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JUIN 1983 No 10

L'Ecole valaisanne, juin 1983

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Page 1: L'Ecole valaisanne, juin 1983

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JUIN 1983 No 10

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Page 2: L'Ecole valaisanne, juin 1983

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Juin 1983 XXVlle année N° 10

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et aOût exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

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Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800.-114 page Fr. 1000.-118 page Fr. 600.-

Pages intérieures :

111 page Fr. 300.-112 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-114 page Fr. 90.-118 page Fr. 50.-

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Sommaire

ÉDITORIAL Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ François-Xavier Putallaz Odile Pesse Anna T. Veuthey Chanoine Georges Revaz Aubin Balmer Elisabeth Sola

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Centre suisse Ward EV

DIDACTIQUE Jean-Jacques Oessoulavy

VIE CORPORATIVE Madeleine Raboud SPVal

Oes silences éloquents

Plaidoyer pour une servante ....... . ................. . Le Tiers Monde est parmi nous ... . .. ... ....... . ..... . L'homme quotidien ... ....... .. ... . ... . .............. . Brefs propos sur Emile Javelle Oépistage précoce des troubles' d'~ 'I~ . ~~~. : : : : : : : : : : : : : Oes élèves chez les pompiers . ................ . ..... .

Informations ...... . ..... . ......................... ,' . . Aux titulaires de 1 re primaire .... . .. . . . . . ......... . ... .

Lexidata

La SPR: une organisation au service de... . ... . .... .. . . Chronique SPVal ............. .. ............... ... ... .

NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE par Chantal Fumeaux-Raus is

NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

INFORMATIONS OFFICIELLES OIP OAS OOIS OOIS OOIS OOIS

INFORMATIONS GÉNÉRALES EV EV UNESCO ASOSP

Liste des récentes' acquisitions .. ....... . .... . ... .... . Bulletin d'information ...... ..... ... .. .. .. ...... . ..... .

Organisation de l'année scolaire 1983-1984 (extraits) . . Communiqué .......... . ......................... . .. . Vente de matériel . . . .......... .. .. . .. . .. . ........... . Grande exposition de dessins d'enfants Horaire durant l'été ...... . ......... . .. . : : : : : : : : : : : : : : : Exposition de livres .... ... ...... .. ..... .. .. . ........ .

Concours: La science appelle les jeunes ........ .. ... . Semaine pédagogique internationale . .. ........ . . . ... . Exposition de photographies ...... . ............... . . . . Résolution ...................... . .................. . .

Photo de couverture: Oswald Ruppen 2

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• uesSITences eloquents

Il est plus aisé aujourd'hui, dans le cadre d'une enquête ou d'un sondage, d'obtenir des confidences sur le sexe que sur l'argent.

Pour l'un des thèmes, les hommes ont inventé la notion de «libération», pour l'autre celle de «secret» et notre siècle a plus d'ègards pour ce qui sommeille dans les banques que pour ce qui soupire dans les alcôves. Les désirs prennent une envergure publique alors que les profits sont nimbès de discrétion.

Etrange situation!

Rien n'est aussi susceptible d'être montré, commenté, analysé, disséqué, couché sur statistique que ce qui relève de /'intimité. Les paravents contemporains dévoilent davantage qu'ils ne ca­chent et il n'est pas jusqu'aux moiteurs de la libido qui ne deviennent objets de commentaires universels. Rien n'est moins secret aujourd'hui que ce qui faisait le silence rougissant de nos parents. Que pleuvent les confessions salaces et les aveux pimentés où l'on appelle la chair à dire sa jeunesse et son partage, sa volupté et son mystère, ses frissons et son miroir pour mieux oublier que son éclat n'est qu'éphémère!

Mais rien n'est plus camouflé et enrobé de chuchotements que ce qui permet à tout un chacun de vivre ou de survivre: l'argent. Etrange volonté de sacraliser ce qui est conventionnel. Je vous suggère d'aborder un inconnu dans la rue ou au restaurant, de lui sourire poliment, sans affectation ni froideur et, après quel­ques mots d'usage sur la morosité du (emps et les vicissitudes de la santé, de lui risquer une question sur son salaire. Vous essuierez probablement un refus de répondre, la personne interloquée par votre audace allégant en l'occurrence que vous allez un peu loin et que, là, vous mettez votre nez de limier improvisé au cœur des sphères privées.

C'est ainsi.

Le sexe se raconte, s'étudie, se chante, se peint, se met en scène, s'avoue et se grise à ce jeu alors que l'argent ' se murmure. N'y a-t-il pas là manière d'insidieuse perversion?

Toujours est-il que les discussions fixant au-dessous de la ceinture leur centre de gravité ne taisent qu'une chose: le porte-monnaie.

Jean-François Lovey

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Photo Oswald Ruppen 4

Plaidoyer pour une servante

Beaucoup de nos contempo­rains reprochent à la théologie d'annexer les autres sciences, et de les étouffer dans les limites étroites d'une dogmatique soit­disant ruineuse pour la raison humaine. L'une des manifesta­tions les plus caractéristiques de cet état d'esprit est l'abandon de l'étude du catéchisme romain dans les écoles, notamment en France: il serait traumatisant pour l'intelligence de l'enfant qu'on lui propose un savoir dog­matique, le dogme étant, par ex­cellence, ce reliquat vieillot, dé­suet et inutile, voire dangereux, et qu'aucun esprit libre ne saurait

. plus accepter. Cette opinion répandue est non seulement corrosive, elle est trop courte et méconnaît le sens pro­fond de notre tradition cultu relle, sans parler de notre tradition théologique. C'est pourtant de cette tradition que se réclame le pape Léon XIII lorsque, en 1879, dans une encyclique prophéti­que, il s'emploie à développer l'étude de la pensée de saint Thomas d'Aquin. Ce souci, rendu d'ailleurs dramatique par les plus sombres années de notre siècle, trouve un écho étonnant chez Paul VI: pour briser l'offensive de l'athéisme politico-scientifique, la critique ne suffit pas; il faut une «affirmation nouvelle du Dieu su­prême au niveau de la métaphy­sique et de la logique ». Dans ce sens, la pensée thomiste fournit le cadre idéal du savoir, et la seule base possible pour une métaphysique qui soutienne l'ap­profondissement théologique.

La science sacrée emprunte ainsi depuis toujours les voies de la philosophie. Bien entendu ces voies ne lui sont pas objective-

ment nécessaires, puisqu'elle tient tous ses principes et ses lumières immédiatement de la Révélation Divine. Si la science sacrée se sert de la philosophie, c'est que cette dernière lui per­met «d'éclaircir et manifester da­vantage ce qu'elle-même ensei­gne» (St Thomas). La philoso­phie est ainsi utilisée par la théo­logie: elle est donc marquée d'un caractère d'infériorité, et elle en acquiert la condition de ser­vante. «Ancilla theologiae» affir­maient les anciens qui en par­Iaient. N'est-ce pas ce qu'on peut entendre dans le livre des Pro­verbes, où il est dit de la Sa­gesse: «Elle a envoyé ses ser­vantes, elle appelle, sur les hau­teurs» (Pr 9,3)?

Pourquoi la théologie a-t-elle be­soin de cette servante? Pourquoi la philosophie est-elle indispensa­ble à l'intelligence de notre foi, alors que la théologie tient ses principes de Dieu Lui-même? Il serait faux de croire que la doc­trine sacrée acquiert quelque perfection par l'usage d'une science inférieure. Le motif doit être cherché ailleurs: si la science sacrée a besoin de la vérité philosophique, ce n'est pas que certains éléments lui feraient défaut; elle est complète en elle­même; mais c'est bien en raison de la faiblesse naturelle de notre intelligence, qui doit être patiem­ment élevée, et conduite peu à peu de la connaissance de la nature jusqu'aux choses mysté­rieuses et surnaturelles. Com­ment l'homme moderne peut-il encore accepter l'humble condi­tion de l'esprit humain, qui lui apparaît bien plutôt aujourd'hui dans sa puissance de domina­tion?

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Pour nous y aider, les anciens théologiens se permettent de donner une leçon d'humilité aux philosophes contemporains. En fait, la servante a été affranchie: «non ancilla nisi libera». La rai­son de cet affranchissement? C'est que les grands esprits qui se sont avancés dans ces ré­gions, comme Thomas d'Aquin au XIIIe siècle, avaient une con­fiance totale en l'unité du vrai: si le philosophe conduit sa recher­che sans complaisance dans le sens de la vérité, il ne manquera pas de la découvrir pareille à celle qui fut révélée, quoique avec moins d'éclat et de profon­deur; en réalité, il ne saurait ja­mais y avoir qu'une seule vérité.

Comment cette indépendance est-elle possible? Il suffit, pour le comprendre, de considérer que le rapport entre les deux scien­ces n'est pas interne, mais ex­terne: en un mot, les principes de la théologie ne sont pas ceux de la philosophie et des autres sciences, dont le développement est parfaitement autonome. L'en­seignement de la philosophie a pu, parfois, être envisagé dans la dépendance directe de la foi chrétienne; les personnes qui confondaient ainsi les domaines sacré et profane étaient certaine­ment de pieuses gens, mais la piété n'empêche pas pour autant l'erreur.

La philosophie est et devra res­ter servante de la théologie, mais au-dedans de sa sphère propre, elle est pleinement autonome. Et cette situation n'est pas ambi­guë, comme on pourrait le croire, à cette seule condition qu'on évite les deux écueils qui en menacent l'équilibre. D'une part,

il ne s'agit aucunement de bapti­ser la philosophie et de lui f~ire 1

servir directement à des fins théologiques: ce serait là une grave atteinte à la vérité. L'auto­nomie de la recherche par les propres forces de l'humaine rai­son est une garantie du résultat et de son bon service à l'égard du dogme. D'autre part, il n'est pas question non plus de lakiser la théologie, ni de prétexter le fait qu'elle parle des réalités surnatu­relles du mystère pour l'empê­cher tout d'abord d'approfondir intellectuellement le donné ré­vélé, ensuite de nous entretenir de ce qui nous est essentiel: du Symbole des apôtres, de la Prière du Sauveur, du Décalogue et des sacrements dans l'Eglise.

Refuser de revenir à ce nœud du catéchisme romain, c'est non seulement oublier l'enseigne­ment primordial du chrétien , c'est, paradoxalement, faire peu de èas de son exigence philoso­phique de vérité.

François-Xavier Putallaz

Entre les cocotiers et la misère

Le Tiers Monde est parm i nous

Grâce aux médias, le Tiers Monde fait désormais partie de notre environnement culturel. .. et de celui des élèves, télé­spectateurs souvent bien plus acharnés que nous!

Les médias véhiculent princi­palement deux images-types du Tiers Monde:

- Un Tiers Monde avec son cortège de guerres, de misè­res, de famines, image cul­pabilisante, voire démobili­satrice;

- un Tiers Monde touristique où les plages et les animaux sont sauvages, le ciel serein , les filles voluptueuses, la musique tropicale, image à consommer, de vacances, de rêve .

Entre les cocotiers et les bi­donvilles, que dire?

Avec l'apparition et le dévelop­pement des médias, l'école a perdu le monopole de l'infor­mation, ou mieux, les informa­tions qu'elle dispense restent souvent bien en-deça de celles diffusées par la TV, plus sédui­santes, plus faciles, à carac­tère non-obligatoire. Pourtant, cette sur-information extra­scolaire n'est pas forcément constitutive d'une culture. Elle reste bien souvent un agglo­mérat de flashs, sans relation entre eux, qui entrent par un œil ou une oreille pour ressortir aussitôt par l'autre .

L'institution scolaire n'aurait­elle pas un rôle à jouer pour la fixation , la compréhension de cette multitude d'informations?

Ne pourrait-elle pas servir de relais afin que celles-ci ne res-

tent pas «images mortes» mais qu 'elles favorisent une meilleure compréhension/sen­sibilisation aux affaires du monde?

Bien souvent, lorsqu'on parle d'Education au Développe­ment (ED) on énonce de grands principes, on propose de nouvelles attitudes pédago­giques, on souhaite briser l'étroitesse d'esprit de nos ré­gions, amener les élèves à se construire une pensée auto­nome, plus · solidaire, plus consciente que notre monde n'est qu'un et que notre futur est indissociablement lié à ce­lui du Tiers Monde.

Bien souvent aussi, on ressent une certaine difficulté (ou diffi­culté certaine) à traduire ces idées généreuses dans la pra­tique. Les contraintes d'horai­res et de programmes notam­ment ne sont pas là pour nous faciliter la tâche.

