Les bottes de Saint-Nicolas de Konrad Richter et Josef Wil­ton. (Sans âge!) Les illustrations emmitouflées de fourrure et de neige, chaudes à souhait, racon­tent un Saint-Nicolas pénétrant dans une maison lustrée, avec

des bottes crottées. Ceci au grand plaisir d'Etienne SOUvent réprimandé pour ce genre d'ou­bli. Déjà à eux seuls, les dessins valent le plaisir du regard.

- Le calendrier des images Nord-Sud. 1986 s'éveillera mois par mois sur les illustrations des livres cités plus haut et sur d'au­tres encore. A offrir aux adultes et aux enfants amoureux des li­vres d'images.

Elisabeth Sola

CONCOURS LITTÉRAIRE

1. L'Association valaisanne des écrivains (AVE) organise son concours littéraire 1986. Il est ouvert à tout le monde, à l'exception des membres du jury.

2. Ce concours est réservé à des œuvres inédi­tes: roman, nouvelle, poésie, théâtre et jeu scénique.

3. Le prix est de Fr. 2000.-. Il est divisible et peut ne pas être attribué.

4. Les œuvres doivent être présentées en 3 exemplaires dactylographiés, signées d'un pseudonyme et accompagnées d'une enve­loppe contenant l'adresse exacte de l'au­teur.

5. Le jury est.composé de MM. Jean-Marc Mal­bois, directeur et professeur, Jacques Tor­nay, journaliste. Il est présidé par M. Jean Follonier, président de l'AVE. Ses décisions sont sans appel.

6. Le même auteur peut envoyer des œuvres consacrées aux divers genres, mais sous pli séparé.

7. Les travaux doivent parvenir pour le 31 mai 1986 à M. Jean Follonier, président de l'AVE, 1961 Euseigne. Ils ne seront pas retournés à leurs auteurs.

8. Les résultats seront annoncés dans la pres­se et les prix décernés en automne 1986.

9. Renseignements éventuels: M. Jean Follo­nier, Euseigne.

o

Devenir conteur

Depuis trois ans déjà, le mouve­ment des aînés donne la possi­bilité à ses membres de se for­mer à l'art de conter. Si cette activité est avant tout adaptée aux aînés, elle est également ou­verte aux autres classes d'âges.

L'intérêt toujours plus grand que rencontre le monde des contes donne l'avantage de côtoyer des personnes d'âges et de milieux très divers. Les conteurs sont aussi appelés dans les écoles, les bibliothèques, les exposi­tions, les hôpitaux d'enfants ou les maisons de retraite.

On ne naît pas conteur, on le de­vient , mais pas du jour au lende­main; on le devient à force d'en­traînement. Et les Valaisans intéressés pourront enfin s'exer­cer à cet art en Valais. Le Mou­vement des aînés propose des journées et des après-midi d'exercices au Centre de loisirs à Martigny. La formation est composée d'une base théorique appuyée sur des exposés, des recherches en commun et sur­tout sur des exercices prati­ques: travail de la voix, du ges­te, de l'imagination ou du vocabulaire . Les cours débute­ront en janvier 1986 (un jour et demi par mois) mais une séance d'introduction aura lieu le lundi 9 décembre 1985 à 14 h 00 au Centre de loisirs.

Elisabeth Sola

Formation

Centre de loisirs de Martigny Rue Vorziers 2 - 1920 Martigny

Renseignements et inscriptions

Jacqueline Tornay Rue du Bourg 33 1920 Martigny Téléphone (026) 2 83 64

Photo Oswald Ruppen

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Page 14: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

L'érosion par les torrents BT970

Ce numéro de la Bibliothèque de travail présente, au long d'une cinquantaine de pages, les tor­rents et l'érosion. Nous pouvons y suivre une classe qui explore le torrent du fond de son lit jus­qu'à sa gorge, consulte les ar­chives pour connaître l'histoire de ce torrent, utilise les cartes topographiques, les informa­tions géologiques et les croquis pour comprendre ce qui a été vu sur le terrain. Le phénomène de l'érosion ainsi que les différents types de torrents y sont simple­ment mais clairement expliqué.

Connaissance de l'environnement: nouvelles acquisitions

Enfin, la classe nous livre les ob­servations et expériences qu'el­le a pu faire en créant un torrent artificiel.

Guide de la PRÉHISTOIRE, Univers Okapi Nt' 334

Okapi vous invite à remonter le temps: un grand voyage qui commence 6 millions d'années avant Jésus-Christ. Pour faire connaissance avec nos ancê­tres, Okapi nous fait découvrir de manière simple et attrayante chacune des périodes du Paléo­lithique.

Haies et oiseaux des haies

Une série de 24 diapositives pré­sente des paysages avec haies sans haies, les différentes haies' les oiseaux caractéristiques. '

Haies et oiseaux des haies

Une série de 24 diapositives pré­sente les sortes de haies, la fau­n~ avicole et les espèces végé­tales qui lui sont utiles.

Les tourbières hautes

Une série de 50 diapositives pré­sente l'atmosphère des tourbiè­res, les espèces végétales et animales qui les habitent, les menaces qui planent sur elles.

Bibliographie

Raboud, G. 1979 Les espèces culicidiennes de la réserve de Pouta Fontana. Etude écologique et démoustication. Bull. soc. enthomol. suisse 53: 11-125.

Praz, J.C. 1968 Contribution à l'étude de la fau­ne de la réserve de GrÔne. Bull. Murith . 85: 77-88.

Bressoud, B E. - AI. 1977 Etude botanique de la réserve de Pouta Fontana, Grône, VS. Bull. Murith. 94: 86-117.

Réserve de Pouta Fontana

Vous trouvez, dans ce numéro de l'Ecole valaisanne, un dépitant qui présente de manière sommaire la réserve de Pouta Fontana. Ce prospectus, à disposition des élèves qui le souhaitent, est à consi­dérer comme un outil de travail d'autant plus utile que la réserve bénéficiera bientôt d'un poste d'observation.

Inutile de décrire Pouta Fontana, toutes les indications se trou­vant dans le dépliant. Précisons toutefois que l'intérêt pour ce lieu n'est pas nouveau puisque, à la fin des années 50 déjà, le Conseil d'Etat, grâce à l'initiative du colonel Louis Studer, appuyé notamment par l'Abbé Crettol et Maurice Zermatten, décidait de préserver ce dernier témoin du Valais de naguère.

Mentionnons encore un épisode particulièrement intéressant de l'histoire de la réserve: la lutte contre les moustiques. Les habi­tants de Pramagnon étaient véri­tablement attaqués par la faune suceuse de sang - les scientifi­ques disent culicidienne, tant pis pour eux, - et la lutte s'avé­rait d'autant plus difficile qu 'elle devait être sans conséquence négative pour le reste de la ré­serve. la solution-miracle fut trouvée par un jeune doctorant, Grégoire Raboud. D'emblée on renonça à l'usage des insectici­des qui ne laissent aucun espoir

aux espèces non concernées. Parmi les différentes espèces de moustiques que compte la ré­serve, Raboud détermina l'au­teur des problèmes. Les chimis­tes proposèrent un virus qui s'attaque spécifiquement à cet­te espèce et en bloque la crois­sance larvaire en cas d'infesta­tion dans les six jours après éclosion . Raboud étudia donc l'écologie de l'espèce : la femelle pond sur la vase humide, hors de l'eau, à 12° C environ. Ra­boud propose de construire une vanne. Il devenait ainsi possible de restreindre les lieux de pon­tes (rives humides) et de fixer la date de l'éclosion (inondation des pontes à 12° C) par simple maniement de la vanne. Dès lors, le traitement larvicide pro­prement dit, limité dans l'espace et dans le temps, devenait pos­sible.

Pour des renseignements plus scientifiques, lire la thèse de Ra­boud qui se parcourt comme un roman .. .

Créé spé?ialement pour Pouta Fontana - qui ne signifie rien d'autre que «mauvaise source» - ce depllant ne doit pas faire oublier qu'il existe d'autres marais en Valais où observer cette faune et cette flore . Entre la petite «gouille» à insectes et batraciens de Dorénaz et les rives du Lém~n, il y a les anciens cours du Rhône à Agarn et à Saxon, les étangs de Finges ou les marais d'Ardon, les gravières de Martigny, et j'en passe ...

~ie.n gu'il d~nne. un aperçu de la faune et de la flore de la Réserve, le dépliant reste une In,cltat lon qUi dOit vous conduire à approfondir certains thèmes dans la littérature spéciali­see.

Page 15: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Henri Métrailler, délégué cantonal RTVéd. Jean-François Lovey, directeur de l'ODIS

vous invitent à une RENCONTRE autour des émissions de la

u~[b~\Yl~®~@~ ~[Q)(UJ©~u~\Yl~ [gl@ffiVU~~[Q)~

AVEC Paulette MAGNENAT - Gilbert BRODARD délégués pédagogiques à la TVR - Genève

OBJECTIFS Connaître mieux les possibilités d'utilisation en classe de ces émissions.

Découvrir des documents d'accompagnement originaux.

LIEU ET DATE ODIS - SION, 15 janvier 1986, 14 heures.

REMARQUES 1. Si cela vous intéresse, n'hésitez pas à inaugurer votre agenda 1986. 2. Les émissions de la TVéd. sont le plus souvent destinées aux élèves du CO.

L'Association valaisanne des écrivains (AVE) invite les jeunes à participer au XIe concours litté­raire organisé de la manière sui­vante:

1. Qui peut participer?

Tous les jeunes domiciliés en Va­lais . Sont exclus les élèves des clas­ses primaires er les étudiants universitaires. Les participants seront partagés en 2 catégories.

1re catégorie: classe d'âge 1970 et plus jeu­nes.

? ca tégorie: classe d'âge 1969 et plus âgés.

2. Genres littéraires

Les œuvres devront appartenir à l'un des deux genres suivants: - la nouvelle ou le conte; - la poésie.

3. Modalités pratiques

a) Les œuvres inédites doivent être dactylographiées (format A4) en 3 exemplaires, sans nom d'auteur, signées d'un pseudonyme.

b) Leur envoi sera accompagné d'une enveloppe fermée avec le pseudonyme et conte­nant:

1. l'adresse complète du cancu rrent;

2. son année de naissance; 3. le nom et le lieu de son école

et l'indication de sa classe; 4. la phrase «Je déclare que

mon travail est entièrement personnel», suivie de la signa­ture.

c) Pour la poésie, il est conseillé de présenter une œuvre ou

XIe concours littéraire à l'intention des étudiants valaisans

un groupe d'œuvres repré­sentant entre 100 et 200 vers.

d) Le même concurrent peut participer aux deux concours (1) nouvelle ou conte, (2) poé­sie, mais chaque envoi se fera sous enveloppe sépa­rée.

e) Récompenses Quatre séries de prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.- récom­penseront les meilleures œu­vres. Ces prix sont répartis comme suit:

1. nouvelle et conte, classe d'âge 1970 et plus jeunes 3 prix de Fr. 200.-, Fr. 150.-, Fr. 100.-.

2. poésie, classe d'âge 1970 et plus jeunes 3 prix de Fr. 200.-, Fr. 150.-, Fr. 100.-.

3. et 4. idem pour les classes 1969 et plus âgées.

Les œuvres ayant obtenu un premier prix seront publiées dans des journaux ou des re­vues. (Délai de publication selon les possibilités.)

Les manuscrits ne seront pas rendus.

f) Jury Il est composé de 3 mem­bres: MM. Jean Follonier, Georges Dorsaz et Danny Re­vaz. Ses décisions sont sans appel. Il se réverse la possibi­lité de ne pas attribuer tous les prix en cas d'envois insuf­fisants par le nombre ou la qualité.

g) Délai . Les envois devront être expé­

diés jusqu'au 31 mai 1986 au plus tard.

h) Adresse M. Jean Follonier, président de l'AVE, 1961 Euseigne -VS.

Le comité de l'AVE prie instam­ment les professeurs de faire connaître les présentes disposi­tions à tous les jeunes valaisans et de les afficher dans leur clas­se et dans l'école dès réception et jusqu'au 31 mai 1986.

Les prix seront distribués en no­vembre 1986.

Le comité de l'AVE

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Page 16: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

i\""-\",,,~,,,. Ouverture en 1986 II-e, "" .... - de classes commerciales III 1 pour sportifs et artistes

Le Département de l'instruction publique du canton du Valais ou­vre, en automne 1986, dans le cadre des écoles supérieures de commerce, des classes en lan­gue française et allemande à l'intention des jeunes se desti­nant à une carrière sportive ou artistique. La répartition sur quatre ans du programme du diplôme vise à concilier les exigences des étu­des et celles d'une activité spor­tive ou artistique.

Type de formation

Etudes menant au diplôme com­mercial officiel. Ces formations sont régies par les exigences et le règlement des écoles supé­rieures de commerce du can­ton.

Lieux de formation

- Collège de Brigue pour le Haut-Valais;

- Ecole supérieure de commer­ce de Martigny pour le Valais romand.

la Durée de la formation, type de ~ classes, organisation de l'an­~ née scolaire et horaire hebdo­~ madaire

~ Le programme de la formation ~ s'étend sur quatre ans.

la 2 types de classes sont offerts:

5 .. - Type A: classe à 23 heures .. par semaine avec après-midi ~ libres ou écourtés; année sco-e laire de 42 semaines; ~ - Type B: classe à semaines ! écourtées et semaines nor-

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males, année scolaire à 27 se­maines effectives avec inter­ruption selon les nécessités des activités sportives.

Conditions d'admission

Conditions habituelles d'admis­sion à une école supérieure de commerce: réussite de la troisiè­me année de la division A du cy­cle d'orientation ou d'un examen d 'admission.

Les associations sportives ou les sociétés concernées donnent leur préavis.

Ecolage

L'écolage est gratuit pour les élèves dont les parents habitent le Valais.

Ecolage annuel pour les élèves domiciliés à l'extérieur du can­ton:

Les élèves dont les parents sont originaires du canton du Valais, mais qui sont domiciliés à l'exté­rieur du canton s'acquitteront d'un montant de Fr. 1500.-.

L'écolage pour les élèves dont les parents ne sont pas d'origine valaisanne et sont domiciliés hors du canton ou à l'étranger s'élève à Fr. 3000.-.

Renseignements

Des renseignements complé­mentaires peuvent être obte­nus:

- auprès du service cantonal de l'enseignement secondaire, Planta 3, 1950 Sion, tél. (027) 21 6297;

- auprès de l'école supérieure de commerce de Martigny, tél. (026) 2 59 92.

Inscription provisoire

Les inscriptions doivent être an­noncées jusqu'au 31 janvier 1986 au plus tard au moyen

d'une formule qui peut être ob­tenue auprès du Service canto­nal de l'enseignement secondai­re.

Les formules d'inscription sont également disponibles auprès de l'école de Martigny.

Les inscriptions sont provisoires jusqu'à fin mars 1986 et ne de­viendront définitives qu'après confirmation écrite du Service cantonal de l'enseignement se­condaire.