Si l'on peut dire que toutes les branches enseignées à l'école auto·risent l'Education au Dé­veloppement, certaines d'entre elles s'y prêtent particulière­ment bien puisqu'elles ont pour objectif de fam iliariser l'élève avec le monde et son histoire : l'histoire et la géogra­phie.

Aussi bien peut-on profiter de ces moments, à l'intérieur des programmes, pour amorcer l'Education au Développement.

Il existe plusieurs lectures, plu­sieurs interprétations des faits géographiques et historiques. Les manuels officiels d'histoire et de géographie donnent sou-

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Photo BIT

vent une vision très europèo­centriste du monde, aussi bien au niveau de l'espace que des événements.

Par exemple:

- On parle de la découverte de l'Amérique par Christo­phe Colomb et plus rare­ment des Indiens qui s'y trouvaient avant lui.

- On signale la présence des Noirs aux USA en occultant la longue période de l'escla­vage qui les y a amenés.

- On évoque l'existence de bi­donvilles dans les villes d'Asie, d'Afrique ou d'Améri­que en omettant de signaler quelques causes de l'exode rural.

- On aborde souvent la vie, l'histoire des autres avec nos lunettes d'occidentaux. Cette vision réductrice nous em­pêche de voir les richesses culturelles et sociales des autres et, par-là même, nous prive de l'espace - ou des interrogations - que ces va­leurs autres pourraient sus­citer chez nous.

D'une manière générale, l'au­tre est absent, comme si les faits géographiques ou histori­ques existaient par eux-mê­mes, sans acteurs.

Parler du Tiers-Monde, c'est donc aussi parler des gen's qui y vivent, o,u y luttent pour survi­vre.

Dossiers didactiques

- Rectifier, approfondir les images du Tiers-Monde

- Transformer les informations médiatiques en véritables

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connaissances, consolider celles-ci afin que l'élève puisse mieux se situer dans un monde qu'il connaîtrait alors mieux.

- Apprendre à connaître les autres, les écouter dans toute la mesure du possible où ils produisent eux-mêmes des textes, des documents.

Voilà quelques-uns des mo­destes buts qui ont guidé notre travail d'élaboration de dos­siers didactiques de géogra­phie adressés aux adolescents étudiant l'Amérique (primaires et secondaires).

Ces dossiers comprennent trois parties , plus ou moins im­portantes selon les cas (de 20 à 30 pages par dossier).

- Fiches indépendantes pour les élèves, avec cartes, cro­quis, photos.

- Fiches complémentaires avec apports théoriques et parfois, quelques sugges­tions d'exploitation pédago­gique.

- Indications bibliographiques (2-3 livres-clé pour le maître et s'ils existent, manuels de lecture suivie pour les élè­ves) et vidéographiques (émissions TV enregistrées et disponibles dans les cen­tres cantonaux de documen­tation scolaire).

- Actuellement, la première série Géographie-Amérique comprend les dossiers sui­vants:

L'esclavage, de l'Afrique jus­qu'en Amérique

- Les Indiens des USA, hier et aujourd'hui

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- Des premières immigrations à la colonisation et l'impéria­lisme

- Amérique Centrale: les civili-sations précolombiennes, les Aztèques et les Mayas

- Amérique Centrale: le Mexi-que contemporain

Cette liste sera complétée afin de couvrir l'ensemble du conti­nent américain.

Dans un premier temps, cha­que dossier est réalisé provi­soirement, photocopié pour être testé dans les classes ro­mandes qui le désirent.

Par la suite, ils seront définiti­vement rédigés puis imprimés pour être ensuite distribués gratuitement par le Service Ecole-Tiers Monde.

Ils n'ont aucune prétention de remplacer les manuels scolai­res mais plutôt celle d'être un instrument au service des maέtres qui désireraient approfon­dir certaines questions en classe.

Matériel d'information avant tout, ils devraient permettre aux hésitants d'amorcer l'Edu­cation au Développement.

A ceux d'entre vous qui aime­raient dès maintenant tester un de ces dossiers, adressez­vous à:

Service Ecole-Tiers Monde Ch. des Epinettes 10 1007 Lausanne tél. (021) 26 84 33

Odile Pesse

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* Odile Pesse est une enseignante vau­doise et consultante de la Direction de la Coopération au Développement (Ber­ne) qui a financé la préparation de ces dossiers.

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«Peut-être ai-je tort», me disait un jour un enseignant chargé de responsabilités, «mais je travaille pour l'avenir».

Tort? Quel éducateur ne tra­vaille-t-il pas pour l'avenir?

Avec des nuances cependant! Certains pensent à cet avenir en tenant compte du présent, d'autres fixent leur regard sur l'avenir et cherchent à attein­dre des buts précis en vue de .. . ce qu'ils ne peuvent connaître encore ...

«Mais, Madame, nous nous appuyons sur des analyses psychologiques, sociologi­ques, sur les enseignements de l'histoire, les diverses lois établies par les scientifiques! Tout cela nous permet de pré­voir les évolutions.»

Oserais-je dire que j'envie de pareilles certitudes? Non. Car elles assurent un type de con­fort moral à ceux qui les prô­nent tout comme à ceux qui les suivent dont je ne voudrais guère bénéficier, leurs ravages me semblant réellement tragi­ques en nombre de circonstan­ces .

Car, si par exemple, à une pé­riode d'excitation , d'exaltation en succède une de repos et de lassitude voire de la mise en pratique d'un certain acquis, les résultats et/ou les consé­quences, les modifications su­bies par les esprits au cours des périodes précédentes de­meurent et le présent, quel qu'il soit, ne ressemble jamais au ... présent du passé car il le contient. Ce qu'oublient les in­conditionnels de «la roue qui

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L'homme quoti len

tourne ». De . cette roue qui tourne et ne revient jamais la même ni au même endràit.

Les périodes apparemment calmes, elles, contiennent, grossièrement deux types de ferment: celui de la passivité et... celui de la révolution. Et dans cette passivité tout com­me dans la gestation se trou­vent les conséquences et les fruits de l'histoire, tout comme les lois d'une évolution qui n'est jamais statique.

Hélas! De cela comme de la proposition précédente, les adeptes de l'aveugle éduca­tion «pour le futur» ne tiennent guère compte: ils cherchent à conserver, à répéter et, tour­nés vers un passé porteur d'histoire et d'expérience, cer­tes, mais dépassé, ils cherchent en lui les solutions d'un présent qui, nourri des expériences ré­volues est, nécessairement, différent.

Ainsi, le terrain sur lequel ils devraient bâtir est inédit, en conséqUence, le matériau et les méthodes de construction doivent l'être aussi. Sinon, . ils ne peuvent être adaptés l'un à l'autre . D'où tant et tant d'échecs.

Si donc les analyses du passé sont utiles elles sont fatale­ment insuffisantes pour cons­truire le présent qui condi-tionne aussi l'avenir. .

Tout comme une construction, une éducation réussie se fait par étapes, dans le présent, en fonction des données que fournit ce présent. Et ce sont elles sur­tout - donc pas exclusivement!

- qu'un bon éducateur doit ap­prendre à sentir, à reconnaître pour leur apporter la réponse la plus adaptée.

Si une analyse du passé, la perspective d'un avenir jamais connu d'avance demeurent son guide, ses yeux étant perpé­tuellement fixés ailleurs, il ne pourra sentir, reconnaître ce présent et donc ne pourra pas lui répondre. Il restera toujours décalé par rapport à lui. Et les briques qu'il cherchera à po­ser, jamais adaptées au ter­rain, ne pourront assurer une construction à l'épreuve des intempéries et des tempêtes : trop d'instabilités, trop de fail­les entraîneront la chute de l'édifice.

A moins que, d'emblée, en cours de construction, par sui­te de trop d'erreurs d'estima­tion, les briques ne refusent de tenir, se cassent et/ou tom­bent.

Le bâtisseur les incriminera-t­il, elles? Peut-être dans un premier mouvement de colère, mais, rapidement, il sera ame­né à considérer et ses propres erreurs, et l'évidence des fau­tes commises dans ses choix, .et ses manières d'agir et de réagir.

Hélas! En éducation, enfants et jeunes ne tombant pas, ne cassant pas du moins rare­ment de manière suffisamment visible ... -, il est toujours possi­ble de rejeter nos échecs sur les élèves, «la» jeunesse, «la» «société », et de les multiplier de ce fait à l'infini avec les conséquences désastreuses qu'elles entraînent à tous les

niveaux. Et rares sont les adul­tes et les enseignants - ne détiennent-ils pas et savoir et pouvoir et donc, pour nombre d'esprits, l'infaillibilité? -, capa­bles a) de repérer, b) de recon­naître leurs limites, leurs er­reurs, leurs réactions erronées dans le but de les dépasser. Alors que seule cette optique, seule cette attitude profonde peut ouvrir la voie au progrès, à une appréhension plus juste et plus complète de ces mo­ments présents qu'il nous faut sans cesse améliorer afin d'améliorer, à travers eux et grâce à eux, l'avenir qu'ils pré­parent.

Nous nous trouvons à l'orée des vacances. Pour certains , elles demeureront marathon. Pour d'autres, des périodes de repos, de détente, de ressour­cement sont prévues. Cons-

ciemment ou non , chacun es­père se «restaurer» pour favo­riser la reprise de ses tâches habituelles.

Ne serait-il pas souhaitable de consacrer un moment de quel­ques jours dans la semaine et, si possible, un moment par journée, pour reprendre une des situations vécues au cours de cette journée afin d'en rele­ver les composantes et nous demander si nous avons cor­respondu à la réalité telle qu'elle se présentait sur le mo­ment ou si un mécanisme de­venu habituel nous a aiguillés vers une réaction soit tributaire de connaissances - toujours partielles - relevant du seul passé, soit trop axée sur nos principes visant l'avenir au dé­triment de la situation du mo­ment · qui sert, en de tels cas, non de réalité à laquelle il faut répondre mais de .. . matériau pour ... utiliser nos idées.

Or, les situations de vie ne sont ni des séminaires , ni des réunions. Elles sont des réalités que nous devons utiliser, elles aussi et elles surtout, pour construire avec elles. Nous de­vons apprendre à nous servir du moment présent, de cette brique qui servira d'appui, si bien posée, aux moments pré­sents à venir.

Nous devons garder présent à l'esprit que sans la réalité et la solidité de ces briques, aucune construction, aucun avenir ne pourra se révéler solide .

Un moment par jour pour ce genre de travail destiné à affi­ner nos perceptions, est-ce trop?

Ne serait-ce pas un moyen réaliste et complémentaire des connaissances pour, grâce à tant de moments présents, préparer un plus bel avenir?

Anna T Veuthey

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Si l'on regarde le ciel par une belle nuit d'été, on y apercevra une multitude d'étoiles qui n'ont pas toutes le même éclat.

Ainsi en est-il dans les constel­lations littéraires. Il est de grandes étoiles dont la lumière est indéfiniment séduisante, il en est d'autres, plus modestes, qui scintillent dans les arriè­res-pians et qui, une fois dé­couvertes et observées, jettent une clarté qui ne laisse pas d'attirer le regard et de provo­quer l'admiration. C'est le cas d'Emile Javelle: un alpiniste du siècle passé, un passionné de la montagne, un amoureux de l'humble village de Salvan pour lors vierge de tout ce que lui apporta plus tard le tourisme, un homme dont le goût et la culture explosèrent dans une série d'écrits réunis sous le titre «Souvenirs d'un alpi­niste ». Ce sont de délicieux croq-uis, des chroniques de randonnées et ascensions al­pestres, des pages variées toujours pleines de soleil, bref, un recueil de récits remarqua­blement composé et tous con­sacrés à nos paysages et à nos Alpes. Eugène Rambert puis, lors de la dernière édi­tion, Henry Bordeaux préfacè­rent ce recueil: c'était un patro­nage de grande classe qui donna d'emblée à la prose de Javelle ses lettres de no­blesse. Salvan et son environ­nement sortirent de l'anony­mat. On voulut voir ces sites qu'avait chantés l'alpiniste­écrivain, on s'en éprit comme lui , on y revint avec enthou­siasme: telle est la première étincelle de ce tourisme salva-

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Brefs propos sur Emile Javelle

nin qui alla se développant de­puis le temps de Javelle jus­qu'à nos jours.

Il y a cent ans que mourait à Vevey, miné par une maladie de poitrine, celui qui avait tant aimé notre pays et qui en avait magnifiquement souligné la

puissance d'attraction . Sai van une première fois au début d ~ ce siècle , prit conscience de ce qui était dû à ce pionnier et fit graver sur un rocher, à l'en­trée du village, une inscription en son honneur. Cette année Salvan entend raviver son sou ~ venir par une fête commémo-

rative et empêcher ainsi que la rouille du temps ne jette dans un regrettable et définitif oubli la mémoire d'un homme 'qui

. mérite la reconnaissance des actuelles générations elles­mêmes.

Une plaquette d'anniversaire retracera, au moins dans ses grandes lignes, le portrait de l'homme ainsi que la physiono­mie de l'alpiniste et elle souli­gnera la qualité de style de l'écrivain.

Peut-être comprendra-t-on mieux qu'en évoquant Emile Javelle l'on puisse penser à une sympathique étoile qu'il fait bon repérer dans le lointain des espaces stellaires pour jouir quelques instants de son merveilleux scintillement.

Chanoine Georges Revaz

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Page 10: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Dépistage précoce des troubles de la vue

Tel fut le thème approfondi en février 1983 dans le cadre des cours de formation permanente organisés à l'intention des infirmières scolaires et de celles chargées des consultations pour nourrissons en Valais.

Le Dr Aubin Balmer, ophtalmologue à Sion, conférencier du jour, a mis l'article ci-après · aimablement à la disposition des lectrices et lecteurs de 1'«Ecole valaisanne», ce dont nous le remercions vivement.

Dépistage précoce des troubles de la vue chez l'enfant: Une tâche qui nous concerne

L'on entend souvent dire que la prise en charge d'un petit enfant ,qui louche ou voit mal peut être différée jusqu'à ce qu'il marche ou ait atteint l'âge de 2 ans. C'est faux. Le mo­ment opportun du traitement, c'est toujours au plus vite dès l'apparition d'un problème ocu­laire.

Durant les 45 premières an­nées de vie, les gros défauts optiques de la vision et la lou­cherie (strabisme) causent à eux seuls plus de handicaps visuels irréversibles que toutes les affections et traumatisme oculaires réunis . Pourtant si le traitement intervient tôt, en tout cas avant l'âge de 3 ans, la récupération d'une vision nor­male est possible dans près de 90 % des cas. Après l'âge de 5 ans, les chances de guérison diminuent considérablement. Le dépistage scolaire n'en est pas moins indispensable car il permet de déceler des anoma­lies de la vue moins pronon­cées, passées inaperçues mais qui peuvent avoir de

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grands effets sur des perfor­mances visuelles, le confort et le rendement scolaire de l'en­fant. Le dépistage précoce des troubles de la vue est une tâche importante et nous con­cerne tous, parents, pédiatres, infirmières, éducateurs ...

Pourquoi le dépis,tage doit-il être précoce?

L'appar'eil visuel d'un nou­veau-né n'a pas encore atteint son développement définitif: les cellules sensibles de la ré­tine qui reçoivent les images sont encore en pleine expan­sion et les connections nerveu­ses avec le cerveau sont en­core imparfaites. Pour que ce système arrive à pleine matu­rité, l'exercice de la vision est indispensable. Si les images reçues par l'œil sont floues, le cerveau, pour échapper à ce parasitage, va tenter de les éli­miner. Le bon développement de l'œil concerné, parfois des 2 yeux, va être perturbé ' sans qu'il n'apparaisse rien à l'exa­men externe. C'est ce qu'on

appelle l'amblyopie, diminution de 'la vision d'un œil anatomi­quement sain par défaut d'exercice. Le même phéno­mène se produit lorsque l'en­fant louche, l'œil dévié est neu­tralisé pour éviter l'inconfort d'une vision double. L'amblyo­pie touche aujourd'hui encore 2 à 2,5% de la population gé­nérale.

Quand faut-il pratiquer ce dépistage?

Un er.lfant développe son acui­té visuelle dans les premiers mois de vie et l'on peut admet­tre que vers l'âge de 6 à 8 mois il acquiert une vision normale. La vision stéréoscopique, c'est-à-dire la vision en relief des deux yeux, s'élabore plus tardivement pour se stabiliser vers l'âge de 4 à 5 ans. Les trois premières années de vie sont donc essentielles pour le développement de la fonction visuelle. Ceci se vérifie dans la pratique: les résultats sont d'autant plus rapides et effica­ces que le traitement est entre­pris tôt. Le dépistage des trou­bles de la vue est donc d'abord un dépistage du pre­mier âge. Il devrait être prati ­qué dès l'âge de 6 à 9 mois puis vers le 20e au 24e mois. Les dépistages scolaires doi-

vent être organisés en mater­nelle déjà vers l'âge de 4 ans. Les autres contrôles vers 6 8 11 et 13 ans permettront' d~ déceler les petits problèmes optiques ou de détecter d'au­tres problèmes importants passés inaperçus jusque là.

Comment pratiquer ce dépistage?

L'appréciation de la vIsion avant l'âge de 3 ans se base d'abord sur l'observation: les réactions de l'enfant avec sa mère, sa manière de jouer , peuvent donner des rensei­gnements intéressants. Le test de fixation et de poursuite qui consiste à observer comment l'enfant fixe et suit un objet d 'intérêt visuel comme une pe­t ite lumière ou un jouet de cou­leur se déplaçant dans son champ de vision, permet dans la majorité des cas de se faire une bonne idée de la valeur de la vision. Le test est pratiqué en vision des 2 yeux puis alter­nativement un œil après l'au­tre. Lorsqu'il existe une am­blyopie, l'occlusion du bon œil entraîne en général urie vive réaction de l'enfant. L'étude de la réaction de défense à l'occlu­sion est un test d'appoint utile.

Après l'âg'e de 3 ans, la me­sure proprement dite de l'acui­té visuelle devient possible. Des tests com me le E, des chiffres ou des lettres de gran­deur décroissante sont pré­sentés à une distance de 5 à 6 mètres. La limite des symboles reconnus indique la valeur de la vision (fig. 2).

Figure 2: L'asymétrie des reflets cornéens par rapport à la pupille noire permet de détecter l'enfant qui louche

La recherche du strabisme re­pose essentiellement sur un test simple quel que soit l'âge: l'étude des reflets cornéens. L'on dirige une source lumi­neuse, comme une lampe de poche, sur la racine du nez de l'enfant à égale distance des deux yeux et on observe le reflet que fait la lumière sur la cornée et sa position sur cha­que œil par rapport à la pupille noire. Toute asymétrie du reflet cornéen d'un œil par rapport à

Figure 1:

l'autre est suspecte et néces­site un examen spécialisé. Ce reflet est d'ordinaire légère­ment décentré du côté du nez mais symétrique. Seule l'asy­métrie est déterminante (fig. 1).

Ces techniques simples per­mettent le plus souvent d 'ap­précier la fonction visuelle d'un petit enfant. Elles n'empêche­ront pas cependant des er­reurs d'appréciation . La racine du nez chez le nourrisson est

Aprés l'âge de 3 ans, la mesure de l'acuité visuelle est possible au moyen de symboles, de lettres ou de chiffres

~c

-!; ~4

-3, -2 -.

r'f·~· ln~mr îf :.. ~ t3 ~ E5

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Page 11: L'Ecole valaisanne, juin 1983

souvent très large et le repli de la peau du côté nasal donne l'impression d'un strabisme convergent en particulier dans les regards latéraux. C'est l'er­reur par excès typique, l'épi­canthus. L'erreur par défaut est plus lourde de conséquence . Il faut donc savoir dans le doute, et en particulier s'il existe déjà dans la famille des problèmes oculaires, tel que strabisme, adresser ces enfants sans tar­der au spécialiste.

Conclusion

Les premières années de vie sont déterminantes pour le bon développement de la vi~ sion. Entrepris tôt, en tout cas avant l'âge de 3 ans, le traite­ment d'un enfant strabique ou amblyope apporte toujours la guérison.

Non traités, ces enfants de­viennent définitivement bor­gnes, avec le risque, faible mais réel d'un accident ou d'une maladie pouvant affecter leur bon œil.

Docteur Aubin Balmer

Photo Oswald Ruppen

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L'organisation des cours de prévention-incendie , mise sur­pied par le Service du feu de la commune martigneraine, tient compte des besoins de l'élève : les conférenciers se relaient afin de mieux capter l'attention des enfants et diapositives, exercices pratiques, exposition de photos soutiennent sans cesse leur intérêt.

Les élèves de cinquième an­née primaire se retrouvent à tour de rôle au Bâtiment du feu et les parents sont vivement invités à suivre les exposés.

Le feu fascine. Pour un cours extra-scolaire le sujet est en or. Ami ou ennemi? Dieu ou démon? Les enfants se dispu­tent les réponses et Vulcain attire un certain nombre d'adeptes! Mais tous frisson ­nent à l'emprise des flammes sur nos modestes habitations. Alors, réflexion faite , sus à l'en­nemi! Avant de passer à l'atta­que apprenons à le connaître. De quoi se nourrit l'adver­saire? Le triangle du feu expli­qué simplement aux enfants à l'aide de schémas et démons­trations, permet de couper les vivres à l'ennemi: La cloche sur une bougie supprime l'oxy­gène, la fermeture du gaz an­nule le combustible et la flamme d'une allumette (tem­pérature) se noie dans un ver­re d'eau. Lors d'un incendie, il paraît assez difficile aux pom­piers d'annuler le combustible ou de supprimer l'oxygène - la coupole de Saint Pierre n'est pas à portée de main - ils travaillent donc un seul côté du triangle: la température. Les enfants remontent le temps où

Des élèves chez les pompiers

les seaux en cuir arrivaient pé­niblement à destination, où les pompes mettaient à rude épreuve les biceps des pom­piers pour arriver aujourd 'hui au camion-tonne-pompe et au camion-échelle. Sous la sur­ve illance de l'un des responsa­bles du cours les élèves grim­pent dans les cabines et, au volant, rêvent d'aventure ...

En deuxième partie, les dan­gers électriques sont large­ment évoqués. Les diapositi­ves présentent les résultats

des brûlures et n'épargnent guère la sensibilité des en­fants. La vision des peaux dé­chirées les lanceront à la chasse des prises voleuses, des fils électriques défectueux et des fusibles maquillés!

Les pompiers parlent encore des dangers rencontrés dans la vie quotidienne. Du mou­choir sur la lampe de chevet à la friteuse en flammes, les jeu­nes auditeurs découvrent un nombre impressionnant de ca­tastrophes et, par la même oc-

Photo Le Confédéré

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Page 12: L'Ecole valaisanne, juin 1983

casion, les moyens de les combattre.

Bien entendu les femmes au foyer sont souvent responsa­bles de ces accidents mais les allusions répétées aux compé­tences limitées de certaines mères ne servent à personne et surtout pas aux élèves. Si l'image de la femme qui ba­varde sans déclencher son fer à repasser existe, (les pom­piers en ont eu la preuve), ce n'est tout de même pas une généralité! Les accidents au foyer sont nombreux mais,

prévenir, informer sans culpa­biliser reste une questio(l de tact. Les fêtes de Noël et du Premier août où le feu symbo­lise la joie et la lumière entraέnent une double garde chez les pompiers. Les animateurs du cours attirent l'attention des "enfants sur les dégâts causés par les fusées , les pétards .chi­nois ou l'arbre de Noël trop sec.

Dans la grande cour ' du Bâti­ment du feu, les élèves expéri­mentent leurs connaissances. Ils acÜonnent la pompe, l'ex-

Votre

tincteur, la lance sur de grands feux , avec un plaisir non dissi­mulé!

Ils garderont le souvenir ravi de leur après-midi, étonnés encore que le grand ami des grillades puisse se transformer en destructeur sans foi ni loi. Les adultes, plus convaincus des réalités, emporteront une somme d'informations et des moyens de prévention aptes à entraver même les foudres de Jupiter!

E. Sola

randonnée

à

Loèche- Ies- Bains- Torrent

20

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Tél.(027)611616-611944

FRANÇAIS:

Aux titulaires de 1 re primaire

Rappel:

En dernière page du livre du maître qui accompagne les fi­ches d'exercices mises à dis­position des élèves de 1 re pri­maire durant la présente an­née scolaire, se trouve un for­mulaire à renvoyer à la perma­nence de français. Votre avis sur ces moyens d'enseigne­ment est très important.

Pensez-y!

Merci et bonnes vacances .

Informations du Centre suisse Ward

Monsieur Oscar Lagger, appelé à la direction du Conservatoire de Sion , a manifesté le désir de renoncer à la responsabilité de l'animation de la Méthode Ward dans le canton du Valais . Nous comprenons sa décision et bien à regret, nous accédons à sa demande. Nous tenons à le remercier chaleureusement pour le magnifique travail qu'il a accompli auprès des enseignants durant une dizaine d'années.