Ouverture des classes

Septembre 1986 - ouverture su­bordonnée au nombre d'inscrip­tions.

Le chef du Département de l'instruction publique

Bernard Comby

o Cours de perfectionnement cantonaux (organisés durant l'année scolaire 1985-1986)

Introduction à l'informatique (cours de base)

Vu le nombre important d'inscriptions reçues à l'occasion des ses­sions pédagogiques d'été 1984 et 1985, le Département de l'instruc­tion publique organise deux nouveaux cours à partir de janvier 1986, en soirée.

COURS N° 1

Dates Le cours aura lieu les 24 et 31 janvier, ainsi que les 7, 21 , 28 fé­vrier et les 7, 14 et 21 mars 1986.

Heures L'horaire du cours est: 19 h 00 à 21 h 30.

Lieu Ecole suisse de tourisme, bâti­ment de la Bourgeoisie, avenue du Rothorn 2, 3960 Sierre.

But et programme Introduction et perspectives his­toriques. Les origines du phéno­mène et ses conséquences. Les influences qu'il exerce sur nos modes de vie, le travail quoti­dien, la formation, les loisirs.

Les principes de base. Ce qui se passe, tout simplement, dans l'ordinateur lorsqu'il fonctionne.

Perspectives pédagogiques. Quel outil pour quels usages? A quoi peut-il bien servir dans le cadre scolaire?

Les avantages et les inconvé­nients de l'ordinateur à l'école.

Les liens subtils qui régissent les élèves, l'enseignant et l'ordi­nateur. La nouvelle relation.

Divers travaux pratiques et dé­monstrations collectives démon­treront quelques-unes des pos-

sibilités de l'ordinateur en milieu scolaire.

Matériel Prendre de quoi écrire.

Animateur M. Marc-Antoine Biderbost Route de Villa 43 - 3960 Sierre.

Participants Ce cours est destiné en priorité aux enseignants du degré pri­maire.

Inscription A l'aide du bulletin ci-après.

COURS N° 2

Dates Le cours aura lieu les 24 et 31 janvier, ainsi que les 7,21,28 fé­vrier et les 7, 14 et 21 mars 1986.

Heures L'horaire du cours est : 19 h 00 à 21 h 30.

Lieu Ecole de commerce Rue Bonnes Luites 8 1920 Martigny

Buts et programme - une initiation théorique à l'in­

formatique; - une présentation historique

des étapes du développe­ment de l'ordinateur ; une brève présentation du hardware et du software;

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Page 17: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

- une initiation à la programma­tion (tables de décision - or­dinogrammes);

- exercices pratiques en BASIC;

- présentation des logiciels in­tégrés (tableur - traiterrj\ent de textes et de dessins -gestion de fichiers - gestion de graphiques).

Matériel Prendre de quoi écrire.

Animateur Mme Marie-Thérèse Rey Petits-Epineys 29 1920 Martigny.

Participants Ce cours est destiné en priorité aux enseignants du degré pri­maire.

Inscription A l'aide du bulletin ci-après.

En prolongement des cours d'été 1985 dirigés par Mme Mo­nette Daetwyler et pour répon­dre aux desiderata des partici­pants, un cours est organisé par le Service de l'enseignement pri­maire .

Dates Dès le 29 janvier 1986 à raison d'un mercredi par mois; les da­tes seront fixées d'entente avec les participants lors de la pre­mière rencontre.

Durée du cours De 14 h 00 à 16 h 30.

Rythmique 2e degré Méthodologie

Lieu Ecole normale des institutrices (salle de rythmique).

Remarque: selon le nombre et la provenance des inscriptions, le cours peut être dédoublé et/ou décentralisé.

Professeur Mme Monette Daetwyler-Perrier Le Moulin - 1961 Aproz

But et programme - Travailler les thèmes et exerci­

ces touchant l'éducation mo­trice, rythmique et musicale des enfants;

- préparation des programmes mensuels à présenter aux élè­ves.

Participants Maîtres des classes enfantines, 1, 2P, ENS ayant déjà suivi un premier cours avec Mme Daetwy-1er-Perrier.

Matériel Tenue permettant l'aisance des mouvements. Instruments de percussion divers. Une couvertu­re. Classeur pour prendre des , notes.

Inscription A l'aide du talon ci-dessous.

~ ~ -------------------------------------------------~-- -----------------------------------------------------~ ~

30

BULLETIN D'INSCRIPTION

Nom ________ _ Prénom ________ _

Domicile, NP __________________ _

Rue, N° ____________________ __

Degré d'enseignement ______________ _

Lieu d'enseignement _____ -----' _________ _

Je m'inscris aux huit cours d 'introduction à l'informatique qui se dérouleront dès janvier 1986.

N° 1 à Sierre 0

N° 2 à Martigny 0 mettre une x dans la case qui convient.

Lieu et date Signature ______ _

Bulletin à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion, jusqu'au 7 janvier 1986, au plus tard.

BULLETIN D'INSCRIPTION

Nom ________ __ Prénom ________ _

Domicile, NP __________________ __

Rue, N°----------------------

Degré d'enseignement _______________ _

Lieu d'enseignement _______________ __

Je m'inscris aux cours de rythmique 2e degré dès janvier 1986.

Lieu et date __________________ _

Signature ___________________ __

Formule à retourner au

Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3 1951 SION

jusqu'au 7 janvier 1986 au plus tard.

31

1

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Page 18: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Le Département de l'instruction publique publie ci-après la liste des cours organisés par la Com­mission romande pour le perfec­tionnement du corps enseignant en collaboration avec le CPS. Il s'agit de cours qui se déroule­ront durant l'été 1986. Les ensei­gnants valaisans qui y seront admis percevront les indemnités officielles fixées par l'Etat.

Les inscriptions devront être adressées au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, Sion, jusqu'au 10 janvier 1986 au plus tard.

Cours romands

N° 10 Connaissance de l'art Exploitation pédagogique des musées

Animatrices Mmes Marie-Thérèse Coullery, conservateur du Musée Ariana, et Claude Ritschard, professeur aux Ecoles d'Art.

Durée 4 journées.

Dates 30 juin au 3 juillet.

Horaire Sera communiqué aux partici­pants .

Lieu Genève.

Corps enseignant concerné: Tous les niveaux.

Objectif et programme Le cours traitera de différents thèmes soit en particulier:

- la conservation des objets: dépôts et ateliers de restaura­tion;

- la présentation des objets: mise en scène et manipula­tion;

- la pédagogie du et dans le musée: perspective d'anima­tion.

aura lieu dans différents mu­sées de Genève, avec des expo­sés, des visites et des débats.

N° 11 Flore et végétation des Alpes 1 (Zermatt)

Animateurs MM. Jean-Louis Richard, phyto­sociologue à l'Université de Neu­châtel et Eric Grossenbacher, botaniste, La Neuveville.

Durée 5 journées.

Dates 14 au 18 juillet.

Horaire Sera communiqué aux partici­pants.

Lieu Zermatt

Corps enseignant concerné Tous les niveaux.

Objectif et programme Etude des associations végéta­les alpines . Protection de la na­ture. Végétation de Zermatt.

N° 12 Flore du val Piora (Tessin) près d'Airolo

Animateurs Mme Jeanne Covillot et M. Eric Grossenbacher, botanistes.

Durée 5 journées.

Dates 21 au 25 juillet.

Horaire Sera communiqué aux partici­pants.

Lieu Piora (près d'Airolo) .

Corps enseignant concerné Tous les niveaux, mais spéciale­ment les débutants.

Objectif et programme Etude des associations végéta­les des Alpes tessinoises.

N° 13 Histoire et économie

Animateur

M. Jean-René Bory, historien et économiste.

Durée 4 journées.

Dates 7,8, 9 et 10 juillet.

Horaire Sera communiqué aux partici­pants.

Lieu Genève, château de Penthes.

Corps enseignant concerné Tous les niveaux.

Objectif et programme A l'occasion du 450e anniversaire de la Réforme (1536-1986), M.

Jean-René Bory propose de don­ner un cours sur le thème sui­vant: « La Réforme et ses consé­quences économiques». Il se fera aider d'un autre conféren­cier économiste. De nombreu­ses manifestations (expositions - spectacles son et lumière) se­ront largement suivies .

.----- ---- -- --- -- --------- -------- ------- ---- --- ----X Bulletin d'inscription (pour les cours romands)

Nom __________________ _ Prénom __________________ _

Dom ici le, NP _____________________________________ _

Rue N°--------------------------------------------

Degré d 'enseignement _ ______________________________ _

Lieu d'enseignement _______________________________ _

Je m'inscris au cours romand N° ----------------

Lieu et date _________ _ Signature _______ _ ~ -.1

à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des iil ;, écoles normales, jusqu 'au 10 janvier 1986, au plus tard . ~

~ III C

~ C ~ ~ I , s !

Page 19: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

! .

Lieu

1. Monthey (collège Europe)

2. Monthey (collège Europe)

3. Martigny (Ecole de la ville)

! . 4. Martigny ~ (Ecole de la ville)

'''' 5. Conthey

~ . (Châteauneuf) 6. Sion

~ Platta

7. Sion

1

Platta 8, Sierre

Borzuat 9. Sierre

Borzuat

Avis important aux maÎtres de 3P

Contrairement aux indications publiées dans la brochure «Infor­mations et Directives» pour l'an­née scolaire 1985-1986, la deuxième séance de .

Présentation des moyens d'enseignement romands de français - 3P

a dû être déplacée pour des rai­sons indépendantes de notre volonté.

Les séances prévues pour jan­vier 1986 auront lieu aux dates indiquées sur le tableau ci­dessous.

Participants

Monthey (ville) District de Saint-Maurice (sauf Salvan, Finhaut) District de Monthey (sauf ville) Martigny (ville) District d'Entremont District de Martigny (sauf ville) Salvan, Finhaut District de Conthey

Sion (ville)

Districts Sion (sauf ville) et Hérens moins Ayent Sierre (ville) Granges Muraz, Noës, Saint-Léonard, Chippis District de Sierre sauf groupe 8 + Ayent

Horaire

De 16 h 00 à 18 h 00.

Remarque

Ces séances sont obligatoires pour tous les titulaires de3P.

La présente information tient lieu de convocation.

Service de l'Enseignement primaire et des écoles normales

Dates

17 février 1986 (lundi)

18 février 1986 (mardi)

20 février 1986 (jeudi)

21 février 1986 (vendredi)

24 février 1986 (lundi)

25 février 1986 (mardi)

27 février 1986 (jeudi)

28 février 1986 (vendredi)

3 mars 1986 (lundi)

• • •• • ••• un

• ••• • ••• • •• autre

• • •• & ••

•• ••• • • • . regard

Un autre regard ...

Comme chaque année, nous préparons une pièce de théâtre pour Noël. Cette année, le titre est : «La fête à la vie.» Chut! ne parlons pas encore de ce qui est en gestation .. .

Pour Noël 1984, nous avions pré­paré: «La petite fille aux cheveux bleus». D'après une cassettine, éditions Vif Argent à Paris. Les élèves concernés, étaient sept enfants de 1 re et 2e primai­res.

L'élaboration s'est déroulée comme suit :

1re étape

Début octobre, présentation aux enfants de 10 histoires. Le choix ultime se porte sur 2 histoires: Le «Bateau de Noé», qui rallie tous les suffrages «La petite fille aux cheveux bleus», qui vient en deuxième position.

Le premier thème a été aban­donné, car il nécessitait de la part des élèves, l'apprentissage de négro spirituals , répertoire trop difficile pour eux ,

Choix définitif : «La petite fille aux cheveux bleus».

2e étape

Pendant deux semaines, nous avons travaillé le texte, créé les dialogues, choisit les rôles sui­vant les idées et propositions de chacun,

Apprentissage des rôles par au­dition .

Page 20: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

1 , !

3e étape Découverte des paroles et ap­prentissage des chants .

1. Quand les premiers vents se lèvent.

2. A la saison des pervenches . 3. Le papillon sort du cocon. 4. J'ouvre la porte . 5. Ecoute le vent. 6. Toi le ciel donne-moi . 1. Elle revient à la nuit brune.

4e étape

Possibilité d'intégrer les instru­ments de musique de chacun , par de petits morceaux dans la pièce . (Piano , flûte, accordéon .)

Coordination de tous les élé­ments précédents.

5e étape

Enregistrement d'une cassette sonore . Choix des tissus, confection des costumes , créa­tion des décors, recherche des accessoires . Invitations lancées pour le soir de la «première», à tous les parents des élèves de l'institution et les amis et connaissances de chacun. Invi­tation à la répétition générale d'une classe de correspon­dants .

6e étape

Déplacements dans l'espace (sur scène) , autonomie de cha­cun, apprentissage des dépla­cements et des trajets pour quit­ter la scène . Cette étape a nécessité beaucoup de temps.

Spectacle: «LA PETITE FILLE AUX CHEVEUX BLEUS».

Toutes ces activités ont été inté­grées au programme scolaire de 1 à 2 P.

Le thème traité, relate l'histoire d'une petite fille née avec de beaux cheveux bleus .. . qui déci­de un jour de partir à la décou­verte du monde. Lorsqu'elle re­vient, . elle a le regard «de quelqu'un qui a regardé le mon­de en face et tutoyé la mer, le ciel, la lumière et la nuit.. .»

36

Le thème sous-jacent, relève de la problématique d'être un en­fant différent (affecté de n'im­porte quel type de handicap) .

Encore quelques mots pour vous dire , que ce travail a été entrepris avec der; enfants aveu­gles et mal-voyants du centre pédagogique romand pour han­dicapés de la vue à Lausanne. Tant les élèves, le professeur de chant et musique que moi­même, gardons un souvenir des plus lumineux.

Si vous voulez porter un autre regard sur eux et si cette démar­che vous intéresse, une casset­te vidéo (faite par un amateur) le texte de la pièce , la cassett~ et les chants sont à votre dispo­sition à l'ODIS, à Sion .

Place à la lumière de Noël!

Et que le spectacle commen­ce! .. .

Isabelle Mathis-Savioz Enseignante spécialisée

Mariage de raisons d'une histoire et d'un cadre en activité

Les invasions du 5e siècle

Les Barbares

ACTIVITÉ THÉÂTRALE A L'ÉCOLE

Les Huns Histoire

* Au programme de 5P: le Moyen-Age.

* Gros plan sur les invasions barbares.

Activité cadre et branches équilibrantes

Travaux ventilés dans les heures de la grille .

Buts:

- présenter une pièce de théâ­tre aux autres classes , aux parents, aux invités des élè­ves ;

- responsabiliser les élèves: ils présentent tout le spectacle sans une présence active du maître.

Commentaires

Etapes A- B: - leçons d'histoire; - situation aux Ille-ive-ve siè-

cles.

........................... ~

Etape C: - étude de texte ;

vocabulaire ; - distribuer le texte .

Etape 0: - vocabulaire ;

poésie (mémoriser) ; - choix des' rôles.

Etape E: - étude de texte : observation

et échange sur la publicité : affiche - SPOT - etc.;

- dessin ; - réalisation d 'une affiche.

Etape F: - phraséologie et

rédaction : lettre d'invitation .

Etape G: - organiser les bruiteurs , éclai­

ragistes, placeuses ... - donner le spectacle.

Page 21: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

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ACTIVITÉ-CADRE LE THÉÂTRE THÈME: LES HUNS

PREMIER ESSAI: pour carnaval éventuel : concours de groupe ORAL ECRIT

au hall

ETAPES Parler Ecouter Ecrire Lire

Organiser le travail Leçons d'histoire Participer. .. Remplir les fiches de Les textes A avancer le programme Les grandes invasions travail de recherche,

d'histoire HISTOIRE de vérification

Présenter des photos Dire ce que je vois, je Relever sur les fiches Recherche personnelle B de Barbares pense Je vérifie

ELOCUTION

Présenter la pièce: Dire ce que je comprends La lecture du maître Compléter la fiche Lecture personnelle C Multiplication des Huns de drôle de recherche HISTOIRE de la pièce

LECTURE VOCABULAIRE JEUX DE MOTS VOCABULAIRE

ORGANISER LES TÂCHES Choisir un rôle, POÉSIE L'inventaire des travaux Lire la pièce D rôles, costumes, mémoriser de chaque équipe

armements, accessoires, bruitages

Préparer les affiches Dire comment on va procéder Rédiger les textes les lire E à l'école ou (carnaval) (format, texte, dessin) Dessiner

ETUDE DE TEXTE DESSIN

Préparer les invitations Comment écrire Les consignes du maître Préparer les textes Le lire à la classe F pour les classes une lettre

(parents) PHRASÉOL. - RÉDACTION

G Jouer la pièce

H Voir un film LES LOMBARDS DE VERDI

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Page 22: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Degré: 1 P. Nombre d'enfants: 24. Durée de l'étude: janvier à juin.

Les étapes

- l'installation ; - le rythme d'activités et la vie

sociale; - la description; - le régime alimentaire; - la reproduction.

L'installation

Objectifs

- connaître le matériel indispen­sable pour soigner les co­bayes;

- aménager la cage ; - utiliser correctement ce maté-

riel ; - soigner quotidiennement les

cobayes.

Point de départ

Lundi 29 janvier 1985.

Les enfants arrivent en classe plus excités qu'à l'ordinaire. Sa­medi, je leur avais annoncé la venue de deux petits cobayes . La déception de n'en trouver qu'un, - il n'y avait pas de fe­melle chez le marchand - est vite oubliée pour faire place à la curiosité qu'occasionne le nou­veau venu dans la classe.

CONNAISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT

Le cochon d'Inde

Questions-réflexions

- il est mignon; il est petit ; il ressemble à un lapin; non, pas les oreilles ;

- il est à qui? tu l'as trouvé où?

- c 'est le garçon ou la fille? - il a des poils bizarres (c 'est

un cobaye à rosettes); - qu 'est-ce que tu lui donnes à

manger?

On décide alors qu'il appartient à toute la classe de s'en occu­per; on ajoute un emploi : cha­que jour, pendant une semaine, deux enfants devront prendre soin du cochon d'Inde.

Après la récréation , les enfants me demandent de sortir Cara­mel de sa cage.

A 16 h 30 , les deux enfants dési­gnés m'aident à nettoyer la cage et à soigner Caramel.

Mardi le 30 janvier 1985: Cara­mel a toujours la vedette . On le sort de sa cage 15 minutes et les enfants sont très étonnés de l'entendre crier pour la première fois . Plusieurs questions se po­sent :

- est-ce qu 'il s 'ennuie? pourquoi a-t-il des poils tout droits? on dirait qu'il ne boit jamais ;

- est-ce qu'on doit mettre de la litière?

- il m'en reste de mon lapin d 'appartement.

Frédérique nous amène un livre sur les cochons d'Inde et de la li­tière.

Activité écrite

- 2 semaines ; - six groupes de 4 enfants ; - dessin de l'installation de Ca-ramel.

Maquette: au cours de ce des­sin, je passe dans tous les grou­pes pour qu'ils me disent orale­ment ce qu 'ils vont dessiner:

1. à manger - la table - la sciu­re - à boire ;

2. Caramel; 3. la cage - Caramel - la table

- la pipette ; 4. la cage - Caramel; 5. la cage - Caramel - la nourri­

ture ; 6. la cage.

Page 23: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Organisation à l'intérieur des groupes

1,3,6 : les 4 enfants travaillent l'un après l'autre; 2: chacun fait une partie du des­sin , selon décision prise à l'avan­ce ; 4 : une fille travaille seule, un gar­çon attend, les deux autres s'amusent; 5: tous travaillent en même temps.

Problèmes rencontrés

1. Problèmes de représentation : pour les corrections, aller ob­server l'installation .

2. Difficultés d'entente: remé­diation: discussion avec les élèves sur la signification du travail de groupe.

Mise au propre

- Il faut d'abord discuter pour savoir si l'on a tout décou­vert. On trouve : la cage , la sciure, les journaux, un carton , la nourriture graines, pain sec, carotte, pomme, salade, pi­pette avec de l'eau + s'en oc­cuper : les nourrir: nettoyer.

Les enfants mettent leur travail au propre , le résultat le meilleur est celui du groupe 2.

J'avais pour idée de ne travailler que sur des panneaux pour une exposition. Mais je me suis ren­du compte qu 'ainsi chacun ne se sentait pas suffisamment concerné. Je me suis rabattue alors sur la confection d 'un ca­hier individuel .

Rythme d'activité et vie sociale

Objectifs

- Connaître leurs activités . - Les regarder vivre. - Essayer de comprendre leurs

comportements.

Après une semaine, un nouvel arrivant vient ranimer notre at­tention. Nous l'appelons Caca­huète Aussitôt, il y a des nouveautés :

42

- les deux cochons d 'Inde bou­gent beaucoup, ils se courent après ; on dirait qu' ils s'amusent; ils sont contents ; ils jouent au loup;

- Caramel devait s'embêter quand il était seul;

- les deux cochons d'Inde émettent des bruits qu'on n'avait jamais entendus lors­que Caramel était seul :

- on dirait une machine à cou-dre ;

- ils se parlent.

Après avoir observé la nouvelle arrivante, les enfants trouvent:

- qu'elle est plus petite ; - qu 'elle est plus jolie; - qu 'elle a des poils tout plats

(cobaye à poils ras) .

Ils se posent également de nom­breuses questions :

- c'est une femelle? - alors on va avoir des petits? - quand? - comment seront-ils? - de quelle couleur? - est-ce qu 'ils se parlent? - est-ce qu 'ils se compren-

nent?

Pour cette partie de l'étude, seu­le l'observation directe journaliè­re a été util isée et petit à petit les enfants ont découvert que:

à certains moments les co­chons d'Inde ne bougent plus, ils ferment les yeux et dorment. Mais ça ne dure pas longtemps, de 30 à 40 minu­tes environ;

- ils mangent beaucoup et n'ont pas d'heures fixes pour les repas ;

- il Y a des jours où ils font da­vantage de bruit ;

- ils sont peureux , ils ont peur du bruit et des mouvements brusques, on doit donc faire doucement;

- quand on les sort l'un après l'autre, ils s'appellent jusqu 'à ce que les deux soient de nouveau ensemble. Ils ne crient pas de la même façon ;

- ils vont se cacher dans les en­droits sombres; ils ne m'ardent pas et ne grif­fent pas .

Description

Objectifs

- observer l'animal; - en découvrir les différentes

parties ; - confirmer les trouvailles par

de la documentation ou l'ob­servation directe;

- comparer la réalité et la docu­mentation;

- dessiner un cobaye corres­pondant le plus possible à la réalité .

Cheminement

1. Dessiner un cobaye: sans modèle, mais après avoir vu les cobayes pendant 1 mois. Les résultats sont médiocres. Certains enfants comprennent qu'il faut qu 'ils se basent sur la réalité. Ceux-ci ne sont jamais satisfaits de leur dessin. Mais la plus grande partie dessine leur cobaye plus ou moins farfelu .

2. Inventaire demander à la classe les détails qu'ils ont dessiné. Résultat : la tête, les pattes , les poils, les yeux, les moustaches , une queue (qui n'existe pas), les oreilles, les griffes. Tous ces détails ont été décou­verts mais aucun des enfants ne les a tous dessinés sur son des­sin .

3. Comparaison dessin-inventai-re

sur leur dessin, je fais numéroter les détails et les nommer. Puis, je leur demande d'écrire en rou­ge les détails qu 'ils ont oubliés. Tout le monde réussit cet exerci­ce.

4. Comparer à la réalité Les enfants cherchent sur des documents des photos nous montrant précisément certains détails (pattes, bouche, griffes).

Pendant ce temps , à tour de rôle les groupes observent Caramel et Cacahuète. Les enfants sem­blent les voir pour la première fois à ce moment-là :

- ils ont quatre pattes ; ils ont des narines et un nez qui bougent ;

• _ ils n'ont pas de queue ; _ ils ont des oreilles toutes pl is­

sées; _ ils n'ont pas de poils dans les

oreilles ; _ ils ont 4 griffes devant , 3 grif-

fes derrière; _ ils ont des «dents de lapin» _ ils n'ont pas de cou.

5. Comparer leur dessin à la réalité

Les ri res des enfants lorsque je leur rends leur dessin me mon­trent qu'ils sont conscients de la différence avec la réalité

- su r mon dessin, on dirait qu'il a des roulettes ;

- j'ai oublié les oreilles , les moustaches ;

- je lui ai fait une queue; - il ressemble à un chat le mien.

6. Dessin d 'un cochon d 'Inde Cette fois-ci , la plupart des en­fants ont tenu compte d'un maximum de renseignements. Quelques-uns en ont oublié 2. Enfin , une seule a dessiné un cobaye identique au premier. Après discussion, elle m'a dit qu 'elle n'avait pas envie de des­siner .. . mais en parlant avec elle, j'ai constaté qu'elle connaissait tous les détails aussi bien que les au tres .

Ceci ne signifie pas que dans Îes dessins faits ultérieurement tous les détails se retrouvent car si je n'insiste pas, la plupart des enfants ne font pas l'effort de re­présenter tout ce qu'ils connais­sent.

La nourriture

Objectifs

- connaître la nourriture du co­baye;

- observer sa façon de man­ger;

- prendre conscience de son appartenance à la famille des rongeurs ;

- connaître et reconnaître quel­ques rongeurs ;

- en découvrir les caractéristi­ques principales: les incis i­ves .

Cheminement

1. Les aliments

Par groupe, rechercher ce que mangent les cobayes . Cet exer­cice est facile , puisque la plu­part des enfants ont soigné les cobayes. Mise en commun au ta­bleau de l' inventai re :

- pain sec ; - légumes : salade verte, carot-

tes, peu de pommes de terre ; - fruits: pommes; - granulés spéciaux pour lapins

nains et cobayes ; foi n ;

- eau en petite quantité .

Après cet inventai re, les enfants rempl issent individuellement une fiche . Au bas de la feuille , ils peuvent écrire une remarque. Certains écrivent:

- ils sont gourmands ; - ils mangent beaucoup; - il ne faut pas leur donner du

pain qui n'est pas sec sinon ils gonflent;

- ils meurent si on leur donne de la salade sulfatée;

- ils boivent peu s'ils ont assez de carottes et de pommes.

2. La manière de manger Par observation directe , on dé­couvre :

- qu'ils font du bru it en man­geant ;

- qu 'ils laissent des marques sur les carottes;

- qu'ils ont de bonnes dents, ils arrivent à manger du pain sec;

- qu'ils rongent leurs aliments.

A l'aide de photos montrant des incisives de cobayes, on décou­vre la principale caractéristique de la famille des rongeurs: les incis ives .

3. La famille des rongeurs Les enfants me citent le nom des rongeurs qu'ils connaissent. Puis sur des documents ils en découvrent d 'autres que l'on ob­serve attentivement à l'épisco­pe.

Après plusieurs exercices oraux pour essayer de reconnaître cer­tains rongeurs , les enfants rem­plissent une fiche d 'application : retrouve les rongeurs qui sont dessinés .

Le résultat est bon même si les enfants ont eu des difficultés car je n'avais pas respecté les pro­portions des rongeurs.

La reproduction

L'intérêt des enfants pour l'étu­de des cobayes à diminué. J'es­saie de trouver de nouveaux moyens pour les motiver à nou­veau.

Objectifs

découvrir les conditions né­cessaires à une naissance ;

- découvrir le développement des petits.

Cheminement

L'intérêt des enfants se porte davantage vers les petits . Je dé­cide donc de débuter l'étude à la naissance.

Dessin d'une famille: sans en discuter auparavant , je deman­de de dessiner une famille de cobayes puis ' nous regardons ensemble chaque dessin :

beaucoup d 'enfants n'ont dessiné qu 'un seul petit; d'autres en ont dessiné plu­sieurs mais de grandeurs dif­férentes , comme dans leur fa­mille.

Recherche

En partant d'une histoire prise dans un livre, les enfants es­saient de découvrir le dévelop­pement des petits .

- Je leur donne une feuille ; chaque groupe a son lecteur;

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

- il faut souligner les renseigne­ments qui concernent les pe­tits;

- mise en commun .

Les enfants sont à nouveau inté­ressés :

- par l'histoire; - par le moyen de faire leurs dé-

couvertes: ils peuvent pour la première fois chercher dans un texte et se sentent valori­sés.

L'étude est très bonne. On dé­couvre que: - la mère peut avoir des petits

trois fois par an; - elle peut en avoir de 2 à 6; - la gestation dure de 67 à 70

jours; - les petits naissent avec des

poils, avec les yeux ouverts; - ils sont très vite capables de

courir dans leur cage; - le lendemain de leur naissan­

ce ils peuvent grignoter ; ils sont sevrés à 15 jours;

- on peut les séparer de leur mère à 4 semaines.

Fiche

Après ces découvertes qui nous ont pris 15 jours, nous élaborons une fiche sur laquelle nous écri­vons tous ces renseignements.

Je croyais avoir terminé cette étude lorsque, le jeudi 23 mai, en pleine classe, je découvrais dans la cage un bébé cobaye. Il était né pendant la récréation.

Remarques des enfants:

- beurk il y a du sang; il est tout mouillé; il ressemble à Caramel; il est petit; est-ce qu'il y en aura d 'au­tres? elle a fait le petit pendant la récréation, il y a moins de bruit.

Il n'est pas nécessaire de dire que pour le restant de la journée l'intérêt, l'attention des enfants étaient axés sur cet événement .

Caramel que j'ai sorti de la cage pour la tranquillité de sa femelle a fait la grève de la faim pendant deux jours. Il a beaucoup crié .

44

Vendredi 24 mai

Le petit cobaye pèse 100 g (60 g est la norme) Il s 'appelle Moustique.

Mardi 28 mai

Moustique a pris 15 grammes. Il grandit bien et se montre très énergique.