Pour lui succéder, le Centre suisse de diffusion de la Méthode Ward a désigné Monsieur Léon Jordan, professeur de chant dans les classes de la ville de Martigny, qu'il est superflu de présenter, tant sa notoriété est reconnue au-delà des frontières valaisannes. D'ores et déjà, nous lui souhaitons beaucoup de succès dans sa nouvelle tâche.

Monsieur Jordan est à la disposition de tous les enseignants qui auraient besoin d'informations ou de conseils relatifs à cette pédagogie musicale scolaire . Vous pouvez l'atteindre à Véros­saz.

Session

Pour faciliter la fréquentation des cours d'in itiation à la Méthode Ward, nous organisons cette année des sessions décentralisées. Dès l'automne, Monsieur Jordan dirigera un cours de Ile degré réparti sur toute l'année scolaire et qui s'adressera aux titulaires du diplôme de 1er degré. Ce cours se donnera en Valais . Les participants fixeront avec le responsable les jours et les heures qui leur conviennent. Les renseignements relatifs à cette session vous parviendront ultérieurement.

Le Centre suisse Ward

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Page 13: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Signal vi suel ~t sonore

3

2

12 curseurs pour répondre aux questions

6 5 -

programmation de l'appareil

-7

8

Les uns parlent d'un mini-ordinateur! Il en donne certes /'impression avec sa capacité de donner des réponses à une infinité de questions. Mais il s'agit en réalité d'une très ingénieuse mécanique.

Qu'est-ce qu'un Lexidata?

Cet appareil est le moderne successeur du jeu électrique consistant à mettre en relation deux bornes, l'une correspondant à la question, l'autre à la bonne réponse choisie parmi d'autres fausses; une ampoule s'allumait alors

' si c'était correct. Gros inconvénient: quand l'enfant finissait par connaître le schéma des quelques dix positions correctes correspondant aux dix questions de la fiche, il ne fournissait plus l'effort intellectuel attendu!

Cet inconvénient est supprimé avec cet appareil qui comprend 60 schémas de codes différents de 12 réponses . Et chaque schéma peut être placé sous 60 numéros de groupes différents. Il est bien difficile, dans ces conditions, que l'on retrouve une correspondance de codes entre deux séries de 12 questions.

Intérêt éducatif du Lexidata

En apprenant à programmer l'appareil en fonc­tion du travail à effectuer (disques à tourner au centre de l'appareil), en s'habituant à placer des

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curseurs dans l'une des trois positions possi­bles pour chacun d'eux, en attendant la quit­tance «tout juste» (le petit diable sortant de sa cache avec une sonnerie) au bout de douze réponses correctes, et si la sonnerie ne se déclenche pas en cherchant son erreur, l'enfant s'habitue au maniement d'appareils plus so­phistiqués qu'il aura à utiliser plus tard. En cela on peut admettre qu'il est un «mini-ordinateur», disons peut-être plus sagement un premier appareil sur le chemin de l'approche d'un ordi­nateur. Est-ce une méthode alors? Oui, si l'on consi­dère comme méthode un appareil sur lequel s'adaptent des séries de fiches de questions. Mais c'est peut-être aller un peu loin également, quoique le travail avec le Lexidata devienne une véritable manière de se cultiver, de s'entraîner, une véritable distraction intellectuelle aussi, aux possibilités d'utilisation illimitées.

Nous préférons, quant à nous, lui donner l'éti­quette de «très bon moyen d'enseignement». Et nous justifierons notre opinion de la manière suivante:

Ce moyen d'enseignement oblige l'enfant à lire complètement des instructions... à les com­prendre... à les exécuter manuellement sur l'appareil. Et pour certains enfants il n'est pas si facile de placer les disques dans la position voulue, de placer ensuite chaque curseur dans la position une, deux ou trois. Ce moyen d'en­seignement oblige l'enfant à répondre à douze questions avant de savoir s'il a tout fait juste, et si quittance ne lui est pas donnée à rechercher son (ou ses) erreur(s).

C'est là un rôle essentiel de cette «machine» que d'encourager l'enfant à un contrôle systé­matique de son travail jusqu'à ce que toutes les réponses données soient exactes. L'enseignant peut préparer ses propres questions et les soumettre aux élèves soit par fiches soit orale­ment, soit encore écrites au tableau noir.

On peut permettre à l'enfant 'qui a terminé un travail de se développer en utilisant le Lexidata.

On peut diriger l'enfant en lui proposant une fiche le développant dans un domaine où il est plus faible qu'ailleurs.

Accessoirement, ce moyen permet d'habituer l'enfant au classement de fiches dans un fichier: il va choisir la fiche qu'il veut travailler, et lorsqu'il l'a réussie, il va la replacer au bon endroit.

Développement du Lexidata

Le Lexidata est l'invention d'un ingénieur établi à Genève. Celui-ci s'est entouré de plusieurs personnes pour créer des séries de fiches va­riées, en couleurs , attrayantes. Son jeu s'est d'abord vendu dans le commerce.

Son jeu a obtenu, en 1977, à Londres, le pre­mier prix du jeu le plus intelligent.

Actùellement, de nombreux enseignants l'utili­sent comme matériel d'enseignement passion­nant.

Ce jeu est vendu par milliers d'exemplaires aux Etats-Unis, au Japon . Dans certains pays, il est même matériel officiel dans l'enseignement.

Partout des fiches de questions sont créées et les enfants s'en emparent pour «programmer» leurs réponses sur leur mini-ordinateur.

Dans les classes qui utilisent ce matériel, on compte de 4 à 8 appareils . On trouve des «coins Lexidata » où les enfants vont jouer, des «fichiers Lexidata » où les enfants vont choisir, classer les fiches qu'ils veulent utiliser.

Certains enseignants tiennent un registre des exercices effectués par leurs élèves. Ailleurs, ce sont les élèves qui, individuellement, tiennent à jour leurs «réalisations Lexidata ».

A Genève, quelques enseignants se sont em­parés de ce moyen d'enseignement, ont créé leurs propres fiches de questions, presque dans tous les domaines. les uns ont travaillé indivi­duellement, d'autres en se groupant. Ainsi est né le groupe genevois du Lexidata qui a déjà publié quelques séries dans le domaine du français, de la mathématique notamment. Voir la liste extraite du catalogue de la Guilde de documentation de la SPR puisque c'est elle qui publie ces séries de fiches et vend l'appareil Lexidata.

Précisons que tout ce travail est fait en plein accord avec l'inventeur du jeu .

De Genève ce moyen d'enseignement se répand donc peu à peu en Suisse romande. Le groupe genevois souhaite ardemment ne pas être le seul à créer de nouvelles séries: il ne détient pas le monopole du Lexidata!

Le groupe genevois du Lexidata est en relation avec des éditeurs de fiches pour ce jeu en Belgique et en France. Deux de ses membres expérimentent actuellement des cassettes Lexi­data, dans le but de développer les capacités d'écoute des enfants. D'autres préparent une série sur le code de la route, en collaboration avec le TCS, puis une série sur les premiers soins en cas d'accident. D'autres encore étu­dient la possibilité de créer un jeu de cartes de famille utilisant l'appareil.

J.-J. Dessoulavy

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Page 14: L'Ecole valaisanne, juin 1983

En dépôt à /'OoIS: pour permettre l'expérimen­tation du Lexidata: un appareil une méthode plusieurs dossiers pédagogiques.

LE MATÉRIEL LEXIDATA

On se le procure à la Guilde de documentation SPR, 2 chemin des Allinges - 1006 Lausanne.

L'appareil (mini-ordinateur)

Il permet l'auto-correction de tout test de con': naissances codé à cet effet.

L'appareil, accompagné d'une méthode 28.­

Le jeu de 4 appareils (équipement de classe), avec un méthode 98.-

La méthode 2.-

L'enseignant peut coder lui-même ses propres tests: ~.edes Lexidata

Les cahiers Lexidata

Il existe des cahiers, édités dans le commerce, de 10 planches, traitant de sujets divers.

Junior (jusqu'à 10 ans) cahiers 3-4-5-6

Sénior (dès 10 ans) cahiers 1-2-3-4-5-6 5.50 Le cahier de 10 planches

Le jeu de 4 cahiers Junior 20.-

Le jeu de 6 cahiers Sénior 30.-

Quelques titres:

Junior: 3. " Le monde merveilleux des animaux. 4. La mer et ses richesses. 5. Oui? pourquoi? com­ment? où? combien? 6. L'épopée de l'Ouest.

Sénior:

1. Sujets divers. 2. Sujets divers. 3. Les grandes inventions et découvertes. 4. La conquête de l'espace. 5. Oui? pourquoi? comment? où? combien? 6. La forêt et ses secrets.

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Les dossiers pédagogiques

Chaque dossier comprend 10 fiches A4 sur papier fort. Le dossier Fr. 5.50.

N0 321

N0 322 N0 323 N0 324 N0 325 N0 326

N0 327 N0 329 N0 330 N0 361 N0 363 No 364 N0 365

N° 366

No 371

N0 331 N0 332 N0 333 N0 334 N0 335 N0 336 No 337 N0 338 N° 339 N0 340

No 342 N0 344 N0 351

N0 352

N0 353

Lecture-Orthographe, phonème 1 i 1 1 re série (deiJré 2 & 3) Phonème 1 ~ 1 2e série Phonème 1 k 1 1 re série Phonème 1 k 1 2e série Lecture (degrés 2 & 3) Syntaxe 1 - Les groupes de la phrase (dès le degré 2) Phonème 1 y 1 1 re série Phonème 1 U 1 1 re série Phonème 1 U 1 2e série Phonème 1 a-81 1 re série Phonème 1 il 1 re série Phonème 1 i 1 2e série A travers le dictionnaire 1 (degrés 4 à 6) A travers le dictionnaire Il (degrés 5 et 6) Phonème 1 a-a 1 & 1 i l, écoute (2E & 1 P) Géométrie plane (degrés 5 & 6) Numération Il (degrés 3 & 4) Multiples et diviseurs 1 (degrés 4 & 5) Calcul mental 1 (degrés 3 & 4) Calcul mental Il (degrés 4 & 5) Calcul mental III (degrés 4 & 5) Numération 1 (degrés 2 & 3) Numération III (degrés 4 & 5) Multiples et diviseurs Il (degrés 5 & 6) Situations mathématiques 1 (degrés 5 & 6) Mathématique 2P, 1 re série (degré 2) Mathématique 3P, 1 re série (degré 3) Tour de Suisse géographique, 1 re étape (degrés 5 & 6) Tour de Suisse géographique, 2e étape Tour de Suisse géographique, 3e étape

~i41 c"'P'JY'II~i~8

~ AIiAIIiIIIIA W IIAIIIIIAIII

AIIIIIIIIIII IlIAAAIIIAAA

A la fois une et diverse, "la SPR groupe les sections cantonales romandes (dont la SPVal), en s'attachant à respecter le plu­ralisme des tendances péda­gogiques, religieuses et politi­ques des enseignants.

Les quelque 8000 membres (dont plus de 600 Valaisans) sont pour la plupart des maέtres de classes primaires et enfantines. En font partie éga­Iement de nombreux maîtres spécialisés ainsi que des en­seignants secondaires affiliés à titre personnel aux sections de leurs cantons respectifs.

La SPR, solidaire de l'ensem­ble des enseignants, entretient un réseau de liaisons impor­tant au plan suisse et interna­tional. Les contacts qu'elle cultive avec la Conférence suisse des organisations d'en-

La SPR (Société pédagogique de la Suisse romande): une organisation au service de la solidarité professionnelle et du renouveau pédagogique

seignants, lés associations du corps enseignant secondaire et professionnel et la puissante Confédération mondiale des organisations de la profession enseignante forte de 5 millions d'adhérents (CMOPE) se révè­lent extrêmement fructueux.

On connaît les objectifs de la SPR et des sections qui la composent.

,- défendre les intérêts moraux et matériels de leurs mem­bres;

- encourager la compréhen­sion, la collaboration entre les enseignants de tous ni­veaux;

- favoriser leur perfectionne­ment, maintenir la cohésion de la profession;

- contribuer au développe­ment et au progrès de l'édu­cation ...

Les efforts de la SPR n'ont pas été vains. C'est grâce à eux que s'est imposée l'idée d'une école romande dotée de pro­grammes et de moyens d'en­seignement appropriés.

Oue l'on songe également à la création d'un Institut romand de recherche et de documen­tation pédagogique (IRDP), à l'impulsion donnée à quelques thèmes majeurs: perspectives scolaires nouvelles, formation permanente et statut profes­sionnel des enseignants ...