BIBLIOGRAPHIE

Les animaux de la maison et du jardin, coll. La vie privée des ani­maux, Hachette.

Amis animaux, Everaere et Letel­lier, Hachette.

Le guide des petits animaux fa­miliers, Raveneau , Dargaud .

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1'i00' ) 1""' (.1 , _ 1 i :j

Cobayes et hamsters , élevage et soins, De Vecchio

J'élève des petits animaux, édi­tions MD. 1.

Découvrons les animaux fami­liers, éd. du Pélican .

Animaux domestiques, Premier regard, Chantecler.

J'élève mes animaux sans ma­man, Sylvie Messinger.

Le cobaye, BTj 61 .

Amilcar le cochon d'Inde, ami­amis, Hatier.

Erica oelaloye

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• Le scrabble (suite)

Cette fois vous trouvez dans cette rubrique une partie, com­mentée par le champion du monde de Scrabble Michel Du­guet, que vous pouvJz tranquil­lement refaire chez vous. Il vous faut un jeu complet par person­ne.

La partie publiée ci-dessous (et les autres à venir) se rejoue à l'aide d'un cache qui permet de «travailler» sur un tirage sans voir la solution: celle-ci se trouve à la ligne en-dessous, en face du tirage suivant. Avant de com­mencer à jouer, inscrivez les ré­férences comme indiqué sur ce modèle.

Vous pourrez ainsi placer correc­tement sur votre grille les solu­tions données dans la partie. Si la référence d'un mot commen­ce par une lettre, le mot est pla-

cé horizontalement sur la grille et si la référence commence par un chiffre, le mot est placé verti­calement. Exemple: FRIANDS H 4 80 pts. Le mot «friands» est posé horizontalement en H 4 le «F» sur la case bleue et le «N» sur la case rose étoilée. Dans les tirages, les points d'interroga­tion remplacent les jokers.

Les tirets qui précèdent certains tirages signifient que le reliquat du tirage précédent a été rejeté, faute de voyelles ou de conson­nes.

Et maintenant commencez. Pre­nez le premier tirage, accordez­vous trois minutes et comparez votre solution avec celle propo­sée. Dans tous les cas vous de­vez poser la solution donnée dans la partie.

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Page 25: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

PARTIE commentée par Michel DUQuet Champion du monde

N° 1 2 3 4

5 6 7 8 9

la 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 1

21

TIRAGE EEENPT? FFMOTTU MT + 0 E 1 L R DT+COOUX CDTU+AHN DIRRSSU DR+AELSW L+ABNOTV ABLV+CER C+AADILP DLP + IIMN DIMN + EHN DMN + IRUY IMNRli+AU BEG Il 0 Z G+AALMOS G L 0 + A E E J EGO + ELRV

GOR V + E Cl. ? GOClRV+ES ClR + NSTru

MOT TROUVE

PËNÈT(R)E TOUFFE LIMER OXO

DOUCHANT SURIS

STEWARD ÉTOUFFERONT

VERBAL CASAI

PLI HEIN YOD

URANIUM BOITIEZ ASRAM JABLE

ZÈLE VERBALE(S)

1 VOUGES

~EG '=r= TRU51 23 ~.---+ CAKE

1 i - -1 NE 1

1. EEENPT? Coup plus difficile quil n'y parait. 3 scrabbles seulemenl sant possibles, tous les 3 avec R : PENETRE, REPENTE et TERPENE . Pas de scrabble avec L car EPELER redouble le L devant un E muel - PENET (R)E, H 4, 72.

2. FFMOTTU Peu de mots payants : FUMET, 5 E, 18 : MOUFTE , 5 D, 20, et en assemblanl les 2 F on arrive au top - TOUFFE, 5 C, 24 .

3. MT + DEILR Si vous avez pensé aux rallonges sur TOUFFE , pas de problème . Sinon DEMIT ou MEDIT (11 G) ne vous feront perdre que 6 points - LIMER, B 2, 29.

4. DT + COOUX DOUX assure rapidemenl 28 points . Tout le temps d'amèliorer après avec DEUX (34), CEUX (35) ou si vous cannoissez ce terme chimique (inv) - OXO, A 6, 38. .

5. CDTU + AHN Coup sans difficultè. Assaciez logiquement OU , CH et ANT et cela vient taut seul - DOUCHANT, 0 4, 86.

6. DIRRSSU Pas d'autres places intéressantes. DUR à la méme place ne rapporte que 24 points . - SURSIS, 1 3, 30.

7. DR + AELSW Bonne assurance avec ETOUFFERAS (32) . On peut dès lors chercher tranquillement une collante (RAD, J 4, 36) ou un mot avec W WATERS, 30 seule­ment - mais STEWARD, 11 C, 43 ,

8. L + ABNOTV Le scrabble est peu probable. La place C 9 est stérile . BAT. J 4, rapporte autant que le top - ETOUFFERONT, 5 B, 34 .

9. ABLV + CER Une place quil ne valait mieux pas oublier car sinon on plafonne à 29 painls . BERCA ne perd que 6 points - VERBAL, 1 A, 49.

la . C + AADILP Pas de E pour DEPLACAI. PLACARDAI n'est pas très loin mais il faut se contenler de 29 points . DISCAL, méme score , étail préfèrable (meilleur reliquat , meilleures ouverture ,) - CASAI. C 9, 29 .

11 . DLP + IIMN Aucun intérét! - PLI, B 13, 14

12 . DIMN + EHN Jolie collante . HINDI, 15 A, 33, limitait les dégàts - HEIN , A 12, 46.

13. DMN + IRUY Le coup le plus sélectif de la partie . Le sous -IOp (YIN , 2 E) perd la points - YOD, J 4, 39

14 . IMNRU + AU Comme quoi Il faut loujours croire au scrabble , méme avec des firages peu encourageants 1 Jolie défense avec UNAU , 12 F, 31 - URANIUM, 12 t, 73

15 BEGIIOZ Pas de L pour OBLIGIEZ. 1/ ne fal/ait pas s'arréter à BOUGEZ (48) ou ZOMBIE (54) . - BOITIEZ, L 2, 56

16 . G + AALMOS Pas de scrabble malgré ce tirage sympalhique . GOMMAS Iriple pour 27 po ints . Top difficile car les mols en SR .. sont rares - ASRAM , J la, 30

17 . GLO + AEEJ ou JAUGEE, N 10 - JABLE, 2 J, 60

18. EGO + ELRV Joli scrabble implaçable : LEVOGYRE (qui fait lourner vers la gauche le plan de polarisalian de la lumiére!) sur un Y 1 ZERO , méme score - ZEL1, 8 L, 39

19 . GORV + EQ? VOilà COmfTlal1l on gàche un joker 1 - VERBALE (S) , 1 A, 36

20 . GORQV + ES Si f"on ne cannait pas ces armes du XVI/l' Siècle, on peul limiler la perte à 4 points avec VOUER - VOUGES, N 10, 36

21 . QR + NSTTU SI vous ne savez plus que ASRAM (ou ASHRAM : lieu de relralle en Inde) est devenu variable en 84 , failes comme moi , assurez 21 points avec US, 0 1, oU RESSUE, 7 G - TRUST, 15 G, 22

22 . NQ + EEGK LEK , FI , perd 1 poinl - CAKE, 9 C, 15

23 . EGNQ NE , 0 14,14

Sachez que cerre partie a été rempartée au top par Marc BONNET et qu'à - la, vous ètiez 14". Clue le 30' a lotalisé 895 sur 914, le 50' 880, le 100' 846

REF . 1 Pts--H 4 72 5 C 24-B 2 29-A6 38-04 86-13 30-

11 C 43-5 B 34-lA 49 C 9 29-

B 13 14-

A 12 46 J 4 39 121 73-

L2 56 J la 30 2 J 60 8 L 39 1 A 36

N la 36 15 G 22 9 C 15 o 14 14

914

Mots se terminant par «-UM»

A l'aide des tirages suivants, re­trouvez des mots courants ter­minés par -UM

1,EMRSU 2.IMOPU 3,ABLMU 4.BEGMU 5.EHILMU 6.AFMPRU 7.EMNRSTU 8.AGMMNU 9.AIMNRUU

10.AEGIMNRU 11.MOOPSSU 12.AAIMQRUU 13.IMMOPTU 14,EMMSUU 15,BMORSUU 16.EIMOPRUU 17 DDEMNOUU 18,AILMORSU

Solution en fin d'article.

L'anagramme

Cherchez l'anagramme des mots suivants. Il n'y a qu'une so­lution possible pour chaque mot.

CACHOTS BROYANT COIFFAI CHOMANT LORGNAI SOMBRAIS OUBLIANT CHOMERAI DEVOUAIS ETERNUAS

Solution en fin d'article.

Les rajouts

Cherchez les rajouts possibles au mot GNON.

En 2 lettres:

En 3 lettres :

En 4 lettres:

Solution en fin d'article.

GNON GNON GNON GNON GNON GNON GNON GNON GNON GNON GNON GNON GNON GNON GNON GNON

47

Page 26: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

SOLUTIONS DES JEUX

La partie à rejouer doit se pré­senter ainsi sur votre grille.

A~ B EL: c R o ::B: E A F

N E o~

3 4 5 6 7 8 9 10 Il 12 13 14 15

ox g }(EIItiJ ME~ ~ p >lL I

T :C: A S A :1 ::

o 0 U C :14:: A N T H: U K '>E:

FAT J~~ E NET r~ E R <: -.

::$ ~ URI :$:: 0 U t:? U

Mots terminés par - UM PIGNON MOIGNON

SERUM GERANIUM ROGNON QUIGNON

OPIUM OPOSSUM BRUGNON TROGNON

ALBUM AQUARIUM CHIGNON ESTAGNON

BEGUM OPTIMUM GRIGNON LUMIGNON

HELIUM MUSEUM PARFUM SURBOUM L'anagramme STERNUM EUROPIUM CACHOTS SCOTCHA MAGNUM DUODENUM BROYANT BARYTON URANIUM SOLARIUM COIFFAI OFFICIA

CHOMANT MANCHOT LORGNAI ORIGINAL

Les rajouts au mot GNON SOMBRAIS = ASSOMBRI OUBLIANT = ABLUTION

OIGNON GROGNON CHOMERAI = MACHOIRE MIGNON GUIGNON DEVOUAIS = VAUDOISE POGNON LORGNON ETERNUAS = SENATEUR

• Association suisse d 'éducation physique à l'école (ASEP)

Cours de ski de Saas-Fee du 31 mars au 5 avril 1986

Le cours de ski de Saas-Fee, anciennement organisé par l'AEPSVR (Association d'éducation physique scolaire du Valais romand), s'est étendu au niveau suisse .

L'ASEP organise ce cours de ski pour les enseignants à Saas-Fee du 31 mars au 5 avril 1986. (Maximum de participants : 50 person­nes.)

Entrée au cours : lundi soir 31 mars 1986 vers 17 h 00 souper: 18 h 00 ouverture officielle : 20 h. 00

Fin du cours : samedi 5 avril 1986 vers midi .

Logement: Hôtel Astoria (centre du village).

Thème principal: de 8 h 00 à 14 h 00 ski: du virage parallèle au slalom (virages parallèles, virages courts, virages pédalés , virages dans les pi­quets) .

Activités annexes : de 16 h 00 à 18 h 00 a) gym jazz (20 participants) - Salle de gym de Saas-Fee b) natation (20 participants) - Centre sportif de Saas-Fee c) volleyball (20 participants) - Salle de gym de Saas-Grund (trans-

port en car organisé) d) tennis (16 participants) - Centre sportif de Saas-Fee e) ski sous conduite (participants illimités) .

Remarque : chaque participant est tenu de suivre le thème principal et choisit une activité annexe. Des préférences seront données en fonction de l'ordre d 'inscription .

Direction du cours : Nicolas Métrailler, Aéroport 13, 1950 Sion - Tél . (027) 232756.

Collabora teurs: Christine Fehr (gym jazz), Eric Diem (tennis), Pierre Bruchez (ski + volleyball), Ernest Lamon (ski + natation), Denis Métrailler (ski), Mi­chel Genolet (ski).

Délai d 'inscription: paraîtra dans un fascicule spécial édité par l'ASEP que tous les abonnés à la revue «Education physique à l'école» recevront, mais au plus tard vers la mi-janvier. Attention, places limitées : le plus tôt sera le mieux.

Prix : environ Fr. 500.-(logement, petit déjeuner, souper, abonnement de ski, activités an­nexes, transport en car, instructeurs de ski) .

Page 27: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

A ssociat ion suisse d'éducat ion physique à l'école

Commission Technique

Remarques : - Ce cours n'est pas destiné aux débutants, mais aux skieurs

moyens à avancés . Les participants doivent au moins savoir exé­cuter le virage parallèle de base . Pout tout renseignement complémentaire, téléphoner à Nicolas Métrailler (027) 23 27 56.

- Vu la situation financière actuelle de l'ASEP, les cours de 1986 ne seront plus subventionnés .

- Ce cours s'adresse à tous les enseignants de l'éducation physi­que dans les écoles publiques ou reconnues comme telles!

- Les étudiants des divers instituts de formation peuvent être ad­mis si le nombre de place est suffisant.

Après réception de l 'inscription par le secrétariat il faut verser un droit d'inscription de Fr. 50.- à titre de garantie, sur le compte de chèque postal 40-5605 du CrédIt Suisse, Reinach BL, pour com­pte N° 0596-558644-30-1, A SEP, «Einschreibegebühren », après quoi l 'inscription deviendra définitive.

Ces 50 francs seront remboursés par l'ASEP.

Inscription

Titre:

Cou rs no IL..-IL..-IL..-I Ne pas remplir!

Réception le:

Nom LI -L-L-L~~~~~~~~~~~~ Prénom ,-1 --,---",--~--,----,---,---,---,----,-I __ 1

Rue LI -L-L-L~~~~~~~ __ ~~~~~~~~~~~~ no <--1 --'--'---'--',

Do m i ci le 1,----,---,---,---, cantonU]

noté 1. L-I --'----'----'

Prof. LI -L-L-L~~~~--L----1----1'---~L--.l.....-..l-..I.-....L........-- Degré:

Attestation des Autorités scolaires: Membre d'un association cantonale : oui 0 non 0

Remarques:

Signature:

Adresse: Secrétariat ASEP, ETH-Zentrum, 8092 Zürich

(ATS, 15 décembre 1985.) Le Conseil fédéral, réuni d 'urgence, a examiné hier les résultats d'une vaste enquête menée de­puis 2 ans par la police politique fédérale et les services du contre espionnage helvétique qui a révélé que l'infiltration de la fameuse «bande des quatre» et de ses agents avait atteint dans notre pays des proportions «qui à long terme pouvaient por­ter gravement atteinte au bon fonc tionnement de nos institu­tions démocratiques et miner la santé de larges couches de no­tre population», déclara le prési­dent Furgler à l 'issue de la séan­ce. Le Conseil fédéral a lancé un appel pressant à toute la popu­lation suisse «pour que chaque citoyen prenne à cœur de dé­busquer les agents de cette or­ganisation qui a réussi à s 'infil­trer du haut en bas de l'échelle sociale et dans tous les secteurs de la vie du pays». Le Conseil fédéral nommait l'industrie, les média, les partis politiques tradi­tionnels, les syndicats, les égli­ses, les organisations de jeunes «et même nos écoles» comme attein ts par la «bande». «L 'habili­té de la bande des quatre à s 'in­sinuer parmi la jeunesse et ceux qui son t chargés de sa forma­tion est particulièrement trou­blante», commenta M. Furgler, ajoutant que même l 'armée n'était pas épargnée.

«Des contacts pris avec les ser­vices de contre espionnage d'autres pays occidentaux ont révélé que ces derniers n 'étaient nullement épargnés par cette or­ganisation dont l 'habilité dépas­sait l 'imagination», ajoute le message du Conseil fédéral. «Seule la vigilance quotidienne

La Suisse infiltrée par la «bande des quatre }}

de chaque citoyen permettra à notre pays de se débarasser de cet effort de propagance et de subversion qui représente un des plus graves dangers auquel notre pays ait jamais eu à faire face », conclut le message.

Ce cri d'alarme du Conseil fédé­rai ne se réfère pas à ces quatre politiciens chinois , dont la fem­me de Mao, qui ont tant défrayé la chronique il y a quelques an­nées. Il ne s'agit pas non plus d'une vaste manœuvre d 'intoxi­cation communiste . Au contrai­re, les agents les plus habiles de la bande se trouvent parmi les citoyens les plus respectacles qui soient , dans des postes de responsabilité . Certains auraient peut-être réussi , à votre insu, à s'infiltrer chez vous .

Car la «bande des Quatre» dont il est question est composée des quatre criminels suivants :

Fatalisme Apathie Sentiment d 'impuissance Indifférence (souvent accom­pagnée de son frère jumeau Yakemoi).

Ils sont embusqués partout : dans les discussions aux terras­ses des cafés, dans les mé­dias, ,, . les salles d'attente,,,. Un de leurs lieux de prédilection sont les salles des maîtres. de certaines écoles et toutes "les réunions faisant appel à l'enga­gement et au sens des respon­sabilités . Ils ont aussi des heu­res de prédilection particulière pendant lesquelles ils sortent toute leur artillerie, comme lors du journal parlé du soir .

Une chanson connue

Nous connaissons tous leurs ar­guments : Fatalisme répète inlas­sablement, «ça a toujours exis­té », «C'est la nature humaine», ou «L'homme est comme ça», (<<la guerre a toujours existé», «la faim règne depuis la nuit des temps»). Fatalisme n'hésite pas à travestir l'histoire, et , comme ses trois collègues , excelle dans les sophismes, le pseudo-intel­lectualisme et la philosophie de pacotille. On parlera de détermi­nisme historique, (les fameuses «lois d 'airain de l'histoire» de Friedrich Engels 1) ou de déter­minisme biologique, de «contraintes» que l'on «doit» su­bir , d 'une «évolution inévitable» . «On n'empêche pas le progrès», s'exclame Jean Follonier, à la réunion des professeurs, à pro­pos de l'invasion de l'école par l'ordinateur, bien qu'il y soit op­posé.

Apathie a une gamme peut-être plus limitée d 'arguments et se manifeste par des attitudes plu­tôt que des arguments . Elle in­terrompra une discussion pas­sionnante en disant , «Bon, je me tire, demain je me lève à 6 heu­res» ou s'assoupira au milieu d'un débat ou du sermon . Elle excelle dans l'art de produire des symptômes psychosomati­ques qui permettent d'excuser la démission, l'inaction, le «tir-au­flanquisme», la passivité. La mé­decine en effet a démontré de­puis des années que nous produisons subconsciemment nombre de symptômes et d'in­dispositions pour tenter d'échapper à des conflits inté­rieurs non résolus ou des situa tions qui nous ennuient.

Page 28: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Le sentiment d'impuissance est actuellement le plus actif de la bande: «A quoi ça sert?», «Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse?», «J'y peux rien» sont ses arguments préférés, mais il en a bien d'autres. Ses alliés les plus précieux sont certainement les média, qui nous assènent à longueur de journée une vision tronquée, déformée, atomisée, pessimiste et négative de cer­tains évènements sélectionnés pour leur aspect sensationnel, en faisant croire que ce qu'ils décrivent - et qui représente une partie infime de la masse des évènements qui se dérou­lent dans le monde chaque jour - représente la réalité du mon­de. Ceci représente la plus mas­sive campagne d'intoxication ja­mais menée dans l'histoire du monde - la création d 'une vision tronquée des faits à l'échelle de la planète.

L'indifférence hausse les épau­les, proclame publiquement «Moi, je m'occupe de ce qui me regarde», ou «Si tout le monde faisait comme moi, ça irait mieux», «La politique, c'est pour­ri», etc ., renforcée de toutes les attitudes de ces vies tristes par­ce que centrées uniquement sur elles-mêmes (<<Yakemoi»).

«Faut être réaliste»

Un des arguments préférés de la bande des quatre lorsqu'on parle par exemple de supprimer la guerre ou de s'attaquer à quelque autre grand problème mondial est du type «Faut être réaliste». Elle oppose constam­ment le soi-disant réalisme - qui n'est en fait que l'excuse facile de l'immobilisme de ceux pour qui le passé est le point de réfé-

52

rence obligé de ce que l'humani­té peut réaliser - à l'idéalisme de ceux qui ont depuis long­temps réalisé que l'archer qui vise le soleil, même s'il ne l'at­teint pas, tirera plus haut que celui qui vise un buisson situé à la hauteur de son nez. Mais comme le dit un proverbe japo­nais, il est difficile de décrire les vastes horizons de l'océan à la grenouille assise au fond de son puits!

C'est dans l'attitude de nom­breuses personnes à l'égard de problème de la faim dans le monde que l'on voit combien la bande des quatre compte de disciples fidèles mais qui s'igno­rent parmi les rangs de nos concitoyens. Nous vivons dans un monde de surabondance ali­mentaire: chaque jour, la terre produit 2,3 kg de nourriture par habitant, et l'année passée la terre a produit une récolte re­cord de céréales - plus d'un kilo par habitant par jour, bébés compris. D'éminents savants, la Commission Brandt, des orga­nismes comme l'UNICEF et nombre d'auteurs spécialistes sont d'avis qu'on pourrait - si vraiment on le voulait - suppri­mer la faim du globe en une gé­nération voire d'ici le tournant du siècle. Pourtant, dès qu'on parle de cette éventualité avec nom­bre de gens 2

, ils sortent toute la ritournelle des arguments men­tionnés ci-dessus. Or, comme le souligne le jeu de mots suivant, la principale cause de la survi­vance de la faim dans le monde aujourd'hui est le manque de vo­lonté d'y mettre fin, alors que depuis 25 ans on en a les moyens et que rien qu'avec ce qu'elle produit aujourd'hui, la

terre pourrait nourrir deux fois la population actuelle de bientôt cinq milliards.

F - atalisme A - pathie lM - puissance (sentiment d')

et indifférence

Se guérir soi-même

Lutter contre la faim ou toute for­me d'injustice où qu'elle se ma­nifeste n'est pas de la philan­thropie ou de l'idéalisme, ce n'est pas de la charité ou du dé­vouement. Lutter contre l'injusti­ce, la faim et les autres fléaux, c'est lutter pour notre propre di­gnité, c'est, en fin de compte, nous guérir nous-mêmes. Car quelle pire maladie peut-il y avoir que d'accepter de vivre sans tout faire pour y remédier dans un monde où 800 millions de gens se couchent tous les soirs en ayant faim, où 20 enfants meurent de faim par minute, alors qu'il existe une surabon­dance de ressources pour tous?

C'est exactement ce que disait, dans un passage qui représente le «programme politique» le plus ambitieux jamais énoncé en si peu de lignes - et à côté duquel le capital Marx fait figure de livre de chevet pour banquiers en re­traite - un des grands penseurs­poète de l'antiquité:

Détache les chaÎnes de la [méchanceté,

Dénoue les liens de la [servitude,

Renvoie libres les opprimés, Et que l'on rompe toute espèce

[de joug; Partage ton pain avec celui qui a

[faim,

Et fais entrer dans ta maison: les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu,

couvre-le, Et ne te détourne pas de ton

[semblable. Alors ta lumière poindra comme

[l'aurore Et ta guenson germera

promptement.

Quel programme d'action plus ambitieux - «politique» au sens où il bouleverserait fondamenta­lement tous les rapports sociaux - pourrions-nous nous fixer à l'orée du 3e millénaire que ces li­gnes du prophète Esaie (chap. 58), véritable dynamite sociale, spirituelle, économique et cultu­relle?

De nos jours, l'utopisme, l'irréa­lisme total est du côté de ceux qui disent, «Voyons, faut quand même être un peu réaliste». Ce pseudo réalisme est celui des grenouilles assises au fond de leur puits. L'humanité fait face aux plus grands bouleverse­ments de son histoire, à côté desquels ce qui s'est passé de­puis 30 ans n'est qu'un petit apéritif. Il nous faut le courage de sauter sur la margelle du puits pour découvrir les vastes horizons de l'océan. «Tout ce qui marche aujourd'hui commença avec une vision et un groupe d'idéalistes préparés à travailler à sa réalisation ... Là où il n'y a pas de vision, le peuple périt. Notre perspective visionnaire est le véritable réalisme et c'est ce que nous devons poursuivre»,

écrivait un des plus éminents spécialistes du développement de l'après-guerre, Barbara Ward.

«Nous sommes tous responsa­bles de tout envers tous» disait Dostoïevski. Osons être «vision­naires» au lieu de voir juste un peu plus loin que le bout de no­tre nez. C'est vraiment le seul réalisme. Laissons ricaner la «bande des quatre». Elle est ab­solument sans pouvoir sur l'homme de conviction. Il nous faut le courage de suivre notre vision, quitte à découvrir ou in­venter . de nouveaux chemins. «Un chemin, on le crée en y mar­chant» (Chuang Tsu).

Pierre Pradervand Service Ecole Tiers Monde

1* Une des contradictions les plus fon­damentales du marxisme est d'une part de présupposer un déterminisme histori­que et la victoire inéluctable du proléta­riat, et d'autre part d'engager ses adhé­rents à militer activement (et même violemment) pour une victoire qui est soi­disant inéluctable. Mais la théorie de la prédestination soutenue par d'aussi grands théologiens que saint Augustin ou Calvin et dont on peut voir dans le marxisme une forme laïcisée contient le

même dilemne.

2 Chaque année, dans le cadre d'une campagne mondiale contre la faim, l'au­teur de ces lignes discute de la faim avec des centaines de gens dans la rue. Il a de plus discuté de la question avec des milliers d 'élèves de nos écoles, dans le cadre de l'exposition du Service Ecole «Aujourd'hui, vaincre la faim ».

... ou dans ton pays , la Suisse?

53

Page 29: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

NOl/ I'ea/l. dil'ertissal/f , flassiO/lI/al/l !

TIERS-MONDOPOLY

V ~~~'/:~Isr l:~S~;: ~~I~~ ::~ ~\I~ V:~;~:1vCI~li~/~:r\~I~I~~t~~ f~l11ilk.

C ~:I~~II~i~~n~~ ;'é\: o~~~n~III~~~~ i ~S~~O~l~ G~~l~~~ISc~~tSl:~~~ viv ri ères.

Le climat. vos décis ions, des ~v0 n c J1\ ents qui ont dc's répercussions sur votre fa llllik et vOtre ex­

ploitation vo us perJ1\e ttent de \'OUS enric hir ou vous ob ligent ù vendn: vos terres, ~n VOli S J'c'dui s<l nt ainsi ~ I ~ J1\ is.! J'e.

P0t1r 2 ;j 6 jou~urs. ku <k famill e. Pour adultes et jeunes ;l part ir de 12 ~IlS. Duré\:! du jeu: 1 à 3 heures. .

Bullet in de comma nde

Je cOll/liliIl/de ...... . e.\'c/llp laire(s) dll Tiers-M~J/Id()flOI.1' ail prix de lal/cell/ l' l/! de FI'. 34,50 (li parr il' dll /0 dé­cell/bre 1985: Fi'. 39,50).

NOIII. prél/oll/ : .... __ .... _____ .. ____ " "" ___ ,,_ .. _____ ,, __ .... ,, ._ .. _, ___ _ ..

Adrcss!':

Locclli!é:

Il l'ell/I'lil' l' ! li l'('(o l/mer li la Drclllrafiol/ de Bem e, cllse pos!ale 8 /, 1 000 LlIIl~mllll e 9 (. ! él: 02 / /24 54 17 J.

eDéctarationdCBerne

Longs manches et

ventres vides

Pour vos cadeaux cie Noël'

Les Hassidim sont une secte juive née en Europe de l'Est au XVlte siècle, Leur tradition abonde en histoires et paraboles, toutes plus merveilleuses les unes que les autres, La suivante nous semble particulièrement appropriée pour la période de Noël,

«II y a une vieille histoire hasidique concernant un rabbin qui eut une discussion avec Dieu au sujet du ciel et de l'enfer, «Je vais te montrer l'enfer» dit Dieu qui conduisit le rabbin au milieu d'une pièce au centre de laquelle se trouvait une très grande table ronde. Les gens qui y étaient attablés étaient faméliques et désespérés. Au milieu de la table il y avait une grande bassine de ragoût, plus qu 'assez pour tout le monde, L'odeur du ragoût était déli­cieuse au point que le rabbin en salivait. Les gens étaient munis de cuillères avec de très longs manches, Chacun réussissait juste à atteindre le pot pour prendre une cuillerée du ragoût, mais parce que le manche était plus long que le bras, il n'arrivait pas à amener la nourriture à sa bouche, Le rabbin put constater que leur souffrance était terrible ,

«Et maintenant je te montrerai le ciel» dit Dieu . Ils allèrent dans une autre salle, exactement comme la première, On y trouvait la même grande table circulaire, la même bassine de ragoût. Comme dans l'autre salle, les gens étaient équipés des mêmes cuillères à long manche, Mais ils étaient bien nourris et rondelets , parlaient et riaient. D'abord, le rabbin n'y comprit rien. «C'est très simple, mais cela demande une certaine dextérité» dit Dieu, «Tu vois, ils ont appris à se nourrir les uns les autres,»

The theory and practise of group psychotherapy, Basic

(Tiré de I.D. Yalom, Books, N. Y. 1975.)

/

Une gifle salutaire

Un visage de madone florenti~e, des yeux dans lesquels chaVire encore le regard désenchanté de Wim Wenders, une bouche ourlée d'une éraflure charnell~ , Nastassja Kinski fait son appari­tion sur le petit écran et nous tombons fracassés comme We~­ther découvrant Charlotte au mi­lieu d'une marmaille de mouflets affamés , Qu 'importe le nœud danAs les cheveux, vestige des Paques dernières, l'immaculée pense, frémit , palpite là où depUIS belle lurette nous ne pensons plus , ne frémissons plus , ne palpitons plus. Humble et généreuse, elle porte son regard par-delà son enfance errante et ses parents dessoudés, dévie l'émission à elle seule consacrée, sur ces fa­méliques ambulants qui traÎne.~t leur faim tenace au long du sle­cie et des régions d 'Afrique , dans une indifférence à étonner le diable.