La SPR: lieu de réflexion, de concertation pédagogique et syndicale:

- par son Comité Central, au sein duquel se retrouvent les représentants des 7 cantons romands;

- par son Assemblée des délé­gués, ses groupes de travail, ses séminaires, son journal l'Educateur, lien indispensa­ble entre les enseignants ro­mands, où chacun peut s'ex­primer et s'informer;

- par ses Congrès quadrien­naux enfin, ouverts à tous les membres, où sont débattus de grands problèmes péda­gogiques. Problèmes qui font l'objet d'un rapport dont les conclusions sont soumi­ses au vote de l'assemblée.

C'est ainsi que Sion recevra, en novembre prochain (le 19) les membres de la SPR, pour leur 35e Congrés.

Le sujet qui y sera débattu:

Sélection scolaire et école obli­gatoire

fait, depuis de longs mois, les délices des jours et des nuits des rédacteurs du rapport, le­quel sera remis en temps vou-lu, faut-il le dire, à tous les membres actifs de la SPR.

Appel est donc lancé à tous les enseignants valaisans des degrés primaire et enfantin: ne restez pas isolé, profitez en membre responsable des avan- 1

tages qu'offre une adhésion à la Société pédagogique de la Suisse romande, participez à son congrés où se nouent des contacts, s'échangent des points de vue et s'esquissent, autant que le permet la complexité des problèmes, des éléments de so­lution.

Madeleine Raboud Présidente de la Commission

du rapport 83

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Page 15: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Chron ique SPVal

Pour les commissions œuvrant au sein de la SPVal, la fin de l'année scolaire est l'occasion de faire le point et de dresser modestement un premier bilan du travail effectué.

La commission de français (composée de 3 memqres du CC) propose une réflexion sur l'enseignement renouvelé du français.

La commission des intérêts matériels donne quelques informations concernant la caisse de chômage.

Félicitations C'est sans doute avec émotion que certains de nos collègues fermeront pour la dernière fois la porte de leur salle de classe. Le CC se fait un plaisir de féliciter Mmes Blanche Délèze de Nendaz, Ambrosine Emery de Lens, Céline Fumeaux de Monthey, Sr Marie-Céline Inno­centi de Val d'iiiiez, Berthe Ma­nuel de Monthey, Lucette Per­ruchoud de Chalais, Hélène Salamin de Sion et Mr Alexis Emonet de Sem brancher et leur souhaite de passer une retraite dans la satisfaction du travail accompli.

Remerciements

Le CC tient à saluer le geste élégant du DIP en faveur de nos collègues ayant 58 ans d'âge (3 heures de décharge hebdomadaire).

Le CC voudrait aussi adresser un merci chaleureux à tous les enseignants qui acceptent d'investir de leur temps au ser­vice de l'école que ce soit dans le cadre de la SPVal ou en tant qu'animateur (environ­nement; français). La situation démontre à l'envi que l'enga­gement n'est pas souvent gra­tifiantet les bonnes volontés

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aussi généreuses soient-elles risquent de s'émousser lors­qu'elles se sentent mal ap­puyées.

Vivifiantes vacances à tous!

FRANÇAIS

Dès le début de ses travaux, la commission de français/SPVal a pris contact avec M. François Mathis, responsable du DIP de la mise en place de l'enseigne­ment renouvelé du français . Pour une information complète et rassurante, M. Mathis a ren­voyé les membres de la com­mission à la lecture de deux rapports officiels: l'un, déposé en février 1982, par Mme G. Pralong, l'autre, celui de la commission Amherdt, déposé en avril 1982.

La CF/SPVal, a, dans un pre­mier temps, établi un parallèle entre ces deux rapports, puis avec celui de Genève (Cahiers No 18, service sociologique de Genève). Si la plupart des en­seignantes et enseignants in­terrogés reconnaissent le bien-fondé d'un renouvelle­ment dans l'enseignement du français, ce qui peut surpren­dre (surtout de le voir écrit de­puis plus d'un an déjà dans ces documents) c'est le doute,

l'incertitude de pouvoir mieux, d'amener à mieux tous les élè­ves; c'est le flou des objectifs; c'est aussi le regret d'un man­que de concertation dans le choix de la méthodologie (MF); c'est encore le sentiment d'être livré à soi-même, d'être dés­écurisé par l'absence d'auxi­liaires didactiques avant d'être (pour ceux qui pourront l'être un jour) habité par ce nouvel esprit; c'est enfin la remise en question du système de forma­tion choisi. Aussi, dans un deuxième temps, la CF/SPVal, et par dé­cision du Comité cantonal, s'est vue obligée d'interroger les enseignants et de permet­tre à chacun de s'exprimer sur la situation actuelle dans la pratique quotidienne. Mandat fut donc donné aux présidents de distr,ict de mener une en­quête auprès de leurs collè­gues afin de connaître l'am­biance de travail et les sou­haits des praticiens.

L'application d'un programme expérimental exige de tous les enseignants la recherche d'un dialogue approfondi, malgré les divergences. Lors de la Conférence de l'ATEE, Neu­châtel 1981 , et précisant qu'il ne faut pas tomber dans le piège d'une innovation gra­tuite, M. Michael Hubermann, professeur, relevait: «Ce qui est primordial, c'est de résou­dre des problèmes ou d'amé­liorer des situations mais non de vouloir changer pour chan­ger.»

A nous enseignants d'y répon­dre.

J.-M. Abbet - Ch. Oayer 27

1

.............. 1

Page 16: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Commission des intérêts pédagogiques

1. Mandat:

La commission des intérêts pédagogiques a reçu du CC SpVal le man<:lat d'étudier le problème de l'allemand.

2. Plan de travail:

La CIP s'est proposée le plan de travail suivant:

- analyse de la situation ac­tuelle: méthode, difficultés rencontrées dans l'ensei­gnement de la 2e langue ...

- enquête auprès des ensei­gnants: leurs remarques, souhaits, problèmes, criti­ques ...

- confrontation avec les res­ponsables de la méthode actuellement en vigueur en Valais;

- propositions en vue d'amé­liorer l'enseignement de la deuxième langue.

3. Etat des travaux:

- procédant par sondage, la CIP a organisé et dépouillé les résultats d'une enquête représentative de toutes les régions et niveaux d'ensei­gnement (degrés 3 à 6);

- soucieux d'une meilleure in­formation et désireux d'as­socier les animateurs de la 2e langue à nos préoccupa­tions, nous les avons invités à une de nos séances;

- nous avons également pris connaissance des travaux d'une commission de l'IRDP (rapport sur le fonctionne­ment de l'expérimentation du «Cours romand» d'allemand (Spielen und sprechen);

- en ce moment, la CIP tente de faire une synthèse de ses travaux afin de présenter au CC un rapport contenant nos propositions en vue d'amé­liorer l'enseignement de l'al­lemand.

C.?

En septembre 1983, date de l'introduction de l'enseigne­ment renouvelé du français dans les classes de 1 re pri­maire, un livre de lecture sera à disposition de tous les en­fants qui débutent dans l'ap­prentissage de la lecture.

«Des mots en farandole» est un recueil de petits textes dont le vocabulaire et la syntaxe sont adaptés aux jeunes lecteurs.

Le livre est accompagné d'une série de fiches d'exercices per­mettant un travail au niveau de la compréhension ainsi que d'un livre du maître présentant des suggestions pour les acti­vités d'apprentissage en 1 re . primaire.

Livre de lecture, livre du maître et fiches d'exercices figurent dans la liste de commande du dépôt scolaire.

MaÎtres de 2e et de 3e pri­maire : mots de la liste de base:

ableaux à l'usage du maέt re

Cette brochure contient les mots de la liste de base de 2P - 3P - 4P.

On y trouve:

- 16 tableaux présentant les mots des différentes listes classés en fonction des pho­nèmes;

- 7 tableaux présentant la va­leur des graphèmes et des signes diacritiques;

- 2 tableaux sur les adjectifs, marques orales et écrites du genre, marques écrites du nombre, cas particuliers.

enselgnemen

Classes de 1re primaire: livre de lecture: «DES MOTS EN FARANDOLE».

, . CONSTATS EN

~l ORTHOGRAPHE

Pour la commande voir sous rubrique «réservée au maître ».

Maîtres de 2e et de 3e pri­maire: difficultés orthographi­ques et grammaticales:

Constats en orthographe et grammaire

Cette brochure réservée aux élèves de 4P est intéressante pour les maîtres de 2P et de 3P.

GRAMMAIRE

Ils y trouveront rassemblés tous les différents constats ef­fectués en 2P et 3P dans le domaine de la grammaire et de l'orthographe.

Pour la commande voir sous rubrique «réservé à l'élève ».

Pour les élèves de 3P et 4P

Introduction de deux nouvelles brochures concernant le fran­çais:

- recherche en conjugaison; - recherche en vocabulaire.

29

Page 17: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Nouvelles acquisitions 0018

Géographie - MONTEIL, Vincent. - Iran, Paris, Seuil, 1974, 191 p. (Coll.

Petite planète). - VANHECKE, Charles. - Brésil, Paris, Seuil 1976, 191 p. (Coll.

Petite planète). - KALFON, Pierre. - Argentine, Paris, Seuil, 1967, 191 p. (Coll.

Petite planète). . - CHEDID, André. - Liban, Paris, Seuil, 1969, 192 p. (Coll. Petite

planète) . - CATARIVAS, David. - Israël, Seuil, 1977, 191 p. (Coll. Petite

planète). - L'amérique du sud et l'Amérique centrale, Paris, Larousse,

1980, 218 p. (Coll. Beautés du monde). - HARRIS, J. - VERON, N. - Le Canada, un pays et son peuple,

Paris, Gamma, 1976, 61 p. (Coll. Tour du monde Gamma). - MOREY, J. et G., HUGGEN-BERLAGE, M. et GHEYSENS, R.

- La Belgique et le Luxembourg, les pays et leur peuple, Paris, Gamma, 1977, 61 p. (Coll. Tour du monde Gamma).

- IRIZARRY, C. et LAMBLlN, 1. - L'Espagne, un pays et son peuple, Paris, Gamma, 1976, 61 p. (Coll. Tour du monde Gamma).

- HOWARD, John, VERON, Marianne. - Le Mexique, un pays et son peuple, Paris, Gamma, 1976, 61 p. (Coll. Tour du monde Gamma). '

- COLEMAN, F. - BERON, M. - La Grande-Bretagne, un pays et son peuple, Paris, Gamma, 1976, 61 p. (Coll. Tour du monde Gamma).

- L'Océanie, Paris, Larousse, 1981, 168 p. (Coll. Beautés du monde).

- Le monde indien, Paris, Larousse, 1981,134 p. (Coll. Beautés du monde).

- La péninsule indochinoise, Paris, 1981, 86 p. (Coll. Beautés du monde).

- Japon et Corée, Paris, Atlas, 1978, 120 p. - LAURENT, André. - Vivre en Afrique, Paris, Hachette, 1979,

63 p. (Coll. En savoir plus) . - JULLlEN, Claire - BOISSIER, Jean-Louis. - Vivre en Chine,

Paris, Hachette, 1979, 63 p. (Coll. En savoir plus). - L'Asie méridionale, Paris, Larousse, 1979, 210 p. (Coll.

Beautés du monde) . - Afrique méridionale, Paris, Atlas, 1978, 120 p. - ELEGANT, Robert. - Hongkong, Amsterdam, Time-Life, 1978,

200 p. (Coll. les grandes Cités) .

Histoire - Histoire universelle, 12 Vol. Paris, Hachette Quillet, 1982,

2559 p. - DUCHET-SUCHAUX, Gaston - PASTOUREAU, Michel. - Les

châteaux-forts, Paris, Hachette, 1978.

- BECK, François - DUVAL, Alain - VARLAMOFF, Marie-Thé­rèse. - Les Gaulois, Paris, Hachette, 1982, 64 p. (Coll. En savoir plus).

- HUBLlN, Jean-Jacques. - Les origines de l'homme, Paris, Hachette, 1979, 62 p. (Coll. En savoir plus).

- FOSSIER, Robert. - Le Moyen-Age, Le temps des crises 1250-1520, t3, Paris, Armand Colin, 1983, 544 p.

- LE GUEVELLOU, Jean-Marie. - François 1er, Paris, Hachette, 1983, 29 p. (Coll. Histoire Juniors).

- GAUVARD, Claude. - Les croisades, Paris, Hachette, 1983, 29 p. (Coll. Histoire Juniors) .

- DUCHET-SUCHAUX. - Clovis, Paris, Hachette, 1983, 29 p. (Coll. Histoire Juniors).