«Nous sommes des nuls et des zéros» dit-elle parce que nous tolérons l'intolérable, Et pire, nous ne faisons rien dans nos écoles pour lutter contre la tié­deur. Quoi? Elle a dit école? Elle est folle? Mais les programmes à plein temps, le sport .à plei~ tube bientôt l'informatique a plein' rendement.. . On. ~ffich~ complet. Le reste, la fOI , 1 espe­rance et la charité, c 'est l'affaire de l'Armée du Salut ou de la fourrière. "

Et quand nos petits mignons ar­rivent en classe avec les photos de Pierre Fehlmann et de son bateau (UBS SWITZERLAND, naturally!) et qu'ils hurlent d 'or­gueil devant l'exploit, il ne faut pas, surtout pas leur raconter la dérive-épouvante des Boat Peo-

pie sur leur radeau de pacotille , sans vivres et sans terre d'ac­cueil parce que le mot explo~t étant déjà attribué , on ne salt plus s'il faut parler de voyages d 'aventures ou d'agréments. On ne parlera pas. D'ailleurs , pour frissonner à l'échine, on a tou­jours le tableau de Géric~ult à disposition et les naufrages du Radeau de la Méduse sont moins encombrants que ceux de notre époque : on ne peut plus rien faire .

Nous sommes des nuls et des zéros, dit Nastassja, C'est vrai et c'est tant mieux si la langue étrangère ne lui permet pas de manier la litote : les claques sont aussi affaire de vocabulaire!

Post scriptum qui n'a presque rien à voir:

- l'actrice se rend souvent au centre de la Croix-Rouge pour proposer d'autres services que ceux appelés financiers , Pas de quoi s'émerveiller, elle est sur place. Mais sur place, elle pourrait vanter les par­fums DIOR ou les robes St­LAURENT. .,

- Son ·enfant s'appelle Aliocha et ce n'est sûrement pas un hasard si le prénom, doux et ferme comme Arche d 'Allian­ce, évoque l'un des personna­ges les plus christiques de la littérature: Aliocha Karamazov «à l'âme éprise de lumière et d'amour en lutte contre les té­nèbres de la haine en ce mon­de»,

Jocelyne Gagliardi

* A propos de Spécial Cinéma du 11 no­vembre 1985.

55

Page 30: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Photo 0, Ruppen et R, de Roten

Trop de gens s'imaginent que leur contribution ne changera pas grand chose à l'évolution actuelle ,

Photo Bruno Clivaz

Quelqu 'un d'autre s'en occupera

«A quoi cela sert-il?» s'excla­ment-ils, avec un air résigné, «Que je fasse quelque chose ou non , cela ne changera rien,» « Le problème de la faim, c 'est l'affai­re des gouvernements ,»

Pourtant, nous savons tous que les petits ruisseaux font les gra~d~s :ivières, et saint Exupé­ry eCfivalt , «La pierre n'a point d,'espoir d ',être autre chose que pierre, maiS de collaborer elle s'assemble et devient temple»,

Alors la participation de tous est indispensable si nous voulons supprimer la faim, La volonté po­litique obéit à la volonté populai­re , et cette dernière est façon­née par la volonté de chacun de nous,

Comme le souligne le texte sui­vant , où la lettre «e», pensant que sa contribution n'était pas importante, est partie en vacan­ces sans crier gare, votre partici­pation fait toute la différence:

Photo Oswald Ruppen

Trop d g ns s'imagin nt qu 1 ur contribution n chang ra pas grand chos à l' volution ac­tu Il, «A quoi c la s rHI?» s' xc/am nt-ils, av c un air r sign «Qu j fass qu Iqu chos ou non, c la n chang ra ri n,» «L problèm d la faim , c' st l'affair d s gou­v rn m nts,»

Pourtant, nous savons tous qu 1 s P tits ruiss aux font 1 s grand s rivi r s, t saint xup ry crivait, «La pi rr n'a point

d ' spoir d' tr autr chos qu pi rr , mais d collabor r " s 'ass mbl t d vi nt t mpl »,

P,p,

Association suisse d'aide aux handicapés mentaux

Section valaisanne

Fiches techniques

Support: 16 mm couleur avec son opti­que

Durée : 43 minutes

Tarif : Fr. 370,- par projection

Image : Jean-Jacques Roudières - Patri­ce Aubertel

Son: Pierre Dutriévoz

Musique originale : Benoît Fromanger

Réalisation : Pierre-Antoine Hiroz 1931 Levron/CH

Location

Auprès du réalisateur: Pierre-Antoine Hiroz

Tél.: (026) 8-81 51 (pouvant participer à la projec­tion si disponible)

ou

ASA-Valais par Georges Lamon 1962 Pont-de-Ia-Morge Tél. (027) 3621 16

Je veux le soleil debout! Un hommage à l'année de la jeunesse

C'est une belle histoire filmée dont le personnage principal est un jeune handicapé,

Une histoire de fraternité et de ténacité racontée par des jeu­nes et une mère dont le cœur sent bon le printemps,

L'idée d'un film démontrant ce que peuvent l'amour, la volonté, la détermination germa dans l'esprit de quelques jeunes ci­néastes , C'était au Levron, Le personnage du film c'est Sté­phane, mongolien de naissance, le réalisateur , son frère, Pierre­Antoine Hiroz,

Né en 1961 au sein d'une famille de six enfants, l'auteur du film exerce la profession de guide de montagne et de moniteur de ski , Ce passionné de nature, de montagne est aussi passionné de fraternité , Je veux le soleil de­bout, titre tiré du langage de Stéphane, au symbolisme élo­quent, raconte la vie d'un jeune frère handicapé, Le film nous fait pénétrer dans la vie d 'une famil­le merveilleuse, où une mère veut et peut consacrer beau­coup de temps à ce fils et, où des frères et sœurs sont admira­bles,

Intégré dans le monde d'alpinis­tes qui l'entoure, aidé par tous, Stéphane participe comme il peut aux activités les plus va­riées, faisant parfois l'impossi­ble , A travers ses passions, ses rêves, sa tendresse et ses colè­res, ses échecs et ses réussites, il nous entraîne à la découverte de son regard sur le monde,

Je souhaite très fort que ce film aidera à changer notre regard, pour ensuite transformer nos comportements vis-à-vis des personnes handicapées, Ne sommes-nous pas seulement et simplement tous pétris dans la même pâte humaine, avec nos qualités, nos défauts et nos dif­férences?

Ce film est un hommage à l'an­née de la jeunesse, un hymne à l'espérance et une invitation à vi­vre ensemble ,

Pour un coup de cœur, c 'est vraiment un coup de talent.

Quelle belle jeunesse!

Je suis fier de lui rendre homma­ge,

Georgie Lamon

57

Page 31: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

*

58

Un agenda pas comme les autres

Voilà déjà 10 ans que l'Agenda de la Femme suisse sillonne les années, creusant avec humour le chemin des droits de la fem­me. Pour ce dixième anniversai­re, l'Agenda a fait peau neuve. Un nouveau format de poche, une nouvelle couverture plasti­fiée inusable garantissant 365 jours d'utilisation intensive, et davantage d'espace de calen­drier. L'Agenda est naturelle­ment bilingue, comme d'habitu­de. Cette année, c'est l'histoire du féminisme qui est traitée sur plus de 240 pages de textes d'auteurs et de dessins origi­naux. Une aventure dans laquel­le les premières suffragettes fu­rent décriées et ridiculisées pour avoir choisi de défendre leur li­berté . Comme le relève l'équipe rédactionnelle de l'Agenda, il n'y a ni fondateur, ni fondatrice du féminisme en tant que doctrine, il n'y a que des figures qui récla­ment l'élargissement aux fem­mes de l'exigence universelle des droits de l'homme. Rappe­lons qu'en 1793, Olympe de Ganges a été guillotinée parce qu'elle désirait devenir «un hom-

me d'Etat». Elle n'en a pas moins lancé une dernière flèche: «La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune». C'est l'histoire de ces femmes et toutes celles qui sont engagées aujourd'hui que l'Agenda a choisi de raconter. Si le thème est sérieux, le ton ne l'est pas toujours . On y trouve aussi des BD féministes, les pre­mières en Suisse, des pages de jeux d'été pour tester qui est fé­ministe «sans le savoir», des ca­ricatures sur 200 ans d'insultes et de langage sexiste, et pour les hommes, la recette infaillible pour séduire une féministe! A of­frir donc à qui de droit!

Elisabeth Sola

Vente par correspondance au prix de Fr. 15.-. Agenda, case postale 9, 1223 Cologny /Genè­ve. Tél.: (022) 364341 . En librairie : Fr. 17.-

-REGION ::====

f--

SION (suit e )

CONTHEY

~RTIGNY

ENTRE-MONT

ST -MAURICE

'-

MÉDECINS SCOLAIRES DU VALAIS ROMAND

MEDECIN Aœ[SSE TU. COIIKS ru ŒNTRES 5CILAlRES A TTRIBLES ::.====== ------- ---- =======================================

Dr Emman. DE WOlFF Rue du Sanetsch 7 027/22 53 16 Salins, Savièse : primaires et CO, Sion :

1950 SION Bruyère, Platta, Bramois, Chtiteauneuf,

pont-de-la-Morge

Dr Emman. DE WOLFF Rue du Ssnetsch 7 027/22 53 16 Conthey : primaires et CO, Vétroz .

1950 SION

DrJean-Rémy CLAIVAZ 1961 HAUTE-NENDAZ 027/8/3 32 32 Nendaz : primaires et CO, Veysonnaz

Dr Jean-Luc HELD 1917 ARDON 027/86 18 58 Ardon

Dr Henri KUCHLER Rue de Lsusanne 35 027/22 28 51 Chamoson

1950 SION

Dr André FRANZETTI Case postale 56 027/86 24 88 Leytron : primaires

1912 LEYT RON

Dr Joseph ROGGO 1908 RIDDES 027/86 29 27 Isérables, Riddes, Saillon, Leytron CO

Dr André PASQUIER 1907 SAXON 026/ 6 23 35 Saxon

Dr J.-Pierre BOSSI Nouvelle poste 7 026/ 2 10 77 Bovernier, Charrat, Full y, Martigny-Combe,

1920 MARTIGNY Martigny-Ville

Dr Gérard KUONEN P lace Centrale 9B 026/ 2 78 88 Martigny-Bourg + 2 CO Martigny-Ville

1920 MARTIGNY

Dr Marcel MOILLEN Av. de la Gare 10 026/ 2 64 64 Ecole supérieure de commerce de Martigny

1920 MART IGNY

Dr Gilbert BRUCHEZ 1934 VILLETTE 026/ 7 22 23 Bagnes : primaires et CO

Dr Martin KNISKA 1933 SEMBRANCHER 026/ 8 84 44 Sembrancher, Vollèges

Dr Marin BARADA 1937 ORSIERES 026/ 4 12 64 Orsières : primaires et CO, Ecole Maya-

Joie li La Fouly, Bourg-St-Pierre, Liddes

Dr Olivier FAVRE Rue F. -Dubois 42 025/65 22 49 Finhaut, Salvan, Trient, Ecole Notre-Dame

1890 ST -MAURICE des Monts

Dr Haldun UZEL Terreaux 17 025/ 65 21 04 Collonges, Dorénaz, Ev ionnaz, Massongex,

1890 ST -MAURICE Max, Vernayaz, Vérossaz, St-Maurice : pri-

maires

Dr Roland COQUOZ Av. du Sin;plon 22 025/65 14 27 St-Maurice : Lycées-Collèges : Abbaye,

1890 ST -MAURICE et Régina Pacis, CollèÇJe La Tuilerie

59

Page 32: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

MÉDECINS SCOLAIRES DU VALAIS ROMAND

REGION l'EJ)[CIN AOOES5[ TEL. COHN:S 00 CENTRES SCll..AIRES ATTRIBtES

- TEl. C(JIIN:S 00 CENTRES SClLAIRES ATTRI8lES REGION l'EJ)[CIN AOOESSE

------- ---- :=::::::::::::=::::::::::::::::::::::::

::==== -------

------ ------- ------- ---- ======================================:

SIERRE Dr J.-paul BERCLAZ Av. des Alpes 21 027/55 54 52 Chalais, Chippis, Sierre : école protea_

1-HOpital du district 025/70 61 11 Monthey : primaires du pensionnat

MIl'JTHEY Dr Claude GODARD st-Joseph 1870 MONTHEY

3960 SIERRE tante et CO Liddes

Dr Dominique RICHARD Martoret 29 025/71 75 71 Monthey : primaires et CO

Dr René TABIN Général-Guisan 30 027/55 05 05 Sierre : CO Goubing 1870 MONTHEY

3960 SIERRE

Dr Alain CORDONIER Av. de la Gare 4 027/55 82 13 Miège, Veyras, Muraz/Sierre

3960 SIERRE

Dr Ch.-H. GALLETTI Rte de Cho~x 6 025/71 23 43 Morgins, Troistorrents : primaires et CO,

1870 MONTHEY Val dl !lliez, Collombey-Muraz, Champéry

Ecole Alpina li Champéry et Collège Alpin li

Morgins

Dr J. -P aul fROCHAUX Général-Guisan 38 027/55 13 13 Sierre : primaires et école de commerce,

3960 SIERRE Institut Les Nouveaux Buissonnets Dr françois PILET 1896 VOUVRY 025/81 21 01 Vionnaz, Vouvry : primaires et CO,

port-Valais, St-Gingolph, Le Bouveret :

Dr Urs WIGET 3961 VISSOIE 027/65 11 09 Vissoie : primaires et CO Institut et Collège des Missions

Dr st éphane BETTLER 3941 LENS 027/43 38 38 Chermignon, Lens

Dr Gilberte BARRAS 3962 MONT ANA 027/41 21 67 Randogne, Montana, Crans : primaires et

CO, Venthone, Les Coccinelles

Dr Bernarad CROISIER 3941 GRONE 027/58 21 00 Granges, Grtlne : primaires et CO,

St-Léonard

HERENS Dr Eric LORENZ 1965 DIOLLY/SAVIESE 027/23 40 93 Les Agettes, Hérémence, Vex, Euseigne CO

Dr Henri KUCHLER Rue de Lausanne 35 027/22 28 51 Nax, St-Martin 1950 SION

Dr P • - y ves BERNHARD 1968 EVOLENE 027/83 11 22 Evolène

Dr Joseph LORENZ R. Cathédrale 16 027/22 50 54 Ayent : primaires et CO 1950 SION

SION Dr Joaeph LORENZ R. Cathédrale 16 027/22 50 54 Arbaz, Grimiauat, Institut St-RaphaiH 1950 SION

Dr Er ic LORENZ 1965 DIOLLY /SAVIESE 027/23 40 93 Collèges de Sion : Creusets et planta

Sion-P lanta : primaires

Dr André SPAHR Rue de Lausanne 35 027/22 38 91 Sion : Sacré-Coeur; Soua-le-Sex, 1950 SION , Blancherie, Institut Ste-Agnès, ENf, ENG

Dr Guy DELEZE Rue de Lausanne 35 027/22 28 53 Sion-St-Guér in : pr lm aires et CO filles,

1950 SION Ecole de commerce -Dr Henri KUCHLER Rue de Lausanne 35 027/22 28 51 Sion-Collines : pr imairea et CO garçons,

1950 SION Ecole protestante, Ecole Montani -Il 60

61

Page 33: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

OBERWALLISER SCHULARZTE ,

REGION ARZT AœESSE Tll.~ lU BESI.JlŒH()[ GEMEINlEN UN> SOlLZENTREN

------ ---- ------- ------ ======================================== REGION MZT AœESSE TEl. NI lU BESOCtEtI)[ GEHUNlEN UN> SCtlJlIENTREN

GOMS Dr Bernhard VOL KEN 3984 FIESCH 028/71 17 31 Bellwald, Binn, Ernen, Fiesch, :===== ---- ------- ------ ======================================== Fieschertal, Lax, OS Fiesch

W. RARON Dr Franz WERlEN 3903 WIlER 028/29 17 27 Blatten/Ui, Ferden, Kippel, Wiler,

Dr Hermann WIRTHNER 3985 MUENSTER 028/73 14 14 Biel, Blitzingen, Gluringen, MUnster, OS Kippel

Obergesteln, Oberwald, Reckingen,

Ulrichen, Geschinen, OS MUnster Dr otto BELLWALD 3945 GAMPEL 028/42 25 55 Steg, Hohtenn, Eischoll

(ad interim)

OE.RARON Dr Beat IMESCH 3983 MOEREL 028/27 10 27 Betten, Bitsch, Grendiols Dr Stefan PERRIG 3942 RARON 028/44 23 33 Raron, Niedergesteln/ st. German, OS Raron

Dr Slav. RAOOVANOVIC 3983 MOEREL 028/27 15 65 Greich/Goppisberg, MHrel, Ried-MHrel,

OS, MHrel LEUK Dr otto BELLWALD 3945 GAMPEL 028/ 42 25 55 Ergisch, Gampel, Niedergampel, Oberems,

Turtmann, Unterems, OS Gampel

BRIG Dr Andreas GUNTERN Bahnho fstrasse 6 028/23 64 64 Brig, Institut st .Ursula

3900 BRIG Dr Guido LORET AN 3952 SUSTEN 027/63 23 66 Salgesch, Susten

Dr JUrg KAEMPFEN 3901 RIED-BRIG 028/23 91 47 Ried-Brig, Termen Dr A. ZEN-RUFF INEN 3953 LEUK-STADT 027/63 12 10 Agarn, Bratsch, Erschmatt, Feschel,

Guttet, Leuk, OS Leuk

Dr Th. pr AMMA TT ER Bahnho fstrasse 8 028/23 52 52 Birgisch, Mund 3904 NATERS Dr Arthur JUL 1ER 3954 LEUKERBAD 027/61 11 50 Albinen, leukerbad, Varen, OS Leukerbad

Dr Heinrich SCHMIDT Bhanho fstrasse 20 028/23 19 82 Gonda, Naters, Simplon-Dorf, OS Natera,

3904 NATERS OS Simplon-Dar f

Dr Diego VERASANI Englisch-Gruss- 028/23 49 37 Glis, Help~dagogische Schule Glis, Strasse 1 OS Brig 3902 BRIG-GUS

VISP Dr Franz BRIZA 3925 GRAECHEN 028/56 15 26 Gr~chen, SLNiklaus, OS St.Niklaus

Dr Conrad FUX 3922 ST ALDEN 028/52 21 41 Embd/Kalpetran, Eisten, Stalden,

Staldenried, THrbel, OS Stalden

Dr Rich. lM OBERDORF Haus Pasadena 028/67 27 79 Zermatt, OS Zermatt 3920 ZERMATT

Dr Herbert ROTEN Brückenweg 6 028/46 11 76 Visp, Zeneggen, OS Visp

3930 VISP

Dr Stefan KOENIG Villenweg 12 028/23 10 55 Ausserberg, Bal tschieder, BUrchen, 3900 BRIG Eggerberg, Lalden, UntBrbllch

Dr Martin NINCK 3901 SAAS-GR UND 028/57 21 41 Saas-Almagell , Saas-Balen, Saas-Grund,

OS Saas-Gr und

Dr Werner SCHALLER Bshnho fst rasse 028/67 30 20 Randa, T Msch 3920 ZERMATT

Dr Eduard KUONEN 3906 SAAS-FEE 028/57 19 32 Saas-Fee

Dr p.-Josef STUDER 3931 VISPERTERMINEN 028/46 22 43 Visperterminen

63

Page 34: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Une fois de plus, voici Noël! Noël avec son cortège de «tradi­tions», son cortège de prépara­tifs les plus divers, son cortège de festivités, son cortège de crè­ches.

Oui, de crèches installées sur tous les continents, à l'aide de nos mentalités, de nos tradi­tions, de nos habitudes, de nos sentiments, de nos sensibilités, de nos croyances; de crèches, émanations de nos fois, de nos déceptions, de nos espoirs, de nos espérances. De ces crè­ches, reflets de nos capacités de croire, de nos capacités d'ai­mer.

Oui, à travers toutes nos crè­ches, se révèlent nos compré­hensions. Nos compréhensions de ce grand événement d'il y a presque 2000 ans, nos compré­hensions de son message d'Amour qui s'est montré bien matérialisé, bien concrétisé ce jour-là et dont notre monde, plus ou moins bien, plus ou moins mal, garde le souvenir . Un sou­venir qui, comme tout souvenir là où sont peu développées les consciences, subit, avec le temps et avec sa diffusion, de très nombreuses interprétations. Ces interprétations, notre souve­nir concernant Noël les subit: el­les lui sont imposées et.. . il se les laisse imposer au point de déformer et donc de gêner la dif­fusion et la compréhension tou­jours plus profonde du message initial.

C'est ainsi que nos crèches se veulent aussi messages.

Certaines veulent illustrer tout simplement le fait de la naissan­ce de Jésus à Bethléem: les in­terprétations, nous le savons, en

64

L'homme quotidien et les crèches

sont déjà multiples. D'autres, par certains aspects plus ambi­tieuses - du moins extérieure­ment.. . -, désirent «actualiser» cette naissance et la «replacer dans le contexte d'aujourd'huÎ)) .

Si, déjà, l'interprétation de la naissance telle qu'elle s'est pro­duite il y a presque 2000 ans ré­vèle de très nombreuses possi­bilités dont il est difficile de vérifier le bien-fondé par suite de la rareté des documents, celles de <<l'actualisatiom), elles , nous révèlent la diversité des hom­mes, la diversité de notre mon­de, de ses besoins, de ses mo­des de vie, de pensée dont la plupart, hélas excluent les au­tres, se fermant à leurs riches­ses au lieu de, suffisamment so­lides elles-mêmes, s'ouvrir à elles pour s'en enrichir et les en­richir.

C'est ainsi que l'Enfant Jésus du xxe siècle né dans une école, un quartier pauvre, sera, pour beau­coup, le meilleur et que sa contemplation exclura les ri­ches, les mieux lotis qui, en fait, considérés comme suffisam­ment riches par certains, n'au­raient pas besoin du message pourtant universel par son am­pleur.

C'est ainsi que le Christ des in­tellectuels, des bien-pensants, des riches de savoir, de pouvoir et de vertu devient un Christ destiné aux pauvres mais, à leurs yeux, par le truchement de leur seule interprétation de ri­ches - de savoir, de vertu, de pouvoir, de «formatiom) - . Ce Christ-là, il faut Le «porter», Le «faire passer» et, sans doute bientôt Le «diffuser» dans un mouvement à sens unique alors

que Lui était Amour c'est-à-dire relation et cela, après L'avoir à coups de sabre - mais, oui, re­gardons l'histoire! , de condamnations, d'affirmations martelées et d'exclusions , impo­sé .

Or si de Son vivant, Jésus a, très clairement, condamné les phari­siens gardiens de l'ordre et donc fermés, en grande partie, aux manifestations de l'Esprit, s'II a très clairement déclaré qu'il serait difficile aux riches de pé­nétrer dans le Royaume des Cieux, les prévenant, ainsi, de cette difficulté, Il ne les a pas, pour autant, condamnés: Il a même aimé le jeune homme ri­che au point de l'inviter à Le sui­vre ... Quant au reste, sans dis­tinction de pauvre ou de riche, Il a parlé pour tous les hommes, insistant, certes, sur la pauvreté qui doit être ouverture, disponi­bilité, attente, mettant en garde contre le pouvoir, contre la tyran­nie de la richesse mais, n'excluant personne. Jésus est venu nous montrer de quelle manière nous devrions vi­vre. Il a donc fait des mises en garde: une mise en garde, tou­tefois, est une invitation, non une condamnation. C'est ainsi que tout individu, tout groupe, toute institution Le transformant, Lui, en richesse, en exclusivité, déforme Son message car, au lieu d'ouvrir son cœur à l'exem­ple de celui de Jésus, elle le fer­me et s'arroge une exclusivité totalement contraire au messa­ge de l'Annonciation, de Noël et de toute la suite.

C'est ainsi que la Crèche peut devenir source d'Amour, source de progrès en amour; c'est ainsi que, déformant une vaste propo-

• sition de vie en image partielle à imiter, elle peut, aussi, devenir fermeture en monopolisant un JésUS venu en ce monde pour nous ouvrir, pour nous toucher tous.

Ce Jésus est venu à une époque oÙ Son message pouvait être entendu pour être, par la suite, transmis . Il est venu à un mo­ment où une partie d'un peuple était prête à Le recevoir car elle avait été préparée à Sa ve­nue.

Si donc nos crèches sont médi­tation sur ce que Jésus, à notre groupe en particulier, aurait à dire afin de nous aider à mieux ouvrir nos cœurs , à les laisser se dilater avec toutes les exigen­ces que cela suppose vu leur fermeture pour leur permettre de se laisser pénétrer par ce qui doit y pénétrer, ces crèches de­viennent conformes à Son mes­sage . Si la préparation de nos crèches nous incite à regarder notre entourage le plus proche ainsi que, ensuite, si à nos pro­ches nos cœurs se sont réelle­ment ouverts, le plus lointain , avec des yeux s'ouvrant peu à peu sur les progrès que nous­mêmes avons à accomplir afin que s'ouvrent toujours plus nos cœurs tant à Jésus qu'aux hom­mes qu'II est venu nous appren­dre à aimer, alors, nos crèches deviennent conformes au mes­sage de Bethléem.

Si, en installant nos crèches, si en les regardant, de notre cœur ne jaillit pas la question de ce que, dans notre quotidien, nous devons changer, si aucune ins­piration, aucune douleur, aucun remord ne touche notre cœur à la pensée de nos insuffisances, de nos lâchetés face à une ou des personnes(s) de nous bien connue(s), pour travailler ce cœur au point d'en transformer, d'en ouvrir un petit coin, si un petit bout de nos vies n'en est pas éclairé, chamboulé, réchauf­fé, ALORS NOS CRÈCHES DE­MEURENT BERCEUSES, alors nos crèches demeurent VIDES, alors nos crèches, en cette fête de la Vie demeurent désespéré-

ment STÉRILES. Elles ne sont pas Parole, elle ne sont pas complément de révélation, elles sont, tout simplement, images, elles sont, tout simplement, ta­bleaux. Et le message de l'En­fant, le message du Christ, le message de Jésus continue à être par nous ignoré à être par nous dé-formé. Et, au lieu d'être porteurs de cette lumière qui, un jour, avait illuminé une nuit d'Is­raël vu la puissance de l'événe­ment, nous continuons à être ex­tincteurs d'un message que nous proclamons sans doute, et, pour certains, avec grande com­pétence et aisance, mais que nous ne pratiquons, que nous ne vivons certes pas ou beaucoup trop peu .

Alors, par voie de conséquence, ce message ne féconde ni ne transforme la matière que nous sommes qui, par Dieu a été créée et dans laquelle, à travers le Christ, Dieu S'est incarné afin de, très concrètement, nous montrer comment, en ce monde, dans une matière sans cesse inspirée par Lui si à Lui nous nous ouvrons, nous devons vi­vre .

Vivre et d'Amour de Dieu et d'amour des hommes; vivre pour l'amour de Dieu et pour l'amour des hommes, car, c'est bien l'Amour qui a ouvert le cœur de Marie au point d'autori­ser, en elle, l'Incarnation du Christ et lui a permis de la me­ner jusqu'au terme de la Croix.

C'est bien l'Amour qui a ouvert le cœur d'un Joseph suffisam­ment aimant pour comprendre qu'il se passait en Marie quel­que chose d'incompréhensible à quoi il lui était demandé d'adhé­rer.

C'est bien et cet amour de Dieu ET cet amour humain fécondé par l'Amour de Dieu qui ont au­torisé la naissance de Be­thléem.

Sans cet amour humain, l'Incar­nation, la Nativité n'eussent pas été possibles. Dieu, dans Sa Création avait et a besoin des he: nmes: Il nous l'a prouvé.

C'est ainsi que, sans les hom­mes, sans l'ouverture, sans la béance du cœur des hommes, l'effort du Christ, le message de Jésus ne nous féconderont pas . Et le monde, dur au temps de Jésus, dur de nos jours malgré Jésus et malgré des millions de chrétiens se réclamant de Lui depuis des siècles sans néces­sairement Le connaitre assez, s'endurcira encore.

Car, pour Bethléem, Dieu a eu besoin des hommes et pour 1986 Il a encore besoin d'eux: ils sont part de Sa Création, de cet­te part de Création qu'II a voulue libre.

C'est bien cela aussi, un des as­pects de l'Incarnation de Jésus, aspect préparé en Marie et en compagnie de Joseph, aspect révélé aussi par la suite.

Aspects que nos crèches pour­raient nous révéler si, au cours de leur préparation ou de leur contemplation, nous nous lais­sions inspirer, déranger au point de déceler en nous, dans un élan d'admiration et d'amour, la pauvreté de nos capacités d'ai­mer, la puissance de nos ferme­tures, de nos bonnes raisons, de nos froideurs.

Puisse, alors, le souvenir d'un mot, d'un son, d'un regard, d'un sourire, d'une larme nous tou­cher et ouvrir en nous un nou­veau petit bout de cœur, bout de cœur devenant, ainsi, récep­tif à un supplément de vie cor­respondant à une nouvelle petite naissance à la vraie Vie: celle qui aime, sent et se donne.

Afin que celle d'il y a bientôt 2000 ans qui a ouvert nombre de cœurs, inquiété et irrité beau­coup d'autres, porte toujours plus de fruits et que nos crè­ches, rappels de cette nouvelle vie, deviennent et fruits et fer­ments de vie.