Environnement

- THOMAS, Guy. - Le grand livre de la montagne et de la forêt. Pour une éducation écologique. T1 et T2 + travaux et docu­ments. Bâle, Ed. Académique SA, 1979, 367 p. + 345 p.

- CYRILLE, Georges. - Le pain, Paris, Deux Coqs d'or, 1973, 29 p. (Coll. Premiers documentaires).

- CYRILLE, Georges. - Le café, Paris, Deux Coqs d'or, 1973, 29 p. (Coll. Premiers documentaires).

- PEYRAUD, Daniel. - Les moutons, Paris, Dargaud, 1979,95 p. (Coll. La vie en vert).

- SAUZE, Jérôme. - Les poules, Paris, Dargaud, 1982, 95 p. (Coll. La vie en vert).

- BRUNET, Michel. - Les chèvres, Paris, Dargaud, 1979, 95 p. (Coll. La vie en vert).

- LABORDE, Pierre. - Les porcs, Paris, Dargaud, 1979, 94 p. (Coll. La vie en vert).

- GAHERY, André. - Les lapins, Paris, Dargaud, 1979, 95 p. (Coll. La vie en vert).

Audio-visuel

- La photographie au flash, Genève, Ed. Jean Spinatsch, 1983, 96 p. .

- Le système Kodak Ektaflex, Genève, Ed. Jean Spinatsch, 1983, 95 p.

- la macrophotographie, Genève, Ed. Jean Spinatsch, 1983, 96 p.

Littérature - Littérature française, du Moyen-Age au XXe siècle, Paris,

Bordas, 1979, 1815 p. 4 Vol. (Focus). - Contes en mots et en images, premier livre de contes

entièrement écrit et illustré par des jeunes de Suisse romande, Lausanne, Loisirs et pédagogie, 1983, 155 p.

31

Page 18: L'Ecole valaisanne, juin 1983

- RILKE. - Histoires pragoises, Paris, Seuil, 1966, 158 p.

- CHAMBADAL, Lucien. - Calcul pratique, arithmétique et géo-métrie, Paris , Hachette, 1983.

- GOUET, Jacques. - Le basic et l'école. Programmes en basic, Lagny sur Marne, Ed. du PSI , 1982, 189 p. (Coll. Utilisation de l'ordinateur).

- Scoutisme en Valais, Sion, Association valaisanne des éclai­reurs suisses, 1983, 120 p.

- BIERI, P. - Carrefour uni, guide pratique vers les professions universitaires, Cahiers du Crédit suisse No 70, 1983, 104 p.

Articles de revues

- «L'informatique 'à l'école maternelle », dossier du mois de l'éducation enfantine No 8, mai 1983.

- «L'école et le sport», 1 re partie dans l'Educateur, No 3 avril 1983.

- «Ecoles de degré diplôme (EDO). Etat de leur développe­ment, dans Bulletin d'information de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique, No 37 avril 1983.

Cassettes vidéo

CVE14

CVE 15

CVE16 CVE17 CVE 18

CVE 19 CVE 20

Documentaire: Chillon et la maison de Savoie ou la latinité transalpine TV-Scopie: Regards sur une vallée: le Lbtschental vu à travers l'objectif et la perception de trois générations La bataille de Morat 1

La bataille de Morat Il Documentaire: Jura, la naissance d'un canton, 1 re partie, de 58 av J-C à 1974. TV-Scopie: le théâtre radiophonique Téléactualité: l'événement du mois: visite de Fran­çois Mitterand en Suisse.

Diapositives

SZ 118 Le lapin SZ 119 Le cochon SZ 120 La vache SZ 121 Le lézard agile SZ 122 Le pigeon domestique SZ 123 Développement de la grenouille TCM 47 Economie de l'entreprise

12 dias 12 dias 18 dias 18 dias 12 dias 12 dias 23 dias

Livres en prêt à l'OOIS de Sion, acquis récemment

33

Page 19: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Bulletin d'information de la Bibliothèque du Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS)

No 12, mai 1983

Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 23 40 04

Sommaire:

1 . Enregistrements vidéo Complément No. 4 - Catalogue Novembre 1982

Thème / No Titre

Société

VHS S 59 Qu'est-ce qu'un bourgeois? VHS S 60 AVS: le gâteau partagé VHS S 61 Concubins et contents ... VHS S 62 Agora: récidives et réinsertion des

prisonniers

Troubles du comportement

VHS TC 17 Le voleur VHS TC 18 Les enfants des querelles

Psychiatrie

VHS y 17 Projet M (enfants autistiques chez Deligny)

Sociologie

VHS 0 5 VHS 0 6

Médical

Résistances (magazine) L'insurrection

VHS M 44 Maladies du dos VHS M 45 Le psoriasis

Santé publique

VHS SP 11 Cancer / Bactéries / L'eau VHS SP 12 L'enfat et la longue maladie VHS SP 13 Santé, conservation VHS SP 14 Regards alternés: 2 hôpitaux

Durée

60' 75' 60'

145'

120' 60'

55'

60' 90'+ 40'

30' 50'

110' 60' 60' 95'

fiche v. SP 12

fiche

fiche

fiche

fiche

fiche

fiche fiche

fiche fiche fiche fiche

pz

,\~"" \","~"',. Ille, ~lIkklkH

Dispositions générales

1. Plan de scolarité

La commission scolaire établit le plan de scola­rité annuel sur la base des directives du Dépar­tement (document annexé No 14) et des déci­sions du Conseil communal. Elle transmet ce plan en trois exemplaires, sur formules ci­jointes, à l'administration communale. Celle-ci fixe la durée de la scolarité annuelle et envoie les formules dûment signées dès que possible, mais avant le 10 juillet 1983 au Service can­tonal de l'enseignement primaire et des écoles normales.

En élaborant le plan de scolarité, 'la commission scolaire voudra bien tenir compte des activités de perfectionnement organisées durant l'été par le Département à l'intention des enseignants (cf. «Ecole valaisanne» de février et d'avril 1983.

Le plan de scolarité doit être porté suffisamment tôt à la connaissance des parents et ne pas subir de modifications en cours d'année scolaire.

Quelle que soit la durée de l'année scolaire, -39, 40, 41, 42 semaines, - celles-ci doivent être complètes. Ainsi, si l'année scolaire commence un lundi, elle doit se terminer un samedi. Si elle commence un jeudi, elle doit se terminer un mercredi.

Les congés et les vacances dont les dates ne sont pas fixées dans le plan de scolarité seront annoncés avec une avance suffisante à l'ins­pecteur scolaire, aux enseignants et aux parents.

Sans minimiser les nécessités de l'économie en général, le Département de l'instruction publi­que estime que les congés et les vacances doivent être ordonnés d'abord en fonction des besoins des enfants. En ce sens, une répartition judicieuse des périodes de travail et des temps de pause est vivement recommandée.

Lorsqu'une partie importante des élèves que compte une classe ne peut fréquenter l'école pour cause de maladie, la décision de ferme-

ture momentanée de la classe appartient à l'inspecteur sur demande et préavis de l'auto­rité communale. Demeurent réservés les cas d'épidémie pour lesquels les décisions ressor­tissent au médecin de district.

2. Ouverture de nouvelles classes

Les demandes d'ouverture de nouvelles classes pour le début de l'année scolaire 1983/84 doivent parvenir dès que possible au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion, mais au plus tard pour le 31 mai 1983.

Un nouveau poste d'enseignement ne peut être mis au concours officiellement qu'aprés avoir été admis par le Département.

Les communes sont également responsables de la suppression de classes lorsque les effec­tifs sont devenus insuffisants. Elles doivent en informer le Département au plus tôt.

3. Nomination du personnel enseignant

Chaque poste vacant doit être mis au concours: - poste à temps partiel - poste à plein temps - remplacement annuel - enseignement des ACM

Les communes sont invitées à procéder aux nominations dès que possible et sans attendre les derniers délais.

Elles respecteront les dispositions du règlem'ent du 20 juin 1963 con,cernant les conditions d'engagement du personnel enseignant.

En période de chômage, une attention spéciale devrait être portée aux problèmes de répartition du travail.

4. Titres pédagogiques

Les enseignants doivent être au bénéfice des titres délivrés ou reconnus équivalents par l'Etat du Valais,

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, juin 1983

5. Réintégration dans l'enseignement

Lorsqu'une offre de service émane d'un maître ou d'une maîtresse qui désire réintégrer l'ensei­gnement après une interruption d'activité de trois années consécutives et plus l'annonce doit .en ~tre faite immédiatement, ~vant toute nomination, au Département de l'instruction publique.

6. Classes enfantines

Les classes enfantines doivent être confiées à du personnel enseignant formé à cet effet.

7. Enseignants âgés de 58 ans révolus

Selon les dispositions du décret du 12 no­vembre 198? concernant le traitement du per­so~neln e~selgnant, le titulaire d'une classe pri­maire ag.e de 58 ans révolus peut être déchargé pa~ le Departement de l'instruction publique de tr~l~ h~ures d'enseignement par semaine, sans preJ~dlce pour son traitement, s'il a assuré un horaire hebdomadaire de 20 heures au moins durant les cinq dernières années. '

En. principe, la décharge ne porte que sur l'en­seignement des activités créatrices manuelles ou de l'éducation physique.

Une requ~te doit être présentée pour chaque cas au Departement de l'instruction publique par la commission scolaire ou la direction d'école, pour le 31 mai. Proposition est faite sur les mesur~s envisagées pour la prise en charge de ces troiS heures par un maître auxiliaire.

8. Etat nominatif du personnel enseignant

Les a?ministrations communales sont priées de remplir ces formules dans le détail avec liste des maîtres et maîtresses dressée selon les catégories et dans l'ordre suivant:

a) classes enfantines b) classes primaires, dans l'ordre des degrés

de 1 re à 6e P c) classes de développement d) enseignement des ACM et ACT (les détails

concernant les heures d'enseignement seront communiqués ultérieurement: voir directives annexées)

36

e) enseignement des branches spéciales ou appuis pédagogiques: chant, gymnastique, etc ... )

C?e docu~ent doit être retourné dès que pos­Sible, mais au plus tard pour le 10 juillet 1983 en trois exemplaires. '

Ce délai est impératif

C'est ~ur la .base de ces informations qu'est c~lcul~ .Ie tr~ltement du personnel enseignant. L administration communale peut être tenue po~r responsable des indications erronées en­tralnant des conséquences dommageables.

9. Remplacements

En vertu des dispositions réglementaires, les remplacements survenant en cours d'année s.colaire et n'impliquant pas d'engagement ulté­rieur sont du ressort de la commission scolaire r~spectiv~ment de la direction d'école, sou~ ~~serve ~ approbation par le Département de 1 instruction publique.

Nous rappelons que tout remplacement doit être an.n0n.ce au Service cantonal de l'enseignement pnmatre et des écoles normales au moyen de la formule adéquate.

Selon les dispositions de la décision du Conseil d'~t~t du 9 juin 1978 (annexe No 16), les com­missions .scolaires doivent faire appel en priorité au.x enseignants formés en Valais qui ne pour­raient occuper un poste fixe dès l'automne 1983 en raison de la pléthore.

En co~~équence, les autorités responsables sont priees de prendre contact avec le Service s~sme~ti?nné (tél. 027/21 62 80) avant de pro­ceder ~ 1 enga~ement d'un remplaçant pour la prochaine annee scolaire.

Dès la mi-juillet, la liste des personnes qui se ser~nt annoncées en temps opportun sera en­voyee aux commissions scolaires.

Les ?ommunes ont l'obligation formelle de com­munlque.r a~ Service cantonal de l'enseigne­~ent primaire et des écoles normales avant 1 ouverture des classes, le nom des titulaires

r

empêchés de commencer l'année scolaire (important pour le traitement du personnel enseignant). Tout remplacement, même de courte durée, est en outre signalé à /'inspecteur scolaire.

10. Classes spéciales Ces classes doivent disposer de locaux normaux et ne pas être défavorisées sur ce point.

11. Photographes et représentants

Les commissions scolaires et les directions d'écoles ne devraient pas tolérer que les photo­graphes, les représentants ou toute autre per­sonne s'introduisent dans les écoles sans une autorisation préalable de l'autorité scolaire locale.

Dans ce même sens, il faut éviter les abus de la publicité à l'école.

Directives concernant les élèves qui désirent «sauter» une classe

Règle

Nous rappelons que les élèves doivent, dans le cheminement de leur scolarité enfantine et pri­maire, suivre les classes dans leur succession normale et que le fait d'en «sauter» une cons­titue une exception qui est réglée comme suit.

Exception

Lorsque les parents d'un élève désirent que celui-ci «saute» une classe, ils doivent en faire la demande écrite · auprès de la commission scolaire, respectivement de la direction d'école.