En vue de vrais et de profondé­ment joyeux Noëls!

Anna T. Veuthey

Page 35: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

Communications OSL

La production automnale comprend 6 nouveau­tés dont 1 bande dessinée:

«Et pour quelques mensonges de plus)) (degré lM) «Coin-Coin)) (J) est édité en écriture d'école nor­malisée, New-York (MS) vous fera connaître cette ville fas­cinante , Angela (MS) est l'histoire d 'une jeune fille indien­ne, L 'athlétisme (S) de Stahl et Curdy, donne un aperçu général de l'apprentissage et de la tech­nique dans les disciplines fondamentales de ce sport. «Comment on devient Minet de compagnie )) (lM) vous fera découvrir les aventures d'un minet -catastrophe,

Les brochures OSL sont idéales pour vos lectu­res suivies,

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Sous la responsabilité de l'AFS Programmes in­terculturels (association spécialisée dans les échanges culturels), s'est élaboré un programme expérimental qui devrait permettre à des ensei­gnants secondaires suisses de pratiquer leur métier au Ghana, au Kénya, en Tunisie et en Jor­danie,

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Les enseignants participant au programme reçoi­vent un salaire équivalent à celui de leurs collè­gues, L'AFS prend en charge les frais de voyage, de formation spécifique, ainsi qu'un modeste complément de traitement.

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ARTICLES DE REVUES

- GEO N° 81 du mois de novembre 1985:L'Amante, Les rites de la mante religieuse, le sacrifice du mâle, p, 104,

FRANÇAIS - LITTÉRATURE - THÉÂTRE

- ARMEL, Françoise, - Les gens du théâtre, Tout sur le théâtre , Paris, Berger-Levrault, 1985, 30 p, ill. ROSIÈRE , Pauline, - Réussite en lecture, Deux jeux pour appren­dre à lire avec plaisir, donner le goût de lire, faciliter le déchiffra­ge, favoriser la compréhension,

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CONTES

- POMMAUX, Yvan , - La pie voleuse, Bande dessinée, Parie , l'Eco­le des Loisirs, 1984, Collection bande dessinée, 32 p, ill ,

- Professeur PAQUEFORET. - Bobo Dodo. Paris, l'Ecole des Loi­sirs , 1985, 127 p, ill.

- PARRY HEIDE, Florence - Bananes à gogo, Paris, l'Ecole des Loisirs , 1984, 130 p,

- CHAMBERS, Aidan, - Le secret de la Grotte, Paris, l'Ecole des Loisirs, 1985, 120 p,

- BEMELMANS, Ludwig, - Madeleine, Paris, l'Ecole des Loisirs, 1985, Collection Lutin poche, 48 p, ill, , ,

- BLUME, Judy, - Tiens-toi droite, Paris, l'Ecole des LOIsirs, 1985, 178 p, ill ,

- RUDIGOZ, Roger, - Zogidur. Paris , l'Ecole des Loisirs, 1985, 60 p, ill. CARRIÈRE, J,-Claude, - Les vacances de Monsieur Hulot. Paris, Robert Laffont , 1958, Robert Laffont, Collection Aventures et Ré­cits de l'Ecole des Loisirs , Tiré du film de Jacques Tati. 150 p, ill.

- JAKOBS, Una, - Le corbeau dans la ville , Paris, Centurion Jeu­nesse, 1983, 28 p, ill,

- KRIEGEL, Anne , - L 'histoire et la vie d 'un canal. Paris , Berger­Levrault.

- MORGENSTERN, Susie, - Une vieille histoire. Paris , Messidor/La Farandole, 1985. 28 p, ill.

- KHEMIR , Nacer, - Le conte des conteurs, Paris, La Découverte, 1984, 156 p, ill.

- SIMONSEN, Michèle, - Jean Le Teigneux et autres contes popu­laires français, Paris, l'Ecole des Loisirs, 1985, Collection Aventu­res et récits, 167 'p, ill. MARUKI, Toshi , - Pika, l'éclair d 'Hiroshima. Syros, 1984,47 p, ill.

67

Page 36: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

68

- MAROL, J.-Claude. - Les sauts de l'ange cascade. Moulins 1

mée, 1985, 44 p . ill . ' po-- WHITE, E.B. - La trompette du cygne. Paris, Ecole des Loisi

1984. 200 p. ill. rs,

- BRU~L, C~ristian et BOZELLEC, Anne. - Qui pleure? Paris L Sounre qUi moud, 1980,46 p. ill . ' e

- M~IRI UKI, Toshi, Pika. - L'éclair d'Hiroshima. Paris, Syros, 1984, 47 p. l .

Le 6 a.oût ~945, à 8 h 15,.'a pr~mièr~ bombe atomique est lancée s~r Hiroshima. T .Marukl, pemtre japonaise, a illustré le drame vecu p~r u,ne famille, celle de Mitchan, une petite fille de 7 ans. Elle a ams~ vo~/u nous. t~ansmettre l'émotion et la révolte qui l 'ont bouleve,rsee, a son arnvee sur les lieux du drame et à l 'écoute des rescapes. M~ROL. - Les sauts de l'ange en cascade. Ed. Ipomée, 1985, 45 p. III.

.. , Les choses en sont là : il devient de plus en plus difficile de rencontrer un ange. C'est normal ...

LECTURE SUIVIE

LS 8-10 ans - HE!NE, H~lm~ . - Fier de l'aile. Paris, Gallimard, 1978, Collection

FoliO BenJamin. 38 p. ill.

Petite fable pour tous. ((Fier de l'aile, mon enfant, tu seras un jour, le corbeau le plus fort du monde.» A ces mots, des frissons d'or­gueil parcouraient le duvet du jeune oiseau ...

- PO~CELE~, Béatric~. - Je pars à la guerre, je serai là pour le gouter. Pans, Centunon , 1985, 32 p. ill.

Une réflexion sur la guerre: ((est-ce que, quand on joue à la guer­re, c'est comme la guerre, la vraie ?))

GÉOGRAPHIE

- CLAIR, Andrée. - Niger, fleuve du Sahel. Paris, Messidor, La Fa­randole, 1982.

HISTOIRE

- BRI~IS, Bernard et RUFFIEUX, Jean-Marie. - Les Templiers. Paris, Seuil, 1985, Collection Histoire vivante. 47 p. ill.

INFORMATIQUE

- ARDL~Y, Neil et CARLlER, François. - Emploie un ordinateur. Tournai, 0amma ~récarré, 1985, Science pratique. 32 p. ill .

- ~?ur une mf~rmatlque consciente : Réflexion sur l'enjeu humain et 1 Impact soclo-culturel de l'informatique. 208 p. ill. Lausanne, Pres­ses polytechniques romandes , 1985.

ENVIRONNEMENT

D. D'AMI, Rinaldo. - Les animaux: des fleuves et des étangs,' de la ferme et, des champs,' de la maison et du jardin,' de la montagne et des vallees; des lacs et des marais. 5 livres. Paris , Hachette, Collection Vie privée des animaux. 61 p. ill. - GUEGUEN, Alain . - Criquets, sauterelles et espèces voisines.-

Lausanne, Payot, 1983, Collection «comment vivent-ils?» ill. - BONNEMAINS, Jacky. - L'empereur de l'Antarctique. Le man­

chot, description, origine, mode de vie. Paris, Berger-Levrault, 1985, Collection Leçons de choses . 30 p. ill.

- LlNE Les RICCIUTI, Edward R. - Le monde des félins.

Le drame, la beauté, la grâce e(fa sauvagerie d 'un monde fasci­nant. Plus de 160 photographies en couleurs nous dévoilent la vie mystérieuse du lion, du tigre, du jaguar, du léopard et de bien d'autres félins .

AudubonjLarousse, 1985, 254 p. ill.

SCIENCES

MCKIE, Robin. - L'énergie nucléaire. Tournai, Gamma, 1985, Hérita­ge Inc. 35 p. ill.

ARDLEY, Neil et CARLlER, François. - Le soleil et la lumière -Effectue des mesures - Explore le magnétisme - Expériences avec de l 'eau - La chaleur et le froid. (5 livres de 32 p. et ill.) Tournai, Gamma Trécarré, 1985, coll . Science pratique.

- GASKIN, John et HENNO Jeannie . - Les dents - Le mouvement - Le cœur - La respiration - La nutrition - Les sens. (6 livres de 32 p. ill.) Tournai, Gamma, 1985, Collection Ton Corps .

SPORT - LOISIRS

- Sport suisse. vol. 2, Sport suisse, édition 1972.

PÉDAGOGIE - PSYCHOLOGIE - SOCIOLOGIE - PHILOSOPHIE

MOURRAL, Isabelle. - Vocation: enseignant. L'éducation n'est pas un métier ordinaire. Une analyse des causes des lacunes actuelles de l 'enseignement en remontant dans le temps: la guer­re, le mouvement de libération qui a suivi, la démocratisation de l'enseignement et l'explosion scolaire etc. Paris, Nouvelles Editions latines, 1985. 244 p.

- HUOT, Hélène. - Et voilà pourquoi ils ne savent pas lire.

Il y a de plus en plus de jeunes Français illettrés. Parmi les jeunes - y compris dans les classes moyennes -, que dix ans de scolari­té obligatoire laissent néanmoins démunis vis-à-vis de leur lan­gue, et qui connaissent de ce fait des problèmes grandissant d 'insertion socio-économique. Certaines mesures pourraient, cependant, améliorer les choses dans ce domaine. y aura-t-il une volonté civique suffisamment forte pour les imposer? Propos réalistes sur l'état de l'enseigne­ment du français en France. Paris, Minerve, 1985. 195 p.

- CIFALI, Mireille et MOLL, Jeanne. - Pédagogie et psychanalyse.

Un livre de référence pour les enseignants, les psychologues et tous ceux qu'intéressent l'histoire de la psychanalyse. L3S textes sélectionnés dans la revue ((Zeitschrift für psychoanalytische Padagogik)) éclairent la complexité des phénomènes en jeu dans le processus enseigner-apprendre. Paris, Bordas, 1985. 249 p. Collection Sciences de l'Education.

- PINGEON, Didier et QUADRI, Francesco. - La délinquance juvéni­le cachée.

Recherche en contre-poids aux préjugés.

N° 4 mai 1985. Faculté de psychologie et des sciences de l'éduca­tion de l'Université de Genève, subdivision Education spéciale, Uni II.

BIBLIOTHÈQUE DE TRAVAIL

BT J N° 267 Rencontre avec Maxime Le Forestier. L'œuf puzz­le. - NOTRE PETIT FRÈRE VA À LA CRÈCHE.

BT suppl. N° 482 Les paysans (1870-1914) . BT2 N180 L'orthographe et nous.

69

Page 37: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

70

• _ BTJ 268

TEXTES ET DOCUMENTS

TDC N° 391 TDC N° 392 TDC N° 393

DIAPOSITIVES

du mois d'octobre 1985: le vin. La comète de Halley. La montagne.

Agriculture - Alimentation - Artisanat

TAG 37 La fabrication du fromage. Berne, Union suisse du com­merce du fromage, 50 dias.

Environnement

EV 31 Les tourbières hautes. 50 dias . EV 32 Haies et oiseaux des haies. 24 dias.

VIDÉO

Art

CVaim 82 Champs magnétiques: Edmond Bille, une danse maca­bre, 30 min.

CVaim 122 Champs magnétiques : Karl Gerstner, l'exploration de la couleur, 50 min .

CVaim 123 Champs magnétiques: Rembrandt, le clair obscur, 30 min .

CVaim 124 Champs magnétiques: Moments volés à Michel Soutter, 55 min.

CVaim 125 TVscopie : Musique de film , 30 min. (TVE) CVaim 126 Document : La musique électronique, 30 min . (TVE) CVaim 127 TVscopie : L'image, le commentaire, la réalité, 30 min. . (TVE)

Français - Littérature

CVfr 53 Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand, 3 h 05. CVfr 54 Andromaque, de Racine, jouée par la troupe de jeunes

«Les Rotatives», 120 min . CVfr 55 Michel Simon, 50 min.

Géographie

CVg 13 Jura bernois, un pays à découvrir, 25 min .

Histoire

CVh 159 Temps présent: L'holocauste nucléaire, 1 h 15. CVh 160 à

164 Le Japon, le rêve et l'histoire , 5 x 50 min. CVh 165 Le procès de Nuremberg, 1 h 10. CVh 166 Temps présent: Mourir pour Kaboul, 1 h 10. CVh 167 Téléaètualité: Archéologues, détectives de notre histoi­

re, 30 min. (TVE) CVh 168 Champs magnétiques: Nous, peuples des Nations Unies

(naissance et les premiers pas de l'ONU), 55 min.

Environnement

CVenv 08 Téléscope: Les déchets atomiques, 60 min . CVenv 20 Cette terre si fragile: 1. Korup, 60 min. CVenv21 Cette terre si fragile: 2. Pantanal,60 min. CVenv 22 Cette terre si fragile: 3. Selva verde (Amérique centra­

le), 60 min.

l e eeeeee CVenv 23 Cette terre si fragile: 4. Kalahari, 55 min. CVenv 24 Cette terre si fragile: 5. Siarau (Malaisie), 55 min. CVenv 25 Cette terre si fragile : 6. Alyveska (Alaska), 60 min. CVenv 26 Documentaire: Dakar-Venoge, 30 min . (TVE) CVenv 27 Temps présent: Menaces en sous-sol, 1 h 15.

Sciences

CVs 49 CVs 59 CVs 84 CVs 88

Les oiseaux migrateurs, 25 min. L'animal à l'image, 1 h 05. Téléscope: A tire d 'aile , 30 min . Les animaux du monde: le sanglier, 20 min .

Pédagogie - Psychologie - Sociologie - Philosophie -Ethnologie

CVPse 57 Portrait de B. Bettelheim: 1. Un autre regard sur la folie, 1 h 20.

CVpse 58 Portrait de B. Bettelheim : 2. Marcia ou la forteresse vide, 60 min.

CVpse 59 Portrait de B. Bettelheim : 3. Vivre à l'école orthogéni­que, 1 h 20.

CVpse 60 Portrait de B. Bettelheim: 4. et fin- L'homme et son mé­tier, 65 min.

CVpse 61 Temps présent: Quelle note pour l'école? 65 min . CVpse 62 Vendredi, les médicales: Mémoire ou intelligence? 55

min. CVpse 64 Temps présent: Les voisins du dessous, 65 min . CVpse 65 Tell Quel: Kossivi , l'enfant apprivoisé, 35 min. CVpse 66 Temps présent: Les drogués du patriarche, 70 min . CVpse 67 Une activité globale à l'école : l'histoire en scènes théâ-

trales, 20 min . CVpse 68 Tell Quel: Adoption, les filières parallèles, 35 min. CVpse 69 Temps présent: La musique adoucit le chômage, 60 min . CVpse 70 Téléactualité: Les droits de l'enfant, 30 min.

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Page 38: L'Ecole valaisanne, décembre 1985

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