L'autorité scolaire locale examine le bien-fondé de la requête, sollicite l'avis du maître ou de la maîtresse intéressé et celui du Service médico­pédagogique.

Si les deux avis sont négatifs ou divergents, elle communique sa réponse négative aux parents.

Si les deux avis sont positifs, elle transmet le dossier avec son préavis à l'inspecteur d'arron­dissement. Ce dernier étudie à son tour le cas et le fait tenir, pour décision, au Département de l'instruction publique.

Les exceptions dont il est question ci-dessus ne se rapportent qu'à la scolarité primaire des élèves, à l'exclusion de l'école enfantine.

37

Page 21: L'Ecole valaisanne, juin 1983

~---=------~--=-------~~--------~~ r.

Ind ications relatives aux enfants protestants

Lors des inscriptions en début d'année comme lors de l'arrivée de nouveaux élèves , il est important que les commissions scolaires, les directions d'ècoles et leur secrètariat se rensei­gnent sur la confession de l'enfant et inscrivent cette donnée au fichier scolaire.

S'il s'avère que des enfants appartiennent à l'église réformée , il incombe à ceux qui les accueillent de signaler à leurs parents l'exis­tence d'écoles protestantes (Monthey, Martigny, Sion , Sierre et Brigue) . Les paroisses protes­tantes et les commissions scolaires de ces écoles renseigneront volontiers les parents sur la spécificité de l'école protestante.

Si, pour des raisons géographiques ou autres, les parents d'enfants protestants tiennent à ins-

crire leur enfant dans une école publique, les commissions scolaires, directions, secrétariats et enseignants veilleront à:

- faire connaÎtre aux parents le document «» L'enfant protestant dans l'école publique valaisanne» paru dans «l'Ecole valaisanne» de septembre 1975, document que le Département fournira volontiers à ceux qui en feront la demande;

- signaler immédiatement la présence de l'enfant à la paroisse protestante la plus proche;

- grouper, dans la mesure du possible, les élèves protestants dans les mêmes classes pour faci­liter leur propre enseignement religieux.

Enfants en difficulté

C'est dans le domaine de la prévention que doit se situer principalement l'action à l'égard des enfants en difficulté.

Une observation précoce et continue de tous les élèves devrait permettre à l'enseignant d'ef­fectuer les remédiations qui s'imposent et de répondre ainsi aux besoins spécifiques des élèves. Lorsque les adaptations entreprises dans la classe par le titulaire sont vaines, il faut se référer aux organes spécialisés. Les com­missions scolaires ont ensuite l'obligation for­melle de veiller à l'application des mesures proposées.

Toute décision de redoublement d'une classe n'a de sens qu'à la condition d'être accompa­gnée d'un rapport détaillé signalant les mesures

à prendre pour garantir le succès de l'année recommencée.

Les promotions pour raison d'âge non accom­pagnées de mesures psychopédagogiques adaptées, engendrent de nouvelles difficultés et développent le phénomène de rejet.

En cas de difficultés majeures, les inspecteurs, les spécialistes responsables et le Département de l'instruction publique sont à disposition pour rechercher, avec les autorités scolaires commu­nales, les solutions les mieux appropriées.

Nous rappelons pour terminer que la responsa­bilité des maîtres englobe tous les élèves, quels que soient les troubles et les problèmes des uns ou des autres .

Dispositions concernant le redoublement de certaines classes primaires

dans la perspective de l'entrée au cycle d'orientation

1. Règle

Les élèves sont admis au Cycle d'orientation conformément aux dispositions du Départe­ment de l' instruction publique ·du 29 octobre 1981 parues dans le Bulletin officiel du 20 novembre 1981 et dans «l'Ecole valaisanne» de décembre 1981 .

2. Exceptions

a) Sur demande circonstanciée adressée par les parents à la commission scolaire, res­pectivement à la direction d'école, des

élèves nés entre le 1er avril 1969 et le 30 juin 1970 en retard sur leur programme

peuvent être autorisés à fréquenter la 6e primaire, ou à la redoubler, si leur retard et dû:

- à la maladie - au fait que l'enfant n'étudie pas dans sa

langue maternelle

- et s'il apparaît que cette mesure profitera mieux à l'enfant.

b) La décision appartient à l'inspecteur scolaire primaire de l'arrondissement.

Celui-ci communique sa décision par écrit avec les motifs précis aux parents avec copie:

- à la commission scolaire - au Service de l'enseignement secondaire - au Service de l'enseignement primaire.

c) Pour les cas douteux, l'inspecteur peut faire appel au conseiller pédagogique du Dépar­tement ou à l'Office d'orientation scolaire et professionnelle. .

d) Pour les élèves ayant bénéficié de l'autorisa­tion décrite sous a), les parents doivent prendre l'engagement moral de leur faire accomplir deux années d'études au cycle d'orientation .

39

Page 22: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Act ivités-c-r------=-é-a-tr-ic-e-s-m-a-n-u-e~ll e-s-~--.......... i ........ ---~~~~~~--~- = - ­

à l'école primaire

1. Personnel enseignant

a) Les cours d'activités créatrices manuelles (dessin et peinture non compris) sont assu­rés par le titulaire de la classe et, le cas échéant, par une maîtresse spécialisée en possession d'un diplôme délivré ou reconnu par le Département.

b) Les cours d'activités créatrices sur textiles (anciennement travaux à l'aiguille) sont as­surés par une maîtresse spécialisée.

c) Ces maîtresses doivent avoir été formées ou recyclées pour l'enseignement des activités créatrices manuelles communes aux filles et aux garçons (ACM) et pour l'enseignement des activités créatrices sur textiles (ACT).

d) La collaboration entre titulaires de classe et maîtresses spécialisées est absolument indispensable. Elle porte sur:

- les thèmes à développer - les activités à choisir - les matèriaux à utiliser - les techniques à apprendre

e) Les échanges d'élèves se pratiquent de manière occasionnelle ou systématique:

- le titulaire réalisant une activité avec les filles

- la maîtresse spécialisée en réalisant une autre avec les garçons et inversément.

Chaque groupe travaille séparément dans sa propre salle.

Ces échanges d'èlèves permettent à chaque enseignant de se charger des activités créa­trices manuelles pour lesquelles il se sent mieux formé.

2. Temps hebdomadaire imparti aux ACM et aux ACT

Les ACM et les ACT sont enseignées en fonc­tion du temps hebdomadaire suivant :

- filles et garçons de 1 P et 2P: 3 heures d'ACM (2.30 h. en 1 P si l'horaire de classe est réduit à 25 heures/semaine)

40

- garçons de 3P, 4P, 5P et 6P: 3 heures d'ACM soit 165 minutes + 15 minutes de récréation'

- filles de 3P, 4P, 5P et 6P : alterner une semaine, 3 heures d'ACM une semaine, 3 heures d'ACT

Remarque

En plus des 3 heures hebdomadaires réservées aux ACM, le titulaire a l'obligation d'as'surer lui-même l'enseignement du dessin et de la peinture (éducation artistique) à sa classe entière (cf. grille-horaire 1983/84).

3. Dispositions générales

Les effectifs d'élèves à l'ouverture des classes sont déterminants pour l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. L'arrivée de quelques nou­veau~ élève~ e~ période scolaire ne justifie pas une reorganlsatlon de ces cours.

En principe, le cours d'ACM doit réunir un effectif minimal de:

- 12 élèves pour les classes primaires - 8 élèves pour les classes spéciales ou de

développement

4. Ôrganisation des classes de 1 P et 2P

a) Le titulaire d'une classe de 1 P ou 2P assure lui-même les cours d'ACM aux élèves de sa classe, le programme, selon le plan d'études romand, étant le même pour filles et garçons de chacun de ces deux degrés.

b) Cependant, dès qu'une classe compte:

- 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés,

la commission scolaire procède à l'allège­me0t (*) du cours par l'engagement d'une maltresse spécialisée.

(*) allégement: somme des effectifs de deux classes répartie en trois groupes d'élèves, dont deux sont confiés à leur titulaire respectif et le troisième à une maîtresse spécialisée.

c) Les classes de 1 P ou de 2P comptant au moins 28 élèves d'un degré font l'objet de dispositions particulièrees approuvées par le Département.

5. Organisation des classes de 3p, 4P, 5P et 6P

a) Lorsqu'une classe compte au moins

- 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés,

la commission scolaire procède à l'allége­ment du cours, selon les dispositions géné­rales, chapitre 3, par l'engagement d'une maîtresse spécialisée.

b) Les élèves, filles ou garçons, sont regroupés au besoin et constitués en cours dont l'allé­gement survient dès que l'effectif atteint:

- 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés' - 14 élèves de trois degrès et plus

c) Le (la) titulaire d'une classe comptant:

- moins de 18 élèves d'un seul degré - moins de 16 élèves de deux degrés

est déchargé (e) des cours d'ACT aux filles, à raison de trois heures par quinzaine. Il (elle) assure les cours d'ACM:

- soit aux filles et aux garçons de sa classe - soit aux garçons de deux classes réunies - soit en alternance, à deux groupes de filles

de deux classes différentes.

d) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 22 élèves de deux degrés est dé­chargé' (e) des cours d'ACT aux filles et d'ACM aux garçons et aux filles de sa classe .

Il ~elle) peut ainsi consacrer ces demi-jour­nées à l'étude d'autres branches avec ·Ies élèves d'un seul degré.

6. Organisation des classes à trois degrés et plus

a) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 12 élèves de trois degrés et plus est déchargé (e) des cours d'ACT aux filles et d'ACM aux garçons et aux filles de sa classe.

Il (elle) peut ainsi consacrer ces demi-jour­nées à l'étude d'autres branches avec les élèves d'un ou de deux degrés.

b) Les cas de classes à trois degrés et plus comptant moins de 12 élèves font l'objet de dispositions particulières approuvées par le Département.

7. Remarques

Les commissions scolaires ou les directions d'écoles ont la responsabilité de l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. Pour la répartition des élèves, elles doivent cependant faire appel à l'inspectrice des ACM et des ACT, de leur arrondissement, et lui indiquer le nombre de filles et le nombre de garçons de chaque degré, pour chaque classe.

8. Renseignements

Les commissions scolaires et les directions d'écoles recevront ultérieurement les formules nécessaires à l'engagement des maîtressès spécialisées.

Ces formules, signées par la commission sco­laire et par la maîtresse spécialisée, doivent être envoyées à l'inspectrice des ACM et des ACT de l'arrondissement:

Arrondissements 1 et ,,: Mme Suzanne Dubois, 1920 Martigny, Rue des Epineys 27 tél. 026/2 1752

Arrondissements 11/ et IV: Mme Maria Jean, 1966 Ayent, Saxonne tél. 027/38 1347

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Page 23: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Après-midi scolaires de ski alpin

Evolution du ski

Tout d'abord «populaire» et peu coûteux, le ski est devenu un sport de haute consommation de plus en plus cher: équipement, remontées mécaniques, etc.

Le ski à l'école

Durant des années, l'école valaisanne s'est attachée à généraliser la pratique du ski. On peut se demander si ce rôle est encore justifié aujourd'hui.

- Sur le plan financier, ce sport n'est plus à la portée de toutes les bourses. Certaines familles, soucieuses pourtant de leurs finan­ces, n'osent intervenir, se taisent, paient... tout

en s'interrogeant sur la gratuité de l'enseigne­ment.

- Sur le plan technique, la majorité des élèves valaisans sont des skieurs. Pratiquant ce sport avec leur famille, leurs camarades ou leur club de ski, ils n'ont plus besoin de l'école . Et les autres, les non skieurs? ce sport est-il si indispensable à leur développe­ment pour que l'école s'efforce de les y amener?

Nous livrons ces réflexions aux responsables de l'école, enseignants , commissions scolaires, directions, afin que chacun s'efforce de trouver

. la solution la mieux adaptée aux conditions locales, dans le cadre des directives ci-après que nous voulons souples et fermes à la fois.

Directives

1. Classes concernées

Les classes enfantines s'ébattront volontiers dans la neige près de l'école, mais il n'est pas raisonnable de les amener à ski dans nos stations.

A juste titre, certains maîtres s'interrogent même sur l'opportunité de ces sorties pour les classes de 1 re et 2e primaires. Ces après-midi devraient être réservés aux élèves de la 3e à la 6e primaires.

2. Nombre d'après-midi

En principe, les classes qui disposent d'une salle de gymnastique pour leurs leçons régu­lières font quatre après-midi de ski par hiver (décembre à mars) en remplacement des quatre après-midi mensuels de sport. Dans cer­tains cas, ces sorties peuvent être groupées dans une semaine ou une période favorable.

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Les classes dépourvues de salles de gymnas­tique peuvent remplacer les cours ordinaires d'éducation physique par des leçons de ski lorsqu'elles sont à proximité des champs de neige et que cela n'entraîne pas de frais pour les parents.

3. Horaire

Deux heures ou deux heures et demie de ski (de 13.30 h. à 16.00 h.) représentent une activité suffisante. Par conséquent , la matinée reste consacrée à l'école; le repas de midi peut être pris soit avant le départ, soit dans le car.

4. Elèves non skieurs

Ils méritent une attention particulière. Pas de pression morale, source de conflits au sein des familles. L'école doit leur offrir une activité spor­tive de remplacement intéressante: ski de fond, natation, patinage, luge, marche, etc.

On aura soin de limiter les frais.

i Education physique

Les plans-horaires doivent prévoir trois leçons hebdomadaires d'éducation physique. Si les salles de gymnastique et les piscines ne suffi­sent pas à abriter tous ces cours , les heures complémentaires se donnent en plein air lorsque les conditions atmosphériques le per­mettent. Elles peuvent éventuellement, dans une mesure raisonnable, être groupées en après-midi de sport supplémentaires.

Ces heures doivent également figurer sur le plan-horaire .

Les commissions scolaires sont responsables d'organiser un plan d'occupation des salles de gymnastique. Celui-ci est affiché sur la porte d'entrée du local.

En outre, les plans d'occupation des salles de gymnastique sont à envoyer au début de chaque année scolaire en deux exemplaires à

M. Erwin Eyer, inspecteur cantonal d'éducation physique,

3900 Brigue Tél. 028/2341 41

Procédure à suivre pour les mutations d'élèves

Différents cas à envisager

a) l'élève quitte sa classe pour se rendre dans une autre classe -----------.. de la même localité (ou commune)

b) l'élève se rend dans une autre commune--.

c) l'élève' se rend dans un établissement d'enseignement spécialisé -------,. (Bouveret, St-Raphaël, Ste-Agnès, Notre-Dame-de-Lourdes, Don Bosco)

d) l'élève quitte la localité pour se rendre __ ---+­

dans une école publique d'un autre canton

e) l'élève quitte la Suisse

Documents' à transmettre par la commission scolaire ou la direction d'école

(livret scolaire et, pour 5e et 6e primaires dossier scolaire)

au nouveau titulaire de classe

à la commission scolaire ou à la direction d'école du nouveau domicile

à la commission scolaire ou à la direction d'école de l'établissement en question

au Service de l'enseignement primaire ou secondaire (Planta 3, 1950 Sion) ,selon les cas

le livret scolaire aux parents de l'élève

le dossier scolaire au DIP

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Assurance du personnel enseignant contre les risques professionnels

1. Les communes et les commissions scolaires des écoles régionales ont l'obligation d'assurer tout le personnel enseignant contre les risques d'accidents professionnels pour les sommes minimales suivantes:

- décès Fr. 40'000.-- invalidité Fr. 80'000.-- frais de guérison couverture illimitée pendant deux ans - indemnité journalière Fr. 40.-

2. L'indemnité journalière de 40 francs doit être prévue

- à partir du 181 e jour d'incapacité de travail durant la première année de service; - à partir du 241 e jour d'incapacité durant la deuxiéme année de service; - à partir du 361 e jour d'incapacité dès la troisième année de service .

...

OOIS SION jusqu'au 1 ~r juillet

Grande exposition de dessins d'enfants sur le thème de« la vache»

Les différents travaux présentés proviennent des élèves du canton de Fribourg et l'exposition a été préparée par la Société fribourgeoise des maÎtres de dessin.

Les œuvres ont été réalisées par des élèves de tous âges, depuis le niveau de l'école enfantine jusqu'à celui du gymnase. On comprendra, dès lors, l'un des buts de cette exposition: permettre une vue d'ensemble du travail effectué à tous les niveaux de l'enseignement. Le public pourra évaluer la qualité des réalisations pré­sentées en espérant, d'autre part, que les parents à qui les cours de dessin ou d'activité créatrice peuvent paraÎtre superflus prendront conscience de leur impor­tance et comprendront mieux leur nécessité.

Un catalogue- richement illustré et commenté accom­pagne l'exposition, il est en vente à l'OOIS au prix de Fr. 16.-.

45

Page 25: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Avez-vous moins de 21 ans? Alors participez à notre

concours La science appelle les jeunes

Point n'est besoin d'avoir une grande barbe pour participer à notre traditionnel concours. Depuis 17 ans notre Fondation encourage des jeunes (filles et garçons), qui ont effectué un travail personnel hors programme scolaire. Chaque année, des dizaines de milliers de francs récompensent ces jeunes cher­cheurs qui ont en outre l'occasion de rencontrer des personnes compétentes dans le domaine scientifique ou technique qui les passionne.

Renseignements et participation sans frais pour les ?oncurrents.

Demandez notre documentation auprès de notre secrétariat à:

Observatoire de Genéve 1290 Sauverny ou téléphone (022) 55 26 11.

~--------------------------7----------------------

Commande de documents supplémentaires

Veuillez m'envoyer gratuitement et sans engagement de ma part:

Règlement dl) concours avec formule d'inscription: -_.- .. ..

Affiche: _ - .. _ . . . . .... ... _ ........ ....... __ ._ .. ___ ... .... .... ..... . ..

Liste des travaux déjà présentés en Suisse romande:

Nom et prénom (en majuscule):

Ecole ou adresse privée:

N0 postal:

Discipline:

....

( ,

Des élèves heureux: Objectif utopique de l'école

Ils existent, il est vrai, les en­fants heureux. Chaque maître est soulagé quand il peut compter, dans sa classe, sur des. enfants gais, aimables, prêts à tout effort et emportés par leur succès.

Mais nous tous - enseignants de tous degrés - nous som­mes de plus en plus chargés des problèmes d'un autre groupe d'élèves: les apathi­ques, les méfiants, les fatigués, les agressifs, les désintéres­sés .

Nous ne connaissons pas suf­fisamment les conditions fata­les et néfastes qui empêchent ces enfants à profiter de nos intentions pédagogiques. Et parce qu'ils ne nous suivent pas sur le chemin intellectuel, nous devrons chercher un au­tre chemin et d'autres moyens.

C'est ce que nous discuterons et exercerons pendant la 30e Semaine pédagogique inter­nationale qui aura lieu du 11 au 16 juillet 1983 à la Scuola Magistrale (Piazza San Fran­cesco) à Locarno.

Voilà quelques indications, ti­rées du programme:

Lundi, 11 juillet: 20 h 00: Accueil par le directeur de la Scuola Magistrale, Dr G. Ma­razzi.

Mardi, 12 juillet: 09 h 00: Dr R. Seiss, professeur à l'Uni­versité de Kiel: «La contribu­tion de la science à une péda­gogie de la maîtrise existen­tielle».

14 h 30: Première leçon des trois cours pratiques: A Danse expressive (B. Euler­Keller) B Jeu spontané d'instruments à percussion (Orlando De Mar­tin) C La langue: instrument de compréhension (Ingrid Judith).

Mercredi, 13 juillet: 09 h 30: Ute E. Wachtler, psychagogue, Genève: «L'école - on s'en fout!» (travail avec des enfants dans un état de refus).

14 h 00: Excursion - soirée dans un grotto.

Jeudi, 14 juillet: 09 h 30: Urs Frauchiger, directeur du Conservatoire de Berne: «La musique à l'école - Ile ou conti­nent? ».

Vendredi, 15 juillet: 09 h 30: Table ronde: expérience avec un travail scolaire où le travail et la joie se complètent Dr Ma­non Giron, prof. à Rijeka (Yu), Karin Streuli, institutrice, Wet­tingen, R. Gmür, pédagogue spécialisé, Olten.

Samedi, 16 juillet: Fin de la session .

Demandez le programme dé­taillé auprès du: Sekretariat Internationale Lehrertatungen, cio Schweiz Lehrerverein, Postfach 189 CH - 8057 Zürich.

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Page 26: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Exposition UNESCO de photographies

sur le thème ceLA JEUNESSE DANS

LES ANNÉES 80»

50

En vue d'apporter une contri­bution à l'Année internationale de la jeunesse (1985), l'UNES­CO a décidé d'organiser une exposition de photographies sur le thème «La jeunesse dans les annèes 80».

Cette exposition sera prèsen­tée au siège de l'UNESCO à Paris. Elle circulera également, en partie du moins, dans les Etats membres.

Précisions sur le thème

1. Les photographies devraient inciter à la réflexion sur le thè­me de l'exposition (situation des jeunes dans tous les do­maines et à tous les niveaux de la vie sociale, économique et culturelle).

2. Elles mettront en évidence les aspirations et les besoins des jeunes dans les domaines de l'éducation, de la formation, de l'emploi et dans' ceux des activités professionnelles, cul­turelles, sportives, de la santé, de l'environnement, etc.

3. Les photographies devraient refléter la situation vécue des jeunes.

Modalités

- Tout amateur et profession­nel de la photographie est in­vité à participer à l'exposition.

- Le nombre des envois est illimité.

- Les photographies seront ex­clusivement en noir et blanc (non collées sur carton). For­mat minimum: 18 x 24 cm / maximum: 30 x 40 cm.

- Les photographies porteront au verso, en français ou en anglais: le nom, le prénom, na­tionalité, adresse du photogra­phe, date de la prise, ainsi qu'une brève explication.

- Les photographies devront être envoyées jusqu'au 15 oc­tobre 1983 au: Secrétariat de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO Eigerstrasse 71 3003 Berne Tel. (031) 61 35 50.

- Les photographies seront en­suite envoyées à l'UNESCO, Paris, où elles seront soumises à un jury international. Il n'y aura pas de possibilité de re­cours contre les décisions du jury.

- Pour des raisons techniques, les photographies ne seront pas retournées à leurs auteurs.

- L'U N ESCO se réserve tout droit de reproduction et d'utili­sation ultérieure des œuvres sélectionnées, sans but lucra­tif, dans le cadre de ses activi­tés.

- Les auteurs des photogra­phies sélectionnées par le jury recevront une publication édi-

. tée par l'UNESCO à l'occasion de l'Année internationale de la jeunesse (1985).

Page 27: L'Ecole valaisanne, juin 1983

Résolution

contre la suppression des sub­ventions fédérales à l'orientation professionnelle

L'Association suisse pour l'orientation scolaire et profes­sionnelle (ASaSP) a tenu hier son assemblée générale à Lostorf près d'Olten. Quelque 280 conseillers et conseillères de toute la Suisse, les repré­sentants des autorités canto­nales, des milieux scolaires et de l'économie ainsi que des associations professionnelles et économiques y entendirent un exposé de M. Willi Rit­schard, conseiller fédéral, chef du Département fédéral des finances. Celui-ci les entretint du projet du Conseil fédéral de supprimer la totalité de l'aide fédérale au fonctionnement des offices d'orientation profes­sionnelle ainsi qu'en faveur de la documentation sur les écoles et les professions pré-

parée et diffusée dans ce cadre.

Après une discussion appro­fondie, l'assemblée vota la résolution suivante: «L'encouragement de l'orien­tation professionnelle par la Confédération est incontestée depuis cinquante ans. Il y a quelques années,lors de la révision de la Loi fédérale sur la formation professionnelle, les Chambres et le souverain ont redonné leur aval au sou­tien financier par la Confédéra­tion de l'orientation profession­nelle. La collaboration de la Confédération , des Cantons et des associations profession­nelles dans le domaine de la formation professionnelle, qui englobe l'orientation, s'est révélée fructueuse . L'assem­blée générale de l'ASaSP s'étonne donc de voir sacrifier l'orientation professionnelle sur l'autel des mesures d'éco­nomie fédérales, sans raison

profonde ni examen des con­séquences ultérieures. On peut craindre de voir la sup­pression des subventions fé­dérales compromettre le bon fonctionnement de l'orientation professionnelle dans diffé­rentes régions du pays et léser en particulier, quant aux chances d'emploi ou d'appren­tissage, les minorités linguisti­ques comme les groupes de population économiquement défavorisés, quel que soit l'âge des personnes concernées. Les milieux de l'orientation considèrent que la réduction des subventions imposée par la Confédération depuis 1981 représente déjà pour elle un sacrifice suffisant pour aider à résoudre ses problèmes finan­ciers. Aussi se refusent-ils réso­lument, pour des motifs d'ordre social, économique et de poli­tique régionale, à accepter la suppression pure et simple des subventions versées à l'orienta­tion professionnelle.»

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